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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:30
Iran Reinvents Cruise Missiles

 

January 27, 2015: Strategy Page

 

In December 2014 Iran held military exercises in which it claimed it had converted one of its UAVs into a “suicide drone” and successfully tested it. The story behind this story is far more interesting. This suicide drone is actually a cruise missile and is based on what Iran claims is a copy of the American ScanEagle UAV. This is a low-tech, commercially available UAV that contains no classified components. In early 2013 Iran released photos of their new production facility producing copies of ScanEagle. But Iran did not present any of the completed “Yasir” (as they called their version of ScanEagle) UAVs. Iran could have built a ScanEagle clone without copying from one they had obtained (either from a crash or the black market). The ScanEagle assembly line picture could have simply been Photoshopped, a technique Iran has been caught using numerous times. The Iranian version was said to have a range of 200 kilometers max altitude of 2,900 meters and max endurance of eight hours. By replacing the surveillance equipment and much of the fuel with explosives Iran would have a short range (a hundred kilometers or so) cruise missile with over a 10 kg (over 22 pounds) of explosives that could, in theory, hit anything within range. That is if it can get past the air defenses. Most Western air defense systems have been upgraded to detect UAVs and low flying cruise missiles.

 

Actually, defenses against cruise missiles go back over 70 years. Cruise Missiles have been around for that long. The first one appeared during World War II as the German V-1 "Buzz Bomb". The British developed a number of countermeasures. It was the Israelis that began using TV-equipped UAVs in combat during the 1980s. At the same time it was the United States that reinvented the buzz bomb as the modern cruise missile in the 1980s. A decade later the Americans borrowed from the Israelis to create their own UAVs for surveillance.

 

Yasir first appeared in December 2012 when Iran insisted it had captured a U.S. Navy ScanEagle UAV and copied it. The U.S. said none of its ScanEagles were missing. Iran then released a photo of the captured ScanEagle. But the photo showed a ScanEagle without military markings that appeared to have been reassembled after a crash. The U.S. did reveal that several ScanEagles had been lost over the last few years (due to communications or mechanical failures) in Afghanistan and the Persian Gulf and the wreckage was not recovered. This is where Iran might have obtained their ScanEagle (perhaps via fishermen who haulded it in and took it to the black market). In any event, stunts like this are mainly for raising morale among Iranian civilians depressed over economic problems. It doesn’t really matter what the U.S. says or does.

 

A ScanEagle weighs 19 kg (40 pounds), has a 3.2 meter (ten foot) wingspan, and uses day and night video cameras. This makes it easier for the UAV, flying over land or water, to spot small speed boats or individual vehicles. The commercial version of ScanEagle has been in service since the 1990s to help high seas fishing ships find schools of fish to go after. Cruising speed is 110 kilometers an hour. The ScanEagle can stay in the air for up to 15 hours per flight and fly as high as 5 kilometers (16,000 feet). The aircraft carries an optical system that is stabilized to keep the cameras focused on an object while the UAV moves. The UAV can operate at least a hundred kilometers from the ground controller. The ScanEagle is launched from a catapult and landed via a wing hook that catches a rope hanging from a 16 meter (fifty foot) pole. This makes it possible to operate the UAV from the helicopter pad on the stern (rear) of a warship or any open space on a seagoing fishing ship. Each ScanEagle costs about $100,000 and is still widely used by commercial fishing, ocean survey, and research ships, as well as military organizations in several countries. ScanEagle has been in military service since 2005.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 12:30
Le général de Villiers avec le détachement Chammal en Jordanie

 

26/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 janvier 2015, le général de Villiers était en Jordanie dans le cadre d’une inspection de théâtre (ITH). Il s’est rendu auprès des équipages, mécaniciens et commandos de l’air déployés en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal.  Il a pu s’entretenir avec chacun d’entre eux et les féliciter pour le travail accompli  jour et nuit depuis le début de leur engagement opérationnel.

 

En deux mois, les équipages de Mirage 2000D ont effectué plus de 600 heures de vol dans des missions de reconnaissance armée. Complétant l’action des avions Rafale déployés dans le golfe arabo-persique, ils réalisent plusieurs missions visant à appuyer les FSI en réduisant le potentiel humain et matériel de Daech (destruction de pièces d’artillerie lourde, de mortiers, de mitrailleuses, de véhicules de type pick-up, de positions de combat, de dépôts de munitions, de réserves de carburant…).

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 15:49
L'EI chassé de Kobané, son échec le plus cuisant en Syrie

 

26 janvier 2015 15h36 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a été chassé de la ville syrienne de Kobané par les forces kurdes, sa plus grave défaite en Syrie où il contrôle de larges territoires depuis plus d'un an.

Cet échec intervient le jour même où un responsable militaire en Irak annonçait que la province de Diyala, dans l'est du pays, était libérée du groupe extrémiste.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que les Kurdes contrôlaient désormais totalement Kobané, cette petite ville frontalière de la Turquie devenue le symbole de la résistance à l'EI depuis que les jihadistes y ont lancé un vaste assaut le 16 septembre.

La milice des YPG (Unités de protection du peuple kurde) a chassé tous les combattants de l'EI, a précisé l'ONG, qui dispose d'un large réseau en Syrie.

Il n'y a plus de combats dans la ville et les jihadistes se sont repliés dans les environs de Kobané, a précisé son directeur Rami Abdel Rahmane à l'AFP. Les Kurdes pourchassent encore des combattants cachés à l'extrémité-est de la ville, notamment dans le quartier de Maqtala.

Cette victoire annoncée à Kobané (Aïn al-Arab en arabe) fait suite à plus de quatre mois de violents combats menés par les forces kurdes avec le soutien prépondérant des frappes quotidiennes de la coalition internationale.

 

- Les jihadistes en fuite -

Les YPG n'ont pas formellement annoncé lundi la reprise de la ville, mais Mustefa Ebdi, militant kurde de Kobané, a affirmé à l'AFP que les combats avaient cessé et que les forces avançaient prudemment dans Maqtala par peur des mines et des voitures piégées.

Des combattants de l'EI ont été vus en train fuir sur des mobylettes de Maqtala, ils n'ont opposé aucune résistance, a-t-il poursuivi.

Les combats ont fait plus de 1.600 morts, dont plus de 1.000 dans les rangs jihadistes depuis la mi-septembre, selon les estimations.

Le revers à Kobané porte un coup d'arrêt à l'expansion territoriale que l'EI mène en Syrie depuis son apparition dans le conflit en 2013, estiment des experts.

Les forces kurdes, au départ sous-équipés, ont réussi à prendre l'avantage grâce à l'appui crucial de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, qui a fait de Kobané une priorité depuis le début des frappes aériennes en Syrie le 23 septembre.

17 frappes y ont été encore menées entre dimanche soir et lundi matin sur des positions des jihadistes, selon le Commandement de la coalition.

Le groupe continue toutefois de contrôler plusieurs dizaines de villages autour de Kobané.

 

- L'EI chassé de Diyala -

En Irak, les forces armées sont en contrôle total de toutes les villes, districts et cantons de la province de Diyala, dans l'est, a indiqué le général Abdelamir al-Zaïdi.

Grâce à la campagne de frappes qu'elle mène depuis août, la coalition estime avoir stoppé l'avancée de l'EI en Irak, mais les jihadistes conservent pour l'instant l'essentiel de leurs positions, notamment Mossoul, la deuxième ville du pays.

Par ailleurs, le président syrien Bachar al-Assad a dénoncé dans un entretien à une revue américaine le plan des Etats-Unis d'entraîner ses ennemis rebelles pour combattre l'EI, estimant qu'il s'agissait d'une chimère.

Pour Assad, ces rebelles sont une force illégale et seront traités par l'armée comme les autres insurgés, qualifiés de terroristes depuis le début de la révolte en 2011 contre son régime.

Washington, qui soutient l'opposition syrienne depuis le début de la révolte il y a quatre ans, entend former au Qatar, en Arabie saoudite et en Turquie plus de 5.000 rebelles triés sur le volet afin de combattre l'EI.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Dans la nuit du 21 au 22 janvier, les avions français ont contribué à un raid de la coalition dans le nord du pays, dans la région de Sinjar.

 

En fin de soirée, une patrouille a décollé pour un raid aérien planifié visant à détruire des positions de combat de Daech. Une dizaine d’objectifs a été détruit par les chasseurs français au moyen de bombes AASM1.

 

Cette opération aérienne combinée (COMAO) a été précédée, le 20 janvier, d’une mission d’Intelligence, surveillance et reconnaissance (ISR) effectuée par un Atlantique 2de la Marine nationale. Cette mission « pré-strike », qui a mobilisé l’Atlantique 2durant plus de sept heures sur zone, a permis de rafraichir et confirmer les objectifs quelques heures avant leur neutralisation.

 

Hormis ce raid, les Rafale et Mirage 2000D de l’armée de l’Air ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, contribuant de façon complémentaire au recueil du renseignement sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart poursuit sa mission d’escorte du porte-avions USS Carl Vinson et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

(1)L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
Chammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotection

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 janvier 2015, un exercice de préparation pour la montée en puissance des groupes d’autoprotection (GAP) s’est tenu en Jordanie.

 

Le but de cet exercice, préparé par le détachement du CPA 20, était de faire remonter les points bloquants, et d’améliorer le dispositif de mise en place des groupes d’autoprotection constitués par des non-spécialistes de la protection, attachés au commandement du détachement air.

 

Dès son déclenchement, les personnels désignés ont perçu leur armement, leur gilet par balles et pris les consignes auprès des membres du CPA 20, au JDOC (Joint Defense Operation Center). Pour le scénario, la sécurité est passée en posture orange signifiant une menace plausible mais non imminente sur le détachement français.

 

Elément statique, les GAP ont été placés aux points stratégiques du camp pour assurer la sécurité des personnels et des infrastructures. Elément dynamique, les commandos du CPA 20 se sont eux occupés des patrouilles, des search pointset de l’ARDE (Assistance, Recherche et Détection d’Explosifs) grâce à la présence d’une équipe cynophile.

 

La mise en place du JDOC (Joint Defense Operation Center) par le CPA 20, dispositif de format OTAN, est une première dans une structure franco-française sur un théâtre étranger.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotection
Chammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotectionChammal : exercice de montée en puissance des groupes d’autoprotection
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:30
Après les attentats à Paris, la France s'interroge sur sa politique syrienne

 

21/01/2015 Par Isabelle Lasserre - LeFigaro.fr


Depuis les attentats de Paris, les responsables politiques ont surtout mené la contre-attaque au niveau national. Dans ses vœux au corps diplomatique, François Hollande n'a pas esquissé de révision de la stratégie française au Moyen-Orient. La France ne pourra cependant faire l'économie d'une telle réflexion, si elle veut éviter de nouvelles attaques contre son territoire. Car le djihadisme prend en partie ses racines dans le chaos qui déstabilise cette région. Pour Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po Paris et auteur de Je vous écris d'Alep, cela ne fait aucun doute: «Daech est au cœur des attentats de Paris, car les réseaux djihadistes qui les ont menés sont enkystés en Syrie.» Un spécialiste de la défense confirme: «Dans les affaires de djihadisme, presque toutes les filières de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) remontent à Daech.» La source du mal réside en partie au Moyen-Orient, où se trouvent les parrains des terroristes qui sèment la terreur en Europe. D'abord le régime de Bachar el-Assad, puis les djihadistes de Daech qui, depuis qu'ils ont consolidé leur assise territoriale au Levant, exportent leurs combattants en Occident. La France, qui participe aux frappes de la coalition en Irak et arme l'opposition dite modérée en Syrie, doit-elle revoir ses politiques dans la région?

 

Suite de l'article

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:30
Réunion à Londres de la coalition internationale contre le groupe EI
Iraq Situation Report January 20-21, 2015 - crédits ISW

 

22-01-2015 par Nicolas Falez envoyé spécial à Londres- RFI

 

Une réunion de la coalition internationale qui lutte contre l’organisation Etat islamique, présente en Syrie et en Irak, doit se tenir ce jeudi 22 janvier dans la matinée. Plusieurs ministres des Affaires étrangères comme l’Américain John Kerry et le Français Laurent Fabius ont fait le déplacement. Les frappes de la coalition ont commencé en août dernier en Irak et se sont étendues à la Syrie le mois suivant.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:55
Les anciens militaires partis faire le djihad sont «d'une extrême rareté», assure Le Drian

 

21.01.2015 Par Blandine Le Cain – LeFigaro.fr

 

Plusieurs anciens soldats français seraient partis en Syrie et en Irak dans les rangs des djihadistes, d'après les informations de RFI et de L'Opinion.

 

À l'heure où le gouvernement annonce plusieurs mesures pour lutter contre le terrorisme, l'information n'est pas anodine: selon RFI, au moins dix anciens soldats français seraient partis rejoindre les rangs islamistes syriens et irakiens. L'Opinion estime de son côté leur nombre à une demi-douzaine. Interpellé sur la question en conférence de presse mercredi, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité commenter ces informations. Le ministre de la Défense a toutefois précisé que «les cas d'anciens militaires qui sont tentés par une aventure djihadiste sont d'une extrême rareté».

D'après L'Opinion, un ancien membre des forces spéciales se trouverait parmi ces soldats ayant rejoint les 400 djihadistes français partis combattre en Syrie et en Irak. Il aurait été engagé dans l'un des régiments d'élite de l'armée française, rappelle le quotidien, et l'aurait quitté à l'issue de son engagement de cinq ans. Il se serait alors radicalisé en travaillant dans la Péninsule arabique pour le compte d'une société de sécurité privée française.

Les chiffres avancés ne concernent que les départs de djihadistes français. Le journaliste de RFI David Thomson, auteur de l'ouvrage Les Français jihadistes, explique qu'il s'agit des cas dont il a eu connaissance et qu'il a, pour certains, rencontrés dans le cadre de ses recherches. Le journaliste rappelle cependant que quelques cas emblématiques issus d'autres pays ont fait parler d'eux. L'ancien soldat néerlandais Yilmaz fut ainsi «l'un des tout premiers djihadistes partis en Syrie, dès 2012», précise au Figaro David Thomson. Dès le début, il n'a pas hésité à poster des photos de lui et à travailler son image publique auprès de l'opinion internationale.

 

«Ces gens qui arrivent sont déjà des combattants»

La question de la radicalisation d'anciens soldats pose d'autres problèmes que ceux des simples citoyens enrôlés dans des réseaux. «L'un d'eux a mis ses compétences au service des autres djihadistes. Il est à la tête d'un groupe de Français qu'il entraîne au combat», explique ainsi David Thomson. «Ces gens qui arrivent sont déjà des combattants et ils connaissent la manière de combattre l'armée française», souligne-t-il.

Surtout, pour le journaliste, reste la question de la façon dont ces soldats ont fini par choisir le départ: comment en sont-ils venus à adhérer à ces idées? «On peut se rappeler par exemple de la tuerie de Fort Hood», précise David Thomson. En 2009, le soldat Nidal Hasan avait ouvert le feu sur une base militaire américaine, tuant 13 personnes. Il avait indiqué vouloir «combattre du bon côté» et empêcher l'intervention en Afghanistan de son unité. Un événement significatif d'une possible radicalisation dans les rangs de l'armée, selon David Thomson.

 

«Au-delà du marginal»

Pour autant, le spécialiste n'a pas identifié de raisons spécifiquement liées à l'armée expliquant ce départ vers le djihad. Un constat intéressant à l'heure ou certains politiques prônent le retour d'un service militaire obligatoire ou un renforcement du service civique, afin de redonner «un sentiment d'appartenance» ou encore renforcer «l'esprit civique». «Cette idée n'est pas idiote», estime David Thomson. «Insuffler l'esprit d'appartenance à la nation, la mixité sociale, le sentiment de fraternité de cette manière, pour empêcher que des jeunes aillent chercher cela dans le djihad, c'est intéressant», indique-t-il. «Simplement, je constate que des jeunes, qui ont connu ce cadre très structuré, sont malgré tout partis faire le djihad.»

Du côté de l'armée, ces chiffres ne sont ni confirmés, ni infirmés. «Si l'on parle d'un ancien militaire, il faut savoir combien de temps il l'a été et depuis quand il ne l'est plus», souligne-t-on auprès du Figaro, précisant qu'une fois l'engagement terminé, ces situations relèvent du ministère de l'Intérieur. «Fort heureusement, nous sommes dans des proportions qui sont au-delà du marginal», ajoute-t-on au sujet de départs pour le djihad. Concernant la surveillance de potentiels profils radicaux au sein de l'armée, c'est à la DPSD (Direction de la protection et la sécurité de la défense) que revient la gestion des questions de sécurité comme celles d'espionnage ou de la sécurité des personnels. Parmi ses missions figure également le renseignement, qu'elle coordonne avec d'autres services de renseignement de l'État. Un «croisement d'informations» qui doit «être renforcé», résume-t-on du côté militaire.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:30
Le Canada fournira du matériel militaire aux Forces de sécurité irakiennes

Des approvisionnements de première nécessité pour soutenir l’opération Impact, qui se déroule au Moyen-Orient sont chargés à bord d’un aéronef CC-177 Globemaster III à Trenton le 15 octobre 2014. (Archives/Caporal Rod Doucet)

 

20 janvier 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Avant son départ pour Londres, où il participera à des discussions de haut niveau sur le groupe l’État islamique, le ministre canadien de la Défense, Rob Nicholson, annonce que le Canada s’engage à fournir du matériel militaire aux Forces de sécurité irakiennes.

 

Le ministre Nicholson a annoncé en effet ce mardi 20 janvier l’intention du Canada de donner du matériel militaire non létal afin d’accroître les capacités des Forces de sécurité irakiennes.

Le don prévu aux Forces de sécurité iraquiennes, dans le cadre du Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) du MAECD, précise le communiqué de la Défense qui annonce cette nouvelle, comprendra 6 000 articles hivernisés et pour temps pluvieux, dont 1 000 manteaux, pantalons, ainsi que des gilets et des pantalons molletonnés pour les opérations en temps froid, en plus de 1 000 vestes et pantalons pour les temps pluvieux, qui ont été jugés comme excédentaires par les Forces armées canadiennes.

Entre le 15 août et le 26 septembre 2014, les Forces armées canadiennes ont transporté des fournitures militaires comprenant des armes légères, des munitions et du matériel donnés par des alliés, comme l’Albanie et la République tchèque. En date du 26 septembre 2014, 25 vols ont été réussis, et plus de 1 600 000 livres (725 000 kilogrammes) de fournitures militaires ont été livrées aux Forces de sécurité irakiennes.

L’annonce d’aujourd’hui a été faite avant une réunion à laquelle le ministre assistera à Londres, au Royaume-Uni, et qui aura lieu le 22 janvier 2014, avec 23 délégations de divers pays et organisations. Cette réunion vise à discuter des efforts déployés par la coalition mondiale pour lutter contre le groupe l’État islamique.

La réunion ministérielle de Londres se concentrera sur les cinq niveaux d’effort de la coalition: fournir de l’appui militaire à nos partenaires; freiner le flux de combattants étrangers dans la région; arrêter le financement de l’État ilsamique; traiter les crises d’ordre humanitaire dans la région et exposer la véritable nature du groupe l’État islamique.

La réunion présentera également une occasion aux partenaires de faire le point sur le travail de la coalition jusqu’à présent, et d’explorer des occasions pour améliorer la coordination des opérations à l’avenir, dit le communiqué de la Défense canadienne..

Le 5 septembre 2014, le premier-ministre Harper a annoncé que les Forces armées canadiennes enverraient du personnel pour conseiller et pour aider les Forces de sécurité irakiennes dans le but de planifier et de réaliser des opérations contre l’État islamique. Le 30 octobre 2014, les FAC ont mené leur première mission avec la Force de stabilisation du Moyen-Orient, menée par les États-Unis.

On a pu voir lors de la dernière séance d’information lundi à Ottawa du commandement canadien des opérations que les forces spéciales canadiennes jouent un rôle de premier plan en Irak.

Lors de cette séance d’information, le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC), a indiqué que que la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 358 sorties aériennes en date du 18 janvier à 15h, soit 230 sorties pour les CF-18; 61 sorties pour l’aéronef de ravitaillement CC-150T et 67 missions de reconnaissance pour les aéronefs de patrouille CP-140.

Qui plus est, on a appris à cette occasion que les Canadiens, outre entraîner, conseiller et assister les forces irakiennes, étaient les yeux de la coalition au sol.

Les membres des forces spéciales canadiennes ont pris part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique en aidant les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.

« Je suis extrêmement fier des résultats atteints par les Forces armées canadiennes au moyen de l’opération IMPACT. Nos efforts pour lutter contre l’EIIL [le groupe l’État islamique, ndlr] et le soutien que nous fournissons au peuple irakien sont essentiels pour freiner cette menace croissante, avant qu’elle puisse se propager ailleurs. », a déclaré le ministre Nicholson.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:20
Les forces d’opérations spéciales du Canada en action. (Archives/COMFOSCAN/YouTube)

Les forces d’opérations spéciales du Canada en action. (Archives/COMFOSCAN/YouTube)

 

20 janvier 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Après que le commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada a révélé, lundi, que des soldats canadiens avaient échangé des tirs en Irak avec des combattants de l’État islamique, le chef du NPD, Thomas Mulcair, s’est empressé d’accuser le premier ministre Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur sur la participation du Canada au combat contre le groupe djihadiste.

 

Le premier ministre canadien, quant à lui, réplique en se déclarant très fier de l’action des militaires canadiens.

Hier à Ottawa, au « briefing » sur l’opération IMPACT, la contribution canadienne à la lutte de la coalition menée par les États-Unis contre l’organisation de l’État islamique, le brigadier-général Michael Rouleau, commandant des Forces d’opérations spéciales du Canada, a révélé que des membres des Forces spéciales canadiennes, dépêchés en Irak pour participer à la lutte contre le groupe djihadiste ultra-radical, ont essuyé des tirs ennemis et ont été contraints de répliquer.

Les membres des forces spéciales canadiennes prennent part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique, a-t-on  également appris hier.

Ils ont ainsi aidé jusqu’à maintenant les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.

Mais, lors de la planification d’un bombardement non loin de la ligne de front, des membres des forces spéciales ont été attaqué par des tirs de fusils mitrailleurs et de mortiers, a révélé le le commandant des Forces d’opérations spéciales.

« Lorsqu’ils ont avancé pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte, ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuse », a précisé le brigadier-général Rouleau.

Les Canadiens ont alors répliqué aux tirs ennemis dans une posture purement défensive et ont détruit les deux positions ennemies d’où venaient les tirs grâce à des snipers. Il n’y a eu aucun blessé du côté canadien.

 

Mulcair accuse Harper d’avoir trompé les Canadiens

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, pour cette raison, accuse le premier ministre Stephen Harper d’avoir induit les Canadiens en erreur au sujet de la participation du Canada à des combats au sol en Irak.

« M. Harper ne peut s’en tirer et dire aux Canadiens: ‘Il n’y aura pas de combat de nos troupes’ et ensuite essayer d’expliquer qu’en fait, ils sont impliqués dans ces combats », a déclaré le chef de l’Opposition lors d’un point de presse.

« Je lui ai posé ces questions spécifiquement en septembre, et il a dit aux Canadiens qu’ils ne seraient pas impliqués dans une mission de combat. Il n’a pas dit la vérité. », a poursuivi le chef néo-démocrate.

« Maintenant qu’on sait que les Canadiens sont impliqués dans les combats (au sol, ndlr), on dit que ce n’est toujours pas une mission de combat. Les hommes et les femmes qui sont là-bas méritent mieux que les jeux de mots du premier ministre. C’est une question d’intégrité gouvernementale », a martelé le chef néo-démocrate.

 

Les Forces armées canadiennes plaident la légitime défense

L’automne dernier, avant l’adoption de la motion autorisant la mission, tout au long du débat sur la participation canadienne à la coalition, le premier ministre Harper a toujours affirmé que le Canada ne participerait pas à des combats au sol. « Les soldats canadiens n’accompagneront pas les forces irakiennes au combat », répétait alors le premier ministre canadien.

Les membres des forces spéciales canadiennes ont initialement été déployés en Irak pour une mission de formation des forces de sécurité irakiennes. Cette mission a ensuite été élargie pour permettre à des avions militaires canadiens de participer à des frappes aériennes sur des cibles de l’EI.

Quant à l’échange de tirs auquel se réfère Thomas Mulcair, depuis le début de la mission canadienne en Irak, c’est la première fois qu’un incident de ce type se produit, a bien précisé hier lors de la séance d’information à Ottawa le brigadier-général Rouleau, insistant pour bien faire comprendre qu’il s’agissait d’un cas unique et de légitime défense.

Quant à l’identification de cibles, notamment à l’aide de lasers pointés sur des cibles au sol, ces activités s’inscrivent selon le commandant des Forces spéciales dans le cadre de la mission d' »aide et de formation », les forces de sécurité irakiennes n’étant pas pour le moment en mesure d’accomplir ces tâches par eux-mêmes.

Quant au premier ministre Harper, il s’est pour sa part, contrairement au chef néo-démocrate, déclaré très fier de l’action des militaires canadiens en Irak.

« Le mouvement djihadiste international a déclaré la guerre au Canada et à ses alliés. Nous devons faire face directement à cette menace et c’est exactement ce que fait le gouvernement », a déclaré le chef du gouvernement canadien « Nous sommes immensément fiers du travail extraordinaire que font nos forces armées canadiennes en combattant la menace terroriste que constitue le soi-disant État islamique en Irak et nous les appuyons à 100%. Contrairement aux libéraux et au NPD, qui préféreraient voir le Canada se tenir en retrait pendant que d’autres se battent pour nous, nous allons continuer à soutenir la coalition internationale dans la lutte contre les terroristes de l’EI ».

Alors, l’échange de tirs entre les soldats canadiens et les combattants djihadistes, l’exception qui confirme la règle ou…la nouvelle règle?

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:30
Egypt interested in purchasing Rafale fighters, FREMM frigates

 

20 January 2015 by defenceWeb

 

Egypt is interested in procuring 20 Rafale fighter jets as well as two FREMM frigates from France in a potential deal worth nearly six billion euros.

 

French newspaper La Tribune reported that France has offered two DCNS FREMM multi-mission frigates worth 1.8 billion euros and 20 Dassault Rafales worth 3.6 billion euros, with representatives from the companies visiting Egypt this week to promote the deal.

 

La Tribune quotes ‘reliable sources’ as saying the deals could be finalised soon, with contracts signed in the coming weeks. MBDA would supply missiles for both the ships and aircraft.

 

Egypt apparently expressed interest in up to 24 Rafales in September last year during a visit by French defence minister Jean-Yves Le Drian. The country had originally shown interest in the Rafale in 2011 during the Arab Spring.

 

The Egyptian military has fairly close ties with France, and operates French equipment such as vehicles and around 18 Mirage 2000 fighters. The country recently ordered four Gowind 2500 corvettes from France, which will deliver one and build the remaining three in Egypt.

 

As a result of the US suspension of some of its $1.3 billion in annual military aid following the ouster of President Mohamed Mursi by the military in July 2013, Egypt has looked elsewhere to meet its military needs, notably Russia. In September, Alexander Fomin, Russia’s chief of Federal Service for Military-Technical Cooperation, said Egypt had agreed to a $3.5 billion arms deal that includes fighter jets, surface-to-air missiles, submarines and other equipment.

 

Russian defence industry official Sergei Chemezov earlier told RIA Novosti that arms exports to Egypt would include deliveries of small arms, air defence systems and artillery. Russia earlier expressed interest in MiG-29/35 fighters, Mi-35 attack helicopters and other hardware.

 

Presumably part of the deal, Egypt is buying S-300VM air defence systems from Almaz Antey for around $500 million. This is according to Russian daily Vedomosti. The Fontanka newspaper earlier this month reported that a factory in St Petersburg was building 22 tracked vehicles used with the S-300VM for an unidentified foreign customer.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:30
photo Israeli air force

photo Israeli air force

 

20.01.2015 By Arie Egozi - FG

 

Tel Aviv - The Israeli air force is upgrading the capabilities of its Boeing F-15I strike aircraft, including the installation of a new radar system. The sensor most likely to be fitted is the Raytheon APG-82(V)1 active electronically scanned array, which was also fitted to the US Air Force's F-15Es in place of the ageing APG-70. The selection of the US-made radar instead of an Israeli-designed option is likely the result of the fact that Israel can purchase the APG-82(V)1 using the Foreign Military Funding it receives annually from the USA.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:30
BAE touts APKWS for IS battle

 

15 Jan 2015 By: Beth Stevenson - FG

 

BAE Systems is touting the incorporation of its precision rocket guided system into the US Air Force’s fixed-wing inventory, where it could be utilised in the fight against Islamic State militants.

The Advanced Precision Kill Weapon System (APKWS) is currently used on some of the US Marine Corps’ rotary platforms – the Bell UH-1Y Venoms and AH-1W Cobras – but BAE says it could be optimised for fixed-wing aircraft for the air force.

“We continue to talk to the United States Air Force, the Air National Guard and the Marine Corps, to figure out what it might take to bring just a slightly modified rotary wing variant to those fixed wing platforms – and get it fielded urgently because there are [suitable] platforms that are in the fight today,” Dave Harrold, product line director for APKWS at BAE Systems, tells Flightglobal.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:30
Des soldats canadiens ont combattu l'EI au sol en Irak

 

20.01.2015 by JDD

 

Les forces spéciales canadiennes se trouvaient sur le front, dans le nord de l'Irak, pour préparer de futurs bombardements contre le groupe Etat islamique (EI). Un accrochage a alors opposé ces soldats aux djihadistes, dont au moins deux ont été abattus lors de ce tout premier engagement au sol révélé depuis le début de l'offensive aérienne contre l'organisation.

 

"Tirs de mortier" et de mitrailleuses. L'incident s'est produit au cours des sept derniers jours. L'état-major canadien a plaidé le droit à "l'autodéfense" et rappelé que le Canada avait, comme la France, déployé des avions de chasse en Irak, ainsi que des forces spéciales, destinées à la formation des troupes irakiennes et des milices kurdes.

Le général Michael Rouleau, commandant des forces d'opération spéciales du Canada, a donné des précisions sur les circonstances de l'accrochage. Les forces spéciales se trouvaient dans le nord de l'Irak pour y rencontrer de haut-gradés de l'armée irakienne quand ils ont été pris à partie. Ils ont déterminé ensemble les prochaines cibles des raids aériens, avant d'avancer vers la ligne de front "pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte".

Une fois arrivés sur place, "ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuses". Les tireurs d'élites canadiens ont aussitôt été autorisés à répliquer par leur commandement et ont "neutralisé les deux menaces". Aucun Canadien n'a été blessé.

 

>> LIRE AUSSI - Des frappes ont visé des dirigeants de l'EI en Irak

 

"Pas une escalade". Pour le chef des forces spéciales, "le fait que nous ayons eu un échange de coups de feu avec l'EI ne signifie pas que cela soit devenu une mission de combat". Même son de cloche du côté de Jonathan Vance, commandant interarmées du Canada, qui ne "considère pas cela comme une escalade".

 

>> LIRE AUSSI - Irak : avec les forces spéciales françaises qui forment les peshmergas

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 07:30
photo Iran MoD

photo Iran MoD

 

20-01-2015 Par RFI

 

Téhéran et Moscou ont signé mardi 20 janvier un protocole d'accord sur l’élargissement de leur coopération militaire, à l'issue d'une visite de deux jours à Téhéran du ministre russe de de la Défense Sergueï Choïgou.

 

Lire l’article

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 22:30
U.S. A-10 reportedly shot at by ISIS militants with Strela MANPADS in Iraq

 

Jan 19 2015 - By David Cenciotti- theaviationist.com

 

U.S. A-10 Thunderbolt aircraft face the threat of Man Portable Air Defense Systems in Iraq.

 

According to a report by Iraqi News, American A-10 were shot at with four Strela missiles during the recent air strikes carried out by the Warthogs (as the Thunderbolts are referred to by the pilot community) on ISIS positions near Mosul, in Iraq. Based on reports by unnamed sources who witnessed the attack, the A-10s killed and wounded several terrorists but were also targeted by the ISIS militants who allegedly attempted to shoot down the U.S. planes fling at low altitude using 9K32 Strela-2 (NATO reporting name SA-7 Grail) man-portable, shoulder-fired, low-altitude, IR (infra-red) guided, surface-to-air missile systems.

 

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 18:50
Les Européens comptent travailler avec les pays arabes pour contrer le terrorisme

 

20.01.2014 par 45eNord.ca (AFP)

 

Les Européens ont appelé lundi à plus de coopération avec les pays arabes dans la lutte contre le terrorisme, alors que l’Europe était en état d’alerte après les attentats de Paris et le monde musulman en ébullition contre les caricatures de Mahomet.

 

« Nous préparons des projets spécifiques à lancer dans les prochaines semaines avec des pays précis pour accroître le niveau de coopération en matière de contreterrorisme », a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini en citant « la Turquie, l’Égypte, le Yémen, l’Algérie, les pays du Golfe ».

L’UE a aussi décidé une meilleure coordination en matière d’échange d’informations et de renseignement, à la fois à l’intérieur de l’UE mais aussi avec d’autres pays. Mme Mogherini a à cet égard mentionné la Turquie, l’Égypte, des pays du Golfe, l’Afrique du Nord, mais aussi l’Afrique et l’Asie.

Elle a indiqué qu’elle ferait deux actions concrètes immédiates : la mise en place d’attachés de sécurité dans toutes les délégations de l’UE dans les pays pertinents afin d’entretenir des contacts réguliers entre professionnels de la sécurité et du contreterrorisme, et l’amélioration de la communication avec les populations arabophones, au sein de l’UE et avec la communauté arabe dans le monde.

Mme Mogherini a évoqué une prochaine conférence internationale à Bruxelles sur les moyens d’assécher le financement des réseaux terroristes.

Sur le plan intérieur européen, les 28 ont appelé le Parlement européen à relancer le travail sur le PNR, le projet de registre européen des passagers dans le transport aérien, que les élus européens bloquent depuis 2011, réclamant des garanties sur la protection des données personnelles.

« Il faut qu’on renforce notre façon de coopérer (…) avec les pays arabes », avait affirmé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avant la réunion des 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE à laquelle était convié le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi.

« Les attaques terroristes ciblent surtout les musulmans dans le monde, il nous faut donc une alliance, un dialogue pour faire face ensemble », avait-t-elle expliqué. « On va discuter aujourd’hui des relations d’échange plus denses aussi avec les États musulmans dans le monde », avait rnchéri pour sa part le ministre allemand, Frank-Walter Steinmeier.

 

Le monde musulman en ébullition

Mais la pression est forte dans de nombreux pays musulmans. Des centaines de milliers de personnes ont manifesté lundi à Grozny, capitale de la Tchétchénie, contre la publication d’une nouvelle caricature du prophète Mahomet dans Charlie Hebdo, cible de l’attentat meurtrier du 7 janvier. Des islamistes radicaux ont défilé à Gaza, brûlant le drapeau français et menaçant de s’en prendre aux Français.

De nombreuses manifestations avaient déjà eu lieu ce week-end dans des pays musulmans. Au Niger, de violentes émeutes ont fait dix morts.

La lutte contre le terrorisme n’est pas seulement « une question militaire ou sécuritaire », a estimé à Bruxelles M. al-Arabi, affirmant qu’il fallait la livrer « au niveau intellectuel, culturel, médiatique, religieux ». « C’est cela que nous tentons ».

Certains ministres, comme le luxembourgeois Jean Asselborn, ont reconnu que cette coopération euro-arabe ne devait toutefois « pas » se faire « aux dépens de la démocratie ».

La coopération en matière de renseignement, le renforcement des contrôles aux frontières de l’espace Schengen, la lutte contre le trafic d’armes ou la création d’un registre commun des passagers aériens (PNR) sont devenus une priorité des dirigeants européens après les attentats meurtriers de Paris et la vaste opération anti-jihadistes en fin de semaine dernière en Belgique.

Ces questions seront discutées par les ministres compétents, ceux de l’Intérieur, le 29 janvier à Riga, et surtout par les chefs d’État et de gouvernement le 12 février, lors d’un sommet consacré à la lutte contre le terrorisme et les « combattants étrangers » européens de retour de Syrie ou d’Irak.

 

L’Europe en alerte

Plusieurs chefs de la diplomatie de l’UE participeront aussi jeudi à Londres à une rencontre organisée conjointement par le Royaume-Uni et les Etats-Unis entre pays membres de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

L’Europe est en alerte. En Allemagne, le manifestation hebdomadaire du mouvement anti-islam Pegida a été annulée à Dresde (est) en raison de menaces de mort proférées par l’EI contre l’un des organisateurs. Lundi dernier, 25.000 personnes, un record, avaient défilé dans la capitale de la Saxe.

En France, neuf personnes soupçonnées d’avoir pu apporter un soutien logistique à Amédy Coulibaly, en armes et véhicules notamment, sont en garde à vue jusqu’à mardi soir. Coulibaly avait tué une policière près de Paris puis quatre personnes juives dans une supérette casher dans l’est de Paris le 9 janvier.

Un Algérien de 33 ans arrêté samedi à Athènes et soupçonné d’avoir un lien avec la cellule jihadiste démantelée en Belgique devait être présenté lundi au parquet en vue de son éventuelle extradition, demandée par Bruxelles.

Mais le chef et pourvoyeur de fonds de la cellule belge qui projetait des attentats contre des policiers est toujours en fuite. Il s’agirait d’Abdelhamid Abaaoud, un Belge d’origine marocaine de 27 ans qui a combattu dans les rangs de l’EI en Syrie, selon les médias belges.

Dès samedi, l’armée a commencé à surveiller certains sites sensibles à Bruxelles et à Anvers, notamment des ambassades et lieux juifs. La police britannique a conseillé à ses agents d’être prudents et a « pris des mesures autour des bâtiments ».

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 18:30
Obtenir les effets escomptés par la coalition au-dessus de l’Irak

Un CF-188 Hornet est ravitaillé en vol par un avion CC-150T Polaris au-dessus de l’Irak, au cours de l’opération Impact, le 6 novembre 2014. PHOTO : Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN

 

20 janvier 2015 Par les Affaires publiques de la Force opérationnelle aérienne en Irak

 

La campagne aérienne de la coalition en cours au-dessus de la République d’Irak contre le groupe terroriste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) est une entreprise complexe nécessitant la coordination d’opérations dans les airs et sur le sol, et ce, en tout temps.

La Force opérationnelle aérienne en Irak (FOAI) du Canada est en mesure, au sein de la coalition, de mener ses missions en partie grâce à la fonction de coordination du centre multinational d’opérations aériennes (CAOC).

La FOAI fait partie du système de commandement et contrôle de la Force de stabilisation au Moyen-Orient, dont la fonction est de traduire les orientations opérationnelles de haut niveau et de les diffuser aux équipages aériens de niveau tactique qui mènent des missions au‑dessus de l’Irak. Le CAOC peut être perçu comme le coordonnateur central qui rassemble tous les divers éléments aériens pour soutenir la réalisation des missions aériennes. Il coordonne la collecte de renseignements par les aéronefs, le positionnement des ravitailleurs aériens et le déploiement des aéronefs de frappe des divers pays participant à la campagne contre EIIL.

« Les CF-188 ne sont pas les seuls aéronefs qui participent au combat contre EIIL », raconte le colonel Eric Kenny, commandant de la FOAI. « En fait, nous soutenons un effort plus vaste de la coalition. Notre activité aérienne est fondée sur nos contributions nationales à la coalition ainsi que sur les travaux de coordination et d’établissement de calendriers par le centre multinational d’opérations aériennes de la coalition. »

Chaque jour, les effets devant être obtenus dans la zone d’opérations sont définies par le CAOC et les missions sont élaborées et confiées aux pays participants à l’aide d’ordres de missions aériennes. Le CAOC décide comment les capacités et les forces aériennes doivent être intégrées, définit les objectifs et les tâches (ainsi que les critères de succès) et tente de prévoir les actions d’EIIL.

« Le nombre total de missions que nous réalisons par jour dépendra d’un certain nombre de facteurs, notamment les demandes de soutien aérien des forces de sécurité irakiennes, la disponibilité des ressources de la coalition, les conditions météorologiques et les objectifs de la campagne aérienne », explique le colonel Kenny.

Avec trois types d’aéronefs canadiens à sa disposition, le CAOC peut avoir recours à ses ressources pour soutenir ses missions de ravitaillement, pour recueillir des renseignements au‑dessus d’emplacements géographiques précis ou pour mener des frappes aériennes dynamiques ou délibérées.

Les cibles délibérées sont déterminées avant le début de la mission, alors que les cibles dynamiques peuvent être définies comme des objectifs inopinés. Les missions confiées aux équipages aériens sont toutes liées aux effets escomptés et c’est pourquoi un processus de planification axé sur les effets pour les aéronefs peut être utilisé pour divers rôles. Cela signifie que seulement une partie des missions menées par des CF-188 peuvent entraîner le largage de munitions, et que certaines semaines peuvent comprendre plus d’heures de vol que d’autres.

Parmi les missions accomplies pour la FOAI, citons celle dans le cadre de laquelle des CF-188 ont assuré un couvert aérien pour un aéronef de transport C-130 Hercules de la Royal Australian Air Force qui a entrepris des missions de parachutage de matériel d’aide humanitaire en soutien aux civils déplacés sur le mont Sinjar, dans le Nord de l’Irak.

Le 17 novembre 2014, quatre CF-188, dans le cadre d’une opération plus vaste de la coalition, ont mené des frappes aériennes contre des positions d’EIIL dans les environs de Mosul, dans le Nord de l’Irak. Le CC-150T Polaris a effectué du ravitaillement aérien et a livré environ 28 000 livres de carburant aux aéronefs de la coalition actifs pendant cette mission. Il s’agissait là de la première participation de la Force opérationnelle interarmées en Irak à une frappe délibérée.

Pendant ce temps, l’Aurora a aidé à dresser un portrait du renseignement en présentant des évaluations des dommages du combat à la suite des engagements de la coalition tout en soutenant l’identification de cibles possibles d’EIIL.

« Nous avons reçu des commentaires très positifs du commandant de la composante aérienne de la Force multinationale au sujet des capacités aériennes et des effets fournis par la FOAI », déclare le colonel Kenny.

L’opération Impact constitue le soutien offert par les Forces armées canadiennes à la Force de stabilisation au Moyen-Orient, la coalition multinationale luttant contre EILL en République d’Irak. Dans le cadre de cette contribution, environ 600 membres des Forces armées canadiennes sont déployés au sein de la Force opérationnelle interarmées en Irak et de la Force opérationnelle aérienne en Irak, qui sont basées au Koweït. En plus de ses membres, la FOAI a été déployée avec six chasseurs CF-188 Hornet, un ravitailleur aérien CC-150T Polaris et deux aéronefs de surveillance CP-140 Aurora.

 

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 18:30
Obtenir les effets escomptés par la coalition au-dessus de l’Irak

Un CF-188 Hornet est ravitaillé en vol par un avion CC-150T Polaris au-dessus de l’Irak, au cours de l’opération Impact, le 6 novembre 2014. PHOTO : Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN

 

20 janvier 2015 Par les Affaires publiques de la Force opérationnelle aérienne en Irak

 

La campagne aérienne de la coalition en cours au-dessus de la République d’Irak contre le groupe terroriste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) est une entreprise complexe nécessitant la coordination d’opérations dans les airs et sur le sol, et ce, en tout temps.

La Force opérationnelle aérienne en Irak (FOAI) du Canada est en mesure, au sein de la coalition, de mener ses missions en partie grâce à la fonction de coordination du centre multinational d’opérations aériennes (CAOC).

La FOAI fait partie du système de commandement et contrôle de la Force de stabilisation au Moyen-Orient, dont la fonction est de traduire les orientations opérationnelles de haut niveau et de les diffuser aux équipages aériens de niveau tactique qui mènent des missions au‑dessus de l’Irak. Le CAOC peut être perçu comme le coordonnateur central qui rassemble tous les divers éléments aériens pour soutenir la réalisation des missions aériennes. Il coordonne la collecte de renseignements par les aéronefs, le positionnement des ravitailleurs aériens et le déploiement des aéronefs de frappe des divers pays participant à la campagne contre EIIL.

« Les CF-188 ne sont pas les seuls aéronefs qui participent au combat contre EIIL », raconte le colonel Eric Kenny, commandant de la FOAI. « En fait, nous soutenons un effort plus vaste de la coalition. Notre activité aérienne est fondée sur nos contributions nationales à la coalition ainsi que sur les travaux de coordination et d’établissement de calendriers par le centre multinational d’opérations aériennes de la coalition. »

Chaque jour, les effets devant être obtenus dans la zone d’opérations sont définies par le CAOC et les missions sont élaborées et confiées aux pays participants à l’aide d’ordres de missions aériennes. Le CAOC décide comment les capacités et les forces aériennes doivent être intégrées, définit les objectifs et les tâches (ainsi que les critères de succès) et tente de prévoir les actions d’EIIL.

« Le nombre total de missions que nous réalisons par jour dépendra d’un certain nombre de facteurs, notamment les demandes de soutien aérien des forces de sécurité irakiennes, la disponibilité des ressources de la coalition, les conditions météorologiques et les objectifs de la campagne aérienne », explique le colonel Kenny.

Avec trois types d’aéronefs canadiens à sa disposition, le CAOC peut avoir recours à ses ressources pour soutenir ses missions de ravitaillement, pour recueillir des renseignements au‑dessus d’emplacements géographiques précis ou pour mener des frappes aériennes dynamiques ou délibérées.

Les cibles délibérées sont déterminées avant le début de la mission, alors que les cibles dynamiques peuvent être définies comme des objectifs inopinés. Les missions confiées aux équipages aériens sont toutes liées aux effets escomptés et c’est pourquoi un processus de planification axé sur les effets pour les aéronefs peut être utilisé pour divers rôles. Cela signifie que seulement une partie des missions menées par des CF-188 peuvent entraîner le largage de munitions, et que certaines semaines peuvent comprendre plus d’heures de vol que d’autres.

Parmi les missions accomplies pour la FOAI, citons celle dans le cadre de laquelle des CF-188 ont assuré un couvert aérien pour un aéronef de transport C-130 Hercules de la Royal Australian Air Force qui a entrepris des missions de parachutage de matériel d’aide humanitaire en soutien aux civils déplacés sur le mont Sinjar, dans le Nord de l’Irak.

Le 17 novembre 2014, quatre CF-188, dans le cadre d’une opération plus vaste de la coalition, ont mené des frappes aériennes contre des positions d’EIIL dans les environs de Mosul, dans le Nord de l’Irak. Le CC-150T Polaris a effectué du ravitaillement aérien et a livré environ 28 000 livres de carburant aux aéronefs de la coalition actifs pendant cette mission. Il s’agissait là de la première participation de la Force opérationnelle interarmées en Irak à une frappe délibérée.

Pendant ce temps, l’Aurora a aidé à dresser un portrait du renseignement en présentant des évaluations des dommages du combat à la suite des engagements de la coalition tout en soutenant l’identification de cibles possibles d’EIIL.

« Nous avons reçu des commentaires très positifs du commandant de la composante aérienne de la Force multinationale au sujet des capacités aériennes et des effets fournis par la FOAI », déclare le colonel Kenny.

L’opération Impact constitue le soutien offert par les Forces armées canadiennes à la Force de stabilisation au Moyen-Orient, la coalition multinationale luttant contre EILL en République d’Irak. Dans le cadre de cette contribution, environ 600 membres des Forces armées canadiennes sont déployés au sein de la Force opérationnelle interarmées en Irak et de la Force opérationnelle aérienne en Irak, qui sont basées au Koweït. En plus de ses membres, la FOAI a été déployée avec six chasseurs CF-188 Hornet, un ravitailleur aérien CC-150T Polaris et deux aéronefs de surveillance CP-140 Aurora.

 

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 17:45
Djihadistes. La carte de la menace

 

20 Janvier par Bruno Ripoche – Ouest France

 

Treize ans après les attentats du 11 septembre, Oussama Ben Laden est mort et al-Qaida affaibli. Mais personne ne peut crier victoire, car le groupe a fait des émules.

 

Al-Qaida (central)

Création : 1991. Chef : Ayman al-Zawahiri. Implantation : nord-ouest du Pakistan. Force : résiduelle.

Al-Qaida (la Base) est le réseau formé autour d'Oussama Ben Laden par les djihadistes internationaux que le Saoudien avait entraînés pour lutter contre les Soviétiques en Afghanistan (1979-1989). En 1991, après l'invasion du Koweït, Ben Laden offre de protéger les monarchies du Golfe contre Saddam Hussein. L'Arabie Saoudite l'éconduit, lui préférant des troupes américaines. Une présence « impie » pour Ben Laden, qui dès lors porte le combat contre l'Occident. Il culminera avec les attentats du 11 septembre 2001. Ben Laden mort, al-Qaida chassée de son sanctuaire afghan, la « base » est affaiblie, mais a essaimé.

 

Al-Qaida péninsule arabique

Création : 2009. Chef : Nasser al-Wuhaiyshi. Implantation : sud du Yémen. Force : un millier d'hommes.

Aqpa est née du regroupement, dans les montagnes du Yémen, de vétérans locaux du djihad en Afghanistan, rejoints par les rescapés de la répression qui suivit la campagne d'attentats de 2004 en Arabie Saoudite. En 2011, ils profitent de la révolte contre le président Saleh, et se taillent un fief dans le sud. Sous l'impulsion de l'Américano-yéménite Anwar al-Awlaki, tué en 2011 par un drone, Aqpa redonne priorité à la guerre contre l'Occident : elle recrute et forme des radicaux aux États-Unis et en Europe, comme les tueurs de Charlie Hebdo.

 

Al-Qaida au Maghreb islamique

Création : 2007. Chef : Abdelmalek Droukdel. Implantation : Algérie, nord du Mali et du Niger, sud de la Libye. Force : 1 500 hommes.

Aqmi est la réincarnation du GSPC, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien, qui a prêté allégeance à al-Qaida, fin 2006, alors qu'il végétait, vivant du trafic de drogue sur la frontière malienne et d'enlèvements au Sahel. En 2012, une alliance des islamistes et des Touaregs s'empare de la moitié nord du Mali, avant d'être refoulée par l'armée française. Affaiblie, mais bénéficiant d'une base arrière en Libye, livrée au chaos depuis la chute de Kadhafi, Aqmi reste une menace, y compris pour la France.

 

Daesh

Création : 2013. Chef : Abu Bakr al-Baghdadi. Implantation : ouest de l'Irak, nord-est de la Syrie. Force : plus de 10 000 hommes.

L'État islamique (EI ou Daesh en arabe) émane de la « filiale » irakienne d'al-Qaida, rébellion sunnite contre l'occupation américaine en Irak, dirigée par l'islamiste jordanien Abou Moussab al Zarkaoui, tué en 2007. Son actuel chef, Abou Bakr al-Baghdadi, a tiré profit du chaos en Syrie pour y prendre pied. En avril 2013, ses partisans évinçaient les modérés de Raqqa, première ville syrienne conquise par l'opposition à Bachar al-Assad. Un an plus tard, renforcés par un afflux de djihadistes internationaux, ils reviennent en force en Irak, s'emparent de Mossoul et Bagdadhi se proclame caliphe d'un État islamique à cheval sur les deux pays, et prétend diriger le monde musulman.

 

Talibans

Création : 1994. Chef : mollah Omar. Implantation : sud de l'Afghanistan, est du Pakistan. Force : plusieurs milliers d'hommes.

Chassés de Kaboul par l'intervention occidentale qui suivit les attentats du 11 septembre, les talibans n'ont jamais disparu. Repliés dans le sud et l'est pachtoune du pays, ils ont attendu leur heure - le retrait de l'Otan en décembre 2014 - et l'on verra, à la fonte des neiges, s'ils repartent à l'assaut de Kaboul. Rien n'indique qu'ils prendraient le risque d'héberger, de nouveau, des djihadistes internationaux. De l'autre côté de la frontière, le Mouvement des talibans pakistanais, né en 2007 dans les zones tribales, protège ce qu'il reste d'al-Qaida, et mène une sanglante campagne contre le pouvoir d'Islamabad.

 

Boko Haram

Création : 2002. Chef : Abubakar Shekau. Implantation : nord du Nigeria. Force : plusieurs milliers de combattants.

Après la fin du régime militaire, en 1999, le prédicateur Mohamed Yusuf, un émule nigérian des talibans afghans, part en croisade contre l'influence occidentale - Boko Haram signifie, littéralement, « l'éducation occidentale est un péché ». Il est capturé en 2009 et sommairement exécuté. Ses successeurs déclarent une guerre totale à l'État, en vue d'instaurer l'ordre islamique dans le nord musulman. Les attentats sanglants se multiplient, contre les églises, les écoles, l'armée. Cette violence a fait plus de 5 000 victimes en 2014.

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 17:30
Opération IMPACT: forces spéciales et frappes

 

20.01.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Les forces spéciales canadiennes ont eu fort à faire au cours des derniers mois en Irak, alors que la mission initiale de formation des forces de sécurité irakiennes s’est transformée en mission d’assistance aux pays de la Coalition.

 

Lors d’une conférence de presse au Quartier général de la Défense nationale, à Ottawa, ce lundi 19 janvier, le lieutenant-général Jonathan Vance et le brigadier-général Michael Rouleau, respectivement commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada et commandant du Commandement des forces spéciales du Canada, ont fait le point sur les opérations canadiennes en Irak.

 

Le lieutenant-général Vance a affirmé que les près de 1.000 frappes aériennes menées par les pays de la coalition ont réussi à stopper le groupe État islamique et à les placer sur la défensive. «Nous avons perturbé leur liberté de mouvement, leur capacité de commandement et contrôle, et limité leur capacité de mener à bien des opérations de grande envergure», mais il faudra néanmoins «des années avant de crier victoire».

Nous ne sommes qu’au «début de la campagne» a dit le général Vance, qui estime qu’il «ne s’agira pas d’un combat facile, et il restera beaucoup à faire dans les domaines de l’instruction et de l’aide avant qu’un niveau de réussite important soit atteint».

Résumant les sorties des avions canadiens dans l’espace aérien irakien, Jonathan Vance a précisé que la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 358 sorties aériennes en date du 18 janvier à 15h, soit 230 sorties pour les CF-18; 61 sorties pour l’aéronef de ravitaillement CC-150T et 67 missions de reconnaissance pour les aéronefs de patrouille CP-140.

 

Entraîner, conseiller et assister

Au cours des derniers mois, les membres des forces spéciales canadiennes ont fourni des conseils et de l’assistance aux commandants supérieurs des forces irakiennes dans la défense de leurs lignes contre l’EI et dans la planification de leurs opérations offensives.

«Grâce à un centre de coordination combiné que nous avons établi, la coordination, planification et synchronisation des opérations irakiennes est améliorée», a affirmé le brigadier-général Michael Rouleau.

Une fois cette étape franchie, une mission de reconnaissance sur le terrain est effectuée afin de visualiser les opérations des lignes de front.

L’instruction que les forces spéciales canadiennes offrent sont la navigation terrestre, l’informatique ou les systèmes de position globale, GPS.

«Nous avons aussi aidé en fournissant une formation médicale aux forces de sécurité irakiennes […] comment garder en vie un soldat sur le champ de bataille assez longtemps pour qu’il se rende jusqu’à un hôpital».

Précisant que la formation se fait «des kilomètres derrière les lignes de front, Michael Rouleau a indiqué aux journalistes que cette partie représente environ 80% du travail, le reste se faisant «pour la plupart à proximité de la ligne de front, mais parfois sur la ligne de front».

Le brigadier-général a comparé l’environnement à celui de la Première Guerre mondiale: «La chose que les gens ne comprennent pas, c’est que dans le Nord de l’Irak en ce moment c’est un environnement relativement statique. C’est un peu comme lors de la Première Guerre mondiale. Il y a une ligne de tranchée au Nord où les Forces irakiennes font face aux forces du groupe l’État islamique et c’est relativement statique ».

 

Face à l’ennemi

Lors de la planification d’un bombardement non loin de la ligne de front, des membres des forces spéciales ont été attaqué par des tirs de fusils mitrailleurs et de mortiers.

Depuis le début de la mission canadienne en Irak, c’est la première fois qu’un incident de ce type se produit, a indiqué le brigadier-général Rouleau. «Lorsqu’ils ont avancé pour confirmer les plans et visualiser ce dont ils avaient discuté sur une carte, ils ont immédiatement essuyé des tirs de mortier et le feu de mitrailleuses», a raconté le chef des forces spéciales.

Il a précisé que les Canadiens ont répliqué aux tirs ennemis dans une posture purement défensive et ont détruit les deux positions ennemies d’où venaient les tirs grâce à des snipers. Il n’y a eu aucun blessé du côté canadien.

 

Des yeux sur le terrain

Les membres des forces spéciales canadiennes ont également pris part directement aux frappes de la coalition contre des cibles de l’État islamique. Plusieurs d’entre eux ont ainsi aider les avions de chasse amis à localiser des cibles ennemies à 13 reprises.

Le brigadier-général Rouleau a donné l’exemple de lasers pointés sur des cibles au sol, afin d’aider les bombes à guidage laser.

Dans une vidéo diffusée lors du point de presse, on peut en effet voir ce qui semble être une position ennemie assez proche, filmée par des membres des forces spéciales. Les deux bunkers du groupe armé sont alors frappés par des bombes de la coalition.

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 13:30
Elbit missile counter-measure system for Asian army

UH-60 Blackhawk helicopters being flown by an unidentified army in Asia are to be supplied with a missile counter-measure system from Elbit Systems. Photo: U.S. Army.

 

Jan. 19, 2015 By Richard Tomkins   (UPI)

 

An unidentified Asian army has ordered missile counter-measure systems for its Blackhawk helicopters.

 

Israel's Elbit Systems Ltd reports it is supplying an unidentified Asian Army with a mini Directed IR Countermeasures system for use on Blackhawk helicopters.

The system is the mini MUSIC IR MSW, a system that protects aircraft from shoulder-fired heat-seeking missiles through the use of a laser that disrupts the navigation system of the missile and knocks it off course.

 

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 12:30
Israel deploys Iron Dome missile defense battery and additional troops on border with Syria

 

January 20, 2015 armyrecognition.com

 

Israel deployed an Iron Dome missile defense battery along its northern border with Syria and planned a high-level security meeting in anticipation of retaliation for an airstrike that killed Lebanese Hezbollah militants and an Iranian general, Israel Radio reported.

 

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 17:45
crédits Ouest-France

crédits Ouest-France

 

19 janvier 2015 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

La technique est vieille comme le monde. Pour peser politiquement tout en étant moins puissants militairement, les terroristes usent de la peur. Sans limite aucune. On l’a vu dans le conflit syrien où les moudjahidines se filmaient en train d’exécuter leurs horreurs. On l’a vu depuis un an avec la montée en puissance de Daech, qui filme les décapitations d’otages. Boko Haram est même allé plus loin en bardant une fillette de dix ans d’explosif pour un attentat téléguidé, ou en enlevant des dizaines de jeune femmes comme esclaves pour leurs mercenaires.

 

    L’horreur sert doublement ces seigneurs de la guerre. Sur le territoire qu’ils entendent contrôler, elle pétrifie toute opposition. Sur la scène médiatique mondialisée, elle effraye les opinions publiques, conditionne les classes politiques. L’horreur suscite en soi une hypertrophie de la menace réelle. Et il suffit d’un attentat pour l’alimenter.

 

    Cette pratique, toutes les branches du terrorisme islamiste en usent. Aqmi, Aqpa, Daech, Boko Haram. Outre le vernis délirant d’idéologie islamiste qui leur sert d’étendard, la violence est leur principal point commun. Pour le reste, le terrorisme islamiste est avant tout une nébuleuse. Sans structures pérennes.

 

    Tenues par des chefs de guerre souvent auto-proclamés, les organisations qui, du Maghreb au Proche Orient en passant par le Sahel, terrorisent l’Occident usent, en les renversant, de tous les instruments de la modernité.

 

    La société ouverte qui est la nôtre est vulnérable en certains points ? C’est là qu’ils portent le glaive. Internet ? Ils l’utilisent à plein. Pour endoctriner à distance les cibles mentalement fragiles qu’ils ont identifiées. Pour communiquer clandestinement. Pour communiquer à grande échelle leurs faits d’arme. Les armées conventionnelles avaient leur service cinématographique, les jihadistes trucident un smartphone à la main.

 

    La liberté de parole est notre sanctuaire ? C’est là qu’ils pointent les kalachnikovs. Le multiculturalisme notre défi sociétal ? Ils en attisent les contradictions. Le monde globalisé permet d’aller partout très vite ? Leur haine fait le même chemin en retour. Et comme toute guerre s’accompagne d’une guerre culturelle, le grand vecteur du soft power qu’est devenu internet est un espace décisif du nouveau front.

 

    90% des embrigadés basculent sur internet, affirmait récemment le ministre de l’intérieur à l’Assemblée. Les cyberattaques ne disent rien d’autres. Le monde, pour nous, s’est rapproché. Pour le meilleur et pour le pire.

 

    Une base physique, pourtant, est toujours nécessaire. Ben Laden privilégiait le réseau, tout en s’appuyant sur les terres afghanes. Daech, Aqmi, Aqpa et Boko Haram oeuvrent à conquérir des terres, tout en utilisant le réseau. En Irak, au Sahel, au Yémen, au Nord du Nigéria. Il sera difficile de faire cesser « ici » la menace sans éradiquer « là » ce qui constitue leur « base », qui se dit  « Al-Qaïda » en arabe.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:50
L'Europe, ligne de front du djihad


18 janvier 2015 Laurent Valdiguié - JDD

 

Onze jours après ce 7 janvier noir, la menace plane toujours sur une Europe ciblée par le terrorisme. Partout dans le monde, les ripostes s’organisent.

 

C'est une révolte?", demandait Louis XVI au début de la Révolution. "C'est une guerre?" se demande-t-on aujourd'hui en Europe. La situation en a tout l'air. Des morts des deux côtés. Des fusillades. Un état d'alerte. Des militaires en uniforme pour garder crèches et lieux de culte. Un président de la République se posant en hélicoptère sur le Charles-de-Gaulle, en route vers le Golfe. Oui, une odeur de poudre plane sur une Europe réveillée cette semaine au son des perquisitions à Berlin, aux quatre coins de la Belgique et dans la banlieue parisienne.

 

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