2 janvier 2012 Guysen International News

L'armée iranienne a testé ce matin avec succès un deuxième missile longue portée : il s'agit cette fois-ci du missile balistique Nour. Cet essai a été réalisé juste après celui d'un missile sol-mer de croisière Ghader, a indiqué l'amiral Mahmoud Moussavi, vice-commandant de la marine iranienne, cité par le site internet de la télévision d'Etat.

Jan 1, 2012 ASDNews Source : American Forces Press Service

The recently announced $29.4 billion sale of F-15SA fighter aircraft to Saudi Arabia is just one part of a broader U.S.-Saudi military sales and defense cooperation effort that's central to regional security, Pentagon Press Secretary George Little said.

U.S. officials announced an agreement Dec. 29 to sell 84 new F-15 fighter jets and upgrades for 70 existing aircraft to Saudi Arabia. Little said the same represents less than half of the $60.5 billion in U.S. sales of aviation capabilities agreed by the Kingdom of Saudi Arabia.

In addition to the Royal Saudi Air Force, this broader program includes aviation capabilities for the Saudi Arabian National Guard, Royal Saudi Land Forces and Saudi Royal Guard, he said.

"More broadly, the U.S.-Saudi military-to-military alliance is a central feature of regional security," he said.

Little noted the U.S. Military Training Mission in Saudi Arabia, which was established in 1953 and remains a cornerstone of the U.S.-Saudi military-to-military relationship. U.S. and Saudi defense departments cooperate regularly at the highest levels, through established bilateral planning forums like the Strategic Joint Planning Commission and the Military Joint Planning Commission, he said.

In addition, the Royal Saudi Air Force trains with the U.S. Air Force in rigorous exercises that improve military cooperation and interoperability, and that facilitate the exchange of ideas, Little said. Among them is Red Flag, the U.S. Air Force's premier air-to-air combat training exercise, conducted in Nevada. Red Flag gives pilots the experience of multiple, intensive air combat sorties from within the safety of a training environment.

In announcing the F-15 sales agreement Dec. 29, James N. Miller, principal deputy under secretary of defense for policy, and Andrew Shapiro, assistant secretary of state for political-military affairs, emphasized the close military-to-military ties between the United States and Saudi Arabia.

"The United States is firmly committed to the security of the Kingdom of Saudi Arabia, as we have been for nearly seven decades, and ... more broadly, the United States and Saudi Arabia have a strong mutual interest in the security and stability of the Gulf," Miller said.

The F-15s Saudi Arabia will receive under the agreement "will have the latest generation of computing power, radar technology, infrared sensors and electronic warfare systems," he added.

"This agreement reinforces the strong and enduring relationship between the United States and Saudi Arabia," Shapiro said. "It demonstrates the U.S. commitment to a strong Saudi defense capability as a key component to regional security."

State and DOD have worked to conclude the agreement since June 2010, Shapiro added.

The White House released a statement Dec. 29 detailing the full Foreign Military Sales program agreement, which also will provide munitions, spare parts, training, maintenance and logistics support for the F-15s to the Royal Saudi Air Force.

31/12/2011 LesEchos.fr

L'armée iranienne n'a pas encore procédé aux tirs expérimentaux de missiles à longue portée prévus dans le cadre de manoeuvres navales, contrairement à ce qu'ont annoncé plusieurs agences de presse, a déclaré samedi l'amiral Mahmoud Mousavi, commandant de la marine iranienne.

"L'exercice de tir des missiles aura lieu dans les jours qui viennent", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision anglophone Press TV.

L'agence officielle Irna, sa consoeur Fars et Press TV avaient auparavant fait état de ces tirs, qui font figure de démonstration de force à l'attention des puissances occidentales au plus fort des tensions liées au programme nucléaire de Téhéran.

Une autre agence de presse indique toutefois que les autorités iraniennes vont adresser prochainement une lettre à l'Union européenne pour proposer la reprise des pourparlers sur ce programme.

L'armée iranienne a entamé samedi dernier des manoeuvres navales qui devaient durer dix jours. Le tir des missiles constitue la dernière phase de ces exercices, avait déclaré vendredi l'amiral Mahmoud Mousavi. "Cette phase finale vise à préparer la marine à affronter l'ennemi dans une situation de guerre", avait-il ajouté.

Téhéran a menacé mardi de fermer le détroit d'Ormuz à la navigation si les puissances occidentales décrètent un embargo sur ses exportations de pétrole pour condamner la poursuite de ses activités nucléaires jugées suspectes.

La crise liée au programme nucléaire iranien s'est aggravée depuis la publication, le 8 novembre, du dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) selon lequel la République islamique aurait bien cherché à se doter de l'arme atomique et pourrait continuer à le faire, malgré ses démentis.

LETTRE À L'UE

Selon l'agence de presse Mehr, Saeed Jalili, diplomate iranien chargé des négociations internationales sur le sujet, va adresser une lettre à la porte-parole de la diplomatie européenne pour l'informer qu'il est prêt à reprendre ses discussions avec les grandes puissances.

"Jalili va prochainement adresser une lettre à Catherine Ashton au sujet du format des négociations (...) puis de nouvelles discussions auront lieu avec les grandes puissances", indique l'agence, citant l'ambassadeur d'Iran en Allemagne, Alireza Sheikh Attar.

Les pourparlers sur le programme nucléaire iranien, qui réunissent les membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine) et l'Allemagne, se sont achevées en janvier sur un constat d'échec.

Depuis la publication du dernier rapport de l'AIEA, l'Union européenne envisage un embargo sur les exportations de pétrole iraniennes, d'ores et déjà en vigueur aux Etats-Unis. L'idée qu'une telle mesure pourrait avoir d'importantes répercussions économiques pour l'UE sans affecter outre mesure la République islamique se répand toutefois à Bruxelles, rapportent diplomates et négociants.

Dans un entretien accordé au magazine Aseman, le ministre iranien du Pétrole affirme que le baril de brut dépassera les 200 dollars en cas d'embargo.

photo Boeing

30 décembre 2011 par Barbara Leblanc – L’USINE NOUVELLE

Le groupe américain décroche le 29 décembre un contrat de plus de 22 milliards d’euros.

C’est l’administration Obama qui annonce la nouvelle. Les chasseurs conçus par Boeing seront dotés de technologies électroniques avancées. Le contrat prévoit la vente de 84 unités, mais aussi la modernisation de 70 chasseurs plus anciens.

Cela fait plus d’un an que les Etats-Unis avaient obtenu le feu vert du Congrès pour la vente de ces appareils. Mais le processus a été ralenti face aux tensions dans la région.

Selon la Maison Blanche ce contrat permettra la création de 50 000 emplois américains et de raffermir la coopération régionale en matière de défense avec l’Arabie Saoudite.

"Il illustre l'engagement américain en faveur d'une Arabie saoudite forte en matière de capacité de défense, qui est un élément-clé de la sécurité de la région, estime Andrew Shapiro, haut fonctionnaire du département d'Etat. A l’évidence, l’une des menaces pour l’Arabie Saoudite est l’Iran".

Washington tout comme Ryad s'inquiètent du programme nucléaire de Téhéran, soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme énergétique civil. "Ce contrat est donc un message fort envoyé par Washington", assure-t-il.

Téhéran a menacé ces derniers jours de fermer le détroit d'Ormuz, par où transite entre un tiers et 40% du trafic pétrolier mondial, en cas de nouvelles sanctions internationales contre son programme nucléaire controversé, un geste qui exposerait la république islamique à une réaction militaire des Etats-Unis.

Une image diffusée par l'agence iranienne semi-officielle Fars montre un exercice militaire des Gardiens de la révolution dans le golfe Persique et le détroit d'Ormuz, le 22 avril 2010. FARS NEWS

30.12.11 LEMONDE.FR avec AFP

L'Iran avance ses pions autour du très stratégique détroit d'Ormuz par lequel transitent 40 % du trafic maritime pétrolier mondial. La marine iranienne va tester, samedi 31 décembre, différents types de missiles courte et longue portée. Le 24, le régime effectuait des manœuvres navales autour du détroit d'Ormuz.

"Des missiles courte et longue portée sol-mer, surface-surface et sol-air seront testés samedi", a ainsi déclaré l'amiral Mahmoud Moussavi, chargé de la communication sur ces manœuvres, qui doivent se poursuivre jusqu'à lundi, selon l'agence Isna.

Le détroit d'Ormuz, bras de mer stratégique au Moyen-Orient.Le Monde.fr

"INTÉRÊTS VITAUX"

Téhéran a menacé de fermer le détroit en réponse aux nouvelles sanctions contre ses exportations pétrolières que les Etats-Unis et les pays européens voudraient adopter à cause de son programme nucléaire controversé.

Le général Hassan Salami, numéro deux des Gardiens de la révolution, la force d'élite du régime islamique, a rejeté, jeudi, une mise en garde des Etats-Unis contre la fermeture du détroit, soulignant que l'Iran agirait avec détermination "pour défendre ses intérêts vitaux".

Les Etats-Unis avaient critiqué le "comportement irrationnel de l'Iran" et affirmé qu'"aucune perturbation du trafic maritime dans le détroit d'Ormuz ne sera[it] tolérée".

Le détroit est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 km environ, et de sa profondeur, qui n'excède pas soixante mètres.

J-600T Kasirga (Hurricane) Missile System

Dec 29 2011 TRDEFENCE

Shortly after the production of an all-Turkish-made rifle was introduced on Wednesday, Turkey announced plans to beef up its missile defense system, as concerns simmer over the recent flare-up in regional conflicts.

Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan ordered the Scientific and Technological Research Council of Turkey (TÜBİTAK) to develop a long-range missile shield which will be built by Turkish industries.

On Wednesday, along with the prime minister, 13 ministers attended a high-level meeting of the Science and Technology High Council and discussed boosting Turkey’s defense industry, including developing a long-range missile shield. According to a report appearing in the Habertürk daily on Thursday, Erdoğan referred to Iran as one example, saying that Iran successfully developed long-range missile systems with a range up to 2,500 km relying on its their sources.

Although Turkey already has a missile system of its own, it has produced only short range missiles that have range up to 150 km, while Iran has conventional long range missile systems, including the Shahab 3 and the Sejil, which could be used to hit Israel and U.S. bases in the Middle East. Despite the fact that it has conventional superiority over most neighbors, Turkey has ignored the development of its own ballistic systems for a long time and has been heavily relying on NATO systems in that field. The main objective of the Undersecretariat for the Defense Industry (SSM) is to produce a long-range missile system that has a range up to 2,500 km in the near future.

Erdoğan also noted in the meeting that Turkey began mass production of ATAK helicopters in 2013 which were designed in Turkey and will be the first helicopter built by the Turkish defense industry.

Additionally, the products of the Defense Research and Development Institute (SAGE) in the defense industry will be commercialized just like in the US, and are expected to contribute to Turkish economy, according decisions made during the meeting, the daily reported.

For the first time in republican history, a Turkish firm produced a domestic rifle for the Turkish military which was 100 percent built and designed with domestic technology. With the sponsorship of SSM, Kale Kalıp and the Turkish Mechanical and Chemical Industry Corporation (MKE) jointly manufactured a rifle that passed Turkish Land Forces tests.

photo US Army

December 29, 2011, By Tony Capaccio - Businessweek

Dec. 29 (Bloomberg) -- The U.S. and the United Arab Emirates have signed a deal valued at as much as $3.49 billion for the first international sale of Lockheed Martin Corp.’s newest missile interceptor, according to government officials.

The initial installment of a so-called “undefinitized contract action” is valued at about $1.96 billion, according to a U.S. government official. The Pentagon may announce the contract action as soon as next week, said the official, who wasn’t authorized to discuss the signing prior to its announcement.

The interceptors are a centerpiece of the regional defense that the Obama administration plans to deploy in the Middle East against Iran’s medium- and long-range ballistic missiles. Batteries of land-based interceptors would be linked with the U.S. Navy’s detection systems on Aegis-class destroyers and cruisers.

Terminal High-Altitude Area Defense, or Thaad, missile interceptors are produced in Troy, Alabama, and the fire control equipment and launchers are made in Camden, Arkansas. Lockheed Martin is based in Bethesda, Maryland.

Raytheon Co., of Waltham, Massachusetts, provides the radar, and Honeywell Inc., of Morris Township, New Jersey, makes the missile’s mission computer. Aerojet, part of GenCorp Inc., based in Rancho Cordova, California, makes the Thaad rocket motor. The U.S. subsidiary of the U.K.’s BAE Systems Plc produces the missile seeker.

Lockheed Comment

Lockheed Martin spokeswoman Jennifer Whitlow said the company was continuing to work with the Pentagon’s Missile Defense Agency on the contract. She declined to discuss the timing of any announcement.

Shares of Lockheed closed at $81.52, up 58 cents or .72 percent on the New York Stock Exchange.

The UAE would be the first Thaad international buyer. In September 2008, when it was first proposed for congressional approval, the Pentagon said the deal would be valued at as much as $6.95 billion if all options were exercised.

In August 2010 the UAE scaled back the sale by about one- third. It “adjusted its requirement” to 96 interceptors from 144.

The UAE also reduced its purchase -- from four to two -- of Raytheon’s AN/TPY-2 mobile search and tracking radar. The new radar plan supports two missile batteries, rather than three, according to a Missile Defense Agency document.

30 décembre 2011 Stéphane - armenews.com (AFP)

La décision d’Ankara de suspendre ses relations militaires avec la France ne devrait avoir qu’un impact limité, aucune activité bilatérale importante n’étant programmée par les deux pays, qui continueront par ailleurs de collaborer au sein de l’Otan.

Les relations franco-turques en matière de défense ont souffert depuis dix ans des tensions récurrentes entre Paris et Ankara liées au génocide arménien.

Après l’adoption jeudi par les députés de la proposition de loi réprimant la contestation du génocide, la Turquie a annoncé que “les exercices militaires conjoints avec la France et toutes les activités militaires avec ce pays avaient été annulés“. Or, selon l’état-major des armées à Paris interrogé par l’AFP, “aucun exercice“ n’était en fait “formellement prévu“ entre les deux pays.

La Turquie entend également décider désormais au cas par cas pour toute demande militaire française d’utiliser son espace aérien et “rejette dorénavant toute demande française pour ses bâtiments de guerre de visiter les ports turcs“. D’autres mesures pouvant “progressivement“ être mises en oeuvre.

Selon Paris, aucune demande particulière n’avait non plus été faite par la partie française dans ce domaine.

Alliés au sein de l’Otan, Paris et Ankara participent conjointement aux opérations de la force multinationale en Afghanistan. Mais les déclarations turques concernent les relations bilatérales avec la France et non les activités de la Turquie au sein de l’Alliance atlantique.

Dans le domaine des ventes d’armes, les relations ont également souffert des précédentes tensions entre les deux pays. En 2002, puis en 2004, Ankara a notamment annulé des contrats portant sur l’installation de systèmes de navigation pour les avions de chasse et la production commune de missiles antichars.

Mais selon le rapport annuel au Parlement sur les ventes d’armes de la France, la Turquie, qui dispose elle-même d’une importante industrie de défense, a compté pour moins de 1% des exportations françaises durant la période 2005-2009 et ne figure pas parmi les principaux clients de la France.

La Turquie compte également parmi les sept pays clients (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) de l’A400M d’Airbus, l’avion de transport militaire européen, mais ce programme multinational ne devrait pas être touché par les dissensions franco-turques.

A F-15E releasing a GBU-28. - photo USAF

29.12.2011 par David Koskas - israel-infos.net

Des bombes anti-bunker achetées aux Etats-Unis par Israël pourraient etre défectueuses et présenter un danger pour les militaires qui les utilisent.

Israël s'inquiète, en effet, de la qualité de ses GBU-28: le gouvernement américain a récemment porté plainte contre le fabricant des bombes destinées aux pays étrangers, l'accusant d'avoir utilisé fusibles défectueux qui provoqueraient leur explosion prématurée, et pourraient mettre en dangers les avions ou soldats qui les utilisent.

Les GBU-28, bombes anti-bunker à guidage laser, ont été utilisées pour la première fois pendant la deuxième guerre du Golfe, lorsque que les Américains cherchaient à atteindre des centres de commande irakiens enfouis dans le sol.

Israël a pu en obtenir une centaine en 2006, apparemment pour détruire des bunkers du Hezbollah. Une seconde commande a été passée en 2007, mais les Etats-Unis ont retardé la transaction, craignant que l'Etat hébreu les utilise contre des installations iraniennes.

L'administration Obama a autorisé en septembre dernier la livraison de 55 GBU-28 supplémentaires à Israël.

Elles sont d'une efficacité redoutable. Pesant un peu moins de 2,5 tonnes, elles peuvent s'enfoncer dans 30 mètres de terre ou 6 mètres de béton et exploser ensuite.

29.12.2011 par Gerard Fredj - israel-infos.net

Un débat se déroule actuellement chez les stratèges de l'armée israélienne au regard de la vision d'un éventuel front sud avec l'Egypte.

Le sentiment général est que l'Egypte respectera a court terme le traité de paix avec Israël, ne serait-ce que pour pouvoir continuer à bénéficier de l'aide financière et de l'assistance militaire en provenance des USA.

Cependant, la question qui inquiète l'armée est un éventuel redéploiement de l'armée égyptienne dans la péninsule du Sinaï – censé être totalement démilitarisé depuis la conclusion de la paix en 1979.

Le premier scénario serait un déploiement de troupes sous le prétexte de manœuvres ou d'entrainement; le second consisterait en un déploiement militaire pur et simple qui pourrait intervenir simultanément à un affrontement entre Israël et la Syrie ou le Hezbollah, au prétexte cette fois ci d'une démonstration de la solidarité "pan arabe".

Chacune des deux situations mettra Israël face à un dilemme : aucun gouvernement israélien ne partira en guerre contre l'Egypte pour une violation du Traité de paix, mais rester sans rien faire reviendrait à ouvrir la porte à des violations plus importantes des accords.

Pour l'état major de l'armée, une victoire complète des Frères musulmans – ce qui est le cas – a toujours été la "ligne rouge" qui signifierait qu'il fallait envisager un nouveau déploiement israélien le long de la frontière égyptienne.

Selon un responsable militaire israélien "certaines unités demandent plusieurs années pour leur mise en place, il vaut mieux s'y prendre tôt que trop tard".

Après avoir pris ses fonctions, Benny Gantz, chef d'Etat major avait décidé d'être prudent sur le sujet et de n'envisager aucune mesure de déplacement d'unités vers la frontière; ce qui continue d'être la doctrine en vigueur: même si l'Egypte des frères musulmans changeait d'attitude à l'égard d'Israël, ce processus prendra du temps.

Utiliser ce temps pour éviter d'être pris au dépourvu c'est que l'armée fait en envisageant un dispositif qui recréerait les unités démantelées il y a 7 ans – mais il reste à surmonter l'obstacle du budget.

Si Benjamin Netanyahou a finalement renoncé à des coupes dans le budget militaire (42 milliards de Shekels, près de 9 milliards d'euros, sans compter la rallonge budgétaire accordée ces derniers jours), la reconstitution de ces unités exigera un investissement considérable – plusieurs milliards de shekels- que les finances du pays- et la rigueur budgétaire - ne semblent pas permettre.

29 décembre 2011 Blog Tsahal

Tsahal utilise divers outils, tous les plus modernes les uns que les autres, à tel point qu’il est parfois difficile à croire qu’ils existent réellement. Aujourd’hui, nous vous invitons à jeter un oeil à ce formidable équipement qui assiste les soldats au cours de leurs missions quotidiennes.

1 – Le système de défense anti-missiles «Dôme de Fer»

Des batteries du système de protection anti-missiles «Dôme de Fer» ont été déployées dans le sud d’Israël depuis le début de l’année 2011 dans le but de protéger la population civile des roquettes tirées depuis la bande de Gaza.

Ce système est le premier dans son genre. En terme de vitesse, de précision et de capacité, il n’existait aucun autre système équivalent dans le monde avant son déploiement. Chaque batterie individuelle est totalement mobile et comprend une station radar, une unité de contrôle de l’armement et le principal, une unité de lancement de missiles. Dès qu’une roquette ennemie est tirée sur Israël, la station la radar détecte, suit sa trajectoire et lance son propre missile qui va intercepter et neutraliser la roquette ennemie avant qu’elle ne puisse causer un quelconque dommage.

Le système de défense “Dôme de Fer” tirant un missile pour intercepter une roquette ennemie

2 – Le F-16 I «Sufa»

Qu’y a-t-il de si spécial à dire au sujet d’un simple F-16? Certes, les aviations de la moitié des pays du monde occidental l’utilisent aussi. Oui, mais cet avion n’est pas un F-16 ordinaire. Il s’agit du F-16 I «Sufa».  ”I” pour Israël car cet avion a été intégralement modifié et adapté au besoin spécifique de l’armée de l’air israélienne. Pour rendre le travail des pilotes aussi facile et efficace que possible, le F-16 I a été équipé des meilleurs systèmes d’armement, d’un système de radar conçu spécialement pour lui et d’un système unique de casque pour son pilote lui permettant de tirer sur l’ennemi par un signal occulaire. Il n’est pas étonnant que l’on ait attribué le surnom  «Sufa» à cet avion qui signifie «Tempête» en hébreu.

F-16 I “Sufa”

3 – Le système «Trophée»

Le système “Trophée” crée un bouclier protecteur de 360 degrés autour du tank

Le système de protection contre les missiles anti-char, le  «Trophée», a été développé dans un but précis : venir à bout du dernier «Talon d’Achille» des véhicules blindés et des chars d’assaut, à savoir les missiles guidés anti-tank. Ces missiles guidés peuvent transpercer l’armure épaisse et mettre en danger les membres de l’équipage. Alors, comment ça marche? C’est simple : le système de détection du «Trophée» crée un bouclier protecteur de 360 degrés autour du char. Lorsqu’un ennemi lance une roquette contre un tank équipé du système, ce dernier détecte instantanément la menace et la neutralise en tirant un missile qui vient détruire le missile anti-tank.

photo NASA

29 décembre 2011 Guysen International News

Le numéro deux des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique iranien, le général Hassan Salami, a rejeté jeudi la mise en garde des Etats-Unis sur la fermeture du détroit stratégique d'Ormuz, par où transite près de 40% du trafic pétrolier maritime mondial. "Lorsque les intérêts vitaux de l'Iran sont menacés, nous répondons à la menace par la menace et nous n'hésitons pas à mettre en oeuvre notre stratégie de défense pour nous défendre. Nous agirons avec plus de détermination que jamais", a déclaré le général Salami, en réponse à une question sur la fermeture éventuelle du détroit d'Ormuz, rapporte l'agence Fars.