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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:57
photo Armée de Terre

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02.07.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

 

Le général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, est resté ferme sur les prix et surtout les annonces au cours d'un échange intervenu ce jeudi 2 juillet. Le gros des informations concernant les terriens interviendra le 14 juillet (nouvelle répartition des régiments au sein des brigades, 1 400 recrutements d'ici 2016 et évolution marquante à la Légion étrangère)... De Sentinelle aux chantiers de rentrée de l'armée de terre, petit tour d'horizon.

 

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:56
photo EMA

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, le général d’armées Pierre de Villiers a présidé la première prise d’armes organisée sur le nouveau site de Balard, à l’occasion d’une cérémonie de levée des couleurs.

 

Pour ce moment symbolique, qui venait marquer une étape importante dans l’histoire de l’organisation des armées et de la Défense, le CEMA était accompagné du secrétaire général pour l’administration, ainsi que de ses trois chefs d’état-major d’armée ou de leur représentant.

 

Après un passage en revue des troupes et la montée des couleurs, le général de Villiers s’est adressé à l’ensemble des militaires et du personnel civil réunis sur la place d’armes, leur rappelant que l’entrée dans Balard, représente  « une étape nécessaire du rapprochement des différentes fonctions qui contribuent à l’efficacité opérationnelle ».  A ses yeux, cette étape est d’autant plus importante qu’elle contribue directement à l’efficacité des opérations : « il n’est plus nécessaire de convaincre que la victoire n’est possible qu’avec un commandement des armées efficace et avec la bonne combinaison interarmées, du renseignement, de l’administration, des soutiens, de la planification et la conduite des opérations ». Pour lui, cette dynamique est d’autant plus forte que civils de la défense et militaires sont unis par les mêmes valeurs : le sens du service et du bien commun, le désintéressement, la primauté accordée à l’opérationnel et la fraternité ; « valeurs qui forment notre force, avec comme seul but : le succès des armes de la France » .

 

A cet égard, soulignant le défi que constituait la bascule du commandement stratégique des opérations dans la nuit du 17 du 18 juin, il a également tenu à rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet : « C’était un projet long, difficile, complexe. Nous pouvons en être collectivement fiers ».

 

Ordre du jour du CEMA N° 6556 du 3 juillet 2015 (format pdf, 598 kB).

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:55
Succès aux portes ouvertes du 13e régiment du génie

 

03/07/2015 Armée de Terre

 

Les 27 et 28 juin, le 13e régiment du génie (13e RG) a ouvert ses portes à un public enthousiaste. Des baptêmes de plongée en passant par les parcours commandos ou les circuits en véhicules blindés, les stands des sapeurs n’ont pas désempli les deux jours.

 

La section cynophile, le déploiement de matériels majeurs comme le système de pose rapide de travures (SPRAT), ainsi que des séances de techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) ont également rassemblé un public attentif. Lors de ces portes ouvertes, le 13e RG a ainsi remporté un franc succès auprès du grand public, qui a pu découvrir différents métiers de soldat.

 

Le samedi soir, point d’orgue de ces rencontres, le 13e RG a commémoré la bataille de Bir Hakeim, en présence d’anciens du régiment ayant été engagés sur ce théâtre de la Seconde Guerre mondiale. Lors de cette prise d’armes, les sapeurs ont montré qu’ils restaient très attachés à leurs anciens, mémoires vivantes du passé et exemples pour les jeunes sapeurs.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 19:25
photo EMA / Marine Nationale

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 30 juin au 4 juillet 2015, le navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Winnipeg a effectué une escale technique à la base navale militaire de Fort-de-France.

 

Le Winnipeg a appareillé le 15 juin 2015 de son port d’attache d’Esquimalt en Colombie-Britannique afin de rejoindre les forces de l’OTAN en mer Méditerranée, dans le cadre des mesures d’assurance prises par l’Alliance en Europe centrale et du Nord. Avant de rejoindre la mer Méditerranée, le bâtiment canadien était déployé aux Antilles pour conduire l’opération Caribbe – une campagne multinationale de lutte contre le trafic illicite couvrant la mer des Caraïbes, l’Est de l’océan Pacifique et les eaux côtières de l’Amérique centrale.

 

Leur escale à Fort-de-France, a été l’occasion d’un échange fructueux d’expertise sur la lutte contre le narcotrafic. Accueillis au centre des opérations des forces armées aux Antilles (FAA), les militaires canadiens ont eu l’occasion de faire le point sur l’évolution de cette menace avec les FAA. Cela a également été l’occasion d’évoquer les coopérations multinationales engagées pour mieux y faire face.

 

L’escale à Fort-de-France était aussi l’occasion de valoriser la base navale militaire. Particulièrement adaptée, elle offre en effet des services de maintenance technique grâce à ses ateliers militaires. Avec le service de soutien de la flotte, la base navale sert aussi de relais vers le tissu industriel local et notamment avec le bassin de radoub permettant au besoin l’entretien d’un navire pendant son escale. Point d’appui logistique et opérationnel majeur dans la zone, la base navale de Fort-de-France constitue un point d’ancrage stratégique permettant aux FAA d’exercer leurs missions dans le domaine de la sûreté et de la surveillance maritime au sein de la zone économique exclusive française, mais aussi pour contribuer aux actions multinationales de lutte contre le narcotrafic, véritable fléau qui alimente la criminalité transnationale.

 

Avec le Canada mais également les Etats-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, la France fait ainsi partie des principaux pourvoyeurs de moyens maritimes et aériens engagés dans la lutte contre le narcotrafic régional. Grâce à cette coopération internationale et avec le soutien des moyens de la Joint Interagency Task Force South (JIATF-S), le bilan des saisies de drogue en mer réalisées conjointement avec les autres services de l'État français dans la zone Antilles-Guyane atteint déjà plus de 5,1 tonnes depuis début 2015.

 

Partenaires historiques, le Canada et la France ont réaffirmé leur proximité dans le cadre d’un « plan de coopération renforcé » signé en 2013. Au niveau régional, les FAA mais aussi les FAPF (forces armées en Polynésie française) animent la coopération militaire bilatérale avec le Canada. Ainsi, en juin 2014, 30 soldats canadiens issus du Royal 22e Régiment étaient déployés au sein du détachement 33e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) des FAA pour une instruction tactique en milieu tropical [lien vers brève].

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 18:55
Sentinelle : Patrouilles motorisées à Paris

 

03/07/2015 LTN Fuet - armée de Terre

 

Militaires et forces de l’ordre assurent la sécurité de sites sensibles dans la capitale au sein de l’unité mobile d’intervention de la police.

 

En complément du dispositif pédestre traditionnel, les militaires de l’armée de Terre et les forces de sécurité effectuent des patrouilles motorisées conjointes dans les rues de Paris. Déployée 24h/24, cette unité particulièrement mobile est capable de reconnaître un grand nombre de sites sensibles en un minimum de temps.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:55
EDF-Areva : les négociations patinent sur le prix

Seule certitude, le 30 juillet, date de publication des résultats semestriels des deux groupes, Areva devra annoncer à la communauté financière comment il compte trouver les quelque 7 milliards d'euros de financement dont il a besoin. (Credits Areva ELTA)

 

03/07/2015 latribune.fr (AFP,Reuters)

 

Le délai d'un mois fixé par l'Élysée aux deux groupes pour "conclure un accord de partenariat stratégique" arrive ce vendredi à échéance. S'il n'existe plus de divergences sur de nombreux sujets, la question du prix demeure. EDF propose 2 milliards d'euros mais Areva estime son activité réacteurs nucléaires à 2,7 milliards.

 

Les discussions sont toujours en cours entre Areva et EDF pour se mettre d'accord sur les modalités de rapprochement entre les deux groupes, alors qu'expire ce vendredi 3 juillet le délai d'un mois fixé par le président de la République.

"Les négociations se poursuivent", indique-t-on de part et d'autre, assurant qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre cette durée d'un mois.

"Il n'y aura pas d'offre signée [...] en juillet. Ce sera plutôt pour la rentrée", avait déclaré le 26 à Reuters une source au fait du dossier.

Le 3 juin, l'Elysée avait en effet tranché en faveur d'une reprise par EDF de la majorité de l'activité réacteurs de l'ex-fleuron du nucléaire, "sous réserve de la conclusion d'un accord de partenariat stratégique" entre les deux groupes publics. L'État a également annoncé qu'il recapitaliserait Areva, en grandes difficultés financières, "à la hauteur nécessaire".

 

Les 2 milliards proposés par EDF insuffisants

L'électricien a fait une offre indicative d'environ 2 milliards d'euros pour Areva NP, qui regroupe la conception et la fabrication des équipements, mais aussi l'assemblage de combustible et les services aux réacteurs existants. Dans les comptes d'Areva, cette division est valorisée 2,7 milliards d'euros. Areva a fait savoir le 10 juin qu'il demandait à EDF de relever son offre et de s'engager sur certains projets qui risquent de peser sur l'avenir de son fournisseur, tels que celui de l'EPR finlandais (OL3), qui a pris énormément de retard au fil des années.

Si des différences subsistent effectivement sur le prix, "sur beaucoup de sujets, il n'y a plus de divergences", affirme à l'AFP une source proche des négociations. Car les deux sociétés doivent aussi avancer sur la création d'une société commune regroupant les activités de conception, gestion de projets et commercialisation des réacteurs neufs, sur les accords commerciaux les liant dans les combustibles et le retraitement, ou encore sur la question de savoir qui devra porter le risque lié au chantier de l'EPR finlandais, qui accumule les retards et fait l'objet d'une procédure d'arbitrage.

Seule certitude, le 30 juillet, date de publication des résultats semestriels des deux groupes, Areva devra annoncer à la communauté financière comment il compte trouver les quelque 7 milliards d'euros de financement dont il a besoin.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:50
photo EMA / Marine Nationale

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juillet 2015, un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale a survolé la Méditerranée centrale à des fins de renseignement sur le trafic de migrants en Méditerranée. Il s’agissait de la première contribution opérationnelle de la France à l’opération EUNAVFOR MED, lancée le 22 juin par l’Union européenne.

 

L’avion, en provenance de la base d’aéronautique navale de Lann Bihoué, dans le Morbihan, a décollé de la base d’aéronautique navale de Hyères à 10h locale. Un ravitaillement en carburant à Sigonnella, en Italie, lui a permis de réaliser un survol de trois heures au large de la Sicile. Le renseignement collecté a été transmis à l’état-major tactique de l’opération. Cette structure d’une centaine de militaires européens, au sein de laquelle trois militaires français sont insérés, est embarquée à bord du porte-aéronefs italien Cavour.

 

Cette mission de renseignement s’inscrit dans le cadre de la première phase de l’opération EUNAVFOR MED, consacrée à la surveillance et à la collecte de renseignements sur les réseaux de trafic de clandestins dans la partie sud de la Méditerranée centrale.

 

EUNAVFOR MED

 

Le 22 juin, le conseil de l’Union européenne a décidé le lancement de l’opération EUNAVFOR MED destinée à « mettre fin au modèle économique des trafiquants en Méditerranée ». L’opération a pour le moment été lancée dans sa phase initiale uniquement. Elle est axée sur la surveillance et l'évaluation des réseaux de passeurs et de trafiquants d'êtres humains dans la partie sud de la Méditerranée centrale.

 

Les armées françaises contribuent activement à cette mission au travers de différents volets :

-  la fourniture de renseignement selon les besoins exprimés par l’Union européenne (photos satellitaires, photos aériennes, synthèses de renseignement, renseignements bruts). Des moyens aériens de surveillance maritime ainsi que des moyens de renseignement satellitaires sont ponctuellement mobilisés à cette fin.

-  l’occupation de postes d’importance au sein des états-majors de l’opération. Une dizaine de militaires français sont insérés au sein des états-majors opératif et tactique de l’opération. Un officier général français, le contre-amiral Hervé Bléjean, occupe le poste d’adjoint au commandant de l’opération, au quartier général d’EUNAVFOR MED basé à Rome.

 

La première phase est un préalable indispensable à toute autre action de l’Union européenne. Elle doit préparer, à terme, la lutte contre cette forme d’exploitation humaine.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 18 au 26 juin 2015, le bataillon logistique Charente et ses hommes ont mené un convoi de Gao à la base opérationnelle avancée de Tessalit afin de ravitailler le personnel du site.

 

Le 18 juin 2015, au petit matin, plusieurs dizaines de véhicules lourds blindés tels que des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), escortés par un peloton de circulation routière sur VAB (véhicule de l’avant blindé) ont quitté la plateforme opérationnelle désert (PfoD) de Gao. Près de 90 militaires ont ainsi pris la route avec pour objectif de réaliser les 600 kilomètres qui séparent Gao de l’extrême Nord du Mali. Ils ont transporté plus de 40 tonnes de fret et 140 m3 de carburant.

 

Les difficultés sont bien connues par les hommes et femmes du bataillon logistique Charente : de l’enlisement à la tempête de sable, en passant par les températures extrêmes frôlant les 60 degrés dans certains véhicules, sans compter l’évolution de l’itinéraire au grès des intempéries qui changent le décor désertique couvert par l’opération Barkhane. L’articulation et le déplacement d’un convoi demandent une organisation sans faille pour progresser sur cette zone. Entraînés spécifiquement pour ces missions, les militaires ont préparé leurs matériels et leurs véhicules pour ces conditions particulières et sont prêts à affronter toutes ces difficultés, techniques ou tactiques.

 

Composé de plus de 300 soldats, le bataillon logistique Charente  regroupe près de 70 formations de logistique et de soutien, de l’armée de Terre et des soutiens interarmées, constituant ainsi un bataillon complet et autonome pour chacune de ses missions. Le 515ème régiment du train, basé en Charente, en constitue le corps leader.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 25 juin 2015, un A400M Atlas a terminé une tournée de ravitaillement logistique sur les terrains où se trouvent des avions de l'opération Chammal dans le golfe arabo-persique : la base aérienne projetée de Jordanie, le Qatar et d’autres lieux de déploiements des éléments français en zone ALINDIEN.

 

Le 25 juin 2015, l'avion de transport s’est posé à 23h15. Le voyage, qui avait commencé la veille en France, a été long, passant par la Jordanie puis le Qatar. La nuit est tombée à 19h, la température s'est donc un peu adoucie, autour de 35°C. Le tarmac est occupé par des Rafale, l'Atlantique 2 et maintenant l'A400M.

 

Les pistards de l'escale ont guidé l'Atlas, qui, après quelques évolutions sur le parking, a arrêté ses quatre turbopropulseurs à huit pales. La trappe arrière s'est ouverte, un tarmac et un porte-palette se sont approchés, accompagnés des permanents de l'escale aérienne. Membres de l'équipage de l'A400M et pistards se sont activés pour "dépalettiser" l'Atlas de son chargement : équipements divers et commandes logistiques variées destinés aux escadrons Rafale, à l'Atlantique 2 ou tout simplement aux unités du site. Pendant ce temps, le conducteur avitailleur effectuait le plein de l'Atlas.

 

Puis le moment du chargement est arrivé. Un moteur de Rafale, ne pouvant être réparé sur site, est monté dans la soute de l'avion, accompagné de quelques autres palettes, en route pour la France. L'Atlas, nouveau fer de lance du transport et de la projection française, est reparti le lendemain.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D) et d’un avion de patrouille maritime  Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de Terre

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03/07/2015 Sources : État-major des armées  

 

Monsieur Straumann, président du conseil départemental, accompagné de madame Klinkert, vice-présidente, se sont rendus du 14 au 16 juin 2015 sur les terres libanaises pour rendre visite aux Diables Rouges du 152e Régiment d’Infanterie de Colmar. Ils répondaient à l’invitation du chef de corps, le colonel Hasard, commandant la Force Commander Reserve (FCR), qui les a accueillis durant ces trois jours dans l’enceinte du camp de 9.1.

 

Monsieur Straumann, qui était déjà venu rendre visite aux militaires colmariens en 2010, s’est rapidement immergé dans le quotidien des militaires français en parcourant avec madame Klinkert la Blue Line séparant le Liban d’Israël. « C’est un moment important pour un élu de soutenir le régiment de sa circonscription » a-t-il expliqué lors d’un repas avec les Diables Rouges. Le geste fut apprécié de tous, la visite des élus du Haut-Rhin apportant un bol d’ « air alsacien » aux soldats du 15.2. En se coiffant du béret bleu, les élus ont pu ensuite découvrir le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie), viser avec le missile Mistral et croiser le Cobra de la Batterie.

 

Ces deux personnalités seraient volontiers restées quelques jours supplémentaires, car il est vrai que trois jours ne peuvent suffire pour comprendre et appréhender toute la complexité de la mission des soldats du contingent français. Après avoir visité les ruines de la ville de Tyr et rencontré le maire, les élus sont repartis en Alsace, déterminés à faire parler du travail fourni par la FCR et plus particulièrement par les Diable Rouges.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 15:35
photo EMA / Marine Nationale

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 22 juin 2015, le BPC Dixmude et la FLF Aconit ont fait escale à Visakhapatnam, en Inde. Celle-ci a été l’occasion de renforcer une fois encore nos liens avec la marine indienne.

 

A l’occasion du passage sur rade de Port Blair, capitale de l’archipel de Nicobar et Andaman, plusieurs officiers indiens ont embarqué avec le groupe Jeanne d’Arc le temps du trajet vers Visakhapatnam où l’équipage devait effectuer une escale quelques jours plus tard.

 

Après un accueil très chaleureux de la marine indienne à Visakhapatnam, une délégation a pu assister à une démonstration de l’Engin de Débarquement Amphibie Rapide (EDAR). Ce fut l’occasion pour la flottille amphibie du Dixmude d’illustrer les multiples capacités opérationnelles de l’EDAR dans la base navale indienne. Le lendemain, une réunion bilatérale a été organisée à bord afin de partager des expériences acquises et enrichies par les interactions régulièrement menées dans nos zones de déploiement communes.

 

Deux mois après la déclaration conjointe du  Président de la République française M. François Hollande et du Premier ministre de la République de l’Inde, Shri Narendra Modi en visite officielle à Paris, cette escale était placée sous le signe de l’entente. Avec la participation de frégates indiennes le jour de l’appareillage, des manœuvres et des entraînements conjoints ont été conduits en mer. En parallèle, le personnel du pont d’envol du Dixmude a accueilli un hélicoptère indien Sea king, pour une visite du commandant en chef de la flotte de l’Est. 

 

En complément de ces échanges opérationnels, des visites croisées des bâtiments ont permis aux marins de se rencontrer et de mieux se connaître. Par ailleurs, de nombreuses activités de coopération et de rayonnement ont été organisées. Le 21 juin 2015, alors que l’Inde célébrait le Yoga, pratique nationale ancestrale reconnue par l’ONU qui a fait de cette date une journée internationale, une séance était organisée sur le pont d’envol du Dixmude. Cet événement à la fois sportif, culturel et fédérateur est venu clôturer une escale marquée par la découverte des traditions locales.

 

Ces échanges illustrent la volonté indienne comme française de renforcer la coopération militaire entre nos deux pays, et s’inscrivent dans la continuité du partenariat stratégique initié en 1998.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 14:55
Formation des réservistes du domaine santé

 

03/07/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 22 au 26 juin 2015, les militaires réservistes du service de santé des armées ont participé à un entrainement dans le camp de la Valbonne.

 

Organisé par le service de santé de Lyon et le régiment médical de la Valbonne, cet exercice a permis de préparer ces militaires à une éventuelle projection. Mises en situations, développement de la rusticité et restitutions des connaissances ont jalonné cette semaine riche en rebondissements.

 

L’exercice dénommé FRAOS (formation réserve aguerrissement opérationnel santé) confirme, si besoin était, la bonne intégration des réservistes au sein des services des armées.

 

Synthèse en images

Pour rejoindre la Réserve santé : contacts dans les directions régionales

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:45
photo Armée de Terre / 6e BIMa

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03.07.2015  237online.com
 

Assistance en personnel, aide à la formation, assistance matérielle. Trois domaines où excelle la coopération entre le Cameroun en matière de sécurité et de défense.


Le chef de l’Etat cite la France parmi les pays amis qui aident le Cameroun dans sa lutte contre Boko Haram. Il ne saurait en être autrement, s’agissant de deux armées qui se battent à travers le monde pour le maintien de la paix et contre le terrorisme. Et de deux pays dont l’histoire est étroitement liée depuis cent ans. Depuis précisément 1916 lorsque la France et la Grande-Bretagne, pendant la première Guerre mondiale, ont chassé l’Allemagne de son protectorat du Cameroun pour prendre sa place, via un mandat de la Société des nations, l’ancêtre de l’Onu. Les deux pays ont noué en 1960, au moment de l’accession à l’indépendance du Cameroun oriental, des accords de défense qui ont évolué avec le temps.

Contre Boko Haram, le soutien de la France s’opère surtout dans les domaines du renseignement et de la formation des personnels. Le renseignement constitue, depuis l’antiquité, une donnée fondamentale dans la guerre. Pour l’armée camerounaise, il est important d’apprendre, par exemple, que la secte terroriste tient une réunion d’état-major de l’autre côté de la frontière, pour saluer et saler la rencontre par une salve d’obus. La France qui a des troupes basées à N’Djamena au Tchad, et dont les drones survolent l’espace sous-régional, est en mesure de fournir des informations précieuses sur les mouvements de l’ennemi.
Dans le fond, l’accord régissant en ce moment le partenariat dans le domaine de la défense entre le Cameroun et la France, a été signé le 21mai 2009, lors de la visite au Cameroun de François Fillon, alors Premier ministre. Ce document a rénové les précédents accords conclus en 1974. Depuis sa ratification par le Cameroun en 2012, cet accord a donné lieu à un renforcement des capacités de nombreux officiers et militaires camerounais dans des domaines pointus et variés. Il a également ouvert la porte à l’arrivée de coopérants français permanents, à une aide logistique directe, le soutien aux écoles de formation telles l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (Esig), l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces), l’Ecole d’Etat-major (Eem). Ces acquis ont été mis en lumière, le 25 avril 2014 à Yaoundé, lors de la première session des travaux du Comité de suivi de l’accord de défense de mai 2009.
Traditionnellement, la coopération française au Cameroun dans les domaines de la défense et de la sécurité intervient dans trois domaines : assistance en personnel, aide à la formation, assistance matérielle.

A signaler parmi les grands moments du partenariat avec la France en matière de défense, la visite en mai dernier au Cameroun de Bernard Cazeneuve, ministre français de l’Intérieur. Il y a eu en 2006 la tenue au Cameroun des exercices du cycle de Renforcement des capacités de maintien de la Paix (Recamp). L’on pourrait aussi signaler la visite en fin novembre 2011 au Cameroun du général de Corps d’armée français, Bruno Clément Bollee, directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense au ministère français des Affaires étrangères et européennes.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 11:25
photo Armée de Terre

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 22 juin 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées dans le dispositif Titan pour participer à la sécurisation des approches terrestres, maritimes et aériennes du centre spatial Guyanais (CSG), chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales.

 

Opérant à son 5e lancement depuis 2012, le tir Vega a nécessité la présence de près de 250 militaires Terre-Air-Mer pour un déploiement de 24h. Aucun tir ne peut être effectué sans ce  dispositif de sécurisation interministériel. Il requiert donc la présence conjointe des forces armées en Guyane, des gendarmes et d’une agence de sécurité mandatée par le centre spatial guyanais. A chaque phase de vulnérabilité du lanceur et afin de coordonner tous  les moyens, un centre de coordination et de commandement, nommé Uranus est mis en place.

 

Pendant la phase de tir, en salle Jupiter, le commandant supérieur des FAG a siégé aux côtés du Préfet de Guyane, et de la Haute Autorité de Défense Aérienne (HADA) qui pouvait déclencher les mesures actives de sûreté aérienne (MASA). A terre, les légionnaires du 3e REI (régiment étranger d’infanterie) patrouillaient dans les environs du CSG pour empêcher toute présence humaine. En mer, un patrouilleur de la Marine nationale, la Capricieuse, ainsi qu’une vedette de gendarmerie maritime, l’Organabo, patrouillaient au large du CSG pour interdire le survol de la zone.  Assistés par un hélicoptère et un avion CASA de l’armée de l’Air, ces navires reconduisaient les bateaux de pêche hors de la zone interdite. Enfin, les militaires permanents du centre de contrôle militaire basé à Kourou (en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne) ont assuré l’observation de l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite.

 

En complément des missions au-dessus de la zone du CSG, deux exercices ont eu lieu avec les deux hélicoptères de type Fennec de la Base Aérienne 367.

 

Ainsi, le 22 juin 2015 à 22h51, le lanceur Vega a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite du satellite Sentinel-2A, deuxième satellite de l’ambitieux programme d’observation de la terre, Copernicus. En 2014, 11 lancements ont été effectués et depuis le début de l’année, 5 tirs ont été assurés avec succès grâce aux conditions optimales et exigeantes de sécurité garanties par les FAG par le biais du dispositif Titan.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, comme la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal ou POLPECHE pour la lutte contre la pêche illégale, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral spécifique et sa forêt équatoriale.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
L’ESM à Saint-Cyr

L’ESM à Saint-Cyr


03.07.2015 source SHD
 

3 juillet 1608 : fondation de Québec (actuel Canada). Lieutenant de la compagnie fondée par Pierre Duguas de Mons, Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au bord du Saint Laurent.

 

3 juillet 1808 : l’ESM s’installe à Saint-Cyr (actuelle ville de Saint-Cyr l’Ecole). Créée par Napoléon le 1er mai 1802, l’école de formation des officiers, Ecole Spéciale Militaire, est d’abord implantée à Fontainebleau puis transférée dans l’ancienne école pour jeunes filles créée par Mme de Maintenon. Aujourd’hui, Saint-Cyr l’Ecole abrite le lycée militaire de Saint-Cyr (qui est aussi une prépa à l’ESM de Saint-Cyr-Coetquidan).

 

 

3 juillet 1866 : bataille de Sadowa (actuelle République tchèque). Victoire prussienne sur l’empire autrichien.

 

3 juillet 1916 : les belges prennent Kato (Afrique orientale). Précédant la victoire anglo-belge de Tabora, le combat de Kato est remporté par le lieutenant général belge Charles Tombeur. Le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck après près de deux années de combats de guérilla très efficace, enregistre ses premières vraies défaites. Beaucoup plus nombreux et dotés notamment d’hydravions, les alliés chassent les Allemands de la rive orientale du lac Tanganyika. Ces hydravions ont permis la destruction de la flottille allemande et bien évidemment un avantage énorme en matière de renseignement et de reconnaissance.

 

3 juillet 1940 : drame de Mers el Kebir (Algérie). Le Royaume-Uni combat seul l'Axe depuis l'armistice français (22 juin). L'éventualité que la marine française (4ème rang mondial), intacte jusqu'à présent, puisse tomber aux mains des Allemands est impensable pour Londres dont la survie passe par la maîtrise des mers. L'amiral Darlan a certes donné des ordres pour que la flotte se saborde en cas de réquisition allemande, mais l'enjeu est trop lourd pour Churchill qui ordonne l'opération Catapult. Le vice-amiral Sommerville commandant la force H se positionne devant le port algérois de Mers el Kebir et propose un marché (ultimatum) à l'amiral Gensoul :1. le suivre et rallier le combat contre l'Axe. 2. Se saborder. 3. Gagner un port américain. Sinon, la force H détruira le fleuron de la flotte française bloquée dans le port algérien. Gensoul refuse: 1300 marins français périssent. En Grande-Bretagne, les Britanniques saisissent par la force les unités navales réfugiées dans les ports de Portsmouth, Plymouth et Falmouth (2 contre-torpilleurs, 8 torpilleurs, 13 avisos, et 6 sous-marins). La prise du sous-marin Surcouf est marquée par des incidents sanglants. Le personnel est interné dans des camps et traité comme prisonniers de guerre. A Alexandrie, l’amiral Cunningham et le vice-amiral Godfroy à bord du croiseur Duquesne trouveront le 7 juillet une solution négociée sur la posture de la force navale française, dite « force X ».

L’épisode est particulièrement douloureux entre les deux anciens alliés et a servi à alimenter la rancœur, compréhensible, de beaucoup de Français contre la perfide Albion. Cependant comme le raconte Churchill dans ses mémoires, deux familles françaises enterrant leurs fils tués à Mers el Kébir, posèrent côte à côte sur les cercueils le drapeau français et l'Union Jack ! 

3 juillet 1988 : le USS Vincennes abat un airbus A300 (Golfe persique). Le croiseur américain tire 2 missiles qui détruisent le vol iranian air 655.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
Passation de commandement pour les forces aériennes stratégiques

 

02/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet 2015, le général Bernard Schuler est devenu le 24e commandant des forces aériennes stratégiques (FAS), succédant au général Philippe Steininger, promu secrétaire général adjoint de la Défense et de la sécurité nationale.

 

Né le 11 janvier 1961 à Bône (Algérie), le général Schuler entre à l’École de l’air en 1979. Breveté navigateur en 1985, il fait toute sa carrière opérationnelle sur Boeing C-135 sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et Istres, commandant notamment l’escadron de ravitaillement en vol « Bretagne ». Diplômé de l’école de guerre américaine en 1999, il commande la base aérienne d’Avord entre 2004 et 2007, après avoir été affecté aux ministères des Affaires étrangères et de la Défense. Promu officier général en 2010, il occupe différents postes au sein de l’état-major de l’armée de l’air et celui des forces aériennes, avant de réintégrer les FAS, en tant que second, en 2014.

Le général Schuler compte plus de 5200 heures de vol et 196 missions de guerre.

Officier de la Légion d’honneur, il est également commandeur de l’Ordre national du Mérite, détenteur de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, de la Croix de la Valeur militaire et de la Médaille de l’Aéronautique.

 

Les forces aériennes stratégiques assurent depuis 1964 la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis plus de 50 ans, permet au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ses responsabilités internationales.

Passation de commandement pour les forces aériennes stratégiques
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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 10:55
photo Fabienne Seynat

photo Fabienne Seynat

 

03.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense



Le marché de "location d'aéronefs avec pilote(s) au profit de la force maritime des fusiliers marins et des commandos (forfusco)" a été partiellement attribué. L'appel d'offres avait été publié en mars (voir mon post ici).

 

L'avis initial portait sur deux lots:
- LOT no 1, pour la location d'un aéronef bi-turbopropulseur avec une issue axiale et une issue latérale d'une capacité d'mport comprise entre 16 et 25 parachutistes. 
- LOT no 2, pour la location d'un aéronef mono-turbopropulseur avec une sissue latérale d'une capacité d'emport comprise entre 8 et 10 parachutistes.

 

Selon l'avis n°15-99531 publié au BOAMP le 30 juin, le lot 1 a été déclaré infructueux. Quant au lot 2, il a été attribué à Space dropping, aérodrome de Floudès, 33190 La Réole. Space Dropping a déjà travaillé pour le 13e RDP (voir ici).

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:55
« Echo » stands for « English »…

 

02/07/2015 Armée de l'air

 

Le premier lexique audio destiné aux élèves, stagiaires et moniteurs pilotes français mais également étrangers, ECHO est à présent disponible en ligne.

 

Comprenant 2250 mots et expressions relatifs à l’environnement opérationnel des pilotes et à leurs phases de formation, ce lexique vise spécifiquement à faciliter l’expression orale en proposant une version audio des termes du quotidien dans deux environnements anglophones distincts (anglais américain et anglais britannique).

 

Développé au sein du centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS), ECHO a été créé avec le soutien de la mission innovation participative. «ECHO» fait à la fois référence à un mot code aéronautique lié à la communication et à la première lettre du mot « English ».

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 07:55
[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Les avions du capitaine Guynemer étaient habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». - photo SHDAI

 

02/07/2015 Marine Picat  - DICoD

 

Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle… L’histoire militaire française est ponctuée par de nombreuses personnalités ayant marqué les esprits et trouvé place dans les livres d’histoire par leurs victoires sur les champs de bataille. Mais d’autres, souvent moins connus du grand public, ont également révolutionné l’arme qu’ils avaient choisi de servir ou réalisé des actions d’éclat. À l’occasion de l’été, la rédaction vous fait découvrir chaque jeudi une de ces figures. Aujourd’hui, partons à la rencontre du capitaine Georges Guynemer.

 

Georges Guynemer est une figure de l’armée de l’Air. Connu comme l’As des As, il est l’un des pilotes de guerre français les plus renommés de la Première Guerre mondiale. Découvrez ce jeune homme aux 53 victoires homologuées.

 

Georges Guynemer naît à Paris le 24 décembre 1894 et grandit à Compiègne. En 1914, au début de la guerre, il se rend à Bayonne afin de s’engager, mais les médecins militaires le déclarent inapte et refusent par deux fois sa candidature, l’estimant trop chétif. En novembre 1914, il décide d’aller à Pau et s’engage en tant qu’élève mécanicien au titre du service auxiliaire. Guynemer devient élève pilote en janvier 1915 et décroche son brevet de pilote militaire dès le mois d’avril.

 

Il intègre l’escadrille N3, dite « escadrille des Cigognes », qu’il servira tout au long de la guerre. Le pilote  remporte sa première victoire aérienne le 19 juillet 1915 et prend, deux ans plus tard, le commandement des Cigognes.

 

Son expérience et sa notoriété font de lui une référence en aviation, tant et si bien qu’il influence la conception des avions de combat français. Sur les conseils du pilote militaire, la société Blériot-SPAD, qui produit une partie des avions sur lesquels l’armée française vole durant le conflit, améliore et développe de nouveaux modèles, plus performants.

 

[Portraits de l'été] Georges Guynemer, l'As des As

Guynemer accumule les décorations, qu'il appelle en riant sa "batterie de cuisine". - photo SHDAI

 

En février 1917, le capitaine Guynemer est le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G.III. En vingt-sept mois de combats, il totalise plus de 750 heures de vol, remporte 53 victoires homologuées, auxquelles s'ajoutent une trentaine de victoires supplémentaires probables. Il est blessé deux fois et survit sept fois après avoir été abattu, et ce sans jamais avoir embarqué de parachute.

 

Mais un mystère entoure toujours sa mort. Le 11 septembre 1917, Guynemer part en reconnaissance dans la région des Flandres accompagné d’un autre aéronef et disparaît au cours d’un combat aérien. Il semblerait que son avion se soit abîmé en plein no man’s land, mais ni l’épave de l’avion ni le corps de Guynemer n’ont été retrouvés.

 

Aujourd’hui, l’armée de l’Air rend hommage à l’As des As sous différentes formes. Chaque 11 septembre, une prise d’armes sur les bases aériennes évoque le souvenir de Guynemer. La base aérienne 102 de Dijon porte d’ailleurs le nom de l’aviateur et l’École de l’Air de Salon-de-Provence a repris sa devise, « Faire face ».

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 21:55
photo MI SG Dicom

photo MI SG Dicom

 

02/07/2015 Par Marie-Amélie Lombard - LeFigaro.fr

 

INFO LE FIGARO - Dans un rapport qu'il vient de transmettre à Manuel Valls, et que Le Figaro s'est procuré, le député PS Malek Boutih décrit «une jeunesse frustrée, prête à basculer». Il craint que la dérive islamiste en France ne se transforme en phénomène de masse.

 

«Génération radicale»: le titre du rapport que le député PS de l'Essonne Malek Boutih vient de transmettre au premier ministre, et que Le Figaro s'est procuré, traduit bien son contenu. Dès la troisième ligne, il aborde son sujet: «L'analyse et la prévention des phénomènes de radicalisation et du djihadisme en particulier.» C'est une lecture politique que livre l'ancien président de SOS-Racisme, mandaté après les attentats de janvier. Il ne biaise pas avec son sujet, qui concerne avant tout la dérive islamiste d'une partie de la jeunesse française, sachant que près de 65 % des individus impliqués dans les filières djihadistes ont moins de 25 ans. Le député assure que son enquête a conforté son hypothèse de départ: «Le succès des recruteurs djihadistes auprès des jeunes repose sur l'adhésion à un projet politique entrant en résonance avec leurs préoccupations internationales et leur rejet de la société démocratique occidentale, plus qu'à une doctrine religieuse fondamentaliste.» D'où cette conséquence: «Une grande partie de la jeunesse se détourne de notre modèle de société.»


Une génération «au bord de la rupture»

Mondialisation, 11 Septembre, guerre en Irak, conflit israélo-palestinien ont marqué la jeune génération et façonné sa vision du monde, note Malek Boutih. Mais au-delà de ces événements, un nouveau marqueur - «l'enracinement d'un nouvel antisémitisme» - est particulièrement inquiétant. «Dans les quartiers, le discours du “deux poids deux mesures”, entre des juifs qui seraient insérés et protégés et des musulmans au contraire stigmatisés et marginalisés socialement, a rencontré un large écho, écrit le député. Les vieux préjugés sur les juifs qui seraient partout, tirant les ficelles du monde de la finance et des médias sont de retour. De façon remarquable, ils sont très largement répandus chez les jeunes aujourd'hui alors que cela aurait été inenvisageable il y a encore une vingtaine d'années.»


Le refus des valeurs démocratiques

«La société est vécue comme totalement verrouillée, ce qui génère une grande frustration», analyse Malek Boutih, qui parle de «jeunesse frustrée, prête à basculer». Il va plus loin: «Le corpus de valeurs et l'ordre social très peu contraignant de nos sociétés démocratiques occidentales ne fournissent pas un cadre suffisamment englobant et sécurisant pour s'y ancrer et s'y attacher (…). La notion de République est inintelligible, comme diluée dans le libéralisme et la modernité, et le sentiment d'appartenance à une communauté nationale est très affaibli. Or une partie de la jeunesse refuse ces valeurs trop “molles” et cherche à se distinguer.»


Le djihad, une «solution» globale

Reprenant les chiffres, notamment ceux, en hausse croissante, des départs de jeunes Français pour la Syrie, l'auteur du rapport estime que «la radicalité islamiste est dans un mouvement ascendant au sein de notre société», qu'il met en parallèle avec le niveau historique de l'extrême droite. Cependant, «face aux autres offres radicales qui visent la jeunesse, le djihadisme a une longueur d'avance, aussi bien dans sa dimension politique que théorique, note le député. Pour un jeune homme, une jeune femme assoiffée d'action, le djihad serait l'évidence. Il ne s'agit pas simplement d'assouvir réellement des pulsions meurtrières ou des envies de guerre. La dimension théorique du djihad est la plus complète dans son rejet de la démocratie, dans la désignation de responsables à abattre et enfin dans l'affirmation d'un contre-modèle total. Au creux de l'offre idéologique des forces politiques traditionnelles, le djihad propose des explications et une solution globale.» Conclusion sans appel: «Le djihadisme est bien la radicalité qui prédomine aujourd'hui dans l'offensive antidémocratique.»


Un phénomène de masse?

Les signalements recueillis par le numéro vert, destiné aux familles ou aux autorités que la dérive d'un jeune inquiète, sont éclairants sur la diversification des individus prêts à basculer dans l'extrémisme. Mais Malek Boutih va encore plus loin: «L'ampleur du phénomène et sa pénétration dans tous les milieux, avec la radicalisation de jeunes étudiants, et de jeunes filles en particulier, indiquent qu'on pourrait basculer dans un phénomène de masse.» «Si les premières vagues de djihadistes comportaient essentiellement des individus fragilisés, plus faciles à recruter, désormais les recruteurs ciblent des proies au profil plus stable et moins détectable et on peut penser que ce phénomène va s'amplifier», ajoute-t-il.


Un réseau structuré

«Les islamistes ont mis sur pied un réseau social humain où chacun joue un rôle dans l'expression de leur idéologie», remarque le député. Leur «emprise» se construit ainsi sur certains quartiers. Même si tous les jeunes, loin de là, ne sont pas tentés par l'expérience, «il faut tout de même prendre garde aux effets de contagion et d'identification croisée entre pairs, par lesquels une frange radicale peut influencer l'ensemble d'une génération», estime Malek Boutih.

Au terme de son rapport, son auteur dresse une série de propositions qui passent par l'école, la culture, les familles. Et la nécessité de réaffirmer avec force le credo républicain.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 18:55
Le défilé d’une Nation engagée le 14 Juillet 2015

 

par Colonel Benoit Brulon, Conseiller communication du gouverneur militaire de Paris

 

Depuis une année, les forces armées françaises et les forces de sécurité intérieures ont été particulièrement sollicitées. Depuis début janvier, la police nationale, la gendarmerie et 10 000 militaires sont engagés dans le cadre de la protection de nos compatriotes sur le territoire national contre la menace terroriste. Cet engagement prolonge l’engagement de nos forces sur les théâtres d’opération extérieurs, dans la bande sahélo-saharienne, avec l’opération Barkhane, au Moyen-Orient, avec l’opération Chammal, ou encore en république Centrafricaine. Nos forces sont également intervenues en Guinée équatoriale, pour contribuer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Ce sont ces soldats qui seront au cœur du défilé du 14 juillet 2015. Ils y seront présents, représentés dans les carrés qui défileront devant vous. Ils y seront également par la pensée, car ce défilé sera sensiblement plus court que ceux des années précédentes, témoignant du niveau d’engagement actuel de nos forces.

Cet engagement rappellera aussi celui de ceux qui ont construit la légende de la Résistance française au cours de la guerre de 1939/1945 et qui ont été distingués par la distinction d’appartenir aux compagnons de la Libération. 1 038 personnes, 5 communes et 18 unités combattantes se verront attribuer cette décoration entre janvier 1941 et janvier 1946. Leur rendre hommage dans la lignée des commémorations du 70e anniversaire de la Libération, était, cette année en particulier une bonne occasion de rappeler le sacrifice de celles et de ceux qui avaient choisi de ne pas se résoudre à la défaite. De l’animation initiale à l’animation finale, au travers des tableaux, au travers de la présence des unités compagnons, et de multiples rappels, ces héros seront présents au milieu de nous.

Le 14 juillet prochain, enfin, la France accueillera son excellence Enrique Pena Nieto, président des Etats-Unis du Mexique en visite d’Etat. Ce sera l’occasion pour les cadets des académies militaires de l’armée de Terre, de la marine, de l’armée de l’Air et de la Gendarmerie mexicaines de se présenter sur les Champs-Elysées et d’ouvrir le défilé.

Ce site est celui des coulisses de ce défilé. Il reprend toutes les présentations, les anecdotes et l’alchimie de ce défilé du 14 juillet, exercice chaque année différent. Il reprend et essaie de vous faire partager la fierté de tous ceux et de toutes celles qui descendront les Champs-Elysées. Ils sont les ambassadeurs de vos armées et de vos forces de sécurité qui tous les jours sont au service de leurs concitoyens en France et à l’étranger.

 

Bonne visite, Bon défilé.

 

Voir le site du Défilé du 14 Juillet 2015
 

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 17:50
Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles

 

02/07/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire sera en déplacement en Belgique, à Bruxelles, le vendredi 3 juillet 2015. Au cours de ce déplacement il remettra les insignes de la Légion d’honneur à treize vétérans de la brigade Piron, unité belgo-luxembourgeoise qui participa à la Bataille de Normandie pendant la seconde guerre mondiale.

 

Déplacement de Jean-Marc Todeschini à Bruxelles
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
La force de leur engagement : suivez six jeunes recrues en action



 02/07/2015  DICOD - JDEF

 

Ils ont entre 21 et 26 ans, portent l’uniforme et en sont fiers. Cet été, le Journal de la Défense (#JDef) vous propose de vivre une expérience inédite. Six jeunes recrues de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air vont vous faire découvrir leur métier et surtout leur passion lors de deux numéros spéciaux de 26 minutes.
Dans cette première partie diffusée en juillet, vous allez pouvoir les suivre dans leurs unités respectives et pendant leurs entraînements. Antoine, Amaury, Remi, Boris, Morgane et Baptiste se confieront à nos caméras sur leur motivation et ambition, à leur manière ils nous expliqueront quelle est la force de leur engagement. Êtes-vous prêts à les suivre ?

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
« Groupes mortier » du 13e BCA : se former !

 

02/07/2015 armée de Terre

 

Les « groupes mortier » du 13e bataillon de chasseurs alpins ont effectué en mai 2015 une formation d’adaptation pour obtenir leur certificat de qualification initiale et leur certificat de qualification élémentaire.

 

Pendant plusieurs jours, ces spécialistes ont mis en œuvre l’ensemble de leurs savoir-faire. Ce système d’arme technique, précis et puissant, est une découverte pour les plus jeunes, contrairement aux anciens. En tant que chasseurs alpins, ils évoluent dans un milieu très exigeant. C’est pourquoi les cadres insistent sur la formation malgré une programmation très dense avec l’opération Sentinelle. Tous les jours, l’instruction et l’entraînement se poursuivent pour maintenir le haut niveau opérationnel du bataillon Savoie.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

June 16, 2015: Strategy Page

 

France recently received its third American RQ-9 Reaper UAV. The first two were ordered in 2013 and in service by early 2014. Pleased with Reaper performance France has ordered a dozen and expects all of them to be in service by 2019.

 

Back in 2013 France decided that its locally developed Harfang UAV was not sufficient and decided to try out the Reaper. As expected the Reaper performed as well as other NATO users had reported and soon the initial order was increased to twelve. In 2013 two Harfang UAVs were in Mali (operating from neighboring Niger) and some American RQ-9s are helping out as well. France wanted the RQ-9s as quickly as possible and apparently this sale was dependent on the U.S. being able to deliver the RQ-9s before the end of 2013. That was accomplished and the two French reapers were in service by January and were soon in Africa.

 

The MQ-9 Reaper is a 4.7 ton, 11.6 meter (36 foot) long aircraft, with a 21.3 meter (66 foot) wingspan that looks like the MQ-1 Predator. It has six hard points and can carry 682 kg (1,500 pounds) of weapons. These include Hellfire missiles (up to eight), two Sidewinder or two AMRAAM air-to-air missiles, two Maverick missiles, or two 227 kg (500 pound) smart bombs (laser or GPS guided). Max speed is 400 kilometers an hour and max endurance is 15 hours. The Reaper is considered a combat aircraft, to replace F-16s or A-10s in many situations.

 

The Harfang was based on the Israeli Heron Shoval UAV, which in turn is very similar to the MQ-1 and is selling well to foreign customers who cannot obtain the MQ-1. In addition to being one of the primary UAVs for many armed forces (Israel, India, Turkey, Russia, France, Brazil, El Salvador), the United States, Canada, and Australia have either bought, leased, or licensed manufacture of the Heron. France bought four Harfang ("Eagle") UAVs and used them in Afghanistan, Libya, and Mali since 2009.

 

The Shoval weighs about the same (1.2 tons) as the Predator and has similar endurance (40 hours). Shoval has a slightly higher ceiling (10 kilometers/30,000 feet, versus 8 kilometers) and software which allows it to automatically take off, carry out a mission, and land automatically. Not all American large UAVs can do this. Both Predator and Shoval cost about the same ($5 million), although the Israelis are willing to be more flexible on price. Shoval does have a larger wingspan (16.5 meters/51 feet) than the Predator (13.2 meters/41 feet) and a payload of about 137 kg (300 pounds). The French version costs about $25 million each (including sensors and development costs).

 

Israel also developed a larger version of the Heron, the 4.6 ton Heron TP. This is similar to the American RQ-9, but with a lot less combat experience and more expensive. Some Heron TP tech was incorporated into Harfang and France was going to buy some Heron TPs, even though MQ-9s were offered for more than 20 percent less. France analyzed the situation and decided to switch to the RQ-9 because they are seen as more reliable and capable as well as possessing lots of combat experience.

 

The Heron TP entered squadron service in the Israeli Air Force four years ago. The UAV's first combat service was three years ago, when it was used off the coast of Gaza, keeping an eye on ships seeking to run the blockade. For that kind of work the aircraft was well suited. But so are smaller and cheaper UAVs. Development of the Heron TP was largely completed in 2006, mainly for the export market, and the Israeli military was in no rush to buy it. There have been some export sales and the Israeli air force eventually realized that this was an ideal UAV for long range operations or for maritime patrol. But it turned out there were few missions like that. Equipped with a powerful (1,200 horsepower) turboprop engine, the Heron TP can operate at 14,500 meters (45,000 feet). That is above commercial air traffic and all the air-traffic-control regulations that discourage, and often forbid, UAVs fly at the same altitude as commercial aircraft. The Heron TP has a one ton payload, enabling it to carry sensors that can give a detailed view of what's on the ground, even from that high up. The endurance of 36 hours makes the Heron TP a competitor for the U.S. MQ-9. The big difference between the two is that the Reaper is designed to be a combat aircraft, operating at a lower altitude, with less endurance, and able to carry a ton of smart bombs or missiles. Heron TP is meant mainly for reconnaissance and surveillance, and Israel wants to keep a closer, and more persistent, eye on Syria and southern Lebanon. But the Heron TP has since been rigged to carry a wide variety of missiles and smart bombs.

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