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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 17:25
Le Brésil confirme sa commande de trente-six Saab Gripen NG

 

29 octobre 2014 par Pierre Sparaco - Aerobuzz.fr

 

Quelques heures après la réélection de Dilma Rousseff à la présidence du pays, le Brésil a confirmé sa commande de 28 monoplaces Saab Gripen NG et 8 biplaces . Ce contrat d’une valeur totale de 5,4 milliards de dollars environ remet dans la course le moins performant des avions de combat occidentaux actuellement sur le marché.

 

Lorsqu’il s’agit de commander des avions de combat, les Brésiliens sont plus rapides que les Indiens : sans plus attendre, ils ont confirmé et signé cette semaine l’achat de trente-six Saab Gripen NG qui leur seront livrés entre 2019 et 2024. Il s’agit là d’une victoire importante pour l’avionneur suédois qui est ainsi en mesure de lancer la production de la nouvelle version améliorée de son appareil. De plus, la preuve est faite que ce « NG » reste largement compétitif sur le marché international.

 

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:25
Le Brésil va s'équiper de 36 avions de chasse Gripen

Une bonne nouvelle pour le constructeur suédois après l'annulation en mai par les électeurs suisses et contre l'avis de leur gouvernement d'une commande de 22 appareils, d'un autre modèle. (Crédits : Saab)

 

27/10/2014, latribune.fr

 

Le contrat, qui porte sur 28 avions une place et huit avions deux places, devrait entrer en vigueur lors de la première moitié de l'année 2015. Les appareils devraient être livrés au Brésil entre 2019 et 2024.

Le Brésil sera, avec la Suède, le premier à utiliser la nouvelle génération de Gripen. Le groupe suédois d'armement et d'aéronautique Saab a annoncé lundi 27 octobre avoir finalisé la vente de 36 avions Gripen NG au Brésil pour 4,28 milliards d'euros et engager une coopération industrielle, avec notamment un transfert de compétence pendant dix ans.

"Le contrat avec le Brésil confirme que le Gripen est le système d'avion de combat le plus capable et le plus moderne", s'est réjoui le directeur général du groupe, Håkan Buskhe.dans un communiqué. Le NG avait été sélectionné en décembre, au détriment du Rafale française.

     | Lire Pourquoi le Rafale s'est grippé au Brésil

 

Livraison prévue à partir de 2019

Le contrat, qui porte sur 28 avions une place et huit avions deux places, devrait entrer en vigueur lors de la première moitié de l'année 2015. Les appareils devraient être livrés au Brésil entre 2019 et 2024.

Grâce à la signature de ce contrat, l'"avenir industriel et opérationnel du Gripen est assuré au moins jusqu'en 2050", a précisé le communiqué.

Il s'agit en effet d'une bonne nouvelle pour le constructeur suédois après l'annulation en mai par les électeurs suisses et contre l'avis de leur gouvernement d'une commande de 22 appareils, d'un autre modèle.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:25
Gripen NG para o Brazil


13 oct. 2014 Saab

 

Gripen NG para o Brazil

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 16:25
Gripen-NG and Gripen-D

Gripen-NG and Gripen-D

 

11 July 2014 Saab Group

 

Embraer and Saab have signed a Memorandum of Understanding to partner in joint programme management for the F-X2 Project, pursuant to the selection of the Gripen NG as Brazil’s next generation fighter jet. Under this agreement, Embraer will perform a leading role in the overall programme performance as well as undertake an extensive share of work in the production and delivery of both the single and two-seat versions of the state-of-the-art Gripen NG aircraft for the Brazilian Air Force.

 

Embraer will coordinate all development and production activities in Brazil on behalf of Saab and, in addition to its own extensive work packages, will participate in systems development, integration, flight tests, final assembly and deliveries.

 

Furthermore, Embraer and Saab will be jointly responsible for the complete development of the two-seat version of the Gripen NG, at the same time that a strategic partnership for future global promotion and marketing of both single and two-seat versions is being discussed between the two companies.

 

“Embraer and Saab both have a long tradition in the defense market and will now work together to provide high-quality and affordable solutions for Gripen NG customers. This agreement will strengthen the ties between the defense industries of Brazil and Sweden,” says Jackson Schneider, President and CEO of Embraer Defense & Security.

 

“We are happy to announce this partnership with Embraer. Not only do we share experience in the defense and aeronautical markets, but both organisations have a clear dedication to customer satisfaction. Through this partnership we will secure an excellent result for the Brazilian Air Force and we will establish solid ground for success with future business opportunities and customers,” says Saab’s President and CEO Håkan Buskhe.

 

“In addition to re-equipping the Brazilian Air Force, the F-X2 project is meant to stimulate Brazil´s defense industrial base. This partnership between Embraer and Saab will be of great importance to Brazil, because, besides participating in the development, we will be able to autonomously maintain our fleet. Embraer, as a high tech manufacturer of commercial jets, and Saab, with its tradition in the development of fighter aircraft, are complementary businesses that certainly enjoy great gains with this agreement”, says Lieutenant-Brigadier Juniti-Saito, Commander of the Brazilian Air Force.

 

The Gripen NG is a true multi-role fighter aircraft, based on the proven Gripen C/D platform. It is built to adapt to all of the changing threats and operational requirements that modern air forces face. Gripen’s combination of very advanced operational capabilities with moderate through-life costs make the fighter absolutely unique on the world market.

 

The agreement will be implemented following a successful conclusion of the ongoing discussions between Saab and Brazil relating to the finalization of F-X2 contracts. These talks are proceeding as planned and it is hoped to reach a positive outcome by the end of 2014

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 19:50
Brésil : pourquoi le Gripen a mis le Rafale KO

 

19/12/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique

 

Il est loin, le temps où un Nicolas Sarkozy revenait tout auréolé du Brésil avec une promesse de négociations exclusives pour le Rafale. Le temps où Charles Edelstenne, alors patron de Dassault Aviation, affirmait au Monde que « c’est Nicolas Sarkozy qui a vendu le Rafale». Le temps où l’auteur de ses lignes, qui s’en flagelle encore, écrivait, comme l’immense majorité des observateurs, que le signe indien était vaincu, parce que toutes les apparences l’indiquaient, parce que tout semblait bouclé. Alors que rien ne l’était.

 

Quatre ans plus tard, le constat est cruel. Le Rafale a perdu, non pas face au favori, le F-18 américain, mais face à l’outsider, le Gripen suédois. A vrai dire, on s’attendait à une défaite, mais pas face à cet adversaire, un peu comme en Suisse en février 2012. Les compétitions brésilienne et suisse montrent un retour improbable du constructeur suédois Saab sur le devant de la scène, malgré toutes les apparences, malgré tous les a-priori. Ces résultats sont aussi un cours d’humilité pour tous les observateurs, dont peu avaient prévu le triomphe du Gripen.

 

Pourquoi le Rafale a-t-il perdu ? Comme je l’expliquais dans une analyse ce matin, il était inadapté aux critères finalement adoptés par le Brésil. Brasilia voulait, après avoir longtemps tergiversé, un avion bon marché plutôt qu’une bête de course. Le monomoteur Gripen, bien moins cher que le Rafale, correspondait bien mieux au profil-type. Moins cher à l’achat, moins cher à l’heure de vol, rustique, tout en affichant des équipements de dernière génération : le Gripen, comme le Rafale, peut embarquer un radar à antenne active AESA. Il pourra aussi emporter le missile de croisière air-air Meteor, un vrai argument d’achat pour les chasseurs.

 

Low-cost, sans être cheap, le Gripen apparaît désormais comme un cas d’école. Pourquoi le choix du Brésil s’est-il porté sur cet avion qu’on disait moribond il y a quelques années ? Brasilia a probablement privilégié le low-cost pour ne pas froisser son opinion publique, pas vraiment enchantée que le pays mettre 5 milliards de dollars dans des avions de chasse quand tant de choses sont à faire dans les transports publics, les infrastructures, le pouvoir d’achat de la population. Acheter la solution la plus économique, c’est envoyer un signe de sérieux budgétaire, là où prendre un avion plus cher aurait pu être taxé de gaspillage de deniers publics : OK, on prend des avions de chasse, mais les moins chers du marché.

 

Le reste est affaire de conjectures. La problématique du transfert de technologies a-t-elle joué ? Le GIE Rafale proposait pourtant, selon ses dires, un transfert total et sans conditions. Saab a-t-il proposé mieux ? A-t-il mieux su embarquer à ses côté l’avionneur brésilien Embraer ? Le camp français a-t-il fait preuve de suffisance, comme on le lui reproche souvent, pas toujours à tort d’ailleurs ?  Le rejet massif de l’offre française par l’armée de l’air brésilienne, qui avait pourtant une flotte de Mirage 2000 qu’elle est en train de mettre au rebut, mérité aussi d’être étudié. Les commentaires de ce blog sont évidemment ouverts à ce sujet.

 

Le retour en grâce du Gripen a au moins un mérite : il prouve que des come-back retentissants sont possibles, même sur un marché aussi complexe et bétonné que celui des avions d’armes. Que la France place le Rafale en Inde et au Qatar, et tout le monde aura oublié la mésaventure brésilienne, et les campagnes ratées marocaines ou coréennes avec. Qu’elle échoue sur ces deux plans, et l’on pourra vraiment commencer à tirer des conclusions définitives.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:50
Le Gripen suédois vole le Brésil au Rafale

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir l'avion de combat suédois le Gripen NG

 

18/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir son avion de combat suédois le Gripen NG. Un revers pour l'avion de combat français qui espérait encore ces dernières semaines.

 

Décidément, les derniers résultats des appels d'offre en matière de choix d'avions de combat sont pour le moins surprenants. Après la Suisse, c'est donc au tour du Brésil de sélectionner le Gripen NG de Saab. Pourtant quand on se réfère à deux rapports confidentiels de l'armée de l'air suisse, qui ont évalué le Rafale et le Gripen NG entre fin juillet et début décembre en 2008, le Gripen arrivait bon dernier des deux évaluations : l'un sur les essais en vol et l'autre sur le standard de l'avion de combat livré en 2015 à l'armée de l'air suisse. Pire, "le Gripen a été le seul appareil à ne pas atteindre le seuil minimal (6 points, ndlr) des capacités attendues", avait estimé les auteurs des deux rapports.

 

Il n'en demeure pas moins que Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour finaliser un contrat dans quelques mois, voire quelques années. La négociation du contrat entre l'armée de l'Air brésilienne (FAB) et l'avionneur suédois prendra du temps, "de 10 à 12 mois" et le premier appareil devrait être livré au Brésil en 2018, a précisé lors d'une conférence de presse le ministre brésilien de la Défense, Celso Amorim.

 

Le groupe suédois peut remercier Edward Snowden, ce ancien consultant de l'Agence américaine de la sécurité nationale (NSA) à l'origine des fuites sur le programme de surveillance du renseignement américain, qui a mis sur écoute des communications personnelles de la présidente Dima Rousseff. Des révélations qui ont aussitôt éliminé le F-18 de Boeing, pourtant le favori de la présidente brésilienne jusqu'à il y a très peu.

 

Sarkozy y avait pourtant cru

 

Le Brésil va acquérir 36 Gripen NG pour un montant estimé à plus de cinq milliards de dollars. Après plus de dix ans de discussions et de reports en raison de coupes budgétaires, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a finalement opté pour l'appareil de Saab, considéré comme le moins cher, face au Rafale et au F/A-18 Super Hornet de Boeing.

 

Paris n'avait pourtant eu de cesse depuis 2007 de vanter les mérites du Rafale, espérant même conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009. Une ébauche d'accord avait alors été trouvée entre Nicolas Sarkozy et le président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options. François Hollande, qui était en visite officielle la semaine dernière, n'a pu changer la tendance.

 

Déception de Dassault Aviation

 

"Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment américaine", a souligné Dassault Aviation dans un communiqué publié mercredi soir. Et poursuivre : le Gripen "n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale : monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de performances et donc de prix. Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte".

 

Depuis 15 ans, au Brésil, Dassault Aviation et ses partenaires Snecma (groupe Safran) et Thales, regroupés dans le GIE Rafale International, ont fait la promotion du Mirage 2000 pour l'appel d'offres FX, puis du Rafale pour FX2, "animés par la volonté de coopérer sur le long terme avec l'industrie brésilienne, en particulier avec Embraer", a rappelé l'avionneur tricolore. "Les transferts de technologies sans restriction et les partenariats scientifiques, techniques et industriels demandés par le Brésil comptaient parmi les points forts de l'offre du GIE Rafale International, avec le soutien des autorités françaises", a rappelé Dassault Aviation.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 22:31
Gripen NG and Gripen-D - photo Saab

Gripen NG and Gripen-D - photo Saab

 

18 décembre 2013 21h36 Romandie.com (AFP)

 

BRASILIA - Le Brésil a tranché mercredi en faveur de l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.

 

Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) était l'avion suédois Gripen NG, a déclaré M. Celso Amorim, ministre brésilien de la Défense, au cours d'une conférence de presse donnée peu après la révélation de l'information par les médias locaux.

 

Le ministre a précisé que le choix était fondé sur l'équilibre entre trois points : le transfert de technologie, le prix de l'avion et le coût de son entretien. Il a ajouté que la négociation du contrat avec l'avionneur suédois Saab prendrait encore du temps.

 

L'avion de combat français de Dassault-aviation était en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG pour cet appel d'offres lancé il y a plus de dix ans et émaillé de plusieurs reports, notamment en raison de coupes budgétaires.

 

La présidente brésilienne a ainsi opté pour l'avion considéré par les experts comme le moins cher. Selon la presse locale, il avait également la préférence des militaires brésiliens.

 

Le choix du Gripen NG a toutefois créé la surprise car les analystes tablaient plutôt sur un duel Dassault-Boeing.

 

L'une des principales exigences du contrat était un transfert de technologie total afin de pouvoir à terme fabriquer ces avions au Brésil et y développer l'industrie de la défense. Ce point semblait favoriser le Rafale, mais l'avion français était le plus cher des trois, a concédé à l'AFP une source proche de Dassault aviation.

 

L'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) était favorable au Rafale, mais il avait finalement laissé la décision à son successeur, la présidente Dilma Rousseff. Sous Lula, le Brésil avait acquis des hélicoptères et des sous-marins français.

 

Début 2011, Mme Rousseff avait repoussé l'annonce du résultat de l'appel d'offres en raison de coupes budgétaires et malgré les pressions exercées par l'armée de l'air.

 

Il s'agit d'une grosse déception pour le Rafale, un avion de combat, qui n'a jamais réussi à s'exporter jusqu'à maintenant. Le président français, François Hollande, en visite au Brésil la semaine dernière, avait soutenu en personne la candidature de l'industriel français.

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 16:25

Gripen EF Photo Stefan Kalm - saabgroup.com SKA0070 355x236

 

Apr. 10, 2013 - By ANDREW CHUTER – Defense News

 

RIO DE JANEIRO, Brazil — AEL-built avionics will be installed in the Brazilian version of the Gripen NG if the fast jet secures a deal to supply the Brazilian Air Force with a new fighter Saab, executives said Tuesday at the LAAD defense and security conference here.

 

Eddy de la Motta, the man leading Saab’s Gripen export drive, said AEL had been selected to supply displays, computers and other items in the event that the latest version of the Swedish fast jet wins the long-running FX-2 program.

 

The program to buy 36 fighters has been stalled by Brazilian economic developments, technology transfer and other issues.

 

The Gripen is in a three-way battle with Boeing’s F/A-18 E/F Super Hornet and Dassault Aviation’s Rafale for the deal.

 

La Motta said the inclusion of AEL avionics would create a separate standard of the under-development NG version of the aircraft already ordered by Sweden.

 

Switzerland has also selected the Gripen NG, but the purchase is subject to ratification by an upcoming referendum of voters there.

 

AEL is majority owned by Elbit of Israel. Embraer also has a 25 percent stake in a company, which has been heavily involved in providing avionics for recent Brazilian Air Force combat jet updates.

 

The Swedish executive took the opportunity during a briefing at LAAD to reiterate a financial offer on the FX-2 program that would allow the Brazilian government to not pay for the aircraft until the last machine had been delivered.

 

The payback period would run for 15 years after that, said the Saab executive.

 

In a separate development, Saab announced it had done a partnering deal with local Brazilian company Force Delta Equipamentos Militares for the part manufacture of multi-spectral camouflage for signature management.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 08:05

Gripen EF Photo Stefan Kalm - saabgroup.com SKA0070 355x236

In 2009 Gripen submitted an offer for

36 Gripen NG fighters to Brazil.

 

November 13, 2012 defpro.com

 

Brazilian suppliers to become a member of GE’s global supply chain

 

Saab’s technology transfer plan regarding Gripen NG for the Brazilian F-X2 fighter jet competition has been further strengthened by its partner GE Aviation signing MOU´s with several Brazilian aerospace companies. The MOU’s enable Brazilian suppliers to become a member of GE’s global supply chain and strengthens the in-country component of Saab’s Gripen NG proposal to the Brazilian Air Force.

 

The MOUs with Grauna Aerospace S.A., Increase Aviation Service Ltda., TAP Maintenance and Engineering, Avio do Brasil and AKAER provide local expertise in different areas of aircraft maintenance, manufacturing and engineering.

 

"GE Aviation is pleased to build on our excellent relationship with Brazil, where we have developed cutting edge technologies with local industry and launched our most recent technology research center in Rio de Janeiro,” said Tom Champion, GE Aviation Industrial Cooperation director. "With on-the-job training, GE will help build industrial capabilities in Brazil that will position the country to compete in the aerospace market for years to come."

 

The potential co-operation for GE Aviation is to develop programs with the Brazilian aerospace companies to establish long-term aircraft support within Brazil. The programs would include technology transfer as well as training in maintenance and assembly and engine inspection and testing.

 

“I am very pleased with the continued and extended support from GE that demonstrates their comittment to our joint activities in Brazil. Saab and GE has a long term sucessful partnership in the Gripen program,” said Åke Albertsson Saab Country Manager in Brazil.

Akaer is already participating in the Gripen NG programme including design, tooling and industrialization and in May 2012 Saab strengthened its relation with Akaer through a financial investment furthering yet another important step towards further future design, development and production of Gripen NG in Brazil.

 

Saab’s proposal for Gripen NG in Brazil includes a Technology Transfer plan to equip Brazilian industry with the necessary capabilities (skills & knowledge) to perform development, production and maintenance of the Gripen NG.

 

The Transfer of Technology will be performed through hands-on development work and put into practice through the development, manufacturing, operation and future upgrade phases of the Gripen NG in Brazil. A strategic alliance with Brazilian industry where Brazil will become an equal partner in the development work of Gripen NG.

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 16:40

Gripen EF Photo Stefan Kalm - saabgroup.com SKA0070 355x236

 

Sept. 14, 2012 defense-aerospace.com

(Source: Saab Gripen International blog; posted Sept. 12, 2012)

 

According to a news report in the Swedish daily Business World, Saab’s Head of Gripen Exports Eddy de la Motte says that Saab’s goal is to export at least 300 Gripens within the next ten years.

 

“If this objective is achieved, Saab will have 10 percent of the available market,” he added.

 

Eddy de la Motte also said that Saab’s visions include the establishing of Gripen NG as the world’s leading single engine multirole combat fighter, and to launch a Sea Gripen version for selected markets, within a joint development programme.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 17:50
Will Gripen-NG Project Bring More Defense Cuts for Sweden?

 

Sep. 1, 2012 By GERARD O’DWYER   Defense news

 

HELSINKI — Fears are growing in Sweden that the government’s plan to develop a next-generation (NG) “super” Gripen will further drain a largely static defense budget and force the Swedish armed forces into more cuts to core operations.

 

The government has put the total cost of acquisition for the planned 60 to 80 aircraft, including development costs, at $13.5 billion. The Swedish Air Force is expected to take delivery of the first JAS Gripen E/F aircraft in 2023.

 

The decision to develop a Gripen-NG E/F has split Prime Minister Fredrik Reinfeldts’ center-right coalition of Moderate, Liberal, Christian Democrat and Center parties.

 

The Moderates and Christian Democrats support the plan, but the issue has divided Center Party members. The Liberals oppose the project, which they fear will divert funding from core defense areas.

 

The government remains defiant. Foreign Minister Carl Bildt, a Moderate, on Aug. 29 described the ”super Gripen” project, which is tied to the sale of 22 aircraft to Switzerland, as an important step toward generating large-scale exports beyond the Swiss deal.

 

Under the agreement between the governments, signed Aug. 24, Switzerland will pay $3.25 billion for 22 JAS Gripen E/Fs. Sweden hopes to finalize contracts in 2013 and start first deliveries in 2018.

 

“This decision will make the JAS Gripen easier to sell globally,” Bildt said. “We will achieve the development and production of an advanced E/F version and hopefully find new buyers. This is a step in the right direction.”

 

The scale of the project, and the absence of a final cost, raises serious questions about how the program will affect core military spending and Sweden’s ability to protect and build on its present defense capability, said Allan Widman, the Liberal Party’s defense spokesman.

 

“The deal to sell 22 Gripens to Switzerland was agreed at a fixed price. This is a good deal for Switzerland, but leaves Sweden to carry the can for any budget overruns in development or production,” Widman said.

 

The Gripen upgrade report delivered by defense chief Gen. Sverker Göranson to the Ministry of Defense in March contained a project cost estimate, Widman said.

 

“This segment of that report remains classified. Not even the Parliamentary Defense Committee has seen it,” Widman said. “We still do not know what this program will cost, or if funding to finance it will come from the core defense budget.”

 

Reinfeldt defended the decision, saying the fighter sale and cost-sharing partnership with Switzerland forms part of a broader vision to grow Sweden’s reputation as a producer of high-end combat aircraft.

 

“The decision is necessary for our defense capability, but it is also positive for Swedish industry, job creation, exports, and research and development,” he said. “The defense industry employs over 100,000 people in Sweden. The fighter’s development leads to continuous technology creation and innovation.”

 

The Swiss alliance will enable Sweden to procure a high-capability fighter at a lower cost than if it funded the project alone, he said.

 

However, the government’s planned defense budget increase will be modest. Under the proposal, $45 million will be added to the defense budgets for 2013 and 2014 to cover JAS Gripen-NG related development costs. An additional $30 million will be included in defense budgets after 2014, Reinfeldt said.

 

The MoD has estimated development costs for the JAS Gripen-NG program at $5 billion.

 

The real cost may be higher, said Siemon Wezeman, a defense analyst with the Stockholm International Peace Research Institute.

 

“We don’t know what the final cost will be,” he said. “The big problem with programs like this is that it is very difficult to know at the outset what the final cost will be.”

 

Technical hurdles, exchange rate fluctuations, problems with sourcing parts from foreign suppliers, and problems in the development and testing stages could all add to costs, Wezeman said.

 

“The Gripen E/F will be an almost completely rebuilt and unproven version,” he said. “This is not just an upgrade of the existing Gripen; it is a complete redesign, and essentially a new aircraft. Because of the small number to be built, the R&D costs per unit are likely to be very high.”

 

The upgraded Gripen would grow in length from 14.1 to 14.9 meters, it would have a slightly wider wingspan, and its maximum takeoff weight would increase from 14 to 16.5 tons. The number of onboard weapon stations would rise from eight to 10, engine power would increase by 22 percent, and range would expand from 3,500 to 4,075 kilometers.

 

Sweden’s agreement with Switzerland comprises three parts: the acquisition of the upgraded Gripen; cooperation in maintaining and upgrading the Gripen during its lifecycle, up to 2042; and a linked agreement that will see the Swiss Air Force lease Gripen C/D version fighters between 2016-2021.

 

The military has found itself in a difficult position, said Peter Rådberg, a Green Party member of the Parliamentary Defense Committee.

 

“The military wants this Gripen-NG upgrade program,” Rådberg said. “They see it as improving Sweden’s overall defense capability while raising the country’s ability to better protect the skies in the High North and the Baltic Sea area. The jury is still out on what this will mean for funding in the core branches of defense which are already underfunded.”

 

The military’s March report noted that personnel will cost an additional $180 million annually by 2019, and an extra $300 million a year will be needed beginning in 2015 to cover projected equipment procurement needs.

 

Speaking to the Almedalsveckan Politics and Society conference in Gotland on July 1, Göranson said the military may be forced to mothball parts of the Navy, Air Force and Land Forces if forced to absorb funding for the Gripen-NG program.

 

All existing concerns over the adequacy of defense spending will be discussed with opposition parties in coming months, Defense Minister Karin Enström said.

 

“There will be enough money in future budgets for defense,” she said. “The details can be worked out later.”

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:05
photo S. Fort

photo S. Fort

 

14.02.12 LEMONDE.FR avec Reuters

 

La Suisse s'est dite prête, mardi 14 février, à examiner une nouvelle offre de la part de Dassault Aviation dans le cadre de l'appel d'offres portant sur le renouvellement de ses avions de chasse, tout en défendant le choix de l'appareil Gripen du constructeur suédois Saab. "Nous avons demandé au groupe français de nous soumettre une offre vraiment concrète", a déclaré Ueli Maurer, le ministre de la défense suisse, lors d'une conférence mardi.

Le département fédéral de la défense réagissait à un rapport confidentiel, divulgué dimanche par les médias suisses, qui a met en exergue les faiblesses de l'appareil du constructeur suédois Saab, retenu par le gouvernement. Berne avait annoncé fin novembre avoir choisi de renouveler sa flotte d'avions de combat avec les appareils Gripen du constructeur suédois, préféré au Rafale de Dassault Aviation et à l'Eurofighter Typhoon du consortium européen dont fait partie le groupe européen EADS.

 

A la suite de la décision du gouvernement suisse, la presse helvétique avait rapporté les termes d'une nouvelle offre faite par Dassault à la Suisse. L'avionneur français aurait ainsi offert à la République helvétique d'acheter 18 avions de combat Rafale pour 2,2 milliards d'euros, soit 330 millions d'euros de moins que le prix prévu pour 22 avions Gripen suédois. Toutefois, une porte-parole du ministère de la défense avait déclaré fin janvier que la Suisse n'avait pas reçu de nouvelle offre de Dassault.

 

"LE RAFALE RÉPOND À TOUTES LES EXIGENCES"

 

Résumant les résultats de la campagne d'essais réalisée en 2008, le rapport confidentiel divulgué dimanche précise que "le Rafale est le candidat qui répond à toutes les exigences de l'armée de l'air suisse et qui a terminé avec le meilleur score". L'Eurofighter est quant à lui la "meilleure alternative au Rafale", tandis que le Gripen a reçu la mention "insatisfaisant" pour les missions air-air et d'attaque, selon le rapport disponible sur le site internet du journal Sonntagszeitung.

 

En tenant compte des mises à jour techniques jusqu'à la livraison prévue en 2015, "le Rafale a le potentiel d'être opérationnellement effectif et adapté pour les prochaines 40 années", a encore indiqué le rapport, qui a été co-signé par le responsable de l'armée de l'Air, le général Markus Gygax.

Le général Gygax a toutefois expliqué que Saab a proposé une version modernisée, améliorant les performances, et que l'appareil avait prouvé son efficacité en Libye, mais aussi lors de missions de police de l'air dans les pays baltes. Le Gripen "va assurer pendant des décennies de bonnes prestations", a-t-il ajouté.  

 

BERNE JUSTIFIE LE CHOIX DU GRIPEN

 

JAS-39 Gripen source Defence Talk

source Defence Talk

Un avion de chasse de l'armée de l'air suédoise, de type Gripen JAS 39 du constructeur Saab 

 

La Suisse a justifié le choix de l'avion de combat Gripen pour remplacer ses appareils vieillissants. Les responsables ont souligné que Saab avait finalement proposé une version modernisée, ce qui explique pourquoi l'appareil a été finalement retenu.

 

"Le résultat global du Gripen est satisfaisant" et l'avion suédois "convient" à l'armée suisse, a indiqué le ministre de la défense, Ueli Maurer. "L'avion répond aux exigences techniques, même s'il n'est pas l'appareil le plus cher du marché", a-t-il insisté pour justifier l'achat pour 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d'euros) de 22 appareils du constructeur suédois.

 

Selon le ministre, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Berne, "le Gripen représente le meilleur rapport coûts/performance". Si les trois avions en lice répondent aux besoins de l'armée, ce sont donc les aspects financiers qui ont motivé le choix du gouvernement. Berne a insisté qu'il devait "tout mettre en œuvre pour que l'acquisition d'un nouvel avion de combat soit financièrement supportable pour l'armée, à moyen et à long terme".

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:55

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/947941-1123067.jpg?v=1329051650

 

12 Février 2012 Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

Selon un document révélé par la presse suisse, le Rafale était le meilleur avion en compétition. Dassault espère revenir dans le jeu.

 

On s'en doutait, mais maintenant on peut le lire (en anglais) noir sur blanc, grâce au journal suisse Le Matin qui publie un document de novembre 2009 des Forces aériennes suisses. Comme nous l'évoquions déjà sur ce blog, le Rafale était le favori des aviateurs suisses, mais ce que nous ne savions c'est que ceux-ci estimaient que le Gripen était jugé si mauvais... C'est pourtant cet appareil qui a été choisi par le Conseil fédéral (gouvernement) suisse. Etonnanement, c'est même pour la mission de police du ciel (Defence Counter Air) que l'avion suédois obtient les moins bons résultats.

Voici ce qu'écrit le journal suisse sur la base du document militaire confidentiel : "Contre toute attente, c’est justement pour cette mission de police du ciel que le score du Gripen  est le plus mauvais. Il n’a atteint que 5,33 points sur 10, soit bien au-dessous de la limite minimale de 6,0 décidée au début du processus d’évaluation. L’Eurofighter atteint 6,48 et le Rafale 6,98. La note du Gripen s’explique notamment par un temps de réaction pour le décollage d’urgence trop lent («Quick Reaction Alert»: score 4,7), des performances de vol insuffisantes (5,5) et une endurance largement insuffisante (3,8). Pour tous ces domaines, la note minimale de 6,0 avait été fixée en fonction des capacités des F/A-18 helvétiques opérés actuellement. En clair: le nouvel avion dont la Suisse compte s’équiper à partir de 2016 pour 3,1 milliards de francs, et qui doit rester en service jusqu’en 2035 au moins, sera moins performant que le F/A-18, entré en service en 1997 et régulièrement mis à jour. (...) Pour les missions de défense contre avion (DCA) ainsi que celles d’attaque au sol, les capacités du Gripen choisi par le Conseil fédéral ont là encore été jugées insuffisantes, avec des scores de 5,68 et 5,62. «La probabilité que le Gripen  se révèle incapable de mener à bien des missions de DCA est significative, indiquent les évaluateurs des Forces aériennes suisses. Et l’efficacité globale du Gripen MS21 reste insuffisante pour remporter la supériorité aérienne lors des menaces futures, au-delà de 2015."

Dassault-Aviation souhaite revenir dans le jeu, en proposant 18 Rafale pour une somme inférieure au 22 Gripen. (2,24 milliards d'euros contre 2,57), puisque c'est, selon les autorités suisses, la question du prix qui a été déterminante dans ce choix contesté. (Lire l'article bien informé de mon confrère Michel Cabirol sur la tribune.fr) Cette question fait l'objet de vifs débats politiques chez nos voisins.

L'Inde partagera ses évaluations avec le Brésil

Sur un autre marché, on apprend, grâce au Times of India,  que l'Inde a décidé de partager les évaluations de son futur avion de combat MMRCA (c'est-à-dire le Rafale qui a été récemment sélectionné) avec le Brésil.  Cette coopération pourrait relancer le Rafale sur le marché brésilien, surtout si les aviateurs de ce pays lisent la presse suisse !

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:40

http://info-aviation.com/wp-content/uploads/2012/02/Saab-Gripen-en-piste.jpg

 

10 février 2012 par Edouard Maire – INFO-AVIATION

 

La firme suédoise Saab est prête à réduire le prix de son avion de chasse Gripen assorti d’une garantie de l’État suédois jusqu’en 2040.

 

Une semaine après que Dassault ait proposé 18 avions Rafale à 2,7 milliards de francs suisse (soit 400 millions de francs de moins que le Gripen), Saab réagit en proposant une diminution du prix du Gripen.

 

« Le prix définitif sera en dessous de 3,1 milliards », aurait précisé Anders Carp, le directeur de Saab Gripen Suisse, au journal Tages-Anzeiger. Le quotidien zurichois évoque, selon des sources internes, une fourchette de prix allant de 2,5 à 2,8 milliards.

 

Pour appuyer cette nouvelle offre, le ministre de la défense suédois Hakan Jevrell, a indiqué au quotidien zurichois qu’en cas de commande suisse, cet achat pourrait jusqu’à bénéficier d’une garantie de l’Etat suédois que tous les avions seront bien livrés à terme. Ceci au cas où Saab devait connaître des difficultés d’ici à 2040, durée de vie approximative des avions. Plutôt qu’avec le constructeur, le contrat serait donc signé avec le gouvernement suédois, pour autant que le parlement suisse donne son feu vert à cet achat.

 

Saab tient également compte du plan d’économies du Conseil fédéral suisse qui vise à consolider et à financer l’armée (PFA 2014). Celui-ci prévoit des coupes à hauteur de 800 millions de francs suisse en deux étapes, notamment dans les secteurs sensibles tels que la formation, la recherche, l’agriculture ou l’aide au développement. Les oppositions à l’acquisition de nouveaux avions de combat risquent donc de s’additionner, à l’heure où le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et la gauche se disent prêts à lancer un référendum contre le PFA 2014.

 

En novembre 2011, le Conseil fédéral avait préféré acheter 22 avions Gripen pour un 3,1 milliards de francs (2,6 milliards d’euros) au lieu du Rafale de Dassault suite à son appel d’offres pour remplacer la flotte vieillissante de chasseurs F-5.

Le gouvernement suisse doit approuver officiellement la transaction en février avant d’être envoyé aux législateurs pour l’approbation finale plus tard dans l’année.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:48
Rafale: Le gouvernement suisse n'a pas reçu de nouvelle offre de Dassault

photo Armée de l'Air

30.01.12 20minutes.fr

La Suisse n'a pas reçu de nouvelle offre du groupe français d'aéronautique Dassault qui serait prêt, selon les presse suisse, à réduire le prix de ses avions de chasse Rafale, a déclaré lundi une porte-parole département fédéral de la Défense.

 

Une meilleure offre que Saab

Selon la presse dominicale, Dassault a offert de vendre 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs suisses (2,24 milliards d'euros), un montant inférieur aux 22 Gripen du groupe suédois Saab qui ont été retenus pour 3,1 milliards.

Le gouvernement suisse avait annoncé fin novembre qu'il avait choisi de renouveler sa flotte d'avions de combat avec les appareils du suédois, préféré au Rafale et à l'Eurofighter Typhoon du consortium européen, dont fait partie EADS.

Ce contrat est destiné à remplacer la flotte vieillissante de Northrop F-5E/F Tiger acquis en 1976 et en 1981.

 

La procédure d'attribution relancée ?

Selon la presse, qui cite une lettre de l'avionneur français, Dassault affirme qu'il n'a jamais pu optimiser son offre sur la base des besoins de la Suisse. Il offrait précédemment 22 exmplaires Rafale pour un total de quatre milliards de francs.

La décision du gouvernement suisse n'est pas définitive puisque le parlement doit encore donner son feu vert. Si un rejet est toujours possible, la procédure d'attribution devrait alors redémarrer depuis le début, avec tous les participants mis sur un pied d'égalité, explique la porte-parole.

La semaine précédente, la commission de politique de sécurité du Conseil national avait décidé de constituer une sous-commission afin d'examiner le déroulement de la procédure qui a entériné le choix de l'avion de combat Gripen de Saab.

La Suisse, qui prévoyait initialement de commander jusqu'à 33 appareils, avait lancé son appel d'offres il y a trois ans.

Dassault n'est pour le moment toujours pas parvenu à vendre un seul exemplaire de son Rafale hors de France.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 17:45
Rafale : contre-offre de Dassault en Suisse

Rafale atelier – photo Dassault

30 janvier 2012 par Rémy Maucourt – L’USINE NOUVELLE

La Suisse préfère le Gripen de Saab au Rafale Et si le Rafale remportait sa 1ère victoire en Suisse ? liens sponsorisés

Alors que le gouvernement suisse a choisi en novembre le Gripen suédois, Dassault Aviation adresse le 19 janvier une offre à prix cassé au parlement helvète.

L'appel d'offres suisse est officiellement perdu pour Dassault, mais le français tente une dernière manoeuvre. Le constructeur a envoyé un courrier aux parlementaires suisses pour leur proposer l'acquisition de 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs suisses (CHF) soit 2,24 milliards d'euros. C'est le jounal Le Matin Dimanche qui révèle cette information.

Dassault a perdu en novembre un appel d'offres pour remplacer la flotte vieillissante de l'armée de l'air suisse. Le gouvernement fédéral lui a préféré le Gripen, produit par le Suédois Saab, en achetant 22 exemplaires au prix de 3,1 milliards de francs (2,57 milliards d'euros au cours actuel). Mais le Parlement doit encore valider le contrat.

Dassault propose donc aux Suisses un contrat moins onéreux. En comparant avec l'offre de Saab, la nouvelle proposition française coûte 400 millions de francs suisses de moins, mais pour la fourniture de 18 avions contre 22. Argument de Dassault : 18 Rafale peuvent remplir les mêmes missions que 22 Gripen. Un haut gradé de l'armée suisse a confirmé ce point au Matin.

Prochaine étape le 13 février

Cette nouvelle offre de Dassault est soutenue au plus haut niveau de l'état français. En cas d'achat du Rafale, la France s'engage en effet à offrir à l'armée suisse un accès illimité à ses bases aériennes. Les pilotes suisses pourraient ainsi atterrir en France durant la journée mais également y séjourner plusieurs semaines. Cette proposition présente un intérêt bien spécifique : "cette possibilité se révèle surtout intéressante en été afin de limiter les nuisances sonores en Suisse" commente Le Matin.

La commission de la Défense du parlement suisse, qui doit valider la position du gouvernement, se réunit le 13 février prochain. Un des députés qui y siège a confirmé que l'ultime offre de Dassault Aviation serait examinée à ce moment là.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:30
La Suisse opte pour le JAS39 Gripen au détriment du Rafale de Dassault

La Suisse a finalement préféré de JAS39 Gripen de Saab au Rafale de Dassault - photo Forces Aériennes Suisses

 

6 décembre 2011 par Rédaction – Aerobuzz.fr

 

La Suisse a choisi de doter ses forces aériennes du JAS39 Gripen suédois de Saab. Après la Corée du sud, le Maroc, Singapour, la Libye, les Emirats Arabes Unis, c’est au tour de la confédération helvétique d’écarter l’avion de combat français Rafale.

 

C’était pourtant bien parti. Les forces helvètes qui cherchent depuis des années à remplacer leurs vénérables F5E Tiger II par 22 avions modernes avaient d’emblée éliminé les avions d’origine américaine et russes pour diverses raisons. Ne restaient alors que le JAS 39 Gripen et le Typhoon face à un Rafale au mieux de sa forme.

 

Depuis des mois Dassault n’avait pas ménagé ses efforts pour séduire les autorités suisses. L’enjeu pour le constructeur français était toujours de trouver un premier client export pour son biréacteur et réitérer le succès français des années 60 avec le mirage III. Or, contre toute attente c’est le monoréacteur suédois qui a été choisi.

 

Cette fois encore n’en déplaise aux mauvaises langues, le Rafale n’est pas à mettre en question, puisque les autorités suisses reconnaissent bien volontiers que le JAS39 Gripen et le Typhoon avaient reçu une note de 6,2 contre 8,2 pour le Rafale lors des évaluations technico opérationnelles. Non le choix est plutôt d’ordre politique. Le Parlement suisse qui ressent la nécessité de faire des économies préfère le petit monoréacteur suédois, bien moins cher mais aussi moins performant que ses deux concurrents. Pour la Suisse, le point fort du JAS39 Gripen réside avant tout dans son prix bien sûr, mais aussi dans sa facilité à s’accommoder facilement des infrastructures existantes. En choisissant la solution suédoise, la Suisse sait qu’elle fait un choix douloureux.

 

Le JAS39 Gripen suédois dont la conception fait appel à de nombreux composants américains comme le moteur est certes moderne, maniable, puissant et bien équipé, mais il n’est pas au niveau de ses concurrents mondiaux en termes de polyvalence, de performance pure et de capacité d’emport. Son rapport prix/performances imbattable le positionne au niveau de ce que fut le F5E en son temps, et c’est précisément l’avion qu’il s’agit de remplacer [1].

 

Allez soyons beaux joueurs et reconnaissons que la France a perdu en s’étant bien battue sur le plan commercial et marketing. A la fin, c’est le client qui décide. Néanmoins, il est difficile de ne pas évoquer les tensions franco suisses nées de la volonté française d’obtenir une plus grande transparence des banques helvétiques. Des tensions qui auront pesé lourd sur un choix crucial pour Dassault, toujours en manque de client export pour son avion de combat.

 

Les réussites du JAS39 Gripen à l’export démontrent que de nombreux pays qui recherchent un successeur au MIG21, F5E Tiger II ou encore aux F16A/B, aux Mirage III/V/50 et F1 sont prêts à signer pour un avion polyvalent et économique tels que le JAS39 Gripen ou le F16 block 52/60. Dès lors on peut s’interroger sur le choix par la France de ne pas avoir poursuivi la lignée du Mirage 2000. Un delta élégant et économique qui moyennant une motorisation plus puissante et un radar à antenne active pourrait encore damer le pion à des concurrents low cost présents tels que le JAS39 Gripen aujourd’hui, et le JF17 chinois demain…

 

Pour le Rafale, désormais les échéances à venir sont indienne et brésilienne…

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 09:05

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/db/Gripen_3.jpg

photo US DoD

 

1. décembre 2011 - Par Marc-André Miserez, swissinfo.ch

 

Même jugé «sobre et modeste», l’avion de combat suédois que le gouvernement veut acheter peine à convaincre les commentateurs de la presse helvétique. Alors que les Romands ironisent sur «l’avion-Ikéa», certains Alémaniques considèrent carrément que le Gripen suisse ne décollera jamais.

 

«Le Gripen attrapera-t-il la grippe auprès du peuple», titre le Blick avec son sens habituel de la formule. Car pour le tabloïd alémanique, il est clair que dans cette affaire, c’est le peuple qui aura le dernier mot. Conviction plus ou moins partagée par l’ensemble des commentateurs.

 

En choisissant de dépenser trois milliards pour 22 Gripen, du groupe suédois Saab, le gouvernement a finalement abandonné jeudi les offres du français Dassault (Rafale) et du consortium européen EADS (Eurofighter), qui auraient coûté globalement un milliard de plus.

 

Victoire pour les pacifistes

 

Pour le Bund, c’est maintenant le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), opposé à tout achat d’avion de combat, «qui peut jubiler». Ce choix «rend de moins en moins vraisemblable l’achat futur d’un avion» pour remplacer le vieux Tiger.

 

En effet, argumente le quotidien bernois, les partisans d’un nouvel avion «ne voulaient pas le moins cher, mais le plus moderne, le plus génial. Il sera donc difficile de trouver une majorité parlementaire en faveur du Gripen». Et d’autre part, les économies nécessaires pour cet achat, dans des domaines comme les transports ou la formation, auront de la peine à passer en référendum.

 

Quant à savoir si le ministre de la défense Ueli Maurer, «dont il est de plus en plus douteux qu’il veuille vraiment de nouveaux avions», a voulu cela, le Bund laisse la question ouverte…

 

Grounding

 

Plus radical, le Tages Anzeiger promet à Ueli Maurer «une plantée programmée». L’avion suédois est déjà «menacé de grounding au parlement, avant même d’avoir décollé de Suisse». Le quotidien zurichois se demande même si le ministre de la Défense n’a pas fait ce choix «afin de diminuer ses chances devant le parlement, et d’avoir ainsi plus d’argent pour les autres secteurs de l’armée».

 

«Parfois, le débat sur l’armée en Suisse passe les bornes de l’absurde, écrit de son côté l’Aargauer Zeitung. Le gouvernement passe commande provisoire de 22 Gripen et les partisans d’une armée bien équipée ne se réjouissent même pas de cette victoire d’étape».

 

Pour le quotidien argovien, «il est sûr que le GSsA et la gauche obtiendront un vote populaire sur cette question. Et alors, même le Gripen bon marché pourrait tomber dans les urnes. Les forces aériennes se trouveraient ainsi revenues à la case départ».

 

Révolution culturelle

 

Plus positive, la presse romande n’en est pas moins sceptique elle aussi. Pour Le Temps, «le choix du Gripen, l’avion le moins cher, mais aussi le moins performant, marque une révolution culturelle et mentale. L’armée ne peut pas revendiquer uniquement ce qui est le plus performant, mais elle devra admettre ce qui est suffisant pour remplir sa mission».

 

«En présentant un choix modeste et raisonnable, Ueli Maurer met le maximum d’atouts dans son jeu. Rien n’est gagné pour autant. Il faudra convaincre le nouveau parlement, puis le peuple, que cet achat justifie les sacrifices qui seront imposés aux transports, à la recherche ou à l’agriculture», tempère le quotidien.

 

Dans un éditorial commun, L’Express et L’Impartial (Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds) et La Liberté (Fribourg) voient dans l’avion suédois «un break sans options plutôt qu’une rutilante berline. N’en déplaise aux pilotes qui rêvaient de technologie de pointe et de panache, le Gripen est un choix empreint d’une modestie toute helvétique».

 

Mais les trois quotidiens ne voient pas non plus la partie gagnée pour autant. «On entend déjà la gauche et les cantons se plaindre des sacrifices réclamés dans les transports, les assurances sociales, la recherche ou la formation. Le gouvernement, puis le parlement devront faire des choix. La vraie bonne nouvelle, c’est que le peuple y sera très probablement associé».

 

Avion-Ikéa

 

Reste, pour Le Temps, «à dissiper les doutes légitimes sur la capacité de la Suisse à maîtriser un projet aussi complexe, puisque le montage final et une partie du développement du Gripen devraient être effectués par l’entreprise de la Confédération RUAG. Il ne faudrait pas que le parlement ait le sentiment d’un avion suédois à monter soi-même, une sorte d’appareil de combat Ikéa».

 

Le rapprochement a frappé les caricaturistes. Tant La Liberté que Le Temps présentent des cartons frappés du nom de la maison de meubles, l’un avec un Ueli Maurer perplexe, l’autre avec un officier qui pleure devant ce trop peu rutilant cadeau de Noël, comme un enfant capricieux. Quant à 24 Heures, s’il n’a pas osé reproduire le nom sur les cartons, l’allusion est suffisamment claire pour que chacun lise «Ikéa» au lieu de «Saab» dans le logo bleu et jaune.

 

Lot de consolation

 

24 Heures justement, qui avec La Tribune de Genève, voit dans le Gripen «le choix qui ne satisfait personne». «Le Gripen acheté sera un développement de l’appareil qui a fini dernier des évaluations. A quoi donc a servi cette procédure, qui a coûté entre 50 et 100 millions, si à la fin, l’armée suisse prend le pari d’un modèle qui ‘n’existe encore que sur le papier’, selon Ueli Maurer?», interrogent les deux quotidiens.

 

«Et finalement, pourquoi doit-on acheter ces avions? Personne n’a encore prouvé la nécessité sécuritaire de cet achat. Le gouvernement, en optant pour le moins cher parce qu’il est le moins cher, envoie le message qu’il n’est pas davantage assuré de son choix. A trois milliards, c’est tout de même cher payé le lot de consolation», concluent les deux journaux lémaniques.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 20:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/harmattan/110320-libye-poursuite-des-operations/libye-poursuite-des-operations-1/1126165-1-fre-FR/libye-poursuite-des-operations-1.jpg

photo Armée de l'Air - sources EMA

 

02/12/2011 Par Jean Guisnel -  Le Point.fr

 

La Suisse n'a pas voulu de l'excellentissime Rafale. Un échec de plus que le consortium français impute... au client !

 

Quand un commerçant rate une vente, deux attitudes s'offrent à lui. La première consiste à faire son autocritique, à disséquer les raisons de son échec avant de changer de stratégie. Tout simplement pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets la fois suivante. La seconde option est plus risquée. Elle impose de faire porter le poids du revers au client, qui a si mal évalué ses propres intérêts qu'il en est venu à opter pour une solution ne les satisfaisant pas.

 

Après son récent échec en Suisse le consortium français (Dassault Aviation, Snecma, Thales), qui proposait son avion Rafale face à l'Eurofighter Typhoon (BAE Systems, EADS et Finmeccanica) et au Gripen NG de Saab - le vainqueur -, a joué les mauvais perdants. Dans un communiqué, il reprend les déclarations du ministre de la Défense Ueli Maurer exprimant sans langue de bois le point de vue du gouvernement qui a "sciemment décidé de ne pas positionner la Suisse au plus haut niveau européen s'agissant des performances des nouveaux avions de combat". Et on peut la comprendre : la Confédération helvétique s'est-elle trouvée une seule fois ces dernières années en nécessité de disposer d'une aviation de combat aux performances les plus élevées ? Jamais ! Cette position changera-t-elle à l'avenir ? Certainement pas...

La meilleure armée du monde ?

Là où la plupart des pays européens ont engagé des forces aériennes pour afficher leurs multiples solidarités avec les autres puissances (Afghanistan ou Libye, pour ne prendre que les plus récentes), les Suisses sont restés calfeutrés dans leurs montagnes. En raison de leur neutralité, ils ne participent d'ailleurs logiquement à aucune alliance (Otan ou Europe de la défense), n'envoient jamais de troupes où que ce soit, ne considèrent pas l'action militaire comme un vecteur de puissance. Ils préfèrent laisser accroire qu'ils possèdent la meilleure armée du monde, attitude facile quand on ne se confronte jamais avec personne, et exercent autrement leur influence internationale sur les terres de conflits : avec le Comité international de la Croix-Rouge, par exemple, ou bien en agissant diplomatiquement pour imposer des règles de bonne conduite aux sociétés militaires privées. Pour se défendre et protéger ses bastions, l'armée suisse a évalué deux critères : les performances - celles du Gripen lui paraissent suffisantes - et le prix. Ses arguments ont été longuement expliqués, qui expriment un choix souverain.

Conjonction de facteurs

"Les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts", disait le général de Gaulle. La Suisse indépendante a parfaitement défendu les siens en choisissant l'avion de combat qui lui semble le mieux adapté à ses besoins. Il ne manquerait plus que Paris lui dicte ses choix ! D'ailleurs, à force de faire valoir cette bien curieuse conception voulant qu'acheter le Rafale soit une obligation pour tout pays prétendant au soutien de notre pays, on se tire des balles dans le pied ! La preuve... En cas d'échec de la vente, les relations changeraient-elles d'un iota ? Évidemment, non... Où a-t-on vu que la France a modifié son attitude après l'échec de cet avion aux Pays-Bas, au Maroc, en Arabie saoudite, à Singapour, ou ailleurs ?

 

Paris ne peut ignorer que les échecs des grands contrats commerciaux (comme celui des réacteurs EPR aux Émirats, par exemple) sont liés à une conjonction de facteurs. La qualité des produits (de ce point de vue, le Rafale est inattaquable) en est un. Leur prix - mais la qualité se paye ! - et leur conformité aux besoins sont deux autres critères. L'une des spécialités des Français consiste à expliquer aux clients qu'ils ont tort, que c'est le vendeur qui a le bon point de vue. Peine perdue ! Possédant déjà des avions très haut de gamme (les F/A-18 C/D Super Hornet préférés au Mirage 2000-5 voici quelques années), les Suisses se dotent d'avions moins performants, moins chers, moins puissants. De ce point de vue, le Gripen est le choix qui leur convient. En renonçant à produire l'excellentissime Mirage 2000, la France et ses industriels ont fait leur choix. Ils n'ont plus aujourd'hui qu'un seul avion de combat à vendre, et à ce jour, aucun pays n'en a voulu. Est-ce vraiment la faute du client ?

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 12:30

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/8/4/0/000146048_5.jpg

 

30 novembre 2011 par Astrid Gouzik L’USINE NOUVELLE

 

Alors qu’il partait favori, le Rafale de Dassault n’a visiblement pas séduit nos voisins helvètes. Le Gripen de Saab l'emporte notamment en raison de son faible coût d'acquisition et d'entretien.

 

Après quelques heures d'attente et de rumeurs, le Conseil fédéral l'a confirmé : il a bien choisi le Gripen de Saab pour remplacer les chasseurs F-5 Tiger vieillissants des forces aériennes suisses. Il laisse ainsi sur le tarmac le Rafale de Dassault et l’Eurofighter du consortium EADS-Cassidian.

 

Derrière ce choix de la Suisse, c'est le remplacement de la flotte de Northtrop F-5 Tiger qui est en jeu, mais aussi un contrat industriel dont le groupe national Ruag pourrait profiter. L'entreprise nationale, confrontée à des difficultés économiques fae à la hausse du franc suisse, serait en effet associée à la construction des 22 chasseurs commandés pour les forces aériennes suisses.

 

Avec ce contrat évalué par le ministère de la Défense à 3,1 milliards de francs suisses (2,5 milliards d'euros environ), Saab signe là une belle victoire pour son chasseur JAS-39 E/S Gripen NG. L'appareil était donné bon dernier dans les deux rapports d'évaluations techniques établis en 2008 et 2009 face à ses concurrents, le Rafale et l'Eurofighter. Son premier atout reste son prix catalogue, le plus bas de tous : une cinquantaine de millions d'euros selon des estimations diffusées par la presse suisse, contre 110 millions environ pour le Rafale. Ses prix s'entendent avion nu, sans pièces de rechange et armements.

 

Dans un communiqué, le Conseil fédéral suisse précise d'ailleurs les arguments économiques de son choix : "le Gripen est sensiblement plus avantageux que les deux autres offres, non seulement à l'acquisition mais aussi en ce qui concerne les coûts d'entretien. Cette décision permet d'acquérir un avion performant sans compromettre d'autres domaines de l'armée ni leurs équipements indispensables."

 

Reste que le Gripen proposé par Saab est un modèle encore en développement. Il s'agit du NG, version améliorée du Gripen C/D testé en 2008 par les pilotes suisses. Le constructeur suédois le dote d'un nouveau radar notamment et d'un nouveau moteur plus puissant fourni par l'américain GE. Saab Group doit maintenant régler les modalités de la commande avec ses interlocuteurs suisses. Le contrat final étant soumis pour validation au Parlement du pays en février 2012.

 

Outre l'armée suédoise, Saab a déjà livré son Gripen en Afrique du Sud et en Thaïlande. Il reste en compétition au Brésil face au Rafale et au F/A-18 Super Hornet de Boeing.

 

Pour le français Dassault, le choix suisse obscurcit encore davantage les chances d'exportation de son Rafale. En effet, pour le moment le seul acheteur pour son avion de combat est l’Etat français… Les gros espoirs qui reposaient sur les épaules de la Suisse sont aujourd’hui déçus.

 

La chance la plus proche maintenant est en Inde. Dassault attend en effet une décision des autorités indiennes qui devrait intervenir d’ici à la mi-décembre pour un duel entre le Rafale et l'Eurofighter.

 

Le Gripen en démonstration en Suisse en septembre 2011

 

 


 

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 21:45
Gripen NG and Gripen D in Formation

 

11/17/2011 STRATEGY PAGE

 

Jamie Hunters award winning photo Copyright Saab AB

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 11:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/30/Gripen_39-7_Bthebest.jpg/800px-Gripen_39-7_Bthebest.jpg

photo by Bthebest

 

To Provide Rugged Digital Signal Processor Modules for New Gripen NG Aircraft's Fire Control System

 

September 7, 2011 Curtiss-Wright Corporation  - defpro.com

 

PARSIPPANY, N.J. | Curtiss-Wright Corporation announced Sept. 6 that it has been selected by SELEX Galileo to supply rugged embedded digital signal processor modules for use on Saab's new Gripen Next Generation (NG) fighter aircraft. The contract, which runs from 2010 to 2014, is valued at $15 million, and has an estimated potential additional value of $10 million over the lifetime of the program.

 

"Curtiss-Wright is proud to have been selected to provide our digital signal processor technology for use on the next generation Gripen aircraft," said Martin R. Benante, Chairman and CEO of Curtiss-Wright Corporation. "This award further demonstrates the value of our advanced technologies on a global basis."

 

Curtiss-Wright's digital signal processor modules will provide the radar processing for the Gripen's fire control radar system. The company's Motion Control segment will develop the digital signal processor modules at its Ashburn, VA facility.

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 12:25

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=38192 

Saab Gripen NG @ Aero India, Billypix

 

21/06/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight Daily News

 

Saab's Gripen NG was due to touch down at Le Bourget as the crowds drifted away on Monday evening, with the manufacturer to showcase its new-technology fighter demonstrator to several delegations over the next two days.

 

Arriving from the Swedish manufacturer's Linköping site, the NG will be on static display here with new avionics equipment and Rockwell Collins displays in its rear cockpit. Previously used in the completed Gripen Demo programme, the NG airframe was returned to the air on 19 May after a refit. Still featuring baseline avionics in the front seat, it has since been flown around 20 times.

 

Now being offered to Brazil, the NG is being used to prove technologies for the next-generation version of the Gripen, a type already flown by the Czech Republic, Hungary, South Africa, Sweden and Thailand. Stockholm has said that it would match a Brazilian selection by ordering 10 Gripens in the new production configuration, while its own air force should make a decision next year on its future requirements for the aircraft.

 

"What we're doing now with the avionics is a much bigger step than achieving supercruise with the Demo," said Peter Nilsson, Saab's head of air domain, referring to successful work in which the Gripen gained the ability to sustain supersonic flight without the use of afterburner.

 

Following the completion of avionics testing later this year, the NG will be equipped with Selex Galileo's ES-05 Raven active electronically scanned array radar.

 

"The next aircraft will be coming in October 2013, and is being built from scratch as an NG," said Nilsson. This will bring a new look for the Gripen, with a longer fuselage, increased wingspan and new engine inlets.

 

Saab is also holding out hopes of getting the NG back into an Indian contest for 126 medium multi-role combat aircraft. However, its chances hinge on the nation balking at the cost of acquiring either of its favoured candidates: the Dassault Rafale and Eurofighter Typhoon.

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