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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:30
Opération Chammal : Le Jean Bart ravitaillé par l'USNS Charles Drew

 

05/11/2014 Sources : Marine nationale

 

Déployée dans le golfe arabo-persique depuis le 22 octobre 2014, dans le cadre de l’opération Chammal, la frégate anti aérienne Jean Bart est intégrée à la Task Force 50 (TF50) constituée autour du porte-avions USS Carl Vinson (CSG 1).

 

Le 4 novembre 2014, le Jean Bart a été ravitaillé à la mer par un pétrolier-ravitailleur américain de 18 000 tonnes, l’USNS Charles Drew de la classe Lewis & Clark. Telle une station service se déplaçant dans le golfe arabo-persique au gré des besoins des bâtiments de la Task force, ce bâtiment ravitailleur polyvalent permet d’augmenter de manière significative l’autonomie et la mobilité des navires de combat.

 

Les procédures de nos marines sont parfaitement standardisées et maîtrisées. C’est donc en moins d’une heure que le Jean Bart a ravitaillé 135 m3(135 000 L) de combustible de navigation et 5 m3 de TR5 (combustible pour hélicoptère embarqué) pouvant ainsi poursuivre sa mission au sein de la coalition.

 

Ces activités s’inscrivent dans le cadre d’une coopération solidement établie entre la Marine nationale et l’US Navy. Elles participent au renforcement de l’interopérabilité entre les bâtiments français et américains, engagés dans cette opération commune de grande envergure.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 13:30
Un CF-18 en vol au-dessus de l'Irak, le 30 octobre 2014. (photo U.S. Air Force Staff Sgt. Perry Aston)

Un CF-18 en vol au-dessus de l'Irak, le 30 octobre 2014. (photo U.S. Air Force Staff Sgt. Perry Aston)

 

 

4 novembre 2014 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 
Lors d’une rencontre avec des journalistes au Quartier général de la Défense nationale à Ottawa, le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, a confirmé que les CF-18 canadiens ont détruit plusieurs cibles de l’«État islamique» (EI) en Irak.

 

En date de mardi 4 novembre, la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 27 sorties, dont 18 pour les avions de chasse CF-18, cinq pour l’avion ravitailleur CC-150T Polaris et quatre pour les avions de surveillance et collecte de données CP-140 Aurora.

 

Le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, à Ottawa, le 4 novembre 2014. (45eNord.ca)

 

Les CF-18, les Polaris et Aurora sont basés au Koweït et sont arrivés en milieu de semaine dernière. Ils ont rapidement fait leurs premiers vols opérationnels jeudi et vendredi, mais les avions de chasse n’avaient pas pu larguer de bombes en raison du mauvais temps, leurs bombes à guidage laser étant alors gênés par les nuages.

Dimanche, pour leur premier combat, les avions de chasse ont donc contribué à détruire de l’équipement de génie qui aurait permis à l’EI de mettre à exécution son projet d’inonder une partie de la province d’Al Anbar. L’équipement servait à créer des obstacles et des talus de façon à détourner la rivière Euphrate de son cours, et inonder les zones à proximité pour faire fuir la population et les combattants irakiens tout en privant d’eau d’autres civils irakiens, a précisé le lieutenant-général Vance.

«La destruction de l’équipement de l’EI signifie, dans ce cas, qu’ils ne seront plus en mesure d’utiliser la rivière contre la population dans la province d’Al Anbar», a encore dit le lieutenant-général.

Selon les Forces armées canadiennes, c’est aux environs de Fallouja que les frappes sont intervenus, et il n’y aurait pas eu de «dommages collatéraux».

Le gouvernement irakien avait perdu le contrôle de la ville en janvier lorsque des combattants de l’État islamique ont affrontés la police après le retrait de l’armée irakienne de la province d’Al Anbar. Fallouja est depuis un bastion de l’EI.

Selon les Forces armées canadiennes, la mission de dimanche a duré près de quatre heures, et inclus un ravitaillement air-air des avions de chasse par un avion CC-150 Polaris.

Rappelons que la Force opérationnelle interarmées en Irak comprend près de 600 membres des Forces armées canadiennes:, pilotes, officiers de liaison, éléments de soutien en matière de commandement et contrôle et de logistique ainsi que du personnel médical.

Le commandant du COIC a également rappelé que les Forces armées canadiennes sont très bien au fait que les frappes aériennes ne feront pas tout.

«Nous avons été très clair que notre rôle est d’affaiblir l’État islamique, et c’est exactement ce que nous faisons. Ce sont les irakiens eux-mêmes qui doivent faire le travail sur le terrain», a-t-il dit. Encore faudrait-il qu’elles veuillent bien le faire!

Le lieutenant-général Vance a également précisé qu’aucune demande n’avait encore été faite pour une participation du Canada aux frappes en Syrie cette fois. «Il n’y a pas eu une telle demande de faite pour une participation du Canada à des opérations en Syrie. De toute évidence, la coalition fonctionne sur toute la longueur et la largeur [de la zone] où l’EI existe, mais à ce stade il n’y a pas eu de demande particulière pour le Canada».

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:30
L’armée libanaise notamment récupérer d’une trentaine canons d’artillerie Caesar Nexter.

L’armée libanaise notamment récupérer d’une trentaine canons d’artillerie Caesar Nexter.

 

05/11 Alain Ruello -  lesechos.fr

 

Le contrat, de trois milliards de dollars, assure dix ans d’activité à la France.

 

Les détails commencent à filtrer sur le méga contrat français d’armement financé par l’Arabie Saoudite au profit de l’armée libanaise qui vient de faire l’objet d'un engagement formel de la part de Ryiad . D’un montant de 3 milliards de dollars, ce contrat nécessite encore quelques calages, mais cela ne traînera pas : Odas, l’entité publique-privée chargée d’exportations de défense qui agit au nom de la France, et l’armée libanaise se sont donnés 30 jours ouvrables à compter de mardi pour y parvenir.

Il y a donc de bonnes chances pour que le paiement de l’acompte, qui marquera la mise en œuvre du contrat, intervienne d’ici à la fin de l’année, gonflant de 2,4 milliards d’euros les statistiques 2014 des exportations militaires de la France. Bel exploit en vérité, à mettre au crédit des équipes du ministère de la défense, d’Odas, et des industriels concernés, car il ne se sera pas écoulé un an depuis l’annonce de l’accord, fin 2013, lors de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite.

« Un contrat tri-partite ce n’est pas courant. Un contrat de 3 milliards de dollars non plus. Et un contrat qui fait intervenir autant d’armements, encore moins. Alors un contrat qui combine le tout, c’est franchement rare », confirme une source proche. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, va d’ailleurs se rendre à Riyad ce mois-ci pour marquer le coup politiquement.

 

Un contrat éléphant blanc

Sous-entraînée et sous-équipée, l’armée libanaise va donc pouvoir se refaire une beauté face aux jihadistes qui menacent la stabilité du pays du cèdre. Dans le domaine terrestre, ils vont récupérer des véhicules blindés d’infanterie VAB Mark III de Renault Trucks Defense (une centaine au maximum), des missiles anti-aériens Mistral montés sur des véhicules blindés légers (de Renault Trucks Defense également), des canons d’artillerie Caesar de Nexter (moins d’une trentaine), ou encore des mortiers.

Côté aéromobilité, l’accord inclut des hélicoptères d’attaque Gazelle d’occasion armés de missiles Hot et de transport Cougar (probablement neufs). Sur mer, les Constructions mécanique de Normandie (CMN) vont livrer trois, voire quatre, patrouilleurs. Le dernier volet porte sur le renseignement et les communications, avec des drones tactiques notamment.

Les livraisons démarreront en début d’année prochaine et s’étaleront jusqu’au milieu de 2018 (Cougar en dernier). Il est prévu 5 ans de maintenance et une formation opérationnelle à la charge de l’armée française. Véritable éléphant blanc, ce contrat assure une dizaine d’années de présence et d’activité pour la France au Liban

VAB Mk3 en essais (photo RTD)

VAB Mk3 en essais (photo RTD)

VBL Mistral (photo RTD)

VBL Mistral (photo RTD)

Cougar as 532

Cougar as 532

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 08:30
Le Canada prendra en décembre le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150

Région de la mer Rouge; 28 juin 2013 – L'équipe d'arraisonnement du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) TORONTO fouille un boutre dans la mer Rouge dans le cadre de l'opération Artemis (Photo par le caporal Malcolm Byers)

 

3 novembre 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Le Canada assumera le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 et déploiera bientôt pour ce faire 24 membres des Forces armées canadiennes et employés civils du ministère de la Défense nationale à Bahreïn pour mener la force navale multinationale opérant dans la région de la mer Rouge.

 

Ce déploiement représente la plus récente contribution du Canada à l’opération ARTEMIS, la participation des Forces armées canadiennes aux opérations de lutte contre le terrorisme et de sécurité maritime dans la mer Rouge, dans le golfe d’Aden, dans la mer d’Oman, dans le golfe d’Oman et le quadrant nord-ouest de l’océan Indien.

Le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 est assumé à tour de rôle par les pays participants selon un cycle de quatre à six mois. À l’heure actuelle, c’est le Pakistan qui est à sa tête.

«Le Canada est honoré d’avoir été sélectionné pour commander la Force opérationnelle multinationale 150 et de partager cette responsabilité avec l’Australian Defence Force. Notre gouvernement reconnaît la menace que fait peser le terrorisme dans le monde entier, et nous allons travailler avec nos alliés pour décourager le terrorisme, renforcer la sécurité mondiale et dégrader les organisations terroristes partout où ils peuvent intervenir.», a déclaré à ce propos le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson.

La force opérationnelle canadienne sera ainsi à la tête de la prochaine rotation de la Force opérationnelle multinationale 150 de décembre 2014 à avril 2015.

Le commodore Brian Santarpia, de la Marine royale canadienne, prendra donc le commandement de la Force opérationnelle multinationale 150 pour cette période de décembre 2014 à avril 2015.

 

 

L’Australian Defence Force affectera également sept officiers de la Royal Australian Navy (RAN) à la mission. Le capitaine Nicholas Stoker, de la RAN, jouera le rôle de commandant adjoint et de chef d’état‑major.

Par l’entremise d’opérations de sécurité maritime et d’engagements régionaux, souligne le communiqué de la Défense canadienne qui annonce que le Canada prendra la tête de la force, la CT-150 travaille en vue de dissuader et d’empêcher les organisations terroristes d’utiliser les voies de navigation commerciales pour le trafic d’armes, de marchandises illicites et de stupéfiants tout en veillant à ce que les navires marchands puissent sans crainte emprunter ces voies, qui comptent parmi les plus achalandées du monde.

«Les Forces armées canadiennes aident à surveiller et à protéger les eaux continentales et internationales, veillant ainsi à ce que le commerce mondial dont le Canada et le monde dépendent puisse se poursuivre sans obstruction et sans être affecté par le terrorisme ou les activités criminelles. Le partenariat avec d’autres pays qui partagent notre vision, comme l’Australie, représente une occasion, pour le Canada, de prendre part à des opérations multilatérales qui permettent d’améliorer davantage l’interopérabilité au sein de la coalition.», a déclaré pour sa part le lieutenant-général Jonathan Vance, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:30
Israël inaugure la ligne de production des avions F-35

 

05.11.2014 i24news.tv

 

Le ministre de la Défense Yaalon salue la coopération américano-israélienne sur un projet de 2,5 milliards $

 

Israel Aerospace Industries (IAI) a inauguré sa ligne de production des ailes de l'avion de combat F-35.

 

La ligne automatisée devrait produire environ quatre paires d'ailes par mois qui seront ensuite fixées au fuselage du F-35 aux États-Unis.

 

IAI devrait fournir plus de 800 paires d'ailes de F-35 au cours de la prochaine décennie.

 

La première paire d'ailes sera prête pour la livraison à la mi-2015.

 

Les ventes potentielles sont estimées à 2,5 milliards de dollars.

 

Lors de la cérémonie de lancement du fabricant israélien, le ministre de la Défense Moshe Ya'alon a décrit la participation de son pays dans le projet comme une preuve que les relations bilatérales étaient bonnes, en dépit des revers.

 

"La relation spéciale entre les Etats-Unis et Israël est plus forte que tout désaccord", a déclaré Ya'alon.

 

"Et il n'y a pas de différend sur la reconnaissance que le peuple d'Israël a besoin des États-Unis pour soutenir notre force et notre sécurité", a déclaré Ya'alon.

 

Une autre société israélienne, Elbit Systems Ltd, va produire des casques pour les pilotes. Susan Ouzts, vice-président des programmes internationaux à Lockheed, place la valeur de la contribution d'Israël au projet F-35 à 4 milliards de dollars.

 

Israël a par ailleurs acheté 19 F-35 à 2,75 milliards de dollars, et les livraisons devraient commencer en 2016, et pourrait bientôt commander entre 25 et 31 avions en plus, selon des sources militaires.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:30
VBL Mistral - photo RTD

VBL Mistral - photo RTD

 

5 novembre, 2014 Guillaume Belan

 

Selon l’agence de presse Lebanese National News, le contrat entre la France, via son agence ODAS, et l’Arabie Saoudite, vient d’être signé à Riyad après près d’un an de négociations. Ce contrat vise à doter l’armée libanaise de moyens militaires pour sa lutte contres les djihadistes, pour plus de 3 milliards de dollars.

 

C’est le volet financier qui a été signé hier par le ministre des finances saoudien. Jean-Yves Le Drian se rendra courant novembre en Arabie Saoudite pour signer le plan d’équipement tripartite.

 

Au total 20 sociétés françaises sont concernées par ce contrat. 5% de ce montant concerne le volet formation, impliquant DCI (Défense Conseil International) et l’armée française pour la partie opérationnelle. Pour l’équipement, le gros concerne la partie terrestre pour 45% de la valeur du contrat

 

Ce contrat acte la première vente du dernier développement du VAB français de Renault Trucks Defense, le VAB Mark3. Mais il y aura également des véhicules de transport de troupes (TRM2000…)  d’occasion du stock armée de terre. Mais aussi des radars de Thales, des missiles Milan antichar ainsi que des armes légères pour l’infanterie. Le contrat prévoirait également l’acquisition de canons d’artillerie Caesar de Nexter.

 

La partie aéromobilité compte pour 30% de la valeur des 3 milliards de dollars. Les équipements  incluent des Gazelle d’occasion retrofitées avec des missile HOT filo-guidés; des hélicoptères de transport Cougar ou encore des systèmes de drones SDTI Sperwer.

 

Notons enfin pour le volet marine, l’achat d’OPV de CMN équipés de missiles Mistral et de canons.

 

Les livraisons doivent débuter d’ici un mois et s’achever à l’horizon 2018.

 

A noter également que ce plan saoudien de réarmement libanais comporte un second volet: l’État Libanais va disposer d’un milliard supplémentaire pour acheter, mais cette fois-ci à son choix, des équipements militaires, là où il le voudra…

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Une rue au nom du 1er RCP

 

03/11/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 23 octobre, 31 ans jour pour jour après l’attentat du Drakkar à Beyrouth, la « rue du 1er régiment de chasseurs parachutistes » a été inaugurée à Lavelanet, en Ariège.

 

C’est au cours d’une cérémonie commémorant l’attentat du Drakkar, dans lequel 58 parachutistes du 1er régiment de chasseurs parachutistes et du 9e régiment de chasseurs parachutistes avaient perdu la vie, que la plaque a été dévoilée. Une délégation du 1er RCP était présente, à l’invitation de M. Marc Sanchez, maire de la commune. Par cette action symbolique, la municipalité a voulu rendre hommage aux militaires du « régiment de l’Ariège » et souligner l’importance du devoir de mémoire qui se poursuit à travers les générations. La ville de Lavelanet a également souhaité démontrer l’intérêt que portent ses habitants au 1er RCP et renforcer le lien armée-nation.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:30
Les Belges luttent contre les mines dans le golfe Persique

Photos : US Navy

 

04/11/2014 Hubert Rubbens -  MIL.be

 

Une équipe belgo-néerlandaise de la Marine est embarquée sur le navire de commandement USS Ponce depuis le 19 octobre. Elle participe à l'exercice international de lutte contre les mines dans le golfe Persique et le détroit d'Ormuz.

 

L'International Mine Countermeasures Exercice (IMCMEX), qui en est à sa quatrième édition, compte 44 pays participants et est dirigé depuis la base navale américaine de Manama au Bahreïn. En marge des opérations de sécurisation des voies navigables, la lutte contre les mines est le véritable enjeu de l'exercice.

 

Le golfe Persique est divisé en plusieurs zones dans lesquelles tous les pays effectuent chaque semaine divers exercices de lutte contre les mines avec le concours de l'équipe belgo-néerlandaise de l'Amirauté Benelux (ABNL). Grâce à une excellente collaboration avec les officiers japonais au sein de l'état-major, deux mines ont déjà été localisées par un chasseur japonais dans la zone d'entraînement ABNL. Malheureusement, plusieurs exercices ont dû être annulés en raison du passage d'un cyclone tropical qui s'est formé dans le Nord du golfe Persique.

Les Belges luttent contre les mines dans le golfe PersiqueLes Belges luttent contre les mines dans le golfe Persique
Les Belges luttent contre les mines dans le golfe Persique
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 21:30
CEMA : visite officielle aux EAU


04/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 3 et 4 novembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis (EAU), à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Hamad Al Rumaïthi. Dans ce cadre, il a également inspecté le dispositif des forces françaises aux EAU (FFEAU).

 

Cette première visite officielle du CEMA aux EAU s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre nos deux pays. A ce titre, le général de Villiers a rappelé l’importance des partenariats mis en œuvre dans le golfe arabo-persique pour maintenir la stabilité régionale et prévenir les crises, en soulignant la coopération étroite entretenue avec les EAU. Les échanges avec les forces émiriennes sont riches de partage d’expériences et de savoir-faire. « Je pense à la formation en milieu désertique, à celle en zone urbaine ; aux entraînements communs des pilotes de chasse, notamment pour le ravitaillement en vol ; ou encore à la coopération marine avec des exercices bilatéraux avec nos Alliés dans la région » a pu rappeler le CEMA. Cette coopération est mise en œuvre, côté français, par l’amiral commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN), le contre-amiral Antoine Beaussant, qui est également à la tête des forces françaises stationnées aux EAU (FFEAU).

Après son entretien avec le CEMA émirien, le général de Villiers a rencontré les soldats, marins et aviateurs qui arment aujourd’hui ce dispositif. Pour cette première visite en tant que CEMA, il a tenu à leur rappeler l’importance de leur mission. Elément clef de notre dispositif des forces de présence, les FFEAU contribuent non seulement à animer la coopération régionale mais également à maintenir un réservoir de forces rapidement déployables pour appuyer un engagement opérationnel dans la zone. Le CEMA a plus particulièrement souligné la pertinence et l’efficacité de ce dispositif interarmées, qui s’illustre aujourd’hui à travers l’opération Chammal. Il a ainsi tenu à féliciter les militaires pour leur action dans le cadre du soutien fourni aux forces armées irakiennes engagées dans leur lutte contre le groupe Daesh, soulignant leur capacité à s’adapter dans l’urgence : « Si la France a été capable de répondre aussi vite à la demande du gouvernement irakien, […] c’est grâce à vous et à votre réactivité ». Cette action, a-t-il souligné, devra « s’inscrire dans la durée », en liaison avec notre allié émirien dont il a salué l’engagement dans un combat « complexe et difficile ». 

Au cours de ce déplacement, le général de Villiers s’est également rendu à bord de la frégate anti-aérienne (FAA) Jean-Bart engagée dans l’opération Chammal.

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 21:30
Opération Chammal : le CEMA à la rencontre des forces engagées dans le golfe arabo-persique


04/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 3 novembre 2014, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) est allé à la rencontre des militaires français engagés dans l’opération Chammal. A cette occasion, il a embarqué par hélicoptère à bord de la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart

 

Après une présentation de l’ensemble du dispositif, le général de Villiers est allé à la rencontre des équipages engagés dans la lutte contre les terroristes du groupe Daech. Accompagné du contre-amiral Beaussant, commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), qui exerce le contrôle opérationnel du bâtiment, le CEMA a bénéficié d’un point de situation qui lui a permis de voir in situ l’étendue des missions confiées au Jean Bart dans le cadre de l’opération Chammal.

Intégré à la Vème flotte américaine, le bâtiment participe à la défense aérienne du groupe aéronaval articulé autour du groupe aéronaval USS Carl Vinson et au contrôle aérien de l’ensemble des aéronefs mis en œuvre par la coalition à partir du golfe arabo persique.

Le CEMA a rappelé combien ce haut degré d’interopérabilité entre nos deux marines, illustré par la précédente intégration du Jean Bart en avril 2014 à un groupe aéronaval américain, revêt une importance essentielle et déterminante dans cette opération de grande envergure.

Fidèle à son habitude de rencontres et d’échanges spontanés sur le terrain, le CEMA a pu mesurer et apprécier la motivation et l’investissement sans failles des marins engagés dans cette mission. Il a également souligné leur réactivité et leur professionnalisme pour avoir su répondre présents sous faible préavis lors du départ sur alerte du bâtiment.

S’adressant à l’équipage, le général de Villiers a insisté avec force sur les valeurs d’engagement, de combativité, d’enthousiasme et d’esprit de cohésion qui devront continuer d’animer le Jean Bart tout au long de son déploiement.

Il a en outre tenu à souligner les facultés d’adaptation et les résultats aujourd’hui obtenus par l’armée française dans l’opération de soutien au gouvernement irakien. Le CEMA a ainsi confirmé le rôle clef du dispositif de défense français et la place de ce dernier au sein de nos alliés.

La projection de la frégate anti-aérienne Jean Bart s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif français engagé dans l’opération Chammaldécidé par le Président de la République le 1er octobre. Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 19:56
VBL - photo EMA

VBL - photo EMA

 

04/11/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite et la France ont signé ce mardi à Ryad un contrat de livraison d'armes françaises pour le Liban, menacé par la poussée jihadiste, grâce à un don saoudien de trois milliards de dollars.

 

L'affaire est enfin dans le sac pour Paris. Mais la signature du contrat d'aide à l'armée libanaise (Donas) entre l'Arabie Saoudite et la France n'a pas été un long fleuve tranquille. Loin de là. Interrogées il y a encore peu de temps plusieurs sources proches du dossier avaient fait part de leur scepticisme à La Tribune, expliquant l'enlisement du dossier par les hésitations de Ryad à armer le Liban sans avoir un président à la tête du pays notamment. Mais la situation s'est finalement débloquée, l'information commençant même à circuler en début de semaine dernière.

Pourquoi un tel dénouement ? Selon des sources concordantes, le détonateur aura été l'Iran. Car Téhéran, qui soutient le Hezbollah libanais, a proposé à Beyrouth un don de 1 milliard de dollars pour s'équiper militairement. L'Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s'accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était "un vrai souci" pour l'Arabie Saoudite dirigé par une dynastie sunnite, explique-t-on à La Tribune. D'où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat Donas.

 

31 contrats

Le contrat a été signé par le ministre saoudien des Finances, Ibrahim al-Assaf, et le patron de la société publique française d'exportation de matériel de défense Odas, Edouard Guillaud. Le chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwaji, était présent à la cérémonie de signature. L'Arabie Saoudite a signé 31 contrats avec les entreprises françaises, par l'intermédiaire d'ODAS, qui intervient essentiellement en Arabie saoudite dans le cadre de contrats d'État à État ou de contrats commerciaux pour le compte d'une dizaine de grands groupes français.

Cet accord "illustre la qualité exceptionnelle de la relation franco-saoudienne", a estimé ce mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C'est le roi Abdallah en personne qui a demandé d'accélérer la finalisation du contrat. Donas contribuera "à renforcer l'armée libanaise" et "l'aidera à assurer sa mission de défense du territoire et de lutte contre le terrorisme alors que le Liban est menacé", a précisé Laurent Fabius. L'armée libanaise est engagée contre des djihadistes qui retiennent en otages des dizaines de soldats et de policiers depuis début août après des combats dans l'est du Liban, à la frontière de la Syrie.

 

Un don de 3 milliards de dollars

Fin 2013, le roi Abdallah d'Arabie Saoudite avait demandé à la France de fournir aux forces armées libanaises des matériels militaires pour un montant de 3 milliards de dollars. Sur ces 3 milliards promis par Ryad, 2,1 milliards doivent être consacrés à l'achat de matériels et 900 millions à leur entretien. Selon le quotidien panarabe à capitaux saoudiens, Al-Hayat, les premières livraisons d'équipements devraient "intervenir dans un mois".

"La France a développé un plan d'équipement qui devrait permettre aux forces armées libanaises de disposer de moyens nouveaux, à la fois terrestres, aéroterrestres et navals, avait expliqué début octobre à l'Assemblée nationale le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. C'est une nécessité. (...) Les forces armées libanaises constituent le dernier rempart de sécurité face à la menace qui pèse sur ce pays : en sus des divisions confessionnelles qui traversent ce pays en raison de l'afflux de réfugiés, le danger est celui de Daesh, comme on l'a vu cet été avec l'attaque de la ville d'Ersal".

 

Quels équipements ?

A qui profite cette manne ? Notamment à Thales, qui pourrait, selon nos informations profiter de près du tiers de la somme de 2,1 milliards de dollars d'achats d'équipements neufs (radars, optronique, systèmes de communications...) Renault Trucks Défense (RTD) est également bien servi par la vente de VAB (Véhicule de l'avant blindé) équipés d'une tourelle de Nexter et de VBL (Véhicule blindé léger). En revanche, pas de VBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie) de Nexter jugés trop gros par le Liban. Dans le domaine de l'aéroterrestre, la France a inclus dans la liste des hélicoptères Gazelle ainsi que des hélicoptères de transport. Enfin, MBDA devrait vendre son missile surface-air Mistral, qui équiperont les VBL.

Dans le domaine naval, c'est le chantier basé à Cherbourg CMN (Constructions mécaniques de Normandie), propriété du Libanais Iskandar Safa, qui a remporté la mise face à DCNS, qui proposait des Gowind de la classe Adroit, et Raidco. Le chantier naval des CMN fournira à la marine libanaise trois patrouilleurs, équipés du système Simbad-RC de MBDA.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 18:30
Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

Le Qatar semble proche d'un achat de 36 Rafale à la France (photo EMA)

 

30/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une délégation qatarie est actuellement en France pour négocier l'achat de 36 Rafale.

 

Selon plusieurs sources concordantes, une délégation qatarie de très haut niveau est actuellement en France pour négocier un contrat Rafale avec Dassault Aviation. Elle devrait rester trois semaines à Paris pour tenter de conclure un contrat portant sur l'achat de 36 Rafale. Si les négociateurs parviennent à s'entendre, une visite présidentielle de François Hollande au Qatar d'ici à la fin de l'année serait prévue pour officialiser cette commande, la première du Rafale à l'exportation.

Toute la filière aéronautique française retient son souffle sur la réussite de ces négociations, mais reste à la fois prudente et confiante. Car le Qatar souhaite acquérir le Rafale, mais à son rythme. Les observateurs les plus avertis savent depuis des semaines que les Qataris vont "prochainement" annoncer leur choix en faveur de l'avion de combat français mais "le terme prochainement est toujours relatif" avec eux, rappelle l'un d'entre eux. La patience et la ténacité sont donc nécessaires pour négocier avec les Qataris. Au final, explique-t-on à La Tribune, "nous sommes raisonnablement optimistes".

 

Le Qatar et la technologie française

Lors d'un toast prononcé en juin dernier à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", avait-il enchaîné. Un an plus tôt, jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

En mars, les Qataris avaient repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. après une interruption des discussions de plus de trois mois. Des questions qui portaient sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat. Pays proche de la France, le Qatar veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, dont au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:30
Opération Chammal: un MRTT britannique ravitaille en vol des Rafale français

 

30/10/2014 Armée de l'air

 

Dimanche 26 octobre 2014, un avion-ravitailleur britannique Voyager a ravitaillé en vol des Rafale français engagés dans l’opération Chammal.

 

Couronnée de succès, cette manœuvre a démontré la totale interopérabilité entre l’armée de l’air et la  Royal Air Force (RAF), ainsi que l’excellente coopération unissant les deux forces aériennes. Un pilote français, en échange depuis 2013 au sein de la RAF, se trouvait par ailleurs à bord de l’appareil britannique.

 

Le Voyager est un A330 Multi-Role Tanker Transport (MRTT) équipant la RAF depuis 2012. À terme, le MRTT doit également équiper l’armée de l’air française, en remplacement de la flotte vieillissante des C135. La commande du premier appareil est attendue dans les semaines prochaines.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:30
Vandeput évoque la possibilité d'envoi d'instructeurs en Irak

 

3/11/14 7sur7.be (Belga)

 

Le nouveau ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), a évoqué lundi à la fois la possibilité de prolonger au-delà du 31 décembre la mission des F-16 engagés dans la lutte cotre le groupe djihadiste de l'Etat islamique (EI) en Irak, mais aussi l'envoi de militaires belges au sol pour entraîner les forces irakiennes.

 

Il y a une demande en ce sens (des partenaires de la coalition dirigée par les Etats-Unis), a-t-il affirmé à la presse lors de sa première visite à des unités de la composante Terre de l'armée à Bourg-Léopold (Limbourg).

 

"Nous sommes (avec les avions de combat F-16) toujours à la phase un du plan élaboré par la coalition - et qui en compte quatre. Nous évaluons la situation au jour le jour. Je pense qu'il faut s'attendre à voir arriver une prolongation de la mission", a ajouté M. Vandeput, qui s'est rendu vendredi dernier en Jordanie d'où opèrent les avions belges.

 

La décision d'envoyer les chasseurs belges dans le cadre de la coalition internationale avait été prise le 24 septembre par le gouvernement Di Rupo en affaires courantes. L'équipe du gouvernement Michel a décidé le 23 octobre de prolonger la mission jusqu'au 31 décembre.

 

M. Vandeput a confirmé que la Belgique avait également reçu une demande pour envoyer "des gens au sol" afin d'entraîner les forces irakiennes - à l'image de ce qui se faisait en Afghanistan.

 

"C'est quelque chose à bien regarder", a-t-il commenté, en se disant "a priori pas contre" une telle mission pour autant que "nous (la Belgique) puissions contribuer effectivement".

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:30
USS Carl Vinson Continues Airstrikes Against ISIS in Syria

 

30 oct. 2014 US Navy

 

ARABIAN SEA (Oct 27, 2014) Sailors aboard the Nimitz-class aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70) conduct flight operations in the U.S. 5th Fleet area of responsibility (AOR) supporting Operation Inherent Resolve. The Carl Vinson Carrier Strike Group is deployed to the area conducting maritime security operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class Samuel LeCain/Released)

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 12:30
Opération Chammal : patrouille de reconnaissance (27 oct.)


31 oct. 2014 Crédit : Etat-major des armées / Armée de l'air


27 octobre 2014 Départ d'une patrouille de deux Rafale pour une mission de reconnaissance au dessus du territoire irakien.
 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 11:30
Un CF-18 en vol au-dessus de l'Irak, le 30 octobre 2014. (U.S. Air Force/Staff Sgt. Perry Aston)

Un CF-18 en vol au-dessus de l'Irak, le 30 octobre 2014. (U.S. Air Force/Staff Sgt. Perry Aston)

 

2 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le ministre canadien de la Défense annonce que le Canada a effectué aujourd’hui, dimanche 2 novembre, ses premières frappes en Irak dans la région de Falloujah.

 

Le Canada a déployé six avions de combat CF-18, des aéronefs Polaris C-150 et deux avions de surveillance de type CP-140 Aurora et quelque 600 employés canadiens sont impliqués dans la mission de combat en Irak.

Le premier ministre Stephen Harper a engagé le pays pour une mission de six mois, en vertu d’une motion qu’il a fait voter le 7 octobre par le Parlement, affirmant qu’il était nécessaire de freiner l’avancée du groupe armé État islamique jusqu’à ce que les forces irakiennes soient en mesure de se défendre et d’ici à ce qu’une solution politique soit trouvée.

Basés au Koweït, les CF-18, les Polaris et Aurora avaient déjà fait leur premier vol opérationnel jeudi et même un deuxième vol vendredi, mais les CF-18 n’avaient cependant pas encore largué de bombes en raison du mauvais temps, leurs bombes à guidage laser étant alors gênés par les nuages.

Mais, maintenant, ça y est!

«Aujourd’hui, les CF-18 canadiens ont complété leurs premières frappes aériennes, après avoir joint le combat contre ISIL [ le groupe l'État islamique, ndlr] le 30 octobre. En coordination avec les autres participants de la coalition, deux CF-18 ont attaqué des cibles de l’ISIL dans la région de Fallujah en Iraq, en utilisant des bombes guidées au laser GBU12 de 500 livres chacune. La mission d’environ quatre heures a également compris un ravitaillement en vol grâce aux aéronefs canadiens de type Polaris. Tous les aéronefs sont retournés à leur base sans incidents», a déclaré le ministre.

Au sud-est de de Falloujah, les avions de la coalition ont ainsi frappé une petite unité du groupe djihadiste. Puis, tous les avions ont ensuite quitté les zones de frappes en toute sécurité, a indiqué pour sa part le CENTCOM, le commandement militaire américain responsable des opérations.

«L’analyse des dommages causés est en cours. De plus ample information sera fournie lors d’une séance d’information le 4 novembre 2014», a ajouté également le ministre Nicholson.

«Les frappes aériennes d’aujourd’hui démontrent notre détermination à faire face à la menace terroriste et à appuyer nos alliés contre les atrocités perpétrées par l’ISIL à l’égard des femmes, enfants et hommes innocents. Je remercie nos hommes et nos femmes en uniforme pour leur travail sur cette importante mission.», a souligné le ministre canadien.

Préfigurant ces frappes, le lieutenant-général Yvan Blondin, commandant de l’Aviation royale canadienne, quelques heures après les funérailles d’un militaire canadien tué par un partisan du djihad, avait écrit non sans ironie sur son compte Twitter: «Dear ISIL, Thinking of you. Some of my colleagues are in your area. Hopefully, they’ll have a chance to drop by».

Les forces militaires de la coalition ont aussi mené un raid aérien près de Baiji qui a frappé une petite unité du groupe djihadiste.

Par ailleurs, les forces militaires américaines ont continué pour leur part à attaquer les terroristes du groupe l’État islamique également en Syrie samedi et aujourd’hui en utilisant des avions de chasse et des bombardiers pour effectuer sept frappes aériennes.

En Syrie, cinq frappes aériennes menées près de Kobani ont frappé cinq petites unités du groupe djihadiste et détruit trois de ses véhicules. Au sud-est de Dayr Az Zawr, en Syrie, deux frappes aériennes ont détruit un réservoir de l’EI et deux abris de véhicules.

Les pays de la coalition qui effectuent des frappes aériennes en Irak comprennent, outre le Canada et les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Australie, la Belgique, le Danemark et les Pays-Bas. Ceux qui, avec les les États-Unis, effectuent des frappes en Syrie sont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie et Bahreïn.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 08:30
Opération Chammal : l’appui aux forces irakiennes et les opérations au sein de la coalition continuent (31 oct.)

 

31/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 31 octobre 2014, la force Chammal a poursuivi son appui aux opérations terrestres conduites par l’armée irakienne dans la région de Tikrīt, à 200 kilomètres au nord de Bagdad.

 

Lors d’une mission de reconnaissance armée, le centre opérationnel aérien d'Al Udeid (CAOC) a réorienté une patrouille de Rafale, alors en vol dans la région de Falloujah, sur une cible d’opportunité. L’objectif, identifié et confirmé par un drone de la coalition, était un bâtiment transformé en point d’appui par plusieurs combattants de Daech en train de prendre à partie des éléments des forces armées irakiennes. Vers 7h00 et malgré les mauvaises conditions météo, les Rafale ont neutralisé ces terroristes armés en ouvrant le feu avec deux bombes AASM(1).

 

En parallèle, la force Chammal a contribué au soutien des éléments de la coalition. Un avion E3F a effectué son troisième vol au-dessus de l’Irak. Arrivée au Qatar le 27 octobre, il est intégré aux opérations aériennes de la coalition. Cet avion effectue, en particulier, le contrôle en vol des différents aéronefs en mission au-dessus du sol irakien.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

(1)L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:30
Chammal : La frégate Jean Bart intègre la Task Force 50

 

29/10/2014 Sources : EMA

 

Le Jean Bart, qui a récemment rallié le golfe arabo-persique, a intégré aujourd’hui, mardi 28 octobre, la Task Force 50 (TF 50) constituée autour du porte-avions USS Carl Vinson (Carrier Strike Group 1).

 

Afin que cette intégration soit la plus rapide et la plus aboutie possible, le commandant du Jean Bart et son état-major opérations s’étaient rendus, il y a quelques jours, à bord du porte-avions américain pour rencontrer leurs principaux interlocuteurs.

 

Après avoir rallié le porte-avions depuis Bahreïn sur l’un des deux vols quotidiens de Greyhound, les officiers français ont été accueillis par le commandant du Carl Vinson, le commandant des escorteurs (COMDESRON) et par le contre amiral Grady, commandant la TF 50.

 

Le déjeuner avec l’amiral et les réunions de travail ont permis de planifier dans le détail un processus rapide d’intégration de la frégate. Ces premiers contacts, extrêmement chaleureux, ont permis de souligner la volonté très forte des américains de travailler de façon poussée avec des moyens français.

 

Le Jean Bart avait déjà assumé les fonctions de commandant de zone de défense aérienne et de commandant de la défense aérienne au profit du porte-avions USS G.H.W. Bush au printemps dernier.

 

A l’issue de ces discussions, la visite du porte-avions et les retrouvailles fortuites avec deux officiers américains précédemment en poste sur le Charles De Gaulle et à CECMED(1), ont permis de constater, s’il en était besoin, la parfaite similitude des méthodes de travail françaises et américaines pour la mise en œuvre d’un groupe aérien embarqué.

 

Sous le commandement tactique de l’amiral commandant le TF 50, le Jean Bart assurera les fonctions de :

- commandant d’une zone de défense aérienne au profit du centre de coordination des opérations aériennes (CAOC) d’Al Udeid, situé au Qatar ;

- commandant de la défense aérienne du groupe du porte-avions américain.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammalvise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Cette opération s’appuie sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate Jean Bart.

 

(1) Commandant en chef pour la méditerranée (basé à Toulon)

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:30
31e anniversaire de l’attentat du Drakkar

 

27/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

Il y a 31 ans, le 23 octobre 1983, avait lieu l’attentat du Drakkar au Liban. Au cours de cette journée, 55 parachutistes français du 1er régiment de chasseurs parachutistes et 3 du 9e régiment de chasseurs parachutistes ont trouvé la mort.

 

Pour commémorer cette tragédie, le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, monsieur Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, et  le chef d’Etat-major de, l’armée de Terre, le général d’armée  Jean-Pierre Bosser, ont reçu les militaires survivants et les familles de décédés le jeudi 23 octobre 2014. Un diplôme et la médaille des blessés ont été remis à tous les rescapés. Ce nouveau statut de « blessé de guerre » leur offre un suivi adapté dans les mêmes conditions que les blessés d’Afghanistan ou du Mali.

 

Ce jour-là, vers 6 heures du matin, un premier attentat touche le contingent américain, causant la mort de 241 personnes. Deux minutes plus tard, un camion piégé entraîne la destruction du quartier général français, surnommé « le poste Drakkar ». 15 autres parachutistes sont blessés et 26 en sortent physiquement indemnes.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:20
Vente des semi-conducteurs IBM : une menace pour la Défense américaine ?

 

24.10.2014 Jacques Cheminat - silicon.fr

 

La vente de l’activité de fabrication de semi-conducteurs d’IBM à GlobalFoundries soulève des interrogations sur la sécurité nationale au sein du gouvernement américain.

 

En début de semaine, IBM a annoncé qu’il cédait son activité de fabrication de semi-conducteurs à GlobalFoundries. Big Blue va payer 1,5 milliard de dollars à GlobalFoundries pour que ce dernier accepte de reprendre ses usines. Mais cette opération ne fait pas que des heureux, notamment le gouvernement américain qui s’inquiète des conséquences sur la sécurité nationale. En effet, IBM est un fournisseur important en matière de Défense.

GlobalFoundries est certes basée aux Etats-Unis, mais la firme est détenue par des investisseurs d’Abu Dhabi (membre des Emirats Arabes Unis). IBM a indiqué qu’il gardait la R&D et le design des semi-conducteurs et que l’accord ne concernait que la fabrication. Ce dernier point comprend notamment la réalisation de composants pour les systèmes de défense américains. Interrogé par nos confrères de Computerworld, Jason Gorss, porte-parole de GlobalFoundries a expliqué : « nous sommes en pourparlers avec le gouvernement américain sur les questions liées à la sécurité et nous pensons qu’il existe des solutions pour répondre aux questions de sécurité nationale ». Il rappelle que la société avait passé avec succès un examen lié à ces questions et mené par le gouvernement lors du rachat des actifs d’AMD en 2008 : « nous sommes familiers avec ce processus ».

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:30
La FLF Courbet en exercice avec la marine égyptienne

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 16 octobre 2014, peu après son appareillage d’Alexandrie où elle a relâché quelques jours, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a effectué un entraînement avec la marine égyptienne. Cet entrainement a permis d’entretenir le très bon niveau de coopération entre les deux marines dans la lignée du dernier exercice Cleopatra2014.

 

Après un exercice d’évolutions tactiques (EVOLEX), des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer avec la frégate égyptienne Sharm el Cheick se sont déroulées au large des côtes égyptiennes.

 

Par la suite, l’équipe de visite du Courbet est montée à bord de la frégate égyptienne dans le cadre d’un exercice de visite (VISITEX). Cet entraînement a débuté par des phases d’interrogation de la part de l’équipe du Courbet. S’en sont suivies l’arrivée de l’équipe de visite à bord et la prise en compte des membres de l’équipage.

 

Dix militaires égyptiens habillés en civil participaient au scénario de ce VISITEX. Le contrôle de la documentation ayant montré des incohérences une fouille du bâtiment a été effectuée et des armes ont été retrouvées. L’ensemble de l’exercice, très proche de la réalité, a constitué un solide entraînement pour l’équipe de visite.

 

La frégate Courbet poursuit désormais sa mission en Méditerranée orientale après avoir intégré, pendant plus de deux mois, le volet maritime de l’opération Enduring Freedom en océan Indien.

La FLF Courbet en exercice avec la marine égyptienneLa FLF Courbet en exercice avec la marine égyptienne
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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:30
SPIKE LR photo Rafael

SPIKE LR photo Rafael

 

27 October 2014 Pacific Sentinel

 

NEW DELHI — India has chosen to buy anti-tank guided missiles from Israel, rejecting a rival US offer, as the right-wing government clears projects worth $13.1 billion to modernize its aging military, official sources said Sunday.

 

Prime Minister Narendra Modi’s government will buy 8,356 Spike missiles and 321 launchers from Israel in a deal worth 32 billion rupees ($525 million), defence ministry sources told AFP.

 

The government is moving to speed up long-delayed defense orders and bolster its military. The Israeli deal comes after recent firing along India’s border with nuclear-armed rival Pakistan and tensions with giant neighbor China.

 

The procurement deals, worth 800 billion rupees ($13.1 billion) in total, were cleared at a meeting of India’s Defence Acquisition Council, headed by Defence Minister Arun Jaitley, on Saturday.

 

Read the full story at DefenseNews

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:30
Syrie: les combattants kurdes éliminent 50 islamistes à Kobané

 

MOSCOU, 27 octobre - RIA Novosti

 

Les peshmergas (miliciens kurdes) ont éliminé une cinquantaine de combattants de l'Etat islamique au nord-est de la ville syrienne de Kobané, assiégée par les djihadistes, rapporte lundi la chaîne Al-Mayadeen.

 

La chaîne affirme également que les Kurdes sont parvenus à reprendre sous leur contrôle l'intégralité de la ville, repoussant les islamistes à six kilomètres de Kobané.

 

Le siège de Kobané se poursuit depuis près d'un mois. Les combats ont déjà fait plus de 800 morts, tandis que plus de 200.000 personnes ont fui la ville pour la Turquie voisine.

 

Selon certains rapports, les extrémistes de l'EI contrôlent actuellement plus d'une centaine de villages situés aux alentours de Kobané.

 

Le groupe sunnite terroriste Etat islamique, lié à Al-Qaïda, a gagné en puissance lors de ses opérations en Syrie, où il combat les troupes gouvernementales. L'EI a la réputation d'une des formations djihadistes les plus cruelles.

 

Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.

 

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak. Le 23 septembre, les Etats-Unis ont commencé à bombarder les positions de l'EI en Syrie.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:30
Chammal : la coalition poursuit ses bombardements ciblés de nuit afin d’affaiblir Daesh

 

25/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 24 octobre 2014, la force Chammal a de nouveau pris part à un raid aérien mené par la coalition dans la région de Mossoul au nord de l’Irak.

 

Cette nouvelle mission de bombardement  a été planifiée grâce au renseignement recueilli par les éléments de la coalition depuis le début des opérations aériennes. Réalisée dans la proche banlieue de Mossoul,  l’opération visait à détruire  un camp militaire utilisé par l’organisation terroriste pour aguerrir ses combattants.

 

Les avions de la coalition ont conduit un raid visant à mettre fin à l’action des terroristes dans cette emprise. Vers 21h00 (heure de Paris), deux avions Rafale ont procédé au largage de quatre bombes AASM(1). Ils ont détruit plusieurs bâtiments du camp.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Depuis son entrée dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

(1) L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

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