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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

14/09/2015 Armée de l'air Economie et technologie

 

La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a délivré, mercredi 9 septembre 2015, la certification «level D» au Full Flight Simulator (FFS) de l'A400M.

 

Mis en œuvre par le centre d'instruction des équipages de transport (CIET), le FFS A400M devient ainsi le premier simulateur de vol des armées à obtenir le plus haut niveau de classification prévu par la réglementation civile.

 

Grâce au "Level D", le FFS rejoint ainsi le cercle fermé des simulateurs dits «Zero Flight Time Training Device».

 

Entré en service dans l’armée de l’air en novembre 2013, le FFS A400M a obtenu cette certification à l’issue d’une évaluation de trois jours menée sur la base aérienne 123 d'Orléans.

 

Placé sur vérins hydrauliques et relié à un serveur informatique, le FFS recrée à l'identique la cabine de pilotage de l'A400M. Cet outil de simulation ultra-performant permet aux équipages de créer des scénarios complexes, adaptés à leurs besoins d'entraînement.

 

Plus d'informations sur le CIET et le FFS A400M dans la vidéo ci-dessous:

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 12:50
Sigma 40 à gyrolaser. (Photo Sagem)

Sigma 40 à gyrolaser. (Photo Sagem)


 

Salon DSEI, Londres, 15 septembre 2015 - source Sagem / Safran

 

Sagem (Safran) vient de remporter une compétition auprès de la Marine royale norvégienne pour la modernisation du système de navigation de ses trois patrouilleurs océaniques de la classe Nordkapp. Unités armées de plus de 3 300 tonnes, ces bâtiments porte-hélicoptères seront équipés de systèmes de navigation à gyrolaser SIGMA 40. 

Développée et produite par Sagem, la centrale SIGMA 40 est un système inertiel à gyrolaser conçu pour garantir des mesures de navigation très précises dans les milieux les plus sévères. Opérant de manière entièrement autonome, SIGMA 40 contribue à l'efficacité des systèmes embarqués et au succès des missions les plus exigeantes des navires de combat. 

Le choix de la marine norvégienne pour la centrale SIGMA 40 de Sagem a été motivé par la très bonne tenue de performances obtenues dans les conditions de navigation spécifiques à la Norvège (fjords, météo, glace,…). La résistance de la SIGMA 40 à des chocs intenses sur une durée longue a été un élément déterminant dans le choix des opérationnels. SIGMA 40 est en effet l'une des rares centrales de navigation navale conformes aux spécifications de résistance aux chocs telles qu'énoncées dans la norme MIL-S 901 D.

Ce nouveau contrat vient conforter un partenariat de 20 ans avec la Marine royale norvégienne dans le domaine des systèmes de navigation, Sagem exerçant également une mission de conseil auprès de son client. La centrale SIGMA 40 XP de Sagem avait été sélectionnée par la marine norvégienne pour la modernisation à partir de 2008 des systèmes de navigation des six sous-marins ULA de la marine norvégienne. 

La centrale de navigation SIGMA 40 équipe à ce jour plus de 500  bâtiments de combat et 75 sous-marins, notamment les unités de premier rang les plus innovantes, telles que les frégates européennes FREMM et Horizon, les BPC Mistral et le porte-hélicoptère amphibie coréen LPX Dokdo. En version SIGMA 40XP, elle a été choisie pour les sous-marins classiques Scorpène de DCNS, pour la modernisation des systèmes de navigation des sous-marins nucléaires d'attaque de la classe Améthyste et pour l'équipement des futurs Barracuda. 

Sagem maîtrise l'ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires, en France et à l'international.

* * *

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en  Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d'informations : www.sagem.com  

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 12:50
FS PERLE ROUGE and FS JEAN DE VIENNE during Dynamic Manta exercise- 13 SEP 2015 - Photo by WO ARTIGUES (HQ MARCOM)

FS PERLE ROUGE and FS JEAN DE VIENNE during Dynamic Manta exercise- 13 SEP 2015 - Photo by WO ARTIGUES (HQ MARCOM)

 

15 septembre 2015 Portail des Sous-Marins 

 

L’OTAN a lancé le 11 septembre au large de la Sicile l’exercice Dynamic Manta 2015. Des sous-marins français, grecs, italiens, espagnols, turcs, britanniques et américains participent à cet exercice. L’exercice se déroule au centre de la Méditerranée jusqu’au 23 septembre.

 

Les frégates française Jean de Vienne, allemande Hamburg, italienne Grecale, américaine USS Porter et turque Yildrim, participeront à l’exercice.

 

Des hélicoptères HH-101A Caesar italiens, des avions de patrouille maritime Atlantique 2, CN235-100M turcs, CP140 Aurora canadiens et P-3C Orion américains représenteront le caractère multi-menace. Ils seront basés sur la base de Sigonella.

 

Note Portail des Sous-Marins : Sur sa page facebook, le NATO Maritime Command précise que le sous-marin Perle (équipage rouge) participe à cet exercice.

 

Référence : Info Defensa (Espagne)

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 10:55
French AMX-10RC reconnaissance vehicles move across the desert as part of a display of Allied armor during Operation Desert Shield. - photo US DoD

French AMX-10RC reconnaissance vehicles move across the desert as part of a display of Allied armor during Operation Desert Shield. - photo US DoD


15.09.2015 source SHD
 

15 septembre 1798 : reddition française (Irlande). Le général Humbert à la tête de 1000 Français (débarqués le 22 aout) et de 5000 rebelles irlandais se rend aux Britanniques. La tentative française d’appuyer l’insurrection irlandaise échoue malgré quelques victoires (Killala, Ballina et Castlebar).

 

15 septembre 1812 : incendie de Moscou. Napoléon Ier étant entré dans la ville la veille, le gouverneur général de Moscou, le comte Rostopchine (père de la comtesse de Ségur), ordonne de mettre le feu à la capitale. Le Tsar a ainsi sapé la gloire de Napoléon :  la population moscovite s’est enfuie, la ville est en cendres et n’offre aucune possibilité de ravitaillement. L’hiver s’annonce. A lire Il neigeait de Patrick Rambaud.

 

15 septembre 1916 : premier engagement des « Tanks » britanniques. Piétinant depuis deux mois dans leur offensive sur la Somme, les britanniques engagent pour la première fois des chars (nom de code : tanks = réservoirs) dans la région de Flers et Courcelette.  Ces engins blindés, montés sur chenille (une innovation apparue en 1905 dans le milieu agricole), se montrent capables de franchir tous les obstacles y compris les rideaux de barbelés qui protègent les tranchées. La surprise des Allemands n'est malheureusement pas exploitée. En Angleterre, les chars d'assaut sont promus par le lieutenant-colonel Ernest Swinton, qui rallie à son idée le premier Lord de l'Amirauté, Winston Churchill. En France, le promoteur des chars d'assaut est le général d'artillerie Jean-Baptiste Estienne (1860-1934), qui a été aussi parmi les premiers à comprendre l'intérêt militaire de l'aviation. Mais les résistances du ministère de l'Armement ne permettront de mettre en ligne les premiers chars français que le 16 avril 1917, dans des conditions au demeurant décevantes. Les Allemands attendront la fin de la guerre pour se laisser convaincre par cette nouvelle technique.

Note Rp Defense: voir Utilisation des premiers chars à Pozières pendant la bataille de la Somme

 

15 septembre 1950 : débarquement à Inchon des troupes de l’ONU (Corée).

 

15 septembre 1958 : achèvement de la ligne Morice (frontière algéro-tunisienne). Pour empêcher les intrusions du FLN en Algérie, les bataillons du génie réalisent 300 km de barrage électrifié.

 

15 septembre 1990 : décision présidentielle de l’opération Daguet. François Mitterrand décide d’envoyer un corps expéditionnaire aux côtés des Américains en réponse à l’invasion du Koweït par l’Irak (02 aout 1990) et au saccage de l’ambassade de France à Koweït City (14 septembre 1990). La division Daguet comptera jusqu’à 12 000 hommes.

Note RP Defense:

voir Opération Daguet, 20 ans après - Site Daguet

voir La guerre du golfe: opération «Daguet»(1991).

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 10:55
MOOC Compréhension de l'arme aérienne

 

15.09.2015 source Ecole de l'Air

 

Le MOOC compréhension de l'arme aérienne de l'École de l'Air est lancé !

Tenez-vous prêt, et retrouvez nous sur la plateforme de France Université Numérique dès maintenant.

Nous sommes ravis et impatients de vous accueillir pour ces 6 semaines de formation en ligne.

 

Voir le cours

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

09/09/2015 armée de Terre

 

Depuis cet été, l’état-major de force n°3 (EMF 3) est dirigé par un nouveau commandant, le général de division Thierry Corbet.

 

Dans ce cadre, une cérémonie s’est tenue le 4 septembre au Quartier Rendu à Marseille. Après la traditionnelle revue des troupes, le général s’est adressé au personnel de l’état-major afin de lui livrer ses premières lignes directrices et lui témoigner sa fierté et son plaisir d’être son nouveau chef.

 

Le général Corbet a pris officiellement le commandement de l’EMF 3 le 1er août 2015, succédant au général Philippe Pontiès,  promu général de corps d’armée et inspecteur de l’armée de Terre à Paris.

 

Avant de rejoindre la garnison de Marseille, le général Corbet occupait les fonctions de chef d’état-major du corps européen de Strasbourg. Après des études au lycée militaire d’Aix-en-Provence et à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, il a successivement servi au sein des régiments d’infanterie de montagne et dans différents états-majors. Il a également été déployé à plusieurs reprises en opération extérieure au Liban, au Kosovo et en Afghanistan.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 18:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 14 sept. – CJTF-OIR

 

September 14, 2015 by CJTF-OIR Release # 20150914

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA – On Sep. 13, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted four airstrikes using fighter and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 18 airstrikes coordinated with the government of Iraq using attack, bomber, fighter, fighter-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Dayr Ar Zawr, two airstrikes struck an ISIL crude oil collection point and destroyed an ISIL excavator.

• Near Kobani, one airstrike destroyed an ISIL artillery piece.

• Near Mar’a, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

 

Iraq

• Near Al Huwayjah, one airstrike destroyed three ISIL trenches.

• Near Bayji, four airstrikes struck one large and two small ISIL tactical units and destroyed six ISIL buildings, three ISIL vehicles, an ISIL ant-aircraft artillery piece and an ISIL structure.

• Near Fallujah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL bunker.

• Near Haditha, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL motorcycle.

• Near Kisik, four airstrikes struck an ISIL tactical unit and an ISIL staging area and destroyed an ISIL excavator and an ISIL fighting position.

• Near Mosul, three airstrikes destroyed two ISIL trenches, an ISIL bulldozer and an ISIL vehicle.

• Near Ramadi, two airstrikes destroyed four ISIL weapons caches, an ISIL armored personnel carrier and an ISIL VBIED.

• Near Sultan Abdallah, one airstrike struck an ISIL sniper firing position.

• Near Tuz, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Bahrain, Canada, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates and the U.S.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 17:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

14/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le sergent Adrien, 26 ans, est chef de groupe de protection et d’intervention patrouille au sein du détachement de protection (DETPRO) de la base aérienne de Niamey au Niger. Il est l’un des 80 militaires chargé d’assurer la protection du site, de son personnel, de ses aéronefs et de ses installations.

 

Il fait partie de l’une des deux sections qui se relayent quotidiennement pour 24 heures de permanence : prises de garde, perceptions d’armements et relèves de postes sont le quotidien du sergent Adrien. Les missions de protection défense sont nombreuses et rythment les quatre mois de projection du DETPRO : patrouilles sur la base aérienne nigérienne, escortes de sécurisation sur l’aéroport international Diori Hamani, à l’ambassade ou au palais de justice de Niamey, convois à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, etc. En France, il est fusilier parachutiste au sein du Commando parachutiste de l’air 30 (CPA30) de la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac. Entré dans l’armée de l’Air en 2010, le sergent Adrien a déjà effectué quatre missions en opérations extérieures, en Afghanistan, au Tchad, au Mali et au Niger. Depuis le mois de mai 2015, il est ainsi projeté au Niger pour la seconde fois de sa jeune carrière.

 

Suite de l’article

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:56
Raffarin : l'effort de la France pour sa défense "n'est pas suffisant"

Jean Pierre Raffarin est l'actuel président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat.

 

14/09/2015 Le Point.fr  (AFP)

 

Pour l'ancien Premier ministre Les Républicains, "l'effort en équipements, en fonctionnement, en interne et en externe, devra être durablement poursuivi".

 

L'effort de la France en matière de défense « n'est pas suffisant par rapport aux menaces auxquelles nous sommes exposés », estime lundi l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains), dans un entretien au Figaro. « L'effort en équipements, en fonctionnement, en interne comme en externe, devra être durablement poursuivi », souligne le président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat.

 

« Deux lignes de force s'imposeront à nous dans les années qui viennent », explique-t-il. « D'une part, l'insécurité sera croissante. Il ne faut pas croire que nous pouvons nous permettre de relâcher notre effort militaire. » D'autre part, « aujourd'hui, la défense est, sans doute, le secteur d'excellence de notre économie nationale ». « Quel que soit le prochain président de la République, celui-ci devra faire de la défense un pôle central de la politique de sécurité, mais aussi de la politique de développement du pays », affirme-t-il.

 

En ce qui concerne la Syrie, Jean-Pierre Raffarin juge qu'« intervenir au sol est à ce jour impossible » et qu'« il eût été dangereux de prendre cette décision ». Il estime aussi que la France « n'a pas aujourd'hui les moyens d'assumer un leadership au sol ». « Je mesure qu'une intervention au sol sera sans doute nécessaire, ce sera aux puissances de la région d'en assumer le leadership », déclare-t-il.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:55
Le Cyber-Cercle fait sa rentrée et relook son site web


14.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le Cyber-Cercle, dirigé par Bénédicte Pillet, vient de lancer son nouveau site web. Il est à consulter ici.

L'agenda des premiers petits déjeuners débats de la rentrée 2015 est prêt (lire ci-dessous) et il est possible, dès à présent, de s'inscrire à ces événements sur www.cybercercle.com . 

Sur ce site, on peut retrouver l’intégralité des publications et des événements (dont les matinales). Il offre également un agenda, une mise à jour de l'actualité, un espace dédié aux contributions d’experts, aux formations cyber, aux vidéos et aux comptes rendus, ainsi qu’un accès complet aux archives et aux ressources.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:50
Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

Stéphane Israël, Arianespace's Chairman and CEO

 

14 septembre 2015 Par HASSAN MEDAH - Usinenouvelle.com

 

L'avenir du lanceur russe Soyouz en Guyane, la question d'un micro lanceur jetable pour répondre au défi des constellations, la concurrence de SpaceX...Stéphane Israël, PDG d'Arianespace revient sur les grands sujets qui secouent l'Europe spatiale.

 

L'Usine Nouvelle : Le lancement de deux satellites Galileo le 11 septembre représentait le douzième tir de Soyouz depuis Kourou. Quelle est la logique de ce partenariat entre Russes et Européens?

 

Stéphane Israël : Dans les années 1990, l'industrie russe s'est rapprochée de partenaires occidentaux pour trouver des débouchés commerciaux à ses lanceurs. Les Américains ont ainsi commercialisé Proton et Zenith, concurrents d’Ariane. Côté européens, Starsem, détenu par Arianespace, Airbus-Safran Launchers, Roscosmos et RKTs Progress, a reçu l'exclusivité de la commercialisation de Soyouz depuis Baïkonour. Nous y avons réalisé, avec succès, 26 lancements depuis 1999 tout en adaptant le lanceur aux besoins du marché. En 2003, la France et la Russie ont décidé de construire un pas de tir pour Soyouz en Guyane. L’idée était d’avoir aux côtés du lanceur lourd Ariane 5 et du lanceur léger Vega un lanceur moyen optimisé notamment pour le déploiement des constellations comme Copernicus et Galileo ou de satellites d’observation de la terre. Comme ces lancements sont institutionnels, il était logique de vouloir les réaliser depuis le port spatial de l’Europe.

 

Suite de l’entretien

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:45
SAS Isaac Dyobha (P1565) - photo Perry Hutson

SAS Isaac Dyobha (P1565) - photo Perry Hutson

 

14 September 2015 by defenceWeb

 

SAS Protea (A324), the South African Navy’s hydrographic vessel, will be the lead South African platform in the upcoming Exercise Oxide later this month.

 

She, along with the offshore patrol vessel SAS Isaac Dyobha (P1565) and the Type 209 submarine SAS Queen Modjadji (S103) make up the South African complement for the exercise starting in Richards Bay on September 21.

 

The French light surveillance frigate, FNS Floreal (F730), part of the French naval force stationed at La Reunion, will be the sole French vessel taking part in this year’s exercise. The previous Exercise Oxide took place off the Mozambican port of Maputo.

 

This year’s exercise will again emphasise the search and rescue aspect of naval operations and will also include a high value target extraction, giving French Commandos and South African maritime reaction squadron members and Special Forces the opportunity to hone their particular skills.

 

Other French forces taking part will be a seaborne Commando group and an infantry section aboard a CASA CN235.

 

Other South African military elements to be deployed for the exercise, which ends on October 2, include a 28 Squadron C-130BZ, a 35 Squadron C-47TP and possibly a Super Lynx maritime helicopter (22 Squadron) as well as Special Forces comprising a submarine team, a submarine parachute action group and an airborne team. SA Military Health Services (SAMHS) will have task teams ashore and aboard with an operational emergency care practitioner on each of the SA Navy platforms taking part.

 

The search and rescue component will be co-ordinated by the Maritime Rescue Co-ordination Centre in Cape Town and the Maritime Rescue Sub-regional Centre on La Reunion. It will centre round a distressed passenger liner scenario about 20 kilometres offshore from Richards Bay and will see all Exercise Oxide forces involved as well as the Richards Bay Port Authority and other government departments and agencies.

 

Military operations to be exercised include establishing an airhead either at Mtubatuba or Richards Bay airport, moving to Naval Island for the simulated high value extraction. Combat swimmers, attack divers, kayaks, inflatables, and delta boats will be utilised by Special Forces and the Maritime Reaction Squadron detachment.

 

The first week of sea operations coincide with World Maritime Day on September 24 and a number of events are planned for Richards Bay to mark the day.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/09/2015 armée de Terre

 

Le 7 septembre 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s'est rendu à Poitiers au contact des militaires du régiment d'infanterie char de marine (RICM) qui s'apprête à engager près de 300 de ses hommes en Afrique, dans le cadre de l'opération BARKHANE.

 

Parallèlement, depuis janvier 2015 et le lancement de l'opération SENTINELLE, environ 500 marsouins du RICM ont également été déployés sur le territoire national. Comme l'explique le lieutenant-colonel Mickaël, chef des opérations du RICM, " en un peu moins d'un an, c'est près de la moitié du régiment qui aura été engagé tant en opération intérieure qu'en opération extérieure".

 

L'occasion pour le ministre de la Défense de rappeler la polyvalence de nos soldats et la complémentarité de ces deux missions qui visent à assurer la sécurité des Français, tant sur le territoire national qu'à l'étranger.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:55
Le SSA expose ses savoir-faire à l’université de la Défense



14/09/2015 - Direction :  DCSSA

 

Sous le titre « savoir, pouvoir, agir », l’université d’été de la Défense (UED) 2015 a pour objectif de montrer la finalité opérationnelle des services du soutien, dont le soutien santé. Une première pour les UED, habituellement dédiées aux forces armées.

 

Les services de soutien contribuent directement à l’engagement des forces, depuis l’entrée sur le théâtre d’opération.  Sur tous les théâtres où les armées sont engagées, le SSA déploie ses équipes médico-chirurgicales au plus près des combats. Ce concept quasi-unique en Europe garantit aux armées l’entrée en premier sur les théâtres d’opération et offre aux blessés les meilleures chances de survie et de récupération fonctionnelle.

« Dans l’action, nos armées peuvent également compter sur la chaîne de santé opérationnelle mise en œuvre par le service de santé des armées ; très expérimenté et doté de compétences uniques, il est indispensable à l’engagement , en confiance, des combattants » Général de Villiers, chef d’état-major des Armées.

Pour démontrer les capacités de sa chaine santé, le SSA déploie à l’université d’été de la Défense 2015 sept ateliers au profit des participants : veille épidémiologique en temps réel, apprentissage du sauvetage au combat, élaboré et enseigné par le SSA à toutes les unités combattantes, poste médical, premier maillon de la chaine santé en opérations, module de chirurgie vitale qui permet de réaliser 2 interventions chirurgicales dans l’heure qui suit la blessure et MORPHEE, module qui permet de rapatrier par avion sur de longues distances des blessés en réanimation.

L’expertise du Service dans la gestion des crises sanitaires est  également mise en exergue avec la démonstration du laboratoire P3 déployé dans le centre de traitement des soignants en Guinée, pour lutter contre Ebola.

Dossier de presse  

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:47
"Savoir, Pourvoir, Agir" en images (UED2015)


14 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

#UED2015 : L'Université d'été de la Défense a pour ambition de montrer que les moyens du renseignement militaires, les soutiens assurés par le service du commissariat des armées, le service dess essences des armées et le service de santé des armées, sont tournés vers une finalité opérationnelle.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:35
Les soutiens des opérations en images (UED2015)


14 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

#UED2015 : Illustration des soutiens en opérations assurés le service du commissariat des armées, le service des essences des armées et le service de santé des armées.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:55
Photo C. Bordères / Armée de Terre

Photo C. Bordères / Armée de Terre


13.09.2015 Armée de Terre

L'exercice BAC KAN 2015 est un exercice aéroporté sur le camp militaire de Caylus, mené par le 17e régiment du génie parachutiste de Montauban. Cet exercice régimentaire de 36 heures permet d'évaluer les différents savoir-faire du soldat, du sapeur et du parachutiste.

 

Reportage photos

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:54
MOOC Questions stratégiques

 

Le cours commence aujourd'hui ! 

Dès à présent vous pouvez aller à l'adresse de la plateforme FUN

https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/login

afin de vous connecter avec votre identifiant c'est à dire votre adresse mail et le mot de passe que vous avez choisi lors de l'inscription (si vous l'avez oublié suivez la procédure indiquée pour en obtenir un nouveau : mot de passe oublié ?)

Vous accédez à votre tableau de bord où figurent les cours auxquels vous êtes inscrit :  cliquez sur le bouton bleu "voir le cours".

Vous arrivez sur la page  "infos du cours" où un premier message vous guidera dans l'interface. Lisez-le attentivement et n'oubliez pas de consulter, lors de votre première visite, le document à droite de l'écran, puis allez au "contenu du cours".

Bon début, bonne découverte !

 

L'équipe pédagogique

 

Voir le cours
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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:50
"Il faut absolument avancer dans la coopération entre Européens" (Jorge Domecq, Agence européenne de défense)

"Toutes les possibilités d'établir des programmes en coopération sont le seul moyen d'intégrer l'industrie de la défense en Europe", estime le directeur exécutif de l'Agence européenne de défense, Jorge Domecq

 

14/09/2015 par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Lors de l'Université d'été de la défense, qui se tient le 14 et 15 septembre à Strasbourg, le directeur exécutif de l'Agence européenne de défense, Jorge Domecq, appellera à une consolidation de l'industrie de la défense en Europe. Sinon, explique-t-il, "elle perdra des capacités industrielles et technologiques dans les cinq à dix ans".

 

Quelle est votre ambition pour l'Agence de défense européenne (AED)?
Depuis que je suis arrivé à la tête de l'AED, j'ai établi des priorités dans des domaines où je pense que l'Agence peut aider à bâtir une Europe de la défense, qui est inscrite dans le Traité de Lisbonne. Nous devons disposer d'instruments au sein de l'Agence pour atteindre cet objectif. J'ai donc soumis aux ministres de la Défense des pays membres un plan de travail en trois volets pour ne pas disperser les efforts de l'AED : soutenir les efforts des Etats membres dans le développement de capacités structurantes, par exemple dans la mise en place d'un programme de drone de surveillance européen ; contribuer au renforcement de la base industrielle de défense en Europe notamment à travers la Recherche et technologie, être le relais des intérêts de la communauté défense dans les enceintes européennes. Nous ne sommes qu'une petite agence de 125 personnes. Mon action, et donc mon ambition, dépend uniquement de la volonté des Etats membres. Ce sont souvent des questions de souveraineté nationale que nous traitons. Nous ne pouvons avancer qu'avec l'accord des Etats.

 

Quel bilan tirez-vous du sommet européen du 25 et 26 juin?
Il était important que l'Europe se rende compte qu'elle n'a plus de temps à perdre sur les questions de défense. Chaque année qui passe, se pose effectivement la question du poids de l'industrie de la défense européenne. Pourquoi ? Pour être un contributeur à un monde plus stable et un monde en paix, l'Europe doit disposer de capacités opérationnelles et donc d'une base industrielle et technologique robuste . Je voudrais insister sur un élément très important de ce sommet: l'action préparatoire en matière de recherche. La Commission Européenne, en étroite concertation avec l'Agence européenne de la défense, planifie son prochain cycle de financement de projets en recherche et développement incluant - pour la première fois - des possibilités de financement pour la recherche et technologie dans le domaine de la défense. Il s'agit d'une avancée majeure, tant pour les ministères de la défense que pour la Commission européenne. Nous commencerons des 2016 avec des projets-pilotes.

 

Quelles sont vos trois priorités?
Premièrement l'Agence doit se concentrer sur le développement de capacités pour la défense européenne. Et nous voulons développer des programmes en coopération structurants d'un point de vue opérationnel et industriel à la fois pour les grands et les petits pays. Par exemple, dans la lutte contre la menace initiée par les mini-drones. Sur le plan opérationnel, nous devons aider les armées européennes à disposer de capacités leur permettant d'agir ensemble si les pays le souhaitent. Sur le plan industriel, nous devons pousser à une intégration progressive des industries de défense. L'offre capacitaire est aujourd'hui trop fragmentée en Europe. Il faut harmoniser dès le départ les décisions portant sur les besoins militaires des ministères de la Défense. Cela donnerait d'abord de la visibilité aux industriels et pourrait contribuer à une intégration au moment du lancement de la production.

 

Sinon?
Si l'Europe perd ces capacités industrielles et technologiques dans les cinq à dix 10 ans à venir, alors son poids, comme partenaire pour d'autres pays, y compris pour nos alliés, va faiblir. L'Europe deviendra alors un contributeur secondaire. Nous avons donc besoin d'avancer dans les domaines capacitaires et d'avancer vers une plus grande intégration de l'industrie pour qu'elle soit plus compétitive et qu'elle dispose d'un poids technologique à la hauteur des futurs besoins de la défense européenne.

 

Peut-être pouvez-vous influer sur les priorités concernant la recherche?
C'est effectivement notre deuxième priorité. Comme l'Agence n'a ni la taille, ni les instruments régulatoires ni financiers adaptés pour mettre en route une politique industrielle commune à l'Europe, nous avons la possibilité de créer un réseau d'experts pour stimuler la recherche et de consolider les besoins de nos forces armées. C'est précisément dans les activités de recherches et d'innovations que nous pouvons arriver à une harmonisation. La politique de soutien aux PME dans le domaine de la recherche et l'innovation est aussi très importante pour essayer d'intégrer l'industrie européenne de la défense. En général, l'AED doit servir d'outil pour soutenir l'industrie européenne de la défense qui pourrait être confrontée d'ici à quelques années à de graves problèmes.

 

Quels sont les thèmes de recherche que l'AED souhaite développer?
Pour l'AED, il est fondamental que les efforts dans le domaine de la recherche répondent bien sûr à des améliorations technologiques. Mais ce qui est plus important, nous devons concentrer l'élan de notre industrie sur des priorités capacitaires au niveau européen. Un plan de travail, le Plan de développement des capacités (Capability Development Plan), a été adopté par les ministres de la Défense en novembre 2014. Ce sera notre guide pour les efforts dans le domaine de la recherche et des futurs programmes menés en coopération, que ce soit sur une base multilatérale, ou dans le cadre de l'AED.

 

Et votre troisième priorité?
Nous devons nous assurer que les politiques générales mises en place par l'Union européenne dans différents domaines n'ont pas d'impact sur les politiques de défense. Par exemple, le programme européen « Ciel ouvert » avec son pilier technologique SESAR a un impact important sur les capacités des forces aériennes européennes, qui disposent in fine de la plus grande flotte européenne. En Europe, il y a 150.000 vols militaires par an effectués par plus de 9.500 avions. L'AED a été désignée par les ministères de la défense pour représenter les intérêts militaires auprès de la Commission européenne. Nous jouons un peu le rôle de sentinelle de la défense dans les politiques européennes en général. En même temps, l'Agence travaille sur des projets qui vont permettre aux forces aériennes d'accéder à des financements de l'Union européenne pour intégrer des adaptations technologiques sur tous les appareils de contrôle de l'espace aérien dans les années à venir.

 

L'Europe ne devrait-elle pas avoir une défense commune, les menaces étant en grande partie communes à tous les pays européens?
Absolument. Les menaces actuelles au sud et à l'est de l'Europe impliquent une mise en commun des moyens européens. Mais pas seulement. Avec la crise économique actuelle, le mot d'ordre doit être la coopération dans le secteur de la défense. Cela devrait être un must. Au contraire, aujourd'hui seulement 8% des dépenses R&T de défense en Europe sont consacrés à des programmes en coopération. Il faut absolument avancer dans la coopération entre Européens. Mais peut-être pas à 28 sur tous les dossiers. Nous n'avons plus le choix même si nous retardons encore les décisions. Les pays européens doivent dépenser plus efficacement qu'aujourd'hui leurs ressources dédiées à la défense. Par exemple, l'Europe ne peut pas dépenser la moitié de l'argent que les États-Unis mettent chaque année dans la défense et n'obtenir que 15% de leurs résultats en terme de restitution opérationnelle.

 

Quelles économies pourraient faire les ministères de la Défense?
On peut se demander si effectivement il est raisonnable que les ministères de la Défense consacrent 50% des dépenses de défense en Europe aux salaires des personnels au moment où les Etats réinvestissent dans leurs capacités de défense. Déjà 16 pays de l'OTAN, dont douze pays de l'Union européenne, ont décidé d'augmenter leurs dépenses de défense C'est très important que des pays arrêtent de couper leurs dépenses de défense. Il faut que cet argent soit dépensé de façon plus efficace. Notamment qu'il bénéficie à des efforts de recherche menés en commun, ou à des programmes en coopération dans le domaine de l'armement.

 

Mais les programmes en coopération coûtent en général plus cher que les programmes nationaux...
... Pas dans tous les cas. Il est clair que nous avons eu des mauvaises expériences dans le domaine de la coopération dans le passé. Tout le monde a en tête des programmes qui ont coûté beaucoup plus cher qu'initialement prévu, y compris parce que la l'architecture mise en place pour mener à bien ces programmes n'était pas appropriée ; et aussi parce que les Etats ne sont pas parvenus à harmoniser leurs spécifications. C'est le cas sur l'hélicoptère de transport, le NH90. Mais il faut se demander si c'est raisonnable et soutenable de maintenir encore 14 types de chars de combat et 19 véhicules blindés en Europe. La coopération est vraiment nécessaire.

 

Comment pouvez-vous réduire les surcoûts des programmes en coopération?
Le travail de l'Agence est d'identifier les besoins capacitaires très tôt et de tenter rallier le plus grand nombre de pays sur un programme avant même que la chaine de décision au niveau national commence à bouger. Dès qu'il y a des intérêts nationaux et industriels, il est beaucoup plus difficile de faire travailler ensemble des pays sur un programme. C'est pour cela que qu'il est très important de commencer à faire bouger les lignes avec la recherche. Nous devons absolument faire ce travail sur les lacunes capacitaires européennes déjà identifiées.

 

Et concrètement? 
Sur les futurs programmes en coopération, nous devons agir différemment. Premièrement, nous devons harmoniser les besoins militaires très tôt et, ensuite, laisser l'industrie exécuter le programme sans aucune intervention des Etats. Deuxièmement, il faut absolument réduire les temps de prise de décision dans les pays membres. Cela prend trop longtemps et, parfois, les capacités arrivent en retard. Ce sont deux axes de travail sur lesquels l'Agence va se concentrer. Nous devons nous inspirer des industries les plus novatrices dans le domaine civil.

 

L'AED pourrait-elle lancer le futur système aérien de combat piloté ou pas?
Cela pourrait être un programme structurant. En tout cas, l'Agence est là si les pays membres souhaitent profiter de ce cadre. D'autant que l'Agence agit à la carte. Il n'y a aucun problème de lancer un programme avec deux pays ou plusieurs. Nous travaillons à la mise en place d'incitations fiscales pour favoriser les coopérations. C'est également un axe de travail très important.

 

Quel est le niveau d'adhésion des pays européens à une Europe de la Défense ? Existe-t-il vraiment une adhésion collective, notamment des pays appartenant à l'OTAN?
J'aimerais que les Etats membres utilisent plus l'Agence qu'ils ne l'utilisent aujourd'hui. Il faut avancer à la carte. L'AED a le potentiel pour faire plus en matière d'Europe de la défense mais il faut que les Etats viennent à l'Agence avec des programmes qu'ils veulent mener en coopération. Et cela ne concerne pas seulement les pays appartenant à l'OTAN. Car des pays qui ont foi en l'Europe de la défense n'utilisent pas l'Agence au maximum. J'aimerais que cela change.

 

Même le concept de "pooling and sharing" n'a pas véritablement explosé...
... L'idée de "pooling sharing" est encore là. Mais ce concept est arrivé au moment où les budgets de défense étaient réduits. En réaction, les pays ont renationalisé leur approche de la défense pour sauver des emplois. Mais nous avons eu des réalisations intéressantes dans le domaine de l'entrainement par exemple. Même les pays les plus eurosceptiques participent à des programmes dans le domaine des hélicoptères, des avions de transport. Des programmes qui représentent une vraie possibilité pour mieux utiliser les moyens réduits dont l'Europe dispose.

 

En clair, vous défendez une politique des petits pas.
Peut-être mais cette initiative va déboucher dans deux ou trois ans sur la création de groupes d'utilisateurs (« users groups »). Des pays, qui ont une même capacité, pourraient décider de se regrouper en matière d'appui logistique, d'entretien, de pièces détachées. Ce qui leurs ferait faire des économies. C'est le futur pour beaucoup de pays. Et je crois, même si c'est une question très sensible, à une spécialisation du travail dans le domaine de la défense. De facto, cela est déjà en train de se produire. Il y a beaucoup de taches que des pays ne peuvent plus se permettre de continuer à faire. Par exemple, des pays n'ont plus de capacités dans la lutte contre les mines. Ils confient cette mission à un autre partenaire ou à un allié. Cette division du travail existe déjà dans les pays du Benelux.

 

Et que pensez-vous des pays qui achètent du matériel américain?
J'ai un message pour ces Etats. Dans les pays qui sont en train d'augmenter leurs dépenses de défense, je souligne la responsabilité des gouvernements dans le processus d'intégration de leur industrie dans l'industrie européenne de défense. Ils ont la possibilité avec les systèmes de défense du futur d'établir une base technologique dans leur pays. J'attends qu'ils prennent une décision dans ce sens. C'est à eux de décider quel est le meilleur chemin pour disposer à l'avenir d'une base industrielle dans leur pays.

 

Prenons l'exemple de la Pologne qui a le choix d'acheter du matériel américain ou de profiter d'offres de transferts de technologies importants de la part de l'industrie européenne.
Au-delà de ces achats de court terme, je pense que le point le plus important, dans le cas de la Pologne ou d'autres pays, est d'identifier des programmes de coopération pour produire les prochains systèmes dont nous aurons besoin. Il faut commencer maintenant car les systèmes dont les militaires vont avoir besoin devront livrer dans cinq à dix ans. La Pologne doit prendre ces décisions maintenant. Par exemple, nous devons penser à produire la troisième génération de chars de combat en Europe. Faisons-le ensemble et pas chacun dans son coin.

 

Justement le rapprochement entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann n'est-elle pas une bonne base de travail?
Toutes les possibilités d'établir des programmes en coopération sont le seul moyen d'intégrer l'industrie de la défense en Europe.

 

Vous avez beaucoup évoqué une intégration industrielle européenne. Pourquoi ne pas consolider l'AED, l'OCCAR et la NSPA (Nato Support and Procurement Agency)?
La défense est un domaine très complexe... Et chaque pays a ses arrière-pensées et ses difficultés théologiques qu'il faut respecter. Il faut jouer avec les équipes que l'on a.

 

Mais mettre la préparation de l'avenir, l'exécution des programmes et leur entretien ne serait-il pas logique?
Bien sûr mais la logique politique n'a pas toujours l'obligation de suivre la logique matérielle.

 

Aujourd'hui comment l'AED et l'OCCAR coopèrent?
La relation est très bonne. Nous avons les idées très claires sur ce que nous devons faire à l'AED et à l'OCCAR. Et je peux vous citer un exemple - l'acquisition d'une flotte d'avions ravitailleurs pour la Pologne, les Pays-Bas et la Norvège - où notre coopération a été efficace. L'AED a déterminé les besoins militaires et le business case. Puis l'OCCAR va s'occuper de la procédure d'achat des avions. Et enfin, l'entretien des appareils sera confié à une agence de l'OTAN, la Nato Support and procurement agency (NSPA). Dans ce cas, il y a eu une division du travail. Par ailleurs, l'AED travaille à convaincre d'autres pays à se joindre à ce programme. D'ici à la fin de l'année, au moins deux autres pays devraient rejoindre le programme.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:30
Inherent Resolve SITREP September 13, 2015 – CJTF-OIR

 

September 13, 2015 by CJTF-OIR Release # 20150913

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

On Sep. 12, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted seven airstrikes using attack, bomber, fighter and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 18 airstrikes coordinated with the government of Iraq using attack, bomber, fighter, fighter-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hawl, two airstrikes destroyed seven ISIL fighting positions and an ISIL tank.

• Near Ar Raqqah, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

• Near Kobani, one airstrike destroyed an ISIL artillery piece.

• Near Mar’a, three airstrikes struck an ISIL staging facility and destroyed four ISIL buildings an ISIL artillery piece and an ISIL weapons cache.

 

Iraq

• Near Bayji, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL building.

• Near Fallujah, six airstrikes struck two ISIL VBIED facilities, two ISIL weapons caches, an ISIL command and control facility and an ISIL staging area.

• Near Kisik, one airstrike struck an ISIL tactical unit and an ISIL truck.

• Near Mosul, three airstrikes struck an ISIL tactical unit, an ISIL mortar firing position an ISIL rocket firing position and destroyed an ISIL heavy machine gun and an ISIL fighting position.

• Near Ramadi, three airstrikes struck three ISIL tactical units and destroyed two ISIL fighting positions, two ISIL buildings and an ISIL homemade explosives cache.

• Near Sinjar, two airstrikes struck two ISIL tactical units and destroyed two ISIL fighting positions.

• Near Tuz, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL vehicles and an ISIL bunker.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Bahrain, Canada, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates and the U.S.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:55
Le CNES et l’ONERA font un point d’étape sur leur coopération

 

Paris, le 11 septembre 2015 par ONERA CP166 – 2015

 

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Bruno Sainjon, Président-directeur général de l’ONERA se sont rencontrés jeudi 10 septembre, au Siège du CNES pour faire un point d’étape sur leur coopération scientifique et technologique, à la suite de l’accord-cadre signé le 30 mars dernier entre les deux organismes.

 

L’accord-cadre signé le 30 mars dernier régit, pour une période de cinq ans, les activités de coopération entre le CNES et l’ONERA, dans les domaines des lanceurs et des systèmes orbitaux. C’est afin de réaliser un premier bilan et de renforcer cette collaboration qu’a eu lieu hier, au Siège du CNES, une rencontre bilatérale entre MM. Le Gall et Sainjon.

 

Dans le domaine des lanceurs, dans le cadre des études prospectives systèmes et de R&T conjointes récemment engagées, ce sont au total six Programmes d’Intérêt Commun (PIC) qui ont été formellement lancés depuis la signature de l’accord, avec un programme supplémentaire devant être engagé sous peu. Ces programmes concernent des thématiques très variées et précises, comme la compréhension des phénomènes complexes dans les moteurs à propergols solides et liquides ou encore la conception et le dimensionnement de structures composites. Parmi les autres sujets évoqués, un plan d’activités communes sur les lanceurs réutilisables a été discuté.

 

En ce qui concerne les systèmes orbitaux, l’autre pan principal de l’accord-cadre, le CNES et l’ONERA  ont  décidé  un  programme  d’intérêt  commun  relatif  à  l’aérothermodynamique,  en particulier sur la modélisation de la rentrée atmosphérique des débris orbitaux. Il a aussi été question des deux autres programmes d’intérêt commun en préparation, à mettre en œuvre d’ici la fin d’année, qui pourraient s’appuyer en particulier sur des thèses cofinancées.

 

Enfin, sur le plan des missions scientifiques, les discussions se sont articulées autour des thématiques Climat et Observation de la Terre et sur la façon pour l’ONERA de se positionner au mieux avec les équipes scientifiques, dans l’optique de futurs projets.

 

A la suite de cette réunion, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Je me félicite de la tenue de cette réunion bilatérale avec Bruno Sainjon et ses collaborateurs. La qualité des échanges que nous avons pu avoir avec l’ONERA montre à quel point notre coopération, que nous avons désiré amplifier dès octobre 2014, s’est étoffée. Le travail mené de concert se traduit d’ores et déjà par des projets concrets et un désir mutuel d’innover ensemble. »

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

14/09/2015 Armée de l'air

 

Durant un mois, le C160 Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion » a effectué neuf rotations sur l’île d’Europa, située à quatre heures de vol de l’île de La Réunion, pour y projeter des engins du 25ème régiment du génie de l’air.

 

L’arrivée du Casa 235 en juin 2015 au sein de l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion » a nécessité la remise en état du terrain d’aviation d’Europa, une des cinq îles éparses composant le 5ème district des terres australes et antarctiques françaises. Pour ce faire, des engins, du matériel et du personnel spécialisés du 25ème régiment du génie de l’air (RGA) ont été projetés grâce au dernier Transall encore présent sur l’île de La Réunion. Neuf rotations ont été effectuées au-dessus de l’île d’Europa pour transporter ces matériels spécifiques encombrants. Pour obtenir une capacité de chargement optimale, il a fallu réaménager la soute : démontage des rails d’arrimage, chemins de roulement et dépose des sièges ont permis d’alléger l’appareil. Ainsi, le Transall a pu transporter en une fois jusqu’à neuf tonnes de matériel aussi varié que des bulldozer, des niveleuses, des tracteurs et autres servitudes nécessaires aux importants travaux qui attendent le détachement du 25ème RGA déjà présent sur place.

 

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photo Armée de l'Air

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:45
photo EMA

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09.09.2015 Ministère de la Défense

Le détachement de liaison du service des essences des armées (DLSEA) des Forces Françaises stationnées à Djibouti a mis en œuvre ses savoir-faire pour assurer le soutien pétrolier de la Frégate anti-aérienne Cassard, en escale à Djibouti du 27 au 30 août 2015. Les soldats du SEA ont réalisé un avitaillement moteur tournant rotor tournant (MTRT) du Panther de la frégate. Ils ont ensuite procédé à l’avitaillement du Cassard en gazole de navigation et lui ont également fourni du carburéacteur au point d’éclair (carburant pour aéronef embarqué dans les bâtiments de la Marine) nécessaire aux futures missions du Panther.

 

Reportage photos

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

11.09.2015 photo Armée de l'Air

reportage photos

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:45
Crédits : Marine Nationale (2014)

Crédits : Marine Nationale (2014)

 

13/09/2015 Par Jean Guisnel -  Le Point.fr

 

Grâce aux écoutes et aux satellites, le renseignement militaire français connaît exactement la situation des migrants parqués en Libye.

 

« De 800 000 à un million de migrants sont prêts à partir de l'autre rive de la Méditerranée » pour gagner l'Europe. Cette assertion ne vient pas de quelque source obscure ou invérifiable, mais bien de l'un des hommes chargés de renseigner au jour le jour les autorités militaires et civiles françaises : le général de corps d'armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) chargée de recueillir toutes les informations imaginables susceptibles d'aider la France à prendre ses décisions d'ordre militaire.

 

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