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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 18:55
Metravib, leader mondial de leader mondial de la détection acoustique de tir, s’expose à DSEI 2015

Metravib, leader mondial de leader mondial de la détection acoustique de tir, s’expose à DSEI 2015

 

16 septembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La grande famille du programme Scorpion s’est récemment agrandie avec l’arrivée toute fraîche d’un petit nouveau : Metravib. Leader mondial de la détection de tir acoustique, la société lyonnaise équipera les futurs VBMR (Véhicule Blindé Multi Rôle) Griffon et EBRC (Engin Blindé de Reconnaissance et de Combat) Jaguar avec le système SLATE (Système de Localisation Acoustique de Tireur Embusqué).

 

Afin de correspondre aux requêtes notifiées par la DGA, SLATE est appelé à dépasser technologiquement les autres membres de la gamme de détecteurs acoustiques déjà proposée par Metravib. Non content de reprendre les forces de ses systèmes frères, SLATE intègrera également deux nouvelles capacités : la détection de tirs simultanés et la détection du mode de tir (rafale, automatique, coup par coup). De même, les différents systèmes sont appelés à communiquer entre eux au travers du BMS des futurs Jaguar et Griffon.

 

La phase de développement de cette version musclée du SLATE devrait commencer peu après DSEI et s’étaler sur une période de deux ans, pour logiquement aboutir en 2018 avec les premières livraisons de série.

 

SLATE protégera bientôt les futurs VBMR Griffon et EBMR Jaguar appelés à moderniser la cavalerie de l’armée de Terre (Crédit: RTD/Nexter Systems/Thales)

SLATE protégera bientôt les futurs VBMR Griffon et EBMR Jaguar appelés à moderniser la cavalerie de l’armée de Terre (Crédit: RTD/Nexter Systems/Thales)

 

Si Metravib, programme sensible oblige, reste discret sur les détails de ce contrat, les rumeurs de vente de « centaines de systèmes » circulent dans les arcanes de DSEI.

 

« Le système SLATE a démontré en opérations être un capteur d’agression majeur et incontournable qui doit équiper tout blindé d’un standard moderne. La capacité de ce détecteur à être couplé à l’armement pour permettre sa mise en direction rapide n’est plus à démontrer. Enfin, les informations fournies par le SLATE peuvent être automatiquement transmises par le système d’information du blindé à d’autres échelons. Pour toutes ces raisons, le SLATE a gagné, sur les théâtres d’opérations, l’estime et la confiance des équipages blindés français, » a récemment témoigné le Général Charles Beaudouin, directeur de la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre), à l’occasion de la livraison de 60 systèmes SLATE additionnels à l’armée de Terre.

 

« Scorpion », inscrit dans le cadre du projet armée de Terre 2020, assurera dés 2018 le renouvellement des capacités médianes du combat de contact autour des VBMR Jaguar et EBRC Griffon. Il intègre également la mise en réseau future de tous les systèmes en usage au niveau tactique, ainsi que la rénovation du char Leclerc. Outre Metravib, le GME « Engins Blindés Multi-Rôles –EBMR », est également constitué des géants de la défense Nexter Systems, Renault Trucks Défense et Thales.

 

Ambitieux, visionnaire, innovant…nombreux sont les qualificatifs associés au programme Scorpion. Le qualifier également de « rassembleur » est plus que jamais indiqué, tant celui-ci contribue, mois après mois, à mettre à profit l’ensemble du savoir-faire de l’industrie de défense française.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 18:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

17/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Avec les forces partenaires du G5 Sahel, la force Barkhane continue de mener des opérations ciblées visant à contraindre la liberté d’action des groupes armés terroristes.

 

La semaine a été marquée par un mouvement de relève des unités présentes sur le terrain depuis 4 mois ou plus. Le colonel Georgin, chef de corps du 2e Régiment d’infanterie de Marine (2e RIMa) du Mans, a ainsi succédé au colonel Lainé, chef de corps du 21e Rima de Fréjus. Le nouveau groupement tactique désert Ouest (GTD-O) a pris le nom de « Richelieu » et agit depuis le 12 septembre 2015 dans sa zone de responsabilité.

 

Le 14 septembre 2015, le Président de la République a rencontré son homologue de la République fédérale du Nigéria, M. Muhammadu BUHARI. Dans la déclaration conjointe prononcée à l’issue de cette rencontre, M. François Hollande a rappelé que « la France est entièrement solidaire du Nigeria dans la lutte contre Boko Haram et (que) nous apportons un soutien à l'ensemble des pays de la région qui sont concernés par cette secte odieuse ». C’est dans ce cadre que la force Barkhane peut ponctuellement engager certaines de ses capacités au profit des États riverains du lac Tchad, dont le Nigéria. A cet égard, créée en décembre 2014 à l’initiative de la France, la Cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à N’Djamena concourt directement à cet effort, en facilitant l’échange d'informations et de renseignements. Elle est organisée autour d’une vingtaine de militaires, dont une dizaine de Français. Ce soutien constitue une étape transitoire visant à accompagner la montée en puissance de la Force multinationale mixte (FMM).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

17/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 8 septembre 2015, la zone d’opérations des forces armées françaises engagées dans la région du Levant, s’est étendue jusqu’à la Syrie, avec le survol de zones contrôlées par le groupe terroriste Daech.

 

Il s’agit de missions de reconnaissance (ISR - Intelligence Surveillance and Reconnaissance) dont l’objectif est d’acquérir du renseignement sur Daech et de compléter les informations sur des points d’intérêts militaires. Cette semaine a été marquée par la poursuite de ces missions de renseignement au-dessus de la Syrie, ainsi que par les frappes au-dessus de l’Irak. 6 missions ISR ont été réalisées au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. Au total, la force Chammal a conduit cette semaine 14 missions aériennes dont 9 missions de reconnaissance armée ayant abouti à 3 frappes en Irak, dans les régions de Mossoul et Baïji.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:56
L'armée de terre dévoilera Au contact le 23 septembre, à Sissonne

 

17.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


650 soldats, 35 véhicules et bien d'autres choses: l'armée de terre a décidé de ne pas lésiner sur les moyens le 23 septembre, lors d'une présentation de ses moyens et de sa nouvelle organisation.

 

Rendez-vous donc à Sissonne, au Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB-94eRI) pour découvrir (le terme est un peu fort) le fameux "Au contact" et la nouvelle organisation de l'armée de terre. IHEDN et Ecole de guerre seront de sortie pour l'occasion.

 

La maquette est connue depuis quelques temps mais les derniers ajustements ont enfin été réalisés. Le général Bosser va donc pouvoir officiellement annoncer la nouvelle structure des forces qu'il commande.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:55
Les jeunes espions de l'après Charlie (JDD)

 

06/08/2015 source DGSE

 

Depuis les attentats de janvier, le nombre de candidatures spontanées à la DGSE a triplé tandis que le budget de recrutement continue d’augmenter. L’agence de renseignement extérieur a exceptionnellement ouvert ses portes au JDD

 

La lettre de motivation est datée du 3 mars 2015. Elle est signée d’un jeune analyste dans une société privée de conseil en risque-pays : « Les récents événements tragiques qui ont secoué la France […] m’ont donné envie de postuler auprès de vos services et d’envisager à terme de devenir officier de renseignement. » Des courriers identiques à celui-ci, la direction des ressources humaines de la DGSE en a reçu des centaines dans les jours et les semaines qui ont suivi les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. « Avant, on recevait une trentaine de candidatures par jour, aujourd’hui environ une centaine », confie Vincent Nibourel, le directeur adjoint de l’administration de la DGSE. « On sent comme un besoin de servir, une disponibilité nouvelle », ajoute Sandrine, l’une des responsables du recrutement. Ce que confirme, en exclusivité pour le JDD, Bernard Bajolet, directeur de la DGSE : « Il y a chez ces jeunes un besoin d’idéal et ce qui me frappe chez certains, c’est leur sens du devoir sans forfanterie. »

 

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

16/09/2015 Sources : Commandement des forces aériennes

 

Du 31 août au 18 septembre 2015, quinze Rafale de l’escadron de chasse 1/7 «Provence», du régiment de chasse 2/30 «Normandie-Niemen» et de l'escadron de chasse 1/91 «Gascogne» sont déployés sur la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara pour une campagne de tir air-air. Objectif : qualifier ou maintenir les qualifications les forces aériennes au tir canon sur cible aérienne.

 

Au total, neuf Rafale monoplaces et six biplaces garnissent le parking avions de la base corse pour entraîner une soixantaine de pilotes et de navigateurs. À leurs côtés, plus d’une centaine de mécaniciens assurent la mise en œuvre des aéronefs. Durant trois semaines, les pilotes enchaînent les sorties au large des côtes pour s’exercer au tir canon air-air qui consiste à viser une cible aérienne tractée par les trois Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 «Côte d’Or».

 

À une semaine de la fin de la campagne, les compteurs affichent douze qualifiés et autant de renouvellement de qualification.

 

Outre ces objectifs air-air, les chasseurs profitent également de cette campagne pour s’entraîner au tir de leurres IR (infrarouge) et, depuis mardi 15 septembre, au tir canon air-sol sur le champ de tir de Diane. Cela permet de requalifier et de qualifier en priorité les équipages amenés à être prochainement déployés en opérations extérieures.

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:55
SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

SNLE Le Triomphant - photo Marine Nationale

 

13/08/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 4 août 2015, la Marine a repris la pleine responsabilité et le commandement effectif du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Triomphant. Ce transfert de responsabilité marque un jalon important dans l'indisponibilité pour entretien et réparation (IPER) de modernisation et d’adaptation au missile stratégique M51 débutée en mai 2013. Le bâtiment va désormais reprendre les essais avant son retour dans le cycle opérationnel.

 

Le Triomphant était revenu à l’île Longue le 14 avril 2015, après 20 mois de travaux au bassin n° 8 de Brest consacrés notamment à la refonte des tubes lance-missile pour passer de la génération des M45 à celle des M51. Le sous-marin a aussi été doté du système de combat tactique SYCOBS (système de combat commun Barracuda/SNLE) et d'un système global de navigation plus performant (SGN-3E). Enfin, cette indisponibilité périodique constitue une étape importante pour LeTriomphant puisqu’il s’agit de son IPER à mi-vie.

 

 

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:45
phot Marine Nationale

phot Marine Nationale

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 août 2015, lors de sa relâche opérationnelle à Dakar au Sénégal, l’équipage de la frégate de surveillance Germinal a réalisé une instruction opérationnelle (PIO) au profit de la Marine sénégalaise.

 

La Marine sénégalaise a récemment inauguré à Dakar de nouveaux ateliers de travaux pratiques pour l’électricité et la mécanique embarquées destinées à la formation de ses marins. Deux membres de l’équipage du Germina ont réalisé l’expertise de leurs installations mécaniques et électriques, et du matériel a été cédé aux marins sénégalais afin d’améliorer la conduite des travaux pratiques.

 

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 16:40
BPC - photo  Grigory Sysoev - RIA Novosti

BPC - photo Grigory Sysoev - RIA Novosti

 

17/09/2015 Par Michel Cabirol – latribune.fr

 

L'accord sur la résolution du dossier Mistral semble plus favorable à la France qu'à la Russie. Le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Louis Gautier, qui a négocié cet accord, en révèle certaines coulisses.
 

Pourquoi la Russie a accepté un accord plutôt favorable à la France sur la non livraison des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, à la marine russe ? Le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), Louis Gautier, qui a été le négociateur français de cet accord, a livré mardi 8 septembre quelques indices intéressants lors de son audition à la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Le choix du SGDSN s'explique par ses compétences en matière de contrôle des exportations d'armement et du rôle qu'il a joué dans la préparation de la décision de lancer des négociations avec la Russie.

"Le 4 décembre 2014, le Premier ministre a confié au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) un premier mandat : procéder à une instruction interministérielle du dossier. Celle-ci a conclu assez naturellement à la formulation d'une recommandation : rechercher d'ores et déjà à établir un contact et une discussion avec les Russes pour expliquer les conditions de la suspension de l'accord et, dans l'hypothèse où cette décision serait confirmée, celles de la non-livraison des deux BPC", a expliqué Louis Gautier.

Au cours des négociations qui ont duré cinq mois, Louis Gautier a notamment constaté des divergences chez les négociateurs russes, dont certains privilégiaient la livraison de deux navires. Ce qui n'était pas le cas du principal négociateur du camp russe Dimitri Rogozine. Le vice-président du gouvernement russe "n'était pas, à l'origine, très favorable" à l'achat des deux BPC français, a rappelé le SGDSN. En tout cas, "la partie russe n'avait pas une position uniforme", a-t-il révélé.

 

La Russie veut garder la France en tant que partenaire

Pour expliquer les raisons de Moscou d'accepter cet accord, Louis Gautier a fait observer que la Russie souhaitait "conserver un rapport de partenariat avec la France ou, en tout cas, faire en sorte que celle-ci reste un interlocuteur possible". Et de souligner que les Russes avaient "plutôt intérêt à ce que cette question soit résolue et ne vienne pas interférer avec le reste des relations diplomatiques avec notre pays". Notamment dans le règlement de la crise ukrainienne et la question des négociations avec l'Iran.

"Selon moi, l'intérêt principal des deux pays était que cette question ne vienne pas polluer des dossiers diplomatiques majeurs", a-t-il estimé.

En outre, il a estimé que la Russie avait "sans doute les mêmes raisons que l'État français, à savoir éviter de s'exposer à deux contentieux longs et coûteux". D'autant que le SGDSN a rappelé que les Russes "recherchaient plutôt un paiement immédiat. Or celui-ci aurait pu être différé longtemps, les procédures d'arbitrage pouvant être longues du fait non seulement du travail des arbitres, mais aussi des parties en cause, qui peuvent jouer de la procédure en apportant des éléments au dossier".

 

Un accord plutôt favorable à la France

Paris partait de loin pour conclure un accord au mieux de ses intérêts. "Du point de vue juridique, notre position ab initio n'était donc pas favorable", assuré Louis Gautier. D'autant que les deux accords (étatique et commercial) signés en janvier 2011 par le gouvernement Fillon "créaient à la charge de l'État français une série de garanties de bonne fin, notamment dans le transfert de la technologie et des équipements qui devaient être fournis à la Russie", selon Louis Gautier.

L'accord intergouvernemental prévoyait un arbitrage international à l'issue de six mois de pourparlers infructueux et le contrat industriel conclu entre DCNS et Rosoboronexport prévoyait le déclenchement automatique d'un arbitrage au bout de douze à quatorze mois après la naissance d'un différend. DCNS s'exposait "au risque de devoir payer à son cocontractant russe des pénalités qui s'élevaient à 0,2 % du montant des lots en retard par semaine, dans la limite de 5 % du montant total de ces lots", a-t-il révélé.

Au départ, le montant demandé par les Russes était beaucoup plus élevé. Au final, la France rembourse la somme de 949,7 millions d'euros, dont 56,7 millions correspondant aux frais de formation des équipages, à la Russie. Sans frais financiers, ni pénalités, ni indemnisation. "Rien que sur ce point, nous avons obtenu un résultat satisfaisant", a insisté Louis Gautier. Les Russes demandaient le remboursement de l'aménagement des quais de la base d'Ouliss à Vladivostok pour accueillir les BPC et de la navalisation des hélicoptères Kamov qui devaient être embarqués à bord. Ils exigeaient également que la possibilité de réexporter soit soumise à leur accord.

Au final, les termes de l'accord précisent le montant de la transaction, indiquent très clairement que la réexportation sera soumise à une simple obligation d'information de la Russie, et non à une autorisation préalable, et prévoient l'extinction des contentieux.

 

Quelles conséquences pour le ministère de la Défense et DCNS

Le budget du ministère de la Défense, notamment le programme 146 (Equipement) a été "ponctionné pour payer les Russes, mais il a été recrédité dans les trois jours des 893 millions que DCNS avait reçus et sera réabondé en fin d'année des 56,7 millions restants", a expliqué Louis Gautier. L'opération est donc neutre pour le budget du ministère de la défense. En revanche, elle ne l'est pas pour le budget général de l'État (56,7 millions).

Pour DCNS, la Coface, outre le montant du contrat, va indemniser les frais de gardiennage (soit 1 million par mois pour chaque bateau) et les frais généraux, qui font aujourd'hui l'objet de discussions avec l'industriel. Dans ce cadre, elle pourra "sans doute" indemniser comme frais généraux une partie de la marge de DCNS liée à son rôle en tant qu'architecte de système. En revanche, elle n'indemnisera pas la marge commerciale, laquelle n'est jamais assurée dans les mécanismes de la Coface.

"Au total, le coût de la garantie de la Coface pourrait atteindre 1 milliard d'euros. Mais il ne s'agit pas là du montant du sinistre éventuel, qui ne sera constaté qu'au moment de la revente des bâtiments par DCNS. Là encore, c'est un montant différentiel : la Coface défalquera le prix de revente du montant indemnisable en fonction de l'accord initial passé avec l'industriel", a précisé Louis Gautier.

 

Quelle facture?

La facture finale dépendra des coûts de gardiennage, du coût de démontage de l'ordre de 2,5 millions d'euros, du coût d'adaptation au standard du client et de la décote éventuelle lors de la revente. "C'est en déduisant l'ensemble de ces coûts du montant 'cofacé' que l'on constatera l'importance du sinistre", a estimé le SGDSN. "Il y aurait une certaine facilité à revendre les BPC aux Égyptiens ou aux Indiens - s'ils persévèrent dans leurs intentions - compte tenu du standard de leur flotte et de leurs habitudes de coopération avec la Russie", a-t-il précisé.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 15:45
Coup d'Etat au Burkina: les militaires français sur place n'ont pas à interférer

 

17 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Saclay (France) - Le contingent militaire français présent au Burkina Faso n'a pas à interférer dans les évènements en cours à Ouagadougou, où des militaires putschistes ont renversé les autorités de transition, a déclaré jeudi le président français François Hollande.

 

Ce contingent sur place, fort de 220 soldats des forces spéciales qui participent à l'opération antiterroriste Barkhane au Sahel, n'a pas à interférer, a dit à la presse M. Hollande, en marge d'un déplacement en banlieue de Paris.

 

Je condamne ce coup d'Etat, je le condamne fermement parce qu'un processus électoral était en cours, les dates étaient arrêtées, le corps électoral était recensé et il y avait donc un processus, a-t-il souligné.

 

Il ne peut pas être expliqué que des groupes puissent empêcher cette transition démocratique qui était en cours. J'appelle donc ceux qui ont commis cet acte à libérer les personnes qui sont retenues, et notamment le président de la transition qui encore aujourd'hui est pris en otage, et j'appelle ces groupes à cesser immédiatement leur action, a ajouté François Hollande.

 

Des élections présidentielle et législatives étaient prévues le 11 octobre au Burkina pour mettre un terme à la transition mise en place depuis que la rue a chassé l'ex-président Blaise Compaoré en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir.

 

La France a une relation d'amitié à l'égard du Burkina Faso et la France ne peut pas laisser faire ce qui se produit aujourd'hui, a aussi déclaré le chef de l'Etat français sans autre précision sur ce que Paris peut faire.

 

Toutes les mesures sont prises pour s'assurer de la sécurité des ressortissants français dans le pays, a-t-on précisé dans son entourage.

 

Le ministère des Affaires étrangères avait appelé dans la matinée les Français résidant à Ouagadougou à rester confinés à leur domicile. L'ambassade de France sur place a par ailleurs annoncé la fermeture, pour la journée de jeudi, des établissements scolaires français dans la capitale et à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays.

 

Le nombre de Français recensés au Burkina, une ancienne colonie française, est de 3.500 personnes, dont 92% d'expatriés, qui vivent pour la plupart dans la capitale, selon le ministère des Affaires étrangères. De nombreux Français se rendent également chaque année au Burkina, destination privilégiée pour les associations et ONGs.

 

En octobre 2014, lors de la chute de Blaise Compaoré, Paris avait assuré ne pas avoir fait intervenir ses militaires. La France avait reconnu ensuite avoir facilité la fuite de M. Compaoré vers la Côte d'Ivoire.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 11:55
Cromwell tanks of Guard's Armoured Division drive along 'Hell's Highway' towards Nijmegen during Operation 'Market-Garden', 20 September 1944

Cromwell tanks of Guard's Armoured Division drive along 'Hell's Highway' towards Nijmegen during Operation 'Market-Garden', 20 September 1944


17.09.2015 source SHD
 

17 septembre 1921 : exécution du « baron fou » (Sibérie). Général de cavalerie, le baron russe Roman von Ungern-Sternberg combat les troupes des bolcheviks dès 1917 en Sibérie. De 1917 à 1921, il se taille une réputation de légende tant chez ses hommes que chez l’ennemi. Considéré comme un dieu vivant de la guerre par certaines tribus mongoles ou comme un illuminé sanguinaire par les Bolcheviks, il aurait été livré par ses proches collaborateurs qui voulaient mettre un terme à la guerre qu’il menait selon des objectifs de plus en plus personnels. Il est fusillé à Novonikolaïevsk. Lire le roman Cour des mystères d’Hugo Pratt.

Note RP Defense : voir Le proces du baron Ungern von Sternberg 

 

17 septembre 1944 : opération Market garden (Pays-Bas). Les alliés lancent la plus grande opération aéroportée de l'Histoire (30 000 paras aérolargués et mis à terre par planeurs), dans le but de conquérir les ponts permettant la traversée des Pays-Bas (dont une partie a été inondée par l'occupant) et d'atteindre l'Allemagne. Malgré les succès initiaux à Eindhoven et Nimègue, l’audacieuse opération conçue par le général Montgomery est un échec coûteux sur le plan humain. Le dernier pont à Arnhem n'a pas pu être atteint par la composante blindée avant que les paras britanniques, légèrement équipés, ne soient réduits par les forces allemandes, malgré une résistance désespérée longue d’une semaine. Le cinéaste et acteur britannique Richard Attenborough a rendu célèbre cet épisode de la Seconde guerre mondiale en glorifiant la résistance des paras britanniques dans le film Un pont trop loin avec une distribution prestigieuse (James Caan, Sean Connery, Michael Caine, Dirk Bogard,…).

 

17 septembre 1986 : attentat rue de Rennes (Paris). Une série d’attentats revendiqués par des mouvances islamistes ébranle la capitale depuis quelques mois et tue de nombreuses personnes. 7 morts rue de Rennes.

 

17 septembre 1996 : échouage d'un sous-marin de poche nord-coréen (Gangneung - Corée du Sud). La récupération d'un commando des forces spéciales nord-coréennes entraine l'échouage du sous-marin de poche Song-O (35 m de long) sur une plage sud-coréenne. Sur les 26 hommes à bord, 2 survivent à la chasse à l'homme que déclenche Séoul lorsque l'affaire éclate. L'équipage, peu rompu aux exfiltrations terrestres se suicide pour laisser une chance aux commandos. Ceux-ci tuent dans leur fuite une dizaine de sud-coréens mais sont abattus sauf un qui est fait prisonnier et un autre qui se serait échappé. L'épisode survient alors que des pourparlers étaient engagés pour signer un traité de paix. Le traité a finalement été signé en octobre 2007 (mettant fin à l'état de guerre durant depuis 1953) ce qui n'empêche pas la Corée du Nord de continuer à maintenir la pression sur son voisin du Sud à travers des incidents militaires frontaliers. Le Song-O est maintenant exposé à Gangneung.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 18:55
photo J-L. Brunet - Armée de l’air

photo J-L. Brunet - Armée de l’air


16.09.2015 Armée de l'Air

 

Journée chargée au MUSÉE DE L'AIR ET DE L'ESPACE !

Le général Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Creux, inspecteur général de l'armée de l'air, et Catherine Maunoury, directrice du musée de l'Air et de l'Espace étaient présents au Bourget pour le vernissage de l'exposition des peintres de l'air. Rassemblant une quarantaine de peintures et sculptures autour du même thème, l'aéronautique militaire, il est accessible à l’ensemble des visiteurs du musée, à compter de ce jour et jusqu'au 29 novembre 2015 inclus.

Une occasion d'inaugurer le tout nouveau hall de la cocarde, qui ravira désormais petits et grands passionnés !

Visite panoramique : http://bit.ly/CocArde

Nos cocardes les plus emblématiques vous attendent là-bas ! Venez nombreux !

 

Reportage photos

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 18:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 16 sept. – CJTF-OIR

 

September 16, 2015 by CJTF-OIR - Release # 20150916

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA – On Sep. 15, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted three airstrikes using fighter-attack and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 11 airstrikes coordinated with the government of Iraq using attack, bomber, fighter, fighter-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Mar’a, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

• Near Abu Kamal, two airstrikes struck two ISIL oil field wellheads.

 

Iraq

• Near Al Baghdadi, one airstrike destroyed three ISIL rocket rails.

• Near Bayji, two airstrikes struck one large and one small ISIL tactical units, and destroyed three ISIL vehicles.

• Near Fallujah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed three ISIL rockets.

• Near Hit, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

• Near Kirkuk, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Mosul, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and 12 ISIL fighting positions.

• Near Sinjar, two airstrikes struck two ISIL tactical units and destroyed an ISIL motor tube and three ISIL fighting positions.

• Near Sultan Abdallah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates and the U.S.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Mardi 15 septembre 2015, la base aéronautique navale de Landivisiau (BAN Landivisiau) a accueilli un 1er A400M pour la première fois. Il s’agit du 14ème et avant-dernier avion de ce type réceptionné par l’armée de l’Air.

 

La BAN Landivisiau a réalisé cet été des travaux d’adaptation de la piste pour pouvoir accueillir cet aéronef de grande taille. En provenance d’Orléans, il s’est posé à Landivisiau pour embarquer du personnel avant de décoller en direction de Keflavik en Islande. L’A400M est un nouvel avion capable d’assurer plusieurs missions telles que le ravitaillement, le transport de personnel ou de fret et bientôt le largage de matériel et de parachutistes. Il est deux fois plus rapide et couvre le double de distance d’un Transal.

 

Selon les missions, il peut transporter jusqu’à 37 tonnes de fret et 116 passagers. Désormais, il fera partie du paysage de Landivisiau au même titre que le Casa, le Transal ou le C130.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


16 sept. 2015 par Armée de Terre

 

Ce n'est pas tous les jours qu'un militaire du rang est fait chevalier de la Légion d'honneur. Le 11 septembre, c'était donc l'événement au 3e RIMa autour du caporal-chef de 1re classe Benjamin Itrac.

En août 2009, dans la vallée de Kapisa, en Afghanistan, Benjamin Itrac est grièvement blessé par balle lors d’une violente attaque dirigée contre sa compagnie. Touché au bras, il est rapidement prit en charge par ses compagnons d’armes. Transporté d’urgence sur la base américaine de Bagram, il est ensuite transféré à l’hôpital Percy à Clamart pour y être soigné.

Pris en charge par la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), Benjamin est soigné et entame rapidement sa rééducation, entouré de ses proches. Un long parcours de reconstruction physique et mentale qui lui permet aujourd’hui d’être photographe au sein de son régiment.

Remise pour la deuxième fois à un militaire du rang en activité, la Légion d’Honneur récompense les sacrifices auxquels a consenti le caporal-chef Itrac, en mission comme lors de sa rééducation. Un sacrifice qui rappelle ceux vécus par ses illustres prédécesseurs tombés à Bazeilles, 145 ans auparavant.



* Pour la petite histoire, le titre de cette vidéo est tiré d'un couplet de l'hymne de l'infanterie de marine :

La gloire t'a pris sous son aile
Car à l'honneur toujours fidèle
Tu meurs en combattant ou tu reviens vainqueur

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:55
Hexagone Balard - photo MinDef Fr

Hexagone Balard - photo MinDef Fr

 

16/09/2015 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

Les 9 000 civils et militaires terminent leur installation à Balard. Mais sans Jean-Yves Le Drian qui ne s'y installera pas. Le ministre a ses raisons !

 

Les occupants du nouveau ministère de la Défense à Balard ne sont pas encore vraiment installés dans leurs bureaux, mais l'inauguration officielle par François Hollande approche. La date n'en est pas fixée, mais devrait intervenir après le 20 octobre. En décembre, l'ensemble des états-majors et des services de la Défense seront rassemblés sur l'énorme site ultramoderne de Balard, non loin de la porte de Versailles, juste en face des futurs nouveaux locaux du Point ! En décembre, 9 000 et quelques postes de travail de cette nouvelle structure signée en partenariat public-privé sous le quinquennat précédent seront occupés. Mais plusieurs dizaines resteront vacants, pour lesquels trois étages ont été construits : ceux du ministre de la Défense et de ses deux cabinets, le civil et le militaire. Tous demeureront dans le magnifique hôtel de Brienne, au cœur de Paris et du quartier des ministères, à deux pas de Matignon, de l'Assemblée nationale et à trois minutes de l'Élysée.

Situation curieuse

Cette situation n'est pas ingérable, loin de là, mais elle est curieuse : le ministre Jean-Yves Le Drian et ses plus proches collaborateurs ont en permanence besoin de tenir des réunions avec des centaines de personnes qui se trouvaient naguère dans tous les quartiers de la capitale et dans sa proche banlieue. Tous sont aujourd'hui rassemblés à Balard. Pour que les chefs d'état-major - pour ne citer qu'eux - voient le ministre et ses plus proches collaborateurs, ils n'ont que deux solutions : soit ils prennent leurs voitures, les transports en commun ou leurs vélos pour se rendre en quelques dizaines de minutes (aller) à l'hôtel de Brienne, soit - comme on l'entend dans l'entourage du ministre - ce sont les occupants de Brienne qui se rendent à Balard.

Commentaires acides

En direct, personne ne dit un mot, bien sûr. Mais dans les coursives de ce gigantesque bâtiment, les commentaires sont acides sur l'attitude de Le Drian. Alors que, paradoxalement, ce ministre combatif, vendeur d'armes et gagneur de budgets est mieux considéré dans les armées qu'aucun de ses prédécesseurs ! À l'université d'été de la Défense, qui s'est tenue les 14 et 15 septembre à Strasbourg, Jean-Yves Le Drian a évoqué les bienfaits de Balard : « Rapprocher les états-majors et les services entre eux ; offrir un lieu de travail et d'échanges, qui soit moderne et fonctionnel, à tous ceux qui œuvrent plus largement au sein de la communauté de défense dans son échelon central : c'est là un changement majeur dans la vie du ministère et des armées. »

Bilocalisation

Jean-Yves Le Drian a dit aux participants de l'université d'été que « l'inauguration prévue cet automne sera aussi un moment important et j'aurai le plaisir de vous y retrouver, j'y ai aussi un bureau..., contrairement à ce que j'ai pu lire, et j'ai l'intention d'y siéger ». Faut-il déduire de cette formule que le ministre de la Défense a l'intention de rejoindre ses troupes ? Tel n'est pas le cas... Son activité ne sera que très partiellement « bilocalisée », ce qui ne va pas simplifier son emploi du temps explosif. Si le dernier étage du bâtiment qui lui est réservé demeure vide, il est néanmoins utilisé comme bureaux de passage et comme salle de réunion. Quant aux deux étages du dessous, ils ont déjà été redistribués !

« Vente à n'importe qui »

Pourtant, ce refus de s'installer au milieu de ses troupes ne relève pas d'un caprice ministériel. Conformément à son habitude, le Breton taiseux ne s'exprime pas sur le sujet, mais on peut entendre ses arguments dans son entourage. Le premier a un petit côté gardien du temple : « Si le ministre le quittait, l'hôtel de Brienne serait immédiatement vendu à n'importe qui ! Le ministère de la Défense s'y trouve installé depuis 1817. Ce lieu vit : de Gaulle y a rétabli la République, et le bureau de Clemenceau, qui vient d'être restauré, ne peut pas partir à l'encan ! » Mais le problème majeur, entend-on, viendrait d'une hérésie portée au débit d'Hervé Morin et de Nicolas Sarkozy, qui ont lancé ce projet : « Ils ont oublié l'importance régalienne de ce ministère ! Il est impossible d'y recevoir quelque dignitaire étranger que ce soit avec un minimum d'égards. Ils ont construit un campus, sans aucune majesté ! » On l'aura compris : Le Drian est entré en résistance. Il tiendra le temps qu'il faudra, mais les paris sont ouverts : où s'installera son successeur ?

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:50
Contrats Rafale : le missilier MBDA va embaucher 550 personnes en France

Les contrats Rafale permettent à MBDA d'embaucher 550 personnes sur 18 mois en France (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

16/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a annoncé le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016.


 

Les commandes pleuvent (ou vont pleuvoir) chez MBDA, notamment celles liées aux contrats Rafale et Eurofighter : Égypte (1,1 milliard, dont 300 millions pour l'armement de la frégate FREMM) et Qatar (autour de 2 milliards d'euros à confirmer) pour le Rafale et, enfin, Koweït pour l'Eurofighter. Du coup, le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a annoncé vendredi lors d'un comité central d'entreprise (CCE) aux syndicats français du missilier le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016. Soit un solde net de de 220 salariés.

"Les contrats Égypte arrivent au bon moment en raison de l'incertitude sur la charge qui pesait en 2016 et 2017", avait admis en début d'année Antoine Bouvier lors de sa conférence de presse sur le bilan 2014.

Cette augmentation des salariés de MBDA France correspond à une hausse d'environ 5% des personnels du missilier dans les sites français (4.060 salariés sur un total de 10.900 dans le monde). Antoine Bouvier doit prochainement annoncer un plan d'embauches aux syndicats britanniques.

De nombreuses commandes britanniques

Cette nouvelle hausse des effectifs en Grande-Bretagne est le fruit des nombreuses commandes gagnées ces dernières années par les équipes britanniques. D'ailleurs, MBDA a annoncé ce mercredi avoir gagné un contrat de plus de 300 millions de livres (près de 410 millions d'euros) portant sur la livraison de nouveaux missiles air-air ASRAAM, destinés à la Royal Air Force. Ces missiles seront produits dans le nouveau site de fabrication et d'assemblage de Bolton, qui sera mis en service à la mi-2016.

En 2014, l'essentiel des commandes (4,1 milliards d'euros en 2014) a été essentiellement réalisé grâce à des produits britanniques. Ainsi, l'Arabie Saoudite, en vue d'équiper ses Eurofighter fournis par BAE Systems, s'est offert des missiles air-air Meteor, un contrat estimé à un plus de 1 milliard d'euros. C'est le premier contrat export du Meteor. En outre, MBDA avait également enfin obtenu un contrat en Inde. New Delhi a mis en vigueur un contrat estimé à 428 millions de dollars en vue d'équiper les vieux Jaguar de l'armée de l'air indienne de missiles britanniques air-air de courte portée Asraam

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:45
photo EFS

photo EFS

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 28 août 2015, le détachement « génie », composé de légionnaires du 1er régiment étranger de génie, renforcé d’une équipe opérationnelle de déminage du groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au centre d’entraînement tactique n°7 de Thiès, à environ 80 kilomètres à l’Est de Dakar.

 

Cette action de formation de deux semaines, au profit du bataillon sénégalais prévu pour être engagé au sein de la MINUAD (mission des Nations Unies au Darfour) à partir d’octobre 2015, avait pour objectif de former les cadres du bataillon sur l’ensemble du spectre des savoir-faire en matière de lutte contre les engins explosifs improvisés. Privilégiant la pratique, l’instruction a été conduite sous forme d’ateliers individuels puis collectifs et s’est achevée par des exercices de niveau section permettant à cette dernière de mettre en œuvre les savoir-faire enseignés et de coordonner les actions.

 

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photo EFSphoto EFS

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 5 septembre 2015, un Falcon 50 de la Marine nationale participe aux opérations de recherche d’un avion disparu en mer au large de Dakar (Sénégal).

 

Au moment de sa disparition le 5 septembre 2015, à 19h08, l’avion qui transportait sept personnes dont une femme de nationalité française, se situait à  une centaine de kilomètres à l’Ouest de Dakar. Il appartient à la compagnie Sénégal Air, et effectuait une mission d’évacuation sanitaire entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Dakar. Une demi-heure après sa disparition, la cellule « opérations » des éléments français au Sénégal (EFS) a été avertie, et a fait décoller le Falcon50 pour une mission SAR (Search And Rescue – recherche et sauvetage), au profit du centre de coordination et de sauvetage  (CCS) de Dakar.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


16.09.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France effectuera « dans les prochaines semaines » ses premières frappes aériennes contre l’organisation État islamique (EI) en Syrie, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Interrogé par la radio France Inter sur l’échéance à laquelle les chasseurs français, qui effectuent depuis le 8 septembre des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie, passeraient à des frappes, le ministre a répondu: « Dans les prochaines semaines, dès que nous aurons des cibles bien identifiées ».

M. Le Drian s’est refusé à plus de précisions alors que le président français François Hollande a noté lundi que des frappes seraient « nécessaires ». « Je ne vais pas vous indiquer tous les plans de vols », a-t-il répliqué. « Ce serait une erreur tactique. »

« Aujourd’hui Daech (acronyme arabe de l’EI) a progressé de telle sorte qu’elle menace à la fois l’Armée syrienne libre et la résistance syrienne dans la région d’Alep mais aussi, derrière l’axe Damas-Homs, le Liban si d’aventure Daech arrivait à percer cette ligne », a noté le ministre.

Dans ce contexte, la France rassemble du renseignement avec tous les moyens dont elle dispose, notamment avions et satellites, a-t-il poursuivi.

La raison pour laquelle les Russes renforcent leur présence militaire dans le fief du président syrien Bachar el-Assad, à Lattaquié (nord-ouest), reste difficile à clarifier. « Est-ce que cela veut dire qu’ils se protègent contre une éventuelle chute de Bachar el-Assad ? C’est une question qu’il faudrait leur poser », a-t-il dit.

« Ce qui importe c’est que la Russie fasse partie de la solution et la solution ne passe pas par Bachar el-Achad », a-t-il souligné.

M. Le Drian a démenti tout accord implicite avec le régime de Damas pour que les avions français puissent survoler le territoire syrien sans s’exposer au feu anti-aérien syrien. « Toute opération aérienne est risquée et nous prenons les dispositions nécessaires pour éviter à nos pilotes les dangers qui sont là », a-t-il seulement commenté.

La France, qui participe depuis un an à la coalition contre l’EI en Irak, a lancé la semaine dernière des opérations aériennes de reconnaissance au-dessus de la Syrie, ce qu’elle s’était interdite jusque-là, par crainte que cela ne profite au président syrien.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Après une première phase de trois semaines du 20 juin au 10 juillet 2015, l’opération Willau II s’est terminée le 28 août par la destruction de 9 puits d’extraction sur le site « eau claire ».

 

Du 22 au 28 Août, un détachement interarmes (DIA) du 9e RIMa, composé de 4 groupes de combat de l’infanterie de marine et du génie, ont procédé à la recherche et à la destruction des puits illégaux de la zone « eau claire ». Les puits permettent aux orpailleurs d’extraire des roches aurifères et ensuite d’en retirer quelques grammes d’or à l’aide de concasseurs. Ces derniers sont aujourd’hui les cibles privilégiées par les forces armées en Guyane (FAG).

 

Arrivé sur la zone, le DIA s’est immédiatement mis en action. Le commando de recherche et d’action en jungle (CRAJ) a découvert un concasseur extrait par un groupe d’orpailleurs. Cette prise logistique est d’importance puisqu’elle supprime l’élément central de l’extraction primaire (1). Pendant ce temps, le reste du détachement réinvestissait le village « eau claire », et dressait le bilan.

 

La dernière phase de Willau II a été un franc succès : entre la reconnaissance des 9 puits à détruire, la sécurisation de la zone, les calculs de charge, la réception de 400 kg d’explosif, les missions se sont rapidement enchaînées se soldant par la découverte et la destruction de 9 puits détruits, 1 concasseur, plusieurs moteurs, 1 table de levée et de nombreux éléments logistiques.

 

Cette opération conclue un processus proposés lors du RETEX technique de la précédente opération Willau et confirme un procédé de destruction efficace des puits d’extractions. Ce dispositif d’action permet de porter un coup important aux orpailleurs illégaux.

 

À 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

(1) Deux types d’extractions sont possibles : primaire et alluvionnaire. Primaire : des roches sont extraites puis concassées ; alluvionnaire : un mélange de boue, de sable et d’eau passe dans des filtres et est renvoyée ensuite à la rivière (beaucoup plus visible en hélicoptère).

photo Armée de Terre

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

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16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er septembre 2015, le groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif (NEDEX) des Antilles a réalisé un entraînement commun avec la Sécurité Civile de Martinique.

 

Les entraînements à l’hélitreuillage avec l’hélicoptère EC145 Dragon de la Sécurité Civile se déroulent deux fois par an. Ils permettent à ces deux unités, civile et militaire, de maintenir et de perfectionner leurs techniques dans le domaine partagé de l’intervention aéroportée pour le déminage. Les spécialistes NEDEX doivent être en mesure d’intervenir, en tout temps et tout lieu, sur des emprises militaires ou civiles, parfois difficiles d’accès. Ils sont aussi à même d’intervenir sur des navires en mer. Le groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des Antilles est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur des munitions et explosifs conventionnels ainsi que sur des engins explosifs improvisés.

 

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photo Marine Nationale

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:20
Photo V. Barone  - Staten Island Advance

Photo V. Barone - Staten Island Advance

 

15 septembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le bâtiment d’essais et de mesures Monge effectue actuellement une escale au Stapleton Pier, dans la région de New York (Etats-Unis). Un porte-parole des Gardes-Côtes a confirmé la présence du Monge dans le port depuis jeudi. La raison de son escale n’est pas précisée. Selon un membre d’équipage, le navire attendrait la visite de membres des Nations Unies ce mardi.

 

Référence : Staten Island Advance (Etats-Unis)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 14:20
centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

 

Salon DSEI, Londres, 16 septembre 2015 - Sagem

 

Sagem (Safran), à l'issue d'une compétition internationale, vient de signer avec l'industriel OSI Maritime Systems Ltd le marché d'équipement en systèmes de navigation inertielle des six futurs patrouilleurs arctiques et océaniques de la classe Harry DeWolf (1) de la Marine Royale du Canada.

Au titre de ce contrat, chaque bâtiment sera équipé de deux centrales de cap et d'attitude BlueNaute®.

Equipement de nouvelle génération, la centrale BlueNaute® repose sur la technologie du gyroscope résonnant hémisphérique (GRH). Cette technologie innovante brevetée Sagem, initialement utilisée pour des applications spatiales, représente une avancée majeure en termes de maintenance et de coût global de possession par rapport aux équipements de navigation de générations précédentes.

La centrale BlueNaute®, par sa capacité à opérer dans les environnements les plus sévères, permettra d'accompagner les missions de longue durée des patrouilleurs canadiens en zones arctiques (jusqu'à quatre mois). Particulièrement fiable, elle se caractérise par un MTBF (2) supérieur à 100.000 heures. Elle permet en outre d'offrir un service totalement adapté aux besoins de la navigation maritime civile, conformément aux obligations de l'Organisation Maritime Internationale et du traité SOLAS (Safety of Life at Sea).

Ce marché consacre le succès de Sagem en matière de navigation inertielle auprès des unités océaniques de garde-côtes, l'US Coast Guard ayant sélectionné cette année le système BlueNaute® pour la modernisation des patrouilleurs hauturiers de la classe Reliance et des navires de soutien de la classe Juniper.  

La centrale BlueNaute® est produite dans l'établissement de Sagem à Montluçon (Région Auvergne).

Leader mondial des systèmes et équipements de navigation, Sagem maîtrise l'ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant, MEMS) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires, en France et à l'international.

 

Sagem : la centrale de navigation BlueNaute équipera les futurs bâtiments arctiques océaniques du Canada

(1) Les patrouilleurs océaniques de la classe Harry DeWolf s'inscrivent dans le cadre d'un programme de renouvellement des navires de souveraineté brise-glace du Canada. Leur entrée en service est prévue à partir de 2018. Ils affichent une longueur de 103 mètres et un déplacement de 6 300 tonnes.  

(2) Mean Time Between Failures (temps moyen entre pannes)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:57
13e édition de l’Université d’été de la Défense : trois questions à Patricia Adam


16/09/2015 LV Sandra Lewinski  - DICOD

 

Intitulée  «  Savoir, pouvoir, agir »,   l’Université d’été de la Défense 2015  s’est déroulée les 14 et 15 septembre à Strasbourg. Placée sous le signe du renseignement et du soutien opérationnel, cet évènement a rassemblé près de 400 décideurs français et européens, politiques et militaires, acteurs clés de l’administration et du secteur industriel. Avec comme partenaire de défense l’Etat-major des armées (EMA), cette 13e édition a souhaité, en incluant des directions, des services et des organismes de recherche,  mettre en avant les fonctions interarmées indispensables à la conduite des opérations. A cette occasion, la présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées, députée du Finistère, Patricia Adam, a accepté de répondre à nos questions.

 

Pourquoi avoir choisi l’État-major des armées comme partenaire de défense cette année ?

Pour cette 13eédition, nous avons fait le choix de rompre avec nos habitudes.  Après chacune des trois armées, c’est, pour la première fois, l’Etat-major des armées (EMA) et les organismes interarmées  qui ont été mis à l’honneur. L’EMA est au cœur de la transformation du ministère de la Défense, au cœur de la conduite des opérations et son objectif principal est tourné vers la satisfaction des besoins opérationnels des forces. C’est pourquoi il nous semblait nécessaire, avec nos forces  armées  fortement engagées, en opération extérieure mais également sur le territoire national, de mettre en valeur tous les services de soutien qui, dans l’ombre, sont au cœur de ces engagements opérationnels.

 

 

Suite de l'entretien

 

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