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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


01/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 juin 2015, entouré des chefs d’état-major d’armées, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu sur la base aérienne 721 de Rochefort pour présider le baptême de la promotion des sous-officiers de l’Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) et participer à un comité des chefs d’état-major (COCEM).

 

Retenu en début de matinée par un conseil de défense convoqué la veille par le président de la République, le général de Villiers s’est envolé au plus vite vers Rochefort afin de retrouver jeunes et anciens lors du baptême de la promotion « sous-lieutenant Penverne », cérémonie qui, par nature, marque une étape importante de la carrière d’un sous-officier. Dans son adresse, il leur a fait partager ses convictions et leur à témoigner de sa confiance : « Servir sous l’uniforme est un choix qui vous honore. Vous avez choisi un beau métier indispensable à la défense de notre pays et à la protection de nos concitoyens ».

Profitant de ce déplacement dans une école dont la dimension interarmées est particulièrement marquée, le CEMA a choisi une nouvelle fois de réunir son « équipe de commandement » au cœur des forces. Comme il l’avait fait le 5 mars dernier à bord du BPC Dixmude à Toulon, il a présidé un COCEM, rendez-vous hebdomadaire qui lui permet d’arrêter, avec les chefs d’état-major d’armée, les orientations liées aux sujets d’intérêt stratégique pour les armées.

 

REPERE 

COCEM :

Chaque semaine, le comité des chefs d’état-major (COCEM), rassemble à Paris, autour du général de Villiers, le major général des armées (MGA) ainsi que les chefs d’état-major des armées de Terre (CEMAT), de l’Air (CEMAA) et de la Marine nationale (CEMM) pour arrêter, selon un ordre du jour spécifique, la politique des armées sur les sujets d’avenir.

EFSOAA :

L’Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air (EFSOAA) constitue un pôle interarmées de formation à la maintenance aéronautique de la Défense.

Avec environ 9000 élèves et stagiaires formés par an, elle assure la formation militaire initiale et au commandement de l’ensemble des sous-officiers de l’armée de l’air. Elle dispense également une formation technique à 60% des aviateurs sous-officiers. Enfin, l’EFSOAA assure la formation des différents spécialistes aéronautiques de l’armée de l’air, de l’aéronavale, de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) et de la gendarmerie. Elle propose également des formations au personnel civil du service industriel de l’aéronautique (SIAé).

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:55
photo CEAM

photo CEAM


30 juin 2015 par CEAM

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:50
Les Français prennent l’alerte européenne de la force de réaction rapide

 

01.07.2015 Nicolas Gros-Verheyde – Bruxelles2

 

Les Français (et les Belges) ont pris le relais des ‘Nordiques » pour assurer le tour d’astreinte du battlegroup, la force de réaction rapide de l’UE, qui sera de permanence ce semestre jusqu’à la fin décembre 2015.

 

Un seul groupe d’astreinte

Une fois n’est pas coutume, il n’y aura qu’un seul battlegroup d’astreinte durant cette période. Mais ce n’est pas la première fois. Les plannings contraints des armées européennes comme les budgets à la baisse – et un certain manque d’entrain politique – ont entraîné quelques « trous » dans le planning.

 

Suite de l’article

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
Partenariat Saint Cyr-Paris II : Deux élèves-officiers distingués

 

30/06/2015 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Pour la 4e  année consécutive, deux élèves-officiers de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr ont été accueillis à l’Université Panthéon-Assas (Paris II) pour y suivre le quatrième semestre de leur formation qui en compte six.

 

Les élèves-officiers Bouquin et Le Floc'h ont suivi des cours et séminaires proposés dans le cadre du Master 1 « Gouvernance économique internationale » et des Master 2 « Défense et Dynamiques Industrielles », « Sécurité et Défense  » ou « Commerce et Management International ». Ils ont ainsi complété leur formation académique en suivant des enseignements de « droit de la défense », « méthodologie décisionnelle en situation de crise », « libertés fondamentales, déontologie et droit pénal de la sécurité et de la défense », ou encore « environnement économique international » pour n'en citer que quelques-uns.

 

Cette scolarité externalisée s'est achevée par la soutenance de leurs mémoires le 11 juin 2015. Le jury, composé du Professeur Olivier Gohin (directeur des mémoires, Directeur du M2 « Sécurité et Défense »), du Professeur Lecaillon (chargé de mission auprès du président de l'Université pour les relations avec les Ecoles militaires et les industries de défense, directeur du M2 « Commerce et Management International ») et de Mme Traversac (Maître de conférences à l'Université Panthéon-Assas, Chercheur-associé au Centre de Recherche des Ecoles de Coëtquidan), a salué la qualité de leurs travaux portant cette année sur « la doctrine de la dissuasion nucléaire française » (V. Bouquin) et sur « les associations professionnelles dans les forces armées » (T. Le Floc'h).

 

A l'issue de ce semestre, et au regard de l'ensemble de leurs bons résultats, le certificat « Gouvernance, Géostratégie et Défense » de l'Université leur a été délivré.

 

Ces deux élèves-officiers ont su tirer profit de la chance qui leur a été donnée d'intégrer une grande université française pour se confronter ainsi, aux côtés d'étudiants civils, à l'exigence scientifique et méthodologique de l'Université. Parallèlement, ils contribuent à la meilleure connaissance et au rayonnement de leur Ecole et ainsi, à leur niveau, à l'affermissement du lien armée-nation.

 

Rappelons que cette formation s'inscrit dans le cadre d'un partenariat plus vaste entre l'Université Paris II et les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, partenariat qui permettra, début juillet, à des étudiants de quatre masters de Paris II d'y faire un stage de Leadership .

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)

The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)


01.07.2015 source SHD
 

1er juillet 1097 : bataille de Dorylée (Turquie actuelle). Les combattants de la première croisade (Godefroy de Bouillon, Tancrede de Hauteville, Bohémond de Tarente,…) après avoir pris Nicée quelques jours plus tôt, se dirigent vers Dorylée où les attend Kilidj Arslan, sultan de Roum. Ce dernier sous-estime la nouvelle croisade après sa victoire sur la croisade populaire à Civitot (1096) et ne s’attend pas à une forte résistance. Il mise sur l’embuscade qu’il tend à l’avant-garde des croisés en zone montagneuse. Dans un premier temps, Bohémond est submergé et forme le cercle en attendant les renforts qu’il a demandés par messagers dès le début de l’embuscade. Les puissantes charges de sa cavalerie franque sont sans effet sur  les archers montés turcs qui pratiquent le harcèlement. Dès l'annonce de la bataille par les messagers de Bohémond, la chevalerie des autres corps se précipite en plusieurs escadrons vers le champ de bataille (laissant en arrière l'infanterie) et oblige Arslan à se replier. Il choisit de se retrancher sur des hauteurs qu’il pense imprenables. Or, les croisés se réorganisent très rapidement et démontrent une belle coordination en attaquant sa position selon quatre axes différents au même moment. L’attaque est victorieuse et les forces turco-arabes complètement défaites.

 

1er juillet 1690 : bataille de Fleurus (Belgique). « La bataille remportée à Fleurus près de Charleroi (lieu de la bataille du même nom de 1794 et de celle de Ligny de 1815) est le chef-d’œuvre tactique du maréchal de Luxembourg et la plus nette victoire de celles remportées sur le front des Pays-Bas espagnols par celui qui fut surnommé le « Tapissier de Notre-Dame » (les emblèmes pris à l’ennemi étant suspendus dans la cathédrale de Paris lors des traditionnels Te Deum). Face à une armée alliée trop attentiste, Luxembourg, en adepte de l’offensive et de la prise de risque, décide de scinder ses 40 000 hommes et de lancer un vaste mouvement tournant pour prendre à revers la gauche adverse. Il y parvient après avoir masqué la marche de sa colonne et rompt presque complètement le dispositif ennemi. Un corps d’infanterie hollandaise formé en carré refuse de se rendre et offre une ferme résistance dont seule l’artillerie et la cavalerie françaises viennent à bout dans le sang. L’armée du prince de Waldeck a perdu de 15 à 20 000 tués, blessés et prisonniers, soit la moitié de ses effectifs ». M. Bertrand Fonck (SHD).

 

1er juillet 1911 : coup de force d'Agadir (Maroc). L'empire allemand cherchant à faire pression sur la France pour obtenir des possessions coloniales en Afrique, envoie la canonnière Panther dans la baie d'Agadir. Le différend est réglé à l'issue de tractations internationales où l'Entente cordiale (France et Grande-Bretagne) fait face à l'empire allemand. Ce dernier obtient en guise de compensations des terres d'Afrique équatoriale permettant d'agrandir le Cameroun allemand. La guerre est évitée pour un temps.

 

1er juillet 1916 : hécatombe britannique lors de la bataille de la Somme. 20 000 soldats britanniques sont tués en une seule attaque alors qu’ils avancent à découvert vers les tranchées allemandes qu’ils pensent ravagées par une semaine de bombardement.

 

Note RP Defense:

voir The Battle of the Somme

 voir La bataille de la Somme (juillet 1916)

1er juillet 1944 : Garbo trompe les Allemands au sujet des V1. « A cette date, 2415 V1 ont été lancés sur Londres. L’analyse des impacts montre que si 27% des engins atteignent Londres, les autres sont tombés au sud-est de l’agglomération avec des effets limités. Les Allemands tirent donc trop court et à droite. Dès le début de la campagne, les agents doubles, en particulier Garbo et sa vingtaine d’agents fictifs, sont mis à contribution. Les responsables civils et militaires des plans de déception décident d’indiquer obligeamment à l’Abwehr, en se fondant sur l’heure d’impact de nombreux V1 tombés au sud-est de Londres, que ceux-ci ont atteint le centre de la cité. Les Allemands sont donc encouragés à maintenir tel quel leurs réglages. Les Britanniques contrôlent l’efficacité de la ruse en décryptant le trafic de l’Abwehr et celui du régiment lançant les engins. Bien que certains V1 soient équipés de radio-balise permettant de suivre leur trajectoire, les Allemands donnent la priorité aux informations de Garbo en cas ce contradiction, tant la fiabilité de Garbo, Brutus et Tricycle, est grande à leurs yeux. Cette ruse sera reconduite dans le cas des V2.

Source : British Intelligence in the second World War, volume 5 ». Guy Malbosc

 

1er juillet 1945 : création de l’ESMIA à Coetquidan. L’école spéciale militaire interarmes est créée à Coetquidan pour héberger l’ESM (bâtiments de St Cyr l’école détruits en 1944) et accueillir les différentes écoles de cadres créées durant la guerre.

 

Note RP Defense: voir L'ECOLE MILITAIRE INTERARMES ET L'ECOLE SPECIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR A COETQUIDAN DE 1945 A NOS JOURS

 

1er juillet 1968 : Signature du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). « Il engage les cinq États dotés de l’arme nucléaire (EDAN) — États-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine et France — à ne pas diffuser les technologies nucléaires militaires à d’autres États. La France ratifie le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) en 1992 ». (DGRIS/PROLIF)

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
MQ-9 Reaper - photo Armée de l'Air

MQ-9 Reaper - photo Armée de l'Air

 

01/07/2015 par Jean Esparbès, étudiant à Sciences Po Lille et qui réalise actuellement un stage à La Voix du Nord et au blog Défense globale

 

Alors que la France possède sept drones MALE (moyenne altitude longue endurance) et se refuse pour l’heure à les armer, il n’est pas inutile de revenir sur le cadre juridique et éthique de leur emploi. Et sur la probable évolution de la doctrine. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer est chargé de mission « affaires transversales et sécurité » au Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du ministère des Affaires étrangères, où il s’occupe notamment des drones armés. Il s’exprime ici en son nom propre et ses propos n’engagent aucunement le ministère des Affaires étrangères. Prenons donc un peu de hauteur en ce temps caniculaire.

 

A paraître ce jeudi 2 juillet, un second volet au titre intrigant : Et si la France armait ses drones...

 

Lire l’article

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
photo ESCC-DIRCOM

photo ESCC-DIRCOM

 

19/06/2015 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le vendredi 12 juin 2015, s’est tenue aux ESCC une cérémonie de remise de galons et d’adoubement des élèves-officiers sous-contrat des filières spécialistes et pilotes.

 

Rassemblés sur la cour Rivoli sous les yeux de leurs familles et amis, ces jeunes officiers ont reçu des mains de leur parrain leurs premiers galons d’officier. Ensuite, et conformément à la tradition, ils ont été adoubés, symbolisant ainsi leur entrée dans la grande fraternité d’armes du corps des officiers. Ils vont désormais rejoindre leurs affectations afin de parachever leur formation puis servir dans la spécialité qu’ils ont choisie.

Les officiers sous-contrat sont formés au sein du 4e  bataillon de l’école spéciale militaire. Au même titre que leurs camarades issus de l’école militaire interarmes ou de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, les officiers sous-contrat ont vocation à participer à l’encadrement des formations, à occuper des emplois et exercer des responsabilités au sein de l’environnement des forces et de participer aux missions de l’aviation légère de l’armée de Terre en qualité de pilotes d’hélicoptère. L’armée de Terre propose ainsi un ensemble diversifié d’expériences professionnelles et de parcours aux jeunes bacheliers et diplômés de l’enseignement supérieur, les ESCC en assurant la formation initiale. La cérémonie de remise de galons marque le terme de celle-ci.

 

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
Le Triomphe des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan 2015 : tout ce qu'il faut savoir

 

09/06/2015  ESCC

 

Le Triomphe des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, est une manifestation traditionnelle qui trouve son origine dans une visite du duc d'Orléans à Saint-Cyr, le 27 juillet 1834.

Aujourd'hui, il clôt les cycles de scolarité des élèves en dernière année (ESM1, EMIA1 ) tout en associant les autres recrutements. Lors de la cérémonie les nouvelles promotions (ESM3 et EMIA2) reçoivent solennellement leur nom de baptême.
C'est également une fête commune à l'ensemble des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (élèves, personnels civils et militaires du cadre) consolidant le lien armée-nation et qui engage la participation et les moyens de toutes les écoles et de nombreux extérieurs.

 

Le prochain Triomphe des Écoles se déroulera le samedi 25 juillet 2015.

 

Pour pouvoir assister aux activités du Triomphe, il est impératif de s'inscrire individuellement. Cette inscription génèrera une autorisation d'accès individuelle (pour les enfants à partir de 5 ans) qu'il faudra imprimer et présenter à votre arrivée aux points de contrôle.

 

Pour vous inscrire:  Formulaire d'inscription

Pour réserver: Bulletin de renseignements et bon de réservation Triomphe 2015.pdf 2,29 MB

Renseignements :

Bureau Organisation Triomphe

Tél : 02 97 70 72 57

Email : triomphestcyr@gmail.com

 

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
Coopération inter-armées

 

11-06-2015 par 4e RE  Réf : 497 | 350

 

Le 4 a participé à l’aide à la formation des marins du CTM France Sud sur les postes de 4ème génération.

C’est avec plaisir que les fortes têtes ont accueilli leurs camarades de la Royale !

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
A Brest, c'est bientôt l'été, le bon moment pour visiter la base navale

 

28.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


C'est désormais une tradition: la visite de la base navale de Brest dès qu'arrivent les vacances.

Elle se visite en continu à pied, du lundi au vendredi, depuis la porte de la Grande Rivière (rive droite, route de la Corniche) du 29 juin au 28 août inclus de 10h à 16h (sauf les weekends, jours fériés, le 13 juillet et le 14 août). Les marins brestois accueillent les visiteurs durant une à deux heures pour une visite de la base navale et d’un navire de la marine nationale selon disponibilité, le tout parsemé d’anecdotes et d’informations permettant de découvrir la marine d’aujourd’hui.

Informations au 0800 523 535.

Modalités pratiques: 
- visites ouvertes aux ressortissants de l’union européenne, d’un pays de l’Otan ou de la Suisse. Pour les autres, une demande préalable doit être formulée au 02 98 22 06 12.
- Sur présentation d’une carte nationale d’identité en cours de validité.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo MinDefFr

photo MinDefFr

 

30.06.2015 par Jean-Dominique Merchet

 

Le magazine Raids révèle la composition du nouveau Groupe d'appui aux opérations spéciales

 

Le magazine Raids (n°350, juillet 2015) publie en exclusivité un long article sur le Groupe d'appui aux opérations spéciales, dont la création a été annoncée récemment dans le cadre des réformes de l'armée de terre. Il ne s'agit pas d'affecter telle ou telle unité au COS (commandement des opérations spéciales) mais de créer un réservoir de forces, relativement modeste (400 à terme), capable de travailler au pied levé avec les unités du Commandement des forces spéciales terre (ex-BFST). Une meilleure articulation entre forces spéciales et forces conventionnelles en est attendue. 

 

Voici les unités concernées :

- venant du 54ème régiment de transmissions : les patrouilles légères d'appui électronique (PLAE) , et si besoin, les systèmes de guerre électronique de l'avant (SGEA) sur VAB. 

- venant du 61ème régiment d'artillerie : les analystes-interprétateurs d'images de drones et de satellites. 

- venant du 28 ème groupe géographique : des spécialistes de topographie et de cartographie. 

- venant du 2ème régiment de hussards : des personnels spécialisés  dans l'interrogation de personnes capturées ou de prisonniers de guerre. 

- venant du 132ème bataillon cynophile de l'armée de terre, des binômes hommes-chiens spécialisés dans l'attaque (intervention)  ou la recherche d'explosifs

- venant du 2ème régiment de dragons, des spécialistes du NRBC

- venant du 17ème régiment du génie parachutiste : des équipes EOD (déminage), des éléments chargés de la fouille opérationnelle spécialisée, des moyens permettant d'établir une zone de poser aviation et des équipes d'aide au déploiement pour l'aménagement des camps isolés

- venant du 35ème régiment d'artillerie parachutiste : la capacité de fournir un appui feu (mortier de 120 et Caesar 155mm) 

 

De son côté, la Marine nationale s'était déjà engagée dans cette voie, avec la création du commando Kieffer, regroupant divers spécialistes, et celle d'un 7ème commando, chargé de l'appui, issu de la base fusco à Lorient. L'armée de l'air devrait rapidement annoncer  une réorganisation des ces trois Commandos parachustistes de l'air.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
Credits photo : Musée de la gendarmerie nationale

Credits photo : Musée de la gendarmerie nationale


28.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Après deux années de travaux (depuis juin 2013), le musée de la Gendarmerie nationale ouvrira ses portes le 10 octobre prochain à Melun, dans un ancien bâtiment de caserne entièrement réhabilité. 

A la fois chronologique et thématique, le nouveau parcours du musée retracera l'évolution de la gendarmerie à travers les époques et les régimes successifs, du Moyen-Age à nos jours. Les travaux encore en cours permettront de dévoiler la collection, riche de 30 000 pièces.

Pour en savoir plus sur le projet architectural, cliquer ici.

Pour l'ouverture, le musée a naturellement choisi de dédier sa première exposition temporaire au rôle du gendarme pendant la Première guerre mondiale. "La grande guerre des gendarmes" sera une exposition labellisée Centenaire.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
Le lieutenant-colonel de Sercey commande le 2e REG depuis le 26 Juin


29-06-2015 par 2e REG Réf : 577 | 297

 

Officier saint-cyrien de l’arme du génie, le lieutenant-colonel Guillaume de Sercey a effectué sa carrière opérationnelle à la Légion étrangère et dans l’arme du génie : au 4e Régiment étranger à Castelnaudary, au 2e Régiment étranger de génie à Saint-Christol, et au 6e Régiment de génie à Angers.

Il a été déployé à deux reprises à Djibouti en 1999 et en 2003, en Bosnie en 2000, et en Afghanistan de 2010 à 2011.

Il a également servi à l’état-major de la 2e Brigade blindée, à l’état-major de l’Armée de terre à Paris et à l’école d’application du génie à Angers.

Le lieutenant-colonel de SERCEY est diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP) et breveté de l’Ecole de guerre.

Ayant préalablement servi au 2e Régiment étranger de génie comme chef de section, officier traitant et commandant d’unité, le lieutenant-colonel de SERCEY en a pris le commandement le 26 juin 2015 et assume également depuis cette date les fonctions de commandant de la Base de défense de Saint-Christol.

Il est décoré de la médaille d’or de la défense nationale échelon argent et de la croix du combattant.

Né en 1971, lieutenant-colonel de SERCEY est marié et père de six enfants.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo DCSSA

photo DCSSA

 

30/06/2015 Service de santé des armées

 

L’hôpital d'instruction des armées (HIA) Legouest et le CHR Metz-Thionville ont inauguré le lundi 22 juin 2015 une nouvelle unité d’hospitalisation : l’Unité d’Hospitalisation Polyvalente (UHP).

 

Cette unité de 14 lits, implantée dans les locaux de l’HIA, a pour mission la prise en charge de patients adultes, en provenance de services d’urgences ou directement adressés par leur médecin traitant lorsque le projet thérapeutique nécessite une hospitalisation courte (moins de 8 jours) avant un retour à domicile ou un transfert vers un service spécialisé ou un SSR.

 

Le concept de service polyvalent, recevant des patients post urgences ou directement hospitalisés par leur médecin traitant, est encore rare en France. C’est une nouvelle façon d’envisager le lien ville-hôpital, de structurer le réseau de soin et le parcours du patient. Cette réponse ajustée de la prise en charge des patients ne pouvant rester à domicile évite également la saturation des structures hospitalières.

 

Deux médecins généralistes civils, détachés du CHR, exercent dans cette unité, rattachée par ailleurs au Service de Maladies Infectieuses et Systémique (SMIS) de l’hôpital d’instruction des armées Legouest. Les équipes civilo-militaires travaillent en pleine collaboration et réalise une garde commune.

 

Cette unité concrétise un point de plus du partenariat qui unit l’HIA Legouest et le CHR Metz-Thionville.Très attendue par les acteurs de santé du territoire, elle répond à un besoin local important des médecins généralistes et des services d’urgences, confirmé par l’Agence Régionale de Santé.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo Dassault

photo Dassault


30.06.2015 Frédéric Brillet - capital.fr
 

En Afghanistan, au Yémen et au Mali, les drones ont fait la preuve de leur utilité. Bien moins chers que les avions de combat, ils égaleront probablement un jour leurs performances.

 

Et de cinq ! En janvier dernier, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé qu'il allait commander aux Etats-Unis trois drones Reaper supplémentaires. L’armée française en opération en Afrique contre les djihadistes ne peut plus se passer de ces appareils. Non seulement les Reaper volent plus vite et plus longtemps que les drones Harfang dérivés des Heron israéliens qui équipaient jusque-là nos troupes, mais ils disposent de caméras à la résolution plus performante et affichent un coût inférieur à l'heure de vol ; de plus, ils nécessitent moins de maintenance et sont plus fiables : trois mois après sa mise en service, en janvier 2014, l'un de nos Reaper a repéré dans la région de l'Adrar (dans le nord-est du Mali) dix terroristes d'alqaida au Maghreb islamique (AQMI) qui manipulaient des lance-roquettes. Dépêchés sur place peu après, des Mirage 2000 et des hélicoptères Tigre se sont chargés de les éliminer.

Une preuve de plus, s'il en était besoin, du rôle irremplaçable des drones dans les guerres modernes. Initialement voués à faire de la reconnaissance, ils sont de plus en plus utilisés pour désigner des cibles aux avions, voire les détruire directement. Et ils ne renâclent jamais devant les missions qu'on surnomme 3D, c'est-à-dire «dirty, dangerous or dull» («sales, dangereuses ou barbantes»). Aucun pilote de chasse ne peut ainsi voler quarante-deux heures d'affilée comme le fait le Reaper, dont les équipages se relaient au sol jour et nuit en attendant qu'une cible apparaisse. Les drones sont une arme de prédilection pour les «conflits de basse intensité», qui mettent aux prises une armée régulière et des adversaires évanescents multipliant les escarmouches avant de se fondre dans la population. En outre, les considérations économiques jouent en leur faveur. Un Reaper revient au ministère de la Défense trois fois moins cher qu'un Rafale, et son entretien et sa formation sont très bon marché. Les drones ont aussi un avantage politique, car en Occident, l'opinion publique supporte difficilement les pertes de soldats au combat.

 

Le débat sur la «moralité» des tirs de drones se poursuit

En effet, ces engins peuvent s'approcher de l'ennemi sans risquer la vie du pilote. Quant aux victimes civiles collatérales, elles représentent, selon l'organisation The Bureau of Investigative Journalism, de 15 à 25 % des cibles touchées en Afghanistan et au Pakistan de 2004 à 2015. Rien ne prouve que les pilotes, qui envoient des missiles depuis des avions volant beaucoup plus vite, sont plus précis dans leurs tirs. Le débat sur la «moralité» des tirs de drones n'en continue pas moins d'agiter les experts militaires et de mobiliser les intellectuels. Dans son essai «Théorie du drone» (publié par La Fabrique Editions), le philosophe Grégoire Chamayou s'insurge ainsi contre l'emploi par l'armée américaine de drones armés qui transforment la guerre en chasse à l'homme permanente, suscitant l'hostilité des populations, qui redoutent d'être victimes de frappes.

Pour ces raisons, les Français se sont jusqu'ici refusés à armer leurs Reaper. Mais leur position pourrait s'infléchir, car le missilier européen MBDA, filiale commune à Airbus, à BAE Systems et à Finmeccanica, a obtenu l'homologation qui lui permet d'effectuer des tirs de missiles Brimstone à partir du Reaper. A en croire son fabricant, le Brimstone peut «réduire les dommages collatéraux dans un environnement complexe». Or quoi de plus complexe que les conflits africains qui opposent l'armée française et des djihadistes ?

L’emploi des drones pose aussi la question de la dépendance de la France et de l'Europe vis-à-vis des industriels américains et israéliens, qui dominent ce marché. Cette dépendance constitue le plus grand loupé de l'Europe de la défense depuis vingt ans. Après la chute du mur de Berlin, les gouvernements ont en effet rogné les budgets militaires et tergiversé pour élaborer un cahier des charges favorisant l'émergence d'une filière européenne de drones. Pour leur part, les entreprises présentes dans l'aéronautique militaire ont été longtemps incapables de s'entendre pour monter des projets et se partager d'éventuels contrats. Enfin, certains membres des états-majors ont tardé à comprendre l'intérêt opérationnel des drones.

D'où un énorme retard qu'il faut tenter de combler, en définissant des priorités sur un marché divisé en segments plus ou moins encombrés. Le plus connu, celui des drones MALE (Moyenne altitude longue endurance), dont le Reaper est un des produits stars, est verrouillé par l'américain General Atomics et Israel Aerospace Industries (IAI). La France a, de son côté, accumulé les revers. En 2012, EADS a abandonné son projet de drone MALE Talarion, faute de soutien financier. Et l'achat du Harfang, dérivé du modèle israélien Heron, a été calamiteux pour nos finances publiques. Il a fallu dépenser 440 millions d'euros, au lieu des 100 prévus, pour l'adapter au cahier des charges de l'armée de l'air, selon Daniel Reiner, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au Sénat. Dépassés avant l'heure, les Harfang ont été ensuite remplacés par les Reaper. Cette nouvelle acquisition a «un peu traumatisé» Eric Trappier, le P-DG de Dassault Aviation, qui espère qu'il s'agit d'une solution provisoire. Il a déclaré en mars 2015 vouloir convaincre, avec ses partenaires Airbus et Finmeccanica, la France, l'Italie et l'Allemagne d'investir dans un successeur du Reaper.

 

Le X-37B américain a volé dans l'espace durant 22 mois

Quant aux drones tactiques, à l'autonomie et à la portée moindres, ils font l'objet d'une vraie foire d'empoigne en Europe. Entre le Watchkeeper conçu par Thales UK et l'israélien Elbit, le Patroller de Safran et le Shadow M2 proposé par Airbus Group et l'américain Textron, les armées du Vieux Continent ont l'embarras du choix. Mais leurs budgets ne pourront pas satisfaire tout le monde, et certains de ces programmes risquent donc de disparaître.

Enfin, sur le segment des drones HALE (Haute altitude longue endurance) qui servent à l'espionnage, les Etats-Unis sont maîtres du jeu avec le Global Hawk de Northrop Grumman, et surtout le X-37B. Propulsé en partie par énergie solaire, il est revenu en octobre 2014 d'une mission de presque deux ans dans l'espace. Pouvant servir de future navette, ce drone spatial de Boeing devrait aussi neutraliser des satellites hostiles et déployer de nouvelles générations de satellites espions pour surveiller les théâtres d'opérations.

Reste l'avenir lointain. Les Européens ont une carte à jouer dans les futurs drones de combat, dont la vitesse et la puissance de feu s'approcheront de celles des jets. Parmi les projets en cours, le nEUROn, dont Dassault Aviation est maître d'œuvre, a réalisé 100 vols d'essai et impressionne même les Américains. Il continuera à être développé dans le cadre du projet franco-britannique «Future Combat Air System», doté d'un budget de 250 millions d'euros, et dont Dassault Aviation et BAE Systems sont les chefs de file. Son rival américain, le X-47B de Northrop Grumman, atteint Mach 1 et sera opérationnel vers 2023. Conçus pour voler avec des avions, ces drones serviront notamment à assurer les premières frappes sur les défenses ennemies au sol. A terme, on pourrait voir des combats aériens entre drones. Ce jour-là, les pilotes de la «Chair Force» («l'armée de la chaise») regardés avec condescendance par les pilotes d'avions de combat, deviendront eux aussi des Chevaliers du ciel.

Les différents types de drones militaires :

 

La surveillance et l’attaque

- Mission : Capables d'identifier des cibles et de les éliminer en tirant des missiles, les drones de surveillance et d'attaque peuvent parcourir jusqu'à 1 800 kilomètres.

- Modèles : Le Reaper de General Atomics (ci-dessus), qui succède au Predator, et le Heron israélien sont les plus connus.

 

Le combat

photo Christophe Patenaire - Armée de l'air

- Mission : Ces drones à l'étude en Europe et aux Etats-Unis dépasseront 1 000 km/h et rempliront des missions aujourd'hui réservées aux avions de combat.

- Modèles : Les démonstrateurs de drones de combat furtif nEUROn de Dassault (ci-dessus) et X-47B de Northrop Grumman préfigurent les modèles qui apparaîtront après 2020.

 

L'espionnage

- Mission : Les drones HALE (Haute altitude longue endurance) surveillent l'ennemi. Ils peuvent parcourir plus de 20 000 kilomètres à 18 000 mètres d'altitude.

- Modèles : Le Global Hawk de Northrop Grumman (ci-dessus), dont l'envergure atteint 40 mètres, a volé de la Californie à l'Australie.

 

Cet article est issu du magazine Capital Hors série de mai- juin 2015, actuellement en kiosque et disponible sur abonnement en cliquant    ici    .


 
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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo R. Nicolas-Nelson - Armée de l'Air

photo R. Nicolas-Nelson - Armée de l'Air

 

30/06/2015 DCSSA

 

Le 51e Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015 vient de se terminer.

 

Le dispositif de sécurité est très important et rassemble des acteurs de différents corps et ministères.

 

Le SSA a, cette année encore, engagé pendant une quinzaine de jours deux équipes médicales et paramédicales armées par les centres médicaux de Creil, Paris (Balard), Villacoublay et Vincennes, sous la direction médicale du médecin en chef Hélène.

 

Une équipe « secours piste » était postée chaque jour à côté des agents du Service de sauvetage et de lutte contre l’incendie de l’aéroport et des militaires de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.

 

L’autre équipe occupait l’antenne médicale temporaire de la base aérienne projetée, soit plus de 500 militaires à soutenir au plus fort de l’évènement : logisticiens, maîtres-chiens, cuisiniers, commandos de l’air postés pour assurer la sécurisation du site,  etc.

 

Des médecins de réserve ont participé au soutien de  cette prestigieuse manifestation.

 

Aucune catastrophe ou crash n’a finalement, et heureusement, mobilisé l’équipe piste qui a pourtant chaque jour été fidèle au poste. L’antenne médicale a, elle, été mise à contribution avec des consultations quotidiennes et même quelques urgences.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:30
Exportations : Ryad, Abu Dhabi et Le Caire sur le podium France de 2014

L'Egypte a commandé à DCNS quatre corvettes Gowind de 2.500 tonnes pour environ 1 milliard d'euros  - photo DCNS

 

01/07/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Egypte. Voici les trois premiers clients de l'industrie d'armement française en 2014 qui ont représenté plus de 60% des exportations d'armements tricolores (5,3 milliards d'euros sur 8,2 milliards).

 

Arabie Saoudite (3,63 milliard d'euros), Émirats Arabes Unis (937,2 millions) et Égypte  (838,4 millions). Voici les trois meilleurs clients des industriels de l'armement français en 2014. L'an dernier, ils ont cumulé à eux trois 65% des exportations d'équipements militaires français (soit 5,39 milliards) sur un total de 8,21 milliards d'euros de prises de commandes en 2014, qui ont bondi de 18 % par rapport à 2013 (6,87 milliards d'euros). A elle seule, l'Arabie Saoudite, qui a gardé l'an dernier haut la main le titre de meilleur client de la France dans le domaine de l'armement, a commandé pour près de la moitié des ventes d'armes françaises en 2014.

"Ce résultat constitue la meilleure performance à l'export de l'industrie française de défense depuis quinze ans", avait relevé le rapport du ministère de la Défense au Parlement 2015 sur les exportations d'armement de 2014 de la France, publié début juin. Ce bilan va être explosé en 2015, une année durant laquelle les ventes d'armes de la France vont dépasser les 15 milliards d'euros grâce notamment aux deux contrats exports du Rafale en Egypte, puis au Qatar.

Le bilan des exportations de 2014 est un peu un retour aux années fastes des années 80, une période durant laquelle le Moyen et le Proche-Orient commandaient de très nombreux équipements à la France. Des contrats qui se sont au fil du temps raréfiés à la fin des années 90 et dans les années 2000. Ce qui a obligé les industriels français à diversifier leurs débouchés à l'exportation, notamment en Asie. L'an dernier, les commandes du Moyen et Proche-Orient ont atteint 5,73 milliards d'euros (69,7% des exportations). Outre les trois pays sur le podium en 2014, le Qatar fait également partie des dix meilleurs clients de la France avec 220,3 millions de matériels commandés à la France. "La France retire les dividendes de sa politique arabe", résume un industriel.

 

12 pays ont commandé plus de 100 millions d'armes à la France

Outre les trois premiers clients de la France en 2014, neuf autres pays ont acheté du matériels français pour plus de 100 millions d'euros : Indonésie (258,9 millions), Inde (224,7 millions), Qatar (220,3 millions), Mexique (174,4 millions), Pérou (153,8 millions), Brésil (143,8 millions), Singapour (116,4 millions), États-Unis (114,2 millions), Russie (101,7 millions). Soit des clients plutôt habituels de l'industrie française. Pour autant, ce sont trois pays de moins qu'en 2013, année où quinze d'entre eux avaient dépassé la barre symbolique des 100 millions d'euros de commandes.

Quatrième client de la France en 2014 comme en 2013, l'Indonésie, un pays sur lequel la France a décidé d'investir, reste en revanche à des montants élevés depuis le début des années 2010 : 480,1 millions en 2013, 151,7 millions en 2012, 96,3 millions en 2011 et 5,9 millions en 2010. Traditionnel client de la France depuis les années 2000 en Asie, la Malaisie n'a en revanche commandé en 2014 "que" 80,3 millions d'euros d'armements aux industriels tricolores. Soit le montant le plus faible de ces cinq dernières années pour ce pays qui apprécie habituellement les équipements français : 108,9 millions en 2013, 461 millions en 2012, 268,9 millions en 2011 et 360,4 millions en 2010.

A noter enfin que les exportations vers la Chine de matériels duals (utilisation civile et militaire) ont été en baisse en 2014 par rapport aux années précédentes (70,1 millions contre 107,8 millions en 2013, 114,3 millions en 2012, 93,7 millions en 2011, 109,8 millions en 2010).

 

Des pays "one shot"?

En 2014, des pays ont disparu ou presque des clients de la France. Notamment le Maroc, la belle surprise du classement des pays clients de la France qui figurait sur la troisième marche du podium de 2013 (584,9 millions). Après avoir commandé deux satellites d'observation de type Pléiades en deux phases (1 + 1), dont le montant s'élèverait à un peu plus de 500 millions d'euros, lancement compris, le Maroc est revenu à un flux de commandes plus classique (47,6 millions en 2014). Soit des montants à peu près similaires atteints en 2010 et 2011.

En revanche, deux pays, qui étaient de nouveaux clients de la France en 2013, ont à nouveau disparu complètement des radars des industriels français avec zéro commande en 2014 : la Bolivie (161 millions en 2013 pour l'achat de six hélicoptères Super Puma) et l'Ouzbékistan (208 millions pour l'acquisition de 10 Fennec et 6 Cougar). Pour la Bolivie, Thales a des chances de conclure en septembre, octobre un contrat d'environ 200 millions d'euros avec La Paz portant sur l'acquisition d'un système de contrôle et de surveillance aérien civil et militaire (ATM) équipé de dix radars.

 

Trois méga-contrats au Proche et Moyen-Orient

Pour atteindre de tels montants en 2014, la France a signé trois méga-contrats en Arabie Saoudite, aux Émirats Arabes Unis (EAU) et, enfin, en Égypte. Même si les industriels concernés par Donas n'ont pas entré en vigueur dans leurs comptes de 2014, le ministère de la Défense a comptabilisé l'année dernière ce contrat d'aide à l'armée libanaise de 3 milliards de dollars (soit environ 2,6 milliards d'euros), qui a été financé par l'Arabie Saoudite. Sur le milliard restant, une partie (auto-directeurs de Thales notamment) provient du contrat des missiles air-air britanniques Meteor qui vont équiper les Eurofighter saoudiens (plus de 1 milliard d'euros).

Pour les EAU, la France a réussi à signer définitivement en 2014 le contrat Falcon Eye, deux satellites espions fabriqués par Airbus Space Systems et Thales Alenia Space. Un contrat évalué à 700 millions d'euros (50-50 entre les deux industriels). En Égypte, DCNS a vendu quatre corvettes Gowind à la marine égyptienne pour près d'un milliard d'euros au total. En Indonésie, MBDA a placé un lot de missile surface-air Mistral et Airbus Helicopters a vendu des Panther tandis que Thales a vendu des systèmes de communications. Au Qatar, le groupe électronique a gagné un contrat d'environ 200 millions d'euros portant sur la fourniture d'un système sol de communications militaires pour échanger des données à haut débit et de manière protégée par satellite aux forces armées qataries.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 19:55
Renseignement : «Une centaine d’attaques graves ont été détectées depuis 2009»

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a été créée en 2009.

 

30 juin 2015 par Pierre ALONSO  - Liberation.fr

 

INTERVIEW A la tête de l'Anssi, l'agence chargée de la protection des communications sensibles en France, Guillaume Poupard défend son action et avance de nouvelles pistes pour lutter contre l'espionnage.

 

En France, la protection des communications incombe à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Son directeur, Guillaume Poupard, réagit par e-mails à la publication des documents publiés par WikiLeaks, prouvant l’espionnage économique et politique de la France par les Etats-Unis.

 

Dans les documents de la NSA, l’agence américaine indique clairement se livrer à un espionnage économique massif de la France. Etes-vous surpris par son ampleur et son caractère manifestement systématique ?

 

La protection des activités sensibles des entreprises, qu’elles soient techniques ou commerciales, doit impérativement devenir une préoccupation majeure pour l’ensemble des dirigeants et ce quel que soit leur domaine d’activité et l’origine présumée des actions d’espionnage économique. La prise en compte d’une menace majeure relative à la sécurité informatique des données sensibles dans les entreprises fait partie des scénarios graves envisagés dès 2008 par le livre blanc de la défense et de la sécurité nationale, menace largement confirmée dans la version de 2013.

 

Estimez-vous que les moyens dont dispose l’Etat pour protéger ses communications sont efficaces ? La confidentialité des téléphones Teorem, utilisé par l’exécutif pour les sujets sensibles, a-t-elle pu être compromise ?

 

La France fait partie des rares pays capables de développer leurs propres produits de sécurité y compris pour les très hauts niveaux de sécurité. Les autorités françaises disposent notamment d’une solution de téléphonie chiffrée appelée Teorem capable de protéger les communications jusqu’au niveau «secret défense». Réalisé en étroite coopération avec la direction générale de l’armement, ce produit offre un niveau d’assurance très élevé, y compris contre les agences de renseignements les plus puissantes. Le prix à payer pour une telle robustesse est une perte d’ergonomie par rapport aux solutions grand public les plus modernes. L’usage de ces solutions nécessite donc un accompagnement des utilisateurs et une certaine discipline.

Par ailleurs, des solutions de compromis permettant d’éviter la majorité des menaces informatiques tout en préservant les fonctionnalités des smartphones les plus modernes est en cours de généralisation au sein des ministères.

 

Suite de l’article

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:56
Le commando KIEFFER au camp de CAMBEREY premier trimestre 1944

Le commando KIEFFER au camp de CAMBEREY premier trimestre 1944

source Musée des fusiliers marins et commandos

Référencement des 177 Commandos Marine, avec lieux d'inhumation ou de dispersion des cendres.

Bravo à JC Rouxel pour ce formidable travail de mémoire.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:56
photo 7e BCA

photo 7e BCA

 

29.06.2015 par 7e BCA

 

Après avoir effectué une mission de plus de quatre mois en République de Centrafrique, le Groupement Tactique Interarmes (GTIA) VERCORS a été officiellement dissous ce mardi 23 juin 2015 au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du 7.

De février à juin 2015, près de 250 soldats ont œuvré à la sécurisation du pays dans le cadre de l’opération SANGARIS. Ses missions ont été diverses et étalées sur tout le territoire centrafricain : soutien au groupement tactique SANGARIS, opérations de désarmements et de levée de barrières illégales, sécurisation de zones, … Le GTIA VERCORS, sous les ordres du colonel Lionel CATAR, démontre une nouvelle fois les qualités et les savoir-faire des troupes de montagne : engagement physique, ténacité et rusticité.
Présidée par le colonel KERVIZIK, adjoint au général commandant la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne, l’ensemble des chasseurs constituant le GTIA VERCORS a défilé une dernière fois devant les autorités civiles et militaires.

 

Reportage photos

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Un commando du CPA 20 soutenu par l’union nationale des parachutistes

Remise de chèque au profit du caporal-chef Rémy, représenté par l'un de ses camarades, lors du congrès national de l'UNP - photo UNP – Armée de l’Air

 

30/06/2015 UNP – Armée de l’Air

 

Chez les parachutistes, la solidarité n’est pas un vain mot, et ce, quelle que soit la couleur de l’uniforme!

 

Grièvement blessé lors d’un saut en parachute, le caporal-chef Rémy B. du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) a ainsi pu bénéficier d’une aide financière de 3000 euros. Ce chèque lui a été remis à l’occasion du congrès annuel de l'union nationale des parachutistes (UNP) qui s’est tenu les 5 et 6 juin 2015 à Toulouse.

 

Forte de 10 000 adhérents, l’UNP est la plus grande association française de parachutistes, qu’ils soient d'active ou à la retraite. Fondée au milieu des années 60, elle a pour rôle de défendre les intérêts des parachutistes et de perpétuer les valeurs de courage, de solidarité et d'engagement au service de la France. Les commandos de l'air y sont largement représentés, aux côtés de leurs homologues de l’armée de terre et de la marine nationale.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Hackers des mers - De la piraterie au piratage

 

30 Juin 2015 ASP A. Babin, ASP (R) A. Valli - Centre d’études stratégiques de la Marine

 

Mer de Chine : une frégate britannique voit fondre sur elle des chasseurs de l’armée populaire de Libération. Certain d’être en haute mer, son équipage ignorait que son GPS avait été la proie d’un piratage électronique destiné à créer un incident international. La position était faussée, le bâtiment naviguait dans les eaux sous souveraineté chinoise.

 

L’activité maritime face à la criminalité informatique

 

L’ouverture de Demain ne meurt jamais, film de la saga James Bond, semblait tenir de la fantaisie il y a encore une dizaine d’années. Mais plusieurs faits divers récents sont venus démontrer que la fiction était de plus en plus proche de la réalité. L’attaque ou la manipulation de données informatiques concernant les navires et leur cargaison est désormais possible, du fait de leur dépendance croissante à l’électronique de bord connectée en réseaux.

 

Cette intégration des systèmes informatiques et électroniques dans la gestion et l’automatisation des opérations liées aux activités maritimes est appelée « marétique »[1]. Essentielle pour le développement des interfaces portuaires, cette informatisation a permis, pour la seule gestion des porte-conteneurs, un gain de productivité de 7 à 14% au cours des dix dernières années. La mise en réseau des navires, des armateurs et des ports permet une fluidité et une gestion de l’information décisive pour l’efficacité des acteurs du monde maritime. Toutefois, ce progrès technologique ne s’est pas toujours accompagné de l’introduction de mesures de sécurité adéquates. Certains logiciels ne disposent ainsi que d’anti-virus basiques, similaires à ceux vendus aux particuliers, signe que beaucoup d’opérateurs ne sont pas formés à la gestion d’une attaque informatique, voire à sa simple détection. La confiance trop grande accordée à certains matériels comportant une dimension  informatique, comme le GPS, peut aussi, à terme, générer une dégradation des capacités de réaction du personnel en cas de panne provoquée ou de piratage.

 

Cette vulnérabilité s’accompagne de la multiplication d’acteurs malveillants qui voient dans le secteur maritime une cible d’importance du fait de sa place capitale dans les échanges internationaux. Le port d’Anvers, l’un des premiers au monde, a été victime de 2011 à 2013 d’un piratage de son logiciel de gestion des stocks[2]. Des hackers s’étaient introduits dans les registres informatiques à l’aide de simples mails piégés destinés aux employés du port. Une fois effacés des registres, les conteneurs, chargés de drogue en provenance d’Amérique du Sud, étaient récupérés sans contrainte par les narcotrafiquants. L’alerte est donnée en 2011 par les sociétés de transports maritimes qui s’inquiètent de la disparition de certaines cargaisons. Mais il faudra encore deux ans pour trouver la parade à cette cyber-attaque.

 

Les craintes des experts du secteur ne se limitent cependant pas à la criminalité ; si les infrastructures portuaires ou les navires peuvent constituer des cibles, ils peuvent tout autant se muer en arme. En témoigne ce cargo Iranien, le Ramtin, qui en octobre 2013[3] a réussi à temporairement falsifier son identification électronique pour mieux contourner l’embargo sur le pétrole iranien. D’après Patrick Hebrard, expert en cyberdéfense chez DCNS,  rien n’exclut que de telles méthodes ne soient utilisées un jour par des organisations terroristes, afin, par exemple, de détourner ou de prendre en otage le personnel d’un navire[4].

 

Le monde militaire, partenaire indispensable de la cyber-sécurité

 

De plus en plus d’acteurs du monde maritime comprennent désormais l’enjeu de la sécurisation des systèmes informatiques. La multiplication ces dernières années de rapports publics ou émanant de compagnies d’assurances sur le sujet témoigne d’une prise de conscience sur le nécessaire renforcement de la cyber-sécurité dans son ensemble, et non plus de manière cloisonnée et désordonnée. L’agence européenne pour la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA) a ainsi pointé du doigt en 2011 le manque de procédures de sécurité commune entres pays européens, mais également au sein d’infrastructures locales, notamment dans les ports de commerce.

 

Le secteur militaire se penche donc tout logiquement sur le sujet. Fortement informatisées depuis la seconde guerre mondiale – à la fois pour la « liaison des armes » sur un bâtiment, pour le fonctionnement d’une force navale et pour les liens avec le commandement à terre –, les marines de guerre ont toujours été à la pointe en matière de sécurité sur leur réseau électronique. Signes de l’importance que la Marine nationale attache à cette nouvelle forme de guerre : la création l’année dernière d’une chaire de cyber-sécurité à l’Ecole navale de Brest et la désignation d’un officier général pour la cyber-sécurité.

 

Mais les armées ne sont pas seules dans cette lutte. Les agences gouvernementales, telles que l’ANSSI[5], cherchent désormais elles aussi à s’assurer du niveau de protection des acteurs privés du monde maritime et à développer les synergies entre acteurs civils et militaires. Le classement d’industries ou de sites maritimes sensibles en tant qu’« opérateurs d’importance vitale » (désignation regroupant des infrastructures essentielles à la sécurité de la France) pourrait conduire à renforcer les partenariats privés/publics en matière de cyberdéfense.

 

Premier exemple d’une telle collaboration, l’exercice DEFNET 2015 dirigé en mars dernier par le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général responsable de la cyberdéfense. Si cet exercice a essentiellement concerné des ressources militaires, notamment deux BPC de la Marine nationale, il a permis d’entraîner l’ensemble des acteurs de la cyberdéfense (ANSII, EMA et spécialistes interarmées) aux intrusions informatiques, mais également à la protection de sites stratégiques civils sensibles. Un premier pas dans l’intégration du secteur maritime, dans son ensemble, à une politique de cyberdéfense cohérente et réactive.

 

 

[1] Cf « Le livre Bleu de la Marétique » paru en 2012

 

[2] La libre Belgique : Comment Anvers a été piraté et s’en est sorti. Octobre 2013. http://www.lalibre.be/economie/actualite/comment-anvers-a-ete-pirate-et-...

 

[3] Gcaptain : Iranian Tanker Hacks AIS to Disguise Itself Off Singapore. Octobre 2013. http://gcaptain.com/iranian-tanker-hacks-disguise/

 

[4] France Inter, secret d’info : Les cyber-pirates passent à l'attaque. 12 Décembre  2014. http://www.franceinter.fr/emission-secrets-d-info-les-cyber-pirates-pass...

 

[5] Agence Nationale pour la Sécurité des Systèmes d’Informations

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Bilan des RMBS 2015


26/06/2015  DICoD

 

Du 1er au 27 juin, les communes de Bourges et Aubigny-sur-Nère, dans le Cher, ont accueilli la 4e édition des Rencontres militaires blessures et sports. Organisées depuis 2012 par la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), ces rencontres rassemblent tous les acteurs de l’accompagnement : médecins, psychologues, encadrants sportifs au profit des blessés des trois armées et de la gendarmerie.

 

Du 1er au 27 juin, soixante-deux militaires blessés, physiques et psychiques, ont participé à la 4e édition des Rencontres militaires blessures et sports (RMBS). Réunis pour apprendre à se reconstruire à travers le sport, ils ont participé à quatre semaines de stage durant lesquelles ils ont découvert de nouvelles activités sportives, telles que le kin-ball, le BMX ou encore le rugby fauteuil.

Deux stages grands blessés étaient également organisés dans la continuité du parcours d’éducation thérapeutique mis en place par le cercle sportif de l'Institution nationale des Invalides (CSINI). Axés sur l’ouverture au monde des sensations, le challenge était de les autoriser à pratiquer de nouveau des activités qui semblaient impossibles.

Lors de la troisième semaine de stage, Philippe Croizon, premier homme amputé des quatre membres à avoir traversé la Manche à la nage, a donné une conférence intitulée « Le sport pour se reconstruire ». L’athlète a fait partager son expérience aux militaires présents : « Le sport m’a permis d’accepter le handicap. Ce soir, je suis venu sans mes prothèses ! Ce ne serait jamais arrivé au début. Aujourd’hui, j’aime ma vie. »

Le 3 juin, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, s’est rendu au centre régional jeunesse et sport à Aubigny. En effet, cet événement majeur est une priorité pour l’armée de Terre, qui veille à mettre en œuvre le soutien médical et humain à la hauteur des sacrifices consentis par ses soldats.

Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire, s’est enthousiasmé de cet événement lors de sa visite, le 23 juin dernier. « Le sport est un formidable vecteur portant un esprit collectif propice au rétablissement de nos blessés. C’est un moyen de retrouver une confiance en soi mise à mal par des traumatismes qu’il nous convient de détecter le plus en amont possible. » Selon lui, «  le sport rend l’impossible possible ! »

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Il y a dix ans : dernier vol du Mirage IV

 

29/06/2015 Armée de l'air

 

Le 23 juin 2005, le Mirage IV P n°59 de l’escadron de renseignement stratégique (ERS) 1/91 « Gascogne », se posait pour la dernière fois sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, pour son retrait de service.

 

Lancé le 28 novembre 1956 par la société Dassault, le programme Mirage IV s’est concrétisé par le vol d’un premier prototype de chasseur bombardier bimoteur baptisé Mirage IV 01, le 17 juin 1969.

Deux ans plus tard, le 12 octobre 1961, le premier Mirage IV A prenait les airs, ouvrant une lignée de 4 prototypes et de 62 appareils de série.

En 1995, il fait partie des cinq avions maintenus en état de vol pour effectuer des missions de reconnaissance à longue distance et de guerre électronique. L’appareil, de 33 tonnes au décollage, vole à deux fois la vitesse du son à 18 000 mètres d’altitude, la capacité de ravitaillement en vol l’amenant à la portée de tous ses objectifs.

 

Le commandant Eric Pintat, aux commandes de l’appareil et chef des opérations de l’escadron « Gascogne »,  le lieutenant-colonel René Dupré, commandant en second de l’unité, et tout l’équipage, comptaient plus de 5500 heures de vol sur cet appareil.

Désormais exposé sur la base aérienne 110 de Creil, le Mirage IV P n°59 rappelle à tous les aviateurs son rôle essentiel dans la transfiguration de l’armée de l’air dans les années 1960. Fruit de la volonté affirmée des plus hautes instances de l’Etat, il marque l’accession de la France au rang de puissance nucléaire. 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Exercice JUNAX 2015

 

30/06/2015 DCSSA - Service de santé des armées

 

Le 16 juin, l’ESA a organisé, en partenariat avec l’antenne du centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle (CESimMO) de Lyon, un exercice de prise en charge et d’évacuation de blessés, pour les élèves ayant validé le 2e cycle d’études médicales et instruits de la 1ère partie du Brevet de médecine de l’avant.

 

Dans un contexte local d’attentats et de guérilla, en OPEX, la tête d’une patrouille est accrochée par un tir de roquette, suivi de tirs d’armes légères. L’équipe médicale accompagnant le groupe doit extraire, sous le feu, un blessé incapable de se mettre à l’abri ainsi que 3 autres blessés. Dans un nid de blessés, leur état est évalué, catégorisé et les soins organisés et entamés. Le blessé le plus grave est évacué vers le VAB, resté au point de repli, sur un brancard tactique. Arrivé au poste médical, son état s’est aggravé. Les soins durent 20 minutes avant l’évacuation médicale. Les élèves révisent le SAFE MARCHE RYAN, méthode de prise en charge pratique des blessés de guerre.

 

L’initiation aux gestes d’urgence par la mise en œuvre des différents niveaux de sauvetage au combat, le travail en équipe, l’utilisation du matériel santé en dotation en OPEX, la sensibilisation des aux médias audio-visuel et à la langue anglaise sont les objectifs pédagogiques de cet exercice.

 

Des simulateurs de patients, les mannequins SimMan, ont été utilisés pour renforcer la réalité de l’exercice.

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