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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 08:45

Lanceurs-de-missiles-sol-air---Base-702-d-Avord-source-Fran.jpg

Lanceurs de missiles sol-air - Base 702 d'Avord (18)

11/01/2012 Par Ch.Launay, E.Tixier  - centre.france3.fr

La base 702 d'Avord (18) s'est doté d'un nouveau système de protection aérienne.

Qautre lanceurs de missile sol-air à moyenne portée Mamba ont intégré la défense aérienne de la base d'Avord.

Ce système sol-air moyenne portée permet d'atteindre simultanément une dizaine de cibles (avion, drone, missiles hostiles...) dans un rayon de 80 kilomètres.

Ils renforcerala défense de la base qui abrite un stock important de missiles nucléaires destinés aux avions de chasse.

Avord est la troisième base française à se voir doter de cette technologie. Avec le Crotale, autre missile sol-air de courte portée stocké sur la base et, aujourd'hui, les  "Mamba", la base 702 devient un pôle de référence en matière de défense aérienne.

La mise en service des "Mamba" est prévue au mois de mars 2012.

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 08:40

http://www.meretmarine.com/objets/500/15816.jpg
Depuis 2008, la Marine nationale protège les navires de la Marine marchande
crédits : MARINE NATIONALE

12/01/2012 MER et MARINE

C'est un virage à angle droit que les armateurs français effectuent en matière de protection contre la piraterie. A défaut d'une autre solution, certains navires marchands sous pavillon tricolore sont, depuis quelques mois, protégés par des sociétés privées, qui déploient à bord des gardes armés. L'objectif est d'assurer la sécurité des navires et de leurs équipages face aux actes de piraterie, notamment en océan Indien. Devant la démultiplication des attaques au large de la Somalie, certaines compagnies françaises avaient commencé récemment à avoir recours à des gardes armés. Mais le phénomène restait limité à certaines zones géographiques, notamment entre Madagascar et la côte africaine, et surtout il concernait des bateaux immatriculés à l'étranger. Car, jusque là, les armateurs français s'étaient refusés à recourir à des sociétés de protection sur des navires français, arguant que la sécurité des bâtiments battant pavillon national était de la responsabilité de l'Etat. En 2008, après l'attaque du Ponant et de thoniers tricolores en océan Indien, la Marine nationale avait d'ailleurs mis en place des équipes de protection embarquée (EPE), constituées de personnel formé pour cette mission. Ces EPE sont toujours en vigueur et, dès qu'un navire français transite dans une zone à risque, il peut demander à bénéficier de cette protection.

Problèmes d'effectifs, de logistique et de délais

Seulement voilà, le champ d'action des pirates s'est considérablement élargi et, aujourd'hui, il ne s'agit plus seulement d'embarquer des EPE à Djibouti pour se protéger durant le passage du golfe d'Aden, au demeurant quadrillé par des forces navales. De plus, les militaires doivent composer avec de nombreuses opérations extérieures et un potentiel humain limité. Du coup, ils ne peuvent toujours répondre aux besoins des armateurs. La mobilisation considérable des moyens de la marine au moment de l'intervention en Libye aurait, ainsi, été problématique pour fournir des EPE. Et, de surcroît, la Marine nationale ne peut pas toujours satisfaire aux impératifs opérationnels ou légaux des armateurs, qu'il s'agisse de délais ou tout simplement de logistique, par exemple s'il faut embarquer une équipe au large de l'Inde. Dans un certain nombre de cas, le dimensionnement des EPE est, également, incompatible avec les effectifs de sécurité, qui fixent le nombre de personnes embarquées sur un navire. « Nous continuons de penser que la protection des navires sous pavillon français est une mission régalienne. Et bénéficier d'une EPE constitue une véritable valeur ajoutée. Mais, comme la marine ne peut pas toujours nous fournir une équipe et que certains problèmes sont insolubles, nous sommes obligés de trouver des solutions alternatives. Car les armateurs sont responsables de la sécurité de leurs équipages et de leurs navires », explique Anne-Sophie Avé, délégué général d'Armateurs de France.

L'obligation d'assurer la sécurité des équipages

Depuis plusieurs mois, les compagnies françaises ont donc commencé à faire appel à des sociétés privées pour fournir une protection embarquée dans les zones dangereuses. Dans ce cas, après avoir reçu une réponse négative de la marine quant à la disponibilité d'un EPE, l'armateur signale aux militaires qu'il va recourir à des gardes. Légalement, rien n'autorise cette mesure, mais rien ne l'interdit non plus. Les armateurs se retranchent derrière la « jurisprudence Karachi », du nom de l'attentat ayant coûté la vie à 11 collaborateurs de DCNS au Pakistan, en 2002. « En France, l'employeur a pour obligation de garantir la sécurité de ses salariés. Si la marine ne peut nous fournir une EPE, doit on arrêter nos lignes et provoquer une rupture dans les approvisionnements de certaines régions (sans compter l'impact économique pour les sociétés, ndlr) ? Ce n'est évidemment pas possible et les navires doivent naviguer. Mais alors, si un navire sans EPE est attaqué et se fait prendre. Et même pire qu'un marin français est tué ? Que se passe-t-il ? La famille porte plainte contre l'armateur ? Quelle est la responsabilité de l'Etat qui doit garantir la sécurité des navires battant pavillon national ? Nous n'avons pas envie de faire jurisprudence en la matière ».

En ce qui concerne les questions sur les responsabilités en cas d'échange de tirs et de victimes, les armateurs ont décidé de prendre le risque, qui serait d'ailleurs plutôt supporté par les gardes et leurs sociétés. En cas d'incident, ceux-ci pourront arguer de la légitime défense et il y aurait d'ailleurs présomption de légitime défense puisque les navires auraient été attaqués. Et, en face, qui porterait plainte ? Les pirates qui ont mené l'assaut ?

Quelles sociétés, quelles garanties ?

Dans le cadre du développement de ces équipes de protection privées, les armateurs veulent, néanmoins, que les choses soient très cadrées. « Les compagnies travaillent sur des référentiels permettant de jauger le service. Il faut par exemple s'assurer que les gardes soient médicalement et psychologiquement valides, qu'ils aient une expérience professionnelle militaire et maritime, et qu'ils soient français ou francophones », explique Anne-Sophie Avé. Le candidat type sera donc l'ancien commando marine ou fusilier-marin, ce qui constitue au passage une nouvelle opportunité de reconversion professionnelle pour les jeunes militaires en retraite. Pour Armateurs de France, l'aspect francophone est essentiel pour avoir une bonne communication et facilité l'intégration à bord. Quant à l'expérience maritime et militaire, elle est indispensable pour ce métier : « Il ne s'agit pas de prendre d'anciens vigiles de supermarchés et de les armer. Les gardes doivent être d'anciens militaires qui connaissent parfaitement le maniement des armes sont rompus aux règles d'engagement. Et ils doivent être maritimisés, surtout le chef d'équipe. Celui-ci doit connaître les règles élémentaires de navigation, de sûreté et de sécurité à bord d'un navire, comme le code ISM, tout en étant capable de s'intégrer à la vie de l'équipage ». Comme c'est le cas actuellement avec les EPE de la Marine nationale, les gardes ont des règles d'engagement très strictes, avec une riposte graduée face à la menace. La proximité avec les procédures des militaires, dont ont fait partie auparavant les équipes fournies par des sociétés privées, plaide d'ailleurs pour un certain « rapprochement ». Armateurs de France souhaiterait, ainsi, que les sociétés et les chefs d'équipe bénéficient d'une sorte de labellisation ou d'habilitation délivrée par la marine, de manière à encadrer au mieux cette activité. Afin de faciliter la mise en oeuvre des équipes privées, les compagnies souhaiteraient également avoir l'autorisation d'embarquer les armes et munitions dès l'appareillage des navires d'un port français. Cela implique une sécurisation de ces équipements (avec une mise sous clés à des endroits différents) et donc la capacité des navires à les embarquer.

Vers la fin des EPE de la marine ?

Petite révolution chez les armateurs français, la décision, faute de mieux, de recourir à des sociétés de protection privées, comme c'est déjà le cas dans d'autres pays européens (comme l'Espagne), marque un véritable tournant. Et les compagnies, en faisant évoluer leur position sur le sujet, ont parfaitement conscience que cela pourrait inciter les militaires à se désengager de la protection de la flotte marchande française. Car, depuis maintenant plus de trois ans, l'engagement continuel d'EPE sur les porte-conteneurs, tankers, vraquiers, navires sismiques, bateaux de croisière et autres thoniers représente un investissement financier et humain très important pour la Marine nationale. Et, alors que la piraterie dans l'océan Indien ne semble pas prête de s'éteindre, les militaires français ne pourront peut être pas, encore longtemps, assurer ce service. Surtout en période de restrictions budgétaires. « Nous craignons en effet que cela incite la marine à se désengager. Mais avons-nous vraiment le choix ? », s'interroge Anne-Sophie Avé.

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 21:18
Cérémonie : réception du premier SAMP/T au pôle de défense sol-air d’Avord

11/01/2012 Auteur :  Ltt Marianne Jeune  - Actus Armée de l’Air

Mercredi 11 janvier 2012, une cérémonie s’est tenue sur la base aérienne 702 d’Avord pour la réception d’une section du nouveau système d’arme sol-air de moyenne portée (SAMP) Mamba au pôle de défense sol-air.

Le système air-sol de moyenne portée (SAMP), baptisé Mamba, a effectivement été livré, mercredi 30 novembre 2011, à l’escadron de défense sol-air 2/950 «Sancerre» de la base aérienne 702 d’Avord. Présidée par le colonel Laurent Rataud, commandant la base aérienne et la base de Défense, la cérémonie marque officiellement et solennellement l’arrivée de ce nouvel équipement. Un événement d’autant plus important que la base d’Avord accueille le pôle de défense sol-air, une véritable pépinière de compétences complémentaires composée de trois unités : le centre de formation de la défense sol-air (CFDSA), l’escadron de défense sol-air (EDSA) et l’escadron de soutien technique sol-air (ESTSA).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2012/images-janvier-20122/ceremonie-samp-avord-04/1503590-1-fre-FR/ceremonie-samp-avord-04.jpg

 

Au cours de la cérémonie, le colonel Rataud a procédé à la lecture de l’ordre du jour. Le document pose les jalons de l’aventure qui attend les aviateurs du pôle de défense sol-air : « Matériel à la pointe de la technologie, confié à des spécialistes opérateurs et techniciens de l’armée de l’air au savoir-faire reconnu, le SAMP devient aujourd’hui le fer de lance de la défense sol-air au sein des armées françaises. Officiers, sous-officiers et militaires du rang de l’EDSA « Sancerre », soutenus par  l’ESTSA et formés par le CFDSA, souvenez-vous des hauts faits de votre glorieux passé au cours des opérations Manta, Epervier et Daguet pour écrire, dès aujourd’hui, aux commandes de ce nouveau système d’arme, une nouvelle page de l’histoire de la défense aérienne face aux nouveaux enjeux et aux nouvelles menaces du XXIe siècle. »

Décidée en décembre 2006 par le chef d’état-major des armées, la réorganisation de la fonction sol-air a en effet confié la responsabilité du domaine de la courte et de la moyenne portée à l’armée de l’air, à partir des systèmes Crotale de nouvelle génération en service depuis 1994 et du SAMP "Mamba". L’armée de terre a, quant à elle, reçu l’expertise de la capacité très courte portée avec le Mistral. Il s’agit de l’un des plus grands changements qu’a connus l’armée de l’air depuis ces cinq dernières années.

Composé de quatre lanceurs, équipés chacun de huit missiles Aster   30 et capable d’intercepter tous les types de menaces aériennes, le SAMP est destiné à assurer la protection de points sensibles ainsi que celle de zones de déploiement de forces terrestres en opérations extérieure. Il constitue également une première contribution française à l’édification d’une défense antimissile de théâtre. Connecté à un radar de détection et à un centre de commandement et de contrôle de l’Otan, il sera capable de réaliser l’interception de missiles balistiques en phase terminale de vol.

Cette cérémonie a marqué la troisième étape de livraison du SAMP dans les forces, qui a d’abord été déployé sur les bases aériennes 116 de Luxeuil, en septembre 2010, et 118 de Mont de Marsan, en mars 2011. Une deuxième section arrivera en terre du Berry au cours du premier trimestre 2012.

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 18:35

Rafale Air Defense gouv fr

photo Sirpa Air

11 janvier 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

Thales annonce la notification par le Ministère de la Défense à travers la SIMMAD (Structure Intégrée de Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques du ministère de la Défense), du marché MAESTRO (MAintien en condition opérationnelle des Equipements B et des moyens de Soutien Thales du Rafale Optimisé) pour le soutien de ses équipements à bord des Rafale de la Marine.

Référence : Boursier.com

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 18:02

Force-d-Action-Navale-FR.jpg

11 janvier 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

L’exercice d’entraînement mutuel « Gabian » aura lieu du 16 au 20 janvier 2012 au large des côtes de Méditerranée.

Cet exercice trimestriel, organisé au profit des unités de la Force d’Action Navale basées à Toulon, a pour objectif de compléter l’entraînement des équipages des bâtiments non déployées ou n’étant pas en période d’entretien.

 

L’exercice « Gabian » regroupe ainsi tous les bâtiments de combat disponibles et participe à la préparation opérationnelle de leurs équipages.

 

Les bâtiments participant à l’exercice sont les suivants :
- Frégate Chevalier Paul (organisateur et coordinateur de l’exercice)
- Frégate anti-sous-marins Jean de Vienne
- Frégate anti-sous-marins Dupleix
- Frégate Forbin
- Frégate Guépratte
- Frégate Courbet
- Frégate Surcouf
- Bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne
- Aviso Commandant Birot
- Aviso Commandant Ducuing
- Aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet
- Aviso Commandant Bouan
- Chasseur de mines Lyre
- Chasseur de mines Capricorne
- Bâtiment base de plongeurs démineurs Pluton


Source : Marine Nationale (Force d’Action Navale)

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 12:50

Rafale-Afghanistan photo AAir AFP

photo Sirpa Air

10 January 2012 Thales

 10 January 2012 – The French defence ministry’s integrated structure for through-life support of aeronautical equipment (SIMMAD) has awarded Thales the contract to support its equipment on board the Rafale aircraft in service with the French Air Force and French Navy. The ten-year contract, known as MAESTRO, is a renewal of the current through-life support contract and broadens the scope of responsibility to ensure that Thales works more closely with operational personnel to guarantee fleet availability.

Under the terms of the contract, Thales is responsible for supporting the Rafale’s phased array radar, electronic warfare system, avionics (displays, onboard computers, etc.), optronics (OSF front-sector optronics, cameras, etc.) and communication systems.

To guarantee fleet availability, Thales will optimise replacement parts management, logistics management and information flows between government agencies and Thales services, streamline equipment repair processes and deploy technical and logistics advisers to work directly with users on French military bases.

The fixed-price availability contract represents a major innovation in through-life support delivery and coincides with an increase in Rafale flight hours and the need to comply with tougher military airworthiness standards.

Merry Michaux, Vice-President, Military Aerospace Customer Support and Services Managing Director at Thales said: “Thales is particularly proud to have been awarded this new contract, which we see as a sign of renewed confidence in a trusted partner and an endorsement of our continuing commitment to drive efficiency gains in aeronautical equipment support. The innovative concepts and collaborative working methods that we are putting in place on military bases and shared platforms will make a significant contribution to optimising availability of the Rafale fleet and bringing down the aircraft’s cost per flying hour.”

The Smart Care concept implemented in the MAESTRO programme is the basis of a modular approach to availability contracting that Thales also proposes for other equipment types and other aircraft.

* MAESTRO : MAintien en condition opérationnelle des Equipements B et des moyens de Soutien Thales du Rafale Optimisé (Optimised through-life support for Thales Class B equipment and support systems for Rafale)

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 12:30

IHEDN.jpg

11.01.2012 IHEDN

La 48e session nationale « Armement et économie de défense »  est en mission d’étude à Bruxelles du 11 au 13 janvier 2012.

La première matinée est consacrée à l’Agence européenne de défense (AED) avec en particulier une intervention de Claude-France Arnould, sa directrice et l’après-midi à la Commission européenne. Un diner avec des parlementaires européens est également organisé.

Les auditeurs retrouveront ensuite leurs homologues de la 64e session nationale « Politique de défense » à la RP UE pour entendre les interventions, entre autres, de l’ambassadeur Etienne, Jean-Luc Demarty (DG Commerce extérieur), Pierre de Boissieu et Pierre Vimont (SEAE) et à l’OTAN (ambassadeur Errera et secrétaire général adjoint Patrick Auroy).

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 08:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/40833.jpg

L'EDA-R 2 hier, en petite rade de Toulon
crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

11/01/2012 MER et MARINE

 

Alors que son aîné a embarqué la veille sur le bâtiment de projection et de commandement Mistral, le deuxième engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) de la Marine nationale a réalisé, hier, ses premiers essais en petite rade de Toulon. Réalisé par le chantier Socarenam de Boulogne-sur-Mer, le L 9093 est arrivé mi-novembre à Toulon.

 

Réceptionné par les équipes de CNIM, qui a développé ce concept, l'engin doit être prochainement livré à la Direction Générale de l'Armement (DGA), qui le remettra ensuite à la Marine nationale. Alors que la mise en service de la tête de série est espérée cet été, deux autres EDA-R doivent être livrés cette année, quatre autres unités étant en option. Parti avec le Mistral, le L 9092 va participer du 24 janvier au 13 février à l'exercice américain Bold Alligator, qui se déroulera sur la côte Est des Etats-Unis. Au sein d'une flotte amphibie américaine, l'EDA-R poursuivra son entrainement dans différentes configurations dans le cadre de sa période de vérification des capacités militaires (VCM). Un autre déploiement d'EDA-R est prévu de mars à juillet avec le BPC Dixmude, qui assurera cette année, en compagnie de la frégate Georges Leygues, la mission Jeanne d'Arc.


L'EDA-R 2 hier, en petite rade de Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


L'EDA-R 2 avec plateforme en position haute (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


L'EDA-R 2 avec plateforme en position basse (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


L'EDA-R 2 avec plateforme en position haute (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Développé à partir du concept Landing Catamaran (L-CAT) de CNIM, l'EDA-R est conçu pour effectuer le débarquement de troupes et de véhicules militaires à partir d'un bâtiment amphibie positionné au-delà de l'horizon (30 nautiques/55 km). Long de 30 mètres pour une largeur de 12 mètres, il est doté de deux coques entre lesquelles se trouve une plateforme centrale élévatrice pouvant soutenir une charge de 80 tonnes. En transit, il se comporte comme un catamaran, stable et rapide (30 noeuds à vide, 18 noeuds en charge). A l'approche d'une plage, la plateforme s'abaisse, transformant l'engin en bateau à fond plat pouvant débarquer sa cargaison sur le sable, comme un chaland traditionnel. Autre avantage, l'EDA-R dispose de deux rampes, permettant un embarquement et un débarquement par l'avant ou l'arrière, ce qui facilite les manoeuvres des véhicules et donc la rapidité des opérations.
Au sein de la flottille amphibie, les EDA-R, qui pourront être embarqué à raison de deux unités par BPC, vont remplacer les chalands de transport de matériel (CTM) et les chalands de débarquement d'infanterie et de chars (CDIC).

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 08:50

BPC-Dixmude-credits-DCNS-2011.jpg

crédits DCNS

10 janvier 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

Monsieur Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combattants se rendra à Toulon (Var), le samedi 14 janvier 2012, pour visiter le dernier bâtiment de projection et de commandement (BPC) « Dixmude » réceptionné par la Marine le 3 janvier dernier et présider une cérémonie de remise de décorations de la Croix de la Valeur Militaire au fanion de la Frégate « Courbet » et à celui de l’Ecole du personnel paramédical des armées (EPPA).

Vitrine technologique du savoir-faire français dans le domaine naval, ce troisième BPC, doté de capacités opérationnelles identiques à celles des BPC « Mistral  » et « Tonnerre  », complétera les moyens d’assaut amphibie et de commandement interarmées et interalliées, tout en renforçant la crédibilité militaire de la France au sein de l’OTAN et auprès des organismes internationaux.

Le « Dixmude  » répond à la nécessité de posséder des unités polyvalentes, capables de se positionner au large, de déployer rapidement des troupes, de projeter des forces à terre, de commander et /ou soutenir des opérations interarmées et interalliées d’envergure en mer ou à terre.

Ces trois bâtiments de commandement et de soutien confèreront à la France une primauté européenne en termes de capacité de projection de forces par voie maritime.

Source : Marine Nationale

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 08:35
Acoem fournit les armées en systèmes de détection des tirs

 

source 01db-metravib.com

 

11/01 Marie Annick Depagneux - Les Echos

Ex-filiale d'Areva spécialisée dans la mesure de bruits et de vibrations, cette entreprise a été achetée par le fonds Evolem, qui a associé les managers en place.

Quand Areva a annoncé sa décision de céder sa filiale 01dB-Metravib en avril dernier, les 320 salariés de cette entreprise spécialisée dans l'expertise acoustique étaient inquiets. Toutefois, les cadres dirigeants associés à la reprise par le fonds privé Evolem les ont convaincus que cette émancipation était une chance. Elle a eu lieu fin 2011. « Le poids du groupe commençait à être lourd », reconnaît Fabien Condemine, désormais président de l'affaire, rebaptisée Acoem. Champion tricolore de l'expertise acoustique et les vibrations, Acoem se présente comme un spécialiste de la surveillance intelligente : « Nos solutions vont au-delà de la simple mesure à distance. Elles incluent des traitements automatisés qui facilitent l'analyse des résultats », plaide le patron. Maintes collectivités locales et presque tous les aéroports de France ont recours à ses procédés. A l'étranger, la PME est devenue il y a deux ans le fournisseur exclusif de dispositifs de suivi des éoliennes du chinois State Grid, importante compagnie d'énergie qui lui commande entre 150 et 200 unités chaque année. Dans un autre domaine, elle équipe la quasi-totalité des armées du monde entier en systèmes de détection des tirs. « Ils s'installent dans les camps de base, sur des véhicules blindés et sans doute demain des hélicoptères. Nous avons conçu cette technologie il y a dix ans et les Américains ont été les premiers à nous l'acheter. Nous essayons de garder notre avance en mettant au point de nouvelles applications », poursuit-il. A la demande d'Areva, qui restera un de ses clients, l'entreprise a conçu en 2011 un outil de mesure des températures afin d'accroître la disponibilité et la durée de vie des centrales nucléaires. A la tête d'une trentaine de brevets, Acoem consacre près de 8 % de son chiffre d'affaires (environ 45 millions d'euros en 2011) à la R&D, qui mobilise 25 ingénieurs. Implanté depuis dix ans au Brésil à travers une filiale commerciale très liée à l'environnement et à la surveillance des machines tournantes d'extraction de matières premières, il réfléchit à « l'opportunité de monter une unité d'assemblage de certains éléments. Toutefois, le coeur de la production sera conservé dans nos unités françaises de Limonest et Toulouse », assure le patron. Projet analogue en Asie : « Nous y disposons aujourd'hui de bureaux, mais nous souhaitons constituer une société à part entière en Chine ou, plus vraisemblablement, en Malaisie, courant 2012 », ajoute-t-il. Avec le soutien de son nouvel actionnaire, la PME pourrait atteindre le cap des 150 millions de revenus à l'horizon 2020 par croissance interne et externe. Fabien Condemine aimerait ainsi prendre des positions dans la surveillance sismique.

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 08:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2012/images-janvier-20122/fennec-renove-villacoublay/1502347-1-fre-FR/fennec-renove-villacoublay.jpg

10/01/2012 Armée de l’Air

Jeudi 5 janvier 2012, la base aérienne 107 de Villacoublay a accueilli le premier hélicoptère Fennec rénové par la société Thales. À l’horizon 2016, les 40 autres Fennec de l’armée de l’air connaîtront les mêmes modifications qui concernent principalement des équipements d’aide à la navigation.

Une cérémonie présidée par le général Guy Girier, sous-chef plans programmes de l’état-major de l’armée de l’air, en présence du général Philippe Gasnot, commandant la brigade d’appui et de projection du commandement des forces aériennes, s’est tenu jeudi 5 janvier 2012 sur la base aérienne 107 de Villacoublay. Elle mettait à l’honneur l’arrivée du premier Fennec de l’armée de l’air rénové pour être aux normes de l’organisation de l’aviation civile internationale.

Ce programme, dont le marché a été notifié en 2009, concerne l’ensemble de la flotte Fennec du ministère de la Défense, soit 41 aéronefs pour l’armée de l’air et 18 pour  l’aviation légère de l’armée de terre. Concrètement, il comprend l’intégration de plusieurs équipements modernes : deux GPS (de type Garmin 430) couplés au pilote automatique ; un Cockpit Voice Recorder  (enregistreur de vol), sorte de boîte noire de l’aéronef ; un nouveau transpondeur « mode S » plus performant que le précédent ; un poste-radio numérique offrant davantage d’interopérabilité ; un nouvel instrument de navigation à visualisation électronique pour le confort de vol ; un Tacan (tactical air navigation) air-air, composé d’un émetteur et d’un récepteur  embarqués afin de connaître la distance séparant deux hélicoptères d'une même patrouille.

Selon le lieutenant-colonel Jérôme Fleith, commandant l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » de Villacoublay, « cette rénovation présente trois avantages . D’une part, elle permet d’attendre le remplacement de la flotte par le HC4, un hélicoptère de classe « quatre tonnes ». D’autre part, elle offre une aide à la navigation pour la police du ciel et améliore la sécurité de cette mission que nous assurons tout au long de l’année en appliquant les mesures actives de sûreté aérienne. Enfin, elle augmente considérablement l’interopérabilité de l’aéronef dans des dispositifs interarmées, interalliés et interministériels, pour des missions de service public par exemple. »

Confié par l’industriel Thales aux sociétés Hélinion et Socata, le programme s’étendra jusqu’en 2016, à raison d’une livraison de quatre à cinq hélicoptères par mois, dans les escadrons 3/67 « Parisis », 5/67 « Alpilles » d’Orange et au centre d’instruction des équipages d’hélicoptères également basé à Orange. Enfin, des Fennec sont déployés sur des théâtres d’opérations, en Côte d’Ivoire et au Gabon, ainsi qu’en Guyane.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:55

CAESAR firing in Afghanistan photo US Army

photo US Army

VERSAILLES, France, Jan. 10 (UPI)

Nexter Munitions of France has inaugurated a robotized production facility and aims for a doubling of its business over the next five years.

The facility, specifically for the production and belting of its Caesar 155mm artillery rounds, will lead to competitiveness, the company said.

"This facility, which incorporates the latest technological innovations … will improve Nexter Munitions' market position in manufacturing flare and smoke ordnance in the 155 mm artillery round range, ordered by the French Army under a multi-year contract," Nexter said.

"It will allow our productions to be relocated while maintaining domestic jobs."

The Caesar is a self-propelled artillery system, with a firing range of about 25 miles, built around a 6X6 chassis. Nexter said the system is the company's prime export.

Nexter said it plans to double its exports of the system over the next five years, despite cuts to defense budgets around the world. Exports of the Caesar represented 20 percent of company exports last year.

Additional details on the factory and company business plans were not given.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:35

VBCI-au-Lliban-photo-Armee-de-Terre.jpg

Le VBCI est déployé au Liban depuis 1 an

Crédits : SIRPA Terre / ADC L. Le Goupil

 

 

10/01/2012 Armée de Terre

13 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) sont déployés au Liban depuis septembre 2010. Un an après leur arrivée, le 1er bilan est très positif.


Sous les couleurs de la force intérimaire des nations unies au Liban (FINUL), les VBCI assurent la surveillance de la ligne de démarcation entre Israël et le Liban, la sécurité des postes français, et la mise en place de patrouilles dans la zone de responsabilité française.

Mieux perçu par la population que l’ AMX 10P qu’il remplace, le VBCI est aussi plus efficace. Ses 8 roues motrices permettent à la force commander reserve (FCR) d’intervenir sur l’ensemble du Sud Liban, sur terrain accidenté comme sur route, sans dégrader la voierie, et en limitant les nuisances sonores.

Grâce à son blindage résistant aux tirs de moyen calibre et aux éclats d’obus, le VBCI offre également une meilleure protection à son équipage contre les mines et les engins explosifs improvisés.

Le VBCI est déployé depuis juin 2010 en Afghanistan . Au Liban , il a démontré sa capacité à s’adapter à des théâtres d’opérations très différents.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:30

EDA-R-photo-1-credits-Marine-Nationale.jpg

10/01/2012 Marine Nationale

Le 9 janvier 2012, l’équipage de l’Engin de Débarquement Amphibie Rapide (EDAR) n°1 a terminé sa phase de préparation opérationnelle.

Effectuée sous le contrôle des entraîneurs de la force d’action navale en coopération avec les marins de la flottille amphibie, cette phase de prise en main du bâtiment par son équipage a permis d’intégrer avec succès l’EDAR au sein d’un Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC).

 

BPC-Mistral-photo3-credits-Marine-Nationale.jpg

Grâce à cette qualification, l’EDAR est en mesure de participer à des opérations amphibies.

Réceptionné par la marine nationale à la fin du mois de novembre 2011, c’est la première fois qu’un moyen de débarquement de ce type quitte son port base pour être déployé à bord d’un BPC.

 

BPC-Mistral-photo2-credits-Marine-Nationale.jpg

 

Le Mistral  et l’EDAR n°1 ont appareillé le jour même pour la côte Est des États-Unis où a lieu l’exercice Bold Alligator , étape majeure de la coopération franco-américaine dans le domaine des opérations amphibies.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 13:55

Mindef

 

10 jan. 2012 Par Guillaume Belan - FOB

 

“C’est un minima, j’aurai préféré autre chose, mais la conjoncture est compliquée.” C’est en ces termes que le Ministre de la Défense Gérard Longuet commentait hier l’accord signé entre Thales et Safran le 21 décembre dernier, en vue de créer une coentreprise commerciale à 50/50 dans le domaine de l’optronique avec (ne l’oublions pas) une durée de vie limitée (entre cinq et dix ans). “Mais rien n’est clôt. C’est une première étape”, continuait, confiant, le Ministre.

Pour mémoire, l’Etat tente depuis des années de rapprocher les deux entreprises qui se concurrencent sur les systèmes optroniques (systèmes de visions, de détections électro-optiques). Parmi les activités concernées par cette coentreprise, « figurent la charge optronique de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 dans le cadre de sa rénovation, la chaîne image du futur drone franco-britannique MALE, certains systèmes optroniques modulaires des véhicules de l’armée de terre, ou encore l’optronique de l’hélicoptère du futur », selon le communiqué industriel.

 

“Il faut des acteurs mondiaux”

Continuant sur le paysage industriel français, Gérard Longuet, a livré quelques messages concernant les sociétés défense dont l’Etat est actionnaire. Reconnaissant qu’il est inévitable que de nouveaux acteurs émergent, et que dans ce contexte, “il faut être lucide (…), il faut des sociétés européanisées dans le terrestre et le naval, afin d’atteindre des tailles suffisantes”. 

En ce sens, le rapprochement de TDA et Nexter (et l’arrivée de Thales dans le capital de Nexter à hauteur de 10 à 20%) dans les munitions est considéré comme un prélude franco-français, à un rapprochement européen vers… l’Allemagne! Véritable direction ou souhait d’élu lorrain? C’est de toute façon le prochain gouvernement qui aura à choisir…

Reste que c’est sur Thales que l’Etat semble miser dans le cadre de la consolidation du secteur défense. Augmentation dans le capital de DCNS, arrivée dans celui de Nexter, accord dans l’optronique obtenu aux forceps par l’Etat, Thales (dont Dassault est actionnaire à plus de 25%), apparait comme le pivot industriel sur lequel l’Etat compte. Et EADS ? “Cassidian est clairement tourné vers les Etats-Unis” ou “le projet de drone Talarion est dans une situation d’isolement” pouvait-on entendre de la bouche le ministre. La direction semble claire ! A noter que ces récentes décisions de rapprochement ont été vivement critiquées par certains parlementaires de la commission défense (Patricia Adam et Bernard Cazeneuve, PS) qui s’interrogent sur une quelconque stratégie de consolidation.

 

Le Franco-britannique va bien

Enfin, le Ministre est apparu confiant sur la coopération entre Paris et Londres. Il a par ailleurs confirmé que le prochain sommet franco-britannique se tiendrait courant février, comme le révélait FOB ici. A propos du drone MALE et de l’accord Dassault/BAe, le ministre précisait que “ce projet ne peut pas ne pas s’ouvrir à d’autres pays de l’UE.” Interrogé sur le souhait des anglais de réaliser un appel d’offre sur ce programme, considéré comme un camouflet depuis Paris, Gérard Longuet a qualifié de “légitime” ce processus. A voir…

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 13:05

Xingu-source-lignesdedefense.jpg

 

10.01.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

C'est le site de l'armée de l'air qui l'annonce (enfin...): vendredi 30 décembre 2011, le contrat d'externalisation de la flotte d'avions-écoles Xingu (30 appareils) a été notifié entre la société Cassidian Aviation Training Services (CATS) et le ministère de la Défense (cliquer ici pour accéder à l'article sur le site de l'air).

 

Cette information n'est pas une nouveauté puisqu'elle avait été donnée sur ce blog le 28 septembre 2011 (cliquer ici pour lire le post alors consacré à cette externalisation). La durée de ce contrat est de 15 ans. CATS l'assurera en partenariat avec Socata (qui se chargera de la maintenance lourde).

 

Cette externalisation n'est pas non plus une nouveauté pour l'armée de l'air.

 

Cassidian AviationTraining Services est présent sur la BA de Cognac pour un contrat qui prévoit la mise à disposition d'avions et de simulateurs (3 au lieu de 6 précédemment), la mise à niveau et l'entretien des infrastructures, la planification de l'activité de piste, l'instruction technique au sol et le soutien logistique intégré, porte sur 175 millions d'euros sur dix ans. Si la formation technique au sol relève de CATS, la formation sur simulateur et l'instruction en vol reste assurée par des militaires. D'une armada vieillissante de 110 Epsilon, avion qui a volé pour la première fois en 1979, la flotte a été réduite à 37 Epsilon (26 à terme), mis à disposition par l'État, et 18 Grob 120, un modèle civil légèrement modifié, produit par EADS. Les Grob restent propriété du prestataire civil, tout en étant réservé au profit exclusif de l'école.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 08:55

A-330-200 MRTT Australia photo Outisnn

Jan 9, 2012 By Akintunde Akinleye and Joe Brock (Reuters) - AviationWeek.com

PARIS - France will buy aerial refuelling tankers from European airplane manufacturer Airbus in 2013, defense minister Gerard Longuet said on Monday.

France had not until now officially closed the door on a purchase of tankers from rival Boeing, but Longuet made clear such a move was no longer on the cards after Airbus lost a massive tanker order in the United States last year.

The Pentagon awarded a $35 billion contact to Boeing after a transatlantic battle that saw European leaders protest when a previous award to Airbus was overturned on appeal from Boeing.

Airbus is owned by European aerospace group EADS, in which the French government has a 15 percent stake.

Asked at a news briefing about previous suggestions that France’s own tanker requirements may be opened to competition, Longuet, who became defense minister last year, commented, “that was no doubt before the U.S. decision”.

He also said the purchase of European tankers made sense to French forces for operational reasons.

Industry sources say France has considered leasing tankers from Britain for budgetary reasons and as part of an Anglo-French defense pact, but that operations in Libya convinced its planners that an independent capability would be more efficient.

France is expected to buy from five to seven tankers, which refuel fighters and other aircraft to extend their range and time in the air.

The new tankers would replace elderly Boeing C-135 tankers ordered in the 1960s by General de Gaulle.

Boeing has complained in the past about the difficulty of penetrating the French defense market. Its senior French executive two years ago called it one of the most protectionist markets, saying Paris had not bought from Boeing for 30 years.

Europe in turn accuses the United States of being slow to open up its defense market.

Speaking about procurement policy in general, Longuet said the state had to balance its need for short-term savings with long-term interest in having a healthy local supply base.

French Senators recently attacked a move to buy unmanned military aircraft from French planemaker Dassault based on Israeli technology rather than buying cheaper Reaper drones from General Atomics in the United States.

A Senate move to chop funding was later overturned.

Longuet defended the drone decision, saying it made sense to ensure France’s industrial base remained healthy for the future.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 08:55
Gérard Longuet veut ouvrir le projet des drones MALE à d'autres industriels



09 janvier 2012 par Barbara Leblanc – L’USINE NOUVELLE

Au cours d’une rencontre avec des journalistes aéronautiques, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a précisé [que le projet des drones MALE] n’est pas réservé à Dassault et BAE Systems.

"Je pense que ce projet franco-britannique doit accepter l'idée que (...) nous sommes engagés dans la construction européenne et nous ne pouvons pas ignorer délibérément des pays qui font encore des efforts de défense et qui ont des capacités industrielles", estime le ministre Gérard Longuet.

Il semble donc revenir sur sa position initiale sur ce projet qui devrait être un des thèmes du prochain sommet franco-britannique prévu pour février. Il annonce notamment que Paris et Londres pourraient être en mesure dans les prochaines semaines de définir ce que doit être le programme MALE. Les deux pays devront encore s’accorder sur la manière d’y répondre, via un appel d’offres mondial ou en passant commande à des industriels européens.

"Nous disons aux Britanniques que nous souhaitons avoir une securité de long terme sur l'approvisionnement, ce qui nous conduit à privilégier les solutions industrielles s'appuyant sur les entreprises détenues par les Européens, explique le ministre. Les Britanniques ne sont pas hostiles mais ce n'est pas leur culture naturelle, (qui est) un appel d'offres mondial".

Le développement d’un drone MALE a été confié cet été à Dassault aviation en coopération avec le britannique BAE Systems au détriment d’EADS et de son drone Talarion. Une décision intervenue après la signature en novembre 2010 d’un traité franco-britannique de coopération militaire.

La division défense du groupe européen Cassidian a alors répondu en s’alliant avec le constructeur italien Alenia pour développer des drones de surveillance et de combat pour l’Allemagne et l’Italie. Le marché des drones MALE est actuellement dominé par les américains General Atomics et Lockheed Martin et les israéliens comme Israel Aerospace Industries.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 08:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/38640.jpg
L'EDA-R 1
crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

10/01/2012 MER et MARINE

 

Jusqu'au dernier moment, le doute aura plané. Mais, finalement, le nouvel engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) de la Marine nationale accompagne bien le bâtiment de projection et de commandement Mistral aux Etats-Unis. Ces derniers jours, les équipes de la flottille amphibie n'ont pas ménagé leur peine pour que l'EDA-R 1, premier d'une nouvelle génération de catamarans de débarquement, soit du voyage. Après d'ultimes essais menés hier, à la tombée de la nuit, en rade de Toulon, l'engin a réussi toutes les qualifications nécessaires à son premier déploiement sur le BPC. Il va, ainsi, participer à l'exercice américain Bold Alligator, qui se déroulera du 24 janvier au 13 février au large de la Caroline du Nord. A cette occasion, la Marine nationale pourra tester l'EDA-R au sein d'une grande force amphibie (comprenant notamment un porte-avions et plusieurs porte-hélicoptères d'assaut de l'US Navy), qui réalisera une opération de débarquement sur la plage de Camp Lejeune, vaste zone d'entraînement militaire de l'US Marine Corps. Durant cette période, l'EDA-R 1, qui a été réceptionné par les militaires français fin novembre, poursuivra son entrainement et sa phase de vérification des capacités militaires, via des essais dans différentes configurations. Alors que le second engin de ce type doit être prochainement livré à la marine française, un autre déploiement devrait intervenir au printemps. Ainsi, le BPC Dixmude, qui effectuera de mars à juillet la mission Jeanne d'Arc, devrait embarquer un EDA-R. L'objectif est de parvenir à une admission au service actif cet été. En tout, quatre EDA-R ont été commandés pour la Marine nationale, quatre autres étant en option. Chaque BPC peut embarquer deux engins de ce type (dans le cadre de Bold Alligator, le Mistral embarque dans son radier un EDA-R et deux chalands de transport de matériel).


L'EDA-R dans le radier du Mistral (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


L'EDA-R dans le radier du Mistral (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Tournée de représentation aux Etats-Unis

Bold Alligator va également être l'occasion, pour la Marine nationale et CNIM, concepteur de l'EDA-R, de dévoiler pour la première fois le nouvel engin hors des eaux françaises. Ce déploiement constitue d'ailleurs une opportunité en or pour présenter l'EDA-R à l'US Navy, qui étudie actuellement le remplacement de sa flotte de LCAC (Landing Craft Air Cushion), composée de 84 engins sur coussin d'air, mis en oeuvre depuis les porte-hélicoptères d'assaut et transports de chalands de débarquement. Par rapport à ces bateaux, les militaires américains souhaitent que leurs futures unités (80 prévues), qui doivent être réalisées dans le cadre du programme Ship-to-Shore Connector (SSC), soient plus robustes et moins gourmandes en carburant. Une volonté à laquelle peut répondre le concept de Landing Catamaran (L-CAT) de CNIM, qui a donné naissance à l'EDA-R. A ce titre, même si les américains ont travaillé pour l'heure sur des projets de nouveaux engins sur coussins d'air, l'EDA-R pourrait constituer une solution intéressante, offrant des capacités voisines du LCAC pour un coût d'achat, de fonctionnement et de maintenance bien plus intéressant.


LCAC (© : US NAVY)

Long de 30 mètres pour une largeur de 12 mètres, l'EDA-R est conçu, comme le LCAC, pour effectuer le débarquement de troupes et de véhicules militaires à partir d'un bâtiment amphibie positionné au-delà de l'horizon (30 nautiques/55 km). Il est doté de deux coques entre lesquelles se trouve une plateforme centrale élévatrice pouvant soutenir une charge de 80 tonnes. En transit, il se comporte comme un catamaran, stable et rapide (30 noeuds à vide, 18 noeuds en charge). A l'approche d'une plage, la plateforme s'abaisse, transformant l'engin en bateau à fond plat pouvant débarquer sa cargaison sur le sable, comme un chaland traditionnel. Autre avantage, l'EDA-R dispose de deux rampes, permettant un embarquement et un débarquement par l'avant ou l'arrière, ce qui facilite les manoeuvres des véhicules et donc la rapidité des opérations.


L'EDA-R 1 (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


L'EDA-R 1 (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)


L'EDA-R 1 (© : DGA)


L'EDA-R 1 (© : DGA)
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 23:52

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/longuet-bourges.png

9 jan 2012 Par Guillaume Belan, FOB

Le mercredi 5 janvier, le Ministre de la défense Gérard Longuet, a passé sa journée du côté de Bourges pour une rentrée très industrielle. Après avoir remis la Croix de la Valeur Militaire au 36ème Escadron de Détection et Contrôle Aéroportés (EDCA), opérant les AWACS, sur la base aérienne 702 d’Avord, suite à leurs actions durant l’opération Harmattan en Libye où ils ont été particulièrement sollicité, le Ministre a ensuite participé à la 10ème journée de soutien des exportations où il a été question des PME défense.

Soutien PME

Plus de 300 PME-PMI réalisent entre 3 à 5% des exportations directes françaises d’armement, et plus de 4000 d’entre elles sont impliquées à l’export en qualité de sous-traitants. Le plan de relance des exportations de 2007 prévoit quelques mesures concrètes dont un correspondant à la DGA-DDI (direction du développement internationale de la direction générale de l’armement).

Le successeur du Milan officiellement lancé

Le Ministre s’est ensuite rendu sur deux sites industriels. A MBDA tout d’abord où le ministre a confirmé le lancement de la première tranche de développement du MMP. Le coup de départ du programme du Missile Moyenne Portée est donc tiré. Ce futur missile est le successeur du missile antichar Milan, technologie datant des années 70 et qui arrive à bout de souffle.

Nouvelle usine Nexter

Fin de journée chez Nexter, où Gérard Longuet a inauguré une nouvelle installation robotisée d’usinage et de ceinturage des munitions gros calibre à La Chapelle. Nexter a en fait développé une nouvelle capacité dans les munitions, notamment dans les opérations d’usinage des calibres de 105 et 155 mm. Auparavant sous-traité à des industriels étrangers (Patria en Finlande ou Expal en Espagne), Nexter a décidé en septembre 2010 d’investir aux alentours de 3 millions d’euros pour développer cette unité. Le but : maîtriser l’ensemble de la chaine de production des obus d’artillerie. Près de 6% d’économie serait réalisé sur le prix d’un obus grâce à ce nouvel outil. Et une cadence de production intéressante: plus de 100 000 obus Caesar sont aujourd’hui en commande rien qu’avec les contrats France et Arabie Saoudite. Grâce à cette chaine très automatisée, un obus est produit en 8 minutes. “Nexter prévoit de doubler sa part export en cinq ans, qui représente 20% du chiffre d’affaire et 45% du carnet de commande actuel” indique par voie de communiqué l’industriel.

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 19:18

xingu-photo-C.-Amboise-AAir.jpg

photo C. Amboise - Armée del'Air

09/01/2012 MinDef FR - Economie et technologie

Vendredi 30 décembre 2011, le contrat d’externalisation de la flotte d’avions-écoles Xingu a été notifié entre la société Cassidian AviationTraining Services (CATS) et le ministère de la Défense.

C’est le 21 septembre 2011 que le ministre de la Défense a décidé l’externalisation du maintien en condition opérationnelle (MCO) de la flotte Xingu du ministère (marine nationale et armée de l’air) lors du  comité ministériel d’investissement.

La société CATS, anciennement ECATS (EADS Cognac Aviation Training Services ), assure désormais les « services de réparation, d'entretien et services connexes relatifs aux aéronefs  » sur la base aérienne d'Avord. Elle accueille, en effet, l’école de l’aviation de transport qui met en œuvre 30 aéronefs Xingu, un avion bimoteur à turbopropulseurs créé par la société brésilienne Embraer. Par ailleurs, ces appareils font actuellement l’objet d’une rénovation avionique dans le cadre d’une mise en conformité de la flotte aux normes de l’organisation de l’aviation civile internationale.

Il ne s’agit pas d’une première expérience dans l’institution. Depuis 2006, la maintenance aéronautique de la flotte de l’école de pilotage de l’armée de l’air de Cognac est externalisée. Cette démarche évite ainsi d’investir dans une nouvelle flotte d’avions-écoles tout en garantissant un meilleur cursus de formation du personnel naviguant par des engagements de disponibilité de la part de l’industriel.

Pour plus d'informations sur la dynamique d'externalisation et de mutualisation dans l'armée de l'air, consultez notre dossier.

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 19:16

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2012/images-janvier-20122/activite-solenzara/1501698-1-fre-FR/activite-solenzara.jpg

09/01/2012 Opérations

À partir du 11 janvier 2012, l’activité d’entraînement opérationnelle reprendra sur la base aérienne 126 de Solenzara, en Corse.

Plus de deux mois après la fin de l’opération Harmattan menées au-dessus de la Libye par les forces otanniennes et pour lesquelles la base aérienne de Solenzara a été fortement sollicitée comme base stratégique de déploiement des forces et de matériel, une activité opérationnelle intense va reprendre à compter du 11 janvier 2012.

Les Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 "Savoie" de Mont-de-Marsan viendront, en effet, pour une campagne de tir air-sol sur le champ de tir de Diane jusqu’au 27 janvier. Puis les campagnes de tirs se poursuivront du 30 janvier au 24 février avec les Mirage 2000 des escadrons de chasse 1/12 "Cambrésis" et 1/2 "Cigognes". Du 26 mars au 6 avril, l’exercice Serpentex battra son plein afin de préparer les forces aériennes et au sol à un déploiement en Afghanistan. De plus, durant le mois d’avril, les Alphajet de la Patrouille de France devraient se poser sur la piste de l’île de beauté pour une semaine d’entraînement avant la saison des meetings. Du 14 au 25 mai, ce sont les hélicoptères Fennec des escadrons « Parisis » de Villacoublay et « Alpilles » d’Orange qui prendront leur quartier à Solenzara pour l’entraînement des tireurs d’élite engagés lors des missions d’interception. Enfin, l’escadron de chasse 2/5 « île de France » sera en campagne de tir du 28 mai au 8 juin 2012.

Bien entendu, ce planning est susceptible d’évoluer en fonction des contraintes opérationnelles.

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 17:50

thales nexter 1 source FOB

09/01/2012 latribune.fr

En échange de sa division munitions, Thales prendrait entre 10% et 20% du capital du groupe public d'armements terrestres Nexter.

Après DCNS, Nexter est dans le viseur de Thales. Le groupe d'électronique, qui a été choisi par l'actuel gouvernement pour être le pivot de la consolidation de l'industrie de l'armement français, doit prendre une participation dans le capital du groupe public (100 % du capital détenus par l'Etat) en échange de l'apport de sa division de munitions au groupe public d'armement terrestre devrait être comprise entre 10 et 20 %, a déclaré ce lundi le ministre de la Défense, Gérard Longuet. Thales avaient annoncé à la mi-décembre l'ouverture de discussions visant à rapprocher Nexter Munitions et TDA Armements, qui ont réalisé un chiffre d'affaires combiné d'environ 250 millions d'euros en 2010, en échange d'une entrée de Thales au capital de Nexter.

" C'est significatif tout en permettant à Nexter de ne pas être dépendant de Thales ", a précisé Gérard Longuet lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE) au sujet de cette participation. Il a écarté une éventuelle entrée en Bourse de Nexter à terme, disant qu'il fallait d'abord construire son projet industriel et commercial. Il lui a plutôt esquissé un destin européen, comme pour le constructeur naval militaire DCNS, dans lequel Thales vient de porter sa part de 25 % à 35 %. " S'il y a un secteur où on pourrait européaniser sans conflit majeur, c'est vraiment le secteur de l'armement terrestre et maritime ", a-t-il observé. " Notre intérêt d'européen, c'est certainement d'unir des forces ". Dans le cas de Nexter, il faudra essentiellement regarder outre-Rhin, a-t-il estimé. Les principaux groupes allemands du secteur sont Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW).

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 13:30

munitions-credit-dr-source-MinDef-FR.jpg

January 7, 2012, armyrecognition.com

The announced cuts in defence budgets in Europe and the increased competition in our key weapons markets have spurred Nexter Munitions to develop a proactive export strategy. The company plans to double its export market share within the next five years. This represents 20% of its sales in 2011 and 45% of the current order book.

The announced cuts in defence budgets in Europe and the increased competition in our key weapons markets have spurred Nexter Munitions to develop a proactive export strategy. The company plans to double its export market share within the next five years. This represents 20% of its sales in 2011 and 45% of the current order book.

Multi-year orders provide a favourable framework for ensuring the bedrock of activity and long-term view we need to engage in ambitious projects. The project for investment in a robotised facility for machining and belting of ammunition rounds for the CAESAR artillery system, Nexter Systems' flagship export product, was launched within this framework in September 2010.

This facility, which incorporates the latest technological innovations, will allow Nexter Munitions to increase its competitiveness, reactiveness and independence. It will improve Nexter Munitions' market position in manufacturing flare and smoke ordnance in the 155 mm artillery round range, ordered by the French Army under a multi-year contract. It will allow our productions to be relocated while maintaining domestic jobs.

It should be noted that this project was awarded to local or regional companies:

- The Socopresses company employing 20 people and based in Yèvre sur Mehun was responsible for the engineering side.
- The Cirméca company based in Menetou Salon, the Escofier company in Chalon sur Saône, the Arcom company in Thénioux and the Axiléa company in La Chapelle Saint Ursin produced all the equipment.

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 13:20

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/8/0/5/000122508_5.jpg

 

A330 MRTT

09 janvier 2012 par Barbara Leblanc – L’USINE NOUVELLE

Devant un panel de journalistes de la presse aéronautique, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, assure que la France pourrait commander des ravitailleurs dès 2013.

La France doit renouveler sa flotte vieillissante de ravitailleurs, composée de C135FR fabriqués par Boeing et d'Airbus A340 et A310, également utilisés pour le ravitaillement en vol. Et le gouvernement entend choisir le groupe européen Airbus et ses ravitailleurs des MRTT (Multirole tanker transport). C’est ce que le ministre de la Défense assure tablant sur une livraison des appareils en 2017.

Cette déclaration met un terme à plusieurs rumeurs laissant planer le doute sur l’attribution de ce contrat. L'Airbus A330 est en effet en concurrence avec Boeing sur ce marché des MRTT. Aux Etats-Unis, l'A330 a fini par perdre un énorme marché de ravitailleurs pour le Pentagone, remporté par Boeing après plusieurs retournements de situation.

L'A330 MRTT, qui peut ravitailler en vol deux avions simultanément, est capable d'emporter à la fois plus de cent tonnes de carburant, 37 tonnes de matériel et jusqu'à 270 passagers. Pour l’heure, les pays ayant commandé cet appareil sont l'Australie, la Grande-Bretagne, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis. Il a aussi été présenté à l’Inde.

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