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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:25
photo EMA

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 22 juin 2015, l’adjudant Sylvain est affecté à l’état-major interarmées des Forces armées aux Antilles (FAA) en tant qu’adjoint au chef des opérations terrestres (J3 Terre) du centre des opérations.

 

L’adjudant Sylvain a passé 17 années au sein d’unités opérationnelles, telles que le 17e régiment du génie parachutiste ou le 19e régiment du génie, ainsi que sur les théâtres d’opération.

 

Aujourd’hui affecté au centre des opérations, il met à profit sa connaissance du terrain en amont de l’action. « Cette affectation me permet d’avoir une vision globale des opérations. Quand on est sur le terrain, on reçoit les ordres du centre des opérations. Aujourd’hui, je suis de l’autre côté du miroir et je vois comment les ordres sont préparés ».

 

En tant qu’adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain participe également à la programmation des activités dans le cadre de la préparation opérationnelle des FAA. Il travaille en étroite collaboration avec le 33e régiment d’infanterie de Marine, mais pas seulement. « Je dois récupérer la planification des activités de toutes les unités des FAA puis coordonner et organiser les choses afin que tous aient les moyens matériels et humains adéquats au moment opportun pour chacun ».

 

Une fois la programmation actée, vient le temps de l’entraînement en lui-même. « Lors des exercices, comme Cyclonex qui est un entraînement au commandement et à l’alerte du personnel des forces armées face aux risques de catastrophe naturelle, mon rôle est de suivre le déplacement des troupes sur les cartes et de tenir à jour la cartographie au profit des autorités en charge de prendre les décisions sur la suite des opérations ».

 

Après 17 ans de carrière, l’adjudant Sylvain confie avoir acquis une certaine « ouverture d’esprit ». « Ce que la vie de militaire m’a apporté, c’est avant tout de retenir le meilleur des expériences que l’on peut vivre. En Guyane en 2005, lors de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, j’ai particulièrement apprécié l’instruction qui nous a été délivré dans les domaines de la topographie et des transmissions. Si aujourd’hui je n’exploite pas forcément ces compétences dans mon quotidien, j’ai néanmoins ces enjeux, leurs contraintes et leurs plus-values en tête quand je fais de la programmation d’activités ».

 

« La deuxième chose importante que j’ai réalisé en étant dans l’armée, c’est la grande polyvalence et la pluralité de métiers que l’on a la chance d’exercer au sein d’une carrière ». En effet, en plus d’être adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain fait partie du Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des FAA. Une casquette qu’il affectionne car elle lui permet de rester actif dans le milieu du déminage. « C’est un milieu exigeant qui nécessite de garder un esprit vif, désireux de découvrir et d’en apprendre toujours ». Après de nombreux stages de formation qui cumulés, équivalent à trois années au centre de formation de l’échelon central NEDEX-EOD, l’adjudant Sylvain. a obtenu le brevet d’intervention sur munitions spéciales (biological and chemical munition disposal –au standard OTAN). Mais ce diplôme ne suffit pas si l’on n’entretient pas ses connaissances. « Il faut se mettre constamment à jour par rapport aux évolutions des explosifs et techniques de déminage ».

 

Aux Antilles, le GRIN est particulièrement sollicité. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la Martinique, le GRIN des Antilles est le seul service à détenir des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que les engins explosifs improvisés. En moyenne, ils interviennent une quinzaine de fois par an, en tout temps et tout lieu, qu’il s’agisse d’emprises militaires mais également de sites civiles difficiles d’accès ou d’embarcations.

photo EMA

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 octobre 2015, le Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des Forces armées aux Antilles (FAA) a procédé, à la demande de la Préfecture de la Martinique, à la destruction de plusieurs milliers de détonateurs de chantiers.

 

En effet, la Préfecture de la Martinique avait été saisie par la société Croix-Rivail afin de détruire un stock de près de 5 000 détonateurs électriques ne pouvant plus être commercialisés en raison de la modification de la réglementation. Des compétences spécifiques relevant de la destruction de déchets pyrotechniques étant nécessaires pour cette opération, l’équipe de déminage militaire des FAA a été sollicitée par le préfet.

Afin de limiter les nuisances sonores, les opérations de destruction ont été conduites au cours d’une seule journée sur le champ de tir de Colson. Un détachement de la gendarmerie de Saint-Joseph était présent afin de certifier la destruction des détonateurs.

Le GRIN des FAA comprend quatre spécialistes de l’armée de Terre, un spécialiste de l’armée de l’Air qualifiés dans la Neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’explosifs (NEDEX). Un plongeur de la Marine nationale du domaine NEDEX vient compléter cette équipe. Les FAA disposent ainsi d’un outil d’intervention interarmées polyvalent, disponible 24 heures sur 24, toute l’année, en mesure d’appuyer la préfecture.

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG).

FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN
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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

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16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er septembre 2015, le groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif (NEDEX) des Antilles a réalisé un entraînement commun avec la Sécurité Civile de Martinique.

 

Les entraînements à l’hélitreuillage avec l’hélicoptère EC145 Dragon de la Sécurité Civile se déroulent deux fois par an. Ils permettent à ces deux unités, civile et militaire, de maintenir et de perfectionner leurs techniques dans le domaine partagé de l’intervention aéroportée pour le déminage. Les spécialistes NEDEX doivent être en mesure d’intervenir, en tout temps et tout lieu, sur des emprises militaires ou civiles, parfois difficiles d’accès. Ils sont aussi à même d’intervenir sur des navires en mer. Le groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des Antilles est le seul service à détenir, en Martinique, des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur des munitions et explosifs conventionnels ainsi que sur des engins explosifs improvisés.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
photo EMA / Armée de Terre

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08/07/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine du 22 au 28 juin 2015 a été particulièrement chargée pour le groupe régional d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif et « destruction » par explosif) des forces armées aux Antilles (FAA).

 

Les 22 et 23 juin 2015 tout d’abord, une opération interarmées s’est déroulée sur le site de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense (DIRISI) de Rivière Salée. La mission : démonter une antenne devenue obsolète qui menaçait de s’effondrer. Les contraintes : l’antenne se trouve sur un site marécageux interdisant l’utilisation de véhicules. La solution : une intervention en deux phases avec la mise à terre et le découpage du pylône par le GRIN (groupe régional d’intervention de neutralisation), puis un transport des tronçons de l’antenne par élingue grâce au concours de l’hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S déployé au sein des FAA vers une zone accessible. Pour mener à bien cette opération peu commune, la DIRISI (direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations) de Fort-de-France a supervisé l’intervention et assuré la coordination sur place des équipes composées de personnel de la DIRISI, mais également du GRIN, de la 22S, du 33erégiment d’infanterie de Marine, du groupement de soutien de la base de Défense des Antilles, du centre médical interarmées, du détachement des fusiliers-marins et de l’État-major interarmées.

 

 

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photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:25
photo FAA (archives - Fév. 2015)

photo FAA (archives - Fév. 2015)

 

17 03 2015 par FAA

 

Le lundi 09 mars 2015 à 19h15, le groupe régional d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement et destruction d’explosif) des forces armées aux Antilles a été alerté de la présence d’un colis suspect dans le hall de l’aéroport Aimé Césaire de Martinique.

 

Les militaires des forces armées aux Antilles se sont alors rendus sur place, conformément au protocole signé avec la préfecture de la zone Antilles qui prévoit, sur demande de concours, l’intervention du groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des Antilles dans le domaine civil.

 

Conformément aux consignes de sécurité, la police aux frontières avait établi un périmètre de sécurité autour du colis permettant aux deux militaires du GRIN d’intervenir en tenue lourde de déminage afin de neutraliser le bagage à l’aide d’un canon à eau de type Jodot.

 

Du déclenchement de l’alerte à la reprise d’une situation normale au sein de l’aéroport, 58 minutes seulement se sont écoulées démontrant une nouvelle fois la bonne coordination des services de sécurité de l’aéroport et des militaires des forces armées aux Antilles.

 

Cette intervention est la huitième du groupe régional d’intervention NEDEX des forces armées aux Antilles depuis le début de l’année. Le GRIN a déjà effectué, sur demande de concours de la Préfecture, cinq visites de sécurité de lieux accueillants des événements d’importance comme la 60ème Réunion de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale en février dernier, ainsi qu’une destruction de munition déposée dans un commissariat et une neutralisation de colis suspect à l’aéroport Aimé Césaire de Martinique le 28 février dernier.

 

Le groupe régional d’intervention NEDEX des forces armées aux Antilles comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale du domaine NEDEX. Les forces armées aux Antilles disposent ainsi d’un outil d’intervention disponible 24H/24H, toute l’année, à disposition des forces et de la préfecture. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’intervention par an en Martinique.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:35
Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Depuis le mois de juillet 2014, le sergent Charlotte, 27 ans, est en mission au sein de l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal – Neutralisation de matériels explosifs) sur la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), en Afghanistan.

 

Affectée sur la base aérienne 701 (BA 701) de Salon de Provence depuis 2012, elle occupe la fonction d’opérateur artificier-démineur au sein du GRIN, le Groupe d’Intervention NEDEx (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs). Le sergent Charlotte s’est engagée en 2009 au sein de l’armée de l’Air dans la spécialité « armurier-artificier ». Après avoir suivi sa formation militaire et de spécialité, elle a été affectée au sein de l’escadron de défense Sol-Air de Mont de Marsan pendant deux ans avant de suivre une formation de démineur et de rejoindre son affectation actuelle.

 

Elle effectue ainsi sa première opération extérieure. Déployée en Afghanistan pour une durée d’environ six mois, elle œuvre en tant qu’équipier EOD au sein du force protection group de KAIA. Dans cet environnement international, elle forme l’EOD Team avec six autres militaires français. Ces spécialistes en explosifs sont les seuls à intervenir sur la partie militaire de l’aéroport de Kaboul. Ils peuvent aussi se déplacer sur les autres camps se situant à proximité si nécessaire. « Nous sommes organisés en trois équipes de deux personnes afin qu’à chaque instant une équipe soit prête à intervenir sur la base.Chaque jour, nous avons une permanence différente : immédiate, 5 minutes et 15 minutes. ».

 

A KAIA, le quotidien du sergent Charlotte est de protéger 5 000 personnes d’une quarantaine de nationalités différentes se trouvant sur le site. Pour cela, elle intervient sur les engins explosifs, piégés ou non, et les munitions, tirées ou non, retrouvées sur le site. « Mes missions sont les mêmes qu’en France sauf que sur un théâtre comme celui-ci, il y a plus de chance pour qu’une alerte de colis piégé ou de véhicule suspect soit réelle. Le risque est beaucoup plus important notamment en cas d’intervention sur les roquettes. ».

 

Dès qu’une alerte est donnée par le centre des opérations de KAIA (KANOC), le sergent Charlotte et son équipier prennent les consignes, s’équipent rapidement et rejoignent l’ACTROS, camion équipé pour intervenir en tout lieu et sur tout objet suspect. Sur place, la zone potentiellement dangereuse est sécurisée par l’international military police et par les militaires jordaniens qui assurent la sécurité terrestre du camp. L’équipe IED analyse la situation et utilisent le moyen le plus adapté pour détruire l’élément dangereux. Dans le même temps l’équipe d’alerte arrive après 5 minutes pour prendre la permanence. « Nous pouvons intervenir dans chaque coin de la base mais le plus souvent nous sommes appelés aux portes d’accès à la base, lorsque que l’équipe EOD Dog a détecté une suspicion d’explosif dans un véhicule souhaitant accéder au site. ».

 

Quand le sergent n’est pas d’alerte immédiate, elle a en charge la destruction des engins explosifs et munitions retrouvées sur le site. Elle peut aussi participer à des exercices avec l’équipe EOD Dog et le groupe Force Protection de KAIA, et fouiller les lieux concernés par des visites d’autorités ou des événements afin de vérifier qu’il n’y a pas d’objets suspects.

 

Après « cette expérience enrichissante » de plusieurs mois, intégrée dans un milieu interarmées et international, le sergent Charlotte retournera dans son affectation pour intervenir et protéger la zone Sud-Est de la France dans son domaine de compétence.

Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificierAfghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier
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