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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 07:54
Missiles Hawk à N'Djamena (Source 7septembre-fr)

Missiles Hawk à N'Djamena (Source 7septembre-fr)


07.09.2015 source SHD
 

7 septembre 1191 : bataille d’Arsouf (Palestine) Lors de la 3e croisade, Richard Cœur de Lion défait Saladin, dont les forces le harcelaient sur sa route entre Césarée et Jaffa. Progressant le long de la côte afin de préserver son soutien logistique assuré par la flotte naviguant au même rythme, Richard parvient à retenir ses impétueux chevaliers afin qu’ils ne tombent pas isolément dans le piège des fuites simulées par les turcs. Il balaye ensuite par une charge de cavalerie massive, l’armée de Saladin sans toutefois parvenir à l’empêcher de se replier. Saladin, qui n’a pas réussi à vaincre les croisés, ni par le harcèlement, ni par la bataille, voit son prestige diminué auprès de ses troupes. Il a été légèrement blessé à l’épaule d’un coup de lance donné par Richard lors de la bataille. De plus sa situation tactique à Ascalon et à Jérusalem est critique. Malheureusement pour la croisade, Richard Cœur de Lion, craignant une nouvelle ruse, n’exploite pas son succès. Il entreprend la reconstruction de Jaffa, laissant aux turcs le temps de se réorganiser à l’intérieur des terres.

 

7 septembre 1565 : fin du siège de Malte (Méditerranée). La flotte musulmane de Mustafa Pacha envoyée en mai 1565 par Soliman pour prendre la dernière retraite des chevaliers de Saint-Jean, lève l'ancre.  

 

7 septembre 1812 : La bataille de La Moskowa.  Nommée Borodino par les Russes, elle est l'une des plus meurtrières et difficiles de toutes les campagnes de l'Empire. Longtemps indécise, elle bascule lorsqu'est prise la grande redoute par un assaut conjoint des cuirassiers et du Corps d'Eugène de Beauharnais. Napoléon perd 6500 tués et 21500 blessés, Les pertes russes sont de 45000 hommes. La route de Moscou est ouverte...Dans le Bulletin de la Grande Armée Napoléon fait écrire « : L’artillerie et surtout celle de la garde s’est surpassée ». Le nom de La Moskova est encore inscrit sur l’étendard du 1er RA [et du 4e Régiemnt de Chasseurs].

 

7 septembre 1940 : début du Blitz (Londres). Premier raid allemand sur Londres : 448 morts.

 

7 septembre 1987 : Le dispositif Epervier abat un Tupolev. Un peu avant 07h00 du matin, les radars du dispositif Epervier détectent qu’un Tupolev 22 libyen vient de franchir sans autorisation la frontière entre le Tchad et la Libye et fonce sur N’Djaména. Le 403 ème Régiment d’artillerie tire un missile Hawk qui atteint le Tupolev de plein fouet. L’épave révèle que les soutes, ouvertes au moment de l’impact du missile, étaient pleines de bombes à fragmentation.

 

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 07:30
Syrie: «La France doit aider Assad à combattre Daech»

 

06/09/2015 Par Judith Duportail – LeFigaro.fr

 

Pour le général Jean-Bernard Pinatel, la France ne doit pas intervenir au sol en Syrie mais devrait aider financièrement et logistiquement l'Iran, l'Irak et l'armée d'Assad pour combattre au mieux Daech.

 

Le Figaro. - Selon Le Monde, François Hollande réfléchirait à frapper Daech en Syrie, et selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, 61% des Français sont favorable à une intervention de nos troupes au sol. La France doit-elle intervenir militairement en Syrie?

 

Jean-Bernard Pinatel* - La France ne doit pas intervenir au sol en Syrie. Nous devons en revanche fournir un appui logistique, technique et financier à ceux qui combattent déjà Daech sur le terrain, comme le font les Russes. Il faut aider les trois pays en première ligne: l'armée syrienne loyaliste, l'Iran et l'Irak. Oui, il s'agit de dictateurs ou de milices mais ils représentent un moindre mal par rapport au mal absolu qu'incarne Daech. D'ailleurs, en laissant entendre qu'il veut combattre Daech en Syrie, c'est le revirement politique auquel Hollande s'est résolu.

Jusqu'alors la France avait choisi de déstabiliser Assad tout en combattant Daech via des frappes aériennes en Irak. Or on ne peut pas jouer sur ces deux tableaux. Il est temps d'abandonner le rêve du Printemps arabe, le rêve d'imposer la démocratie par les armes en faisant tomber Assad. Il doit être notre ami provisoire car il est aussi l'ennemi de notre ennemi absolu. Sur le terrain, les militaires connaissent leur travail. La France doit aider les Etats syriens et irakiens en leur fournissant les systèmes d'armes, le renseignement, la logistique et la formation dont ils ont besoin. Il faut également améliorer l'efficacité des frappes aèriennes en envoyant en première ligne des forces spéciales pour guider les tirs et éviter autant que faire se peut de tuer les civils dont Daech se sert comme bouclier. Evidemment cette action doit être coordonnée avec tous les acteurs intervenant sur ce théatre d'opérations y compris l'Iran et la Russie. De plus, il faut empêcher Daech de renouveler ses ressources.

 

Suite de l'entretien

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 16:40
Mistral : Paris a déjà versé les 949,7 millions d'euros à Moscou

En vertu de l'accord passé avec la Russie, la France n'aura pas de pénalités à verser mais a remboursé le 5 août les montants avancés par Moscou pour l'achat des deux porte-hélicoptères. Le texte doit encore être examiné en septembre par l'Assemblée nationale.

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 16:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 11:55
Antoine Torres, nouveau Directeur de la Communication de l’ONERA

 

01.09.2015 – par ONERA

 

Antoine Torres a rejoint le premier septembre l’ONERA en tant que Directeur de la Communication. Il vient de la Direction Générale de l’Armement (DGA) où il était depuis mai 2012, Responsable communication programmes d’armements et porte-parole de la DGA.

 

Très marqué par l’aéronautique et l’espace, son parcours l’amène à passer dès 1987 un brevet de pilote d’avion. Ingénieur diplômé de l’ENSICA en 1987, il est titulaire d’une thèse en mécanique des fluides et breveté de l’Ecole de Guerre.

 

En 1987, il intègre le centre DGA des techniques aéronautique à Toulouse où il travaillera jusqu’en 1997 sur les systèmes de conditionnement d’air dans les avions.

 

Il noue des premiers contacts avec des chercheurs de l’ONERA Toulouse et en garde une impression de solidité scientifique. « J’avais des interrogations auxquelles mes interlocuteurs à l’ONERA m’ont apporté des réponses pertinentes et utiles. J’ai tout de suite apprécié la grande gentillesse et la disponibilité qu’ils m’ont témoignées » précise-t-il.

 

De 1997 à 2002 il rejoint la DGA à Balard pour travailler sur des programmes d’armement et constate une nouvelle fois à quel point l’expertise scientifique de l’ONERA est pertinente pour identifier et résoudre les points durs.

 

De 2002 à 2007, il s’oriente vers la stratégie d’acquisition des programmes. Son champ d’activités s’élargit, et il apprend à résumer en quelques éléments simples des problématiques très complexes à usage des décideurs. Parallèlement, il se familiarise aux problématiques de management et de conduite du changement.

 

De 2007 à 2010, Antoine Torres renforce son expertise sur le périmètre du management technique. Puis, de 2010 à 2012, il gère les urgences opérationnelles pour répondre aux besoins des forces engagées sur les théâtres d’opérations et effectue une mission en Afghanistan. Sa bonne compréhension des enjeux de communication font de lui un acteur important pour la Direction de la Communication dont il alimente les messages pour la DGA désireuse de montrer aux armées, aux médias et aux décideurs sa proximité avec les opérationnels et sa capacité à répondre de façon très réactive à leurs besoins.

 

Sa maîtrise des problématiques techniques fait de lui « un bon client pour la Direction de la communication ». Pour autant précise-t-il, « on a beau bien connaître son sujet, il faut apporter la valeur ajoutée de la communication pour le rendre intelligible auprès d’interlocuteurs et de décideurs non spécialistes du domaine ». Maitriser le fond n’est pas une garantie de communication réussie rappelle-t-il.

 

C’est donc tout naturellement que se fait, en mai 2012, son passage vers la Direction de la Communication ou il devient responsable communication sur les programmes d’armements, les études amont, l’industrie de défense et l’export et porte-parole de la DGA.

 

"C’est une vraie chance et une joie d’intégrer l’ONERA, parce que j’ai une culture aéronautique, un gout pour l’échange et la conviction profonde que la communication est un véritable atout pour l’ONERA" ajoute-t-il.

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 07:55
Rafale, BPC : les raisons d'un voyage raté de Le Drian en Malaisie et en Inde

La signature du contrat Rafale attendra encore quelques semaines en Inde - photo Dassault Aviation

 

01/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le déplacement en Malaisie et en Inde du ministre de la Défense n'a pas été à la hauteur des espérances initiales de la France. Le crochet express vers New Delhi a même été annulé.


 

D'habitude si discret, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a-t-il pour une fois été imprudent lors de son déplacement en Malaisie, puis en Inde? Si personne ne lui en voudra en raison de ses nombreux succès diplomatico-commerciaux durant ces deux dernières années, il est probable qu'on ne l'y reprendra pas à deux fois avant de partir avec une imposante délégation parlementaire et industrielle dans le but d'assister à une incertaine signature d'un contrat Rafale en Inde...

D'ailleurs, le crochet vers New Delhi a été annulé, selon des sources concordantes, les négociations n'étant pas encore achevées pour organiser une telle cérémonie. Toute la délégation rentre donc à Paris mardi soir. "Il a espéré jusqu'au dernier moment que les négociations s'achèvent mais cela n'a pas été possible", explique-t-on à Paris. D'autant que la légendaire administration indienne, qui a été très (trop?) surprise par l'initiative du Premier ministre Narendra Modi, d'acheter 36 Rafale sur étagère en avril dernier à Paris, a tout fait pour ralentir le processus, semble-t-il.

 

Kuala Lumpur a fait le minimum syndical

En Malaisie, les résultats escomptés n'ont pas été également à la hauteur des espoirs du ministre. Mais, là aussi, "il n'y avait pas l'alignement parfait des planètes", selon un très bon observateur de la Malaisie, pour aller beaucoup loin que ce que Kuala Lumpur a pu dire sur le Rafale. "Il est trop tôt pour annoncer quoi que ce soit à ce sujet" a d'ailleurs estimé mardi Hishamuddin Hussein lors d'une conférence de presse commune avec Jean-Yves Le Drian à Kuala Lumpur.

Pourquoi une telle frilosité? Parce que les manifestations de ces derniers jours, qui ont encore rassemblé dimanche à Kuala Lumpur plusieurs milliers de personnes, fragilisent le pouvoir actuel. Cet environnement favorise "le report d'une telle décision", souligne-t-on à La Tribune. Du coup, le ministre de la Défense malaisien s'en est tenu au strict minimum. La Malaisie est en train d'étudier la proposition de fourniture de 18 Rafale de Dassault Aviation mais la décision dépendra du prix de l'avion, a notamment déclaré Hishamuddin Hussein, qui a assuré qu'il n'avait pas discuté avec Jean-Yves Le Drian des navires porte-hélicoptères de type Mistral.

 

Le Rafale favori de la compétition malaisienne

Le Rafale a les faveurs de l'armée de l'air malaisienne, qui souhaite renouveler sa flotte d'avions de combat composée de MiG-29 de fabrication russe, selon plusieurs observateurs. Trois autres appareils sont en compétition : outre le Rafale, le F/A-18 de l'américain Boeing, le Gripen du suédois Saab et l'Eurofighter Typhoon, produit par un consortium associant Airbus Group, l'italien Finmeccanica et BAE Systems.

Jean-Yves Le Drian a confirmé la remise d'une proposition française dans le cadre de l'appel d'offres portant sur l'acquisition de 18 avions de combat. Une proposition technique et technologique jugée excellente tout comme l'accompagnement politique, par les observateurs. "Tout cela fait partie d'un tout, c'est une proposition que nous étudions et j'ai été très clair avec les Malaisiens sur le fait que c'était une question de budget", a précisé le ministre français. Et donc le ministre a estimé que les autorités malaisiennes devraient déterminer notamment si une telle acquisition était "abordable".

"Nous avons remis une offre complète sur l'interrogation posée par les autorités malaisiennes sur leur aviation de chasse, et c'est cette offre-là qui va être étudiée maintenant de manière attentive par les autorités", a expliqué Jean-Yves Le Drian

 

La Malaisie, un partenaire stratégique important

Une décision malaisienne est attendue avant la fin de l'année. Mais des experts du secteur aéronautique ont prévenu que les difficultés budgétaires liées à la chute des prix du pétrole et des matières premières pourraient retarder le processus. Hishamuddin Hussein a d'ailleurs confirmé les actuelles difficultés économique de la Malaisie. Il a estimé qu'avant d'acheter de nouveaux avions de combat comme le Rafale, la Malaisie devrait prendre en compte les "contraintes économiques" à un moment où le pays est confronté à un ralentissement de son économie et à la forte dépréciation de sa devise par rapport au dollar.

Au cours d'entretiens avec la délégation malaisienne, Jean-Yves Le Drian a également indiqué que le Rafale avait été l'un des sujets de discussion parmi d'autres, dans le cadre de la "large coopération" avec ce pays, un partenaire stratégique de la France en Asie du Sud-Est. Les relations entre les deux pays portent sur "beaucoup d'autres sujets", a-t-il souligné, citant "les sous-marins, les corvettes, les avions".

Un voyage finalement raté... D'où son irritation face aux médias qui ont évoqué la possible signature du Rafale avant son départ pour la Malaisie."J'ai en ce moment une grosse difficulté personnelle. Dès que je me déplace, il y a quelqu'un qui dit "il va signer un Rafale". Il m'arrive de me déplacer pour autre chose", a-t-il maugréé au cours d'une conférence de presse à Kuala Lumpur.

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

01/09/2015 Source : Marine nationale

 

Ce mardi 1er septembre 2015, à Toulon, le vice-amiral d’escadre Denis Béraud a pris le commandement de la Force d’Action Navale (FAN) à la suite du vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau. Après deux ans à la tête de la FAN, ce dernier occupera le poste de sous-chef d’état-major Performance auprès du chef d’état-major des armées à Paris. Son départ a été salué de 17 coups de canons tirés par la frégate Courbet.

 

Après avoir passé en revue les bâtiments à quai, le vice-amiral d’escadre Denis Béraud a reçu les honneurs sur le BPC Tonnerre.

 

Dans sa première prise de parole en tant qu’ALFAN (amiral commandant de la FAN) aux représentants des 23 bâtiments présents avec leur fanion, le vice-amiral d’escadre Denis Béraud a tout d’abord évoqué « sa joie et sa fierté de prendre le commandement de cette magnifique force maritime » qu’est la FAN - composée de 95 bâtiments présents à Toulon, Brest, Cherbourg ainsi qu’Outre-mer.

 

 Il a également mis en valeur le « haut niveau d’engagement personnel et collectif » que requiert le métier de marin, rappelant la « satisfaction d’un métier unique et attachant, en équipage ».

 

 Pour mener à bien l’ensemble des missions qui lui sont confiées, allant de la dissuasion nucléaire à la projection de forces pour résoudre une crise, en passant par le sauvetage en mer, la Marine nationale dispose de près de 10 500 marins et 73 bâtiments de combat et de soutien regroupés au sein de la force d’action navale.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 18:55
credits Bretagne Developpement Innovation

credits Bretagne Developpement Innovation

 

L'ACB (Association des Cadres Bretons) organise la conférence " Cyber défense/sécurité : un leadership breton " le mardi 22 septembre prochain à la Maison de la Bretagne, en présence de Gwendal Rouillard, de Loig Chesnais-Girard (vice président de la région Bretagne en charge de l'économie et maire de Liffré) et de Paul-André Pincemin (Chef de projet Pole d'excellence cyber au Ministère de la défense).

 

Inscription indispensable sur le lien suivant :

https://www.weezevent.com/conference-cyber-securite-defense

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

31/08/2015 Service de santé des armées

 

Le 25 juillet 2015, le rapatriement d’un soldat français blessé au Mali a été effectué en utilisant un nouveau module d’évacuation adapté au Falcon 2000LX. L’utilisation de ce module LIFEPORT, en avant-première, annonce une évolution majeure vers plus de confort et de sécurité pour les soignants et pour le patient, lors des évacuations aéromédicales stratégiques.

 

Il y a un an, l’Escadrille aérosanitaire 6.560 (EAS) et l’Escadrille transport (ET) 60, basées sur la BA 107 de Villacoublay, ont reçu deux modules LIFEPORT pour équiper les deux Falcon 2000LX. Elles ont depuis travaillé pour les mettre en œuvre et y apporter des améliorations. L’ergonomie de ce nouveau module LIFEPORT est totalement novatrice. Le matériel électrique est fixé sur un panneau vertical et directement accessible par le praticien. La présence d’un plan de travail situé juste au-dessus d’un meuble de rangement contenant tous les consommables permet de travailler en toute sérénité, de manière confortable et sécurisée, même dans l’urgence et dans l’environnement restreint de l’avion. Par comparaison, le module d’ancienne génération oblige l’équipe médicale à laisser son matériel dans des sacs, posés en divers endroits, majorant l’encombrement, et à utiliser le mobilier de l’avion comme table de préparation des traitements injectables.

 

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photo Armée de l'Air

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:45
Barkhane : Visite officielle du commandant en chef de la FMM

 

31/08/2015 Sources : État-major des armées  

 

Le 28 août 2015, le commandant la Force multinationale mixte (FMM), le Major Général nigérian Abbah, accompagné d’une délégation de l’état-major de la FMM, a rencontré le général de division Brethous, commandant la force Barkhane.

 

La FMM, dont l’état-major est en cours d’installation à N’Djamena, regroupera des forces de sécurité du Tchad, du Niger, du Cameroun et du Nigéria dans le cadre de leur lutte commune contre la secte Boko Haram, sévissant dans la région. C’est en tant que commandant de la FMM que le général Abbah a été invité à visiter l’état-major de la force Barkhane basé à N’Djamena, et plus particulièrement sa Cellule de coordination et de liaison (CCL). Mise en place en décembre 2014 à l’initiative de la France, cette structure vise à favoriser l’échange de renseignements et d’information entre les pays partenaires de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) afin de leur permettre de conjuguer au mieux leurs efforts pour garantir leur propre sécurité.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

01/09/2015 Armée de l'air

 

Le 27 août 2015, le centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’air (CPOCAA) a été inauguré sur la base aérienne 115 d’Orange, en présence du général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air (MGAA).

 

Né de la fusion de l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) de Dijon et du centre de formation militaire élémentaire (CFME) de Saintes, le CPOCAA devient le nouveau centre de formation et de préparation du combattant. Inauguré par de nombreuses autorités civiles et militaires, le CPOCAA devrait accueillir près de 4000 stagiaires par an.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 16:55
La nouvelle bataille du Larzac

 

31/08/2015 par Philippe Rioux -  ladepeche.fr

 

Pas un nuage à l'horizon ce samedi matin sur le Larzac. Le soleil écrase de sa chaleur ce vaste plateau du causse où file le ruban d'asphalte de l'A75, entre Hérault et Aveyron, qui conduit au célèbre viaduc de Millau; l'ouvrage de Norman Foster qui vient de fêter son 50 millionième véhicule. Le vent se lève, balaye cette étendue majestueuse devenue parc naturel régional. Le souffle chaud qui couche les herbes et plaque les cardabelles est aussi celui de l'Histoire. Les cités templières et hospitalières ont récemment été classées au patrimoine mondial de l'Unesco et attirent des touristes en quête d'authenticité.

Près de l'une d'elles, La Cavalerie, se trouve le plus petit camp militaire de France, mais aussi le plus célèbre. Il y a quarante ans, son extension avait fait se lever un vent de colère et de révolte sur le plateau, fédérant militants et paysans. L'extension stoppée par François Mitterrand en 1981 a ouvert une ère de cohabitation entre le camp de 3 000 hectares, devenu Centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel (Ceito), et la population. Un centre unique en Europe et un camp inédit en France où, entre deux tirs, chasseurs et cueilleurs de champignons peuvent pénétrer dans son enceinte et où les éleveurs sont autorisés à faire paître les brebis, dont le lait fera le roquefort.

 

Pas d'extension du camp

Mais le paisible plateau est redevenu agité depuis que fin juillet, on a appris la venue prochaine de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère en remplacement du Ceito, amené à déménager au camp de Canjuers (Var). Cette arrivée, programmée l'année prochaine, électrise déjà le Sud-Aveyron.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 14:55
photo DLEM - Légion Etrangère

photo DLEM - Légion Etrangère

 

17-07-2015 source DLEM Réf : 133 - 698

 

Comme tous les deux ans, le DLEM change  de chef de corps et c'est sous un soleil radieux avec  un nombreux pubic que le LCL(ta) Jean de MESMAY transmet l'Etendard au LCL Rémi BARIETY.

 

Après un hommage rendu à nos anciens au carré Légion du cimetière catholique, les troupes se sont rassemblées devant la mairie de DZAOUDZI-LABATTOIR.

 

Placée sous la présidence du COMSUP, le général Franck REIGNIER en présence de monsieur Seymour MORSY le DLEM a présenté les armes une dernière fois à son chef de corps depuis 2013. Réhaussée par une remise de décorations la passation de commandement a été clôturée par un magnifique défilé sur la rue du commerce du centre ville de DZAOUDZI.

 

Suite de l'article et reportage photos

photo DLEM - Légion Etrangère

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 13:55
photo Adc Jean-Raphaël Drahi  - DICOD

photo Adc Jean-Raphaël Drahi - DICOD

 

01/09/2015 Sources : CAB CEMAT / Sirpa Terre

 

Le 31 août 2015, les écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC) ont procédé à l’ouverture officielle du premier mastère spécialisé « Opération et gestion des crises en cyber défense ». Cette formation s’inscrit pleinement dans le pacte cyber 2014-2016 décidée par le ministre de la Défense.

 

Aujourd’hui, la dimension cyber est un volet incontournable des opérations. Ce nouvel espace de bataille numérique nécessite une approche globale pour planifier et conduire les opérations tout en appréhendant les dimensions stratégiques et politiques d’une crise cyber.

 

Unique en son genre et accrédité par la conférence des grandes écoles, un mastère spécialisé « Opération et gestion des crises en cyber défense », va permettre aux armées de disposer de spécialistes capables d’être l’interface entre les techniciens cyber et les chefs militaires. Inscrite dans le pacte cyber 2014-2016, l’ouverture officielle de la formation s’est déroulée le 31 août aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC).

 

Cette année la scolarité est ouverte aux officiers des trois armées et aux organismes spécialisés. Elle devrait dès les prochains cycles, intégrer des stagiaires étrangers ainsi que des cadres de la fonction publiques et des organismes d’intérêt vitaux. Au cours des 10 prochains mois, les 16 stagiaires bénéficieront de 532 heures de cours répartis entre la formation technique à l’école des transmissions de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) et la partie académique (planification et conduite des opérations / gestion des crises dans le cyber espace) aux ESCC.

 

Au mois de juillet 2016, après un stage de quatre mois en entreprise ou dans leur future affectation, chacun devra rédiger un mémoire professionnel.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:55
photo 13e RG / Armée de Terre

photo 13e RG / Armée de Terre

 

14/08/2015 Armée de Terre

 

Du 15 au 24 juillet 2015, la section Explosive Ordnance Disposal (EOD) du 13e régiment de génie (13e RG) s’est entraînée à la mise en œuvre d’explosifs d’intervention sur des véhicules, en Bretagne.

 

Accueillis par le groupe plongeur démineur Atlantique de Brest, les sapeurs du 13e RG ont participé avec succès aux différents exercices qui certifient leurs compétences de démineurs. L’entraînement s’est poursuivi avec une semaine d’exercices de déminage au fort de Penthièvre, dans le Morbihan, et la mise en œuvre d’un appareil de radiographie CP 120.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:55
photo Armée de Terre / ECPAD

photo Armée de Terre / ECPAD

 

11/08/2015 Thibault Duclos (texte) / Camille Martin (vidéo)  - DICOD

 

Quand on parle du débarquement de 1944, celui du 6 juin en Normandie fait figure de référence. Pourtant, il n’est pas le seul. Le 15 août 1944, les alliés débarquent aussi en Provence. À l’occasion des 71 ans de l’opération Dragoon, retour sur l’évènement qui permit la libération du Sud de la France.

 

À l’origine, elles ne doivent faire qu’une. Deux opérations mais une seule date, celle du 6 juin 1944. Si l’opération Overlord en Normandie a bien lieu, l’état-major allié doit repousser le débarquement de Provence. A cause d’un nombre insuffisant de transports maritimes et pour éviter de fragiliser le front italien avant la bataille de Rome. L’opération Dragoon  est dirigée par les généraux Alexander Patch, commandant de la 7e armée américaine, et Jean de Lattre de Tassigny, à la tête de l’armée B française, composée à 90% de soldats originaires d’Afrique du Nord. Le 11 août 1944, les troupes alliées quittent Naples et l’Algérie où elles sont basées pour rejoindre la Provence. Elles arrivent le 15 août sur les plages françaises, dans la Baie de Cavalaire-sur-Mer et dans le Golfe de Saint-Tropez. Les troupes américaines sont envoyées dans les Alpes-Maritimes tandis que les Français ont leurs objectifs à l’ouest et au nord. Les Allemands s’attendent à ce débarquement. Mais leurs forces sont fortement diminuées en raison de l’envoi de renforts en Normandie, ce qui facilite la progression des alliés.

 

Dans le même temps, les Forces Françaises de l’intérieur (FFI) créent un climat insurrectionnel. Les FFI sont à  l’initiative de grèves générales et d’attaques contre l’occupant. À Nice, les FFI chassent les Allemands juste avant l’arrivée des Américains et la ville est libérée le 28 août. C’est plus compliqué pour Marseille. Hitler ordonne le repli de ses forces le long de la frontière italienne sauf pour Marseille et Toulon, qu’il veut défendre absolument. Les alliés y pénètrent le 23 août mais le commandement allemand refuse de se rendre à plusieurs reprises. Marseille est finalement libérée le 28 août, deux jours après Toulon.

 

Les alliés veulent remonter le plus vite possible en direction de la Vallée du Rhône. Aix-en-Provence, Avignon, Grenoble, Valence et Lyon sont libérées en quelques jours, avec 70 jours d’avance sur les prévisions de l’état-major. En tout, 350 000 hommes ont débarqué.

 

La jonction a lieu le 12 septembre 1944 à Nod-sur-Seine, en Bourgogne. La 1ère division de marche d’infanterie rejoint la 2edivision blindée, qui a participé au débarquement de Normandie.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:55
Bruno Sainjon reconduit dans ses fonctions à la tête de l’ONERA

 

Palaiseau, le 31 juillet 2015 Communiqué de presse ONERA

 

Bruno Sainjon est nommé, par décret en Conseil des Ministres, Président du Conseil d’Administration de l’ONERA. Il est reconduit à la présidence de l’établissementpour cinq ans.

 

Cette reconduction de Bruno Sainjon à la tête de l’ONERA, le centre français de recherche aérospatiale, est la suite du travail en profondeur que celui-ci a mené depuis sa nomination le 28 mai 2014.

 

Depuis plus d’un an, Bruno Sainjon a initié un certain nombre d’actions tant en interne que vers l’externe (pouvoirs publics, industriels, partenaires scientifiques nationaux et internationaux), afin que l’ONERA conforte sa place de numéro un de la recherche et technologie aérospatiale en France. Cette mission, confiée par l’Etat, de développer et d’orienter les recherches dans le domaine aérospatial, nécessite une organisation robuste au service d’une vision stratégique. Pour cela des étapes clés ont d’ores et déjà été franchies:

- Une organisation en adéquation avec le Code de la défense: nominations en 2015 d’un Secrétaire Général, d’un Directeur Scientifique Général et constitution du Haut Conseil Scientifique

- Une vision illustrant les orientations de la recherche ONERA à court et moyen terme : avec la rédaction d’un plan stratégique scientifique qui sera finalisé avant la fin de l’année afin de s’adapter à la profonde mutation du monde de la recherche et de l’industrie aérospatiale

- Une participation renforcée avec les nouvelles structures de recherche et d’enseignement supérieur: comme membre fondateur de l’Université Paris-Saclay et avec la création de laboratoires communs avec le CNRS et l’ISAE-Supaéro

 

Faire progresser la recherche aérospatiale au plus haut niveau mondial et contribuer ainsi au rayonnement international de la France, est une ambition forte portée par l’ONERA et par son Président.

 

A propos de l'ONERA

L’ONERA est le centre français de recherche aérospatiale et de défense. Sous tutelle du ministère de la Défense, l’ONERA anticipe les ruptures technologiques du domaine aéronautique grâce à des recherches amont et appliquées associées à des moyens expérimentaux stratégiques. Labellisé Carnot et avec près de 60% d’activités contractuelles, l’ONERA met son expertise et ses technologies à la disposition de l’industrie. Force d’innovation et de prospective dont la recherche a irrigué tous les grands programmes aéronautiques et spatiaux français, civils et militaires, l’ONERA rassemble plus de 2000 personnes dont 13 % de doctorants.

www.onera.f

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

13/08/2015 Armée de l'air

 

Le 9 août 2015, quatre Rafale ont atterri à N’Djamena pour permettre la relève des équipages et des chasseurs engagés depuis 2 mois.

 

Les Rafale, partis de France, ont atteint le Tchad après plus de 4 heures de vol. Ils resteront à N’Djamena pour une durée de quatre mois, et les équipages seront relevés au bout de deux mois. Ces appareils monoplaces remplacent quatre Rafale biplaces rentrés en France dès le lendemain. Ils conduiront les mêmes missions que leurs prédécesseurs.

 

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photo Armée de l'Air

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:45
Mise en condition avant projection pour le 31e RG

 

10/08/2015 armée de Terre

 

Fin juillet 2015, la 3e compagnie du 31e régiment du génie (RG) a effectué deux semaines de mise en condition avant projection (MCP) pour préparer son départ en Martinique en septembre prochain.

 

Au programme de cette formation, mise en application des savoir-faire, entraînement au combat et cohésion. Les sapeurs ont enchaîné, à un rythme soutenu, les activités d’aguerrissement, l’entraînement au tir, les parcours nautiques et les séances de techniques d’intervention opérationnelle rapprochée. Ces deux semaines de préparation se sont terminées par un exercice de vérification avant projection dans les gorges de l’Aveyron.

 

La 3e compagnie sera projetée au sein du Détachement Terre Antilles/ 33e régiment d’infanterie de marine (DTA/33e RIMa) pour une durée de 4 mois. Le DTA/33e RIMa fait partie des forces armées aux Antilles (FAA). Les FAA ont pour mission de protéger le territoire national, d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France, de soutenir l’action de l’État en Martinique et de participer à la lutte contre le narcotrafic.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

14/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 août 2015, un avion de transport de type Iliouchine IL76 affrété par le Centre de soutien des opérations et des acheminements (CSOA) s’est posé sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie pour livrer du matériel au profit des éléments de la force Chammal.

 

Plus de 3 tonnes de fret comprenant caisses, colis, et palettes ont été déchargées. La manœuvre a été assurée par le DéTIA (détachement du transit interarmées air) qui a opéré sous la direction du load master. Ce membre d’équipage est chargé d’assurer la bonne répartition des charges, la bonne fixation des masses, et le respect de la règlementation, notamment pour le transport des matériels dangereux. Les personnels du DéTIA se sont quant à eux affairés avec les transpalettes et chariots élévateurs pour décharger le matériel technique ou aéronautique destiné au détachement de chasse de la BAP et aux autres unités du site. Un moteur de Mirage2000 a notamment été acheminé, en remplacement d’un autre moteur dont la maintenance sera assurée en France.

 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

14/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Après trois mois et demi de mission et plus de 20 000 nautiques parcourus dans les golfes d’Aden, d’Oman, arabo-persique, d’Aqaba, de Suez ainsi qu’en mer Rouge, la Frégate Légère Furtive (FLF) Surcouf et ses 166 marins ont quitté le 6 août 2015 la Combined Task Force (CTF150).

 

Auparavant, le 25 juillet 2015, la frégate Surcouf a mené sept opérations de contrôle de boutres en mer Rouge. Le déploiement de l’équipe de visite a ainsi permis d’obtenir de nombreuses informations sur le trafic maritime de la zone qui concentre près de 70% du trafic pétrolier et un peu moins de la moitié du fret commercial mondial.

Le Surcouf était déployé depuis le 18 mai 2015 en océan Indien pour participer à l’opération Freedom’s Sentinel (succédant à l’opération Enduring Freedom), au sein de la CTF150. L’unité a ainsi pris une part active dans la lutte contre le terrorisme en menant de multiples opérations de contrôle (Approach and Assist) de boutres suspectés de trafics d’armes, de charbon et de drogue. La présence d’un détachement de la flottille 36F et de son Panther standard 2 a permis de mener des missions de surveillance maritime étendues, ainsi qu’une mission de recherche et sauvetage(Search and Rescue) dans le golfe d’Aden au profit d’un voilier en difficulté.

 

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:55
Les dernières cartouches - Tableau d'Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1873

Les dernières cartouches - Tableau d'Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1873



1870 : la France est en guerre. Son territoire est envahi. Pour prendre part à la lutte, marsouins et bigors sont, pour la première fois de leur histoire, groupés dans une même division, la division de marine qui sera surnommée la division bleue.

Commandée par le général de Vassoigne, elle est composée de 2 brigades :

* la 1re : général Reboul, est formée du 1er Régiment d'Infanterie de Marine de Cherbourg et du 4e de Toulon

* la 2e : général Martin des Pallières, comprend le 2e Régiment d'Infanterie de Marine de Brest et le 3e de Rochefort. Le 1er Régiment d'Artillerie de Marine de Lorient fournit 3 batteries.

 

La Division bleue fait partie du 12e Corps d'Armée sous le commandement du général Lebrun affecté à l'armée de Mac Mahon. Rassemblée au camp de Chalons, celle-ci, dans la deuxième quinzaine d'août, va tenter la jonction avec l'armée de Bazaine enfermée dans Metz.

 

Le 30 août, après six jours de marches et de contre-marches harassantes, un de nos corps d'armée s'étant laissé surprendre à Beaumont, la 1re brigade, celle du général Reboul, doit intervenir, d'ailleurs avec succès, pour le dégager.

Le lendemain, 31 août, vers midi, c'est l'autre brigade qui est chargée de reprendre Bazeilles que l'ennemi vient d'occuper.

Le général Martin des Pallières enlève sa troupe. L'ennemi est refoulé, mais sa supériorité en nombre et en artillerie lui permet, en multipliant ses attaques, de reprendre pied dans la localité. La mêlée est acharnée ; les pertes sont sévères des deux côtés; le général Martin des Pallières est blessé et le village en feu.

Vers 4 heures de l'après-midi, les nôtres ne tiennent plus que les lisières nord du village. C'est alors que la brigade Reboul, conservée jusque là en réserve, est engagée et, avant la tombée de la nuit, Bazeilles est entièrement reprise une nouvelle fois. Toujours au prix de combats acharnés.

On s'organise pour la nuit. Seules des grand-gardes, placées aux ordres du commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la Division, tiendront la localité. Le commandant Lambert, comprenant que l'ennemi, puissamment renforcé pendant la nuit, va revenir en force, lui tend un piège.

Lorsque, le 1er septembre au lever du jour, les Bavarois commencent à pénétrer dans le village, ils croient celui-ci abandonné. Une vigoureuse contre-attaque, menée par 150 marsouins, les surprend et les met en fuite. Nous sommes à nouveau, et pour la troisième fois, maîtres de Bazeilles.

À ce moment survient un coup de théâtre. Le général Ducrot, qui vient de remplacer Mac Mahon blessé, veut regrouper l'armée et l'ordre est donné d'abandonner Bazeilles. Ce que l'ennemi n'a pas réussi, la discipline l'obtient : Bazeilles est évacué. Mais le général de Wimpffen, porteur d'une lettre de service, revendique le commandement et, prenant le contrepied des dispositions de son prédécesseur, ordonne que soient réoccupées les positions abandonnées.

Il faut donc reprendre Bazeilles dont les Bavarois n'ont pas manqué de s'emparer entretemps. De Vassoigne n'hésite pas et sa division, en une seule colonne, s'empare du village pour la quatrième fois, malgré la défense acharnée de l'adversaire.

Le 1er Corps d'armée Bavarois, renforcé d'une division supplémentaire, et appuyé par une artillerie de plus en plus nombreuse, reprend ses attaques qu'il combine avec des manœuvres d'encerclement, tandis que dans le village se multiplient les incendies.

Luttant à un contre dix, les marsouins, malgré les obus qui les écrasent et les incendies qui les brûlent et les suffoquent, défendent pied à pied chaque rue, chaque maison et chaque pan de mur. Ils ne cèdent le terrain que très lentement infligeant à l'ennemi des pertes sévères. Hélas, celles qu'ils subissent ne le sont pas moins et, ce qui est très grave, les munitions commencent à manquer.

Le général de Vassoigne, toujours très calme, estime que sa mission est maintenant accomplie, que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et qu'il ne doit pas faire massacrer une telle troupe, susceptible de rendre encore des services. Vers midi, il fait sonner la retraite.

Cependant le général de Wimpfen veut encore tenter une percée vers l'est. À cet effet, aux environs de 16 heures, il fait appel au général de Vassoigne et se met avec lui, épée en main à la tête des débris dont il dispose.

Bazeilles est en grande partie repris, lorsque sur l'ordre de l'empereur, il fait mettre bas les armes.

La Division bleue a perdu 2 655 des siens dont 100 officiers.

Commémoration des combats de Bazeilles par les Troupes de Marine


source Armée de Terre
 

Unités composant les troupes de marine :

Le régiment de marche du Tchad (RMT) de Meyenheim
Le régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers
Le régiment d'infanterie de marine du Pacifique-Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) de Nouméa
Le régiment d'infanterie de marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P) de Papeete
Le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne
Le 1er régiment d'infanterie de marine (1er RIMa) d'Angoulême
Le 11e régiment d'artillerie de marine (11e RAMa) de Saint-Aubin-du-Cormier
Le 2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (2e RPIMa) de Pierrefonds (Réunion)
Le 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa) du Mans
Le 21e régiment d'infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus
Le 3e régiment d'artillerie de marine (3e RAMa) de Canjuers
Le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne
Le 3e régiment d'infanterie de marine (3e RIMa) de Vannes
Le 5e régiment interarmes d'outre-mer (5e RIAOM) de Djibouti
Le 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville (Gabon)
Le 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres
Le 9e régiment d'infanterie de marine (9e RIMa) de Cayenne (Guyane)
Le 33e régiment d'infanterie de marine (33e RIMa) de la Martinique
L' école militaire de spécialisation de l'outre-mer et de l'étranger (EMSOME) de Rueil-Malmaison

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 27 juillet au 7 août 2015, le détachement génie des éléments français au Sénégal (EFS), composé de légionnaires du 1er régiment étranger de génie (REG), s’est rendu au bataillon d’appui génie des forces armées sénégalaises à Bargny (sur la côte Sud de la presqu’île du Cap-Vert à une trentaine de kilomètres de Dakar) afin de mener une mission d’appui militaire opérationnel au profit des cadres du bataillon.

 

Cette mission de deux semaines avait pour objectif de former les chefs de groupe aux techniques et à l’organisation d’un chantier de déminage. Privilégiant la pratique, l’instruction s’est faite autour d’ateliers dynamiques individuels puis collectifs. Elle s’est achevée par des exercices de niveau section permettant à chaque stagiaire de mettre en œuvre les savoir-faire techniques enseignés et d’être en mesure de coordonner les actions sur un chantier de déminage à taille réelle.

Cette formation s’est conclue par une cérémonie de remise d’attestation de stage en présence du chef de corps du bataillon. Les instructeurs des EFS ont particulièrement apprécié l’état d’esprit des cadres et sapeurs sénégalais ainsi que les excellentes conditions de travail au bataillon d’appui génie.

 

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photo Armée de Terrephoto Armée de Terre

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:30
Chammal : Séance de tir à l’arme de poing pour les équipages de Mirage 2000

 

28/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 25 août 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, le personnel navigant (pilotes et navigateurs) du détachement de chasse a participé à une séance de tir sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie. Pour ces militaires, la maîtrise de leur arme de poing, le PAMAS G1, est essentielle. En cas d’éjection en territoire hostile, ils doivent être préparés à réagir aux situations extrêmes et à se protéger contre toute agression en faisant usage de leur arme si la situation l’exige.

 

Les militaires ont effectué une succession de tirs techniques. Chacun s’est entraîné à ajuster précisément et rapidement ses gestes. Ces exercices sont très exigeants, ils doivent amener les militaires à être capable de tirer rapidement et précisément, dans une situation de stress maximal, sur un ennemi armé situé à quelques mètres.

 

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 août 2015, la frégate anti-aérienne Cassard a rejoint la Task Force 150 en mer Rouge. La mission du Cassard est de contrôler et éventuellement d’intervenir contre les navires suspectés de trafic illicite participant directement ou indirectement au terrorisme. Il prend la relève de la Frégate légère furtive (FLF) Surcouf qui a retrouvé son port base de Toulon le 17 août 2015.

 

Pour remplir cette mission, le Cassard s’appuie surtout sur un hélicoptère Panther standard II et sur une équipe de visite. Ensemble, ils lui assurent une excellente capacité de recherche et d’investigation complétée par l’ensemble des nombreux moyens de détection et d’identification dont dispose cette frégate de défense anti-aérienne. Le bâtiment peut être amené à conduire des opérations de recueil d’information et d’assistance auprès des navires rencontrés. Il peut aussi mener des enquêtes de pavillon pour s’assurer de leur nationalité et de leur respect des lois internationales : il a ainsi mené son premier contrôle le 20 août 2015, sur un skiff en mer Rouge.

 

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