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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/visite-cemat-1er-ra-janvier-2012/1530742-1-fre-FR/visite-cemat-1er-ra-janvier-2012.jpg


23/01/2012 Armée de Terre

Visite du chef d’État-major de l’armée de Terre au 1er  régiment d’artillerie (1er  RA) de Belfort. Zoom sur le matériel : lance-roquettes, radars, drones…
Le personnel du 1er régiment d’artillerie présente un drone de reconnaissance au contact (DRAC) au général Ract-Madoux

Le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), a rencontré le personnel du 1er  RA le 16 janvier 2012. Faisant écho à sa visite au Liban à Noël, où le COBRA et le système de localisation par acoustique de l'artillerie (SL2A) du 1er  RA lui avaient été présentés, le CEMAT s’est montré particulièrement intéressés par les démonstrations de matériel.

Le 1er  RA est le seul régiment de l’artillerie française à posséder le radar de contre batterie COBRA et le lance-roquettes multiples (LRM) en passe d’être remplacé par le LRU.

Les points forts de la visite à Belfort furent :

    le lance-roquette unitaire (LRU) nouvel équipement phare, prévu d’être livré au régiment en 2013 (4 LRU) et 2014 (9 LRU) en remplacement du LRM. Le CEMAT a abordé longuement le sujet de son arrivée prochaine.
    les équipes du détachement de liaison, d'observation et de coordination (DLOC). Ces petits groupes sont déployés avec les compagnies d'infanterie. Placées de manière à avoir une vision d'ensemble, ces équipes leur fournissent des informations sur le terrain et peuvent demander des appuis feu de diverses origines.
    les équipes FAC (pour « forward air controller »), assurent le guidage des pilotes d’avions et hélicoptères pour effectuer les opérations de feu aérien. Ces missions ont souvent une vocation internationale. Le CEMAT a assisté à un guidage en direct.
    le matériel de la batterie de renseignement de brigade, qui assure les missions de renseignement d’origine humaine, image, radar et électromagnétique au profit de la 7e  brigade blindée.

Le général CEMAT a particulièrement insisté sur la spécificité opérationnelle du 1er RA. En effet, ce régiment sert de nombreux systèmes uniques. Le régiment est en auto-relève au Liban avec les radars COBRA.

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 13:20

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/geomuxbd.jpg

 

23.01.2012 Par Frédéric Lert (FOB)

 

Un des problèmes posés par la numérisation du champ de bataille est le besoin toujours plus élevé de transmissions de données, notamment pour la géolocalisation. La plupart des réseaux militaires font aujourd’hui appel à deux radios distinctes : une pour les appels en phonie et l’autre pour les échanges de données. Si l’on compte qu’il faut un réseau pour communiquer avec l’échelon supérieur et un autre pour l’échelon inférieur, on a vite fait d’arriver à quatre radios dans un véhicule de commandement…

 

Avec son PR4G « Mux », Thales a inauguré le temps partagé sur une radio tactique, permettant grâce à un logiciel spécifique de faire transmission de données et phonie sur le même poste. L’idée a ensuite été améliorée avec la fonction « Super Mux » conçue de manière à exploiter les temps morts sur le réseau : le débit non utilisé par la phonie quand personne ne parle est automatiquement récupéré pour échanger des données.

 

Les logiciels permettant de faire varier les formes d’onde évoluent sans cesse et Thales offre maintenant une nouvelle itération avec le « GeoMux » qui ajoute sur une même radio la fonction de géolocalisation (indispensable pour éviter les tirs fratricides) à la phonie et aux données. L’intérêt mis en avant par l’équipementier est que cette fonction est basculée sur une fréquence transverse, indépendante de celle utilisée pour la phonie et les données. Les échanges de position GPS se font rapidement et simplement entre toutes les radios partageant ce réseau transverse. Thales cite l’exemple d’un pilote d’hélicoptère survolant successivement plusieurs positions amies : l’utilisation de ce réseau transverse lui permettrait de recevoir toutes les informations de géolocalisation des unités survolées sans avoir à changer de fréquence.

 

GeoMux, avant tout tourné vers les clients export, est disponible sous la forme d’une mise à jour logicielle pouvant être chargé sur les derniers modèles de PR4G « F@stnet », dans les versions portables ou embarquées dans les véhicules.

 

Dans le maquis des systèmes de communication radio, la France prépare quant à elle l’avenir avec le programme « Contact » lancé par la DGA, tandis que les Etats-Unis se sont embourbés dans leur programme excessivement ambitieux JTRS sur lequel FOB reviendra prochainement…

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 12:30

http://www.meretmarine.com/objets/500/33540.jpg

L'Aquitaine
crédits : DCNS

23/01/2012 MER et MARINE

 

L'Aquitaine, tête de série du programme des frégates multi-missions (FREMM) sera bien livrée à la Marine nationale au second semestre de cette année. C'est ce qu'indiquent militaires et industriels en réponse aux rumeurs évoquant un important retard concernant le bâtiment. « La livraison de l'Aquitaine est toujours conforme au calendrier, c'est-à-dire que son acceptation est prévue au second semestre », explique-t-on de concert à l'Etat-major de la marine et chez DCNS. Pour autant, on a récemment appris que la frégate anti-sous-marine De Grasse, que la première FREMM doit remplacer, ne serait probablement pas retirée du service l'été prochain, comme initialement envisagé. La marine semble réfléchir actuellement à prolonger le bâtiment jusqu'en 2013. « L'Aquitaine remplacera à Brest le De Grasse et le calendrier du second est donc lié au premier », précise simplement l'EMM.

Conserver un bâtiment polyvalent parfaitement opérationnel

Mais alors, pourquoi prolonger le De Grasse si l'Aquitaine est bien livrée à l'heure ? Tout simplement parceque la nouvelle frégate française n'entrera pas en flotte avec toutes ses capacités. Une petite subtilité qui a son importance et justifie de conserver toutes les capacités offertes par le De Grasse avant d'envoyer cette unité en retraite. Il faut dire que le marin est confiant, mais il a aussi appris à être prudent. Or, comme les moyens sont désormais calculés au plus juste, il n'est pas question de prendre le risque d'avoir une mauvaise surprise et de se retrouver avec un « trou dans la raquette » comme on dit Rue Royale. « Nous avons un contrat opérationnel. A ce titre, l'Etat-major des Armées et la marine veillent à ce qu'il n'y ait pas d'interruption de capacité sur les missions dévolues au De Grasse », explique-t-on Rue Royale. Lutte anti-sous-marine, antinavire et antiaérienne, attaque contre terre, moyens de surveillance... Le De Grasse est comme toutes les frégates un outil des plus polyvalents. Sa mission principale est la protection des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) basés à l'Ile Longue, face à Brest. Mais le bâtiment peut effectuer bien d'autres missions, à commencer par les déploiements outre-mer, par exemple dans le cadre de la protection d'un groupe aéronaval ou la lutte contre le terrorisme ou la piraterie.


La frégate De Grasse (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

« Nous maitrisons le développement du CMS »

L'Aquitaine aura les mêmes fonctions, avec en plus une capacité renforcée de frappe contre terre par la mise en oeuvre, pour la première fois sur une unité de surface française, de missiles de croisière. Petit bijou de technologie, la FREMM disposera des équipements les plus récents (missiles Scalp Naval, Exocet MM40 Block3 et Aster 15, torpilles MU90, tourelle de 76mm, canons télé-opérés Narwhal de 20mm, radar Herakles, nouveaux sonars de coque et remorqué, nouvelles contre-mesures, système de lutte anti-torpille, hélicoptère NH90...) et d'un système de combat de nouvelle génération, le SEIS, conçu pour être encore plus performant et évolutif que celui des dernières frégates Horizon (Forbin et Chevalier Paul). L'intégration et la qualification de tous ces équipements avec le Combat Management Systems (CMS) prendra donc logiquement du temps, même si DCNS a limité les problèmes éventuels en recourant massivement à une plateforme d'intégration terrestre, qui valide les systèmes en amont. « Nous maitrisons le développement du CMS. L'Aquitaine sera livrée avec un CMS qui bénéficiera d'évolutions successives en fonction de l'échelonnement de l'intégration des équipements », explique-t-on chez DCNS. Comme c'est le cas dans l'aéronautique, l'Aquitaine sera donc livrée dans un premier standard, qui s'enrichira progressivement, au fil de l'intégration des différents systèmes et de l'ouverture de nouvelles capacités, aboutissant à la configuration finale souhaitée. Ainsi, l'admission au service actif (ASA) du bâtiment avec ses pleines capacités opérationnelles pourrait attendre 2014, ce qui ne l'empêchera toutefois pas de remplir avant l'ASA un certain nombre de missions.


L'Aquitaine (© : DCNS)

Nouveau fer de lance de la protection de la FOST

Compte tenu de l'importance de protéger la force océanique stratégique (FOST), c'est sans doute la capacité anti-sous-marine qui sera la première à être validée. Celle-ci fait appel aux sonars, aux torpilles et à l'hélicoptère Caïman Marine (NH90), mis en service le mois dernier dans un premier standard et dont la capacité ASM doit être opérationnelle cette année. On peut donc, raisonnablement, estimer que l'Aquitaine sera parfaitement prête à l'emploi, en matière de lutte ASM, à partir de 2013. Le De Grasse, en service depuis 1977, pourrait donc attendre jusque là. La Marine nationale souhaite, en effet, ne prendre aucun risque quant à ses capacités anti-sous-marines à Brest. Car les moyens sont limités et il faut composer avec un matériel vieillissant. Ainsi, alors que le Tourville (1975) a été désarmé l'an dernier et que le La Motte-Picquet (1988) a été envoyé en mission en océan Indien, seules les FASM De Grasse (1977) et Latouche-Tréville (1990) sont disponibles à Brest. En Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparations (IPER) depuis plusieurs mois, le Primauguet (1986) a, quant à lui, vu son arrêt technique prolongé suite à une sérieuse avarie de ligne d'arbres. Cet imprévu démontre bien la nécessité de conserver une marge de manoeuvre et donc un minimum de bâtiments parfaitement opérationnels afin d'être certain de disposer des moyens nécessaires à la protection des SNLE, pierre angulaire de la dissuasion nucléaire.


L'Aquitaine (© : DCNS)

Des essais prometteurs

En décembre, l'Aquitaine a réalisé sa quatrième campagne d'essais à la mer depuis le 18 avril et sa première sortie de Lorient, où elle a été construite par DCNS. Durant près de trois semaines, les tests ont surtout porté sur l'intégration du système de combat. Durant 24 heures, la frégate s'est notamment mesurée à un sous-marin nucléaire d'attaque afin de tester les performances de ses sonars et de son CMS. « La frégate n'a pas à rougir des résultats obtenus, qui sont déjà au moins aussi bons que ceux que l'on connait avec les sonars ATBF (actifs à très basse fréquence, ndlr) actuels », note la marine. L'Aquitaine a aussi profité de cette campagne afin de tester pour la première fois son radar Herakles et sa conduite de tir face à un hélicoptère de la Direction Générale de l'Armement (DGA) et des avions de combat de l'armée de l'Air. Là aussi, les marins ont noté « une réussite certaine » et un « bon début ».
Longue de 142 mètres pour un déplacement de 6000 tonnes en charge, l'Aquitaine mettra en oeuvre 16 missiles de croisière Scalp Naval, 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block3, 16 missiles surface-air Aster 15, une tourelle de 76mm, deux canons télé-opérés de 20mm, des torpilles MU90 et un hélicoptère Caïman Marine (NH90). Afin de remplacer les bâtiments du type F67 et F70 ASM, huit frégates identiques ont été commandées pour la Marine nationale avec des livraisons prévues jusqu'en 2020 (la Normandie, la Provence et la Languedoc sont en cours de construction à Lorient). En plus des ces 9 premières FREMM, deux unités dérivées, dédiées à la défense aérienne, doivent être achevées en 2021 et 2022 pour remplacer les Cassard et Jean Bart. Ces unités, appelées FREDA (frégates de défense aérienne), n'embarqueront pas de sonar remorqué ni de missiles de croisière. En revanche, elles verront leur dotation en missiles Aster portée à 32 unités, avec un panachage d'Aster 15 et d'Aster 30, ces derniers ayant une portée plus importante.

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 08:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/41024.jpg

Le démonstrateur de drone de combat Neuron
crédits : DASSAULT AVIATION

23/01/2012 MER et MARINE

 

Le Neuron, démonstrateur technologique européen d'avion de combat sans pilote (Unmanned Combat Air Vehicle - UCAV), a été présenté le 19 janvier, à Istres, aux services officiels des différents pays participant au programme. Le projet, qui est emmené par le Français Dassault Aviation, s'appuie sur le Suédois Saab, l'Italien Alenia Aermacchi, l'Espagnol EADS-CASA, le Grec HAI et le Suisse RUAG. « Cette présentation est l'aboutissement de cinq années de conception, développement, fabrication, assemblage et début d'essais statiques du démonstrateur qui va bientôt effectuer des tests moteurs en vue d'un premier vol à la mi-2012 », explique Dassault.
L'avionneur français, maître d'oeuvre du programme, a réalisé des éléments contribuant à la furtivité (bords d'attaque, bords de fuite, entrée d'air, ...) sur ses sites d'Argenteuil et Biarritz, tout en menant à bien l'assemblage du drone à Istres. Saab a fourni le fuselage avant et central, HAI la section arrière, RUAG le pantographe de largage de l'armement, EADS-CASA les deux demi-voilures et Alenia les deux trappes de la soute à armements.


Le Neuron (© : DASSAULT AVIATION)

Deux ans d'essais en vol

A l'issue de son premier décollage, le Neuron réalisera durant deux ans une campagne complète d'essais en vol en France, en Suède et en Italie. Ces essais porteront sur les qualités de vol de l'engin, sur sa discrétion, sur le tir d'armement air-sol à partir d'une soute interne, ainsi que sur l'insertion d'appareils non habités dans l'espace aérien. Ce démonstrateur représente une triple « première » pour l'aéronautique européenne, rappelle Dassault : premier appareil de combat furtif, premier UCAV réalisé en coopération et premier avion de combat entièrement conçu et développé sur un plateau virtuel. Lancé en 2003 à l'initiative du ministère français de la Défense, le programme s'était alors fixé pour objectif de développer les technologies « critiques et stratégiques » pour la conception des avions de combat du futur. Et, ainsi, de maintenir et accroître les compétences dans les bureaux d'études. Il s'agissait aussi de valider un modèle de coopération européenne d'abord basé sur une véritable coopération industrielle, et non, comme ce fut souvent le cas par le passé, sur des partenariats imposés par le politique, une voie qui s'est souvent soldée par des retards, des surcoûts et des problèmes techniques. Avec Neuron, Dassault et ses partenaires jouent la carte de la complémentarité des savoir-faire, chacun apportant ses compétences dans sa spécialité ; et tous reconnaissant et acceptant le rôle du maître d'oeuvre.


Le Neuron (© : DASSAULT AVIATION)

Appel du pied aux gouvernements

D'un coût de 400 millions d'euros, dont 80 financés par la France, le programme Neuron arrivera à terme vers 2015. Il conviendra alors de voir ce que les pays impliqués décideront quant à la suite à donner à ce démonstrateur. Dans un contexte budgétaire très contraint, l'heure n'est sans doute pas au lancement à court terme d'un grand programme européen d'UCAV. D'autant que les forces aériennes européennes sont déjà en plein renouvellement de leurs moyens avec les derniers programmes d'avions de combat, comme le Rafale, l'Eurofighter ou encore le F-35. Néanmoins, les états-majors s'accordent pour dire que l'avenir devrait réserver une place de plus en plus importante aux drones de combat. Et il convient, dans cette perspective, d'éviter que l'industrie européenne soit distancée par la concurrence, notamment américaine. Très avance dans le domaine des drones, les Etats-Unis testent déjà des UCAV, y compris dans le cadre d'une mise en oeuvre depuis porte-avions (le X-47B de Lockheed martin a réalisé son premier vol depuis une base terrestre en février 2011 et le Phantom ray de Boeing a fait de même le 27 avril dernier). Sans oublier le Britannique BAE Systems, qui mène de son côté le projet Taranis, toujours entouré d'une grande discrétion. C'est pourquoi, lors de la présentation du Neuron à Istres, Charles Edelstenne, patron de Dassault, a insisté sur le fait qu'il « appartient maintenant aux Etats de définir la suite qu'ils souhaitent donner à ce programme afin d'en exploiter au mieux les acquis ».


Le Neuron (© : DASSAULT AVIATION)

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 12:50

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/943957-1120924.jpg?v=1327223198

Photo (DR) : un Antonov 124, gros porteur.

22 Janvier 2012 Jean-Dominique Merchet

Un désengagment d'Afghanistan est une opération délicate, politiquement, mais plus encore militairement.

La France est un pays souverain et si elle décide de retirer ses troupes d'Afghanistan, elle peut le faire. Et le faire vite : c'est même l'opinion défendue depuis des années par l'auteur de ce blog. Reste qu'une telle opération, pour souhaitable qu'elle soit, n'en est pas moins délicate. A deux niveaux : politique et militaire.

1) La France est présente en Afghanistan dans le cadre d'une coalition, pour apporter sa contribution à l'action de la communauté internationale dans le cadre de résolutions des Nations Unies et en coopération avec un Etat souverain et ami, l'Afghanistan.


Partir en claquant la porte est possible, mais ne serait pas conséquence sur nos relations avec les Etats-Unis, nos partenaires européens et le gouvernement  Karzaï. "C'est au gouvernement français de décider" a reconnu un porte-parole du Pentagone, tout en rappellant que la formation de l'armée afghane était "cruciale". Autant dire que si partons, nous abandonnons une mission "cruciale" aux yeux des Américains. Ce n'est pas forcément grave, mais il faudra gérer l'affaire. Les diplomates sont là pour ça... Reste que nous sommes arrivés là-bas uniquement par solidarité avec les Etats-Unis au lendemain du 11 septembre et que nous avions décidé de partir en même temps qu'eux, selon le calendrier fixé par le prix Nobel de la paix, Barack Obama...

Comment réagiraient nos alliés européens, également présents sur le terrain ? En profiteraient-ils pour accélerer leur départ, signal d'une quasi-débandade ou au contraire pour critiquer mezzo voce l'attitude de Paris? Une décision unilatérale ne serait donc pas sans conséquence au sein de l'Otan ou sur notre posture en faveur d'une défense européenne.

Rappelons, au passage, que les Britanniques ont perdu 395 hommes, les Allemands 53 et les Italiens 42 en Afghanistan. Au total les pays membres de l'UE ont perdu, à ce jour, 762 hommes sur ce théatre - soit un quart des pertes de la coalition.

Enfin, il faut tenir compte de nos relations futures avec l'Afghanistan : le président Karzaï doit venir à Paris vendredi pour conclure un traité avec la France.


2) Pour complexes qu'ils soient, ces aspects diplomatiques sont moins graves que les aspects purement militaires d'un retrait. Et cela sur deux plans : la sécurité et la logistiquue.

A la guerre, un repli en bon ordre sous les coups de l'ennemi est l'opération la plus complexe qui soit. Les historiens militaires admirent encore le tour de force des Allemands, et notamment de Von Manstein, après la défaite de Stalingrad pour l'évacuation de leurs forces dans le sud de la Russie et en Ukraine. Le contexte est différent : les talibans ne sont pas l'armée rouge... Sauf qu'en Afghanistan, il n'y a pas de front, donc pas d'arrière. N'importe quel convoi logistique, n'importe quel poste est au front ! La menace est partout présente (au coeur même des bases, nous le savons maintenant) et le sera d'autant plus que l'étau se désserrera au fur et à mesure du retrait. La planification tactique d'une telle opération est beaucoup plus complexe que, par exemple, l'entrée en premier sur un théatre.

Outre les risques, la logistique pose un gros problème. Les moyens militaires français se sont progressivement renforcés au fil des ans. Ramener les hommes n'est rien : une quinzaine de vols d'A330 et l'affaire est jouée. Mais il y a le matériel... On estime à 1300 le nombre de véhicules français en Afghanistan, dont un tiers de VAB. Il est sans doute possible d'en laisser un certain nombre en Afghanistan, mais pas les canons Caesar, les VBCI ou tourelleaux téléopérés des VAB, achetés au prix fort... Il y a aussi les munitions et tous les équipement sensibles, sans parler des moyens aériens (hélicoptères, drones et avions).

Or, on ne quitte facilement l'Afghanistan que par les airs. Qui a vraiment envie de traverser le Pakistan ou l'Ouzbekistan, même si cette dernière piste est aujourd'hui explorée ? P

our partir, il faut donc des avions gros porteurs, dont l'Armée de l'Air est dépourvue. Il faudra faire ce que nous avons fait pour apporter le matériel : louer des avions (Antonov 124 ou Ilyouchine 76) pour convoyer le matériel jusqu'aux Emirats d'où il pourra rentrer en France par la mer. Or, des gros porteurs, il n'y en a pas beaucoup sur le marché mondial. A tel point que le contrat Salis qui permettait à la France d'utiliser des avions russes ou ukrainiens a été dénoncé l'an dernier, à la suite d'une augmentation de la facture de 30% ! Sachant que l'heure de vol (prévue longtemps à l'avance) coûtait déjà 25.000 euros...

Bref, les logisticiens ont du pain sur la planche. Pour la France, c'est sans doute la plus grosse opération logistique de l'histoire récente. Reste à espérer qu'elle se déroule en bonne entente avec nos alliés, notamment américains, et dans une sécurité relative.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 12:55

http://www.aviationweek.com/media/images/defense_images/Fighters/RafaleF3-Dassault.jpg

Photo: Dassault

Jan 20, 2012 By Christina Mackenzie  -defense technology international

Paris - France’s 2012 defense budget has had to cut €267 million ($352.4 million) from its original request of €31.72 billion. Had the axe not fallen, this budget would have remained stable, since the original 1.8% rise on the 2011 figure was just above the 1.7% inflation rate. The increase now is 0.75%.

Funding includes income of €900 million from selling military radio frequencies; €160 million the defense ministry earned from selling real estate; €30 million from the sale of used equipment; and €100 million from the finance ministry for higher fuel prices.

The extra costs incurred by France’s participation in NATO’s Libya operation officially amount to between €300 million and €350 million, but has no effect on the budget, as extraordinary costs of overseas missions are met by an inter-ministerial reserve fund.

On Nov. 7, Prime Minister Francois Fillon announced a tough austerity plan that includes eliminating another €100 million from the defense budget in addition to the €167 million reduction announced a few weeks earlier. This will bring the defense budget down to €31.4 billion. Jean-Claude Viollet, an opposition socialist party member who belongs to the National Assembly Defense and Armed Forces Commission, remarked after the cuts were announced that “we were close to the bone but now we’re beyond it.”

Each of the four defense sectors will pay their due. As DTI went to press, defense ministry officials did not yet know where the new €100 million cut would hit. But the first cut of €167 million was approved by parliament on Nov. 9. The bulk—€88.3 million—affects the DGA procurement agency’s budget, which drops to €11.76 billion from €11.85 billion. The logistics and IT budget of €3.3 billion loses €44.5 million, while a further €25 million will be taken from armed forces and equipment maintenance funds, bringing the initial €22.34 billion down to €22.31 billion. Finally, €9.2 million will be shaved from the R&D, intelligence and secret services budget of €1.85 billion.

There is nothing as spectacular on the 2012 order book as the Barracuda nuclear submarine, which was in the 2011 version. One interesting item is a medium-altitude long-endurance (MALE) unmanned aerial vehicle (UAV) to fill the gap between now and 2020-23, when the European MALE UAV is to enter service. France is developing this with the U.K. in the framework of the defense cooperation treaty both countries signed in 2010. Defense Minister Gerard Longuet announced last July that he had decided on Israel Aerospace Industries’ Heron TP platform, which Dassault would “Frenchify.”

Quite a few items on the procurement list involve renovation: five Cougar helicopters; Atlantique 2 maritime patrol aircraft; and C-135 tankers. Others are a continuation of existing programs, such as launching a production tranche of the M51.2 ballistic missile and ongoing development of two Multinational Space-based Imaging System optical and infrared reconnaissance satellites, which will start replacing Helios 2 military observation satellites by 2016. The satellites, developed by Astrium Satellites and Thales Alenia Space, were ordered by the defense ministry in November 2010.

Other items include two Dassault Falcon 2000LX aircraft for government use and 34 NH90 helicopters.

Equipment to be delivered in 2012 includes a renovated Transall C-160 Gabriel aircraft to gather electromagnetic intelligence and satellite transmission stations; the Fremm-class Aquitaine multimission frigate; three Caracal helicopters; 11 Rafales; six Tiger helicopters; 100 VBCI armored vehicles; 38 VHM high-mobility vehicles; and 4,036 Felin future soldier systems. Armament includes 228 air-to-ground modular AASM missiles and 16 Exocet MM40 Block 3 missiles.

In addition, two ground-to-air FASF SAMP/T missile systems, 61 Aster missiles, 10 MICA missiles and 15 renovated Mistral missiles will be delivered. These will be nowhere near a replacement for the 950 bombs and 240 air-to-ground missiles that French forces used in Operation Harmattan over Libya, the 431 HOT missiles fired by helicopters and the 3,000 100-mm and 78-mm shells fired by ships.

Projection, mobility and support equipment to be delivered in 2012 includes 200 PVP small protected vehicles; five Casa-235 transport aircraft; four modernized Cougar helicopters; 1,500 combat parachutes; eight NH90 helicopters; three Sprats (rapidly deployable floating bridges); and Dixmude, the third Mistral-class multimission vessel. Longuet says of the ship: “We were able to appreciate the extreme usefulness of this [type of vessel] during operation Harmattan, where the [ship] was deployed as a helicopter carrier.”

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 21:51

le-neuron-est-un-demonstrateur-technologique-d-avion-de-com.jpg

photo Dassault

20/01/2012 Actu DGA

Le Neuron, démonstrateur technologique européen d'avion de combat sans pilote (UCAV), a été présenté ce 19 janvier 2011 aux services officiels des six pays participant au projet (France, Suède, Italie, Espagne, Grèce et Suisse). Cette cérémonie s'est déroulée sur le site de Dassault Aviation à Istres.

La DGA, agence exécutive pour l’ensemble des partenaires, a notifié la maîtrise d’œuvre du programme à Dassault Aviation en février 2006.

Cette présentation est l'aboutissement de cinq années de conception, développement, fabrication, assemblage et début d’essais statiques du démonstrateur. Les essais moteurs ont débuté en décembre 2011 et se poursuivront en vue d'un premier vol à la mi-2012.

Par la suite, des essais en vol se tiendront durant deux ans en France, en Suède et en Italie. Ces essais porteront sur l'ouverture du domaine de vol de la plate-forme, puis sur sa discrétion, sur le tir d'armement air-sol à partir d'une soute interne, ainsi que sur la démonstration des performances de la chaîne image.

Ce démonstrateur représente une triple « première » pour l'aéronautique européenne : premier appareil de combat discret, premier UCAV réalisé en coopération et premier avion de combat entièrement conçu et développé sur un plateau virtuel.

Le programme Neuron poursuit un double objectif :
- développer les technologies critiques et stratégiques pour la conception des avions de combat de demain, habités ou non ;
- valider un modèle de coopération européenne innovant et performant, qui optimise les compétences respectives des industriels participants, sous la direction d'un maître d'œuvre reconnu et accepté.

Assistaient à cette présentation les représentants de l’équipe industrielle Neuron : Saab (Suède), Alenia Aermacchi (Italie), EADS-CASA (Espagne), HAI (Grèce) et RUAG (Suisse).

 


 

Le Neuron en quelques chiffres

Longueur du fuselage : 9,2 m
envergure : 12,5 m
Poids maximal : 7 tonnes
Motorisation : Roll-Royce / Turboméca
Vitesse maximale : Mach 0,8
Endurance : 3 heures

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 21:45

robots-Cobra-MK2---photo2-ECA-Robotics.jpg

photo ECA Robotics

20/01/2012 Actu DGA

La direction générale de l’armement (DGA) a commandé avec la société Eca Robotics pour la fourniture de 29 robots Cobra MK2 fin décembre dans la cadre des urgences opérationnelles.

Ces petits robots de 5 kg seront livrés aux unités de génie de l’armée de terre au premier semestre 2012 après avoir été qualifiés par la DGA. Déployés sur les théâtres d’opérations, ils interviendront en priorité au profit des détachements d'ouverture d'itinéraires piégés pour reconnaître les objets suspects et inspecter les abords de l'axe.

Le Cobra MK2 est piloté à distance de sécurité grâce à une station de contrôle-commandes dotée d’un écran tactile et d’un joystick. Sa mobilité, son autonomie et sa bonne résistance aux chocs le rendent

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 21:33
Les soldats français tués en Afghanistan n'étaient pas armés

 

photo Armée de Terre

20/01/2012 Par LEXPRESS.fr

Quatre militaires français ont été tués par un soldat afghan pendant leur entraînement sportif. L'attaque a également blessé seize soldats dont huit grièvement. Les talibans ont salué le geste du "soldat afghan patriote". 

Quatre soldats français ont été tués en Afghanistan par un militaire en uniforme de l'armée afghan, d'après une source de sécurité afghane ce vendredi. "Le tireur présumé a été appréhendé", a ajouté la force internationale de l'Otan (Isaf). Nicolas Sarkozy a de son côté confirmé que les quatre militaires tués sont français. 

"C'est dans le cadre d'un entraînement à l'intérieur de la base qu'un tireur a abattu, assassiné quatre de nos soldats dans des conditions qui sont inacceptables", a précisé le ministre français de la Défense Gérard Longuet. "Les Français étaient en train de terminer leur séance de sport à l'intérieur" d'une enceinte militaire, a précisé une source sécuritaire. "Les soldats n'étaient pas protégés. Ils ne pouvaient pas se défendre. [Le tireur] a tiré dans le groupe. Puis ils l'ont neutralisé ", a poursuivi cette source, sans donner plus de détails sur l'assaillant. 

 

L'homme a utilisé une arme automatique. Il "a ouvert le feu sur des Français, quatre ont été tués et 16 blessés, ce matin vers 8 heures locales dans le district de Tagab de la province de Kapisa" dont l'armée française a la charge, selon une source de sécurité afghane. Le ministère de la Défense a déclaré que parmi les soldats français pris pour cible, il y a "une quinzaine de blessés dont huit grièvement". 

 

"C'est une tragédie qui s'apparente à un assassinat", a déclaré le ministre français en précisant que les événements s'étaient produits dans la base de Gwam, dans le nord-est du pays. Le périmètre de la base française de Tagab a depuis lors été circonscrit par l'armée française, et interdite d'accès aux forces de l'ordre afghanes, a indiqué une autre source sécuritaire. 

 

L'armée afghane infiltrée?

 

"Le tireur était un soldat de l'armée afghane", selon Abdul Hamid Erkin, le chef de la police de la province de Kapisa. Auparavant, il avait été présenté comme un "homme portant un uniforme afghan", par une autre source sécuritaire. 

Le 29 décembre, deux légionnaires français avaient été abattus délibérément par un soldat de l'Armée nationale afghane (ANA) dont ils assuraient la formation dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, région très infiltrée par la rébellion des talibans où se trouve la vallée de Tagab.  

 

Plusieurs incidents similaires, meurtriers pour l'Otan, ont eu lieu ces deux dernières années en Afghanistan, alors qu'ils étaient rares auparavant. Si les motivations des meurtriers ne sont pas toujours établies, elles laissent craindre une infiltration croissante des forces afghanes par les rebelles. 

 

Les talibans ont pour l'heure salué le geste du "soldat afghan patriote" pour son attaque contre les soldats français. 

 

Accélérer le retrait ou non?

 

Le président français a posé la question d'un retour anticipé des troupes françaises. D'ores et déjà, "toutes les opérations de formation, d'aide au combat de l'armée françaises, sont suspendues", a fermement déclaré Nicolas Sarkozy. 

 

Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a présenté ses condoléances à la France estimant qu'il s'agissait d'un "jour très triste" pour les troupes de l'Otan. "De tels incidents sont graves et font les gros titres, mais ils sont isolés", a déclaré Rasmussen, la réalité est que, chaque jour, 130 000 membres de l'Isaf, originaires de 50 pays, combattent et entraînent plus de 300 000 soldats afghans".  

 

"Nous avons le même objectif: un Afghanistan qui soit responsable de sa propre sécurité. C'est ce que veulent les Afghans. Et nous restons déterminés à les aider à réaliser cet objectif", a affirmé le secrétaire général, en visite vendredi à Riga. 

 

 


 

82 soldats français tués depuis 2001

 

Sur les quatre soldats décédés ce vendredi, trois appartiennent au 93e Régiment de montagne de Varces (Isère), le quatrième au 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse). Ils portent à 82 le nombre de militaires français tombés en Afghanistan depuis le début du conflit en 2001.  
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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:42

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/120120-afghanistan-4-militaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan/4-militaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan-4/1529141-2-fre-FR/4-militaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan-4.jpg

20/01/2012 Sources : EMA

Le 20 janvier, en début de matinée, un groupe de soldats français qui effectuait une séance d’entraînement physique sur une base militaire en Kapisa a été attaqué par un soldat de l’armée afghane qui a ouvert le feu avec une arme automatique.

 Une vingtaine de militaires français ont été touchés : 4 sont décédés, une quinzaine sont blessés dont 8 sont dans un état grave.

Immédiatement, des hélicoptères français et américains ont décollé pour évacuer les blessés. Ces derniers sont  actuellement pris en charge à l’hôpital militaire français de Kaboul et à l’hôpital militaire américain de Bagram.

Sur la base avancée de Gwan, dans le Sud de la Kapisa, où s’est déroulée l’attaque, le soldat afghan qui a tiré sur les soldats français a pris la fuite. Il a été rapidement intercepté par les éléments en alerte.

Les soldats tués et blessés dans cette attaque appartenaient à une OMLT, une équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan. Trois des militaires tués appartenaient au 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces, il s’agissait de deux sous-officiers adjudants-chefs et d’un militaire du rang caporal-chef. Le dernier était un sous-officier, adjudant-chef au 2ème régiment étranger de génie de Saint-Christol.

A ce jour, 82 soldats français sont morts en Afghanistan.

Le 29 décembre dernier, deux soldats français avaient été tués par un militaire afghan pendant une opération et qui avait délibérément ouvert le feu sur les soldats français.

Ce jour, le Président de la République, a dénoncé cette attaque contre les forces françaises et a annoncé des mesures d’urgence pour assurer la sécurité des soldats français : d’une part la suspension des actions de formation et d’aide au combat au profit des forces afghanes et d’autre part l’envoi du ministre de la défense et du chef d’état-major des armées en Afghanistan pour faire un point complet sur la situation, avec les autorités civiles et militaires afghanes, avec nos soldats.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/120120-afghanistan-4-militaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan/4-militaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan-2/1529131-2-fre-FR/4-militaires-francais-tues-par-un-soldat-afghan-2.jpg

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 12:35

Demonstrateur-Neuron---photo-Dassault-aviation---V.-Almans.jpg

Photo : Dassault aviation / V. Almansa

20 jan 2012 par Romain Mielcarek – ActuDefense

Un démonstrateur du Neuron, le premier drone furtif et armé européen, a été présenté hier aux directions des armements des pays partenaires du projet. Un pas décisif vers les phases de test qui vont s’étaler sur plus de deux ans avec un premier essai en vol prévu pour la mi 2012.

Le premier démonstrateur du Neuron a été dévoilé hier à Istres.

L’avion de combat sans pilote (UCAV en anglais) Neuron a été présenté hier aux délégations des armements des pays participants au projet. Les représentants des ministères de la Défense français, italien, espagnol, grec, suédois et suisse ont enfin vu l’appareil de Dassault monté dans son intégralité. Ce premier démonstrateur est « une étape importante dans le programme puisqu’il marque la fin de l’assemblage et le début des essais », explique t-on chez l’industriel.

Les premiers essais de vol devraient en effet avoir lieu à la mi 2012, aux alentours du mois de juillet. Dans la foulée, ce sont toute une batterie de tests qui seront effectués sur une durée de deux ans : tirs air-sol depuis les soutes, furtivité et fonctionnalités aériennes. Au delà du drone en lui même, l’ensemble de ce développement doit participer à l’avancée technologique nécessaire pour la prochaine génération d’avions de combat.

Ce projet a été initié en 2003 par le ministère de la Défense avec une ferme volonté d’en faire un appareil européen. Il implique des industriels des six pays partenaires, du Français Dassault au Suèdois Saab en passant par la branche espagnole Casa de l’Européen EADS. Ce premier aéronef furtif de grande taille est stratégique pour les bureaux de recherche des industriels qui souhaitent maintenir leur niveau de compétitivité face au concurrent américain.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:57

http://www.meretmarine.com/objets/500/41007.jpg

 

20.01.2012 MER et MARINE

 

Le dernier ouvrage de Marines Editions est consacré aux commandos marine. Dans une approche inédite, les auteurs s'attachent à suivre le quotidien d'un jeune commando, à décrire les épreuves auxquelles il est confronté et à retranscrire ses premières émotions. Ce livre de Roch Pescadère et Franck Jublin offre la possibilité de vivre « en immersion » les missions d'action sous-marine. Un témoignage rare des acteurs des multiples missions d'éclat menées depuis 30 ans, appuyé sur une série de reportages photographiques inédits, au coeur de l'action et sur tous les théâtres d'opérations.
Soutenu par la force des fusiliers et commandos de Lorient, le livre "Forces spéciales, plongée au coeur des commandos marine", éclairera sur la réalité de ce corps d'élite de l'armée française.
_________________________________________

- Voir le site de Marines Editions

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:55

Systeme-de-Vision-de-Travail-pour-l-EBG---ECA-Robotics.jpg

Système de Vision de Travail pour l’EBG

19/01/12 par Alice Cannet / investir.fr (Reuters)

PARIS, 19 janvier - Le spécialiste français de la robotique ECA espère compenser cette année l'arrivée à échéance de contrats avec Airbus concernant le futur long courrier A350 par une hausse de ses ventes dans le secteur de la défense, grâce aux pays émergents et aux Emirats arabes unis, a déclaré son PDG Dominique Vilbois lors d'une interview à Reuters.

Le groupe a confirmé que son chiffre d'affaires et sa marge d'exploitation avaient augmenté au second semestre 2011, avec une marge opérationnelle autour de 10%.

L'objectif de 150 millions d'euros de chiffre d'affaires à l'horizon 2014-2015 reste réalisable en dépit des incertitudes économiques et du contexte défavorable, notamment sur les marchés matures, a dit Dominique Vilbois.

"Dans l'aéronautique, nous aurons une baisse du chiffre d'affaires qui sera compensée pour l'essentiel par les ventes dans la défense. Nous prévoyons un rééquilibrage de notre secteur défense par rapport à l'aéronautique", a-t-il précisé.

Créé en 1936, ECA conçoit et commercialise des robots destinés à la défense et la sécurité, pour des tâches telles que la détection et la destruction de mines, ainsi que des simulateurs et des systèmes de contrôle et de sécurité utilisés par les compagnies aériennes, les constructeurs aéronautiques et le secteur nucléaire.

Il a pour concurrents l'américain IRobot et le français Cybernetix.

ECA souhaite équilibrer d'ici 2015 ses quatre principaux pôles d'activité, afin de réduire son exposition à la cyclicité de la demande. La défense navale et l'aéronautique représentent environ 40% du chiffre d'affaires chacun, contre 10% seulement pour la défense terrestre et pour le nucléaire.

La société projette toujours deux acquisitions en France et en Europe qui devraient être confirmées au premier semestre de cette année, et elle est en quête de nouveaux contrats dans la défense sur les marchés émergents et aux Emirats arabes unis.

"Dans les pays occidentaux, les budgets sont assez serrés, donc, dans la défense, nous cherchons en priorité en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient, qui sont actuellement nos trois zones de croissance parce qu'elles n'ont aucun problème particulier de dette souveraine ou de restrictions budgétaires", a dit Dominique Vilbois.

Il a ajouté qu'ECA discutait encore avec Airbus de contrats liés à l'A320neo, version améliorée du monocouloir vedette de l'avionneur européen, et du très gros porteur A380.

ECA Robotics a annoncé mardi la signature d'un contrat pour fournir 29 robots aux unités du génie de l'armée de terre française, qui serviront notamment en Afghanistan.

Dans le nucléaire, ECA discute avec EDF de la fourniture de robots d'entretien pour quatre réacteurs nucléaires qui vont être construits au Royaume-Uni.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:50

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/943767-1120706.jpg?v=1326991398

 

Photo (Mindef) : le matériel d'un porterur de missile Milan en opération. Ces engins sont des armes de fantassins... La question de leur poids n'est pas anecdotique.

 

19 Janvier 2012 Jean-Dominique Merchet

Le successeur du missile antichar Milan devrait être produit par la société MBDA.

Comme nous l'indiquions sur ce blog en septembre dernier, la Direction générale de l'armement (DGA) a annoncé aujourd'hui qu'elle avait "notifié un marché de levée de risques" à l'industriel MBDA pour le futur missile moyenne portée (MMP), qui succédera au Milan. Le lancement du programme doit intervenir cette année.

Le MMP doit pouvoir fournir "une capacité d'agression polyvalente et précise". Selon la DGA, "il devra pouvoir détruire des cibles terrestres, fixes ou mobiles, jusqu'à 2500 mètres, dont des chars de dernière génération, des véhicules légers, mais aussi neutraliser des personnels débarqués ou abrités". Il aura une capacité de "guidage autonome" et de "tir en espace confiné".

On n'est donc plus dans de l'antichar classique, où il fallait "casser du blindé dans la verte". Les leçons d'Afghanistan ont été tirés : un MMP doit pouvoir "neutraliser" des combattants ennemis cachés derrière un mur. Ce n'est pas si simple, notamment à cause du besoin de verrouiller le missile sur la cible. Le MMP sera développé à partir du MMT (missile milieu de trame) de MBDA, un engin guidée de deux manières : par infrarouge en mode titre-et-oublie - et par fibre optique, en mode piloté par le tireur.

Le décision d"explorer en priorité la voie française" avait été prise en juillet dernier. La société MBDA (groupe EADS) revient de loin. Et notamment du rejet, par les opérationnels, de la dernière version du Milan (photo) au profit du missile américain Javelin, déployé en Afghanistan depuis le printemps. Missile qui avait été choisi au terme d'une compétition avec l'israélien Spike ER.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:10

Poste-de-tir-Milan-source-Lignes-de-Defense.jpg

 

19.01.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

MBDA était dans les starting blocks depuis déjà quelque temps. Ce jeudi, la DGA a communiqué sur une notification du 30 décembre dernier (la trève est décidément bien longue dans certains services...) concernant le programme MMP (missile moyenne portée) destiné à succéder au Milan.

 

Comme l'annonçait la Tribune, début septembre, après une très longue réflexion, le ministère de la Défense a finalement retenu pour le programme MMP (missile moyenne portée), la solution proposée par MBDA (munitions) et Sagem (postes de tir). Ce choix "tricolore" s'était fait au détriment des propositions de « francisation » des missiles Javelin de l'américain Raytheon et Spike de l'israélien Rafael. Le développement de ce programme est estimé entre 150 à 200 millions d'euros.

 

Ce MMP est destiné "à équiper les unités de combat au contact et les forces spéciales d'une capacité d'agression polyvalente et précise". Plus clairement, le MMP doit pouvoir détruire des cibles terrestres situées à des distances allant jusqu'à 2 500m. Parmi les cibles visées: des chars de dernière génération, des véhicules légers...

 

Le MMP doit aussi être en mesure de neutraliser des combattants débarqués ou abrités dans des postes de défense.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 18:50

IHEDN

19.01.2012 IHEDN

La session "International program management" pour les pays d'Europe centrale et orientale (IPM-PECO) s'est déroulée du 9 janvier au 18 janvier 2012 à l'École militaire.

Organisée par l'IHEDN au profit de la Direction générale pour l'armement (DGA), elle avait pour thème "La programmation et le plan d'investissement pluriannuel". Les 14 auditeurs venant de 12 pays (Albanie, Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Serbie, Slovaquie et Slovénie) ont suivi une formation sur le processus français d'acquisition d'armement et ont effectué des visites industrielles en région parisienne.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 18:40

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19/01/2012 Actus Air

Le 1er  janvier 2012, le groupe de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 «Bretagne», implanté sur la base aérienne 125 d’Istres, a soufflé ses 70 bougies, une date anniversaire d’actualité, mais dont les célébrations ne se dérouleront que dans quelques mois.

C’est le détachement permanent des forces aériennes au Tchad qui est à l’origine de la création du «Bretagne». Créé avant la Seconde Guerre, il avait pour rôle d’effectuer des liaisons entre les postes tchadiens et d’assurer la couverture de la frontière franco-italienne. En juillet 1940, le gouverneur du Tchad, Félix Éboué, annonce au général De Gaulle son intention de se rallier à la France libre. Le détachement permanent devient alors, le 1er  janvier 1942, le groupe «Bretagne», composé des deux escadrilles «Rennes» et «Nantes». Il réalise toutes les missions incombant à l’aviation: évacuations sanitaires, ravitaillement, liaisons, bombardements, appuis d’infanterie et d’artillerie, reconnaissance…

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Le "Bretagne" est intervenu, ces 30 dernières années, sur les principaux théâtres d'opérations

Après maintes évolutions et différentes appellations du «Bretagne», c’est l’escadron de ravitaillement en vol 00.093 qui s’en voit attribuer le nom et les traditions, devenant ainsi le GRV 2/91. Il dépend aujourd’hui des forces aériennes stratégiques (FAS) et regroupe quatorze avions ravitailleurs de type C135 FR et KC135. La flotte assure principalement des missions de ravitaillement en vol, ainsi que des missions logistiques, de transport de fret ou de convoyage d’avions d’arme. Le GRV «Bretagne» s’est déployé, ces 30 dernières années, sur les principaux théâtres d’opérations comme, notamment, le Tchad, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Bosnie, le Rwanda, le Kosovo, l’Afghanistan et, dernièrement, la Libye.

 

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Les 70 ans du «Bretagne» seront officiellement célébrés le 29 juin 2012, sur la base aérienne d’Istres. Une cérémonie religieuse, puis militaire, ouvrira les festivités, la seconde étant présidée par le général Paul Fouilland, commandant les FAS. Des expositions statiques d’aéronefs, la visite des installations du GRV ou la projection d’un film retraçant son histoire sont autant de rendez-vous programmés pour les invités conviés à l’événement. Les deux derniers membres fondateurs du groupe «Bretagne» seront également présents, dont le général Charles Flamand, commandeur de la Légion d’honneur, qui prononcera une allocution.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 17:35

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19/01/2012 Bertrand GUY - DGA

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2011 un contrat pluriannuel de munitions de gros calibre à la société Nexter Munitions.

Il concerne le développement, la qualification et la production de munitions de calibre 100 mm pour la marine et de calibres 105, 120 et 155 mm destinées à l’armée de terre. Les livraisons s'échelonneront jusque 2019.

Ce marché a été élaboré avec le double souci de répondre aux besoins des forces suite aux retours d’expérience récents et de soutenir des capacités et compétences industrielles critiques. Il s'inscrit dans une action de renforcement du tissu industriel munitionnaire national qui constitue un enjeu majeur pour la sécurité d’approvisionnement de nos forces armées.

La visibilité apportée à Nexter Munitions lui permettra d’adapter son outil industriel et donc d’accroître sa compétitivité sur les marchés à l’exportation. Nexter Munitions réalise un chiffre d'affaires annuel de 160 M€, dont 20% à l’exportation; son site de production, qui emploie 315 personnes, est situé à La Chapelle, à proximité de Bourges.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 17:35

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19/01/2012 Bertrand GUY - DGA

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié à MBDA le 30 décembre 2011 un marché de levée de risques concernant le programme missile moyenne portée (MMP), destiné à succéder au système d’armes Milan en service dans les armées depuis 1974.

Le lancement de la réalisation du programme est prévu fin 2012. Le missile Milan constitue un grand succès à l'exportation et le programme MMP permettra à l'industrie française et européenne de continuer à proposer à ses clients une famille complète de systèmes de missiles performants.

Le MMP vise à équiper les unités de combat au contact et les forces spéciales d’une capacité d’agression polyvalente et précise. Devant faire face à une forte diversité des menaces, ces unités peuvent agir seules, à pied et sans appui immédiat, dans des environnements caractérisés par leur complexité (actions jour-nuit, imbrication avec la population ou forces amies, combats asymétriques et multiplicité des acteurs…) et leur variété (zone urbaine, zone désertique, montagne…).

Le MMP doit pouvoir détruire des cibles terrestres fixes ou mobiles, situées à des distances allant jusqu'à 2 500 m, dont des chars de dernière génération, des véhicules légers, mais également neutraliser du personnel débarqué ou abrité dans des postes de défense bâtis ou de circonstance. Il garantira la sauvegarde du tireur dans des phases d’engagement grâce à sa simplicité de mise en œuvre et ses capacités de guidage autonome et de tir en espace confiné.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 12:55

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/0/3/4/000147430_5.jpg

Paraboles de communication – photo Multiplast

18 janvier 2012 par Stanislas du Guerny (Bretagne)- L’USINE NOUVELLE

Le spécialiste des pièces composites de grandes dimensions se développe de plus en plus dans l’industrie après le nautisme.

L'entreprise vannetaise Multiplast est initialement spécialisée dans la fabrication de mâts en carbone et autres pièces techniques pour la voile et plus précisément les bateaux de course au large. Elle s'est progressivement diversifiée dans l'industrie. Elle vient ainsi de remporter un contrat pour Zodiac Aerospace.

Elle va réaliser deux paraboles de 5 mètres de diamètre en carbone. Elles sont destinées à l'exportation et seront utilisées comme paraboles de communication, vraisemblablement dans le secteur militaire mais la direction de Multiplast ne peut pas en dire plus.
Ce travail va mobiliser 5 personnes par parabole pendant 7 mois. Multiplast a déjà fabriqué une première parabole pour Zodiac Aerospace, le travail ayant été effectué dans les temps et dans le strict respect des conditions techniques, Multiplast signe donc pour ces deux nouveaux projets et espère en décrocher d'autres à très court terme.

L'entreprise de 70 salariés (elle compte créer 20 emplois supplémentaires au cours des deux années écoulées) et qui réalise un chiffre d'affaires annuel proche de 10 millions d'euros, répartit désormais ses activités à parité entre la construction navale et l'industrie.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 08:55

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18/01/2012 Actus Air

Du 11 au 27 janvier 2012, douze Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 «Savoie» de Mont-de-Marsan sont déployés sur la base aérienne 126 de Solenzara, en Corse, pour une campagne de tir air-air.

Le «Savoie» participant à la posture permanente de sûreté (PPS) par le biais de prises d’alerte de défense aérienne, ce type de campagne permet à ses pilotes d’acquérir ou de maintenir leur aptitude au tir canon sur cible aérienne.

Dans cet objectif, ces derniers doivent atteindre la TAC 100, une cible acoustique, avec des obus de 30mm OXL (obus d’exercice lestés). En forme de fléchette, celle-ci est tractée, à l’aide d’un câble de 500 mètres, par un Alphajet. Un micro intégré à l’avant de la cible est relié au sol par radio et permet la comptabilisation des tirs. Le dispositif relève les ondes sonores générées par le passage de l’obus dans des sphères de 3, 6, 10 et 15 mètres. Pour obtenir leur qualification, les pilotes doivent effectuer deux passes comptabilisant chacune au moins deux obus écoutés dans les 6 mètres.

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L'escadron de reconnaissance "Savoie" 2/33 a déployé ses Mirage F1

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Trente-deux sorties par jour sont réalisées, de 45 minutes chacune

Le «Savoie», outre la mission de PPS, assure toutes les missions conventionnelles soit l’assaut, la reconnaissance et la transformation des pilotes.

L’escadron de chasse 2/2 «Côte d’Or», quant à lui, assure le remorquage des cibles, ou «biroutage», grâce à trois Alphajet et à trois de ses pilotes.

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 08:50

EGB-l-engin-blinde-du-genie-valorise-13e-rg-2.jpg

18/01/2012 Armée de Terre

 Le 13e  régiment du génie forme ses pilotes sur l’engin blindé du génie. Valorisé, l’EGB offre aux utilisateurs de nouvelles fonctionnalités et un aménagement plus adapté.

Dix pilotes du 13e  régiment du génie  (13e  RG) de Valdahon ont terminé vendredi 13 janvier 2012 leur formation sur l’engin blindé du génie (EBG) valorisé. Cette formation de cinq semaines a porté sur la description des nouvelles caractéristiques de l’EBG et l’appropriation de ses nouvelles spécificités. Les utilisateurs ont également révisé le roulage de jour et de nuit et le tir.

La valorisation de l’EBG apporte des améliorations dans les fonctions de l’engin, sa protection et l’aménagement du personnel à l’intérieur. De nouveaux éléments sont également installés. « Grâce à l’ajout des caméras, on peut dorénavant travailler de jour comme de nuit  », confie le caporal Mickael Tetaihuka, pilote au 13e  RG. « De plus, avec l’écran au poste de pilotage, l’EBG valorisé est très "maniable", on n’a pas l’impression de piloter un 45 tonnes.  »

Le 13e  RG a perçu quatre engins blindés du génie valorisés fin 2011. Deux d’entre eux resteront au régiment ; les deux autres rejoindront prochainement l’école du génie.

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 20:00

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photo jdb Marine Nationale

 

18.01..2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Dans un communiqué, le groupement de constructeurs navals DCNS/STX, qui répondait pour la première fois conjointement à un appel d'offres, a annoncé qu'il avait remporté le contrat d'entretien des frégates de surveillance basées outremer. Ce contrat court sur une durée de six ans (2012 à 2017).

 

Les travaux réalisés dans le cadre du contrat seront principalement réalisés en sous-traitance par des entreprises locales sous maîtrise d'oeuvre du groupement DCNS/STX. "Des équipes de spécialistes de DCNS seront déployées ponctuellement sur les chantiers (...). Fort de notre expérience de maître d'oeuvre, un plateau commun DCNS/STX a été installé à Brest qui assurera le management du programme", a expliqué Thierry Kalanquin, directeur de la division Services de DCNS. "Ce contrat conforte notre stratégie de diversification", a souligné Alain Crouzols, Directeur Affaires STX France.

 

Les Floréal, Prairial, Nivôse, Ventôse, Vendémiaire, Germinal sont destinées à opérer dans les zones à risques limités. Ces frégates ont pour mission la surveillance des espaces océaniques, le contrôle de la zone exclusive, la police de la navigation et la surveillance des pêches. Déployées sur trois océans, ces frégates ont pour port d'attache Fort-de-France (Martinique), Ports des Galets (Réunion), Papeete (Tahiti) et Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:40

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photo Sirpa Terre

18 jan. 2012 par Guillaume Belan (FOB)

Luc Vigneron, le PDG de Thales, a été auditionné hier par la commission des affaires européennes de l’Assemblée Nationale, où il est revenu sur le rapprochement avec Nexter. “Rien n’est fait, le projet reste à finaliser” a-t-il dit en indiquant qu’ “il n’y aura pas de conséquence sociale”. Il faudra que les deux parties trouvent leurs avantages et “l’arrivée de Thales au capital de Nexter reste à déterminer selon les valorisations réciproques”.

Le périmètre d’apport munitionnaire de Thales

“L’idée est que Thales apporte son activité munitionnaire franco-belge” a indiqué Luc Vigneron. Franco-belge? Oui, car TDA (320 personnes, 100 millions d’euros de CA), la société munitionnaire apportée par Thales, est actionnaire à 100% d’une société belge, située à Herstal en Wallonie appelée les Forges de Zeebrugge (FZ). Cette PME emploie une cinquantaine de personnes et affiche un chiffre d’affaire de 20 millions d’euros. FZ est l’un des leaders mondiaux de systèmes de roquettes aéroportées.

Autre activité que devrait récupérer Nexter Munitions (150 millions de CA et 500 salariés): les 50% du capital d’une société allemande détenu par TDA et partagé avec Dielh: Junghans, qui est spécialisé en électromécaniques et pyrotechnie de défense.

Demain, que pèsera pôle munitionnaire français?

L’activité munitionnaire française, une fois réunie, devrait se rapprocher des trois grands acteurs du secteur, à savoir l’anglo-américain BAe; l’allemand Rheinmetall et la société nordique Nammo. Ces trois grands jouent dans la même cours, avec des chiffres d’affaires similaires, à savoir de l’ordre de 400 millions d’euros chacun. Avec ce rapprochement d’activité, Nexter munitions devrait demain avoisiner un chiffre d’affaire de proche des 300 millions.

“De vraies synergies” martelait hier le PDG de Thales durant son audition. A l’export, avec des bureaux de représentations ou des partenaires locaux communs, mais aussi en France, avec le développement de technologies en amont. “Il n’y a qu’en France que les plate-formistes sont séparés des équipementiers, ce n’est pas vrai aux Etats-Unis ni en Grande Bretagne”.

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:10

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January 18, 2012 defpro.com

French defence procurement agency invests EUR 900,000 towards a Pherecydes Pharma managed EUR 1.2-million project

Paris, France | Pherecydes Pharma, a biotechnology company specialized in the research and development of lytic bacteriophages for both therapeutic and diagnostic purposes, today announces that it has received funding of EUR 900,000 from France’s General Directorate for Armaments (Direction Générale de l’Armement - DGA) to part-finance the PACOBURNS project. This project is set up to explore the possibility of using bacteriophages to combat bacterial infections that are resistant to antibiotics, especially skin infections.

The funds invested by the DGA fall within the framework of its RAPID program. The scheme supports dual innovation by small and medium-sized companies through providing financial assistance for projects that have great technological and commercial potential, are innovative in terms of industrial research, and have both military and civilian applications. The Institute of Genetics and Microbiology of the University of Paris XI and the Armed Forces Institute of Biomedical Research (Institut de Recherche Biomédicale des Armées - IRBA) are also involved in this project.

The PACOBURNS project aims to explore the role and potential of bacteriophages as a means of combating bacterial infections, especially against germs that are multi-resistant to antibiotics. It also involves promoting the use of phages as a credible alternative to antibiotics.

Using relevant animal models, PACOBURNS will make it possible to evaluate the therapeutic efficacy, safety and pharmacodynamics of two cocktails of bacteriophages. The first one is designed for infections caused by escherichia coli type bacteria, and the second for infections caused by pseudomonas aeruginosa species, and more specifically for treating open burn wounds infected by these resistant germs. Trials on humans are scheduled to begin early-mid 2013.

The project is targeting a market where antibiotics are becoming less effective. Resistance to antibiotics has become a major public health problem; at least 25,000 people die in Europe each year as a result of antibiotic-resistant infections.

This challenge is also of concern to the armed forces’ health services, which are encountering increasing resistance to antibiotics in both military personnel and civilians, especially when it comes to the treatment of serious burns, as well as respiratory tract infections.

In the current state of pharmaceutical research, no new antibiotic is likely to reach the market over the next eight to ten years. It is against this background of therapeutic bottleneck that phagotherapy is emerging as a realistic alternative to current treatments that are losing their effectiveness.

“Despite optimizing the use of antibiotics, situations of therapeutic impasse are increasingly common in the case of multi-resistant bacteria,” explained Dr. Patrick Jault, head of the burns treatment center of Percy military hospital near Paris and the future coordinator of the multicenter trial in man. “It is thus essential to explore new avenues, and bacteriophages are one of the most promising. It is now crucial to evaluate their merits and their therapeutic potential in humans.”

Pherecydes Pharma is going to bring to the PACOBURNS project its expertise in the isolation and purification of lytic bacteriophages capable of destroying certain bacterial strains, including strains that have become resistant to antibiotics. Thanks to its large collections of bacteriophages (including the world’s biggest collection of bacteriophages against e.coli), the company will concoct the two cocktails to be used in this project.

Pherecydes Pharma will also be responsible for the bioproduction of phages in GLP (Good Laboratory Practice) conditions, the finalization of the liquid formulas, and the initial in vitro tests. Preliminary tests conducted in rats demonstrated a complete absence of toxicity, perfect tolerability and 100 per cent efficacy.

“Pherecydes Pharma’s participation in this innovative project is a major recognition not only of its technology but also of the therapeutic potential of its products,” said the chairman of Pherecydes Pharma, Jérôme Gabard. “Bacteriophages are a solution of the future for problems associated with bacterial resistance, and this project should help establish phagotherapy as both an alternative and a complement to antibiotic-based treatments.”

PACOBURNS will enable Pherecydes Pharma to speed up the development of its leading therapeutic products, in particular through facilitating their future evaluation in man by the major burns units of military and civilian hospitals. The company then intends to extend the topical application of its cocktails to other skin pathologies (such as varicose ulcers), after that to test new products administered by aerosol and lastly by the internal route.

As for the other partners in the project, the Institute of Genetics and Microbiology of the University of Paris XI will be responsible for electronic microscopy and bacteriophage sequencing, while IRBA will provide a mouse model adapted to the initial preclinical evaluations.

ACE Management, the majority shareholder in Pherecydes Pharma, has close ties with defence companies along with defence-related projects and is supporting this promising innovative project. The second shareholder BioModeling Systems, has innovations that have helped Pherecydes Pharma participate in the PACOBURNS project.

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