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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:30
Daesh: alliance avec le Mouvement islamique d'Ouzbékistan

 

MOSCOU, 6 octobre - RIA Novosti

 

L'organisation terroriste Mouvement islamique d'Ouzbékistan a rejoint le groupe Etat islamique qui agit en Irak et en Syrie, a annoncé lundi un représentant de la police ouzbèke.

 

"Nous avons reçu des données vidéo et audio confirmant la participation du Mouvement islamique d'Ouzbékistan aux opérations militaires menées par l'Etat islamique", a indiqué le responsable.

 

Selon lui, le Mouvement islamique d'Ouzbékistan, basé en Afghanistan, recrute activement des combattants et organise des camps d'entraînement dans les régions pakistanaises et afghanes proches de la frontière avec l'Ouzbékistan, obligeant les services secrets ouzbeks à prendre des mesures antiterroristes renforcées.

 

Les médias ont annoncé fin septembre la mort en Syrie de 17 ressortissants ouzbeks qui avaient combattu dans les rangs des combattants de l'Etat islamique.

 

Les forces de l'ordre ouzbèkes interpellent régulièrement des membres présumés du Mouvement islamique d'Ouzbékistan mis en place en 1996 par les activistes des partis politiques interdits en Ouzbékistan, qui s'étaient installés en Afghanistan. Cette organisation est étroitement liée avec le mouvement des talibans et Al-Qaïda. La Russie, les pays d'Asie centrale et les Etats-Unis ont reconnu le Mouvement islamique d'Ouzbékistan comme une organisation terroriste.

 

L'Etat islamique (EI), appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait auparavant principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak en s'emparant d'importants territoires. Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

 

Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 19:30
détroit de Bab el Mandeb - photo NASA

détroit de Bab el Mandeb - photo NASA

 

06 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Sanaa - Tout en confortant leur emprise sur Sanaa, la capitale du Yémen, les rebelles chiites d'Ansaruallah cherchent à étendre leur influence jusqu'au détroit stratégique de Bab al-Mandeb à l'ouest et aux champs pétrolifères de l'est, selon des sources concordantes.

 

Plus de deux semaines après leur entrée sans résistance à Sanaa où ils ont pris le contrôle des principaux bâtiments publics et militaires, les rebelles armés se sont substitués à la police et font la loi dans la ville, selon des habitants.

 

Leurs hommes armés tiennent des points de contrôle sur les principaux artères de la capitale. D'autres y patrouillent à bord de véhicules surmontés de pièces d'artillerie.

 

Un accord de paix, signé le 21 septembre sous le parrainage de l'ONU et prévoyant la nomination d'un nouveau Premier ministre et le retrait des rebelles armés de la capitale, est jusqu'à présent resté lettre morte.

 

Les rebelles, agissant sous le nom de comités populaires, veulent en revanche avoir un droit de regard sur les finances du pays: ils surveillent et fouillent les cadres du ministère des Finances et de la Banque centrale, ont indiqué des fonctionnaires.

 

-Une justice parallèle-

 

En outre, une justice parallèle se met en place à l'initiative des rebelles, qui viennent d'ouvrir dans un quartier de l'ouest de Sanaa un office des plaintes, sorte de tribunal religieux. Ce dernier est supervisé par Abdel Karim Emireddine Badreddine al-Houthi, l'un des neveux du chef de la rébellion, Abdel Malek al-Houthi, selon un responsable local.

 

Avant leur offensive sur Sanaa, les rebelles, également appelés houthis, étaient restés cantonnés à Saada, leur fief du nord du Yémen habité majoritairement par des zaïdites, une branche du chiisme.

 

Mais ils ont récemment mis le cap sur Hodeida, sur la mer Rouge, où ils ont ouvert la semaine dernière une permanence.

 

Hodeida est une première étape avant qu'ils étendent leur présence, par le biais des comités populaires, tout au long de la bande côtière jusqu'à Bab al-Mandeb, le détroit à l'embouchure de la mer Rouge et du Golfe d'Aden, a déclaré à l'AFP une source militaire proche d'Ansaruallah qui a requis l'anonymat.

 

Selon une autre source militaire, les houthis comptent déjà quelques milliers d'hommes armés à Hodeida et leur ambition est de contrôler Bab al-Mandeb ainsi que Dhubab et Al-Makha, deux régions côtières par où transitent tout genre de trafics, dont celui des armes.

 

Sur un autre front, les rebelles cherchent à s'aventurer dans la province de Marib à l'est, avec l'espoir de pouvoir, avec l'aide de leurs alliés tribaux, contrôler les gisements de pétrole et de gaz mais aussi la principale centrale électrique qui alimente la capitale, a indiqué une source proche de la rébellion.

 

Mais ce projet se heurte à la résistance des tribus de Marib qui sont hostiles aux houthis, notamment celles d'Abida et de Mourad, qui ont mobilisé leurs hommes armés, a expliqué un dignitaire tribal, rappelant que les Abida et Mourad s'étaient rangées aux côtés des tribus d'Al-Jawf (au nord de Marib) dans les combats qui les opposent depuis trois mois aux houthis.

 

- Infiltrer l'armée -

 

Une progression des rebelles chiites dans Marib est de nature à provoquer des accrochages avec Al-Qaïda, très actif dans la région et les autres provinces du sud et du sud-est du Yémen, indique-t-on dans les milieux politiques à Sanaa.

 

Dans un message de voeux à l'occasion de la fête musulmane du Sacrifice, célébrée ce week-end, le chef d'Ansaruallah a d'ailleurs implicitement évoqué ce risque en dénonçant des complots qui se trament contre certaines provinces, dont le Hadramout, principal bastion d'Al-Qaïda.

 

Dans le même temps, le blocage du processus politique persiste et les rebelles en profitent pour infiltrer l'armée et la police.

 

Les houthis négocient l'intégration de quelque 20.000 de leurs combattants dans l'armée, les forces de sécurité et les services de renseignement, a indiqué un responsable des services de sécurité.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

Le poste de tir du missile Milan étant fabriqué en Allemagne, MBDA ne peut pas l’exporter sans l’autorisation de Berlin.

 

06/10 Alain Ruello / Chef de service adjoint et Thibaut Madelin / Correspondant à Berlin

 

Un conseil de sécurité réuni autour de la chancelière n’a pas autorisé la livraison des missiles de MBDA.

 

Le contrat de vente de missiles Milan ER, conclu fin 2012 par MBDA au Qatar, empoisonne toujours les relations entre Paris et Berlin. Un conseil de sécurité s’est réuni récemment autour de la chancelière Angela Merkel et a autorisé l’exportation de plusieurs équipements d’armement allemands dans différents pays du Golfe. Mais pas celle des missiles anti-char fabriqués par la filiale commune d’Airbus Group, de BAE Systems et de Finmeccanica.

 

Conclu fin 2012 pour 65 millions d’euros, le contrat semble pâtir des prises de position de Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie et président du Parti social-démocrate, qui veut restreindre les ventes d’armes dans les pays tiers (« Les Echos » du 11 septembre). Comme le poste de tir du Milan est fabriqué outre-Rhin, son exportation nécessite une autorisation du gouvernement allemand.

 

Faire remonter l’affaire auprès d’Angela Merkel

 

Berlin veut s’assurer que les armes livrées au Qatar ne tombent pas entre les mains de terroristes. De sources françaises, on se dit confiant de pouvoir convaincre le gouvernement allemand. Quitte à faire remonter l’affaire directement au niveau de la chancelière, comme le souhaite désormais le ministère de la Défense français, selon une source proche.

 

Au-delà de son montant, la bonne exécution du contrat Milan est importante pour le respect de la parole donnée, estime-t-on de source industrielle en France. Paris mène actuellement plusieurs grosses négociations au Qatar, avions de combat Rafale et blindés d’infanterie, VBCI notamment.

 

Une concurrence pour l’Allemagne : si le conseil de sécurité a retoqué MBDA, il a notamment accordé la livraison au Qatar de 45 blindés Dingo et Fennec construits par Krauss-Maffei-Wegmann. Le cheikh Al-Thani, venu rendre visite à Angela Merkel à Berlin le 17 septembre, a sans doute eu des arguments convaincants.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:30
 La soute de l'A400M dans le brouillard


21 septembre 2014 Crédits : EMA / armée de l’Air

 

Dans le golfe arabo-persique, le fret en attente de livraison dans la soute de l'A400M baigne dans un brouillard dû au contact de l'air froid de la climatisation avec l'air très chaud de la région.
L’opération Chammal est réalisée sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN) et vise à lutter contre le groupe terroriste Daech en Irak.

 



 

 La soute de l'A400M dans le brouillard
 La soute de l'A400M dans le brouillard
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:30
source dailymail.co.uk

source dailymail.co.uk

 

04/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’état islamique détient un véritable arsenal de guerre: 3.000 4x4 Hummer, 60.000 armes individuelles, 50 chars lourds, 150 blindés légers et du matériel antichar. Et beaucoup, beaucoup d'argent.

Impressionnant... Ce que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a révélé lors de son audition à l'Assemblée nationale sur l'arsenal militaire et financier de l'Etat islamique (Daesh) est tout simplement impressionnant. "Daesh disposerait aujourd'hui, notamment, de 3.000 4x4 Hummer américains récupérés à Mossoul, de 60.000 armes individuelles, de 50 chars lourds, de 150 blindés légers et de matériel antichar notamment. Peu d'armement sol-air, constitué de canons antiaériens", a-t-il expliqué mi-septembre devant les parlementaires de la commission de la Défense de l'Assemblée et du Sénat.

Pour le ministre, qui s'exprimait alors juste avant la première frappe aérienne française contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak, "Daesh reste un acteur puissant et déterminé. Il utilise à la fois les moyens classiques du terrorisme et des moyens conventionnels. Ses capacités de recrutement et de communication sont redoutables et il a su s'assimiler des alliés d'opportunité. Ses forces s'élèveraient de 25.000 à 30.000 hommes, sachant qu'une partie de ceux-ci est présente par opportunité ou sous la contrainte".

 

Terrorisme et pilonnage

Dans la banlieue ouest de Bagdad, Daesh a mené "des attaques par des engins explosifs improvisés, des tirs indirects de mortiers ou des coups de main, ce qui contribue à renforcer le climat d'insécurité", dans la ville a expliqué Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense a souligné que des forces iraniennes, "d'environ 2.000 à 3.000 hommes, dans la région de Bassora" combattaient Daesh. Pour autant, Téhéran n'a pas souhaité participer à la conférence de Paris.

En Syrie, Daesh a rapatrié d'Irak "des équipements très supérieurs à ceux détenus par l'opposition traditionnelle au président Assad. Il consolide ses positions à l'Est - à Deir ez-Zor -, renforce sa mainmise sur la zone de Raqqa, au centre, et menace désormais Alep, avec de violents combats qui l'opposent au nord et à l'est aux groupes insurgés, dont le Front islamique", a souligné le ministre. Au-delà, il recueille "l'allégeance de nombreux groupes jusque-là rattachés pour partie au Jabhat al-Nosra. Il suscite des émules jusqu'à Boko Haram, qui a proclamé le 24 août son califat, et menace explicitement le Liban, la Jordanie et la Palestine. Ni l'opposition syrienne ni même le régime ne semblent capables de récupérer le terrain aujourd'hui conquis par lui".

 

450 millions de dollars volés dans une banque à Mossoul

Sur le plan financier, Daesh a récupéré à Mossoul "450 millions de dollars dans les banques". En outre, les ressources de Daesh, lequel vend du pétrole à des prix défiant toute concurrence, ne reposent pas que sur la vente d'or noir. "Il perçoit dans certaines grandes villes 7 % des recettes des commerces et de l'ensemble des acteurs économiques, auxquels s'ajoutent le produit de la drogue et les rançons", a précisé Jean-Yves Le Drian. Du coup, ce dernier affirme qu'il s'agit "donc d'un groupe très dangereux, structuré et disposant de moyens d'une ampleur inédite".

Des experts estiment que l'EI contrôle sept champs pétroliers et deux raffineries dans le nord de l'Irak, et six des dix champs en Syrie. Quelle quantité de pétrole produisait l'EI avant les frappes aériennes de la coalition qui ont ciblé les raffineries détenues par l'EI? Il produit plus de pétrole que le gouvernement syrien. Le ministère syrien du Pétrole estime que les jihadistes extraient 80.000 barils/jour tandis que la production gouvernementale s'est effondrée à 17.000 b/j. Cependant, selon Valérie Marcel, chercheuse associée à l'institut Chatham House de Londres, l'EI produit seulement 50.000 b/j en Irak et en Syrie.

 

Poursuite de l'opération française "Chammal" en Irak

Jean-Yves Le Drian, qui était aux États-Unis les 2 et 3 octobre, a rencontré son homologue, Chuck Hagel, puis la conseillère à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Susan Rice. Au cours de ces entretiens, la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel et les questions stratégiques liées aux opérations en cours en Irak contre Daech ont été abordées.

Sur le terrain, la France a mené cette semaine quasi-quotidiennement des missions de reconnaissance armée dans les régions de Bagdad et Mossoul, pour acquérir du renseignement et soutenir les forces armées irakiennes. Le 25 septembre, une deuxième frappe a été effectuée dans la région ouest de Bagdad, à proximité de Fallouja. Deux Rafale ont détruit quatre hangars militaires utilisés par Daech. Le 28 septembre, un avion de transport A400 M Atlas a acheminé 18 tonnes de matériel au profit des forces françaises engagées dans l'opération Chammal.

Conformément à la déclaration du président de la République, le dispositif de l'opération sera renforcé dans les jours à venir avec trois Rafale, une frégate anti-aérienne, et des officiers qui seront insérés dans les états-majors de nos alliés.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:50
PM confirms additional measures in support of operations against ISIL

HMS Defender and US aircraft carrier USS George H W Bush [Picture: Leading Airman (Photographer) Dan Rosenbaum, Crown copyright]

 

3 October 2014 Ministry of Defence

 

During a visit to RAF Akrotiri in Cyprus the Prime Minister thanked RAF air and ground crew for their efforts in tackling ISIL in Iraq.

 

The Prime Minister announced the deployment of a further 2 RAF Tornado GR4 jets to Akrotiri to increase the resilience of the force, which now numbers 8 aircraft.

He also announced a decision to maintain 3 Tornado squadrons in service until March 2016. No 2 (Army Cooperation) Squadron was due to stand down from service in March 2015 but will now continue to offer precision firepower together with vital intelligence and surveillance.

An RAF Tornado GR4
An RAF Tornado GR4 at RAF Akrotiri in Cyprus [Picture: Corporal Neil Bryden RAF, Crown copyright]

An RAF spokesperson said:

RAF Tornado GR4s deployed to RAF Akrotiri in mid-August in a purely intelligence and surveillance role.

Since then we have been looking at ensuring the resilience of this deployment and, with this in mind, an additional 2 aircraft have been deployed to ensure that we are able to maintain support to the Iraqi government by ensuring operational patrols over Iraq alongside our international allies.

The Royal Navy has also been participating in a support role in the Middle East with warship HMS Defender having been in the Gulf since June.

The ship recently joined the international operation and is providing protection for US Navy aircraft carrier USS George H W Bush and her aircraft as they launch air strikes against ISIL targets, supporting Iraqi and Kurdish forces on the ground.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 13:30
Latest air strikes in Iraq

A Tornado GR4 at RAF Akrotiri [Picture: Corporal Neil Bryden RAF]

 

6 October 2014 Ministry of Defence

 

Tornado GR4s, flying from RAF Akrotiri, have continued their patrols over Iraq as part of the international coalition against ISIL.

 

Last night, 2 of our aircraft, flying in support of Iraqi security forces, successfully used Paveway IV precision-guided bombs to attack ISIL terrorists, fortified in a building near Ramadi, who were firing on Iraqi soldiers.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Les combattants kurdes repoussent un assaut nocturne de Daesh

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes ont repoussé un assaut nocturne de l'Etat islamique (EI) sur la ville syrienne de Kobané, près de la frontière turque. Les violents combats auraient fait 19 morts côté kurde et 27 parmi les jihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les jihadistes ont lancé dans la nuit de dimanche à lundi leur offensive à l'est et à l'ouest de cette ville stratégique, qu'ils veulent conquérir pour s'assurer le contrôle d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque. Ils n'ont pas réussi à entrer dans Kobané, a encore précisé le directeur de l'OSH, Rami Abdel Rahmane.

 

La troisième ville kurde de Syrie est défendue farouchement par les combattants des Unités de protection du peuple, la principale milice kurde syrienne. Ces derniers sont cependant moins nombreux et moins bien armés que les jihadistes. Dimanche, une combattante kurde a mené un attentat-suicide contre une position de l'EI à l'est de la ville.

 

L'offensive des jihadistes dans cette région a fait, selon l'OSDH, des centaines de morts dans les deux camps depuis le 16 septembre. Elle a poussé à la fuite 300'000 habitants, dont 180'000 ont trouvé refuge en Turquie.

 

Les frappes aériennes de la coalition contre des positions de l'Etat islamique autour de Kobané entravent la progression du groupe, selon M. Abdel Rahmane.

 

Otage converti à l'islam

Le groupe jihadiste poursuit son chantage contre l'Occident. Après la décapitation d'un otage britannique vendredi, il a exhibé une possible prochaine victime, un soldat américain détenu.

 

Cet ancien combattant en Irak avait disparu en Syrie il y a un an. Agé de 25 ans environ, il apparaît à la fin de la vidéo - publiée vendredi - qui montre la décapitation du Britannique Alan Henning, mort à 47 ans.

 

Les parents de l'Américain ont imploré ses ravisseurs de le libérer dans un message diffusé samedi sur le site YouTube. Son père y révèle que son fils s'est converti à l'islam après avoir développé un attachement profond pour les populations de la région en guerre.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Combats entre Hezbollah et rebelles syriens dans la Bekaa

 

06.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, a perdu au moins 16 combattants dimanche lors d'une offensive contre le Hezbollah dans l'est du Liban, a indiqué une source proche du mouvement chiite libanais. Plusieurs centaines d'activistes sunnites ont attaqué une dizaine de bases du Hezbollah.

 

Les combats se sont déroulés dans une zone montagneuse proche de la frontière syrienne s'étendant du sud de Baalbek jusqu'à des secteurs proches de la ville frontalière d'Ersal. "Il y a au moins 16 morts du côté du Front al-Nosra", a déclaré cette source proche du Hezbollah, selon laquelle le mouvement chiite a perdu deux combattants.

 

La chaîne de télévision du mouvement chiite libanais, al-Manar, a rapporté dimanche soir que le Hezbollah avait repoussé les assaillants au-delà de la frontière et que les combats étaient terminés. L'armée libanaise s'est tenue à l'écart de ces affrontements, mais elle a combattu des rebelles dans ce même secteur.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 5 octobre 2014 à 15 heures, trois Rafale basés à St-Dizier ainsi qu’une trentaine de personnes chargée de la mise en œuvre et du pilotage des aéronefs, ont rejoint le golfe arabo-persique afin de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal depuis le 19 septembre dernier.

 

Ces hommes et matériels proviennent des escadrons de chasse 1/7 « Provence » et 2/30 « Normandie-Niemen » de l’armée de l’air. Le vol de ralliement, d’une durée de 6 heures, a été effectué sans escale et a nécessité 3 ravitaillements en vol par un C135 FR venu relever l’équipage engagé depuis le début de l’opération.

 

Cette projection s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif français décidé par le Président de la République le 1eroctobre 2014.

 

Le dispositif français au Levant sera également complété par une frégate anti-aérienne et le déploiement d’officiers de liaison supplémentaires dans les structures de commandement alliées de la région.

 

Ce renforcement permettra à la France de densifier le soutien aérien apporté aux forces irakiennes, en termes de renseignement et reconnaissance armée. Il permettra également de disposer d’un moyen naval capable de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentairesOpération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires
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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:55
photo EMA

photo EMA

 

05/10/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense, invité du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, a annoncé l'arrivée en Irak de trois avions Rafale supplémentaires.

 

«La coalition internationale a commencé à enrayer la progression de Daech en Irak, mais le passage du containmentà la reconquête sur le terrain, par les Kurdes et l'armée irakienne, n'est pas pour demain», a estimé dimanche Jean-Yves Le Drian à l'émission «Le Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI». «La France fournit des armes aux Kurdes, avec l'accord du gouvernement irakien, et participera à la formation des pechmergas», a souligné le ministre de la Défense, insistant toutefois sue le fait que «cela sera long». Justifiant la participation à la coalition antidjihadiste dominée par les États-Unis, le ministre a récusé les critiques selon lesquelles les Français seraient les «supplétifs» des Américains. «Dans ce cas, il faudrait dire que les Américains sont nos supplétifs au Mali», a rétorqué M. Le Drian, en rappelant que Paris est en première ligne au Sahel. «Est-ce que l'on pouvait laisser d'autres faire face aux apprentis terroristes?», s'est-il interrogé.

L'arrivée de trois avions Rafale supplémentaires, s'ajoutant aux six déjà présents sur la base d'al-Dhafra, près d'Abu Dhabi, permettra de porter les patrouilles françaises au-dessus de l'Irak à deux par jour, a annoncé le ministre. Les possibilités de frappes sont limitées par la volonté d'écarter tout risque de dommages collatéraux et le souci de ne pas détruire les infrastructures irakiennes.

 

350 à 370 djihadistes français combattant en Syrie

Si, ces jours derniers, les Américains ont pu effectuer des frappes nombreuses en Syrie, c'est qu'elles visaient «des objectifs structurants où les dommages collatéraux n'étaient pas possibles», a dit M. Le Drian. Il a évoqué, au sein de la coalition internationale, un «partage des tâches qui n'est pas encore abouti», lorsqu'il a été questionné sur le fait que la France n'intervenait pas en Syrie. «Si l'opération prévue il y a un an avait eu lieu (après l'utilisation par Bachar el-Assad d'armes chimiques, NDLR), nous n'en serions pas là où nous en sommes», a lancé le Breton. Le nombre de djihadistes français combattant en Syrie se monte actuellement à 350-370, a-t-il dit. Selon lui, la «crainte majeure» reste une «jonction possible entre les groupes terroristes» du Proche-Orient, du Sahel et d'Afrique subsaharienne.

Dans le nord du Mali, des actions récentes contre les forces de l'ONU ont été rendues possibles parce que les terroristes «vont se réapprovisionner en Libye». Mais pas question d'intervenir militairement dans ce pays, en dépit de l'alarme qu'il a sonnée, il y a un mois, dans les colonnes du Figaro. «Nous ne sommes pas dans l'hypothèse de frappes mais dans l'alerte», a dit le ministre, affirmant avoir commencé d'être entendu, par les Européens et les Nations unies notamment. «La solution passe d'abord par un règlement de la crise politique en Libye», a-t-il estimé. Il soutient mordicus que son budget est «sanctuarisé».

En Ukraine, la France et l'Allemagne enverront «dans les prochains jours» des drones pour surveiller le cessez-le-feu. «C'est en train de se mettre en œuvre», a assuré le ministre. «Il faut vraiment tout faire pour que le cessez-le-feu soit respecté et la zone tampon intégralement respectée», a fait valoir le ministre.

Par ailleurs, Jean-Yves le Drian a indiqué que les syndicats dans l'armée ne sont «pas à l'ordre du jour» mais a promis néanmoins des «inflexions» après la récente condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:30
Syrie : attentat suicide d'une Kurde contre Daesh

 

05.10.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Une femme s'est faite exploser dimanche près de la troisième ville kurde de Syrie, assiégée par les combattants de l'organisation djihadiste.

 

Une combattante kurde a mené dimanche 5 octobre un attentat suicide contre une position des djihadistes de l'Etat islamique (EI) aux abords de la ville syrienne de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Cette femme s'est faite exploser à l'est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie assiégée par l'EI, qui tente de la prendre depuis le 16 septembre. L'attaque « a fait des morts, mais il n'y a pas de chiffre confirmé », a ajouté le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 19:55
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air


05/10/2014 - JDD

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a indiqué dimanche soir à Tokyo que la France n'envisageait pas pour l'instant de bombardements en Syrie contre des positions du "groupe Etat islamique".

 

"Une répartition des taches" au sein de la coalition. "Tel n'est pas actuellement notre plan. Il y a une répartition des taches. En Syrie nos contribuons à la formation de l'opposition modérée mais nous n'avons pas décidé d'intervention, et nous sommes coordonnés avec les Etats-Unis et les pays arabes".

>> LIRE AUSSI - Alan Henning, chauffeur de taxi victime de son engagement

 

Combattre Daesh et Assad. "En Syrie, c'est le gouvernement d'un dictateur, Bachar el-Assad, et il s'agit donc à la fois de lutter contre le groupe Daech (groupe Etat islamique) sans pour autant faire ceci à l'avantage de Bachar el-Assad. Il faut donc former l'opposition modérée, ce que nous faisons ainsi que les Américains et d'autres"."Les choses risquent d'être assez longues", a indiqué Laurent Fabius.

>> LIRE AUSSI - La décapitation, signature macabre de l'Etat islamique

 

Couper les financements. Laurent Fabius a par ailleurs insisté sur la nécessité d'"absolument couper les financements de ce groupe terroriste, ce qui suppose notamment de s'opposer à tout achat de pétrole, ce qui suppose de contrôler les ramifications et les finances, nous en avons parlé longuement" avec les autorités japonaises.

 

Les jihadistes au plus près de Kobané, en Syrie. Pendant ce temps, sur le terrain, en Syrie, les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont encore resserré leur étreinte dimanche sur la ville syrienne kurde de Kobané, à quelques kilomètres de la Turquie. "Ils sont à certains endroits à un kilomètre de la ville et à deux ou trois kilomètres à d'autres endroits", a déclaré un responsable kurde syrien. Les bombardements américano-arabes dans la région de Kobané, où il ne resterait que quelques milliers de civils, ont commencé ces derniers jours après le début de l'intervention de la coalition en Syrie le 23 septembre.

 

Paris va "accentuer" le "rythme" des patrouilles en Irak. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé dimanche que la France allait "accentuer" le "rythme de patrouille" aérienne en Irak contre l'organisation Etat islamique. Le groupe EI, "ce n'est plus un groupe terroriste, c'est quasiment une armée terroriste, il y a 20.000, 25.000, 30.000 combattants qui sont correctement armés", a-t-il décrit au "Grand Jury" sur LCI-RTL-Le Figaro. Pour lui, "avec neuf (avions) Rafale sur zone, nous pouvons faire deux patrouilles par jour".

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 19:30
US Army Apache Helos Used in Strikes Against Daesh

A US Army Apache helicopter flies over Iraq in 2008. Army pilots for the first time used an Apache attack helicopter to strike Islamist militants in Iraq over the weekend, according to CENTCOM. (Army)

 

Oct. 5, 2014 - By PAUL McLEARY – Defense News

 

 

WASHINGTON — US Army pilots for the first time used an Apache attack helicopter to strike Islamist militant targets in Iraq over the weekend, according to a statement by CENTCOM.

On Oct. 4, “US military forces used attack bomber, fighter and helicopter aircraft to conduct six airstrikes against ISIL in Iraq” the command said in a Sunday morning release, and a CENTCOM official confirmed to Defense News that the helicopter was a US Army Apache attack helicopter, but would not specify where it flew from or what munitions it used.

Apaches can fire Hellfire missiles from a significant standoff distance, and are capable of “teaming” with manned and unmanned aircraft to share information, and designate targets.

On July 1, the Pentagon announced that it was sending an unspecified number of Apaches to Baghdad to help protect embassy personnel in an increasingly uncertain situation as Islamist extremists allied with Sunni tribes continued to take swaths of territory in the north and west of the country. The US military also sent a number of RQ-7 Shadow drones to Baghdad at the same time.

The Saturday strikes near Fallujah struck two mortar teams and what CENTCOM characterized as “a large ISIL unit and two small ISIL units.”

There are currently about 1,200 US military personnel in Iraq under the war powers resolution Pentagon officials said recently, a number that should climb to about 1,600 in the coming weeks.

Among the new arrivals will be 216 soldiers in a US Army headquarters element from the 1st Infantry Division, who will begin deploying later this month.

While the US government won’t put a dollar figure on operations in Iraq and Afghanistan, independent estimates say that the cost is approaching $1 billion since June.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Suruc (Turquie) - Un obus de mortier a fait 5 blessés en tombant dimanche sur le territoire turc, à quelques kilomètres de la ville syrienne de Kobané où les combats font rage entre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et les combattants kurdes, a-t-on appris de sources médicales.

 

Ce tir d'origine indéterminée a frappé une maison des faubourgs de la ville frontalière de Suruç, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire turc, ont ajouté ces sources, précisant qu'aucune des victimes n'avait été sérieusement touchée.

 

Depuis lundi, plusieurs obus de mortiers ont visé le territoire turc, faisant plusieurs blessés. L'un d'entre eux a notamment visé ce matin une colline d'où de nombreux journalistes observent les combats qui se déroulent autour de Kobané.

 

L'armée turque, qui a déployé de nombreux renforts le long de sa frontière face à Kobané, n'a pas immédiatement riposté à ces tirs, selon une journaliste de l'AFP.

 

Par précaution, les forces de sécurité turques ont procédé à l'évacuation de deux petits villages, Kucukkenderli et Buyukkenderli. Elles ont également interdit pour les mêmes raisons les abords immédiats de la frontière à la presse, selon la journaliste de l'AFP.

 

Le gouvernement islamo-conservateur turc a obtenu jeudi de son Parlement l'autorisation d'engager l'armée en Syrie et en Irak pour combattre l'EI mais n'en a jusque-là pas pris la décision.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30
L’Escadron “Rolling Sword” : partout, à tout moment

 

5 octobre 2014 Tsahal.fr

 

Au cours de leur entraînement, les forces d’infanterie de Tsahal se préparent pour un moment particulier : une opération terrestre. Pendant ce temps, un escadron spécial de l’Armée de l’Air israélienne se prépare pour la même mission mais avec un objectif différent en tête : sauver des vies. Partez à la rencontre des hélicoptères de l’Escadron “Rolling Sword” de Tsahal qui ont participé à l’Opération Bordure Protectrice à Gaza.

 

“Un silence tendu”. C’est ainsi que les pilotes et soldats de l’unité d’élite 669 ont décrit les premiers jours de l’Opération Bordure Protectrice, lorsque la phase terrestre n’était encore qu’un plan. L’escadron était responsable de porter secours et d’évacuer les forces terrestres lors des combats, et d’apporter les soins médicaux nécessaires aux soldats blessés avant de les transférer vers les hôpitaux.

 

Les préparations pour cette mission ont commencé bien avant l’entrée terrestre des soldats lors de l’Opération Bordure Protectrice. Les soldats sont passés par un entraînement mental et des simulations préparées selon des scénarios plausibles. “Lors des premiers jours de l’opération, nous nous sommes entraînés en coopération avec les brigades qui étaient censées entrer dans la bande de Gaza en cas de phase terrestre. Nous n’attendions plus que l’ordre”, explique le lieutenant-colonel Guy, commandant de l’Escadron “Rolling Sword” qui opère au moyen des hélicoptères Black Hawk de Tsahal.

 

La plupart des évacuations procédées par l’escadron ont eu lieu en pleine nuit ou à l’aube. À de nombreuses reprises, il a dû mener des dizaines de missions les unes à la suite des autres. “Nous sommes entrés en état de combat où il y avait constamment des hélicopères dans les airs. Les hélicoptères arrivaient à la base de l’escadron et quelques minutes plus tard, repartaient pour remplir leur prochaine mission”, précise le lieutenant-colonel Guy. L’une des tâches de l’escadron a été d’évacuer le commandant du 12ème Bataillon de la Brigade Golani.

 

L’officier des opération du 12ème bataillon, le capitaine Yaron, est resté aux côtés du commandant du bataillon tandis qu’il attendait d’être évacué : “j’ai trouvé le commandant du bataillon allongé par terre complètement paralysé, inconscient, sous les décombres d’un bâtiment. Alors que j’essayais de l’aider, une autre partie du bâtiment s’est effondrée et je me suis cassé des côtes. J’ai envoyé le commandant du bataillon aux soldats du Corps des Blindés qui l’ont transporté vers un docteur”, explique le capitaine Yaron. “Cela a pris environ 20 minutes sous les tirs et dans la fumée pour atteindre le passage Karni. L’évacuation a été très complexe. En trois minutes, le commandant du bataillon était à bord d’un hélicoptère, sur son trajet vers l’Hôpital Soroka.”

 

L’Escadron “Rolling Sword” réalise les évacuations les plus complexes, au beau milieu des combats. “Nous devons connaître chaque détail du champ de bataille afin de procéder aux évacuations. Nous devons savoir comment voler le plus loin possible des menaces, mais au plus près du sol, dans l’obscurité totale, sans toucher de câbles électriques ou d’autres obstacles”, explique le lieutenant-colonel Guy.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30
En Syrie, les Etats-Unis confrontés aux limites des frappes aériennes

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La bataille de Kobané, troisième ville kurde au nord de la Syrie assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique, illustre les limites de la campagne de frappes aériennes menée par les Etats-Unis et leurs alliés.

 

Les avions de combat et drones de la flotte la plus puissante du monde ont mené près d'une quinzaine de raids cette semaine sans pouvoir apparemment changer le cours de l'assaut jihadiste sur cette région frontalière avec la Turquie lancé depuis le 16 septembre.

 

La prise de cette ville, où il ne resterait plus que quelques milliers de civils, permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Selon des experts et d'anciens responsables militaires américains, la résistance désespérée des Kurdes qui mènent, avec l'appui des rebelles syriens, une lutte disproportionnée contre les combattants de l'EI, montre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes et assurer la présence d'alliés bien organisés sur le terrain qui puissent tirer avantage des raids aériens.

 

Les combattants kurdes sont loin de former une armée bien organisée et ils sont sous-équipés, affirme Seth Jones, un ancien conseiller auprès des forces spéciales américaines.

 

Les Kurdes font face à des combattants de l'EI bien organisés et bien équipés, explique-t-il. Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthore de groupes rebelles.

 

Les frappes aériennes autour de Kobané, la plus petite des trois régions du Kurdistan syrien, ont été jusqu'ici relativement limitées dans leur nombre et leur puissance si l'on compare avec d'autres lieux, ce qui reflète, selon des experts, le manque d'informations dont disposent les renseignements.

 

Sans appui terrestre aux frappes aériennes à Kobané, les pilotes de chasse ont sans doute du mal à distinguer les alliés des ennemis, d'autant plus que les jihadistes se mêlent aux civils pour dissimuler leurs positions, selon Ben Connable, un ancien agent de renseignement dans le Corps des Marines.

 

Nous n'avons probablement pas suffisamment de bonnes sources nous permettant d'identifier les prochaines cibles, suggère cet expert aujourd'hui auprès du groupe de réflexion RAND corporation.

 

Même avec des caméras ultra-sophistiquées et des capteurs dont sont équipés les avions américains, ajoute-t-il, il est difficile d'identifier des cibles ennemies notamment par mauvais temps.

 

-Trop prudent-

 

Des responsables kurdes et américains accusent le président Barack Obama de pêcher par excès de prudence. Ils affirment que des frappes aériennes américaines à pleine puissance pourraient mettre un terme à l'avancée des islamistes.

 

Le lieutenant général David Deptula, aujourd'hui à la retraite, estime que la campagne aérienne est freinée par des lourdeurs administratives notamment pour approuver des frappes.

 

Sur le terrain, on a le sentiment qu'il y a trop de personnes qui tentent de s'immiscer dans la gestion des frappes aériennes, affirme ce haut responsable, qui a dirigé des campagnes aériennes en Irak et en Afghanistan.

 

A Kobané, appelée Aïn al-Arab en arabe, on a besoin d'une surveillance 24 heures/24 et à chaque fois que des troupes, véhicules ou des armes appartenant à l'EI sont repérées il faut être en mesure de frapper immédiatement, dit-il.

 

Or le processus d'approbation des frappes remonte à la guerre en Afghanistan où l'armée américaine a pris des précautions extrêmes après une série de bavures qui ont coûté la vie à des civils.

 

Mais selon lui, la guerre en Syrie et en Irak est bien différente puisque les cibles sont le plus souvent des combattants à bord de camions et en mouvement.

 

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a balayé ces accusations, soutenant que le chef du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), le général Lloyd Austin, avait toute autorité pour diriger la campagne des frappes.

 

L'idée selon laquelle la guerre est dirigée depuis la Maison Blanche est fausse. Le général Austin a toute l'autorité dont il a besoin, a affirmé un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

 

Le Pentagone a suggéré vendredi que les frappes aériennes en Syrie n'étaient pas forcément destinées à changer le cours de telle ou telle bataille mais visaient à perturber l'approvisionnement en hommes et en matériel afin d'aider l'armée irakienne à combattre l'EI de l'autre côté de la frontière.

 

Je souligne une fois encore que l'objectif en Syrie est d'éliminer le sanctuaire et le refuge dont ils disposent, a affirmé le contre-amiral John Kirby. En Irak, il s'agit de se concentrer sur une assistance des forces de sécurité irakiennes et des forces kurdes au sol.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:30
Syrie: frappes de la coalition contre les jihadistes près de Kobané

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - La coalition internationale menée par les Etats-Unis a effectué des raids aériens dans la nuit de vendredi à samedi contre les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) qui assiègent la ville kurde de Kobané en Syrie, selon une ONG et un militant local.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les coalisés ont frappé au moins quatre zones vendredi soir sur les fronts sud et sud-est à l'extérieur de cette troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie.

 

Ces raids ont détruit du matériel militaire appartenant à l'EI, selon l'ONG basée en Grande-Bretagne, qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.

 

Un militant de Kobané interrogé par l'AFP fait état, lui aussi, de raids aériens. Ils (la coalition) ont principalement frappé le front est la nuit dernière, a indiqué Mustafa Ebdi.

 

Ces frappes sont intervenues à la fin de la pire journée de bombardement sur Kobané depuis le début de l'assaut jihadiste sur la région le 16 septembre, selon l'OSDH, qui a parlé d'au moins 80 obus de mortier tirés vendredi sur la ville.

 

Selon Mustafa Ebdi, les forces kurdes qui défendent la ville avec l'appui de rebelles syriens sont parvenues à contenir une attaque de l'EI vendredi soir mais les combats continuaient samedi, surtout sur le front sud-ouest d'après l'OSDH, et les obus continuaient de pleuvoir sur la ville, appelée Aïn al-Arab en arabe.

 

Les combattants de Daesh (acronyme de l'EI en arabe) disaient qu'ils feraient leurs prière de l'Aïd (al-Adha) à Kobané mais pour l'instant ils ne sont pas entrés dans la ville, a souligné M. Ebdi, faisant part d'un certain optimisme de la part des forces qui défendent la ville.

 

La fête du sacrifice, l'une des plus importantes de l'année pour les musulmans, a commencé samedi.

 

La prise de Kobané permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Depuis le déclenchement de l'offensive jihadiste dans ce secteur, l'OSDH estime qu'environ 300.000 personnes ont été déplacées. Selon Ankara, plus de 186.000 personnes ont passé la frontière pour se réfugier en Turquie.

 

L'OSDH et l'agence officielle syrienne Sana ont par ailleurs fait état de frappes de la coalition dans la province d'Hassaké, dans le nord-est du pays.

 

Selon Sana, les raids ont visé des installations de l'EI autour de la ville de Shadadi, dans le sud de la province, ainsi que des raffineries de pétrole de la région.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:30
Syrie: 35 jihadistes de Daesh tués dans des raids de la coalition (ONG)

 

MOSCOU, 4 octobre - RIA Novosti

 

Au moins 35 combattants de l'Etat islamique ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi lors de frappes aériennes menées par la coalition internationale en Syrie, rapportent les médias européens citant l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Selon l'ONG basée à Londres, au moins 30 jihadistes ont péri près de la ville de Shadadi (nord-est) et cinq autres ont trouvé la mort à proximité de la ville kurde assiégée de Kobané, dans la province d'Alep (nord), à la frontière avec la Turquie.

 

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.

 

En juillet dernier l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

 

Fin septembre, les Etats-Unis ont lancé des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:50
Royaume-Uni: ils vendaient de faux détecteurs de bombes

 

 

04-10-2014 Eric Albert correspondant à Londres - RFI

 

Au Royaume-Uni, un couple a été condamné, vendredi 3 octobre, pour avoir vendu pendant des années de faux détecteurs de bombes. Leur appareil était en fait un simple boîtier en plastique vide, qui ne servait à rien. Mais les deux fraudeurs ont connu un incroyable succès. Avec leur réseau, ils ont vendu pour 100 millions d’euros d’appareils.

 

La fraude est tellement énorme qu’il est difficile d’y croire. Mais pendant cinq ans, entre 2007 et 2012, Samuel et Joan Tree ont fabriqué dans leur jardin, dans le centre de l’Angleterre, des petits appareils en plastique, censés être des détecteurs de bombes, qui ont ensuite été vendus aux armées du monde entier.

 

L’Egypte, la Thaïlande et le Mexique ont notamment acheté ces boîtiers vides, à 2 500 euros pièces. D’autres boîtiers similaires ont été vendus par d’autres faussaires britanniques à l’Irak, au Niger, au Moyen-Orient. Au total, le réseau a écoulé pour 100 millions d’euros de faux détecteurs.

 

Ces appareils étaient pourtant de simples boîtes en plastique, vides, avec une antenne fixée au bout. Cette antenne pouvait bouger et avec la simple gravité ou un léger mouvement involontaire, elle pouvait donner l’impression de se pointer vers une certaine direction. Les faussaires disaient même qu’en mettant une photo d’une personne disparue à l’intérieur, l’appareil pouvait la retrouver.

 

Difficile de comprendre comment une telle fraude a pu marcher. Mais elle a fait des victimes : en Irak par exemple, des gardes ont utilisé cette machine inutile, croyant ainsi se protéger alors que les attentats se multipliaient.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:50
ISIS' Threat: Chemical and Biological

 

28/9/2014 Ronen Solomon – Israel Defence

 

Intelligence researcher Ronen Solomon analyzes the reports of ISIS' threats to commit attacks in the subway in Paris and New York. What really drives the West to act against the Islamic State organization?

 

The real threat ISIS poses is mass attacks in aerial transportation and subways using chemical and biological weapons.This is the real concern that brings the Western intelligence services to act firmly against ISIS, not just the horror videos.

 

The emerging concern is that ISIS activists holding western nationalities will be able to lay their hands on unconventional weapons (chemicals and biological toxins) from Syrian stockpiles and possibly smuggle them into Europe in order to carry out attacks in subways, similar to the use of sarin gas (organophosphorus compound) in March 1995, in which thousands of people were injured on the subway in Tokyo.

 

This assessment is now also joined by an announcement by the Iraqi prime minister, who said Thursday that the intelligence of his country has revealed a plan by ISIS to conduct a terror attack in subways in the United States and Paris.

 

Syria has one of the world's largest stockpile of sarin, and Israeli intelligence sources estimate that, in spite of the disarmamentagreement signed with the West, some of these stockpiles are still in hiding in Syria.

 

On September 18, "Reuters" revealed Israel believes that Syria has maintained its chemical weapons caches ready for use – despite the fact Assad's regime previously gave away the raw materials used to manufacture such weapons. "Reuters" was basing on the words of a senior Israeli defense official, who expressed concern that the fighters of the Islamic State in Syria will try to put their hands on chemical weapons. The source revealed that Israel knows that the Syrians kept for themselves combat warheads, air-to-ground bombs and anti-tank missiles containing toxic gases such as sarin.

 

The same source estimated that ISIS can get grenades or missiles armed with sarin gas, and that Israel has already operated to prevent such scenarios when these kind of concerns were raised. Western diplomats have expressed concern that along with chemical threat Syria also has research and development facilities designed to produce the poison ricin.

 

Nightmare Scenario

 

In the morning of March 20, 1995, during rush hour in the subway in Tokyo, when thousands of people were on their way to work, terrorists of the Japanese religious cult "Aum Shinrikyo" released sarin compound on five train cars in three different lines at the same time.

 

Members of the cult, known to be extremists, had previously committed acts such as murder, kidnapping, torture, and other acts of terrorism.

 

The release of the sarin gas was timed so that it would happen as the trains meet under the government offices.

 

12 infusion bags containing approximately 300-500 cc of sarin each were hidden in lunch boxes and drink containers. At the designated time, the terrorists punctured the bags with a sharp tool and the sarin began spreading in the train cars and stations. 16 stations were contaminated, causing the deaths of 12 and 5,500 casualties with various degrees of injury who were evacuated to 50 different hospitals throughout Tokyo.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
IAF Inaugurates Flight Training Center for the "Lavi" Trainer Aircraft

 

29/9/2014 IsraelDefense

 

The Center includes two Full Mission Simulators and two Operational Flight Simulators, offering the experience of real flight. The Center was developed by Elbit Systems together with Alenia Aermacchi, CAE and Selex ES

 

The Israel Air Force (IAF) inaugurated the new Flight Training Center for the "Lavi" – M346 Trainer at Hatzerim Air Force Base.

 

Elbit Systems, the prime contractor, developed and delivered the new "Lavi" Ground Based Training System (GBTS) center together with Alenia Aermacchi (Finmeccanica Group), CAE and Sellex ES (Finmeccanica Group), following a selection by "TOR - Advanced Flight Training", which is responsible to the IAF for the operation of the trainer aircraft. Elbit Systems will provide the GBTS center with logistics services for twenty years.

 

With the introduction of the M346 trainer, more emphasis is being given to ground-based training in the IAF flight school's advanced training phases, for both fighter pilots and Weapon Systems Operators (WSO's). The GBTS consists of two Full Mission Simulators (FMS) and two Operational Flight Simulators (OFS), all linked together, offering an experience which is almost identical to real flight. Both pilots and WSOs will undergo training ranging from basic familiarity with the aircraft to the highest level of combat flight competence. This training will be performed based upon a new innovative concept where a high percentage of the syllabus is being practiced at the GBTS, with the trainees visiting the GTBS on a daily basis. The GBTS, which serves as the training “Center of Excellence”, is based on Elbit’s SkyBreaker concept and technology, previously known as the Mission Training Center (MTC), and will enable flight school cadets, as well as graduate pilots and WSOs, to practice unusual and in-flight emergency procedures, and at a more advanced level, to simulate complex combat scenarios in single aircraft or as part of a formation.

 

This comprehensive training solution was selected by the IAF, so the pilots and WSOs will be ready and qualified to progress directly to 4th and 5th generation fighter aircraft (F-16, F-15, F-35).

 

Parallel to training in the Flight Training Center, the cadets, young pilots and WSOs will proceed to airborne training, using Elbit’s Embedded Virtual Avionics (EVA) onboard training system, integrated by Alenia Aeromacchi into M-346 trainer, which transforms the aircraft into a virtual advanced fighter and allows the trainees to achieve an essential experience in operating advanced systems, such as virtual Radar, Optical sensors and Electronic Warfare systems, as well as virtual Air-to-Air and Air-to-Ground weapons.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

Le tombeau de Suleiman Chah, monument turc situé en Syrie. Photo Eleman

 

04-10-2014 Jérôme Bastion envoyé spécial sur la frontière syrienne - RFI

 

En Syrie, un site semble menacé par les combattants du groupe Etat islamique et préoccupe au premier chef la Turquie. C’est le tombeau d'un dignitaire ottoman, Suleiman Chah, localisé en Syrie mais sous souveraineté d’Ankara et, à ce titre, placé sous la protection d'une quarantaine de soldats turcs. Le président Recep Tayyip Erdogan a ouvertement menacé les jihadistes de représailles en cas d'attaque de ce lieu.

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
Arab Leaders Attack IS With Intel, Theological Challenge

A US Navy F-18E Super Hornet receives fuel from a KC-135 Stratotanker over northern Iraq after conducting air strikes in Syria. (Staff Sgt. Shawn Nickel/US Air Force)

 

Oct. 4, 2014 - By AWAD MUSTAFA – Defense News

 

DUBAI — As the international coalition’s military operations against Islamic State (IS) militants have ramped up, Arab leaders also have begun waging an intellectual war while providing intelligence to guide airstrikes.

According to retired Maj. Gen. Anwar Eshki, an adviser to the joint military council of Saudi Arabia, the coalition operations will continue for some time because it is being structured as a NATO-style force.

“It will either be an extension of NATO or a NATO-style coalition because the US wants this coalition to include the Middle East joining Eastern Europe,” he said. “It will continue for many years to destabilize terrorism in the region and weaken it,” he added.

In addition, Saudi Arabia will be training Syrian rebel forces and has received its first 5,000 recruits, he said, with an expectation to train a total of 15,000 soldiers.

Increased Intelligence Cooperation

Intelligence operations, according to military officials, are heavily dependent on satellites, drones and surveillance flights to pinpoint targets and assess damage.

Intelligence networks developed by coalition governments inside Syria and the Iraqi government’s intelligence corps also are providing aid.

“Jordan has significant human intelligence assets in Syria,” a Jordanian security official said.

The official said the airstrikes carried out by the Arab coalition and the US were based partly on the intelligence collected on the ground by Jordanians.

Jordanian armed forces have also used a network of surveillance and monitoring radar systems placed in the Ajloun mountain in the north to collect intel and track movements, he said.

In Iraq, coalition forces rely on the Iraqi military and intelligence services, although insight into Islamic State-controlled territory is limited. However, according to Eshki, efforts by the Iraqi government to collect support from Sunni groups formerly backing the IS militants have been successful.

Upscaled Information Warfare

Leaders of the gulf states increased their information warfare operations against IS. In his first-ever interview as the emir of Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani defended his country against allegations of funding terrorism and pledged support to fight IS for the long haul.

“We don’t fund extremists,” the emir told CNN during the United Nations General Assembly. “If you talk about certain movements, especially in Syria and Iraq, we all consider them terrorist movement.

“I know that in America and some countries they look at some movements as terrorist movements. ... But there are differences. Some countries and some people [believe] that any group which comes from Islamic background are terrorists. And we don’t accept that.”

Despite the Qatari government long being criticized for hosting and financing Islamic extremists, the rich gulf nation has become a key opponent of the Islamic State in Syria, contributing two Mirage 2000 jet fighters during the first raids in Syria, according to a Pentagon official’s statements to US press.

The country also hosts one of the largest American military bases in the Middle East, al-Udeid airbase, where operations are being coordinated.

Mohammed Bin Rashid al-Maktoum, UAE vice president, prime minister and ruler of Dubai, released an op-ed to major newspapers around the world stating that an intellectual fight has to be fought against Islamic extremists.

“We must acknowledge that we cannot extinguish the fires of fanaticism by force alone. The world must unite behind a holistic drive to discredit the ideology that gives extremists their power, and to restore hope and dignity to those whom they would recruit,” he wrote.

But military containment is only a partial solution.

“Lasting peace requires three other ingredients: winning the battle of ideas, upgrading weak governance and supporting grassroots human development,” he wrote.

Former Saudi Arabian ambassador to the US, Prince Turki al-Faisal, appearing on US television, stated that Saudi Arabia would commit ground troops in Syria to defeat the Islamic State and even remove President Bashar al-Assad. He told CBS that he hopes the airstrikes, which include Saudi planes, are the first step in ultimately removing Assad.

“You can’t simply deal with ISIS and not deal with Assad,” Faisal said. “We do not consider ISIS to be Muslim because they brought more harm to Islam,” he added.

Adding weight to the operations, 120 Muslim scholars, including the Grand Mufti of Egypt, the dean of Sharia and Law at al-Azhar University, director of the Fiqh Council in the US, and the Grand Mufti of Jerusalem published an open letter to IS leader Abu Bakr al-Baghdadi decrying his state’s un-Islamic behavior in three languages: Arabic, English and German.

“This work is a savvy counterpunch that demonstrates an intellectual call to arms from the Sunni world is now underway,” said Dubai-based information warfare operations analyst Stephen Fallon. “In the accompanying 24-point analyses using recent sermons given by Baghdadi, the writers critique him on numerous errors in a paper that is theologically detailed.

“Charges leveled against Baghdadi as caliph include: purposeful de-contextualizing of Koranic exegesis and legal theory; misunderstanding/misappropriation of nuanced theological Arabic terms; over-simplification and cherry picking of religious texts; killing of innocents; killing of emissaries, in this case journalists; illegitimate jihad; mistreating people of the Book,” he said.

“Non-Muslim states should share this document and distribute it widely letting it speak for itself,” he said.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 17:30
Frappes de la coalition en Syrie, un Britannique décapité par Daesh

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Les forces kurdes appuyées par des frappes de la coalition internationale résistaient samedi aux attaques de jihadistes contre une ville clé en Syrie, après l'indignation internationale suscitée par la décapitation par le groupe Etat islamique (EI) d'un quatrième otage occidental.

 

Le Premier ministre britannique David Cameron a parlé d'un acte odieux et les Etats-Unis ont promis de continuer d'agir pour affaiblir et à terme de détruire l'EI, à la suite de la diffusion vendredi par le groupe jihadiste d'une vidéo montrant l'exécution d'Alan Henning en représailles aux frappes britanniques en Irak.

 

Dans ce dernier pays, les Etats-Unis sont aidés dans les raids contre l'EI par les avions britanniques et français. En Syrie voisine, ils sont rejoints par leurs alliés arabes qui frappent ces jihadistes notamment aux portes de Kobané (nord), à la frontière turque.

 

Les frappes ont surtout visé les fronts sud et sud-est à quelques km de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), la troisième ville kurde de Syrie que l'EI tente de prendre depuis le 16 septembre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Au moins cinq jihadistes ont été tués dans ces raids, a indiqué l'ONG. Trente autres ont péri dans des frappes dans la province de Hassaké, plus à l'est, à la frontière irakienne.

 

Les combats se concentrent sur le front au sud de Kobané où l'EI tente de s'emparer d'une colline stratégique qui leur donnerait accès à la ville défendue par les Unités de protection du peuple (YPG, la principale milice kurde) et des rebelles syriens, a ajouté l'OSDH.

 

Les obus continuent en outre de pleuvoir sur la ville, selon un militant sur place, Mustafa Ebdi.

 

- 'Prière de l'Aïd à Kobané'? -

 

Les jihadistes disaient qu'ils feraient leurs prières de l'Aïd (al-Adha) à Kobané mais pour l'instant ils ne sont pas entrés dans la ville, a ajouté le militant, en allusion à la fête musulmane célébrée de samedi à mardi.

 

La prise de Kobané permettrait à l'EI de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire à la frontière turque.

 

Du poste-frontière turc de Mursitpinar tout proche, une journaliste de l'AFP pouvait voir les tirs d'obus sur la ville.

 

Près de ce poste-frontière, les forces turques ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser quelque 200 manifestants kurdes venus témoigner de leur solidarité avec Kobané.

 

Nous avons des proches là-bas, c'est pour cela que nous sommes là. Bien sûr, on ne peut pas faire grand-chose mais nous voir ici leur remonte le moral, lance Mahmut Cokmez, alors que le bruit des obus était clairement entendu.

 

Pour Saleh Ay, les frappes de la coalition arrivent trop tard. On ne voit aucun résultat sur le terrain.

 

Des soldats turcs se sont déployés sur les collines, certains dirigeant leur fusil vers la ville syrienne, d'autres scrutant l'horizon avec des jumelles.

 

Après le feu vert donné par le Parlement turc pour une intervention militaire contre l'EI en Syrie et en Irak, le président Recep Tayyip Erdogan a menacé de représailles si l'EI attaquait le tombeau d'un dignitaire ottoman situé à 25 km à l'intérieur du territoire syrien, sous souveraineté turque.

 

Dans une nouvelle vidéo réalisée selon le même scénario que les trois précédentes décapitations d'otages occidentaux, l'EI a annoncé vendredi la décapitation du travailleur humanitaire Alan Henning, 47 ans, enlevé en Syrie.

 

A la fin de la courte séquence intitulée Nouveau message à l'Amérique et ses alliés, l'EI présente un autre otage américain, Peter Kassig, et menace de le tuer.

 

- 'Organisation barbare' -

 

(...) Nous allons utiliser tous nos moyens (...) pour vaincre cette organisation impitoyable, insensée et barbare, a martelé David Cameron à la sortie d'une réunion de crise, alors que plusieurs centaines de manifestants ont protesté à Londres contre les frappes en Irak.

 

L'Union européenne a elle aussi condamné l'exécution d'Alan Henning comme une nouvelle illustration de la stratégie de terreur de l'EI, qui a déjà décapité depuis la fin août deux journalistes américains et un humanitaire britannique enlevés en Syrie.

 

En Irak, où les frappes américaines ont commencé le 8 août, l'armée aidée des tribus sunnites et des milices chiites a gagné du terrain face aux jihadistes au nord de Bagdad en reprenant 80% de la ville de Doulouiya. Mais elle a perdu du terrain à l'ouest de la capitale.

 

Fort de dizaines de milliers d'hommes recrutés sur place et à l'étranger notamment en Occident, l'EI a profité de la guerre civile en Syrie et de l'instabilité en Irak pour s'emparer de larges pans de territoires dans ces deux pays.

 

Accusé de crimes contre l'Humanité et de nettoyage ethnique, ce groupe est responsable de multiples exactions -viols, rapts, exécutions, persécutions- dans le califat qu'il a proclamé à cheval entre la Syrie et l'Irak.

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