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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:30
source-economist-com

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04.09.2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les États-Unis ont défendu mardi le projet d’intervention militaire en Syrie au nom des intérêts américains et de la crédibilité des États-Unis face à l’Iran, au moment où le secrétaire général de l’ONU s’inquiétait d’une escalade.

 

Le président américain Barack Obama s’est dit confiant que le Congrès voterait, peut-être dès la semaine prochaine, une résolution l’autorisant à frapper le régime du président syrien Bachar al-Assad, en représailles de l’utilisation d’armes chimiques.

L’issue des votes la semaine prochaine dans les deux chambres du Congrès restait incertaine, mais Barack Obama a engrangé mardi le soutien clé de son principal adversaire politique, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner.

M. Obama a une nouvelle fois mis l’accent sur le fait que toute intervention en Syrie serait «limitée» et «proportionnelle». «Cela n’implique pas de troupes au sol, ce n’est pas l’Irak, ce n’est pas l’Afghanistan», a-t-il souligné.

«Ce n’est pas le moment d’être isolationniste dans un fauteuil. Ce n’est pas le moment d’être spectateur d’un massacre», a déclaré le chef de la diplomatie John Kerry lors d’une audition très médiatisée au Sénat américain, en avertissant que l’inaction était encore plus risquée qu’une intervention.

«L’Iran espère que vous regardez de l’autre côté», a-t-il prévenu, en évoquant le dossier du nucléaire iranien. «Notre inaction lui donnerait certainement la possibilité au mieux de se tromper sur nos intentions, quand ce ne serait pas de les mettre à l’épreuve», a-t-il ajouté, en citant aussi le Hezbollah et la Corée du Nord.

L’opinion américaine, tout comme les élus, restait encore à convaincre. Selon un sondage ABC News/Washington Post publié mardi, 59% des Américains s’opposent à des frappes par missiles de croisière en Syrie, tandis que 48% se disaient opposés (29% favorables) dans une autre enquête, de l’institut Pew.

Ban Ki-moon a de son côté mis en garde mardi contre les risques d’une «action punitive», mettant en avant l’impact qu’elle pourrait avoir «sur les efforts pour empêcher d’autres effusions de sang et faciliter un règlement politique du conflit».

«Je demande aux membres (du Conseil de sécurité) de s’unir et de définir une réponse appropriée au cas où les accusations (à propos des armes chimiques) se révèleraient vraies», a-t-il déclaré.

Sur le terrain, l’armée syrienne a repris mardi le contrôle de la ville stratégique d’Ariha dans la province d’Idleb (nord-ouest) à l’issue de dix jours de bombardement et de combats, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Depuis Istanbul, la coalition de l’opposition syrienne a dit redouter une nouvelle attaque au gaz toxique des forces fidèles à Damas, faisant état du mouvement de trois convois militaires chargés d’armes chimiques au cours des dernières 48 heures.

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a estimé mardi que le nombre de réfugiés syriens dépassait désormais les deux millions, soit huit fois plus qu’il y a un an, et que 4,25 millions de Syriens étaient déplacés à l’intérieur des frontières.

Au total, ce sont donc plus de six millions de personnes qui sont déracinées, soit plus du quart des 22 millions d’habitants de la Syrie.

«La grande tragédie de ce siècle»

Localisation et nombre de réfugiés syriens dans les pays voisins selon le HCR des Nations unies (Cartographie: AFP)

Dans ce contexte de tension, le ministère russe de la Défense a annoncé avoir détecté deux tirs de missile balistique mardi matin depuis le centre de la Méditerranée vers la côte est.

Le tir d’un missile a été confirmé par Israël, qui a expliqué qu’il s’agissait d’un exercice militaire israélo-américain –un test planifié «de longue date» et qui »n’a rien à voir» avec une éventuelle action militaire américaine en Syrie, selon le Pentagone.

Indépendamment du débat autour des attaques chimiques présumées, le Haut Commissaire de l’ONU pour les réfugiés Antonio Gutteres a estimé mardi matin que la Syrie était «devenue la grande tragédie de ce siècle, une calamité humanitaire indigne avec des souffrances et des déplacements de population sans équivalent dans l’Histoire récente».

A la fin août, le Liban (716.000 réfugiés syriens) et la Jordanie (515.000 réfugiés) étaient les plus affectés par la crise, selon le HCR.

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a dit craindre également que «la région entière» n’atteigne «bientôt un point de rupture».

A Damas, les déplacés ont remplacé les touristes. Dans des hôtels décrépits du secteur populaire de Marjé à Damas, plusieurs dizaines d’entre eux vivent ainsi, certains depuis plus d’un an, entassés dans des chambres de 15m2 où ils cuisinent dans les salles de bain.

Le président français François Hollande, en quête d’une coalition pour intervenir militairement, a appelé mardi l’Europe à s’unir sur le dossier syrien, se montrant confiant qu’elle «le fera», lors d’une conférence de presse avec le chef d’État allemand Joachim Gauck.

Mais sur le plan intérieur, il a déclaré qu’il n’envisageait «pas encore» de vote au Parlement, qui doit débattre de la Syrie mercredi lors d’une session extraordinaire sans vote.

Lundi, le gouvernement français a diffusé une note de synthèse de ses services de renseignement analysant 49 vidéos tournées après l’attaque du 21 août en concluant à la responsabilité du régime dans la mort d’au moins 281 personnes par gaz toxiques. Les Etats-Unis ont parlé de plus de 400 enfants et plus de 1.400 adultes tués.

«Le peuple français n’est pas notre ennemi, mais [...] dans la mesure où la politique de l’État français est hostile au peuple syrien, cet État sera son ennemi», a répliqué M. Assad dans une interview au journal français Le Figaro, en annonçant « des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France ».

À trois jours d’un sommet du G20 jeudi à Saint-Pétersbourg – durant lequel aucun tête-à-tête n’est prévu entre Vladimir Poutine et Barack Obama – la Russie a réitéré son opposition à une frappe contre son allié syrien.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a assuré lundi qu’une intervention contre Damas pourrait «reporter pour longtemps, voire à jamais, les perspectives» d’une conférence de paix en vue d’un règlement du conflit, qui a déjà fait selon l’OSDH plus de 110.000 morts.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:30
The RIM-7P Sea Sparrow missile is launched from American aircraft carrier USS Abraham Lincoln in 2007.

The RIM-7P Sea Sparrow missile is launched from American aircraft carrier USS Abraham Lincoln in 2007.

WASHINGTON, September 3 (RIA Novosti)

 

A joint US-Israeli missile test over the Mediterranean Sea was “long planned” and had “nothing to do” with a possible US military response to the chemical weapons attack on a Damascus suburb that Washington has blamed on the regime of Syrian President Bashar Assad, the Pentagon said Tuesday.

“Early this morning, the United States Department of Defense provided technical assistance and support to the Israeli Missile Defense Organization flight test of a Sparrow target missile over the Mediterranean Sea,” Pentagon spokesman George Little said in a statement.

“The test was long planned to help evaluate the Arrow Ballistic Missile Defense system's ability to detect, track, and communicate information about a simulated threat to Israel. This test had nothing to do with United States consideration of military action to respond to Syria's chemical weapons attack,” the statement added.

US President Barack Obama last week called for a “tailored” and limited US response to the apparent chemical weapons attack on a Damascus suburb on Aug. 21, which Washington says killed at least 1,429 Syrians, including 426 children.

He later said he would take the question of a US military response to Congress and allow lawmakers to decide if the United States should take military action against Syria.

Russia, which is vehemently against US intervention in the Syrian civil war, has argued that the Obama administration does not have sufficient proof that the Assad regime was behind the chemical weapons attack.

Russian President Vladimir Putin said Saturday that allegations that the Syrian government was behind the chemical weapons attack were a “provocation” to drag other countries into the conflict. Assad has himself denied using chemical weapons against civilians.

Amid the sky-high tensions over Syria, the Russian Defense Ministry said earlier Tuesday that its ballistic missile early warning system had detected the launch of two "ballistic targets,” traveling eastward from the central Mediterranean region.

A diplomatic source in the Syrian capital, Damascus, told RIA Novosti that the targets fell into the sea.

The Jerusalem Post reported that Israel confirmed conducting a successful missile test with the US military “shortly after Russia said it detected missile launches at sea.”

An Israeli Defense Ministry representative told RIA Novosti that the two targets detected by the Russian military were part of “a test of the… target missile that is used for testing our missile defense system.”

The tests were conducted jointly with the United States and were successfully tracked by radars in Israel, the official said.

The Arrow weapon system was developed by US aerospace giant Boeing and Israel Aerospace Industries (IAI) for the Israel Ministry of Defense. The Sparrow is a target missile that simulates the trajectories of long-range ballistic missiles.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:30
A US Navy file image shows an RIM-7P Sea Sparrow missile being launched in the Pacific Ocean in 2007.

A US Navy file image shows an RIM-7P Sea Sparrow missile being launched in the Pacific Ocean in 2007.

MOSCOW, September 3 (RIA Novosti)

 

Hours after Israel admitted to firing “ballistic targets” that resembled missiles in the Mediterranean, a launch that the country did not priorly announce, Russia’s Defense Ministry spoke out against “playing with arms and missiles” in such a “volatile” region.

“Is there any other region more volatile and packed with weapons today?” Deputy Defense Minister Anatoly Antonov told journalists. “I don’t completely understand how someone could play with arms and missiles in that region today.”

Antonov called on those who launched the so-called missile-like targets to be more responsible for regional security and “not play with fire.”

“The Mediterranean is a powder keg,” he said. “A match is enough for fire to break out and possibly spread not only to neighboring states but to other world regions as well. I remind you that the Mediterranean is close to the borders of the Russian Federation.”

He recalled that a meteorological rocket launch by Norway in 1995 was mistaken as a possible rocket attack on Russia.

The two “ballistic targets,” detected by the Russian military on Tuesday, had been launched by the Israeli military as part of a joint US-Israeli test of the Middle Eastern nation’s missile-defense system, an official in Tel Aviv said.

Russia put its General Staff’s central command center on high alert after the launches, Antonov said.

The launch was detected at 10:16 a.m. Moscow time (6:16 a.m. GMT) by radar in the southern Russian city of Armavir, a Defense Ministry spokesman said. The objects’ trajectories ran from the central to the eastern Mediterranean, the spokesman said. A diplomatic source in the Syrian capital, Damascus, told RIA that the targets had fallen into the sea.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:30
Syrie: tests de missiles en Méditerranée, Bachar Al-Assad met en garde

3 septembre 2013 RTBF.be

 

Malgré l'attente, il semble bien que la tension autour du conflit soit montée d'un cran. Une alerte d'une source militaro-gouvernementale russe faisait état de tirs de missiles en Mer Méditerranée, ce mardi. La présidence française espère convaincre en divulguant des "preuves" de l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien; qui nie, et met en garde contre une déstabilisation régionale.

 

    Israël annonce avoir mené mardi, conjointement avec les Etats-Unis, un test de missile en Méditerranée, détecté par la Russie. L'alerte a été donnée par des sources russes. Les deux missiles dont le lancement a été détecté sont tombés dans la mer, précisaient les informations russes.

 

    "Les missiles (...) auraient pu avoir été tirés d'un bateau américain dans la Méditerranée", avait indiqué une source militaro-diplomatique russe à l'agence Interfax, ajoutant qu'il s'agissait probablement de tirs visant à "affiner les relevés météorologiques".

 

    Après avoir nié une quelconque participation à un tir, ce mardi, le ministère israélien de la Défense déclarait avoir mené "avec succès" dans la matinée un tir de missile dans le cadre d'un exercice militaire israélo-américain. "Le ministère de la Défense et l'agence la MDA (Missile Defence Agency) américaine ont lancé mardi matin à 9h15 un missile radar de type Ankor", a déclaré le ministère dans un communiqué.

 

Suite de l’article

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:30
Les pays du Conseil de coopération du Golfe ; nouvelle puissance du monde arabe?

04/09/2013 IRSEM

L'IRSEM recommande ce colloque :

Les pays du Conseil de coopération du Golfe ; nouvelle puissance du monde arabe?

- Vendredi 6 septembre 2013, de 09h30 à 18h,

- Mairie de Paris, 5 rue Lobau, 75004.

Avec la présence d'Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères.

Inscriptions :  inscriptions.ccmo@gmail.com. Télécharger le Programme

Partenaires et organisation :

Le Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient; l’ Institut MEDEA, Institut de Recherches sur la Cooopération Méditerranéenne et Euro-Arabe, la Revue Moyen-Orient.

Les ambitions des États du Conseil de Coopération du Golfe semblent n’avoir aucune limite. Il suffit de jeter un œil par le hublot, en arrivant, par exemple, à Dubaï, pour comprendre la puissance économique d’une région qui se veut le nouveau centre de la mondialisation, un pont entre l’Occident et l’Asie. Tout est démesuré dans la péninsule Arabique : les gratte‐ciel, des villes symboles de l’hyper urbanité… Mais les excès de la rente pétrolière et d’un développement économique agressif se sont transformés, pour Washington ou Paris, en une nouvelle voix arabe. Les leaders de la région le savent, et pensent représenter un nouveau rêve arabe, un peu à la manière d’un american dream, de l’american way of life.

 Ces excès créent aussi des préjugés sur des sociétés très peu connues de l’intérieur et réduites à une vision médiatique : l’Arabie saoudite serait un pays de fanatiques religieux et, aux Émirats arabes unis, tout le monde roulerait en voiture de luxe. C’est oublier la réalité des sociétés, certes conservatrices, mais plus complexes qu’on ne le croit, où les débats publics sur la notion de citoyenneté existent, bien qu’aucun de ces pays ne soit une démocratie. Et ce rêve d’être la nouvelle puissance arabe a aussi ses limites : la crise économique n’a pas épargné les pays du Golfe et les révolutions en Tunisie et en Égypte ont montré que des pays comme l’Arabie saoudite sont de solides monarchies qui n’accepteront aucune fitna, ou division, un interdit islamique. Pourtant, la contestation est là, comme au Koweït, qui peine à être un « modèle démocratique » pour la région. Et l’omniprésent Qatar : qu’en est-il vraiment de cette « puissance » ?

Matinée
9h30-10h00

Introduction

Guillaume Fourmont (Rédacteur en chef Revue « Moyen-Orient »), Geoffroy d’Aspremont (Directeur Institut Medea), Sébastien Boussois (Chercheur associé ULB et Institut MEDEA, président du CCMO)

Ouverture du colloque par Hubert Védrine, ancien Ministre français des Affaires étrangères

10h15- 11h30
Table ronde n°1 : Les pays du golfe Arabo‐Persique, nouvelle puissance mondiale ?

Introduction et modération : Fatiha Dazi-Héni (Maître de conférences IEP-Paris)

 - Présentation générale des enjeux régionaux par Akram Belkaid (Journaliste indépendant)

- Vers une redéfinition du complexe de sécurité régional, par Emma Soubrier (Doctorante Université d’Auvergne)

- La résilience dans les pays du Golfe par Elisabeth Vandeenheede (Doctorante Université Libre de Bruxelles)

- Vers un partenariat stratégique Union européenne/Golfe ? par Roger Philippe Bertozzi (Conseiller en stratégie et relations institutionnelles pays du Golfe)

11h30-11h45 

Pause

11h45-13h
Table ronde n°2 : L’Arabie Saoudite et le modèle monarchique en question.

Introduction et modération : Guillaume Fourmont (Rédacteur en chef revue « Moyen-Orient »)

 - La puissance saoudienne dans le Golfe et au Moyen-Orient par Karim Sader  (Consultant indépendant)

- La contestation islamiste contre les Al-Saoud, par Stéphane Lacroix (Professeur associé IEP Paris)

- Succession et défis internes en Arabie Saoudite, par Nabil Mouline (Chercheur au CNRS-CEIFR)

Après-midi
14h30- 16h
Table ronde n°3 : Les ambitions mondiales des Emirats : Le Qatar entre soft power et intervention, les défis d’un tournant

Introduction et modération : Sébastien Boussois (Chercheur associé ULB et institut MEDEA, Président du CCMO)

- Le Qatar et le leadership régional, par Hasni Abidi (Directeur CERMAM Genève)

- Le Qatar, la fin de la diplomatie pro-active, par Fatiha Dazi-Héni (Maître de conférences IEP-Paris)

- Le Qatar et le Liban, par Julie Chapuis (Doctorante EHESS/ IRSEM)

16h00-16h15 

Pause

16h15-17h30
Table ronde n°4 : Les Etats du Golfe après le « printemps arabe ».

Introduction et modération : Marie-France Chatin (RFI)

- La fin du « tout pétrole » : quel avenir à l’économie de rente ? par Philippe Copinschi (Consultant et enseignant IEP Paris)

- Les défis de l’identité aux Émirats, par Caroline Piquet (Maître de conférences Université Paris-Sorbonne)

- Le défi de l’emploi dans le Golfe par( Laurence Louër Chargée de recherches Sciences Po Paris/CERI)

- Les États-Unis, la revendication démocratique et l'antiaméricanisme : Bahreïn, 2011-2013 par Jean-Paul Burdy (Maître de conférences IEP Grenoble)

Clôture

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:30
Transiting The Suez

9/3/2013 Strategy Page

 

SUEZ CANAL (Aug. 18, 2013) The guided-missile cruiser USS San Jacinto (CG 56) follows the aircraft carrier Harry S. Truman (CVN 75) during a Suez Canal transit with the Harry S. Truman Carrier Strike Group. The carrier strike group is deployed in support of maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Rob Aylward)

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:00
Syrie: Moscou pourrait renforcer ses livraisons d'armes (Pentagone)

WASHINGTON, 4 septembre - RIA Novosti

 

La Russie pourrait renforcer ses livraisons d'armes à la Syrie en cas d'opération militaire américaine contre le régime de Bachar el-Assad, estime le chef d'état-major des armées des Etats-Unis, Martin Dempsey.

"Une telle possibilité existe bel et bien. Il y a des témoignages selon lesquels ils (la Russie, ndlr) ont promis de restaurer ce que nous pourrons détruire", a indiqué M.Dempsey lors d'une audition devant le Comité des affaires étrangères du Sénat US.

La situation en Syrie s'est aggravée suite à une annonce, faite le 21 août par certains médias, de l'emploi d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes près de Damas.

Samedi 31 août, le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de donner le feu vert à une opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad en réponse à l'attaque chimique du 21 août. D'après un rapport du renseignement US, l'attaque a fait au moins 1.429 morts, dont 426 enfants. Les autorités syriennes affirment pour leur part n'avoir jamais utilisé de gaz de combat contre les civils.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:30
Russian aircraft carrier Kuznetsov photo US DoD

Russian aircraft carrier Kuznetsov photo US DoD

September 4, 2013 By  Zachary Keck - http://thediplomat.com

 

Russia’s only aircraft carrier will visit Tartus’s small naval base in Syria later this year, BBC Monitoring reported citing a newspaper published by the Russian government.

 

“At the end of the year, most likely in early December, the Project 11435 heavy aircraft-carrying cruiser the Admiral Kuznetsov will set off on a long-distance sea voyage during which it will call at the Russian Federation Navy's logistical support centre located in the Syrian city of Tartus,” Russia’s Defense Ministry said in a statement, BBC Monitoring reported on Saturday, citing a Russian-language report in Rossiyskaya Gazeta, a newspaper run by the Russian government.

 

The article goes on to quote a Defense Ministry staffer as saying that the route of the vessel’s “long-distance sea voyage” was already set and it was therefore unlikely to be affected by the civil war in Syria. The Admiral Kuznetsov’s stopover in Tartus is “in no way connected” to the Syrian civil war Rossiyskaya Gazeta paraphrased the staffer as saying, according to BBC Monitoring.

 

The Admiral Kuznetsov is Russia’s only operational aircraft carrier. The article clarifies that Russia refers to the ship as an aircraft-carrying cruiser because “under international treaties aircraft carriers are banned from passing through the Bosporus and Dardanelles…. But this ban does not extend to aircraft-carrying cruisers.”

 

According to the article, the carrier can hold 50 airplanes and helicopters and comes equipped with “Granit antiship missiles, Kortik and Klinok surface-to-air missiles, and Udav antisubmarine warfare systems.” The article also reports that the Admiral Kuznetsov is 14,000 square meters and carries a crew of nearly 2,200 people including flight and technical personnel.

 

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Russia’s Aircraft Carrier to Visit Syrian Naval Base
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:30
Israel says missile tested in joint exercise with US

Sep 3, 2013 ASDNews (AFP)

 

Israel on Tuesday announced the successful launch of a missile in a joint exercise with the United States, which came as Washington mulls military intervention in Syria.

 

"The Israeli defence ministry and the American MDA (Missile Defence Agency) Tuesday morning at 9:15 (0615 GMT) successfully launched an Ankor-type radar missile," the defence ministry said in a statement.

 

"The test was launched from the Mediterranean and directed from an army base in the centre of Israel," it said.

 

Moscow's defence ministry, as cited by Russian news agencies, earlier said its early warning system had detected the launch of two ballistic missiles from the central part of the Mediterranean fired towards the Sea's eastern coastline on Tuesday morning.

 

The defence ministry statement mentioned only one missile.

 

The test involved a new version of the Ankor (Sparrow) missile "and was concluded at ... a test range over the Mediterranean Sea," a separate Israeli defence ministry statement said.

 

The missile was to test missile tracking capabilities, according to local media.

 

The Russian news agencies said Defence Minister Sergei Shoigu had reported to President Vladimir Putin about the event, which comes amid growing expectations of Western military action in Syria.

 

"The trajectory of the targets in question was from the central part of the Mediterranean Sea towards the eastern part of the Mediterranean coastline," the Interfax news agency quoted the defence ministry as saying.

 

Putin, a vocal critic of the West's policies on Syria, has expressed strong doubt that Syrian President Bashar al-Assad was behind an alleged chemical attack on August 21 that has prompted calls for military action.

 

US President Barack Obama's decision on Saturday to ask Congress to authorise military action against Syria lifted the threat last week of immediate strikes on Assad's government.

 

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Sunday that the Jewish state was prepared for "every possible scenario" in neighbouring Syria, but President Shimon Peres ruled out Israeli involvement in any intervention.

 

"It is not for Israel to decide on Syria, we are in a unique position, for varying reasons there is consensus against Israeli involvement. We did not create the Syrian situation," he said.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 06:30
McAfee implante à Dubaï son premier centre dédié à la cyber-défense

03.09.2013 par Marc Jacob - globalsecuritymag.fr

 

McAfee annonce l’ouverture de son premier centre de cyber-défense à Dubaï. Ce centre a pour objectif d’évaluer le risque des menaces, d’éduquer les clients et d’apporter des réponses rapides aux éventuels incidents qui se produisent dans les organisations de la région (Europe, Moyen-Orient et Afrique).

 

Ce nouveau centre arrive à point nommé pour les entreprises de la zone EMEA qui ont été les témoins de nombreuses attaques cette année. Il sera également un outil supplémentaire pour aider les économies émergentes à se protéger des menaces aussitôt qu’elles seront détectées. Les différents gouvernements de la région ont investi massivement dans de nouvelles solutions pour prévenir et minimiser l’impact des cyberattaques. Ces derniers travailleront en étroite collaboration avec le centre de cyber-défense de McAfee afin d’améliorer la protection.

 

Le paysage des menaces, en constante évolution, a stimulé l’émergence de services de sécurité sophistiqués alliant de solides compétences à une expérience reconnue sur le marché EMEA. Le centre fournira non seulement des services de réponses urgentes aux incidents détectés, des services de recherche et d’expertise (avec le soutien du nouveau laboratoire de recherche de McAfee récemment implanté à Dubaï), mais également des services stratégiques uniques : « Contextual Threat Intelligence », « Open Source Intelligence » enquête, évaluation des défenses contre les dénis de service distribués, recherche scientifique et analyse de la dangerosité des malware ciblés.

 

L’équipe du centre de cyber-défense est composé de consultants experts, cumulant plus de 70 ans d’expérience dans le traitement de réponses aux cyberattaques dans les secteurs public et privé.

 

L’ouverture de ce centre permet désormais à McAfee de disposer d’une présence importante dans la région EMEA, lui permettant ainsi de conseiller les entreprises sur les meilleures façons de protéger leurs actifs et de maximiser leurs objectifs d’affaires grâce à des mesures de sécurité renforcées.

 

En 2013, une augmentation considérable du nombre de logiciels malveillants et d’attaques ciblées contre les organisations présentes dans la zone EMEA a été constatée. À titre d’exemple, l’Ukraine et la Biélorussie ont toutes deux enregistré une augmentation du spam de plus de 200 % au 2ème trimestre 2013. Au Moyen-Orient, le centre de cyber-défense suit de près une famille de programmes malveillants visant à voler des données financières, type de programme très actif dans des pays comme l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis ou encore le Qatar.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:20
Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

Les forces occidentales disponibles pour une intervention en Syrie - le Monde 28.08.2013

04.09.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Près d'une semaine avant la rentrée du Sénat, la commission des affaires étrangères du Sénat américain est parvenue, mardi 3 septembre, à un accord sur un projet d'autorisation de l'usage de la force armée en Syrie.

Le projet fixe une limite de 60 jours à une éventuelle intervention militaire en Syrie, avec la possibilité d'une prolongation unique et sous conditions de 30 jours. Il interdit également l'envoi de troupes au sol.

Cette version du texte remplacerait celle envoyée au Congrès par la Maison Blanche samedi, et qui était considérée comme donnant trop de latitude au président.

 

UNE INTERVENTION "LIMITÉE"

 

"La commission des affaires étrangères du Sénat a élaboré une autorisation du recours à la force militaire qui reflète la volonté et les inquiétudes des démocrates et des républicains", a annoncé le président de la commission, le démocrate Robert Menendez, dans un communiqué.

La résolution "n'autorise pas l'utilisation des forces armées américaines sur le sol en Syrie dans le but d'opérations de combat", précise le document. L'intervention devrait, en outre, être "limitée", selon le texte de compromis.

Le texte sera soumis mercredi au vote des membres de la commission sénatiorale. S'il est adopté, il sera alors transmis en séance plénière au Sénat, qui reprend ses activités lundi prochain.

 

Lire notre décryptage sur les scénarios possibles qui se présentent à Obama avec le vote du Congrès

 

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

Rencontre bilatérale Obama-Hollande

 

Barack Obama aura des entretiens bilatéraux avec ses homologues français François Hollande et chinois Xi Jinping cette semaine en marge du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, en Russie, a annoncé mardi un responsable de la Maison blanche.

Aucune rencontre formelle n'a en revanche été prévue avec Vladimir Poutine, a ajouté ce responsable, mais les deux présidents pourraient se parler "en marge" des réunions programmées jeudi et vendredi à Saint-Pétersbourg.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 20:03
La fessée ne suffit pas (Danjean)

sept 3, 2013 by Thomas Le Bihan (BRUXELLES2)

 

Arnaud Danjean – qui préside la commission « Sécurité et Défense » au Parlement européen – est sceptique. Une intervention limitée ne servirait pas à grand chose. « Sans dire que je le soutiendrais, il serait plus cohérent, en cas de frappes, de frapper réellement et d’atteindre les forces syriennes ». « S’il s’agit juste de donner la fessée à Bachar… »

 

Des précédents inutiles

 

Pour justifier sa position, il reprend les exemples « des frappes début 1995 en Bosnie, de l’Irak qui a continué à pourrir jusqu’en 2003 » où l’intervention réduite des occidentaux, n’avait pas réglé les problèmes, ni changé la donne. « Quand nous avons frappé les camps d’entrainement d’Al Qaida en Afghanistan, cela ne les a pas empêché de planifier dans ces mêmes camps les attaques du 11 septembre. » Il met aussi le doigt là où ça fait mal en posant la question de l’après-frappes. « Si le lendemain des frappes, Bachar commet un massacre mais à l’arme conventionnelle, qu’est ce que nous faisons? ».

 

Suite de l’article

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 17:30
sécurisation des frontières de l'Arabie saoudite  - source LesEchos.fr

sécurisation des frontières de l'Arabie saoudite - source LesEchos.fr

03/09/13 challenges.fr (Finance +)

 

Cassidian, la filiale sécurité d'EADS, aurait pris un gros retard sur le contrat de sécurisation des frontières de l'Arabie Saoudite, le plus gros de ce type jamais signé. Le quotidien allemand 'Handelsblatt' dispose d'une source qui lui a fait savoir que le lancement, initialement prévu en 2014, pourrait être décalé de deux ans. Le projet, signé en 2009, devait initialement durer 5 ans. Le journal allemand évoque des problèmes de réalisation aussi bien que des changements décidés par le donneur d'ordres pour expliquer le décalage d'un programme destiné à doter 9.000 kilomètres de frontières d'un système de surveillance électronique, dont la valeur était estimée à quelque 2 milliards de dollars.

Note RP Defense :

 

EADS décroche le contrat de sécurisation des frontières de l'Arabie saoudite

 

Par Alain Ruello - Les Echos n° 20457 du 02 Juillet 2009 • page 19

 

Le groupe européen, candidat de Berlin dans l'appel d'offres, a signé ce contrat de plus de 1,5 milliard d'euros, connu pendant longtemps sous l'acronyme « Miksa ». Une claque pour Thales, et donc pour Paris, même si les équipes françaises d'EADS participeront au projet.

 

Ambiance de fête chez EADS : en pole position depuis le début de l'année, le groupe aéronautique européen vient de décrocher le très mirifique et très politique contrat de sécurisation des frontières de l'Arabie saoudite, aussi appelé « Saudi Border Guard Development Program ». L'accord, conclu mardi, a été annoncé hier, après une information du site Internet du « Point ». « Il s'agit du plus important contrat de ce genre jamais conclu dans le monde », se félicite EADS. Le montant de la transaction se situerait entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Après le Qatar, la Roumanie, ou encore les Emirats arabes unis, le groupe européen peut ainsi s'enorgueillir d'une nouvelle référence de marque sur le marché très fermé de la sécurité nationale. A l'inverse, il s'agit d'un véritable camouflet pour Thales _ et Paris _ même si une part du travail reviendra en France.

 

Longtemps connu sous l'acronyme de « Miksa », ce projet consiste à doter en cinq ans les 9.000 kilomètres de frontières, maritimes et terrestres, du royaume d'un système électronique de surveillance, à grands renforts de radars, de réseaux de télécoms, ou encore de caméras. Initié après la première guerre du Golfe, il a échappé de très peu à Thales au début des années 2000. Après plusieurs années d'une négociation de gré à gré entre la France et l'Arabie saoudite, les guerres d'influence entre l'Elysée et le ministère de l'Intérieur dirigé alors par Nicolas Sarkozy font en effet échouer l'affaire sur le fil. « Quand je pense qu'on a été à deux doigts de signer ! » regrette encore un dirigeant de Thales.

 

Riyad _ où les luttes de pouvoir ont compté également _ gèle alors l'affaire, pour la relancer en 2005. Mais dans le cadre d'une procédure d'appel d'offres cette fois-ci. A chaque capitale intéressée de soutenir son champion : ce sera Thales pour la France, EADS pour Berlin, Raytheon pour Washington, BAE Systems pour Londres, ou encore Finmeccanica pour Rome. Sans oublier Russes et Chinois. La procédure suit son cours, et finit par aboutir en 2008 à une liste de trois finalistes : EADS, Thales, et Raytheon. Et un seul, le champion de l'Allemagne, au début de l'année.

 

C'est qu'entre-temps, EADS a très bien joué. D'abord en débauchant le représentant de Thales en Arabie saoudite. « Ils ont laissé filer leur carte maîtresse », explique un bon connaisseur du dossier qui pointe une erreur « majeure ». Ensuite, en construisant une offre bien moins chère que celles de ses deux concurrents. Exemple : quand Thales propose de former les gardes saoudiens, EADS suggère de former des formateurs. De ce point de vue, l'affaire rappelle celle du métro automatique de Dubaï où Mitsubishi, pourtant peu présent sur ce créneau, a coiffé au poteau Siemens et Alstom en comprimant les prix au maximum.

 

Du coup, aux yeux de Riyad, la proposition de la maison mère d'Airbus a un double mérite : elle est la moins-disante financièrement, et la moins coûteuse politiquement. En retenant le groupe sponsorisé par Berlin, le royaume ne fâche ni Washington ni Paris. Enfin, un troisième élément a joué puisque le groupe de BTP local Al-Rachid avait déjà été retenu pour la surveillance de la frontière nord, avec EADS comme sous-traitant. Le fait de choisir à nouveau le groupe européen facilite la réalisation de l'ensemble.

 

L'affaire ne devrait pas s'arrêter là. Car à Riyad, on projette d'équiper les gardes-frontières d'hélicoptères, de navires côtiers ou encore de jeeps, qu'il faudra bien relier au système de surveillance. Pour EADS, qui devrait disposer de plusieurs centaines d'ingénieurs sur place à terme, c'est la promesse d'autres développements, au delà des cinq ans du contrat signé mardi.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 12:30
Mediterranean 'Ballistic Targets' Were Part of Israeli Test – Defense Ministry

MOSCOW, September 3 (RIA Novosti)

 

Two “ballistic targets” detected Tuesday in the Mediterranean by the Russian military were launched by the Israeli military as part of a joint US-Israeli test of its missile defense system, an official in Tel Aviv said.

“The launches we’re talking about were a test of the Anchor target missile that is used for testing our missile defense system,” an Israeli Defense Ministry representative told RIA Novosti.

The launch was part of joint tests with the US military and were successfully tracked by radars in Israel, the official added.

The Russian Defense Ministry said earlier Tuesday its ballistic missile early warning system had detected the launch of the two "ballistic targets" in the Mediterranean.

The launch was detected at 10:16 Moscow time (06:16 GMT) by a radar in the southern Russian city of Armavir, a Defense Ministry spokesman said. The targets’ trajectories ran from the central to the eastern Mediterranean, the spokesman said.

A diplomatic source in the Syrian capital, Damascus, told RIA Novosti that the targets fell in the sea.

The Russian Embassy in Damascus said it did not have any information about the launch. The streets and residents of the Syrian capital appeared calm, a RIA Novosti correspondent reported.

Russia's Defense Minister Sergei Shoigu reported the launch to President Vladimir Putin, the spokesman told Russian journalists.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:55
Syrie: la France ne fera pas cavalier seul (Ayrault)

PARIS, 3 septembre - RIA Novosti

 

La France n'a pas l'intention d'agir seule face à la crise syrienne, a déclaré lundi soir le premier ministre français Jean-Marc Ayrault.

 

"Il n'est pas question pour la France d'agir seule. Le président de la Répubique continue son travail de persuasion pour réunir dans les meillieurs délais une coalition. La France doit se rassembler autour de cet objectif car la France défend le respect du droit international", a indiqué le chef du gouvernement français à l'issue d'une réunion avec les responsables parlementaires de différents partis.

 

Selon M.Ayrault, le 21 août dernier, le régime de Bachar el-Assad "a commis l'irréparable en employant à grande échelle l'arme chimique contre sa propre population".

 

"Cet acte ne peut rester sans réponse. L'enjeu c'est d'éviter que Bachar el-Assad n'utilise à nouveau l'arme chimique contre son peuple", a-t-il poursuivi.

 

La situation autour de la Syrie s'est aggravée suite à l'annonce, faite le 21 août par certains médias, de l'emploi d'armes chimiques par les forces fidèles à Bachar el-Assad près de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat.

 

La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme que cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:40
Méditerranée: la Marine russe ne renforcera pas sa présence (source)

MOSCOU, 3 septembre - RIA Novosti

 

La Marine russe ne renforcera pas sa présence en Méditerranée malgré les tensions existantes dans la région, a annoncé mardi à RIA Novosti une source diplomatique et militaire à Moscou.

"Aucun ordre n'a été donné d'augmenter quoique ce soit. Nous disposons de moyens en nombre suffisant pour être au courant de tout ce qui se passe dans la région", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

La source a aussi confirmé que le navire de renseignement Priazovié de la Flotte russe de la mer Noire avait été dépêché en rotation en Méditerranée.

"Oui, nous voulons savoir ce qui se passe dans cette région clé, où la Russie possède de sérieux intérêts. Nous voulons voir et savoir ce qui se passe là-bas, être au courant des préparatifs dans cette région", a ajouté l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, le groupe de navires russes déployé en Méditerranée connaît actuellement "une période habituelle de rotation qui avait prévue en début d'année".

"Nous étions présents dans la région avant le conflit syrien et nous le serons après sa fin, aussi serait-il incorrect de lier la rotation de nos navires dans la région méditerranéenne aux événements en Syrie", a expliqué la source.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:55
Syrie: pour quels conflits armés le Parlement a-t-il déjà été consulté?

02/09/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Ce n'est pas la première fois que la question du vote de l'intervention militaire au Parlement est débattue. Depuis la guerre du Golfe, le Parlement, souvent consulté, a rarement voté.
 

L'intervention française en Syrie doit-elle être votée par le Parlement? Depuis la révision constitutionnelle de 2008, l'article 35 oblige le gouvernement à informer le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, "au plus tard trois jours après le début de l'intervention". Mais l'exécutif n'est obligé de consulter le Parlement que si l'intervention dépasse quatre mois. L'organisation d'un débat au Parlement est facultative, et le gouvernement a alors recours aux articles 49-1 et 50-1 de la Constitution.  

>> Suivre en direct les dernières informations sur la Syrie 

Mais qu'en est-il dans la pratique? Depuis 1990, la consultation du Parlement sur le déclenchement d'un conflit armé n'a donné lieu qu'une seule fois à un vote des députés: en 1991, lors de la guerre du Golfe. Retour sur le rôle donné au Parlement lors des dernières interventions militaires françaises.  

Guerre du Golfe (1990-1991)

La guerre du Golfe donne lieu à deux brèves sessions extraordinaires du Parlement. Le 27 août 1990, avec une déclaration du gouvernement suivie d'un débat sans vote, puis le 16 janvier 1991, quand Michel Rocard engage la responsabilité de son gouvernement par un vote, avec une déclaration de politique générale annonçant l'envoi de troupes françaises dans le Golfe, en vertu de l'article 49-1 de la Constitution. 

Kosovo (1999)

A l'occasion de la participation des armées françaises au bombardement de l'OTAN pendant le conflit du Kosovo, trois débats ont été organisés à l'Assemblée nationale : le 26 mars, soit deux jours après le début de l'intervention, le 27 avril et le 8 juin. Aucun n'a débouché sur un vote. Le 13 avril, une séance exceptionnelle de questions consacrées au Kosovo a aussi eu lieu. 

Bosnie (1994)

Le conflit bosniaque a fait l'objet d'un débat sans vote à l'Assemblée nationale le 12 avril 1994. 

Afghanistan (2001-2013)

En 2001, le Premier ministre Lionel Jospin exclut un vote du Parlement sur l'intervention en Afghanistan que réclament aussi bien les communistes et les Verts que de nombreux députés de l'opposition. "Nous ne faisons pas la guerre à l'Afghanistan", martèle-t-il. 

En janvier 2009, suite à la révision constitutionnelle de 2008, les parlementaires sont appelés à se prononcer sur la prolongation de cinq autres "opérations extérieures" de la France, au Kosovo, Liban, Côte-d'Ivoire, Tchad et République centrafricaine. 

En septembre 2009, la droite est au pouvoir et l'Assemblée nationale donne son feu vert au maintien des troupes françaises en Afghanistan par 343 voix (UMP, Nouveau centre) contre 210 (PS, PCF et Verts). 

Libye (2011)

En février, la France prend, avec la Grande-Bretagne, la tête de la mobilisation internationale contre le colonel Mouammar Kadhafi et participe activement aux frappes aériennes. En mars, le Premier ministre François Fillon défend cette action devant le Parlement, dans une ambiance quasi consensuelle. Le 12 juillet, les parlementaires votent la prolongation de l'intervention. 

Mali (2013)

Fin février 2013, un large consensus se dégage lors d'un premier débat au Parlement sur l'intervention française au Mali, débuté le 11 janvier. Le 22 avril, la discussion est suivie d'un vote conformément à l'article 35: députés et sénateurs se prononcent massivement pour la prolongation de l'intervention

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:50
Syrie/attaque chimique: le renseignement allemand accuse Damas

MOSCOU, 3 septembre - RIA Novosti

 

Le Service fédéral de renseignement allemand (BND) estime que l'attaque chimique perpétrée le 21 août dans une banlieue de Damas aurait été organisée par les autorités syriennes, rapporte mardi le Spiegel citant le chef du BND Gerhard Schindler.

 

Selon ce dernier, le renseignement allemand ne dispose pas de preuves irréfutables confirmant la responsabilité des forces gouvernementales dans l'attaque en question mais considère cette version comme la plus plausible.

 

Lundi, les médias occidentaux citant un rapport du renseignement français ont annoncé que des images satellitaires pris le 21 août démontraient que l'attaque chimique de Damas avaient été menée depuis une zone contrôlée par les forces pro-Assad.

 

Samedi 31 août, le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de donner le feu vert à une opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad en réponse à l'attaque chimique du 21 août. D'après un rapport du renseignement US, l'attaque a fait au moins 1.429 morts, dont 426 enfants. Les autorités syriennes affirment pour leur part n'avoir jamais utilisé de gaz de combat contre les civils.

 

La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part déclaré que Berlin ne participerait pas à une éventuelle frappe contre la Syrie sans aval de l'Otan, de l'Onu ou de l'Union européenne.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:50
Britain Says No Plans For New Syria Vote

Sep. 2, 2013 – Defense news (AFP)

 

LONDON — Britain’s government said on Monday that it had “no plans” to hold a second parliamentary vote on joining military action against Syria even if the US Congress approves air strikes next week.

 

Prime Minister David Cameron lost a vote in the lower House of Commons on Thursday on the principle of taking action to punish Syria for alleged chemical weapons use, and pledged to respect parliament’s wishes.

 

But after US President Barack Obama announced on Saturday that he would ask Congress to authorize military action against Bashar al-Assad’s regime there has been pressure on Cameron to hold a fresh vote.

 

Cameron’s official spokesman said on Monday: “Parliament has spoken and that is why the government has absolutely no plans to go back to parliament.”

 

“The position we are in is that parliament has expressed its will and that is the basis on which we will proceed,” added the spokesman.

 

Deputy Prime Minister Nick Clegg, whose Liberal Democrats are in coalition with Cameron’s Conservatives, said meanwhile he could “not foresee any circumstances” under which the government would seek a second vote.

 

“We’re not going to keep asking the same question of parliament again and again,” Clegg said. “I can’t foresee any circumstances that we would go back to parliament on the same question, on the same issue.”

 

But the careful wording of the government’s statements left room for supporters of military action against Syria to keep pressing for a new vote once US lawmakers have decided.

 

Former international development minister Andrew Mitchell said nothing should be ruled out.

 

“It may be, after lengthy and careful consideration, (that) Congress affirms its support for the president’s plans and, in the light of that, our parliament may want to consider this matter further,” he told BBC radio.

 

The US Congress is to debate Obama’s decision to attack Syria during the week starting on September 9 when they return to work, its speaker said.

 

Obama cited the British vote when defending his decision to let US lawmakers vote.

 

Cameron suffered the most humiliating defeat of his three years in power when Conservative rebels joined the opposition Labour party in voting against military action by 285 to 272.

 

Labour leader Ed Miliband had called for “compelling” evidence that Assad’s regime had gassed its own people before launching an attack.

 

Cameron’s spokesman said the prime minister would keep pressing for a political solution to the Syria conflict at the G20 meeting of world leaders in Saint Petersburg later this week.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:30
A KC-135R Stratotanker from the 434th Air Refueling Wing provides mid-air refueling to a F-22 fighter aircraft - photo USAF

A KC-135R Stratotanker from the 434th Air Refueling Wing provides mid-air refueling to a F-22 fighter aircraft - photo USAF

02 Sept. 2013 by Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - The Israeli air force says it will only evaluate a US offer to sell it surplus Boeing KC-135 tankers if the aircraft involved are R-model examples.

 

Washington has so far only proposed the sale of three KC-135Es, worth around $200 million.

 

Israeli sources say the air force has made it clear it prefers the CFM56-powered R-model aircraft. These are included in the USA's excess defense articles programme, which allows Washington to give its allies military hardware for free, or at a greatly reduced price.

 

The Israeli service is looking for new tankers, and surplus KC-135s were included in a US offer of equipment several months ago, which also featured the Bell-Boeing V-22 tiltrotor.

 

Israeli sources say that if the USA agrees to supply the longer-range KC-135R a deal could include 12 examples, to be transferred after undergoing depot maintenance in the USA.

 

The air force intends to use two of the aircraft for VIP transport applications, the sources add.

 

The Israeli government has for some years evaluated options for an "Air Force One"-type capability to conduct missions such as flying the nation's prime minister to foreign countries. An earlier programme was shelved following a request for information process, however, due to its price.

 

No official response has been given to the status of the negotiations.

 

The Israeli air force is currently using a fleet of upgraded Boeing 707 in-flight refuelling tankers, which were converted by Israel Aerospace Industries. These continue to be modified, with recent enhancements having introduced a new glass cockpit, modern communications equipment, a global air traffic management system and the same type of refuelling boom used by the US Air Force's KC-135s.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:30
source Ministère de la Défense - France

source Ministère de la Défense - France

BRUXELLES, 2 septembre - RIA Novosti

 

Il faut riposter sévèrement à l'attaque chimique en Syrie pour dissuader d'autres dictateurs, a déclaré lundi à Bruxelles, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen.

"Il faut que la réaction de la communauté internationale permette d'éviter une nouvelle attaque chimique à l'avenir, qu'elle soit un signal dangereux pour les dictateurs du monde entier", a indiqué M.Rasmussen lors d'une conférence de presse.

Commentant l'éventuelle intervention militaire en Syrie, le secrétaire général a souhaité que cette opération soit courte et ciblée.

Le secrétaire général a par ailleurs de nouveau appelé à régler la situation en Syrie par la voie politique. Il s'est dit persuadé que les autorités syriennes étaient responsables de l'emploi d'armes chimiques dans le pays.

A la question de savoir pourquoi l'Alliance ne considérait pas le règlement de la situation en Syrie comme une mission prioritaire, M.Rasmussen a noté que l'OTAN n'avait pas de rôle en Syrie. Selon lui, le rôle de l'Alliance consiste à protéger la Turquie contre une attaque de la part de Syrie. "Si la Turquie est attaquée, ses alliés de l'OTAN discuteront de la position à adopter", a ajouté M.Rasmussen. Toutefois, il n'a pas jugé nécessaire de prendre des mesures de protection supplémentaires pour protéger la Turquie.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:30
Les preuves de la France sur l'«usage massif» d'armes chimiques par Bachar el-Assad

02 septembre 2013 à 19:33 Par RFI

 

« Le régime syrien a lancé une attaque sur certains quartiers de la banlieue de Damas (…) associant moyens conventionnels et usage massif d’agents chimiques », peut-on lire dans la note des services de renseignements français, rendue publique ce lundi 2 septembre. Une note qui s’appuie sur un argumentaire en cinq points pour légitimer la volonté du gouvernement français d’intervenir militairement en Syrie.

 

Pour le gouvernement français, l'attaque du 21 août a bien été perpétrée par le régime syrien. Pour étayer ses affirmations, les services de renseignements français ont publié une note de synthèse, ce lundi 2 septembre.

 

Le gouvernement s'appuie sur cinq éléments, recueillis par les services de renseignements français, la DGSE, le service d’espionnage, la DRM, la Direction du renseignement militaire.

 

Suite de l’article

Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français)

Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français)

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 21:30
USS Nimitz (CVN 68) 20 August 2013 – photo US Navy

USS Nimitz (CVN 68) 20 August 2013 – photo US Navy

Sep. 2, 2013 – Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — The USS Nimitz aircraft carrier is moving westward toward the Red Sea, although it has not yet received orders to support a potential US strike on Syria, ABC News reported Monday.

 

The Nimitz carrier strike group, which includes a guided missile cruiser and four destroyers, was kept in the Indian Ocean for a “prudent responsible decision,” an official told the television channel.

 

A defense official confirmed to AFP that the carrier was in the region but declined to give a specific location.

 

“Overlap of Navy vessels is routine as responsibilities are passed and the number of ships in a given area of responsibility vary,” the official said.

 

“However, we are preserving options by keeping some additional ships in the region to include the USS Nimitz aircraft carrier.”

 

The nuclear-powered carrier was set to head back to its home port in Everett, Wash., after a months-long deployment to the Arabian Sea when it reportedly received orders to stay in the area.

 

But it has not been assigned a specific mission and defense officials described the move as “prudent positioning,” according to ABC.

 

Five US destroyers are now positioned in eastern Mediterranean waters, up from the usual three that normally focus on countering Iranian ballistic missile threats to Europe.

 

The destroyers — the USS Stout, Mahan, Ramage, Barry and Graveley — are ready to fire cruise missiles if President Barack Obama gives the order.

 

The USS San Antonio, a Navy amphibious ship with several helicopters and hundreds of Marines on board, has also been ordered to be stationed in the eastern Mediterranean but a defense official said it has “received no specific tasking.”

 

No amphibious landing is in the works, however, as Obama has ruled out any “boots on the ground” if the US takes military action against the Syrian regime.

 

In a surprise move, Obama has delayed the threat of missile strikes against Damascus that had appeared imminent, saying he would first seek formal approval from Congress.

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 18:57
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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

02/09 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

A ce stade, la Défense n’a pas estimé ce que pourrait coûter une intervention contre le régime de Damas. Cette année, c’est surtout le Mali qui va peser sur le budget.

 

A ce stade, la Défense n’a pas estimé ce que pourrait lui coûter une intervention en Syrie. «Trop tôt», assure-t-on au sein du ministère. Si intervention il y a, la facture finale dépendra évidemment de sa durée et de son périmètre. Quoiqu’il en soit, le sentiment dominant est qu’une opération punitive contre le régime de Damas ne devrait pas mettre les finances des militaires en danger, loin de là.

 

Juste après l’indemnité spéciale versée aux militaires engagés sur un théâtre d’opération, premier poste de ce que l’on appelle les «surcoûts Opex», c’est le transport qui pèse le plus, surtout quand il faut affréter des gros porteurs. Dans le cas de la Syrie, ce poste de dépense devrait rester limité : une intervention au sol étant exclue, les frappes se feraient depuis le porte-avions Charles de Gaulle et ou depuis une base à terre (Abou Dhabi, par exemple).

 

Vient ensuite l’entretien du matériel, qui fatigue plus vite quand il est utilisé en conditions réelles. Quant aux munitions, leur consommation en opération est en partie provisionnée chaque année. Les missiles ayant une durée de vie limitée, il faut de toutes façons les tirer, Opex ou non Opex. Tout est affaire de reconstitution des stocks.

 

Levée de la réserve de précaution

 

A défaut de se pencher sur l’affaire syrienne, les grands argentiers de la Défense sont en train de boucler les comptes de l’opération malienne. Le budget 2013 a prévu 630 millions d’euros pour couvrir l’ensemble des engagements extérieurs. Mais à cause de l’opération Serval, on sait que cela ne suffira pas. Les calculs ne sont pas finis, mais il manquera à l’appel sensiblement plus de 100 millions.

 

Habituellement, la grande muette fait l’avance de ce qui manque à l’automne (un décret d’avance permet de ponctionner le budget du programme équipements en faveur de celui de fonctionnement), et se fait rembourser lors du collectif de fin d’année grâce à un abondement interministériel. Tout le risque, bien sûr, c’est que le compte n’y soit pas. Autrement dit, que Bercy rechigne finalement à compenser à 100% les surcoûts Opex non budgétés.

 

Cela n’a pas été le cas en 2012, où il a pourtant manqué 240 millions. On peut faire confiance à Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, pour qu’il en soit de même cette année, quitte à monter au créneau à Matignon. Mais comme on est jamais assez prudent, la Défense a demandé la levée de sa réserve de précaution.

 

Cette mesure impose chaque début d’année à tous les ministères de mettre 5% de leur budget de côté. Dans le cas des militaires, il y en a pour plus d’un milliard. En revanche, pour ce qui est du «surgel» de 300 millions qui leur a été imposé en plus de la réserve de précaution, les intéressés se sont fait une raison visiblement...

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