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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 07:30
US Again Rules Out Syria No-Fly Zone

 

Dec. 1, 2014 – Defense News

 

WASHINGTON — Washington ruled out Monday any imminent plans to create a no-fly zone along the Turkey-Syria border, brushing aside reports that US officials are in talks with Ankara about a refugee safe haven.

 

White House spokesman Josh Earnest told reporters the US was “open to discussing a range of options with the Turks” but that a no-fly zone over Syria was not on the table “at this point.”

 

Turkey has been pushing for a buffer zone inside Syria to shelter refugees from the three-way fight between Syrian President Bashar al-Assad’s regime, rebels and Islamic State jihadists.

 

But Ankara, which has seen fighting on its southern frontier, has so far failed to persuade its NATO ally Washington, despite US jets already hitting IS targets inside Syria, to put its might behind the plan.

 

Since the civil war erupted in Syria in early 2011 there have been repeated calls for a no-fly zone to protect the rebels and refugees.

 

Former top US diplomat Hillary Clinton was apparently in favor of creating such a zone, but President Barack Obama has consistently ruled it out, concerned that Washington would be drawn deeper into the conflict.

 

This weekend US media reports suggested Washington’s stance is shifting after a visit to Turkey last month by Vice President Joe Biden, but Earnest insisted this was not the case.

 

“We’ve made pretty clear on a number of occasions that while we’re open to discussing a range of options with the Turks ... we do not believe that a specific no-fly zone proposal at this point would best serve the interests that we’ve all identified in terms of trying to resolve the situation in Syria,” Earnest said.

 

The Wall Street Journal reported that as part of a proposed deal between the US and Turkey, a protected “safe zone” along the border would be set up that would be off-limits to Assad’s aircraft.

 

Narrower than a formal no-fly zone, it would not need any air-strikes. Instead the US would quietly warn the Assad regime to stay away, the Journal said.

 

In exchange US and coalition aircraft would use Turkey’s Incirlik base as well as others to patrol the zone to make sure that rebels operating on the Turkey-Syria border do not come under attack.

 

The reports came just as Secretary of State John Kerry was heading to Brussels for talks on Wednesday with ministers from the 60-strong global coalition fighting the Islamic State group.

 

He will be accompanied by General John Allen, the US pointman forging the coalition to counter the threat from the group, also known as ISIL, which has captured a swathe of territory in Iraq and Syria.

 

“It’s an opportunity to take stock of where things stand, obviously discuss what needs to happen from here, provide updates on where countries stand,” said State Department spokeswoman Jen Psaki.

 

She said Washington continued to review a number of options including a no-fly zone, but insisted such discussions were “ongoing.”

 

“We continue to have differences” with Turkey, Psaki told reporters, stressing “we haven’t made a decision about a specific course of implementation, we’re just continuing to have a discussion with Turkey.”

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 22:55
Chammal : frappe d’opportunité dans la région du Mont Sinjar

 

01/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Ce matin, le lundi 1er décembre 2014, à 8h30 heure de Paris, une patrouille de reconnaissance armée de deux avions de chasse a bombardé une position du groupe terroriste autoproclamé Daesh.

 

Les équipages ont décollé dans la nuit afin d’assurer une mission planifiée d’appui aérien aux forces de sécurité irakiennes dans le nord de l’Irak.

 

Quelques heures auparavant, les moyens de la coalition avaient repéré un check-point terroriste au sud-ouest du Mont Sinjar, une zone en état de siège qui fait régulièrement l’objet d’assauts de la part des groupes de Daech.

Le 1er décembre 2014, les avions Rafale de la force Chammal ont effectué une frappe d’opportunité contre des éléments du groupe autoproclamé Daech, dans la région du Mont Sinjar en Irak.

 

Après avoir été orientés sur zone par le CAOC (Centre des opérations aériennes), les Rafaleéquipés de bombes guidées laser et de pod de désignation ont procédé à l’identification des objectifs et confirmé la présence d’un poste de contrôle aux mains de Daech.

 

Les équipages ont immédiatement neutralisé la menace. Les Rafalede la patrouille ont chacun délivré et guidé une bombe GBU12 afin de détruire les deux structures qui constituaient le check-point tenu par l’organisation terroriste.

 

Les militaires de la force Chammalpoursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération interarmées Chammalvise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Suite à l’arrivée le 28 novembre de trois Mirage 2000D en Jordanie, le dispositif est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, trois avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson. Dans les semaines à venir, trois Mirage 2000Dsupplémentaires viendront encore renforcer ce dispositif.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:40
Patrouilleur Iaroslav Moudry photo RIA Novosti. Igor Zarembo

Patrouilleur Iaroslav Moudry photo RIA Novosti. Igor Zarembo

 

MOSCOU, 28 novembre - RIA Novosti

 

Le patrouilleur Iaroslav Moudry de la flotte russe de la Baltique a quitté le port Colombo (Sri Lanka) et mis le cap sur Oman, a annoncé vendredi le service de presse de la région militaire russe de l'Ouest pour la flotte de la Baltique.

 

"Le patrouilleur Iaroslav Moudry (...) a achevé sa visite au port Colombo du Sri Lanka. Le navire de la flotte de la Baltique a déjà pris le large et mis le cap sur Oman", a indiqué le service de presse.

 

Le navire est resté à Colombo du 24 au 28 novembre pour se ravitailler en eau, vivres et combustible et passer une inspection technique.

 

Le Iaroslav Moudry a quitté le 9 août la base navale russe de Baltiïsk, dans la région de Kaliningrad, dans le cadre de sa mission anti-piraterie dans l'océan Indien. Il a parcouru près de 12.000 milles marins et fait des escales à Salalah (Oman), dans la ville autonome espagnole de Ceuta, sur la côte nord du Maroc en Afrique, à La Valette (Malte), à Karachi (Pakistan), à Jakarta (Indonésie) et à Penang (Malaisie).

 

Le patrouilleur Iaroslav Moudry (Iaroslav le Sage) du projet 11540 (une frégate, selon l'Otan) est destiné à détecter et surveiller les sous-marins, à protéger les bâtiments de guerre contre les navires et sous-marins en haute mer, à assurer les opérations de débarquement. Il fait partie de la flotte de la Baltique depuis 2009.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:35
La Chine s’affirme en Méditerranée

 

25 novembre 2014 par François d'Alançon – LaCroix.com

 

Au printemps 2015, la marine chinoise fera une nouvelle apparition en Méditerranée. L’occasion ? Des exercices navals conjoints avec la Russie annoncés la semaine dernière à Pékin. Un signe des ambitions de Pékin qui montre ses prétentions de puissance globale.

L’an dernier, la marine chinoise avait envoyé une flottille pour un mois en Méditerranée. En 2007, Pékin avait affiché pour la première fois sa présence en Méditerranée avec deux bateaux.

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:30
Lutte contre l’EI en Irak: rôle de soutien pour le Canada cette semaine

Des chasseurs CF18 de l’Aviation royale canadienne circulent sur la piste, au Koweït, au cours de l’opération IMPACT, le 13 novembre 2014 (Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

 

27 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Du 24 au 26 novembre dans son combat contre le groupe l’État islamique, la coalition menée par les États-Unis a mené sept frappes, mais, a révélé le Colonel Daniel Constable, commandant de la Force opérationnelle interarmées – Irak,  alors qu’il faisait ce jeudi 27 novembre le point sur les opérations canadiennes, le Canada n’a pas pas effectué de frappes, jouant plutôt cette semaine un important rôle de soutien.

 

Selon le Colonel Constable, cette semaine, même si les combattants de l’État islamique sont parvenus à maintenir leurs positions, ils ont essuyé des pertes qu’il a qualifié de «significatives».

En Irak,même si le Canada n’y participait pas cette fois, deux frappes aériennes de la coalition près de Mossoul ont détruit un bulldozer deux véhicules, trois bâtiments et une position de combat du groupe l’État islamique, et ont également frappé une importante unité de combat du groupe djihadiste, confirme de son côté le CENTCOM, le commandement militaire américain responsable du Moyen-Orient.

Près de Kirkouk, deux frappes aériennes ont détruit un réservoir, un Humvee et un autre véhicule, ainsi que deux unités du groupe djihadiste. Au nord de Sinjar, une frappe aérienne a détruit encore un Humvee  et un véhicule. Au nord-ouest de Ramadi,où les forces irakiennes et les tribus alliés ont réussi à repousser l’assaut des djihadistes pour s’emparer des secteurs  qu’ils ne contrôlaient pas encore, un raid aérien a endommagé un poste du groupe armée islamiste.

Enfin, à l’ouest de Baiji, un raid aérien a détruit un véhicule de l’État islamique  et en a endommagé un autre.

 

Rôle de soutien cette semaine pour les Canadiens

Les missions canadiennes se sont, elles, de dire le commandant de la Force opérationnelle interarmées – Irak, se sont concentrés dans les zones de Falloujah, Baiji et Bagdad, et le Canada a joué cette semaine un rôle de soutien.

Selon le Colonel Constable, l’action de la coalition continue de réduire la liberté de mouvement des combattants djihadistes et sa capacité de concentrer ses forces. Baïji, notamment, a pu être repris grâce à l’effet des frappes de la coalition, a tenu à rappeler le commandant de la Force canadienne en Irak.

En date du 26 novembre 2014 à 15 h (heure normale de l’Est), la Force opérationnelle aérienne en Irak a quant effectué jusqu’à maintenant 116 sorties aériennes :

  • Les chasseurs CF188 ont effectué 72 sorties;
  • L’aéronef de ravitaillement CC150T a effectué 21 sorties et a acheminé environ 976 000 livres de carburant; et
  • Les aéronefs de patrouille CP140 ont mené 23 missions de reconnaissance.

Les six CF-18 canadiens ont eu pour mission d’escorter des avions de transport de la coalition, les deux CP-Aurora ont poursuivi leur travail de surveillance et de reconnaissance et le CT-150 canadien a permis aux avions alliés de rester en vol plus longtemps.

L’avion de ravitaillement canadien a notamment livré du carburant à un aéronef  dans l’espace de la coalition et qui s’était retrouvé. presque à sec, lui permettant ainsi  de rentrer après avoir complété sa mission.

Quant aux CP-Aurora, qui ont effectué 143 sorties depuis le début de la mission, le commandant de la force canadienne en Irak a expliqué que, depuis l’opération Mobile en Libye en 2011, de grandes améliorations ont été apportées et qu’aujourd’hui,  les détecteurs peuvent «percer les tentatives de l’État islamique pour se camoufler».

Le Colonel Constable a noté lors du point de la situation aujourd’hui que, sur la foi du témoignage des pilotes canadiens qui voient les manœuvres d’évasions des combattants de l’EI, on peut affirmer que les djihadistes sont bien conscients des menaces de la coalition et ont du pour cette raison changer leurs tactiques, ce qui l’amène à conclure de nouveau que les frappes fonctionnent et placent le groupe l’État islamique sur la défensive.

Soulignant que l’effort de la coalition est un effort collectif et que les Canadiens effectuent les missions qui leur sont assignés, le responsable militaire canadien a expliqué et souligné l’importance du rôle de soutien qu’a joué cette semaine la force opérationnelle canadienne.

Même les semaines où les Canadiens n’effectuent pas de frappes, ils n’en remplissent donc pas moins un rôle essentiel, les CP-Aurora des forces canadiennes «répondant» par exemple, a noté le colonel, «aux besoins de la coalition de façon égale ou meilleure que les autres partenaires», apportant ainsi aux alliés les renseignements sur la situation dont ils ont besoin pour mener leur action.

 

Les CP-Aurora, essentiels au ciblage

En outre, c’est en grande partie grâce aux CP-Aurora, a-t-il souligné, qu’il est possible d »appliquer la doctrine très rigoureuse de ciblage qui permet d’éviter des pertes civiles et d’évaluer de façon précise les dégâts causés par les frappes.

Il a toutefois été impossible de savoir combien de fois des raids aériens aurait été avortés pour éviter des dommages collatéraux trop importants grâce aux informations fournies par l’avion de reconnaissance canadien, cette information étant, de dire le responsable militaire canadien,  du ressort du commandement aérien de la coalition.

 

Les CF-18 escorte un avion-cargo d’aide humanitaire

Par ailleurs, si le Pentagone a reconnu mercredi qu’une cargaison d’armes larguée par les forces américaines  a dévié de sa course et est tombée par erreur entre les mains des djihadistes au lieu de parvenir aux combattants kurdes, les Canadiens ne sont pas en cause dans cette affaire, a indiqué le Colonel Constable en réponse à une question des journalistes aujourd’hui.

Lors d’escorte de transport, le rôle assigné aux CF-18 canadiens se limite alors à la protection des avions de transport, a-t-il précisé. En outre, la mission de la force opérationnelle canadienne se limite à l’Irak

Quoi qu’il en soit, les avions de combat canadiens ont bien escorté un avion-cargo humanitaire, mais en Irak. Le colonel Constable, a confirmé que les chasseurs avaient fourni une escorte «à un avion-cargo non armé d’un autre pays, qui a largué des approvisionnements de secours».

Un autre pays ayant été impliqué dans l’opération et les avions étant de surcroît susceptibles de retourner dans cette région, le colonel Constable a refusé de donner plus de détails, pour des raisons de sécurité opérationnelle.

Soulignant encore une fois l’importance du rôle de soutien joué par le Canada, le commandant de Force opérationnelle interarmées – Irak a noté que l’avion-cargo a pu voler à plus basse altitude sachant que des chasseurs canadiens veillaient alors sur lui.

 

L’opération Impact

L’opération Impact constitue le soutien des Forces armées canadiennes (FAC) à la Force de stabilisation au Moyen-Orient (FSMO), soit la coalition multinationale contre le groupe ultra-radical l’État islamique qui contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie où il impose son interprétation très rigoureuse de la loi islamique et fait régner la terreur.

La Force opérationnelle aérienne en Irak (FOAI) contribue pour sa part aux opérations aériennes de la coalition contre le groupe l’État islamique visant à réduire les capacités des djihadistes à mener des opérations militaires contre la population de la République d’Irak.

Le Canada a aussi en Irak de conseillers militaires qui aident et conseillent les forces kurdes et irakiennes sur le terrain.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:30
Extended & Protected M-113 APCs?

 

23/11/2014 IsraelDefense

 

BAE and IMI offer the IDF an extended and upgraded version of the veteran M-113 APC, fitted with an active protection system and passive and reactive protection

 

Not just Merkava (NAMER) APCs? BAE and IMI have jointly offered IDF a project involving the acquisition of extended and upgraded M-113 Armored Personnel Carriers.

The need for the prompt renewal of at least a portion of the IDF APC fleet is one of the significant lessons derived from the fighting in the Gaza Strip. IDF entered the operation with an insufficient amount of protected Merkava (NAMER) APCs, and were consequently compelled to also employ outdated M-113 APCs, dating back to the 1970s. One of these APCs was bogged down owing to a technical malfunction during the operations of the Golani brigade in the northern part of the Gaza Strip, and was subsequently destroyed by an antitank missile. In the attack on the stranded APC and the subsequent evacuation operations, 13 troopers and commanders were killed and dozens were injured. IDF had to employ artillery fire in order to support the evacuation effort.

As reported in the special edition of Israel Defense magazine that concluded Operation Protective Edge (Issue #22), IDF hastened to cancel a planned cut in the manufacture of future NAMER APCs pursuant to the operation. The NAMER APCs are manufactured as a joint project with the General Dynamics Company in the USA, with some of the financing provided through US Aid funds.

During the visit by Defense Minister Ya'alon to the USA in late October 2014, it appeared that IDF will increase by 200 the number of NAMER APCs originally ordered prior to the war.

Israel Defense has learned that the joint proposal of BAE and IMI involves the renewal and upgrading of APCs in a manner similar to a project recently completed in Canada. According to the proposal, the old APCs are to be cut across the middle and extended. At the same time, all of the APC assemblies are to be replaced, including the engine and the steering system: the old joystick-driven system will be replaced by a steering-wheel driven system. The new engine has a 400hp output and this power boost will enable the fitting of 6 tons of passive and reactive protection, in addition to an active protection system.

The cost of the upgrading process can be significantly lower than the cost of a new NAMER APC, which is estimated at around US$ 5 million, but according to the proposal submitted to the IDF Ground Arm, the upgrading project is just a "complementary project" to the planned acquisition of the NAMER APCs. IDF are to review the proposal over the coming weeks.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 13:45
Le Maroc envoie des F-16 combattre Daesh


28.11.2014 par P.  Chambost - telquel.ma
 

Après des entraînements aux États-Unis, des pilotes marocains vont mener des opérations contre l’État islamique depuis les Émirats arabes unis.

 

Officiellement, la participation marocaine à la coalition de lutte contre l’État islamique se limite à l’échange de renseignements. C’est ce qu’expliquait fin septembre le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar. En revanche, fin octobre, le ministre annonçait que le roi avait décidé d’apporter un « soutien actif aux Émirats arabes unis dans leur lutte contre le terrorisme et pour la préservation de la paix et de la stabilité régionale et internationale ». Ce soutien était annoncé comme s’inscrivant dans une coopération bilatérale.

 

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Map: Islamic State's Growing Sphere of Influence

Map: Islamic State's Growing Sphere of Influence

 

November 18, 2014 By Mirco Keilberth, Juliane von Mittelstaedt and Christoph Reuter

 

Chaos, disillusionment and oppression provide the perfect conditions for Islamic State. Currently, the Islamist extremists are expanding from Syria and Iraq into North Africa. Several local groups have pledged their allegiance.

 

The caliphate has a beach. It is located on the Mediterranean Sea around 300 kilometers (186 miles) south of Crete in Darna. The eastern Libya city has a population of around 80,000, a beautiful old town and an 18th century mosque, from which the black flag of the Islamic State flies. The port city is equipped with Sharia courts and an "Islamic Police" force which patrols the streets in all-terrain vehicles. A wall has been built in the university to separate female students from their male counterparts and the disciplines of law, natural sciences and languages have all been abolished. Those who would question the city's new societal order risk death.

Darna has become a colony of terror, and it is the first Islamic State enclave in North Africa. The conditions in Libya are perfect for the radical Islamists: a disintegrating state, a location that is strategically well situated and home to the largest oil reserves on the continent. Should Islamic State (IS) manage to establish control over a significant portion of Libya, it could trigger the destabilization of the entire Arab world.

The IS puts down roots wherever chaos reigns, where governments are weakest and where disillusionment over the Arab Spring is deepest. In recent weeks, terror groups that had thus far operated locally have quickly begun siding with the extremists from IS.

In September, it was the Algerian group Soldiers of the Caliphate that threw in its lot with Islamic State. As though following a script, the group immediately beheaded a French mountaineer and uploaded the video to the Internet. In October, the "caliphate" was proclaimed in Darna. And last week, the strongest Egyptian terrorist group likewise announced its affiliation with IS.

 

The Latest Label of Horror

Several inconsequential groups have also pledged loyalty to Islamic State, while others have gone so far as to announce their support for the group, such as Boko Haram in Nigeria, Abu Sayyaf in the Philippines and the Taliban in Pakistan. All of them are seeking to benefit from the attraction and the brutal reputation of the Islamic State, in addition to the weapons, money and fighters that are easier to assemble using the latest label of horror.

Many such groups once joined al-Qaida for similar reasons, but Osama bin Laden's forces have long-since become overshadowed by IS. Whereas al-Qaida was an ideological establishment with far-flung franchises, Islamic State seeks to exert control over entire regions, led by Abu Bakr al-Baghdadi, the so-called "caliph."

Now, Tunisia of all places, the birthplace of the Arab Spring, has supplied the largest number of foreign jihadists to Islamic State. Many in the country are deeply disappointed with the new freedoms they now possess, and Islamists have also long been able to recruit new followers in Tunisia. In Egypt, where a new military dictatorship took control following the revolution, radical terror organizations have sprouted. And in Libya, fighting among militia groups has resulted in a complete collapse of state order.

Moreover, Islamists were long persecuted in these countries prior to the deposition of their secular rulers. The result was that for decades, jihadists under the thumb of Hosni Mubarak, Zine el-Abidine Ben Ali and Moammar Gadhafi left their home countries. But now, a few old jihadists and many who recently joined IS in Syria are coming back, and they have thrown their support behind Islamic State.


LIBYA: WHERE THE STATE HAS DISAPPEARED

Darna has long been a radical stronghold, having produced the greatest number of foreign suicide attackers from one single city in Iraq after 2004. Oppression by Gadhafi's security forces made it easy for Islamists to sell the jihad as an alternative to living under a dictatorship and the regime was happy to let them go. Every Islamist who left to fight the Russians or the Americans was one less danger back home.

After Gadhafi was toppled in 2011, many rebels headed for Syria to fight against Bashar Assad. At the same time, the revolution gave birth to several militia groups, not all of which were radical but some leaned Islamist. Extremists subsequently found a foothold in eastern Libya and perpetrated a series of bloody attacks against the police and the army, leading the state to pull back. The extremists remained. Today, Darna is ruled by several militia groups, the most important of which is the Islamic Youth Shura Council, an organization founded in the spring after splintering off from the Libyan terror group Ansar al-Sharia. In Darna, the leaders of Ansar al-Sharia have joined forces with Islamic State while in Benghazi they have not.

Initially, IS emerged in Libya in the form of a group of fighters returning from Syria. The so-called al-Battar Brigade brought Darna under its control by murdering politicians, judges and attorneys -- but also by killing commanders of other militias. Then, in September, an "emir" sent by Islamic State arrived in Darna, a previously little-known Yemenite named Mohammed Abdullah. On Oct. 5, the first meeting was held between the men from the Islamic State and Shura Council leaders, during which they announced their alliance and the founding of Islamic State's "Barka Province." At the end of October, hundreds of citizens publically proclaimed their loyalty to the "caliph."

Afterwards, an activist named Mohamed Batoha asked the predominantly foreign extremists what business they had being in Darna. Two days later, he was shot to death by gunmen in a passing vehicle, just as dozens of other critics had been before him.

 

'Hardly Different from Syria or Iraq'

"The fight against Gadhafi began in Benghazi on Feb. 17, 2011. But it is here where it will be determined whether the fight against the Islamists will escalate into a conflagration across all of North Africa," says a young activist who asked to remain anonymous. He is one of the few who has the courage to report from Darna. He too has been shot at by the Islamists, and he only barely escaped with his life. Since then, he has been trying to leave, but the extremists have set up roadblocks all around the city. "Eastern Libya is hardly any different from Syria or Iraq," he says.

The militias hunt down everybody who voices criticism, be it even just a comment posted on Facebook. Just last Tuesday, three young anti-IS activists were beheaded on camera in Darna. Suspected criminals are lashed. A murderer was executed in the local football stadium. Islamists are treated no better. The leader of Ansar al-Sharia in Benghazi has been missing ever since he refused to join the "caliphate" -- in all likelihood he was killed. A further militia leader has applied for asylum in Turkey.

The militias operate four camps on the outskirts of the city where they train several hundred foreigners for the fight in Syria. But ever since the Libyan army, under the leadership of General Khalifa Haftar, took over large sections of Benghazi, which had been controlled by Islamists until then, the jihadists have focused their efforts here. Some have even returned from Syria to provide support. They are thought to have established weapons depots in the forested mountains above Darna and to have stored short-range missiles in a warehouse belonging to a textile factory.

Last week, Darna was bombarded for the first time by the air force under General Haftar's control, which is supported by Egypt and the United Arab Emirates. But such strikes will hardly eliminate the Islamists. More plausible is that the bombings will increase the danger that militias, operating independently thus far, will join forces to fight the general's troops -- and will become part of the Islamic State alliance. Last week provided a look at the dangers facing the country. Islamists detonated a series of bombs at state facilities and at the embassies of Egypt and the United Arab Emirates in Tripoli.

Since summer, the Libyan capital has been under the control of an Islamist alliance calling itself "Fajr Libya" -- Dawn Libya. The group doesn't belong to Islamic State, but the route to the "caliphate" nevertheless runs through Tripoli. In August, Fajr Libya took control of Mitiga Airport in Tripoli, leaving the terminal in ruins and destroyed jets at the gates. A plastic tarp hanging over the entrance reads "International Airport Tripoli." And Mitiga is an international airport, even if there is essentially only a single destination: the "caliphate."

Flights originating in Mitiga are not allowed to land in many cities, but there are several flights weekly to Istanbul and Casablanca. "Libya is the hub for Islamists from Europe and North Africa," says a Libyan activist who escaped to Tunis. The Jihad route leads from Tunisia via Tripoli into Turkey and on to Syria. Thousands have followed the path into Syria, and only a few have returned.


TUNISIA: THE COUNTRY OF JIHADISTS

Mohammed Soussi, from Tunis, is one of those who traveled the Jihad route. Soussi, 27, holds a degree in economic science and had never been particularly devout. The soldier, who had served his country for two years, recently called his parents. But he placed his call from Turkey. "I am fighting for the Islamic State," he said, "for the liberation of Palestine and against Bashar Assad."

Taoufik Soussi, a 63-year-old retired military officer, has reconstructed the path his son took and he now knows where everything got started: in the Elmanar Mosque not far from the technical university in Tunis. Mohammed met an imam there who told him about the Islamic State and who ultimately paid his fare for a collective taxi, which took him to the Libyan border. Fighters with an Islamist militia from Sabratha were waiting on the other side, part of the Ansar al-Sharia network. Presumably, they brought Mohammed to Sabratha, as they had many other Tunisians, and spent several weeks training him for the fight in Syria. They then took him to Mitiga Airport.

According to government figures, 2,400 Tunisians have traveled to Syria, though other estimates place the number of people from Tunisia fighting for the al-Nusra Front or IS at 3,000. The Interior Ministry claims that a further 8,000 men have been prevented from traveling to Syria. Some potential jihadists were identified because they only possessed a one-way ticket to Istanbul while others were arrested at the Libyan border. Some 400 men have returned from Syria, according to government statistics, with most of them now in prison.

Tunisia is the country where the Arab Spring got its start. And while dictators or chaos have followed uprisings in Egypt, Syria and Libya, Tunisia has since held two parliamentary elections. Just recently, there was a peaceful transfer of power from the moderate Islamist party Ennahda to the secular party Nidaa Tounes. On average, the Tunisian population of 11 million is better educated than the people in almost any other county in the region. Why, then, do so many people from this country join the jihad?

 

Horrific Inventions

The imam who recruited Mohammed Soussi -- and who wishes to remain anonymous -- says: "The Islamic State is our promised land," a state "in which Muslims have wrested back their dignity." Stories about IS fighters killing fellow Muslims and raping women, he says, are merely horrific inventions of the Western media.

Many Tunisians are prepared to believe him. For them, the fight against Assad -- or at least the struggle they see as being that -- is merely a continuation of their own, incomplete revolution. The conditions that moved the street vendor Mohamed Bouazizi to light himself on fire -- the event on Dec. 17, 2010 which triggered the Tunisian revolt -- are still present. Many have yet to benefit from the country's newfound freedoms and the police are just as brutal as they have always been. Furthermore, one-third of all men with a university degree are unemployed and those lucky enough to have a job hardly earn enough to make ends meet. They are confronted with a choice: wait years for a job in Tunisia, jump on a rickety ship bound for Europe or join the jihad in Syria.

"Islamic State propaganda promises a fight for liberation similar to many Latin American movements in the 1970s," says Ahmed Naifar, who teaches religious studies at Zitouna University in Tunis. He believes that frustrated young Tunisians see the trip to Syria as a kind of revolt against corruption, brutality and daily indignities. It is a mood that is prevalent in many countries that experienced Arab Spring revolts.

Indeed, within the "caliphate" there are even proper Tunisian exile communities. They update their friends back home using Facebook and Twitter and they paint a picture of the good life, complete with their own homes, wives and monthly incomes. That is what attracts many to join, not the fighting, which many Tunisians have no use for. Indeed, the "caliphate" has become so popular that its leaders can choose who they would like to accept. They post "help-wanted" ads on Facebook for oil engineers, mechanics and translators.

Computer expert Hamsa Bin Ekbel, for example, was supposed to organize workshops in Syria for European jihadists. Most of them hardly speak any Arabic, but they and the videos they appear in are vital for Islamic State propaganda. That kind of work is also about the only thing Ekbel had to offer: He is paralyzed from the waist down and sits in a wheelchair. Hamsa was looking for recognition, says his brother Mohammed Bin Ekbel, and he was welcomed when he arrived in Syria.

 

A Desire to Build Up the 'Caliphate'

But his enthusiasm for Islamic State didn't last long. And after the propaganda success of recruiting the "wheelchair jihad," Hamsa Bin Ekbel quickly became a nuisance. The problems began with the fact that he needed three helpers, given that the "caliphate" isn't exactly amenable to wheelchairs. He edited a few videos before his Sudanese commander suggested it might be best if he returned home.

After just a few weeks, he was back home in Tunis. Hamsa Bin Ekbel only agreed to a short interview out of his fear that he will be arrested, but his desire to help build up the "caliphate" remains. "The society that is developing there is more just than capitalism and democracy," he says. "In Raqqa, there is a consumer protection authority which monitors hygiene in the slaughter houses, garbage is collected and buses are on time."

Hamsa Bin Ekbel was luckier than Mohammed Soussi, the young soldier.

This June, eight months after his disappearance, Taoufik Soussi received a second phone call from Syria. "Your son is now a martyr. You can be proud of him," said the man on the other end of the line. Mohammed, the caller said, was injured by an al-Nusra Front rocket attack and taken to a hospital in Turkey, where he died. He was buried in Syria.

Soussi's mourning father and Hamsa Bin Ekbel's brother have now founded RATTA, the Rescue Association of Tunisians Trapped Abroad, which now attends to around 150 families. They don't have sufficient money for an office so they meet in a café to watch the most recent IS videos. Mohammed Bin Ekbel clicks on a YouTube video from Kobani, where many Tunisians are fighting on behalf of Islamic State. He recognizes one of the fighters from other films; his family has asked RATTA for help bringing their son home. "No chance," Ekbel says quietly.

 

A Shot to the Head

But they hope to at least bring home those who have become disillusioned. Once they arrive in Syria, many realize that IS spends more time fighting against other rebel groups than they do against the regime. Some 300 fighters interested in returning home have turned themselves in to Syrian troops and have been arrested, Ekbel says.

The two activists blame the Ennahda government for having done too little to stop the jihad tourism. The moderate Islamist party seemed to believe they could control and moderate the radicals, but instead, they unwittingly strengthened the extremists, with their imams taking control of over 1,100 mosques that had previously been run by the secular regime.

Even in the 1980s, Tunisians joined the jihad in Afghanistan. The Tunisian Abu Ayyat, for example, was a comrade of Osama bin Laden's before being arrested and deported in 2003, only to be released after the revolution whereupon he founded Ansar al-Sharia. In 2012, the group attacked the US Embassy in Tunisia before murdering two opposition politicians in 2013. Only after that did the Tunisian government declare the group a terrorist organization. By then, however, the group had already send hundreds, if not thousands, of men to Syria.

In March 2012, the government banned men under 35 from traveling to Turkey and Syria and security officials stepped up efforts to combat radicals. Now, fewer men are making the trip to Syria, leading officials to focus their attentions on the radicalized returnees. Those suspected of having participated in the fighting are imprisoned. But it will be difficult to keep tabs on all jihadists. And what happens when men like Abu Jihad return?

The name refers to a Tunisian man of around 30 who is a member of the notorious IS "military police" -- and can be seen in one video killing several prisoners with a shot to the head.


EGYPT: PROTEST AGAINST OPPRESSION

Since last month, the "Sinai Province" has also been part of the "caliphate." There, Egypt's most radical terror group proclaimed its loyalty to Islamic State: Ansar Bait al-Maqdis, whose name essentially means "supporters of Jerusalem." For IS, the Sinai Peninsula is important both symbolically as well as strategically. Egypt is the most populous Arab country as well as being the historically the most important -- and Sinai borders on Israel, the Suez Canal, the Mediterranean Sea and the Red Sea, making it useful as a launch pad for terror attacks in Israel and Cairo and on Western tourists.

Ansar Bait al-Makdis also emerged out of the vacuum created by the collapse of the Mubarak regime and since the military putsch in July 2013, the group has carried out dozens of attacks killing hundreds of police officers and soldiers. For months, the group discussed a possible alignment with IS, with emissaries traveling back and forth. Mohammed Haydar Zammar is thought to be one of the IS leaders who has been negotiating with the Sinai terrorist group since the beginning of the year.

A naturalized German citizen of Syrian origin, Zammar belonged to the Hamburg cell of Mohammed Atta. Following the Sept. 11, 2001 attacks, Zammar was picked up by the CIA and taken to Syria, where Germany's foreign intelligence agency, the BND, participated in his interrogation. In early 2014, he was released in a prisoner exchange orchestrated by the Syrian rebel group Ahrar al Sham. "But days later, he simply disappeared," a negotiation leader told SPIEGEL. "He immediately went to the IS in Raqqa. He had likely planned it beforehand." Zammar is thought to have organized money transfers to Sinai and he is presumed to be in the region as well, say sources close to him. Were that true, it would be an indication that IS directly finances and controls local groups.

 

 

Conditions in the Sinai are perfect for Islamic State: It is bitterly poor, largely lawless, a hub of drug, weapons and human trafficking, and it is populated by Bedouins, who oppose the government in Cairo. But moderate Islamists and regime critics across Egypt make for attractive IS targets: They are brutally oppressed by the Egyptian military and many of them are in prison.

Or they are disillusioned men like Ahmed al-Darawi. A 36-year-old former policeman and father of two, he supported the Egyptian revolution. In 2012, he was even a candidate in the elections as a convinced democrat, full of hope for a better future.

But disappointed by the revolt and by the return of the military regime, Darawi radicalized and flew to Turkey last year before joining a rebel group in Syria that later pledged loyalty to Islamic State. Not long later, he blew himself up in Iraq -- a suicide bomber from the Arab Spring.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:30
Nov. 28: Military Airstrikes Continue Against ISIL in Syria and Iraq

 

November 28, 2014 U.S. Central Command News Release # 20141119

 

Tampa, Fla. - U.S. military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria Nov. 26-28 using bomber and remotely-piloted aircraft to conduct two airstrikes. Separately, U.S. and partner nation military forces conducted thirteen airstrikes in Iraq Nov. 26-28 using fighter, attack, and remotely-piloted aircraft against ISIL terrorists.

 

In Syria, an airstrike near Kobani struck an ISIL fighting position and an ISIL staging area. Near Aleppo, an airstrike struck a tactical ISIL unit.

 

In Iraq, five airstrikes near Kirkuk destroyed five ISIL bunkers, four ISIL vehicles, a bulldozer and an ISIL fighting position and also struck a large ISIL unit and four tactical ISIL units. Near Mosul, two airstrikes destroyed five ISIL vehicles and a heavy weapon, and also struck two ISIL units. Near Ramadi, an airstrike struck a tactical ISIL unit. Near Ar Rutbah, an airstrike destroyed seven ISIL vehicles. Near Fallujah, an airstrike struck a tactical ISIL unit. Near Al Qaim, two airstrikes destroyed a fighting position and an armored vehicle. An airstrike in Bayji struck an ISIL tactical unit, an ISIL vehicle and an ISIL occupied building.

 

All aircraft returned to base safely. Airstrike assessments are based on initial reports.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the terrorist group ISIL and the threat they pose to Iraq, the region and the wider international community. The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the terrorist group's ability to project power and conduct operations. Coalition nations conducting airstrikes in Iraq include the U.S., Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Netherlands and the United Kingdom. Coalition Nations conducting airstrikes in Syria include the U.S., Bahrain, Jordan, Saudi Arabia, and the United Arab Emirates.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:30
Le MGA renouvelle aux Jordaniens l’intérêt du CEMA pour notre coopération bilatérale

 

24/11/2014 Sources EMA

 

Alors que la coopération opérationnelle franco-jordanienne s’illustre actuellement dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste Daech menée par la coalition en Irak, la France a accueilli, les 18 et 19 novembre 2014 à Paris, la 10èmecommission annuelle militaire mixte franco-jordanienne.

 

Le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées (MGA), a reçu le vice chef d’état-major des armées jordanien, le général de division Ziad Hamdi Majali. Au nom du général de Villiers, le général Maire a renouvelé auprès de son homologue l’intérêt porté par la France à notre coopération bilatérale, plus particulièrement dans le cadre de la lutte contre Daesh et du maintien de la stabilité au Proche et Moyen Orient.

 

Cette rencontre annuelle, institutionnalisée depuis 2005, se déroule alternativement dans nos deux pays afin de faire le point sur nos actions de coopération et sur ses développements.  Fondée sur des liens étroits et une volonté commune de maintenir la stabilité régionale, notre coopération bilatérale, initialement centrée sur le domaine aérien, s’est progressivement interarmisée. Le principal objectif est de renforcer notre interopérabilité et notre capacité d’engagement conjoint bilatéral et interallié. A ce titre, l’exercice amphibie Mercy, conduit en avril 2013, constitue un excellent exemple de notre capacité à conduire une opération interarmées et interalliée combinée.

 

Cette 10ème commission mixte s’est achevée par la signature des « minutes » et des échanges entre le général Maire et le général Majali, confirmant ainsi la continuité d’une coopération bilatérale déjà riche.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:30
USS Carl Vinson launches aircraft on Thanksgiving


27 nov. 2014  US Navy

 

ARABIAN GULF (Nov. 27, 2014) U.S. Navy aircraft launch from the flight deck of the Nimitz-class aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70) as the ship conducts operations in the U.S. 5th Fleet area of responsibility supporting Operation Inherent Resolve. The Carl Vinson Carrier Strike Group is deployed to the area supporting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 2nd Class James Guthrie/Released)

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 06:30
Syrie : le poste-frontière de Kobane visé par une attaque des jihadistes

 

29.11.2014 Jérôme Bastion correspondant RFI à Istanbul,

 

Une attaque violente au véhicule piégé menée samedi 29 novembre par l'organisation Etat islamique a visé pour la première fois le poste-frontière donnant accès à Kobane. Jusque-là, il était aux mains des forces kurdes. D’après les Kurdes, cette attaque aurait été menée depuis le territoire turc, mais Ankara a fermement démenti que le véhicule soit venu de Turquie.

 

Sur les images tournées par les journalistes postés à Kobane, peu après l’attentat, on voit clairement des combattants armés non identifiés, sous le drapeau turc flottant au-dessus du poste-frontière du côté turc. Ils tirent depuis le territoire turc vers le Kurdistan syrien. Ce qui accréditerait la thèse selon laquelle des combattants islamistes profitent d’une immunité certaine et d’une certaine marge de manœuvre pour opérer depuis la Turquie contre les positions kurdes en Syrie.

Concernant l’attentat en lui-même, il paraît impossible que le véhicule soit venu par un autre chemin que le court réduit qui relie le poste-frontière turc au poste-frontière kurde syrien, alors que les environs sont aux mains des Kurdes. Le véhicule est d’ailleurs parfois décrit comme un blindé léger de l’armée turque, ce qui aurait trompé la vigilance des combattants kurdes.

L’état-major de l’armée turque, le bureau du Premier ministre et des responsables locaux ont en tout cas fermement démenti le passage d’un véhicule, mais ne commentent pas la présence de ces combattants armés tirant vers la Syrie. Les Kurdes ont pour l’instant réussi à défendre chèrement ce point de passage qui est le dernier lien vital avant un encerclement complet. Mais la situation de Kobane est une nouvelle fois critique et la population kurde de Turquie se mobilise à nouveau pour dénoncer l’attitude de la Turquie.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:55
Rafale au Qatar : Dassault très proche d'un premier contrat export

 

25/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une annonce devrait intervenir d'ici à la fin de l'année. C'est en tout cas le souhait du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani.

 

C'est brûlant. Après trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France comme La Tribune l'avait révélé fin octobre, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). Elles sont très avancées, à tel point que les négociateurs en seraient à parler des modalités de paiement et de garanties bancaires. C'est dire. Une date d'annonce a même commencé à circuler, le 15 décembre. En tout cas le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani souhaite conclure avant la fin de l'année. Bien sûr, un contrat de cette ampleur n'est pas à l'abri d'un report.

Si les négociateurs parviennent à boucler les discussions, une visite de François Hollande au Qatar serait prévue pour officialiser la commande. Depuis le début des négociations, plusieurs sources ont fait état d'un excellent climat entre le Team Rafale, l'avionneur Dassault Aviation, l'électronicien Thales et le motoriste Safran. Des Rafale qui seraient également lourdement armés par le missilier MBDA - missiles air-air MICA puis Meteor et, enfin, le missile de croisière Scalp - et par Safran (bombes AASM). Depuis des semaines, les observateurs les plus avertis savent que les Qataris vont "prochainement" annoncer leur choix en faveur de l'avion de combat français. Seule incertitude, quand ?

 

La technologie française séduit le Qatar

Lors d'un toast prononcé en juin dernier à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", avait-il enchaîné. Un an plus tôt, jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

En mars, les Qataris avaient repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. après une interruption des discussions de plus de trois mois. Des questions qui portaient sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat. Pays proche de la France, le Qatar veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, dont au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 18:30
Chammal : arrivée des trois premiers Mirage 2000D en Jordanie

 

29 nov. 2014 defense.gouv.fr

 

Le 28 novembre 2014, trois Mirage 2000D basés à Nancy-Ochey ont rejoint la Jordanie pour s’intégrer au dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal. Dans le même temps, le transport de chaland et de débarquement (TCD) Siroco a accosté à Aqaba, en Jordanie, afin de livrer le matériel nécessaire à l’entretien dans la durée de ces avions.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 10:30
Chammal : arrivée des trois premiers Mirage 2000D en Jordanie

 

28/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 novembre 2014, trois Mirage 2000D  basés à Nancy-Ochey ont rejoint la Jordanie pour s’intégrer au dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal. Dans le même temps, le transport de chaland et de débarquement (TCD) Siroco a accosté à Aqaba, en Jordanie, afin de livrer le matériel nécessaire à l’entretien dans la durée de ces avions.

 

Les équipages de l’armée de l’air ont réalisé un vol de convoyage, d’une durée de 4h30 pour rallier leur base d’accueil en Jordanie. Effectué sans escale, ce vol a  nécessité deux ravitaillements en vol par un C-135 FR de la BA d'Istres qui transportait du fret militaire par la même occasion.

 

Cette projection constitue une nouvelle adaptation de la force Chammal. Courant octobre, cette dernière a déjà été renforcée, sur décision du président de la République, de trois Rafale, une frégate anti-aérienne et de personnel d’état-major insérés auprès de nos alliés.

 

Avec l’arrivée de ces trois aéronefs, le dispositif est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, trois avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Dans les semaines à venir, trois Mirage 2000D supplémentaires viendront encore renforcer ce dispositif.

 

La possibilité de faire opérer ces trois nouveaux avions de chasse depuis la Jordanie offrira un gain de transit notable. Les temps de vol vers la zone d’opération passeront en effet d’environ quatre heures à une heure trente.

 

Les Rafale se concentreront désormais principalement sur les missions de renseignement dans la profondeur. A tout moment, ils permettront néanmoins de renforcer la capacité de frappe de la France.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014 sous contrôle du contre-amiral Beaussant, commandant la zone Océan Indien (Alindien), l’opération interarmées Chammalvise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

Chammal : arrivée des trois premiers Mirage 2000D en Jordanie
Chammal : arrivée des trois premiers Mirage 2000D en JordanieChammal : arrivée des trois premiers Mirage 2000D en Jordanie
Chammal : arrivée des trois premiers Mirage 2000D en Jordanie
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:30
Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

 

28.11.2014 Julien Abi Ramia - magazine.com.lb

Acquis depuis la visite de François Hollande en Arabie saoudite, en décembre 2013, le contrat d’armement franco-saoudien de trois milliards de dollars a été signé le 4 novembre dernier à Riyad. Ces équipements vont permettre à l’Armée libanaise de renforcer ses capacités de dissuasion, de surveillance et d’attaque face aux menaces terroristes de plus en plus mobiles. Premières livraisons prévues pour le premier trimestre 2015. De quels types d’armements s’agit-il?

 

L’idée d’un renforcement de l’Armée libanaise émerge en octobre 2013, lors d’un entretien entre le roi Abdallah et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Quelques semaines plus tard, au cours de la visite du président François Hollande à Riyad, la France et l’Arabie saoudite exprimeront leur soutien à la stabilité du Liban à l’aune de la crise syrienne. Dans ce contexte, l’armée apparaît comme l’une des rares institutions garantes de la stabilité du pays, si ce n’est la seule. Et comme elle est sous-équipée et sous-entraînée, son renforcement est une priorité stratégique. En décembre 2013, les deux pays s’accordent sur un méga-contrat triangulaire. L’Arabie saoudite s’engage à verser trois milliards de dollars à la France - 2,1 milliards d’achat de matériels et 900 millions d’entretien - une somme qui servira à équiper les Forces armées libanaises (Fal), qui choisiront leurs armes. Les négociations auront donc duré près d’un an. En août, le général Jean Kahwagi, commandant en chef de l’Armée libanaise, n’avait pas caché son impatience. «Nous avons besoin, dans la bataille actuelle, d’équipements, de matériel et de technologies (…). Il est nécessaire d’accélérer la fourniture d’aides militaires à travers la finalisation des listes des armes demandées à la France dans le cadre de l’accord de financement saoudien et de la conférence de Rome».

 

45% pour le matériel terrestre

Définie en partant d’un plan d’équipement publié par l’Armée libanaise de 2013, la liste de matériels prend peu à peu forme entre février et mars 2014. Les débats font rage entre les partenaires, le commandant en chef de l’armée faisant régulièrement part de son impatience, voire de son irritation. Des intermédiaires locaux tentent de s’inviter à la table des négociations, sans succès. En avril, la «shopping list» est enfin validée à Riyad. Que contient-elle?

 

VAB Mark III  - Renault Trucks Defense

VAB Mark III - Renault Trucks Defense

Le matériel terrestre engloutit 45% des financements saoudiens, la commande comprend des véhicules blindés d’infanterie (VAB) Mark III fabriqués par Renault Trucks Defense (RTD). Le VAB est un véhicule polyvalent, conçu à l’origine pour le transport de troupe, qui peut intégrer des systèmes d’armes, de communication ou bien servir de poste de commandement. Il s’agit du véhicule de base des régiments d’infanterie sur les théâtres des opérations. Le nombre de VAB n’est pas encore connu, mais on parle d’une centaine au maximum, selon des sources françaises.

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Deuxième entrée de cette liste, des véhicules blindés légers (VBL), également fabriqués par RTD. Plus petit que les VAB, il permet d’effectuer des reconnaissances sur les terrains d’opération ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques. Les VBL livrés seront sans doute équipés de mitrailleuses antichars, voire de missiles antiaériens Mistral (MBDA).

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Troisième entrée, une vingtaine de Caesar fabriqués par Nexter Systems, des camions équipés de système d’artillerie. Il s’agit d’un canon automoteur de 155 mm, long de 52 calibres, soit un peu plus de huit mètres, d’une portée de près de 50 kilomètres, capable de tirer huit coups par minute.

 

Des Gazelle armés de Hot

 

photo ADC O Dubois Armée de Terre

photo ADC O Dubois Armée de Terre

Pour le matériel aérien, qui représente 30% des financements, l’Armée libanaise recevra des hélicoptères d’attaque Gazelle d’occasion, armés, chacun, de quatre missiles Hot. Leurs principales missions sont la reconnaissance jour/nuit et la destruction de blindés ou d’ouvrages protégés. Longs de 12 mètres et hauts de 3,19 mètres, les Gazelle se sont particulièrement illustrés pendant la première guerre du Golfe, et plus récemment en Libye et en Côte d’Ivoire.

 

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Dans la liste figurent également des hélicoptères de transport de type Cougar et des drones tactiques de renseignement militaire SDTI, fabriqués par Sagem, qui transportent des caméras gyrostabilisées permettant la prise d’images aériennes en lumière visible et en infrarouge, le suivi et la désignation de cibles et assurent l’appui des troupes au sol et le réglage des tirs d’artillerie.

Sur mer, trois ou quatre patrouilleurs font partie de la shopping list. Ils seront fabriqués par les Constructions mécaniques de Normandie (CMN), présidées par Iskandar Safa. Une seule livraison souhaitée par le Liban a fait l’objet d’un veto français: des missiles antinavires Exocet. Ces engins, de peu d’usage contre les groupes terroristes, auraient en revanche menacé la marine israélienne au large des côtes libanaises. Autre déception, l’état-major libanais souhaitait acquérir des chars de combat. Il espérait acheter des Leopard 2 d’occasion de fabrication allemande, mais il s’est heurté au veto de Berlin. Paris était prêt à céder des Leclerc, mais leur coût d’achat et de maintenance s’est avéré trop élevé. Pour des raisons financières, le Liban a également renoncé à acquérir des missiles sol-air Crotale et des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI).

Le montage complexe de ce contrat, avec un payeur, un vendeur et un receveur différent, explique en grande partie le retard pris pour la finalisation de l’opération. Pour faciliter les négociations, la France et l’Arabie saoudite ont fait appel à l’Odas, un organisme codétenu par l’Etat français et les industriels de la défense, créé à l’origine pour représenter la France dans les grandes ventes d’armes en Arabie saoudite. Dirigé par l’ancien chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, Odas se charge de conduire l’opération, avec des appels d’offres express adressés aux industriels. Durant les mois d’avril et de mai, une vingtaine de sociétés françaises sont sélectionnées. Reste à obtenir l’aval du ministère saoudien des Finances, Ibrahim el-Assaf. L’accord est trouvé en juillet, juste avant la grande coupure du Ramadan. En tout, ce seront 31 contrats que l’Arabie saoudite a signés avec la France par l’intermédiaire d’Odas.

 

Riyad sous pression de l’Iran

En coulisse, les tractations se succèdent. L’Iran, soutien du Hezbollah, suit avec attention l’avancée du processus. Israël regarde aussi avec inquiétude les négociations franco-saoudo-libanaises, pressant Paris de limiter la liste des équipements français transférés, notamment les missiles, craignant qu’ils puissent être récupérés par le Hezbollah. «Israël est un pays ami de la France, ses questions sont légitimes, mais cela n’a modifié en rien le projet», expliquent des sources françaises proches du dossier.

En réalité, l’Iran aura servi de détonateur. Car Téhéran a proposé à Beyrouth un don d’un milliard de dollars pour s’équiper militairement. L’Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s’accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était «un vrai souci» pour l’Arabie saoudite, d’où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat.

Des discussions techniques et des marchandages sur le taux de change dollar/euro doivent se poursuivre au cours des trois prochaines semaines, avant le premier versement. Les livraisons s’étaleront sur trois ans, jusqu’en 2018, pour les hélicoptères Cougar, qui seront livrés en dernier, et les contrats de maintenance sur dix ans. Ce plan d’équipement s’accompagne d’un programme de formation opérationnelle des militaires libanais, confié à l’armée française. Selon des sources proches du dossier, les Saoudiens ont mis des exigences claires: ils ne voulaient pas de déperdition d’argent. Lorsque le 4 novembre, Ibrahim el-Assaf et Edouard Guillaud signent le contrat de livraison, il s’agit d’une étape technique, mais importante, parce que sa finalisation était impatiemment attendue par Beyrouth.

 

Derniers détails
Selon la presse libanaise, une délégation technique française s’est rendue à Beyrouth, il y a quelques jours, pour mettre la dernière main sur le contrat franco-saoudien de livraison d’armes au Liban avec le commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi. Au cours de ces réunions bipartites, les responsables de l’Armée libanaise ont spécifié le type d’armes et de munitions dont ils ont besoin. Il y a quelques jours, il restait encore entre 150 à 300 millions de dollars à dépenser. Selon un responsable français cité par le journal, les négociations ne nécessitent pas plus de cinquante jours pour que l’affaire soit conclue.

 

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:30
L'Egypte veut s'offrir une frégate FREMM

La frégate multimissions Normandie pourrait finalement mettre le cap vers Le Caire (Crédits : DCNS)

 

26/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Plus de 600 millions d'euros, c'est la valeur de cette frégate multimissions FREMM que Le Caire souhaite acquérir. La France est prête à lui livrer la frégate Normandie en voie de finition.


 

Décidément, l'appétit des militaires égyptiens pour les matériels d'armement tricolores est insatiable. Après les corvettes Gowind (quatre signées pour 1 milliard d'euros et deux en voie de l'être) et les Rafale (un intérêt pour 24 appareils pour 3,6 milliards d'euros) notamment, Le Caire voudrait en outre acquérir une frégate multi-missions FREMM très rapidement, selon des sources concordantes. Pour 2015, assure-t-on à La Tribune.

D'un montant de plus de 600 millions d'euros (hors armement), cette frégate anti-sous-marine, qui serait en quelque sorte le navire amiral de la flotte égyptienne, devra être prête pour la fin des travaux d'élargissement du canal de Suez l'année prochaine. Après le Maroc (1 exemplaire), ce serait au tour de l'Égypte de s'offrir ce bijou technologique français.

 

La Normandie, direction Le Caire ?

Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS, qui est en train d'effectuer les dernières mises au point du système de combat, devait lui livrer la Normandie dans quelques semaines. Pour autant, la livraison de ce bâtiment à la marine égyptienne impliquerait toute une série de modifications par rapport à la version française. Ce qui dans le domaine du possible dans le délai imparti.

Mais il y a un hic, l'équipage et sa formation. L'Égypte est déjà en manque de personnels qualifiés pour ce type de bâtiment très moderne. Et là, le temps presse vraiment. Le défi est donc de former des marins en un temps record. Ou alors de fournir dans un premier temps un équipage clé en main avant de passer la barre.

La livraison d'une FREMM à l'Égypte serait une petite bouffée d'oxygène pour le budget de la défense française. Car, tout comme pour le Rafale, l'exportation des FREMM, à un degré moindre certes, est également une des clés de la bonne exécution de la LPM. Un succès à l'export qui donne encore plus de crédit au lancement du programme de frégates de taille intermédiaire, les fameuses FTI censées remplacer les trois dernières FREMM (9, 10 et 11), commandées mais en sursis.

 

Discussions politiques

Sur le plan politique, François Hollande a appelé mercredi l'Égypte à poursuivre son "processus de transition démocratique", prônant une relation "claire" avec le Caire, lors d'une déclaration conjointe à l'Élysée, aux côtés de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. "Nous souhaitons que le processus se poursuive, (un) processus de transition démocratique qui respecte la feuille de route et permette pleinement la réussite de l'Égypte", a déclaré le chef de l'Etat français devant la presse.

La France, a-t-il poursuivi, entend être un partenaire du Caire "à la fois fort, parce que l'Égypte a besoin de la France" mais aussi "dans une relation claire avec l'Égypte". Celle-ci "a traversé une période extrêmement difficile, lourde, avec des conséquences humaines considérables", a encore souligné François Hollande, appelant à développer "le plus grand nombre possible d'investissements".

 

Une visite de deux jours à Paris

Le président égyptien, qui entamait mercredi une visite de deux jours en France, a insisté pour sa part sur l'enjeu de l'activité touristique pour son pays. "Vous n'avez rien à craindre", a-t-il assuré à l'adresse des citoyens français, répondant aux inquiétudes exprimées par les professionnels français du secteur, insistant : "vous ne voyez pas combien le peuple égyptien aime ses invités". "Notre peuple aime les gens, nous souhaitons accueillir le monde entier pour faire connaître notre histoire et notre civilisation", a-t-il enchaîné.

Dans la foulée du déjeuner qui les réunissait à l'Élysée et avant de s'exprimer devant la presse, les deux chefs d'État ont assisté à la signature de trois accords de coopération dont une déclaration d'intention pour un partenariat franco-égyptien sur le métro du Caire.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 06:30
Photos : Lieve Deduytschaever & le Special Forcesc

Photos : Lieve Deduytschaever & le Special Forcesc

 

24.11.2014  Lieve Deduytschaever – MIL.be

 

Les forces spéciales ont perfectionné leur entraînement aux combats en zones urbaines du 10 au 22 novembre. Cela se déroulait au King Abdullah Special Operations Training Center (KASOTC) près d'Amman en Jordanie.

 

Loin de tout, le vaste camp d'entraînement occupe une position idéale pour s'aguerrir au special forces advanced urban combat. En d'autres termes : s'exercer aux techniques spéciales en zones urbaines. Les opérateurs doivent pouvoir se déplacer rapidement et en toute sécurité, intercepter des véhicules, investir puis « nettoyer » des maisons, maîtriser des criminels et libérer des otages.

 

« La manière de mener une guerre a beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies », raconte Fly, l'un des opérateurs les plus expérimentés. « De nos jours, tout gravite autour de la counterinsurgency irregular warfare : des petits groupes qui se combattent dans les villes. Dans les zones de conflit, il n'y a plus de gouvernance stable et les combattants ne portent plus un uniforme distinct. L'ennemi est difficile à identifier. Il s'agit de guerriers lourdement armés qui se retranchent dans des bâtiments comprenant femmes et enfants. Il est impossible de bombarder tout un secteur sans provoquer des dommages collatéraux et une armée classique n'apporte pas une réponse appropriée au phénomène.

 

Afin de perfectionner ces techniques et procédures, les forces spéciales s'entraînent avec des balles réelles et des explosifs. La sécurité des victimes, des habitants et des opérateurs prime. Le camp d'entraînement jordanien permet d'aborder chaque aspect individuellement mais les forces spéciales appliquent également des scénarios réalistes combinant toutes les techniques.

 

Ces forces pourront s'entraîner en Europe mais en des périodes et lieux divers. Le KASOTC regroupe les infrastructures qui permettent de pratiquer toutes les techniques à la fois. Les opérateurs y suivent un cours tous les deux ans en alternance avec le rappel de leurs notions.

 

L'exercice synthèse en Jordanie est le point d'orgue d'un entraînement intensif effectué en Belgique. Les forces spéciales placent la barre toujours plus haute. La vitesse prime tout comme la sécurité individuelle et celle de l'otage. Cela implique une perfection dans la précision des tirs et dans la quantité des explosifs utilisés. Lorsque les forces spéciales investissent un lieu, ils doivent neutraliser le preneur d'otages en un coup. À la fin de la période, chaque opérateur doit pouvoir atteindre un ennemi en pleine tête et ce, à quelques mètres de distance tout en étant mobile. Actuellement en Belgique, ces militaires sont plus que jamais parés à exécuter leur prochaine mission.

 

 

Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.Les forces spéciales belges s’exercent aux combats urbains en Jordanie.
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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 07:30
Jamie Read (left) and James Hughes (right) are said to have joined American Jordan Matson in the YPG

Jamie Read (left) and James Hughes (right) are said to have joined American Jordan Matson in the YPG

 

24 November 2014 BBC News

 

A British man fighting with Kurdish troops against Islamic State militants in Syria says he is not a mercenary.

 

Jamie Read, from North Lanarkshire, and James Hughes, a former British soldier, are reported to be among 15 Westerners with the YPG militia group.

Mr Read said they were helping the Kurdish people in their efforts against the jihadists and were not being paid.

The government has warned against going to Syria and more than 500 Britons are said to have fought for IS.

Mr Read and Mr Hughes, who saw service with the Army in Afghanistan, have been pictured on social media with US national Jordan Matson. He previously talked to the media about his involvement with the YPG on the frontline in Syria.

 

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 06:30
Renforcement du dispositif Chammal

 

21/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans les jours à venir, en accord avec les autorités jordaniennes, les armées françaises vont déployer un détachement chasse en Jordanie.

 

Depuis son lancement, le 19 septembre 2014, l’opération Chammal s’appuie essentiellement sur les forces présentes dans le golfe arabo-persique (GAP). Comme souvent au début d’une opération, la logique de pré-positionnement a permis aux forces armées de répondre au plus vite à la mission qui venait de leur confiée. Le jour même de la décision du Président de la République, elles sont ainsi intervenues en appui des militaires irakiens en lutte contre le groupe terroriste Daech.

 

Ce dispositif est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, d’un ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Après huit semaines d’opérations, les armées se préparent à adapter et renforcer leur dispositif afin de l’inscrire dans la durée. Dans les semaines à venir, en accord avec les autorités jordaniennes, un plot chasse accueillera en Jordanie six Mirage 2000D ainsi que les structures nécessaires à l’entretien et à la préparation de ces avions.

 

En coordination avec les alliés de la France présents dans la région, les Mirage 2000D effectueront des missions d’appui aérien au profit des troupes irakiennes engagées au sol. Parallèlement, les Rafale déployés dans le GAP sous commandement d’ALINDIEN continueront à agir dans le cadre de l’opération Chammal. Ils effectueront des missions essentiellement axées sur le renseignement dans la profondeur (à l’aide de leur POD RECO NG). Bien évidemment, ils resteront susceptibles d’être engagés pour conduire des missions de bombardement, offrant ainsi à la France un moyen supplémentaire lui permettant de marquer au besoin un effort.

 

Planifiée pour inscrire la participation française dans la durée et gagner en efficacité, cette adaptation permettra notamment de réduire les délais d’accès des avions de chasse à la zone d’opération.

 

L’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 12:30
Islamism and Islamists: a very short introduction

 

Islamism today has many faces: militant groups in Iraq and Lebanon, political parties in Tunisia and Egypt, and regimes in Iran and Saudi Arabia. But this umbrella term conceals the fact that these groups use different tactics, tap into different grievances and have different political goals. Lumping them together is a gross oversimplification – it is time for an overview.

Although often associated with terrorist groups, the term Islamism simply denotes a political project inspired by Islam. Current streams of political Islam all belong to a wave of Islamist revivalism, the likes of which was last seen on several occasions between the 11th and 14th centuries. Their goal is the re-Islamisation of their respective societies, and ultimately a state based on the principles of Islam. The three major currents belonging to this wave, however, differ starkly on religious doctrine, on what kind of state to establish, and how to fulfil their objectives. In contrast to adherents of ­authoritarian Islamism, who believe they have already accomplished the goal of creating an Islamic state, advocates of both revolutionary and electoral Islamism are ‘changists’, seeking to replace incumbent regimes. The latter two disagree, however, on the means to bring about the desired change, as well as on the form of the Islamic state to be achieved.

 

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 13:30
Irak: nouvel assaut jihadiste pour prendre la ville de Ramadi

 

21 novembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bagdad - Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont lancé vendredi une nouvelle offensive pour prendre la totalité de la ville irakienne de Ramadi, à une centaine de km à l'ouest de Bagdad, selon des sources de sécurité.

 

Le groupe extrémiste sunnite contrôle certains quartiers de Ramadi et le nouvel assaut vise à s'emparer du centre de la ville située dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar conquise en grande partie par les jihadistes.

 

Alors que le centre-ville était visé par des tirs de mortier des combattants extrémistes, des affrontements ont éclaté tout autour de Ramadi, l'une des dernières zones urbaines encore partiellement sous le contrôle des autorités à Al-Anbar.

 

L'EI a lancé une attaque surprise depuis quatre secteurs: le nord, l'ouest, l'est et le sud, a expliqué un lieutenant de police à l'AFP, en précisant que les jihadistes avaient notamment fait exploser des voitures piégées, ciblant les forces de sécurité.

 

Des combats sont en cours autour de la ville, une série d'attaques au mortier a visé des secteurs à l'intérieur, notamment le bâtiment du conseil provincial et un poste de police, a-t-il ajouté.

 

Un capitaine de police, Qoussay al-Doulaimi, a pour sa part indiqué que les tirs de mortier étaient continus depuis minuit.

 

Selon un membre du conseil provincial, Azzal al-Fahdawi, l'EI a pris le contrôle d'un quartier de l'est de Ramadi, Madiq, mais la police, l'armée et les forces tribales (alliées) sont parvenues à stopper l'attaque et encerclent les insurgés dans ce secteur.

 

Les forces de sécurité ont besoin d'aide. Nous n'avons pas encore reçu de soutien de l'armée de l'air ou (des avions de) la coalition internationale menée par les Etats-Unis, a-t-il déploré.

 

Le chef de la police dans le quartier de Madiq, le colonel Majed al-Fahdawi, a été tué par un tireur embusqué pendant l'attaque, selon un officier et un chef tribal.

 

Les jihadistes avaient lancé ces derniers mois des assauts pour tenter de prendre totalement Ramadi sans parvenir à s'emparer du centre-ville.

 

La quasi-totalité de la province d'Al-Anbar, qui jouxte l'Arabie saoudite, la Syrie et la Jordanie, est désormais contrôlée par les jihadistes de l'EI.

 

Une partie était tombée entre leurs mains dès janvier. Les combattants extrémistes sunnites ont encore étendu leur influence à la faveur de leur offensive fulgurante lancée en juin, et d'une série d'attaques ces dernières semaines.

 

Ces jihadistes contrôlent aussi de larges pans de territoire dans le nord irakien, ainsi que de vastes régions en Syrie voisine en proie à la guerre.

 

Au début de l'offensive des jihadistes en Irak en juin, les forces irakiennes avaient été incapables de résister à leur avancée, mais elles ont ensuite tenté de regagner du terrain avec l'aide des combattants kurdes et chiites et des membres de tribus ralliées au gouvernement, sans oublier le soutien aérien crucial des Etats-Unis.

 

Ces dernières semaines, elles ont enregistré quelques succès avec la reconquête notable de Baïji, plus importante ville reprise à l'EI, et en brisant le siège de la principale raffinerie du pays, toute proche.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 08:30
Liban : les pelotons de la FCR patrouillent avec les FAL

 

20/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Mi-novembre 2014, un peloton de l’escadron d’éclairage et d’investigation de la Force Commander Reserve(FCR) a effectué une patrouille conjointe avec les forces armées libanaises (FAL).

 

Sur les routes et chemins du secteur espagnol, les véhicules blindés légers (VBL) ont patrouillé aux côtés des soldats libanais afin de contrôler une zone de près de 80 kilomètres. L’itinéraire, ouvert par le véhicule libanais, a permis de s’assurer du calme de la zone située entre le fleuve Litani et la Blue Line, conformément à la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations-Unies.

 

D’une durée moyenne de 4 heures, chaque patrouille est également l’occasion pour les pelotons d’échanger avec la population en faisant quelques pauses dans les villages à la rencontre des habitants et des commerçants.

 

Chaque jour, la FCR mène des missions d’observation et de reconnaissance dans la zone d’opération de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Comme préconisé par la Revue stratégique de la FINUL de mars 2012, ces patrouilles sont conduites quotidiennement, de jour comme de nuit, le plus souvent en coordination avec les FAL. Elles sont réparties entre la compagnie d’infanterie, équipée de véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), et l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI), doté de véhicules blindés légers (VBL).

 

Les patrouilles permettent à la FCR, en complément de la surveillance de toute activité suspecte, d’acquérir une parfaite connaissance du terrain sur lequel elle est susceptible d’intervenir en appui des autres contingents déployés sur la zone d’action de l’ONU, pour faire face à toute situation d’urgence, sur ordre du général commandant la FINUL.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la FINUL avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

Liban : les pelotons de la FCR patrouillent avec les FALLiban : les pelotons de la FCR patrouillent avec les FALLiban : les pelotons de la FCR patrouillent avec les FAL
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 08:30
USNS Amelia Earhart (T-AKE 6)

USNS Amelia Earhart (T-AKE 6)

 

Dubai (Emirats arabes unis), 20 nov 2014 Marine & Océans  (AFP)

 

Deux navires de ravitaillement de l'US Navy sont entrés en collision jeudi dans le Golfe d'Aden, sans faire de blessé et ne provoquant que de légers dégâts, a annoncé la marine de guerre américaine dans un communiqué.

 

L'USNS Amelia Earhart et l'USNS Walter S. Diehl sont entrés en collision lors d'une opération de ravitaillement, a précisé l'US Navy.

 

Il n'y a eu que des dégâts mineurs et les deux navires ont pu continuer à naviguer par leurs propres moyens, selon la même source.

 

Les navires de ravitaillement de l'US Navy opèrent dans le Golfe, en mer Rouge et en mer d'Oman en soutien à la cinquième flotte américaine basée à Bahreïn.

USNS Walter S. Diehl (T-AO 193)

USNS Walter S. Diehl (T-AO 193)

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 08:30
Areas under Daesh control (17 nov..2014) - source BBC

Areas under Daesh control (17 nov..2014) - source BBC

 

19/11/2014 Sonia Eyaan Journaliste et consultante en Stratégie Digitale

 

Twitter, LiveLeak, Snaptchat ou Facebook, de nombreux réseaux sociaux et blogs sont utilisés par les organisations salafiste-jihadistes pour déployer "leurs campagnes de relations publiques". Alors que la riposte des Alliés sur ces nouveaux champs de bataille est en marche, revenons sur les principaux enseignements à tirer du cyber-jihadisme.

 

Autant le dire tout de suite, pour Bradley Manning, ce troisième volet de la guerre en Irak destiné à détruire l'organisation État islamique (EI) par le recours aux frappes aériennes est voué à l'échec. Dans un article du Guardian publié en septembre dernier, l'analyste de la NSA réputé pour avoir divulgué à Wikileaks plus de 700 000 documents confidentiels de l'armée américaine explique que cette offensive ne fera qu'alimenter "le cycle d'indignation, de recrutement, d'organisation et de combats qui existe depuis des décennies".

 

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