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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
Crédits DGSE

Crédits DGSE

 

02.11.2015 Par David Revault d'Allonnes LE MONDE

 

C’est une note que le président reçoit chaque semaine sur son bureau, en général le vendredi. Rédigée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), elle est d’abord adressée aux directeurs des cabinets de l’Elysée, de Matignon, de l’intérieur et de la défense. L’équipe de François Hollande lui en transmet ensuite un résumé détaillé, lequel leur revient quelques heures plus tard, en général modérément annoté. Si des remarques y figurent, elles sont le plus souvent laconiques : « Faire attention »,« Surveiller » ou, « Intéressant ». Voire, quand est évoquée une menace sur un individu : « Bien s’assurer de sa sécurité. » (…)

Chaque semaine, le président consulte donc avec intérêt l’inquiétant tableau brossé par la DGSI sur les départs de Français en Syrie. Il peut y lire la liste exhaustive des noms de ressortissants français présumés décédés dans le pays, laquelle s’allonge inexorablement, jusqu’à atteindre 132 en septembre 2015. Il y suit la progression exponentielle du nombre d’individus formellement identifiés, soit 1 738, pour leur implication dans le djihad syrien, en hausse de 48 % depuis le début de 2015. (…)

À quel point fallait-il, dans ce contexte anxiogène, communiquer sur les résultats des services, susceptibles de rassurer l’opinion quant à leur efficacité, mais tout autant de l’alarmer au vu de la gravité des dossiers traités ? (…) Dans un premier temps, la place Beauvau et le gouvernement décident de communiquer sur le chiffre global des départs en Syrie. Après les attentats de janvier, ils vont plus largement rendre publics, non seulement les tentatives d’attentat, mais également les attaques déjouées et les démantèlements d’équipes terroristes. (…)

De bonne guerre médiatique, les services ouvrent donc leurs dossiers à l’opinion. « Beaucoup plus que le GIA des années 1990, les extrémistes palestiniens ou iraniens, les djihadistes d’aujourd’hui utilisent la communication comme une arme, insiste-t-on place Beauvau. Ils font ça pour faire peur. Et notre réponse, c’est qu’on n’a pas peur. La guerre contre le terrorisme est aussi une guerre de communication. » Hollande assume : « Ne pas communiquer, c’est ne pas saluer le travail du renseignement. C’est un doute qu’on ne peut laisser transpirer. Si on pense que notre système de renseignement n’est pas efficace, c’est grave. Et s’il est efficace, il faut le montrer. »

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
Atlantique 2 de la Marine Nationale - photo V. Daufresne

Atlantique 2 de la Marine Nationale - photo V. Daufresne

 

02.11.2015 Jérôme Gicquel - 20minutes.fr

 

JUSTICE Un étudiant lorientais vient d'écoper de trois mois de prison avec sursis…

 

Un étudiant de 21 ans a été condamné ce lundi par le tribunal de Lorient à trois mois de prison avec sursis et à une amende de 150 euros pour mise en danger de la vie d’autrui, rapporte Ouest-France. Le 8 septembre 2014, le jeune homme, accompagné de deux compères, s’était amusé à diriger un laser vers un avion Atlantique 2 qui décollait de la base aéronautique navale deLann-Bihoué, située près de Lorient (Morbihan)

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01.11.2015 Ministère de la Défense

Barkhane - Fin d'une relève, ultimes réglages de l'armement pour tenir compte des contraintes de l'environnement désertique.

 

+ de vidéos sur www.fb.com/armeefrancaise

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:20
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02.11.2015 Marine nationale

 

Durant le mois de septembre, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) USS Providence a fait escale à Toulon. Son commandant, le Commander Anthony Grayson a accepté de répondre à quelques questions sur la coopération franco-américaine en matière de lutte anti-sous-marine.

 

Cols bleus : Commandant, quelles sont les actions de coopération franco-américaine?

 

Commander Tony Grayson : L'amitié française et américaine a été forgée il y a près de 240 ans. Les américains se souviennent de la contribution du marquis de Lafayette et Comte de Grasse à la naissance de notre nation. Aujourd'hui, nous sommes fiers de poursuivre la coopération avec la marine française pour le renforcement de la sécurité maritime et européenne. À cette fin, les navires français et américains se rendent souvent dans les ports  des Etats-Unis et en France, et notre visite à Toulon nous a donné, à moi et aux marins de l'USS Providence, la chance de profiter de la richesse de la culture française dans l'une des grandes villes historiques de la Méditerranée.

 

Suite de l’entretien

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 11:55
Le Commandant Marchand credits Musee de l'Armee, Paris

Le Commandant Marchand credits Musee de l'Armee, Paris


03.11.2015 source SHD
 

3 novembre 1867 : bataille de Mentana (Italie). Napoléon III dépêche l’infanterie française à Rome pour repousser les Garibaldiens qui veulent en chasser le Pape. Le tout nouveau fusil Chassepot y fait ses preuves et même « merveilles ».

 

3 novembre 1898 : le commandant Marchand quitte Fachoda (Soudan). Pour éviter une brouille avec les Britanniques, le gouvernement français donne l’ordre au commandant Marchand d’évacuer le poste de Fachoda qu’il occupe pourtant depuis des semaines avant l’arrivée du général Kitchener.

3 novembre 1914 : bataille de Tanga (actuelle Tanzanie). Appuyée par le HMS Fox, une troupe britannique de 8000 réservistes indiens (partis de Bombay le 16 octobre) débarque près de la ville de Tanga pensant en chasser facilement le petit détachement allemand (200 soldats) chargé de protéger l'Afrique Orientale Allemande. Le débarquement anglais s'effectue sans reconnaissance préalable et est sanglant. Le LCL von Lettow-Vorbeck, énergique commandant de la garnison allemande, inflige une sévère défaite aux assaillants avec 1000 Ascaris réunis dans l'urgence. Un important stock d'armes et munitions est abandonné sur la plage qui va servir à Lettow-Vorbeck à tenir en échec les Britanniques durant toute la guerre. Mieux encore, il mobilise contre lui  jusqu'à la capitulation, près de 300 000 soldats de sa Majesté qui souffrent de ses actions de guérilla. Resté invaincu sur l'actuel territoire de la Tanzanie, il est accueilli en héros en Allemagne à la fin de la guerre et décoré de la médaille "pour le mérite".
Aimé de ses hommes (des Ascaris survivants se rendront à ses funérailles en 1964)  et considéré comme un homme d'honneur par ses ennemis (ses anciens adversaires se cotiseront pour lui payer une retraite que l'Allemagne lui refuse), il est resté comme l’image de l’officier colonial ouvert et généreux.

 

3 novembre 1916 : les Français reprennent le fort de Vaux (Verdun) « Dans la journée d’hier, sous la violence de notre bombardement prolongé depuis plusieurs jours et sans attendre l’attaque de notre infanterie dont la pression se faisait de plus en plus étroite, l’ennemi a évacué le fort de Vaux. Au cours de l’après-midi, de très fortes explosions ont été observées dans le fort. A la nuit, notre infanterie, qui s’était rapprochée à très courte distance, a occupé cet important ouvrage sans aucune perte. La ceinture des forts extérieurs de Verdun est maintenant rétablie dans son intégrité et solidement tenue par nos troupes ». Bulletins officiels français : Paris, 3 novembre 1916, 3 heures.

 

3 novembre 1918 : mutinerie des marins allemands dans le port de Kiel (Allemagne)

 

3 novembre 1996 : mort de Bokassa (Bangui).

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:57
photo EMA

photo EMA

 

02.11.2015 sources EMA

 

Lundi 2 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers est intervenu en ouverture du colloque « Droit et OPEX » organisé à Balard pour prolonger le dialogue entre militaires et juristes. Témoignant de sa conviction que le respect du droit légitime l’action et contribue au succès des armes de la France, le chef d’état-major des armées a aussi appelé son auditoire à tout mettre en œuvre pour protéger « ceux qui agissent sur le terrain, dans le brouillard de la guerre, et qui y risquent la vie ».

 

« Nos soldats sont engagés dans des opérations difficiles et éprouvantes. Ils sont confrontés à la violence des hommes, à la violence du monde. Les armes, expression de la force, doivent servir le droit, mais le droit doit aussi servir à protéger le militaire qui est au cœur d’un pouvoir et d’une responsabilité exorbitants et qui fonde sa spécificité : donner et recevoir la mort ».
Repère

Ce colloque est organisé par la direction des affaires juridiques (DAJ) du secrétaire secrétariat général pour l’administration (SGA) du ministère de la Défense.
Il a pour objectif de faire le point sur les questions juridiques complexes que soulèvent les opérations extérieures d’aujourd’hui : le cadre juridique, l’usage de la force, l’articulation réponse militaire/réponse judiciaire, la conciliation entre le droit international humanitaire et les droits de l’homme, la qualification du terroriste… Il permet également de présenter les progrès récents en matière de prise en compte des spécificités de l’action militaire et de la nécessaire protection des militaires déployés.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:56
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

02/11/2015 armée de Terre

 

Le 29 octobre 2015, une cérémonie de remise de bleuets a été organisée à Montlhéry à l'initiative du centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de la 1re brigade logistique (1re BL). L'occasion de revenir sur les origines de cet insigne né au lendemain de la Première Guerre mondiale.

 

En 1918, le premier conflit mondial laisse derrière lui plus de 20 millions de blessés et d'invalides dont certains, gravement mutilés, ne peuvent plus travailler. Au lendemain de la guerre, toutes les énergies sont mobilisées par la reconstruction qu'elle soit économique, humaine ou matérielle. A l'instar des dispositifs mis en place par l’État naissent des initiatives de solidarité privées ou associatives de toutes sortes. C'est dans ce contexte que le Bleuet de France voit le jour.

 

Aux origines du Bleuet de France, deux femmes de leur temps à l'écoute des souffrances de leurs contemporains : Charlotte Malleterre et Suzanne Leenhardt, toutes deux infirmières au sein de l'institution Nationale des Invalides. En 1925, elles créent un atelier pour les pensionnaires de l'institution dans lequel ces derniers confectionnent des fleurs de bleuets en tissu pour reprendre goût à la vie.

 

Cette initiative se développe et prend rapidement une dimension nationale. A l'occasion du 11 novembre 1934, il est décidé de vendre, pour la première fois, les fleurs de bleuets fabriquées par les anciens combattants sur la voie publique parisienne: 128 000 fleurs seront vendues. En 1935, l'Etat décide de la vente officielle du Bleuet chaque 11 novembre, partout en France. La fleur devient le symbole national du Souvenir. En 1991, l'Œuvre est prise en charge par l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

 

Aujourd'hui, la vocation du Bleuet de France perdure et l'Œuvre agit sur de nouveaux fronts en favorisant, aux côtés des actions sociales traditionnelles, la transmission de la mémoire comme véritable vecteur de solidarité entre les générations. C'est dans ce cadre qu'une cérémonie de remise de bleuets aux stagiaires du CFIM de Montlhéry a été organisée par la 1re BL comme l'explique le colonel Prigent, adjoint du commandant: "nous avons tenu à organiser cette cérémonie pour marquer l'action symbolique et collective de dons auxquels ont contribué tous nos jeunes stagiaires du CFIM mais aussi leurs encadrants et les cadres de l'état-major".

 

L'occasion de mettre en avant les 350 stagiaires qui, entrés il y a seulement quelques semaines au sein de la grande famille de l'armée de Terre, ont d'emblée manifesté leur adhésion à l'une de ses valeurs fortes: la solidarité.

 

photo Bleuet de France

photo Bleuet de France

Note RP Defense : voir la page Facebook du Bleuet de France

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:55
Campagne de tir air-air en Corse pour les escadrons d’hélicoptères 5/67 « Alpilles » et 3/67 « Parisis » - photo Armée de l'Air

Campagne de tir air-air en Corse pour les escadrons d’hélicoptères 5/67 « Alpilles » et 3/67 « Parisis » - photo Armée de l'Air

 

02/11/2015 Armée de l'air

 

Les escadrons d’hélicoptères 5/67 « Alpilles » et 3/67 « Parisis » se sont retrouvés sur la base aérienne de Solenzara du 19 au 30 octobre 2015 pour une campagne de tir air-air.

 

Pendant quinze jours, les tireurs embarqués des commandos parachutistes de l’air (CPA) n°20 et n°30 ainsi que des escadrons de protection d’Orange et de Villacoublay ont pris place à bord des hélicoptères des escadrons d’hélicoptères 5/67 « Alpilles » et 3/67 « Parisis ». Ils se sont requalifiés aux tirs de destruction et de semonce pour les mesures actives de sûreté aérienne (MASA).

 

L’exercice consiste à viser depuis le Fennec une cible tractée par un autre Fennec. Les pilotes se sont également entraînés au vol en montagne, au treuillage sur terre et en mer avec la participation de l’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara ». Les équipages se sont aussi entraînés au vol en limite de puissance et aux spécificités du sauvetage maritime.

 

Au total, les quatre Fennec ont effectué plus de 80 heures d’entraînement au-dessus de l’île de Beauté. Le travail assidu des mécaniciens des escadrons de soutien technique aéronautique « Baronnies » et « Yvelines » a contribué à la réussite de cet exercice.

 

Retrouvez un dossier complet sur les hélicoptères de l’armée de l’air  dans le magazine Air actualités du mois de novembre.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:50
photo EMA

photo EMA

 

31.10.2015 source EMA

 

Le 28 octobre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a rencontré le général Gérard Van Caelenberge, chef de la Défense belge. Cette réunion s’est déroulée à Bruxelles en amont du comité militaire des chefs d’état-major de l’Union européenne.

Le général de Villiers tenait à remercier son homologue pour le soutien apporté par les forces armées belges dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane au Sahel, ainsi que dans celui de l’opération Sangaris en Centrafrique. Désireux de poursuivre sur cette dynamique, les deux CEMA ont décidé de renforcer leur coopération en particulier dans le domaine maritime.

 

Reportage photos

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:45
Sangaris: Contrôle d'axe pour le 1e REC en RCA

 

photo Ministère de la Défense


Sangaris - Le lieutenant Charles, chef de peloton au 1er régiment étranger de cavalerie, se coordonne avec un chef d'élément de la MINUSCA lors d'une opération conjointe de contrôle d'axe.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 octobre 2015, dans le cadre de l’opération Corymbe, l’équipage du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a profité d’une relâche opérationnelle à Tema au Ghana pour poursuivre sa mission de coopération avec les marines riveraines du golfe de Guinée. Il a ainsi réalisé plusieurs instructions au profit de la Marine ghanéenne visant à renforcer ses capacités de surveillance maritime.

 

Une vingtaine de marins ghanéens ont ainsi appris les techniques de base pour effectuer une visite dans le cadre du contrôle des pêches, de la lutte contre le narcotrafic ou la piraterie. Les instructeurs sécurité ont également organisé un exercice incendie après une instruction sur matériel (extincteurs, tenue pompier lourd, manches à incendie) et un rappel des notions de communication et d’interrogations maritimes. Enfin, les plongeurs du Mistral ont réalisé avec leurs homologues ghanéens une reconnaissance de plage à proximité du port de Tema. Un exercice final a permis d’appliquer les connaissances acquises en situation réelle. Cette période d’instruction opérationnelle s’inscrit dans la continuité de l’action menée par les forces de présence françaises au titre de la coopération régionale. Essentiellement mise en œuvre par les États africains pour le renforcement de leur sécurité collective, elle s’appuie sur la présence de bâtiments comme ceux de la mission Corymbe qui complète le volet naval. En 2015, 25 Programmes d’instruction opérationnelle (PIO) « Marine » représentant 120 h de formation ont été réalisés au profit du Ghana. Ces PIO sont complétés par des exercices régionaux (NEMO) et des interactions d’opportunité réalisées à l’occasion d’escales.

Suite de l’article

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:50
Airbus à la recherche d’alternatives pour le « cas Atlas »

L’A400M devait contractuellement être en capacité d’assurer le ravitaillement en vol des Caracal français, acheté à l’origine avec les kits de ravitaillement idoines (Photomontage)

 

2 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Airbus semble avoir pris le « problème A400M » à bras le corps. La capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères est maintenant l’objet d’un projet de recherche spécifique, a annoncé le directeur de la division « Military Aircraft » d’Airbus Defense and Space, Fernando Alonso.

 

S’exprimant devant la presse le 26 octobre, Fernando Alonso a confirmé que l’A400M ne pourrait tout simplement pas assurer de mission de ravitaillement d’hélicoptères dans sa configuration actuelle. « C’est physiquement impossible compte tenu de la longueur des tuyaux, étant donné le sillage de l’avion et la puissance des hélicoptères devant être ravitaillés, » a rappelé Alonso. Les moteurs TP400 de l’Atlas occasionnent en effet de trop importantes turbulences à l’arrière de l’appareil. « Les hélicoptères sont en mesure de se placer en pré-position derrière l’avion, mais maintenir cette position pour le ravitaillement est extrêmement difficile pour les équipages d’hélicoptères, » ajoute Eric Isorce, directeur des opérations et des essais en vol chez Airbus Defence and Space.

 

Alonso a en outre rappelé que, une fois en position de ravitaillement à l’arrière de l’appareil, les pilotes d’hélicoptères pourraient ne plus être en mesure de voir l’empennage horizontal de l’A400M, une situation décrite comme « potentiellement dangereuse ».

 

Néanmoins, face à l’intérêt récurrent des pays utilisateurs pour cette capacité, Airbus a affirmé avoir démarré un travail de recherche en collaboration avec des institutions et laboratoires spécialisés. Et l’avionneur de proposer des solutions alternatives basées sur d’autres plateformes de son catalogue. Le ravitaillement en vol est en effet une fonction vitale pour les hélicoptères alloués principalement à des missions spéciales appelées à se dérouler, entre autres, dans le vaste et hostile environnement sub-Saharien. Et ce n’est qu’une des capacités réclamées contractuellement par les utilisateurs dont le développement a pris du retard.

 

Première solution évoquée par Airbus : allonger les tuyaux. Bien qu’ « extrêmement difficile à accomplir » dans l’immédiat, Airbus ne compte pas abandonner cette capacité. L’une des options évoquées serait donc d’utiliser des tuyaux d’une longueur de 36 ou 45 mètres au lieu des 27 mètres actuels, ce qui permettrait aux équipages d’hélicoptères de ravitailler à une distance de sécurité appréciable.

 

Seconde option : piocher dans le panel d’avions existant. Airbus DS pourrait en effet envisager l’installation de systèmes de ravitaillement en vol sur son avion de transport tactique CASA C-295. Ce kit, utilisant un tuyau souple déroulant et permettant le transfert de 6000 litres de carburant, devrait en 2016 être l’objet d’une campagne d’essais en vol afin de confirmer la faisabilité du kit. Une première série d’essais menée sur C-295 en 2015 aurait déjà permis d’éliminer le problème des turbulences liées aux turbopropulseurs. Le système serait également adaptable aux CN-235, malgré une capacité d’emport moindre, précise Airbus Military Aircraft.

 

Ce besoin urgent d’assurer le ravitaillement en vol d’hélicoptères durement éprouvés en OPEX se reflète enfin dans une troisième solution, proposée cette fois par le ministère de la Défense : l’achat de quatre avions de transport Hercules C-130, dont deux devraient être équipés pour ce type de mission. Les autorités françaises responsables auraient déjà contacté l’US Air Force à ce sujet, a récemment rappelé Laurent Collet-Billion, délégué général pour l’armement (DGA), devant la commission parlementaire en charge de la Défense.

 

La DGA envisage également l’achat quatre C-130H de seconde main auprès de pays européens, dont deux seraient destinés au transport et deux, logiquement, au ravitaillement en vol des voilures tournantes françaises et modifiés par une compagnie spécialisée. Le budget de 330 millions d’euros alloué dans ce but au sein de la LPM 2014-2019 révisée serait trop faible pour permettre l’acquisition de modèles KC-130J proposés par Lockheed Martin, mais la DGA pourrait choisir un mix de modèles H et J pour compenser la contrainte budgétaire, précise Laurent Collet-Billion.

 

La balle est donc dans le camp de l’avionneur, qui, malgré les turbulences techniques rencontrées, espère toujours certifier la capacité de ravitaillement en vol de son A400M dans le courant de l’année 2016.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
Opération Turquoise - photo Ministère de la Défense

Opération Turquoise - photo Ministère de la Défense

 

02.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’association Survie a déposé lundi une plainte pour complicité de génocide au Rwanda en 1994 visant des responsables français de l’époque, a appris l’AFP de sources concordantes.

 

Cette plainte contre X vise « des responsables français en lien avec des crimes contre l’humanité commis au Rwanda », a annoncé Survie dans un communiqué.

L’association s’est refusée à tout autre commentaire avant une conférence de presse mardi.

La plainte a été déposée lundi au pôle génocide et crimes de guerre du tribunal de grande instance de Paris, a précisé une source judiciaire.

En une centaine de jours, quelque 800.000 personnes, en immense majorité des tutsi, ont été massacrées à partir d’avril 1994.

Ces tueries avaient été déclenchées après la mort du président hutu Juvénal Habyarimana dans un attentat contre son avion.

L’attitude des autorités françaises, soutiens du pouvoir hutu d’Habyarimana, a été mise en cause. Le président rwandais Paul Kagame, arrivé au pouvoir après le génocide, a notamment accusé Paris d’avoir soutenu le pouvoir hutu et d’avoir été un acteur des tueries.

Paris a toujours catégoriquement démenti toute implication dans les massacres.

Une enquête est déjà en cours sur le rôle de l’armée française pendant les tueries. Elle avait été déclenchée par une plainte déposée en 2005 par des rescapés mettant en cause l’opération militaro-humanitaire Turquoise (2.500 soldats français, de fin juin à fin août 1994).

Etaient notamment ciblés les massacres de la région de Bisesero (ouest), haut lieu de résistance tutsi face aux milices génocidaires.

Les plaignants reprochent à des militaires français de s’être présentés le 27 juin 1994 dans cette zone, d’avoir promis aux réfugiés tutsi de revenir, de ne l’avoir fait que le 30 juin. Un délai de trois jours durant lequel des massacres étaient commis.

L’enquête porte aussi sur Murambi (sud-ouest), un camp où s’étaient réfugiés des Tutsi. Les Français sont accusés par certains plaignants d’avoir laissé des miliciens hutu venir y chercher leurs victimes.

Une autre enquête porte sur un contrat d’assistance militaire et de fournitures d’armement, conclu entre l’ex-officier de gendarmerie Paul Barril, et le gouvernement rwandais (GIR) pendant les tueries de 1994, alors qu’un embargo international avait été imposé par l’ONU.

Dans le cadre d’une autre instruction, celle menée à Paris sur l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana, le quotidien Libération avait révélé en 2012 la présence de quinze missiles Mistral, alors interdits à la vente, au sein de l’arsenal de l’armée rwandaise, juste avant le déclenchement du génocide.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
photo EMA

photo EMA

 

02.11.2015 Noël Ndong - adiac-congo.com

 

La Grande Muette à Paris, a fait le point sur la situation Barkhane au Mali et Sangaris en Centrafrique, le 29 octobre.

 

Selon le ministère,  à la fin du mois d’octobre, la situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent. Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel ( Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. La semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile. Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal ),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement d'hélicoptères de manœuvre à N’Djamena (Tchad).

 

Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action, souligne le ministère de la Défense. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations.

 

Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, date du lancement de Barkhane, explique la Grande Muette.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasses. Le drone Reaper a battu son nouveau record  d’endurance en effectuant près de 25h06 de temps de vol.

 

Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane, souligne-t-on au ministère.

 

Le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes, a indiqué le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.  Depuis janvier 2014  dans le cadre des opérations  Serval puis Barkhane,  ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey au Niger pour  renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:55
photo Isabelle Helies - Sirpa Terre

photo Isabelle Helies - Sirpa Terre

 

30/10/2015 DICOD

 

Jeudi 29 octobre, François Hollande, président de la République, a inauguré avec Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le 1er centre du service militaire volontaire (SMV) à Montigny-lès-Metz (Moselle).

 

Accueilli par le général Jean-Louis Paccagnini, gouverneur militaire de Metz, François Hollande accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré le premier centre du service militaire volontaire (SMV), à Montigny-lès-Metz (Moselle). Ils ont ensuite visité les structures du SMV et rencontré les jeunes volontaires avant de se rendre à une réunion avec les élus au conseil départemental de Meurthe-et-Moselle.

 

Aux côtés du chef de l’Etat, de nombreuses autorités gouvernementales étaient présentes notamment Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire auprès du ministre de la Défense, Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget auprès du ministre des Finances et des Comptes publics. Du côté militaire, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, et le général Vianney Pillet, commandant le SMV, ont accompagné le chef des armées dans l’inauguration de ce nouveau dispositif.

 

Ce centre accueille depuis le 15 octobre dernier les 90 premiers volontaires (dont près de 30% de filles). Deux autres établissements ouvriront leurs portes dans les mois à venir : celui de Brétigny-sur-Orge (Essonne) le 3 novembre, celui de La Rochelle (Charente-Maritime) le 13 janvier 2016.

 

La montée en puissance rapide du dispositif est une réussite avec 242 candidatures réceptionnées au centre lorrain, plus de 210 au centre d’Ile-de-France et une centaine à celui de Poitou-Charentes.

Les postulants ont entre 18 et 25 ans, sont peu ou pas diplômés, très majoritairement issus de la région d’implantation du centre. Les trois quarts d’entre eux ont été orientés vers le SMV par les missions locales.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:55
Napoléon - Le « grand dessein » et Trafalgar

 

29 Octobre 2015 - Marine Nationale

 

Le 21 octobre 1805, l’amiral britannique Nelson, fort de vingt-sept vaisseaux, écrase les trente-trois vaisseaux de la flotte franco-espagnole commandée par Villeneuve au large du cap Trafalgar, dans le sud de Cadix, avant de trouver la mort. Napoléon perd toute chance d’envahir l’Angleterre. Mais en réalité il y a déjà renoncé et cette défaite, aussi humiliante soit-elle, n’a plus tant d’importance stratégique. Retour sur le « grand dessein » de l’Empereur.

 

Lorsque la guerre reprend contre l’Angleterre au printemps 1803, Napoléon veut en finir une fois pour toute grâce à un débarquement, déjà projeté au XVIIIe siècle et en 1801. Mais s’agit-il d’un coup de bluff ? C’est ce que pensent certains historiens qui voient le camp de Boulogne comme « une machine de guerre fabriquée pour un usage continental », les frontières de l’est n’étant pas si éloignées. Pourtant Napoléon y croit certainement, en particulier de l’été 1803 à l’été 1805. L’Empereur prétend cacher son besoin impératif de concentrer sa flotte en Manche pendant quelques jours en construisant des canonnières pour que sa flottille apparaisse autosuffisante : « si j’eusse [seulement] réuni quatre mille bâtiments de transport, nul doute que l’ennemi n’eût vu que j’attendais la présence de mon escadre pour tenter le passage ».

 

Suite de l’article

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:55
L'armée de terre française 1978-2015. Bilan de 37 années d'opérations ininterrompues

 

19/06/2015  - CDEF/DREX/COMDIV/Col Esnault

 

Mai 2015. Depuis 1978, l’armée de Terre a participé à 70 opérations extérieures et est intervenue une centaine de fois sur le territoire national.
Ce cahier se propose de survoler ces 37 années d’opérations, en les replaçant dans le contexte des grandes évolutions de la défense et de la physionomie de l’AdT.

 

Depuis 1978, année du déclenchement d’opérations au Liban et de nouvelles opérations au Tchad, l’armée de terre (AdT) a été engagée dans près de 70 opérations extérieures, pour l’essentiel en Afrique.

Au-delà de ses multiples évolutions d’organisation liées au contexte stratégique et économique, elle n’a ainsi jamais cessé de combattre, dans des configurations et des modes d’action d’une très grande variété. Pour remplir ses missions, elle s’est toujours appuyée sur les fondamentaux de la manœuvre aéroterrestre tout en conduisant, dans tous les domaines, les adaptations nécessaires pour accroître son efficacité.

L’AdT est également intervenue une centaine de fois sur le territoire national (TN), en métropole et outremer, lors de missions de sécurisation (Vigipirate, sommets internationaux et grands évènements mémoriels ou sportifs), de secours aux populations (catastrophes naturelles ou épisodes climatiques) ou encore de soutien des services de l’Etat (dépollution côtière, pandémies, transports divers).

Cette période d’opérations continues est scindée en deux phases par la rupture de 1991, marquée par la fin de l’empire soviétique, la guerre du Golfe et le début des conflits balkaniques :

- 1978-1991 : dans un contexte de la Guerre froide et d’armée mixte (Livre blanc de 1972), les forces terrestres (FT) sont projetées dans des opérations extérieures le plus souvent nationales, en Afrique et au Moyen- Orient. Cette période est également l’objet d’une réflexion sur l’emploi des forces sur le territoire national, qui demeure centrée sur la défense opérationnelle du territoire (DOT), laquelle ne sera jamais mise en oeuvre.

 

- 1991-2015 1 : dans un contexte de recomposition stratégique brutale liée à l’effondrement du monde communiste, d’une armée de terre professionnalisée, de trois Livres blancs (1994, 2008, 2013), d’une déflation d’effectif continue et globalement considérable, l’armée de terre est employée dans des opérations extérieures le plus souvent multinationales sur tous les continents, alors que d’importants progrès sont accomplis dans l’emploi des FT sur le territoire national. Il est plus concret, plus visible et il est surtout plus attendu.

Sans prétendre à l’exhaustivité, ce cahier du RETEX se propose de survoler ces 37 années d’opérations, en les replaçant dans le contexte général des grandes évolutions de la défense et de la physionomie de l’armée de terre pour chacune des phases clés de cette période, et de se focaliser ensuite sur les opérations et leurs enseignements majeurs.

Sommaire

Introduction

Chapitre I - 1978-1991 : les interventions centrées sur l'Afrique et le Liban d'une armée de terre à deux vitesses

  • 1.1  Physionomie de l'armée de terre
  • 1.2  Physionomie des opérations
  • 1.3  Enseignements majeurs

Chapitre II - 1991-2015 : les opérations tous azimuts d'une armée de terre professionnelle

  • 2.1  Première phase : les opérations de stabilisation d'une armée professionnalisée
  • 2.2  Deuxième phase : 2007-2015  les opérations durcies d'une armée de terre mature

Conclusion

Annexe

Bibliographie succincte

 

L'armée de terre française 1978-2015 . Bilan de 37 années d'opérations ininterrompues (format pdf, 4 MB).

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:35
photo J.Bellenand - Marine nationale

photo J.Bellenand - Marine nationale

 

27 Octobre 2015 Marine Nationale

 

Vendredi 09 octobre, il régnait une ambiance particulière au « Faré Taofe » de la flottille 25F.

 

Même un non-initié aurait pu ressentir ce mélange d’émotion salée et de gaité aérienne propre aux grands évènements de l’aéronautique navale.

 

Ce jour-là, vers 10h30, une petite troupe constituée de marins du ciel du  groupement aéronautique militaire (GAM)  de FAA’A (Tahiti) et de techniciens de « SABENA technics » attendait de pieds ferme le retour du FALCON200 « Gardian » numéro T65.

 

À son Bord le Maître principal Robert MIGNONE vient de franchir le cap symbolique et rare dans ce milieu, des 10.000 heures de vol.

 

Soit un an, un mois, vingt jours et 21 heures passées à faire de la surveillance depuis les airs.

 

L’accueil qui lui fut réservé était à la hauteur de cette carrière extraordinaire, débutée voilà près de 40 ans.

 

Un parcours riche en aventures qui l’ont mené du pont encombré des porte-avions aux étendues immenses de l’Afrique et du Moyen-Orient ; à bord de machines volantes telles que le Breguet Alizé, le Douglas DC3 ou encore le Breguet Atlantique 2. Combien d’histoires de chasse aux sous-marins, de vols en zones hostiles ou de sauvetages de naufragés...

 

Et le « cipal » ne compte pas pour autant raccrocher sa belle combinaison de vol.

 

Falcon 50 :

Le  Falcon 50 est un avion de surveillance et d’intervention maritime (AVSIMAR), remplissant des missions de :

- surveillance (ZEE, approches maritimes), recherche de renseignement ;

- secours (SECMAR (secours maritime), SAR (search and rescue)) ;

- lutte contre les pollutions maritimes ;

- surveillance et police des pêches ;

- surveillance et lutte contre les trafics illicites (narcotrafic, piraterie, immigration clandestine).

 

Caractéristiques :

Longueur : 18,80 mètres ; Envergure : 18,90 mètres; Vitesse: 685 km/h ou 370 nœuds; Hauteur : 6,97 mètres ; Masse à vide : 9 150 Kg ;  Masse maximale : 18 500 Kg ; Motorisation : 3 réacteurs à double flux Garrett  TFE 731-3-1C de 1,6 tonnes de poussée unitaire ; Vitesse : 685 km/h ou 370 nœuds ; Distance franchissable : 2 700 nautiques ; Rayon d'action : 1 300 nautiques ; Autonomie : 6h30 ; Distance franchissable : 2 700 nautiques ; Plafond : 45 000 pieds ; Équipage : 5 personnes ; Equipements électroniques : Radar Thales Ocean Master 100 ,Tourelle FLIR Chlio , Système de transmission Inmarsat C          

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:55
Une remise de képis blancs au Mont Saint-Michel, le 3 novembre

 

11.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

La cérémonie de remise du képi blanc conclut le premier mois de formation des jeunes engagés volontaires de la Légion étrangère. Elle marque l’entrée de ceux-ci dans la famille légionnaire. Dans ce cadre, une cérémonie se déroulera le 3 novembre prochain à 17h sur l’esplanade ouest du Mont Saint-Michel.

Une section, composée de soixante engagés volontaires venant du monde entier, coiffera le képi blanc pour la première fois et promettra de servir avec Honneur et Fidélité.

A cette cérémonie sera présent le général de corps d’armée de Saint Chamas, officier général de la zone de Défense et de sécurité Ouest et commandant la zone terre Nord-Ouest, et ancien commandant de la Légion étrangère. 

Le lieutenant-colonel Geoffroy Desgrees du Lou, chef du bureau instruction et entrainement, représentera le lieutenant-colonel Nicolas Dufour, chef de corps du 4e Régiment étranger.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:55
Colloque annuel du CDSE 2015 - SECURITE 2020 : NOUVELLES MENACES, NOUVELLES REPONSES - 10 déc. 2015

 

source CDSE

 

Ouverture des inscriptions : Septembre 2015

Animation de la journée : Laurance NKAOUA (Les Echos)

 

9H00 OUVERTURE DES TRAVAUX
Patrice CAINE (Président Directeur Général de THALES), Alain JUILLET (Président du CDSE)

 

9h30 Conférence
Comment les entreprises peuvent-elle se préparer à la guerre de demain ?

 

10H00 / Menaces d’aujourd’hui et de demain. Comment les entreprises peuvent-elles s’y préparer ?
Cyber menaces, déstabilisation, virtualisation des fraudes, trafics illicites transnationaux, kidnapping, radicalisme… L’éventail des menaces visant les entreprises est vaste. Est-il possible de définir une cartographie des principales menaces visant les entreprises ? Est-il possible d’avoir une meilleure détection précoce ? A quoi les entreprises doivent-elles se préparer ? Existent-ils des menaces émergentes qui risquent à terme de devenir des menaces majeures pour les entreprises ? Quels sont les partenariats publics / privés qu’il convient d’engager pour y faire face ?

 

11h15/ Pause

 

11H45/ Nouveaux regards sur les métiers de la sécurité
Dans un monde globalisé où les menaces sont de plus en plus polymorphes, quel est et quel devra être le profil des praticiens de la sécurité en 2020 (consultant, analyste, responsable sécurité, etc.) ? Quel profil recruter en 2015 pour avoir un bon directeur sécurité en 2020 ? Va-t-on avoir une recomposition des métiers de la sécurité ? Le métier de détective privé par exemple va-t-il être supplanté par celui de consultants ou d’analyste en cyber sécurité ? Face à la multiplication des crises médiatiques, faudra-t-il également revoir le profil des experts de la gestion de crise ? Face à l’évolution technologique, faudra-t-il de nouvelles expertises ? Quelles seront les formations nécessaires ?

 

13H00 : Déjeuner

 

14h30/ Témoignage  : Denis FAVIER (Directeur général de la gendarmerie nationale) : nouvelles formes de crise gérées par les forces de l’ordre (prise d’otage multiples, black bloc, nouvelles violences).

 

15h30/ La sécurité en 2020  : comment conjuguer nouvelles technologies et sécurité (drones, imprimantes 3D…)
De nouvelles technologies de sécurité (drones, robots, imprimantes 3D, etc.) connaissent un essor important. Quelles vont être leur place dans les années à venir ? A-t-on une idée des besoins des entreprises en la matière ? Sait-on déjà ce qui pourra être efficace ou au contraire déficient ? Quelle en sera l’acceptation sociale ? Quel en sera l’impact sur l’emploi (Plusieurs startups de la Silicon Valley commencent à développer et à commercialiser des robots de gardiennage à un prix compétitif) et les compétences des personnels de sécurité ? Quels risques représentent-elles ? Par exemple si un robot de surveillance se fait hacker par un compétiteur, quid de la responsabilité en cas d’accident impliquant une atteinte à l’intégrité physique d’un humain ? Voici quelques questions à laquelle cette table ronde devra répondre.

 

16H30 / CLOTURE

 

Lieu : OCDE, 2 rue André Pascal – 75016 Paris.

Pour plus d’information : julien.marcel@cdse.fr

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:55
photo 3e RPIMa

photo 3e RPIMa

 

28.10.2015 par 3e RPIMa - Armée de Terre

De lundi à mercredi, un stage de sensibilisation aux risques en zones de conflits s’est déroulé pour 24 étudiants en journalisme. Après les cours théoriques dispensés dans les murs de la caserne Laperrine, les mises en situation pratiques ne se sont pas faites attendre. Durant deux jours, entre Carcassonne et le terrain militaire de Villemaury, les futurs reporters ont été initiés à l’orientation, au secourisme de combat, aux techniques de défense individuelles. Insérés dans un groupe de combat de l’infanterie, progressant en zone hostile, ils ont également pu toucher du doigt les conditions réelles d’une intervention.

 

Reportage photos

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:55
La dernière bataille de France (éd. Gallimard).

La dernière bataille de France (éd. Gallimard).

 

26 oct. 2015 Vincent Lamigeon - Supersonique

 

Un brûlot, doublé d’un cri d’alarme. Vincent Desportes, général de division de l’armée de terre et indéfectible libre-penseur de la chose militaire, publie ce jeudi 29 octobre un livre au titre éloquent : La dernière bataille de France (éd. Gallimard). Tout part d’un constat : jamais l’armée française n’a été mobilisée sur autant de fronts, y compris sur le territoire national avec l’opération Sentinelle ; pourtant,  les moyens qui lui sont alloués sont en constante diminution depuis 25 ans : 3% du PIB en 1982, 1,7% en 2011, 1,44% en 2015. « Réveillons-nous, écrit Vincent Desportes. Ce n’est pas parce que l’Europe est en paix depuis 70 ans que cela durera ».

 

Face à la multiplication des menaces (en Afrique, au Moyen-Orient, mais aussi sur le territoire national), la France et l’Europe continuent de désarmer, déplore l’auteur. Qui qualifie même les lois de programmation militaire successives (LPM) de « lois de déprogrammation militaire » : « De 1982 à 2014, le PIB a crû annuellement de 1,8% en moyenne, contre 0,15% pour le budget de défense, écrit le général Desportes. Il s’agit donc bien d’un redéploiement de la dépense publique au détriment de l’effort de défense. »

 

Vincent Desportes frappe tout aussi fort sur le « mépris » des politiques vis-à-vis des armées, symbolisé par la suppression de 63 000 postes entre 2009 et 2019 malgré la légère inflexion de l’actualisation de la LPM, que l’auteur salue comme un premier pas. « Aucune autre administration n’a connu depuis vingt-cinq ans une telle diminution de crédits, aucune n’a subi autant de réformes au détriment de l’efficacité : tout cela sans manifester bruyamment, sans bloquer le pays, et en poursuivant au mieux les missions de défense. »

 

La France ne doit pas compter sur le soutien américain pour pallier ses lacunes militaires, estime Vincent Desportes, pour qui « le soldat Ryan ne viendra plus ». Les Etats-Unis, au « leadership de plus en plus vacillant », se détournent de l’Atlantique pour se réorienter vers le Pacifique.  L’OTAN ? Elle n’est « pas inutile », mais « elle donne aux Européens un faux sentiment de sécurité, une bonne excuse pour renoncer à leurs propres moyens de défense ». La défense européenne ? Elle est aujourd’hui « dans le coma », plombée par l’hétérogénéité  politique, économique, géostratégique des Etats. « La démarche des petits pas ne fonctionne pas », estime Vincent Desportes, pour qui « l’addition des faiblesses n’a jamais créé la force ».

 

La conclusion du général Desportes est terrible : « La France doit le savoir : elle n’est plus défendue ». La France doit donc réinvestir dans sa défense, et d’urgence, estime l’auteur, qui fait sien l’adage bismarckien, pour qui « la diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments ». Pas de soft power sans hard power. Pas de place au conseil de sécurité pour la France, qui « ne va pas de soi aujourd’hui », sans puissance militaire affirmée.

 

Que faire ? Remonter à un niveau de dépenses militaires de 3% en 2025, écrit Vincent Desportes. En finir avec l’illusion du « technologisme », qui aboutit à des armements ultrasophistiqués, ruineux et à l’efficacité contestable face aux menaces asymétriques actuelles. Et revenir sur la sanctuarisation de la dissuasion nucléaire (3,5 milliards d’euros par an environ), qui a des « angles morts » et «[réduit] dangereusement nos capacités conventionnelles ».

 

L’auteur, qui s’était déjà largement exprimé sur le sujet, critique ainsi la composante aéroportée de la dissuasion (par avion d’armes, depuis une base ou le porte-avions) et le principe de « permanence à la mer » (au moins un sous-marin lanceur d’engin en position de tirer ses missiles balistiques). D’où des questions qui fâchent : « Etre capable de raser Pékin est-il d’un intérêt stratégique pour nous ? […] Quelle menace dissuaderions-nous avec 300 têtes [nucléaires] que nous ne dissuaderions pas avec 150 ? »

 

Comme les précédentes prises de positions du général Desportes, le livre risque d’en agacer plus d’un  à l’hôtel de Brienne et à Balard, tant l’attaque est rude à l’endroit des politiques, mais aussi des chefs militaires jugés trop timorés. Mais l’ouvrage a l’immense mérite de dresser un état des lieux largement partagé dans les armées, sans que celles-ci puissent vraiment en faire état.

 

La dernière bataille de France, Vincent Desportes (éd. Gallimard), 21 euros, à paraître le 29 octobre

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29 Octobre 2015 Capitaine de vaisseau Didier Piaton - Cols Bleus

 

Les marines riveraines de la Méditerranée maintiennent un niveau d’activité important. Si cette activité est bien entendue adaptée aux aléas de la situation économique et à l’ambition stratégique de leur pays, certaines, comme la Marine égyptienne qui vient de faire l’acquisition auprès de la France d’une frégate ultra-moderne et de deux porte-hélicoptères d’intervention[1], sont en plein renouveau. De son côté, la VIème flotte américaine est toujours bien présente auprès des forces navales de l’OTAN.

 

Aux côtés de ces acteurs traditionnels, la Méditerranée voit désormais arriver ou revenir de nouveaux visages : en cette année 2015, des manœuvres navales ont réuni, dans une configuration inédite, près de dix bâtiments de guerre russes et chinois en Méditerranée orientale.

 

L’intérêt stratégique de cette mer ne se dément pas depuis que l’empire Romain, comme pour tenter d’établir une continuité physique, l’a baptisé « mare nostrum ». L’actualité récente est dominée par ce théâtre. La crise migratoire qui puise ses sources dans les conflits qui prospèrent aux confins de l’espace méditerranéen, est le dernier et triste témoignage de son instabilité.

 

La Marine, qui dispose à Toulon du premier port militaire d’Europe, connaît bien l’espace méditerranéen. Elle y œuvre en permanence dans des missions très variées : déploiement continu depuis plus d’un an de frégates en Méditerranée orientale (frégates Montcalm puis La Fayette) ;  lutte contre les trafics illicites, comme les trafics d’êtres humains, mission dans laquelle la frégate Courbet est déployée dans le cadre de l’opération européenne désormais baptisée EUNAVFOR SOPHIA ; protection de nos approches maritimes et défense maritime du territoire ; sécurisation des voies maritimes, artères vitales de l’économie mondiale ; entretien d’une connaissance de l’environnement essentielle à notre autonomie stratégique ; préservation d’un environnement marin fragilisé par la pollution et la surpêche ; sauvetage de vies humaines.

 

Afin de donner à la protection du territoire national une indispensable profondeur, le commandant de la zone maritime Méditerranée entretient d’étroits partenariats avec les pays riverains. De tels échanges apportent une contribution essentielle à la sécurité globale et à la prévention des conflits.

 

Dans cet environnement complexe, riche et stimulant, nos marins incarnent quotidiennement les valeurs de combativité et de solidarité de la marine. Les actions déterminantes conduites par nos frégates, par nos sous-marins d’attaque, par nos avions de patrouille et de surveillance maritime ainsi que par les patrouilleurs de haute mer (Commandant Birot et Commandant Bouan lors des sauvetages de naufragés en mission Frontex), l’illustrent parfaitement.

 

[1] Il convient de rajouter la commande de 4 corvettes de type go-wind

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 12:55
Assouplissement des critères d’attribution de la carte du combattant

 

29/10/2015 DICOD

 

Depuis le 1er octobre 2015, les critères d’attribution de la carte du combattant au titre des opérations extérieures ont évolué (article 87 de la loi de finances pour 2015). Retour sur les nouvelles conditions d’attribution.

 

« Depuis cent ans, le visage de la guerre a beaucoup changé. Les missions des soldats français ont également évolué. Mais par-delà la diversité de leurs tâches, les combattants sont animés d’une même volonté. C’est pourquoi il était important que les avantages de la carte du combattant, la retraite du combattant - la rente mutualiste majorée par l’Etat, et le port de la croix du combattant, soient également ouverts à la quatrième génération du feu dans sa diversité. Car ils sont aussi, au même titre que leurs aînés, des passeurs de mémoire », a souligné le ministre lors de son allocution du 1er octobre dernier aux Invalides.

Ainsi, le 1er octobre 2015, les conditions historiques d’attribution de la carte du combattant liées notamment à l’appartenance à une unité combattante ou à la participation à des actions de feu et de combat ont évolué. Dorénavant, la carte du combattant est accessible à tout militaire des forces armées françaises, ainsi qu’aux personnes civiles, ayant participé au sein d'unités françaises, alliées ou de forces internationales, à des conflits armés (ou à des opérations et missions), menés conformément aux obligations et engagements internationaux de la France.
Pour cela, les combattants et anciens combattants doivent justifier d’une durée de service d’au moins quatre mois (ou 120 jours) effectuée sur un ou des territoire(s) pris en compte au titre de la réglementation actuelle.

La carte du combattant délivrée par l’ ONAC-VG ouvre plusieurs droits. Elle permet de bénéficier de la retraite du combattant, de porter la Croix du combattant, d’accéder à la qualité de ressortissant de l’ONAC-VG ainsi qu’au titre de reconnaissance de la Nation.

 

Création de la carte du combattant
Sa création revient aux associations d’anciens combattants au lendemain de la Grande Guerre. L'objectif est alors de faire reconnaitre par la nation le statut particulier de ceux qui ont participé aux combats.
La loi du 19 décembre 1926 officialise la création de la carte au profit des anciens combattants des guerres de 1914-1918, 1870-1871 et des campagnes coloniales antérieures au premier conflit mondial.
La loi du 28 juin 1930 crée un insigne officiel dénommé « Croix du combattant », attribué et réservé aux anciens combattants titulaires de la carte du combattant.
A ce jour, neuf millions de cartes ont été délivrées.

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27 Octobre 2015 Source : Marine nationale

 

Le 22 octobre 2015, une cérémonie en hommage aux marins de l’aéronautique navale s’est déroulée devant le mémorial des « Marins du ciel » sur la colline de Costebelle à Hyères (83).

 

Cette cérémonie rassemble chaque année les marins du ciel affectés dans le Sud de la France autour des élus locaux, des familles de disparus, des associations d’anciens marins et des porte-drapeaux pour rendre hommage aux disparus au combat ou en service commandé.

 

Tout comme son pendant au Ponant, le mémorial du Cap de la Chèvre, le mémorial érigé sur la colline de Costebelle illustre la mémoire des plus de 1 600 marins « morts pour la France » en service.

 

Après un dépôt de gerbes, le contre-amiral Bruno Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale (ALAVIA) a pris la parole pour remercier la forte représentation des associations et des familles aux côtés des marins de la base aéronavale de Hyères.

 

Il a insisté sur le devoir de mémoire qui est « une exigence qui nous (ndlr les marins d’active) permet au quotidien d’être plus forts » car « derrière chaque militaire, chaque marin, il y a un homme ou une femme qui accomplit une mission ». Il a également rendu hommage au travail des associations qu’il a qualifié de « passeurs de notre mémoire et relais des traditions » leur témoignant ainsi toute sa reconnaissance et son affection.

 

Le contre-amiral Thouvenin a terminé son allocution en demandant aux marins du ciel présents d’être dignes de leurs aînés, dignes de ceux qui les ont précédés et qui se sont sacrifiés.

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