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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

26/06/2015 Sources : Etat-major des armées  

 

Il est 6 heures ce matin sur la base, le soleil est déjà haut ; le thermomètre affiche 45°C. Trois avions attendent sur le tarmac, deux Rafale de l’armée de l’Air et un Atlantique 2 (ATL2) de la Marine nationale. Ils sont parés pour effectuer une mission  ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), qui permet de collecter des renseignements dans la profondeur grâce notamment à des photographies de précision.

 

L'équipage de l'ATL2 prépare l'ensemble des appareils qui seront utilisés au-dessus de l'Irak pour photographier, identifier, surveiller et reconnaître. Dans les Rafale, les équipages font les derniers contrôles du moteur et de l’électronique embarquée, notamment le PodReco NG (système numérique de reconnaissance aérienne) pour rapporter et exploiter des images.

 

Marins et aviateurs sont concentrés. Ils partent, les premiers pour 10 heures de vol, les seconds pour 6 heures ; tous en survol d’un territoire hostile. Le ciel est sûr, mais le risque existe. Les Rafale sont armés de missiles d'autodéfense MICA. L'ATL2, lui, vole à distance de sécurité mais emporte néanmoins une autoprotection par leurres infrarouges. Sans ces missions de renseignement, la coalition Inherent Resolve et son volet français, Chammal, seraient aveugles. Marins et aviateurs utilisent différents moyens ROIM (1) complémentaires, qui vont permettre au personnel en charge du renseignement d'offrir toutes les informations permettant aux forces de sécurité irakiennes et à la coalition de combattre le groupe terroriste Daesh.

 

Les pilotes ont fini leurs vérifications. Les hélices tournent, les réacteurs vrombissent, les pistards et les pilotes entament leur langage des signes. Les tests au sol sont positifs, les roulages commencent, le grondement des décollages se fait entendre, les avions disparaissent à l’horizon…

 

Comme prévu, les Rafale atterrissent 6 heures plus tard. Les mécaniciens, pistards, vecteurs, armements et avioniques sont tous présents pour la remise en condition des avions. Bien que fatigués, pilotes et navigateurs, en descendant de leurs machines, adressent un petit geste de remerciement en direction de leurs équipes de soutien.

 

De leur côté, les marins sont toujours sur zone, car leur autonomie leur permet une mission plus longue. Cependant, il ne leur est pas nécessaire d’attendre le retour à la base pour l’exploitation des images, les traitants commencent donc à bord.

 

Sur le tarmac de la base, l'avionique s'affaire sur le Pod Reco NG. Il en retire un gros boitier, un disque dur où sont stockées les images réalisées par les Rafale. Elles seront exploitées par les interprétateurs image. De leur travail découlera d'autres missions aériennes, d'autres objectifs à neutraliser.

 

Le travail du jour va consister à vérifier, sur demande des états-majors, des indices d'activités : par exemple comment sont configurés certains véhicules, notamment les engins de génie civil, les mouvements de circulation autour de bâtiments, et ce qui pourrait indiquer qu'il s'agit d'une fabrique d'IED (engins explosifs improvisés) ou de véhicules IED. "Les photos sont ensuite légendées" nous apprend le sergent Julien. L'exploitation se poursuit : recherche de ponts, d'infrastructures clés, de travaux de génie ou autres, tout indice qui indiquerait que Daesh réalise une opération à l'endroit de la photo.

 

Le travail terminé, les photos sont enregistrées dans la base de données puis transmises aux différents états-majors, en particulier le CAOC de Chammal-Inherent Resolve, le Combined Air OperationCentre, le centre interallié des opérations aériennes où des personnels français de Chammal planifient les futures opérations aériennes.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

(1 )ROIM : renseignement d'origine image

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:55
Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun

 

25/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

La première répétition en vol du défilé du 14 Juillet a eu lieu le 23 juin 2015.  À cette occasion, la totalité des aéronefs défilants se sont donné rendez-vous au-dessus de Châteaudun, pour un entraînement grandeur nature.

 

Un vol, des enjeux

«La totalité du dispositif est présent aujourd’hui, explique le commandant Olivier. La patrouille de France, l’A400M, tous sont là! C’est assez impressionnant, et d’autant plus important que nous volons en conditions réelles.». Première grande répétition en patrouille, celle du 23 juin est d’une importance capitale. En effet, la coordination des avions était semblable à celle du jour J. De même, l’axe de vol au dessus de Châteaudun est presque identique à celui du vol au-dessus de la capitale : «On ne s’entraine pas au-dessus de Paris avant le 9 juillet, car c’est trop compliqué pour réunir tous les avions en région parisienne.»

Pour le plus grand bonheur des riverains, les aéronefs ont effectué un parcours presque sans faute. D’ici au 14 juillet, chacun pourra de nouveau s’entraîner, pour que le défilé aérien soit le plus parfait possible.

 

Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de ChâteaudunRépétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun
Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun

A bord du Casa

Parti de Creil, l’équipage du CASA 235 se compose des capitaines Carole et Enguerran, respectivement commandant de bord et co-pilote, accompagnés du mécanicien navigant l’adjudant David. Tous les trois ont rejoint à Evreux les deux autres avions composant le bloc transport du 14 Juillet : un Transall et un CASA espagnol. Tous ensemble, ils ont procédé à un briefing d’avant-vol. Le commandant Olivier, pilote du Transall, avion leader a insisté sur l’importance de la symétrie du dispositif. L’avion leader du bloc a également une place capitale : en effet, son rôle est primordial. Les deux ailiers se basent sur lui pour se positionner. 

Pendant plus de deux heures, les pilotes ont maintenu leur position dans le dispositif. À droite du Transall, le CASA 235 a effectué un vol sans trop de difficultés, malgré quelques turbulences ressenties à bord.

 

C’était sa dernière répétition…

 

Répétitions du 14 Juillet : dans le ciel de Châteaudun

Engagé à 16 ans à l’école de Saintes, l’adjudant David, 35 ans, fut d’abord mécanicien sur hélicoptère sur la base aérienne 120 de Cazaux. Déployé deux fois au Mali, il devient mécanicien navigant sur CASA, poste qu’il occupe depuis 9 ans, dont 6 sur la base aérienne 110 de Creil.

Il se confie pendant le vol de répétition dans le ciel de Châteaudun : «Pour un mécanicien navigant, le 14 Juillet n’est pas une mission qui se démarque tellement des autres. Je dois juste prêter plus attention aux paramètres de l’avion, car les pilotes et copilotes sont davantage concentrés sur les échanges radios et sur la position de l’avion, par rapport aux autres. Ce que j’aime dans cette journée, c’est que l’on rappelle à la population que l’armée est toujours là. Car souvent les gens oublient que nous existons hors des journées exceptionnelles. »

Après deux défilés aériens et un défilé à pied, l'adjudant David participe ce jour-là à l’ultime répétition de sa carrière : «J’en garde un bon souvenir, c’est quand même quelque chose que de défiler le 14 Juillet !»

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:55
Le numéro de juin d’Air actualités est disponible !

 

24/06/2015 par Armée de l'Air

 

Un aéronef vit plusieurs vies en une seule. Dans le numéro 682 d’Air actualités, découvrez le parcours d’un appareil, de sa conception à son démantèlement, en passant par les missions auxquelles il participe, mais aussi l’entretien qu’une telle machine nécessite. 

 

Aux côtés des forces spéciales de l’armée de l’air, vivez le récit de leur semaine de préparation technique sur la base aérienne 123 d’Orléans avant l’exercice VOLFA (Vol Forces Aériennes).

Découvrez le phénomène paralysant de l’hypoxie, qui diminue la quantité d’oxygène apportée aux organes dans le sang, auquel le personnel naviguant et les parachutistes peuvent être confrontés.

Au sommaire de ce numéro, vous pourrez également en apprendre davantage sur la « base aérienne virtuelle », véritable réseau social réservé aux aviateurs, dont le lancement est prévu au mois de septembre 2015. 
Plongez au cœur du métier de technicien environnement aéronautique, leur formation, et leur quotidien au service de l’armée de l’air.
Enfin, parcourez l’historique de l’emblématique Jaguar, conçu dans les années 1960 dans un premier temps pour être avion d’entraînement tactique, devenu par la suite avion d’attaque au sol.

 

Et comme tous les mois, retrouvez en textes et en images toute l’actualité de l’armée de l’air. Pour plus d’informations et d’actualités, rendez-vous sur les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram

 

Le numéro de mai 2015 est désormais consultable en ligne. 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:45
Le ministre de la Défense à Gao (22 Juin)

 

24/06/2015  DICOD

 

Le 22 juin 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu à Gao, au Mali, pour rencontrer les soldats de la force Barkhane. Visite toute symbolique deux jours après la signature des accords d’Alger et presque un an après le lancement de l’opération Barkhane.

 

Après s’être posé à Mopti dans la matinée du lundi 22 juin, Jean-Yves Le Drian s’est rendu sur la base française de Gao, au Nord Mali, pour s’adresser aux soldats français de la force Barkhane, qui œuvre aux côtés de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), la mission des Nations unies et de l’EUTM, la mission européenne.

Pour le ministre de la Défense, cette visite est intervenue « à un moment charnière de l’engagement résolu de la France aux côtés de ses partenaires africains […], quelques jours seulement après la signature définitive des accords d’Alger », accords de paix historiques avec les principaux groupes rebelles touaregs du nord Mali. Jean-Yves Le Drian, entouré du général Wade, commandant l’état-major de secteur de la  Minusma à Gao, du colonel Haidara, commandant le PC Maliba des forces armées maliennes à Gao et du général Palasset, commandant la force Barkhane, a félicité et salué les soldats français pour les opérations de sécurisation menées depuis janvier 2013. Il a ajouté que « ce retour à la souveraineté malienne, et à la sécurité du pays, est également le fruit des efforts de nombreux partenaires internationaux du Mali  à travers la Minusma et l’Europe ».

Avant de rencontrer le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, lors d’un dîner officiel, le ministre de la défense a tiré un premier bilan positif de l’opération Barkhane, lancée il y a un an, le 1er août 2014. Cependant, il a souligné que « ces succès ne doivent pas nous faire baisser la garde. […] Alors que notre pays est confronté à des menaces directes, sur son territoire même, vous êtes ici l’un des premiers remparts contre ces menaces ».

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 16:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

26/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dès que des militaires sont engagés dans une mission, en l'air, au sol, à la mer, cette action fait l'objet d'une planification. Elle est suivie au plus près par un centre qui fait le lien entre les troupes engagées et les entités donneuses d'ordres. L'opération Chammal s’appuie sur la même organisation, avec le Joint Operation Centre.

 

« Le JOC -Joint Operation Centre- est le centre des opérations interarmées " explique le commandant Guillaume, directeur du JOC. " Le JOC constitue un point névralgique. En effet, c’est dans cette structure que des militaires des trois armées coordonnent et suivent "en conduite", les actions en cours des forces sur le terrain : une mission de reconnaissance armée d'une patrouille de Mirage 2000, ou de Rafale, ou bien une mission de renseignement dans la profondeur réalisée par des Rafale et/ou l’Atlantique 2. Mais notre responsabilité s'étend à la mer également. Lorsque le GAN (groupe aéronaval) est en mer en zone ALINDIEN pour Chammal, comme ce fut le cas de février à avril 2015, un officier de marine vient renforcer le JOC pour assurer le suivi particulier et la conduite des opérations. Nous suivons également en Irak les actions de formation des militaires de l'armée de Terre auprès des Forces de sécurité irakiennes ».

Le JOC est activé 24h/24, 7 jours sur 7. Le Battle Watch Officer (l’officier de permanence opérationnelle) et son adjoint assurent une veille permanente et répondent à toutes les demandes ou sollicitations. L’équipe de veille est renforcée par l’équipe OQO (officier de quart opérationnel) de l’ATL2à chaque vol ; les spécialistes météos 1, renseignement et experts des trois armées présents habituellement au JOC peuvent y être rappelés à tout moment en fonction de la situation.

« Soyons clair, quelques missions de renseignement ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance) en Rafale et en ATL2 sont planifiées ici, mais l'ensemble de la planification des opérations est réalisée soit au CAOC 2 au Qatar, soit au CJTF au Koweït. Nous assurons à notre niveau le suivi des opérations planifiées, ce qui veut dire surtout qu'en cas de problème, nous assurons la coordination des moyens et des activités de la zone ALINDIEN. »

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

1 Voir Dans la peau d’une météorologue océanographe et d’un observateur-prévisionniste

2 Combined Air Operation Center : centre de conduite interallié des opérations aériennes et CJTF : Combined Joint Task Force (force interarmées multinationale)

 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 13:55
Commémoration des combats des cadets de Saumur



26 juin 2015 Armée de Terre

 

La commémoration des 75 ans des combats des cadets de Saumur s’est tenue le 19 juin, sur le site historique de la bataille menée par les élèves officiers de l’école d’application de la cavalerie.
16 anciens, seuls survivants des évènements, étaient présents à la cérémonie de souvenir présidée par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Empreinte d’émotion, cette commémoration a permis de rappeler le courage de ces soldats sous-équipés et inexpérimentés qui se sont opposés à deux divisions allemandes, les 19 et 20 juin 1940, pour la défense de la France.
Les combats héroïques menés par cette poignée d’hommes furent reconnus par leurs vainqueurs. Ils leur attribuèrent dès lors le nom de « cadets ».
Détails de la journée en images

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 13:55
Sylvain Tesson lauréat du prix Erwan Bergot

 

26/06/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Le 20e anniversaire de la création du prix littéraire de l’armée de Terre sera célébré le 29 juin dans les salons de la Sorbonne, à Paris. L’occasion pour l’armée de Terre de manifester son attachement aux écrivains qui mettent en avant ses hommes et son histoire.

 

Cette vingtième édition consacre Sylvain Tesson, écrivain et voyageur français, pour son livre Berezina publié aux éditions Guérin. Récompensé déjà par le prix de la page 112 et le prix des Hussards, le prix Erwan Bergot confirme la qualité de l’œuvre et l’admiration des soldats pour leur histoire et le courage de leurs ainés.

 

Ce récit fabuleux raconte l’épopée en side-car de Sylvain Tesson. Parti de Moscou à Paris, sur les traces de la Grande Armée, deux cents ans après la retraite de Russie. L’occasion pour l’auteur de rendre hommage aux milliers de soldats morts pour l’idée qu’ils se faisaient de l’Empire.

 

Une équipe du SIRPA Terre l’a rencontré pour vous et vous dévoile en avant-première ses confidences.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 13:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

26/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Engagé du 12 au 20 juin 2015 dans l’opération Tchera, le groupement tactique désert Est (GTD-E) Chimère a ainsi mené ses premières actions de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) dans le Nord-Niger depuis son arrivée à la tête du fuseau Est de l’opération Barkhane, le 3 juin dernier.

 

L’opération Tchera avait pour objectif de perturber les flux logistiques et financiers des GAT transitant dans la région de la passe de Salvador.

 

Menée en partenariat avec les forces armées nigériennes (FAN), Tchera a mobilisé près de 170 hommes dont deux sections d’infanterie du 8eRPIMa (régiment de parachutiste d’infanterie de marine), un peloton blindé du 3eRH (régiment des hussards), des sapeurs du 17eRGP (régiment du génie parachutiste). L’ensemble étant appuyé par des hélicoptères de manœuvre et des éléments de soutien logistique et sanitaire.

 

Après une phase de reconnaissance motorisée depuis la base avancée temporaire (BAT) de Madama, les hommes du GTD-E Chimère ont poursuivi leur effort par une action de contrôle de zone dans la région de la passe de Salvador. Dans ce vaste espace de transit entre la Libye et le Nord du Sahel, la force Barkhane a découvert puis détruit 3 plots logistiques de GAT. Elle a également appuyé la saisie par les forces armées nigériennes d’un véhicule contenant armement et munitions. Ce sont ainsi près de 1 500 cartouches de petit calibre, une trentaine d’obus de mortier, des roquettes et une mitrailleuse qui ont été interceptées.

 

Cette opération, par son bilan, porte un nouveau coup à l’activité des GAT agissant dans ce vaste espace entre la Libye et le Nord du Sahel.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 13:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 juin 2015, sur le camp de M’Poko, une délégation de l’ambassade de France et de l’Union européenne en Centrafrique a assisté à une démonstration capacitaire des moyens terrestres et aériens de la force française, déployés dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

En présence de monsieur Malinas, ambassadeur de France, et du général Gillet, commandant de la force Sangaris, les soldats ont exposé leurs savoir-faire. Au programme, trois ateliers organisés autour des composantes majeures déployées en Centrafrique : l’infanterie avec le véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) et un groupe de combattants équipés du système FELIN ; la cavalerie avec les engins roues canon (ERC90) Sagaie et le véhicule blindé léger (VBL) ; ainsi que la composante aéromobile avec l’hélicoptère de combat Tigre. « J’ai vu arriver ces engins sur Bangui en 2013, au début de la crise. Je suis très impressionné de les voir de prêt aujourd’hui. Grâce à l’expertise des soldats de Sangaris et ces engins, qui allient technicité et puissance, on a retrouvé une sérénité, ici en Centrafrique. Je me sens en sécurité dans les rues de Bangui », témoigne un personnel de l’ambassade de France.

 

Tout en réduisant le format de la force, Sangaris conserve une puissance et un potentiel technique, matériel et humain important, constituant une force de réaction mobile en mesure d’appuyer la MINUSCA. « Sangaris constitue une force de réaction rapide et puissante, à l’image des matériels présentés ici sur le camp de M’Poko. La réduction de notre format n’impacte en rien nos missions de sécurisation et d’appui aux forces onusiennes »,explique le colonel Cluzel, chef d’état-major interarmées de la Force.

 

Au 1erjuillet 2015, environ 900 militaires seront déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55
Portes ouvertes du 13e RG

 

24/06/2015 Sources : officier communication 13e RG

 

Les samedi 27 et dimanche 28 juin 2015, le 13e régiment du génie de Valdahon, Franche-Comté, ouvre ses portes au grand public.

 

De 10h00 à 19h00, le public est invité à rencontrer les sapeurs autour de divers ateliers. Démonstrations dynamiques et présentation de matériels majeurs émailleront le weekend et raviront petits et grands. Les militaires et le personnel civil du 13e RG sont fiers d’accueillir tous les amateurs de l’armée de Terre. Ils partageront leurs expériences et leur quotidien avec enthousiasme et passion. Ils vous attendent nombreux.

 

A ne pas manquer également :

- Une cérémonie solennelle dédiée à la commémoration de la bataille de Bir Hakeim le samedi à 18h00.

- Un jeu concours avec de nombreux lots à gagner (séjour de luxe Relais & Château, Go Pro, Tablette tactile, ...)

 

Détail des informations :

Ouverture de 10h00 à 19h00 le samedi 27 et le dimanche 28 juin.

Entrée libre.

Possibilité de restauration sur place.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55
Salon du Bourget : un quotidien de pilote d'essai en vol

 

26 juin 2015 ministère de la Défense

 

La rédaction a rencontré un pilote d’essai en vol sur le stand du ministère de la Défense lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015.
Séquence pédagogique en images sur les dessous du métier de pilote. Pourquoi la tenue d’un pilote d’essai est-elle orange ?

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55
Salon du Bourget : un quotidien de pilote de Rafale


26 juin 2015 Ministère de la Défense

 

La rédaction a rencontré un pilote de Rafale sur le stand du ministère de la Défense lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015.
Séquence pédagogique en images sur les dessous du métier de pilote. Comment est organisé un cockpit de Rafale ?

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:30
Mai 2015, opération Chammal: les légionnaires de la 13e DBLE au ICTS

 

25.06.2015 Crédit : État-major des armées / Armée de l'air

 

Des légionnaires de la 13e DBLE assurent des instructions au profit de stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS). D'autres instructions vont prochainement débuter notamment pour former les futurs moniteurs de l'ICTS.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:56
Championnat de France militaire d’équitation

 

24/06/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Le championnat de France militaire d’équitation s’est tenu à Belleray, commune voisine de la garnison de Verdun, le 14 juin 2015.

 

Organisé par le 1er régiment de chasseurs (1er RCh), il a rassemblé 140 cavaliers qui se sont mesurés dans les disciplines de saut d’obstacles et de dressage. Cet évènement a pris une dimension internationale grâce à la présence d’une délégation de l’armée néerlandaise venue se confronter aux militaires français. Au-delà de la compétition sportive, c’est également un rendez-vous fraternel entre passionnés venus partager les valeurs militaires et l’esprit cavalier. Une journée festive appréciée et plébiscitée par tous.

 

Compte rendu de la journée en images.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:55
Les archives du magazine Cols Bleus sont en ligne !


25/06/2015 Sources : Marine nationale

 

Chercheur, ancien marin, passionné de la Marine ? Nos archives vous attendent !

 

À l’occasion de ses 70 ans, le magazine Cols Bleus met en ligne ses archives sur www.colsbleus.fr. Elles permettent à tous ceux qui le souhaitent de revivre l’histoire de la Marine au travers des pages de son magazine.

Pour  découvrir, ou redécouvrir, l’intégralité des numéros de 1945 à nos jours, rendez-vous sur colsbleus.fr rubrique « Magazines » ( www.colsbleus.fr/magazines/2136/archives). L’ensemble des magazines sont téléchargeables gratuitement. Un moteur de recherche par mots clés permet de retrouver les articles.

Dans un premier temps, sont disponibles les magazines de 1945 à 1967. Vous retrouverez les magazines de 1967 à 2010 d’ici quelques mois.

Bonne lecture !

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:55
La Champagne pour le CIADA 2015

 

25/06/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

L’exercice de synthèse annuel des divisions d’application CIADA (camp interarmes des divisions d’application) s’est déroulé dans les camps de Champagne-Ardenne de Suippes et de Mailly-le-Camp du 26 mai au 12 juin. Il réunissait les lieutenants, futurs chefs de section, actuellement en formation de spécialité dans leurs différentes écoles d’application.

 

Véritable mise en condition opérationnelle, les lieutenants se sont servi de cet entrainement pour mieux appréhender les missions qui leur seront confiées. Prochainement déployés en opérations extérieures, ils seront confrontés à un environnement de combat interarmes. Cet exercice avait donc pour vocation à favoriser les échanges entre spécialistes et leur faire découvrir les différentes procédures mises en place.

 

Les détails en images

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:54
Bois de Belleau, Aisne - Photo Emmanuel Mas (ECPAD)

Bois de Belleau, Aisne - Photo Emmanuel Mas (ECPAD)


26.06.2015 source SHD

 

26 juin 1683 : bombardement d’Alger. Louis XIV ordonne à l’amiral Duquesne de bombarder le port d’Alger (à 2 reprises) afin de délivrer un message clair au Dey Hassan qui soutient la piraterie maritime en Méditerranée. Les puissances européennes, en conflit sur le continent, n’ont pas beaucoup de moyens à consacrer au contrôle de la Méditerranée si bien que les actes de piraterie finissent par coûter cher en hommes, navires et marchandises. Les Anglais bombardent Tripoli en 1675 incitant les pirates et corsaires à privilégier les cibles françaises. En 1682, un navire français de la royale est capturé et son équipage vendu comme esclave. Le bombardement du port par Duquesne et ses galiotes à bombes (mortiers) permet de libérer des esclaves et d’entamer des pourparlers qui provoquent malheureusement une révolution de palais, laquelle ordonne… la reprise de la piraterie et l’exécution du consul français à Alger, le père Jean Le Vacher. Celui-ci est attaché devant la bouche du canon Baba-Merzoug qui le pulvérise. 16 autres français sont ainsi exécutés. Le canon Baba-Merzoug ou la Consulaire est exposé depuis 1833 à l’arsenal de Brest.

 

26 juin 1745 : prise de Cap Breton (actuel Canada). L’ile royale ou du Cap Breton est française depuis sa prise de possession par Jacques Cartier en 1534. Située à l’embouchure du Saint Laurent, dans des eaux poissonneuses et près de la Nouvelle Angleterre, l’ile a une position stratégique qu’envient les Anglais. Après un siège de 6 semaines, Louisbourg, principal port de l’ile, se rend aux Anglais.

Note RP Defense : voir La colonie française de l'Île-Royale (Louisbourg)

 

26 juin 1794 : bataille de Fleurus (Belgique actuelle). Les Français battent les coalisés. Le 8 messidor an II, sur ce même champ de bataille de Fleurus, près de Charleroi, où, le duc de Luxembourg a écrasé les Hollandais le 1er juillet 1690, l'armée de Sambre et Meuse commandée par Jourdan résiste aux assauts des coalisés (Autriche, Angleterre, Hanovre) commandés par le prince de Saxe-Cobourg. La bataille a lieu toute la journée sous un soleil brûlant, et, par endroits, au milieu de véritables incendies, les moissons ayant pris feu. Après plusieurs assauts frontaux infructueux, les coalisés laissent à Jourdan le champ de bataille, qui a bénéficié des informations transmises grâce aux observations du capitaine Coutelle, embarqué à bord d'un ballon captif. L'armée française, à bout de forces et de munitions n'engage pas la poursuite. Le lendemain, les coalisés abandonnent la Belgique et battent en retraite. Les Autrichiens perdent définitivement le contrôle de cette région. Le corps expéditionnaire anglais est rembarqué.

 

26 juin 1889 : création du poste de Bangui (actuelle Rep. Centrafricaine). Avec 22 tirailleurs, Albert Dolisie, lieutenant-gouverneur du Congo fonde un poste qui va devenir la capitale de la Centrafrique.

 

26 juin 1918 : fin des combats du bois Belleau (Aisne). La 4ème brigade de Marines (2ème US infantry division) a pris le bois de Belleau après presque un mois de combats très meurtriers. C’est le combat fondateur du corps des US Marines, toujours célébré aujourd’hui.

Note RP Defense :voir  LE MUSEE DE LA MEMOIRE DE BELLEAU 1914 - 1918

 

26 juin 1918 : les premiers obus du Parizer Geschutz tombent sur Paris. Moins connu que la grosse Bertha, le canon projetait tout de même des obus de 210 mm avec une vitesse initiale de 1600 m/s… à 100 km. Les contraintes sur cette arme étaient telles qu’il fallait à la pièce un tube neuf tous les 50 coups. C’est la propagande allemande sur la grosse Bertha qui conduit la presse française de l’époque à attribuer les bombardements parisiens à la désormais célèbre Grosse Bertha. Cette dernière a contribué par sa puissance (150 ou 80 tonnes selon le modèle, tirant des obus de 1160kg et d’un calibre de 420 mm) à la reddition des places de Namur, Lièges, Bruxelles et Manonviller.

 

26 juin 1945 : signature de la charte des Nations Unies (Etats-Unis - San Francisco)

 

26 juin 1948 : début du pont aérien (Berlin).

Les Soviétiques interdisent la libre circulation des biens et des marchandises entre les zones d'occupation alliées et Berlin pour sanctionner leur refus de se plier au régime d'occupation que Staline impose progressivement en Europe de l'Est. Les Etats-Unis déclenchent alors un gigantesque pont aérien qui va durer près d'un an et permettre à la partie Ouest de Berlin de survivre. Plus de 275 000 vols acheminent environ 2,5 millions de tonnes de marchandises  pendant le blocus de Berlin et évitent ainsi que les alliés de la veille ne s'affrontent directement. 15 ans plus tard, jour pour jour, le président Kennedy en visite commémorative à Berlin lance son fameux « Ich bin ein Berliner ».

 

Note RP Defense :

voir Le pont aérien (26 juin 1948 au 30 septembre 1949)

voir Le pont aérien de Berlin 1948/1949

 

26 juin 1977 : proclamation d’indépendance de Djibouti.

 

26 juin 1980 : VGE annonce le développement de la bombe N. Lors d’une conférence de presse le président Valéry Giscard d’Estaing rappelle qu’il a lancé en 1976 l’étude de faisabilité de la bombe à neutrons et qu’il engage maintenant le processus de développement après la réussite des essais. La bombe N entrait dans la panoplie des armes tactiques puis préstratégiques. L’annonce de VGE coïncide avec la décision de créer un lanceur stratégique mobile (système Hadès) qui viendrait remplacer le système Pluton.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

25/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Ces deux dernières semaines, deux opérations ont été menées par la force Barkhane, au Mali et au Niger.

 

Du 6 au 25 juin 2015, une opération de contrôle de zone a été effectuée à l’Est du Mali, dans la région d’Ansongo (Sud-Est de Gao). Suite à un renseignement d’opportunité, la mission de reconnaissance a été poussée au-delà des frontières nigériennes, jusqu’au Sud-Ouest d’Akabar. Deux positions ont été fouillées, résultant notamment sur la découverte d’un pick-up et de deux motos. Cette action transfrontalière a pu être menée grâce à la coordination très rapide avec les autorités nigériennes.

 

Dans le même temps, une opération a été conduite au Nord Niger avec les forces armées nigériennes, du 12 au 20 juin. 140 militaires français et une trentaine de militaires nigériens ont mené une mission de reconnaissance aboutissant sur la saisie d’un pick-up avec de nombreuses armes, munitions et moyens de transmission. Les militaires ont également découvert trois points de ravitaillement en eau et en carburant utilisés par les groupes armés terroristes en transit dans cette région.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

25/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Sangaris poursuit actuellement son désengagement progressif, entamé début juin. Cette décroissance s’est pour le moment traduite par le désengagement de sept hélicoptères (2 Gazelle, 3 Puma et 2 Fennec) et le départ d’un GTIA complet. Sangaris aura atteint le format de 900 militaires au 1er juillet 2015. Elle assurera alors une posture de « force de réaction » mobile au profit de la MINUSMA.

 

Au 1er juillet 2015, environ 900 militaires seront déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

25/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Ces deux dernières semaines, les Mirage 2000D, les Rafale et l'Atlantique 2 de l'opération Chammal ont poursuivi leurs missions de renseignement dans la profondeur ainsi que de reconnaissance armée, en coordination avec les 60 autres pays membres de la coalition.

 

Au cours de cette période, 38 sorties aériennes ont été menées par les avions de la force. Ces missions ont permis, outre d’alimenter le renseignement de la coalition sur les unités de Daech, la réalisation de 11 frappes et la neutralisation d’une trentaine d’objectifs dont un bâtiment qui servait à l’élaboration de véhicules suicide, dans un centre logistique du groupe terroriste. En parallèle, les formations dispensées sur le sol irakien se poursuivent au profit des forces irakiennes (Peshmergas, ICTS, et 6e division irakienne).

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:30
photo R. Pellegrino DICoD

photo R. Pellegrino DICoD

 

24/06/2015 DICOD

 

Mardi 23 juin 2015, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Lorient afin de présider la cérémonie de transfert de propriété d’une frégate multimissions à l’Égypte. L’occasion pour lui de réaffirmer l’importance des relations qui unissent la France et l’Egypte.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a présidé le mardi 23 juin 2015 sur le site de DCNS, à Lorient, la cérémonie de transfert de propriété de la Frégate multimissions (FREMM) commandée par l’Égypte.

 

Rappelant la « polyvalence » de ce bâtiment de guerre, « instrument de puissance et de souveraineté », le ministre a estimé que ce transfert était le « premier jalon concret d’une relation privilégiée entre la France et l’Egypte ». A ce titre, il a tenu à remercier l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale, Jean-Michel Palagos, président de Défense Conseil International, et leurs équipes qui ont permis en « un temps record » le transfert de savoir-faire entre les deux équipages d’armement, français et égyptien.

 

Il a enfin souligné que ce partenariat s’inscrivait dans un cadre plus large que représentent les menaces terroristes en Libye, en Syrie et en Irak. « Notre relation de défense symbolise enfin la reconnaissance par la France du rôle central que joue l’Egypte pour la sécurité de la région. Tandis que se développent, en Afrique et au Proche et Moyen Orient, des menaces terroristes sans précédent, les forces armées égyptiennes apparaissent comme un facteur de stabilité incontournable. »

 

FREMM : Frégates multimissions, des « plateformes performantes et endurantes »

Les FREMM disposent d’un système de combat optimisé pour fonctionner avec un équipage réduit et sont en mesure de remplir des missions de maîtrise de la zone d’opérations aéro-maritime, de frappe dans la profondeur, de lutte anti-sous-marine ou anti-aérienne ainsi que de soutien et d’appui aux opérations de projection.

Cérémonie de transfert de propriété d’une FREMM à l’EgypteCérémonie de transfert de propriété d’une FREMM à l’Egypte

photo DCNS : La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la Défense égyptien le Général Sedki Sobhy, du ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, de l’Amiral Ossama Rabie, chef d’état-major de la Marine égyptienne, de l’Amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine nationale ainsi que Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:57
Le projet de loi sur le renseignement a été définitivement adopté.

 

25/06/2015 LePoint.fr (AFP)

 

Après un ultime vote de l'Assemblée nationale, le texte controversé a été adopté. Il vise à renforcer la lutte contre le terrorisme.

 

Les députés ont définitivement voté le projet de loi sur le renseignement, ce mercredi soir. Controversé, ce texte est défendu au nom de la lutte antiterroriste par le gouvernement mais légalise des pratiques contestables des services, selon ses détracteurs. En plein scandale d'espionnage des dirigeants français par les États-Unis, le texte a été voté à main levée par une large majorité gauche-droite, mais avec des voix dissidentes dans presque chaque groupe politique. Au nom d'une "unité nationale sans faille", Éric Ciotti (Les Républicains) s'est ainsi réjoui d'un "projet de loi nécessaire et positif", position partagée par la "grande majorité" de son groupe. Le Front de gauche a voté en revanche contre une "loi scélérate" tout comme la majorité du groupe écologiste.

Mise en chantier l'an dernier, son élaboration a été accélérée par l'exécutif au lendemain des attentats qui ont fait 17 morts début janvier à Paris. De la prévention d'attentats à l'espionnage économique, le texte définit un large éventail des missions des services de renseignements, ainsi que le régime d'autorisation et de contrôle de nombreuses techniques d'espionnage (écoutes, pose de caméra ou de logiciel-espion, accès aux données de connexion, etc.). Dénonçant les discours sur de "prétendues atteintes aux libertés publiques", le rapporteur Jean-Jacques Urvoas (PS) a insisté sur la "création pour la première fois d'un cadre juridique démocratique des activités des services de renseignements" en France. "Là où les services estimaient que leur légitimité l'emportait sur toute autre considération, ils devront désormais agir dans le respect du principe inverse, leurs prérogatives particulières n'étant admises qu'à la condition qu'elles soient justifiées et proportionnées", a-t-il plaidé.

 

Saisines multiples du Conseil constitutionnel

Face à la controverse suscitée par ce texte, critiqué par de nombreuses ONG, syndicats de magistrats et de journalistes notamment, François Hollande avait annoncé par avance qu'il saisirait lui-même – fait inédit – le Conseil constitutionnel, au terme de la navette parlementaire, pour apporter la "garantie" que ce texte est "bien conforme" à la Constitution. Des députés Les Républicains, écologistes, Modem et même Front national ont défendu ensemble devant la presse mercredi le recours que vont déposer de leur côté une centaine de parlementaires tout comme le président du Sénat. Ce texte risque d'aboutir "à une surveillance de masse" dangereuse pour les libertés, a déclaré Pierre Lellouche (LR), un des élus à l'origine de cette initiative avec Laure de la Raudière (LR).

Ces élus relayaient ainsi les craintes de la Cnil (Comission nationale de l'informatique et des libertés), du Défenseur des droits Jacques Toubon, de syndicats de magistrats ou d'acteurs du numérique, sur les pouvoirs "exorbitants" donnés aux services. Un point en particulier a cristallisé les débats : la mise en place, sur les réseaux des opérateurs, d'outils d'analyse automatique (un algorithme) pour détecter par une "succession suspecte de données de connexion" une "menace terroriste", un dispositif qualifié de "boîte noire" par ses détracteurs qui le comparent aux pratiques de "surveillance généralisée" de la NSA américaine.

 

Renforcement du contrôle des services

En revanche, le rapporteur met en avant le renforcement du contrôle des services avec la création d'une "Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement". Elle donnera un avis préalable à chaque mise en oeuvre de ces techniques, sauf en cas d'urgence, et pourra saisir le Conseil d'État en cas d'abus. Comme les sénateurs mardi, les députés ont adopté un amendement du gouvernement supprimant une disposition permettant de surveiller les étrangers de passage en France sans saisir l'instance de contrôle. Cette disposition, jugée inconstitutionnelle par le gouvernement, avait été introduite par M. Urvoas lors de la commission mixte paritaire (CMP) qui a abouti à un accord entre les deux chambres.

Dans ce contexte, la révélation de l'espionnage du président Hollande et ses deux prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, pratiqué pendant des années par la NSA est apparue tout sauf fortuite au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. "La date choisie pour ces révélations peut laisser craindre certains amalgames entre les pratiques de certains services étrangers et le contenu de ce texte (...) De telles pratiques ne sont en aucun cas celles de la France", a-t-il martelé.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:56
Une souveraineté sous surveillance


25.06.2015 par Laurent Marchand - Tout un monde
 

Le lieu est l’un des plus sûrs de Paris. A l’un  des angles de la place de la Concorde. Les Etats-Unis d’Amérique y ont leur ambassade. Un lieu sécurisé à l’extrême. Avec barrage anti-assaut. Double contrôle à l’entrée. Obligation pour tout visiteur de montrer patte blanche. Et même de laisser son téléphone portable à la guérite si on doit rencontrer un diplomate américain. 

Comme dans toutes les ambassades, les services de renseignement jouent un rôle double-face. De protection et d’information. Nul ne l’ignorait. Ce que l’on ne savait pas avec autant de précision, cependant, c’est qu’au sommet de ce bunker luxueux une cellule d’espionnage écoutait le sommet de l’Etat: le président de la République en personne.

 

Ecartons les fausses naïvetés. La nouvelle n’a pas surpris ceux qui ont suivi, depuis le début, l’affaire WikiLeaks et la suite de révélations sur les méthodes de la NSA. N’a-t-on pas appris récemment que l’Allemagne, offusquée d’apprendre que le portable de la Chancelière était sous écoute, avait en réalité collaboré avec les services américains pour collecter de l’information sur… la France ? Au championnat du monde de l’espionnage, il y a beaucoup de prétendants au titre. Même si les plus puissants ont une bonne longueur d’avance technologique.

Le fait, et sa publicité,  n’en sont pas moins graves. L’espionnage du Président français par les services de son principal allié stratégique est une blessure. Elle affaiblit le principe de souveraineté en son représentant le plus qualifié. Elle souligne la vulnérabilité du système de protection français. Elle entame la confiance entre deux alliés majeurs. Elle mine la rhétorique de défense des libertés qui a toujours entouré l’amitié franco-américaine depuis La Fayette.

L’arroseur arrosé

Le moment choisi pour diffuser ces révélations ne tient pas du hasard. Cela n’a échappé à personne. Le jour même où le Parlement français s’apprête à voter une loi sur le renseignement, contestée sur certains points de droit, l’opinion française découvre que le sommet de l’Etat est lui-même surveillé. Les grandes oreilles étaient américaines, le calendrier du scoop est français.

Les « lanceurs d’alerte » comme Julian Assange ou Edward Snowden ne prétendent pas seulement effectuer des scoops ; ils estiment que la surveillance démocratique des appareils d’Etat est un enjeu fondamental de la société de l’information. Difficile de nier cet enjeu majeur. Le réguler, c’est une autre affaire.

Le débat sur la loi renseignement illustre parfaitement les difficultés de cette régulation à l’heure du fichage de masse. Encadrer certaines pratiques déjà existantes est une bonne chose. Les légitimer par le droit, sans véritable contrepoids judiciaire, c’est laisser les mains libres à celui qui tient l’appareil d’Etat. La confiance ne peut, seule, suffire à protéger. Ni le citoyen. Ni, on le voit, l’allié le plus proche.

Contrôle et contrepoids. Montesquieu y voyait le critère même de l’équilibre des pouvoirs. Ce sont depuis deux siècles les ressorts de la démocratie américaine qu’Alexis de Tocqueville, le plus américain des philosophes français, décrivit si bien. Les défis posés au XXIème siècle par internet et la puissance de la technologie sont considérables et exigent de réécrire ces principes dans une nouvelle langue. Entre citoyens. Entre alliés.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:55
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

20 juin 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Airbus a décidé de mettre à disposition d’Aeroscopia, le premier A400M. L’entrée du MSN1 au musée aura lieu le 17 juillet 2015. Seul bémol : le ministère des Finances est en droit de réclamer le payement de la TVA sur la valeur estimé de l’avion.

 

Courteline réveille toi, Bercy pourrait faire des siennes ! Le ministère des Finances vient, en effet, de se rappeler au bon souvenir d’Airbus, au moment où l’A400M MNS1 doit faire son entrée à Aeroscopia. Le constructeur a décidé de mettre à disposition du musée de Blagnac son quadrimoteur, comme il l’a fait pour d’autres avions remarquables. Sauf que cette fois-ci, le ministère des Finances rappelle que si l’avion quitte la zone réservée de l’aéroport, la TVA est due. En l’occurrence, le taux applicable est de 2%. La valeur résiduelle de l’A400M étant estimée à 18 M€, la taxe s’élève à 360.000 euros.

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 07:55
General of the Army Dwight David Eisenhower - photo US Army

General of the Army Dwight David Eisenhower - photo US Army


25.06.2015 par SHD
 

25 juin 1673 : mort de d'Artagnan (Maastricht). L’ironie de l’Histoire veut que d’Artagnan meure sous les ordres de Vauban et en présence du roi Louis XIV. Le mousquetaire est d’un courage légendaire frisant la témérité alors que Vauban est un maître de guerre raisonnable qui inaugure à Maastricht ses techniques de siège qui durant des années économiseront la vie des hommes. Charles de Batz Castelmore, comte d’Artagnan, mousquetaire de grande valeur, sert sous Mazarin avec une grande loyauté puis devient l’un des hommes de confiance du Roi-Soleil. Les circonstances de sa mort sont incertaines : il meurt en recevant une balle de mousquet lors d’une contre-attaque à laquelle il ne peut s’empêcher de participer. Quatre de ses mousquetaires se font tuer en allant chercher son corps tombé côté hollandais.  Le comte de d’Artagnan est passé à la postérité grâce aux romans d’Alexandre Dumas :  les trois mousquetaires ,  Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne, lesquels donnent une vision très romanesque de sa vie.

 

25 juin 1804 : exécution de Cadoudal (Paris). S’il l’avait voulu, il serait devenu l’un des généraux de Napoléon puisque ce dernier lui propose sa grâce. Mais fidèle à l’idéal qui l’a amené à combattre les révolutionnaires durant les guerres de Vendée, il préfère être exécuté.

 

25 juin 1876 : bataille de Little Big Horn (Etats-Unis – Montana). Le lieutenant-colonel George Armstrong Custer (général à titre provisoire à la fin de la guerre de Sécession) commandant le 7ème régiment de cavalerie, fractionne son unité en 3 colonnes et tombe, avec celle qu'il commande (212 hommes), dans une embuscade tendue par 2500 guerriers sioux aux ordres du chef Sitting Bull. Tous les cavaliers de son détachement seront massacrés par les Indiens près de la rivière Little Big Horn, dans le Montana. Seul Custer ne fut pas scalpé... De récentes études ont accrédité la thèse de l’incompétence de ses principaux subordonnés comme étant à l’origine de cette défaite.

 

25 juin 1917 : prise de la caverne du Dragon (sous le Chemin des Dames). Les galeries de la carrière dans lesquelles les Allemands sont installés depuis janvier 1915 sont parfaitement aménagées pour durer et permettent surtout grâce à leurs 7 entrées des prises à revers en fonction de la position de la ligne de front. Le 152ème RI et le 334ème RI, en isolant toutes les entrées du secteur allemands, prennent au piège les défenseurs de la caverne. Environ 340 Allemands se rendent.

Note RP Defense : voir le musée et l'Histoire de la Caverne du Dragon

 

25 juin 1940 : application du cessez-le-feu en France. « Les Italiens, au dernier jour des combats avant l’entrée en vigueur de l’armistice, occupent la Haute Maurienne en Savoie, de Termignon à Bessans. Les troupes du parti fasciste ont réussi à s’infiltrer par les cols d’altitude mais sans avoir réduit les forts des Revets et de la Petite Turra qui barrent encore l’accès à la route du Mont Cenis. Partout ailleurs sur le front, les Italiens ont été arrêtés sur la ligne des avants postes ou des ouvrages Maginot. » OCTAA Nicolas Jacob (SHD/CAAPC).

 

25 juin 1942 : Eisenhower nommé chef en Europe. Le département de la guerre américain officialise la mise en place d’un théâtre d’opérations pour l’Europe ayant son QG à Londres et nomme le général D. D. Eisenhower, chef des forces terrestres alliées en Europe.

 

25 juin 1950 : début de la guerre de Corée. A 4 heures du matin, les avant-gardes de l’armée nord-coréenne, forte de 120 000 hommes, franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental. Moins nombreux, mal instruits, mal armés et peu motivés, les soldats sud-coréens lâchent bientôt pied. Quelques heures après, le président américain Harry Truman saisit l'ONU et obtient du Conseil de sécurité, en l'absence du représentant soviétique depuis le mois de janvier précédent, un accord pour assurer la paix dans la région et rétablir la Corée du Sud dans ses droits, par l'envoi d'une force militaire internationale commandée, à partir du 7 juillet, par le général Mac Arthur. Lire La guerre de Corée du CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).

 

25 juin 1953 : réception officielle à l’Académie française du maréchal Alphonse Juin (1888-1967). Parmi ses ouvrages, Trois siècles d’obéissance militaire. Sur un total de 728 « immortels », on compte une vingtaine de militaires élus en tant que militaires. Les derniers militaires élus sont Pierre Loti (1891), Albert de Mun (1897), Louis-Hubert Lyautey (1912), Joseph Joffre (1918), Ferdinand Foch (1918), Maurice de Broglie (1934), Philippe Pétain (1929), Maxime Weygand (1931), Louis Franchet d’Esperey (1934), Lucien Lacaze (1936), et enfin Alphonse Juin (1952).

 

25 juin 1991 : explosion de la RSFY (ex-Yougoslavie). Les provinces croate et slovène proclament leur indépendance entraînant de facto la fin de la République socialiste fédérative de Yougoslavie et le début de la dernière guerre des Balkans.

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