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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Bientôt 33 unités nouvelles dans l'armée de terre


22.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

19+10+2+2= 33. C'est le nombre d'unités que l'armée de terre pourrait créer dans le cadre de la mise en place de sa nouvelle maquette. Ces unités vont absorber, en grande partie, les 11 00 postes qui ont été préservés dans le cadre des décisions présidentielles.

19: c'est le nombre de compagnies qui vont être créées dans les régiments d'infanterie.

10: dix escadrons de plus pour les cavaliers.

2: deux compagnies du génie vont renforcer les capacités de l'arme.

2: dans la seconde phase de la mise en œuvre de la maquette, deux unités vont être (re)créées. Va être mis sur pied un régiment interarmes qui devrait être basé à Mourmelon et qui servira pour l'expérimentation de Scorpion. L'autre décision, qui a déjà fuité, verra une unité prestigieuse renaître de ses cendres, être associée à l'une des brigades existantes. On en reparle sous peu...

 

Enfin, à la future brigade aéromobile pourrait être adjoint un "bataillon". Création? 33 ou 34 donc

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:25
Défense : que des missions impossibles pour Valls en Colombie ?

 

22/06/2015 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Satellites espions, avions de combat, frégates de taille intermédiaire... La France a tout pour séduire la Colombie. Sauf que Bogotá n'achète pas ou peu français.

 

Que peut faire Manuel Valls en Colombie, un pays proche des Etats-Unis dans le domaine de la défense? Déjà la visite du Premier ministre à Bogotá le 24 et 25 juin s'inscrit actuellement dans de "bonnes relations" entre la France et la Colombie, estime un industriel de la défense. Il sera d'ailleurs reçu au Palais de Nariño à l'invitation du président de la République, Juan Manuel Santos, qui lui-même avait été reçu le 26 janvier dernier à l'Elysée lors d'une visite de deux jours. Manuel Valls et Juan Manuel Santos évoqueront le processus de paix en Colombie, le soutien concret que Paris lui apporte et le développement des relations économiques et commerciales dans ce pays où la France est le premier employeur étranger, à travers la mise en place du comité stratégique franco-colombien.

En revanche, les relations commerciales entre Paris et Bogotá sont en revanche à peu près nulle dans le domaine de l'armement. La Colombie n'a acheté à la France, pourtant dans le top cinq des pays exportateurs d'armement, que pour 20,6 millions d'euros d'armes entre 2010 et 2014 (1,3 million). Bref que des miettes... Ce qui n'est pas vraiment le cas dans l'aéronautique civile. Début mai, la compagnie aérienne Avianca, l'une des vieilles au monde (créée en 1919) a signé début mai avec Airbus une méga-commande de 100 avions de la famille A320neo (A319neo, A320neo et A321neo). La plus grande commande jamais fait dans l'histoire de l'aviation de l'Amérique latine. Au total, les commandes d'Avianca totalisent près de 300 Airbus, dont 276 A320 (parmi lesquels 133 A320neo) et 15 appareils de la famille A330.

 

Un satellite espion remis aux calendes grecques

Alors que tout laissait penser que Bogotá ambitionnait de devenir une nouvelle puissance spatiale en Amérique du sud, de récentes décisions ont eu raison de cette volonté portée par l'ex-vice-président Anjelino Garzon. Les groupes français en ordre dispersé - Airbus Space Systems et Thales Alenia Space - avaient d'ailleurs répondu à des demandes d'informations de la Colombie qui souhaitait acquérir un satellite d'observation de la Terre comme la plupart des pays sud-américains. Un achat qu'Anjelino Garzon souhaitait lié à la naissance d'une industrie et d'une agence spatiales. Il avait d'ailleurs créé en novembre 2013 le programme présidentiel pour le développement spatial colombien (PPDEC).

"Il était légitime de penser que la Colombie allait enfin tracer son chemin vers le spatial pour rattraper l'important retard qu'elle avait pris dans ce domaine, explique l'expert de défense, Arnaud d'Aviau de Ternay. Elle était sur les bons rails, elle avait sélectionné un nombre réduits de pays parmi lesquels on trouvait les Etats-Unis, l'Espagne, l'Angleterre, Israël, le Canada, la France, auxquels avait été transmis un Request For Information".

Mais après l'élection présidentielle, le nouveau vice-président, German Vargas Lleras, a déclaré en septembre 2014, que la Colombie n'achèterait pas de satellite, jugeant cet achat trop cher (environ 200 millions de dollars) et la durée de vie du satellite trop courte. Il a donc préféré continuer à acheter des images essentiellement à des groupes américains pour 70 millions de dollars. Parallèlement, la Force Aérienne colombienne continue de travailler sur un nano-satellite, fabriqué, selon un industriel français, avec l'aide de la Chine, FACSAT-1. Les militaires colombiens espèrent pouvoir le mettre sur orbite au cours du deuxième semestre 2015.

 

Des Rafale, des Mirage 2000 ou bien des F-16, des Gripen?

En Colombie, la Force aérienne colombienne (FAC), qui avait encore de Mirage 5 en service jusqu'en 2011, étudie actuellement le remplacement de ses 24 avions de combat Kfir, un avion israélien conçu au début des années 1970, avait confirmé en début d'année le commandant de la FAC, le général Guillermo Leon Leon. Le chef des opérations aériennes, le général Eduardo Bueno Vargas, avait évoqué lors d'une conférence de presse à Londres en novembre 2013 comme options possibles, le F-16 (Lockheed Martin), le Sukhoi russe Su-30, le Rafale, le Mirage et le Gripen (Saab).

"Ce sont les seuls que le commandant de la FAC ait mentionné et les seuls à avoir été essayé par les pilotes de l'escadron de combat 111 de la FAC pour en déterminer les forces et les capacités", explique Arnaud d'Aviau de Ternay.

Pour l'heure, Dassault Aviation, qui préfère désormais vendre le Rafale - et ce d'autant plus que l'avionneur est beaucoup serein avec les deux contrats exports gagnés en Égypte et au Qatar en poche -, n'a pas encore bougé en Colombie. L'avionneur est plutôt en attente de signes tangibles de Bogotá, explique-t-on à "La Tribune". Enfin, Paris n'a pas dans son armée de l'air de Mirage 2000 opérationnels à proposer à la Colombie et les Mirage 2000 actuellement en service dans les flottes étrangères (Émirats Arabes Unis, Qatar...) ne sont pas encore disponibles sur le marché de l'occasion. D'où le choix de Dassault Aviation de proposer le Rafale, un avion polyvalent qui plus est acheté par un pays qui n'est pas très riche (Égypte).

 

Des frégates de 4.000 tonnes à moyen terme

La Colombie pourrait à moyen terme lancer un programme de frégates de 4.000 tonnes (4 bâtiments tout de suite plus quatre ensuite). Ce qui pourrait intéresser DCNS et Thales, qui travaillent main dans la main dans le développement du programme de la future frégate de taille intermédiaire (FTI) de 4.000 tonnes pour la marine nationale. D'autant que les deux groupes ont parfaitement maîtrisé le programme de modernisation des quatre frégates de classe Almirante Padilla de la marine colombienne qui s'est conclu en mars 2014. DCNS en assurait la maîtrise d'œuvre et Thales était en charge de l'intégration des systèmes de combat et de communications.

Enfin, lors de LAAD 2015, Thales a signé un accord de partenariat avec le chantier naval colombien Cotecmar. Objectif de Thales, vendre des équipements à la marine colombienne, via le chantier naval : combat systems (Tacticos de Thales Nederland), command-and-control systems, information systems, radars et sonars. L'accord couvre également des possibles transferts de technologies, la création de sociétés communes et une aide à l'exportation en Amérique Latine à partir de la Colombie.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 15:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

22/06/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 4 au 20 juin 2015, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme a intégré le dispositif naval des manœuvres OTAN Baltops aux côtés des 50 bâtiments, dont le chasseur de mines tripartite (CMT) Éridan.

 

L’exercice, articulé autour d’un scénario de crise visant à sécuriser et stabiliser la zone, a permis aux 15 nations alliées de contribuer à la mission d’assurance OTAN en mer Baltique. Les opérations menées par la Task Force TF 162, placée sous le commandement du vice-amiral américain James Fogo, avaient pour but d’assurer la liberté de navigation, la fluidité du trafic maritime et de lutter contre le trafic d’armes, en conduisant des exercices conjoints de lutte anti-mines, de lutte anti-sous marine, et de défense aérienne. L’occasion pour les alliés de démontrer leur interopérabilité, toujours plus poussée, à la mer. 

 

Seul ravitailleur de la force, et constitué en Task Group logistique autonome, la Sommea intégré la Task Force TF 162. Pivot d’une composante navale imposante déployée à la mer sur plusieurs semaines, la Somme a démontré l’importance stratégique du soutien pétrolier hauturier en opérations. Elle a ravitaillé onze bâtiments étrangers au cours de ravitaillements à la mer (RAM) doubles, leur délivrant plus de 4 600 m3 de F76 et 100 m3 de F44.

 

Au total, ce sont 15 ravitaillements opérationnels à la mer qui ont été réalisés, soit autant de RAM conduits par la Sommesur les 8 derniers mois. Un beau record pour l’équipage, qui a fait preuve de résilience, de concentration et de professionnalisme de manière continue en enchaînant parfois jusqu’à 17 heures de manœuvres ininterrompues. Ces nombreuses interactions ont permis de consolider l’interopérabilité du ravitailleur avec les marines étrangères, mais aussi de mécaniser et qualifier toujours plus les actions du personnel sur des manœuvres techniques complexes donc dangereuses.

 

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Baltops constitue le deuxième volet opérationnel de la mission Beluga 2015 de la Somme. Ce déploiement de deux mois en mer du Nord et en Baltique a débuté pour le BCR en avril dernier avec l’exercice Dynamic Mangoose aux côtés de la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville, où il assurait déjà le ravitaillement opérationnel des unités alliées à la mer. Sur deux mois, la Somme aura ainsi réalisé 35 ravitaillements à la mer et délivré 6 811 m3 de F76.

 

En escale à Kiel du 19 au 24 juin dans le cadre de la clôture de l’exercice, la Somme sera le premier bâtiment de commandement et de ravitaillement français à transiter par le canal de Kiel reliant la Baltique à la Manche, pour rejoindre Brest, où elle accostera le 27 juin.

 

Le vice Amiral James FOGO monte à bord

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Le mercredi 10 juin au soir, le vice-amiral américain James Foggo, commandant de la sixième flotte américaine et commandant de la force de frappe de l’OTAN a embarqué à bord de la Somme pour assister au ravitaillement à la mer de nuit avec l’USS San Antonio .Francophile et francophone, il s’est adressé à l’équipage à la diffusion générale et lui a transmis ses félicitations pour le soutien pétrolier et logistique intense apporté lors de l’exercice Baltops. L’occasion pour le vice-amiral Foggo de rappeler qu’au même moment, l’Hermione, copie de la célèbre frégate du Général Lafayette, faisait escale aux États-Unis. Un clin d’œil sur la longue coopération militaire unissant la France aux États-Unis,  nécessaire à la défense de valeurs communes aux deux côtés de l’Atlantique.

Depuis l’aileron jusqu’au PC Cargaison, l’amiral s’est montré très impressionné par le professionnalisme de l’équipage et la fluidité avec laquelle les manœuvres de ravitaillement à la mer ont été conduites.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève

Sur l’un des silos se trouve aujourd’hui un observatoire astronomique, et un laboratoire souterrain à bas bruit remplace un ancien poste de commandement et de tir. Photo Observatoire SIRENE

 

19/06/2015 Marine Picat  -  DICoD

 

Le 18 juin 2015, des représentants de la Conférence du désarmement de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion, au carrefour de la Drôme, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence. Cette visite était organisée dans le cadre des efforts de transparence menés par la France en matière de désarmement nucléaire.

 

Jeudi 18 juin, des représentants d’une trentaine d’États membres de la Conférence du désarmement (CD) de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion. Cette visite, organisée dans le cadre des efforts de transparence de la France en matière de désarmement nucléaire, a permis aux visiteurs de constater les transformations opérées.

 

Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève

À la fin des années 90, les anciens silos des missiles balistiques intercontinentaux et les installations de commandement et de tir du plateau d’Albion sont démantelés, puis reconvertis pour des activités civiles ou militaires conventionnelles. Sur l’un des silos se trouve aujourd’hui un observatoire astronomique, et un laboratoire souterrain à bas bruit remplace un ancien poste de commandement et de tir.

 

Ces transformations soulignent l’exemplarité de la France en matière de transparence. En février dernier, le président de la République, François Hollande, avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité.

 

L'engagement français en matière de transparence nucléaire

 

Dès 1996, la France décide d’abandonner la composante nucléaire terrestre de sa dissuasion. En 2008 et 2009, elle ouvre les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaire de Pierrelatte (Drôme) et Marcoule (Gard). En avril 2015, les représentants de la CD de Genève ont pu franchir les portes de la base aérienne 116 de Luxeuil afin de se rendre dans les anciens dépôts de munitions d’armes nucléaires et dans les anciennes installations de l’escadron de chasse La Fayette.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
Achives - photo Armée de l'Air

Achives - photo Armée de l'Air

 

19/06/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le vendredi 19 juin 2015 le septième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas destiné à l’armée de l’air. L’appareil porte le numéro de série MSN19. En plus des capacités déjà disponibles sur les appareils précédents, le MSN19 dispose d’une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière de l’appareil.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du treizième avion de série livré sur les 174 commandés. Pour les sept pays partenaires du programme (l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie), six ont déjà été livrés à la France, ainsi que deux à la Turquie, deux au Royaume-Uni, et un à l’Allemagne. Au-delà des pays parte

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


19/06/2015 DICoD

 

Pour cette 51e édition du Salon du Bourget, le ministère de la Défense a décidé de mettre en avant quelques-uns de ces équipements-phares. Aujourd’hui, focus sur le Rafale. Avion de chasse omnirôle, le Rafale a déjà 17 000 heures de vol en opérations extérieures (Afghanistan, Mali, Libye, Irak…). Images en vol avec ce fleuron de la technologie française.

 
---> Fiche technique <---

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:30
Chammal : Point de situation au 18 juin 2015

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Chammal poursuit ses missions de renseignement et de reconnaissance armée en étroite collaboration avec les autres pays de la coalition. L’activité aérienne hebdomadaire s’est traduite par 19 sorties aériennes et 7 frappes contre des objectifs au sol.

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé sa 150e frappe contre le groupe terroriste Daech. Au-delà des frappes, les missions aériennes de renseignement conduites par les aéronefs quotidiennement sont primordiales. Elles ne sont pas seulement un préalable nécessaire aux missions de frappes : elles sont à elles seules fondamentales pour cartographier l’adversaire et analyser son comportement en coordination avec nos alliés. Le produit de ces missions est exploité en synergie au sein de la coalition.

 

A Bagdad, une partie des militaires qui armaient le détachement de formation a été relevée le 16 juin. Ce détachement poursuit les formations spécifiques dispensées aux stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS) et de la 6e division irakienne. D'autres cours vont prochainement débuter notamment pour former les futurs moniteurs de l'ICTS.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:55
[Salon du Bourget] Pilote de Rafale, une passion

Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. «Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout», dit-il avec une ébauche de sourire. - photo J.Redouane - ECPAD

 

19/06/2015 Domenico Morano   DICoD

 

Laurent* a 33 ans. Il est pilote de Rafale pour l’armée de l’Air. Le chemin qui l’a mené à exercer cette profession est difficile, mais pas impossible, et la vie que mène un pilote opérationnel est passionnante.

 

Laurent est habité par le rêve d’Icare. Vêtu de la combinaison beige des pilotes de l’armée de l’Air, bariolée de badges représentant son escadron, « Gascogne », son aéronef, le Rafale, et le drapeau tricolore, il discute avec le public venu admirer le chasseur au Salon du Bourget. Le visage et le regard jeunes, il semble heureux de pouvoir partager tout ce qu’il sait de cet avion. « Voler sur un Rafale est une chance inouïe, car il s’agit d’un engin extrêmement performant, l’un des meilleurs du monde. »

 

Aujourd’hui pilote opérationnel, il a passé le concours « élève officier du personnel naviguant » (EOPN) il y a près de douze ans. « Il s’agit d’un concours que l’on peut présenter avec un niveau bac, mais pour ma part, j’ai tout de même voulu faire une année de maths sup en parallèle. J’avais ainsi une seconde chance de présenter l’École de l’Air, au cas où le concours EOPN n’aurait pas été concluant. » Après avoir réussi la première batterie d’examens, Laurent a dû passer une série de tests en vol s’étendant sur cinq semaines. « Nous devions réaliser près de sept vols afin d’évaluer nos aptitudes à progresser. Au travers des objectifs que l’on nous fixait pour chaque vol, il s’agissait d’élever au fur et à mesure le niveau. » Pour réussir cette sélection en vol, il a dû réaliser de nombreuses manœuvres : décoller, faire un peu de voltige puis se poser, et ce même si les concourants n’avait jamais volé auparavant.

 

Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. « Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout », dit-il avec une ébauche de sourire.

 

Bien qu’il s’agisse d’une profession difficile, le pilote est extrêmement disert lorsqu’on lui parle de son métier, qu’il semble chérir. « Être pilote pour l’armée de l’Air est avant tout une passion. Il s’agit d’un engagement total : nous faisons corps avec l’armée. Cette profession implique beaucoup de sacrifices, aussi bien au niveau personnel et familial qu’au niveau du travail qu’elle requiert », souligne-t-il. Il est vrai que le travail à fournir pour être pilote opérationnel est immense, qu’il s’agisse de la gigantesque documentation à mémoriser ou des nombreuses données techniques à intégrer. « On ne relâche pas souvent la pression, c’est une profession très intense », lâche-t-il sans l’ombre d’un regret.

 

Après avoir participé à l’opération Harmattan en 2011 en Libye, Laurent sera prochainement déployé sur les théâtres où la France est actuellement engagée. Entre ses heures de vol en opérations extérieures – à l’étranger – et celles en entraînement sur base – en France –, il vole près de 200 heures par an.  « C’est un métier fantastique », s’enthousiasme-t-il, certain d’avoir atteint son rêve. « J’ai envie de dire à tous ceux qui sont motivés et qui veulent exercer cette profession de foncer, car le plaisir qu’elle procure est monumental. »

 

* le prénom a été modifié

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:55
 [salon du Bourget] JT &quot;Direct Défense&quot;, dimanche 21 juin 2015


21 juin 2015 par Ministère de la Défense.

 

En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

19/06/2015 Sources : Marine nationale

 

18 juin 2015, le patrouilleur de haute mer  LV Le Hénaff largue les amarres de Brest pour renforcer le dispositif des forces françaises pré positionnées en Afrique occidentale. Son déploiement va durer trois mois ; il participe à l’opération Corymbe. Les bâtiments de la Marine nationale participent à l’opération Corymbe mise en œuvre depuis 25 ans.

 

Depuis sa sortie de bassin quelques semaines plus tôt, la vie et le rythme de l’équipage du LV Le Hénaff sont conditionnés par le départ en mission. Etre prêt implique que le patrouilleur doit être opérationnel, son équipage entraîné, mentalement et physiquement. Trois mois avant la date de départ, il engage son cycle de préparation : phase d’aguerrissement au combat à terre, entraînement de l’équipage sur les différents simulateurs à quai avant d’attaquer la phase d’entraînement à la mer.  Appelée mise en condition opérationnelle (MECO) du bâtiment et de son équipage, cette dernière phase permettra à l’aviso de recevoir sa certification pour pouvoir partir.

 

Pour cela, les entraîneurs de la Force d’action navale programment des exercices : entraînement techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), séances d’entraînement à la navigation, tirs et manœuvres sur les simulateurs dédiés se succèdent. Ils vérifient scrupuleusement que les procédures soient appliquées. Les entraîneurs embarquent ensuite avec l’équipage à bord de l’unité pour le stage MECO, entraînement de forte intensité qui pousse l’équipage à se dépasser durant plus d’une semaine.  C’est lors d’exercices de lutte anti-aérienne, anti-sous-marine, lutte contre l’incendie ou contre une embarcation suspecte que les entraîneurs sont en mesure de contrôler que le bâtiment réagit de manière cohérente, conformément aux règles  et aux instructions. Les marins doivent conserver des réflexes optimaux.

 

Lors de son déploiement le LV Le Hénaff contribuera au renforcement des marines du golfe de Guinée en dispensant notamment de l’instruction au profit des élèves de l’École Nationale à Vocation Régionale de Bata (Guinée Equatoriale). Surtout, le bâtiment sera amené à conduire des opérations comme soutenir ou  aider les populations, sécuriser une  zone ou évacuer des ressortissants. Il devra être réactif dans des situations où la pression peut devenir forte ; cela s’acquiert par une pratique constante. Il faudra beaucoup de rigueur et de ténacité à l’équipage dans les jours à venir. Etre opérationnel demande de s’entraîner en permanence, avec exigence.

 

L’équipage du LV Le Hénaff est prêt. Il sera relevé dans trois mois par une autre unité de la Marine nationale qui, comme lui, aura effectué un programme d’entraînement intensif avant la mission.

 

À propos de l’opération Corymbe

L’opération Corymbe est une mission de présence quasi-permanente de la Marine nationale dans le golfe de Guinée. Elle participe à la protection des intérêts français de la zone, à la montée en puissance des marines locales. Les actes de piraterie sont de plus en plus récurrents dans la zone, même si aucune prise d’otage n’y a encore été réalisée. Depuis quelques mois, les médias et la communauté internationale s’intéressent à ce qui apparaît comme un nouveau spot de piraterie. Déployé de manière récurrente dans cette zone, le bâtiment de l’opération Corymbe peut être amené à porter assistance à un bâtiment confronté à ce type d’action.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:45
Le PPLD en action en Centrafrique

 

Crédits : Etat-major des armées / armée de Terre

 

4 juin 2015, à la sortie de la ville de Bambari, les militaires de la force Sangaris viennent en aide à un conducteur routier centrafricain dont le camion a basculé sur le flanc après une sortie de route. A cette occasion, un équipage du 8e régiment du matériel (8e RMAT) a mis en œuvre le porteur polyvalent lourd de dépannage (PPLD) afin de lever le poids-lourd sur la chaussée.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

 

Reportage photos

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:57
Credits photo : GIGN

Credits photo : GIGN

 

19.06.2015 Sources : GIGN

 

Mercredi 17 juin 2015, une cérémonie s’est déroulée à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN) mettant à l’honneur le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).

 

Lors de cet événement, le colonel Hubert Bonneau, commandant le GIGN, accompagné de la garde au drapeau et des chefs de Forces de l’Unité, s’est vu remettre par le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale (DGGN) la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la Valeur Militaire (CVM) ainsi que la médaille de la sécurité intérieure, échelon or. Cette dernière a été décernée au GIGN en récompense à l’intervention de Dammartin-en-Goële, le 9 janvier 2015. Quant à la remise de la fourragère, elle résulte de l’engagement de l’Unité à l’étranger.

 

La fourragère est destinée à rappeler de façon apparente et permanente des actions d’éclat menées plusieurs fois à l’ordre de l’armée, au cours d’opérations de combat ou de sécurité sur les différents théâtres d’opérations extérieures. L’obtention de cette fourragère se fait après l’attribution de deux CVM avec palme de bronze. La première avait été portée au drapeau de l’unité, le 21 novembre 2011, suite aux actions conduites par les gendarmes du GIGN en Afghanistan, en Libye et en Côte-d’Ivoire. Deux ans plus tard, le 30 avril 2013, une nouvelle CVM avec palme de bronze récompensait l’Unité pour son engagement dans l’opération Pamir, en Afghanistan.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:56
Crotale-NG photo Armée de l'Air

Crotale-NG photo Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

En ce dernier jour du salon international de l’aéronautique et de l’espace, le dispositif particulier de sûreté aérienne ne désemplit pas. Derrière le show international se cache une organisation complexe où l’armée de l’air joue un rôle primordial.

 

Priorité des militaires, surveiller le ciel francilien. Pendant toute la durée du salon une « bulle de protection », appelée dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), a été mise en place.  Ce dispositif s’appuie notamment sur la création de zones interdites et réglementées temporaires. L’accès au terrain du Bourget est soumis à la délivrance d’une accréditation du préfet de la Seine-Saint-Denis. Du 15 au 21 juin, le suivi des mouvements aériens dans les zones a été particulièrement renforcé. Une cellule de coordination de l’activité aérienne (C2A2) est mise en place au sein du Salon du Bourget. Elle est charge d’instruire toutes les demandes impromptues de vol à l’intérieur de la zone.

 

Du matériel de défense sol-air (Crotale NG, Mamba, trépied Mistral et CMD3D) est implanté tout autour du salon. Des centaines d’aviateurs des quatre escadrons de défense sol-air (Saint-Dizier, Avord, Istres et Mont-de-Marsan) sont déployés aux côtés des hommes du 54e régiment d’artillerie, qui déploient le trépied mistral, pour intervenir en cas de menace. « C’est le plus gros dispositif sol-air déployé pour un DPSA en terme d’effectif et de matériel », confie le commandant du détachement sol-air. De plus, pour la toute première fois de manière opérationnelle, les aviateurs utilisent la liaison de données tactiques (Liaison 16) entre le centre de management de la défense dans la 3e dimension (CMD3D) et le système d’arme moyenne portée (Samp). Plusieurs points de guets à vues en région parisienne participent également à la sécurité du ciel, et notamment à la vigilance contre la menace drone. Des hélicoptères Fennec à bord desquels des tireurs d’élite appliquent les mesures actives de sureté aérienne (MASA) sont en alerte dans les airs et au sol. Sans oublier les avions de chasse de la permanence opérationnelle qui sont également en alerte pour faire de cette 51e édition du salon du Bourget une réussite et un événement à la hauteur de sa réputation.

DPSA - photo Armée de l'Air

DPSA - photo Armée de l'Air

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:56
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) dresse un premier bilan de la 51ème édition du salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, après cinq jours au cœur de cet événement.

 

Mon général, nous arrivons presque à la fin de ce salon pouvez-vous nous dresser un premier bilan ?

 

Le général Denis Mercier – « Cette édition 2015 est pour moi la deuxième en qualité de chef d’état-major de l’armée de l’air. Je tire un bilan très positif de ce salon, et tout particulièrement la forte participation des délégations étrangères. Au total, une cinquantaine de délégations ont fait le déplacement, dont la moitié en présence de leur chef d’état-major. Cela nous a permis d’entretenir un certain nombre de partenariats et d’en créer de nouveaux. C’est aussi l’occasion de rassembler toutes les entreprises qui sont liées à l’aéronautique civil et militaire pour discuter de l’avenir. »

 

Quels ont été les événements marquants de ce salon ?

 

« Je citerai trois événements majeurs. Le premier événement marquant a été la présence de madame Deborah Lee James, la secrétaire d’état de l’US Air Force et du général Frank Gorenc, chef du commandement aérien allié et de l'armée de l'air des États-Unis en Europe et en Afrique. Ils sont venus honorer le Staff Sergent Greggory Swarz mais aussi quatre de ses camarades, qui lors du terrible accident d’Albacete (Espagne) qui ont sauvé la vie de nombreux aviateurs français, sauvetages auxquels des aviateurs français ont également participé. Il était normal de remercier les américains lors de ce déplacement au salon, à l’occasion d’une très belle cérémonie. Le deuxième événement fut la signature d’un partenariat entre l’armée de l’air et l’Éducation nationale. Elle vise à favoriser, avec l’appui des bases aériennes militaires, la mise en œuvre d’action de formation préparant au brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA). Le troisième, est un peu moins fort mais très important pour moi, c’est l’intégration du centre d’excellence « drones » au réseau Provence Remotely Piloted Aircraft System (RPAS) Network du pôle Pégase.

 

Quelle est la place de l’armée de l’air au Bourget et plus largement au sein de l’industrie de défense ?

 

« Nous sommes responsables de la sécurité du salon du Bourget. Près de 500 aviateurs sont mobilisés pour assurer une « bulle de protection » qui concoure à la sécurité du salon. De plus, nous avons aussi des responsabilités particulières pour la sécurité des vols. Enfin, l’armée de l’air démontre sa place dans ce salon à vocation industriel, grâce à des démonstrations de qualité prouvant les compétences de nos aviateurs. »

 

Au moment où se déroule ce salon du Bourget, pouvez-vous nous expliquer les actions concourantes au plan stratégique de l’armée de l’air ?

 

« Dans un salon comme le Bourget, nous sommes sur tous les domaines de notre plan stratégique Unis pour « Faire Face ». Le premier aspect c’est la modernisation avec une  importante participation des industries de défense. Elle est en cours sur les matériels existants et les moyens futurs. Il y a également de nombreuses innovations qui nous permettent d’alimenter notre réflexion sur la préparation de l’avenir. Le salon est une opportunité rare de réunir au même endroit, pendant un temps donné autant d’acteurs du secteur aéronautique. Nous avons aussi beaucoup d'échanges avec nos partenaires. C’est l’occasion pour nous de discuter sur les futurs systèmes de combat, non seulement avec les armées de l’air étrangères mais aussi avec les industriels. Il y a un autre axe qui me tient à cœur c’est la valorisation de l’aviateur. Et là, il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui sont venus autour de nos matériels. Pour les militaires qui présentent ces matériels, c’est une vraie reconnaissance. De plus, l’armée de l’air est un secteur qui recrute. Nous proposons plus de 50 métiers à différents niveaux scolaires. Ce salon aéronautique s’inscrit également dans cette démarche là et j’espère attirer des jeunes vers l’armée de l’air de demain. »

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
Adjudant Benjamin, opérateur surveillance (CMD3D)

 

19/06/2015 Armée de Terre

 

Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace s’est tenu au Bourget.

 

Les visiteurs ont eu la possibilité de rencontrer l’adjudant Benjamin du 54e régiment d’artillerie, opérateur surveillance du Centre de management et de défense dans la 3e dimension (CMD3D). Venez nombreux à sa rencontre pour découvrir sa mission qui consiste à aider en contact direct les pilotes d’aéronefs qui survolent sa zone d’action.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
L’élément air rattaché de Narbonne récompensé à l’Assemblée nationale

 

22/06/2015 Alexandra Milhat - Armée de l'air

 

Le 18 juin 2015, l’association civisme Défense armée Nation (CIDAN) a organisé la remise du Trophée « Civisme et Défense », à l’Assemblée nationale. L’élément air rattaché (EAR) de Narbonne (11) fait partie des lauréats.

 

« Vos nombreuses initiatives rencontrent le succès. Parmi elles, l’action vers les jeunes cadets de l’armée de l’air », a déclaré Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, dans son discours d’ouverture de la cérémonie de remise de prix. C’est dans le somptueux décor de l’Hôtel de Lassay, que l’élément air rattaché de Narbonne s’est vu récompensé du « Prix spécial de la Présidente du jury », Mme Françoise Moulin-Civil, rectrice de l’académie de Lyon et chancelière des universités. « J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce très beau projet, qui illustre parfaitement le lien Défense – éducation, armée – école », déclare-t-elle avec enthousiasme.

 

Très ému, le capitaine réserviste Cyril Poulet, à l’initiative du projet « Cadets de la Défense Air Narbonne », a été également récompensé par la Patrouille de France, qui, ne pouvant être présente ni représentée, a tenu à offrir un poster dédicacé aux cadets. Dans son discours, le capitaine explique, la voix pleine d'émotion: « Dans une période très pessimiste, cette action est porteuse d’espoirs et d’encouragements sur les réelles capacités des jeunes à s’engager autour de valeurs républicaines communes ».

 

Destinée aux élèves de 14 à 16 ans scolarisés dans des zones fragiles, l’immersion dans cette section de cadets vise trois objectifs : faciliter la mixité sociale entre jeunes issus de milieux différents, permettre aux jeunes de connaître l’institution militaire et ses métiers, renforcer le lien armée-nation. Ainsi, plusieurs activités sont organisées, autour de quatre thématiques : la citoyenneté (les cadets ont ainsi obtenu leur brevet de secourisme), la formation aux métiers du ministère de la Défense, le sport, la culture avec de nombreuses visites au programme, ainsi que le devoir de mémoire.

 

« C’est une aventure extraordinaire qu’on ne vivra pas deux fois, et qu’on n’oubliera jamais, confie l’un des quatre cadets présents à l’Assemblée nationale, très impressionné. On est très fiers d’être là, on ne réalise pas que ça nous arrive à nous ».

 

Le capitaine Poulet confie que la mise en place du projet a pourtant été compliquée : « Sur le principe, tout le monde était d’accord, mais nous avions besoin d’argent. Après avoir monté beaucoup de dossiers, et au fur et à mesure de l’avancement, beaucoup de secteurs différents sont venus se rattacher à nous. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice ». Ainsi, parmi les nombreux partenaires, on compte, entres autres, le ministère de la Défense et celui de l’Education nationale, l’École des pupilles de l’air, qui a fourni les tenues aux cadets, ou encore les bases aériennes d’Istres et de Salon-de-Provence. Il conclut : « Grâce à cette initiative, on réussit à gommer les inégalités sociales entre les jeunes ».

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

20/06/2015 Armée de Terre

 

Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace au Bourget est l'occasion de rencontrer des soldats de l'aviation légère de l'armée de Terre, et notamment le capitaine David, pilote chef de bord sur hélicoptère de manoeuvre et d'assaut type NH90 CAIMAN, du 1er régiment d'hélicoptères de combat. "C'est un bonheur", affirme-t-il !

 

Découvrez  son témoignage et sa fierté de piloter le NH90 .

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
Général Stéphane Abrial - photo Thomas Laisné - Safran

Général Stéphane Abrial - photo Thomas Laisné - Safran

 

19/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

L’armée de l’air est fière d’annoncer la récente nomination de généraux de deuxième section à deux postes majeurs dans l’industrie aéronautique en France.

 

Le général Stéphane Abrial, 60 ans, après avoir occupé le poste de directeur général délégué du groupe Safran, a pris les fonctions de directeur du groupe international et des relations institutionnelles le 15 juin.

Diplômé de l’Ecole de l’air (1975), il acquiert une expérience dans le domaine politico-militaire grâce à ses affectations à l’état-major du président de la République (2000-2002) puis auprès du Premier ministre, dont il fut le chef de cabinet militaire.

Il devient en 2006 chef d’état-major de l’armée de l’air. En 2009, il est le premier militaire non américain à occuper le poste de commandant suprême allié Transformation (SACT) à l’OTAN.

 

Général William Kurtz

Général William Kurtz

Le général William Kurtz, 54 ans, actuel conseiller militaire du PDG du groupe Safran, occupera à compter du 1er juillet le poste de président de SEM MB (Société d'équipements des matériels Martin Baker).

Diplômé de l’Ecole de l’air (1982), il prend le commandement de la base aérienne de Djibouti en 2006. De 2008 à 2011, il occupe le poste de chef du Sirpa Air, avant de retourner à Djibouti en 2011 comme commandant des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Ces officiers généraux mettent aujourd’hui leur expertise et leur connaissance du milieu de l’aéronautique au service de grands groupes.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

Pendant le Salon international de l’aéronautique et de l’espace, l’armée de l’air installe une « base aérienne projetée » (BAP), à l’image de celles présentes sur les opérations extérieures. Découverte de l’envers du décor.

 

Le soleil n’est pas encore levé, en ce samedi 20 juin, mais l’activité est déjà intense sur la BAP. Depuis plus d’une semaine, 500 militaires venus de toute la France ont pris leurs quartiers, sur l’ancien site du centre de formation des apprentis de Garges-lès-Gonesse. « On recrée une vraie base aérienne, explique le colonel de réserve Jean-Michel, chargé du dispositif. Avec mon équipe, nous avons travaillé depuis le mois de janvier sur la mise en œuvre de ce dispositif. Concrètement, il n’existe rien de préétablis. L’objectif principal est d’adapter le soutien au rythme de vie du détachement. »

 

En effet, les militaires présents sur le site assurent la surveillance du ciel au-dessus de Paris ainsi que la protection des avions et des installations du Bourget, leurs plages horaires sont donc assez étendues. L’adjudant-chef Saïd, du groupement de soutien de la base de défense de Vincennes, est chef de la restauration « J’ai une équipe de douze personnes pour préparer plus de 350 repas le midi et environ 450 le soir. L’une des particularités à prendre en compte pour cette BAP ce sont les horaires décalés. Les premières personnes arrivent dès 4h30 pour le petit-déjeuner et d’autres ne rentrent qu’à 22 heures. Il est nécessaire d’optimiser la gestion du personnel pour durer. » Douches de campagne, cuisines, intendance, laverie, tout est mis en place pour donner un minium de confort sur le site. « Les conditions de vies sont rustiques mais nous avons la chance de loger dans des bâtiments en dur, nous sommes donc moins sensibles aux intempéries, au froid et à la pluie », nous confie un militaire présent sur la BAP. La proximité avec le Salon du Bourget facilite également les déplacements pour les militaires et apporte plus de réactivité. « La proximité avec le salon, nous permet de récupérer du temps de repos pour le personnel, ce qui n’est pas négligeable », confie le colonel de réserve Jean-Michel. Les premiers militaires quitteront cette base aérienne éphémère dès ce soir, et plusieurs convois circuleront jusqu’au 02 juillet 2015, afin de ne laisser aucune trace de leur passage.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air s’est rendu sur place, samedi 20 juin 2015 afin de rencontrer le personnel de la BAP.

 

Rencontre avec trois militaires de la BAP

 

Capitaine Olivier, commandant du détachement des systèmes d’information et de communications

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

 « Nous sommes en charge de la mise en œuvre de tous les systèmes de coordination, de communication et de surveillance du dispositif de protection et sûreté aérienne. À la fois pour le sol-air, le C2A2 (cellule de coordination de l'activité aérienne) mais également pour le conseiller air qui se trouve au Salon. Nous sommes accueillis par la BAP, parce que le soutien vie est effectué par celle-ci. De plus, au sein de la BAP, nous avons réalisé tout le câblage du bâtiment et installé le poste de commandement. Concrètement, nous avons permis aux différents acteurs de la BAP de pouvoir travailler sur les réseaux militaires. Aujourd’hui, nous sommes plus dans une phase de conduite, nous réalisons le suivi des opérations et nous adaptons les moyens aux besoins des opérateurs. La manœuvre de déploiement et de mise en œuvre est dirigée par les aviateurs du groupement tactique des systèmes d’information et de communication aéronautiques  avec des renforts de la DIRISI. »

 

Sergent Audrey, infirmière

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

« Je suis affectée au centre médical de Vincennes et mon rôle est de soutenir tout le personnel militaire en détachement ici. Nous apportons notre diagnostic pour toutes les pathologies du quotidien. En majorité, les militaires sont venus pour des allergies liées aux pollens ou encore des coups de chaleur, coups de soleil. Pour moi, cette mission est la première de cette envergure. Il a fallu tout préparer en amont, de la commande des médicaments jusqu’à l’aménagement de l’infirmerie de manière ergonomique. L’expérience professionnelle est très enrichissante, parce que j’ai retrouvé le contexte opération extérieure et que j’ai travaillé sur les diagnostics lorsque le médecin était absent. »

 

Caporal-chef Dimitri, pompier

 

Le Bourget : les coulisses d'une base aérienne projetée

« Sur la BAP, notre rôle est d’intervenir sur des feux de type urbain mais nous assurons également le secours à victime. Notre dispositif d’incendie et de sauvetage est sensiblement le même que sur une base aérienne, comme à Creil où je suis affecté. Nous sommes cinq en permanence, un sous-officier et quatre militaires du rang dont un stationnaire, avec un fourgon pompe-tonne léger (FPTL). Une autre partie du détachement, est quant à elle mise en place sur le site du Salon du Bourget. Elle est positionnée sur plusieurs points avec des véhicules incendie et des pompiers de l’aéroport de Paris. Cela nous permet d’intervenir en moins de 45 secondes en cas de crash aérien et de partager nos compétences aéronautiques entre pompiers civils et militaires. Bien entendu, nous effectuons une rotation sur les deux sites. »

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:45
photo EMA

photo EMA

 

20/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 juin 2015, la compagnie VBCI du GTIA (groupement tactique interarmes) Centurion a effectué ses premières patrouilles dans Bangui. Quelques jours après leur arrivée en Centrafrique, les légionnaires ont remplacé les tirailleurs du GTIA Turco. À bord de leurs VBCI, ils patrouillent plusieurs fois par jour, dans Bangui et ses alentours, afin d’appuyer la MINUSCA dans sa mission de sécurisation de la capitale.

 

La section VBCI du 2e REI (régiment étranger d’infanterie) a quitté en fin de matinée le camp de M’Poko pour rejoindre l’Est de Bangui. Au cours de leur progression, les légionnaires ont été immédiatement au contact de la population en traversant le marché en pleine effervescence qui borde l’avenue reliant l’aéroport au centre-ville. La section s’est ensuite engagée sur des pistes étroites en latérite bordées par des rizières et des hautes herbes, où le VBCI a une fois de plus démontré sa capacité à évoluer sur des terrains difficiles.

 

Après une demi-heure de trajet, les légionnaires ont débarqué des VBCI pour poursuivre leur patrouille à pied afin de gagner la maison du chef de quartier. En chemin, des villageois ont abordé la section pour signaler la présence de coupeurs de route à quelques kilomètres de là. Le chef de section a donné l’ordre à la section de réembarquer à bord des véhicules blindés afin de rejoindre rapidement la zone indiquée par la population. Après avoir sécurisé les lieux, les légionnaires ont constaté que les brigands avaient déjà fui, dissimulés par une végétation très dense.

 

Au cours de leur patrouille, les légionnaires ont croisé à plusieurs reprises des détachements de la MINUSCA qui patrouillaient dans le centre-ville de Bangui. Ils sont en effet plus de 2 300 casques bleus à sécuriser la capitale.

 

Chaque jour, la force Sangaris conduit des patrouilles dans Bangui et en province, de jour comme de nuit, par tous les temps, afin d’appuyer la MINUSCA dans la sécurisation et le retour de l’autorité de l’État en Centrafrique.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

Sangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA Centurion
Sangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA Centurion
Sangaris : première patrouille pour le GTIA CenturionSangaris : première patrouille pour le GTIA Centurion
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:55
Au cœur de l’opération SENTINELLE

 

21/06/2015 Armée de Terre

 

Pérennisée fin avril 2015 par le président de la République, l’opération SENTINELLE mobilise chaque jour près de 4 000 soldats en Île-de-France. Majoritairement issus de l’armée de Terre, ils contribuent à la sécurité de la population et protègent plus de 300 sites franciliens.

 

Des lieux de cultes, aux écoles en passant par des lieux touristiques, gares ou aéroports, les militaires de l’armée de Terre sont présents sur tous les sites jugés sensibles par les autorités préfectorales. Quelque soit leur arme, leur spécialité ou leur unité, ils sont mobilisés pour assurer la protection du pays en appui des forces de sécurité conventionnelles. À l’échelle nationale, 7 000 hommes assurent quotidiennement cette mission. Ils peuvent être renforcés sous très court préavis par 3 000 soldats supplémentaires.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

20/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 juin 2015, au large de la Côte d’Ivoire, l’aviso Commandant l’Herminier, déployé en mission Corymbe, a effectué une journée d’exercice avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz déployé dans le golfe de Guinée.

 

Aux toutes premières heures du jour, les deux bâtiments se sont retrouvés à une centaine de nautiques au large des côtes ivoiriennes pour débuter leurs entraînements. La première partie de la matinée fut consacrée au tir sur cibles flottantes. L’équipage du Commandant l’Herminier, après avoir largué les cibles, a commencé l’exercice en ouvrant le feu à l’aide de sa tourelle de 100 mm. Les marins du Figueira da Foz ont ensuite engagé les cibles avec leur canon de 30 mm. Il s’agissait pour les artilleurs portugais de leur premier tir sur cible depuis l’entrée en service actif de leur bâtiment, il y a un an et demi. En fin de matinée, les deux navires ont effectué des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer. Ces évolutions nécessitent une très grande précision de la part des chefs de quart afin que les deux bateaux maintiennent le même cap et la même vitesse.

 

En milieu de journée, des transferts croisés ont permis à trois marins de chaque bâtiment d’être accueillis par l’équipage de l’autre nation. Le « pacha » du Commandant l’Herminier a ainsi pu rencontrer son homologue à bord du Figueira da Fozet échanger avec lui son appréciation de situation sur cette zone et ses caractéristiques.

 

L’après-midi, l’équipe de visite du Commandant l’Herminier a effectué un exercice à bord du Figueira da Foz qui jouait le rôle d’un bâtiment suspecté de trafic de drogue. Cet entraînement, conclu par un repli d’urgence, a permis aux deux équipages de partager leurs et leurs procédures pour cette opération dont la mise en œuvre est toujours délicate. A l’issue de cette journée, le Commandant l’Herminier a repris sa route vers Mindelo, au Cap-Vert.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

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photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 08:20
Rafale - photo RP Defense

Rafale - photo RP Defense

 

20 juin 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
 

L’équipe de l’avionneur français Dassault, manufacturier du chasseur français Rafale ne s’attend pas à ce que le gouvernement canadien lance une véritable compétition pour remplacer ses CF18 avant les élections, mais elle ne lance pas l’éponge.

 

Dassault Aviation a profité du Salon aéronautique du Bourget pour rencontrer des journalistes canadiens et faire une démonstration sur simulateur des capacités de l’avion de chasse, poursuivant ainsi ses efforts de séduction, rapportait la journaliste de La Presse Marie Tison aujourd’hui.

«Nous ne considérons pas que c’est joué d’avance», a déclaré à cette occasion Yves Robins, vice-président responsable des affaires de l’Union européenne et de l’OTAN au sein de Dassault Aviation, rapporte aujourd’hui la journaliste du quotidien La Presse Marie Tison.

Ottawa, qui participait au programme de développement du F5 de l’avionneur américain Lockheed Martin et avait manifesté l’intention d’acheter 65 appareils du nouveau chasseur de 5e génération pour remplacer ses CF18 vieillissants, avait du lancer un nouveau processus pour évaluer le F-35 et ses concurrents, (le Rafale de Dassault, le F-18 Super Hornet de Boeing et l’Eurofighter Typhoon d’Airbus), après avoir essuyé les critiques du Vérificateur général Michael Ferguson.

Le vérificateur général avait accusé en avril 2012 le gouvernement conservateur d’avoir grossièrement sous-estimé le coût d’acquisition des chasseurs furtifs F-35 destinés à remplacer les CF-18 Hornet (25 milliards au lieu des 9 milliards annoncés).

Le rapport accusait alors carrément la Défense et le gouvernement de cacher le coût total du programme des F-35 en n’incluant pas les dépenses de fonctionnement (entretien et exploitation).

Depuis, tout le processus a été repris à zéro, mais Il n’y a pas eu grand développement dans ce dossier au cours des derniers mois, au grand dam de Dassault.

«Nous aurions voulu un peu plus de retour sur les informations que nous avons fournies au gouvernement il y a deux ans », a déclaré Yves Robins, cité par La Presse. « Selon moi, il n’y aura pas de compétition ouverte avant les élections. S’ils l’avaient voulu, ils auraient eu amplement l’occasion de le faire. Quant à ce qui se passera après les élections, personne ne le sait. »

 

Dassault a mis l’accent sur le Rafale pendant le salon aéronautique du Bourget. L’appareil a effectué des vols de démonstration tous les jours, alors que le F-18 et le F-35 brillaient par leur absence et que le Typhoon est demeuré au sol. Ici, La démo Rafale au Salon du Bourget 2015 (Armée de l’Air)

 

Le Rafale vole de succès en succès

«Les motivations d’un pays pour acheter un appareil sont toujours complexes, explique pour Yves Robins. « Il faut un alignement d’étoiles. C’est un mélange de considérations techniques, opérationnelles, financières et politiques.»

Avant 2015, Dassault n’avait vendu aucun Rafale à l’étranger. Son seul client était l’armée de l’air française, mais, après des débuts difficiles, le Rafale vole maintenant de succès en succès avec des ventes à l’Égypte en février, à l’Inde en avril et au Qatar en mai.

Et il semble bien que ça ne s’arrêtera pas là. Le mois dernier, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fait aussi une visite de 24 heures aux Émirats arabes unis, pays potentiellement intéressé par l’acquisition d’avions de combat Rafale.

Quant au ministre français de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, ils’est déclaré fier du Rafale lors de sa visite au Salon.

 

Rencontre entre Dassault et les responsables canadiens

Au Bourget, une délégation de représentants de Travaux publics Canada, d’Industrie Canada et du ministère de la Défense a visité les entreprises impliquées dans le processus de remplacement.

«Nous leur avons donné tous nos arguments, a déclaré M. Robins avant la rencontre. Nous allons les écouter et leur faire part des améliorations apportées depuis deux ans.»

Et Dassault n’est pas à court d’arguments: l’appareil peut accomplir des tâches extrêmement différentes au cours d’une même mission; il a montré, notamment en Afghanistan, qu’il pouvait travailler de concert avec d’autres types d’appareils; il a toutes les caractéristiques d’un appareil de nouvelle génération avec ses équipements avioniques. Mais surtout, c’est une valeur sûre parce qu’il s’agit d’un appareil existant qui a fait ses preuves.

«Son prix est fixe, ses coûts d’exploitation sont connus, il n’y a pas de surprise», a aussi souligné le vice-président de Dassault dans une allusion à peine voilée au F-35.

Quant au retombées industrielles, les entreprises canadiennes pourraient participer à la chaîne d’approvisionnement du Rafale ou d’autres produits de Dassault, ou encore des produits des partenaires de Dassault dans le programme Rafale, comme Thales et Snecma, fait également valoir l’avionneur français.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 07:55
La Patrouille de France survolera à nouveau Autun

 

19/06/2015 lejsl.com

 

Vitrine de l’Armée de l’Air française, la Patrouille de France survolera Autun à l’occasion d’un déplacement le vendredi 26 juin à 10 h 45 dans l'axe Saint-Pantaléon - Croix de la Libération.

 

Un salut par battement d’aile sera opéré par un des pilotes.

Ce pilote, ancien élève du Lycée militaire d’Autun, aujourd’hui officier pilote de chasse, prendra le commandement de la Patrouille de France cet été. Il sera alors le 3e élève du LMA à devenir leader de la Patrouille de France.

Une belle reconnaissance pour notre cité et le LMA, et un évènement à ne pas manquer pour les Autunois !

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 16:55
Le nouveau commandant de la 11e BP est nommé

 

19 juin 2015 par Bouq - paratir-paris.org

 

Le général de brigade Éric Bellot des Minières est nommé au Journal officiel du vendredi 19 juin 2015 commandant la 11e brigade parachutiste et commandant la base de défense de Toulouse à compter du 1er août prochain.

 

Il relève ainsi le le général de brigade Olivier Salaün qui part prendre la préparation opérationnelle  à l’état-major du Commandement des Forces Terrestres.

 

Suite de l’article

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