Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

28/08/2013 Par E. Artigue-Cazcarra - sudouest.fr

 

Le nouveau patron de la brigade des forces spéciales Terre de Pau lève un peu le voile sur cette unité discrète forte de 2 000 hommes.

 

Le général Pierre Liot de Nortbecourt, 50 ans, a pris les rênes de la brigade des forces spéciales Terre (BFST) de Pau le 1er août. « Une fierté », dit cet homme qui a exercé à la direction du renseignement militaire, au 13e régiment de dragons parachutistes et au cabinet du ministre de la Défense, sous Alain Richard et Michèle Alliot-Marie.

 

« Sud Ouest ». Le secret qui entoure les actions de la BFST rend cette unité assez mystérieuse. Qui la compose et de qui dépend-elle ?

 

Pierre Liot de Nortbecourt. Nos employeurs sont le Commandement des opérations spéciales et la Direction du renseignement militaire : ils décident et nous leur fournissons les moyens d’intervention. Pour cela, nous avons un état-major situé à Pau, qui fédère et organise l’ensemble ; une compagnie de commandement et de transmissions, également à Pau ; et une force de frappe composée de trois régiments : le 4e Régiment d’hélicoptères des forces spéciales à Pau, le 1er Régiment de parachutistes d’infanterie de marine à Bayonne et le 13e Régiment de dragons parachutistes à Souge (33). Le premier est adossé au 5e RHC, avec qui nous mutualisons la maintenance des appareils. Nos procédures sont en revanche spécifiques, comme la formation de nos pilotes qui ne s’entraînent qu’avec des commandos des forces spéciales. Au total, le 4e RHFS, ce sont environ 400 hommes. Le 1er RPIMa, lui, est composé de 800 personnes et intervient sur des actions choc, comme la libération d’otages. Enfin, le 13e RDP (800 personnes), a pour vocation le renseignement. Par exemple, il peut envoyer une équipe de trois personnes dans une grande capitale où la situation est incertaine.

 

Vous faites donc de l’espionnage ?

 

Oui, mais c’est un espionnage à fin d’action. C’est pourquoi, même si elles sont soumises au secret défense, certaines de nos interventions sont révélées, et même revendiquées, par le politique.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:45
Multi-national Exercise Oxide aims to combat piracy through collaboration

28 August 2013 by Kim Helfrich – defenceWeb

 

The three combat arms of the SA National Defence Force (SANDF) will all, to a greater or lesser extent, be part of an intensive five day multi-national exercise concentrating on counter-piracy operations starting on Monday.

 

The basic premise of Exercise Oxide is the promotion of co-operation and improved inter-operability between the French, Mozambican and South African navies with the emphasis on keeping pirates away from the Indian Ocean seaboard off East Africa.

 

The sea off the Mozambican capital of Maputo is the designated exercise area.

 

The SA Navy (SAN) is the lead nation in the exercise and will deploy a Valour Class frigate (SAS Islandwana), a Type 209 submarine (SAS Queen Modjadji), the offshore patrol vessel SAS Isaac Dyoba, and a platoon from its Maritime Reaction Squadron (MRS).

 

Last weekend Islandwana underwent final work-up in False Bay in preparation for the exercise, after which she will take up station in the Mozambique Channel replacing the OPV SAS Galeshewe on the Operation Copper counter-piracy tasking.

 

FS Nivose photo Marine Nationale

FS Nivose photo Marine Nationale

French forces taking part include the FS Nivose, a light surveillance frigate, and French commando boarding teams.

 

The airborne component for Exercise Oxide will be in the form of a C-130 Hercules from 28 Squadron and a 35 Squadron C-47TP, also used regularly in Operation Copper as a maritime patrol asset.

 

During the exercise, search and rescue, basic and advanced interdiction and boarding operations, vertical replenishment as well as tactical exercises and gunnery practice disciplines will all be undertaken.

 

The search and rescue component will use a submarine in distress as its central point with ships from both participating navies conducting a co-ordinated search for the underwater craft. Once the submarine’s location has been established a Special Forces parachute action group will use the C-130 as an airborne platform to speedily access it.

 

All vessels deployed for Exercise Oxide will take an active part in the interdiction and boarding operations phase. This will include location of “contacts of interest” (ships and vessels suspected of piracy and/or smuggling) and challenging them. Both French commandos and SAN MRS will exercise procedures for boarding, interrogation and search of suspicious vessels.

 

Helicopters from French and South African vessels will launch to airlift and drop crew.

 

The exercise will also see conventional naval procedures such as gunnery, multi-ship manoeuvring at sea and various communication methods practised.

 

The SAN will host nine “sea riders”, officers from the Mozambican and Tanzanian navies, aboard participating vessels to facilitate training and exposure among Southern African Development Community (SADC) maritime forces.

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 20:45
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013

29/08/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 22 août 18h00 jusqu’au jeudi 29 août, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 80 sorties, dont la moitié consacrées aux opérations de reconnaissance ou d’appui au sol.  Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de ravitaillement, une trentaine d’autres consacrées à des missions de transport et quelques missions de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays.

 

Du 13 au 25 août 2013, le groupement tactique interarmes Désert de la brigade Serval a mené l’opération Anaconda, entre les villes de Djebok et d’Almoustarat. Un sous-groupement a opéré un contrôle de l’ensemble de la zone afin d’empêcher la ré-implantation de mouvements terroristes. Plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions, des grenades à main, ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été récupérés par les sapeurs du détachement du génie d’aide au déploiement (DGAD) lors des fouilles effectuées dans ces zones.

 

Le 27 août 2013 à Gao, des éléments du génie de la force Serval ont participé à la réhabilitation d’un ancien centre du ministère de l’agriculture malien. Ce détachement, composé de 5 sapeurs du DGAD, est intervenu à l’aide d’engins spécialisés : 2 camions bennes, un tractopelle et du matériel de débroussaillage. Sa mission consistait a effectuer des travaux d’aménagement dans le cadre du déploiement de la MINUSMA.

 

Enfin, lors d'une cérémonie le 29 août, la "Commission dialogue et réconciliation" a souhaité témoigner de sa reconnaissance à la force Serval pour sa contribution au retour de la paix au Mali. A cette occasion et en présence du général Kolodziej, commandant la brigade Serval, le général Dembelé, chef d’état-major général des armées maliennes, a souligné une fois de plus l’importance de l’aide apportée par la France et le Tchad à son pays. Il a souhaité partager cet hommage avec les pays de la CDEAO contributeurs de la MINUSMA.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à appuyer le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Serval : point de situation du jeudi 29 août 2013
Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:55
Le vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau à la tête de la force d’action navale

29 août 2013. Portail des Sous-Marins

 

Le lundi 2 septembre 2013, le vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau prendra le commandement de la force d’action navale (FAN). Il succèdera au vice-amiral d’escadre Xavier Magne, commandant de la FAN depuis le 8 septembre 2011.

 

La cérémonie militaire se déroulera à bord du porte-avions Charles de Gaulle en présence de personnalités civiles et militaires.

 

La force d’action navale :

- Regroupe tous les bâtiments de surface de la marine Nationale, soit près de 100 unités ;

- Compte 10 500 personnes ;

- A sa tête, l’amiral commandant la force d’action navale (ALFAN) est responsable de la préparation opérationnelle et de la gestion du personnel des forces de surface ;

- ALFAN met les forces à la disposition du commandement opérationnel, qui les déploie dans le cadre de missions couvrant l’ensemble des fonctions stratégiques : connaissance et anticipation, prévention, dissuasion, protection et projection ;

- L’état-major de la force d’action navale est basé à Toulon, avec une antenne à Brest et une à Cherbourg.

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 16:50
ATL 2 au meeting aérien de Nordholz

ATL 2 au meeting aérien de Nordholz

29/08/2013 Marine nationale

 

Le 18 août 2013, la flottille 21F a représenté l'aéronautique navale française lors du centenaire de l’aéronautique allemande. Invité sur la base de Nordholz du 16 au 19 août, l'équipage Uniform Delta a été accueilli par ses homologues allemands.

 

25 000 spectateurs environ ont pu assister à de nombreuses démonstrations en vol.

Dans la partie exposition statique, l'avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) muni de sa livrée spéciale «100 ans» a pu réjouir de nombreux visiteurs.

photo VDN

photo VDN

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:55
Syrie: les armées françaises prêtes à répondre aux demandes du président Hollande

PARIS, 29 août 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Les armées françaises sont "en capacité" de répondre aux instructions du président de la République si une décision était prise d'engager les forces françaises dans le cadre de la crise syrienne, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.

 

"Les armées se sont mises en capacité de répondre aux instructions du Président de la République, s'il prenait la décision d'engager les forces françaises", a déclaré le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère.

 

Le porte-parole a indiqué qu'il ne donnerait pas de précisions sur ce sujet.

 

Les armées, notamment la marine et l'armée de l'air, se préparent depuis plusieurs jours pour parer à toute éventualité, dans l'attente d'une décision politique sur une éventuelle participation française à une intervention militaire en Syrie. François Hollande a affirmé jeudi que la communauté internationale devait "marquer un coup d'arrêt par rapport à l'escalade de la violence" en Syrie.

 

Le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, a déclaré pour sa part que les armées se mettaient "en capacité de" répondre aux instructions qui lui seront données. "Nous ne donnons pas de détail pour éviter les spéculations", a-t-il ajouté.

 

"La flotte bouge en permanence, les avions aussi", a aussi dit Pierre Bayle, alors qu'on l'interrogeait sur d'éventuels mouvements des bâtiments français en Méditerranée, notamment de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, actuellement basée à Toulon

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:55
Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

29.08.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Pour deviner ce qui peut se passer sur la Syrie, rien de tel qu’un coup d’oeil dans le rétroviseur de l’Histoire. Direction 2011 et la Libye… Dès le premier soir de leur intervention contre le colonel Kadhafi, réputé armé jusqu’aux dents, les Occidentaux font un large usage de missiles de croisière. La Royal Air Force britannique lance un raid de quatre Tornado GR4 armés chacun de deux missiles Storm Shadow (version britannique du Scalp-EG français, l’un comme l’autre étant signés MBDA). Quelques heures plus tard, pas moins de 124 missiles Tomahawk sont tirés depuis les navires de surface de l’US Navy mais aussi depuis un sous-marin britannique en maraude au large des côtes libyennes. Il aurait alors été logique que la France utilise également ses propres missiles de croisière, qui n’avaient alors jamais servi en opération. Ce ne sera pas le cas, du moins dans l’immédiat. Et c’est ainsi que dans le cadre de l’opération Harmattan, l’armée de l’Air entra en première dans l’espace aérien libyen (dont les défenses anti-aériennes n’avaient pas encore été neutralisées) pour stopper à la bombe guidée une colonne blindée menaçant Benghazi. Tout se termina bien pour les ailes françaises, mais la prise de risque avait été considérable et il semble hors de question aujourd’hui de la renouveler au-dessus de la Syrie. Celle-ci fait figure d’adversaire autrement plus coriace que la Libye : les Américains en 1983 (deux appareils abattus au-dessus du Liban par l’armée syrienne) puis les Turcs l’an dernier (un appareil abattu après être venu renifler les défenses syriennes) ont pu en faire l’enrichissante expérience.

 

Après quelques jours de retard sur ses Alliés, la France a finalement tiré 15 missiles de croisière Scalp-EG pendant l’opération Harmattan en 2011. Dix ont été tirés par les Rafale de l’armée de l’Air, quatre par ceux de la Marine et un seul par un Mirage 2000D de l’armée de l’Air. Petits bras les Français et sans doute près de leurs sous, parce que dans le même temps les Italiens en tiraient une trentaine et les Britanniques une soixantaine ! Reste que cette volonté louable de faire des économies pourrait bien tomber à plat dans la guerre qui se prépare. D’abord parce qu’on l’a dit, l’adversaire semble être plus coriace que précédemment. Ensuite parce que si les avions sont dans l’impossibilité d’utiliser des bombes guidées dans une guerre punitive qui promet d’être limitée, l’engagement des uns et des autres ne pourra se faire qu’en comptant le nombre de missiles de croisière tirés. Il faudra faire bonne figure…

 

Mais les missiles sont comme les hamsters, ils ont une durée de vie inférieure à celle de l’être humain. Après dix ou douze ans de stockage (le Scalp est entré en service en 2004 en France), le temps viendra rapidement de leur redonner du potentiel, mais cette opération exigera des sous… Or comme chacun le sait les temps sont durs. La loi de programmation militaire ne prévoit à ce jour que la rénovation d’une centaine de missiles de croisière air-sol pour les années à venir sur les 500 livrés. Cela signifie-t-il que les 385 autres encore en stock devront être consommés avant d’être démantelés ? Ce qui ouvrirait des horizons nouveaux aux armées, pour peu qu’elles disposent encore des avions pour les porter…

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:55
NPO Vysokotochnie Komplexy et Safran signent un accord dans le domaine des caméras thermiques

Salon MAKS, Aéroport de Joukovsky (région de Moscou), le 28 août 2013. Safran

 

A l’occasion du salon MAKS, Vysokotochnie Komplexy (High Precision Systems), société de la corporation d’Etat Rostechnologies et Safran viennent de signer ce jour un accord de coopération.

 

Cet accord a été signé par Mr. Jean-Paul Herteman, président directeur général de Safran et par Mr. Alexander Denisov, président directeur général de Vysokotochnye Kompleksy.

 

Confirmant la confiance de NPO Vysokotochnie Komplexy dans les capteurs thermiques à hautes performances de Sagem, cet accord prévoit la commande de caméras thermiques pour cet automne.

 

Ce partenariat entre Safran et NPO Vysokotochnie Komplexy est le fruit d’une coopération de plus de dix ans fondée sur la complémentarité des savoir-faire et de l’excellence des technologies de leurs deux sociétés : Sagem et Instrument Design Bureau (KBP). Le haut degré de compétitivité des solutions proposées par KBP et Sagem a permis de remporter en Russie, comme à l’international, de nombreux succès commerciaux, et de créer plusieurs opportunités attestant du potentiel de leur coopération.

* * * *

 

Sagem (Safran), société de haute technologie, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

 

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:55
30 janvier 2013, Golfe Arabo-Persique, la FDA Chevalier Paul au côté du PA John C. Stennis

30 janvier 2013, Golfe Arabo-Persique, la FDA Chevalier Paul au côté du PA John C. Stennis

29.08.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale



La préfecture maritime de la Méditerranée a confirmé à l'agence Reuters que la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier-Paul a quitté ce jeudi matin le port militaire de Toulon, où elle attendait son heure en compagnie de son " bateau sœur ", le Forbin.

 

Officiellement, elle se rend sur une zone non spécifiée de la mer Méditerranée et cette sortie était programmée de longue date. 

 

La frégate Chevalier-Paul est un habituel ange gardien du porte-avions Charles-de-Gaulle, toujours à quai, lui, à Toulon. Mais c'est le Forbin qui avait rempli ce rôle de défense aérienne du groupe aéronaval lors des entraînements et des qualifications opérationnelles de juillet.

 

Première mission en Libye

Cette FDA de classe Horizon (immat D621), lancé le 12 juillet 2006 et mise en service le 10 juin 2011, n'avait pas traîné en mer en se rendant illico aux larges des côtes libyennes pour l'opération Harmattan. Le Chevalier-Paul avait assuré la maîtrise des opérations aériennes, tout en assurant la protection des bâtiments de projection et de combat Mistral et Tonnerre. Ses canons de 76 mm avaient aussi frappé des objectifs sur la côte libyenne mais ce n'est pas le cœur de son métier. Il avait été chargé un moment de la protection du porte-hélicoptères d'assaut USS Kearsage, qui accueillait alors l'état-major de la flotte américaine. C'est dire si ses performances et sa polyvalence sont reconnues.

 

Ultra-moderne et furtif, le Chevalier-Paul peut protéger un convoi ou surveiller une zone. Ses 180 marins (plus un état-major) comptent sur 32 missiles Aster 30 et 16 missiles Aster 15, capables d'intercepter des avions ou des missiles de croisière au-delà de 100 km. La frégate est équipée d'un radar de longue portée (jusqu'à 400 km), d'un radar de détection des cibles et de guidage des missiles antiaériens. Sans oublier ses systèmes d'interceptions des signaux électromagnétiques et ses brouilleurs.

 

La frégate serait donc capable d'assurer la défense aérienne des navires américains et britanniques en poste au large de la Syrie ou de préparer le terrain pour le groupe aéronaval. Ce mouvement montre aussi la volonté française. C'est un barreau de plus franchi sur l'échelle de la gesticulation politique. Un signal pas anodin et même utile, tant les marges de manœuvres occidentales sont réduites dans le guêpier syrien.

 

Le Chevalier-Paul a changé de commandant en juillet. Il est désormais mené par le capitaine de vaisseau Nicolas Vaujour, qui était depuis deux ans adjoint de l'amiral commandant la force d'action navale à Toulon.

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:55
Le Chevalier Paul : une frégate à la pointe du progrès

25 avril 2012 ministeredeladefense

 

Avec le programme *Horizon*, mené en coopération avec l'Italie, la Marine nationale effectue un bond technologique majeur.
Dotée d'un système de combat ultra-perfectionné, la frégate antiaérienne "Chevalier Paul" est capable de pister des centaines d'échos, de les identifier et si nécessaire, de traiter plusieurs cibles simultanément. Visite à bord de ce bâtiment dernier cri.

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:35
France Helps The Philippines Get Respectable Against China

August 29, 2013: Strategy Page

 

The Philippines has turned to France to obtain more offshore patrol ships for its coast guard. The first to arrive (in 2014) is a recently retired P400 class patrol boat. The 373 ton, 54.8 meter (180 foot) long vessel has a crew of up to 29 and two ten-seat small power boats on board.  Top speed is 44 kilometers an hour and can stay out up to 20 days at a time. Armament consists of a 40mm and 20mm autocannon plus two heavy machine-guns plus small arms. The 26 year old P400 will be refurbished before delivery to the Philippines. Total cost to the Philippines will be about $8 million.

 

Separately the Philippines is buying a newly built 82 meter (271-foot) patrol ship and four 24 meter (79-foot) patrol boats from France for $120 million. The larger ship is similar to the P400 and meant to patrol hundreds of kilometers off the coast while the smaller boats are for coastal patrols. The larger vessels will be dealing with even larger ships China is building for patrols off the coast of neighboring countries. China claims all of the South China Sea, including areas very close to the Filipino coast.

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 07:55
Prism : la France enquête sur le programme américain

28/08/2013 Par lefigaro.fr

 

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte de deux associations des droits de l'homme qui espèrent déterminer le rôle qu'ont pu jouer des entreprises dans le cadre de l'affaire d'espionnage.

 

La justice française s'empare des révélations d'Edward Snowden. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris après la plainte de deux associations de défense des droits de l'homme contre le programme américain Prism de surveillance des données personnelles supervisé par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA). L'enquête, confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), a été ouverte le 16 juillet pour accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, collecte illicite de données à caractère personnel, atteinte à l'intimité de la vie privée et violation du secret des correspondances, a précisé une source judiciaire.

 

Selon les révélations de l'ancien consultant américain de la NSA, Edward Snowden, l'agence nationale de sécurité américaine est accusée d'avoir espionné les communications électroniques mondiales échangées sur les services en ligne comme Facebook, Google ou Skype. Au nom de la défense des libertés individuelles, une plainte contre X a été déposée le 11 juillet par la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH), afin de déterminer le rôle qu'ont pu jouer des entreprises dans cette affaire.

 

Les associations se félicitent de l'ouverture de l'enquête

 

Selon la plainte, «des experts estiment que (ces fournisseurs d'accès) ne pouvaient ignorer la collecte des données matérielles hébergées sur leurs serveurs et auraient même été tenus de mettre en place les moyens techniques nécessaires pour permettre cette collecte». Entre décembre 2012 et janvier 2013, 2 millions de télécommunications (appels téléphoniques, SMS, mails) ont été interceptées en France par les agences américaines au travers de Prism, estime Me Daoud, l'un des avocats de la Fédération internationale de la Ligue des droits de l'homme. «Je me félicite de l'ouverture de cette enquête. J'espère que cette ouverture n'est pas seulement de circonstance et qu'elle donnera lieu à des investigations aussi approfondies que possible, avec la volonté d'élucider les atteintes à la vie privée commises par la NSA», a réagi Me Patrick Baudouin, un autre avocat de la FIDH.

 

Selon les plaignants, ces sociétés «devaient assurer un niveau de protection suffisant des données hébergées sur leurs serveurs». Or, elles «ont pu mettre en place les moyens techniques nécessaires pour permettre l'utilisation de données portant atteinte à l'intimité de la vie privée». L'organisme européen chargé de la protection des données et de la vie privée (G29), dont fait partie la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), a, lui, récemment saisi la Commission européenne et a entamé une évaluation indépendante du programme de cybersurveillance.

Partager cet article
Repost0
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 07:30
Syrie : Paris envoie une frégate en Méditerranée orientale

29/08/2013 à 07:22 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

L'une des frégates françaises les plus modernes, le Chevalier Paul, quitte Toulon pour le large de la Syrie. Sans tirer contre Damas, elle pourrait protéger des bombardiers français et alliés.

 

À toutes fins utiles, Paris a décidé dans le plus grand secret, selon nos sources, l'envoi au large de la Syrie, depuis Toulon, d'un navire de la force d'action navale, la frégate antiaérienne Chevalier Paul. Au ministère de la Défense, on se refuse à évoquer quelque dispositif militaire que ce soit, en parlant d'"activités habituelles" pour les forces françaises. Il n'en reste pas moins que le Chevalier Paul rejoindra la flotte internationale actuellement déployée face aux côtes syriennes, qui compte notamment quatre frégates lance-missiles de l'US Navy, ainsi qu'un certain nombre de sous-marins nucléaires d'attaque américains et britanniques, dont les déplacements ne sont pas annoncés. Hormis la frégate française, tous ces navires sont susceptibles de tirer des missiles de croisière Tomahawk. Le Chevalier Paul, l'un des navires français les plus modernes et les plus puissants, serait extrêmement utile si le régime syrien tentait d'envoyer ses avions contre les navires des marines occidentales.

 

Des frappes contre le régime de Damas semblent de plus inéluctables, qui seraient menées par les forces armées appartenant à au moins trois pays : les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Si l'on en croit des sources informées à Paris, ces frappes ne pourraient pas se produire avant le départ des observateurs de l'ONU à Damas et la publication des résultats de leur enquête sur le massacre de civils par des armes chimiques, le 21 août dernier. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré mercredi qu'il faudrait encore quatre jours avant que les experts aient terminé leur mission, ce qui ne laisse pas augurer de frappes avant le lundi 2 septembre au plus tôt.

 

Urgence humanitaire

 

Autre contrainte : le Conseil de sécurité de l'ONU ne pourra pas donner son aval à une attaque, en raison notamment de l'opposition ferme de deux de ses membres permanents, la Russie et la Chine, à une telle initiative. Une initiative comparable à celle qui avait permis l'opération de l'Otan au Kosovo en 1999, au nom de l'urgence humanitaire et de la nécessité de protéger les populations victimes de crimes de guerre, serait alors possible. On entend dire de bonne source à Paris qu'il serait nécessaire que les premières phases d'une opération militaire se produisent avant que ne commence le 4 septembre le sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. Entre le 2 et le 4 septembre, la "fenêtre de tir" paraît bien courte. D'autres options sont-elles sur la table ?

 

À Paris, les consignes sont extrêmement strictes, et personne n'évoque les hypothèses sur lesquelles les plus hautes autorités de l'État travaillent et qui ont été abordées mardi au conseil de défense restreint auquel ont participé 14 personnes, selon l'AFP : le chef de l'État François Hollande, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Manuel Valls (Intérieur). Étaient également présents le directeur de cabinet du Premier ministre Christophe Chantepy, le conseiller diplomatique de François Hollande Paul Jean-Ortiz, Pierre-René Lemas, secrétaire général de l'Élysée, l'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, le chef d'état-major particulier du président de la République le général Benoît Puga et son "adjoint terre" le colonel Pierre Schill, ainsi que Francis Delon, secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Bernard Bajolet (DGSE), Patrick Calvar (DCRI) et Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement. À ce stade, la nature de la participation française à des frappes ou à toute autre opération visant à adresser à Bachar el-Assad le "coup de semonce" qui le dissuaderait de recourir à nouveau aux armes chimiques n'est pas connue.

 

L'option du Charles de Gaulle

 

L'éventualité d'un envoi dans la zone du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle a été évoquée ces derniers jours, avant même la tenue du conseil de défense. Alors que le navire est prêt, son équipage et ses flottilles entraînés après une longue période d'entretien, son programme actuellement prévu n'a finalement pas été modifié. À ce stade, le navire amiral de la flotte française et son groupe aéronaval d'escorte doivent entamer fin novembre une mission de plusieurs mois qui les mènera dans l'océan Indien. En revanche, le départ du Chevalier Paul de Toulon n'est qu'une question d'heures, s'il n'est déjà effectif.

 

La France ne dispose pas encore du missile de croisière naval ou "SCALP naval", qui doit équiper les frégates FREMM à partir de l'an prochain et qui sera également embarqué à bord des sous-marins nucléaires d'attaque de nouvelle génération Barracuda, dont le premier exemplaire, le Suffren, doit entrer en service en 2017. Ce missile d'environ 1 000 kilomètres de portée est au point, plusieurs tirs ont permis d'en qualifier les performances, dont le dernier le 13 juillet 2013, et les premières commandes ont été passées à l'industriel MBDA.

 

Distance de sécurité

 

En l'absence de cet engin, les Français disposent d'un autre missile de croisière, le SALP-EG, que peuvent tirer les Mirage 2000, ainsi que les Rafale de l'armée de l'air et de la marine. Ce missile a été tiré pour la première fois par les Français contre des cibles libyennes en 2011 et il serait susceptible d'être utilisé contre Damas depuis une distance supérieure à 250 kilomètres, c'est-à-dire en principe hors de portée des défenses antiaériennes syriennes. À supposer que Paris décide formellement de faire le coup de feu contre Damas, ce serait possible avec des avions équipés de missiles SCALP, sans entrer dans l'espace aérien syrien. Sans doute une option parmi d'autres...

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:32
Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée

28/08/2013 Sources : EMA

 

Le 26 août 2013, la frégate Aconit, en transit vers la zone de déploiement de l’opération Atalante, a effectué un exercice de lutte au-dessus de la surface avec deux frégates américaines.

 

Cet exercice en pleine mer entre la Crète et Chypre avait pour objectif d’entraîner les équipages à échanger leurs savoir-faire. Basé sur un scénario réaliste, les frégates Aconit, USS Gravely et USS Barry (deux frégates type Arleigh Burke) se sont coordonnées pour recueillir des informations sur une menace de surface et mettre en œuvre une réponse adaptée pour la traiter. Une équipe de visite interalliée a également été constituée pour aller appréhender au plus près la menace. Cette équipe a ainsi conduit un raid nautique, embarqué sur le navire identifié comme suspect et lancé l’investigation et les recherche de preuves.

 

La frégate Aconit a quitté Toulon le 10 août dernier pour rejoindre l’opération Atalante, au large des côtes somaliennes et dans le golfe d’Aden. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée
Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée
Piraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranéePiraterie: Interaction franco-américaine en mer méditerranée
Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:13
Technologies hypersoniques: Moscou coopère avec Pékin, Paris et New Delhi

JOUKOVSKI (région de Moscou), 28 août - RIA Novosti

 

La Russie collabore déjà avec la France et la Chine et compte poursuivre sa coopération avec l'Inde dans la mise au point de technologies hypersoniques, a annoncé mercredi Boris Obnossov, directeur général de la société russe "Missiles tactiques", lors du Salon aérospatial international MAKS-2013.

 

"Nous coopérons avec la France sur les technologies hypersoniques, avec la Chine sur la création d'un moteur et nous sommes prêts à coopérer avec l'Inde. Un seul pays a du mal à concevoir de tels systèmes à lui seul", a indiqué M.Obnossov devant les journalistes.

 

Celui qui aura le contrôle des technologies hypersoniques, sera le maître du monde, selon M.Obnossov. "Mais il faut être cohérents. Commencer par concevoir un missile avant de s'attaquer à la création d'un engin capable de transporter des humains et de mettre une charge utile en orbite", a conclu le responsable.

 

En septembre 2012, le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a annoncé que Moscou mettrait en place un "superholding" chargé de maîtriser les technologies hypersoniques sur la base des groupes "Missiles tactiques" (KTRV) et "Constructions mécaniques" (NPO Machinostroenie). NPO Machinostroenie a des partenaires indiens dans le cadre du projet bilatéral BrahMos qui porte sur la création de missiles de croisière supersoniques.

 

M.Obnossov a déclaré au printemps dernier que son consortium "Missiles tactiques" avait formé un groupe de travail spécial consacré aux techniques hypersoniques qui devait élaborer un programme de conception d'une arme hypersonique en été 2013.

 

La possibilité d'effectuer un vol prolongé à des vitesses hypersoniques (cinq à six fois la vitesse du son) permettrait de créer des armes aux propriétés inédites. La Russie a lancé les recherches dans le domaine de l'arme hypersonique dans les années 1960, mais les a interrompues avec la "perestroïka". Ces travaux n'ont repris qu'en 2009. En mai 2012, M.Rogozine a déploré le retard que la Russie accusait sur les Etats-Unis dans ce secteur.

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 19:40
Le porte-avion Charles-de-Gaulle est pour l'instant à quai à Toulon 28.08.2013 photo France 3 Provence-Alpes

Le porte-avion Charles-de-Gaulle est pour l'instant à quai à Toulon 28.08.2013 photo France 3 Provence-Alpes

28/08/2013 16h21 Par Olivia Malongo - France 3
 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle pourrait bientôt quitter Toulon pour la Syrie. Il est pour l'instant toujours à quai et n'a reçu aucun ordre de mission. Mais dès que l'intervention française en Syrie se précise, il pourrait rejoindre le théâtre des opérations pour une démonstration de force.

 

Suite de l'article

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 19:30
Le scénario syrien - by Forces Operations Blog

28 août Par Guillaume Belan (FOB)

 

La question n’est plus « si » mais « quand ». Hors du cadre international de l’ONU (dû à l’opposition affichée de la Russie et de la Chine), une coalition multinationale, Royaume-Uni et USA en tête, s’apprête donc à sanctionner le franchissement de la « ligne rouge » par le régime de Bachar al-Assad, fixée par le président Obama sur l’utilisation d’armes chimiques contre sa population. « Le conflit a déjà fait plus de 100.000 morts et il se propage désormais à l’ensemble de la région : Au Liban, par des attentats, en Jordanie et en Turquie par l’afflux de réfugiés, en Irak par le déclenchement de violences meurtrières. Cette guerre civile menace aujourd’hui la paix dans le monde » a annoncé hier François Hollande lors de la conférence des ambassadeurs, justifiant ainsi la participation française dans cette action à venir.

 

Quels objectifs ?

 

L’objectif premier est donc de « punir » le régime syrien en place pour son utilisation d’armes chimiques contre sa population. Les premiers objectifs militaires des missiles de croisière américains devraient donc logiquement viser les moyens de production de ces armes ainsi que les unités les mettant en œuvre.

 

Mais tout comme la France, qui avait outrepassé le mandat de l’ONU pour renverser Kadhafi, la coalition internationale pourrait vouloir aller plus loin… Dans ce cas, les Tomahawk américains devraient viser d’avantage d’objectifs militaires comme les centres de communication, de commandements, états-majors, voire des bases de l’armée syriennes et ses parcs de blindés contre lesquels l’armée syrienne libre (ALS) se casse les dents. Les États-Unis pourraient également en profiter pour frapper les bases des Pasdarans iraniens situées en Syrie. Une « no-fly-zone » pourrait éventuellement être imposée, notamment dans le sud du pays afin de permettre l’entraînement et la fourniture d’armes à l’opposition. Chose qui se ferait déjà en toute discrétion depuis quelques mois à partir de la Jordanie. Se profile là, un scénario « à la libyenne » : renforcer et appuyer l’opposition syrienne tout en contraignant le régime à négocier une transition. Avec une différence importante : alors que Kadhafi était un homme seul et entêté, le régime syrien visé est un État constitué et composé de plusieurs clans. Sans compter l’Iran… Une solution négociée apparaît plus probable.

 

Quels moyens ?

 

Les Etats-Unis mèneront la danse, les autres pays de la coalition ne disposant pas de leurs moyens, à savoir des stock impressionnants de missiles de croisière Tomahawk, mis en œuvre depuis les navires de surface et sous-marins (Le Missile de Croisière Naval ou MdCN n’est pas opérationnel sur les navires français avant 2017). Tout comme pour la Libye, une première salve de 100 à 200 Tomahawk devrait s’abattre sur le territoire syrien. De quoi déjouer les leurres (« base de desserrement » par exemple) probablement mis en place grâce aux conseillers russes sur zone.  Les cibles de cette première salve viseront sans aucun doute les moyens de défense aériens syriens, afin dans un second temps de faire intervenir les aéronefs. On se retrouve là dans un scénario libyen. Les Rafales français pourraient intervenir, mettant en œuvre les missiles de croisière Scalp (plus de 300 km de portée), restant loin des défenses syriennes. Mais aussi les aéronefs britanniques (munis du Scalp également). Le groupe aéronaval autour du Charles de Gaulle sera très probablement envoyé au large de la Syrie. Le PAN a achevé sa remise en condition fin juillet et est donc opérationnel avec ses aéronefs. A l’heure qu’il est il est toujours à quai à Toulon mais la 12F serait en alerte. Il faudrait toutefois compter plusieurs jours pour préparer le bateau pour une opération militaire (et notamment chargement des missiles de croisière à bord…)

 

Il rejoindra la flotte de destroyers américains en Méditerranée, entouré de frégates (défense aérienne notamment) et d’un sous-marin. Sans doute les « grandes oreilles » françaises sont-elles déjà sur place, à savoir le Dupuy de Lôme, récoltant du renseignement… Les Rafale seront donc ceux des marins mais aussi ceux de l’armée de l’air, avec peut-être une localisation proche (base britannique de Chypre, ou accueillis par un pays ami comme la Turquie ou la Jordanie). Les bases françaises de Djibouti et d’Al Dhafra aux EAU sont les plus proches et seraient en état d’alerte. Même si l’armée de l’Air sait frapper loin et l’a déjà montré dans la région : le 19 janvier 1984 elle avait lancé un raid de quatre Jaguar (opération Chevesne) qui était parti de Solenzara pour aller survoler Beyrouth où étaient déployés les casques bleus français.

 

« Boots on the ground » ?

 

Il est fort peu probable que la coalition envoie des troupes régulières au sol, les Américains les premiers y sont réticents, vus les précédents irakien et afghan et l’opposition clairement affichée de l’opinion publique. Par contre, quelques forces spéciales pourraient êtres envoyées sur place (si ce n’est pas déjà le cas…), tout comme pour la Lybie, afin de guider les frappes depuis le sol, d’encadrer les forces de l’ALS et de faire la liaison avec la coalition internationale.

 

Quelle coalition ?

 

L’élément moteur est bien évidemment les Etat-Unis, le seul véritablement capable militairement. Avec ses alliés traditionnels, Royaume-Uni et France en tête. Ainsi qu’avec un soutien arabe absolument nécessaires pour le verni régional, en l’espèce tous les pays du Golfe et la Jordanie soutiennent cette action. Seuls l’Égypte et le Liban sont hésitants. La participation de la Turquie est également essentielle, une grande puissance militaire, très intéressée par le devenir son voisin. Ankara a déjà fait feu sur le territoire syrien et a déclaré qu’il en était. Les chefs d’états-majors de ces pays se sont d’ailleurs rencontrés le week-end dernier en Jordanie afin de se mettre d’accord sur les aspects logistiques. Même si Israël ne prendra pas part à cette action internationale, une participation politiquement bien trop sensible contre un pays arabe, il est pourtant évident que Tel Aviv apportera renseignement et expertise sur un pays qu’il observe à la loupe et que ses avions ont déjà bombardés à plusieurs reprises, en déjouant les systèmes de défense anti aériens syriens…

 

Le grand absent sera encore une fois l’Europe, les pays membres étant incapables de s’entendre militairement. L’Allemagne pourrait toutefois soutenir du bout des lèvres l’initiative… diplomatiquement s’entend.

 

Quelle résistance ?

 

L’armée syrienne est sur le papier une armée nombreuse (plus de 400 000 militaires) et puissante, mais quelle est la réalité ? La Syrie est équipée quasi exclusivement de matériels d’origine soviético-russes. La plupart des équipements sont dépassés (systèmes de défense SA-2, SA-3, aéronefs Mig-21, Mig-23, corvette Petya 2, chars T-54…). Cependant quelques systèmes d’armes récemment livrés par la Russie pourraient donner du fil à retordre à la coalition. Avec une question : Damas a-t-il reçu les systèmes de défense anti-aérienne russes mobiles S-300 ? Une arme absolument redoutable contre les aéronefs à plus d’une centaine de kilomètres et contre des missiles jusqu’à quarante kilomètres, plus efficace que le système Patriot américain. Mais on peut également penser aux missiles Bulk (SA-11), système de défense moyenne portée avec un vol supersonique. Ainsi que des systèmes très courte portée SA-13 et surtout le plus récent SA-18. Systèmes d’armes légers, donc indétectables, ils sont très récents et efficaces. Les premiers aéronefs qui survoleront le territoire syrien rencontreront certainement des difficultés… L’expertise israélienne sera ici précieuse. A n’en pas douter, Tsahal a trouvé la parade pour déjouer la défense syrienne (systèmes de guerre électronique, localisation ?) et devrait fournir là un appui non négligeable. Les américains peuvent aussi compter sur des armements adaptés, comme les avions de guerre électronique Growler, mis en œuvre depuis porte-avions pour ouvrir un passage à des bombardiers ou des missiles anti-radars AGM-88, voir des ADM-160 Mald pour leurrer les défenses syriennes. Côté air, le fleuron de l’armée de l’air syrienne est constitué de Mig-29 et Mig-31, avions très efficaces mais qui ne devraient cependant pas poser trop de difficultés face aux systèmes occidentaux très modernes .

 

Le conflit pourrait-il se propager sur la mer ? Pas impossible. La Syrie dispose d’une flotte de navires, cependant vieillissants, pas de quoi inquiéter une coalition bien équipée. Excepté peut-être les missiles russes Yakhont, très modernes et puissants. Cependant Israël aurait détruit l’essentiel des stocks de Yakhont lors d’un bombardement en mai dernier.

 

Reste à savoir quelle aide la Russie, voire la Chine pourraient apporter discrètement au régime de Bachar El Assad. Moscou est un allié indéfectible de Damas, qui constitue son dernier point d’ancrage dans la zone Méditerranéenne.

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 18:13

28 août 2013 Crédit : EMA / armée de Terre
 

Le 21 août, la force Serval a achevé l'opération Centaure, débutée le 21 juillet. Conduite avec près de 800 militaires français, une centaine de véhicules, les hélicoptères du GAM et l'appui des Rafale en provenance du Tchad, Centaure avait pour but de dissuader toute tentative de déstabilisation du processus électoral dans le Nord du Pays entre Kidal, Tessalit et Aghuelok. Placée en soutien de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), elle-même en appui des forces armées maliennes, la force Serval a effectué des patrouilles dans les villes, fouillé des habitations, des camps et des grottes réputées ou susceptibles d'être ou d'abriter des caches d'armes. Près de 4 000 cartouches de tous calibres, des obus de mortiers, des roquettes, de l'explosif et du matériel de guerre ont ainsi pu être saisies. Parallèlement, la force Serval a participé à l'organisation logistique des deux tours de scrutins en soutenant l'installation des bureaux de vote (appui au transport du matériel électoral) et en assurant la sécurisation des bureaux de vote (vérification de non-pollution par moyen cynotechnique). Les élections se sont déroulées sans entrave.

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 16:55
Enquête à Paris sur le programme Prism

28/08/2013 JDD

 

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris après la plainte de deux associations de défense des droits de l'Homme contre le programme américain Prism d'espionnage des communications électroniques mondiales, a annoncé à l'AFP une source proche du dossier.

 

Cette enquête a été ouverte le 16 juillet pour "accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données", "collecte illicite de données à caractère personnel", "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "violation du secret des correspondances", a précisé une source judiciaire

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 16:55
Diplomatie : F. Hollande n'oublie pas la défense et les armées

28/08/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

Dans son discours fleuve (plus de trois quarts d'heure) sur sa vision de l'action diplomatique française, en ouverture de la Conférence des ambassadeurs mardi 27 août à Paris, le président de la République n'a pas oublié de parler de Défense et de forces armées (photo AFP). François Hollande y a même fait référence tout au long de sa revue des problèmes du monde.

Pour conclure, " ce n'est pas sur l'outil de défense que nous pouvons faire des économies. Car c'est un outil indispensable pour assurer notre crédibilité ".

 

- Syrie

Le président de la République est clair quand il avance : "Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse (...) La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme (effroyable était écrit sur son texte) de gazer les innocents. " François Hollande a tenu ce mercredi matin un conseil de défense à l'Elysée. Un débat parlementaire se déroulera le 4 septembre. Ce qui ne dit rien d'un éventuel déclenchement. Pour le Mali, l'opération avait débuté le 11 janvier et le débat avait eu lieu le 16... ".

sortie de bassin du porte-avions Charles de Gaulle 3 juin photo DCNS

sortie de bassin du porte-avions Charles de Gaulle 3 juin photo DCNS

Quelle sera l'action de la France ? Le mystère reste entier. On évoque un départ dans quelques jours du du porte-avions Charles-de-Gaulle et du groupe aéronaval. Des frappes aériennes peuvent être aussi menés depuis la base d'Al Dhafra (six Rafale en permanence) et même de France (mais les ravitailleurs restent le point faible français).

 

Un élément tangible annoncé par François Hollande : " J'ai décidé d'accroître notre soutien militaire à la Coalition nationale syrienne, dans le respect de nos engagements européens. " Par la Turquie, la Jordanie ? La DGSE est sur place pour organiser une filière. La DRM sans doute aussi pour aider à envisager toutes les solutions de planifications militaires. C'est le boulot du CPCO (Centre de planification et de conduite des opérations), dans les entrailles du ministère de la Défense, de proposer au président les différentes options.

 

Après le retrait d'Afghanistan, l'opération Serval au Mali, la France ne sera qu'une force d'appoint, symbolique et politique, auprès des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne. Il ne semble pas que le but imminent soit de faire tomber directement Bachar El Assad mais de sanctionner l'utilisation de gaz toxiques. D'où l'option de frappes ciblées sur des objectifs militaires (on ne joue pas avec des dépôts chimiques). Ce qui aiderait les rebelles au passage... Tout dépend de la volonté politique.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 16:45
Serval : Le COMANFOR en visite sur le théâtre d’opération

28/08/2013 Sources : EMA

 

Entre le 20 et le 23 août, le général de division Marc Foucaud, COMANFOR Serval, s’est rendu auprès de toutes les unités et détachements de la force Serval stationnés au Mali. Ces déplacements ont aussi été l’occasion de rencontrer un certain nombre d’autorités locales.

 

Pour ouvrir cette revue du théâtre, le général de division Foucaud s’est tout d’abord rendu à Tombouctou où stationnent un détachement de liaison et d’appui (DLA) français auprès du bataillon burkinabé de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) et un bataillon malien. Accompagné du général Jean-Bosco Kazura, « Force Commander » de la MINUSMA, il a pu rencontrer les deux principaux chefs militaires de la zone, responsables de la situation sécuritaire dans la 5e zone de défense malienne.

 

A l’issue d’un point sur la situation, les deux commandeurs sont allés rendre visite au gouverneur de la ville qui les a invités à visiter la Grande Mosquée et l’Institut Ahmed Baba. Cet institut s’est lancé dans la collecte et la numérisation du plus grand nombre possible de manuscrits de la ville afin de conserver les restes d’un patrimoine déjà bien abimé par les terroristes.

 

L’étape dans la « ville aux 333 saints » s’est achevée sur le bivouac du détachement de liaison et d’appui (DLA), armé par le 8e RPIMa, détaché auprès du bataillon burkinabé. Il a ainsi pu découvrir la réalité du quotidien de ces modules qui, au niveau tactique, sont la clé de la bonne coopération entre Serval et la MINUSMA. S’exprimant face au DLA sur l’évolution de la situation au Mali, il a rappelé que « Serval » est devenue une force concourante, qui continue à appuyer les contingents de la MINUSMA et des FAMA, notamment à travers les détachements de liaison dont il a salué la mission essentielle.

 

Le 21 août, le COMANFOR s’est déplacé à Gao où il a été reçu par le  général Kolodziej, commandant la brigade Serval. Après une présentation des opérations en cours dans la zone de responsabilité de la brigade, le COMANFOR, en compagnie du ComBrig, s’est rendu auprès des différentes composantes de la plateforme opérationnelle Désert (PfOD). A cette occasion, il a exprimé devant la troupe sa fierté d’être à sa tête, elle qui depuis plusieurs mois déjà construit une campagne exemplaire en tout point, dans des conditions extrêmes, avec une efficacité qui fait la fierté des armées françaises. »

 

Enfin, le 23 août, le général Foucaud s’est rendu successivement à Tessalit et Kidal accompagné du général Dembelé, le chef d’état-major général de l’armée malienne. A Tessalit, ils sont d’abord allés à la rencontre du détachement français, avant d’aller rendre visite au bataillon tchadien commandé par le général Moussa. Le général Foucaud souhaitait lui rendre hommage, car il s’agit du bataillon tchadien qui a payé le prix le plus lourd dans les combats de libération du Nord Mali. A Kidal enfin, il a principalement rencontré les autorités civiles dont l’ « amenokal », l’autorité morale et traditionnelle chez les touaregs. Les deux officiers généraux ont enfin achevé cette journée an allant à la rencontre du bataillon sénégalais de la MINUSMA et des militaires français du DLA.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à appuyer le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Le COMANFOR en visite sur le théâtre d’opération
Serval : Le COMANFOR en visite sur le théâtre d’opération
Serval : Le COMANFOR en visite sur le théâtre d’opération
Serval : Le COMANFOR en visite sur le théâtre d’opération
Serval : Le COMANFOR en visite sur le théâtre d’opération
Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 16:40
Kamov Ka-52

Kamov Ka-52

Salon MAKS, aéroport de Joukovsky (Région de Moscou), le 28 août 2013. Safran

 

Kamov, société de la holding Hélicoptères de Russie et Sagem (Safran) vont mettre en synergie leurs complémentarités technologiques et industrielles en proposant une version améliorée du Ka-52 Alligator destinée à répondre aux besoins de plusieurs pays.

 

Lancée en 2011, cette coopération entre les deux sociétés porte sur la proposition et l’intégration sur les hélicoptères développés et produits par Kamov d’équipements optroniques de Sagem et de systèmes de navigation inertielle LINS 100 (*). Elles envisagent les travaux d’intégration d’un nouvel ensemble optronique début 2014 sur le Ka-52.

 

Cette coopération dans le domaine des hélicoptères contribue à la stratégie de Sagem consistant à établir des partenariats industriels durables avec les sociétés russes leaders sur leur secteur. Dans cette coopération, Sagem apportera son expérience acquise avec le viseur le Strix en production pour l’hélicoptère de combat Franco-allemand Tigre. Ce viseur a contribué, de jour comme de nuit, au succès des opérations militaires conduites par les armées françaises sur plusieurs théâtres, dont l’opération Serval au Mali en 2013.

 

(*) Système de navigation inertielle à gyrolaser, la centrale LINS-100 est produite en Russie dans le cadre de la joint venture RS Alliance créée à Ramenskoie par la société russe ZAO-ITT et Sagem.

* * * *

 

Sagem (Safran), société de haute technologie, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 16:30
frégate de la classe Al Medinah

frégate de la classe Al Medinah

28/08/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, la société ODAS, qui représente les intérêts français en Arabie saoudite, a signé un contrat d'Etat à Etat au mois d'août avec Ryad d'un montant de plus de 1 milliard d'euros portant sur la modernisation d'une partie de la flotte militaire du Royaume. DCNS, Thales et MBDA ainsi que ODAS se partagent la commande.

 

C'est un bel été pour l'industrie française de l'armement, qui engrange enfin des gros contrats export. Après les deux contrats gagnés d'une valeur totale de près de 1 milliard d'euros par EADS et Thales aux Emirats arabes unis (deux satellites espions et 17 radars de défense aérienne), c'est au tour de l'Arabie Saoudite de débloquer un contrat longtemps attendu. Selon des sources concordantes, la société ODAS, qui représente dans le royaume les intérêts des industriels français DCNS, Thales et MBDA, a signé en août avec Ryad un contrat d'Etat à Etat (LEX ou Life Extension Sawari 1) de plus d'un milliard d'euros portant sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers-ravitailleurs de la classe Boraida mis en service en 1985-1986 (contrat Sawari I).

 

Le contrat pourrait être mis en vigueur dès le 1er septembre. Quatre sociétés se partagent cette commande : DCNS avec son partenaire saoudien Zamil (700 millions d'euros), Thales (moins de 200 millions), MBDA, qui va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée de MBDA Simbad-RC (entre 40 et 50 millions d'euros), et ODAS (infrastructures). ODAS a été créée à la demande de l'État français pour contribuer à développer les exportations dans le domaine de la défense, de la sécurité et des hautes technologies. ODAS intervient essentiellement en Arabie saoudite dans le cadre de contrats d'État à État ou de contrats commerciaux. Son actionnariat rassemble, aux côtés de l'État français, une dizaine de grandes entreprises, dont DCNS, MBDA France et Thales.

 

Plus de cinq ans de négociations

 

DCNS attendait depuis longtemps la signature de ce contrat espéré depuis près de deux ans (les négociations ont commencé il y plus de cinq ans) pour moderniser une partie de la flotte saoudienne. Le contrat LEX sera réalisé en partie par un chantier naval saoudien, le groupe Zamil. Pour DCNS, un contrat de ce type est une première en Arabie Saoudite. Le chantier naval français va devoir créer une structure industrielle à Djeddah sur les bords de la Mer Rouge. En outre, la remise en état des navires peu entretenus sera compliquée. Du coup, l'enjeu pour DCNS sera de maîtriser les coûts de production et les délais dans un environnement peu connu par le groupe... et de satisfaire le client dans ce domaine pour remporter un nouveau contrat de modernisation (Sawari 2).

 

Selon nos informations, DCNS aurait déjà obtenu un autre contrat de 150 millions d'euros pour la modernisation des frégates Sawari 2 dans le cadre d'un accord-cadre global. Soit 850 millions engrangés au total par le chantier naval.

 

Des frégates multimissions Fremm en Arabie saoudite ?

 

Mais surtout DCNS compte à plus long terme beaucoup sur la vente d'au moins six frégates multimissions Fremm (Sawari III). "Le contrat Lex est important pour la vente des Fremm", assurait-on il y a plus d'un an à "latribune.fr". D'autant que DCNS et Paris, via la structure ODAS, proposent une coopération industrielle globale aux Saoudiens avec l'assemblage à terme des Fremm en Arabie saoudite, assorti de transferts de technologies (aussi bien sur la tôle que sur l'électronique) et d'un volet formation. Mais les premières Fremm seraient réalisées à Lorient, expliquait-on à "latribune.fr".

 

François Hollande en Arabie saoudite cet automne

 

Le président François Hollande, qui a déjà effectué une visite express en Arabie Saoudite en novembre 2012, comptait s'y rendre cet été mais le roi était parti se reposer à l'étranger. Les Saoudiens ont donc repoussé cette visite d'Etat, qui est désormais prévue cet automne. La convergence de vue entre Paris et Ryad sur le dossier syrien n'est pas étranger au réchauffement des relations franco-saoudiennes après la période glaciale du quinquennat de Nicolas Sarkozy, comme le démontre la signature de LEX. "Ryad a pris le temps de se faire une idée des nouveaux responsables politiques français", explique un connaisseur du royaume.

 

Désormais, les industriels français, notamment Thales, attendent la signature du mégacontrat Mark 3 portant sur la livraison de nouveaux missiles Crotale (défense aérienne). « Les discussions se sont accélérées », explique-t-on à La Tribune.

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 11:55
Assemblée Nationale photo defense.gouv.fr

Assemblée Nationale photo defense.gouv.fr

le 28/08/2013 à 12:34 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a annoncé aujourd'hui sur iTélé que le Parlement serait convoqué "en session extraordinaire pour un débat" sur la Syrie le 4 septembre.

 

Cette annonce intervient alors que la France et ses alliés envisagent une riposte militaire contre le régime de Bachar el-Assad, qui aurait employé des armes chimiques contre sa population.

 

"Nous allons convoquer le Parlement en session extraordinaire pour un débat sur la situation en Syrie mercredi prochain, l'après-midi", a déclaré le ministre. "Il y aura un débat exceptionnel à la fois à l'Assemblée nationale et au Sénat", a-t-il ajouté, précisant que François Hollande en avait fait l'annonce le matin-même en Conseil des ministres.

 

Selon Alain Vidalies, il est "vraisemblable que ce travail soit précédé d'une information un peu plus précise, comme cela avait été fait dans d'autres circonstances, dans une réunion qui pourrait avoir lieu autour du premier ministre en début de semaine prochaine". "Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Défense seront auditionnés par les commissions dès cette semaine à l'Assemblée nationale", a ajouté le ministre des Relations avec le Parlement.

 

Cette convocation du Parlement "ne préjuge aucunement" d'une intervention française en Syrie, a pour sa part ajoutée la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem

 

» La menace d'une intervention militaire en Syrie en direct

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 11:35
GSat-7 military satellite source CSG CNES

GSat-7 military satellite source CSG CNES

28 August 2013 naval-technology.com

 

The Indian Space Research Organisation (ISRO) will launch its first 2.5t military satellite called GSat-7 on 30 August 2013, to improve communication network among Indian navy vessels.

 

On the condition of anonymity, officials said it is the space agency's first dedicated military satellite, even though officially ISRO has called GSat-7 a communication satellite.

 

The Times of India quotes an official as saying that "this is the first time we are launching a satellite with a specifically military role."

 

The satellite, which will be positioned at 74oE, will be launched on the Ariane Flight VA215 from the European spaceport near Kourou in French Guiana.

 

According to ISRO, GSAT-7 is a multi-band satellite carrying payloads in UHF, S-band, C-band and Ku-band and employs 2,000kg class bus (I-2K) platform with a power handling capability of around 3,000W and lift-off mass of 2,550kg.

 

After the launch of GSat-7, India is also planning to launch one satellite each for the air force and the army.

 

Earlier, the Indian space agency allotted a space on its satellite's transponder for classified communication for the armed forces, however, GSat-7 is designed specifically to cater the communication needs of navy.

 

In October 2001, ISRO had launched its Technology Experiment Satellite aimed for spying purposes.

 

French space transportation firm Arianespace has launched 16 Indian satellites so far.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories