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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 28 août 2015, le Détachement d’appui opérationnel (DAO) « feux dans la profondeur » des Éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au bataillon d’artillerie de Dakar, dans le quartier Bel Air (sur la côte Est de la presqu’île du Cap-Vert). Ce DAO avait pour mission de conduire une action de formation en artillerie au profit de la batterie de 105 HM2 ALPHA renforcée d’une section de 155 TRF1 du bataillon d’artillerie (BAT ART) des Forces armées sénégalaises (FAS).

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique et au drill (exercices répétitifs) sur la zone technique du bataillon d’artillerie (BAT ART) afin d’évaluer le niveau de chaque stagiaire et de perfectionner leurs connaissances. L’instruction a été axée sur les domaines suivants : le calcul des éléments de tir en dégradé total, le service du canon 155 TRF1 et de 105 HM2, la reconnaissance d’itinéraire et l’implantation de la section de tir, ainsi que la mise en place et le réglage des tirs pour les équipes d’observation. À la fin de cette première semaine, un exercice a été conduit avec l’ensemble des équipes de la batterie sur le camp des Mamelles (côte Ouest de la presqu’île du Cap-Vert).

 

La deuxième semaine a été réservée au drill sur la zone de manœuvre du BAT ART afin de permettre aux stagiaires de s’entraîner à une manœuvre dynamique et rythmée, tout en travaillant les procédures opérationnelles intégrant l’ensemble des équipes de la batterie de tir. Cette formation visait à transmettre de nouvelles connaissances en mettant en œuvre la chaîne d’artillerie et les procédures opérationnelles permanentes durant un exercice en terrain libre. D’autre part, il s’agissait de faire manœuvrer une batterie avec deux sections de tir, exercice inédit pour les FAS dont l’organisation d’une batterie repose sur une section de tir, une section reconnaissance et deux équipes d’observation.

 

À la fin de la dernière journée de drill, les stagiaires des FAS et le détachement des EFS ont procédé à une remise d’attestation de stage.

 

Depuis leur création en août 2011, les EFS constituent l’un des deux pôles de coopération à vocation régionale en Afrique de l’Ouest. Au titre du partenariat de défense signé en 2012, ils contribuent aux missions de sécurité civile en appui des autorités locales sénégalaises en tant que de besoin.  Ils conduisent également des actions de coopération visant à accompagner les États africains de la sous-région dans le renforcement de leur sécurité collective. Ils mettent en œuvre le volet opérationnel des coopérations apportant un soutien aux missions de maintien de la paix dans la région.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:35
Les atouts de DCNS pour remporter le méga-contrat des sous-marins australiens

 

29 septembre 2015 Par Hassan Meddah - UsineNouvelle

 

Opposé à l’allemand TKMS et à un consortium japonais, le fabricant de navires militaires s’est positionné sur le contrat de renouvellement de la flotte de sous-marins de la Royal Australian Navy. Un contrat qui pourrait atteindre 30 milliards d’euros. DCNS proposera une version conventionnelle du sous-marin nucléaire Barracuda déjà en production pour la marine française.

 

Pour les fabricants de sous-marins, c’est le contrat du siècle. L’Australie a lancé une compétition pour le renouvellement de sa flotte,  de Collins vieillissants de conception suédoise qui devraient quitter le service d’ici 2025. La pays serait prêt à acheter entre 6 à 12 sous-marins pour un montant qui pourrait atteindre 30 milliards d’euros.

Après leur pré-sélection au printemps dernier, seuls trois groupes ont eu l’opportunité de déposer une offre initiale le 18 septembre dernier. Le français DCNS sera ainsi opposé à son rival de toujours, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et à un consortium japonais regroupant Kawasaki et Mitsubishi.

Les candidats seront départagés selon six critères: le design des sous-marins, leur coût, l’organisation industrielle associée pour les produire, leur maintenance sur trente ans et la capacité d’intégrer un système de combat américain. Enfin le prix sera bien sûr un élément déterminant de l’offre.

La Royal Australian Navy exige un sous-marin de la gamme des 4000 tonnes et plus capable d’opérer de longues missions océaniques. Sur le plan industriel, Canberra n’écarte aucune option : une production "on-shore" (c'est-à-dire locale), "off-shore" (entièrement à l’étranger) ou un mix des deux, où le premier exemplaire pourrait être par exemple produit chez le fournisseur et le reste dans un chantier naval australien. Elle a demandé à chacun des candidats de plancher sur les trois scénarios. Ils doivent remettre leur copie définitive fin novembre. L’Australie sélectionnera ensuite un fournisseur exclusif d’ici le premier semestre 2016 pour des premières livraisons estimées d’ici 2026.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

29-09-2015 Par Challenges.fr

 

Nouvelle étape dans les négociations sur la vente de 36 avions Rafale à l'Inde. Des responsables indiens et français se réunissent aujourd'hui [29 sept.] à New Delhi dans l'espoir d'arriver à un accord.

 

Des responsables des ministères indiens et français de la Défense se retrouvent mardi 29 septembre pour discuter de la vente de 36 avions Rafale à l'Inde, avec l'espoir d'arriver prochainement à un accord, a indiqué un responsable gouvernemental indien. Ces négociations, qui se déroulent à New Delhi, interviennent après que la France a accepté le principe d'investir 50% du montant total du contrat en Inde, affirme le quotidien Economic Times.

Ces discussions "vont conduire l'accord dans sa phase finale", a dit un responsable gouvernemental indien à l'AFP tout en refusant de commenter les engagements sur les investissements. "Si tout se passe bien, un accord de gouvernement à gouvernement sera bientôt signé. Il faudra encore probablement un mois avant la signature de l'accord final", a-t-il dit.

 

Commande de 36 Rafale

Le Premier ministre indien Narendra Modi avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault "sur étagère", soit prêts à voler. Le montant estimé est d'environ 5 milliards d'euros. Un point d'achoppement des négociations a été la demande de New Delhi, fréquente dans ses grands contrats d'armement, d'investir une partie du montant du contrat en Inde, selon Economic Times qui ne cite pas de source.

Selon le quotidien, la délégation française est conduite par un haut responsable de la Direction générale de l'armement (DGA), Stéphane Reb. New Delhi avait initialement lancé en 2012 des discussions avec Dassault pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde à travers une opération complexe de transfert de technologie.

 

L'Inde, premier importateur mondial de matériel militaire

Devant l'échec de ces discussions, le gouvernement Modi a décidé de revoir ses besoins à la baisse et de négocier avec le gouvernement français et non Dassault.

L'Inde tente d'accélérer la modernisation de ses équipements militaires dans le cadre d'un programme évalué à environ 100 milliards de dollars, afin de répondre aux défis militaires posés par le Pakistan et la Chine. Modi veut en outre que l'Inde abandonne la place de premier importateur mondial de matériel militaire et soit capable de produire 70% de ses équipements d'ici la fin de la décennie.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:30
Liban: Session d’entraînement « warm up »

 

29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 14 au 29 septembre 2015, les pelotons et sections de la Force Commander Reserve (FCR) au Liban, commandés par le 3e régiment de hussards, ont participé à une session d’entraînement appelé le warm-up.

 

L’objectif : valider la capacité des patrouilles à conduire leur mission en sûreté dans l’ensemble de la zone d’action de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Briefing avant mission, application des réactions standardisées face à des incidents tactiques (STIRs), mais aussi exercices de réaction face à une attaque avec engins explosifs improvisés ou mise en œuvre des transmissions, tels ont été les points clefs abordés par les casques bleus français. Ceux-ci ont ainsi pu confirmer pendant cet entraînement leurs savoir-faire opérationnels acquis lors de leur mise en condition avant projection au Liban.

 

Équipés de Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) et de Véhicules blindés légers (VBL), les soldats de la FCR ont ensuite débuté un cycle quotidien de missions de reconnaissance, effectuées le plus souvent conjointement avec les Forces armées libanaises (FAL). Le contingent français entretient une coopération étroite avec les FAL, qui se trouve renforcée par ces missions conjointes et les entraînements mutuels.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme le FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

 

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 06:55
BPC Mistral : une perte de 200 à 250 millions pour l'Etat (rapport parlementaire)

Hors revente des BPC, l'État aurait dû supporter "une perte financière d'environ 1,1 milliard d'euros"

 

29/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La commission des finances du Sénat évalue le coût du dossier des deux Bâtiments de projection et de commandement non livrés à la Russie, entre 200 et 250 millions d'euros pour l'État français.

 

La commission des finances du Sénat évalue le coût du dossier des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, non livrés à la Russie, entre 200 et 250 millions d'euros pour l'État français. "Si l'accord de principe trouvé avec l'Égypte se concrétise, le reversement au budget général d'une fraction du produit de la vente des BPC pourrait finalement ramener le coût pour l'État à un montant compris entre 200 millions d'euros et 250 millions d'euros", a estimé la commission des finances du Sénat.

Hors revente des BPC, l'État aurait dû supporter "une perte financière d'environ 1,1 milliard d'euros", qui aurait pu se traduire en 2015 "par un effet négatif sur le solde budgétaire de 556,7 millions d'euros", a précisé le rapport sur avis de Dominique de Legge (Les Républicains).

Le montant final de cette perte est amoindri par le refus du gouvernement d'indemniser les industriels pour l'intégralité du préjudice subi, manque à gagner compris, a expliqué le rapport parlementaire. "La perte subie par les industriels français, principalement DCNS, pourrait s'établir, selon les modalités d'indemnisation pour l'instant proposées par Coface, à environ 150 millions d'euros", a estimé Dominique de Legge. Pourtant comme l'a expliqué début septembre à l'Assemblée nationale le PDG de DCNS, Hervé Guillou, "le Premier ministre a arbitré, moyennant la souscription d'une prime complémentaire, au mois de mai, le principe d'une indemnisation à 100 % de tous les industriels ayant contribué" au contrat russe..

 

"Pas une opération blanche"

Le rapport parlementaire conteste les déclarations du gouvernement estimant que le dossier Mistral était une opération blanche. Pour Dominique de Legge, "il est faux de soutenir, comme le fait le gouvernement, que la France et ses industriels ne subiront aucune perte du fait de ces accords grâce la revente des BPC à l'Égypte". Dans ce cadre, la commission des finances n'a pas souhaité donner un avis favorable au projet de loi autorisant la cessation de l'accord du 25 janvier 2011 relatif à la coopération dans le domaine de la construction de BPC.

Si l'accord avec l'Égypte se concrétise, l'État récupérera via Coface une fraction du produit de la vente des BPC "dont on peut provisoirement estimer qu'elle se situera entre 850 millions d'euro et 900millions d'euros, le prix de la formation des marins et des quatre années de soutien prévues au contrat revenant à DCNS". La perte totale pour l'État pourrait donc être comprise entre 200 millions et 250 millions d'euros.

 

Une conclusion raisonnable

La résiliation de l'accord avec la Russie puis la revente des deux BPC à Égypte est une conclusion plutôt raisonnable pour l'État français et ses finances à partir du moment où la France a décidé de ne pas livrer les deux navires de guerre à la Russie. C'est ce que confirme Dominique de Legge dans son rapport : "l'accord trouvé cet été avec la Russie présente le grand mérite de mettre fin, dans des conditions acceptables pour les deux parties, à une affaire au coût diplomatique certain et qui présentait des risques financiers très importants".

En outre, il a estimé qu'il ne pouvait "que se réjouir de cette vente rapide (à l'Egypte, ndlr), qui s'effectue à un prix raisonnable". "Il y aurait eu de grands inconvénients à conserver durablement ces bateaux à quai, en raison de frais d'entretien estimé à deux millions d'euros par mois et de la perte de valeur marchande liée à l'obsolescence progressive des matériels", a-t-il précisé.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 06:55
Atos et Airbus DS font cause commune dans la cyberdéfense

 

28/09/2015 (Boursier.com)

 

Airbus Defence and Space et Atos ont décidé d'unir leurs forces dans la cybersécurité. Le pacte a été formalisé par un accord de partenariat stratégique, visant à mutualiser leur recherche et développement pour proposer une offre globale de produits, services et solutions pour lutter contre les cyber-attaques. Atos s'appuiera, notamment, sur sa filiale Bull pour ce projet.

 

L'accord de distribution a vocation à être mondial et vise plusieurs secteurs, des banques et assureurs à l'industrie en passant par la défense. A ce stade, les deux sociétés n'ont pas donné d'indications sur les modalités exactes de leur alliance, ni sur sa gouvernance.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 03:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

30.09.2015 Romandie.com (ats)

 

Un raid aérien mené par l'aviation française a fait au moins 30 morts et de nombreux blessés dimanche dans un camp d'entraînement de l'Etat islamique (EI), rapporte mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Le camp était situé dans l'est de la Syrie.

Parmi les victimes figurent des membres des Lionceaux du califat, formé par des adolescents de 14 à 18 ans, a précisé Rami Abdelrahman, directeur de l'ONG basée à Londres et qui dispose d'un large réseau de médecins et de militants à travers la Syrie.

François Hollande avait annoncé dimanche que six appareils avaient détruit un camp d'entraînement de l'EI près de Deïr az Zour. Il s'agissait des premières frappes françaises en Syrie.

 

Nouvelle donne

M. Hollande n'avait alors pas exclu d'autres frappes dans les prochaines semaines, assurant que le raid en question n'avait pas fait de victimes civiles. L'attaque avait été menée grâce aux renseignements recueillis au cours de vols de reconnaissance au-dessus du pays et aux "informations fournies par la coalition".

M. Hollande avait invoqué "la légitime défense" pour expliquer ces frappes. La France, qui participe aux opérations de la coalition anti-EI en Irak, s'était jusqu'ici interdite d'intervenir en Syrie, par crainte de conforter le président Bachar al-Assad. Mais la crise des réfugiés et les menaces terroristes ont changé la donne.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 21:55
Ex-BPC russes - photo Philippe Chapleau

Ex-BPC russes - photo Philippe Chapleau

 

 

La commission des finances du Sénat, à majorité à droite, a chiffré entre 200 et 250 millions le coût pour l'État de l'annulation de la vente de deux navires de guerre Mistral à Moscou, a-t-elle annoncé le mardi 29 septembre.

Par ailleurs, la commission estime que le gouvernement a porté « atteinte aux droits du Parlement » en permettant l'entrée en vigueur de l'accord trouvé avec Moscou dès le jour de sa signature, ainsi qu'en décidant d'accepter la demande russe d'un paiement immédiat de l'indemnité convenue.

Le Parlement « se trouve placé devant le fait accompli alors que la Constitution prévoit qu'un accord engageant les finances de l'État lui soit soumis avant de pouvoir entrer en vigueur », souligne la commission qui a décidé, en conséquence, de ne pas se prononcer sur le projet de loi d'approbation de l'accord qui sera examiné mercredi par la Haute Assemblée.

En ce qui concerne l'annulation de la vente, « il est faux de soutenir, comme le fait le gouvernement, que la France et ses industriels ne subiront aucune perte du fait de ces accords grâce la revente des BPC (bâtiment de projection et de commandement) à l'Égypte », affirme la commission, dont le rapporteur est Dominique de Legge (Les Républicains, LR).

 

Perte de marge pour DCNS

 

Si l'accord de revente trouvé avec l'Égypte se concrétise effectivement, « le reversement au budget général d'une fraction du produit de la vente des BPC pourrait finalement ramener le coût pour l'État à un montant compris entre 200 millions d'euros et 250 millions d'euros », précise-t-elle.

« La perte subie par les industriels français, principalement DCNS, pourrait s'établir, selon les modalités d'indemnisation pour l'instant proposées par Coface, à environ 150 millions d'euros, correspondant à la perte de marge sur le contrat russe », poursuit la commission.

Mais hors revente des BPC, « l'État supportera une perte financière d'environ 1,1 milliard d'euros, qui se traduira en 2015 par un effet négatif sur le solde budgétaire de 556,7 millions d'euros », ajoute-t-elle.

En revanche, elle souligne que les accords trouvés entre la France et la Russie « ont le mérite de mettre fin à une affaire au coût diplomatique certain et qui présentait des risques financiers importants ».

L'Assemblée nationale, où la gauche est majoritaire, avait approuvé jeudi, avant l'annonce de la revente à l'Égypte, le projet de loi d'approbation de l'accord.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 18:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 septembre 2015 a eu lieu la cérémonie de transfert d’autorité de l’opération Damansur l’emprise de Deyr Kifa, au Sud du Liban. Le colonel Hardy, chef de corps du 3e Régiment de hussards (3e RH), a succédé au colonel Hasard.

 

Les militaires français de l’opération Daman arment la force de réaction rapide de la FINUL (FCR). Cela permet à la FINUL de disposer d’une capacité de réaction en mesure d’intervenir au profit de tous les contingents déployés dans la zone d’opérations de la FINUL au Sud Liban.

 

Au cours de ce mandat, le contingent français a mené près de 600 patrouilles dans l’ensemble de la zone d’opérations de la FINUL, ainsi que de nombreux entraînements conjoints avec les forces armées libanaises.

 

Après une période de relève, le mandat Daman  XXIV est désormais armé par les hussards du 3e RH, les soldats du 92erégiment d’infanterie, du 7e régiment du matériel et du 511erégiment du train.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL avec près de 900 soldats déployés en permanence au Sud Liban. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 18:25
photo EMA

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29/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 19 septembre 2015, le 33e Régiment d’infanterie de Marine (33e RIMa) a accueilli 60 élèves-officiers et 4 cadres de République Dominicaine. Durant deux semaines intensives, les cadets dominicains ont suivi un stage de formation au combat en forêt tropicale au Centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger (CAOME).

 

Au programme, des exercices de commandement en situation de fatigue et de stress, et des formations aux techniques de survie en zone hostile. Pour ce faire, les stagiaires ont été déployés sur trois sites complémentaires du CAOME :

• Le site du fort Desaix, composé des pistes collectives et individuelles et d’un site d’escalade afin de tester l’esprit d’équipe et les techniques de franchissement ;

• Le site de la forêt de Cœur Bouliki pour l’apprentissage de la vie en forêt tropicale et du combat en jungle ;

• Le site du François pour la navigation, les raids nautiques, le parcours d’audace aquatique et le parcours mangrove.

 

Réputé dans toute la Caraïbe pour son exigence physique et ses infrastructures, le CAOME a notamment accueilli en 2014 quatre détachements militaires étrangers. Militaires canadiens, cadets dominicains, policiers saint-luciens ou militaires dominiquais se sont ainsi forgé le corps et l’esprit dans ce centre de formation commando pour résister en toutes circonstances.

 

Ce stage d’aguerrissement des cadets dominicains s’inscrit dans le cadre plus large des actions que conduisent les forces armées aux Antilles avec la République Dominicaine dans le but de renforcer encore la coopération entre nos armées, d’améliorer les capacités opérationnelles et tactiques des forces et leur interopérabilité avec nos partenaires. Cela permet une meilleure coordination entre les forces armées en cas de crise, comme lors d’une opération de secours après une catastrophe naturelle par exemple. Forte d’une armée de 30 000 hommes, la République Dominicaine constitue la 2èmepuissance militaire de l’arc antillais après Cuba. La France et la République Dominicaine ont des préoccupations communes notamment en matière de défense, de sécurité et d’environnement.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo EMAphoto EMA
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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 18:20
photo Armée de l'Air

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29/09/2015 Sources : CEAM

 

Avec une quinzaine de nations et plus de 1500 militaires engagés, la campagne "Bold Quest" est un rendez-vous annuel unique au monde, permettant de valider les capacités opérationnelles interarmées et interalliées. Ces dernières mettent en œuvre des réseaux de données tactiques, dédiés notamment à la mission complexe de Digital Aided Close Air Support (DACAS - appui aérien numérisé). Pour l’occasion, la France a déployé à El Paso (Texas, États-Unis) deux Rafale, ainsi que plus de 135 spécialistes, dont 90 aviateurs et une quarantaine de militaires de l’armée de terre.

 

Des moyens complets déployés

Toute la chaîne de commandement est représentée. Celle-ci intègre tout d’abord cinq équipes JTAC (Joint Terminal Attack Controller - équipes spécialisées dans l’appui aérien rapproché) issues des forces spéciales et conventionnelles de l’armée de l’air et de l’armée de terre. Différents systèmes de remontée et de présentation des informations, tels qu’ALLIANCE, BULDOG et ATLAS, sont également mis en œuvre au sein de structures de commandement appelées TOC (Tactical Operations Center) et ASOC (Air Support Operations Center). Enfin, "Bold Quest" pousse le réalisme jusqu’à inclure la participation de vecteurs aériens réels, comme les Rafale français.

Pour les militaires français, le programme s’annonce chargé, avec un large panel de missions air-sol complexes à réaliser, de type SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance – coordination de frappe et reconnaissance), DACAS, ainsi que des vols testant la chaîne Air Land Integration (coordination entre les forces aériennes et terrestres).

 

Une planification rigoureuse

La campagne "Bold Quest" représente plus d’une année de préparation, concrétisée par un premier vol Rafale effectué, lundi 28 septembre 2015. Pour participer à cette campagne, cet appareil a subi quelques modifications permettant d’augmenter ses capacités opérationnelles déjà bien complètes. Dès le convoyage vers les États-Unis, une capacité SATCOM a ainsi été mise en œuvre avec succès. L’évolution majeure réside toutefois tout particulièrement par l’implémentation au sein du Rafale d’une messagerie de type VMF (Variable Message Format). Des tests rigoureux menés par une équipe américaine ont confirmé une intégration parfaitement conforme à la norme. Ainsi, le Rafale a pu être autorisé à effectuer les missions DACAS dès le début de la phase «réelle» de "Bold Quest", appelée LIVEX. Ces tests itératifs doivent en effet être validés avant de pouvoir passer aux phases ultérieures.

 

Des enjeux opérationnels importants

"Bold Quest" doit permettre d’atteindre de nombreux objectifs opérationnels. Pour l’armée de terre, l’effort est porté sur la numérisation et l’acquisition des objectifs, au travers d’un programme appelé NUMACQ. L’interopérabilité des appuis feux est aussi testé via les systèmes ASCA (Artillery System Cooperation Activities) et MIP (Multilateral Interoperability Program).

Les forces spéciales travaillent, pour leur part, à valider le fonctionnement d’une chaîne «bout en bout», reliant ses équipes JTAC et les effecteurs, via une plateforme appelée «C2 C160».

Concernant l’armée de l’air, la cohérence de la gestion de la 3e dimension est à l’honneur, avec notamment l’échange des informations entre les commandos au sol et les avions de chasse, via le système ALLIANCE relié par liaison 16.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Tir du Mamba depuis le SAMP/T - photo Armée de l'Air

Tir du Mamba depuis le SAMP/T - photo Armée de l'Air

 

28/09/2015 Armée de l'air

 

Depuis le 23 septembre, l’exercice NAWAS 15 bat son plein dans le sud de la France. Près de 900 hommes des trois armées participent à ce rendez-vous majeur de la défense surface-air.

 

Fort de son succès en 2012, l’exercice NAWAS est reconduit tous les trois ans; il s’inscrit désormais dans une certaine continuité. Nouveauté cette année, l’utilisation de la liaison de données tactiques L16 est au cœur du scénario concocté par la direction de l’exercice. NAWAS 2015 vise en premier lieu à entraîner, en terrain libre, les unités de défense sol-air équipées de la liaison 16, à la défense et à l’accompagnement d’une force projetée sur un théâtre extérieur comportant une façade maritime. «Cette édition 2015 est également destinée à développer la prise en compte de la logistique opérationnelle associée à ce type de mission, domaine peu abordé lors des exercices majeurs de défense sol-air», ajoute le capitaine Hervé, officier projet de l’exercice.

 

Un exercice interarmées

La manœuvre terrestre se tient cette année dans le sud-est de la France, entre Narbonne et Nîmes. La partie commandement est, quant à elle, menée depuis le JFAC (Joint Force Air Command - commandement air de la force interarmées) de la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. Pour l’occasion, l’état-major tactique de l’armée de terre, le Land Component Command, est colocalisé avec le JFAC. Ces deux commandements planifient, programment et conduisent l’ensemble des opérations réelles et simulées de l’exercice.
 Pour sa part, l’armée de l’air met en œuvre des systèmes sol-air (Mamba, Crotale NG,…), des moyens C2 (Command and Control – commandement et conduite) tactiques (radar GIRAFFE), ainsi que plusieurs aéronefs (E-3F, Mirage 2000, Rafale, C135…). 
La marine nationale, quant à elle, a déployé en mer Méditerranée, au large de Sète, la frégate de défense  aérienne «Forbin», tandis que plusieurs batteries de défense sol-air de l’armée de terre sont employées sur le terrain. Une unité Mistral de l’armée belge participe également à cet exercice, en coopération avec les forces françaises sur le terrain.

 

Un scénario sur-mesure

«L’idée générique du scénario est de mettre les éléments de la force opérationnelle terrestre (FOT) en phase de manœuvre rétrograde suite à une agression», explique l’officier projet. Dans un deuxième temps, la FOT devra effectuer une manœuvre offensive pour contrer l’adversaire et retrouver l’intégrité territoriale, obligeant les moyens de défense sol-air à réarticuler leur dispositif pendant les différentes phases du scénario. «L’ensemble du dispositif profite de l’activité aéronautique, terrestre et maritime pour entraîner son personnel dans un cadre réaliste, résume-t-il. Nous faisons également appel à un outil de simulation lors de périodes définies pour apporter un complément d’activités opérationnelles.» Par ailleurs, des événements seront générés de manière à travailler les reconfigurations de liaisons de données tactiques. «Une des attentes interarmées est de s’exercer à des bascules de C2, en particulier entre la marine et l’armée de l’air, conclut le capitaine Hervé. Des incidents majeurs sur les réseaux seront également joués.» L’exercice NAWAS 2015 couvre ainsi tout le panel de la défense sol-air et contribue à la préparation opérationnelle d’une multitude d’entités, comme c’est le cas de l’escadron de défense sol-air d’Avord, désigné unité de référence de l’armée de l’air pour la protection d’une force aérienne terrestre.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
CyberDefense, le combat des guerres de demain

Au cœur de l’actualité, l’organisation terroriste a été évoquée de nombreuses fois par les intervenants, et a notamment fait l’objet d’un atelier thématique sur la cyberdéfense et la propagande de Daech. Photo Rym Senoussi - DICoD

 

25/09/2015 ASP Camille Martin  -  DICOD

 

Le premier colloque international #CyberDefense s’est déroulé, jeudi 24 septembre, à l’Ecole militaire à Paris. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a ouvert cet évènement inédit qui a réuni près de 30 délégations étrangères. Occasion exceptionnelle pour les responsables de la Défense, des experts universitaires, des représentants d’organisations internationales et des entreprises du monde entier de se réunir pour débattre sur ce thème : « Le combat numérique au cœur des opérations ».

 

« Ce combat numérique est celui des guerres de demain », a assuré hier Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, lors du premier colloque international #CyberDefense. Jean-Yves Le Drian et ses homologues britannique et belge, Michael Fallon et Steven Vandeput, ont ouvert à l’Ecole militaire cet évènement inédit, organisé par le ministère de la Défense et de nombreux industriels. Près de 30 délégations étrangères étaient également présentes pour cette rencontre intitulée : « Le combat numérique au cœur des opérations ».

 

Durant cette journée, conférences et ateliers thématiques se sont succédés, abordant divers sujets comme l’évolution des menaces dans l’espace numérique ou encore les retours d’expériences des exercices nationaux et interalliés. Ce colloque #CyberDefense a été l’occasion pour la Direction générale de l’armement (DGA) et l’EMA Cyber d’organiser, pour la première fois, deux challenges destinés aux étudiants des écoles d’ingénieurs civils et militaires. Enfin, s’est tenue en fin de journée une conférence conjointe des cyber commandeurs (avec à leur tête le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général cyberdéfense) sur la mise en œuvre des capacités offensives et défensives dans le cadre d’une coalition.

 

« La cyber n’est plus seulement un enjeu défensif », a souligné Jean-Yves Le Drian qui a évoqué l’importance de la lutte informatique offensive, en appui des opérations militaires. « Pour nos forces armées, le premier enjeu est désormais d’intégrer le combat numérique, de le combiner avec les autres formes de combat, a affirmé le ministre de la Défense. Ce nouveau milieu est devenu un domaine militaire à part entière. » Un enjeu qui s’inscrit dans un contexte international propre à une nouvelle génération : « Les conflits en cours illustrent parfaitement la progression de la menace cyber. Au Levant, mais aussi en Afrique ou au Maghreb, les groupes armés terroristes que nous affrontons rivalisent de méthodes barbares. Mais ils investissent également, et Daech le fait en particulier, de manière massive l’espace numérique. »

 

Au cœur de l’actualité, l’organisation terroriste a été évoquée de nombreuses fois par les intervenants, et a notamment fait l’objet d’un atelier thématique sur la cyberdéfense et la propagande de Daech. Recrutement massif à l’aide de campagnes de propagande et mise en scène d’actes d’une violence extrême, le savoir-faire informatique accompagne les forces de Daech. Pour y faire face, le gouvernement français a lancé, depuis 2012, des mesures contre les terroristes dans le cyberespace. Notamment avec un « contre-discours » qui vise à retourner l’action informationnelle contre le groupe terroriste lui-même en décrédibilisant le fantasme vendu par Daech dans sa stratégie de communication. Si aujourd’hui aucune attaque ciblée contre la France via le numérique n’a été entreprise par Daech, ses créations de logiciels démontre une capacité et une dangereuse volonté de nuire via le cyberespace.

 

Agir vite mais sans précipitation, prendre en compte toutes les implications du combat numérique au niveau planétaire, modeler les armées pour faire face à une nouvelle dimension des conflits, alimenter une communauté d’action et de réflexion. Le rendez-vous est pris pour un prochain colloque international en 2016, à Londres cette fois-ci.

 

Le Défi #CyberDefense

Ce colloque #CyberDefense a été l’occasion pour la Direction générale de l’armement (DGA) et l’EMA Cyber d’organiser, pour la première fois, deux challenges destinés aux étudiants des écoles d’ingénieurs civils et militaires.

Investigation numérique, cryptographie, stéganalyse, retroconception, cinquante élèves issus d’écoles d’ingénieurs civiles spécialisées en sécurité informatique se sont retrouvés, hier matin, pour une vingtaine de mini-challenges. « Nous avons compilé dans une interface web des exercices de nature et de niveaux différents, a expliqué l’ingénieur principal Romain Picart, adjoint responsable du pôle Sécurité des systèmes d’information (SSI) à la DGA. Les élèves travaillaient seuls et devaient réussir le maximum d’exercice.La Réserve opérationnelle est censée pouvoir puiser dans un pool d’experts en prévention d’une crise future. Le but de ces défis est de faire connaitre la Réserve opérationnelle et d’évaluer les potentiels de demain. »

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
photo Armée de l'Air

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28.09.2015 Armée de l'Air
 

Lundi 21 septembre 2015, le général André Lanata a pris ses fonctions de chef d'état-major de l'armée de l'air (CEMAA), succédant ainsi au général Denis Mercier. Il a été élevé aux rang et appellation de général d’armée aérienne par la même occasion.

 

La prise d’armes s’est déroulée le matin sur la base aérienne (BA) 107 de Villacoublay. « J’ai souhaité une cérémonie sobre et simple, confie le général Lanata. Une cérémonie sur une de nos bases aériennes [...] car c’est sur nos bases aériennes que bat le cœur de l’armée de l’air. »

 

Dans son allocution, le nouveau CEMAA a exprimé sa fierté d’être à la tête d’une « armée de l’air formidable, constituée d’hommes et de femmes dont (il) salue l’engagement exceptionnel au quotidien. » Et de poursuivre : « L’armée de l’air, je suis né avec. J’ai grandi avec. Je m’y suis engagé et les fonctions que j’occupe à partir d’aujourd’hui trouvent leur source dans ce même engagement. L’armée de l’air m’a construit et fait progresser au fil des inestimables expériences opérationnelles, professionnelles et surtout humaines. [...] J’ai besoin de vous tous pour animer ce mouvement qui transforme notre armée de l’air en un système de combat toujours plus performant au service des Français : vous les aviateurs, vous les commandants de base, vous les commandeurs. Gardez à l’esprit, en ce 21 septembre, que plus que jamais nous restons tous Unis pour “Faire Face. »

Le général Lanata avait précédemment occupé le poste de sous-chef d’état-major « plans » à l’état-major des armées. De son côté, le général Denis Mercier rejoindra l’Otan au poste de Supreme Allied Commander Transformation (SACT) à Norfolk, où il succédera au général Jean-Paul Paloméros à l’un des deux commandements militaires les plus élevés de l’Alliance.

 
photo Armée de l'Air

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
L'armée de Terre présente ses capacités à l'IHEDN

 

25/09/2015 armée de Terre

 

Le 23 septembre, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, a invité les auditeurs de l’Institut des hautes études de la Défense nationale (IHEDN) et les stagiaires de l’Ecole de guerre (EG) à une présentation des capacités de l’armée de Terre au centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne (Aisne).

 

A travers une démonstration dynamique, le CEMAT a dévoilé son modèle « Au Contact », porteur d’une ambition nouvelle pour l’armée de Terre. Modernité, réactivité, réversibilité, adaptabilité… Autant de capacités qui participent à la sécurité des Français, tant en métropole qu’à l’étranger. 20 ans après la professionnalisation, l’armée de Terre peut aujourd’hui capitaliser sur une maturité qui lui permet d’adapter son organisation à un environnement nouveau.

 

 

Au contact de la population, au contact de l’adversaire sur le territoire national et en opérations extérieures; découvrez la nouvelle armée de Terre.

Dans cette deuxième vidéo, découvrez la suite de la nouvelle organisation de l’armée de Terre, au contact des populations et de l’adversaire tant sur le territoire national qu'en en opération extérieure.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 22 au 24 septembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral était en entraînement SPARTIATE au large des îles du Levant. Ce Stage de Préparation d’ARTillerie et d’Action vers la TErre, préparé par les entraîneurs de la Force d’Action Navale, a mis à l’épreuve 60h durant, l’ensemble de l’équipage du Mistral.

 

Ce stage qualifiant de niveau supérieur, complet et intensif, permet de valider les principales capacités opérationnelles du bâtiment et en particulier sa compétence amphibie. A cet effet, de nombreuses actions se sont enchaînées à un rythme soutenu : plusieurs attaques aériennes (ADEX), de jour comme de nuit, ont testé la réactivité des équipes de veille, des artilleurs et le bon fonctionnement des affûts 12,7 mm, 20 mm et SIMBAD. Egalement, à plusieurs reprises, des embarcations légères ont pris le relais pour simuler des attaques asymétriques (SURFEX) sur le bâtiment et ainsi tester sa réactivité.

 

Enfin, lors de la dernière nuit, le point d’orgue de l’exercice a été la conduite d’une opération amphibie avec le 21ème régiment d’infanterie de marine (RIMA) de Fréjus, qui a abouti à une évacuation de ressortissants (RESEVAC) sur l’île du Levant. Près de 40 personnes ont été prises en charge, évacuées puis mises en sécurité par les troupes de marine et l’équipage.

 

Ces deux jours et demi, ont ainsi permis une complète et indispensable révision de l’ensemble des savoir-faire opérationnels. Ils ont enfin et surtout placé les marins en situation d’inconfort, afin de tester leur résilience et renforcer leur esprit d’équipage.

 

Le Mistral est désormais apte à être déployé en opération Corymbe.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Paris, 7 octobre, Espace Bernanos - Marc Fromager : "Guerre, pétrole et radicalisme : les chrétiens d'Orient pris en étau"


source libertepolitique.com
 

La réalité de l'histoire et des origines du conflit qui déchire la Syrie et l'Irak depuis de nombreuses années est peu connue. François Billot de Lochner reçoit Marc Fromager*, président de l'Aide à l'Eglise en détresse-France (AED), qui vient de faire paraître "Guerre, pétrole et radicalisme" (Salvator), un livre précis et poignant qui décrypte le drame des chrétiens d'Orient pris en étau entre les intérêts inavoués des puissances régionales et internationales.

 

Parmi les multiples causes du conflit, les tensions autour du gaz, qui selon toute vraisemblance, sont l'arrière-plan essentiel de la guerre contre la Syrie et plus particulièrement dans la région de Homs. Un éclairage qui permet de mieux comprendre l'attitude de la France et des Etats-Unis, mais aussi de la Turquie, de l'Iran, de l'Arabie saoudite ou de la Russie.

 

* Marc Fromager est le président de l'AED en France. Né en 1968 à Nouméa, père de 6 enfants, il a vécu vingt ans à l'étranger et travaille depuis plus de vingt ans pour l'Eglise. Rédacteur en Chef de la revue  L'Eglise dans le monde, il a fait récemment plusieurs séjours au Moyen Orient. Connu pour sa grande et courageuse liberté de parole, il donne accès à des informations peu utilisées par la plupart des médias.

 

Lieu : Espace Georges-Bernanos, Paris IXe

Date : 07/10/2015

Adresse :
3 rue du Havre
Paris IXe

Horaires : De 19:00 h à 21:00 h

Type d'entrée : Entrée libre

Participation conseillée 5 €

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Loi sur le renseignement : que va-t-elle changer pour les services de renseignement de la défense

 

25/09/2015  CNE Flora Cantin  - DICOD

 

La loi sur le renseignement a été promulguée le 24 juillet 2015 par le président de la République. Cette loi était-elle vraiment nécessaire ? Que va-t-elle changer pour les services de renseignement de la défense ? Nous avons posé ces questions à Bernard Bajolet, directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), au général de corps d’armée Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire (DRM) et au général de corps d’armée Jean-François Hogard, directeur de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD).

 

Quelles sont les missions des services de renseignement de la Défense ?

Bernard Bajolet, directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) Bernard Bajolet (DGSE) : « Rattachée au ministre de la Défense, la DGSE recueille l’information cachée, secrète, cruciale pour la sécurité de la France et la défense de nos intérêts à l’étranger. Pour ce faire, elle dispose du monopole du recueil du renseignement clandestin à l’étranger. C’est un service intégré qui concentre, entre ses mains, les diverses capacités de recueil du renseignement : renseignements humain, technique, opérationnel, via les services partenaires et exploitation des sources ouvertes. »

GCA Christophe Gomart (DRM) : « La DRM relève du chef d’état-major des armées. Elle répond aux besoins en renseignement d’intérêt militaire des commandements opérationnels et des décideurs politiques et militaires. Son action s’étend de la veille stratégique à l’appui à la conduite et à la planification des opérations. Par ailleurs, je conseille le ministre de la Défense en matière de renseignement militaire. »

GCA Jean-François Hogard  (DPSD) : « La DPSD relève du ministre de la Défense. Elle catégorise les menaces sous l’acronyme TESSCo : terrorisme, espionnage, subversion, sabotage et crime organisé. Si nous concentrons une part importante de nos moyens à la menace terroriste, les autres domaines ne sont pas délaissés. L’espionnage, notamment dans le milieu industriel, est un de nos sujets de préoccupation majeur. »

 

Pourquoi une nouvelle loi sur le renseignement était-elle nécessaire ?

Bernard Bajolet (DGSE) : « L’émergence des nouvelles technologies, en particulier l’explosion de la téléphonie mobile puis d’Internet, commandait une actualisation de la loi du 10 juillet 1991. Celle-ci, dont la longévité a témoigné de la pertinence, avait été élaborée au temps où n’existait que le téléphone fixe. »

Général de corps d’armée Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire (DRM)GCA Christophe Gomart (DRM) : « L’une des lacunes existantes concernait l’inadéquation des dispositifs juridiques par rapport aux évolutions techniques des capacités utilisées par les services de renseignement. Cette loi, très orientée renseignement technique, donne un cadre solide aux services dans le domaine des interceptions puisqu’elle prend en compte les évolutions technologiques des moyens de communication. »

GCA Jean-François Hogard  (DPSD) : « A l’instar de tous les autres services de renseignement, notre base juridique et réglementaire d’action reposait sur un ensemble de textes hétérogènes que la loi a permis de synthétiser. »

 

Concrètement, qu’est-ce qu’elle va changer ?

Bernard Bajolet (DGSE) : « Nous serons confrontés à une plus grande complexité d’utilisation de nos capacités qui seront soumises à davantage de conditions. Nous devrons faire face à de nouvelles modalités d’autorisation pour le recours à certaines techniques qui n’en nécessitaient pas jusque-là. C’est le prix de la démocratie. »

GCA Christophe Gomart (DRM) : « La DRM agit principalement en-dehors du territoire national, toutefois, elle met en œuvre certains capteurs à partir de notre territoire, tels que les centres d’écoute situés en métropole et en outre-mer. Elle est donc essentiellement affectée par les mesures relatives au spectre hertzien […]. Les autres effets concrets concerneront les durées de conservation des données et les procédures de traçabilité des renseignements collectés. »

Général de corps d’armée Jean-François Hogard, directeur de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD)GCA Jean-François Hogard  (DPSD) : « Nous disposerons d’une base solide pour l’action, clarifiant ce qui est autorisé et ce qui est interdit. Cette clarification donne également une sécurité juridique à nos agents, qui pouvaient être confrontés en la matière à une sorte de zone grise. »
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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Offensive en Champagne (1915)

 

27/09/2015 Bernard Edinger - armée de Terre

 

La grande offensive de Champagne du 25 septembre au 9 octobre 1915 devait percer le front allemand. Elle se solda par des pertes terribles dans nos rangs pour des gains négligeables. Mais l’héroïsme et la détermination de nos troupes ne sauraient être oubliés.

 

A la fin de la bataille, l’armée française comptait près de 28.000 morts, 100.000 blessés et 54.000 prisonniers pour un gain maximum sur le terrain de quatre kilomètres. Les Allemands, bien préparés pour le combat défensif, n’avait eu que la moitié des pertes en comparaison.

 

Nos troupes réussirent à prendre d’assaut les premières lignes de tranchées allemandes mais durent ensuite se présenter à découvert sur des crêtes glissantes de terres crayeuses pour tenter d’approcher les deuxièmes lignes de l’ennemi. « La canonnade est effroyable : on hurle à l’oreille de son voisin et il n’entend pas. La terre tremble » devait écrire à sa famille le sergent René Duval du 9 e régiment de Zouaves.

 

« La compagnie en avant de nous se déploie en tirailleurs sur la crête et part à l’assaut. Nous les voyons tomber comme des mouches. Ce sont nos amis. Leur capitaine est tué ainsi que de nombreux gradés. Ils disparaissent de l’autre côté de la crête vers l’ennemi et nous ne savons plus ce qu’ils deviennent. Les mitrailleurs à coté de nous perdent vingt-cinq hommes sur trente. Un brancardier a la boite crânienne enlevée, c’est affreux, caisses de cartouches, mitrailleuses, cadavres gisent pêle-mêle. » Le sergent Duval est tué deux jours après avoir écrit cette lettre.

 

Deux millions d’hommes prirent part à la bataille de part et d’autre. Parmi eux, Blaise Cendrars, poète suisse devenu Français par la suite, qui y laissa son bras droit en servant dans les rangs de la Légion étrangère.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Réception du 15ème NH90 par le CEPA/10S

 

24/09/2015 Sources :  Marine nationale

 

Le 21 septembre 2015, le centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (CEPA/10S) a réceptionné auprès d’Airbus Helicopters, le quinzième NH90 Caïman Marine, premier appareil livré au standard FRC (Final Radar Capability).

 

Pour la circonstance, le sous-chef d’état-major « plans-programmes » de l’état-major de la marine et l’amiral commandant la force de l’aéronautique navale (ALAVIA) ont participé à la cérémonie de réception de cet appareil, puis à son transfert en vol vers la base d’aéronautique navale de Hyères.

 

Le NH n°15 va entamer une série de vols d’expérimentation au CEPA/10S afin d’en évaluer les nouvelles capacités : cartographie, enregistrement optronique et nouvelles fonctionnalités du radar. Cet hélicoptère est ensuite appelé à rejoindre une des deux flottilles Caïmanafin notamment de pouvoir être en mesure d’armer les détachements sur frégates de type FDA et FREMM.

 

Cette livraison arrive à point nommé pour la Marine. En effet, le NH n°2 repartant chez Airbus Hélicopter en rétrofit dans quelques semaines, elle permet à la Force de disposer d’un nombre de Caïman inchangé.

 

Le Caïman Marine est un hélicoptère capable de conduire l’ensemble des missions de combat aéro-maritimes (lutte anti-sous-marine, lutte antisurface et contre-terrorisme maritime) et qui a vocation à être embarqué sur les bâtiments de la Marine (de façon permanente : FDA, FREMM et occasionnellement : PA, BPC (capacité de 12 NH90) et TCD.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

29 September 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Earl Howe

 

15 British veterans were presented with France’s highest honour for their role in liberating the country in the Second World War.
 

A group of 15 British veterans have received France’s highest honour today for their role in the liberation of the country during the Second World War.

French Veterans Minister Jean-Marc Todeschini presented the Légion d’honneur to the veterans, many of whom took part in the D-Day landings in June 1944.

RAF code breaker Bernard Morgan, 91, was among those to receive the medal.

Mr Morgan said: “I feel very honoured to be considered for the Légion d’honneur, and to receive it from the French government.”

Mr Morgan described landing on Gold Beach at 6.30pm on 6 June 1944, aged 20, in his diary at the time:

I shall never forget seeing the beach littered with many dead bodies, some of whom had been shot or drowned and others carried in by the incoming tide. A very sad sight, never to be forgotten by a young 20-year-old airman seeing his first dead body.

The first night on land was a nightmare. We slept or tried to sleep, underneath our vehicles for some protection from continuous cross fire from the heavily fortified Atlantic Wall, which was blistering with guns. All night the sky was lit by tracers and heavy gunfire. We were glad to have survived a memorable day and felt very lucky to be alive.

The former Sergeant volunteered to join the RAF on his 18th birthday but was not called up until July 1942. He served in the Code and Cypher Section of 83 Group Control Centre, part of the 2nd Tactical Air Force, from September 1943 until the end of the war.

While his boat was on its way to Normandy, D-Day was put back a day because of the bad weather. They arrived off the coast too soon and were seven miles off the coast of Normandy on the night of 5 June.

Bernard Morgan - photo UK MoD

Bernard Morgan - photo UK MoD

Mr Morgan, who is said to have been the youngest RAF Sergeant there, said:

Behind us were the British and Allied battle ships firing at the Germans, and they were firing back. We were under that canopy. For two hours during the night I had to man a bren gun on the deck.

I was very frightened sat on that deck. We didn’t know what expect. It was a lottery whether your landing craft would go up in smoke.

Minister of State for Defence in the House of Lords, Earl Howe, said:

It is a pleasure today to mark the courageous contributions of British D-Day veterans, who fought to keep Britain, France and their allies safe.

On behalf of the Government I would like to thank the French people for their decision to recognise so generously the sacrifices of British men and women who fought to liberate their country more than 70 years ago.

We know that everyone involved is doing their very best to ensure that veterans receive their awards as soon as possible and I am delighted that we are now seeing the results of this work.

Jean-Marc Todeschini, French Minister of State for Veterans and Remembrance, said:

It is my honour to be presenting these British World War II veterans with the Légion d’honneur, and I do so with a great deal of respect and gratitude.

To these men, France owes its liberation. We will never forget their bravery over 70 years ago, which led to freedom and peace in France and across Europe.

Thomas Hassall was 18 when he landed on Juno beach on the evening of D-Day.

Mr Hassall, now 89, said:

I think it is a very great honour, not only for me but for the fellows that didn’t come back. And for my friends that I made on the way; I receive it on their behalf as well.

I am not a chap who likes a fuss but I appreciate everything that has been done.

Mr Hassall – then a Private – was one of the first reinforcements to arrive in France on 6 June 1944 in the largest amphibious assault in history. He added:

It is only in recent years that I’ve been able to talk about this now. It seems to come easier as time passes

He remembered jumping off the landing craft into water up to his elbows.

Mr Hassall said:

My biggest memory is coming out of the water, scrambling up the damaged vehicles and tanks.

It appeared to me that it was organised chaos. Each unit had to find their own way. We landed and assembled in a field and shells and mortars were raining down, causing us to dive into the ditch.

We were just concerned with keeping ourselves going. All I remember is this grass field – I can see it now, just beyond the landing area. You just had to get on with it.

Mr Hassall and his West Yorkshire regiment were transferred to the fourth Battalion Lincolnshire Regiment three days later and spent the rest of the campaign on the front line, advancing and digging in. Their main objective was to move up the coast with the Canadian tanks to free up the ports so the British could land equipment. He also fought in the Battle of Arnhem, Operation Market Garden and was part of the first section to cross the river into Arnhem.

The ceremony was the latest in a number of special commemorations that have taken place since the 70th anniversary of D-Day in June 2014, when President François Hollande pledged to honour all those British veterans who had served in France during the war.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:50
photo Marine Nationale / OTAN

photo Marine Nationale / OTAN

 

22/09/2015 Sources : Marine nationale

 

À l’heure où, dans le monde, de nombreuses nations acquièrent, développent ou réactivent une force sous-marine, les marines de l’OTAN poursuivent leur coopération.

 

Après une préparation dans le port sicilien de Catane, la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne a appareillé le 13 septembre pour l’entraînement opérationnel OTAN de lutte anti sous-marine (ASM) Dynamic Manta 2015. Il s’agit du plus vaste entrainement ASM en Méditerranée. Il mobilise d’importants moyens : cinq bâtiments de surface, quatre avions de patrouille maritime, des hélicoptères et surtout jusqu’à sept sous-marins. Neuf nations y participent : France, Grande-Bretagne, Allemagne, États-Unis, Canada, Italie, Grèce, Espagne et Turquie. La marine nationale met en œuvre une frégate ASM, le Jean de Vienne avec son hélicoptère Lynx de la flottille 34F, deux avions de patrouille maritime Atlantique 2 et un sous-marin nucléaire d’attaque.

 

Pendant une dizaine de jours de mer, les simulations s’enchaînent selon divers scénarios-types : protection de bâtiment précieux (HVU - high value unit), couverture d’une zone contre une intrusion sous-marine en temps de crise ou encore exercices sous-marin contre sous-marin.

 

Ce rendez-vous est essentiel car il permet aux marines de l’OTAN de s’entrainer conjointement dans un domaine de lutte très complexe où la coordination et la bonne compréhension mutuelle sont décisives.  Les scénarios permettent de tester des tactiques de lutte qui ont été discutées en profondeur au préalable entre experts nationaux.

 

C’est l’occasion pour le Jean de Vienne de valoriser le savoir-faire de la marine nationale en ASM et de porter quelques-unes de ses innovations tactiques.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:50
photo 40e RA - Armée de Terre

photo 40e RA - Armée de Terre

 

28/09/2015 armée de Terre

 

Bosnie, 1995. Les milices serbes, fidèles à l’unité de la Yougoslavie, affrontent les Bosniaques et les Croates pro-indépendance dans un conflit sanglant. Compte tenu de la violence des actions, une force de réaction rapide (FRR) de l’OTAN est envoyée sur le territoire. C’est dans ce cadre que le 40e régiment d’artillerie (40e RA) intervient avec ses canons AUF1 sur le Mont Igman.

 

Le 15 juin 1995, la FRR de l’OTAN est déployée en Bosnie pour pallier les agissements des Serbes et briser le siège de Sarajevo. Cette force est composée de 2000 soldats français, 1500 britanniques et 500 néerlandais. Deux unités d’infanterie, le 2e régiment étranger d’infanterie et le Devon and Dorset Battalion, ainsi qu’une batterie de 105 mm anglaise s’implantent sur le Mont Igman situé à l’ouest de Sarajevo. Ils sont rejoints le 20 août par le groupe d’artillerie Leclerc composé de huit AUF1 du 40e RA.

 

Le 30 août, l’opération VULCAIN est déclenchée. Les alliés entament une campagne de bombardement intensif. Une coordination précise permet d’alterner les créneaux de tir d’artillerie, les passages de l’aviation d’attaque au sol et l’arrivée des missiles tactiques tirés depuis l’Adriatique. Les AUF1 du 40e RA et leurs canons de 155 mm prennent en compte tous les objectifs situés au-delà de 10 km de distance. Dès la première nuit, le centre de commandement du corps serbe et ses dépôts majeurs à Lukavika sont détruits. Les jours suivants, tout le dispositif ennemi est traité dans la profondeur.

 

En deux jours, les AUF1 tirent plus de 300 obus. L’opération VULCAIN est un succès et l’adversaire quitte ses positions. Après 134 jours d’opération, le 40e RA est relevé. L’utilisation de l’AUF1 aura été un facteur déterminant dans la force de frappe de la communauté internationale.

 

Aujourd’hui, les artilleurs du 40e RA perpétuent cette capacité de réactivité face à l’imprévu. Leur compétence unique sur trois matériels différents que sont l’AUF1, le CAESAR et le mortier de 120 mm rayé-tracté apporte une réelle souplesse aux forces armées terrestres.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:50
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

25/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 24 septembre, l’ École navale a remporté le challenge inter-écoles militaires de Cyberdéfense 2015. La compétition, débutée le 23 au soir, s’est achevée le lendemain en début d’après-midi avec l’annonce des résultats par l’officier général Cyber, l’amiral Arnaud Coustillière, qui a annoncé la victoire de l’École navale devant l’École de Saint-Cyr Coetquidan puis la ligue de défense cyber-estonienne.

 

L’objectif du challenge ? Evaluer le niveau de connaissance des futurs ingénieurs civils et militaires, tester leurs aptitudes à lutter contre les attaques informatiques et commencer à fédérer un réseau international de futurs experts en cyberdéfense.

 

Durant une douzaine d’heures, les participants, depuis leurs sites respectifs, ont fait face à des attaques informatiques que l’animation du challenge avait lancées contre leur plateforme de jeu. Cette dernière représentait un mini système industriel de gestion de remplissage de cuves de carburant. L’école qui maintenait un niveau élevé de ses cuves le plus longtemps possible était déclarée gagnante.

 

L’équipe de l’École navale se composait de deux officiers-élèves (3ème année), de deux élèves de l’ENSTA Bretagne, de trois assistants d’enseignement et de recherche de la chaire de cyber-défense, et de deux techniciens supérieurs d'études et de fabrications des services en poste à l’école. Le lieutenant de vaisseau Xavier Boudvin, doctorant à la chaire cyber-défense implantée à l’École navale, a supervisé l’équipe en amont et durant la compétition, soutenu dans cette tâche par l’AER Guillaume Bonnoron.

 

Pour ce challenge, elle a fait face à 5 autres équipes : l’École des Officiers de l’armée de l’Air, l’École de Saint-Cyr Coetquidan, l’United States Naval Academy, la réserve opérationnelle cyber ainsi que la ligue de défense cyber-estonienne.

 

Destiné aux étudiants d’écoles d’ingénieurs civils et militaires, ce challenge était organisé, à l’occasion du premier colloque international #CyberDef 2015, par le Ministère de la Défense, la Direction générale de l'armement (DGA) et l’État-major des armées (EMA Cyber).

 

La chaire industrielle de cyberdéfense des systèmes navals – École navale

Sous le haut patronage de l’officier général cyber et avec le soutien de la région Bretagne, une chaire industrielle de cyberdéfense des systèmes navals a été créée fin 2014 à l’École navale, en partenariat avec Telecom Bretagne ainsi que les industriels DCNS et Thales.

Hébergée au sein de l’Institut de Recherche de l’École navale, dans un bâtiment sécurisé permettant des études classifiées, la chaire se structure autour de la recherche -amont et appliquée - garante d’un enseignement supérieur de qualité, d’actions de formations - initiale, continue et spécialisée - dans le domaine de la cyberdéfense des systèmes navals et d’expérimentations de nouveaux produits de sécurité informatique. Cette chaire cyberdéfense constitue une plateforme de diffusion et de valorisation des résultats des recherches et des projets qui seront développés, tant sur le plan national qu’international. Pour l’École navale, ce projet apporte une expertise au profit de la formation des élèves-officiers ingénieurs et des officiers SIC de la Marine nationale. Les travaux de recherche sont menés par une dizaine de doctorants et post-doctorants, civils et militaires.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Arméé de Terre

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24/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 21 septembre 2015, la force Sangaris s’est rassemblée sur le camp de M’Poko à Bangui pour la cérémonie officielle de transfert d’autorité.

 

Après la revue des troupes et la montée des couleurs, le général Pierre Gillet a alors procédé à la lecture de l’ordre du jour avant de transmettre officiellement le commandement de l’opération  Sangaris au colonel Nicolas Guisse. Le ministre de la Défense centrafricaine, madame Koyara, et monsieur Malinas, ambassadeur de France, ont assisté à la cérémonie aux côtés des représentants de la communauté internationale - notamment la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) et l’EUMAM (mission militaire européenne).

 

Sur le plan opérationnel, les objectifs visés par le plan de campagne stratégique ont été atteints durant ce mandat. Le général Pierre Gillet achève une mission de six mois marquée par la stabilisation de la situation sécuritaire dans le pays et l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA en avril 2015. Parallèlement à la montée en puissance de la MINUSCA, Sangaris s’est progressivement réarticulée pour atteindre son format actuel de force de réaction rapide – en appui des Casques bleus.

 

Environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris aux côtés des 10 500 militaires et policiers de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, elle vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de protéger les populations civiles et d’appuyer la mise en œuvre de la transition en République centrafricaine.

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