Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 10:55
photo EMA

photo EMA

 

08/04/2016 Etat-Major des Armées

 

IRAK / SYRIE : CHAMMAL

 

Les lignes de front évoluent progressivement en faveur des forces locales. Le recul de Daech se confirme en plusieurs points du théâtre.

 

En Irak, dans la région de Qayyarah au nord, Daech est en défense ferme pour empêcher les forces Irakiennes de s’approcher de Mossoul. A l’ouest, dans l’Anbar, le groupe terroriste mène des actions retardatrices (EEI, sniper, attaques suicides) pour freiner l’avance des forces irakiennes qui, après avoir libéré Ramadi, progressent désormais vers Hit.

En Syrie, la semaine a été marquée par la reprise de Palmyre. La perte de cette ville prive Daech du contrôle d’un nœud de communication essentiel à sa manœuvre dans cette zone du théâtre.

Les zones d’effort de la coalition

L’effort de la coalition porte principalement sur trois zones, l’Anbar, la région de Mossoul et le Nord de la Syrie. La campagne aérienne vise affaiblir les capacités militaires des terroristes et appuyer les combattants au sol. En Irak, les bombardements se concentrent sur la vallée de l’Euphrate entre Falloujah et Hit, ainsi que dans la zone de Qayyarah au sud de Mossoul.

 

Activités de la force Chammal

La force Chammal a concentré ses frappes sur les zones d’effort de la Coalition, en particulier dans les secteurs de Sinjar / Mossoul / Qayyarah sur le front nord, et dans la vallée de l’Anbar à l’ouest de Bagdad. Depuis le 30 mars, les équipages ont réalisé 55 sorties aériennes dont 12 dédiées aux vols de renseignement, 1 de contrôle de l’espace aérien réalisé par l’E3F au profit de la coalition et 42 sorties de bombardement. Chammal a mené 8 frappes qui ont permis de détruire 11 objectifs de Daech en Irak.

Le 1er avril 2016 au matin, 4 Mirage 2000D ont participé à un raid conjoint d’une dizaine d’aéronefs dans la vallée du Tigre au nord de Baïji. Au cours de cette mission, un dépôt d’armement de l’organisation terroriste a été détruit à proximité du secteur de Sharqat sur l’axe menant de Baiji à Mossoul.

 

Bilan frappe chammal

A Bagdad, la force Chammal a poursuivi ses actions de formation et de conseil au profit des troupes irakiennes. Depuis le 19 mars 2016, une centaine de forces spéciales irakiennes suit une instruction spécialisée au combat en zones urbaines réalisée par la Task Force Narvik dont le détachement est armé par la 11e brigade parachutiste (11e BP). Au terme de six semaines d’entraînement, les commandos irakiens seront déployés en opération pour combattre Daech.

L’opération compte près de 1 000 militaires déployés sur les bases aériennes en Jordanie et aux EAU, dans les états-majors de la coalition, au sein des TF Monsabert et Narvik à Bagdad ainsi qu’en méditerranée orientale (MEDOR) à bord de la FAA Jean-Bart. Depuis le 31 mars 2016, un E3F Awacs est déployé au Qatar d’où il opère au profit de la coalition.

 

 

BANDE SAHELO-SAHARIENNE : BARKHANE

 

photo EMA

photo EMA

Dans la BSS, la situation sécuritaire est stable.

 

Les activités de la force Barkhane ont été marquées au Mali par la fin de l’opération Ossau, la poursuite des missions de contrôle de zone en appui de la MINUSMA à Kidal, où un sous groupement tactique interarmes (SGTIA) est déployé depuis le 28 février, ainsi que par la sécurisation de l’inauguration d’un barrage filtrant à Tessalit le 6 avril.

Ces missions illustrent la logique de partenariat dans laquelle est engagée Barkhane, tant dans le domaine sécuritaire (forces partenaires du G5 Sahel et MINUSMA), que dans le domaine du développement. Il s’agit de deux volets complémentaires et indispensables d’une approche globale visant à lutter contre les groupes armés terroristes (GAT).

 

Fin de l’opération Ossau

Du 28 février au 28 mars 2016, 600 soldats français et plus de 200 soldats maliens ont été engagés entre le Gourma et Ménaka dans une opération de contrôle d’une zone de près de 1 200 km². Ossau avait pour objectifs de restaurer une situation sécuritaire dégradée, réduire la liberté d’action des GAT et participer à la remontée en puissance des forces partenaires.

L’opération a été marquée par un engagement important des forces maliennes, tant dans la phase de planification, que  dans des phases plus techniques comme à l’occasion de manœuvres héliportées sur des zones susceptibles d’être tenues par les GAT. Ossau a également permis de renforcer les procédures de coordination avec les forces de la MINUSMA au nord-Mali, mais aussi avec les forces armées du Burkina Fasso et du Niger avec lesquelles un échange de renseignements s’est effectué tout au long de l’opération.

 

Barkhane aux côtés des acteurs du développement : lutter contre la pauvreté et contre les GAT

Le succès des opérations contre les GAT passe aussi par l’aide au développement au profit des populations. En cela, l’aide au développement et les opérations « coercitives » sont complémentaires de l’approche globale du règlement d’une crise.

Le 6 avril 2016, la force Barkhane a sécurisé l’inauguration du barrage filtrant de Tessalit. Ce projet est né dès 2014. La force Serval avait alors identifié les besoins de la population de cette commune de près de 6 500 habitants. Compte tenu de la nature du projet, il a été porté par l’Agence Française de Développement (AFD) qui l’a expertisé et financé. Les forces françaises ont assuré la sécurité des missions de l’AFD et ont suivi régulièrement l’évolution du chantier par le biais des équipes d’action civilo-militaire (ACM) de la force Barkhane. Ces équipes avaient pour missions de faciliter la coopération entre les acteurs sécuritaires locaux et internationaux, l’entreprise locale et l’AFD. Les travaux ont débuté en août 2015 et se sont achevés six mois plus tard.

 

Sorties aériennes

Depuis le 30 mars 2016, 44 sorties aériennes ont été réalisées par les équipages de la force Barkhane dont 5 sorties chasse, 13 dédiées aux opérations de ravitaillement et aux vols de renseignement et 26  sorties de transport.

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : SANGARIS

 

photo EMA

photo EMA

En province comme à Bangui, la situation sécuritaire est apaisée. Sur le plan politique, la semaine écoulée a été marquée par l’investiture du Président Touadéra le 30 mars, ainsi que par le second tour des élections législatives le 31 mars. Aucun incident n’est venu troubler ces deux rendez-vous essentiels dans le processus de sortie de crise.

 

Activités de la force Sangaris : réarticulation du dispositif

La force poursuit la réarticulation de son dispositif, initié depuis fin 2014, en réponse au déploiement de la MINUSCA dans l’ensemble de la Centrafrique. Les éléments de Sangaris encore présents en province sont ainsi en train de se recentrer sur Bangui. Les activités des forces françaises ont par ailleurs été marquées par la préparation du retour en France des premiers VBCI (véhicule blindés de combat d’infanterie) et des interactions avec la MINUSCA dans le domaine l’aéromobilité. Le rapatriement des 16 VBCI présents à Bangui marque la volonté de la France d’adapter les moyens de combat de Sangaris à la réalité de la situation sécuritaire de la Centrafrique. Depuis mi-mars 2016, une situation jugée apaisée a ainsi permis de remplacer les VBCI par des VAB (véhicule de l’avant blindé). Transportés par voie aérienne vers le port de Douala, les premiers VBCI ont commencé à quitter le théâtre le 6 avril.

 

Passer le relais à la MINUSCA dans le domaine de la 3D

Le 30 mars, la protection aérienne de la cérémonie d’investiture du nouveau président Touadéra a été assurée par la MINUSCA.

La veille, l’équipage d’un MI35 de la force de l’ONU et du FENNEC de Sangaris, ainsi que les contrôleurs aériens avancés (FAC ou forward air controller – responsables au sol du guidage tactique des avions ou des hélicoptères armés) sénégalais de la MINUSCA et français, avaient travaillé ensemble sur la préparation de la mission.

D’autres activités ont été réalisées entre les FAC sénégalais et français, notamment en termes de partages de savoir-faire sur les procédures utilisées et le dialogue entre les forces au sol et les équipages. L’objectif est d’améliorer les capacités d’appui air/sol des MI35. Il s’agit d’accompagner la montée en puissance de la capacité aérienne de la MINUSCA, pour faciliter le transfert d’autorité entre Sangaris et l’ONU dans le domaine de l’aéromobilité.

Au total, la force dispose de 11 hélicoptères, dont 2 MI35, 6 MI17 et 3 MI8.

 

Exercice de l’Ecole de guerre Coalition 2016

 

Le contre-amiral Loïc Finaz,  directeur adjoint et directeur de l’enseignement de l’École de guerre a présenté l’exercice « Coalition 2016 », qui a débuté le 21 mars et s’achèvera le 15 avril 2016.

Cet exercice de synthèse est réalisé dans le cadre de la formation des 227 officiers stagiaires français et étrangers de la promotion « Verdun »de l’Ecole de guerre. Il vise à mettre en application l’enseignement dispensé, notamment dans les domaines de la stratégie, de la géopolitique, des relations internationales, du droit, de la planification et de la conduite des opérations.

Pendant un mois, les stagiaires sont confrontés aux réalités liées à la résolution d’une crise fictive. Le scénario oppose deux coalitions s’affrontant sur des thématiques territoriales, ethniques et économiques. Pendant un mois à l’Ecole militaire à Paris, près de 600 acteurs, stagiaires ou mentors, sont impliqués dans la résolution de cette crise.

« Coalition 2016 » réunit des militaires, des diplomates, des journalistes et des représentants d’ONG. Il accueille également des représentants de 17 écoles de guerre étrangères.

Une visite est ouverte à la presse le lundi 11 avril après-midi.

Partager cet article
Repost0
5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 12:55
photo Sagem

photo Sagem

 

Montluçon, le 5 avril 2016 source Sagem

 

A l'occasion d'une visite de l'établissement de Sagem (Safran) à Montluçon (Auvergne-Rhône-Alpes), Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a assisté ce jour à la notification du programme « systèmes de drones tactiques » de l'armée de Terre. Vincent Imbert, Directeur général adjoint de la Direction générale de l'armement, a remis le contrat « SDT » à Philippe Petitcolin, Directeur Général de Safran, et à Ross McInnes, Président du Conseil d'administration de Safran.

Placé sous la maîtrise d'ouvrage de la Direction générale de l'armement (DGA), ce programme repose sur le système de drones Patroller de Sagem, qui en assure la maîtrise d'oeuvre.

Sélectionné sur appel d'offres, le SDT « Patroller » prendra la suite en 2018 des drones Sperwer actuellement en service au 61ème Régiment d'Artillerie, unité de la Brigade de Renseignement. La Loi de Programmation Militaire 2014-2019 prévoit la livraison de quatorze aéronefs.

Intégré à l'espace de bataille numérisé, le Patroller est un système de drones de renseignement et de surveillance temps-réel opérant au profit du commandement pour fournir un appui aux opérations terrestres, contribuer à la protection des unités au contact et produire des dossiers de renseignement. Sa conception modulaire permet l'emport et l'exploitation d'une charge de renseignement multi-capteurs de plus de 250 kg en cellule ou en nacelles (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de classe 20 heures et jusqu'à une altitude de 20 000 ft.

En juillet 2015, au cours des démonstrations sur la base d'Istres, le Patroller a démontré les performances de sa chaine optronique de nouvelle génération permettant l'observation à grande distance et l'exploitation simultanée et en temps réel de plusieurs capteurs (imagerie et radar). Sa capacité de projection, sa faible empreinte logistique, son potentiel d'évolution et sa facilité de mise en oeuvre, ont été mis en valeur.

Maître d'oeuvre du programme SDT, Sagem fédère au sein du « Cluster Patroller » plus de 25 sociétés françaises de haute technologie. Le choix du ministère de la Défense permet la création d'environ 300 emplois qualifiés en France. Ce choix concourt par ailleurs à renforcer le partenariat que Sagem a noué avec la société allemande Ecarys qui apporte la plate-forme ES-15 au système Patroller.

Félicitant ses équipes pour ce succès, Philippe Petitcolin a déclaré : « Fort des 25 ans d'expérience de Sagem dans les drones tactiques, le choix du Patroller confirme la position de premier plan de l'industrie française dans le secteur des drones de surveillance en Europe. Nos équipes sont prêtes et elles seront à la hauteur de cette marque de confiance que le pays vient de nous accorder.»

« La décision du ministère de la Défense français en faveur du Patroller est un label de performance et de qualité qui permet à Sagem de disposer des meilleurs atouts pour saisir les opportunités à l'export sur le marché des drones de surveillance. Plusieurs pays ont déjà témoigné des marques d'intérêt pour le Patroller, notamment en Asie et au Moyen-Orient. » a souligné Martin Sion, Président de Sagem.

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 15:55
Relais de l'ESM Saint-Cyr aux Invalides - Promotion CES de Neuchèze

 

source promotion CES de Neuchèze - Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr

Du jeudi 5 au samedi 7 mai 2016, la promotion chef d’escadrons de Neuchèze effectuera un relais de 450km afin de rallier l’École spéciale militaire de Saint-Cyr à l’Hôtel des Invalides à Paris. Au terme d’une course pédestre durant laquelle les élèves officiers du IIe bataillon se relaieront jour et nuit, une dernière boucle sera organisée au sein de la capitale.

Le samedi 7 mai 2016, les Saint-Cyriens vous donnent donc rendez-vous aux Invalides de Paris, à 9h00. De ce lieu symbolique le cortège final accompagnera le dernier relayeur sur 7km.
Pour d'évidentes raisons de sécurité, l'itinéraire emprunté ne sera dévoilé qu'au dernier moment.

Cette course a pour objectif de récolter des fonds au profit des blessés de l’Armée de Terre tout en donnant une visibilité accrue à l’association : Terre Fraternité.

Pour nous soutenir, c'est simple inscrivez-vous en ligne et, contre une modeste contribution, venez courir avec nous l'ultime relais.
Inscriptions ICI


Si vous avez du mal à vous lever tôt (9h c'est tôt, même pour nous), vous pouvez également faire un don en achetant des kilomètres du relais. (Lien bientôt disponible)

On vous attend très nombreux le 7 Mai, d'ici là, n'hésitez pas à partager notre événement

Partager cet article
Repost0
30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 12:55
Soirée de gala des 20 ans de l'ANAJ-IHEDN

source ANAJ-IHEDN


Célébrons ensemble vingts années au service de l'Esprit de défense

 

 

 

Samedi 25 juin 2016 - 19h30 à 02h00

Rotonde Gabriel et Jardins - Ecole militaire


Les membres de l'ANAJ-IHEDN et les 150 premiers inscrits bénéficient d'un tarif préférentiel.

N'attendez pas pour réserver votre place !

 

Désormais connue et reconnue, œuvrant depuis maintenant 20 ans sur des problématiques qui se sont élargies, en cohérence avec l’évolution de notre société et des enjeux, l’ANAJ va franchir une nouvelle étape. Afin de marquer ce moment important pour notre association, nous avons décidé d’organiser une soirée spéciale à l’Ecole militaire le samedi 25 juin 2016.

Compte-tenu des événements tragiques qui ont frappé notre pays en 2015, nous allons placer cette soirée sous le thème « Esprit de défense et cohésion nationale ».

Un concept original

L’ambition est de réunir l’ensemble des acteurs de la communauté Défense dans un cadre convivial propice aux échanges avec plus de 500 personnes présentes.

Cette soirée sera l'occasion pour vous de rencontrer les acteurs opérationnels de la Défense et de la Sécurité et d'échanger librement avec eux dans un cadre convivial.

En deuxième partie de soirée, le cocktail dinatoire laissera place une soirée dansante.

 

CONSULTER LE PROGRAMME DE LA SOIREE


L’ANAJ-IHEDN a décidé de reverser 50% des bénéfices de la soirée à l’association Solidarité Défense, association d’aide aux soldats français blessés, aux familles et à nos soldats en OPEX. A ce jour, environ 2 000 militaires et familles ont bénéficié de l’aide de Solidarité Défense.

 

NOS PARTENAIRES

 

 

 

Conditions d'accès

• Pièce d'identité obligatoire
• Accès par le 5 place joffre

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 12:55
Quelle coopération industrielle à l’échelle européenne ? L’exemple réussi de MBDA

 

source Ilham SOUFI - Responsable du Comité Industrie de Défense de l’ANAJ-IHEDN

 

 

 

Olivier MARTIN - Secrétaire général de MBDA

Mercredi 13 avril 2016 - 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Gélis - ESCP
(79 avenue de la République – Paris)

 

Face aux pressions de plus en plus fortes sur les budgets de défense européens et face à l’augmentation des coûts des programmes d’armement pour les Etats, la coopération au niveau européen devient une réponse et un moyen de partager des ressources rares. La coopération est également nécessaire pour permettre à l’Europe de peser et d’être un acteur compétitif sur la scène mondiale de l’industrie de défense.

Si les questions de la protection des technologies de souveraineté, la préservation des intérêts industriels ou encore les droits de propriétés intellectuelles peuvent être des défis à la signature d’accords de coopération, l’exemple de MBDA qui place la coopération européenne au cœur de son modèle prouve que celle-ci permet la consolidation et l’intégration de l’industrie de défense.

Leader européen et un des principaux acteurs mondiaux dans le domaine des missiles, MBDA est une société parfaitement intégrée, codétenue par le franco-hispano-allemand Airbus Group (37,5%), le britannique BAE Systems (37,5%) et l’Italien Finmeccanica (25%, rebaptisé Leonardo). 10 000 employés, six filiales détenues à 100%, des résultats records en 2015 : un CA qui a bondi de 20% soit 2,9bn€, et 5,2bn€ de prises de commandes avec un fort renouveau de ses commandes domestiques, le groupe missilier fait la preuve de l’utilité d’une intégration industrielle européenne.
L’Europe de la défense a su s’unir sur le segment des missiles, demain sur ce modèle, avec le soutien des gouvernements et des industriels, elle pourra l’être sur les chars et sur d’autres programmes d’armements.

M. Olivier MARTIN  a débuté sa carrière à la DGA notamment comme Directeur du programme Mesures du BEM Monge (essais d’engins balistiques), puis responsable de zone à la DGA/DRI. En 1991, il rejoint Matra Défense comme directeur des Opérations Internationales, en charge des compensations et offsets. En 1996, il est en charge du domaine anti-surface au sein du Business Development, puis directeur des programmes anti-surface et président de deux GIE. En 2003, il rejoint le groupe EADS où il dirige l’entité Defence Electronics France, puis la stratégie de l’entité DS SAS d’EADS. Depuis fin 2007, il est le Secrétaire Général du groupe MBDA.

 

En partenariat avec Open Diplomacy



industrie-defense@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org


Conditions d'accès

• Pièce d'identité obligatoire
• Accès à partir de 18h45

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 12:55
EXERCICE « CHOUCAS » : 300 réservistes de la 27e BIM mobilisés

 

source 27e BIM - Armée de Terre

 

L’opération Sentinelle est déployée par l’Armée française sur le territoire national au lendemain des attentats de janvier 2015 pour faire face à la menace terroriste et protéger les points sensibles. Elle est renforcée lors des attaques du 13 novembre 2015 en Île-de-France. 10 000 soldats par jour sont désormais mobilisés.

 

Pour maintenir cet objectif sans désengager l’Armée de ses missions actuelles, notamment sur le territoire extérieur, plusieurs dispositions ont été prises, parmi lesquelles la montée en puissance de la réserve opérationnelle.

 

Pour remplir cette mission et dans le cadre de sa préparation opérationnelle, la 27e brigade d’infanterie de montagne (BIM) organise un exercice d’envergure (« Choucas ») pour ses réservistes. Un volume inédit sera engagé : un état-major et trois compagnies de réservistes, soit un total de 300 personnes sur les 850 que compte la brigade déployées dans la vallée du Grésivaudan en Isère.

 

Le but de cette manœuvre : entraîner les unités de réserve et mettre en œuvre leur savoir-faire avant leur déploiement sur les missions Vigipirate. « Choucas » n’est pas seulement un exercice tactique de contrôle avant engagement. Il permet également de valider les circuits de décision entre les autorités civiles et militaires. Il comprend donc une coopération entre l’armée (27e BIM, Délégué militaire départemental de l’Isère (DMD 38), gendarmerie), la sécurité civile et la Préfecture de l’Isère.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 11:55
Interview du GDA (2S) Didier Bolelli, Président de GEOS


 

Interview par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n°146 du 22/03/2016

 

 

SDBR : Après une longue carrière militaire*, vous avez pris la présidence du groupe Geos en juin 2014. Parlez-nous de Geos**.

DB : Geos existe depuis plus de 15 ans et appartient aujourd’hui à 75% au groupe Halisol, société d’investissement implantée en France, au Luxembourg et dans différents pays d’Europe, et à 20% au groupe Verspieren, courtier d’assurances. Ma première décision a été de réorganiser le management de l’entreprise, avec le recrutement d’un directeur général au profil commercial, Christophe Klieber. Geos a traversé les 15 dernières années avec des hauts et des bas, successivement leader et initiateur dans nos métiers, puis concurrencé par de nouveaux entrants et confronté à une croissance mal maitrisée. Aujourd’hui Geos est stabilisé, dispose d’une image forte de pionnier du secteur, concentré sur ses métiers, grâce à ses 330 collaborateurs et son emprise géographique. Le siège de Geos est à Paris, nous avons un bureau à Londres, une filiale en Algérie, une filiale au Nigeria, une filiale en Allemagne et une filiale en Amérique latine (siège à Mexico, bureaux à Panama, Bogota et Caracas). Nous avons bien sûr des partenariats avec d’autres sociétés au plan local, en Afghanistan, Chine et en Russie notamment.

 

Quels sont les métiers de Geos aujourd’hui ?

La stratégie de Geos est de fournir une solution globale en terme risques de sureté et de sécurité à ses clients. Pour ce faire, Geos développe en propre trois métiers principaux et multiplie des partenariats avec les meilleurs experts sur les métiers complémentaires afin de couvrir l’ensemble des besoins clients. Les trois métiers de Geos sont donc  la protection des activités, la protection des collaborateurs et le renforcement des ressources. L’idée principale est de fournir aux entreprises la capacité de travailler à l’étranger, en leur fournissant le corpus sécuritaire classique et, éventuellement, les personnels qualifiés qui leur manquent (par exemple des ingénieurs SSI ou des ingénieurs télécoms) après une période d’intégration adaptée. Nous sommes donc dans l’industrie de services, avec des personnels habitués à travailler en zones de crises, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Concernant les autres lignes métiers, nous préférons travailler avec des partenaires de premier plan plutôt que de disposer d’une capacité limitée. C’est notamment le cas de l’intelligence économique où nous ne réalisons en direct uniquement que la composante intelligence géostratégique.

 

Donc vous vous êtes organisés en fonction de ces métiers ?

Nos trois métiers correspondent à 3 Business Unit : une BU « gestion des risques » (cartographie des risques, conseil et prévention,  protection des activités, des matériels et équipements, mise en œuvre et accompagnement, escorte, gestion de crise, etc.) ; une BU « Geos Travel Services » (GTS), pour protéger les collaborateurs dans l’esprit de la jurisprudence Karachi (conseil, sensibilisation et prévention, suivi et information par notre bureau veille-analyse, opérations et gestion de crise). Le suivi des collaborateurs s’appuie sur le suivi PNR (Passenger Name Record) couplé à une option GPS. La troisième BU, «Industrie Services », permet à l’entreprise de  renforcer ses ressources dans différents domaines en tant que de besoin : réseaux et systèmes d’information, sûreté, maintien en condition opérationnelle des équipements, hygiène sécurité et environnement, ingénierie et construction, logistique.

 

Pourquoi une filiale en Allemagne ?

C’est l’héritage d’une acquisition du passé, une société spécialisée dans la gestion de crise de réputation… A partir de cette base existante, nous essayons de la développer en direction des entreprises allemandes qui sont très intéressées par les marchés du Maghreb et d’Afrique, où Geos a un vrai savoir-faire. Nous leur proposons donc de la sécurité et de l’accompagnement des voyageurs. Il n’y a pas d’ESSD allemandes à ma connaissance.   

 

Quelles sont les valeurs de Geos aujourd’hui ?

Les valeurs que nous portons au sein de Geos sont la transparence, l’indépendance, le respect du facteur humain et des engagements pris, la maîtrise de nos activités, la confidentialité et l’esprit de partenariat avec nos clients. Pour porter ces valeurs, nous nous attachons à vérifier la qualité des hommes et des femmes qui font Geos. Vous connaissez mon passé militaire, mes valeurs et toute la priorité que j’ai toujours donnée au facteur humain, et je vous assure que je suis tout particulièrement attaché à l’éthique et au respect de l’éthique par Geos. Pour que l’entreprise soit tout à fait transparente, nous avons mis à plat les fonctions transverses et les fonctions supports. L’accompagnement des clients à l’international dans des zones crisogènes nécessite un vrai professionnalisme, dans les process juridico-financiers et de gestion des ressources humaines, pour s’inscrire dans la durée. C’est ainsi qu’ont été créées des vraies directions administrative et financière.

 

Par rapport à vos concurrents, comment se situe Geos aujourd’hui ?

Il faut bien admettre qu’il y a le marché français et le reste du monde. Les entreprises françaises ne sont pas aujourd’hui en mesure de rivaliser avec les entreprises anglo-saxonnes, pour des problèmes de taille critique. Les principaux compétiteurs français réalisent entre 20 et 30 millions d’euros de chiffre d’affaires et se trouvent confrontés à des entreprises, comme le canadien Garda, le britannique Control Risks ou l’américain Academi (ex-Blackwater), qui sont 10 ou 20 fois plus grosses ! Pourquoi ? D’abord, parce que la culture française commence juste à prendre en compte la sécurité. Dans les pays anglo-saxons, la sécurité est intégrée dès le démarrage des projets. Ensuite, parce que l’Etat et les responsables français doivent reconnaitre les ESSD (entreprises de services de sécurité et de défense) comme des sociétés à part entière, à partir du moment où elles sont agréées : ceci sous-entend qu’elles sont respectables et de droit privé, donc qu’elles ont un but lucratif. A partir de là, de nombreuses fonctions confiées aux services de l’Etat pourront être externalisées, donc nos sociétés grossiront et seront plus compétitives, sur les grands appels d’offres internationaux, face aux leaders que nous avons évoqués. Il faut noter que ces leaders réalisent une énorme part de leur chiffre d’affaires avec des services régaliens. Par exemple, à Kaboul (Afghanistan), dans certains domaines 70% des personnels qui travaillent dans le PC des alliés sont des contractuels civils ; c’est une tendance inexorable.

 

Comment faire évoluer en France cette situation un peu bloquée ?

Il faudrait que l’Etat répertorie et valide un certain nombre de sociétés comme Geos, qu’il les contrôle puis qu’il les habilite. Pas question que l’Etat se désintéresse du contrôle mais, avec une habilitation en bonne et due forme, nos sociétés pourraient changer de dimension, en prenant en sous-traitance des missions qui lui seraient confiées par l’Etat français, comme les Américains ou les Britanniques le font depuis longtemps. Cette procédure d’habilitation, ou de certification, devrait s’appuyer sur un contrat cadre permettant ensuite de postuler aux appels d’offres. A nous ESSD, regroupées au sein du CEFSI***, de faire la preuve que nos sociétés sont dignes de confiance et respectent les valeurs permettant l’habilitation par l’Etat français. Prenons un exemple : lorsque la politique étrangère amène la France à former les soldats ou les gendarmes d’un pays africain, pourquoi envoyer des militaires français d’active, de moins en moins nombreux, alors que les principales ESSD ont les capacités pour remplir ces missions ? Aujourd’hui par exemple, certaines ESSD, dont Geos, concourent pour la formation des forces spéciales irakiennes. Les forces spéciales françaises ont certainement beaucoup d’autres missions importantes à remplir en ce moment, non ?

 

Les entreprises anglo-saxonnes reçoivent la manne financière de leurs gouvernements mais aussi des cadres. N’est-ce pas là la grande différence avec la France ?

Absolument. Les entreprises anglo-saxonnes sont des points de passage temporaires pour de nombreux cadres de l’armée ou pour des fonctionnaires détachés. Donc se crée, de fait, une relation de confiance entre ces sociétés et les services de l’Etat ; c’est en effet une grande différence de perception du rôle de chacun.

 

Au-delà de ces différences liées au fonctionnement de la France, le regroupement de certaines ESSD ne permettrait-il pas de faire émerger un ou deux compétiteurs de taille européenne, dans un premier temps ?

J’appelle de mes vœux une forme de consolidation du marché. Ce serait l’idéal pour faire émerger une ou deux entreprises de 70/80 millions de CA. Mais, pour faire une consolidation il faut être deux… Le CEFSI est un premier pas positif pour tout ce que nous venons de dire, faire reconnaitre la profession, faire progresser l’idée d’habilitation, se parler entre opérateurs, etc. Pour autant, le CEFSI doit gagner en visibilité, ce qui lui manque cruellement aujourd’hui. Le CEFSI n’a pas encore l’ampleur qu’il mériterait d’avoir et doit gagner en maturité. Peut-être en se structurant ? Le CEFSI est pourtant une tribune pour faire passer un message commun, donc encourageons-le.

 

* Le général d’armée (deuxième section) Didier Bolelli a occupé plusieurs postes durant sa carrière militaire et notamment ceux de directeur des opérations de la DGSE, de directeur de la DPSD et de directeur de la DRM.

** GEOS : www.fr.groupegeos.com

***CEFSI : club des entreprises françaises de sûreté à l’international  

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 11:30
L'Arabie Saoudite à la France : ODAS, khalass (Ça suffit)

"Le ministère saoudien de la Défense fait part de son désir de mettre fin à toute relation avec la société française ODAS", est-il écrit dans un courrier adressé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et signé par le vice prince héritier et ministre de la Défense Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz

 

29/03/2016 Par Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'Arabie Saoudite ne veut plus travailler avec ODAS, qui représente les intérêts des français dans le Royaume. Les négociations entre Paris et Ryad vont commencer "dans les jours qui viennent" pour définir quel sera le nouveau dispositif, qui prendra le relais d'ODAS pour coordonner les relations dans le domaine de l'armement entre les deux pays.

 

ODAS, khalass (Ça suffit en arabe). Très clairement l'Arabie Saoudite ne veut plus travailler avec ODAS, qui représente les intérêts des français dans le Royaume. D'ailleurs Ryad a envoyé le 13 novembre 2015 à Paris un courrier très explicite, dont La Tribune s'est procuré une copie. Dans cette lettre, le vice prince héritier et ministre de la Défense, Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz annonce que son pays veut mettre fin à ses relations avec ODAS. Pourtant, cette société avait été créée en 2008 à la demande de l'Arabie Saoudite, qui ne voulait plus travailler avec SOFRESA, rappelle-t-on à La Tribune.

"Le ministère saoudien de la Défense fait part de son désir de mettre fin à toute relation avec la société française ODAS", est-il écrit dans ce courrier adressé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et signé par le vice prince héritier et ministre de la Défense. C'est l'Hôtel de Brienne qui devait informer ODAS de la décision saoudienne.

 

Dénonciation de l'accord entre ODAS et Ryad

La défiance de Mohammed bin Salman vis-à-vis d'ODAS aurait été nourrie par le résultat d'une enquête qu'il aurait lui-même lancé pour déterminer le rôle auprès d'ODAS de certains membres de l'entourage de l'ancien roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud mort en janvier 2015. Son PDG, l'ancien chef d'état-major des armées, le général Édouard Guillaud, reste pour le moment à la tête de la société française. "Il faut que l'Elysée lui trouve d'abord une solution de repli", précise-t-on à La Tribune.

Concrètement, Ryad invoque dans le courrier l'article deux de l'annexe technique de l'accord de coopération et de soutien militaire signé à Paris entre l'Arabie Saoudite et la France le 21 juillet 2008 pour mettre fin à toute relation avec ODAS. Cet article régit les relations entre le ministère de la Défense saoudien et la société française dans le cadre des négociations et de la gestion des contrats entre les deux pays. Les Saoudiens se réfèrent également à l'alinéa quatre de l'article six, qui stipule que "les deux parties ont le droit d'amender cet accord suite à des consultations et par accord écrit".

La société ODAS, qui a succédé à SOFRESA, avait été créée par l'État français pour contribuer à développer les exportations dans le domaine de la défense, de la sécurité et des hautes technologies. La société intervient dans le cadre de contrats d'État à État ou de contrats commerciaux. Son actionnariat rassemble, aux côtés de l'État français (34%), une dizaine de grandes entreprises, dont Airbus Group SAS (Airbus Group France), MBDA France, Thales, DCNS, Nexter Systems, Calyon, Dassault Aviation, Renault Trucks. la société aurait dans son carnet de commandes un volume de contrats pesant entre 4 et 5 milliards. Soit environ sept ans d'activité.

 

Que veulent désormais les Saoudiens?

Ce divorce entre l'Arabie Saoudite et ODAS courait depuis déjà de longs mois. L'envoi de ce courrier semble être le résultat de l'inertie de la France à traiter cette épine dans les relations franco-saoudiennes, estiment certains observateurs. Ce qui aurait légèrement refroidi les relations entre les deux pays pourtant très en phase sur le plan géopolitique. "L'ambiance n'était pas très bonne entre les deux pays", note un industriel. D'une manière générale, les groupes de défense estiment par ailleurs que les Saoudiens n'ont pas complètement renvoyé l'ascenseur à la France qui soutient le Royaume sur les dossiers syrien, yéménite et iranien.

Dans le courrier adressé à Paris, Ryad demande dorénavant que toutes les négociations ainsi que la signature des contrats "se déroulent directement entre le ministère saoudien de la Défense et les sociétés françaises afin d'assurer les armes et les matériels militaires, la formation et le soutien". C'est déjà le cas. Ainsi, le chantier naval de Cherbourg CMN (Constructions Mécaniques de Normandie) a par exemple négocié directement avec le ministère de la Défense la vente de 34 patrouilleurs (600 millions de dollars). Tout comme Thales, qui a ressorti de ses cartons le projet de défense anti-aérienne de courte portée Mark 3 pour équiper le Royaume. L'Arabie Saoudite dispose aujourd'hui du système de missiles Shahine (Crotale amélioré, monté sur châssis AMX 30).

En outre, les Saoudiens réclament que le gouvernement français garantisse "ces contrats techniquement et juridiquement par l'intermédiaire de la direction générale de l'armement (DGA)". Selon des sources concordantes, la France serait prête à répondre positivement à la demande de l'Arabie Saoudite concernant le futur rôle que la DGA pourrait jouer dans les relations franco-saoudienne dans le domaine de l'armement. Elle serait chargée d'évaluer les offres techniques des industriels faites à l'Arabie Saoudite et gérer la bonne exécution des programmes livrés aux forces saoudiennes.

 

Que veut la France?

Selon des sources concordantes, la France aurait envoyé il y a quelques semaines un courrier d'attente à l'Arabie Saoudite, qui souhaitait pourtant obtenir l'"avis" de la France "au sujet de cette proposition d'amendement". "Rien n'est arrêté à ce stade", affirme-t-on d'ailleurs de source proche du dossier. Les discussions entre la France et l'Arabie Saoudite vont d'ailleurs commencer "dans les jours qui viennent" pour définir exactement quel sera le nouveau dispositif, qui prendra le relais d'ODAS pour coordonner les relations dans le domaine de l'armement entre les deux pays.

Lors de ces négociations, la France va défendre auprès des Saoudiens les intérêts des entreprises françaises. Elle souhaite notamment conserver le dispositif favorable qu'était consenti aux industriels via ODAS en matière de clauses contractuelles (financement, acompte, pénalités notamment). "Ce volet fait partie des discussions", précise-t-on à La Tribune.

Certains industriels militent en revanche pour le maintien d'ODAS... à condition d'une réforme en profondeur de sa mission. "ODAS ne doit plus avoir de rôle commercial auprès des forces saoudiennes et ne doit plus mélanger la politique industrielle française et les besoins d'un client comme l'Arabie Saoudite. En revanche, elle doit servir d'outil pour représenter la France en Arabie Saoudite, être garante de la relation d'état à État entre les deux pays", explique l'un d'eux. Et de rappeler que SOFRESA continue aujourd'hui encore à exécuter des contrats non terminés.

 

Que fait-on des contrats en cours?

D'autres industriels voient la future entité, qui pourrait remplacer ODAS, comme une structure de défaisance. De toute façon, ODAS à l'image de SOFRESA, va devoir gérer pendant plusieurs années bien au-delà de 2020 l'exécution en cours des contrats signés entre Paris et Ryad. Le prince Mohammed bin Salman a précisé dans son courrier que "cette décision n'affectera pas l'achèvement des contrats signés avec la société concernée".

C'est le cas notamment des trois contrats signés par ODAS : un contrat de soutien avec fourniture de pièces de rechange et assistance technique pour la flotte de l'est mis en vigueur en 2011 (programme AMWAJ), les programmes de modernisation des frégates Sawari 1 signé en 2013 (contrat LEX) et des frégates Sawari 2 (ERAV) et, enfin, le contrat tripartite Donas (3 milliards de dollars, dont environ 500 millions devaient été consacrés à la maintenance des matériels vendus), signé en 2014. Le contrat Donas concernait initialement la France (le vendeur), l'Arabe Saoudite (le financier) et le Liban destinataire de ces armements. Selon une source proche du dossier, entre 75% et 80% de ce contrat auraient été déjà mis en vigueur. Tous les matériels seront désormais livrés à l'Arabie Saoudite.

 

Donas, un contrat à rebondissements

Le contrat Donas a connu après sa signature en novembre 2014 sous le règne du roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud, de nombreuses vicissitudes avec plusieurs stop and go. Il a d'abord été suspendu en avril 2015 par les nouveaux hommes forts du pouvoir en place à Ryad après l'intronisation du roi Salman. Puis, en juillet 2015, les discussions ont repris entre la France et l'Arabie saoudite mais ODAS n'avait pas encore l'autorisation de signer des contrats avec les industriels français concernés en vue d'une livraison au Liban.

Ryad a finalement donné le 27 décembre son autorisation à la France mais début février, la crise diplomatique entre l'Arabie Saoudite et le Liban stoppe à nouveau l'exécution du contrat. Toutefois, pour ne pas léser la France, l'Arabie Saoudite a demandé à Paris de livrer les matériels aux forces armées saoudiennes. Début mars, lors d'une visite à Paris le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al Jubeir, avait indiqué que "les contrats seront bien appliqués mais le destinataire sera l'armée saoudienne". Jusqu'à un prochain stop?

Partager cet article
Repost0
29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 11:30
La France propose au Qatar une nouvelle version de 4.000 tonnes de la frégate multimissions FREMM (Crédits : DCNS)

La France propose au Qatar une nouvelle version de 4.000 tonnes de la frégate multimissions FREMM (Crédits : DCNS)

 

29/03/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que s'ouvre ce mardi le salon naval de défense de Doha (DIMDEX), tous les yeux sont rivés sur la compétition que se livrent DCNS et l’italien Fincantieri pour remporter le programme Protector évalué à 4 milliards d'euros.

 

Bataille navale épique dans le golfe persique entre Fincantieri et DCNS. Alors que s'ouvre ce mardi le salon naval de défense DIMDEX à Doha, les deux groupes navals européens s'affrontent très durement pour remporter un contrat, baptisé Protector qui est estimé à 4 milliards d'euros. Il permettra d'équiper la marine qatarie (Qatar Emiri Navy) de navires de guerre (frégates ou corvettes) disposant d'une capacité de défense antimissile balistique.

C'est le seul programme prioritaire cette année de Doha, Airbus Helicopters devra patienter pour la mise en vigueur du contrat portant sur la vente de 22 NH-90, des hélicoptères de transport. Le Qatar, qui avait été soutenu par la France pour organiser la Coupe du monde de football en 2022, souhaite disposer de ce système de défense aérienne pour protéger son territoire lors de cet évènement médiatique planétaire.

 

Une nouvelle FREMM à l'export

La marine qatarie, qui a évalué la proposition de Fincantieri il y a un mois environ, vient de finir les évaluations de l'offre de DCNS basée sur la toute nouvelle version des frégates multimissions, la FREMM Extended Range (4.000 tonnes) armées notamment de missiles Aster 30 (antiaérien et antibalistique) et Exocet (mer-mer). La marine qatarie, qui ne dispose que d'une flotte modeste dont le plus grand bâtiment est un patrouilleur de 56 mètres (4 patrouilleurs Barzan), ne voudrait pas de très gros navires.

En outre, les deux industriels, qui proposent des bâtiments disposant d'une défense antiaérienne et antibalistique (Missiles Aster), devront convaincre le Qatar de l'efficacité du système Anti-Air Missile (SAAM). Car le patron de l'Air Defence, qui conseille la marine sur ce volet, est réputé n'acheter qu'aux Américains.

 

Un gros combat entre l'Italie et la France

La guerre fait rage entre les deux compétiteurs et les deux pays. Les deux ministres de la Défense italien et français, Roberta Pinotti et Jean-Yves Le Drian, sont présents à Doha pour soutenir les offres de leurs industriels. Fincantieri, qui sponsorise DIMDEX 2016, aurait réussi étrangement à convaincre le comité de sélection tandis que DCNS, qui est étroitement associé à Thales (radars Herakles et Smartel) et au missilier MBDA, aurait la préférence du pouvoir. "C'est un choix politique", assure-t-on en France.

Mais les Italiens ont remonté leur cote auprès de Doha. Ils ont finement joué en soutenant un très grand projet de musée archéologique au Qatar auquel tient beaucoup l'émir Tamim ben Hamad Al Thani et dans lequel baignent notamment Fincantieri et Finmeccanica. Fin janvier, l'émir était à Rome où il a rencontré plusieurs grands patrons, dont ceux de Finmeccanica et Fincantieri. Certains s'interrogent sur la concomitance des deux projets...

De leur côté, les Français ne sont pas non plus restés inactifs en démontrant aux Qataris que l'offre italienne avec un radar basé à terre pour détecter la menace aérienne ne tenait pas la route. Ce dispositif aurait limité les missions des corvettes qataries au seul large des côtes de l'émirat. Les Italiens ont donc dû rajouter un nouveau bâtiment (un LHD?) aux trois corvettes de 90 mètres, qui ne peuvent pas intégrer un radar early-warning, pour compléter leur offre. Ce qui rend l'offre italienne beaucoup moins attractive.


 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 11:55
Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

 

14/03/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Safran va se développer essentiellement dans l'aéronautique et la défense et s'interroge sur la pertinence de rester dans la sécurité. En 2020, le groupe d'aéronautique et de défense vise un chiffre d'affaires supérieur à 21 milliards d'euros (17,4 milliards d'euros en 2015).

 

En 2020, Safran vise un chiffre d'affaires supérieur à 21 milliards d'euros hors activités spatiales et éventuelle opération de croissance externe (17,4 milliards d'euros en 2015). Le groupe aéronautique et de défense, qui  organise lundi après-midi à Londres une journée sur sa stratégie (Capital Markets Day) pour les analystes financiers et les investisseurs, veut aussi atteindre en 2020 une marge opérationnelle courante ajustée supérieure à 15% et un cashflow libre en très forte amélioration par rapport à 2015.

 

Transition CFM-LEAP

 

La période 2016-2020 sera en particulier marquée par plusieurs tendances très fortes pour Safran, notamment avec la transition de son principal produit et vache à lait (19,7% de marge opérationnelle en 2015), le CFM56 (1.612 moteurs livrés en 2015), qui va laisser sa place au LEAP. "Les effets sur la marge série se manifestent entre 2016 et 2020, en maintenant une marge globale de la Propulsion supérieure à 15% notamment grâce au dynamisme des services pour moteurs civils", a estimé Safran dans un communiqué. En outre, son PDG, Philippe Petitcolin, prévoit une amélioration d'environ un point par an des performances opérationnelles des trois branches Equipements (466 millions d'euros de résultat opérationnel courant en 2015, soit 9,4% de marge), Défense (64 millions, 5,1% de marge) et Sécurité (151 millions, 8% de marge).

 

Safran envisage le maintien pendant cette période de transition d'une marge du groupe (résultat opérationnel courant ajusté rapporté au chiffre d'affaires ajusté) en ligne avec le record atteint en 2015 (2,4 milliards d'euros). Enfin, le cash flow libre représentera en moyenne sur la période 50% du résultat opérationnel courant ajusté.

 

    "Ces tendances s'inscrivent dans la continuité des ambitions affichées en 2013, reflet d'un modèle économique prévisible et solide, accompagné d'une qualité d'exécution qui est la priorité du management".

 

Safran se développe dans l'aéronautique et la défense

 

Pour Philippe Petitcolin, la stratégie et le développement de Safran passe avant tout par les marchés de l'aéronautique et de la défense. Le partenariat CFM est d'ailleurs "le coeur de la croissance des activités de la propulsion civile dans les prochaines décennies", a estimé le groupe. En dehors du champ du moteur CFM, des opportunités de coopération ciblées pourront être examinées (hélicoptères, moteurs militaires, aviation d'affaires et régionale) pour compléter le développement de ces activités.

 

    "Le renforcement organique des métiers actuels dans les équipements aéronautiques et

    intérêt pour de nouvelles fonctions si elles sont cohérentes avec l'identité de Safran et

    dans le strict respect des objectifs financiers du groupe", a expliqué Safran.

 

Pour Safran, la défense reste un domaine coeur de métier. Le groupe souhaite préserver son avance technologique dans ses métiers actuels. En revanche, le groupe continue de s'interroger sur la pertinence de rester dans les activités de la sécurité. Une revue des options est toujours "possible". Premier pas vers un désengagement partiel ou complet, la mise en vente des activités de détection, qui fabrique notamment des détecteurs d'explosifs pour les aéroports, et pour lesquelles le groupe a déjà reçu deux à trois marques d'intérêt.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 08:55
Message du Général Bertrand Soubelet

Chers amis

Certains d'entre vous le savent depuis un certain temps mais il me fallait préserver une certaine confidentialité malgré une bévue mi janvier de la société de distribution.

Le 24 mars prochain sera publié chez Plon un livre qui à la lumière de mon expérience et des responsabilités que j'ai exercées au sein de la gendarmerie dresse un constat sur l'état dans lequel se trouve notre pays avec quelques clefs de lecture et des pistes de réflexion.

Ce bilan ne se limite pas à la sécurité et à la justice et concerne plus généralement le fonctionnement de notre société et de nos institutions.

L'objectif de cet ouvrage est, dans le même esprit que celui qui m'animait lors de mon intervention devant les députés à l'Assemblée Nationale en décembre 2013 de dire les choses telles qu'elles sont et de sortir de la duplicité dans laquelle est plongé notre pays depuis bien longtemps.

Le constat est sans concession et probablement les réactions de celles et ceux qui se sentiront concernés provoqueront une certaine agitation.

C'est la raison pour laquelle j'ai besoin de votre soutien et je vous demande au titre de nos relations amicales de relayer, par vos réseaux, l'information de cette publication autour de vous.

Ma meilleure garantie et je risque d'en avoir besoin c'est la diffusion maximale de ce livre que je prépare depuis plus de deux ans.

Merci de m'accompagner sur ce chemin en espérant que son contenu trouvera un écho en chacune et chacun d'entre vous.

"Tout ce qu'il ne faut pas dire" aux éditions Plon en pré-commande sur internet depuis quelques jours et dans les librairies le 24 mars

Avec toute mon amitié reconnaissante.

Bertrand Soubelet

 

Message du Général Bertrand Soubelet
Partager cet article
Repost0
7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 08:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/03/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le contrat Donas d'un montant de trois milliards de dollars signé par l'Arabie Saoudite (le financier), le Liban (le client) et la France (le vendeur) va se poursuivre. Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al Jubeir, "les contrats seront bien appliqués mais le destinataire sera l'armée saoudienne".

 

Ni arrêté, ni même suspendu... Le contrat Donas d'un montant de trois milliards de dollars signé par l'Arabie Saoudite (le financier), le Liban (le client) et la France (le vendeur) va se poursuivre. Avec néanmoins une nuance de taille comme l'a annoncé samedi lors d'une visite à Paris le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al Jubeir : "Les contrats seront bien appliqués mais le destinataire sera l'armée saoudienne". Et non plus l'armée libanaise. En 2014, Ryad avait signé pour le compte du Liban 31 contrats avec une vingtaine de groupes français, par l'intermédiaire d'ODAS, une société qui intervient essentiellement dans le royaume pour le compte de l'Etat français.

"Nous sommes face à une situation où les décisions du Liban sont captées par le Hezbollah. (Les armes) iront à l'Arabie saoudite, pas au Hezbollah", le mouvement chiite favorable à l'Iran, a expliqué Adel al-Jubeir.

"Les discussions se poursuivent entre la France et l'Arabie Saoudite pour la continuation du contrat Donas", avait-on expliqué de source proche du dossier ces derniers jours à La Tribune. Entre Paris et Ryad, il y a eu quelques allers-retours de responsables français ces deux dernières semaines pour clarifier la position saoudienne et faire entendre celle de la France. Clairement les ponts n'ont pas été coupés entre les deux pays mais le courrier de Ryad reçu par Bercy le 19 février a jeté un froid sur les relations bilatérales. Notamment les milieux politiques français étaient agacés par l'attitude de Ryad : ils considéraient que Paris avait beaucoup soutenu politiquement Ryad sur la scène internationale ces derniers mois sans pour autant recueillir de contreparties économiques. A droite, on poussait pour un rééquilibrage des relations de la France et les autres pays du Moyen et Proche Orient.

 

La pression de Ryad sur Beyrouth

Pour l'Arabie Saoudite, explique-t-on à La Tribune, les livraisons des armes françaises à Ryad est aussi une façon de mettre la pression sur le gouvernement libanais pour qu'il s'éloigne de l'influence du Hezbollah. Le différend entre Beyrouth et Riyad est apparu en janvier, lorsque le Liban a refusé de voter un communiqué arabe condamnant les attaques de représentations diplomatiques saoudiennes en Iran après l'exécution d'un dignitaire chiite par le royaume wahhabite. Le porte-parole officiel à l'agence saoudienne SPA avait déploré les "campagnes politiques et de presse inspirées par le Hezbollah contre l'Arabie saoudite" et ses "actes terroristes contre les nations arabe et musulmane".

Au Liban donc de s'émanciper de l'influence du Hezbollah. En donnant des gages à l'Arabie Saoudite, il pourrait in fine recevoir les équipements militaires français à travers le contrat Donas, qui prévoit la livraison d'armes pour un montant de 2,1 milliards de dollars et 900 millions pour leur entretien.

 

Des moyens considérables

Le programme d'aide saoudien destiné à moderniser l'armée libanaise prévoit la livraison de différents types d'armement fabriqués par les industriels français. La première livraison est intervenue en avril 2015. La France a alors livré 48 missiles antichar Milan prélevés sur les stocks de l'armée française. Une série d'autres équipements - appareils de vision nocturne, véhicules blindés et légers, drones légers, moyens de déminage - devaient être initialement livrés en 2015 mais ce calendrier n'a pas été tenu.

Au total, 250 véhicules de combat ou de transport de troupes (Renault Trucks Defense), sept hélicoptères Cougar (Airbus helicopters), trois corvettes (CMN) équipées de missiles Mistral (MBDA), de l'artillerie comme 24 canons autotractés Caesar (Nexter Systems) et des équipements de reconnaissance, interception et communication (Thales) doivent être livrés dans les prochaines années, selon le schéma présenté en 2015.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 17:55
Expo-vente - peintures, sculptures, créations - 7-10 avril 2016 - Invalides

Expo-vente - peintures, sculptures, créations - Au profit des blessés et des familles des soldats morts en service. L’exposition est ouverte le jeudi 7, le vendredi 8, le samedi 9 avril 2016 de 11h à 20h, et le dimanche 10 avril 2016 de 11h à 19h.

Plus d'information: voir ICI

Partager cet article
Repost0
15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 08:55
Alsetex décroche un contrat de 5,5 millions d'euros

 

01.02.2015 Ouest-France

 

L'entreprise de Précigné (Sarthe) vient de recevoir une grosse commande de la gendarmerie, la police et de l'administration pénitentiaire.

 

C'est un beau contrat qui arrive dans l'escarcelle d'Alsetex. L'entreprise de Précigné, leader européen des produits de maintien de l'ordre (plus de 40 % de son chiffre d'affaires), notamment gaz lacrymogènes, a remporté un appel d'offres de taille. Il porte sur la fabrication et la vente de munitions de défense à courte portée de calibre 40 mm (appelées Mdcp) pour les forces de gendarmerie, de police et l'administration pénitentiaire. Montant du marché : 5,57 millions d'euros.
 

Flash balls en question

Ce contrat arrive à point nommé pour l'entreprise qui emploie entre 140 et 180 personnes sur un site de plus de 350 hectares. À l'été 2014, un accident avait coûté la vie à une salariée, et toute une chaîne de production avait été immobilisée pendant l'enquête.

C'est le service de l'achat, des équipements et de la logistique de la sécurité intérieure (SAELSI), créé en janvier 2014, qui a piloté l'appel d'offre : ce service gère l'achat des moyens nécessaires à l'exercice des missions de la sécurité civile, de la gendarmerie et de la police.

Depuis plusieurs années, l'Inspection générale de la police nationale avait préconisé un abandon total des flashs balls, à la suite d'incidents, pour privilégier le développement de l'usage des munitions de défense à courte distance.

Il a aussi été question, voie qui semble avoir été retenue, d'adapter des munitions de défense à courte portée (MDCP) sur les lanceurs de balles de défense de 40 mm (LBD 40) afin qu'ils soient utilisables sans trop de risques.

Partager cet article
Repost0
8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 08:45
Attention, poussière ! "Touch and go" d'un hélicoptère Tigre (Sangaris)

févr. 2016 Ministère de la Défense

"Touch and go" d'un hélicoptère Tigre de la force Sangaris en Centrafrique.

Partager cet article
Repost0
8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 08:30
Départ en mission de Rafale Marine par mauvais temps

 

7 févr. 2016 Ministère de la Défense

 

Départ en mission d'une patrouille de Rafale Marine du porte-avions Charles de Gaulle par mauvais temps.

Partager cet article
Repost0
4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 12:55
sainte Véronique. sainte patronne des photographes et cameramen - photo ECPAD

sainte Véronique. sainte patronne des photographes et cameramen - photo ECPAD


04.02.2016  source SHD

 

4 février : sainte Véronique. sainte patronne des photographes et cameramen (ECPAD, DICOD, SIRPA). Durant la Passion, Véronique (« vraie image ») a osé s’approcher du Christ peinant sous la croix, malgré les soldats qui le gardaient, pour essuyer son visage avec un linge. Celui-ci est resté imprimé sur le tissu.

 

4 février 1536 : signature d'une alliance franco-ottomane. François 1er et Soliman le Magnifique signent les Capitulations chacun pensant porter un coup mortel à leur ennemi commun, le Habsbourg Charles Quint. L'alliance fait scandale car pour la première fois officiellement, l'intérêt de l'Etat prime sur la solidarité religieuse et conduit entre autre François 1er à permettre à la flotte ottomane de faire relâche à Marseille pendant plusieurs mois. Si l'alliance de revers sert Soliman dans sa marche vers Vienne, elle ne se révèle en revanche d'aucune utilité tactique pour les Français si ce n'est leur accorder la charge de protéger les chrétiens d'Orient.

 

4 février 1812 : prise du fort de Peniscola (Espagne). Le très vieux fort de la péninsule de Peniscola défendu par une garnison de 1000 hommes et 60 canons se rend au général Severoli (de l’armée d’Aragon du maréchal Suchet) après un bombardement d’une semaine. Le fort aurait semble-t-il pu tenir plus longtemps mais son gouverneur, le général Garcia Navaro est pressé de décevoir ses insupportables alliés anglais en livrant la place à un ennemi respecté (Suchet était généralement apprécié des Espagnols).  Péniscola, accessible par la mer et facilement défendable, aurait pu devenir une tête de pont anglaise.

 

4 février 1892 : mort du capitaine Menard (Côte d’Ivoire). Capitaine saint-cyrien de l’infanterie de Marine, Joseph Menard est assiégé (avec 5 tirailleurs) par 600 guerriers Sofas dans son poste de Séguéla alors qu’il mène des reconnaissances dans la région pour opérer la jonction avec le Sénégal. Bientôt à court de munitions, il charge ses assiégeants et meurt au combat.

 

4 février 1945 : conférence de Yalta. Roosevelt, Churchill et Staline anticipant la chute du IIIème Reich, continuent de préparer l'après-guerre en se partageant le monde en zones d'influence.

 

4 février 1958 : livraison du premier porte-avions nucléaire (Newport – Etats-Unis). L’USS Enterprise , premier porte-avions à propulsion nucléaire est livré aux chantiers navals américains de Newport. Retiré du service en fin 2012.

 

4 février 1961 : début de la guerre en Angola (Luanda). Un groupe de 200 nationalistes indépendantistes attaque à l’arme blanche et sans réelle préparation la prison et l’aéroport de Luanda. La riposte des forces portugaises cause 60 morts. La guerre d’indépendance débute. Elle s’achève en 1975 pour se transformer en guerre civile (jusqu’en 2002). Cette attaque suicidaire est considérée comme l’acte fondateur de la guerre d’indépendance. Certains y ont vu rétrospectivement une commémoration du 4 février 1794 (la Convention abolit l’esclavage).

 

4 février 1969 : première mise en réseau d'ordinateurs par ARPANET. Le réseau qui va devenir Internet débute par la mise en réseau de 4 ordinateurs d'Universités américaines. Les crédits de recherche proviennent de la DARPA (defense advanced research projects agency) dont l'homologue français, s’il fallait comparer, pourrait être la DGA (délégation générale pour l'armement).  

 

4 février 2004 : lancement de Facebook.(Harvard – Etats-Unis). L’étudiant Mark Zuckerberg créé un trombinoscope interactif en ligne pour son université. Le succès est immédiat et gigantesque. Aujourd’hui, près d’1 milliard de comptes sont actifs dans le monde. Facebook est le deuxième site le plus fréquenté derrière Google. La quantité de données personnelles stockées sur les serveurs de Facebook explique l’intérêt de la NSA (National Security Agency)  comme l’a révélé dernièrement Edward Snowden à travers l’affaire PRISM.

Partager cet article
Repost0
4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 11:55
Des enquêteurs de la Gendarmerie des transports aériens, derrière un système de micro-drones avec son container de transport et ses accessoires. Photo Fabrice Balsamo DGGN

Des enquêteurs de la Gendarmerie des transports aériens, derrière un système de micro-drones avec son container de transport et ses accessoires. Photo Fabrice Balsamo DGGN

 

04/02/2016 Par Christophe Cornevin – LeFigaro.fr

 

INFO LE FIGARO - Maintien de l'ordre, police judiciaire, sécurité routière... la gendarmerie nationale va mettre en service dès le mois prochain une flotte de microdrones susceptibles de remplir un large éventail de missions.

 

Les gendarmes investissent dans la troisième dimension. Après un an et demi de tests, ils vont déployer d'ici à 2017 une flotte de microdrones susceptibles de remplir de multiples missions. Selon nos informations, les premiers appareils, plutôt sophistiqués pour un poids d'à peine deux kilos et facturés 50.000 euros pièce avec leur système de télépilotage, seront livrés fin février pour une mise en service dès le mois prochain.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

03/02/2016 Armée de l'air

 

Jeudi 28 janvier 2016, la division aérotactique de l’escadron de survie opérationnelle et parachutiste d’essai (ESOPE) a organisé une démonstration du système ROSY (Rapid Obscuring SYstem) sur le champ de tir de Captieux (Gironde). Ce nouveau moyen de protection est en cours d’expérimentation au centre d’expertise aérienne militaire (CEAM).

 

ROSY est un système de « masquage », dans les domaines du visible et de l’infrarouge, pour véhicules tactiques. Il contribue, entre autres, à la protection à 360°, de jour comme de nuit, des véhicules en mouvement ou à l’arrêt, victimes d’attaques surprises, d’embuscades ou d’émeutes, lors de patrouilles de reconnaissances ou de convois.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

En une seconde, ce système produit un écran de fumée de grande surface et de longue durée. Léger, fonctionnel, polyvalent et pratique à mettre en œuvre, il pourrait remplacer les systèmes actuels, lourds et contraignants, si les forces en exprimaient le besoin. Ce moyen de protection équipe déjà quelques pays, dont certains sont membres de l’Otan.

 

De nombreux représentants des forces des trois armées ont assisté à cette démonstration, organisée en liaison avec la société Rheinmetall. Des membres du commandement des opérations spéciales, de la section technique de l’armée de terre, des commandos parachutistes de l’air n°10 et n°30, du 1er régiment parachutiste d’infanterie de marine, du 13e régiment de dragons parachutistes, de la force maritime des fusiliers marins et commandos, ou encore de la direction générale de l’armement, ont ainsi pris part à la manœuvre. Ils ont pu apprécier, en conditions réelles, l’efficacité de ce moyen de protection.

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:55
La Marseillaise - Auguste PINELLI

La Marseillaise - Auguste PINELLI

 

01/02/2016 Armée de Terre

 

A l’origine, la Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire et un hymne à la liberté. S’imposant progressivement comme un hymne national, elle accompagne aujourd'hui toutes les cérémonies officielles militaires mais également civiles.

 

En 1792, suite à la de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, le capitaine Rouget de Lisle en poste à Strasbourg, compose dans la nuit du 25 au 26 avril, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Son succès est tel qu'il est déclaré chant national le 14 juillet 1795.
Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle.
La IIIème République (1879) en fait un hymne national et en 1887, une "version officielle" est adoptée par le ministère de la guerre après avis d'une commission. C'est également sous la IIIème République, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.
En septembre 1944, une circulaire du ministère de l'Education nationale préconise de faire chanter la Marseillaise dans les écoles pour "célébrer notre libération et nos martyrs". Le caractère d'hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958.
Symbole d’unité, de résistance et de liberté, aujourd’hui, c’est une adaptation de la version de 1887 qui est jouée dans les cérémonies officielles.

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Alterner modes et zones d’actions pour surprendre les Groupes armés terroristes (GAT), tel est le défi que poursuit Barkhane sans relâche, partout, tout le temps. Pendant trois semaines, les efforts de la force au Nord-Niger se sont concentrés sur deux zones distinctes au cours d’une même opération, mettant en œuvre des capacités complémentaires, judicieusement employées et finement coordonnées, afin de produire le maximum d’effets.

 

Déployée au Nord-Niger, vaste zone de transit, le Groupement tactique désert Est (GTD-E) Douaumont a mené en janvier 2016 avec son partenaire nigérien l’opération Aradou, qui visait à perturber les flux logistiques des GAT et à entraver leur liberté d’action. Cette opération a été menée, selon un tempo légèrement décalé, à la fois dans la partie Nord du désert du Ténéré et dans le massif de l’Aïr, au Nord-Est d’Arlit. 400 militaires nigériens et français et 90 véhicules blindés et logistiques ont été engagés.

 

La région du Ténéré se caractérise par de grands espaces à la surface sableuse mais dure, très favorable à la progression des engins blindés. Leur combinaison avec la composante aéromobile, qui offre une allonge complémentaire significative, a permis de couvrir une zone de plus 50 000 km². Rapidité d’action dans la profondeur, forte mobilité et autonomie logistique totale ont été les clefs de cette manœuvre.

 

La région de l’Aïr est quant à elle une zone plus difficile d’accès, montagneuse, caillouteuse, où des moyens aéroportés ont été discrètement mis en place de nuit. Après une infiltration sous vision nocturne et une phase de surveillance, l’arrivée d’un échelon motorisé a permis de poursuivre la mission de recherche pendant plusieurs jours.

 

Pendant toute la durée de l’opération, les moyens aériens de Niamey et N’Djamena ont fourni en permanence des moyens ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), indispensables afin d’optimiser l’engagement des moyens aéroterrestres, mais également des possibilités d’appui feu.

 

L’efficacité de cette opération a enfin reposé sur le partenariat entre Barkhane et les Forces armées nigériennes (FAN). Chacun a ainsi contribué à la réussite collective : Barkhane a apporté son expérience des opérations complexes, tandis que les FAN ont apporté leur parfaite connaissance du terrain. La vitesse de leurs véhicules, en phase d’interception de pick-ups suspects, s’est également avéré un atout considérable.

 

La répétition des opérations, menées successivement ou simultanément depuis plus d’un an par Barkhane, est l’expression de l’ambition de la force de ne laisser aucun répit aux terroristes, leur interdisant toutes zones refuges.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Devenus pôle opérationnel de coopération le 1erseptembre 2014, les Éléments français au Gabon (EFG) mettent en œuvre la coopération militaire régionale avec les partenaires de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

 

Ils s’appuient sur l’ensemble de leurs éléments, dont le 6ebataillon d’infanterie de Marine qui réalise une grande partie des détachements d’instruction opérationnelle et technique. Les EFG se coordonnent aussi avec les bâtiments de la mission Corymbe qui participent au plan de coopération militaire développé au profit des pays riverains du Golfe de Guinée pour renforcer leurs capacités dans le domaine de la sécurité maritime.

 

En 2015, les EFG ont mené 185 actions de coopération, dont 123 au Gabon au profit de stagiaires gabonais. Ils ont ainsi accueilli plus de 1 300 stagiaires étrangers sur le camp de Gaulle et au centre d’aguerrissement en forêt gabonaise. Les 53 autres formations ont eu lieu directement dans les pays partenaires : plus de 250 instructeurs se sont ainsi déplacés au Burundi, au Cameroun, au Congo, en République démocratique du Congo et au Tchad, pour transmettre leurs connaissances tactiques et techniques.

 

Au total, les militaires français ont formé 8 500 officiers, sous-officiers et hommes du rang dans de nombreux domaines : maintien de la paix, action de l’État en mer, sécurisation de zone, défense des frontières, lutte contre les engins explosifs improvisés et entretien des qualifications dans le domaine aéroporté.

 

L’objectif est de compléter la formation des militaires des pays membres de la CEEAC avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures.

 

L’instruction aux opérations de maintien de la paix menée au Tchad a, par exemple, permis de consolider les capacités d’un bataillon tchadien d’environ 460 militaires, avant son départ pour intégrer la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Grâce aux stages de vie et de combat en jungle organisés chaque mois au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger, le personnel des forces armées gabonaises reçu un entraînement complémentaire avant sa projection dans l’opération Minkébé qui vise à lutter contre les braconniers et les orpailleurs clandestins au Gabon.

 

En 2015, les EFG ont également mit en place la première session pour la formation de forces spéciales camerounaises. Cette formation longue et hautement spécialisée s’articulait autour de 21 semaines de stages intensifs dans des domaines aussi variés que le tir, le corps à corps ou les techniques aéroportées. Compte tenu du succès de cette formation, celle-ci devrait être reconduite.

 

Pour l’année 2016, les EFG poursuivront sur le même rythme, en prononçant encore davantage l’effort sur la préparation des unités avant leur engagement opérationnel et sur des formations à haute valeur ajoutée, adaptées aux besoins des armées partenaires.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les Éléments français au Sénégal (EFS), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. En tant que pôle opérationnel à vocation régionale, les EFG (comme les EFS) sont essentiellement tournés vers la formation des pays partenaires. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

02/02/2016 Sources : Etat-major des armées  

 

Les Mirage 2000 N engagés sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie depuis août 2015 ont regagné la France le 1er février 2016. Ils sont relevés par des Mirage 2000 D en provenance de la 3e escadre de chasse de Nancy.

 

Ouvrant le feu dès la première mission au-dessus de l’Irak le 1eraoût 2015, la quinzaine d’équipages de Mirage 2000N aura effectué 300 sorties, près de 800 ravitaillements en vol et délivré plus de 140 munitions en environ 1400 heures de vol. Ce bilan éloquent classe cet aéronef comme le deuxième contributeur de l’opération Chammal derrière le Mirage 2000D.

 

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

Dédié à la mission de dissuasion nucléaire lorsqu’il est porteur du missile ASMP-A (Air Sol Moyenne Portée – Amélioré), il est également en mesure de contribuer aux missions conventionnelles d’appui au sol ou de frappe sur objectif géolocalisé. Les Mirage 2000N ont par ailleurs inauguré au cours de ce déploiement, une nouvelle configuration permettant d’emporter quatre bombes guidées laser de type GBU 12 (au lieu de deux).

 

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3 500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie, en frappant l’organisation terroriste avec ses moyens aériens. Le dispositif de la force Chammal comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour assurer la formation et le conseil des militaires irakiens. Les moyens aériens sont composés de 38 chasseurs (armée de l’Air et Marine nationale), ainsi que de capacités de renseignement, de commandement, de contrôle (C2) et de ravitaillement. Si nécessaire, le dispositif peut être soutenu par des moyens complémentaires de ravitaillement (C135-FR) et de contrôle aérien (E3F).

Partager cet article
Repost0
2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:20
Les deux premiers C-130J seront livrés fin 2017 et début 2018 et les deux ravitailleurs en 2019. photo Lockheed Martin

Les deux premiers C-130J seront livrés fin 2017 et début 2018 et les deux ravitailleurs en 2019. photo Lockheed Martin

 

01/02/2016 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

L'armée de l'air s'offre quatre Hercules C-130J neufs, des avions de transport tactique américains.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a commandé vendredi à l'armée de l'air des États-Unis (USAF) quatre Hercules C-130J neufs. Deux des quatre appareils disposeront d'une capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères conformément aux annonces qui avaient été faites en avril 2015 lors de la réactualisation de la loi de programmation militaire. Cette commande fait suite à la décision prise par du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 15 décembre en comité ministériel d'investissement (CMI). Le 1er janvier, il avait confirmé que "l'acquisition attendue a été confirmée par mes soins il y a quelques jours".

Cette acquisition "permettra de renforcer nos capacités de transport aérien tactique, qui sont excessivement sollicitées", avait expliqué Jean-Yves Le Drian le 4 juin à l'Assemblée nationale.

Les deux premiers avions seront livrés fin 2017 et début 2018 et les deux ravitailleurs en 2019. Ces quatre C-130J viendront renforcer le segment médian de la flotte de transport tactique de l'armée de l'air, actuellement composé des C-160 Transall et C-130H Hercules. Ces appareils sont "en effet particulièrement sollicités et éprouvés par les différentes opérations extérieures dont les conditions environnementales mettent à rude épreuve les matériels", a expliqué ce lundi le communiqué de la DGA.

 

Une facture de 640 millions de dollars

"Mesure phare de l'actualisation de la loi de programmation militaire, cette acquisition a été réalisée dans des délais très brefs", a estimé la DGA. Elle est effectuée dans le cadre d'une procédure d'acquisition FMS (Foreign Military Sales). Elle comprend également le système de soutien, la formation du personnel et le maintien en condition opérationnelle initial. Mais cette commande n'aura pas été sans mal. Car l'enveloppe budgétaire prévue dans le cadre de cet achat était au départ très serrée : 330 millions d'euros. En août, la DGA avait donc également lancé en parallèle une demande d'information pour l'acquisition de 4 C130 d'occasion.

Car la facture était beaucoup trop serrée, avait estimé dans un premier temps la DGA, pour s'offrir quatre C130 neufs produits par Lockheed Martin avec les équipements demandés, la logistique et les formations nécessaires. Le prix unitaire d'un C130 s'élève à 90 millions de dollars environ, avait même précisé le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, le 21 mai dernier à l'Assemblée nationale. Mais il avait estimé que l'acquisition de quatre C-130J neufs s'élèverait à 800 millions d'euros environ. Selon nos informations, la facture s'élèverait finalement à environ 640 millions de dollars.

Partager cet article
Repost0
1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 17:20
C-130J Super Hercules airlifter photo Lockheed Martin

C-130J Super Hercules airlifter photo Lockheed Martin


01/02/2016 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le ministère de la Défense commande quatre avions de transport militaire tactique C-130J

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé le 29 janvier 2016 à l’armée de l’air des États-Unis d’Amérique (USAF) quatre Hercules C-130J neufs. Deux des quatre appareils disposeront d’une capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères. Cette commande fait suite à la décision prise par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le 15 décembre 2015 en Comité ministériel d’investissement.  Les deux premiers avions seront livrés fin 2017 et début 2018  et les deux ravitailleurs en 2019.

Ces appareils viendront renforcer le segment médian de la flotte de transport tactique de l’armée de l’air, actuellement composé des C-160 Transall et C-130H Hercules. Ces aéronefs sont en effet particulièrement sollicités et éprouvés par les différentes opérations extérieures dont les conditions environnementales mettent à rude épreuve les matériels.

Mesure phare de l’actualisation de la loi de programmation militaire, cette acquisition a été réalisée dans des délais très brefs. Elle est effectuée dans le cadre d’une procédure d’acquisition FMS (Foreign Military Sales). Elle comprend également le système de soutien, la formation du personnel et le maintien en condition opérationnelle initial.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories