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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 22:27

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/guyane/111216-guyane-participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-1/1487813-1-fre-FR/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-1.jpg

 

19/12/2011 Sources : EMA

 

Le 16 décembre 2011, un lancement de la fusée Soyouz est programmé au Centre spatial guyanais (CSG) à Kourou. Comme pour chaque lancement au CSG, les forces armées en Guyane (FAG) sont mobilisées et participent au dispositif interministériel de sécurité du site.

 

 

Les FAG mettent en place des dispositifs qui contribuent à la sécurité externe du site :

 

- un dispositif de sûreté terrestre armé par le 3e régiment étranger d’infanterie (3ème REI) dont les unités déployées sur le terrain réalisent des patrouilles terrestres et fluviales pour contrôler les approches du CSG ;

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/guyane/111216-guyane-participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-3/1487837-2-fre-FR/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-3.jpg

 

- un dispositif de sûreté maritime avec mise en place d’une zone d’interdiction aux abords immédiats du CSG et d’une zone de surveillance maritime plus large contrôlées par les moyens maritimes de la base navale, des patrouilleurs P400, un avion Falcon 50 et des vedettes côtières de surveillance de la gendarmerie maritime ;

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/guyane/111216-guyane-participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-2/1487832-2-fre-FR/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-2.jpg

 

- un dispositif de sûreté aérienne avec mise en place d’une zone d’interdiction aérienne et déploiement de moyens de détection et d’intervention, auxquels participent les moyens de la base aérienne 367 (Puma et Fennec , centre de contrôle militaire implanté au CSG) et les capacités sol-air du 3e REI.

 

Le dispositif des FAG, complémentaire de celui de la gendarmerie, participe à la sécurisation d’une zone d’environ 700 km² autour du CSG.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/guyane/111216-guyane-participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-42/1487842-2-fre-FR/participation-au-dispositif-de-securite-du-centre-spatial-guyanais-4.jpg

 

A l’occasion du lancement Soyouz, les FAG sont renforcées depuis le 8 décembre par un avion AWACS qui apporte des capacités supplémentaires de contrôle et de détection d’aéronefs et de navires. Il peut effectuer des ravitaillement en vol grâce à un C135F. Pendant son déploiement en Guyane, l’AWACS participe également à des missions de lutte contre les narcotrafics.

 

Pour ce lancement, la fusée Soyouz emportera notamment les satellites de renseignement militaire Pléiades et Elisa .

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:32

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/1/2/7/000146721_5.jpg

 

19 décembre 2011 par Astrid Gouzik – L’USINE NOUVELLE

 

Les deux groupes de défense seraient sur le point de signer, mardi 20 décembre, un accord de coopération, a appris l’AFP de sources industrielles.

 

C’est Gérard Longuet, le ministre de la Défense, qui présidera mardi 20 décembre la signature de l’accord par les PDG de Safran, Jean-Paul Herteman, et de Thales, Luc Vigneron. Les deux groupes doivent coopérer dans le domaine de l'optronique, électronique appliquée à l'optique. Ils développeront des technologies permettant de voir dans toutes les conditions.

 

La co-entreprise devrait fonctionner sur le modèle de celle constituée par Safran et General Electric, CFM. Elle répartit les tâches, les deux partenaires assemblent des moteurs avec les composants produits par l'autre et les commercialisent ensuite chacun sur leurs marchés.

 

D’autre part, les deux industriels français pourraient augmenter leur participation dans la Sofradir. Le groupe emploie 500 employés, il est spécialisé dans les détecteurs à infrarouges, utilisés dans l'optronique. Un placement stratégique donc pour Thales et Safran qui détiennent chacun 40% des parts. D’autant plus judicieux qu’Areva, qui en détient 20%, a annoncé son intention de se défaire de ses participations non stratégiques.

 

La question des échanges d’actifs entre les deux géants français de la défense patine depuis quelques mois. En effet, ils n’étaient pas encore parvenus à s’entendre sur les valorisations.

 

D’autre part, certains syndicats étaient opposés à un échange d'actifs. Notamment chez Sagem, filiale de Safran, où les salariés ont manifesté à plusieurs reprises.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 17:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/vm-3e-rhc/1487736-1-fre-FR/vm-3e-rhc.jpg

 

19/12/2011 Armée de Terre

 

L’étendard du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Etain-Rouvres a été décoré par M. Gérard Longuet, pour sa participation à l’opération Harmattan, en Libye.

 

Le 16 décembre à Etain-Rouvres, le 3 e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) a reçu une citation à l’ordre de l’armée, au titre de son action lors de l’opération Harmattan , en Lybie durant l’année 2011.

 

Son étendard a été décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze par le ministre de la Défense et des anciens combattants, monsieur Gérard Longuet , et en présence du général d’armée Bertrand Ract-Madoux , chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT).

 

Au cours de cette cérémonie, des soldats du 3e RHC ont également été décorés, à titre individuel, pour des faits d’armes en Libye ou en Afghanistan.

 

Le 11 novembre à Paris , le président de la République avait remis la croix de la valeur militaire à titre collectif à des unités s’étant particulièrement distinguées en Afghanistan , en Côte d’Ivoire et en Libye . Aucune unité, avant cette date, n’avait reçu cette distinction à titre collectif.

 

Depuis, sept unités ont également été décorées, dont le 3e RHC. Trois autres le seront prochainement.

 

 

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 19:05

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/111216-afghanistan-releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-4/1486904-2-fre-FR/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-4.jpg

 

17/12/2011 Sources : EMA

 

Le 9 décembre 2011, le Battle Group Picardie  a relevé le Battle Group Quinze-Deux sur la place d’armes de la base avancée de Surobi.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/111216-afghanistan-releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-1/1486879-1-fre-FR/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-1.jpg

Au cours de cette prise d’armes, le général Jean-Pierre Palasset, commandant la Task Force La Fayette,  a félicité le BG Quinze-Deux et son chef de corps le colonel Jeand’heur pour avoir contribué à l’inscription de la Surobi au processus de transition.

 

Deux périodes ont caractérisé le mandat du BG Quinze-Deux . La première a été marquée par les opérations de sécurisation en vallée de Bédraou, dans la région du village d’Omarkhel ou encore en vallée de Jagdaley ou d’Uzbeen. La seconde phase a été placée sous le signe des actions de gouvernance et de développement ainsi que celui de la mise en œuvre de nouveaux modes d’action au profit des forces de sécurité afghanes, dans le cadre de l’accompagnement de la transition.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/111216-afghanistan-releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-2/1486884-2-fre-FR/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-2.jpg  http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/111216-afghanistan-releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-3/1486889-2-fre-FR/releve-du-bg-quinze-deux-par-le-bg-picardie-3.jpg

 

Le colonel Didier Gros, chef de corps du 1er régiment d’infanterie (1er RI) de Sarrebourg a succédé au colonel Lionel Jeand’heur, chef de corps du 152e régiment d’infanterie de Colmar.

 

Le Battle Group Picardie , majoritairement armé par le 1er RI a donc pris les rênes du Groupement Tactique Interarmes (GTIA) Surobi. Ses principales missions sont la mise en œuvre et l’accompagnement de la transition et l’appui de l’armée nationale afghane en Surobi et dans le sud de Tagab.

 

Autour du 1er RI de Sarrebourg, d’autres unités composent le BG Picardie  : des cavaliers du 1er régiment de spahis de Valence, des tirailleurs du 1er régiment de tirailleurs d’Epinal, des artilleurs du 1er régiment d’artillerie de Marine de Laon-Couvron, et des sapeurs du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 12:40

http://www.dassault-aviation.com/uploads/tx_templavoila/Heron_TP_200.jpg

source dassault-aviation.com

 

16.12.2011 Vincent Lamigeon, journaliste à Challenges - SUPERSONIQUE

 

C’est le genre de journée qui va redonner le sourire à Charles Edelstenne. Après les coups de boutoirs émirati et suisse sur le Rafale, le coup de semonce du Sénat qui avait coupé le financement du drone Heron TP proposé aux forces françaises par Dassault et l’israélien IAI, le patron de Dassault Aviation a pu se consoler hier avec deux annonces qui résonnent comme autant de bonnes nouvelles. Un, l’Assemblée nationale, via un amendement du député socialiste Jean-Claude Viollet, est opportunément venue au secours de Gérard Longuet et de Dassault en rétablissant le financement du Heron TP, sans pour autant répondre sérieusement à un seul des solides arguments des sénateurs. Deux, Thales, sa filiale à 26%, a fait un pas de plus vers la consolidation de l’industrie française de défense, en exerçant son option pour passer de 25 à 35% du capital de DCNS, et en ouvrant des discussions pour rapprocher ses activités de munitions avec Nexter (ex-Giat).

 

Le microcosme de la défense française se demandait depuis quelques jours si l’Etat avait lâché Dassault. Après la journée d’hier, la réponse est claire : en aucun cas. Avec les opérations DCNS et Nexter, l’Etat fait même de Thales, filiale à 26% de Dassault Aviation, le fédérateur de toute l’industrie de défense française, à l'image d'un BAE Systems (photo AFP) au Royaume-Uni. Côté terrestre, en lui permettant de commencer à mettre la main sur Nexter : les discussions prévoient déjà une montée de Thales au capital du groupe, peut-être autour de 15%. Il est probable que le groupe français souhaite monter encore plus au capital de Nexter, voire éventuellement intégrer d’autres acteurs français, type Panhard ou Renault Trucks Défense.

 

Côté naval, Thales monte aussi en puissance en intégrant progressivement le champion national DCNS, qui présente le double avantage d’être un des rares grands industriels français du secteur à savoir encore exporter ses produits (BPC en Russie, sous-marins en Malaisie, au Brésil, au Chili ou en Inde, et bientôt corvettes en Malaisie), et d’avoir un carnet de commandes rempli avec la Marine française (frégates multi-missions FREMM et sous-marins d’attaque Barracuda).

 

Dassault, Thales, DCNS, EADS, Nexter, BAE, Finmeccanica

 

Dassault n’est pas le premier industriel à vouloir appliquer cette stratégie de champion national. Le britannique BAE l’avait fait avant lui, en reprenant une bonne partie des industriels nationaux de défense terrestre (Alvis Vickers) et navale (Yarrow Shipbuilders, via le rachat de Marconi Electronic Systems) dans les années 1990 et 2000. Idem en Italie, où le champion national Finmeccanica avait successivement repris OTO Melara (artillerie, véhicules militaires), Agusta (hélicoptères), Telespazio (services satellitaires) ou Aermacchi (avions d’entraînement). L’exécutif semble avoir clairement choisi Thales, donc Dassault, comme fédérateur de l’industrie française, au détriment de rapprochements européens dont EADS aurait pu être l’aiguillon. Rien de nouveau, donc, depuis le veto de l’Elysée à l’offre d’EADS sur Thales.

 

Ce choix national n’est pas condamnable a priori. Ce qui l’est plus, c’est le décalage avec le discours politique sur la nécessité de rapprochements européens dont aucun n’avance vraiment. Où en est le fameux drone de surveillance franco-britannique prévu pour 2020 ? Au point mort, BAE semblant être peu enclin à investir dans le projet Telemos avec Dassault alors que le gouvernement britannique achète des drones américains Reaper à tour de bras, et envisage de mettre en compétition le Telemos face au Talarion d’EADS et le Reaper de General Atomics. Rien de nouveau non plus sur un rapprochement entre  DCNS et l’allemand TKMS, que Dassault refuse. Au contraire, les armes se fourbissent entre un front franco-britannique plus vacillant qu'il n'y paraît et un début d'alliance germano-italienne, avec l'accord entre Alenia et Cassidian sur le segment des drones MALE.

 

Le fond du problème, c’est que la consolidation sur des bases nationales, aussi bien au Royaume-Uni qu’en Italie, a été menée à bien en parallèle avec une stratégie ambitieuse sur le premier marché mondial, les Etats-Unis. BAE Systems, notamment avec le rachat de l’américain United Defense Industries, est définitivement devenu un groupe plus américain que britannique. Finmeccanica joue aussi clairement la carte transatlantique : il a mis la main fin 2008 sur DRS Technologie, autre fournisseur majeur du Pentagone. Ce tropisme américain totalement assumé leur permet des marges et une activité incomparables à celles obtenues sur les marchés européens.

 

Un pôle français autour de Dassault-Thales, comme il semble se dessiner, n’aurait pas une telle présence sur ce marché américain, de loin le plus gros et le plus rentable. Vu la contraction des budgets de défense sur son marché domestique, il serait donc condamné à des performances export bien supérieures à celles qu’il affiche actuellement, avec une concurrence acharnée des BAE, Finmeccanica, TKMS, Rheinmetall, Krauss Mafei, Fincantieri ou Navantia. La France est-elle prête à prendre ce risque ?

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 21:07

http://www.meretmarine.com/objets/500/34606.jpg

 

Vue d'un SNA du type Barracuda

crédits : DCNS

 

16/12/2011 MER et MARINE

 

Le site DCNS de Cherbourg vient de procéder à la jonction des deux premiers tronçons de coque du futur Duguay-Trouin, le second des 6 nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque du type Barracuda. Ainsi, les deux premiers anneaux formant la coque résistante du bâtiment ont été assemblés au terme d'une opération qui aura duré près de deux mois. Les tronçons 12 et 13, situés en zone milieu du sous-marin, accueilleront, notamment, le poste de commandement de navigation et d'opération (PCNO). Ces anneaux de plus de 30 tonnes chacun ont été soudés sur la totalité de leur circonférence. DCNS précise que sur les 21 tronçons constituant la coque du Duguay-Trouin, 10 sont aujourd'hui achevés et 8 sont en cours de construction, les opérations de jonction devant durer jusqu'au début de l'année 2013.


On notera que la jonction des deux premiers tronçons a été réalisée grâce à une nouvelle technologie industrielle. Ainsi, le soudage a été effectué sous flux, c'est-à-dire sous atmosphère contrôlée, ce qui permet d'améliorer la qualité de la soudure obtenue et les délais de réalisation. Au total, entre préparation, réglages, préchauffage, soudage et contrôles, le travail, qui a donc duré près de deux mois, soit 15% de temps gagné par rapport à l'ancienne méthode.


Jonction des deux premiers anneaux du Duguay-Trouin (© : DCNS)

Pour mémoire, le programme Barracuda a été notifié par la Direction Générale de l'Armement (DGA) en décembre 2006. DCNS est maître d'oeuvre d'ensemble du navire et à Areva TA maître d'oeuvre de la chaufferie nucléaire embarquée. Les nouveaux sous-marins doivent remplacer entre 2017 et 2027 les 6 SNA du type Rubis actuellement en service au sein de la Marine nationale. Alors que le troisième Barracuda a été commandé cette année, la réalisation de la tête de série, le Suffren, avance à grands pas. La première sortie à la mer de ce sous-marin étant prévue début 2016.


Plus grands, plus puissants et plus silencieux que leurs aînés, les Barracuda mesureront 99.5 mètres de long et afficheront un déplacement de 5000 tonnes en plongée. Disposant de nouvelles capacités en matière de renseignement et d'opérations spéciales, ils sont conçus pour pouvoir accueillir un groupe de commando et leur matériel (qui pourra être stocké dans un shelter amovible situé derrière le massif). L'armement sera constitué de torpilles lourdes F-21, de missiles antinavire SM-39 Block2 Mod2, ainsi que de missiles de croisière Scalp Naval. En tout, 20 armes pourront être mises en oeuvre au moyen de quatre tubes de 533mm.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 17:30

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/12/16/02c296f8-27d8-11e1-8738-77004149f150.jpg

 

Le système d'artillerie Caesar conç u par Nexter,

dont 26 exemplaires ont été livrés à l'armée française.

Crédit : Nexter

 

16/12/2011 Par Véronique Guillermard / Figaro.fr

 

Il monte au capital de DCNS, leader du naval, et négocie avec Nexter, leader du terrestre.

 

Double mouvement stratégique dans l'industrie française de la défense. À l'issue de son conseil d'administration, Thales a annoncé jeudi un renforcement de sa présence au capital de DCNS, le fabricant français de porte-avions, sous-marins et autres frégates. Mais aussi le démarrage de discussions avec Nexter, le champion tricolore de l'armement terrestre, en vue d'un rapprochement dans les métiers des munitions.

 

Concrètement, la participation du groupe de défense et de technologie dans le capital de DCNS passera de 25 à 35% à la faveur de la réduction de celle de l'État, de 74 à 64%. Les 12.500 salariés du leader européen du naval militaire conservent le solde (1%).

 

Luc Vigneron, PDG de Thales, a décidé de lever l'option de montée au capital, avant son échéance de mars 2012. La transaction valorise les 10% de DCNS autour de 260 millions d'euros. L'opération, dont le prix et les modalités avaient été fixés en 2007, offre un troisième siège (sur 18) à Thales au conseil d'administration de DCNS et lui permet «de renforcer ses droits de gouvernance» notamment en matière stratégique.

 

Cette montée en puissance dans le naval est logique. Thales est le partenaire de DCNS dans de nombreux programmes auxquels il fournit par exemple des systèmes de communications et des radars. DCNS est aujourd'hui en bonne santé. Le groupe dirigé par Patrick Boissier a dégagé 137 millions d'euros de bénéfice pour un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros en 2010. Cette année, son activité devrait frôler les 3 milliards. Mieux, DCNS est assis sur 14,4 milliards d'euros de commandes.

 

Bien placé pour jouer un rôle dans la concentration d'une industrie navale militaire éclatée en Europe (dix acteurs principaux contre deux aux États-Unis), DCNS prévoit un doublement du chiffre d'affaires d'ici à 2020, la montée en puissance à l'exportation et le développement dans des métiers connexes (énergies renouvelables, nucléaire).

 

Préparer les consolidations européennes

 

Parallèlement, les administrateurs de Thales ont donné leur feu vert à une alliance avec Nexter avec «l'objectif de conforter la place de Nexter en Europe». Opération rendue possible par la décision de l'État d'ouvrir le capital de l'entreprise à 100% publique.

 

L'apport de TDA Armement (150 millions d'euros), le pôle munitions de Thales, est assorti d'un accord de coopération technique et commercial notamment à l'international. Et d'une prise de participation minoritaire de Thales au capital du fabricant des blindés VBCI et autres canons Caesar.

 

Ici encore, l'opération fait sens. Thales, qui réalise 500 millions d'euros de chiffre d'affaires dans le terrestre militaire, est un fournisseur de Nexter. Alliées à Sagem, les deux sociétés ont décroché le contrat de conception de l'architecture générale du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre.

 

Après une restructuration drastique, Nexter gagne désormais de l'argent (164 millions d'euros pour 1,1 milliard de chiffre d'affaires avec 2700 salariés). En entrant chez Nexter, Thales sera dans une position idéale pour jouer les coups suivants sur un marché français et européen encore émietté.

 

Thales ira-t-il plus loin? Le groupe devient de facto le pivot de l'industrie de défense française. Et le futur moteur des consolidations européennes. Tout dépendra de l'intérêt de Dassault Aviation, l'actionnaire privé de référence de Thales avec 26 % du capital, aux côtés de l'État (27%). En mars dernier, Charles Edelstenne, PDG du constructeur aéronautique, avait évoqué «une prise de contrôle de DCNS» pour autant que «l'on puisse traiter d'un problème, celui des ouvriers d'État».

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/39560.jpg

 

crédits : MER ET MARINE - FRANCOIS LEPAGE

 

16/12/2011 MER et MARINE

 

(Suite et fin de notre reportage sur le stage de sélection des futurs commandos marine)


Un grand silence règne sur les vieilles bâtisses de la "base fusco" de Lorient. Sur les murs, des flèches rouges et des flèches vertes. « Rouge, c'est pour le parcours assaut, vert c'est pour le parcours commando», chuchote un des instructeurs. Deux parcours que la trentaine de candidats rescapés du stage commando connaissent bien. Ils les ont franchis plusieurs fois durant les premières semaines de leur sélection. Des parcours d'agilité et d'endurance dans lesquels il faut lancer des grappins, grimper à la corde, ramper dans des boyaux, franchir des échelles, courir sur des poutres, sauter par-dessus des barbelés, descendre en rappel dans une cuve et se jeter dans l'eau froide d'une autre en attrapant une perche métallique suspendue dans le vide. Le tout en courant, avec un sac et le fusil, et dans un temps limité évidemment. « S'ils sont encore là, c'est qu'ils ont réussi à franchir les parcours individuellement de manière satisfaisante. Maintenant ce que nous voulons voir, c'est s'ils sont capables de les franchir en groupe et en situation opérationnelle ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Réfléchir vite et ensemble

Deux équipes sont formées. Les stagiaires sont équipés en configuration opérationnelle avec des sacs de 20 kg et des casques lourds. Ils vont devoir progresser ensemble le long du parcours qui se trouve désormais en milieu hostile. Des tireurs embusqués sont placés le long du parcours. Il va donc falloir passer les différents obstacles en prenant soin de surveiller le groupe et de le couvrir en permanence.


En bas du mur, la douzaine de membres de l'équipe alpha se concertent à voix basse. Un chef et un second ont été désignés. Ils vont devoir veiller à la coordination de l'ensemble de la manoeuvre. Ils connaissent tous les obstacles, ils essaient de savoir comment ils pourront désormais les franchir en groupe, en silence et avec un sac lourd et encombrant. Les instructeurs commandos leur laissent un peu de temps. Ils sont satisfaits de leurs comportements. « Ils ont compris l'enjeu de l'exercice, ils sont attentifs et réfléchissent vite et ensemble. C'est ce que nous voulons voir. »


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Le jet de grappin est désormais assuré. Le premier passe le parapet, il se poste aussitôt en protection, rapidement suivi par un second, puis un troisième. La zone est sécurisée, le chef de groupe rejoint ses hommes et leur indique comment il va falloir progresser vers le prochain obstacle. Les sacs sont montés, suivis des derniers membres du groupe. Les instructeurs surveillent attentivement le positionnement de chacun. Le groupe s'engage le long d'un mur en file indienne. Puis s'immobilise, ça bloque à l'avant, devant l'obstacle suivant, une descente à la corde. « Stop ! Pourquoi tout le monde est dans la même zone ? Là, c'est bien vous êtes tous collés les uns aux autres, tout le monde peut se faire tirer dessus en même temps, l'ennemi n'a même pas à se creuser la tête. Séparez vous, le chef à l'avant avec un groupe, le second à l'arrière pour sécuriser. Allez. »


Le jeune chef d'équipe est concentré. Ses premiers hommes descendent à la corde. Il a pris l'initiative de passer une corde dans la lanière des sacs pour aider à la descente en soulageant un peu les hommes du poids de leur sac. « C'est une très bonne idée mais il ne déroule pas la corde comme il faut. Il tire trop dessus, il porte l'homme et le sac et ça ne sert à rien. Il faut soutenir le sac pas empêcher le bonhomme de descendre ». Le commandant du stage va corriger lui-même cette erreur. Mais le ton est beaucoup plus celui du conseil que de la sanction. L'ambiance a changé au stage commando. Et même si les remontrances sont encore nombreuses, l'esprit de corps est en train de se former. « Ils ne sont pas encore des nôtres, mais on sent maintenant qu'ils pourraient le devenir ». Et ça leur fait plaisir à ces rudes bérets verts.


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

« Stop, vous êtes tous morts »

L'équipe alpha sort du boyau et se faufile dans les feuilles mortes. Tout autour de leur chemin, il y a des bosquets et des arbres. Le chef et le second désignent des postes à leurs hommes. Tapis derrière des racines ou des rochers, ils sécurisent la progression de leur équipe. Tout le monde est sorti du boyau, le prochain obstacle est loin. Il va falloir marcher plusieurs centaines de mètres sur un chemin découvert. Une première partie du groupe ouvre la marche, une deuxième au milieu, la troisième pour couvrir l'arrière. Ils se relaient pour protéger la progression. Et puis d'un coup, la sanction tombe. « Stop. Vous êtes tous morts. » Dans les arbres, en hauteur, une image en carton figure un tireur. Personne ne l'a vu. « Vous saviez que vous étiez en zone hostile et vous n'avez pas pris le temps d'observer votre environnement. C'est mauvais. Très mauvais. Maintenant vous y retournez, marche arrière, vous me refaites tout depuis le début. Allez. » Les instructeurs secouent la tête. « Evidemment, ils ne sont pas encore en formation commando, on ne leur a pas encore appris toutes nos techniques. Mais il faut qu'ils apprennent à être plus attentifs et plus réactifs. Action, réaction, sinon ça peut être fatal. »


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Les heures passent sur le parcours commando. L'équipe alpha a réussi à franchir les tireurs embusqués. Elle se trouve maintenant au pied du mur breton. Le fameux mur breton. Un peu plus de deux mètres de haut derrière une fosse remplie d'eau boueuse. Celui que ne le franchit pas ne peut pas devenir commando. Trois pas d'élan, un grand saut, un pied d'appui au milieu du mur, et ne pas rater le sommet du mur. Le chef de groupe et un autre homme sont debout dessus. Ils aident le groupe à passer l'obstacle et hissent les sacs. Tout cela se fait en silence. Les gestes sont précis, l'ensemble est bien huilé.

Pas de super-héros ni de gros bras frimeurs

Les instructeurs ne regardent plus vraiment leurs feuilles de notes. Ils les connaissent par coeur leurs stagiaires. Et puis on n'en est plus vraiment là. Maintenant, c'est plus une affaire d'hommes et d'état d'esprit. « Etre commando, c'est un métier. C'est un métier exigeant, qui nous éloigne de nos familles une bonne partie de l'année. C'est un métier où l'on prend des risques, même si nous nous entraînons en permanence pour en prendre le moins possible. Mais cela reste une partie intégrante de notre vie professionnelle. Etre commando, c'est un engagement. Pas toujours facile à prendre et pas toujours facile à assumer, mais essentiel pour savoir pourquoi nous faisons ce métier. C'est pour cela que nous sommes aussi attentifs aux jeunes que nous recrutons. Nous ne voulons pas de têtes brûlées, pas de super héros, pas de gros bras qui font ça pour la frime. Ces gars-là ne viennent pas pour les bonnes raisons et sur un théâtre d'opération, cela se verra tout de suite. Nous voulons des gars qui s'engagent pour autre chose qu'un ego ou qu'un prestige quelconque que leur apporterait un béret vert. »

Devenir béret vert

La sélection est finie. 24 marins sont alignés devant les bérets verts. 24 gars qui ont souffert pendant quatre semaines, qui ont eu froid, faim et sans doute peur. 24 gars qui ont réussi à tenir, un peu de chance et beaucoup de volonté. Pas mal dans les jambes mais surtout beaucoup dans la tête. 24 gars qui ont appris qu'on ne pouvait pas réussir tout seul et qu'il fallait toujours regarder autour de soi.
La semaine prochaine, ils vont retourner dans leurs unités d'origine. Ils effectueront leur débarquement pour pouvoir rejoindre leur nouvelle unité, l'école commando. Et dans une dizaine de jours, c'est la formation menant au brevet élémentaire commando qu'ils vont commencer. Sept semaines de formation intensive aux techniques commandos. Et au bout, si tout va bien, ils pourront enfin l'avoir, ce béret. Badge à gauche, penché vers la droite, en souvenir de leurs illustres anciens formés dans le camp écossais d'Achnacarry. Ils seront bérets verts. Commandos marine.


(© : MARINE NATIONALE)

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:55

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Le Heron TP soutenu par Dassault.

 

16 décembre 2011 Propos recueillis par Rémy Maucourt – L’USINE NOUVELLE

 

Le prochain achat de drones par l'armée française est au coeur d'une intense polémique. Le gouvernement et l'assemblée ont pré-sélectionné un projet de Dassault Aviation, la francisation d'un drone israélien. Mais le Sénat a refusé les crédits pour cet accord. Jean-Louis Carrère, président de la commission de la Défense du Sénat, explique les raisons de ce refus.

 

L'Usine Nouvelle - Les deux thème majeurs de ce dossier sont les besoins militaires et les implications industrielles. Vous vous opposez à Dassault sur ces deux points ?

 

Jean-Louis Carrère - Nous ne nous opposons pas à Dassault Aviation, mais au choix du ministère de la Défense. Ce choix ne prend pas du tout en compte l'avis de la commission. Pour résumer notre opinion, disons que le seul modèle qu'il ne fallait pas choisir, c'est le Heron TP (Ndlr : précisément celui favorisé par le ministre Gérard Longuet).

 

Nous avons réalisé un travail sérieux, les trois vice-présidents ont interrogé tous les experts, ont visité tous les sites industriels. Et en plein mois de juillet, la décision est tombée : le Heron TP israélien a été sélectionné. Exactement celui qu'il fallait écarter.

 

Pourquoi ?

 

Pour plusieurs raisons. Il est environ 30% moins performant que le modèle américain de General Electrics, et au minimum 20% plus cher. Il y a 109 millions d'euros d'écart entre les deux offres, ces chiffres dépassent l'entendement. De plus, la "francisation" évoquée de ce modèle est très difficile à chiffrer, il devrait au final coûter encore plus cher.

 

Mais surtout, quand on regarde la destination de ces drones, on est frappés par le fait qu'ils n'ont pas été conçu pour répondre à nos besoins. Le Heron TP a été prévu pour surveiller le territoire israélien, avec des vols de courtes distances. Il est grand comme un Boeing 737, et très lourd à déployer. Il n'a pas été prévu pour supporter de l'armement. Clairement, il ne correspond pas aux besoins de l'armée française.

 

Je rappelle que la France a signé les accords de Lancaster, qui prévoient une répartition claire des rôles pour ce type d'équipement. BAE devait se voir confier la maîtrise du drone MALE de 3e génération, et Dassault celle de l'UCAV. Aujourd'hui on ne comprend pas pourquoi le ministre a choisi ce drone, qui n'apporte aucun avantage dans le cadre de cet accord. Le seul argument, c'est que nous ne serons pas soumis au lobbying américain.

 

Dans une interview au Figaro parue le 12 décembre, le PDG de Dassault Aviation met également en avant les transferts de technologies promis par les Israéliens...

 

Entre le drone Male et l'UCAV, il n'y a pas de continuité technologique. Ces deux avions n'ont quasiment rien en commun. Pour moi, c'est un argument fallacieux.

 

Ensuite, on ne comprend pas bien comment un marché de 7 à 20 drones (Ndlr : les besoins de l'armée française) pourrait être porteur industriellement. Il faut poursuivre notre accord avec l'Angleterre. L'Italie et le Royaume-Uni utilisent déjà des drones américains. En coordonnant nos efforts, on pourrait créer une filière européenne.

 

Vous ne croyez donc pas à une filière 100% française dans le domaine des drones ?

 

Non. La seule solution est une filière européenne. Nous voulons parier sur les accords de Lancaster. Nous avons déjà travaillé avec nos partenaires, les besoins sont similaires. Les accords industriels initiaux pourraient nourrir une filière, il y aurait une pertinence d'ensemble.

 

Je n'ai rien contre Dassault, et je ne nie pas les compétences françaises. Mais elles ne sont pas pertinentes sur ce sujet actuellement.

 

Pensez-vousque vous pouvez influer sur le choix du ministre ? Le moment est-il bien choisi ?

 

Nous nous battrons pour qu'il change d'avis, c'est une question d'intérêt général. Dans notre commission, on trouve des vices-présidents UMP et PS, et nous avons tous la même analyse. Cela a du sens. Je pense vraiment que Gérard Longuet et le gouvernement devraient regarder notre étude avec intérêt.

 

Dassault essaye de promouvoir l'idée que le Heron TP est français, en opposition avec le modèle américain de General Atomics. C'est faux. Et le Heron n'est pas interropérable avec les armées de nos alliés.

 

Nous voulons créer une filière européenne, mais en cette période de soudure, il ne faut pas faire d'erreur. Je refuse au nom de la commission d'endosser la responsabilité de ces choix. Si on ne se décide pas vite, d'ici à deux ans, nous découvrirons que nous n'avons pas de drone Male, et la facture s'alourdira.

 

Je ne veux pas être responsable de problèmes sur le terrain dûs au manque de matériel. On ne joue pas des vies humaines pour une filière industrielle hypothétique. Je ne veux pas aller voir des familles de soldat décédés, et devoir leur dire que nous n'avions pas le matériel nécessaire. Tout ça pour permettre à Dassault d'acquérir des technologies.

 

 

Pour bien comprendre l'ensemble du dossier :

 

L'interview du PDG de Dassault Aviation dans le Figaro du 12 décembre

 

La tribune de la commission de la Défense du Sénat dans le Monde du 13 décembre

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:45

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L'embarcation ZH935 de Zodiac va équiper L'Adroit

crédits : ZODIAC MILPRO INTERNATIONAL

 

16/12/2011 MER et MARINE

 

Dérivée de la future ECUME NG des commandos marine, une embarcation rapide de type Zodiac Hurricane 935 arrivera en janvier à Toulon afin d'équiper le patrouilleur de haute mer L'Adroit. Comme le PHM, réalisé sur fonds propres par DCNS et mis à disposition de la Marine nationale durant trois ans, différents équipements dont est doté le navire sont prêtés à la flotte française. C'est le cas du ZH935, un superbe outil dont les marins français vont pouvoir apprécier les capacités. Longue de 9.3 mètres pour une largeur de 3 mètres, cette embarcation de 7 tonnes (en charge) peut emporter jusqu'à 12 personnes. Doté d'une double motorisation (Steyr 286/ Bravo drive), le ZH935 présente une vitesse de croisière de 40 noeuds avec une autonomie de 200 milles, la vitesse maximale étant donnée à 47 noeuds. Sa coque, de type Mach2, breveté par Zodiac, est en aluminium.


L'Adroit (© : MICHEL FLOCH)


Le dispositif de mise à l'eau de L'Adroit (© : MER ET MARINE)

Equipant déjà deux forces armées en Europe, le ZH935 a été conçu pour couvrir un large spectre de missions, notamment au profit des commandos : opérations spéciales, opérations aéro-maritimes, opérations relevant de la protection et de la sauvegarde dans les approches maritimes... L'embarcation peut, ainsi, effectuer des raids nautiques depuis un port ou un bâtiment porteur, servir de support pour un assaut à la mer sur un navire, ou pour le contrôle de bateaux suspects. Pouvant mettre en oeuvre des matériels spécifiques, comme de l'armement, la ZH935 est aussi conçue pour intégrer des moyens de transmission pour être utilisées comme un poste de commandement avancé. Pour effectuer certains déploiements, le H935 possède un système de largage propre (SLE) qui permet la livraison par air, en mer, de l'embarcation.


ECUME NG (© : ZODIAC)

A bord de L'Adroit, le ZH935 permettra de tester le nouveau système de mise à l'eau d'embarcations par le tableau arrière, dont est doté le patrouilleur. On notera que ce semi-rigide, s'il adopte des caractéristiques proches de la future ECUME, sera différent de celle-ci. Du type ZH930, l'ECUME sera spécialement aménagée pour les besoins des commandos marine et sera compatible avec les autres moyens militaires tricolores. Le ZH930 se distinguera également du ZH935 par une coque non pas en aluminium, mais en composite. Pour mémoire, la première ECUME doit être livrée par Zodiac fin 2012, un total de 20 unités ayant été commandées pour remplacer les actuelles Embarcations de Transport Rapide pour Commandos (ETRACO).

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:25

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L'Aquitaine, nouvelle frégate de DCNS, actuellement en essais

crédits : DCNS

 

16/12/2011 MER et MARINE

 

Le Conseil d'administration de Thales a décidé hier de porter la participation de l'électronicien dans DCNS de 25 à 35%. Cette montée dans le capital du groupe naval était prévue par l'accord stratégique de 2007, issu du projet Convergence, ayant entériné le rapprochement des deux industriels français. Ainsi, Thales avait trois ans, à compter de 2009, pour augmenter sa participation dans DCNS. Les perspectives du groupe et les relations entre les deux partenaires étant bonnes, Thales a donc décidé d'exercer cette option. La hausse de participation se traduira par l'achat de 10% des parts détenues par l'Etat, qui conserve le reste du capital. Cette opération coûtera 260 millions d'euros à Thales, la valorisation globale de DCNS étant actuellement de 2.65 milliards d'euros. Chez DCNS, on se félicite de la décision prise par Thales. Pour la direction du groupe naval, l'électronicien « reconnaît la qualité du travail accompli par les équipes de DCNS depuis 2007. (La montée dans le capital) témoigne également de la confiance de Thales dans les perspectives de développement de DCNS dans le naval de défense et sur les marchés de l'énergie ».

 

« Soutien de Thales à notre projet de développement »

 

Au siège du groupe naval, on insiste sur « le soutien de Thales à notre projet de développement ». Ce dernier s'articule autour de trois axes : le développement des ventes de navires militaires à l'export, le positionnement du groupe dans le domaine des énergies marines renouvelables, et le renforcement de l'activité sur le secteur du nucléaire civil.

Du côté des syndicats, où l'entrée de Thales dans le capital a été mal vécue en 2007, les craintes subsistes. On redoute notamment une « mainmise » de l'actionnaire sur les décisions stratégiques du groupe et une accentuation des pressions pour améliorer la productivité. Si Thales, en montant prochainement à 35% du capital de DCNS, acquière une minorité de blocage, il convient néanmoins de rappeler qu'il disposait déjà, suivant les accords de 2007, d'un droit de véto sur les décisions stratégiques. L'Etat demeure, de plus, le véritable « patron » du groupe naval, dont il va conserver 65% des parts. La montée au capital de Thales ne va, d'ailleurs, pas bouleverser le Conseil d'administration de DCNS. L'électronicien ne va gagner qu'un seul représentant, s'ajoutant aux deux qu'il compte déjà, sur un total de 18 membres (6 représentants de l'Etat, 6 représentants des collaborateurs et 6 personnes extérieures, dont 3 de Thales - 2 actuellement).

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:20

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La frégate anti-sous-marine Primauguet

crédits : MARINE NATIONALE

 

16/12/2011 MER et MARINE

 

En Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparations (IPER) depuis le 26 septembre, la frégate anti-sous-marine Primauguet est contrainte de rester plus longtemps que prévu au bassin 3 de la base navale de Brest. Lors du passage en cale sèche du bâtiment, une fuite d'huile due à une fissure sur l'arbre porte-hélice a été détectée. « Le remplacement de cet élément de la chaine propulsive impose alors une prolongation de l'arrêt technique de plusieurs semaines. La durée précise de cet arrêt sera affinée ultérieurement en fonction des compléments d'investigations qui sont menés sur cette avarie et des résultats des premiers essais à la mer du Primauguet qui devraient se tenir dans le courant du deuxième trimestre 2012 », précise la Marine nationale.

 

Cinquième des 7 frégates du type F70 ASM, le Primauguet est entré en service en 1986. Son dernier arrêt technique majeur a eu lieu il y a trois ans. Entre temps, la frégate, en plus de ses missions de protection des sous-marins de la force océanique stratégique, a été déployée à deux reprises : un déploiement de 4 mois en océan Indien fin 2009 et une mission de 3 mois en Atlantique début 2011.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:20

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Un Caïman Marine, version française de l'hélicoptère européen NH90

crédits : MARINE NATIONALE

 

16/12/2011 MER et MARINE

 

C'est un baptême très musclé qu'à connu le nouvel hélicoptère de la Marine nationale. Un Caïman Marine de la flottille 33F, basée à Lanvéoc-Poulmic, a été engagé cette nuit dans une mission de sauvetage des 19 membres du TK Bremen, un vraquier qui s'est échoué vers 2 heures du matin à Erdeven, près de la ria d'Etel, dans le Morbihan. L'appareil a pu secourir les marins, dont le navire a été jeté à la côte par la violente tempête qui a balayé la façade atlantique. Les marins secourus ont été conduits sains et saufs vers la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, près de Lorient.

La mise en service opérationnelle du NH90 de la marine française a été prononcée le 8 décembre, date à laquelle la 33F a été recréée. Les Caïman Marine, qui ont été commandés à 27 exemplaires (5 livrés), doivent remplacer les Super Frelon et les Lynx dans leurs missions de combat, de sauvetage et de transport.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 13:10

http://www.meretmarine.com/objets/500/39532.jpg

 

Le patrouilleur de haute mer L'Adroit

crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

 

16/12/2011 MER et MARINE

 

Rentré hier après-midi à Toulon, le patrouilleur de haute mer L'Adroit a achevé une semaine de mise en condition opérationnelle. Prototype de la nouvelle gamme de PHM/OPV et corvettes de la gamme Gowind, le bâtiment, propriété de DCNS, qui l'a réalisé sur fonds propres, a été mis à disposition de la Marine nationale le 20 octobre pour une période de trois ans. Pris en main par son équipage, L'Adroit a quitté Lorient, où il a été construit, pour rejoindre Toulon le 24 novembre et être intégré à la Force d'Action Navale (FAN). Depuis, le PHM et son équipage ont donc subi un stage de mise en condition opérationnelle (MECO) dans le cadre de leur montée puissance, en vue d'une admission au service actif de L'Adroit au premier trimestre 2012. Le bâtiment réalisera ensuite ses premières missions opérationnelles. Celles-ci devraient intervenir en Méditerranée à partir du mois de mars. D'ici là, le second équipage du patrouilleur se sera formé aux côtés du premier équipage, les deux groupes d'une trentaine de marins devant se relever tous les quatre mois pour armer L'Adroit (le second équipage doit prendre le patrouilleur en main au mois d'avril).


L'Adroit (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Nouveaux matériels attendus

Le début d'année sera également consacré à la réception de nouveaux équipements. Ainsi, en janvier, une embarcation rapide ZH935 arrivera à Toulon. Dérivé de la future ECUME (ZH930) des commandos marine, ce bateau de 9.3 mètres, capable d'atteindre la vitesse de 47 noeuds, est prêté par Zodiac. Après une première campagne d'appontages et de décollages réalisés au large de Lorient en novembre, L'Adroit va également voir revenir à son bord le drone aérien Camcopter S-100, mis à disposition par le groupe autrichien Schiebel. Quant à l'artillerie, actuellement constituée d'un affût manuel de 20mm, les discutions se poursuivent entre DCNS et Nexter, afin que ce dernier mette à disposition un système Narwhal, canon télé-opéré de 20mm qui équipera les nouvelles frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale.


L'embarcation ZH935 (© : ZODIAC)


Le Camcopter S-100 sur L'Adroit en octobre (© : ZODIAC)


Système Narwhal (© : NEXTER)


L'Adroit à Toulon (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Déploiement prévus en Méditerranée et en Afrique

Au printemps, L'Adroit effectuera donc ses premières missions en Méditerranée, un déploiement classique qui permettra aux marins d'éprouver leur nouvelle plateforme, longue de 87 mètres pour un déplacement de plus de 1400 tonnes, et de vérifier que le concept développé par DCNS répond aux besoins de la Marine nationale. A l'issue de cette phase, un déploiement est prévu au second semestre vers les côtes africaines. Ce voyage aura notamment une consonance commerciale puisque L'Adroit se rendra jusqu'en Afrique du sud pour une importante mission de représentation, DCNS proposant des Gowind à la marine sud-africaine. Il est ensuite question, pour 2013, de déployer le PHM en océan Indien, où il pourrait participer aux opérations de lutte contre le terrorisme, la piraterie et les trafics illicites, tout en poursuivant sa fonction de vitrine flottante au profit des industriels impliqués dans le programme, connu chez DCNS sous le nom d'Hermes.
A suivre, des photos réalisées sur L'Adroit par Jean-Louis Venne, qui permettent de compléter celles que nous avions diffusés en octobre suite à un reportage réalisé à bord.
_____________________________________________

- Voir notre reportage sur L'Adroit

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 12:50

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December 15, 2011 defpro.com

 

This increase follows the strategic agreement between the two groups in 2007

 

Paris | The Thales Board of Directors today approved the decision to exercise Thales's option to raise its stake in DCNS from 25% to 35%. The move enables DCNS and Thales to further consolidate their industrial partnership.

 

The DCNS group is delighted with Thales's decision, which recognises the high quality of work by DCNS's teams since 2007.

 

It also reflects Thales's confidence in DCNS's development prospects in naval defence and energy markets.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 12:40

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15 Dec 2011 By PIERRE TRAN DefenseNews

 

PARIS - Thales will raise its stake in naval company DCNS to 35 percent from 25 percent and enter into talks to acquire a minority stake in land systems specialist Nexter, the electronics group said Dec. 15.

 

"Thales decided to exercise its option to increase its participation in the capital of DCNS to 35 percent," Thales said in a statement.

 

On Nexter, Thales said it aimed to "take up a minority stake in the capital of Nexter Systems, and a technological and commercial cooperation agreement would be implemented between the two groups."

 

Thales would also transfer its munitions activity, TDA Armaments, to Nexter to create a strengthened business around Nexter Munitions. TDA has annual sales of around 150 million euros ($195.2 million), and the move will double Nexter Munitions' annual revenue.

 

"This project is a further step in the consolidation of the defense industry in Europe, benefiting both competitiveness and employment," Thales said.

 

The size of Thales' stake in Nexter would depend on valuations, but the equity holding would be a minority one, a company spokesman said. The talks on the acquisition and transfer of the ammunition business were expected to be completed by the summer, he said. Nexter is state-owned.

 

On DCNS, Thales acquired the option when it bought a 25 percent stake in the naval company in 2007, through a transfer of its domestic maritime activities to DCNS and paying a cash sum.

 

"This decision follows on the increasingly closer partnership between the two companies since 2007, as well as the successful cooperation between Thales and DCNS in France and on export markets," the electronics company said.

 

"It is a significant step towards strategic alliances in the naval domain in Europe and, in accordance with the agreements signed in 2007, will give rise to additional rights for Thales in the governance of DCNS, thereby strengthening the cooperation between the two companies."

 

A DCNS spokesman said the decision "showed Thales had confidence in DCNS' development plans in the naval and energy markets."

 

Thales paid around 260 million euros for the extra 10 percent in DCNS, spokesmen for the two companies said.

 

DCNS made 2010 operating profit of 166 million euros on sales of 2.5 billion euros, has a cash holding of around 2 billion euros, and an orderbook worth 14.4 billion euros.

 

Thales will gain 35 percent control of that cash holding in 2012. The French state owns the rest of DCNS.

 

Nexter had 2010 net profit of 164 million euros on sales of 1.1 billion euros, and allocated 12 percent of sales to research and development.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 12:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/pompiers-de-cordee/helitreuillage-d-un-marin-pompier-depuis-un-caiman3/930783-1-fre-FR/helitreuillage-d-un-marin-pompier-depuis-un-caiman.jpg

 

16/12/2011 Sources : Marine nationale

 

 

Le 16 décembre 2011, à 02h, le TK BREMEN, un cargo de 109 mètres battant pavillon maltais et transportant du ballast s’est échoué sur la côte à 2 kilomètres au sud de l’embouchure de la ria d’Étel.

 

Le cargo avait quitté le port de Lorient dans l’après-midi pour mouiller au nord de l’île de Groix en attente d’améliorations des conditions météorologiques et reprendre sa route vers l’Angleterre. Ayant de grosses difficultés à tenir son mouillage, il tente de rejoindre un autre abri et commence à dériver. À 00h40, il demande assistance au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Étel.

 

À 01h36, la préfecture maritime de Brest fait appareiller le remorqueur Abeille Bourbon , en alerte à Ouessant. L’hélicoptère Caiman Marine  de la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic décolle pour assurer le sauvetage des 19 membres d’équipage.

 

À 03h, l’hélicoptère débute l’opération d’évacuation des membres d’équipage du cargo afin de les rapatrier en deux rotations vers la base aéronautique de Lann-Bihoué.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 08:55

Assemblée nationale française.svg

 

15 décembre 2011 – Opex360

 

La charge des sénateurs contre l’achat de drones MALE Heron TP de facture isréalienne mais « francisés » par Dassault Aviation a fait long feu, comme l’on pouvait d’ailleurs s’y attendre.

 

Les sénateurs ont en effet contesté le choix fait par le ministère de la Défense en faveur de l’offre soumise par Dassault Aviation et le constructeur israélien IAI en mettant en avant son coût trop élevé par rapport à la solution consistant à acquérir des MQ-9 Reaper, développés par l’entreprise américaine General Atomics.

 

En outre, l’argument selon lequel l’achat d’Heron TP francisé allait permettre à l’industrie française de rattraper son retard en matière de drones ne les avait pas convaincus, loin de là. D’autre part, l’armée de l’Air aurait souhaité disposer d’engins armés, ce que l’offre de Dassault ne garantit pas.

 

Du coup, le Sénat a supprimé 109 millions d’euros sur les 318 millions de crédits prévus dans le projet de Loi de Finances 2012 pour l’achat de drones, ce qui laissait juste de quoi acquérir des MQ-9 Reaper.

 

Et pour faire bonne mesure, quatre sénateurs appartenant à l’UMP et au PS, se sont fendus d’un article publié par le quotidien Le Monde pour expliquer les raisons de leur démarche.

 

Seulement, le dernier mot revient à l’Assemblée nationale, voire à une commission mixte paritaire si le Premier ministre le juge utile. Fervent partisan de la solution portée par Dassault Aviation, le député socialiste Jean-Claude Viollet, a ainsi déposé l’amendement n°57 dans le cadre de l’examen du projet de Loi de Finances 2012 afin de rétablir les crédits sabrés par ses collègues sénateurs.

 

« Le Gouvernement a fait le choix du projet présenté par Dassault aviation en partenariat avec IAI (Israel Aerospace Industries) qui permet de répondre au besoin opérationnel tout en positionnant favorablement nos industriels dans la perspective du partenariat franco-britannique pour le drone MALE, mais également pour le drone de combat » a expliqué le député Viollet dans l’amendement qu’il a déposé et qui a été adopté le 14 décembre.

 

« Ce faisant, elle constitue en l’état le choix le plus cohérent et raisonnable, seul à même de permettre le maintien de la base industrielle et technologique nécessaire à la préparation du prochain avion d’arme européen » a-t-il poursuivi. Et de conclure : « Plus globalement, l’adoption de cet amendement, qui permettra de confirmer le choix initial du Gouvernement, marquera la volonté de notre Assemblée, au moment où notre pays est durement frappé par la crise, de préserver notre industrie et ses emplois, dans l’un des secteurs de hautes technologies, aux très forts enjeux stratégiques ».

 

Il reste désormais à espérer qu’IAI se montra plus coopératif avec Dassault Aviation qu’il ne l’a été avec EADS pour les drones Harfang.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 08:50

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15/12/11 - investir.fr

 

C’est confirmé. Thales annonce, dans un communiqué, avoir engagé des discussions avec Nexter en vue d’un rapprochement de leurs activités munitionnaires et d’une prise de participation minoritaire de Thales au capital de Nexter Systems. Cet accord vise à « renforcer Nexter dans sa position d’acteur majeur du secteur munitionnaire, capable de jouer un rôle de premier plan au niveau international. Le nouvel ensemble s’appuierait sur la complémentarité de ses sites de production pour offrir une gamme complète de produits à ses clients, accroître sa compétitivité et conquérir de nouveaux marchés à l'exportation », explique Thales dans son communiqué.

 

Par ailleurs, Thales va se renforcer au capital de DCNS, en exerçant d’exercer l’option de montée à hauteur de 35% des parts, dont il dispose depuis son entrée au capital de l’entreprise à hauteur de 25% en 2007.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/emirats-arabes-unis-ocean-indien/111215-fazsoi-des-militaires-etrangers-au-centre-d-aguerrissement-tropical-de-la-reunion-catr/des-militaires-etrangers-au-centre-d-aguerrissement-tropical-de-la-reunion-2/1485226-2-fre-FR/des-militaires-etrangers-au-centre-d-aguerrissement-tropical-de-la-reunion-2.jpg

 

15/12/2011 Sources : EMA

 

Du 23 novembre au 1er décembre 2011, les Forces armées de la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont accueilli un groupe de cinquante militaires originaires de Madagascar, du Lesotho et de l’Ile Maurice au centre d’aguerrissement tropical de la Réunion (CATR).

 

Les activités enseignées au cours du stage, organisées de jour comme de nuit avec des restitutions en ambiance tactique, ont été centrées sur les domaines et techniques suivants : franchissement vertical (escalade, rappel…), navigation et "plageage", combat en zone d’insécurité, combat corps à corps, aguerrissement physique (pistes d’audace) et vie en campagne.

 

A l’issue du stage, le général Jean-François Hogard, commandant supérieur des FAZSOI, a remis l’insigne « commando 2e RPIMa » aux participants.

 

Unique centre d’aguerrissement des FAZSOI, le CATR participe à la mise en œuvre de la coopération militaire régionale en menant des stages au profit des pays de la Southern African Development Community (SADC) et de la Commission de l’Océan Indien (COI).

 

En 2011, le 2ème RPIMA a organisé cinq stages au CATR de La Saline formant ainsi près de 220 stagiaires étrangers.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/emirats-arabes-unis-ocean-indien/111215-fazsoi-des-militaires-etrangers-au-centre-d-aguerrissement-tropical-de-la-reunion-catr/des-militaires-etrangers-au-centre-d-aguerrissement-tropical-de-la-reunion-1/1485125-1-fre-FR/des-militaires-etrangers-au-centre-d-aguerrissement-tropical-de-la-reunion-1.jpg

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 08:15

thales-logo-lg

 

15 December 2011 thalesgroup.com

 

Thales raises its participation in DCNS capital

 

At a meeting of its board of directors held on 15 December 2011, Thales decided to exercise its option to increase its participation in the capital of DCNS to 35%. Thales has had this option since it acquired a 25% stake in DCNS in 2007.

 

This decision follows on the increasingly closer partnership between the two companies since 2007 as well as the successful cooperation between Thales and DCNS in France and on export markets. It is a significant step towards strategic alliances in the naval domain in Europe and, in accordance with the agreements signed in 2007, will give rise to additional rights for Thales in the governance of DCNS, thereby strengthening the cooperation between the two companies.

 

Thales and Nexter enter into discussions with a view to bring together their ammunition businesses, in conjunction with Thales taking up a minority stake in the capital of Nexter Systems

 

Further to their board meetings held respectively on 14 and 15 December 2011, Nexter and Thales announce their entering into discussions to bring together their ammunition businesses with the aim of strengthening Nexter Group's position within the European industry.

The project would bring together within Nexter the ammunition affiliates of both companies, Nexter Munitions and TDA Armements,. In conjunction, Thales would take up a minority stake in the capital of Nexter Systems and a technological and commercial cooperation agreement would be implemented between the two groups.

 

This project is a further step in the consolidation of the defence industry in Europe, benefiting both competitiveness and employment.

It aims at reinforcing the position of Nexter as a world leading player in the ammunition business. The new entity would leverage on its complementary production facilities, thereby offering its customers a comprehensive product range, while increasing its competitiveness and capturing new export business opportunities.

 

While preserving the independence of Nexter Systems, Thales's participation in its capital would enable to strengthen the cooperation between the two companies, especially in the technological and commercial fields, and to leverage on their respective forces in these two fields to foster their development, in particular on international markets.

 

Thales and Nexter Systems are going to pursue their discussions with a view to reach an agreement proposal, which would then be presented to their respective boards of directors and employee representatives bodies. Thales will inform the financial markets about the evolution of these discussions in accordance with the applicable regulation.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 13:45

http://www.meretmarine.com/objets/500/39442.jpg

 

crédits : MER ET MARINE - FRANCOIS LEPAGE

 

15/12/2011 MER et MARINE

 

(Suite de l'épisode d'hier) Le Blavet. Une jolie rivière qui prend sa source dans les massifs du centre Bretagne et qui se jette en rade de Lorient. Un cours d'eau paisible et verdoyant. Sauf que ce matin, il n'est pas paisible pour tout le monde. Dans le petit port d'Hennebont, il y a deux gros camions kakis avec à leur bord les rescapés du stage commando. Quelques jours avant la fin de la troisième semaine, ils ne sont plus qu'une cinquantaine. Cette nuit, ils l'ont passée en forêt à effectuer une marche d'orientation, où ils ont dû trouver des balises disséminées dans un périmètre de plusieurs kilomètres carrés. Les plus rapides ont pu dormir un peu, les autres vont enchaîner. « Cela fait partie de la sélection ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Les instructeurs laissent quelques minutes aux jeunes. Juste le temps de se rafraîchir le visage et d'en refaire le camouflage. Dans les camions, des embarcations pneumatiques dégonflées sont entassées. Les instructeurs regroupent les stagiaires, quelques minutes d'explication sur le raid pagaie : 5 milles pour rejoindre la rade de Lorient et la base. Huit par bateau, des notions rudimentaires de canoë, les jeunes marins vont devoir vite composer une stratégie de groupe.

Pagayer 5 nautiques tous ensemble

Le courant de marée est à l'étale. Aujourd'hui, les stagiaires ont de la chance, ils vont descendre le Blavet avec la marée. Mais avant, ils doivent pomper, gonfler les canots, les porter jusqu'à l'eau. Et attendre que l'instructeur choisisse une des embarcations pour commencer la descente. Le départ est un peu désordonné.
Pagayer, ce n'est pas très compliqué. Pagayer ensemble pour que le bateau aille droit, c'est plus difficile. Les équipages tentent plusieurs tactiques pour se tenir à une cadence et rester au milieu du chenal. Avec plus ou moins de réussite. Les instructeurs corrigent, mais ils veillent surtout à ce que personne ne se repose sur les autres. Deux des équipages sont à la peine, ils zig-zaguent dans la rivière. « Vous avez décidé de ne pas travailler ensemble ? Bon, c'est comme vous voulez. Je rappelle que la distance à couvrir est de 5 nautiques. Vous, avec votre organisation, vous allez sans doute en parcourir deux fois plus. A vous de voir ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Un vent frais court sur le Blavet, la rade de Lorient est en vue, au bout de deux heures d'effort. Alors, évidemment, l'instructeur décide de varier les plaisirs. D'abord, il demande aux équipages de naviguer selon différentes formations : en file indienne, alignés sur toute la largeur de la rivière, en aile de canard. À l'effort physique, s'ajoute désormais la concentration pour rester dans la formation et ne pas se laisser distancer. « Ils ne le savent sans doute pas, mais là, nous leur faisons faire des formations que nous utilisons en opération, selon la configuration de l'endroit où nous devons intervenir ».
Le pont du Bonhomme qui marque l'entrée en rade est en vue. L'arrivée est proche. L'instructeur aligne tous les bateaux. « Maintenant c'est la course, tout le monde à fond jusqu'aux balises ». Les équipages, épuisés, lancent leurs dernières forces. Les premiers franchissent la ligne, aussitôt l'instructeur leur ordonne d'aller rejoindre les derniers pour les ramener. La solidarité se construit parfois aussi dans la douleur.


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Ici pas de galons, la valeur est ailleurs

Dans la salle de sport du département commando, il y a de moins en moins de lits picots. Le commandant du stage les compte du regard. « On les a installés ici. Au début, ils étaient trop nombreux pour qu'on puisse les loger en dortoirs. Et puis ils sont bien là. C'est toujours mieux que de dormir par terre ou dehors ». Une trentaine de couchettes de fortune sont encore alignées. Sous chacune d'entre elles, un sac, quelques affaires impeccablement rangées, c'est l'espace personnel alloué au stagiaire. Au bout de la salle, un portant avec des uniformes, des grades de matelots, quartiers-maîtres et officiers mariniers. « Ils sont arrivés comme ça, en uniforme, le premier jour. Ensuite, tout le monde a mis son treillis et a retiré ses galons. Cela nous est bien égal de savoir si nous avons un quartier-maître ou un premier maître devant nous. Ici, la valeur se prouve autrement. » Il ne reste plus que quelques jours avant la fin du stage. Les stagiaires toujours présents sont épuisés, mais ils savent que le but se rapproche. Ils ont réussi à passer trois semaines d'épreuves, des marches, des parcours, et trois conseils d'instruction. « Mais, rien n'est gagné. Même si là, c'est sûr que nous commençons à avoir un bon niveau. »


(© : MER ET MARINE - FRANCOIS LEPAGE)



Montrer son engagement physique

Les instructeurs ne relâchent pas pour autant la pression. « Ce matin, nous allons tester leur agressivité. Ils vont devoir mettre en pratique les notions d'arts martiaux et de self défense que nous leur avons appris dans la semaine ». Le parcours CAC, corps-à-corps, se déroule individuellement. Chaque candidat doit se présenter devant un instructeur, puis trois de ses camarades. Il va devoir exécuter des coups et des techniques de combat sur chacun d'entre eux. « C'est un mélange de différents arts martiaux, de boxe et de techniques de combat individuel. Nous leur avons appris des rudiments de notre entraînement commando ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Le combat physique est une part importante de la formation commando. « Nous devons absolument pouvoir combattre sans nos armes. Sur certaines de nos missions, comme le contrôle des pêches par exemple, il est absolument hors de question d'utiliser des armes. En revanche, nous pouvons tomber sur des individus agressifs qui veulent en découdre. Dans ce cas, il faut pouvoir les maîtriser ». Sur le parcours, on reconnaît des techniques de boxe française, de karaté ou encore des balayages de judo. « Ce n'est pas forcément académique, mais c'est efficace », sourit le commandant du stage. Les candidats se succèdent, au poste d'agresseur et d'agressé. « Nous regardons la façon dont ils s'engagent physiquement. Il ne faut pas qu'ils reculent ou qu'ils s'écartent. Il faut qu'ils y aillent ».
La troisième semaine s'achève. Lundi, ils ne seront plus qu'une trentaine pour aborder les dernières épreuves. La dernière ligne droite. (Suite et fin de ce reportage dans l'édition de demain)
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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 13:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/1292749945.jpg

 

15.11.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Mercredi, la société Bertin Technologies a remis officiellement à l'UIISC1 son premier Système Technologique de reconnaissance et de Surveillance Aérienne (STSA) au siège de la société. Le STSA comprend deux drones HoverEye-EX équipés de caméras jour/nuit permettant de détecter ou suivre des victimes en temps réel sur les interventions de type inondations, tremblement de terre...

 

drone1.jpgLe système développé par Bertin Technologie constitue un précieux outil d'aide à la décision et par conséquent au commandement. Il fournit les précisions essentielles pour s'assurer que les ressources matérielles et humaines qui seront déployées, le seront de manière optimale pour secourir des victimes ou prendre des mesures face à un danger potentiel.  

 

L'UIISC1 est la seule unité de secours en France à posséder ce type d'équipement.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 13:40

http://www.meretmarine.com/objets/500/39363.jpg

 

crédits : MER ET MARINE - FRANCOIS LEPAGE

 

14/12/2011 MER et MARINE

 

(Suite de l'épisode d'hier) Le soleil breton se lève sur les rives du Blavet. Juste un peu de rosée et déjà pas mal de sueur. Fin de la première semaine du stage commando et "marche de 12" au programme. La marche de 12 ne porte de marche que le nom. Evidemment, c'est en petites voire grandes foulées qu'elle s'effectue. Sac de 11 kg, fusil, lourds godillots, petite nuit dehors, 12 km... « Ce n'est pas la plus difficile, sourient les instructeurs, après il y aura la marche de 15 dans le sable, puis la marche de 30, on monte en intensité tout au long du stage » « Oui, celle de 30, elle tire bien dans les jambes, même pour nous ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Aller au bout de la marche de 12

Mais même la marche de 12 peut paraître insurmontable. Les visages sont tendus. La troupe se met en route. Et vite un groupe de tête se constitue. Et puis le reste suit. La file s'allonge. Les instructeurs et d'autres commandos, effectuant leur course quotidienne, encadrent les jeunes. La voiture balai et celle de l'infirmier suivent. Trois cents mètres après le départ, le major commando qui ferme la marche fait signe à la voiture. Discrètement, il désigne un des candidats qui grimace et qui boîte. « Il n'ira pas très loin je crois ». Il le rattrape, se met à son niveau, lui met la main sur l'épaule. « Allez mon gars, vas-y un pied devant l'autre, pense à la fin, un jour tu seras comme moi, hein, t'auras ton béret vert ». Le jeune esquisse un sourire. Il serre les dents, il veut continuer à avancer, mais le corps dit non. Une vilaine tendinite au genou détectée hier à la consultation médicale. Il a voulu continuer, serrer les dents, mais là ce n'est plus possible. Une centaine de mètres et il s'arrête, les yeux baissés. « Je ne peux plus ». Il pose son sac et son arme dans la voiture. Un sucre, un peu d'eau, la fin de son aventure. Sans un mot, il regarde par la vitre ses camarades qui continuent à courir. Et puis, il leur murmure un encouragement. « C'est un bon petit gars », chuchote un des commandos, « il reviendra sans doute ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Un sac de 11 kilos, pas un gramme de moins

Les voisins de la base se sont mis aux fenêtres pour regarder la troupe en treillis passer en courant devant eux. Ils les encouragent. Les bérets verts les saluent. Ici, les « fumarco » font partie du paysage et sont très populaires. Alors, les petites grand-mères agitent les mains pour soutenir les jeunes. Qui souffrent mais qui tiennent. Du goudron, de la boue, un peu de sable, un pied devant l'autre, ils pensent à l'arrivée. Et progressivement, ils y arrivent, sur la plage où on leur distribue un peu d'eau. « Bon, tous en rang, pesée du sac. » A peine le temps de souffler, les stagiaires vont devoir affronter un autre type d'épreuve. Celle, plus angoissante, de la vérification de leur sac. « Au début de leur stage, on leur a donné des éléments pour constituer leur sac. Ils doivent s'assurer que celui-ci pèse bien 11kg. S'ils ont un doute, ils peuvent toujours rajouter du poids, avec un caillou par exemple ». Et bien sûr, il y en a quelques uns qui ont 10.9 kg. Ils sont immédiatement sortis des rangs. Les instructeurs vont décider de leur sort. « C'est essentiel. Tout le monde doit être logé à la même enseigne. Et ici, il n'y a pas de place pour les resquilleurs ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Au bout d'une semaine et du premier conseil d'évaluation instruction, plus d'une quarantaine de candidats ont déjà quitté le stage : abandon, notes insuffisantes, problème d'attitude... « On est dans des proportions normales, la sélection est difficile, ce n'est pas un secret », relève le commandant du stage.
Les traits sont tendus. La fatigue se lit sur les visages peints en vert et noir, tous en rang devant la cuve. Celle qui est remplie d'eau froide. Les commandos plongeurs sont dans l'eau. Ils vérifient la disposition de quatre Futuras, des embarcations pneumatiques utilisées par les commandos. Deux à l'endroit, deux à l'envers, disposées tout autour de la cuve. Les candidats sont derrière le plongeoir. Ils vont devoir sauter, deux par deux, puis nager et franchir les embarcations en grimpant dessus ou en plongeant dessous. « Cela va nous permettre de nous rendre compte de leur aisance aquatique, évidemment indispensable dans notre métier. On va aussi voir s'ils sont capables de faire attention à la progression de leur binôme et de bien rester ensemble ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Les premiers candidats se lancent, l'eau n'est pas « trop froide », les conditions sont plutôt favorables. Le parcours franchi, ils doivent sortir de l'eau, puis rejoindre l'échelle en courant, pour établir leur chrono. Les binômes se succèdent. Un des candidats percute et gonfle son gilet de sauvetage par erreur. « Continue, débrouille toi ». Il met toute sa force et sa volonté pour réussir à plonger sous l'embarcation. Son binôme l'attend. Une grande respiration, il y arrive. « Et bien voilà, c'est bon ». Quelques secondes pour sécher le treillis lourd d'humidité, quelques minutes pour avaler une ration de combat, « livrée avec son réchaud aujourd'hui » et c'est reparti. En petites foulées.

Dans la boue sous le feu ennemi

Les parcours, les instructions, les reconnaissances et marches se succèdent. Le rythme ne faiblit pas. « Il faut qu'ils tiennent. En fin de semaine, ils auront 24 heures de repos complet où ils pourront quitter la base. Cela leur permettra de récupérer des forces ». En attendant, il va leur falloir passer l'épreuve du parcours boue.
Deux groupes, deux chefs, une distance à franchir dans la boue comme s'il s'agissait d'une exfiltration d'un terrain ennemi. « Vous allez progresser en ayant en tête que vous êtes potentiellement sous le feu ennemi qui peut venir de partout. Vous allez donc vous couvrir pour rejoindre le boyau qui vous permettra de vous exfiltrer ». En plus de leurs fusils, chaque groupe dispose d'une mitrailleuse ANF1 qui doit être transportée par un des soldats et utilisée à bon escient. Dans les fourrés sur la côte, des commandos se sont placés eux-mêmes derrière des mitraillettes. Le danger entoure les stagiaires. Les chefs tentent d'organiser la progression de leurs groupes. Les instructeurs les corrigent. « Mais, il fait quoi lui là-bas, il ne protège rien du tout, tout l'arrière de ton groupe est à découvert ! ». Des fourrés retentit un tir de mitraillette, sanction immédiate de cette négligence. « Tu vois, là t'as perdu cinq gars, juste parce que vous ne vous regardez pas les uns les autres. Allez continuez et concentrez vous un peu plus ».


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Les candidats ont de la boue jusqu'aux genoux, ils doivent faire attention à leurs chefs, leurs camarades, leurs armes... et aux grenades qui explosent juste quand tout semble se calmer et que le boyau est en vue. « Allez, mais bougez vous, vous voulez tous vous faire tuer ou quoi ? » Le boyau est très étroit, il faut se glisser dedans, avec son sac et son arme. La boue colle partout. Ca bouchonne et les instructeurs s'exaspèrent. « Mais vous êtes débiles ou quoi, vous croyez vraiment que vous allez passer avec votre sac sur le dos ? Mais réfléchissez un peu ! » Il faut oublier la boue, le coeur qui bat à 120, le bruit. Il faut réfléchir. Le sac poussé devant ou accroché au pied ? Et l'arme ? Toutes les techniques sont tentées. Pour arriver au bout du boyau, là où un autre bain de boue, au pied d'un mur lisse les attend.

« Vous avez décidé de faire une thalasso ou quoi ? »


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)

Un mur impossible à passer tout seul. Les cinq premiers sortis du tuyau se regardent. Il faut établir une tactique, vite, tout le monde ne tiendra pas dans le bassin, ca va rebouchonner, les instructeurs vont hausser le ton, il faut réfléchir. « On va faire une pyramide pour atteindre la corde qui est là-haut, tous les sacs dans un coin on les hissera après, les grands en bas, les petits en haut ». La logique est bonne, les commandos approuvent silencieusement. Mais la mise en pratique est laborieuse. Les treillis et les chaussures sont couverts de boue, ça glisse, ceux du bas fatiguent et pendant ce temps, le bain de boue se remplit avec tous ceux qui sortent du boyau. « Mais réveillez vous, ça monte ou vous avez décidé de faire une thalasso là en bas ? » Le premier réussit à se hisser, il atteint la corde, monte sur le parapet, la jette en bas. Première partie de la mission réussie. Les gars montent à la corde. Mais, pour certains, la fatigue est trop grande. « Ils ne sont plus lucides. Ils savent tous monter à la corde lisse. Mais là, ils ne savent plus. » Ceux d'en haut les attrapent comme ils peuvent et les hissent. « C'est bien, ils ont compris que la réussite était celle du groupe. Nous sommes très attentifs à ce genre d'attitude ». Les derniers passent le parapet. La boue colle aux yeux. Le coeur ne descend pas encore. Ils sont passés... (La suite de ce reportage dans l'édition de demain)


(© : MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)
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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 12:50
Le porte-avions français Charles de Gaulle vu sous tous les angles

source peopledaily.com.cn

 

14 décembre 2011 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Le Charles de Gaulle est un porte-avions qui appartient à la Marine nationale française. Il a appareillé samedi vers 9h de Toulon, son port d’attache, pour une semaine d’essais de sa propulsion en Méditerranée, selon des médias français.

 

Référence : Quotidien du Peuple (Chine)

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