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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe Etat islamique (EI) a appelé au jihad contre la Russie dont l'aviation russe bombarde depuis le 30 septembre les positions de l'organisation jihadiste et celles des rebelles en guerre contre le régime, selon un enregistrement sonore diffusé mardi.

 

La Russie sera vaincue en Syrie, a affirmé le porte-parole de l'EI Abou Mohamed al-Adnani dans cet enregistrement diffusé sur les sites jihadistes.

 

Il a appelé les musulmans en tous lieux à lancer le jihad contre les Russes et les Américains, pour faire face à une guerre des Croisés contre les musulmans.

 

Le porte-parole a accusé les Etats-Unis d'être faibles et impuissants et de faire appel à l'Australie, à la Russie, à la Turquie et l'Iran pour l'aider dans sa guerre contre l'EI en Syrie. Ils sont prêts à s'allier même avec le diable, a-t-il ajouté.

 

Abou Mohamed al-Adnani a affirmé que son groupe se renforce chaque jour et continuera à devenir plus fort.

 

Il a par ailleurs menacé les groupes rebelles qui lui sont hostiles dont la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front Al-Nosra, les accusant d'être des vendus et des laquais et en affirmant que les combattants de l'EI les pourchasseront et les vaincront.

 

Les Etats-Unis sont à la tête d'une large coalition qui bombarde depuis plus d'un an en Syrie et en Irak l'EI, un puissant groupe ultraradical qui contrôle de vastes régions dans ces deux pays, sans parvenir à le neutraliser.

 

La Russie est intervenue le 30 septembre avec son aviation dans le conflit pour venir en aide au régime syrien, son allié, qui était en mauvaise posture après plusieurs revers face aux rebelles. Moscou affirme que ses avions bombardent l'EI et les groupes rebelles islamistes dans plusieurs régions de Syrie.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 16:30
Syrie: l'équipage d'un hélicoptère de l'armée capturé, un tué

MI-17 helicopter - source photo syriahr.com

 

22 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Des rebelles islamistes ont capturé dimanche cinq membres de l'équipage d'un hélicoptère militaire du régime syrien dans le nord-ouest du pays, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), précisant que l'un d'eux a été tué par la suite.

 

Un hélicoptère du régime a fait un atterrissage forcé dans la région de Jabal al-Zawiya dans le nord-ouest, un bastion du Front al-Nosra (la branche syrienne d'Al-Qaïda, ndlr), a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

 

Quatre membres de l'équipage ont été capturés et un cinquième a été tué par des hommes armés dans un village de la zone, située dans la province d'Idleb, a-t-il précisé.

 

Deux membres de l'équipage sont aux mains d'Al-Nosra, tandis que deux autres ont été capturés par un groupe islamiste inconnu. Et au moins une sixième personne est en fuite. L'OSDH a montré des photos d'hommes entourant un hélicoptère endommagé et penché sur le flanc, dans une plaine.

 

La télévision d'Etat syrienne a pour a part reconnu qu'un hélicoptère militaire s'est écrasé lors d'un atterrissage forcé en raison d'une panne technique dans la province d'Idleb. Les recherches pour trouver l'équipage sont en cours.

 

Malgré les condamnations internationales, le régime utilise quotidiennement ses hélicoptères pour larguer des barils d'explosifs sur les régions rebelles en Syrie, faisant plusieurs centaines de victimes depuis un an.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 22:30
Syrie: les rebelles lancent une offensive virulente à Alep

 

04/03/2015 Par LEXPRESS.fr (AFP)

 

Au moins 34 personnes sont mortes dans l'attaque contre un QG des services de renseignements de l'armée de l'air à Alep.

 

Une violente attaque à Alep. Des rebelles syriens ont lancé une offensive contre le QG des services de renseignement de l'armée de l'air dans cette ville divisée. Les combats ont fait au moins 34 morts, 20 membres des forces gouvernementales et 14 rebelles. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne, les rebelles ont déclenché une puissante charge explosive souterraine contre le bâtiment, avant de lancer un assaut. Dans la soirée, les insurgés n'étaient pas parvenus à prendre le contrôle du bâtiment, alors que des combats se poursuivaient.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L'ONU cherche à bloquer le financement de l'Etat islamique

 

12.02.2015 Le Monde

 

Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies cherche à asphyxier les groupes djihadistes comme l'Etat islamique (EI) ou le Front Al-Nosra. Jeudi 12 février, il a adopté à l'unanimité une résolution visant à bloquer leur financement, issu notamment de la contrebande de pétrole, du trafic d'antiquités et de rançons réclamées à la suite d'enlèvements.

 

Ce texte, présenté à l'initiative de la Russie, alliée de Damas, a été coparrainé par trente-sept pays, dont les principaux protagonistes du conflit syrien (Syrie, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Irak, Iran et Jordanie notamment). Il demande aux Etats de geler les avoirs de ces groupes qui combattent le régime syrien, de ne pas commercer directement ou indirectement avec eux et de contrôler le trafic de camions passant notamment par la frontière turque. La résolution étend à la Syrie l'interdiction de faire commerce de biens culturels volés, qui s'appliquait déjà à l'Irak. Les contrevenants s'exposent, en principe, à des sanctions.

 

Lire notre analyse (édition abonnés) : L'or noir, arme stratégique de l'Etat islamique

 

UN MILLION DE DOLLARS PAR JOUR

Selon des experts, le groupe Etat islamique tirerait près de un million de dollars par jour de la vente de pétrole à de nombreux intermédiaires privés. Mais ces revenus ont été amenuisés sous l'effet des bombardements de la coalition internationale, qui ont détruit des raffineries, et surtout par la baisse du cours du brut.

Cette initiative accroît la pression sur les djihadistes, qui, selon des responsables américains, ont commencé à perdre du terrain en Syrie et sont menacés d'une offensive terrestre en Irak.

 

Lire : L’Etat islamique sort-il affaibli de la bataille de Kobané ?


 
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Combats entre Hezbollah et rebelles syriens dans la Bekaa

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, a perdu au moins 16 combattants dimanche lors d'une offensive contre le Hezbollah dans l'est du Liban, a indiqué une source proche du mouvement chiite libanais. Plusieurs centaines d'activistes sunnites ont attaqué une dizaine de bases du Hezbollah.

 

Les combats se sont déroulés dans une zone montagneuse proche de la frontière syrienne s'étendant du sud de Baalbek jusqu'à des secteurs proches de la ville frontalière d'Ersal. "Il y a au moins 16 morts du côté du Front al-Nosra", a déclaré cette source proche du Hezbollah, selon laquelle le mouvement chiite a perdu deux combattants.

 

La chaîne de télévision du mouvement chiite libanais, al-Manar, a rapporté dimanche soir que le Hezbollah avait repoussé les assaillants au-delà de la frontière et que les combats étaient terminés. L'armée libanaise s'est tenue à l'écart de ces affrontements, mais elle a combattu des rebelles dans ce même secteur.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 11:30
Al-Qaïda et l'EIIL fusionnent à la frontière syro-irakienne

 

25 juin 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les deux frères ennemis, l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) et le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, ont décidé de fusionner à Boukamal, la principale localité frontalière entre la Syrie et l'Irak, a indiqué mercredi une ONG.

 

La Front al-Nosra a prêté allégeance à l'EIIL dans la nuit de mardi à mercredi permettant à ce dernier d'être désormais des deux côtés de la frontière puisqu'il contrôle déjà la localité irakienne d'Al-Qaïm en Irak, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Cet acte d'allégeance survient alors que l'EIIL progresse dans la province de Deir Ezzor, dont fait partie Boukamal, dans l'Est de la Syrie sur la frontière avec l'Irak, a précisé cette organisation.

 

Un jihadiste de l'EIIL a confirmé l'information sur Twitter et a posté une photo montrant un commandant égyptien du Front al-Nosra avec un chef tchétchène de l'EIIL.

 

Issues toutes des deux d'Al-Qaïda en Irak, les deux organisations sont devenues rivales en Syrie et se combattent.

 

Ils sont rivaux mais ce sont tous les deux des jihadistes et des extrémistes. Cette allégeance créera des tensions avec les autres groupes rebelles, y compris les islamistes, qui contrôlaient la ville et ses environs, a précisé le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

 

Un militant à Boukamal, qui utilise pour des raisons de securité le pseudonyme de Hadi Salamé, a affirmé à l'AFP, via internet, que la tension est vive dans la localité et la situation va empirer car cette fusion causera de graves problèmes avec les tribus locales qui ne vont pas accepter ces changements, car elles sont hostiles à l'EIIL.

 

Un autre militant, Abdel Salam al-Hussein, a expliqué que cette fusion est intervenue après une déclaration des chefs de brigades islamistes locales excluant le Front al-Nosra du tribunal islamique, qui exerce de facto le véritable pouvoir dans beaucoup de régions rebelles.

 

L'allégeance (à l'EIIL) est survenue dans un climat de tension entre Al-Qaïda et les rebelles locaux, a-t-il dit.

 

En avril, le Front al-Nosra allié aux rebelles islamistes avait repoussé une attaque de l'EIIL sur cette ville, faisant une centaine de morts.

 

Excédés par les exactions attribuées à l'EIIL et sa volonté d'hégémonie, les rebelles islamistes et modérés et le Front al-Nosra avaient retourné début janvier leurs armes contre leurs ex-alliés dans le combat contre le régime de Bachar al-Assad, dans les zones sous leur contrôle.

 

L'EIIL contrôle la province de Raqa (Nord) ainsi que des parties de celles de Hassaka (nord-est) et Deir Ezzor (Est).

 

Dans le Nord et l'Est de la Syrie, plus de 6.000 personnes ont été tuées dans ces affrontements depuis janvier, selon l'OSDH.

 

Le chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri avait déclaré le Front al-Nosra comme la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie, désavouant clairement l'EIIL, qui voulait s'imposer comme le représentant du réseau extrémiste à la fois en Irak et en Syrie.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:30
Syrie: combats entre rebelles et jihadistes de l'EIIL dans l'Est

 

17 juin 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Des combats violents ont opposé dans l'Est de la Syrie, près de la frontière irakienne, des rebelles et les jihadistes ultra-radicaux de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL), a indiqué mardi l'OSDH.

 

Lundi soir, des affrontements ont eu lieu dans le village de Bassira, dans l'est de la riche province pétrolière de Deir Ezzor, quand l'EIIL a essayé d'avancer, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni et s'appuyant sur un vaste réseau de militants et de sources médicales et militaires.

 

Depuis janvier, les alliés d'hier contre le régime de Bachar al-Assad sont devenus des ennemis. Les rebelles, modérés et islamistes alliés au Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, sont en guerre contre l'EIIL, en raison de sa volonté d'hégémonie et de son comportement extrêmement brutal.

 

L'EIIL contrôle la province de Raqa (nord) ainsi que des parties de celles de Hassaka (nord-est) et Deir Ezzor (est).

 

En outre, lundi soir, dans la localité de Chmeytiyeh, située aussi dans la province de Deir Ezzor, une voiture piégée a visé une position du Front al-Nosra et des rebelles, tuant sept de leurs combattants.

 

L'OSDH a donné par ailleurs un nouveau bilan pour un raid aérien mené lundi par le régime sur le quartier As Soukkari, à Alep, dans le nord du pays.

 

Trente deux personnes, dont deux enfants, ont péri quand des hélicoptères ont largué deux barils d'explosifs sur ce quartier, a indiqué l'ONG qui avait fait état la veille d'un bilan de 25 morts.

 

Le conflit syrien, qui avait commencé par une révolte pacifique contre le régime, s'est transformée en guerre civile. Celle-ci s'est compliquée avec des combats entre les différents groupes hostiles au régime.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
L'Europe se mobilise contre les djihadistes

Plusieurs centaines d'Européens ont rejoint la Syrie pour combattre le régime de Bachar al-Assad avec les groupes islamistes les plus radicaux, notamment l'État islamique au Levant et en Irak.

 

07/05/2014 Par Georges Malbrunot - LeFigaro.fr

 

Une réunion des ministres de l'Intérieur des pays européens examine les mesures pour lutter contre le départ de djihadistes en Syrie.


 

La semaine dernière, les ex-otages de Syrie ont participé à un exercice de reconnaissance vocale au siège de la DCRI à Levallois-Perret, près de Paris. Les experts de l'antiterrorisme leur ont fait entendre des voix de djihadistes français - résultats d'écoutes téléphoniques - dans l'espoir qu'ils reconnaissent le timbre d'un ou plusieurs de leurs geôliers. Puisque pour la première fois dans l'histoire des enlèvements, des Français figuraient aux côtés des terroristes qui détenaient en otages d'autres Français. Dernier avatar du piège djihadiste auxquels sont confrontés la France et d'autres pays occidentaux, trois ans après le début de la révolution pour renverser Bachar el-Assad à Damas.

 

Les neuf pays européens les plus concernés par «les combattants étrangers» en Syrie se réunissent jeudi à Bruxelles, avec des représentants des États-Unis, de Turquie, du Maroc et de Tunisie. La Syrie, comme aucun autre pays auparavant, aimante les candidats à la guerre sainte. Les chiffres sont inquiétants. 300 Français combattent dans le nord de la Syrie. À leurs côtés, 200 Belges, une centaine de Néerlandais, 300 à 400 Britanniques, des dizaines d'Allemands, et entre 50 et 100 Américains… Au total, plus de 15.000 étrangers venus de près de 70 pays. Et dans l'immense majorité des cas, pour lutter avec les groupes islamistes les plus radicaux: le Front al-Nosra, branche locale d'al-Qaida, et l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), auteur des pires atrocités, qui détenait les journalistes français.

La « présence d'une base d'al-Qaida aux portes de l'Europe » est l'autre « nouveau problème » posé par le conflit en Syrie

Le retour de ces légions de djihadistes européens sera au menu de la réunion de Bruxelles. C'est «l'une des principales préoccupations», reconnaît la ministre belge de l'Intérieur, Joëlle Milquet. 130 Français et une cinquantaine de Belges sont déjà rentrés. Au total, un millier d'Européens pourraient revenir bientôt du djihad. Le risque que les plus endoctrinés d'entre eux passent à l'action dans l'Hexagone, en Belgique ou en Espagne est pris très au sérieux. Mais leur surveillance requiert des moyens en hommes et en matériels qui dépassent les capacités des services de police des pays concernés.

 

Au-delà du renforcement souhaité de la coopération entre services de renseignements européens, la «présence d'une base d'al-Qaida aux portes de l'Europe» est l'autre «nouveau problème» posé par le conflit en Syrie, estime Mme Milquet. Chacun reconnaît désormais qu'en cas de renversement de Bachar el-Assad, la mouvance djihadiste profiterait du chaos pour se sanctuariser dans une zone de non-droit allant du Nord-Est syrien à l'ouest de l'Irak. C'est-à-dire à un saut de puce de l'Europe. Pour contrer cette menace, les Européens entendent renforcer leur coopération avec la Turquie, principal pays de transit des djihadistes, d'où la présence d'un représentant turc jeudi à Bruxelles. «Ces djihadistes n'atterrissent pas en parachute en Syrie», s'indigne le représentant démissionnaire des Nations unies à Damas, Moktar Lamani. La Turquie, qui est notre allié au sein de l'Otan, aurait pu freiner ces arrivées.» «Ce sont des questions délicates», fait valoir la ministre belge de l'Intérieur. «Les Turcs nous disent: “faites en plus pour les empêcher de venir chez nous”, et nous on leur dit “faites en plus pour les empêcher de passer la frontière avec la Syrie”», résume un expert français. «Mais aujourd'hui, on ne cherche pas à blâmer les Turcs, car ils ont pris conscience du problème et ne veulent pas devenir une plaque tournante du djihad», renchérit-on au ministère de l'Intérieur. Les Européens vont toutefois réclamer davantage d'efforts d'Ankara, pas forcément en termes d'arrestation, mais surtout de repérage des djihadistes de passage. On ne peut pas surveiller tous les points de passage illégaux entre notre territoire et la Syrie, rétorquent les Turcs. Avant d'adopter une politique de «zéro tolérance», Ankara réclame des listes de noms et des détails sur les suspects en provenance d'Europe. En fait, la Turquie redoute l'effet boomerang. «Si on se met à les arrêter en masse, les djihadistes se vengeront en posant des bombes chez nous», prévient un officiel turc. Les services turcs ont commencé à arrêter des djihadistes à leur retour de Syrie. Une tactique qui rappelle le double jeu des services syriens après la guerre d'Irak en 2003, lorsque Damas fermait les yeux sur leurs entrées en Irak tout en interpellant d'autres à leur retour, histoire de bien montrer aux Américains que le régime syrien luttait contre le terrorisme.

 

Signe de l'embarras croissant causé par le phénomène djihadiste, depuis un an, de nombreux services européens ont envoyé, mais en ordre dispersé, des délégations auprès des services syriens, alors que les relations politiques sont gelées avec Damas. Comme si le combat contre les djihadistes ne pouvait se passer de la Syrie. Mais «ce sujet ne sera pas abordé à Bruxelles», prévient-on Place Beauvau.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:30
Syrie: l'armée reprend le village chrétien de Maaloula

 

 

MOSCOU, 14 avril - RIA Novosti

 

Les forces fidèles au gouvernement de Damas ont repris lundi le contrôle de la localité de Maaloula à majorité chrétienne, rapporte l'agence officielle syrienne Sana.

 

Situé au nord de Damas, le village de Maaloula, qui abrite plusieurs sanctuaires d'importance mondiale, était depuis plusieurs mois contrôlé par des combattants du groupe islamiste Front al-Nosra. Les jihadistes y ont notamment enlevé douze religieuses du couvent orthodoxe de Mar Takla (Sainte Thècle).

 

Toujours selon l'agence, des unités de l'armée régulière ont également rétabli la sécurité dans la localité de Sarkhah dans la banlieue de Damas et les monts avoisinants.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:30
Syrie : les rebelles à l'offensive grâce à de nouvelles armes

 

25/03/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Disposant de missiles sol-air, les insurgés islamistes avancent à Alep, Idlib et dans la province de Lattaquié, le fief des Assad.

 

On s'attendait à une attaque rebelle à partir du sud, via la Jordanie, grâce à l'aide logistique saoudienne. Mais après des défaites la semaine dernière à Yabroud et au Krak des Chevaliers, la riposte des anti-Assad est finalement venue du nord de la Syrie via la Turquie et grâce à de nouvelles armes livrées par le Qatar.

 

La contre-attaque s'étend sur trois provinces. D'abord celle d'Alep, où le régime a perdu les quartiers de Layramoun et du mont Chwayhné, qui domine l'ouest de la ville, et enregistré de nombreuses pertes. Cette avancée des insurgés fragilise le quartier gouvernemental de Zahra, dans le nord-ouest d'Alep, où se trouve le centre des redoutables services de renseignements de l'armée de l'air, que les rebelles cherchent à prendre depuis des mois. À l'ouest, dans la province d'Idlib, l'armée a cédé une quinzaine de postes de contrôle près de Khan Cheikhoun, et le régime n'y dispose plus que des bases militaires de Wadi al-Deif et Hamadiyé, encerclées et approvisionnées par voie aérienne. Enfin, depuis une semaine, trois groupes islamistes - le Front al-Nosra, Cham al-Islam et Ansar al-Islam - attaquent la province de Lattaquié, jusque-là relativement épargnée par les combats. Cette région, à majorité alaouite, la confession du président Bachar el-Assad, est un des principaux bastions du régime.

 

Le régime pas encore menacé

 

Lundi, les insurgés ont conquis le poste de Kassab, l'un des derniers points de passage officiels encore entre les mains du régime le long de la frontière avec la Turquie. Ils ont également pris le contrôle du village arménien de Kassab à six kilomètres de la frontière, et des combats font encore rage dans les hameaux voisins. En riposte, l'armée de l'air lance des barils d'explosifs dans la zone proche du Jabal Turkman, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, basé à Londres, qui a comptabilisé au moins 170 morts de part et d'autre. Damas accuse la Turquie d'avoir prêté main-forte aux djihadistes. Dimanche, l'aviation d'Ankara a abattu un avion syrien, qui avait violé l'espace aérien turc, selon les autorités turques, ce qu'a nié Damas. «Les rebelles veulent couper la route qui relie l'enclave arménienne de Kassab à Lattaquié, où un certain calme règne depuis trois ans que le conflit a commencé», décrypte le chercheur Fabrice Balanche.

 

Mardi, les rebelles se seraient encore emparés du port de Samra, à la frontière turque. Ce qui leur permettrait d'avoir leur propre point de ravitaillement maritime. Cette offensive, qui ne menace pas le régime, ne doit rien au hasard. «Nous avons reçu les armes que le Qatar nous avait promis notamment des missiles sol-air», se félicite un responsable de l'opposition. À travers ces dernières livraisons, Doha cherche à renforcer la capacité d'action des groupes qui lui sont proches, au détriment de ceux parrainés par son rival saoudien. Il s'agit également de montrer qu'au moment où se tient le sommet arabe de Koweït, consacré au drame syrien, la rébellion est loin d'avoir dit son dernier mot. Et ce quelques jours après les propos aigres-doux de Robert Ford, «M. Syrie» au département d'État, qui vient de démissionner. «Assad va rester au pouvoir à moyen terme, et l'opposition n'a pas réussi à rassurer la minorité alaouite pour qu'elle lâche Assad», a regretté M. Ford à son retour aux États-Unis.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:30
Syrie: les combats entre rebelles et islamistes font 500 morts en une semaine

 

MOSCOU, 10 janvier - RIA Novosti

 

Les affrontements entre la rébellion et les islamistes liés à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda ont fait près de 500 victimes en une semaine en Syrie, rapporte l'Observatoire  syrien des droits de l'homme basé à Londres (OSDH) sur son site internet.

 

482 personnes, dont 85 civils, 240 repentants de l'opposition armée et 157 membres du groupe islamiste Etat islamique en Irak et au Levant ont été tuées en une semaine de combats, a fait savoir Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

 

L'ONG avait antérieurement annoncé que les troupes gouvernementales syriennes avaient assassiné 45 rebelles armés qui tentaient de fuir les quartiers assiégés de Homs (ouest de la Syrie).

 

L'agence nationale SANA parle de son côté de 37 rebelles tués dans des affrontements avec les troupes gouvernementales.

 

La Syrie est secouée depuis mars 2011 par un conflit opposant les forces fidèles au régime de Bachar el-Assad aux insurgés, dont le bilan s'élève à plus de 100.000 morts.

 

L'Armée syrienne libre (ASL), branche militaire de l'opposition syrienne anti-Assad, est considérée comme une force modérée qui mène un dialogue avec une série de pays occidentaux et arabes. Cependant, plusieurs groupes extrémistes affiliés à Al-Qaïda, dont l'Etat islamique en Irak et au Levant et le Front Al-Nosra, sont également présents sur le sol syrien.

 

La confrontation au sein des insurgés luttant contre le pourvoir de Damas s'est accentuée ces derniers jours. Les médias font régulièrement état de combats d'envergure secouant différentes régions du pays.  Des chefs extrémistes ont exhorté mardi leurs combattants à "anéantir" les rebelles syriens. 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:30
Le groupe islamiste qui terrorise le Moyen-Orient

 

9 janvier 2014 Arnaud Focraud (avec M.B.) - leJDD.fr

 

DÉCRYPTAGE - Créé il y a moins d'un an, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) est devenu un acteur central des conflits irakien et syrien. Zoom sur une organisation islamiste "hors de contrôle" qui détiendrait en otage les quatre journalistes français enlevés dans la région.

 

L'EIIL, une trajectoire différente en Syrie et en Irak

L'organisation djihadiste sunnite est depuis plusieurs semaines au premier plan de deux conflits très différents. Une présence qu'elle veut conforme à son ambition : celle, comme l'indique son nom, d'instaurer un Etat islamique en Irak et au Levant, région qui inclut le Proche-Orient et en particulier la Syrie et le Liban. L'EIIL a d'ailleurs revendiqué pour la première fois un attentat suicide à Beyrouth, commis le 2 janvier dans le fief du Hezbollah chiite. Mais la création de cet émirat transnational "peut surtout paraître utopique", explique au JDD.fr Dominique Thomas, spécialiste des mouvements djihadistes à l'EHESS. "Cet objectif reste flou, il s'agit davantage d'une organisation d'opposition armée qu'un groupe ayant un véritable projet politique".

L'EIIL ne connaît pas le même sort en Irak et en Syrie. Dans son berceau historique de la région d'Al-Anbar, à l'ouest de l'Irak, l'organisation a pris le contrôle le week-end dernier de la ville de Falloujah, à 60km de la capitale Bagdad, après plusieurs jours de combats et le retrait de l'armée. Elle possède également plusieurs quartiers de la localité de Ramadi, haut lieu de la contestation sunnite au régime du chiite Nouri al-Maliki.

Dans le pays voisin, en revanche, la mouvance a subi ces derniers jours des revers à Alep et Raqa, son fief. Non pas face au régime de Bachar el-Assad, qu'elle souhaite renverser, mais contre des rebelles, qui ont lancé en fin de semaine dernière une vaste offensive contre elle. Les tensions au sein de la rébellion syrienne sont anciennes. Mais, pense Dominique Thomas, "cette coalition très hétéroclite trouve un intérêt commun à lutter contre l'EIIL", qui a gagné en puissance en Syrie et demeure "hors de contrôle". "Certains groupes subissent peut-être des pressions de la part de pays étrangers qui ont intérêt à écraser l'EIIL pour contrôler davantage l'insurrection", explique-t-il.

 

D’où vient cette organisation?

L'Etat islamique en Irak et au Levant n'est apparu dans sa forme actuelle qu'en avril 2013. Il s'agit en fait de l'héritière de l'Etat islamique en Irak (ISI), qui combattait depuis plusieurs années les forces américaines présentes sur le sol irakien. Mais l'organisation dirigée depuis 2010 par Abou Bakr al-Bagdadi s'est exportée sur le front syrien. "Elle s'est attribuée en 2012 la paternité du Front Al-Nosra, le groupe islamiste qui combat le régime syrien, en lançant une OPA contre lui. Mais Al-Nosra s'est autonomisé et a marqué cette dissociation en prêtant allégeance à Al-Qaïda", décrypte Dominique Thomas.

Hégémonique et ultra violent, l'EIIL s'est rapidement mis à dos les autres groupes rebelles. Avec 5.000 à 7.000 combattants, selon les estimations, son efficacité face aux forces loyales pourrait toutefois encore jouer en sa faveur. Selon l'islamologue Romain Caillet, de l'Institut français du Proche-Orient, le groupe "dispose d'un moyen de pression : le retrait de 750 de ses combattants des lignes de front face au régime syrien dans la région d'Alep". En effet, "une guerre intestine avec l'EIIL ajoutée à une offensive des forces loyalistes au régime d'Assad sur Alep serait une catastrophe pour les rebelles", explique ce spécialiste du salafisme, contacté par l'AFP.

 

Quel lien avec Al-Qaïda?

Que ce soit en Syrie ou en Irak, la stratégie de l'EIIL entre en divergence avec les intérêts d'Al-Qaïda, même si les deux groupes partagent une même idéologie djihadiste sunnite. "On présente le mouvement comme affilié à Al-Qaïda, ce qui est faux", affirme Dominique Thomas. En Syrie, Al-Nosra reste l'organe officiel de la mouvance terroriste et il a adopté une attitude neutre dans le conflit qui oppose l'EIIL aux mouvements rebelles en proposant, en vain, un cessez-le-feu. En Irak, l'organisation avait prêté allégeance en 2004 à Oussama Ben Laden mais la création de l'Etat islamique, deux ans plus tard, a marqué une rupture entre la direction irakienne et Al-Qaïda.

Selon Dominique Thomas, c'est pourtant cette différence de stratégie qui constitue la principale limite de son extension. "L'EIIL risque, du fait de cette opposition, d'être marginalisé et de tomber en isolement." Ses récents succès en Irak ne masquent pas des risques sur le plus long terme. Michael Knights, expert au Washington Institute for Near East Policy, expliquait en début de semaine à l'AFP que "la forte croissante de l'EIIL pourrait aussi nuire à l'organisation, parce que les batailles ouvertes dans des zones urbaines sont un point fort du gouvernement". Pour Dominique Thomas, l'organisation sait "faire des coups" mais n'est pas réputée pour "contrôler des espaces territoriaux", qui plus lorsqu'elle peine à s'ancrer au sein de la population. "Ce type d'action se termine en général très mal pour ces organisations. Tenir des villes nécessite beaucoup de ressources logistiques et humaines, et les armées gardent de toute façon la suprématie aérienne."

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Syrie: l'EIIL appelle à anéantir les autres rebelles

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - L'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) a appelé à anéantir les rebelles contre lesquels ce groupe lié à Al-Qaïda se bat depuis plusieurs jours dans le nord de la Syrie, selon un message audio mis en ligne mardi sur des sites jihadistes.

 

Il a par ailleurs menacé de mort les membres de la coalition de l'opposition syrienne, estimant qu'ils étaient une cible légitime.

 

S'adressant aux combattants de l'EIIL, son porte-parole, cheikh Abou Mohammed al-Adnani, a lancé: Anéantissez-les (les rebelles) et (...) soyez certains de la victoire de Dieu.

 

Parlant ensuite aux rebelles, il a affirmé: Aucun de vous ne survivra, et nous ferons de vous un exemple pour tous ceux qui pensent suivre le même chemin.

 

Cette déclaration intervient alors que depuis vendredi, rebelles et combattants de la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie, le Front Al-Nosra, sont engagés dans des affrontements meurtriers contre les jihadistes de l'EIIL.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ces combats ont fait au moins 274 morts: 129 rebelles et membres d'Al-Nosra, 99 jihadistes de l'EIIL, un groupe originaire d'Irak, et 46 civils.

 

Le chef du Front Al-Nosra, Abou Mohammad al-Jolani, a appelé mardi à un cessez-le feu dans ces affrontements, pour se concentrer sur la lutte contre le régime de Bachar al-Assad.

 

L'EIIL a aussi mis en garde les membres de l'opposition.

 

L'EIIL estime que la coalition et le Conseil national (syrien, une des composantes de la coalition, ndlr), l'état-major et le conseil militaire (...) lui ont déclaré la guerre, a indiqué Abou Mohammed al-Adnani.

 

Chaque membre de cette entité est une cible légitime pour nous, à moins qu'il ne déclare publiquement son refus de (...) combattre les moujahidine, a-t-il ajouté.

 

Soyez conscients, soldats de l'EIIL, que nous avons réservé un prix à quiconque coupe la tête de l'un d'eux et celle de leurs commandants, alors tuez-les où que vous les trouviez, a-t-il dit.

 

La coalition de l'opposition dénonce régulièrement les actions de l'EIIL, accusé d'une série d'exactions, notamment des enlèvements et meurtres de civils et de rebelles rivaux.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie: des rebelles s'emparent de Maaloula grâce à des pneus explosifs

 

 

02 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Des rebelles syriens se sont emparés durant la nuit de dimanche à lundi du coeur historique de la ville chrétienne de Maaloula en utilisant une tactique inédite: lancer des pneus remplis d'explosifs sur leurs adversaires.

 

Selon une source au sein des services de sécurité, les rebelles, dont des jihadistes du Front al-Nosra, positionnés en haut de la falaise de grès surplombant la ville, ont fait rouler dans la nuit un grand nombre de pneus bourrés d'explosifs sur les soldats déployés en bas de cette cité, aujourd'hui déserte.

 

Selon l'agence officielle Sana, les rebelles seraient entrés dans le couvent orthodoxe de Mar Takla, situé au milieu de la ville et jusque là contrôlé par l'armée, où se trouvent 40 religieuses et orphelins.

 

Les rebelles, dont des jihadistes liés à Al-Qaïda, ont pris le contrôle de la cité le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.

 

Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, compte un grand nombre d'églises et de couvents. Elle doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme.

 

La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ. Le nom de la ville vient du mot Maala, qui veut dire entrée dans cette langue.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé la prise de la partie historique de Maaloula après cinq jours de violents combats. Selon la source de sécurité, les rebelles avaient lancé un premier assaut la semaine dernière mais avaient échoué.

 

La ville est située dans la région de Qalamoun, au nord de Damas, où l'armée syrienne mène une offensive au terme de laquelle elle s'est emparée de Qara, de Deir Attiya et d'une partie de Nabak.

 

L'armée veut reprendre la région montagneuse de Qalamoun pour assurer une continuité territoriale sous son contrôle entre les provinces de Damas et Homs, plus au nord.

 

Proche de la frontière libanaise, Qalamoun, où se trouvent des dépôts d'armes, constitue la base-arrière des insurgés pour encercler la capitale et commander l'accès à l'autoroute stratégique Damas-Homs.

 

Au sud de la Syrie, dans la province de Deraa, à Basr al-Harir, les rebelles ont par ailleurs pris un arsenal militaire après quelques jours de combats, selon l'OSDH. Sur les photos mises en ligne par cette organisation, un rebelle piétine la tête tranchée d'un soldat. Un autre porte le drapeau noir de la brigade rebelle Beit al-Maqdess.

 

Sur les hauteurs du Golan, de violents combats ont eu lieu lundi matin à Khan Arnabeh et Sama Danieh.

 

Un obus de mortier tiré de Syrie a atterri lundi à Majdal Chams, chef lieu des localités druzes du Golan occupé par Israël, sans faire de victimes, ont indiqué des témoins à l'AFP.

 

Une responsable militaire israélienne a confirmé le tir mais refusé de préciser où l'obus était tombé.

 

Toujours dans le Golan, des tirs à l'arme automatique ont eu lieu lundi matin à partir de la Syrie en direction de soldats israéliens, qui ont répliqué et atteint une cible visée, a indiqué une porte-parole de l'armée sans autre indication.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:50
Al-Qaïda menace d'organiser des attentats dans les Balkans

 

MOSCOU, 14 novembre - RIA Novosti

 

Un groupe d'Albanais soupçonnés de contacts avec Al-Qaïda a été arrêté au Kosovo, écrit jeudi 14 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

L'un d'eux, Genz Selimi, venait de rentrer de Syrie où il avait combattu aux côtés des jihadistes. Pendant son interrogatoire il a déclaré que l’organisation terroriste internationale avait de sérieux projets dans les Balkans et qu’elle ferait bientôt parler d’elle. Les experts militaires estiment que toutes les conditions sont réunies pour que ces menaces soient mises en œuvre.

 

D'après la police kosovare les individus appréhendés planifiaient une série d'attentats à Pristina, capitale de la république autoproclamée du Kosovo, et dans le nord de ce territoire. Un arsenal d'armes a été découvert pendant les perquisitions dont des fusils automatiques, des pistolets et des munitions.

 

L'arrestation a eu lieu après plusieurs mois d'écoutes téléphoniques, qui avaient permis de connaître les plans du groupe. Le fait que ces individus agissaient au sein d'une organisation ne soulève aucun doute : immédiatement après leur interpellation la police a reçu un courriel exigeant de les libérer sous peine d'attaques terroristes.

 

Depuis un an et demi ou deux, Al-Qaïda s’active particulièrement en Europe, bien qu'on connaisse depuis longtemps l'existence de cellules terroristes dans plusieurs pays du Vieux Continent. L'aggravation de la situation résulte probablement du Printemps arabe et de la transformation de l'organisation terroriste après l'élimination de son leader, Oussama Ben Laden, par les forces d'élite américaines en mai 2011.

 

Sans administration centrale, la structure se reformate en créant des unités régionales plus ou moins importantes. Jusqu'à récemment les intérêts d'Al-Qaïda étaient principalement situés au Moyen-Orient – en Afghanistan, au Yémen, en Irak, en Syrie, en Libye, au Mali, en Somalie, en Algérie et en Tunisie. La presse turque rapporte régulièrement que le Front al-Nosra, "filiale" d'Al-Qaïda en Syrie, recrute même des adolescents en Anatolie pour combattre au nord de la Syrie.

 

Les pays européens qui accueillent les réfugiés arabes servent aujourd’hui de refuge aux terroristes - mais pas de champ d'action. Au printemps et en été 2013 les pays européens ont reconnu qu'ils devenaient des fournisseurs d'extrémistes pour la guerre en Syrie et se sont montrés préoccupés par le retour des radicaux chez eux pour déployer le jihad, après avoir acquis de l'expérience au combat.

 

La NSA a annoncé en août 2013 qu'Al-Qaïda planifiait une série d'attentats en Europe. L'intention actuelle d'intensifier son activité dans les Balkans n'est donc pas un hasard.

 

Si les pays d'Europe occidentale n'arrivent pas à combattre le terrorisme en dépit de leur grande infrastructure antiterroriste, les nouveaux Etats européens ont encore plus de mal à résister à la montée du radicalisme.

 

"La Bosnie, plus exactement Sarajevo d'où est contrôlé le réseau des organisations salafistes dans la péninsule et qui bénéficie du soutien des pays arabes, est aujourd'hui le centre du salafisme dans les Balkans", déclare l'expert militaire Oleg Valetski. Selon lui, le Kosovo est un nouveau champ d'action pour les radicaux.

 

Les salafistes sont contrôlés depuis l'Arabie saoudite. Leurs actions dans les Balkans, en Syrie et en Libye sont très certainement coordonnées, selon les analystes. Des islamistes de Bosnie, de Serbie du Monténégro et du Kosovo participent notamment à la guerre en Syrie, ajoute Oleg Valetski.

 

L'extrémisme dans les Balkans est appuyé sur une forte base économique : la crise financière a entraîné un clivage flagrant entre les Albanais du Kosovo et les musulmans bosniaques.

 

Leur colère monte contre les élites locales qui ont profité de la crise grâce à la coopération avec la communauté internationale et les USA. Il existe aujourd’hui dans le pays des groupes incontrôlés par les services de sécurité, capables d'organiser des attentats avec un soutien extérieur.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:30
Syrie: 70 groupes armés quittent la Coalition d'opposition (journal)

 

 

DUBAI, 17 octobre - RIA Novosti

 

Environ 70 groupes armés du sud de la Syrie ont rejeté l'autorité de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, principale force d'opposition, et annoncé la création de leur propre "Conseil révolutionnaire", écrit le quotidien arabophones Ach-chark al-Awsat.

 

"Nous, chefs de groupes militaires et révolutionnaires des provinces du sud, annonçons la formation du Conseil de commandement de la révolution (…) et retirons notre reconnaissance à tout groupe prétendant nous représenter", a indiqué le porte-parole des insurgés dans une vidéo publiée sur Internet, précisant que près de 70 groupuscules avaient signé cette déclaration. 

 

Selon les commandos syriens, la Coalition n'a pas réussi à réaliser les tâches confiées. 

 

Une dizaine de groupes d'opposition du nord du pays s'étaient antérieurement retirés de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne, appelant à la formation d'un Conseil islamiste qui regrouperait plusieurs groupes, dont le Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda. 

 

Le schisme au sein de l'opposition anti-Assad s'est accentué à la veille de la tenue de la conférence de paix dite Genève-2, prévue, selon les dernières données, les 23-24 novembre prochain. Outre des groupes armés, plusieurs structures politiques de l'opposition syriennes ont également rejeté l'autorité de la Coalition syrienne suite à son feu rouge à un dialogue avec le régime de Bachar el-Assad. 

 

Le CNS a déclaré dimanche dernier son intention de boycotter la conférence de paix dite Genève-2 et de sortir de la Coalition si celle-ci y participe.

 

La Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne a été formée en novembre 2012 à Doha, au Qatar.

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