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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 18:55
photo A.Roiné / ECPAD

photo A.Roiné / ECPAD

 

 

25/09/2015 Ministère de la Défense

 

Endurance, rigueur et précision, le Cours Nageur de Combat (CNC) de la Marine nationale forme les futurs nageurs de combat des forces spéciales françaises. Durant sept mois, les stagiaires du CNC apprennent à opérer en milieu subaquatique pour mener à bien des missions offensives. En juin dernier, nous avons suivi durant quelques jours les stagiaires du CNC au cours d’un exercice.

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:55
photo D. Blanchet - Armée de Terre

photo D. Blanchet - Armée de Terre

 

24/09/2015 Armée de Terre

 

En introduisant le tir de combat collectif en mouvement (TICCOM) dans la formation et l’entrainement des fantassins, l’école de l’infanterie bouscule les règles de l’instruction au tir traditionnelles.

 

Comment améliorer la formation au tir de combat pour se rapprocher au plus près de la réalité du terrain ? Parmi les réponses proposées par l’école de l’infanterie, le tir de combat collectif en mouvement (TICCOM) tire son épingle du jeu.  À l’aide d’un balisage sur le champ de tir, un groupe de fantassins peut s’entrainer au tir décalé en toute sécurité. Plus rythmé, moins statique, ce nouveau procédé s’adresse aux équipes, groupes et sections de l’armée de Terre. Il sera enseigné à partir de janvier 2016.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:55
Les gendarmes du GIGN en images

 

source GIGN
 

Plusieurs expositions photographiques témoignent de l'engagement des gendarmes de l'unité.

C'est à Paris qu'une exposition photographique présente, à partir du mercredi 16 septembre, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Cette exposition se tient pendant un mois au sein de la boutique Objectif Bastille dont Canon est partenaire. L'ensemble des photographies exposées ont été prises par des gendarmes photographes au GIGN.

Par ailleurs, la Gendarmerie nationale participe jusqu'au 12 septembre au festival de photojournalisme " Visa Off ", à Perpignan. A ce titre, les clichés du Major Fabrice Balsamo, photographe au Service d'Information et de Relations Publiques (SIRPA), pris lors de l'intervention du GIGN à Dammartin-en-Goële, le 9 janvier dernier, ont reçu une mention spéciale du jury.

Cliquer ici pour afficher l'album photos.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:55
Le Pôle d’excellence cyber se structure en association Loi 1901



24/09/2015 Ministère de la Défense

 

 À l’occasion du colloque international #CyberDefense qui s’est tenu à Paris ce jeudi 24 septembre 2015, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le président du Conseil régional de Bretagne, représenté par Bernard Pouliquen, vice-président en charge de la recherche et de l’enseignement supérieur, ont signé les statuts fondateurs de l’association « Pôle d’excellence cyber ». Les dirigeants des 13 premiers grands groupes industriels partenaires étaient également présents pour cette signature : Airbus D&S, Alcatel Lucent, Atos-Bull, Bertin, Cap Gemini Sogeti, DCI, DCNS, EDF, La Poste, Orange, Safran, Sopra-Steria, Thales.

 

Lancé en février 2014, le Pôle d’excellence cyber – initiative conjointe du ministère de la Défense dans le cadre du Pacte défense cyber et du Conseil régional dans le cadre du Pacte d’avenir pour la Bretagne – a une vocation nationale et un objectif de rayonnement international.

Il a pour mission, au profit du ministère de la Défense et, plus largement, de la communauté nationale cyber, de stimuler le développement de :

-         l’offre de formation cyber (initiale, supérieure, continue) et sécuriser ainsi la disponibilité des compétences qualifiées,

-         la recherche académique cyber,

-         l’offre de services et de produits de confiance,

-         la base industrielle et technologique de cyberdéfense, avec une attention particulière portée aux PME-PMI innovantes, y compris à l’export.

 

Avec une approche résolument pragmatique, horizontale et collaborative, le Pôle d’excellence cyber compte déjà plus de 50 partenaires qui travaillent en réseau, indépendamment de leur taille ou de leur nature (publique ou privée, civile ou militaire). Il regroupe notamment les équipes cyber du ministère de la Défense, les écoles et universités, les laboratoires de recherche, les grands groupes prestataires et Opérateurs d’importance vitale (OIV), les PME ou encore les agences de développement économique.

 

Avec un intérêt et des sollicitations qui dépassent déjà nos frontières françaises et européennes, le Pôle d’excellence cyber compte à son actif de premières réalisations marquantes. Un accord général de partenariat pour la recherche a ainsi été signé avec 11 institutions, écoles ou universités. 22 formations nouvelles ou ayant intégré la cyber existent désormais, le nombre d’étudiants formés ou sensibilisés à la cyber en Bretagne a augmenté de 40 % et un appel à projets régional a permis de soutenir 11 projets portés par 13 PME innovantes.

 

Aujourd’hui, la structuration du Pôle d’excellence cyber en « association Loi 1901 » lui donne, au-delà de la structure en elle-même, les outils et les moyens nécessaires à l’accélération de son déploiement, grâce à l’engagement de ses partenaires : dès à présent, 30 millions d’euros minimum sur les 5 prochaines années.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:55
Le CEAM présente l'ESTA (Escadron de Soutien Technique Aéronautique)


28 sept. 2015 par CEAM

 

Clip de présentation de l'Escadron de Soutien Technique Aéronautique de la base aérienne 118 de Mont de Marsan

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:50
photo NATO

photo NATO

 

22/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 12 et le 13 septembre, le général Pierre de Villiers était à Istanbul, en Turquie, à l’occasion de la réunion du comité militaire de l’Alliance.

 

Il a participé aux débats sur la montée en puissance d’une force interarmées à très haute réactivité (Very high readiness Joint Task Force – VJTF). En marge de cette réunion, il a également pu s’entretenir avec ses homologues lors de rencontres bilatérales. Aujourd’hui, « gagner la guerre » nécessite de s’inscrire dans l’ère de « l’inter » : l’interarmées, l’interministériel, mais aussi l’international. Cette dimension internationale implique d’agir ou de se préparer à agir en coalition. C’est la raison d’être de l’OTAN qui réunit régulièrement autour d’une même table les chefs d’état-major des pays membres de l’Alliance.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:50
Décollage de la force européenne pour une mission de Personnel Recovery

Décollage de la force européenne pour une mission de Personnel Recovery

 

21/09/2015 Ltn C. Hingant - Armée de l'air

 

Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat se retrouvent actuellement sur la base aérienne de Pápa, en Hongrie, à l’occasion de l’édition 2015 de CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardization Course – stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel). Cet exercice annuel vise à perfectionner les opérations de Personnel Recovery dans un environnement hostile et dans un contexte international.

 

Depuis le 9 septembre, près de 390 participants de treize pays différents s’entraînent à extraire des membres d’organisations non gouvernementales en difficulté, des pilotes éjectés ou des soldats isolés. Parmi eux, des équipages et mécaniciens de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » et un détachement du commando parachutiste de l’air (CPA) n°30, deux entités expertes de la CSAR (Combat Search and Rescue – recherche et sauvetage au combat) implantées respectivement sur les bases aériennes 120 de Cazaux et 106 de Bordeaux-Mérignac.

 

Rompus aux techniques de récupération de personnel, les aviateurs français évoluent à bord de deux Puma, aux côtés de leurs homologues espagnols, belges ou italiens ; ils entretiennent ainsi leurs qualifications de Rescue Mission Commander.

 

En salle de briefing comme dans les airs, après une semaine de formation commune, les équipages et commandos planchent sur des missions complexes, allant crescendo au fil du temps. Alors qu’un ou deux hélicoptères se posent et débarquent des commandos au sol pour récupérer le survivor, d’autres voilures tournantes armées surveillent les alentours à l’affût de la menace ennemie.

 

« En fonction du scénario, on peut également disposer d’avions de chasse qui assurent la protection air-sol ou air-air, explique le lieutenant-colonel Yves-Henri, officier projet de l’exercice. Sans oublier la présence d’un avion de type Awacs pour coordonner l’ensemble du dispositif aérien. Le tout en mixant les équipes commandos/équipages afin de permettre à chacun de travailler avec l’ensemble des moyens et militaires déployés. » Au cours de cette dernière semaine d’exercice, les participants seront confrontés à une difficulté supplémentaire : récupérer du personnel de nuit, en territoire permissif, et donc sous jumelles à vision nocturne.

 

Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraînerLes experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraînerLes experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraîner
Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraîner

CJPRSC 2015 entre les mains d’un nouveau commandement

 

Nouveauté cette année, l’exercice CJPRSC est organisé sous la direction de l’EPRC (European Personnel Recovery Centre), créé le 8 juillet 2015 sur la base aérienne de Poggio Renatico (Italie), conformément à la volonté du groupement aérien européen (GAE). Pôle d’excellence européen, ce centre vise à standardiser les procédures en matières de CSAR pour permettre aux différents participants de mener conjointement des missions de récupération de personnel.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Lors de son escale à Lomé du 4 au 8 septembre 2015, la frégate de surveillance Germinal a effectué des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) au profit de la marine togolaise.

 

Les PIO sont organisés dans le cadre de la mission Corymbe, dans laquelle est engagé le Germinal. Ils consistent, grâce à la présence ponctuelle d’équipage de la Marine française, à exercer les marines partenaires de l’Afrique de l’Ouest pour améliorer leurs savoir-faire en matière de surveillance maritime. Au Togo, le Germinal a partagé son savoir-faire en matière de visite de bâtiment à la mer. La première phase du PIO s’est déroulée à quai avec des instructions aux palpations de sécurité et à la progression tactique en groupe. Une formation à la conduite d’une enquête de pavillon a également été dispensée. Le lendemain, le patrouilleur côtier togolais Agou est sorti en mer pour la seconde phase du PIO. Son équipe de visite avait pour mission de contrôler le Germinal suspecté de se livrer à des activités de trafic illicite.

 

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photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

23/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Au regard de son dispositif aéroterrestre, la force Barkhane a des besoins en carburant considérables pour assurer ses missions opérationnelles. Le SEA en assure l’approvisionnement, l’analyse, le stockage et la distribution à l’ensemble de la force.

 

Le Laboratoire mobile du SEA (LMSEA) a pour mission d’assurer l’analyse du carburant acheté aux fournisseurs civils avant d’autoriser sa distribution aux aéronefs et véhicules militaires de la force sur l’ensemble du théâtre d’opération. Basé à Niamey, au Niger, il est l’élément permettant de garantir la sécurité des vols et des convois en s’assurant que le carburant soit conforme aux normes et aux standards internationaux.

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:45
photo EMA

photo EMA

 

22/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le général Pierre de Villiers était en République Centrafricaine puis au Tchad les 1er et 2 septembre 2015 où il a retrouvé les hommes et les femmes engagés dans les opérations Sangaris et Barkhane.

 

Planifiés dans les jours qui ont immédiatement suivi « la rentrée », ces déplacements sont jugés indispensables par le CEMA. Ils lui permettent non seulement de s’imprégner des réalités du terrain, mais également de transmettre en direct son évaluation stratégique de la situation sécuritaire ainsi que ses orientations. Le 1er septembre, le CEMA a commencé par un point de situation avec les principaux acteurs de l’opération Sangaris. Cette inspection de théâtre s’est déroulée au moment où le contingent français se réarticule sur un format de « force de réaction rapide » au profit de la mission de l’ONU (la MINUSCA), dont le déploiement a été rendu possible par l’action de Sangaris. C’est ce que le CEMA a rappelé dans son allocution aux forces. "Grâce à Sangaris, la communauté internationale a pu se déployer ... Aujourd’hui, la MINUSCA a pris, et avec succès, le relais de notre action."

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

23/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 26 août au 12 septembre 2015, dans le cadre des activités de coopération militaire régionales, les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont projeté un détachement à Nuku’alofa (Tonga) dans le cadre de l’exercice Tafakula.

 

Tafakula est un exercice à dominante infanterie qui, cette année, a été réalisé en coopération avec les His Majesty’s Armed Forces (HMAF) du Tonga, l’United States Marine Corps (USMC) et les New-Zealand Defence Forces (NZDF). Ce type d’activité vise essentiellement à développer l’interopérabilité entre les forces participantes. Pour l’occasion le Régiment d’infanterie de Marine Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) a projeté une section composée en majorité de personnel de la 5e compagnie (unité élémentaire de réserve – UER). Au programme, séances de sport, formation au maniement des armes des différentes nationalités, combat corps-à-corps, manœuvre en terrain libre, formation au secourisme au combat ou encore tir. Le tout dans une intégration poussée  des sections, composées chacune de trois groupes de nationalités différentes. Pendant deux semaines, cette préparation a ainsi permis une émulation et des échanges fructueux entre les 4 nations.

 

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photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:30
photo EMA

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22/09/2015 Sources : État-major des armées

 

En visite au Liban le 10 et le 11 septembre 2015, le général Pierre de Villiers est allé à la rencontre des soldats de l’opération Daman.

 

A son arrivée à Beyrouth, un changement d’emploi du temps a empêché le CEMA de se rendre à Dayr Kifa, au sud du Liban, où sont stationnés les soldats de l’opération Daman. C’était sans compter sur la détermination des uns est des autres. Bien décidé à « prendre le pouls » de ses soldats, le CEMA a invité une délégation du mandat XXIII de l’opération DAMAN à le retrouver à Beyrouth. Dans la logique de réaction rapide qui est au cœur de leur mission, les casques bleus français ont rallié la capitale libanaise où l’ambassadeur de France les a accueillis, favorisant une de ces rencontres avec la troupe auxquelles le général de Villiers tient tout particulièrement.

 

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photo EMAphoto EMA

photo EMA

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 16:45
C-Navy welcomes the French Ambassador on board SAS PROTEA - Photo by Leading Seaman Themba Zekevu

C-Navy welcomes the French Ambassador on board SAS PROTEA - Photo by Leading Seaman Themba Zekevu

 

28.09.2015 by Sub Lieutenant Doreen Oosthuizen - navy.mil.za

 

Chief of Joint Operations, Lieutenant General D.M Mgwebi invited the Chiefs of Military Services and Divisions, maritime stake holders and the media to view a capability demonstration on board the South African Naval Hydrographical Survey vessel, SAS PROTEA. The capability demonstration formed part of the South African National Defence Force (SANDF) joint and Multi-National Maritime EXERCISE OXIDE 2015. French (FNS FLOREAL) and South African Naval vessels (SAS PROTEA and SAS ISAAC DYOBHA) and support forces have been in the area of operations since the beginning of September. EXERCISE OXIDE takes place every two years between the South Indian Ocean Naval Forces (FAZSOI) and the SANDF.

 

The capability demonstration that took place on 24 September showcased the combined operational and tactical procedures between the SANDF’s four Arms of Services. The South African marines from the Maritime Reaction Squadron and 4 Special Forces Regiment boarded the South African Naval Offshore Patrol Vessel, SAS ISAAC DYOBHA.

 

The SAS ISAAC DYOBHA (simulating a vessel in distress) lay in close proximity of the SAS PROTEA to ensure a perfect vantage point for viewing. The demonstration included marines performing an un-opposed a boarding by sea boat, a search and seizure of ‘pirates’, big bangs, smoke, marines being vertically dropped on the deck of the SAS ISAAC DYOBHA by a South African Air Force ORYX helicopter and a man-overboard simulation. The South African Air Force’s Maritime Surveillance Aircraft dropped a life raft during the fly-pass to simulate a Search And Rescue scenario while running commentary was broadcast to explain the sequence of events to the guests who paid close attention to the demonstration from the SAS PROTEA’s flight deck.

 

The SAS PROTEA treated guests the evening with a cocktail function on board where the day’s display was praised by the Chief of Joint Operations, Lieutenant-General D.M. Mgwebi, the Commander Task Group, Captain (South African Navy) M. Nkomonde and the French Ambassador, Elizabeth Barbier who all thanked Richards Bay for the warm welcome and highlighting the importance of forces’ being able to perform readiness training to conduct unified land and sea operations.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 11:55
Siège de Yorktown - par Auguste Couder

Siège de Yorktown - par Auguste Couder


28.09.2015 source SHD
 

28 septembre 1066 : débarquement de Guillaume le Conquérant en Angleterre. Le Normand Guillaume, descendant de Viking, envahit le Sussex du roi Harod au moment où ce dernier est occupé à repousser un débarquement du norvégien Harad dans le Nord du pays. Il débarque donc sans être inquiété et prépare l’inévitable bataille. La célèbre bataille d'Hastings a lieu 3 semaines plus tard : Les Normands sont reposés, ont choisi le lieu du combat (Hastings) et de plus disposent d'un fort qu’ils ont construit rapidement. L'armée saxonne, elle,  arrive épuisée après la traversée du pays. Elle ne parvient pas à rejeter à la mer l'envahisseur. L’ère des Anglo-normands commence.

 

28 septembre 1106 : bataille de Tinchebray (Normandie). Henri Ier Beauclerc, roi d’Angleterre et fils cadet de Guillaume le conquérant décide de mettre un terme à la rébellion de son frère ainé Robert de Courteheuse le duc de Normandie et débarque sur le continent. La bataille ne dure qu’une heure comme très souvent à l’époque. Les belligérants sont imbriqués dans une mêlée où il est difficile de coordonner une action collective. Aussi le combat est-il indécis jusqu’à ce que Elie de la Flèche, que le roi d’Angleterre a placé en réserve et à couvert, lance une attaque sur les arrières du duc de Normandie. La Normandie est rattachée à l’Angleterre et connait alors une période de paix et prospérité.

 

28 septembre 1781 : début du siège de Yorktown (Côte Est des futurs Etats-Unis). Français et Américains insurgés bombardent la ville tenue par les Britanniques. Elle tombe le 19 octobre.

 

28 septembre 1794 :  création de la future école Polytechnique (Palais Bourbon). L’école centrale des travaux publics est créée par le Comité de salut public alors que la France risque une invasion des monarchies coalisées. Un collectif de savants (dont Monge) en battit les premières structures pour fournir à la Nation les cadres scientifiques nécessaires à la Défense nationale. Elle devient Ecole Polytechnique en 1795. Napoléon lui donne le statut d’école militaire en 1804 pour former les officiers d’artillerie puis du génie.

 

28 septembre 1918 : Tandey épargne Hitler (Marcoing – France). Lors de la prise du village de Marcoing par son régiment, le soldat britannique Henry Tandey aperçoit un caporal allemand, blessé, qui tente de s’enfuir. Il décide de l’épargner, le caporal  allemand le remerciant d’un hochement de tête. Quelques années plus tard, lors d’une entrevue entre Chamberlain et Hitler, ce dernier aurait expliqué qu’il devait la vie à Tandey qu’il aurait reconnu sur une photo.

 

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 16:55
Remise de Képi Blanc à Agen

 

25-09-2015 4e RE - Réf : 525 | 765

 

La 1ère Section coiffe son Képi Blanc à Agen

 

Ce groupement qui a vu le jour le 03 août 2015 a terminé une phase aussi importante que symbolique pour la vie d’un jeune légionnaire : la coiffe du mythique képi blanc.

 

C’est dans une ambiance solennelle et vive en émotion que 57 engagés volontaires du 4ème Régiment étranger sont entrés dans la cohorte des légionnaires.

 

Après la traditionnelle marche au Képi blanc, qui reliait Penne-D’agennais à Agen, les légionnaires se sont retrouvés sur la place Armand Fallière devant la préfecture d’AGEN.

 

Menés par le SCH ALVES DE SOUSA ils ont le mérite d’avoir franchi le premier cap qu’ils s’étaient fixé en passant la porte de la maison mère à Aubagne : devenir légionnaire. Ils ont maintenant 3 mois pour achever leur formation initiale de combattant avant de choisir leur régiment.

 

Enfin nul doute qu’ils gardent en tête le but final de leur engagement : partir en mission avec la Légion.

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:45
Sangaris : Point de situation au 24 septembre 2015

 

24/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la cérémonie de transfert d’autorité entre le général de brigade Pierre Gillet et le colonel Nicolas Guisse, nouveau commandant de la force Sangaris. Cette cérémonie s’est déroulée le 21 septembre 2015 sur le camp de M’Poko à Bangui. Le ministre de la Défense centrafricaine, Madame Koyara, et monsieur Malinas, ambassadeur de France, ont assisté à la cérémonie aux côtés des représentants de la communauté internationale - notamment la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) et l’EUMAM (mission militaire européenne).

 

Le général Pierre Gillet achève une mission de six mois qui a été marquée par la poursuite de la stabilisation de la situation sécuritaire dans l’ensemble de la RCA, ainsi que par l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA, fin avril 2015. Sous son commandement, le mandat IV de l’opération Sangaris a atteint les objectifs du plan de campagne stratégique. En décembre 2015, la France était intervenue en urgence en Centrafrique pour rétablir un minimum de sécurité et permettre le déploiement de la communauté internationale. Désormais, alors que le processus devant mener aux élections est engagé, l’achèvement de la montée en puissance de la MINUSCA a permis à la force Sangaris de se réarticuler progressivement pour atteindre un format de force de réaction rapide – en appui des « Casques bleus ».

 

Environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris aux côtés des 10 500 militaires et policiers de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, elle vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de protéger les populations civiles et d’appuyer la mise en œuvre de la transition en République centrafricaine.

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

24/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La semaine a été marquée par la fin de l’opération Kounama 6qui s’est déroulée du 14 au 22 septembre 2015, dans la région de la passe de Salvador au Nord du Niger. Cette mission, réalisée en coordination avec les forces armées nigériennes, a permis la découverte de plots logistiques. Elle s’inscrit dans la logique d’attrition des flux logistiques des groupes armés terroristes destinée à empêcher leur liberté de manœuvre.

 

Par ailleurs, des opérations de relèves se poursuivent. Le 20 septembre 2015, le lieutenant-colonel Franco a succédé au colonel Depré à la tête du bataillon logistique (BATLOG). La cérémonie de transfert d’autorité s’est déroulée sur la plateforme opérationnelle désert (Pfod) de Gao. Le bataillon Maréchal Franchet d’Espere y succède ainsi au bataillon Charente. Au terme de son mandat, de mai et septembre 2015, le BATLOG Charente, dont la mission était d’assurer le soutien des différents éléments de l’opération Barkhane a réalisé un bilan impressionnant : 475 410 kilomètres parcourus, soit 10 fois le tour du monde ; transport de 2343 tonnes de fret et 1456 m3de carburant ; préparation de 200 000 repas ; déchargement ou chargement de 544 avions pour un total de 1 436 tonnes de fret traitées.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

24/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 4 au 12 septembre 2015, la compagnie d’appui des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a conduit une mission de présence à l’Ouest d’Abidjan jusqu’à la ville de Sassandra.

 

Cette mission s’est dans un premier temps concentrée sur la région de Jacqueville, à une quarantaine de kilomètres de la capitale économique ivoirienne. La compagnie y a mené plusieurs patrouilles, à pied et en véhicules, dans le but de nouer des contacts avec la population mais également d’explorer la région à la recherche de nouvelles zones d’entraînement et de tir. Des patrouilles nautiques menées par les équipages du Détachement d’intervention lagunaire (DIL) ont participé à ce second volet de la mission en coordination avec les éléments à terre. Cette reconnaissance avait pour but de fournir au commandement une vision complète des possibilités opérationnelles offertes par cette partie de la lagune. Cette phase s’est terminée par une distribution de kits scolaires à l’inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Jacqueville, en présence des autorités civiles et militaires du département.

 

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

24/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les aéronefs des forces françaises engagées au Levant dans le cadre de l’opération Chammal poursuivent leurs missions opérationnelles au-dessus des zones contrôlées par le groupe terroriste Daechen Irak et en Syrie. Au total, 17 missions aériennes ont été effectuées, dont 5 missions de renseignement au-dessus de la Syrie. En Irak, 10 frappes ont été réalisées au cours de la semaine qui ont conduit à la destruction d’une quinzaine d’objectifs dans les régions de Mossoul et de Baiji.

 

A Bagdad, les militaires français poursuivent les actions de formations et de conseil au profit des forces irakiennes. Le détachement d’instruction opérationnel 13 conduira jusqu’au début du mois d’octobre deux instructions spécifiques : le « Leadership course »et le « Selection Course »réalisés au profit des soldats irakiens de l’ICTS (Iraqi Counter-Terrorism Service).

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage2000D et trois Mirage2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 16:55
Moteurs militaires : un support de proximité

 

21.09.2015 par Snecma (Safran)

 

Fournisseur historique des moteurs des avions de combat de l’Armée de l’Air et de l'Aéronautique Navale françaises, Snecma (Safran) participe également à leur maintien en condition opérationnelle. L’ouverture au mois d’avril dernier d’un centre de support à Bordeaux, au plus près de ses partenaires étatiques en charge de la maintenance, va accroître la réactivité des équipes du motoriste.

 

Pour l'Armée de l'Air comme pour la Marine Nationale, disposer d'avions prêts à décoller à tout moment est un enjeu de sécurité nationale. Snecma, qui motorise tous les appareils de combat actuellement en service (M88 du Rafale, M53 du Mirage 2000, Atar du Super-Étendard), participe activement au maintien en condition opérationnelle (MCO) de ces aéronefs. Outre le centre de maintenance MRO1 de Châtellerault, le motoriste dispose de représentants techniques sur chacune des bases aériennes mettant en oeuvre des Rafale, ainsi que de bureaux d'études conséquents en région parisienne. « Début 2015, nous avons également créé un centre de support en service à Bordeaux, rappelle Pierre Anglès, directeur de ce centre et du support en service des moteurs militaires en France. Ce nouvel établissement est un élément essentiel dans notre dispositif de soutien aux forces armées car il nous permet de nous rapprocher des organismes étatiques chargés de la maintenance des avions et du pilotage des opérations (AIA, SIMMAD, CFA2), désormais installés autour de l'agglomération bordelaise. Notre objectif est de leur offrir une réactivité maximale en toutes circonstances et d'avoir une meilleure compréhension des événements rencontrés par nos moteurs. »

 

Efficacité et réactivité

La vingtaine de collaborateurs du centre sont répartis en quatre pôles. Les équipes du support technique, en relation directe avec l'AIA de Bordeaux, participent à l'analyse des problèmes survenus sur les moteurs et proposent des solutions de traitement en s'appuyant sur la documentation technique. Si le problème rencontré est plus complexe, ils élaborent un rapport précis destiné aux équipes franciliennes. « Nous avons cinq ingénieurs dans les locaux de l'AIA chargés de traiter et / ou de faire remonter l'information en temps réel, ajoute Pierre Anglès. Leurs retours nous permettent de faire constamment évoluer notre connaissance de l'usure des moteurs au cours de leur utilisation, et donc d'affiner les besoins en pièces de rechange. »

Le « pôle prévision-planification », en lien avec notre partenaire l'AIA, a pour mission d'avoir une vision complète de l'ensemble des opérations de maintenance, en cours et futures, sur les bases aériennes et dans les usines de Châtellerault et de l'AIA. « Ainsi, nous sommes certains de pouvoir répondre aux besoins de disponibilité des avions de notre client », précise Pierre Anglès. Le « pôle qualité » s'assure que les pièces de rechange livrées peuvent être utilisées en vol et « le pôle marché » pilote l'exécution des contrats. 

 

Contrat à l'heure de vol, formule gagnante

Depuis 2010, le contrat de maintenance du M88 du Rafale porte sur la fourniture de pièces de rechange à l'heure de vol. Le principe de ce contrat est le suivant : à partir du nombre d'heures de fonctionnement des moteurs estimé par l'armée, Snecma anticipe les besoins en pièces de rechange et met celles-ci à disposition des miliaires. L'État ne se préoccupe donc plus des commandes. « Notre objectif à terme est de progresser vers un contrat à l'heure de vol portant sur la disponibilité de moteurs complets, prêts à l'emploi sur tarmac, explique Pierre Anglès. L'armée pourrait alors se concentrer sur son coeur de métier et Snecma exercer pleinement son rôle de motoriste. »

D'ici là, Snecma, en partenariat avec l'AIA, proposera dès 2016 à la SIMMAD un contrat de maintenance à l'heure de vol portant sur la disponibilité des modules du M88 sur les bases aériennes. Une bonne pratique qui pourrait bien se répandre auprès des clients du Rafale à l'international.

 

1. MRO : Maintenance, Repair and Overhaul - Maintenance, réparation et révision

2. (AIA) L'Atelier industriel de l'aéronautique de Bordeaux, qui dépend du ministère de la Défense, prend charge la maintenance des moteurs militaires français.

(SIMMAD) La Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (est chargée de passer des appels d'offres pour la maintenance des aéronefs français, auprès d'acteurs publics ou privés. Elle est située sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

(CFA) Le Commandement des forces aériennes prépare les forces aériennes à remplir leurs missions.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 16:55
Renseignement : partie de ping-pong entre DGSE et DRM

 

20.09.2015 par Jean-Dominique Merchet - (Article précédemment paru dans l'Opinion)

 

Dans l’ombre, les deux services s’affrontent sur leur rôle respectif dans les opérations militaires

 

Les services de renseignement sont « une petite oasis d’abondance ». L’un de leurs principaux responsables se réjouit du traitement de faveur dont la « politique publique de renseignement » jouit au sein des activités de l’Etat. La tendance, soulignée depuis plusieurs années, a été nettement confirmée à la suite des attentats de janvier. Une loi, élargissant leurs capacités d’interception, a été votée en juin et leurs moyens financiers et humains sont renforcés, en particulier dans le cadre de l’actualisation à la hausse de la loi de programmation militaire.

Cette situation n’empêche pas les « services » de se quereller autour des opérations militaires en cours, que ce soit au Sahel ou au Levant (Irak et Syrie). Ce n’est pas la guerre ouverte, mais plutôt une « partie de ping-pong » pour savoir qui fait quoi, comme le note un acteur du dossier. En jeu : le rôle de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) et de la DRM (Direction du renseignement militaire) sur les théâtres d’opération. Une querelle de famille, car les deux services dépendent tous les deux du ministère de la Défense, même si la DGSE jouit d’un rôle spécifique au sein de l’Etat, avec notamment un accès direct au président de la République.

L’un le dit en anglais : « Find. Fix. Finish. » L’autre en français : « Trouver. Traquer. Terminer. » Ce sont deux hauts responsables des services qui évoquent leur rôle au Sahel dans la guerre contre les groupes terroristes. Ils parlent de l’élimination de leurs chefs, les High Value Target (HVT), les cibles de haute valeur, en anglais pour tout le monde. « Finish » ou « Terminer » veut dire tuer, et c’est le rôle des forces spéciales de l’opération Sabre. Là-dessus, tout le monde est à peu près d’accord.

En revanche, qui trouve et traque les HVT ? Les militaires de la DRM ou les agents de la DGSE ? Dans le meilleur des mondes, le mieux placé pour le faire et ce, en collaboration avec les autres. Sur le terrain, c’est globalement ce qui se passe et cela fonctionne : les groupes terroristes qui ont perdu plusieurs de leurs hauts responsables depuis janvier 2013 ne démentiront pas. Dans les bureaux parisiens, l’affaire est plus compliquée, car chaque service à bien compris que la guerre contre le terrorisme allait redessiner pour longtemps le paysage du renseignement français et qu’il faut, dans ce cadre, s’y garantir une bonne place. Dans l’attente d’arbitrages politiques, chacun tire la couverture à soi.

« Trouver » les chefs terroristes ? La DGSE explique jouer « un rôle tout à fait essentiel » en « fournissant l’essentiel du renseignement » sur les HVT. C’est, y dit-on, « son métier stratégique ». Mais, ensuite, le boulevard Mortier est prêt à « transférer la traque à la DRM », puisqu’il s’agit d’une « mission tactique » que l’on peut confier aux militaires. Évidemment, ceux-ci ne l’entendent pas de cette oreille et mettent en avant leurs propres moyens de renseignement leur permettant de « trouver » les chefs terroristes.

 

Lors d’un récent colloque à la Société de Géographie, la DRM présentait ainsi ses moyens techniques d’analyse spatiale permettant de localiser un centre de commandement de Daech à Mossoul (Irak). L’exemple, assurait la DRM, était purement fictif. Par rapport aux militaires, la DGSE dispose d’un atout majeur : elle est le seul service autorisé à conduire des actions clandestines à l’étranger, qu’il s’agisse de renseignement ou d’action. « Nous seuls pouvons mener des actions de l’Etat non revendicables par l’Etat », indique un acteur de ce dossier. Sur ce plan, la DGSE a d’ailleurs décidé récemment de « relancer la recherche humaine » en son sein, avec une nouvelle organisation qui redonne du poids à l’espionnage traditionnel par rapport au renseignement technique (les écoutes).

L’un des autres points de crispation entre les services est la notion de « théâtres ouverts » et de « théâtres fermés ». Les premiers sont les pays où la France mène des opérations militaires comme le Mali, le Niger ou l’Irak. Là, la DRM peut être « leader », assure une source proche du dossier, « mais tous les autres services sont mobilisés ». Ainsi, l’ensemble des services de renseignement, y compris ceux relevant des ministères de l’Intérieur et des Finances, sont désormais représentés au sein du Centre de préparation et de conduite des opérations (CPCO), à l’état-major des armées.

Les « théâtres fermés » posent un problème plus aigu : officiellement, la France n’y mène pas d’actions… si ce n’est clandestines. Elles relèvent dans ce cas uniquement de la DGSE. Mais, explique un acteur, « les forces armées peuvent anticiper l’ouverture d’un théâtre », comme ce fut le cas au Sahel, en Centrafrique ou en Libye. Aujourd’hui, les regards de la communauté du renseignement se tournent vers la Syrie, un « théâtre » en cours d’ouverture depuis la décision du président de la République d’y effectuer des « vols de reconnaissance » ouvrant la voie à des frappes que François Hollande a jugées lundi « nécessaires ». « On ne peut pas désactiver des cellules terroristes en France si on ne va pas un peu plus en profondeur », c’est-à-dire en Syrie, explique un spécialiste de l’antiterrorisme.

La Syrie le montre : les militaires peuvent recueillir du renseignement grâce aux vols de reconnaissance mais pas sur le terrain où les opérations sont nécessairement clandestines. Qui, au final, réalise la synthèse – la « fusion » disent les hommes du métier ? Qui, par conséquent, informe et conseille les responsables politiques ? Il existe depuis 2008 un coordonnateur national du renseignement (CNR) à l’Elysée – l’actuel est l’ambassadeur Didier Le Bret – mais son rôle n’est pas directement opérationnel. La fusion exige en effet des moyens sophistiqués comme les systèmes de Geoint (geospatial intelligence) de la DRM.

La DGSE, service « intégré », est organisée en son sein même pour produire des synthèses à partir du renseignement qu’elle recueille par les écoutes (Direction technique) ou l’espionnage traditionnel, ainsi que les capteurs mis en œuvre par les armées (satellites ou avions). En cela, la DGSE se distingue de ses homologues étrangères, comme la CIA qui doit cohabiter avec la NSA, l’agence spécialisée dans les interceptions électroniques. Pour les responsables de la DGSE, cette particularité française est un atout considérable auquel ils sont très attachés.

Dans les milieux parlementaires, certains imaginent de créer une agence, comme la NSA ou la GCHQ britannique, qui fournirait du renseignement électronique à toute la communauté du renseignement. Pour la DGSE, c’est un chiffon rouge. Comme le maintien en son sein d’une composante purement militaire – le Service Action –, certains considérant à tort qu’il ferait double emploi avec les forces spéciales.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 16:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

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A submarine may be subject to enemy action, mechanical failure, accidental damage or collision that results in it being immobilised. In these circumstances the crew will need to escape or be rescued quickly. The UK, Norway and France maintain the NATO Submarine Rescue System (NSRS) to provide timely and effective rescue.

This is another Think Defence Project, greatly expanded and updated from various posts, collected on a single page.

 

Click to read more…

 

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 14:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 20 sept. – CJTF-OIR

ARABIAN GULF (Sept. 17, 2015) - An F/A-18F Super Hornet, assigned to the Checkmates of Strike Fighter Squadron (VFA) 211, launches from the flight deck aboard the aircraft carrier USS Theodore Roosevelt (CVN 71). Theodore Roosevelt is deployed in the U.S. 5th Fleet area of operations supporting Operation Inherent Resolve, strike operations in Iraq and Syria as directed, maritime security operations and theater security cooperation efforts in the region. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Anna Van Nuys/Released)

 

September 20, 2015 by CJTF-OIR - Release # 20150920

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Iraq

 

SOUTHWEST ASIA – On Sept. 19, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Iraq. Coalition military forces conducted 11 airstrikes coordinated with the government of Iraq using, strike, fighter-attack, bomber, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Iraq

• Near Bayji, one airstrike resulted in terrain denied to ISIL fighters.

• Near Hit, one airstrike struck an ISIL tactical unit, and destroyed an ISIL vehicle.

• Near Kirkuk, one airstrike struck an ISIL tactical unit, and destroyed an ISIL vehicle.

• Near Kisik, one airstrike struck an ISIL tactical unit, and destroyed an ISIL bunker.

• Near Mosul, two airstrikes struck an ISIL tactical unit, and destroyed an ISIL fighting position and suppressed an ISIL mortar position.

• Near Ramadi, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL buildings.

• Near Sinjar, three airstrikes struck two ISIL tactical units, destroyed an ISIL heavy machine gun fighting position, an ISIL vehicle, and five ISIL bunkers.

• Near Tal Afar, one airstrike, struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL vehicle.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 11:55
204 ans. Joyeux anniversaire la BSPP !

 

19/09/2015 Ministère de la Défense

 

La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est née à la suite d’un bal tragique à l’ambassade d’Autriche. En juillet 1810, un incendie s’y déclare et l'empereur Napoléon 1er y échappe de peu. L’insuffisance du système de sécurité de l’époque persuade le monarque de réorganiser et de professionnaliser la lutte contre le feu à Paris. Par décret impérial du 18 septembre 1811, il confie cette mission à un corps militaire, le bataillon de sapeurs-pompiers de Paris.

 

L’introduction des pompes à incendie à Paris en 1699 pose la première pierre de ce qui va devenir par la suite le corps des gardes-pompes de la capitale. Cette organisation connaît des hauts et des bas mais sa taille ne cesse pourtant d’augmenter. À cette époque, la tactique d’attaque des feux est rudimentaire. Seules la connaissance et  l’intrépidité des ouvriers du bâtiment, parmi lesquels sont recrutés les gardes-pompes, guident les actions de sauvetage et d’extinction.

 

Après la Révolution, les gardes-pompes prêtent spontanément serment au nouveau régime. Le Directoire, le Consulat et l’Empire n’apportent que peu de modifications à l’organisation. Napoléon, alors Premier consul, sent bien la nécessité de réformer ce corps, mais une première réorganisation en 1801 ne porte pas ses fruits. L’incendie meurtrier à l’ambassade d’Autriche  en juillet 1810, lors des festivités de son mariage avec

 

Marie-Louise, rappelle à l’empereur  toute l’importance du bon fonctionnement du service d’incendie dans la capitale. Malgré le courage et le dévouement des gardes-pompes que l’on accuse, parfois à tort, de multiples défaillances, le service de lutte contre les incendies laisse apparaître ses faiblesses : retards, matériel insuffisant et peu fiable, personnel mal entraîné et responsables incompétents.

 

Les chefs de l’ancienne organisation sont licenciés et le corps des gardes-pompes est supprimé. Après cette catastrophe, l’empereur  réorganise ce service public en créant le premier corps militaire de sapeurs-pompiers, composé des sapeurs du génie de la garde impériale dédiés à la défense contre l’incendie des châteaux impériaux.

 

Voulue par l'empereur Napoléon 1er, la création par un décret impérial le 18 septembre 1811  du bataillon de sapeurs-pompiers de Paris présente un caractère original et innovant, consacrant le passage d'une organisation civile et communale à un corps militaire. Ce choix d'un statut aussi atypique pour ce service public fait écho à la création, onze ans plus tôt, de la préfecture de Police de Paris, instance juridico-administrative tout aussi singulière.

 

Ainsi, et dès sa création, ce corps militaire est placé sous l'autorité du préfet de Police de Paris, responsable de la sécurité de la capitale. Ce statut militaire et cette subordination à un préfet se sont ensuite imposés, après un long cheminement, comme la conséquence logique de l'esprit du décret de 1811. Aujourd'hui, la spécificité militaire assure toujours aux habitants de la capitale et des trois départements de la petite couronne un niveau sans égal de disponibilité et de performance des protecteurs de la cité.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 11:55
La 2e BB en mouvement

 

20/09/2015 Armée de Terre

 

L’armée de Terre au contact s’investit dans un nouveau modèle où l’engagement opérationnel et la réorganisation organique sont les maîtres mots. En visite à Illkirch-Graffenstaden, le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a rappelé aux cadres de la 2e brigade blindée (2e BB) ses attentes et objectifs.

 

D’emblée, le général donne la tonalité de sa feuille de route : « C’est une brigade qui a une forte pression ». En effet, pour la 2e BB, les évolutions du modèle « Au contact » se traduisent par le renforcement de nouvelles unités élémentaires au sein des régiments d’infanterie et de cavalerie et par l’intégration du 92e régiment d’infanterie.

Une orientation évidemment partagée par le commandant de la brigade, le général Jean-François Lafont-Rapnouil : « La première priorité est très claire, c’est le maintien de la capacité opérationnelle ». Dans cette optique, le général s’apprête ainsi à projeter 2 700 de ses militaires en opération extérieure et en mission de courte durée de novembre prochain à l’été 2016.

Parallèlement bien implantée sur le territoire national dans le cadre de l’opération SENTINELLE, la 2e BB conforte ainsi son rôle de brigade de haute intensité et s’affirme comme l’échelon essentiel dans le cadre de la préparation opérationnelle.

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