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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 12:55
Le VAB Ultima Génie, chaînon manquant entre le VAB originel et le futur VBMR, est maintenant qualifié par la DGA

Le VAB Ultima Génie, chaînon manquant entre le VAB originel et le futur VBMR, est maintenant qualifié par la DGA

 

 

30 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La version « génie » du VAB est désormais qualifiée au standard ULTIMA, a officiellement annoncé ce matin la Direction Générale de l’Armement. Forte de ces transformations techniques, la bête de somme de l’armée française est donc parée pour son dernier baroud d’honneur, qui aboutira en 2019 à son remplacement par le VBMR Griffon (Véhicule Blindé Multi-Rôles).

 

Fruit d’un partenariat fructueux entre la DGA, la STAT et Renault Trucks Defense, le standard Ultima permet d’adapter la plateforme VAB aux nouvelles contraintes imposées par l’évolution de la menace en OPEX. À ce titre, l’accent aura donc été mis sur l’amélioration de la protection, la motorisation, l’armement et l’adaptation au système Félin.

 

À l’instar de la version infanterie, les VAB Ultima Génie, reconstruits au sein du Centre de Production des Véhicules Militaire de RTD situé à Limoges, bénéficient des dernières avancées technologiques en terme de protection balistique, de protection contre les mines et EEI et de localisation des tirs adverses ; cette dernière fonction étant dévolue au fameux système SLATE, fabriqué par Metravib (qui a d’ailleurs récemment intégré le programme Scorpion). Le standard ULTIMA bénéficie de l’installation du même tourelleau téléopéré Kongsberg Protector M151 que le VAB TOP (déployé en Afghanistan), équipée d’une mitrailleuse de 12,7 mm et permettant dés lors au servant de rester à l’abri tout en assurant la conduite du tir. Ce « chaînon manquant » de l’infanterie blindée soutiendra efficacement les fantassins équipés du système Félin grâce au système de radiocommunications et d’information RIF-NG mis au point par Sagem. Livré dés 2013, le système RIF-NG est destiné à équiper tout soldat ou véhicule blindé de l’infanterie et est conçu pour assurer la continuité des communications entre véhicule et personnel débarqué.

 

Plus spécifiquement, le VAB Ultima Génie « permettra aux sapeurs de remplir tous les types de missions grâce à sa capacité d’emport du lot de base et d’un des 6 lots spécifiques (appui en zone urbaine, appui à la mobilité, appui au déploiement d’urgence, déminage et dépollution, contre-mobilité, EOD), » précisait RTD lors de la présentation du véhicule en mars dernier. Outre l’emport de matériels dédiés aux missions de génie, cette ultime mouture du VAB est équipée d’un treuil monté sur l’arrière.

 

En tout, ce ne sont pas moins de 290 VAB Ultima, dont 60 destinés au Génie, qui assureront la jonction entre les VAB classiques et le futur VBMR. Suite au contrat notifié le 27 juin 2014, la phase de production de cette ultime tranche de VAB de « génie » a démarré en février 2015 et se prolongera jusqu’au premier semestre 2016. Les livraisons, entamées cet été, ont déjà abouti à la livraison d’une trentaine de véhicules.

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 12:55
Systèmes d’information et de communication : des connexions au service des opérations


6 Octobre 2015 EV1 Virginie Dumesnil Source: Marine nationale

 

« Les SIC* sont plus que jamais au cœur de la réussite des opérations d’aujourd’hui et de demain. Les opérations sont toujours plus consommatrices de flux de données et d’interopérabilité avec nos alliés. Si des progrès significatifs ont été accomplis depuis le déploiement Bois Belleau du groupe aéronaval, il faut impérativement maintenir l’effort pour améliorer encore la fluidité des opérations… », déclarait le contre-amiral Chaperon au lancement de la COMINFOR 2015 (symposium des SIC de la Marine).

Les systèmes d’information et de communication jouent un rôle clé dans l’ensemble des activités de la Marine. Ils constituent un levier multiplicateur d’effets, un vecteur d’innovation et un soutien à la transformation. Les SIC participent de manière décisive à la performance opérationnelle de la Marine.

* SIC : Systèmes d’information et de communication, c’est aussi familièrement le surnom donné aux marins de la spécialité « systèmes d’information et de télécommunication » (SITEL).

 Dossier coordonné par l'

Les SIC à bord
Des bâtiments connectés pour une Marine interopérable 

 

Au cœur des opérations
Les SIC dans Arromanches

 

Innovation et transformation 
Au service de la performance de la Marine

 

La cybersécurité
La Marine se renforce 

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 19:50
photo European Union

photo European Union

 

30.10.2015 par EMA

 

Les 28 et 29 octobre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu à Bruxelles pour participer à la réunion semestrielle des chefs d’état-major de l’Union européenne (CMUE).

 

Après avoir fait un point sur la situation sécuritaire internationale (menace terroriste au Levant et au Sahel, crise migratoire en Méditerranée, instabilités en Afrique), les chefs d’état-major d’armée se sont concentrés sur les actions spécifiques de l’UE en réponse à ces crises. Pour sa part, le général de Villiers a présenté les enseignements tirés de l’engagement opérationnel des forces françaises dans les opérations Sangaris en République centrafricaine, Barkhane dans la Bande sahélo-saharienne, mais aussi Corymbe dans le Golfe de Guinée.

Convaincu de la nécessité d’une approche globale du règlement des crises, il a souligné le rôle fondamental de la coopération avec les autres forces, qu’il s’agisse de forces internationales, comme celles de l’UE ou de l’ONU, mais aussi des forces africaines partenaires.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 19:45
Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper

 

30/10/2015 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois d’octobre 2015, le drone Reaper a battu un nouveau record d’endurance en effectuant un vol de 25 heures et 6 minutes. Depuis janvier 2014, dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane, ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey pour renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

Le drone Reaper MALE (Moyenne altitude, longue endurance) a la particularité de pouvoir effectuer des vols de très longue durée qui permettent d’offrir une capacité de présence aérienne quasi-permanente. Depuis leur arrivée au Niger en janvier 2014, les missions opérationnelles des Reaper se succèdent à un rythme soutenu et permettent la transmission en temps réel des informations renseignement vers les postes de commandement et des forces terrestres déployées au sol.

« Fin octobre, dans le cadre d’une mission où le drone Reaper assure pour la force Barkhane une permanence de vol long sur une zone d’intérêt désignée, ce dernier a battu son record avec plus de 25 heures et 6 minutes de temps de vol - le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes » annonce le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.

Les trois équipages issus de l’escadron de drones 01.33 Belfort de l’armée de l’air sont composés de personnel navigant, d'officiers renseignement et d'interprétateurs d'images. Très sollicités, ils se relaient aux commandes des trois Reaper qui assurent à tour de rôle la permanence des missions de surveillance aérienne pouvant s’échelonner sur cinq jours.

Dans le cadre de l’opération Barkhane, les drones Reaper ont effectué plus de 5 200 heures de vol. Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises par les capteurs sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:56
Une organisation sur mesure pour faire grandir elsA

Simulation elsA d’un avion complet avec les jets des moteurs (elsA calcule aussi les écoulements internes, les écoulements externes autours de configurations mixant parties fixes et parties mobiles, en maillages structurés ou non structurés)

 

30.10.2015 - ONERA -  Aérodynamique numérique

 

L’ONERA a mis en place l'organisation opérationnelle ONERA_elsA, dédiée au développement du logiciel elsA au bénéfice d’Airbus, de Safran et de l’ONERA. Cette nouvelle organisation s’inscrit dans l’accord de coopération tripartite signé en mai dernier.

 

Le logiciel d’aérodynamique elsA a été créé par l’ONERA qui en est le maître d’œuvre. elsA capitalise depuis de nombreuses années les savoir-faire en aérodynamique, analyse numérique et génie logiciel des ingénieurs-chercheurs de l’ONERA, qui l’utilisent pour leurs études et recherches. Il est également déployé chez Airbus et Safran aussi bien pour leurs activités de recherche que dans leurs bureaux d’étude pour la conception.

Airbus, Safran et l’ONERA, ayant constaté  la convergence de leurs visions en termes de besoins, ont confirmé leur intérêt de poursuivre  le développement de cet outil de simulation numérique aérodynamique  avancée.

Aussi ont-ils souhaité concrétiser leur intérêt  par un accord de coopération (signé le 29 mai 2015). Cet accord est conclu pour une durée de trois ans, renouvelable. Il fait l’objet d’un financement partagé des trois partenaires.

Il faut souligner que le logiciel continue à être utilisé par des clients et par des partenaires de recherche, parmi lesquels on trouve des sociétés d’études et de services, des organismes de recherche et des académiques (Cenaero, Cerfacs, DynFluid,  ISAE, LMFA, UPPA…), des  industriels (EDF, MBDA…). L’ouverture à de nouveaux utilisateurs est possible.

Les activités d’ONERA_elsA sont pilotées par un directeur directement rattaché à la Direction technique générale de l’ONERA et sont réalisées principalement par les départements scientifiques concernés. Cette organisation dispose de locaux spécifiques adaptés au travail en plateau en particulier pour les activités de production du logiciel, de déploiement dans les chaînes de simulation et de support et maintenance. Elle permet l’accueil d’ingénieurs pour les activités de recherche et de validation pour les phases de travail en équipe, ainsi que l'accueil des partenaires industriels.

Une telle organisation est une première à l’ONERA.

Pour en savoir plus sur elsA :

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:55
Reaper: l'armée de l'air toujours américano-dépendante


29.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

On peut toujours s'extasier sur le vol d'un Reaper tricolore qui a tenu l'air pendant 25 heures mais ça ne change rien à la dure réalité des choses. Sans nos amis/alliés/concurrents US et leur bon vouloir, nos drones ne voleraient pas.

Et ce ne sont pas les participants à l'atelier Reaper qui s'est tenu du 14 au 16 octobre à Cognac (là où est basé l'escadron Belfort, désormais commandé par le lt-cl Tanguy Benzaquen à la place du tonitruant Christophe Fontaine qui a atterri à la DRM) qui diront le contraire.

A l'agenda de cet atelier, au moins trois points notables:
- la certification des Reaper pour les faire voler au-dessus du territoire métropolitain français,
- la charge ROEM à installer sous les drones fabriqués par GA,
- la livraison d'un cockpit à Cognac

Respectivement ajouter les adjectifs suivants à chacun de ces trois points:
- éventuelle
- souhaitée
- probable

Par ailleurs, le constat conclusif a été clair: la dépendance française sur les US est lourde. Comme je le rappelais il y a deux jours (lire ici), des contractors de GA et L3C se chargent de la maintenance et de l'envol des drones. Ces contractors sont même présents dans le cockpit déporté de Niamey lors des opérations françaises.

La formation des pilotes et des spécialistes de la maintenance traîne; quant au pilotage déporté depuis Cognac, ce n'est pas pour tout de suite.

Alors, va pour la 25e heure en attendant des jours meilleurs!

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 26 au 30 octobre 2015, tous les acteurs de la communauté maritime internationale se sont réunis à Brest pour la conférence SAFER SEAS, l’évènement dédié aux problématiques de sécurité et de sûreté maritime.

 

Cette 4ème édition labellisée COP 21 était axée sur la croissance bleue et les enjeux sur le climat, un sujet plus que jamais d’actualité à un mois de la Conférence Mondiale sur le climat. La Marine nationale était partie prenante de cet évènement, notamment à travers l’intervention du vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l’atlantique, pendant la séance d’ouverture, et du vice-amiral Anne Cullerre, sous-chef d’état-major « opérations aéronavales », autorité cyberdéfense de la Marine, sur le thème de la cybersécurité.

 

Le vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira a rappelé à l’auditoire que « protéger en mer les hommes, leurs activités et la nature» était la mission de la Marine nationale.

 

En présence des représentants de l’Union Européenne, de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO et de l’Organisation Maritime Internationale, le préfet maritime a insisté sur les grands enjeux maritimes liés au gigantisme des constructions naval avec la circulation sur les océans de porte-conteneurs de près de 20 000 « boites » ou de navires à passagers pouvant embarquer plus de 9 000 personnes. Il a affirmé dans ce contexte qu’il convenait d’être de plus en plus vigilant sur la sécurité et la sûreté maritime afin« d’éviter tous types d’accidents comme celui du 6 octobre dernier : un cargo, le Flinterstar, qui s’est échoué au large de Zeebruge avec à son bord 200 tonnes d’hydrocarbures, après être entré en collision avec un méthanier ». En 2014, ce sont 44 000 navires qui ont emprunté le dispositif de séparation de trafic d’Ouessant a-t-il rappelé.

 

Rappelant que « toutes ces évolutions amènent à une industrialisation de la mer », le préfet maritime a insisté pour que ce développement, cette croissance bleue, soit accompagnée de la prise en compte des enjeux sociaux et économiques et d’une indispensable préservation de l’environnement et de la biodiversité. Il a également émis le souhait « que la croissance des activités humaines en mer préserve à la fois la sécurité et la sûreté maritimes, mais aussi l’environnement. »

 

Safer Seas est une manifestation pluridisciplinaire, à la rencontre des points de vue des acteurs du monde maritime. Ses objectifs sont multiples :

- saisir la portée des politiques européennes et internationales mises en œuvre dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritimes,

- faire le point sur les innovations et opportunités technologiques conçues au service de mers plus sûres et plus propres,

- prendre la mesure du chemin parcouru et des nouveaux défis qui s’imposent au regard des évolutions de l’économie et du transport maritime,

- enfin se rencontrer et échanger avec des acteurs clés et experts internationaux.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:50
photo Marine Nationale

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30/10/2015 Sources : Marine nationale

 

C’est dans un contexte stratégique et sécuritaire particulièrement exigent pour nos forces, qui déploient aujourd’hui 17 000 miliaires sur les théâtres d’opération extérieure et sur le territoire national, que se tient le plus important exercice interarmées et interalliés organisé par l’Alliance atlantique depuis 2002 : Trident Juncture 2015.

 

Du 21 octobre au 6 novembre 2015, 30 nations sont engagées dans cet exercice qui regroupe près de 36 000 joueurs déployés sur quatre sites (Pays-Bas, Italie, Espagne et Portugal). Réalisé sur la base d’un scénario crédible de crise internationale nécessitant un déploiement rapide de forces, Trident Juncture constitue un événement important dans le calendrier opérationnel de l’Alliance et de ses membres.

 

Cet exercice vise non seulement à certifier la capacité de réaction rapide de l’OTAN pour l’ensemble de ses composantes mais il constitue également une occasion unique d’entraînement interarmées et interalliés. Si l’engagement particulièrement soutenu de nos forces a conduit à limiter notre participation, Trident Juncture 2015 demeure une priorité. En effet,  à l’heure où nos militaires sont de plus en plus souvent engagés en coalition, il contribue à leur préparation opérationnelle en permettant d’approfondir leur interopérabilité avec leurs partenaires et leur réactivité. Par ailleurs, comme tout déploiement opérationnel de l’OTAN, cet exercice participe aux mesures d’assurance sur le flanc Est de l’Europe.

 

Faisant intervenir les composantes de surface, sous-marines,  aériennes et amphibies, les deux phases de l’exercice en état-major comme en déploiement réel permettront de tester l’ensemble des niveaux opératifs de l’OTAN (stratégique, opératif et tactique). Pour cette édition, l’expertise des armées française est en bonne place avec,  notamment, une unité de soutien pétrolier multinational majoritairement armée par le service des essences des armées. La Marine est également en bonne place. Ainsi, depuis le 21 octobre, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, la frégate Surcouf, le chasseur de mines Sagittaire ainsi que deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 sont déployés en Méditerranée et en Atlantique.

 

La  Somme a ainsi intégré, sous contrôle opérationnel de l’Otan, le CTF 445 embarqué sur le HMS Ocean en Méditerranée où elle assure le ravitaillement des unités navales des différents task group déployés sur zone dont le SNMG2, dont fait partie le Surcouf.  Seul ravitailleur entièrement dédié à l’exercice, la Somme a ainsi ravitaillé, depuis le début de son déploiement,  six unités étrangères (turques, allemandes, bulgare, et italienne), délivrant plus de 1 000 mètres cubes de gazole en deux jours.  Au sein de la SNMG2, le Surcouf a conduit un exercice de tir avec deux bâtiments italiens, le porte-aéronefs Garibaldi et la frégate Grecale. Les appontages d'hélicoptères étrangers se sont succédés dès le lendemain sur la plate-forme du Surcouf: Lynx allemand de la frégate Hambourg, Merlin anglais du HMS Ocean et AB212 italien de la frégate Zeffiro. Le Sagittairefait quant à lui valoir le savoir-faire français en matière de guerre des mines au sein du task group 445.05 du SNMCMG2 dont la mission est d’assurer la détection et la neutralisation des engins explosifs qui menaceraient la navigation des unités.

 

Au terme de l’exercice dont le niveau de difficulté est croissant, le poste de commandement de Brunssum (Pays-Bas) doit être apte à prendre l’alerte de l’OTAN et être capable de conduire une opération d’ampleur sous faible préavis.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 16:55
photo GIGN

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30.10.2015 par GIGN

 

Au cours de cette semaine, un séminaire d'entraînement en boxe anglaise s'est déroulé à l'unité.

 

Ce séminaire d'une durée de trois jours était dédié à perfectionner les gendarmes du GIGN en matière de boxe anglaise. Dans ce cadre, le major Joël Carraz, conseiller technique militaire en boxe anglaise, basé à Lyon, qui est ancien champion de France en boxe anglaise, est venu encadré cette session d'entraînement au sein de l'unité. Ce type d'échange se déroule régulièrement depuis dix ans avec le GIGN.

Les gendarmes de l'unité pratiquent les sports de combat de manière hebdomadaire. Ils s'entraînent à pratiquer des techniques de percussions et de préhension qui sont basées notamment sur des bases de boxe pieds-poings, de ju-jitsu brésilien et de Mixed Martial Arts (MMA) et qui sont ensuite adaptées aux besoins opérationnels propres à l'unité.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 16:50
Patroller carries out Portugal homeland security tests

 

26 October, 2015 By Beth Stevenson - FG

 

London  - In an effort to further test the integration of unmanned air vehicles (UAVs) in European airspace, European Commission testing saw the SAGEM Patroller carry out flight trials in homeland security scenarios in Portugal.

 

Through the Commission’s airborne information for emergency situation awareness and monitoring – or Airbeam – project, the Patroller operated in civil airspace from the Beja air base in Portugal from 5-8 October, using homeland security scenarios as defined by the Portuguese national guard and air force. The aim of the project is to develop a management system for large-scale crises using UAVs, balloons and satellites, and these operational demonstrations serve to validate that system. “The Patroller played a full role in all of these events, which provided full-scale simulations of homeland security missions,” SAGEM says. This included the surveillance of high-value sites as well as missions entailing population risk management. “In fact, the drone’s capabilities turned out to have a very practical, and unexpected purpose, since during one of its flights the Patroller detected a fire in the country at a range of more than 20km,” SAGEM added. “The information on this situation that it transmitted in real time helped coordinate the response teams.”

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:55
La dernière version du VAB Ultima

La dernière version du VAB Ultima

 

30/10/2015 par DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé, début octobre 2015, la qualification de la version « génie » du Véhicule de l’avant blindé (VAB) au standard Ultima.

 

Cette qualification marque la fin d’un cycle de transformations techniques conduites en vue de permettre au VAB de continuer à remplir la totalité de ses missions jusqu’à son remplacement progressif, à compter de 2019, par le véhicule blindé Griffon en cours de développement dans le cadre du programme Scorpion. Les derniers VAB seront retirés du service à l’horizon 2030.

 

Le parc français de VAB comprend environ 3 000 véhicules, principalement en service dans l’armée de terre. Le VAB a été décliné en une trentaine de versions opérationnelles, du transport de troupes pour l’infanterie au porteur de systèmes d’armes les plus divers. Afin d’adapter le VAB à l’évolution de la menace sur les théâtres d’opérations extérieures, la DGA a commandé ces dernières années à son fabricant Renault Trucks Defense (RTD) de nombreuses améliorations.  Elles ont concerné principalement la protection, la motorisation, l’armement et l’adaptation au système Félin.

 

Le standard Ultima du VAB inclut des protections et équipements contre les engins explosifs improvisés, un tourelleau téléopéré de 12,7 mm permettant au servant de rester protégé à l’intérieur du véhicule, ainsi qu’un système de localisation acoustique des tireurs adverses. Le VAB Ultima a la capacité de soutenir des combattants équipés du système Félin et est équipé du  réseau d’interphonie de nouvelle génération RIF NG. Le VAB Ultima est actuellement déployé en opérations extérieures.

 

Le standard est déclinée en deux versions, les VAB Ultima infanterie (230 engins commandés et livrés) et les VAB Ultima génie (60 engins commandés, 30 livrés).  La version « génie » dispose de spécificités du fait de l’emport de matériels spécifiques à cette arme, et l’ajout d’un treuil monté sur l’arrière. La livraison des derniers VAB Ultima  « génie » est prévue au premier semestre 2016.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21 Octobre 2015 Sources : Marine nationale

 

Le 16 octobre 2015, neuf vétérans britanniques qui se sont illustrés héroïquement lors du débarquement de Normandie en 1944 ont été élevés au grade de chevalier de la Légion d’Honneur à bord de la FREMM Aquitaine, à Leith, le port d’Edimbourg, sur la côte est de l'Écosse.

 

La frégate et son équipage était en escale à Leith après avoir participé pendant dix jours à l'exercice Joint Warrior 2015.2, organisé par l’OTAN en mer d'Écosse.

 

Cette cérémonie de remise de décoration, présidée par le consul général de France en Écosse, M. Emmanuel Cocher, rassemblait plusieurs personnalités politiques, universitaires et militaires écossaises. Les neufs vétérans britanniques ont été décorés par le consul général de France et par le contre-amiral Patrick Chevallereau, attaché de défense près l'ambassade de France au Royaume-Uni. Lors de cette remise de décorations, il a été rappelé à l'assemblée les actions hautement courageuses qui ont justifié l'accession de ces neuf vétérans britanniques au grade de chevalier de la Légion d'honneur. En présence de leurs familles, les récipiendaires britanniques ont tenu à remercier la France pour la reconnaissance de leurs actions.

Cérémonie de remise de Légions d'honneur à des vétérans britanniques sur l'Aquitaine

 

À l’issue de la cérémonie, la FREMM Aquitaine a organisé une visite du bâtiment au profit des membres du cabinet des relations extérieures du gouvernement écossais, de l'université Heriot Watt et du consulat général de France.

 

Près de 70 ans après la fin du second conflit mondial, la France a rendu hommage au courage et au dévouement de ces neuf hommes qui se sont battus pour défendre les valeurs de la liberté et œuvrer à la libération de l’Europe sur le sol français.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 12:50
Remise des diplômes aux mécaniciens de la formation franco-allemande sur A400M

 

30/10/2015 Commandement des forces aériennes - Armée de l'air

 

Une nouvelle page de la coopération franco-allemande s’est ouverte ce mardi 20 octobre au Technische Ausbildung Zentrum (TAZ) situé sur la base aérienne de Wunstorf, aux alentours de Hanovre. Ce jour-là, huit élèves français et quatre allemands ont reçu leur diplôme de formation de type A400M.

 

Centre de formation franco-allemand. Le TAZ dispense les formations théoriques et pratiques aux mécaniciens français et allemands qui seront amenés à opérer sur A400M. Doté d’une infrastructure et de moyens modernes, le centre a obtenu sa certification officielle de la part des autorités aéronautiques civiles. D’autres nations européennes s’intéressent déjà de près au projet et pourraient y envoyer des stagiaires à l’avenir.

 

Les cours sont assurés en anglais par des instructeurs allemands et français et portent sur le fonctionnement des différents systèmes de l’A400M avec un contenu adapté aux différents publics (managers, mécaniciens vecteur ou avionique). Il est bien sûr fait appel aux traditionnels cours en salle, mais aussi aux moyens de simulation (CMOS, représentation informatique en 3D de l’avion pour la maintenance) et aux manipulations sur maquette (CHT-E, maquette taille réelle de la soute de l’avion) ou sur avion réel.

 

Un pas vers l’interopérabilité sur l’A400M. La coopération franco-allemande dans le domaine s’inscrit dans une longue tradition qui remonte à 1967 avec l’escadron mobile d’instruction à Mont-de-Marsan, où ont été formés les premiers mécaniciens Transall. Avec le TAZ, cette coopération entre dans une nouvelle phase, dont l’objectif ultime est l’interopérabilité complète entre mécaniciens des différentes nations, afin de permettre à des équipes multinationales de travailler sur tous les A400M, quelle que soit leur nation d’origine.

Remise des diplômes aux mécaniciens de la formation franco-allemande sur A400M
Remise des diplômes aux mécaniciens de la formation franco-allemande sur A400M
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:55
Le SNLE Le Terrible et le Régiment d'Infanterie Chars de Marine se sont jumelés

 

11 Août 2015 Source: Marine nationale

 

Un décor inhabituel surprend les acteurs habituels de l'île Longue ce mercredi 24 juin 2015. Un AMX10 RC et un véhicule blindé léger sont positionnés le long du quai où est amarré le SNLE Le Terrible. En effet, celui-ci accueille le Régiment d’Infanterie Chars de Marine (RICM) pour une cérémonie de jumelage.

 

Cette journée de rencontre est ponctuée par une prise d’arme effectuée en présence du capitaine de vaisseau d’Ornano, commandant l’Escadrille des SNLE. Après avoir salué le drapeau du RICM et les fanions des Terrible Bleu et Rouge, puis passé en revue les troupes, les commandants effectuent une brève évocation historique de leurs unités avant de prononcer l’ordre du jour.

 

Le RICM, régiment le plus décoré de France, a été présent sur tous les champs de bataille de l’Armée Française au cours de ce dernier siècle. Présents à Douaumont durant la première guerre mondiale, Dien Bien Phu, l’Oranais et Tyr durant les années de décolonisation, en Irak pour la Guerre du Golfe, à Sarajevo, en Afghanistan et au Mali, les marsouins accompagnent l’histoire nationale. Une histoire où les hommes ont toujours su se dépasser au service de la France, parfois jusqu'au sacrifice ultime.

 

Le nom « Terrible » a aussi son histoire. Du premier Terrible, bâtiment de 68 canons lancé à Brest en 1690 qui participa aux guerres de Hollande sous les ordres du vice-amiral d’Estrées, au SNLE de type Redoutable qui a effectué 67 patrouilles au profit de la dissuasion, les onze bâtiments qui ont porté ce nom ont servi la France sur les mers du globe dans de nombreuses campagnes navales. Le croiseur léger Le Terrible s’illustra à plusieurs reprises au cours de la seconde guerre mondiale, en particulier en Adriatique et lors du débarquement de Provence. L’équipage actuel du Terrible, 12e bâtiment porteur du nom, a donc l’honneur de porter la fourragère de la Croix de Guerre 39-45, et reçu en héritage cet état d’esprit pugnace.

 

La conscience d’œuvrer pour la même mission, le service de la France, et l’importance des valeurs communes transmises par l’histoire de leurs unités, réunissent aujourd’hui marins et marsouins. Mais au cours des échanges, ils peuvent rapidement s’apercevoir que si leur quotidien et leur environnement sont radicalement différents, c’est bien la même confiance mutuelle qui doit s'établir dans un équipage de char, dans un GTIA1 en manœuvre comme à bord d'un sous-marin.

 

Logique des unités opérationnelles, dans les prochains mois ces deux unités seront toutes les deux déployées, sur des théâtres radicalement différents. Au retour, le partage des expériences vécues entre marsouins et marins de tout grade sera enrichissant. A travers ces fructueux échanges, ce jumelage permettra à chacun d’élargir sa vision des armées et, en en donnant une meilleure compréhension, consolider encore leur engagement au service de la Défense.

 

1 Groupement tactique interarmes

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:55
Méditerranée Interface stratégique


29 Octobre 2015 EV1 Pauline Franco et l’ASP Paguiel Kohler - Marine Nationale

 

La Méditerranée est un espace maritime complexe où s’enchevêtrent de nombreux flux, légaux ou illégaux, et des intérêts privés ou étatiques, sources de tensions. Pour assurer la pérennité des flux commerciaux et accompagner la stabilité des nations riveraines aux situations politiques variées, une coopération entre les pays est essentielle. En y déployant la Marine, la France garantit la sécurité des flux maritimes, lutte contre les trafics d’êtres humains, intercepte les trafiquants et protège un éco-système maritime riche mais fragile. Grâce à sa capacité autonome d’appréciation de situation, elle assure la sécurité de ses ressortissants et de ses intérêts.

 

 

Rencontre
Un espace complexe et muticrises

 

 

Espace névralgique
Prévenir et sécuriser

 

 

Espace de clivages et de tensions
Se prépositionner et agir

 

 

Espace d’échanges
Coopérer et intervenir

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

26 Octobre 2015 Marine nationale

 

Du 5 au 15 octobre 2015, la France a participé à l'exercice interalliés « Joint Warrior » dont l'objectif était de renforcer l'interopérabilité entre les forces armées des Etats membres de l'OTAN. Cet entraînement interallié majeur est organisé deux fois par an, au printemps et à l’automne, au Royaume-Uni par la Royal Navy et la Royal Air Force.

 

Durant une dizaine de jours, plus de trente navires et près de soixante aéronefs des pays membres de l'OTAN ont participé à de grandes manœuvres militaires qui ont amené toutes les unités à agir et évoluer en un groupe aéro-maritime mobile et rapidement déployable.

 

La frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine, la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Piquet, ainsi que le patrouilleur de haute mer Commandant Blaison ont participé à cet entraînement opérationnel en mer d'Ecosse.

 

Dans le cadre de la lutte anti-sous-marine (ASM), plusieurs aéronefs de la force aéronautique navale ont participé à Joint Warrior : un hélicoptère Caïman marine embarqué sur la FREMM Aquitaine, un hélicoptère Lynx sur la FASM La Motte-Piquet  et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 qui a réalisé 4 missions ASM.

 

Les forces en présence se sont plongées dans un scénario très réaliste : plusieurs États entament une course aux armements qui risque de dégénérer en guerre ouverte. Les forces alliées ont alors pour mission de maintenir la paix dans cette zone de tensions diplomatiques et militaires et de restaurer la liberté de navigation dans des eaux territoriales menacées par des mouvements terroristes et sécessionnistes.

 

La capacité à mettre en œuvre des forces flexibles, rapidement déployables et interopérables est un impératif opérationnel partagé entre les alliés. Joint Warrior a pour objectif de fournir un entraînement tactique interarmées, sous de multiples menaces, dans lequel le Royaume-Uni, les unités alliées et leurs états-majors œuvrent conjointement dans la perspective de leur potentiel emploi dans le cadre d’une force expéditionnaire interalliée et interarmées (Combined Joint Expeditionary Force).

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:50
Brig Gen Ducret, HQ ARRC, presents former WWII pilots with the Legion d'Honneur medal

Brigadier General Thierry Ducret, (French Army), of Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) and Wing Commander Leonard Lambert DFC stand to attention through the National Anthems. (NATO Photo / WO2 Dan Harmer GBR Army / Released)

 

29.10.2015 HQ Allied Rapid Reaction Corps


The President of France, François Hollande has decreed that all surviving British veterens who took part in the liberation of France should be awarded the Legion d'honneur.

Today Thursday 29th October 2015 former Royal Air Force (RAF) Typhoon pilots who flew sorties over Normandy in the battle for Normandy in 1944 received the Legion d'Honneur medal from Brigadier General Thierry Ducret, (French Army), of Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) at the Jet Age Museum, Gloucester.

The Typhoon was one of the principle ground-attack aircraft used by the allies and was instrumental in the battle.

See the full folder of photos here: https://www.flickr.com/…/54973278@…/albums/72157660077441079

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:35
Vue d’artiste de la frégate Yiyan - photo Marine Nationale

Vue d’artiste de la frégate Yiyan - photo Marine Nationale

 

16 Octobre 2015 Sources : Marine nationale

 

Le 14 octobre 2015, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville, en mission de surveillance des approches maritimes, a effectué des manœuvres avec deux frégates chinoises, le croiseur lance-missiles Jinan et la frégate Yiyan, en transit au large des côtes bretonnes.

 

 

Ces quelques heures passées ensemble à la mer ont permis notamment un accueil croisé d’officiers d’échange à bord des bâtiments, la réalisation de manœuvres d’hélicoptère et la conduite d’exercices d’évolution tactique.

 

Cette opportunité unique de rencontre à la mer a été une nouvelle fois l’occasion d’établir des liens amicaux entre marins français et marins chinois, déployés depuis plusieurs mois à des milliers de nautique de leur port base.

Les officiers d’échanges chinois et le commandant de la frégate Latouche-Tréville - photo Marine Nationale

Les officiers d’échanges chinois et le commandant de la frégate Latouche-Tréville - photo Marine Nationale

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 29 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 29, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151029-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 28, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Iraq, coalition military forces conducted 13 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, and attack aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Iraq

• Near Al Huwayjah, two strikes struck two separate ISIL weapons and staging areas.

• Near Mosul, one strike destroyed an ISIL artillery piece.

• Near Ramadi, two strikes struck a large ISIL tactical unit and destroyed an ISIL recoilless rifle, two ISIL rocket rails, eight ISIL boats, two ISIL fighting positions, an ISIL heavy machine gun, suppressed an ISIL heavy machine gun, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, three strikes destroyed 33 ISIL fighting positions.

• Near Sultan Abdallah, two strikes destroyed an ISIL fighting position and suppressed an ISIL mortar position.

• Near Tal Afar, three strikes suppressed two ISIL mortar positions and an ISIL heavy machine gun position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent.

 

Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. Cette semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile.

 

Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement hélicoptères de manœuvre à N’Djamena. Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations. Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, lancement de Barkhane.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasse. Fin octobre, le drone Reaper a battu son record le plus long avec près de 25h06 de temps de vol.

 

En savoir + : lien vers dossier

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:45
Sangaris : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En République Centrafricaine, la situation sécuritaire reste globalement calme mais fragile, avec deux tendances opposées. D’une côté une évolution positive du processus devant mener aux élections – plus de 90% des électeurs ont ainsi été recensés. De l’autre côté, les agissements de ceux dont la perspective d’un règlement de la crise menace leurs intérêts.

 

À Bangui, des pics de violence localisés continuent de se produire. Pour autant, le dispositif déployé par la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) permet de contenir toute escalade de la violence.

 

Dans ce contexte, tout en poursuivant ses opérations de relève Sangaris maintient ses patrouilles en appui de la MINUSCA.

 

En province, les regards sont tournés vers le couloir central et sa périphérie où la situation tend vers un retour progressif au calme. Le climat sécuritaire nécessite cependant la vigilance de la MINUSCA appuyée par Sangaris.

 

En savoir + : lien vers dossier

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:30
Chammal : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au Levant, la situation est surtout marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, principalement dans la zone nord du pays (région Sinjar – Mossoul – Kirkouk) ou Daech semble adoptée une posture défensive. A Baïdji, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) reprennent peu à peu le contrôle de la ville. Dans la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de Bagdad, la tension entre FSI et Daech reste toujours aussi forte autour de la ville de Ramadi. Dans ce contexte, la coalition poursuit son appui aérien au profit des FSI partout où leurs éléments sont au contact de Daech.

 

Depuis le 15 octobre 2015, la composante aérienne de la force Chammal a ainsi conduit 42 nouvelles missions, dont 14 missions de renseignement parmi lesquelles 9 au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. À Bagdad et Erbil, les militaires français restent par ailleurs engagés dans la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6edivision d’infanterie (DAA6 de Bagdad), ainsi que celle des soldats irakiens de l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur formation dans les domaines liés à la conduite des opérations, l’emploi des appuis interarmes et la logistique opérationnelle.

 

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:56
Les hommes du commando Ponchardier aux commandes de l’Ecume photo M. Denniel – Marine Nationale

Les hommes du commando Ponchardier aux commandes de l’Ecume photo M. Denniel – Marine Nationale

 

29 Octobre 2015 Source: Marine nationale

 

À 51 ans, le capitaine de vaisseau Rebour, ancien pacha du commando Hubert et du bâtiment support de nageurs de combat Poséïdon, a quitté son poste d’adjoint pour la défense et la sécurité auprès du major général de la Marine, pour prendre le commandement de la Force maritime des fusiliers marins et commandos le 25 août dernier. Rencontre avec le commandant d’une force en pleine transformation.

 

COLS BLEUS : Commandant, vous venez de prendre le commandement de la Forfusco. Quel est votre état des lieux ?

 

CV FRANÇOIS REBOUR : J’ai le bonheur de trouver une force en pleine forme, dans ses deux composantes, ses unités de fusiliers – nos forces spécialisées de la protection-défense de la Marine – et ses unités commandos – nos forces spéciales de la Marine. Les besoins en termes d’action de protection et d’action commandos sont importants. L’activité est dense et les rythmes exigeants. Mais le retour de tous les employeurs opérationnels de la force, Marine ou interarmées, est unanime sur la qualité et l’excellence des marins. J’arrive par ailleurs à un moment clé d’une dynamique générale de consolidation des fondamentaux métiers des fusiliers et des commandos ­ : réforme des fusiliers marins, création du commando Ponchardier, arrivée des nouveaux systèmes tels que l’embarcation commando à usage multiple embarcable (Ecume), le propulseur sous-marins de troisième génération (PSM 3G), l’embarcation de drome opérationnelle de protection nouvelle génération (EDOP NG). Là aussi, l’état-major de la Force, en partenariat avec les autres autorités organiques, les commandants d’arrondissements maritimes et nos employeurs opérationnels, est résolument à la tâche pour relever tous les défis.

 

C. B. : Quelles sont vos priorités, vos perspectives ?

 

CV F. R. : Ma priorité la plus immédiate est le renforcement des effectifs de nos unités de fusiliers. C’est fondamental pour réussir la réforme et diminuer la pression sur la ressource. Pour l’heure, l’effort de recrutement et de formation supplémentaire se passe bien. C’est déjà une centaine de fusiliers marins de très bon niveau qui vont, avant la fin de l’année, venir renforcer nos unités. Mais il ne faudra pas baisser la garde. Cet effort général de recrutement, de formation et de fidélisation est nécessaire sur plusieurs années.

Ma perspective générale est l’ambition d’une force qui est fidèle à ses valeurs et à son excellence opérationnelle alors que le monde change, la Marine change, les armées et la Défense changent. Cette ambition est celle d’une Forfusco 3.0 : une force maritime combattante, agile, prête à répondre aux exigences de la décennie à venir comme elle a su le faire par le passé. Au sortir de la guerre froide dans le cadre de la professionnalisation et de la mise en place du commandement des opérations spéciales (COS), du plan Optimar – c’était le temps de la Forfusco 1.0. Dans l’après 11 Septembre 2001, face à une menace terroriste d’un autre ordre, l’engagement en Afghanistan, la piraterie maritime, les narcotrafi­quants transnationaux, l’essor de la mondialisation et avec le plan fusilier et commando 2001, c’était le temps de la Forfusco 2.0.

Les événements terroristes de janvier dernier ont annoncé le début de l’ère de la Forfusco 3.0. Il s’agit dès lors de répondre à un danger terroriste qui a encore muté, à la territorialisation des océans, à la montée des nouvelles formes de confrontations, à la malveillance tout milieu – terre, air, mer, cyber, et utilisant toute la gamme des technologies d’aujourd’hui. Les drones en sont un exemple. Cette force doit, en matière d’action commando et d’action de protection, apporter des réponses militaires renouvelées au large, de la mer vers la terre, sur le littoral et à terre, alors même que la Marine (Horizon 2025) et l’interarmées se transforment aussi : arrivée des FREMM, du Caïman Marine, du Barracuda, projet forces spéciales 2017…

 

C. B. : La protection des forces (PROFOR) est sous les projecteurs ces derniers mois, quel impact sur les unités de fusiliers marins ?

 

CV F. R. : Je viens de l’évoquer, les unités de fusiliers marins sont en rodage d’une réforme très profonde en termes d’organisation et d’activités. Désormais, elles béné­ficient d’un cycle opérationnel mieux équilibré d’entraînements et d’engagements opérationnels sur et à l’extérieur du territoire national. Nos unités de fusiliers marins sont engagées dans un éventail plus large d’actions de protection et les conditions de préparation au stage commando ou à d’autres stages qualifi­ant y sont favorisées. Avec la réforme, le métier de fusilier marin a changé de nature et de perspective. Dans une même affectation en groupement de fusiliers marins (GFM), nos jeunes marins pourront tour à tour être engagés pour la protection d’une base navale, participer aux équipes de protection embarquée contre les pirates sur les thoniers en océan Indien et partir en opérations extérieures en appui protection des unités marine déployées en Afrique ou dans le golfe de Guinée…

 

C. B. : Un nouveau commando marine vient d’être créé, pourquoi ?

 

CV F. R. : Le commando Ponchardier est l’un des points saillants de l’effort de la Marine en réponse au renforcement des forces spéciales demandé dans le Livre blanc et la loi de programmation militaire réactualisée. Dans la ligne de la création du commando Kieffer en 2008 liée à des besoins de commandement et de renseignement, la Marine, avec Ponchardier, professionnalise totalement l’engagement opérationnel de systèmes d’appui maritime, terrestre, 3D ou d’armes spéciales – aujourd’hui indissociables de l’engagement des autres commandos. Le commando, clairement centré « système d’armes » met en place les conditions de préparation et d’intégration multi-organique, en partenariat avec la Force d’action navale, la Force océanique stratégique et la Force de l’aéronautique navale.

 

C. B. : Au final, fusiliers marins et commandos marine, deux mondes différents ?

 

CV F. R. : Évidemment non ! On oublie toujours que fusiliers marins et commandos marine sont les deux faces d’une même médaille et, qu’au-delà d’être un vivier interdépendant, ils partagent un héritage historique, un ADN commun, une « maritimité », une aptitude au combat. Ils sont issus de la même matrice : l’École des fusiliers marins, notre académie des combattants marine pour les forces spéciales et forces spécialisées protection défense. Ils sont tous le fruit de cet exceptionnel écosystème lorientais qui associe capacités de formation, avec l’école, et d’entraînement avec les commandos et le complexe de tir du Linès, l’accès à l’océan, la proximité de l’aéronavale… C’est leur interaction au sein d’une même force qui donne toute la cohérence à l’outil marine de l’action commando et de l’action de protection, une association rare qui nous est souvent enviée, une association précieuse dans un temps historique où intérieur et extérieur, offensif et défensif, maritime et terrestre sont plus que jamais liés. J’entends résolument la renforcer. L’unité est au cœur de la Forfusco 3.0 !

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:55
Marche régimentaire de rentrée au 1e RE

 

08-10-2015 Infos 1er RE Réf : 550 | 426

 

La traditionnelle marche régimentaire de rentrée s’est déroulée le 22 et 23 septembre entre St-Zacharie et Puyloubier.

Après plus de 25 kilomètres, après des montées interminables, après des panoramas sublimes, des passages à travers champs et à travers vignes, les marchants étaient bien heureux d’apercevoir l’Institution des Invalides de la Légion Etrangère, de s’y arrêter pour la nuit et de bivouaquer autour d’un repas chaud, de quelques rafraichissements et de quelques chants.

La journée du 23 septembre a, quant à elle, été placée au travail au profit des anciens avec quelques travaux réalisés par les légionnaires du 1er Etranger.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:55
Section églantine lors de Basex

Section églantine lors de Basex

 

29/10/2015 CNE Cyril Sauthier, ASP Cécile Armella – CDAOA /  Armée de l'air

 

Du 12 au 16 octobre 2015, 28 bases aériennes, détachements air, éléments air rattachés, points d’importance vitale et installations prioritaires de Défense air ont participé à l’exercice « Basex 15-2 ». Cet entraînement a permis de tester la réactivité des aviateurs.

 

Réalisé deux fois par an, « Basex » est un exercice de type Livex conduit par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Il est organisé à Lyon par la sous-chefferie activités aériennes (SCAA), en lien avec le bureau territoire national (TN) à Paris. Pour les aviateurs et l’ensemble du personnel concerné sur les sites, c’est l’occasion de mettre à jour la préparation opérationnelle individuelle du combattant (POIC), mais également de s’entraîner à réagir face à diverses menaces.

 

Suite de l'article
 

Entraînement détection Antrax

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