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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 10:55
L’exercice «Brillant Arrow» et NRF14 en Norvège

Un E-3F Awacs de l’escadron de détection et contrôle aéroportés 00.036 «Berry» de la base aérienne d’Avord.

 

28/08/2013 Armée de l'air

 

Du 24 août au 6 septembre 2013 se déroule l’exercice Brillant Arrow en Norvège sur la base aérienne d’Oerlan, située dans le centre du pays. Ces exercices internationaux ont vocation à préparer la France à la prise d’alerte de la NRF en 2014 (Nato response Force – Force de réaction rapide de l’Otan).

 

Cinq Mirage 2000 D de l’escadron de chasse 1/3 «Navarre» de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey participent à cet exercice aux côtés d’un E-3F Awacs de l’escadron de détection et de contrôle aéroportés 00.036 « Berry » de la base aérienne 702 d’Avord. Réalistes et évolutifs, les multiples scénarios élaborés pour la 3e dimension sont associés à de nombreuses menaces air-air et sol-air. Les équipages s’entraînent à la préparation et à la réalisation de missions complexes de type COMAO (composite air operation), CAS (close air support), extraction de ressortissants, en intégrant des forces spéciales et des moyens de CSAR (combat search and rescue).

 

D’un haut niveau tactique, l’exercice est actuellement mené dans un contexte multinational avec la participation de différents pays de l’Alliance (Allemagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal et Turquie).

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 10:55
Le livre blanc sur la défense 2013 : consolidation et contradiction (3/3)

27/08/2013 François Charles Economiste, Conseil en stratégie et management

 

LE CERCLE. Suite et fin Le livre blanc sur la défense est sorti. La loi de programmation militaire désormais aussi et qui en suit comme prévu les grandes lignes en annonçant la réduction des forces et confirmant les orientations d’investissement sur le renseignement et la protection contre les cyberattaques Dommage qu’il n’y ait pas eu de logique de segmentation européenne confirmant ces choix.

 

VIII – industrie de défense et de sécurité

 

La partie sur les entreprises est bien présente  mais aurait pu aussi faire partie des réalités initiales plutôt que finales pour voir les choses autrement. N’oublions pas que le ministère de la défense assure la tutelle de l’industrie de défense, dont certaines PME jugées  stratégique en la mettant sous la coupe de la Direction Générale de l’Armement (DGA) qui tente de détecter et maintenir les entreprises innovantes et doit en permanence prouver qu’elle ne représente pas un surcout en veillant aux bonnes options prises, à la meilleure adéquation et l’interdépendance entre le besoin exprimé par les forces et le besoin spécifique, mesurable, accessible, réaliste, réalisable  et déterminé dans le temps (GROW et SMART) en fonction de multiples réalités, laissant ainsi aux Etats-Majors le soin de faire la guerre mais aussi de s’occuper d’entretenir le soutien après un exercice de gestion de configuration amont.

 

Même si les choix de défense sont des choix politiques, la défense c’est aussi de l’économie. Il est fait état de 4 000 entreprises pour 15 G€ et 150 000 personnes. Souvenons-nous qu’en 1993, déjà pour un chiffre d’affaires voisin, il s’agissait directement de 238 000 personnes, 192 000 en 1995 et 166 000 en 2002 (chiffres DGA). La productivité, la technicité et peut-être d’autres réalités sont passées par là.

 

Je lis qu’il « faut conduire une analyse des activités de maintenance pour séparer le maintien pris en charge par l’industrie » mais sans dire vraiment que nous tâtonnons encore entre plusieurs modèles. Nos premières réflexions et actions structurelles datent de 2002 et n’ont toujours pas apparemment conduit à des décisions efficaces sur le modèle économique de la face immergée de l’iceberg qui est vite oublié en temps de crise où il faut « mettre le paquet » en misant sur une guerre rapide sous peine d’asphyxie de surcout, de manque d’approvisionnement et de remontée des problèmes quotidiens. Sommes-nous disposés à travailler à « livres ouverts », à « couts objectifs » et à « bonus et malus » pour un objectif commun ?  Les industriels le sont sans doute davantage que l’Etat comme je l’avais fait remarquer il y a quelques années. La thèse sur le modèle de maintenance aéronautique militaire européen poursuit son chemin et est plus que jamais attendue. A-t-on valorisé que le soutien européen au Mali s’est fait par la logistique et que les personnels sont largement dépendants du matériel ? Et donc ne conviendrait-il pas de donner désormais une place stratégique au Maintien en Condition Opérationnelle ?  La maintenance a aussi besoin d’ingénierie et d’identité et les salons en Aquitaine en 2012 ou le symposium en Bourgogne en 2013 ont été des vecteurs de valorisation et de prise de conscience qu’il convient d’entretenir au-delà des clivages. Selon un des gestionnaires de crises de l’A400M, le dossier a été bouclé en trouvant le meilleur compromis. Je rajouterais « parcellaire ». La face cachée de ce bel avion devient une vraie problématique, comme pour le NH-90. Ils sont pourtant des vecteurs d’intégration européens. Mais tenons-nous vraiment à en sortir quand les propositions de chaire de recherche en maintenance ne sont pas considérées ? Enfin, la sempiternelle vraie question reste le risque humain et économique de  l’implication ou non de civils au plus près des combats et qui perturbe l’unicité d’un modèle économique.

 

Les nouveaux passages sur l’AED et l’OCCAR ne sont pas reliés à la maintenance alors que l’on sait que la réussite passera dans le maintien de la gestion de configuration et du parc de maintenance. Mais le plus gros effort sera sans doute mental pour certains militaires : celui d’accepter de se servir d’un moteur ou d’une pièce quelque soit son origine du moment où elle a été revalidée, comme dans le civil.

 

Une nouvelle incohérence avec d’autres paragraphes, mais plaisante cette fois, est le rôle économique et stratégique donné désormais à l’OTAN. Il est sous-entendu le rôle croissant de la  NSPA (Nato Support & Procurement Agency, ex NAMSA) où, une fois n’est pas coutume, l’acquisition rejoint le soutien, tel un modèle, enfin, nouveau.

 

Puis vient un paragraphe sur les exportations avec une  demande de « simplifier et hiérarchiser les procédures, notamment afin de réduire les délais de traitement des demandes. Les contrôles des transferts entre les pays européens engagés dans des programmes de coopération devront être abolis » en notant que les transferts intracommunautaires ne représentent plus vraiment de risque majeur pour la sécurité nationale, comme l'illustre le très faible nombre de refus de licences. Notons que la France a été à l'origine, en 1998, avec le Royaume-Uni, de l'adoption d'un code de conduite européen en matière d'exportation d'armements transformé en décembre 2008 en une « position commune » du Conseil de l'Union européenne. Donc élan européen mais hélas consolidation et contradiction quand le livre, puis d’ailleurs ensuite le Sénat, se félicitent que la délivrance des autorisations restera sous le contrôle de chaque État membre et quand on souligne que la directive ne s'accompagne pas d'un transfert de compétence au niveau européen du contrôle des exportations d'armements, comme si la France ne voulait céder son pouvoir d’arbitrage ni accéder au consensus. Il est souhaitable qu’elle conduise à des interventions « européennes » et au Buy European Act plutôt qu’à des contrôles de ce que fait tel ou tel Etat, tout en reprenant « l’interdiction sauf » à la française.

 

On parle enfin de la Directive « marché interne » 2009/81/CE alors que c’est cette dernière qui pourra faire évoluer les coutumes et mentalités au sein de l’Union pour être plus forts à l’extérieur en cassant les protectionnismes de certaines nations qui seront bientôt portés à la connaissance des instances européennes pour ne pas décourager nos entreprises.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 10:55
Article SIAE PARIS LE BOURGET 2013 - by SITTA

28/08/2013 SITTA

 

La 50ème édition du salon international « SIAE » consacré à l’aéronautique et à l’espace, s’est déroulée à Paris , du 17 au 23 juin 2013, sur le site d’exposition du Bourget.

 

Su-35S l’invité de marque du salon du Bourget (Sukhoï). 

Cette année la 50ème édition du salon du Bourget a été marqué par le grand retour des constructeurs d’avion de combat  russes. Sukhoi, après une absence prolongée,  a présenté, pour la première fois à l’étranger, son chasseur multirôle Su-35S. Particulièrement remarqué lors des présentations en vol du pilote d’essai Sergey Bogdan, l’appareil a démontré sa grande manœuvrabilité. Ces manœuvres très spectaculaires sont rendues possibles grâce à la poussée vectorielle de ses moteurs 117SSaturn.

L’avion, présente de nombreuses avancées technologiques dont son radar Irbis E, qui a la particularité d’associer une antenne à balayage électronique avec un balayage mécanique. Ce système ingénieux permet d’étendre le domaine de détection du radar. Les équipements qui équipent le Su-35S sont largement repris sur le T-50, dernier né du constructeur Sukhoi. Le Su-35S devrait assurer la transition avec le chasseur russe de cinquième génération. Le seul client potentiel, connu à ce jour, est la Chine.

Su-35S au roulage 

 

Beechcraft présente son AT-6 

Beechcraft a profité du salon du Bourget pour présenter son avion de combat AT-6B au public. Bien qu’ayant perdu une commande de l’USAF au profit de l’Afghanistan, face à son rival le Super Tucano, qui pour l’anecdote était situé sur le stand voisin, Beechcraft semble revenir en force. En effet, une commande de 24 appareils serait sur le point d’aboutir avec un client qui reste secret à ce stade. L’appareil offrirait des capacités, pour un coût inférieur à celui du Super Tucano, qui semble plutôt intéressantes. On peut citer une avionique moderne grâce à un cockpit CMC 4000 d’Esterline, un calculateur de combat similaire à celui de l’A-10 Thunderbolt II, un ensemble électro-optique MX-15DI et un armement guidé de dernière génération. A cela, il faut ajouter une cellule fiable, l’AT-6 est basé sur l’appareil d’entrainement T-6C dont la fiabilité n’est plus à prouver. Il est propulsé par un moteur Pratt et Wittney PT6A-68D.

   

 Le prochain défi, annoncé par Russ Bartlett président de Beechraft Défense, sera de remporter le contrat sur le futur avion d’entrainement  de l’USAF : le T-X.

 

  

Russ Bartlett, président de Beechcraft, devant l’AT-6   

 

L’An-70, le retour (Antonov). 

Après un développement mouvementé et un crash en 2001, retour en force de l’An-70.Ventant les capacités de décollage court de l’appareil, à savoir 600 m pour 20 tonnes de charge, l’utilisation de pistes sommaires et les possibilités de chargement de son imposante soute, le constructeur ukrainien  désirerait s’afficher comme le rival de l’A400M.

 Avion de transport An-70  

Outre un cockpit relooké doté d’écrans MFD en tête moyenne, de nombreux équipements ont été remplacés. Malgré ces améliorations, l’appareil affiche un standard inférieur çà celui de l’A400M. Avec 35 tonnes de charge utile, le maximum étant de 47 tonnes, l’appareil possèderait une distance franchissable de 5 100 km.Ce projet russo-ukrainien semble enfin se finalisé et l’évaluation prochaine par les pilotes russes devrait normalement déboucher sur les premières commandes. 

 

MC-27J Spartan, campagne d’essais réussie (Alenia Aermacchi).

Ce projet, Alenia Aermacchi, développé avec la société américaine ATK, consiste à offrir au C-27J une capacité de feu en l’équipant d’un canon GAU-23 monté, sur palette, en sabord. Présenté pour la première fois lors du salon Farnborough 2012, ce projet a évolué de la théorie vers la pratique. En effet, les campagnes d’essais au sol et en vol, ont permis de valider la phase une des essais. Des tirs ont été effectués avec succès. A ce stade, seule une caméra est installée sur l’affut  du canon pour assurer la visée.

 

 Gunship MC-27J Spartan  

La prochaine phase consiste en l’intégration d’un ou deux ensembles électro-optiques sur le fuselage du MC-27J Spartan. Ce projet d’intégration devrait certainement évoluer rapidement et  ATK semble disposer à proposer cette solution à d’autres constructeurs.

 

M-345, une solution d’entrainement low cost (Alenia Aermacchi).

Alenia Aermacchi présente sa nouvelle proposition en matière d’avion d’entrainement avancé : le M-345,déclinaison de l’avion M-311.

 Avion d’entraînement M-345 

Selon le constructeur, il existe un marché potentiel pour un appareil d’entrainement à réaction « low cost ». En effet, de plus en plus de forces aériennes choisissent, pour assurer la formation des pilotes, des avions équipés de turbopropulseur, PC-21 ou T-6Cen sont des exemples. L’argument principal d’Alenia Aermacchi concerne le turbopropulseur qui  n’offre pas les mêmes capacités, ni les mêmes sensations de vol. Il faut alors augmenter le nombre d’heures sur appareil de combat, le coût engendré serait alors supérieur à la solution du M-345. La principale évolution reste le cockpit, basé sur une solution CMC 4000 d’Esterline. Le projet est soutenu par l’armée de l’air italienne, et le M-345devrait entrer en service en 2017. Le marché potentiel serait d’environ 200 appareils.

 

La nouvelle version « Guardian » du DA‑42MPP (Diamond Aircraft).

La société autrichienne Diamond Aircraft a encore innové cette année avec, et parmi les nouveautés présentée sur son stand du salon du Bourget 2013, la présentation de la version dénommée « Guardian » de son célèbre bimoteur DA‑42MPP (MultiPurpose Platform).

 Avion multi-missions DA-42MPP Guardian 

Surnommé par son constructeur en tant que véritable « couteau suisse », cette nouvelle version d’appareil léger de surveillance et multi-missions est basée sur le fameux bimoteur diesel  tout en composite DA-42NG.

D’une envergure de 13,4 m, l’avion quatre places est propulsé par deux moteurs turbo diesel Austro Engines AE-300 de 2 litres de cylindrée pour 170 hp chacun et équipés d’hélices tripales MT-Propeller. Certifié pour voler jusqu’au niveau FL 180, cet appareil est capable d’embarquer de nombreux équipements de surveillance dans ses nacelles nasales et ventrales, ainsi que dans la cabine passagers.

Outre la présence des capteurs rajoutés à l’avion, la version DA-42MPPse distingue par une verrière bombée permettant au pilote le port d’un casque militaire ainsi que la présence de wingletsinversés sur le plan horizontal de l’empennage en T.

Dans cette nouvelle version Guardian, la charge offerte de l’avion d’environ 1,9 tonne au décollage a été augmentée de 95 kg, ce au profit de l’emport en  charges utiles. Les signatures sonores et visibles de l’appareil d’origine ont encore été diminuées par l’installation d’une nouvelle ligne d’échappements moteurs ainsi que l’application d’une peinture gris clair mât. Cette dernière permet d’amoindrir en particulier les reflets du soleil sur la cellule de l’aéronef pouvant être perçus d’un observateur au sol lors du vol en hippodrome réalisé pour des missions de surveillance dans sa zone de travail.

Les équipements installés sur l’avion de présentation consistent en une boule optronique gyrostabilisée nasale (caméras TV et IR), d’un radar SARi-Master de Thales, en position ventrale ainsi qu’un système de liaison de données d’une portée de 180 km pour la retransmission au sol des informations issues des capteurs.

 

Le Ka-52 Alligator (Kamov)

Une des principales nouveautés de ce salon 100ème salon aéronautique du Bourget 2013, était le retour d’appareils militaires russes en présentation statique et en démonstration aérienne.

Dernièrement rentré en service dans les forces armées russes, le Ka-52 Alligator se présente comme un hélicoptère de dernière génération, alliant modernisme et rusticité. Son unité de puissance auxiliaire lui confère une grande souplesse d’utilisation, aussi bien sur des terrains dotés d’infrastructures qu’en terrain isolé. Ses deux rotors principaux contrarotatifs apportent une grande maniabilité et optimisent le rendement des deux nouvelles turbines VK-2500 développées par Klimov. Il peut emporter 2 500 kg d’armement ou de carburant sur l’un de ces six points d’emport sous-voilures.

L’armement principal du Ka-52 Alligator se compose :

-d’un canon 2A42 de 30 mm latéral droit à faible débattement vertical ;

-de missiles air-sol 9M120 Ataka-V ou 9K121 Vikr ;

-de nacelles roquettes B8V20-A chargées de 20 roquettes S-8 ;

-ou encore de missiles air-air Igla.

-Le radar multifonction Arbalet de Phazotron, positionné sous l’avant hémisphérique de l’appareil, permet :

-la recherche, la détection, l’identification et l’acquisition de toute menace aérienne et terrestre ;

-la détection et l’examen de tout phénomène météorologique ;

-le positionnement terrestre de l’appareil et le suivi de terrain.

 

 Hélicoptère Ka-52 Alligator  

L’autoprotection du Ka-52 Alligator se compose de la suite President-S de NII Ekran. Destiné principalement aux hélicoptères, ce système permet la détection la détection de l'illumination de l'appareil par un système de pointage ou de visée laser et alerte l'équipage de la proximité d'une menace missile. Le dispositif de contremesures est constitué de séquenceurs de leurres électromagnétiques et infrarouges intégrés dans les nacelles positionnées en bout de voilures latérales et de deux brouilleurs infrarouges multidirectionnels ventraux.

En plus de tous ces systèmes précités, il dispose également :

- d’un dispositif optronique GEOS-451 de Urals Optical and Mechanical Plantimplanté sous l’avant de la cabine offrant une capacité d’observation, de désignation, de guidage et de tir dans le visible et dans l’infrarouge ainsi qu’une télémétrie et un désignateur laser ;

- d’un Viseur « Tête haute » pilote ILS-28 Head-Up displays de ELARA.

Il convient toutefois de signaler que cet appareil pourra également intégrer d’autres systèmes de missions ou d’armement occidentaux.

 

Le Model 407GT (Bell Helicopter - Textron)

Le Model 407GT est un hélicoptère militaire dérivé de l’appareil civil 407GX de Bell Helicopter Textron. Comme son homologue, il dispose d’un poste de pilotage de dernière génération à écrans multifonctions 1000HTM Flight Deck de Garmin. Appareil léger, d'une masse totale en mission de combat avoisinant les 2 200 kg, il est équipé d’une turbine Rolls-Royce 250-C47B de 674 shp au décollage. Doté d’un d'une capacité standard de carburant de 380 kilogrammes, il dispose d’une autonomie de 2,5 heures lui conférant un rayon d'action de 300 km en mission de combat. Principalement destiné à l'exportation, il reprend de nombreuses caractéristiques de la version civile Bell 407 afin d'en réduire les coûts d'acquisition.

 Hélicoptère Model 407GT 

La vocation principale de cet hélicoptère étant la reconnaissance offensive, il dispose d'un dispositif optronique MX-15D de L3 Wescam lui conférant une grande capacité opérationnelle et une large variété d'armements :

● Nacelles M260destinées aux roquettes de 2.75-inch/70 mm

● Mitrailleuses en sabord M134D type Galting (6 tubes de 7,62 mm)

● Rampes M310destinées aux missiles air-sol AGM-114 Hellfire

 

L’ AW159 (Agustawestland / Finmeccanica)

Le groupe italien présentait sur son stand extérieur l’hélicoptère AW159, version améliorée de l’hélicoptère de type Lynx Wildcat.

L’AW159 est équipé d’un moteur biturbine et d’un train d’atterrissage rétractable. Le nez de l’appareil est également équipé de capteurs et d’un radar de surveillance à 360 degrés.

 Hélicoptère AW159 

 Cet hélicoptère a la particularité de pouvoir exécuter différents types de missions aussi bien pour l’armée de terre que pour la marine (missions de surveillance et de reconnaissance, de lutte anti-sous-marine, missions SAR, etc.). Grâce à son stabilisateur horizontal, il peut facilement apponter sur de petits bâtiments de la marine. Son poste de pilotage, entièrement numérisé, est équipé de quatre grands écrans multifonctions. En fonction des missions qui lui sont dévolues, il peut embarquer des missiles  antinavires, des torpilles, des roquettes, une mitrailleuse et également un sonar trempé pour les missions de lutte anti-sous-marine. Sa large cabine peut accueillir jusqu’à six soldats. Cet hélicoptère a déjà effectué ses essais en vol et devrait prochainement équiper l’armée de terre ainsi que la marine britannique.

 

Le projet de drone P.1HH dévoilé (Piaggio-Selex)

L’Italien Piaggio Aero Industries a dévoilé le second jour du Salon du Bourget son projet de drone dénommé P.1HH « Hammerhead ». Pour ce faire, le constructeur aéronautique a utilisé comme plateforme son célèbre avion de transport biturbopropulseurs Piaggio P‑180 Avanti‑II pour concevoir ce nouveau drone de type MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).

  Maquette échelle 1 du drone Piaggio P.1HH 

Pour ce faire, Piaggio s’est allié à son collègue italien Selex Es, acteur bien connu dans le domaine des drones en Europe, pour proposer une réponse rapide au besoin actuel en matière de drones MALE. 

Conçu pour voler 16 heures en mission ISR de surveillance et de reconnaissance, le drone serait capable de se rendre dans sa zone de travail à plus de 700 km/h. Avec ses 4 tonnes de masse maximale au décollage et ses 14 m de long, ce devrait être le plus imposant drone Européen actuellement en cours de développement. Il pourra atteindre une altitude de 45.000 pieds (13.700 mètres) et offrira une autonomie de 16 heures de vol.L'engin, dont le fuselage et l’envergure de l’aile ont été retouchées, a été réalisé en 12 mois ; les délais de conception ayant été réduits du fait de la « dronisation » de l’aéronef de base P‑180 Avanti‑II qui est déjà largement éprouvé. Par ailleurs, les sous-ensembles et systèmes propres à la partie drone seraient déjà prêts selon Selex puisque issus de systèmes déjà opérationnels (drone Falco notamment). Tout ceci devrait permettre la réalisation du premier vol du prototype à la fin 2013.

 

Le prototype de drone convertible électrique Projet zero (AgustaWestLand)

On pourrait le croire tout droit sorti du film « Avatar », et pourtant le projet de drone convertible de la société italo-britannique est bien réel.

Plus connue pour la fabrication d’hélicoptères, la société AgustaWestlanda présenté pour la première fois en salon son prototype de drone convertible dénommé « Project Zero ».

 Prototype de drone Project Zero 

Conçu et fabriqué en à peine six mois, ce drone possède donc la particularité d’être équipé de deux rotors basculants à 90° intégrés à la voilure. Equipé d’une motorisation entièrement électrique, ses rotors basculent pour passer de la sustentation (phases de décollage, vol stationnaire et atterrissage) à la propulsion (vol classique en croisière). L’engin a déjà commencé ses premiers essais en vol, le premier décollage en mode « captif » (relié au sol par des câbles pour éviter son basculement en cas de problème) ayant été réalisé en juin 2011. Et si le principe des rotors basculants, c'est-à-dire du convertible (ou tilt rotor), n’est pas nouveau, à l’image de l’appareil de transport américain V-22 Osprey, c’est néanmoins la première fois qu’un constructeur s’attaque à la réalisation d’un drone de cette taille, de plus tout électrique.Bien qu’inconnues pour l’instant, gageons que les performances de ce nouveau type de drone seront en rapport à l’aspect futuriste de la cellule.

 

La bombe guidée Spice 250 (Rafael)

A l’occasion du salon aéronautique du Bourget, la société  Rafael présentait la nouvelle version de sa gamme de bombe guidée baptisée « Spice 250 » : Plus légère que les deux versions précédentes, les Spice 1000 et 2000, la Spice250 dispose d’un nouveau système de guidage (GPS, vidéo et laser) et d’une datalink avec l’aéronef lui permettant désormais de frapper non seulement des objectifs statiques, mais également dynamiques.

Maquette de Spice 250 

La Spice 250 a également été conçue afin de diminuer les dommages collatéraux, en particulier dans le cadre des engagements en zone urbaine. Créditée d’une portée maximale de 100 kilomètres, la Spice 250dispose ainsi d’une marge d’erreur maximale de 3 mètres. Compte tenu de ses dimensions et de son poids réduits par rapport aux Spice 1000/2000, jusqu’à 16 munitions peuvent être embarquées par un F-16 (28 sur un F-15), augmentant ainsi considérablement la capacité de frappe air-sol de ces appareils. Facile et rapide à mettre en œuvre, polyvalente, disposant d’un système de guidage performant, la nouvelle version de la gamme Spicedevrait être opérationnelle dans les deux ans.

 

Le pod FN RMP (FN Herstal)

 Sur le stand FN Herstal était présenté le pod FN RMP. Il contient une mitrailleuse de calibre .50 (12.7 mm) avec 250 coups et 3 roquettes de 70 mm (ex: Mk-40et Mk-66) dans une rampe sous la partie mitrailleuse. Une extension est proposée afin de pouvoir y placer des roquettes plus longues, car munies d'un système de guidage.

 Pod FN RMP 

Son faible poids, 160 kg (mitrailleuse, munitions et roquettes comprises) permet d'en équiper   tout appareil, avion ou hélicoptère, doté du système de fixation standard Otan de 14''. Il peut supporter une vitesse maximale de mach 0.75.

 

Les boules SPEED-A et STAMP (CONTROP)

A l’occasion du salon du Bourget, Controp, société israélienne spécialisée dans le développement et la production de systèmes optroniques, présentait plusieurs nouveautés.

Parmi celles-ci, la charge utile SPEED-Adestinée aux aérostats et ballons était disponible (pour la première fois sur un salon) en démonstration dynamique. Cette charge utile développée spécifiquement pour une intégration sur des ballons/aérostats tactiques, bénéficie d’une gyro-stabilisation sur les trois axes. En effet, en plus des axes traditionnels de tangage et de lacet, les mouvements du mobile autour de l’axe de roulis sont également compensés. La caméra thermique, dotée d’un zoom optique continu performant, autorise une vision permanente de la cible quels que soient les mouvements de zoom en éloignement et en grossissement. Cette optique permet également une optimisation de la qualité d’image en conditions de basse visibilité. De plus, un télémètre laser peut-être ajouté en option, à la charge utile. Disposant du label "Field proven", la SPEED-A est utilisée par Israël et équipe aussi les aérostats de surveillance de type Skystar 300 de l’armée canadienne.

 Stand Controp  

Controp présentait également sa nouvelle gamme de charges utiles miniatures STAMP (Stabilized Miniature Payloads) destinées aux UAV de petites tailles. La famille STAMP est composée de systèmes modulaires comprenant des supports de base et différents senseurs offrant un vaste choix de configurations. Les senseurs sont soit de type caméra CCD couleur dotée d’un  zoom optique, soit de type caméra thermique, non refroidie avec ou sans zoom optique. Ces charges utiles gyro-stabilisées, sur deux axes, et miniaturisées représentent des solutions combinant coût réduit et faible poids pour une utilisation opérationnelle nécessitant de courte portée de détection (de l’ordre de 1 000 mètres).

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 07:55
MBDA réinvente la poudre…

Réglage de la puissance de la munition par l’équipage du chasseur-bombardier en fonction de la cible visée (document non contractuel MBDA)

 

27.08.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Par l’intermédiaire de sa filiale allemande TDW, MBDA annonce avoir fait la démonstration d’une charge militaire dont la puissance pourrait être régulée. En d’autres termes, un projectile donné pourrait adapter son pouvoir de destruction à la cible visée, au niveau de destruction recherché et à la situation tactique. La démonstration a été fait sur un terrain d’essais de la Bundeswehr en utilisant une enveloppe de bombe Mk82. Il s’agit d’une bombe très classique de 250kg utilisée par les avions de combat en version « lisse » ou bien à guidage laser, la GBU-12 étant la plus répandue dans cette dernière catégorie.

 

Chargée de 100kg d’explosifs, la bombe n’aurait délivré qu’une explosion équivalente à 10 kg d’explosif grâce à la modulation précise de son niveau de puissance. MBDA est avare en détail sur la combine permettant d’obtenir ce résultat. D’autant que la difficulté est double, le dosage précis de l’effet militaire recherché devant se faire simultanément à la neutralisation de l’explosif restant dans la munition. On peut imaginer que chaque mot aura été soigneusement soupesé dans le communiqué de presse du missilier qui explique que « (l’explosif non utilisé) est empêché de détonner et il est modifié pour garantir l’absence d’explosif résiduel ».

 

Si le procédé utilisé est encore entouré d’une voile de secret épais comme un rapport de la Cour des Comptes, l’utilité est elle limpide. En contrôlant précisément l’effet militaire délivrée par une munition, on détruit la cible en limitant les dommages collatéraux au strict nécessaire. Un véritable Graal qui n’est atteint à ce jour qu’en panachant les armements emportés sous les avions.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 07:45
Africa Sahara trafficking routes source BBCAfrica

Africa Sahara trafficking routes source BBCAfrica

August 24, 2013: Strategy Page

 

Border police in Western Algeria are intercepting more drug smugglers bringing in hashish and cocaine via Morocco. This indicates that the al Qaeda controlled drug smuggling operation from tropical Africa (south of the Sahara desert) is recovering from the disruption inflicted by the French-led intervention in northern Mali last January. This operation led to increased security on all of Mali’s borders and the entire southern Algeria frontier. Al Qaeda lost a lot of people in Mali this year and this hurt the drug smuggling operation al Qaeda was running via Mali.

 

August 22, 2013: There was a rare terrorist attack in the mountains of Western Algeria, which left three of four hunters dead and beheaded. Police are seeking the killers, who may not be Islamic terrorists but probably are.

 

August 21, 2013: A notorious Algerian Islamic terrorist (Mokhtar Belmokhtar) has merged his al Qaeda splinter group with a Mauritanian Islamic terror group to form a new group: Al Mourabitoun. The Mauritanian component of Al Mourabitoun is the MOJWA (Movement for Oneness and Jihad in West Africa, largely composed of black African Islamic radicals and led by Mauritanians). MOJWA is unique among Islamic terrorist groups because its leadership is black African. Mauritanian security forces have made it very difficult for MOJWA to operate in Mauritania, and that’s why so many MOJWA members moved to Mali in the last year. Since France intervened in Mali this year, MOJWA and the Belmokhtar group have moved. The new group has already been operating, largely in Niger where it recently carried out several daring attacks (including a prison break in June and twin bombings in May).

 

Mokhtar Belmokhtar was also the planner of the January natural gas facility attack in southern Algeria that got 37 workers killed. Belmokhtar has a reputation for always escaping the many efforts to kill or capture him, and the U.S. is offering a $5 million reward for him dead or alive. Belmokhtar was number two or three in the North African al Qaeda organization (Al Qaeda in the Islamic Maghreb or AQIM) but formed his own splinter group in late 2012. AQIM and the Belmokhtar splinter group had members from all over North Africa but mostly from Algeria, and while defeated in Mali, it was not destroyed there. Al Mourabitoun has announced that it is planning attacks against French citizens and businesses in Africa, as well as targets in Egypt (to support the recently deposed Moslem Brotherhood government there). Al Mourabitoun will probably not try to carry out more attacks in Algeria, where the security forces are eager to nail Belmokhtar for the many attacks he has previously carried out in his homeland. Belmokhtar appears to be moving around in Niger and southern Libya.

 

August 19, 2013: In the far south, around the town of Bordj Badji Mokhtar on the Mali border, the government is trying to quell growing violence between armed members of the Arab Brabiche and Tuareg Idnan tribes. This is all about tribal politics and long-standing tribal feuds, not Islamic radicalism. In the last week at least 23 people have died in a series of skirmishes. The conflict area is 2,200 kilometers from the coast and the government is also sending 1,500 elite army troops to help restore order.

 

August 12, 2013: Tunisian warplanes attacked a terrorist base in the Atlas Mountains just across the Tunisian border. Tunisian police and soldiers have spent over four months hunting for up to fifty Islamic terrorists who are operating near the Kasserine Pass and Mount Chaambi area . Tunisian security personnel have been searching a hundred square kilometers of sparsely populated forests and mountains without much success. A few terrorists have been killed or captured and cell phones captured containing videos of attacks on soldiers and police. The fleeing terrorists are having a hard time sustaining themselves but they are armed and not inclined to surrender. Algeria has reinforced its border security with Tunisia and blocked several attempts by the Tunisian terrorists to slip into Algeria. This is the first time Tunisia has had to deal with armed Islamic terrorists since 2007. These armed men have been active in the area since January. Some of these terrorists recently fled Mali and others are from Algeria. These were joined by a smaller group (a dozen or so) of Tunisian Islamic terrorists who had apparently not been active until joined by all these new men and a few additional local recruits. There has been a lot of evidence that Tunisia is providing more Islamic radicals for terrorist groups. Eleven of the 32 terrorists killed in the attack on an Algerian natural gas field in January were Tunisian, which provided a hint that there were a lot more Islamic terrorists in Tunisia than the government wants to admit.

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 06:55
Syrie : le porte-avions " Charles-de-Gaulle " et la marine en alerte

27/08/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Sans préjuger des décisions politiques (imminentes ?) concernant la Syrie, la marine nationale est en alerte. Les Etats-Unis se déclarent " prêts à y aller ", selon le secrétaire d'Etat à la Défense, Chuck Hagel. Le parlement britannique se prononcera jeudi sur une réaction. La France laisse encore " un peu de temps au processus diplomatique mais pas trop non plus ", signale François Hollande.

 

L'armée de terre et l'armée de l'air ont beaucoup donné au Mali dans une opération coûteuse (environ 2 M€ par jour au plus fort, ce qui fait déborder la case surcoûts OPEX) sur les plans humain, matériel et... budgétaire.

 

Une participation française à une éventuelle intervention internationale (bombardements ciblés, zone d'exclusion aérienne, zone tampon...) ne pourrait s'envisager au-delà d'une force d'appoint. Dans ces conditions, le porte-avions Charles-de-Gaulle, ses Rafale et son groupe aéronaval sont une option envisageable. Et disponible...

 

Deux éléments sont à prendre en compte. Le porte-avions Charles-de-Gaulle (photo mindéf) et son groupe aéronaval (GAN) sont prêts après une indisponibilité pour entretien intermédiaire (IEI) de six mois, des essais en mer et une mise en condition opérationnelle de trois semaines (ENTGAN) qui s'est achevée début août. Par ailleurs, la force aéromaritime de réaction rapide et ses états-majors sont en alerte NRF (Nato Response Force) en 2013...

 

" La fin du cycle de remontée en puissance du Charles-de-Gaulle ", comme le dit le commandant de la Task Force 473, le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis, tombe plutôt bien. Le porte-avions a été entretenu et modernisé, notamment avec le remplacement du calculateur de stabilisation du navire et un nouveau système informatique. Après les travaux menés par DCNS, il est sorti du bassin Vauban à Toulon le 3 juin.

 

Après des essais en mer en juillet, le Charles-de-Gaulle, son nouveau pacha le capitaine de vaisseau Pierre Vandier (un ancien pilote d'aviation embarquée), plus son groupe aéronaval ont reçu leurs qualifications opérationnelles après un entraînement de trois semaines en juillet.

 

Le porte-avions était équipé de 19 aéronefs (8 Rafale, 7 Super-Etendard, 2 Hawkeye de surveillance et 2 hélicoptères de sauvetage et 1 700 marins). Son escorte était composée de la frégate de défense aérienne Forbin, d'un sous-marin d'attaque, du pétrolier-ravitailleur Var, d'une frégate anti sous-marine Dupleix et d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

Depuis Toulon (où le PA mouille ce mardi, pour les impatients...), ils pourraient appareiller d'ici peu vers Chypre et la côte syrienne. Avec arrivée dans la zone dans les trois jours. Pour l'heure, aucune confirmation officielle. Et un mouvement du porte-avions et de son escorte ne passe pas vraiment inaperçu...

 

Conclusion catégorique du contre-amiral Dupuis : " La France dispose d'un outil stratégique crédible et prêt à remplir l'ensemble des missions qui lui seront confiées dans un cadre national, international ou de coalition. " Sans oublier que l'impressionnant mouvement du groupe aéronaval consisterait aussi en un mouvement politique...

 

La marine en alerte OTAN

 

La marine nationale est également en charge de l'alerte NRF de l'OTAN en 2013. La FRMARFOR est capable de commander les états-majors de la force aéromaritime de réaction rapide avec un état-major d'une centaine de personnes basé à Toulon (avec 10 % d'officiers étrangers...). Il doit être capable de fournir en permanence des capacités pour trois états-majors : un état-major de commandement de la composante marine (MCC), soit 150 personnes basées sur un bâtiment de projection et de commandement (BPC) ; un état-major de commandement du groupe porte-avions qui est installé sur le Charles-de-Gaulle (une cinquantaine de marins) ; un état-major de commandement de composante guerre de mines (environ 20 personnels).

 

Ce qui ne signifie pas, loin de là, qu'une initiative internationale se déroulerait sous un mandat OTAN. Mais l'histoire récente et l'aventure libyenne en 2011 rappellent que l'organisation et les moyens de l'Alliance présentent quelques gages d'efficacité...

photo DCNS

photo DCNS

Syrie : le porte-avions " Charles-de-Gaulle " et la marine en alerte
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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 20:49
Hélie Denoix de Saint Marc, un homme d'honneur

Après les combats de Nghia-lo le CNE Hélie Denoix de Saint Marc, chef de la 2e CIPLE du 2e BEP est décoré par général de Lattre de Tassigny au cours d'une prise d'armes à Ninh-Giang.- photo ECPAD

 

Paris, le 26 août 2013 Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT - Président de la Saint-Cyrienne

 

La Saint-Cyrienne apprend avec tristesse la mort, le 26 août, du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc de la promotion Veille au Drapeau (1943). 

 

C’est une figure légendaire qui nous quitte et qui laissera aux jeunes générations l’exemple d’un officier qui n’a jamais transigé avec l’honneur. 

 

Résistant dès le plus jeune âge, déporté à Buchenwald, officier de Légion ayant pris part aux pages parmi les plus glorieuses, mais aussi parmi les plus pénibles de notre histoire militaire, écrivain de talent, cet officier d’une rigueur morale absolue a amplement mérité l’hommage de la République qui l’a élevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d’Honneur en 2011.

 

La France perd aujourd’hui l’un de ses meilleurs fils, et les Saint-Cyriens, jeunes et moins jeunes, mais aussi tous les Français ont un exemple à méditer.

 

Dans la lignée d’un Blaise de Montluc qui écrivit cette phrase sans équivoque « Mon épée au Roi, mon âme à Dieu, mon honneur à moi », Hélie de Saint-Marc a vécu et exprimé comme nul autre le conflit entre l’honneur et la discipline dans la période dramatique débutant en 1940 pour finir en 1962. Sa vie d’officier toute entière vouée au devoir dans l’honneur fut déchirée et il en porta avec dignité et sagesse tous les stigmates.

 

Qu’il me soit permis de citer Pierre Messmer, dans son discours sur le sens de l’Honneur, valeur morale et sentiment personnel prononcé en 2002, qui conclut ainsi : « Parce qu’il est puissance d’action et de refus de ce qui est bas et vulgaire, parce qu’il est avant tout un souci de soi et de l’image idéale qu’on en a, parce qu’il est impérieux dans ses commandements, le sens de l’honneur sera sans doute l’un des ferments qui fera naitre la nouvelle morale de nos sociétés démocratiques individualistes ». 

 

Paroles d’espoir qui rejoignent in fine l’immense espérance d’Hélie de Saint-Marc au soir d’une tragédie qui fut celle de tant d’hommes et de femmes nés en Indochine et en Algérie, comme celle de tant de soldats Français de toutes origines.

 

« Les champs de braises » de votre vie nous ont marqué pour le meilleur. Que le pire nous soit épargné. 

 

Adieu mon commandant.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 17:55
Syrie : la France "prête à punir" (Hollande)

27/08/2013 Par Lefigaro.fr


"La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer ces innocents" a déclaré aujourd'hui François Hollande, à l'Elysée, devant les ambassadeurs français, concernant l'utilisation présumée de gaz neurotoxique par l'armée syrienne.

"Cette guerre civile menace aujourd'hui la paix du monde (...). Aujourd'hui notre responsabilité (...) est de rechercher la riposte la plus appropriée aux exactions du régime syrien, une fois achevée la mission de l'Onu (...). Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse" a-t-il ajouté.

François Hollande a également annoncé qu'un conseil de défense se tiendrait demain et que le soutien militaire de la France à la coalition nationale syrienne allait être accru. Une décision sur une éventuelle action militaire sera prise "dans les prochains jours", a précisé le chef de l'Etat.

Le chef de l'Etat a aussi appelé l'ONU et l'Union africaine "à se saisir de la situation" en Centrafrique, pays, a-t-il dit, "au bord de la somalisation" où 60.000 enfants risquent de mourir de malnutrition et qui compte un million et demi de déplacés.

"J'appelle l'Union africaine et le Conseil de sécurité à se saisir de cette situation. La France les y aidera", a déclaré le chef de l'Etat, lors d'un discours de politique étrangère devant les ambassadeurs français réunis à Paris. "Il est plus que temps d'agir" pour ce pays qui traverse une grave crise politique et humanitaire, a insisté le président.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
La zone de recherches et d’interdiction de pêche Juillet 2013 - source Marine Nationale

La zone de recherches et d’interdiction de pêche Juillet 2013 - source Marine Nationale

26 août 2013    Catherine Merrer avec Martine Troadec – LeTelegramme.fr

 

Mandatés pour récupérer des pièces du missile M51, à la suite de l'échec de son lancement, en mai, des côtiers du Guilvinec (29) ont participé aux recherches moyennant rémunération. Mais la pêche n'a pas été bonne pour tous.

 

Un vent de fronde souffle sur les quais du Guilvinec. En cause, selon certains, «l'inégalité de traitement» des patrons pêcheurs côtiers mandatés par la Marine nationale pour la récupération de pièces du missile M51, qui s'est abîmé en mer, le 5 mai, au large de Penmarc'h (29). Rappelons qu'à la suite de l'échec de ce lancement, une partie de la zone a été fermée à la pêche, puis progressivement rouverte totalement.

 

L'un des patrons pêcheurs concerné a poussé un coup de gueule, vendredi soir, à la débarque, devant «le manque de transparence de l'opération classée secret défense». Un pléonasme... À l'heure où les cours et les volumes de pêche sont en baisse, l'un d'eux, préférant garder l'anonymat, tonne : «On se sucre sur le dos des copains».

 

2.800 € par jour et par bateau

 

Durant deux semaines, sur la deuxième quinzaine de juillet, dix côtiers pour la première, quinze pour la seconde, auraient appuyé les recherches de la Royale, sous son contrôle, moyennant 2.800 € par jour et par bateau, 300 € par relief récupéré, au nom de dégâts probables sur les chaluts.

 

Cependant, les patrons pêcheurs concernés avaient aussi la possibilité de chaluter et de vendre la pêche tirée d'une zone restée protégée du fait de l'événement, également zone de langoustines. Donc bien riche du fait de l'interdiction de pêche durant plusieurs semaines, en pleine saison.

 

«Pour certains, belle pêche de ferraille et belle pêche de langoustines», livre notre témoin qui fait état de «privilèges». Et de s'interroger : «Pourquoi les bateaux n'ont-ils pas tous été informés, pourquoi certains ont-ils été évités, pourquoi tous les côtiers n'ont-ils pas été invités à la réunion sous criée avant le lancement de l'opération ?».

 

Préfecture maritime : des critères techniques

 

Des questions sans réponse pour ce témoin et une pilule qui semble difficile à avaler pour les côtiers écartés du dispositif. Pourtant, selon la préfecture maritime, «il n'y a eu aucune différence de traitement, tout a été fait du mieux qu'on a pu», évoquant, notamment, la réunion sous criée du mois de juin. Celle-ci a cependant apporté samedi une explication : «Au départ, il y avait 19 patrons pêcheurs volontaires, puis 26. Au final, 22 ont participé aux recherches. Les bateaux ont été choisis en fonction de leurs capacités techniques sur une zone spécifique de grands fonds. Nous avons donné nos desiderata, c'est le comité départemental des pêches qui a tranché».

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
Antilles : Mission de reconnaissance de plages

27/08/2013 Sources EMA

 

Du 15 au 26 juillet 2013, des éléments des forces armées aux Antilles ont effectué une série de reconnaissances de plage pour la conduite d’opérations amphibies dans le sud de la zone maritime des Antilles.

 

Deux nouvelles plages se trouvant sur les îles de La Barbade et Tobago ont ainsi été inspectées et validées. Cette mission a été conduite par l’équipage du  bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d'Urville et 6 militaires des compagnies de commandement et de logistique (CCL) de la compagnie de maintenance du détachement Terre Antilles – 33 RIMa (DTA-33). Elle avait pour objectif de reconnaître deux nouveaux sites permettant « le plageage » d’une embarcation amphibie. En cas de catastrophe naturelle, la mer s’avère être l’ultime porte d’entrée et de sortie pour l’organisation des secours et l’aide d’urgence à la reconstruction.

 

Une opération de plageage consiste à mettre à terre des troupes à pieds et/ou des véhicules, depuis un bâtiment de débarquement, sur une rive ou un rivage ne disposant pas d’infrastructure portuaire. L’équipe du DTA-33 participait à ce titre au travail de reconnaissance en réalisant plusieurs débarquements à pied et en véhicule (P4 et TRM 2000).

 

Au cours de l’escale à Bridgetown à la Barbade du 18 au 21 juillet, les militaires français ont testé, évalué puis validé un premier site de plageage sur le site de Carlisle Bay. En marge de ces travaux, ils ont participé à différentes activités de représentation et échangé avec les militaires barbadiens, en particulier avec les garde-côtes de la base de Bridgetown.

 

Au cours de l’escale  à Scarborough sur l’île de Tobago, du 22 au 24 juillet, les forces armées aux Antilles ont ouvert un second site opérationnel de plageage sur le site de « Man of War Bay ». A l’instar de l’escale à Tobago, l’équipage a renforcé sa coopération avec les « coastgards » trinidadiens en conduisant un exercice d’hélitreuillage avec l’hélicoptère Augusta Westland AW139 de la garde aérienne de trinité et Tobago.

 

Dans le cadre de leurs missions, les FAA mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Les FAA constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté françaises sur le « théâtre » Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG constituent un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
Mission du centenaire de la Grande Guerre 1914-2014

26 août 2013 Général d'armée (2s) Elrick IRASTORZA -Président du conseil d'administration du GIP -"Mission du centenaire de la Grande Guerre 1914-2014"

 

Courant avril, j'ai adressé à la plupart d'entre vous une note d'information expliquant pourquoi il convenait de commémorer le centenaire de la Grande Guerre. Vos réactions ont souligné la pertinence de cette démarche d'information, mis en évidence l'intérêt que vous portiez à cet évènement et votre implication personnelle ou collective dans la grande dynamique qui monte progressivement en puissance. Soyez-en remerciés.
 
Compte tenu du travail effectué depuis des mois et des questions que beaucoup se posent et me posent régulièrement, il m'a semblé utile de revenir vers vous en vous adressant un point de situation sur les travaux de la Mission du Centenaire et le premier éditorial mis en ligne sur notre site internet « centenaire.org » que je ne saurais trop vous conseiller d'aller consulter régulièrement.
 

 

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:55
Le ministre de la Défense salue la mémoire du CBA Hélie Denoix de Saint Marc

27/08/2013 Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, salue la mémoire du chef de bataillon Hélie Denoix de Saint Marc, décédé hier à l’âge de 91 ans : 

 

« Grand patriote, résistant de la première heure, déporté à Buchenwald, Hélie Denoix de Saint Marc a mené une carrière militaire prestigieuse en Indochine puis en Algérie. De sa complexité, il faut retenir aujourd’hui la force de son engagement d’officier et la générosité de son dévouement aux hommes dont il était responsable. Par ailleurs, il a su garder à travers les péripéties de l’Histoire, un esprit curieux et novateur, notamment dans le dialogue avec l’ancien ennemi allemand, en publiant avec le colonel August Von Kageneck le livre commun notre histoire, 1922-45 ».

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:40
Kamov Ka-226T photo Livefist

Kamov Ka-226T photo Livefist

Bordes - Moscow / 27 August 2013Safran

 

Turbomeca (Safran) and Russian Helicopters (a subsidiary of Oboronprom, part of State Corporation Rostec) today announced that they have signed a Memorandum of Understanding (MoU) on the opening of a new Maintenance Centre.

 

In the frame of this agreement, Russian Helicopters will provide maintenance Level 1 and 2 activities on Turbomeca engines operated by the Russian helicopter operators. The engines covered are the Arrius 2G1 and the Ardiden 3G, respectively powering the Ka-226T and the Ka-62 helicopters.

 

This Maintenance Center is part of a global common support strategy aimed at providing a highest level of support to all operators flying with Turbomeca engines in accordance with the best practices and standards.

 

The new Arrius 2G1 engine with performance in the 700 to 800 shp class, has been tailored to perfectly fit the Ka-226T. This new variant is a derivative engine from the existing Arrius 2, which has proven its durability and reliability worldwide with more than 3000 engines already delivered. To address the requirement of public transport, the Arrius 2G1, among other specific devices, is equipped with a FADEC controlling the power delivery to the helicopter. The engine has been certified in 2011.

 

Designed for 6 to 8 tonnes helicopters to achieve multiple missions, Ardiden 3 engines offer, under all weather conditions, the most increased performances in the range of the 1,750 to 2,000 shp power engines. The modular design and dual channel FADEC, make the Ardiden 3 highly reliable, with the benefit of low operating costs and an exceptional low fuel consumption (more than 10% less than the others engines in the same range). A contract for over 300 engines has already been signed. Ardiden 3G certification is expected in 2014.

 

The Ka-226T light multi-purpose helicopter may be operated in urban conditions for high-rise construction works, patrolling, as well as for police operations. Coaxial main rotor system ensures Ka-226T great load capacity and flight height advantages. The Ka-226T is capable of reaching higher altitudes than most other helicopters in its class. Thanks to its maximum climb rate of 10 m/s, low environmental impact and small sound signature, the Ka-226T can operate in various climactic conditions and landscapes, including urban conditions and built-up areas.

 

Built using new technologies and materials, the new Ka-62 is a single-rotor design, with an enclosed tail rotor and an airframe and propeller blades consisting of over 50% polymeric composite materials. The helicopter will also feature a glass cockpit, a five-blade rotor, secondary hydraulics circuit and energy-efficient wheeled landing gear. The Ka-62 is designed for cargo transportation, medevac and search-and rescue operations, and can also be used in the oil and gas sector and for corporate purposes.

****

Turbomeca (Safran) is a leading helicopter engine manufacturer, and has produced 70,000 turbines since the company was founded. Offering the widest range of engines in the world and dedicated to 2,500 customers in 155 countries, Turbomeca provides a proximity service thanks to its 17 sites, 28 Certified Maintenance Centers, 18 Repair & Overhaul Centers, and 90 Field representatives and Field technicians. Microturbo, the subsidiary of Turbomeca, is the European leader in turbojet engines for missiles, drones and auxiliary power units. For more information : www.turbomeca.com and www.safran-group.com.

Russian Helicopters, JSC is a subsidiary of UIC Oboronprom, which in turn is a part of State Corporation Rostec. It is one of the global leaders in helicopter production and the only helicopter design and production powerhouse in Russia. Russian Helicopters is headquartered in Moscow. The company comprises five helicopter production facilities, two design bureaus, a spare parts production and repair facility, as well as an aftersale service branch responsible for maintenance and repair in Russia and all over the world. Its helicopters are popular among Russian ministries and state authorities (Ministry of Defence, Ministry of Internal Affairs, Emergency Control Ministry), operators (Gazpromavia, UTair), major Russian corporations. Over 8000 helicopters of Soviet/Russian make are operated in 110 countries worldwide. Traditionally the demand is highest in the Middle East, Africa, Asia-Pacific, Latin America, Russia, and CIS countries. Russian Helicopters was established in 2007. In 2012 its IFRS revenues increased 21% to RUB 125,7billion. Deliveries reached 290 helicopters.

UIC Oboronprom, JSC is a multi-profile industrial and investment group established in 2002. It is a part of Russian Technologies State Corporation. Its main tasks include : helicopter engineering (Russian Helicopters, JSC) and engine-building (United Engine Industry Corporation managing company).

Rostekhnologii State Corporation (Rostec) is a Russian corporation established in 2007 in order to facilitate the development, manufacturing and export of high-technology industrial products of military and civil purposes. Today it comprises over 663 companies, which form 8 military-industrial and 5 civil industry holdings. Rostec’s subsidiaries are located in 60 regions of Russia and supply their products to over 70 countries worldwide. In 2012 revenues of the Corporation amounted to RUB 931 billion, net profits were RUB 38.5 billion and total taxation exceeded RUB 109 billion.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 12:55
Présentation de la loi de programmation militaire 2014-2019

27/8/2013 Jacques Marouani, - ElectroniqueS

 

Le maintien de l'industrie de défense française aux premiers rangs mondiaux sera assuré par un effort financier important, s'élevant à 102,7 milliards d'euros courants sur la période 2014-2019.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté le 2 août, le projet de loi relatif à la programmation militaire (LPM) pour les années 2014-2019. Ce projet de loi met en œuvre les orientations de la politique de défense française pour les six prochaines années, à la suite du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié le 29 avril 2013.

 

Le président de la République a décidé de maintenir le budget à son niveau actuel durant trois ans, soit 31,4 milliards d'euros avant qu’il n’augmente légèrement en deuxième période. Il met en avant "une industrie parmi les premières dans le monde" qui sera l’objet d’investissements dans neuf grands secteurs (notamment sous-marins, hélicoptères, aéronautique de combat...).

 

Il prévoit un renouvellement des équipements (MRTT, A400M, missiles de croisière...) ; un effort sur la préparation opérationnelle ; une déflation des effectifs de la défense, militaires et civils, pour atteindre 242 779 personnes en 2019.

 

Le renseignement, les grands équipements de l’avenir (programme Scorpion, standard F3R du Rafale...), la cyberdéfense et l’Europe de la défense seront également privilégiés.

 

Le maintien de l'industrie de défense française aux premiers rangs mondiaux sera assuré par un effort financier important, s'élevant à 102,7 milliards d'euros courants sur la période 2014-2019, soit une dotation annuelle moyenne de plus de 17 milliards d'euros courants, dont 5,4 milliards environ pour les grands programmes.

 

Le ministère de la Défense assure que tous les principaux secteurs de compétences de notre industrie de défense seront donc préservés : aéronautique/drones de combat ; missiles ; aéronautique de transport ; hélicoptères ; sous-marins ; navires armés de surface ; armement terrestre ; renseignement/surveillance ; communications/réseaux. Il consacrera une somme pour les études amont (recherche & technologies) de 730 millions d'euros par an en moyenne entre 2014-2019.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 12:55
Lancement du programme de R&D Nano2017 d'un coût global de 3,5 milliards d'euros

27/8/2013 Jacques Marouani, - ElectroniqueS

 

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Fleur Pellerin, ministre chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique, ainsi que plusieurs représentants des autorités nationales, régionales et locales, et des dirigeants de STMicroelectronics, se sont retrouvés le 22 juillet dernier sur le site ST de Crolles, près de Grenoble (Isère), pour le lancement du programme de R&D Nano2017.

 

Le Premier ministre a annoncé la participation de l'Etat à hauteur de 600 millions d'euros au programme Nano2017 pour un coût total de 3,5 milliards d'euros. Il doit se traduire par la réalisation d'importants investissements industriels de haute technologie en France par STMicroelectronics, notamment dans son usine de Crolles. STMicroelectronics investira lui-même 1,3 milliard d'euros qui devrait lui permettre de doubler la capacité de production de cette usine. Celle-ci va passer de 3 500 tranches de silicium par semaine à 7 000 à terme, avec une étape intermédiaire de 5 700 tranches par semaine.

 

Le projet bénéficie du soutien de l'Union européenne par le biais de l'initiative technologique commune (JTI) de l'Eniac, le Conseil consultatif pour l'initiative européenne des nanotechnologies.

 

Le programme Nano2017 doit renforcer le leadership de ST dans les technologies-clés : FD-SOI (traitement de hautes performances et basse consommation), imagerie de nouvelle génération (capteurs et processeurs de signal d'images) et mémoires non-volatiles embarquées de nouvelle génération. Ces technologies sont au coeur des solutions de traitement embarquées de ST, telles que les microcontrôleurs, les solutions d'imagerie, les produits numériques grand public, les processeurs d'application et les Asic numériques.

 

Nano2017 s’inscrit dans une vision européenne, avec le programme "Airbus of Chips" de 10 milliards d'euros sur 7 ans lancé par la Commission européenne, qui vise à doubler la production en Europe de puces "moins coûteuses et plus intelligentes" pour atteindre 20% de la production mondiale. Le site de Grenoble-Crolles sera l’un des 3 piliers, avec les pôles d’innovation de Dresde en Allemagne, et Eindhoven-Leuven aux Pays-Bas et en Belgique, de cette stratégie microélectronique européenne ambitieuse.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 12:54
Plus que 15 jours pour participer au « Prix de la reconversion des militaires » Edition 2013 !

27.08.2013 Association des entreprises partenaires de la Défense
 

Créé par l’Association des entreprises partenaires de la Défense, et placé sous le Haut patronage du ministre de la Défense, le « Prix de la reconversion des militaires » récompense chaque année un projet de création ou de reprise d’entreprise par un personnel militaire en situation d’activité devant rejoindre la vie civile au plus tard un an après la remise du prix.

Le jury du Prix est composé de deux parlementaires, de deux représentants de Défense Mobilité, l'Agence de reconversion de la Défense, du chef de la Mission Retour à la Vie Civile des Officiers Généraux (MIRVOG) et de praticiens du monde de l’entreprise.

Les prix remis aux deux lauréats sont composés d’une couverture médiatique et de produits et prestations destinées à être une aide pratique dans le cadre de la création ou de la reprise d’une entreprise.

Les personnels militaires intéressés peuvent concourir jusqu’au 15 septembre 2013.

Le Prix 2013 sera remis le mercredi 4 décembre à l'Ecole militaire à Paris.

Le dossier complet du Prix 2013 est notamment disponible sur le site de l’Association des entreprises partenaires de la Défense, auprès de Défense Mobilité et auprès de la Mission Retour à la Vie Civile des Officiers Généraux (MIRVOG).

 

Une interview de Pascaline Abdini sur le blog « Lignes de Défense » pour mieux connaitre le Prix : LIEN

 

Pour télécharger le dossier du Prix 2013 : pdfLIEN

Agenda LIEN
Entreprises & Défense, la Lettre de l’Association

Le dernier numéro : pdfTélécharger

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Renseigner le formulaire disponible sur notre site : LIEN

« Prix de la reconversion des militaires » Edition 2013

En savoir plus : LIEN                   Le dossier : pdfTélécharger

Les lauréats du « Prix de la reconversion des militaires » Edition 2012

pdfAxelle Rigault                  pdfJean Panel

logo-ctsa noirProchain don de sang organisé au Centre de Transfusion Sanguine des Armées (CTSA) de Clamart (Ilot Percy) (Hauts de Seine) au profit des militaires blessés en opérations et des patients traités dans les hôpitaux militaires

Lundi 30 décembre 2013

Membres du Bureau

Patrice Lefort-Lavauzelle | Nicolas Le Saux | Pascaline Abdini | Monique Chézalviel

Membres du Comité d'honneur

Claude Ascensi | Alain Juillet | Alain Vidart | Jean-Claude Viollet | Raymond Wey

 

Association Loi 1901, l’Association des entreprises partenaires du ministère de la Défense a pour objet le développement des relations entre les entreprises et la Défense. Elle organise de nombreuses activités et est à l’origine du « Prix de la reconversion des militaires » prix annuel placé sous le Haut patronage du ministre de la Défense. Tous les collaborateurs de l’Association sont bénévoles. Les seuls revenus sont les cotisations versées par les entreprises adhérentes.

 

Synthèse des activités 2011 : pdfTélécharger
Pour nous rejoindre éventuellement en 2013 : pdfTélécharger

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:55
Tous ces produits de défense qui ont la cote et qui permettent de faire briller la France en matière d'exportation

27.08.20123 Propos recueillis par Damien Durand - atlantico.fr

 

Jean-Yves Le Drian termine ce mardi une visite de deux jours au Qatar. Au menu : la coopération militaire entre les deux pays, et les perspectives de vente du Rafale à l'un des principaux clients de l'industrie française de l'armement.

 

Atlantico : Malgré les difficultés dans la vente à l'étranger du Rafale, la France reste un exportateur majeur et dynamique dans le domaine militaire. Quels sont les armements français qui s'exportent le mieux ?

 

Jean-Dominique Merchet * : Ce qui marche bien concernant nos exportations, c’est surtout le naval. La France vend beaucoup de bateaux, quelques frégates et des sous-marins. C’est certes discret, en tout cas moins spectaculaire que les avions. Ce qui se porte aussi très bien, c’est la vente d’hélicoptères, avec la présence importante d’Airbus Helicopter.

 

Quels sont les avantages et les savoir-faire particuliers qui sont reconnus aux armements français ?

 

La France fait clairement partie du groupe de tête en termes de niveau technologique. Il n’y a pas de domaine où la France est à la traîne, bien que la concurrence technologique soit très importante. La France est dans le peloton de tête dans tous les segments du haut de gamme.

 

L’industrie de l’armement en France ne fait pas dans le bas de gamme, et elle a même renoncé à produire certains équipements comme par exemple les armes d’infanterie et les fusils d’assaut. Et elle n’en produira même plus. Mais on ne peut pas dire non plus que la France soit sur un créneau particulier où elle aurait une spécificité, elle est réellement sur tous les secteurs de haute technologie : nucléaire, spatial, missiles, aviation, naval, électronique et autres.

 

 Quels sont les principaux pays clients de l'armement français ? La carte des clients français s'est-elle redessinée ces dernières années ?

 

 Cela dépend de la dimension de ce dont on parle. Sur les gros systèmes, c’est clairement des décisions politiques. Et le plus important, c’est bien sûr les avions de combat. Mais on peut aussi parler des satellites. Cet été la France en a vendu aux Émirats Arabes Unis et c’était une décision politique. Ce sont des domaines où l’importance stratégique est telle que l’on ne peut pas acheter à n’importe qui.

 

Les ventes principales se font en Asie, étant entendu que l’Asie commence ici au Moyen-Orient. L’accroissement des marchés asiatiques ne fait que suivre la nouvelle figure de la mondialisation. La France vend assez peu aux pays européens, soit parce qu’ils achètent américain sur des produits stratégiques (comme les avions de combat), soit parce qu’ils produisent eux-mêmes.

 

Qu'est-ce que les exportations rapportent concrètement au ministère de la Défense et donc, dans le même temps, aux caisses de l'État ?

 

Les ventes d’armement contribuent à l’activité économique du pays et d’un secteur de pointe (les exportations ont représenté en 2012 4,8 milliards d’euros, ndlr). Cela nous permet, dans ce domaine, de rester une vraie puissance industrielle. C’est donc une bonne chose pour la balance commerciale, pour l’emploi et donc la croissance du pays. Cependant, les exportations d’armement ont également une caractéristique au regard du droit international : elles sont en effet en principe interdites, et ne peuvent autorisées que par le gouvernement français qui a créé pour cela la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) qui donne son accord ou non à chaque fois qu’une entreprise française remporte un marché.

 

Enfin, il ne faut pas négliger que quand vous vendez des armements vous avez deux effets. Primo, il y a des économies d’échelles faisant que plus vous vendez, plus vous réduisez le coût unitaire (les coûts de recherche et développement dans le domaine de l’armement étant considérables), ce qui en bout de chaîne est intéressant pour le budget de la Défense. Secundo, vous avez le cas du Rafale, où un industriel français doit pour des raisons stratégiques – car la France veut rester un pays constructeur d’avions de combat – maintenir en activité sa chaîne de production. Dassault à Mérignac, en fonctionnement minimal, c’est un appareil par mois, onze mois sur douze, soit onze avions par an. Donc, si vous descendez en-dessous de onze avions par an, les gens sont au chômage. S’il y a un marché à l’exportation, la chaîne de fabrication pourra toujours fonctionner sans avoir à utiliser le budget de la Défense pour acheter des rafales pour l’armée française, ce qui permettra de faire des économies. C’est pour cela que le ministère de la Défense espère tant que Dassault aura des contrats à l’export.

 

Comment la France résiste-t-elle à l'émergence des nouveaux acteurs du marché mondial de l'armement, comme la Corée du Sud, la Turquie ou le Brésil ? Pourra-t-elle se maintenir comme l'un des principaux fournisseurs d'armement de la planète ?

 

Il y a effectivement l’émergence de ces nouveaux acteurs, mais ils ne jouent pas forcément dans la même catégorie. Il y a quand même assez peu de pays capables de fabriquer des avions de combat ou de vrais sous-marins de qualité. Les émergents ne sont pas encore sur le haut de gamme, même si ils nous font concurrence – et très durement même – sur certains secteurs comme les blindés légers.

Jean-Dominique Merchet * est journaliste à L'Opinion. Il a travaillé pendant vingt ans sur les questions militaires. Auteur du blog Secret Défense, il a récemment publié Une histoire des forces spéciales (Jacob-Duvernet / 2010) et de La mort de Ben Laden (Jacob-Duvernet / 2012).

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:55
Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

27/08/2013 Armée de l'air

 

Cap à l’est pour le Rafale Solo Display! En cette fin août 2013, la Pologne et la Russie sont au programme de l’équipe de présentation Rafale de l’armée de l’air.

 

Les 24 et 25 août, le capitaine Benoît Planche, alias Tao, a effectué des démonstrations en vol à Radom (centre de la Pologne) dans le cadre du Radom International Airshow 2013, rendez-vous majeur réunissant des aéronefs originaires d’une vingtaine de nations. Quelques jours plus tard, l’équipe Rafale Solo Display était attendue sur l’aéroport Zhukovsky, dans les environs de Moscou, pour le salon international aérospatial russe, MAKS 2013. Au fil des ans, ce rendez-vous s’est affirmé comme une étape incontournable pour les aficionados d’aéronautique du monde entier.

 

Depuis le début de l’année 2013, l’équipe de présentation Rafale a déjà participé à une dizaine de meetings aériens en France et à l’étranger. Chaque démonstration constitue une occasion unique de démontrer l’étendue du potentiel en vol et la polyvalence du fleuron de l’aviation de chasse française. Après ces pérégrinations en Europe de l’Est, le Rafale est attendu du 13 au 15 septembre 2013 à Sanicole en Belgique.

 

Retrouvez l’actualité de l’équipe Rafale Solo Display sur ce site Internet

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Présentation en vol du Rafale par le capitaine Planche

Le Rafale, lors du précédent salon aéronautique MAKS en 2012

Le Rafale, lors du précédent salon aéronautique MAKS en 2012

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:55
Christophe Bigot, Directeur à la DGSE. Photo Dan Assayah - Israel Valley

Christophe Bigot, Directeur à la DGSE. Photo Dan Assayah - Israel Valley

26.08.2013 Dan Assayah - israelvalley.com

 

Ce matin [26.08.2013]  lors d’une réunion exceptionnelle qui a rassemblé dans une Tour de luxe de Tel-Aviv 55 invités du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce Israël-France présidée depuis deux ans par le Dr Daniel Rouach, l’Ambassadeur de France Christophe Bigot a confirmé sa nomination-surprise à la DGSE (liée à la Défense Nationale).

 

Cette information sur la nomination de Ch Bigot confirme une brève parue il y a quelques heures dans un blog spécialisé : "Christophe Bigot, nouveau directeur de la stratégie de la DGSE. Il est comme Bernard Bajolet arabisant. Tous deux sont également énarques et ont assumé des responsabilités de chefs de poste dans des pays sensibles. Plus jeune (48 ans), Christophe Bigot, pour sa première ambassade, représentait la France en Israël depuis quatre ans. Il rejoindra, le 2 septembre, Bernard Bajolet à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) où il dirigera la direction de la stratégie. Un DG qui, selon différentes sources, est « très apprécié du président de la République ».

 

ISRAELVALLEY PLUS. Selon lavoixdunord.fr (Copyrights) : "Pour épauler Bernard Bajolet, nommé directeur général de la sécurité extérieure le 10 avril 2013, le conseil des ministres de ce jour a affecté Christophe Bigot au poste de directeur de la stratégie à la DGSE à compter du 1er septembre 2013. Joli parcours pour un ambassadeur de 48 ans qui était depuis plus de trois ans en poste en Israël.

 

Christophe Bigot connaît un parcours de diplomate impressionnant depuis la direction Afrique du Nord et Moyen-Orient en 1992. Il est passé comme premier secrétaire à Beyrouth (1994-1997), à la Mission permanente des Nations-Unies à New York (1997-2001), sous-directeur de la division Afrique australe et Océan indien (2001-2004), premier secrétaire à Tel Aviv, conseiller Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient, Méditerranée, Asie et Amérique latine au cabinet du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, de 2007 à 2009. Son premier poste d’ambassadeur a du prestige et surtout du poids politique : Israël de 2009 à 2013.

 

Voici une nouvelle vie, moins exposée et publique mais tout aussi passionnante. A la DGSE, on compte cinq directions : administration, opérations, renseignement, stratégie et technique. OL. B.

 

ISRAELVALLEY PLUS

Selon la page web de la DGSE : “nous sommes un service de l’État, placé sous l’autorité du pouvoir exécutif, qui opère dans un cadre juridique et déontologique très strict. Ses activités, définies par l’autorité politique, ont pour objectif exclusif la protection des intérêts français. Leur réalisation concourt, notamment, à la protection des citoyens français partout dans le monde. Pour cette mission spécifique, elle œuvre en partenariat étroit avec l’ensemble des services de sécurité nationaux”.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:30
Syrie : Etroite coopération France-Israël en matière d'espionnage ?

26.08.2013 IsraelValley Desk

 

Le journal koweitien ‘Al-Jarida’ a révélé qu’Israël aurait transmis à Washington, et à plusieurs pays européens, des informations, comprenant des documents et des photos, qui prouvent que les missiles équipés d’armes chimiques qui ont été tirés vers la périphérie de Damas ont bien été lances à partir de positions de l’armée syrienne.

 

Des responsables ‘bien informés’ ont précisé au journal qu’Israël suit de très près le problème des armes chimiques syriennes, et qu’elle surveille tout mouvement de ces armes grâce à des observations satellitaires, des drones, des caméras installées sur le territoire syrien, ainsi que grâce à des agents infiltres, de crainte que ces armes tombent entre les mains du Hezbollah.

 

Selon ces mêmes responsables, la France et la Grande-Bretagne auraient demandé des informations à Israël. Ainsi, il est précisé qu’une délégation sécuritaire française de haut niveau aurait rencontre des homologues israéliens pendant la visite du ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, et que cette délégation aurait reçu des informations de la part du renseignement israélien. Ces responsables ont encore précisé qu’une délégation britannique serait arrivée en Israël pour les mêmes raisons.

 

Le journal koweitien déclare encore que ces derniers jours Israël aurait aidé à construire une « banque de cibles » en Syrie grâce aux renseignements précis qu’elle détient sur la Syrie.

 

Traduit de l’hébreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli. – JSSNews

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:55
Un drone américain de type « reaper ».

Un drone américain de type « reaper ».

25 août 2013 Par Olivier Fourt - RFI

 

La chronique défense d'Olivier Fourt évoque ce dimanche 25 août les enjeux éthiques et techniques de la robotisation du champ de bataille…. (Rediffusion du 26 mai 2013).

Chronique défense 25/08 Drones éthiques ? (02:26)
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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:55
photo General Atomics Aeronautical Systems

photo General Atomics Aeronautical Systems

Aug 26, 2013 By Dave Majumdar – FG

 

Washington DC - France has concluded a deal with the Pentagon to purchase 16 General Atomics Aeronautical Systems MQ-9 Reaper unmanned aircraft and eight ground control stations, the US Department of Defense (DOD) confirms.

 

"The Letters of Offer and Acceptance have been signed for the Reapers as well as for the associated training case," says the Pentagon. "French operators are currently in training."

 

The sale is being handled via the DOD's foreign military sales vehicle, which covers the aircraft, control stations, support equipment and training, among other items. General Atomics, which builds the hardware, directed all enquires to the US Air Force but would not deny that two Reapers would be delivered to the French air force ahead of the remaining aircraft to support operations in Africa.

 

The Pentagon had issued a notification to Congress of the $1.5 billion sale on 27 June.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:45
Corymbe : coopération franco-gabonaise

26/08/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 25 août 2013, la frégate de surveillance Germinal a profité de son escale à Port Gentil, au Gabon, pour conduire une série d’exercice ou interaction avec les forces françaises au Gabon et les forces gabonaises.

 

La période d’exercice effectuée par l’équipage de la frégate Germinal a débuté avant même que les militaires français aient gagné les côtes gabonaises. L’entraînement a commencé dès le 20 août au large de Libreville par une séance d’appontages/décollages de la plateforme du bâtiment au profit d’un hélicoptère « Puma » de l’armée de Terre et d’un hélicoptère « Fennec » de l’armée de l’air.

 

Après avoir accueilli à son bord des représentants des autorités civiles et militaires gabonaises, le corps diplomatique français et des membres des forces françaises au Gabon, ce sont 25 fusiliers marins gabonais qui ont embarqué pour une formation aux techniques d’intervention dans le cadre de police en mer. Une formation dispensée en deux temps : une phase théorique de présentation du cadre général et juridique de l’action de l’état en mer et notamment de la lutte contre la piraterie, puis une phase pratique avec différents ateliers encadrés par les membres de la brigade de protection (BP) du Germinal. Par ailleurs, au moment de reprendre sa patrouille dans le Golfe de Guinée, le Germinal a embarqué 3 officiers et un officier marinier gabonais pour une période d’instruction à la mer de deux semaines.

 

La BP du Germinal a profité du centre d’entraînement nautique du 6e BIMa, le bataillon d’infanterie de marine des forces armées françaises stationnées au Gabon (FFG), pour effectuer un parcours dans la mangrove et un exercice de tirs.

 

Enfin, cette escale a également donné l’occasion à une quinzaine de marins du bord d’aller prêter main forte à la remise en état de nouvelles salles de classe d’un orphelinat de la ville.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : coopération franco-gabonaise
Corymbe : coopération franco-gabonaise
Corymbe : coopération franco-gabonaise
Corymbe : coopération franco-gabonaise
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 21:55
Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc par le Général CA Bruno DARY (28 nov 2011)

Les Invalides, le 28 novembre 2011 - Général Bruno DARY, Gouverneur Militaire de Paris

 

Mon ancien, mon commandant, et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel, mon cher Hélie !

 

Nous vivons à la fois une journée exceptionnelle et un moment paradoxal : qui d'entre nous en effet....

 

.....n'a pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée, un goût amer dans la gorge ?

 

La guerre est toujours une tragédie et vos livres nous rappellent que l'histoire est souvent une tragédie ; ils m'ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait à ses hommes qui sont morts :

 

« ...Quant à savoir, si tout s'est passé de la sorte,

Si vous n'êtes pas restés pour rien là-bas,

Si vous n'êtes pas morts pour une chose morte,

Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas !... »

 

Et pourtant, aujourd'hui, il n'est pas besoin d'interroger tous les présents, pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre ici ce moment exceptionnel ;

ils sont heureux pour notre pays, incarné par sa République et son Président qui vient de vous décorer ;

ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd'hui qu'elle sait à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites ;

ils sont heureux pour vous, pour l'honneur qui vous échoit, pour le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous avez soulevés, pour le courage que vous avez toujours montré !

 

Alors, permettez-moi d'être leur porte-parole et d'essayer d'exprimer tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement.

 

Je parlerai au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé être là ; je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé, ceux qui sont partis, au hasard d'un clair matin, dans les camps de concentration, dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant d'Afrique du Nord.

 

Comme je ne peux les citer tous, j'évoquerai simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment, le commandant Roger Faulques, héros de la RC4, le major Otto Wilhelm, qui eut l'honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan

 

Parmi ceux qui se réjouissent aujourd'hui avec vous, je veux citer en premier lieu, les légionnaires, vos légionnaires, ceux d'hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d'aujourd'hui qui étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie.

 

Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les heures les plus fulgurantes de votre vie !

Eh bien, ils sont tous là, les petits, les sans-grade,  les sans-nom, les oubliés de l'histoire !

Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts !

Ceux qui montent à l'assaut sans hésitation,

Ceux qui se battent la peur au ventre, mais le courage dans le cœur, et Ceux qui sont tombés sans un cri !

Ils ont bâti la gloire de la Légion et de notre armée avec leur peine, leur sueur et leur sang.

 

Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l'histoire,  ceux qui, une nuit d'avril 1961, vous ont suivi d'un bloc parce que vous étiez leur chef !

 

Quand j'exerçai le commandement de la Légion étrangère, nous avons évoqué plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine à l'égard de la Légion d'avoir entraîné des soldats étrangers dans une affaire française ; car la Légion, elle aussi, a payé le prix fort !

 

Avec les légionnaires, figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d'armes, ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre, et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation.

 

Ils ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses, vos désillusions et vos espérances.

 

Sont heureux aujourd'hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération du feu, ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de Varsovie, puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide gagnée, sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations extérieures, imprégnés de vos écrits, de votre expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de vos messages d'espoir ; ils sont repartis dans des circonstances bien différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!

 

Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour dans leur vie, ont dit ‘‘non'', fatigués des scènes d'horreur, des années d'occupation et des humiliations répétées.

 

Contre toute logique, contre l'air du temps, contre l'attrait du confort et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin, d'autres ont suivi et habitent encore ici, dans l'aile opposée des Invalides, celle d'Occident ; ce sont les Compagnons de la Libération, vos frères d'armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France envahie.

 

Se réjouit aujourd'hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cœur ou leur âme ; il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile qui unit ceux qui ont souffert.

 

La marque de la douleur vous confère cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser les échecs, même importants, de rester conscients que tout bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples de la vie, le regard d'un enfant ou d'un petit-enfant, le sourire d'une femme, la fraternité d'armes des camarades, l'union des âmes des compagnons.

 

Vous rejoignent aujourd'hui dans l'honneur qui vous est rendu, ceux qui, comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté, et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit l'être dans le plus profond de son intimité ; comment ne pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier anonyme et qui vous a sauvé la vie ?

 

Entre eux aussi, il existe un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995, lorsque je vous ai accueilli au 2eREP à Calvi, je vous ai présenté le piquet d'honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé, avec beaucoup de respect et de pudeur, à l'un d'eux : « Mais, si ce n'est pas indiscret, vous n'auriez pas connu la prison? »  Et, malgré son anonymat,  il vous répondit que c'était bien le cas...

 

Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n'y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu l'horreur ; ceux qui ont douté qu'il pût exister un Dieu d'amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu'il pût exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner un village tonkinois, qui avait cru à votre parole,  ou qu'il pût exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime de parjures.

 

Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé que rien n'est inutile et que tout est donné, que si le passé est tragique, l'avenir est plein d'espoir, que si l'oubli peut envahir notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cœur ; c'est ce que vous avez appelé : ‘‘l'Aventure et l'Espérance''

 

M'en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en ce jour, je parle aussi des femmes ? Celles que l'on évoque souvent dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika ; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière dans votre vie de combattant et d'homme de lettres ; celles dont la beauté et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent.

 

Je me permettrais d'évoquer la première d'entre elles, Manette, qui comme elle s'y était engagée devant Dieu et les hommes, vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre filles furent à la peine ; il est bien normal qu'aujourd'hui elles soient à la joie !

 

Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes d'honneur ! Car l'étoile qui vous a guidé dans toute votre vie, restera celle de l'honneur, puisque vous lui avez tout sacrifié, votre carrière, votre famille, votre renommée, votre avenir et vos lendemains !

 

Et aujourd'hui, cet honneur vous est officiellement reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela, elle a reconnu votre sens de l'honneur.

 

Avant de conclure, vous me permettrez de citer ce général, qui, au cours d'un des procès qui suivit la tragédie algérienne, déclara :

 

‘‘ Choisissant la discipline, j'ai également choisi de partager avec la Nation française la honte d'un abandon ! Et pour ceux, qui, n'ayant pu supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l'Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !''. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, à travers l'honneur qui vous est fait, il semble que l'Histoire soit sur le point de rendre son verdict !

 

Mon ancien, vous arrivez aujourd'hui au sommet de votre carrière, militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent, vous êtes aussi au soir de votre vie, à l'heure où l'on voit les ombres s'allonger. Tous ceux qui sont là sont heureux d'être auprès de vous sur ce sommet ; et ce sommet n'est pas qu'une allégorie ! Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi de l'imaginer en Corse : toutes vos sentinelles du soir sont là, autour de vous, admirant le soleil couchant ; comme partout en Corse, le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s'est répandue dans la vallée, le soir monte, et l'on voit s'éclairer peu à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux tintent dans le lointain, et l'on admire le soleil qui disparaît lentement derrière l'horizon dans le calme et la paix du soir.

 

Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine, désormais entrée dans l'histoire :

 

‘‘Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien !''

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:45
Tchad : mission de reconnaissance pour l’escadron blindé

26/08/2013 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 août 2013, un élément de la force Epervier accompagné par un militaire tchadien a effectué une mission de reconnaissance d’itinéraires au Nord de N’Djamena.

 

Un peloton de l’escadron blindé du groupement de la force Epervier a effectué une mission de reconnaissance des axes de circulation inscrits sur les cartes topographiques de la région, en vue d’en confirmer l’existence et la praticabilité. En effet, du fait des tempêtes de sable, de la saison des pluies ou des glissements de terrain, la cartographie peut se révéler souvent obsolète.

 

C’est avec des véhicules de type P4 (véhicule tout-terrain), VLRA (Véhicule léger de reconnaissance et d’appui) et de GBC180 (camion de transport de matériel) que le peloton a parcouru près de 450 kms de routes, de pistes et de chemins.

 

Pendant toute la mission, l’escadron blindé armé par les cavaliers du 1er régiment de Spahis (1er RS) de Valence, a été assisté par un militaire de l’armée nationale tchadienne (ANT). Aguerris au milieu désertique et familiers de la région, les militaires tchadiens apportent une aide précieuse aux militaires français.

 

A plusieurs reprises, l’adjudant qui accompagnait l’escadron blindé a pu faire le lien entre les militaires de la force Epervier et la population tchadienne : réorientation du convoi, évitement lors de points difficiles à franchir, traduction lors des échanges avec la population, etc.

 

Les militaires de la force Epervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : mission de reconnaissance pour l’escadron blindé
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