Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 07:35
Afghanistan : destruction de 6 tonnes de munitions

21/08/2013 Sources : EMA

 

Le 11 août 2013, le détachement munition français basé dans la zone militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA) a procédé à une destruction de munitions sur un site de l’armée nationale afghane, le Kabul Military Training Center (KMTC) de l’armée nationale afghane.

 

Cette destruction visait à éliminer 600 kilos de munitions déclassées. Transmises de mandat en mandat, portées sur les militaires, transportées dans les véhicules, approvisionnant directement sur l’arme de bord (7,62 mm ou 12,7 mm), les munitions s’abîment au fil du temps et deviennent inutilisables voire dangereuses. Plutôt que de les rapatrier, il convient alors de les détruire.

 

Depuis le mois de mars, le détachement munition (DETMUN) a ainsi détruit plus de 6 tonnes de munitions soit 1/8 du stock total à désengager.

 

Le 11 août, le DETMUN a ainsi procédé à la destruction de près de 3 000 cartouches de 12,7 mm, une centaine de grenades (à main et à fusil), ainsi que quelques roquettes, par le biais d’un fourneau. Un fourneau de destruction est comparable à une sorte de « mille-feuilles » pyramidale. Sur la couche la plus basse sont déposées les munitions difficiles à détruire car elles contiennent peu de matière active.

 

Au-dessus, le reste des munitions en terminant par l’explosif servant à la destruction. Lors de l’explosion, l’ensemble du fourneau est écrasé contre le sol.

 

Placé sous les ordres de l’adjoint interarmées du soutien munition (AISM), le DETMUN est aujourd’hui composé de deux sous-officiers : un comptable munitions, expert technique qui est responsable de l’inventaire du suivi et du stock et un artificier, chef de la partie française du dépôt de KAIA et responsable des perceptions et du reversement des munitions auprès des unités soutenues.

 

Dans le cadre du désengagement, les militaires français du service interarmées des munitions (SIMu) assurent une gestion contrôlée et organisée des stocks : approvisionnement, comptabilité, rapatriement, destruction. Cette gestion centralisée permet d’établir une traçabilité précise des différents types de munitions appartenant aux forces françaises sur les théâtres d’opérations extérieures.

Afghanistan : destruction de 6 tonnes de munitionsAfghanistan : destruction de 6 tonnes de munitions
Afghanistan : destruction de 6 tonnes de munitionsAfghanistan : destruction de 6 tonnes de munitions
Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 16:55
BEAD-air : les experts mènent l’enquête

13/08/2013 CNE Laetitia Périer

 

Situé sur la base aérienne 107 de Villacoublay, le bureau enquêtes accidents Défense-air (BEAD-air) a pour mission d’enquêter sur tous les accidents ou incidents aériens graves des aéronefs d’Etat. Objectif : comprendre ce qui s’est passé et émettre des recommandations de sécurité pour que cela ne se reproduise plus.

 

Mars 2012, aéroport d’Angoulême-Cognac. Au cours d’un vol d’instruction, un Grob 120 de l’école de pilotage de l’armée de l’Air se pose train rentré. L’équipage est indemne mais l’aéronef est endommagé. Que s’est-il passé ? C’est la question que se posent les enquêteurs du bureau enquêtes accidents Défense-air (BEAD-air) après chaque accident ou incident aérien grave concernant un aéronef d’Etat, qu’il appartienne à l’armée de Terre, à l’armée de l’Air, à la Marine nationale, à la Direction générale de l’armement (DGA), à la douane, à la sécurité civile ou encore à la gendarmerie nationale. Leur objectif : « Comprendre ce qui s’est passé, pourquoi cela s’est passé et émettre des recommandations de sécurité pour que cela n’arrive plus,  résume le lieutenant-colonel Pierre-Yves Martin, adjoint au chef de la division investigations. Notre but est de faire de la prévention, pas de trouver des coupables. »

 

 

Un coup de téléphone et l’enquête est déclenchée. Informé d’un événement qui vient de se produire en métropole ou sur un théâtre d’opérations extérieures, le BEAD-air envoie sur le lieu de l’accident une équipe  dirigée par un directeur d’enquête technique et un enquêteur adjoint. Afin de préserver les indices de toute nature et recueillir les tous premiers éléments, un enquêteur de première information (EPI), susceptible d’appartenir à n’importe quel organisme d’Etat et proche du lieu de l’accident est choisi parmi la centaine d’EPI couvrant le territoire pour se rendre au plus tôt sur place. Quarante huit heures après l’événement, un « message de premières informations » est rédigé, exposant les éléments déjà recueillis et éventuellement les premières recommandations de sécurité. La phase d’expertise et d’analyse commence alors. « Nous abordons une enquête sans a priori, explique le lieutenant-colonel Martin. Nous étudions d’abord l’environnement de l’aéronef, puis l’appareil – ou l’épave, si c’est ce qu’il reste. S’il y en a, nous récupérons les enregistreurs de vol, nous recueillons les témoignages, voire des photos prises par des gens qui se trouvaient à proximité. »

 

A partir de ces éléments et des relevés techniques, les enquêteurs vont s’orienter vers un ou plusieurs domaines d’analyses pouvant expliquer les causes de l’accident. Parmi eux, l’environnemental (météo, infrastructure). En mai 2012, deux secouristes sont blessés par des chutes d’arbres au cours d’une opération de secours menée à l’aide d’un hélicoptère de la sécurité civile. L’enquête conclut que ces chutes ont été provoquées par le souffle du rotor, mais que l’équipage ne pouvait pas soupçonner que les arbres de la zone étaient fragilisés par des chutes récurrentes de cailloux.

 

L'environnement, l'aspect technique et les facteurs humains et organisationnels au cœur des analyses

 

Autre domaine d’analyse : l’aspect technique (pannes, défauts de conception, matériel inadapté). En mai 2004, à Fort-de-France, un C-160 de l’armée de l’Air en début de roulage s’enflamme. L’équipage évacue sans dommage l’appareil. L’enquête conclut que l’incendie a été déclenché par un arc électrique au niveau de câbles d’ancienne génération de la pompe avant du réservoir.

 

Enfin le domaine des facteurs humains et organisationnels. Beaucoup plus vaste que les deux précédents, il englobe à la fois les actes dangereux, mais également toutes les conditions ayant pu influencer ces actes : charge de travail trop élevée, formation inadéquate, planification incomplète de la mission ou encore stress ayant conduit à un déficit d’attention…

 

 

Précisions avec le lieutenant-colonel Jean-Marc Imbault de la cellule instruction-standardisation : « Lorsque nous suspectons un facteur humain et organisationnel d’être la cause d’un accident, nous utilisonsla grille  HFACS (Human Factor Analysis and Classification System – système de classification et d’analyses des facteurs humains). Mise au point par deux chercheurs américains, Shappell et Wiegmann, elle nous permet de classer tel ou tel facteur dans des cases bien précises – actes dangereux, conditions préalables aux actes dangereux, supervision et influences de l’organisation. »

 

Même si les onze enquêteurs du BEAD-air possèdent des compétences avérées en tant que pilotes, contrôleurs aériens ou ingénieurs, ils font régulièrement appel à des aides extérieures : trois experts (pilote, mécanicien et médecin) désignés par l’organisme dont relève l’aéronef, puis, en fonction des besoins, des spécialistes. Ces derniers peuvent être des chercheurs de l’Institut de recherche biomédicale des armées de Brétigny-sur-Orge, appelés en renfort pour comprendre le comportement des acteurs ou l’ergonomie de l’appareil, ou des spécialistes de la motorisation et des fluides de la DGA. Il leur est même possible de créer des films d’animation en 3D, comme l’explique Christian Le Bouche, de la cellule expertises-logistique : « Si l’on a la chance de disposer des enregistreurs de vol, le CVR (cockpit voice recorder – enregistreur des conversations dans le cockpit) et le FDR (flight data recorder – enregistreur des paramètres de vol), nous pouvons reproduire la séquence et nous faire une meilleure idée de l’enchaînement des événements. Avec le CVR, nous pouvons connaître les échanges entre les membres d’équipage et l’environnement sonore de la cabine. »

 

 

Au terme de chaque enquête, un rapport en quatre parties est publié. Il présente les faits relatifs à l’événement ; la formulation d’hypothèses pour l’expliquer et la démonstration qui permet de les rejeter ou de les juger possibles, probables ou certaines ; les conclusions de l’enquête  et, enfin, les recommandations de sécurité. Pour une seule et même investigation, plusieurs causes peuvent être identifiées. Ainsi,  en 2009, une panne technique, une mauvaise météo et des procédures partiellement bien appliquées par le pilote entraînèrent la sortie de piste d’un Super Etendard modernisé de la Marine. Aujourd’hui, 6 % seulement des causes recensées relèvent de l’environnement, 14 % sont dues à des défaillances techniques alors que 80 % entrent dans la catégorie facteurs humains et organisationnels. En dépit de cette prépondérance, les nombreuses procédures mises en place pour éviter les erreurs et le contrôle croisé des membres d’équipage permettent de réduire les erreurs humaines et d’obtenir un niveau de sécurité particulièrement élevé. 

Comment devenir enquêteur de première information ?

Sur la base du volontariat au sein des organismes étatiques,  le candidat suit une formation à l’issue de laquelle il reçoit l’agrément du directeur du BEAD-air. Au cours de ce stage, l’EPI (enquêteur de première information) aborde le contexte juridique et règlementaire des enquêtes techniques, la méthodologie des investigations (examen du site, de l’épave, des systèmes et du poste de pilotage…)  et les techniques d’entretien des témoins. Une vingtaine d’EPI est ainsi formée chaque année.

Qualités requises : forte motivation, capacité d’organisation et aptitude certaine à l’intelligence des situations. L’EPI doit également pouvoir se dégager rapidement de ses obligations, sur une période qui peut atteindre plusieurs semaines.

Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 16:55
La cyberdéfense, le nouveau champ stratégique de la France

02/08/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le projet de loi de programmation militaire, présenté ce vendredi en conseil des ministres, donne le cadre juridique à la France pour neutraliser des sites soupçonnés d'attaques informatiques.

 

 La France prend la mesure de la cyberguerre, ce nouveau champ de bataille très secret. Elle avait notamment besoin d'une souplesse pour lutter à armes égales avec les Etats, voire des individus, prêts à lancer des attaques informatiques. Dans ce cadre, le projet de la loi de programmation (LPM) offre à l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) les outils juridiques indispensables pour lui permettre de défendre efficacement les systèmes d'information stratégiques contre des attaques informatiques sans risquer d'entrer dans le champ des incriminations prévues 323-1 à 323-3 du code pénal. Ils pourront ainsi étudier l'action de logiciels malveillants ou accéder à un serveur informatique à l'origine d'une attaque afin d'en neutraliser les effets. « Nous nous dotons le droit de détecter puis de neutraliser des sites malveillants », explique-t-on dans l'entourage du ministre.

 

En outre, la LPM permettra aux services français de ne pas tomber dans le champ de deux incriminations pénales prévues en cas de fabrication, de détention ou d'utilisation de matériels pouvant servir à enregistrer des conversations privées, à capter des données informatiques ou à intercepter des correspondances. « L'extension consiste à couvrir non plus seulement les seuls matériels conçus pour commettre des atteintes à la vie privée mais également ceux qui sont susceptibles d'être utilisés à ces fins », précise le projet de LPM.

 

Priorité de la stratégie de défense

 

Le Livre blanc de 2013 a fait de la cybersécurité l'une des priorités de notre stratégie de défense et de sécurité nationale pour se protéger d'une attaque informatique majeure « pouvant désormais constituer un véritable acte de guerre. « Le projet de loi traduit la nouvelle donne stratégique que constitue, pour le présent et pour l'avenir, la cyberdéfense », explique le projet de LPM. Outre une adaptation du droit, il prévoit notamment le renforcement des capacités militaires dans ce domaine, notamment à travers le recrutement de plusieurs centaines de spécialistes, la mise en place d'une organisation et d'une chaîne opérationnelle centralisée et un effort important dans le cadre des études amont, pour développer les instruments de pilotage de la cyberdéfense dont doit disposer le gouvernement et pour permettre une protection plus efficace des opérateurs d'importance vitale (OIV).

 

Le Premier ministre pourra imposer aux opérateurs d'importance vitale des obligations en matière de sécurisation de leur réseau, de qualification de leurs systèmes de détection, d'information sur les attaques qu'ils peuvent subir et de soumission à des contrôles de leur niveau de sécurité informatique ou de l'application des règles édictées. « Des sanctions pénales sont prévues par le projet de loi en cas de non-respect de ces obligations », explique-t-on dans l'entourage du ministre. Des amendes, voire des poursuites.

 

Capacités offensives

 

Le projet de loi de programmation militaire prévoit un effort marqué dans le développement des capacités de cyberdéfense militaires. Soit la mise en place d'un dispositif, étroitement intégrée aux forces et en relation avec le domaine du renseignement. Ce dispositif comprend notamment des capacités défensives et offensives pour préparer ou accompagner les opérations militaires. Il s'appuiera sur une chaîne opérationnelle de cyberdéfense cohérente avec l'organisation et la structure opérationnelles des armées et sur une composante technique confiée à la direction générale de l'armement (DGA). Cette dernière sera chargée de connaître et d'anticiper la menace, de développer la recherche amont et d'apporter son expertise en cas de crise informatique touchant le ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 12:55
De 1980 à 1996 : la genèse de l’A400M

par LTT GOLFIER Patricia, chargée de recherche au CESA /DERc

 

Dans les années 1980, la France et ses proches voisins européens prennent conscience de la vétusté de leurs transporteurs. En 1982, au cours d’une coopération transatlantique entre BAe (Royaume-Uni), Aérospatiale (France), Messerschmitt-Bölkow-Blohm (Allemagne) et Lockheed (USA), le projet FIMA (Futur International Military Airlifter) est lancé. En 1987, CASA (Espagne) et Aeritalia (Italie) gonflent les rangs du consortium désormais dénommé FLAEG (Future Large Aircraft Exploratory Group). Le but est de développer un remplaçant pour le Lockheed C-130 Hercules et le Transall C-160. Mais en 1989 Lockheed trouvant que le projet n’avance pas, quitte la coopération pour développer la seconde génération d’Hercules : le C-130J.

 

Télécharger l’intégralité de l’article au format pdf

 

Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:55
Les poids lourds de l'industrie de défense

20.08.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale


Voici une nouvelle étape de notre parcours dans l'annuaire statistiques de la Défense 2012-2013. Une mine d'or d'informations brutes que nous vous livrons par petites touches ici dans le calme relatif du mois d'août.

 

Aujourd'hui, les principaux acteurs de l'industrie de défense (photo de la Fremm Aquitaine construite par DCNS)... Un excellent début de catalogue de nos poids lourds du secteur fourni par la DGA. Un regret, on aurait aimé voir plus loin dans un secteur économique qui représente environ 165 000 emplois directs et indirects, et un chiffre d'affaires de l'ordre de 15 milliards d'euros, dont le tiers environ est réalisé à l'exportation, la France se plaçant au quatrième rang mondial des exportateurs.

 

Rafale.jpg- Groupe Dassault aviation : les avions militaires représentent 23 % du chiffre d'affaires 2010, soit près d'1 milliard d'euros (4,187 milliards au total).

Employés : 11 491.

Programmes en cours : ATL2, Mirage 2000, Mirage F1, Alphajet, Rafale (photo), drone démonstrateur nEUROn.

 

BPCMistral.jpg- DCNS : le CA est à 98 % consacré à la défense, soit 2,5 milliards d'euros en 2010. 50 % pour des navires armées, 30 % pour du maintien en condition opérationnelle, 20 % d'équipements.

Employés : 12 266.

Programmes en cours : BPC (bâtiment de projection et de commandement, photo), frégates FREMM (France et Maroc), frégate Horizon, Gowind, IPER Charles-de-Gaulle, IPER adaptation M51, Prosub (Brésil), sous-marins Agosta (Pakistan), sous-marins Scorpène (Chili, Malaisie, Inde, Brésil), sous-marins SNA Barracuda, sous-marins SNLE nouvelle génération Le Terrible, torpilles MU 90 et F21, Sylver, Artémis, patrouilleurs Skjold (Norvège).

 

68e-regiment-d-artillerie-d-afrique.jpg- Nexter : l'intégralité du chiffre d'affaires de Nexter est consacré à l'industrie de défense, soit 1,076 milliard d'euros. 84 % pour des systèmes, 14 % pour des munitions, 2 % pour du maintien en condition opérationnelle.

Employés : 2 688.

Programmes en cours. Artillerie et équipement : Caesar 155 mm (photo), canon léger tracté de 105 mm LG1 MkII, canons et tourelles de moyen calibre, équipement Félin notamment le FAMAS surbaissé, systèmes d'autoprotection pour véhicules blindés, tourelle ARX20. Véhicules blindés et génie : char Leclerc, valorisation AMX-10 RC, VBCI versions VPC et VCI, Aravis de transport blindé, dépanneur Leclerc, char de déminage AMX-30B2 DT téléopéré, disperseur de mines antichars Minotaur et engins du génie. Munitions : moyen calibre (20 mm, 5 mm, 30 et 40 mm), gros calibre (90 mm, 100 mm, 105 mm et 120 mm), artillerie (155 mm), obus Bonus, munitions intelligentes et insensibles. Systèmes d'information : terminaux SIT et FINDERS d'aide au commandement.

 

DroneSDTI61eRAGAmex9~1.jpg- Safran : la défense ne représente que 11 % du chiffre d'affaires en 2010 pour un total de 10,76 milliards d'euros.

Employés : 54 256.

Programmes en cours : système de navigation SIGMA, armement sol-air modulaire (AASM), drones SDTI (photo), système du combattant Félin, participation au laser mégajoule, viseurs Strix, système de communication SITEL, jumelles multifonctions JIM LR... Moteurs militaires pour Mirage 2000, Rafale, A400M, propulsion spatiale avec le Vulcain d'Ariane, HM7, Mistral, Vinci, le propulseurs des missiles balistiques M51.

 

Mica.jpg- SNPE : le spécialiste de la propulsion, des poudres et des explosifs ne travaille qu'à 46 % pour la défense sur un CA total de 543 M€.

Employés : 2 912.

Programmes en cours. Propulsion stratégique : M45, M51. Propulsion tactique : ASMP-A, Aster, Mica (photo), GM LRS, Exocet, MdCN. Poudres : Leclerc, Caesar, moyens calibres, douilles combustibles. Explosifs : Mica, Exocet, Scalp EG, 76 mm marine, bombes aéroportées.

 

DronesWatchkeeper.jpg

- Groupe Thales : 57,5 % de son CA 2010 fait référence à la défense et à la sécurité, soit 7,5 milliards d'euros sur un total de 13,125.

Employés : 63 734.

Programmes en cours : Plus de 600 M€ : frégates FREMM (France, Italie), Rafale (France). Entre 400 et 600 M€ : systèmes de défense aérienne FSAF (France, Italie). Entre 200 et 400 M€ : hélicoptère NH90, porte-avions CVF (Royaume-Uni), satellites Sentinel 3, Syracuse 3 (France), système de défense aérienne ADAPT (Royaume-Uni), système de drones Watchkeeper (Royaume-Uni, photo).

 

SherpaRange.jpg- Renault Trucks Defense : Le chiffre d'affaires 2010 s'élève à 309 millions d'euros, intégralement consacrés à la défense comme l'indique le nom de la société filiale de Renault.

Employés : 526.

Programmes en cours : cabines blindés SEA et armée de terre, CAESAR, VAB, commission gestion configuration et mise en condition opérationnelle VAB, Otan Namsa (agence de soutien), Syracuse 3, VBCI, Sherpa range.

Les épisodes statistiques précédents :

Les salaires moyens dans les arméesles principaux équipements de l'armée de terreceux de l'armée de l'air et de la Marine nationalele personnel militaire en activité, les effectifs de la défense par région.

Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:45
Remise d’épaulettes aux 46 élèves officiers - Crédits : Armée malienne

Remise d’épaulettes aux 46 élèves officiers - Crédits : Armée malienne

01/08/2013 Sources : LV Thibault Richard

 

Le vendredi 26 juillet 2013, la 34e promotion de l’Ecole militaire interarmes (EMIA) de Koulikoro a effectué sa cérémonie de fin de promotion. Son nom de baptême est « chef de bataillon Damien Boiteux » en hommage au premier soldat français mort au début de l’opération Serval. Le pilote du 4e régiment d’hélicoptère des forces spéciales (RHFS) avait été tué aux commandes de sa Gazelle, le 11 janvier 2013.

 

La cérémonie s’est déroulée au centre d’instruction, Boubacar Sada Sy, en présence du général Yamoussa Camara, ministre malien de la Défense et des anciens combattants, du général Grégoire de Saint-Quentin, commandant l’opération Serval et de Jean-Bosco Kazura, commandant la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Les 46 élèves-officiers de six nationalités (béninois, burkinabés, camerounais, maliens, nigériens, et togolais) ont ainsi achevé leur formation d’officier sur le camp de Koulikoro où se déroule la formation des militaires maliens (European Union Training Mission - EUTM). Le colonel Philippe Testart, chef de corps du 1er RI, a pris le commandement de ce camp d’entraînement, le 17 juillet 2013. 426 militaires, issus de 19 pays de l’Union Européenne, participent à cette mission d’instruction.

Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienne

03/08/2013 Sources : EMA

 

Du 1er au 13 juillet 2013, un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) à été mené par la force Licorne au profit de deux sections des Forces Armées Ivoiriennes(FRCI)

 

Durant deux semaines, la force Licorne a formé 50 militaires ivoiriens issus du 1er bataillon de commandos parachutistes et du 1er bataillon d’infanterie, au Détachement d’Intervention Lagunaire (DIL).

 

La formation dispensée a principalement porté sur le combat Proterre, le TIOR (Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochée), la topographie et les moyens de transmissions. Des cours de droit des conflits armés mêlant la théorie et la pratique ont été dispensés tout au long de la formation. Les chefs de section et chefs de groupe se sont également exercés à la constitution d’une caisse à sable et au déroulement d’un ordre initial, en s’appuyant sur leur carnet de combat.

 

A l’issue de ce stage, une cérémonie de remise des diplômes s’est tenue au camp Port-Bouët en présence du commandant de la force, le lieutenant-colonel (TA) Bouzereau.

 

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de près de 600 soldats ivoiriens. Elle apporte ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin.

Côte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienneCôte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienneCôte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienne
Côte d’Ivoire : la force Licorne forme deux sections de l’armée ivoirienne
Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:45
Mali : relève du poste d’observation de Serval par le GTIA Waraba à Tessalit (02/08/2013)

02/08/2013 Sources : EMA

 

Le mercredi 31 juillet 2013, une trentaine de soldats maliens du GTIA Waraba, accompagné des militaires français du détachement d’appui opérationnel (DAO) qui les accompagnent depuis le 25 juin, ont relevé les militaires de la force Serval qui armaient un poste d’observation de Tessalit.

 

La position stratégique de ce poste permet de contrôler les axes routiers se dirigeant vers Tessalit et vers l’Algérie. Le chef du peloton du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) qui avait la responsabilité de ce poste a transmis au chef de section malien ses consignes et des indications sur l’effectif en faction, les secteurs d’observation, les points particuliers de la zone et la conduite à tenir.

D’après le chef du DAO, les soldats maliens sont bien préparés pour remplir cette mission. Il s’agit d’une première étape avant le transfert d’autres responsabilités. Depuis deux mois, les militaires du DAO apportent quotidiennement aux Maliens des conseils sur la gestion de la vie courante d’une unité, l’organisation logistique, le commandement, la réflexion tactique. Le DAO facilite le retour progressif de l’armée malienne dans le Nord du pays. Il apporte son soutien pour coordonner son action avec les forces de la MINUSMA et la force Serval.

Présents à Tessalit depuis le 27 juillet, le lieutenant-colonel Sanogo, chef de corps du GTIA Waraba et une compagnie ont pris possession d’un poste qu’ils partagent avec le DAO sur le camp du détachement de la force Serval. Parallèlement, une deuxième compagnie est déployée à Anéfis et une troisième à Aguelhok.  

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation et le transfert progressif de la zone aux contingents relevant désormais de la MINUSMA.

Mali : relève du poste d’observation de Serval par le GTIA Waraba à Tessalit (02/08/2013)Mali : relève du poste d’observation de Serval par le GTIA Waraba à Tessalit (02/08/2013)
Mali : relève du poste d’observation de Serval par le GTIA Waraba à Tessalit (02/08/2013)Mali : relève du poste d’observation de Serval par le GTIA Waraba à Tessalit (02/08/2013)
Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:35
CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)

05/08/2013 Sources : EMA

 

Le 1er août 2013, la France a transmis au Pakistan le commandement du volet maritime (TF 150) de l’opération Enduring Freedom (OEF), qu’elle assurait pour la huitième fois  depuis le 14 avril 2013.

 

Le commandement de la TF 150 a été exercé par le capitaine de vaisseau Jean-Michel Martinet, du 14 avril au 1er juillet 2013, puis par le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean. Embarqué à bord du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme avec leur état-major, ils ont dirigé et coordonné l’action de 27 bâtiments de 9 nationalités différentes. Le commandement de la CTF 150 est désormais assuré par le Commodore Assif Khaliq, de la marine pakistanaise ainsi que son état-major basé à Manama (Bahreïn) jusqu’en décembre 2013.

 

Au cours de son mandat, le commandement français a assuré une présence dissuasive face à la menace terroriste présente dans la région. De nombreuses enquêtes de pavillons et visites sur des contacts d’intérêts ont ainsi contribué à la connaissance approfondie de la zone permettant à la force d’entretenir un suivi précis. Elles ont permis la saisie et la destruction de plus de 800 kilos d’héroïne et de plus de 6 tonnes de haschish pour un montant estimé de 220 millions de dollars. Elle a également permis de porter assistance à trois boutres en difficulté dans le bassin somalien et le golfe d’Aden, en  prodiguant des soins à leurs équipages et en réparant leur équipement défectueux.

 

Au-delà de cette mission première, le commandement français a renforcé la coopération entre la CTF 150 et les autres Task Forces présentes dans la zone afin de permettre une coordination des moyens visant à accroître leur interopérabilité pour une plus grande efficacité. Le commandement français a aussi pu développer une forte coopération avec certaines nations riveraines pour les rapprocher de la coalition et les impliquer dans les opérations de sécurité maritime dans leur zone de compétence, notamment grâce à des entraînements en mer dont une opération conjointe de sécurisation maritime du détroit de Bal el-Mandeb rassemblant le Yémen, l’Arabie Saoudite et Djibouti. De nombreuses actions ont ainsi été conduites avec ces nations afin de partager leur expérience dans la zone (échanges d’officiers, rédaction de protocole, entraînements conjoints…).

 

Le commandant de la CTF 150 a rencontré les différents acteurs de la sécurité maritime, marines nationales et gardes-côtes, durant chaque escale du BCR Somme et notamment en Arabie Saoudite, Djibouti, Oman, Seychelles et Tanzanie.

 

Durant le mandat de commandement français, 5 bâtiments ont été déployés aux côtés du BCR Somme : la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm de mars à mai 2013, la groupe Jeanne d’arc composée du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre ainsi que de la FASM Georges Leygues du 5 juillet au 17 juillet 2013 et le groupe de guerre des mines composé de deux chasseurs de mines tripartites (CMT) : le Pégase et le  Sagittaire du 20 avril au 15 juillet 2013.

 

La CTF 150 est la composante maritime de l’opération Enduring Freedom, mise en place au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Sa mission est de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. La zone d’opérations couvre une superficie supérieure à celle de l'Europe et notamment des zones de trafic parmi les plus fréquentées au monde tels que les détroits de Bab El Mandeb et d’Ormuz. La CTF 150 fait partie intégrante de la Combined Maritime Force (CMF), force et état-major basés à Bahreïn et regroupant 29 nations.

CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)
CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)
CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)CTF150 : la France passe le relais au Pakistan (01/08/2013)
Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:20
Réunion de toutes les nations présentent menée par le 2 RD - Crédits : SIRPA Terre

Réunion de toutes les nations présentent menée par le 2 RD - Crédits : SIRPA Terre

05/08/2013 Laura Bataille - Sources : LTN C.Pilard - Armée de Terre

 

Du 6 au 29 juillet 2013, deux escadrons du 2e régiment de dragons (2e RD) se sont rendus au centre de technologie anti-terroriste (CTA) de Suffield, au Canada. Ces spécialistes de défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) se sont entraînés avec d’autres délégations étrangères. Ainsi, cette année, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Canada, la Finlande, la Norvège, la Pologne et les États-Unis y ont participé.

 

« Une expérience très enrichissante à réitérer dès que possible ».

 

Cette déclaration symbolise la satisfaction des dragons suite à cet exercice qui s’est déroulé en 3 phases. La première phase était consacrée aux briefings de sécurité et à la présentation des matériels des nations présentent sur place. Pendant la deuxième phase, chaque délégation étrangère s’est exercée sur différents scénarios afin de montrer ses savoir-faire en défense NRBC. Enfin, c’est au cours de la troisième et dernière phase que les nations ont allié leurs compétences pour s’entraîner ensemble, grâce à une organisation bien ficelée. En effet, chacune d’entre elle a réalisé une étape différente de la mission : éléments opérationnels de déminage (EOD), Sampling and Identification of Biological, Chemical and Radiological Agents (SIBCRA) et décontamination du personnel et du matériel.

 

Le CTA de Suffield-Canada a organisé cet exercice en soutien aux capacités NRBC de l’OTAN susceptibles d’être engagées dans le cadre de la Force de réaction rapide (NATO Response Force – NRF) de la Task force NRBC 2014.

Partager cet article
Repost0
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 07:40
Baltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel

31/07/2013 Sources : EMA

 

Les 26 juillet et 28 juillet 2013, lors d’une mission d’entraînement au nord de la Mer Baltique, deux Mirage F1-CR du détachement Baltic ont volé aux côtés de la patrouille acrobatique de l’armée de l’air russe, les Russian Knights.

 

La formation, constituée de 5 chasseurs Sukhoi-27 Flanker et d’un Illouchine 76 d’accompagnement, était en transit au-dessus des eaux internationales. La patrouille des Russian Knights a été formée en 1991, et assure depuis de nombreux meetings, à l’instar de notre Patrouille de France.

 

Après que le contact eut été établi, les pilotes russes ont spontanément proposé à un Mirage F1 français de s’intégrer dans leur patrouille. Un beau geste de confraternité entre pilotes dans le ciel balte.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 80 militaires français et 4 Mirage F1-CR, sous mandat de l'OTAN, sont présents sur la base aérienne de Šiaulai (Lituanie). Durant 4 mois, le détachement français conduit des missions d'assistance et de police du ciel dans l'espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie.

Baltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel
Baltic : rencontre entre Chevaliers du CielBaltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel
Baltic : rencontre entre Chevaliers du Ciel
Partager cet article
Repost0
20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 07:55
Cet exercice organisé par les commandos parachutistes de l’air n°20 a réuni une vingtaine de commandos de l’unité.

Cet exercice organisé par les commandos parachutistes de l’air n°20 a réuni une vingtaine de commandos de l’unité.

06/08/2013 Armée de l'air

 

L’exercice Manoir 2013 s’est déroulé, du 29 juillet au 2 août, sur le camp du Ruchard en Indre-et-Loire et sur le camp de Fontevreaud près de Saumur.

 

Cet exercice organisé par les commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) a réuni une vingtaine de commandos de l’unité. Un hélicoptère a d’ailleurs été mis en œuvre dans le cadre de cette semaine d’entraînement. Au total, Manoir 2013, aura été l’occasion pour les commandos et les

équipages, de s’entraîner au tir, à l’aérocordage ainsi qu’à différents exercices tactiques en zone urbaine.

 

Manoir 2013 était programmé à l’issue de six semaines d’entraînement intensif pour le CPA 20, après l’exercice Orage d’acier organisé avec le 2e REP (régiment étranger de parachutistes) en Corse et l’exercice Matin rouge qui s’est déroulé sur la base aérienne 120 de Cazaux, aux côtés de l’escadron d’hélicoptères « Pyrénées ».

Exercice «Manoir 2013»
Exercice «Manoir 2013»
Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:55
Challenge tireurs d'élite 2013 - Crédits MDL Martinez

Challenge tireurs d'élite 2013 - Crédits MDL Martinez

12/08/2013 Laura Bataille - Actu Terre - Sources : LTN Le Clanche

 

Du 15 au 19 juillet 2013 a eu lieu le challenge appui feu tireur embarqué (AFTE), organisé par le 4e régiment d’hélicoptère des forces spéciales (4e RHFS), sur le camp de Caylus. La compétition a été rebaptisée « challenge Damien Boiteux 2013 » en hommage à notre frère d’arme mort au combat le 11 janvier 2013 au Mali.

 

Les différents compétiteurs venaient des unités suivantes : le 1er régiment de parachutiste d’infanterie de marine (1er RPIMa), le RAID, le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA10) ainsi que le commando de Montfort. Le chef du détachement du 4e RHFS a mis à la disposition des tireurs d’élite ses meilleurs équipages, ses pilotes et ses chefs de bord expérimentés, permettant ainsi une parfaite symbiose entre eux et les tireurs.

 

La compétition s’est déroulée en plusieurs séquences et a mis à dure épreuve les qualités techniques et tactiques des militaires qui sont inséparables à la pratique de l’AFTE. Après chaque séquence, un débriefing donnait lieu à des échanges techniques. Une synthèse de toutes ces séquences sanctionnait la dernière journée et le résultat final. Le 1er RPIMa a pris la tête du challenge dès le début de la compétition avec le binôme vainqueur du challenge de l’année dernière. Le rendez-vous est déjà pris pour le challenge 2014 !

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:55
Récupération du groupe par un hélicoptère Puma

Récupération du groupe par un hélicoptère Puma

14/08/2013 Armée de l’Air

 

Vivre une semaine immergés au sein d’un groupe du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA n°20): voilà le challenge relevé par deux personnels navigants de l’escadron de transport 1/64 «Béarn». Durant l’exercice Orage d’Acier organisé en Corse au mois de juillet 2013, le capitaine C. et le lieutenant T. ont découvert le quotidien de ces combattants d’élite. Voici leur récit.

 

Lundi 1er juillet: Après avoir embarqué à Évreux à bord d’un C160 Transall, puis récupéré les CPA sur les bases d’Orléans et d’Istres, nous rentrons dans le vif du sujet dès l’étape entre Istres et Solenzara. En effet, notre mise en place s’effectue par un saut-tandem en ouverture retardée, technique employée pour la mise à terre de spécialistes non-TAP (troupes aéroportées). Le saut se déroule sans encombre et, quatre heures de car plus tard, nous rejoignons le camp Raffalli, maison mère du 2e régiment étranger parachutiste (REP) de Calvi. À notre arrivée, la priorité est donnée à la préparation des équipements. Nous découvrons notamment les moyens de transmission et les armements qui seront utilisés toute la semaine.

L'entraînement s'est aussi passé pour partie en mer

L'entraînement s'est aussi passé pour partie en mer

Mardi 2 juillet: Réveil à l’aube pour une longue et belle journée! Nous embarquons à bord d’un hélicoptère Puma pour un vol à double vocation : tout d’abord sécuriser une zone de poser, puis simuler la récupération d’un personnel isolé, grâce à la mise à terre des commandos par corde lisse. La journée se poursuit par une marche d’infiltration vers le champ de tir de Campanella, durant laquelle nous mettons en pratique des techniques de sauvetage au combat et de topographie. Nous avons le droit à une présentation du fusil HK416, arme de dotation des CPA, puis à sa mise en oeuvre sur le champ de tir.

 

Mercredi 3 juillet: Notre journée débute par un dropping, un saut à la mer à partir d’un Puma, suivie d’une nage de plusieurs centaines de mètres en direction de la côte. Pendant que les membres du CPA n°20 enchaînent par un saut en parachute, nous préparons la manoeuvre du soir avec le chef de la section du 2e REP, au sein de laquelle nous serons insérés. Pour les commandos l’objectif est de libérer, de nuit, deux personnels dans un village ennemi. Une mission qu’ils réalisent avec succès après avoir été déposés par corde lisse et par une nuit d’une obscurité de niveau 5 !

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn"

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn"

Jeudi 4 juillet: 6 heures: le lever est de nouveau matinal et la fatigue commence à se faire sentir ! Pour nous mettre en jambes, nous débutons la journée par une infiltration maritime en Zodiac. À 7h30, nous débarquons sur une crique, avant de rejoindre à pied le champ de tir de Punta Bianca (environ 20 km de Calvi). L’objectif est de travailler la coordination entre les tireurs d’élite et le reste du groupe commando, au cours d’une séance de tir. Deux heures plus tard de retour à Calvi, nous sommes héliportés vers le champ de tir de Casta (25 km de Calvi) pour un nouvel exercice. Les CPA descendent au sol en corde lisse, réalisent leur action, puis sont extraits par « grappe ». Ce mode d’exfiltration permet de récupérer des commandos dans des zones où l’hélicoptère ne peut se poser. Nous avons la chance de découvrir ce mode d’action, accrochés à un Puma ! Cette dernière journée d’instruction se termine par un tir de synthèse au fusil FAMAS et au pistolet PAMAS G1.

 

Au final, les enseignements ont été très nombreux au cours de cette semaine intense. Nous avons pu approfondir nos connaissances combattantes à travers des activités exigeantes, longtemps réservées à des commandos parachutistes aguerris. Le croisement entre nos cultures respectives a été pleinement réussi. Forts de cette expérience commune, nous sommes prêts à faire face ensemble aux challenges de demain.

Préparation matinale avant une mise en place par Zodiac

Préparation matinale avant une mise en place par Zodiac

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn" - 2

Extraction par grappe des deux navigants du "Béarn" - 2

Retrouvez ici la brève parue lors de l'exercice Orage d'Acier

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:55
Exercice Casex 2013

Exercice Casex 2013

30/07/2013 CFAA

 

Du 15 au 26 juillet 2013, le centre de formation à l’appui aérien (CFAA) s’est déployé sur le camp de Valdahon afin de terminer la formation ForwardAir Controller (FAC- contrôleurs aériens avancés) de la promotion 13 "Charlie".

 

Les stagiaires français et allemands ont réalisé leur Advanced Training Course (module de formation perfectionnée) dans des conditions au plus proche de la réalité opérationnelle à venir, à savoir le Mali ou l’Afghanistan selon la nation d’appartenance. Déployés dans une Forward Operating Base (FOB) plus vraie que nature, ces spécialistes de l’appui aérien rapproché (CAS - Close Air Support) ont appréhendé leurs futures conditions d’engagement. Durant deux semaines consécutives, ils ont enchaîné l’application de scénarios offensifs ou défensifs et coordonné les moyens aériens dans le cadre d’une manœuvre globale au sol.

 

Plusieurs escadrons de chasse de l’armée de l’air, du Rafale à l’Alphajet, et compagnies contractualisées allemandes (Learjet équipés de nacelles de désignation Litening III) ont donc été engagés au cours de ces deux semaines. Pour simuler des moyens plus légers, un DR-400 de la section aérienne de réserve de l’armée de l’air a même été sollicité.

 

Les exercices ont été coordonnés depuis un Tactical Operations Center, gérant les moyens et l’espace aérien dédiés. Pour cette occasion, il a notamment disposé de moyens de détection et de communication dont un radar Giraffe, mis en œuvre par l’escadron de détection et de contrôle mobile (EDCM).

 

A l’issue de cette formation longue et difficile avec 30% d’échec en moyenne, le brevet FAC sera remis à ces spécialistes de l’intégration aéroterrestre, indispensables démultiplicateurs d’efficacité militaire.

 

 

Formation « Forward Air Controller » (FAC- contrôleurs aériens avancés) de la promotion 13 Charlie

Formation « Forward Air Controller » (FAC- contrôleurs aériens avancés) de la promotion 13 Charlie

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Mali : opération de sécurisation dans la région de Gao (09/08/2013)

09/08/2013 Source EMA

 

Du 30 juillet au 6 août, la force Serval a mené une opération de sécurisation à 60 km à l’Est de Gao.

 

Cette opération avait pour objectif de continuer à marquer la présence de la force dans la zone et de poursuivre la sécurisation de la région de Gao à l’approche du deuxième tour des élections présidentielles.

 

Près de 170 militaires et une quarantaine de véhicules ont été déployés pendant huit jours, accompagnés d’un guide des Forces Armées Maliennes et deux gendarmes maliens. Grâce au renseignement recueilli auprès de la population, ils ont fouillé des oueds, des puits et des caches. La section génie a fouillé quelques grottes et cavités de la falaise de Tin Tadarast. Les militaires de la force Serval ont reconnu la zone d’Imenas, d’In Medran, et de Tam Koutat sans déceler d’indices de présence de groupes terroristes.

 

Au bilan, la force continue de mener des opérations dans la durée, malgré des conditions météorologiques très dures. Cette opération n’a pas donné lieu à des accrochages avec les groupes terroristes, ces derniers ayant quitté la zone ou évitant tout contact.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

Mali : opération de sécurisation dans la région de Gao (09/08/2013)Mali : opération de sécurisation dans la région de Gao (09/08/2013)
Mali : opération de sécurisation dans la région de Gao (09/08/2013)
Mali : opération de sécurisation dans la région de Gao (09/08/2013)Mali : opération de sécurisation dans la région de Gao (09/08/2013)
Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Affiche de l'exposition "Regards croisés sur le Mali" - Crédits  cmpaix

Affiche de l'exposition "Regards croisés sur le Mali" - Crédits cmpaix

 

09/08/2013 Armée de Terre

 

A partir du 13 août et jusqu’en décembre 2013, le Centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l’Homme met à l’honneur les militaires engagés au Mali, moins d’un mois après leur descente des Champs-Elysées devant plus de 9 millions de spectateurs et téléspectateurs.

 

Des liesses de joies des Maliens à l’arrivée des troupes françaises et africaines aux combats dans l’Adrar des Ifoghas, un massif montagneux du nord-est du Mali, les 80 photos exposées permettent de se plonger dans une opération caractérisée par le mouvement, la surprise et la vitesse mais aussi par une coopération étroite entre forces françaises et africaines unies dans les combats, tout en préservant la population civile.

 

Rythmée par le rappel des contextes politiques et militaires, cette exposition nous présente les différentes phases de l’intervention au Mali dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) qui vise à permettre aux autorités maliennes de reprendre le contrôle des zones nord du territoire.

 

Face à ces 80 clichés, 35 portraits de Maliens pris avant l’intervention au Mali, témoignent de l’immense espoir placé dans la MISMA pour l’avenir de ce pays.

 

Informations : ICI

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Le général a reçu en cadeau une plaque en marbre

Le général a reçu en cadeau une plaque en marbre

14/08/2013 Actus Air

 

Le 8 août 2013, la composante «air» de l’opération Serval a rendu hommage au départ du commandant de la force (Comanfor), le général Grégoire de Saint Quentin.

 

À cette occasion, le détachement «air» de Bamako a organisé une cérémonie sur le tarmac de l’aéroport. Devant une délégation représentant tous les éléments de cette composante, le colonel Louis Péna a remis au général de Saint Quentin une plaque de marbre gravée par les soins des mécaniciens du détachement, représentant l’insigne Serval. Le Comanfor s’est ensuite adressé aux aviateurs, rappelant toute l’importance de la contribution de la composante «air» dans l’opération Serval, sur un théâtre où les combats ont été âpres et les élongations extrêmes.

 

Ensuite, et à l’heure précise, une patrouille de deux Mirage 2000D de retour de mission a ponctué cet hommage par un passage au dessus de l’aéroport, l’un des deux avions cabrant, symbolisant ainsi le départ du grand soldat et l’au-revoir d’une partie de ses troupes.

 

Le général de Saint Quentin a commandé l’opération Serval du 11 janvier au 11 aout 2013. Il va désormais assumer le commandement des opérations spéciales (COS).

 

Plus d’informations sur le site des opérations

Le général de Saint-Quentin en compagnie du colonel Pena

Le général de Saint-Quentin en compagnie du colonel Pena

Le général a commandé la Force Serval de janvier à août

Le général a commandé la Force Serval de janvier à août

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Tchad : transfert d’autorité de la force Épervier

06.08.2013 Sources : EMA
 

Le 1er août 2013, le colonel Paul Peugnet a pris le commandement de la force Epervier au Tchad lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée sur la base aérienne de Kosseï à N’Djamena. Il succède au colonel Laurent Rataud.

 

La cérémonie de prise de commandement a été présidée par l’ambassadeur de France au Tchad, en présence de plusieurs ambassadeurs et diplomates étrangers ainsi que de hautes autorités civiles et militaires tchadiennes.
En termes d’opérations, sous le commandement du colonel Rataud, la force Epervier a participé dès ses premières heures à l’opération Serval. Les éléments du groupement Terre sont entrés en premier sur le théâtre malien et le détachement chasse a réalisé les premières frappes aériennes sur les groupes terroristes en direction de Bamako.

Depuis, la force continue à être étroitement associée aux manœuvres aériennes aux moyens  des Rafale et avions de transport et d’assaut (ATA) stationnés à N’Djamena. La Force Epervier a également apporté, à plusieurs reprises, un soutien à l’opération Boali en République centrafricaine.

Depuis le 31 juillet 2012, les militaires de la force Epervier ont poursuivi leur mission de coopération technique et logistique avec les forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et de protection des ressortissants français :
-    une trentaine de détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de près de 600 stagiaires tchadiens ont été menés. Les instructeurs ont formé des spécialistes dans de nombreux domaines : topographie, parachutisme, techniques d’autodéfense, secourisme, conduite de véhicules incendie.
-    Les militaires français ont également réalisé des actions civilo-militaires (ACM) : la construction d’une école à Oudouhou au profit d’une trentaine d’élèves de la région, et dispensé une aide médicale gratuite dans les emprises de N’Djamena, Abéché et Faya.
-    La force Epervier a conduit des exercices interarmées afin de maintenir la capacité opérationnelle des militaires engagés dans la force, notamment grâce à une campagne  de tir et deux exercices Djanad d’évacuation de ressortissants

Les militaires français de la Force Epervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement à ses missions permanentes, Epervier participe également directement à l’opération Serval, avec en particulier l’emploi de ses moyens aériens.

 

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013

12/08/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 1eraoût 18h00 jusqu’au 8 août 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une soixantaine de sorties. Une quinzaine a été consacrée aux opérations de transport et autant aux opérations de ravitaillement. Moins d’une dizaine de sorties a été consacrée aux missions ISR, et plus d’une vingtaine  à l’appui feu des opérations terrestres.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux forces de sécurité maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du processus électoral.

 

Après le premier tour des élections, la force Serval a poursuivi ses missions de contrôle de zone dans les Adrars comme dans la région de Gao.

 

Dans le Nord, les militaires de la force Serval déployés à Kidal poursuivent la sécurisation de la zone avant le deuxième tour des élections présidentielles. Des opérations de fouille sont menées dans l’Adrar des Ifoghas par les hommes de la brigade Serval, appuyés par un sous-groupement de l’ALAT et des patrouilles de chasseurs.

 

Du 30 juillet au 6 août, la brigade a également conduit une opération de sécurisation à 60 km à l’Est de Gao. Cette opération n’a donné lieu à aucun accrochage, les groupes armés terroristes évitant tout combat avec la force. Par leurs actions répétées, les soldats français contribuent à la sécurisation du grand Gao pendant l’entre deux tours.

 

Le 1er août 2013, une quinzaine de légionnaires sapeurs du Détachement du Génie d’Aide au Déploiement (DGAD) a détruit des munitions sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao et notamment une charge artisanale avec environ 10 kg d’explosif. Cet engin explosif improvisé (EEI) avait été retrouvé durant une opération de renseignement menée fin juillet dans le secteur d’Imenas au Nord Est de Gao. Neutralisé dans un premier temps par l’équipe de démineurs (EOD - Explosive Ordnance Disposal), il s’agissait ici de détruire l’EEI en vue d’évaluer les capacités et les effets du dispositif.

 

Le 3 août, une cérémonie d’inauguration du deuxième puit rénové par la brigade Serval s’est tenue dans le Sud de Gao. Le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, les autorités locales et de la MINUSMA, et les représentants de la société civile étaient présents. Cinq autres puits devraient être rénovés par la brigade avant la fin du mois d’août. Cette démarche permet à la population des quartiers les plus défavorisés de la ville de Gao d’accéder à de l’eau potable.

 

Enfin, le 8 août, la force Serval a accueilli le futur commandant de l’opération, le général de division Foucaud, qui va dans les prochains jours échanger ses consignes avec le général de Saint-Quentin.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA

Opération Serval : point de situation du 8 août 2013Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
Opération Serval : point de situation du 8 août 2013Opération Serval : point de situation du 8 août 2013
Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Le GAAO en mission sur la plateforme opérationnelle désert

07/08/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 27 juillet 2013, une dizaine de militaires du Groupement Aérien d’Appui des Opérations (GAAO) sont arrivés sur la plateforme opérationnelle désert de Gao pour une durée de trois semaines.

 

La mission du GAAO est de monter la cinquantaine de bungalows qui servira à améliorer les conditions de travail des militaires déployés sur Gao.

 

Une partie du détachement est arrivée par avion de transport de troupes, l’autre est arrivée par la route, au sein d’un convoi acheminant les outils indispensables à la mission : la grue de levage de 25 tonnes pour mettre en place les bungalows et le tracteur « manitou ».

 

Avant leur arrivée, il a fallu déterminer et sécuriser les trajets pour faciliter la circulation de la grue sur le site de Gao et construire des longrines, les petits murets en béton capables de supporter les bungalows qui sont arrivés le 15 juillet. Ils sont partis de la base aérienne de Mérignac pour rejoindre Dakar par voie maritime puis ont été transportés en train jusqu’à Bamako et en convoi logistique jusqu’à Gao, au sein du « convoi des 100 ».

 

Le 29 juillet, le montage des bungalows a débuté. Il faut en moyenne trois heures aux techniciens de l’armée de l’air pour monter chaque boîte. Chacune d’elle pèse 2, 2 tonnes, pour une surface de 15 m², avec fenêtres, portes, éclairage, raccordements électriques et téléphonique et la climatisation. Il est possible de jumeler plusieurs boites entre elles en fonction des besoins.

 

Le GAAO est implanté sur la base aérienne 106 de Bordeaux et les militaires qui le composent sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. La mission principale du GAAO est de réaliser les infrastructures opérationnelles initiales nécessaires au déploiement d’un dispositif aérien sur un théâtre d’opération extérieur. Il est capable d’agir en toute autonomie, dans des délais courts et sous faible préavis, et avec une véritable capacité d’autoprotection. Si l’opération est amenée à durer, il peut aussi participer au soutien au stationnement de la force aérienne projetée, en consolidant les infrastructures de déploiement et de stationnement.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:35
Afghanistan : focus sur la formation du personnel afghan de KAIA

07/08/2013 Sources : EMA

 

La formation du personnel afghan aux différents métiers permettant de faire fonctionner la plateforme aéroportuaire de Kaboul est une des missions des militaires français en Afghanistan. En 2014, l’Afghanistan aura la pleine maîtrise de son aéroport.

 

A ce jour, plus de 80 Afghans assurent quotidiennement la sécurité des plus de 100 000 mouvements aériens par an. La majorité sont pompiers, 3 sont météorologistes et 9 contrôleurs.

 

 Le rôle des militaires français consiste à dispenser plusieurs formations afin que le personnel puisse assurer en toute autonomie le bon fonctionnement de l’aéroport : contrôle aérien, sécurité incendie, service météorologique, management de la sécurité et maintenance des aides à la navigation et des systèmes d’information et de communication (SIC). En fonction du domaine de spécialité, les formations sont dispensées par des militaires ou par des sociétés privées.

 

A ce jour, 90 % des objectifs de formation du personnel afghan ont été atteints. La fin de la phase de formation est fixée à 2014. A terme, l’Afghanistan prendra le relai de l’OTAN et se dotera de règles de fonctionnement correspondant aux normes internationales pour que l’aéroport puisse véritablement recevoir des avions du monde entier.

 

Désormais, 500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical à Kaboul et des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane.

Afghanistan : focus sur la formation du personnel afghan de KAIAAfghanistan : focus sur la formation du personnel afghan de KAIA
Afghanistan : focus sur la formation du personnel afghan de KAIA
Afghanistan : focus sur la formation du personnel afghan de KAIAAfghanistan : focus sur la formation du personnel afghan de KAIAAfghanistan : focus sur la formation du personnel afghan de KAIA
Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 14:45
Opération Serval : Le général de Saint-Quentin quitte le commandement de la force

13/08/2013 Sources : EMA

 

Le 11 août 2013, le général Grégoire de Saint Quentin a quitté le commandement de la force Serval au Mali. C’est le général de division Marc Foucaud, commandant l’état-major de force numéro 1 de Besançon, qui lui succède.

 

Le général de Saint Quentin a quitté le théâtre malien le 11 août 2013 après 7 mois passés à la tête de la force Serval constituée de 4500 militaires au plus fort de l’intervention française. Le 11 janvier 2013, la France s’engageait rapidement et brutalement à la demande du Président malien pour stopper la progression d’islamistes armés en direction de Bamako et soutenir les troupes maliennes. Au déclenchement de l’opération, le général de Saint Quentin commandait les éléments français au Sénégal (EFS) à Dakar. C’est le général de division Marc Foucaud, commandant l’état-major de force numéro 1 de Besançon, qui lui succède.

 

Opération Serval : Le général de Saint-Quentin quitte le commandement de la force

Malgré la difficulté du terrain et  l’étendue du pays, les nombreuses opérations armées menées conjointement par les militaires français, l’ armée malienne et les armées africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur capacité d’action. Le rétablissement de la sécurité dans l’ensemble du pays a permis l’organisation d’élections nationales.

 

Avant de quitter le sol malien, le général de Saint Quentin s’est adressé en ces termes à l’état-major de la force Serval : « C’est un beau jour pour partir surtout quand on sait que le Mali aura bientôt son président. L’opération aura montré à tous que l’armée française sait faire la guerre, mais aussi la paix. Cette réussite se traduit par la remontée, dans le Nord du Mali, de l’armée malienne qui est de nouveau souveraine sur son territoire. Pour rendre cela possible, nos unités ont combattu avec beaucoup de détermination. Nous pouvons en être fiers.  »

Opération Serval : Le général de Saint-Quentin quitte le commandement de la force

Le général de division Foucaud est arrivé à Bamako le 8 août. Il a profité de l’expertise du général de Saint Quentin pour s’imprégner du contexte et de la situation malienne. Pendant trois jours, il a rencontré toutes les composantes de la force ce qui lui a permis d’avoir une vision complète de la situation actuelle au Mali.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation ainsi que le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:55
Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans

05/08/2013 Ltt Marianne Jeune - Armée de l'air - Economie et technologie

 

Vendredi 2 aout 2013, le premier exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M a rejoint la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. La cérémonie officielle de l’évènement se tiendra à la rentrée, en présence des autorités concernées.

 

C’est à 14h35 que les trains d’atterrissages de l’A400M «Atlas» ont touchés le sol orléanais sous un soleil de plomb. La base aérienne 123 d’Orléans-Bricy devient ainsi la base de mise en œuvre de l’avion de transport tactique au sein de l’armée de l’air.

L’arrivée de cet appareil, qui porte le numéro de série MSN7, représente l’aboutissement d’un long processus entre les équipes industrielles d’Airbus Military, les équipes étatiques des sept nations partenaires et celles de l’organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR).

 

L’armée de l’air française est la première à recevoir des avions A400M de ce programme européen. Il constitue un matériel indispensable aux forces aériennes pour réaliser ses missions. Avion de transport militaire tactique disposant d'une capacité d'allonge stratégique, à la pointe de la technologie, l’A400M est sans équivalent sur le marché mondial.

 

Ce jour marque le tout début d'une nouvelle ère pour le transport aérien militaire. Cet événement fera l'objet d'une cérémonie officielle à la rentrée en présence des autorités concernées.

Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans
Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’OrléansLe premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans
Le premier A400M se pose sur la base aérienne d’Orléans
Partager cet article
Repost0
19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:55
Premier tir de développement du MdCN à la DGA (crédit DGA Essais de missiles)

Premier tir de développement du MdCN à la DGA (crédit DGA Essais de missiles)

01/08/2013 Economie et technologie

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le premier tir de qualification du missile de croisière naval (MDCN), le 1er juillet 2013. Ce tir, effectué sur le site de Biscarrosse (Landes) du centre DGA Essais de missiles, est représentatif d’un tir à partir d’une frégate.

 

Le thème de tir retenu était particulièrement exigeant puisque, outre les objectifs de portée, il a contribué à valider les performances de navigation autonome et de guidage terminal par reconnaissance infrarouge. Cette réussite est le fruit d’un travail intense et coordonné de nombreux acteurs étatiques (les centres d’expertise et d’essais de la DGA, le service de la qualité de la DGA et la Marine Nationale notamment) et industriels (MBDA France).

 

Le MDCN équipera à terme les frégates multi-missions (FREMM) et les sous-marins Barracuda.

 

Doté d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres, le MdCN est destiné à frapper des objectifs situés dans la profondeur du territoire adverse. Il est complémentaire du missile de croisière aéroporté Scalp dont il est dérivé. Embarqué sur des bâtiments de combat positionnés, de façon prolongée, à distance de sécurité dans les eaux internationales, ostensiblement (frégates) ou discrètement (sous-marins), le MdCN est adapté à des missions de destruction d’infrastructures de haute valeur stratégique.

 

La DGA a notifié le marché MDCN à la société MBDA fin 2006.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories