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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo EMA

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02/11/2015 Ministère de la Défense

 

A situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel. En janvier 2015, le lancement de l’opération Sentinelle, s’est traduit par le déploiement d’un volume sans précédent de forces sur le territoire national. Il s’agissait alors de réagir au plus vite face à la menace. Ce dispositif de protection étant appelé à durer, l’état-major des armées a décidé de prendre les dispositions matérielles visant à renforcer la qualité du soutien. Comme dans toutes les opérations, l’idée est de s’inscrire dans la durée, une fois passée la phase d’urgence. En avril 2015, le CEMA a décidé de mettre en œuvre un plan d’actions destiné à améliorer rapidement les conditions de vie des militaires.

 

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 10:15
photo Françoise Touchais

photo Françoise Touchais


04.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Leur moyenne d'âge: 24 ans. Et il viennent de 32 pays. Point commun: désormais ils servent la France sous le képi blanc.

Hier, au Mont Saint-Michel (dans la Manche), au terme d'une marche de 50 km en deux jours, 65 nouvelles recrues commandées par le capitaine Mettavant (lui-même issu du rang) ont troqué leur béret vert pour le képi blanc.

 

photo Françoise Touchais

photo Françoise Touchais

La cérémonie a eu lieu sur la terrasse de l'ouest de la Merveille, en présence du général de Saint-Chamas, commandant la zone de Défense Nord-Ouest et ancien Père Légion.

Cette cérémonie intervient au bout de 4 semaines de formation. Il leur en reste encore 12 à passer au sein du 4e RE (voir ici le post que je lui ai consacré mardi).

A voir ici le reportage de mes confrères de France 3 Bretagne.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:55
Le «4», creuset la Légion étrangère est un régiment formation - photo 4e RE

Le «4», creuset la Légion étrangère est un régiment formation - photo 4e RE

 

03/11/2015 LaDepêche.fr

 

600 légionnaires en plus… Le 4e régiment étranger de Castelnaudary a dû s'organiser pour former ces jeunes engagés volontaires et stagiaires, d'autant que l'encadrement, lui, n'a vu ses effectifs augmenter que d'une cinquantaine de cadres.

 

Le 4e régiment étranger de Castelnaudary comptait un millier de légionnaires au printemps dernier -500 permanents, 500 stagiaires et engagés volontaires ; ils sont aujourd'hui 1600, soit 550 permanents, 650 engagés volontaires et 400 stagiaires. Une montée en puissance liée au déploiement des effectifs de l'armée de terre pour l'opération Sentinelle sur tout le territoire après les attentats de janvier. La Légion étrangère a accepté de relever ce défi, sans budget supplémentaire et en s'organisant en interne. C'est ainsi que chacun de ses régiments a apporté son écot en envoyant quelques-uns de ses cadres à Castelnaudary pour participer à l'instruction des engagés volontaires et spécialistes désormais plus nombreux.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:55
Le 4e RE s'exporte

 

30-10-2015 par 4e RE Réf : 535 | 258

 

Enfin une page Facebook pour le 4e Régiment Etranger !

 

C'est officiel depuis aujourd'hui, le 4e RE a sa page facebook!

 

Aimez, partagez et faites suivre pour faire connaitre notre mission unique au monde!

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:55
photo 4e RE - Légion Etrangère

photo 4e RE - Légion Etrangère

 

03.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Au quartier Danjou de Castenaudary, le 4e régiment étranger, l'unité chargée de la formation et de l'instruction des cadres et des légionnaires, a dû totalement s'adapter à la hausse du recrutement. On se souviendra que les régiments des forces (dont ceux de la Légion) vont gagner une compagnie ou un escadron et que la 13e DBLE, en regagnant, la France va voir ses effectifs passer à 1 200 soldats.

La hausse annoncée des effectifs a obligé la Légion à adapter sa structure de recrutement et de formation, "à budget constant", précise-t-on à Castelnaudary par où transitent tous les nouveaux légionnaires pour leurs 16 semaines de formation initiale.

Bon an mal an, le 4e RE forme entre 750 et 1 000 engagés. Pour 2014, "980 légionnaires" y ont transité pour leur formation initiale.

Pour 2015, alors que le plan de formation portait sur un millier d'engagés, le nombre de nouvelles recrues à former a fait un bond à 1 700. "On passe donc d'une présence constante, sur le site, de 250 à plus de 600 légionnaires en formation initiale".

Les trois compagnies, jusqu'alors à 3 sections d'une quarantaine d'hommes, comptent désormais 4 sections de 50 à 60 hommes!

Les conséquences sont nombreuses:
- en termes de soutien, l'EMAT a dû consentir un effort notable et a fourni des véhicules, de l'armement et des équipements individuels;
- en termes d'infrastructures, il a fallu faire avec l'existant. Aux chambrées de 6 (5 engagés et un caporal) ont succédé des chambrées de 10 engagés avec un caporal;
- en termes d'encadrement, il a fallu rameuter des cadres des régiments des forces pour prendre en mains les nouvelles sections. Ces cadres supplémentaires ont été mixés avec l'encadrement habituel pour plus de cohérence (je rappelle que le 4e RE, c'est environ 400 permanents). Cet apport extérieur va éviter une usure de l'encadrement habituel qui, toutefois, a vu ses périodes "d'intergroupements" réduite de 5 semaines à 1,5 semaine.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 octobre 2015, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Premier-maître (PM) L’Her a participé dans le cadre de la mission Corymbe 131, à un Navy’s Exercice for Maritime Operations (NEMO). Le principal objectif de cet exercice multinational est d’entraîner les marines riveraines à la sécurisation du golfe de Guinée. Pour cette édition, les marines mauritanienne et sénégalaise ont travaillé de concert avec la frégate française. Co-organisé et codirigé par les Éléments français au Sénégal (EFS) et par le PML’Her, cet exercice a permis aux marines sénégalaise et mauritanienne d’appliquer pour la première fois l’accord de « droit de poursuite dans la zone économique exclusive voisine» signé par les deux États.

 

En mer, l’exercice consistait pour les marins sénégalais et mauritaniens à conduire une opération de visite sur le PM L’Her, suspecté selon le scénario, de pêche illégale. Les deux équipes sont successivement montées à bord, sous le regard des membres de la brigade de protection du PHM, chargés de les évaluer. Ils ont ainsi amélioré leurs techniques de visite et mis en pratique les instructions opérationnelles dispensées par les marins français. Sur terre, les commandants des deux marines riveraines ont échangé des informations et coordonné leurs actions pour détecter, identifier, visiter et dérouter le bâtiment suspect. Ils ont en outre mis en application l’accord sur le droit de poursuite et procédé à une remise du client.

 

L’objectif de la prochaine édition est d’élargir la liste des participants en invitant les autres pays riverains de la zone.

 

Le PML’Her participe pendant deux mois à la mission Corymbe 131 en effectuant des patrouilles au large du Golfe de Guinée et des passing exercices (série d’exercices organisés entre des unités de nationalités différentes) avec les marines locales. Il organise également des périodes d’instruction opérationnelles afin de partager l’expertise française, notamment dans le domaine de l’action de l’État en mer. Le PML’Her a pour mission d’escorter le BPC Mistral lorsqu’il est amené à transiter dans des zones à risques. Doté d’un armement efficace pour traiter la menace asymétrique et d’une réserve de vitesse élevée, le PHM est pleinement adapté à cette mission d’escorte.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 08:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 19 au 23 octobre 2015 à Dayr Kifa au Sud-Liban, les militaires français et ceux des Forces armées libanaises (FAL) ont effectué un entraînement conjoint de sauvetage au combat.

 

Depuis février 2012, les soldats français et libanais renforcent l’interopérabilité des procédures de travail – notamment grâce aux entraînements conjoints.

Cet exercice leur a permis de partager connaissances et expériences respectives en matière de sauvetage au combat. Après une approche théorique, une présentation de la trousse individuelle du combattant et un rappel des gestes de premiers secours, les casques bleus français et les soldats libanais ont participé à différents exercices pratiques.

C’est dans le cadre de l’appui aux FAL que les soldats français de la mission Daman ont mené des exercices abordant l’analyse de l’état de la victime, le dégagement d’urgence, la prise en compte des blessures, la pose de garrot ou encore le brancardage de fortune – véritables spécificités françaises. Un exercice final reprenant l’ensemble des cas a permis aux militaires des deux nations d’évaluer leurs compétences dans le domaine.

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photo EMA / Armée de Terre

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 22:50
photo UK MoD

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3 November 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Defence Secretary Michael Fallon has today unveiled a new agreement with France that will help pave the way for the next generations of missiles.

 

As Jean-Yves Le Drian, French Minister for Defence, visits London to reaffirm Anglo-French relations, this agreement allows for the sharing of certain technologies to aid the development of future generations of missiles developed by missile contractor MBDA. This includes the helicopter-launched anti-ship weapon, termed Sea Venom and other future national and joint programmes to meet British and French military requirements over the next decade and beyond.

 

This new Intergovernmental Agreement builds on increasing collaboration in this area since 2010. It will allow closer working and information sharing on MBDA’s missile technologies while providing the necessary legal assurance to both governments on issues such as the protection of national data and security of supply.

 

Defence Secretary Michael Fallon said: “ Our defence relationship with France continues to thrive. The joint development of next generation missiles is just the latest example of this. Sharing knowledge and information more deeply will help us develop better weapons more efficiently and keep both of our countries safe.”

 

It follows work carried out by both countries with MBDA to create Centres of Excellence, consolidating their specialist design and engineering skills. Four of these centres are being established at first, for Weapon Controllers and Test Equipment in France, and for Datalinks and Actuators in the UK; another four, on complex warheads: guidance and navigation systems; algorithms; and software will follow.

 

Signed in 2010, the Lancaster House agreement was brought into existence to solidify the relationship between the two allies and provide greater defence cooperation.

 

During a ceremony at Lancaster House to mark the milestone of the Lancaster House Agreement, French Defence Minister Monsieur le Drian presented medals to four British military personnel.

 

Flight Lieutenant Andrew Barber has received the Croix de le Valeur Militaire, which is equivalent to the UK’s Mention in Despatches. Meanwhile, Wing Commander Stephen Tomkins, Lieutenant Commander Ian Sloan and Major Anthony Coe will receive the recognition of Medaille de la Defense Nationale gold, silver and bronze respectively for their service to the French Armed Forces.

 

Secretary of State for Defence Michael Fallon added: “ I am proud that members of the UK Armed Forces have been recognised for their work with one of our closest allies. These exchange programmes support our relationship with France, allowing our Armed Forces to learn from each other and work together to keep our countries safe.”

 

Further to this, both Defence Ministers re-affirmed the close relationship between the UK and France - highlighted by the fact that both British and French exchange officers have deployed as an integral part of each other’s operational units in combat operations. The Defence Ministers also reviewed:

- The importance of the major exercise Griffin Strike in April 2016, involving a large number of French and British personnel and the considerable programme of mutual development undertaken by our Armed Forces over the last five years;

- The work undertaken by both countries to ensure the safety and reliability of our nuclear weapons and the completion of the British facilities at Valduc in Burgundy in 2016 will demonstrate the success of our cooperation in this area;

- Consideration of further areas of cooperation – potentially including counter-terrorism, Special Forces, and cyber security – and deeper policy coordination in pursuit of our common goals.

photo UK MoD

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 18:56
Recherche de donneurs O NEGATIF au profit du Centre de transfusion sanguine des armées

Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) manque cruellement de sang 0 NEGATIF (le sang des donneurs universels, distribuable pour toutes les urgences vitales) depuis quelques semaines.

Si vous êtes O NEGATIF n’hésitez pas à faire un don au plus vite au CTSA de Clamart (Hauts de Seine) ou de Toulon

CTSA Clamart

1, rue du lieutenant Raoul Battany

92140 Clamart

01 41 46 72 24

CTSA Toulon

Boulevard Sainte-Anne

83000 Toulon

04 83 16 21 61

Du lundi au vendredi, de 8 heures 30 à 16 heures 30.

Téléchargez la plaquette présentant le CTSA et son expertise : LIEN

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
Membres du French Squadron SAS, (1re compagnie de chasseurs parachutistes) en Tunisie début 1943

Membres du French Squadron SAS, (1re compagnie de chasseurs parachutistes) en Tunisie début 1943

 

03.11.2015 Par François COTE- Valeurs Actuelles

 

1940-1945. Ils étaient quelques centaines, insérés dans les sticks de la brigade des SAS britanniques. Ils ont pris part à toutes les campagnes d’Afrique du Nord et à celles qui ont suivi le Débarquement en Europe…

 

Le premier mort du jour J est tombé à près de 300 kilomètres des plages du Débarquement. C’était un caporal parachutiste français de 28 ans ; il s’appelait Émile Bouétard. Il avait été parachuté dans la nuit du 5 au 6 juin avec un stick du 4e Special Air Service (SAS), à Plumelec (Morbihan), au sud-ouest de Ploërmel. Et pourquoi si loin des plages de Normandie ? Pour faire diversion. Parce qu’il fallait retenir les troupes allemandes qui occupaient la Bretagne au moment où les Alliés allaient débarquer. Bouétard toucha le sol avec son stick, vers 0 h 30, le 6 juin. Il se trouva très vite isolé avec les siens. Le ronflement du bimoteur qui les avait parachutés éveilla un poste allemand. Il fut repéré. Un violent échange de tirs s’ensuivit ; Bouétard fut blessé. Munitions épuisées, il se releva et, désarmé, fut exécuté par une rafale allemande. Ses camarades eurent le temps de se disperser et de rejoindre le maquis de Saint-Marcel, à proximité.

Suite de l’article

 

Note RP Defense :

voir Les parachutistes français libres du "spécial air service" (SAS)

voir Le 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l'Armée de l'Air

SAS : origine et combats (1/2) - Fondation de la France Libre

SAS : origine et combats (2/2) - Fondation de la France Libre

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03.11.2015 par ASP S. Violanti - Marine nationale

 

Les atomiciens, spécialistes du fonctionnement des bâtiments à propulsion nucléaire, sont des maillons essentiels à la conduite des missions liées à la dissuasion et à la projection de puissance. Chaque année, 80 marins sont sélectionnés pour intégrer cette filière d’excellence. Focus sur le nouveau modèle de formation des atomiciens.

 

Dans un contexte de déflation des effectifs, les besoins en compétences deviennent toujours plus aigus pour la Marine. Ce constat est particulièrement avéré pour les atomiciens (ATO). Une réflexion a donc été menée avec les acteurs de l’énergie atomique pour adapter leur cursus au contexte.

 

La formation délivrée est désormais mieux adaptée à l’emploi occupé, avec une orientation plus précoce et une formation plus spécialisée qui s’articule toujours en trois grandes étapes :

• un module « métier » adapté à chaque spécialité : Mécanicien (MECAN) ou Électrotechnicien (ELECT). Il s’agit d’un brevet supérieur (BS) ramené à une durée de 15 semaines et qui constitue le tronc commun de chacune des deux spécialités ;

• une formation à l’École des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA) répartie dans un premier temps en tronc commun, suivi d’une formation adaptée au futur emploi, pour l’acquisition de la compétence atomicien ;

• une période de pré-embarquement d’une durée de 20 semaines à l’École de navigation sous-marine (ENSM(1)).

 

La mise en œuvre de ce nouveau cursus nécessite une phase transitoire qui passe notamment par une réorganisation de la formation au sein des écoles. C’est un défi complexe car celles-ci doivent garantir aux élèves et aux futurs employeurs la même qualité de formation, tout en assurant l’ensemble des enseignements de leur périmètre.

 

(1) ENSM BPN à Toulon (École de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire) ou ENSM Brest.

 

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

 

02/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le centre de recherche aérospatiale français manque de souffle pour financer des travaux pour renforcer les sols sous la plus grande soufflerie au monde (S1), qui menace de s’effondrer... prochainement.

 

Cinq millimètres. Si le sol s'affaisse de cinq millimètres de plus sous la soufflerie aéronautique S1 de l'ONERA de Modane (Savoie), la France perdra un de ces bijoux technologiques, qui fait envie au monde entier, y compris les États-Unis pour une fois à la remorque de la France. Cinq millimètres d'affaissement encore et la soufflerie S1, la plus puissante du monde, pourrait être au mieux inutilisable, au pire subir des dégâts irrémédiables. La France, acteur majeur de l'aéronautique civile et militaire mondiale, pourrait alors être rétrogradée en division 2. Ce scénario est aujourd'hui loin d'être une fiction. La situation est urgente et exige qu'une décision de financement soit prise d'ici à la fin de l'année.

Dans ce contexte, la députée Isabelle Bruneau vient de lancer un véritable SOS pour sauver cette pépite, qui est pourtant un objet de souveraineté nationale reconnu. "A plusieurs reprises l'attention de la tutelle (ministère de la Défense, ndlr), et plus largement des services officiels et des industriels de la filière aéronautique, a été attirée par l'ONERA sur cette situation, sans grand écho jusqu'à présent", écrit-elle dans son rapport sur le projet de loi de finances pour 2016, consacré à l'environnement et la prospective de la politique de défense.

Elle estime qu'il est "des plus urgents d'intervenir au risque soit de devoir engager à terme des sommes très importantes, soit de perdre un instrument essentiel à la préparation de l'avenir de la filière aéronautique civile et militaire".

Dans ce contexte compliqué, un conseil d'administration de l'ONERA, prévu le 5 novembre, pourrait être décisif sur le sort de la soufflerie S1 et au-delà sur le plan de soutien pour huit grandes souffleries (plan ATP) élaboré par la direction de l'Office national, dont le montant s'élève à 218 millions d'euros sur onze ans. Selon un communiqué conjoint de la CFDT, de FO et de la CFTC, 190 emplois sont directement menacés par la fermeture du centre de Modane-Avrieux. "Nous demandons la mise en place urgente d'un financement de 20 millions d'euros pour sauver la soufflerie S1MA et nos emplois", ont écrit le 20 octobre les trois syndicats.

 

20 millions d'euros de travaux

Pour sauver S1, ce monument national, dont la construction a commencé en 1946, Isabelle Bruneau rappelle que le montant de renforcement du sous-sol est estimé... à 20 millions d'euros (sur les 218 millions) avant une éventuelle catastrophe. 20 millions pour lancer des travaux dès le printemps 2016. C'est peu, très peu à l'échelle des travaux pharaoniques si le sous-sol s'affaissait à nouveau sous la soufflerie S1. Selon la députée PS de l'Indre, "l'affaissement du bâtiment impliquerait une remise en état estimée à 300 millions d'euros ; s'il venait à s'effondrer, sa valeur à reconstruction est estimée à 700 millions d'euros. Ces chiffres parlent d'eux-mêmes". Effectivement !

Par ailleurs, Isabelle Bruneau estime que "l'arrêt de la soufflerie S1, qui possède une configuration recherchée et indispensable à la défense, mettrait en péril économique l'ensemble du site". Car sans la soufflerie S1, le modèle économique du site de Modane (huit souffleries, dont six considérées comme stratégiques) s'effondrerait lui aussi. Ce qui serait catastrophique pour la défense, dont, certains essais en soufflerie, notamment sur des équipements de dissuasion nucléaire, ne peuvent pas se faire hors de France pour des raisons de souveraineté nationale.

 

Une subvention supplémentaire ?

Qui pourrait financer ces travaux ? L'ONERA, qui a déjà autofinancé 2 millions d'euros pour des travaux exploratoires et de premier renforcement ? "La réparation entraine une charge importante, qui ne peut être assumée dans le cadre de la subvention ONERA ou des recettes de celui-ci", avait estimé le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon lors d'une audition à l'Assemblée nationale début octobre.

Car le centre de recherche aérospatial va afficher un nouveau déficit estimé à 3,7 millions d'euros en dépit d'une subvention supplémentaire de 9 millions en 2015. L'ONERA avait déjà perdu 16 millions en 2014. Des déficits en grande partie dus à la forte baisse de la subvention versée par le ministère ces dernières années. Elle est passée de 123,9 millions en 2010 à 105 millions d'euros en 2015 et 96,4 millions en 2014. Du coup, l'État lui consacre une des subventions les plus faibles par chercheur, selon Isabelle Bruneau.

Seul le ministère de tutelle peut donc octroyer à l'ONERA une telle subvention. Mais la députée de l'Indre, "n'a pas senti de mobilisation sur ce sujet dont chacun semble penser in petto qu'il ressort uniquement de l'ONERA et de sa tutelle défense". Le 21 octobre dernier, interrogé par Isabelle Bruneau à l'Assemblée nationale sur les difficultés de la soufflerie S1, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a répondu qu'il était "très sensible au sort de l'ONERA, et notamment aux questions qui touchent à la soufflerie de Modane, dont je suis directement informé". Le 27 octobre, il s'est montré un peu plus précis en expliquant que "le ministère de la défense ne laissera pas tomber l'ONERA". A suivre donc...

 

Un affaissement de 45 millimètres

Avec l'aide d'une société experte dans le domaine des fondations spéciales et des travaux d'infrastructure, l'ONERA a établi que le sous-sol était dégradé sur une profondeur d'environ 50 mètres, a expliqué Isabelle Bruneau. L'écoulement des eaux en profondeur entraînant une érosion des sols, semble être la principale raison de cet affaissement, selon la préfecture de la Savoie. "Le gypse est particulièrement sensible aux circulations d'eaux qui peuvent y créer des cavités de dissolution, responsables d'affaissements ou d'effondrements jusqu'en surface", explique-t-elle dans la présentation de son plan de la prévention des risques naturels.

Ces mouvements consistent en un abaissement lent et continu du niveau du sol, sans rupture apparente de ce dernier. "Selon la nature exacte du phénomène - affaissement ou effondrement - , les dimensions et la position du bâtiment, ce dernier pourra subir un basculement ou un enfoncement pouvant entraîner sa ruine partielle ou totale", précise la préfecture de Savoie. Depuis juin 1995, les sols se sont effectivement affaissés de 45 millimètres, notamment avec deux accidents brutaux survenus en 2010 (affaissement d'une quinzaine de millimètres), puis à l'été 2015 (une quinzaine de millimètres également). Des fissures sont apparues dans la structure des souffleries.

 

A quoi servent les souffleries?

Capable d'atteindre la vitesse du son (Mach 1, soit 1.200 km/h), longue de 400 mètres, d'un diamètre de 24 mètres, d'un débit d'air maximum de 10 tonnes d'air par seconde et d'une puissance de près de 90 MW fournie par l'énergie hydraulique (soit un millième de la puissance totale d'EDF installée en France), la soufflerie S1 est sans équivalent dans le monde. Ses caractéristiques hors normes en font un moyen d'essai indispensable pour toutes les améliorations et/ou ruptures technologiques des futurs aéronefs (avions civils et militaires, drones de combat, lanceurs...). Elle a vu passer tous les grands programmes civils et militaires de l'aéronautique française comme l'A380, l'A350, ou encore le Mirage, le Rafale... et mondiale.

L'ONERA, qui est une référence mondiale dans les souffleries, a pour mission de développer, d'orienter, de coordonner et de promouvoir les recherches dans le domaine aérospatial.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
La dernière bataille de France (éd. Gallimard)

La dernière bataille de France (éd. Gallimard)

 

0311.2015 par Michel Goya – La Voie de l’Epée

 

Dans 50 ou 100 ans, des historiens se demanderont comment les gouvernements successifs de la France ont pu accepter de mettre le pays dans un tel état de vulnérabilité quelques années seulement après la fin de la guerre froide. La lecture d’un (vieux) manuel d’histoire suffisait pourtant à apprendre qu’à long terme des menaces majeures finissent toujours par apparaître et convaincre du caractère suicidaire d’une telle politique, si tant est que cette longue suite de lâchetés et d’abandons puisse être considérée comme une politique.

Ces historiens découvriront aussi rapidement que ce désarmement était sous les yeux de tous, à condition bien sûr de s’extraire des discours officiels sur la « juste suffisance », la « sanctuarisation », le format « plus réduit pour être plus réactif » ou des déclarations de généraux annonçant  fièrement devant l’IHEDN que « la France disposait de tous les moyens pour faire aux enjeux internationaux », toutes déclarations, au mieux myopes et au pire hypocrites.

Ces historiens découvriront qu'il suffisait de lire, hors du cercle des « responsables », quelques citoyens intéressés par la défense de leur pays et stigmatisés officiellement comme « pseudo-expert auto-proclamés » (expression utilisée la première fois à la fin de 2013 pour disqualifier ceux qui estimaient que l’opération Sangaris, toujours en cours en Centrafrique, durerait certainement plus longtemps que les six mois annoncés officiellement).

Pour comprendre ce plan incliné de la défaite, il suffisait en fait simplement de lire le livre du général Desportes justement titré La dernière bataille de France. Tout y est, expliqué, démontré et démonté, le plus clair et le plus implacable éclairage sur ce désarmement rampant, cet affaiblissement accepté des défenses immunitaires de la France. Cette « obsolescence programmée » de LPM en LPM qui est ainsi décrite est d’autant folle que l’outil militaire français, tellement facile à utiliser pour ceux qui veulent se donner une posture d’hommes d’Etat, est actuellement le plus employé au monde. Elle est d’autant plus stupide que ce désarmement, à but d'économies budgétaires, a également des conséquences désastreuses pour notre industrie (et donc aussi en retour pour les recettes budgétaires).

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
photo FAA - Ministère de la Défense

photo FAA - Ministère de la Défense

 

29/10/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est de plus en plus agacé par la gestion d’Airbus Group sur le programme de l’avion de transport de troupes européen, l’A400M.

 

Entre Airbus Group et le ministre de la Défense, les débats sont actuellement musclés sur l'A400M. Jean-Yves Le Drian n'a pas caché son irritation vis-à-vis du constructeur de l'avion de transport militaire européen au moment où les armées sont engagées sur plusieurs théâtres d'opérations exigeants. "J'entretiens avec l'industriel des relations quelque peu toniques...", a-t-il expliqué le 21 octobre à l'Assemblée nationale en réponse à deux députés qui l'interrogeaient sur les dernières difficultés de l'A400M. Car, selon lui, "la situation n'est pas satisfaisante" sur ce programme.

Qu'est-ce que reproche le ministre à Airbus ? De ne pas répondre à l'une de ses demandes qu'il estime légitime. "Aujourd'hui, a-t-il précisé, je n'ai pas de réponse à la nouvelle demande que j'ai formulée : nous souhaiterions disposer, à la fin de l'année 2016, de onze A400M, dont six dotés de capacités tactiques - autoprotection, largage, atterrissage sur terrain sommaire... J'espère que ce sera possible".

Pourtant cette demande a été formulée "avec rudesse dans le courant de l'été" par le ministre, a expliqué le 7 octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Jean-Yves Le Drian a même rencontré le président d'Airbus, Tom Enders. Mais au 21 octobre, Airbus n'avait pas, semble-t-il, répondu à Jean-Yves Le Drian. Bonne ambiance entre le ministère et Airbus...

 

Des livraisons qui se font attendre

Deux A400M doivent être livrés en 2015 et trois autres à la fin de l'année 2016 à l'armée de l'air. Les capacités de projection-mobilité et de soutien des armées seront maintenues grâce à la livraison de trois avions A400M notamment. "Mais, a rappelé le ministre, nous avons mis du temps à recevoir les livraisons 2015". Et de rappeler qu'il "y a des manques sur le largage, l'autodéfense ou encore le ravitaillement en vol des hélicoptères. Ces problèmes doivent être corrigés par Airbus, mais les démarches que j'ai pu entreprendre n'ont pas, à ce jour, trouvé de réponse satisfaisante. J'espère que les livraisons seront faites en temps et en heure".

C'est d'ailleurs pour cela que le ministre a lancé une étude en vue d'acquérir quatre C-130 supplémentaires afin de pallier les retards des capacités tactiques de l'A400M. Deux pourront ravitailler des hélicoptères. Je ne sais pas encore s'il s'agira d'avions neufs ou d'avions d'occasion rétrofités.

Des difficultés qu'avait déjà suggérées Laurent Collet-Billon. "Concernant l'A400M, se pose la question de la capacité de livraison d'Airbus et celle du standard des avions". Le ministre tient à disposer fin 2016 "de six avions au standard 1.5 disposant des capacités opérationnelles bien supérieures aux seules capacités de transport logistique". Pour recevoir ces appareils en temps et en heure, Laurent Collet-Billon a demandé "à Airbus de faire des efforts dans ses rythmes de développement, notamment sur les questions de parachutage, les derniers essais n'ayant pas été totalement satisfaisants, de logiciels de soute, pour extraire les charges de fort tonnage, et de mise au point du dispositif d'autoprotection. Le ravitaillement des hélicoptères sera traité dans un second temps".

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
R2P: "une obligation de comportement" selon la belle formule de JB Jeangène Vilmer

03.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Alors que se tient jusqu'à ce mardi midi un colloque consacré à "Droit et opérations extérieures", j'en profite pour signaler la sortie d'un "Que sais-je" rédigé par le juriste Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (titulaire de la chaire d'études sur la guerre au Collège d'Etudes mondiales).

Il a reçu le Prix du maréchal-Foch de l'Académie française 2013 pour La Guerre au nom de l'humanité. Tuer ou laisser mourir (préface d'Hubert Védrine, PUF, 2012).

Ce "Que sais-je" est consacré à la R2P, la responsabilité de protéger, un concept apparu en 2001, reconnu par l'Onu en 2005 (voir aussi la résolution 1894 de 2009), par lequel les Etats s'engagent à protéger les populations non combattantes des atrocités de masse.

C'est, comme le dit bien l'auteur, "une obligation de comportement, pas de résultats" (p. 119).

Ce petit ouvrage a le mérite de clarifier l'histoire, les défis, le potentiel et les faiblesses de ce qui n'est pas une norme mais "un engagement moral et politique d'importance".

 La responsabilité de protéger, de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, puf, coll. Que sais-je, 128 pages, 9 €.

 

Note RP Defense : lire La responsabilité de protéger et le débat sur la qualification de génocide au Darfour

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:35
ROKS Kang Gam Chan - photo Marine Nationale

ROKS Kang Gam Chan - photo Marine Nationale

 

2 Novembre 2015 Sources : Marine nationale

 

Du 27 au 30 octobre 2015, le port militaire de Cherbourg a accueilli deux bâtiments de la marine coréenne qui composent la 62eme campagne de formation des 144 cadets du groupe école sud-coréen d’application des officiers élèves.

 

Le destroyer Kang Gam Chan et le pétrolier ravitailleur Dae Chung sont partis depuis le 26 août pour un tour du monde en 131 jours avec 630 marins. Il s’agit d’une escale particulièrement symbolique puisque on célèbre en 2015 le 130èmeanniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Corée mais également le 70eme anniversaire de l’Indépendance de la Corée du Sud.

 

Mercredi, marins et cadets du groupe école de la marine coréenne ont offert à la population cherbourgeoise un spectacle dans le centre-ville. Dès 11h30, 200 marins coréens accompagnés de leur orchestre militaire ont défilé dans les rues piétonnes. L’après-midi, plusieurs centaines de personnes se sont déplacées sur la place centrale du centre-ville pour venir apprécier un spectacle mêlant la culture et les traditions coréennes. Le public a pu y découvrir le samulnori, une musique coréenne à percussion traditionnelle composée de 4 instruments, suivie d’une parade de la garde d’honneur et d’une démonstration de Taekwondo. L’orchestre militaire a clôturé le spectacle en produisant un concert où musiques coréennes et françaises ont été interprétées à la perfection.

 

Le 28 octobre, le contre-amiral Kim Jong-sam, commandant du groupe école a organisé une réception en présence de Son Excellence Monsieur Chui-min MO, ambassadeur de la république de Corée en France, et du vice-amiral d’escadre Pascal Ausseur, préfet maritime. Cette rencontre a été l’occasion de renforcer l’amitié franco-coréenne et d’honorer les anciens combattants français de la guerre de Corée.

 

Cette escale aura également permis de renforcer les liens opérationnels avec la marine coréenne notamment lors d’un entrainement à la mer (PASSEX) avec le patrouilleur de service public Flamant et l’hélicoptère EC-225 de la 32F au large de Cherbourg.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Café-défense sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye"


La Mission Lille Eurométropole Défense et Sécurité vous invite au prochain café-défense (12 Novembre) sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye" avec le colonel Jean-Luc Theus, Chef du Centre d'exploitation du renseignement terrestre au Commandement des Forces Terrestres.

Cette rencontre sera l'occasion de faire un point de situation sur l'évolution de cette organisation depuis son apparition en 2006.

18h / Université Catholique de Lille / Amphithéâtre St Louis.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 14:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS


3 nov. 2015 by Airbus DS

 

Airbus Defence and Space has successfully completed certification testing of the A400M new generation airlifter on a grass runway. Tests took place over a three week period at the airfield of Écury-sur-Coole in France in September and examined the aircraft’s behaviour on grass and natural soil runways.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 14:50
Defence Secretary Michael Fallon and French Minister for Defence Monsieur Le Drian. photo UK MoD

Defence Secretary Michael Fallon and French Minister for Defence Monsieur Le Drian. photo UK MoD

 

3 November 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

On the fifth anniversary of the Lancaster House Agreement, Defence Secretary Michael Fallon and French Minister for Defence Monsieur Le Drian reaffirm the defence relationship between their countries.

 

Five years ago, on the 2nd of November 2010, our two countries signed two treaties at Lancaster House: on defence and security, and on nuclear cooperation. This was a historic commitment to build a long term partnership in defence and security, reflecting our common history, interests, values and responsibilities, and understanding of the threats we face, and an unprecedented token of our mutual confidence. Tomorrow we meet there again to mark that commitment and continue tackling together our shared security challenges.

 

UK-French defence cooperation is nothing new. For more than a century our Armed Forces have fought side by side. In 2016, we will commemorate the courage and sacrifice of all those who, one hundred years ago served alongside each other in defence of our countries during the Battle of the Somme. World War I claimed more than two million lives in our two countries alone. Since 1945 our two countries have dedicated a substantial proportion of our national wealth to defence, reflecting our responsibilities as permanent members of the United Nations Security Council, willing and able to deploy and sustain armed forces around the world. Since October 1995, as President Jacques Chirac and Prime Minister John Major set out in their Declaration when they met at Chequers, we have recognised the significant convergence of our vital interests. Together, both our defence budgets put together represent almost half of total defence expenditure of the EU Member States, and an even larger proportion of European defence research and development.

 

We have achieved a great deal in the last five years. We have shown that France and the United Kingdom have powerful military capabilities and the political will to use them on the whole spectrum of crisis management missions. Our Armed Forces operated together against the Taliban in Afghanistan and off the Horn of Africa; they remain engaged side-by-side against ISIL, in the Mediterranean and in the EU training and advisory mission in Mali. Together, we are engaged in air-policing duties within NATO. The UK has provided strategic air transport and surveillance support to French operations in Mali and the Central African Republic. France supported the UK Tornado deployment to help the Nigerian Government in its fight against Boko Haram. French Atlantique Maritime Patrol Aircraft have operated from RAF Lossiemouth in Scotland.

 

And since 2010, we have been working steadily to deepen and embed our capacity to deploy and operate jointly at short notice a Combined Joint Expeditionary Force (CJEF) up to 10,000 strong. We expect this to be fully validated next spring, on schedule, in Exercise GRIFFIN STRIKE. And we now have about 50 officers within each other’s Armed Forces. French officers have deployed on UK operations and UK officers on French operations.

 

Our equipment and industrial cooperation has also grown steadily stronger over the last five years, focused on key domains such as our long-standing cooperation on advanced missiles, the Future Combat Air System project launched at the Brize Norton Summit in January 2014, and naval mine warfare. It includes working together to deliver shared efficiencies through greater mutual dependence. Now we are taking this one step further with the signing of an agreement to create within MBDA a number of Centres of Excellence in France and the UK dedicated to common missile systems.

 

In the nuclear field, which more than any other domain reflects the closeness of our bonds and of our mutual confidence, we have developed common tools and facilities to ensure the safety and reliability of the weapons that represent a last resort defence of our vital interests. This includes construction of the joint radiographic and hydrodynamics facility at Valduc in Burgundy, where the British installations will be inaugurated in 2016.

 

These successes encourage us further to deepen, broaden and sustain our cooperation under the Lancaster House agreements. Tomorrow is our ninth meeting in the last year, an unprecedented drumbeat of Ministerial engagement. Defence and security policy teams now engage on a range of issues from strategic and intelligence analysis, non-proliferation and nuclear policy to African security and NATO reform. Only a few weeks ago we jointly opened the first defence cyber conference in Paris. Since the Charlie Hebdo attacks we have been working together over the issue of military contribution to domestic security. We are committed to maintaining this momentum in 2016 and beyond.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:55
Le Capitine Pierre Varloteaux, nouveau chef de l’EVAA. Photo EPAA

Le Capitine Pierre Varloteaux, nouveau chef de l’EVAA. Photo EPAA

 

03.11.2015 par Aerobuzz.fr

 

S’il est devenu récemment le "nouveau patron" de l’Equipe de Voltige de l’Armée de l’Air , le Capitaine Pierre Varloteaux connaît bien l’unité ; il l’a rejointe en 2001.

 

Breveté pilote de chasse en 1991, Pierrot de son nom « de guerre », entre à l’Equipe de Voltige en 2001 et, rapidement, se distingue comme compétiteur en remportant la Médaille d’or à la coupe Desavoix, devenant dans le même temps Champion de France biplace.

Sélectionné en 2008 en Equipe de France comme ouvreur aux championnats d’Europe à Hradeck Kralové (République Tchèque) sur Extra 300, il gravit peu à peu les échelons de la voltige internationale en partageant la place de 5ème par équipe aux Championnats du Monde de voltige de Silverstone (UK). Il enchainera ensuite les podiums lors des championnats de France en catégorie Elite de 2009 à 2012 ; à St Yan, Dijon, Castres et Châteauroux et remportera une dernière médaille d’or à l’Aerobatic Freestyle Chalenge à Prague (République Tchèque).

A l’issue des championnats du monde au Texas (USA) en 2013, Pierre Varloteaux quitte la compétition pour se consacrer à la présentation en meeting. Il reste cependant juge national FFA, vice-délégué France à la commission internationale pour la voltige aérienne (CIVA) et membre de la sous-commission jugement FAI. Le nouveau commandant de l’EVAA compte plus de 4000 heures de vol.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:55
photo Marine Nationale

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03.11.2015 Le Télégramme

 

Alors que le bâtiment a mené depuis le 16 octobre des entraînements avec l’aéronautique navale, le groupe aéronaval français se prépare désormais pour son prochain déploiement. Une information exclusive de Mer et Marine

 

Pour l’heure, Paris n’a pas annoncé cette mission, mais le départ rapide du Charles de Gaulle et de son escorte est un secret de Polichinelle.

Les Belges ont involontairement vendu la mèche en faisant savoir que la frégate Léopold I, actuellement déployée en Méditerranée dans le cadre de l’opération européenne Sophia (lutte contre les passeurs de migrants), intégrerait le GAN ce mois-ci à l’occasion de son déploiement dans le golfe Persique.

Selon la presse australienne, la France aurait également proposé à l’Australie de joindre l’une de ses frégates à la Task Force que le Charles de Gaulle va emmener. Celle-ci devrait logiquement, comme ce fut le cas l’hiver dernier, être employée contre le groupe islamiste Daesh.

photo Marine Nationale

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:55
photo Armée de l'Air

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03/11/2015 SLT J. Beck - Armée de l'air

 

Véritable banc médical volant, le kit « Morphée » est utilisé pour assurer des évacuations aériennes stratégiques médicalisées de malades et blessés militaires. Un apprentissage de terrain est nécessaire et obligatoire pour le personnel de bord. Rencontre.

 

Tarmac de la base aérienne 125 d’Istres. En tenue de vol, les équipes médicales françaises du service de santé des armées et les équipes médicales militaires allemandes se retrouvent au pied du Boeing C135 FR. Face à l’avion, des dizaines de caisses et de tiroirs approvisionnés en matériel médical (brancards, appareils d’assistance respiratoire…). Du 26 au 28 octobre 2015, formateurs et stagiaires se sont retrouvés pour une formation à l’utilisation du kit « Morphée » (Module de réanimation pour patients à haute élongation d’évacuation). Grâce à cet équipement, le Boeing C135 FR rapatrie jusqu’à 12 blessés graves, dans un rayon d’action couvrant la majorité de nos opérations extérieures. L’ensemble « Morphée » assure aux patients une qualité de soins et de surveillance comparable à celle d’un service de soins intensifs.

 

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photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

« Morphée » en chiffres

 

Cinq missions « Morphée » réelles ont été réalisées depuis 2008 :

-       2008 (deux missions) : 11 patients en mars depuis le Kosovo et 11 patients en août après l’embuscade d’Uzbeen en Afghanistan.

-       2011 (deux missions) : 11 patients en avril et 12 patients en septembre depuis l’Afghanistan

-       2012 : 11 patients en janvier depuis l’Afghanistan

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:45
photo Cne Guillaume - Armée de Terre

photo Cne Guillaume - Armée de Terre

 

03/11/2015 armée de Terre

 

Du 5 au 16 octobre 2015, un détachement du groupement de coopération opérationnelle – 6e bataillon d’infanterie de marine (GCO-6e BIMa) s’est rendu à Mbanza, en République Démocratique du Congo, pour conduire une remise à niveau des formateurs de l’École de formation et d’application des troupes blindées (EFATBL). Cette formation marquait la reprise des actions de coopération dans le domaine du combat blindé.

 

Une dizaine d’instructeurs ont conduit se détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de 28 cadres congolais qui recevront prochainement de nouveaux stagiaires et une nouvelle promotion d’officiers au sein de l’EFATBL.

 

Cette instruction intensive portait sur les connaissances des cadres dans les domaines de la pédagogie, du combat blindé, de l’instruction au tir sous tourelle et du secourisme au combat. De nouvelles aides pédagogiques ont été mises à leur disposition afin de les aider dans leur mission de formation.

 

Ce type de formation, qui a donné pleine satisfaction au forces armées congolaises, est appelé à se répéter. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris avec l’EFATBL pour trois DIO courant 2016.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
La simulation opérationnelle au profit de l’armée de Terre

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Par M. Henri BUENAVIDA - penseemiliterre.fr

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Apparue dans la dernière décennie du XXème siècle, la simulation opérationnelle est maintenant devenue incontournable, que ce soit à des fins de formation, d’entraînement, ou d’études technico-opérationnelles. Sa valeur ajoutée n’est en effet pas niable, même si, in fine, rien ne remplacera jamais «l’effet terrain»: le virtuel et le réel doivent demeurer complémentaires! Cet article, rédigé par un de nos meilleurs experts nationaux, fait le point de situation sur ce domaine, dans l’armée de Terre actuelle comme dans celle des prochaines années.

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Assimilée aux systèmes d’information opérationnels et de communication (SIOC), la simulation opérationnelle repose sur des technologies, des compétences et des outils dont le développement est dicté par un besoin capacitaire clairement identifié, s’inscrivant dans une finalité opérationnelle dans les trois domaines d’emploi que sont la préparation des forces, l’appui aux opérations et la préparation de l’avenir. La simulation est en outre un instrument de rationalisation des activités opérationnelles dans la mesure où elle permet de les rendre plus efficaces, car plus réalistes et plus attrayantes, à coût égal ou inférieur.

Ainsi, pour l’armée de Terre, la simulation est devenue aujourd’hui un moyen incontournable non seulement pour l’instruction, la formation et l’entraînement des forces, mais également pour aider à la préparation des opérations. Ce caractère stratégique de plus en plus prégnant et la complexité croissante des simulations ont conduit à devoir mieux structurer notre approche des projets.

Ainsi, depuis 2009, le ministère de la Défense s’est doté de structures de gouvernance pour valoriser l'emploi de la simulation, organiser et la structurer.

 

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
Le Jaguar de retour à Bordeaux !

 

30.10.2015 Armée de l'Air

 

Parti du détachement air 277 (DA 277) de Varennes-sur-Allier deux jours avant, où il trônait depuis plusieurs années, le Jaguar A151 a entamé ce qui devrait être son dernier périple pour retrouver sa place sur la base aérienne 106 « capitaine Michel Croci ».
Ayant servi au 4/11 « Jura » et très probablement aux mains du parrain éponyme de la base, c’est tout naturellement que l’espace tradition de la BA 106 l’accueillera à l’issue d’une bonne remise en état.
La carrière du Jaguar au sein de l’armée de l’air française s’est déroulée entre 1973 et 2005. Aéronef d’assaut conventionnel, capable également d’assumer des missions d’appui et de pénétration, d’interception basse altitude et de reconnaissance, il a équipé, entre autres, les escadrons de la 11ème escadre de chasse, dont le 4/11 « Jura », stationné sur la BA 106 de fin 1978 à juillet 1992.

Un petit coup de peinture, un 11 à la place du 7, et hop, comme en... 1978 !

 

Reportage photos

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