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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:50
photo EMA / NATO

photo EMA / NATO

 

23/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 21 octobre au 6 novembre 2015 se tient, l’exercice annuel de certification de la National Response Force (NRF) de l’OTAN baptisé Trident Juncture 2015. Avec 36 000 hommes et 30 nations engagés, il s’agit du plus important exercice interarmées réalisé par l’Alliance depuis 2002 et du premier entraînement élaboré dans la perspective d’une rénovation de la capacité d’action rapide de l’OTAN.

 

Trident Juncture 2015 se déroule sur trois sites : Espagne, Italie, Portugal. Il est commandé depuis l’état-major de Brunssum (Pays-Bas) dont il vise à certifier la capacité d’alerte opérationnelle NRF complète pour 2016.

 

Malgré un engagement opérationnel très soutenu de ses forces sur les théâtres d’opération extérieurs et sur le territoire national, la France participe à cet exercice qu’elle considère comme indispensable à l’entretien et au perfectionnement de notre capacité d’engagement en interalliés. Ainsi les forces françaises mobilisent 3 Mirage 2000-5, un détachement Sol-Air, un détachement TOC APOD, la frégate légère furtive Surcouf, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme et le chasseur de mines tripartite Sagittaire. La France est également attendue par ses partenaires pour l’expertise détenue dans les domaines clefs du soutien logistique opérationnel. A ce titre, les forces françaises dirigeront une unité multinationale de soutien pétrolier armée par le service des essences des armées (SEA) et œuvreront à la constitution d’une capacité d’ouverture de théâtre.

 

A travers cet exercice, qui contribue également aux mesures d’assurance de l’OTAN sur son flanc Est, la France confirme son plein engagement au sein de l’Alliance et son adhésion aux objectifs relevant de l’adaptation stratégique de l’OTAN.

Repère : La France dans l’OTAN

Dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, la France réaffirme son engagement fort dans l’Alliance Atlantique, composante essentielle de sa stratégie de défense et de sécurité.

Complémentaire de l’action conduite dans le cadre de l’Union européenne, l’OTAN est essentielle à la sécurité collective. Elle est, en effet, la seule alliance militaire en mesure de mener des opérations couvrant l’ensemble du spectre de la défense collective aux opérations de stabilisation, sur court préavis, dans la zone euratlantique et à sa périphérie. Entretenir cette capacité d’engagement multinationale est essentielle au même titre que les entraînements qui y contribuent.

La France participe également activement au processus d’adaptation stratégique et de transformation engagé par l’Alliance depuis les sommets de Chicago en 2012 et de Newport en 2014.

Le commandement suprême allié pour la transformation de l’OTAN est ainsi, depuis 2009, assuré par la France.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

19/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 octobre 2015 au large du Sénégal, le BPC Mistral actuellement déployé en opération Corymbe, est rentré dans les eaux territoriales du Sénégal escorté par le patrouilleur espagnol Centinela.

 

Cette séquence entre les deux bâtiments illustre la collaboration maritime quadripartite renforcée entre le Portugal, l’Espagne, le Danemark et la France dans la région du Golfe de Guinée. Fin octobre, les deux bâtiments se retrouveront à nouveau pour un exercice à plus grande échelle regroupant les marines des pays riverains du Golfe de Guinée et la Royal Navy britannique.

 

La mission Corymbe est une mission de présence quasi-permanente depuis 1990 des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et participer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

 

Le BPC Mistral complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale (Gabon, Côte d’Ivoire et Sénégal) et peut également apporter son soutien à d’autres opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
Le porte-avions Charles de Gaulle est qualifié

 

16/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 6 au 16 octobre, le porte-avions Charles de Gaulle a poursuivi sa remontée en puissance en effectuant une phase de remise à niveau opérationnelle (RANO) à la mer.

 

Cette étape vise à éprouver le bâtiment et ses marins dans tous les domaines de lutte.  Une quinzaine d’entraîneurs de la force d’Action navale est ainsi chargée d’organiser, de jour comme de nuit, une série d’exercices pour vérifier la bonne réaction de l’équipage, dont le tiers a été renouvelé cet été. Le Groupe Aérien Embarqué (GAé) était également associé à cet entraînement pour une phase importante de qualification des pilotes.  Douze avions Rafale et deux Super Etendard Modernisé ainsi que le personnel des flottilles ont pris part à cet entraînement, les exercices se sont succédés avec un niveau de difficulté croissant : intervention incendie, ravitaillement à la mer, lutte contre des menaces asymétrique, crash aéronef, détection et lutte contre menaces surface, sous-marines ou aériennes…  Les scénarii variés ont permis de tester l’équipage dans tous les domaines, de la navigation à la mise en œuvre des avions en passant par la sécurité, les opérations ou encore les systèmes de combat ou d’informations. A cette occasion,  le Charles de Gaulle a procédé au tir d’une salve de 4 missiles Aster 15, démontrant ainsi sa capacité à faire face à des menaces simultanées provenant de différentes directions. Les menaces étaient simulées par des cibles mises en œuvre depuis le centre d’essais missiles de l’île du Levant.

 

Une phase d’entraînement a également été dédiée à l’aéronautique navale afin que le porte-avions et ses aéronefs soient aptes à conduire, au sein du groupe aéronaval,  l’ensemble des missions opérationnelles qui  leur seraient confiées.

 

L'équipage du Charles de Gaulle a fait preuve tout au long de sa RANO d'un très grand professionnalisme. Au terme de deux semaines particulièrement denses, la qualification opérationnelle du bâtiment et de son équipage a été confirmée ainsi que la capacité du porte-avions à mettre en œuvre les aéronefs de la Marine nationale dans d'excellentes conditions.

 

 La prochaine étape de cette remontée en puissance sera une nouvelle période d’entraînement dédiée cette fois à l’aéronautique navale, sous l’autorité de la force maritime de l'aéronautique navale.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

26/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Fin août, les prises de commandes des groupes de défense à l'exportation s'élevaient à environ 8,5 milliards d'euros. Déjà un record qui va aller encore en s’améliorant d'ici à la fin de l'année.


Quoi qu'il arrive, la France va battre un nouveau record dans le domaine des exportations d'armements en 2015. L'an dernier déjà, les prises de commandes des groupes français de défense avaient atteint 8,21 milliards d'euros, le meilleur résultat de ces vingt dernières années juste devant ceux réalisés en 2009 (8,16 milliards) et 1998 (8,18 milliards), selon les chiffres publiés dans les rapports au Parlement sur les exportations d'armement de la France. Même si le contrat tripartite Donas (Arabie Saoudite, Liban, France), signé en 2014, rencontre des difficultés d'exécution...

L'année 2005 "sera donc historique en termes d'exportations, même si tout cela reste encore conditionné par un certain nombre de négociations en cours avec différents pays du Moyen-Orient ou d'Asie", a souligné début octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense.

Le délégué général pour l'armement a précisé que "le montant des contrats entrés en vigueur fin août atteignait 4,4 milliards (hors contrats Rafale) et les prévisions de prises de commandes pour l'année 2015 seront probablement dépassées. Pour mémoire, l'objectif en 2015, hors Rafale, est fixé à 5,7 milliards d'euros". La revente des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, à l'Egypte, n'est pas comptabilisée dans les prises de commandes 2015.

 

Environ 8,5 milliards d'euros de ventes engrangées

En 2015, la France a remporté ses deux premiers contrats export Rafale. Le premier, qui est entré en vigueur, a été signé avec l'Égypte et porte sur 24 Rafale, avec les armements associés, pour un montant total de 5,2 milliards d'euros, ce montant incluant également la vente d'une frégate multimissions FREMM estimée à 1 milliard d'euros environ. On peut estimer que, fin août, la France avait déjà vendu 8,5 milliards d'euros d'armements environ, compte tenu que le contrat Rafale signé avec le Qatar pour 24 avions n'était pas encore entré en vigueur. Le montant de ce contrat est évalué à 6,3 milliards, dont un peu plus de 2 milliards d'euros environ pour l'armement.

Des chiffres un peu moins ambitieux que ceux annoncés en mai par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Si l'on ajoute les Rafale, les hélicoptères et les ventes dans les domaines naval et satellitaire, nous avons déjà engrangé plus de 15 milliards d'euros de commandes d'armement français cette année", avait-il indiqué dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), le 3 mai. Avec la mise en vigueur du contrat Rafale au Qatar, le total approchera la barre des 15 milliards d'euros. Quelques contrats significatifs pourraient être mis en vigueur d'ici à la fin de l'année comme ceux des 24 hélicoptères Caracal (H225M), et six appareils en option, au Koweït (1 milliard d'euros) et des patrouilleurs rapides en Arabie Saoudite (600 millions d'euros)

 

Des emplois "made in France"

Lors de cette interview, Jean-Yves Le Drian avait rappelé que les exportations d'armements représentaient "pour la France près de 30.000 emplois nouveaux sur plusieurs années pour ce secteur industriel". Selon une étude d'impact réalisée en 2014, les exportations d'armement ont permis de réduire le déficit commercial de la France de l'ordre de 5 % à 8 % sur la période 2008-2013, de maintenir les emplois de la défense en France à travers environ 27.500 emplois directs et indirects (de rang 1) associés aux 3,81 milliards d'euros de matériels livrés en 2013.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Vendredi 16 octobre, le contre-amiral Damlaincourt, adjoint à Brest de l’amiral commandant la force d’Action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Bariller comme commandant de l’équipage A du bâtiment multi-missions D’Entrecasteaux. Cette cérémonie marquait également la première levée des couleurs sur cette unité. Construit à Concarneau par les chantiers Piriou, le D’Entrecasteaux ainsi que ses trois prochains sister ships ont vocation à assurer les missions de souveraineté outre-mer. Le bâtiment, armé par 2 équipages composés chacun de 23 marins, doit rejoindre Brest d’ici la fin de l’année pour y effectuer une période d’essais. Le bâtiment regagnera enfin, courant 2016, Nouméa, son port d’attache.

 

Les B2M sont dotés de deux équipages de 23 membres  qui  se relaieront à bord tous les 4 mois. Le second se consacrera à des tâches organiques, des phases d’entraînement à quai ou de permission. Il pourra également servir de renfort au premier équipage lors de maintenance et sera stationné dans le port d’attache du B2M.

 

Le Bougainville doit, quant à lui, arriver à Papeete au 4ème trimestre 2016, le Champlain à La Réunion au 1er trimestre 2017 et le 4èmeB2M –dont le nom n’est pas encore défini- aux Antilles à l’été 2017.

 

Bâtiments modernes et polyvalents,  les 4 B2M ont vocation à assurer des missions de souveraineté outre-mer (protection ZEE, projection, soutien logistique, sauvegarde et assistance), en remplaçant partiellement les bâtiments de transport léger (BATRAL).

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 26 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 26, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151026-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 25, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Iraq, coalition military forces conducted 15 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using fighter, attack, bomber, ground attack, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Iraq

• Near Bayji, one strike struck a large ISIL tactical unit and destroyed four ISIL fighting positions, three ISIL mortar positions, an ISIL heavy machine gun, and an ISIL cave entrance.

• Near Habbaniyah, two strikes suppressed two ISIL mortar positions.

• Near Kisik, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Mosul, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Ramadi, five strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positions, two ISIL weapon caches, an ISIL command and control node, an ISIL building, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, three strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed 18 ISIL fighting positions and two ISIL vehicles.

• Near Sultan Abdallah, one strike suppressed an ISIL sniper position.

• Near Tal Afar, one strike destroyed an ISIL fighting position.

 

Additionally, on 22 Oct., in conjunction with an operation to free 70 hostages, the following targets were struck in Iraq:

• Near Al Huwayjah, two strikes destroyed an ISIL prison camp and denied ISIL forces an avenue of approach.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 08:55
La 7e BB se réorganise

 

22/10/2015 armée de Terre

 

Dans le cadre du nouveau modèle stratégique Au Contact, la 7e brigade blindée (7e BB) se réorganise. L’expérimentation est lancée pour une organisation plus rationnelle et plus lisible de l’armée de Terre. Objectif du général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre : accroître la cohérence entre le temps de préparation et celui de l’engagement.

 

L’échelon divisionnaire représentera en effet prochainement le futur niveau offrant davantage de verticalité et de subsidiarité dans le commandement. A ce titre, le 19e régiment du génie (19e RG) est désormais rattaché à l’état-major de force n°1 (EMF1), qui deviendra bientôt état-major de division. De leur côté, le 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) et le 3e régiment du génie (3e RG) rejoignent les rangs de la 7eBB.

 

Cette réorganisation permettra d’accroître la cohérence entre préparation et engagements opérationnels de l’armée de terre.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 08:45
Film documentaire : MINUSMA 2 Ans

 

22 oct. 2015 by MINUSMA

D’une durée de 41 mn, ce film de capitalisation retrace les efforts que la MINUSMA déploie auprès des autorités et des populations maliennes pour restaurer l’intégrité territoriale et rétablir l’état de droit dans toutes ses composantes au Mali. Il s’agit d’actions de restauration de la paix menées au quotidien, depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou jusqu’au parachèvement du processus d’Alger. Ainsi commence notre histoire et voici un documentaire qui la raconte...

Le présent documentaire contient des images et des musiques soumises au droit d’auteur. Toute utilisation non autorisée est interdite.
Le copyright de ce film appartient à MINUSMA. Si vous êtes intéressé à utiliser la vidéo pour des fins d’éducation, contacter nous.

Cet film documentaire est disponible seulement pour un usage NON-COMMERCIAL.


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Site web : http://minusma.unmissions.org
Photos de la MINUSMA: http://www.flickr.com/photos/minusma
Vidéos de la MINUSMA : http://www.youtube.com/user/MINUSMA
MINUSMA sur Facebook : https://www.facebook.com/minusma
MINUSMA sur Twitter : https://twitter.com/UN_MINUSMA

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**Click Below to SUBSCRIBE for More Videos:
http://www.youtube.com/minusma

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 10:30
Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

 

25 octobre par Jean-Dominique Merchet

 

Il y succède à la 13ème DBLE.

 

Le général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, l'a annoncé aux députés de la commission de la défense lors de son audition du 13 octobre. «En remplacement du drapeau de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère, je vais lui (au détachement Terre de la base française à Abu Dhabi) attribuer celui du 5ème Régiment de Cuirassiers, l'un des régiments les plus anciens et les plus décorés de l'armée française» a indiqué le Cemat.

 

Cette hypothèse avait été évoquée récemment, notamment sur ce blog. L'autre idée était le drapeau du 5ème régiment de Dragons, dont les traditions sont repris par le Centre d'entrainement au combat (centac) qui montera en puissance autour de Mailly, Sissonne et Mourmelon.

 

Créé en 1653 et dissous en 1992, le 5ème Cuir est surnommé le Royal Pologne depuis que Louix XV l'avait racheté pour l'offrir à son beau-père, l'ex roi de Pologne Stanislas. Il a participé aux campagnes de l'Ancien Régime, de l'Empire, à la guerre de 70 puis à la Première guerre mondiale et ensuite à la campagne de France de 40. Après l'Indochine, il est stationné en Allemagne.

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 10:55
Chronique culturelle 23 Octobre 2015 - SHD

 

23.10.2015 source JFP - SHD

 

23 octobre : fête des aumôniers militaires. L’évêché aux armées a choisi Saint Jean Capistran (1386–1456) pour saint patron des aumôniers militaires catholiques.

 

23 octobre 1812 : le général de Malet rate son coup d’Etat contre Napoléon (Paris). Profitant de l’absence de l’empereur (campagne de Russie), le général Malet s’échappe de la résidence surveillée où il est incarcéré pour tentative de putsch. Il fait croire à la mort de Napoléon puis tente d’imposer un gouvernement provisoire. La tentative échoue lorsque le général Hulin, commandant la place de Paris, demande des ordres écrits. Malet panique, tire sur Hulin et est arrêté. Il est exécuté le 29 octobre. Napoléon, apprenant le 6 novembre qu’il avait failli être renversé, sera surtout surpris que personne n’aie crié : « Napoléon 1er est mort, vive Napoléon 2 ! »

 

23 octobre 1917 : bataille de la Malmaison (Aisne). « Bataille école des offensives à objectif limité voulues par Pétain. Les objectifs assignés sont presque tous atteints dans la journée et l’offensive cesse dès le 25 après avoir atteint le canal de l’Oise ». LCL Rémy Porte (EMAT).

 

23 octobre 1942 : contre-attaque britannique (El Alamein). L’Afrikakorps entame une retraite définitive face à la VIIIème armée de Montgomery. C’est le premier revers significatif du Reich depuis le début de la guerre. Cette victoire d’El Alamein est en partie due à la résistance héroïque et inattendue de la brigade Koenig à Bir Hakeim en mai et juin. Le répits ainsi donné aux britanniques leur a permis de préparer leurs lignes de défense pour recevoir l’Afrikakorps.

 

23 octobre 1944 : bataille aéronavale de Leyte (golfe de Leyte – Philippines). Plus grande bataille aéronavale de l’histoire qui voit la neutralisation de la flotte japonaise par l’US Navy. C’est aussi la première apparition des Kamikazes.

 

23 octobre 1954 : création de l’U.E.O (Paris). Lors de la signature des accords de Paris, l’Union de l’Europe Occidentale est créée (F, GB, RFA, It, Benelux). Ils mettent aussi officiellement fin à l’état de guerre entre ces pays. L’U.E.O est née de l’échec de la C.E.D (communauté européenne de Défense), projet mort-né.  Dissolution de l’U.E.O en 2011. 

 

23 octobre 1956 : début de l’insurrection de Budapest (Hongrie).La mort de Staline (1953) ayant entraîné un relâchement relatif de la pression soviétique sur l’Europe de l’Est, 20 000 étudiants hongrois provoquent la démission du gouvernement pro-Moscou lors d’une manifestation qui dégénère. L’URSS intervient  le 4 novembre avec 17 divisions et écrase la révolte en moins d’une semaine.

 

23 octobre 1983 : attentat contre le Drakkar (Beyrouth – Liban). A quelques minutes d’intervalle, les PC américain (aéroport) et français (bâtiment Drakkar) explosent dans un attentat au camion piégé. Les explosions tuent 241 américains et 58 français (du 1er et 9ème RCP) appartenant à la Force multinationale de sécurité de Beyrouth.

Note RP Defense: voir Imad Mougnieh, l'homme du Drakkar a été tué

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 16:50
Vision d'artiste du concept de "Snail Charge Rocket Motor" développé par Roxeldg

Vision d'artiste du concept de "Snail Charge Rocket Motor" développé par Roxeldg

 

22 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Bonne nouvelle pour les nombreuses entreprises françaises impliquées dans la technologie des missiles : le 1er octobre dernier, les gouvernements britannique et français se sont mis d’accord pour prolonger le financement du « Materials & Components for Missiles Innovation & Technology Partnership » (MCM-ITP) jusqu’en 2018. Officialisé par l’entremise de la DGA et de son pendant britannique, le Defence Science and Technology Laboratory, ces fonds supplémentaires permettront de progresser dans la réalisation de 21 projets existant et de permettre à de nouveaux partenaires de soumettre leurs projets pour cette nouvelle étape, dont le démarrage est prévu pour septembre 2016.

 

« Nous sommes heureux de constater la prolongation de l’engagement des gouvernements français et britannique pour les deux prochaines années. L’appel pour de nouveaux projets est maintenant disponible sur le site web du MCM-ITP et sera clôturé le 30 novembre 2015. Cela offre la possibilité aux industries et institutions franco-britanniques d’accéder à ce financement, tous les projets approuvés démarreront en septembre 2016, » a déclaré le directeur du programme MCM-ITP, en marge d’une conférence ayant réuni, ces 21 et 22 octobre, l’ensemble des acteurs impliqués.

Lancé en 2007, ce partenariat stratégique vise à consolider les capacités du complexe industriel franco-britannique en matière d’armement, à renforcer la base technologique et à favoriser une meilleure compréhension des futurs besoins communs. Dans ce but, le MCM-ITP gère un portfolio d’une centaine de technologies de pointe actuellement développées en laboratoire.

 

Le programme MCM-ITP est financé à parts égales par les différents gouvernements et industriels concernés et rassemble un panel élargi de projets concernant des technologies exploratoires pour la production de futurs missiles. Doté d’un budget annuel de 12,5 millions d’euros, dont 30% sont destinés au petites et moyennes entreprises et aux universités, le MCM est depuis sa création devenu la pierre angulaire de l’ensemble des futurs programmes collaboratifs de recherche et de démonstration technologique pour les systèmes de missiles franco-britanniques.

 

Ce programme phare couvre tous les domaines relevant du développement de missiles (senseurs infrarouges et radars, systèmes de propulsion, ogives, systèmes de sécurité, électronique, … pour ne citer que les composantes principales). Bien que la direction de chacun de ces domaines de recherche soie confiée à MBDA ou l’un de ses partenaires (Nexter, QinetiQ, Roxel, Safran Microturbo, Selex ES et Thales), le MCM fait la part belle aux PME et universités, avec 76 partenaires de ce type sur les 121 impliqués dans ce programme.

 

Parmi ces nombreux partenaires, l’on retrouve logiquement l’un des spécialistes des systèmes de propulsion : Roxel Group. Les systèmes de propulsions actuelles répondent à deux contraintes techniques induites par le champ de bataille moderne: une accélération brève et intense du missile à partir de la plateforme de lancement (phase de propulsion), suivie d’une phase destinée à maintenir la vitesse sur la distance le séparant de sa cible. Les moteurs de missile actuels utilisent des caractéristiques géométriques particulières afin de commander chacune des deux phases de combustion. Cependant, cela entraîne des contraintes en matière de ratio longueur/diamètre du missile et réduit donc considérablement la flexibilité du missilier lorsqu’il doit envisager l’intégration du système sur sa plate-forme de lancement. Pour atténuer, voire contourner cette contrainte, Roxel étudie actuellement, dans le cadre du MCM-ITP, un concept inédit, le principe de « snail charge rocket motor ». L’idée est de créer un moteur ayant la capacité de retenir la fonction de lancement/maintien afin de maximiser la portée, tout en offrant plus de flexibilité en matière de ratio longueur/diamètre pour le moteur. La solution technique proposée par Roxel passerait par l’utilisation d’un combustible « escargot » capable de, littéralement, se replier à l’intérieur du propulseur. Cela permettrait de fournir une fenêtre de conception élargie aux missiliers afin de maximiser la portée d’engagement et les dimensions du missile en vue de son intégration sur plate-forme.

 

Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres du savoir-faire déployé dans le cadre du MCM-ITP.

 

Rendez-vous est donc pris, les 11-12 octobre 2017 à Lille, pour la prochaine conférence de présentation des résultats de ce partenariat majeur.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 16:30
Le Caracal sur le stand Airbus à MSPO 2015 photo Airbus HC

Le Caracal sur le stand Airbus à MSPO 2015 photo Airbus HC

 

22 octobre 2015 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Les contrats militaires se montent à 2,5 milliards d'euros tandis que le fonds d'investissement sera créé avec Bpifrance pour un montant de 450 M€.

 

La France et le Koweït viennent de conclure un accord avec le Koweit portant sur des contrats d'armement terrestre, aérien et maritime, pour un montant estimé à 2,5 milliards d'euros, selon l'entourage du minstre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Ce pays avait indiqué en juin son intention d'acquérir 24 hélicoptères lourds Caracal, d'Airbus Helicopters, pour un montant d'un milliard d'euros. Mais cela pourrait être revu à la hausse. Les premières livraisons pourraient intervenir d'ici deux ans et demi.

 

Deux autres volets, d'un montant estimé à 1,5 milliard d'euros, ont fait l'objet de lettres d'acceptation entre la France et le Koweït. "Il y a une partie très importante sur les véhicules terrestres, Renault Trucks Defense étant très bien implanté au Koweït, et un programme de modernisation et de réarmement des patrouilleurs P37 de la société française DCI (Défense Conseil International), avec la marine koweïtienne", selon la même source.

 

La création d’un fonds public-privé destiné au financement de PME et d’ETI françaises dans les secteurs stratégiques, un partenariat de sécurité et défense, ainsi qu'une coopération culturelle et scientifique sont également prévus avec le Koweit.

 

Ainsi, Bpifrance financera avec les institutions financières koweitiennes des fonds français de capital-risque à hauteur de 450 millions d’euros.

 

Cette coopération prendra la forme d'investissements conjoints dans des fonds français de capital-risque dans lesquels les institutions financières koweïtiennes investiront jusqu’à 300 millions d’euros et Bpifrance jusqu’à 150 millions d’euros.

 

La première opération concernera la participation dans un fonds ciblant les technologies de l'information, d'une taille cible de 250 millions d’euros et d'une taille minimale de 200 millions d’euros, dans lequel l’Etat du Koweït participera à hauteur 100 millions d’euros, au travers des institutions qu’il désignera, et Bpifrance à hauteur de 50 millions d’euros.

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 11:55
photo F. Lert Airbus HC

photo F. Lert Airbus HC

 

21 octobre 2015 Par Anne-Katell Mousset -  Usinenouvelle.com

 

 Après trois jours de visite officielle, le premier ministre du Koweit s'est engagé fermement pour l'achat de 24 hélicoptères H225M. Des lettres d'intention ont également été signées pour des véhicules blindés légers et la modernisation de huit patrouilleurs P37. 

 

Après trois jours de visite officielle en France, le premier ministre du Koweït, le cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah repart après s'être engagé fermement sur la commande de 24 hélicoptères H225M (appelés Caracal dans l'armée françaises) d'Airbus Helicopters, et six appareils en option, pour un montant d'un milliard d'euros. Ils devraient être livrés dans 2 ans et demi.  

En juin dernier, le Koweït avait déjà indiqué son intention d'acheter cet hélicoptère, conçu pour la recherche et le sauvetage au combat, le transport tactique et le transport de matériel ou le secours aux civils. 

Le ministère de la Défense, interrogé par l'Usine Nouvelle, a indiqué que des lettres d'intention ont également été signées. Elles portent sur l'achat de véhicules blindés légers de Renault Trucks Defense ainsi que sur la modernisation et l'armement de huit patrouilleurs P37 par DCI (Défense conseil international). 

Le Koweït est le premier du golfe avec lequel la France a signé un accord de défense, en 1992. Un "partenaire historique" qui réalise en moyenne chaque année 10% de ses achats d'armement en France, soit un montant d'environ 1,5 milliard d'euros. 

La France participe également à la formation de 170 cadets du Koweït, futurs cadres de l’armée du pays.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 16:55
CMN to build a new shipyard in Cherbourg

 

19.10.2015 by Frédéric Brehier - CMN

 

CMN are willing to build a brand new shipyard in Cherbourg.

CMN work on the project for almost a year with the objective to develop a modern industrial tool close to the quayside. The project comes from four cardinal points:

– Human in the company

– Environmental excellence

– Improved industrial organization

– Modernization of the production tools

 

On 15th of July 2015 CMN received a favorable response to the call for manifestation of interest “Factory of the Future in Normandy”.

The first ship launch in CMN was in 1948, our buildings are old and we are limited in our production capabilities. The actual layout no longer corresponds to today’s industrial logic; we need to improve the optimization of our material flows and on our productivity.

Today CMN look to the future and consider settling of 8 hectares, 4 reclaimed from the sea, with 32500m2 of covered surfaces.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 11:55
Sagem : le drone Patroller démontre ses performances au Portugal au profit de la sécurité territoriale dans le cadre du projet européen AIRBEAM

 

Boulogne-Billancourt, le 19 octobre 2015 Sagem

 

Le système de drone Patroller (1) de Sagem (Safran) vient de participer avec succès, du 5 au 8 octobre, à un scénario de sécurité territoriale au titre du programme européen AIRBEAM. Utilisé comme moyen principal de surveillance d'un dispositif de protection et d'intervention, le Patroller était rattaché à une cellule de coordination et de conduite de moyens d'intervention. 

 

Projet de la Commission Européenne au titre du programme FP7/Sécurité (2), AIRBEAM vise à développer un système de gestion de crises de grande ampleur (catastrophe naturelle ou industrielle par exemple) et de le valider par des démonstrations opérationnelles. A cette fin, AIRBEAM s'appuie sur la mise en oeuvre de plusieurs plates-formes de renseignement (drones, ballons, satellites), les informations étant exploitées en temps réel par une cellule de coordination.

 

Opérant dans l'espace aérien civil à partir de la base aérienne de Beja (Portugal), le système Patroller a été mis en oeuvre par Sagem dans le cadre de scénarios réalistes de sécurité territoriale définis par la Garde Nationale Républicaine (GNR) et l'Armée de l'Air portugaise (FAP).

 

Le Patroller a été partie prenante de l'ensemble des évènements, simulant, en grandeur nature des missions de sécurité intérieure (intrusion, convoyage et surveillance de sites sensibles, etc.) et de gestions de risques pour la population (incendie, accident, contamination,…). Cette capacité a même été mise à contribution de manière imprévue puisqu'au cours de l'un des vols, le Patroller a détecté un feu de campagne à plus de 20 km. Les informations sur la situation au sol retransmises en temps réel ont contribué à la coordination des interventions.

 

Avec la réussite de son déploiement dans le cadre du scénario opérationnel d'AIRBEAM, le Patroller franchit une nouvelle étape, qui fait suite à la démonstration de sa capacité à s'insérer dans les espaces aériens civils effectuée à Toulouse en novembre 2014. Cette expérimentation avait été menée avec succès dans le cadre des essais en vol du projet ODREA cofinancé par le programme SESAR*.

 

Par la performance de sa chaîne image, le Patroller apporte un très haut niveau de résolution pour l'identification et la localisation précise des menaces et des risques. Le système a également démontré sa capacité de projection à court préavis sur zone d'opérations, sa souplesse d'emploi et son haut niveau de sécurité.

 

(1) Développé en France par Sagem, le Patroller est un système de drones tactiques de longue endurance conforme aux standards d'interopérabilité de l'OTAN. Son architecture ouverte rend possible un large spectre de missions militaires et de sécurité intérieure. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu'à 250kg de charge utile multi-capteurs, en cellule ou en nacelles, pour des vols de plus de 20 heures, jusqu'à une altitude de 20 000 ft. Aérotransportable en conteneur standard, il peut se déployer sur une zone d'intérêt  avec un  très bref préavis et décoller à partir d'un terrain sommaire. Sagem a démontré en vol sur le Patroller l'exploitation simultanée de charges utiles embarquées : boule optronique, radar, système de guerre électronique, détecteur de balises de détresse et récepteur AIS (Automatic Indentification System).

La conception du Patroller s'appuie sur dix années d'expériences opérationnelles acquises par Sagem avec le système Sperwer dans des missions d'appui des opérations en Afghanistan.

 

(2) FP7 Sécurité est un programme financé par la Commission Européenne destiné à soutenir la recherche et l'innovation technologique en vue de constituer des capacités futures dans les domaines de la sécurité territoriale, la gestion de crise, la protection contre les nouvelles menaces, ou la protection des infrastructures critiques.  

 

(*) SESAR (Single European Sky ATM Research) est un programme européen civil visant à moderniser les systèmes de gestion du trafic aérien. Ce programme est financé par la Commission européenne et le RTE-T, le Réseau de transport transeuropéen. ODREA (Operational Demonstration of RPAS in European Airspace) est un programme de démonstration d'un système de drone dans l'espace aérien européen.

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 11:55
Fête de la saint Luc, saint patron des Médecins

 

27/10/2015 DCSSA

 

La saint Luc, le 18 octobre, est une occasion de rappeler les valeurs qui fédèrent le personnel du service de santé des armées : engagement, humanité, disponibilité.

 

Luc, auteur du 3e Évangile et des "Actes des Apôtres ", était aussi médecin. Probablement Grec né à Antioche, il est le compagnon de voyages de l'apôtre Paul qui le décrit comme un éminent médecin. Il est le seul des quatre Évangélistes à décrire les maladies avec une précision médicale, pour désigner par exemple la localisation d'une paralysie, et à utiliser des termes médicaux de tradition hippocratique. Il est le seul à décrire la parabole du bon Samaritain, avec un traitement médical de la plaie du malheureux blessé.

 

Probablement à la fin du Moyen-Age, les médecins adoptent Luc comme leur saint patron. A partir du 15e siècle, la rentrée en Faculté de Médecine se fait le jour de la fête de saint Luc, le 18 octobre. Plusieurs Facultés de Médecine en France ont leur sceau avec l'invocation à saint Luc.

 

Luc est aussi parmi les évangélistes celui qui parle avec le plus de considération et de respect des femmes.

 

Sources : Le médecin saint Luc l'évangéliste par Louis-Paul Fischer et Nathalie Suh-Tafaro

 

Le 18 octobre, en France, comme en opérations extérieures, des moments de cohésion sont organisés pour le personnel du service de santé des armées. Bonne fête à tous !

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Après neuf années d’étude de médecine et l’obtention du brevet marine, Monsieur le médecin Guillaume entame sa troisième année d’affectation à bord du Jean Bart, au sein de l’infirmerie. C’est le goût du voyage, de l’action, de l’urgence et l’aspect pittoresque de la vie embarquée qui l’ont poussé à choisir la Marine comme ancrage d’armée.

 

En condition opérationnelle et tout au long de l’année, Guillaume encadre une équipe de dix-sept personnes et un infirmier. Il coordonne leurs actions dans le cadre de nombreux exercices où ils s’entraînent à intervenir suite à des sinistres, des blessures et des accidents. La qualité d’un bon médecin embarqué est d’être polyvalent en cas d’urgence: «je dois être capable de prendre en charge un blessé quelle que soit la pathologie, …avec les moyens du bord ! » sourit le Doc’. « A bord du Jean Bart, mon infirmerie est un mix entre un cabinet de médecine générale et un camion de SAMU» précise-t-il.

Celui que l’on surnomme le «toubib’» est aussi le conseiller direct du commandant pour toutes les questions relatives à la gestion des ressources humaines, à la santé et au moral de l’équipage. Enfin, il a son mot à dire sur le choix des menus, en terme d’équilibre alimentaire surtout : « des frites oui, ça met de la bonne humeur mais sans excès ! ».

 Les médecins militaires exercent des missions variées, en France et en opérations extérieures. Au sein des armées, ils assurent les soins médicaux et le contrôle de l'aptitude à l'emploi des personnels. Ils exercent une action permanente dans le domaine de la prévention médicale, de l'hygiène et de l'amélioration des conditions de travail. Intégrés aux unités présentes en opérations extérieures, ils sont chargés du soutien de proximité des combattants. Chaque année, est organisé un concours de recrutement à l' Ecole de santé des armées (ESA) qui forme les praticiens militaires. Plus d’information sur le site du Service de Santé des Armées (SSA).

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 16:55
Quatre C-130 en 2016: neufs ou d'occasion ou un mixte des deux?

16.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Lors de son audition, le 7 octobre, par la commission de la défense nationale et des forces armées, Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a apporté quelques précisions sur l'achat envisagé de C-130:

 

"S’agissant des C130, il était prévu un remplacement de la flotte après 2025, compte tenu de son âge. La question est désormais de savoir s’il ne faut pas anticiper une partie du renouvellement de cette flotte en introduisant sur les appareils que nous pourrions acquérir plus tôt des capacités de ravitaillement en vol des hélicoptères – ce qui éviterait de poser ceux-ci au sol, notamment dans les opérations sahélo-sahariennes, et d’améliorer la disponibilité des moteurs.
Nous avons envoyé une demande de proposition il y a quelques jours à l’US Air Force, qui a pris conscience de l’urgence que nous attachions au traitement de ce point. La DGA recommandera fortement que ces C130 soient capables de voler en Europe et soient donc aux standards européens.
Dans l’actualisation de la LPM, cette affaire est provisionnée pour 330 millions d’euros. Or le prix de quatre C130J, dont deux ravitailleurs en vol est d’autant plus supérieur à ces prévisions que la logistique n’est pas analogue à celle des C130H, en service à l’heure actuelle dans l’armée de l’air.
Nous avons par ailleurs lancé un avis d’appel à candidature européen pour acquérir des avions d’occasion, des C130H, avec un potentiel technique important, suivant deux lots : deux avions aptes au transport uniquement et deux avions ayant également la capacité de ravitaillement des hélicoptères. Nous y avons associé une demande d’information sur la capacité des fournisseurs à les transformer en ravitailleurs.
Je n’exclus pas qu’on aboutisse à un panachage des deux solutions. Le ministre tranchera avant la fin de l’année. Si le montant prévu est supérieur à 330 millions, nous lui demanderons de nous indiquer les commandes qu’il conviendrait de décaler. "

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 16:55
photo DCSSA

photo DCSSA

 

15/10/2015  DCSSA

 

Le Bâtiment d’ingénierie biomédicale (BIB) inauguré ce jeudi 15 octobre à Orléans a pour mission d’assurer la maintenance des matériels biomédicaux, la logistique des produits de santé et la constitution des dotations des unités médicales opérationnelles, indispensables au service de santé des armées sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

Lieu de stockage et de préparation des produits de santé, mais aussi « laboratoire » de conception et d’innovation, le bâtiment d’ingénierie biomédicale est un outil pour permettre au SSA de répondre au contrat opérationnel qui lui est confié par les armées : être présent au plus près des combats pour donner un maximum de chance de survie et de récupération fonctionnelle aux blessés de guerre.

Le directeur central a souligné la contribution directe de l’Etablissement Central des Matériels du Service de Santé des Armées et plus particulièrement du Bâtiment d’Ingénierie Biomédicale à la mission opérationnelle du Service. « C’est grâce au travail de conception et à la constitution et au stockage des « Unités Médicales Opérationnelles » que nos équipes peuvent agir sur le terrain. »

Les unités médicales de circonstances, tels que le kit d’évacuation et le laboratoire P3 mobile projeté en Guinée pour faire face à la crise sanitaire provoquée par le virus Ebola, sont en partie mises au point au sein du BIB.

 

Le bâtiment d’ingénierie biomédicale, c’est :

- 1 500 m² dédiés aux activités d’expertise, de maintenance biomédicale et de constitution des stocks ;
- 17 000 m² de surface utile ;
- 3 800 m² de surface d’entreposage au sol (900 emplacements) ;
- 5 800 m² aménagés en palettiers (8 400 emplacements) ;
- 1 trans-stockeur automatisé comprenant 770 tiroirs pouvant accueillir près de 8 000 références d’articles ;
- 1 salle de charge dotée de 1 000 prises pour recharger les batteries des dispositifs médicaux ;
- 6 quais pour gros porteurs ;
- 2 quais pour camionnettes ;
- 1 réseau de protection incendie par sprinklers.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:55
 photo V Lamigeon (Supersonique)

photo V Lamigeon (Supersonique)


16.10.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique

 

Quand Laurent Collet-Billon s’exprime, ce n’est jamais pour ne rien dire. Il n’y a qu’à lire le compte-rendu de l’audition du délégué général pour l’armement à la commission de la défense de l’Assemblée nationale, organisée le 7 octobre, dont le compte rendu a été publié hier. Le DGA y a fait le point sur les grands enjeux de cette fin 2015. A sa façon : directe. Revue de détail des points chauds.

 

Plus un rond dans les caisses

Devant les députés, LCB n’a pas tourné autour du pot : « Le programme 146 [qui finance l’équipement des forces françaises, NDLR] connaît, en cette fin d’année, des tensions de trésorerie inédites », souligne-t-il. Pourquoi ? Pour rembourser les navires Mistral à la Russie, ce budget a été ponctionné de 950 millions d’euros début août, ce qui a nécessité de vider intégralement la réserve de précaution (615 millions). Certes, cette avance a été remboursée partiellement par le constructeur DCNS, lui-même remboursé par l’assureur-crédit Coface, mais il reste un trou de 57 millions à combler en fin d’année.

La DGA attend aussi impatiemment les 2,2 milliards de crédits qui doivent être apportés fin décembre par la loi de finances rectificative (LFR). Car l’organisme est en situation de quasi-cessation de paiements : le 7 octobre, il restait 217 millions dans les caisses pour finir l’année. La DGA veut en garder 200 pour payer en priorité les PME. « Il reste donc 17 millions utilisables pour les autres dépenses ordinaires », souligne le DGA. Autant dire rien : les grands groupes attendront probablement 2016 pour être payés. Même si les 2,2 milliards sont bien au rendez-vous, le DGA bouclera 2015 avec un report de charges de 1,7 milliard d'euros.

 

Les drones MALE sous leadership allemand

C’est l’autre scoop de l’intervention du DGA. La France a accepté de laisser le leadership sur les futurs drones de surveillance MALE (moyenne altitude, longue endurance) à l’Allemagne. « Sur le drone MALE européen, nous avons longuement discuté cet été avec l’Allemagne, qui souhaite être leader sur ce programme : elle aura une part d’un peu plus de 30 %, sachant qu’il existe trois autres coopérants ayant chacun 23 %, la France, l’Italie et l’Espagne, détaille Laurent Collet-Billon. Les spécifications d’un contrat d’étude et de définition et les projets de protocole d’accord sont en cours d’établissement, la notification de ce contrat étant prévue pour mars 2016. Ce programme, auquel tient le ministre de la Défense, devrait déboucher un peu avant 2025 ».

Laurent Collet-Billon affirme qu’il sera très attentif au niveau d’implication française sur la charge utile : « La définition des capteurs compte autant que le porteur : nous serons vigilants au fait que notre industrie soit prise en considération avec les égards qu’elle mérite, compte tenu de son niveau de technicité. »

 

Un nouveau programme d’hélicoptères pour Airbus ?

Faut-il un nouveau programme d’hélicoptères pour les forces françaises ? LCB n’est pas loin de le penser. « Nous allons lancer une réflexion sur la nature du parc d’hélicoptères, très hétéroclite et qui comporte plusieurs centaines d’appareils, dont certains très anciens », a indiqué le DGA.  Le raisonnement est le suivant : « Nous avons un hélicoptère d’attaque avec le Tigre, un hélicoptère de transport et de manœuvre avec le NH90, et un hélicoptère pour les forces spéciales avec le Caracal : il conviendrait d’en trouver un quatrième, multi-rôles, remplissant les autres missions, comme le transport léger, le sauvetage en mer ou l’accompagnement du porte-avions. Les Britanniques, qui ont conduit cette démarche, sont ainsi passés de 26 types d’hélicoptères à quatre. »

Cette réflexion, explique le DGA, pourrait conduire au lancement d’un programme d’hélicoptères , destiné à « améliorer sensiblement la gestion et les coûts de la logistique » par rapport à des appareils anciens (Panther, Dauphin Alouette III…) Un dérivé de modèle civil serait la solution idéale : « Ce type d’hélicoptère devra reposer sur un modèle commercial, de manière à disposer d’une communauté logistique maximale avec le monde civil, les aménagements militaires devant être à la marge », indique le DGA. Pourquoi pas un dérivé du H145, voire du tout nouveau H160.

 

A400M vs C-130

Sur l’A400M aussi, le DGA ne tourne pas autour du pot : « Concernant l’A400M, se pose la question de la capacité de livraison d’Airbus et celle du standard des avions, qui a été posée avec rudesse par le ministre de la Défense à la direction d’Airbus dans le courant de l’été. » Deux avions devraient être livrés en 2015 et trois en 2016. Jean-Yves Le Drian veut disposer fin 2016 de six avions au standard 1.5, soit des capacités opérationnelles bien supérieures aux seules capacités de transport logistique actuelles. « Nous demandons à Airbus de faire des efforts dans ses rythmes de développement, notamment sur les questions de parachutage […]et de mise au point du dispositif d’autoprotection. »

Sur la question du ravitaillement des hélicoptères, mission essentielle que l’A400M pourrait bien ne jamais arriver à mener à bien malgré les promesses initiales d’Airbus, le DGA regarde de l’autre côté de l’Atlantique pour l’achat sur étagère de C-130 de Lockheed Martin. « S’agissant des C130, il était prévu un remplacement de la flotte après 2025, compte tenu de son âge. La question est désormais de savoir s’il ne faut pas anticiper une partie du renouvellement de cette flotte en introduisant sur les appareils que nous pourrions acquérir plus tôt des capacités de ravitaillement en vol des hélicoptères – ce qui éviterait de poser ceux-ci au sol, notamment dans les opérations sahélo-sahariennes. »

Le prix des C-130J, la version la plus récente, est trop élevé pour le budget prévu (330 millions d’euros). La DGA a donc lancé un appel à candidature européen pour acquérir des avions d’occasion, des C130H : deux avions aptes au transport uniquement et deux avions ayant également la capacité de ravitaillement des hélicoptères.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 septembre au 11 octobre 2015, l’opération Djiguifa a réuni les Forces armées maliennes (FAMa) et les Forces armées nigériennes (FAN), avec l’appui de Barkhane, afin de lutter contre les groupes armés terroristes dans la région frontalière dont la zone d’action de 11 700 km² s’étendait du Sud-Est d’Ansango au nord de Niamey.

 

Cette opération transfrontalière a réuni près de 350 militaires dont 210 militaires maliens, 90 nigériens et 40 français. Sur le plan tactique, les forces partenaires et Barkhane ont conduit conjointement l’opération à partir du poste de commandement tripartite déployé à Gao dans le camp des FAMa. Cette mission consistait à contrôler les principales zones de passage de la frontière entre le Mali et le Niger par des actions simultanées et coordonnées, des deux côtés de la frontière.

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photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 12:55
Un fusil « étranger » pour remplacer le FAMAS, un « échec » pour l’industrie française? - photo 92e RI

Un fusil « étranger » pour remplacer le FAMAS, un « échec » pour l’industrie française? - photo 92e RI

 

16 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La saga du remplacement du FAMAS est, une fois encore, revenue sur le devant de la scène ces derniers jours. Fervents défenseurs du « Made in France », Philippe Meunier (Les Républicains) et Jean-Jacques Candelier (PCF) ont demandé au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de revenir sur sa décision d’acheter un fusil « étranger » pour remplacer les fusils d’assaut français.  « Nous comptons sur votre sens de l’État pour revenir sur votre décision d’acheter un fusil d’assaut étranger afin de consolider notre filière nationale de l’armement terrestre du « petit ou gros calibre » », lui ont notifié les deux élus. Si le symbole est fort, cette ultime tentative n’a que peu de chances d’aboutir, tant la possibilité que le fusil d’assaut soit fabriqué en France est mince, voire inexistante.

 

Petit rappel.

 

En service depuis presque 40 ans, le fusil automatique de la Manufacture de Saint Etienne (FAMAS) modèle F1 fut conçu à la fin des années 1960 autour de la cartouche d’origine américaine de 5,56 x 45 mm. Malgré des qualités certaines, le FAMAS est arrivé aujourd’hui en buttée d’évolution et de développement.

 

Aussi, une étude fut lancée dès 2009 pour la création d’une Arme Individuelle Future (AIF) à culasse calée capable de tirer l’ensemble des munitions de 5,56 mm OTAN et de recevoir le système FELIN. Une étude suivie, en 2014, par l’appel d’offres lancé par le ministère de la Défense pour renouveler le parc des FAMAS en dotation dans l’armée française. Un marché majeur qui porte sur la production de 90 000 fusils d’assaut dont 21 340 à livrer entre 2017 et 2019, 38 millions de cartouches et 92 000 grenades. Le tout pour un montant global évalué à 400 millions d’euros.

 

Une perspective à l’origine alléchante pour le marché français. Le hic, c’est que, depuis 2009, l’Europe interdit tout protectionnisme pour ce type de marché et impose à tous les Etats membres de lancer leur appel d’offres à l’échelle européenne ; ouvrant le marché « AIF » à des cadors du domaine, tel H&K ou FN Herstal.

 

En outre, le cahier des charges imposé s’est révélé particulièrement contraignant pour le seul candidat français, l’entreprise Verney-Carron. Chaque candidat doit en effet présenter des revenus supérieurs à 80 millions d’euros au cours des trois dernières années, alors que Verney-Carron, bien qu’en excellente santé, présente un chiffre d’affaire de 12 millions d’euros. Un critère financier imposé par des contraintes techniques, puisque le fournisseur devra être en mesure de répondre à toute commande imprévue et d’assurer l’entretien et la modernisation du matériel pendant les trente prochaines années.

 

Difficile d’en vouloir à nos décideurs, la priorité étant mise sur le renforcement d’un marché commun de la défense encore balbutiant et des industries nationales. Un marché européen dont les retombées, dans ce cas-ci, pourraient par ailleurs profiter à de nombreuses entreprises, comme Nexter Mechanics, basé à Tulle (Corrèze), ou Manurhin, basé à Mulhouse.

 

Cinq fusils d’assaut restent actuellement en compétition : le HK 416 de l’Allemand Heckler & Koch, le SCAR du Belge FN Herstal, l’ARX 160 l’Italien Beretta, le SIG 550 de Swiss Arms et le le VHS2, fabriqué en Croatie par HS Produkt. Les évaluations des armes proposées par ces cinq fabricants ont déjà démarré, le résultat du marché devrait être notifié en décembre 2016 pour un achat courant 2017  complet des forces en 2018.

 

Verra-t-on la même « pensée gaullienne » apparaître, celle-là même qui, par esprit d’indépendance, avait écarté les HK33, M16 et autres CAL pour favoriser le développement du FAMAS ? Il est sans doute trop tard pour l’industrie de défense française, mais l’affaire aura néanmoins permis de mettre l’accent sur une filière qui pourrait (devrait) maintenant rebondir sur l’exemple des récents succès français à l’export pour favoriser sa renaissance. Et pourquoi pas, lancer le chantier de l’après-AIF…

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
Plateforme hospitalière Nord : inauguration de matériels de pointe


14/10/2015 Service de santé des armées

 

L’hôpital d’instruction des armées Bégin (Saint-Mandé – 94) a inauguré, ce mercredi, un robot chirurgical Da Vinci® Intuitive Surgical et un laboratoire « P3 ». Cette démarche d’innovation technologique s'inscrit dans le cadre de la restructuration de la plateforme hospitalière militaire Nord.

 

L’hôpital Bégin vient de rejoindre la liste des 69 établissements français équipés d'un robot chirurgical. Il a été transféré cet été du service de chirurgie urologique de l’hôpital du Val-de-Grâce avec une partie des équipes. Ce transfert de compétences techniques et humaines correspond à la montée en puissance de la plateforme militaire hospitalière d'Île-de-France, conformément au modèle « SSA 2020 ». 

Les équipes s’étoffent et s'enrichissent de compétences nouvelles, de possibilités de formations valorisantes et d'évoluer dans un cadre motivant. « Le robot chirurgical permet d'améliorer les conditions techniques d’intervention pour le chirurgien et donc de sécurité pour le patient. Ses avantages sont ceux de la chirurgie mini-invasive : diminution du saignement, du risque infectieux, de la douleur post-opératoire et de la durée d’hospitalisation et de convalescence » explique le médecin en chef Durand, chef du service urologie. Cette technique de pointe permet  d’atteindre la meilleure qualité de soins possible et de formation des jeunes chirurgiens militaires.

Plateforme hospitalière Nord : inauguration de matériels de pointe

Des coopérations inter hospitalières, notamment avec les partenaires de la santé publique, devraient  être développées.

Le nouveau laboratoire de confinement P3 est, quant à lui, un outil nécessaire pour Bégin, hôpital référent pour le diagnostic biologique des agents infectieux émergents et des agents hautement pathogènes. Le médecin en chef Merens du service de maladies infectieuses et tropicales explique : « Ce laboratoire fixe, plus spacieux et ergonomique, équipé d’une boîte à gants en dépression (PSM3) ainsi que de nouveaux automates, permet de renforcer encore la sécurité du personnel soignant. » Il vient remplacer le laboratoire modulaire mis en place en 2007, plusieurs fois sollicité dans le cadre des alertes sanitaires : grippe pandémique en 2009, nouveau coronavirus MERS-CoV depuis 2013 et Ebola depuis 2014, notamment avec la prise en charge des deux seuls patients atteints de maladie à virus Ebola rapatriés en France.

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
Remise en condition opérationnelle pour le Jean Bart

 

14/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 27 septembre 2015 et après environ 6 mois d’arrêt technique, le Jean Bart a quitté Toulon pour trois semaines de mise en condition opérationnelle (MECO) dans une zone d’exercice dédiée (ZONEX).

 

Au cours de cette période, l’ensemble de l’équipage est mobilisé pour effectuer à un rythme soutenu de nombreux exercices. Le programme de ces entraînements illustre la polyvalence de l’équipage qui doit être en mesure de mener de nombreux types d’opérations. Parmi ces opérations : défense aérienne, force protection, lutte anti navire, lutte anti sous-marine, protection de porte-avions, lutte contre les trafics illicites, évacuation de ressortissants, lutte contre diverses avaries et sinistres, maîtrise des capacités opérationnelles (MACOPEX), homme à la mer, cyberdéfense, ravitaillements à la mer, remorquages, manœuvres aviation etc…

 

Ce stage est un rendez-vous phare pour pousser le personnel et le matériel dans leurs retranchements mais aussi pour tester le bon fonctionnement des équipements après un long arrêt technique.

 

Au cours du week-end du 9 au 12 octobre, le bâtiment a effectué une relâche opérationnelle dans la ville espagnole de Palma avant d’attaquer la dernière semaine de MECO pendant laquelle les exercices sont de plus en plus soutenus.

 

D’ici son retour à Toulon fin octobre, le Jean Bart sera de nouveau entièrement disponible et paré au combat, à son niveau le plus « Mighty* ». Ce label américain lui avait été décerné en février 2015 par le groupe aéronaval du porte-avions USS Carl Vinson, après avoir assuré sa protection pendant plusieurs mois dans le golfePpersique, au cours de l’opération Chammal – Inherent Resolve.

 

*Mighty : puissant et qui force le respect.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
EPPN: PRORISK a démarré ses premières missions d'escorte

 

16.10.2015  par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

ProRisk, société de sûreté maritime qui dispose de l'agrément EPPN depuis le mois de juin, vient d'assurer sa première mission sur un navire battant pavillon français.

Il s’agissait d’un pétrolier assurant une liaison entre Fujaïrah et Suez. Une équipe de quatre personnels français de ProRisk a passé 12 jours en mer, dont 8 en zone à risques. La société de Brest espère assurer une dizaine de rotations par an pour ce client.

 

Thoniers. Les activités de la société se développent par ailleurs. Ce vendredi, trois équipes de quatre agents privés de protection des navires (APPN) vont quitter la France pour une mission dans l'océan Indien.  Ces équipes vont embarquer sur trois thoniers senneurs pour des missions de protection de 70 jours.

A noter que KSI a organisé début octobre, un exercice de synthèse pour la formation de 19 APPN. L'exercice de simulation en mer (voir photo ci-dessus) a eu lieu entre Vannes et Quiberon.

 

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