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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
Turquie: l'armée envisage une zone-tampon à la frontière avec l'Irak et la Syrie

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'armée turque envisage d'établir une zone tampon le long de la frontière de la Turquie avec l'Irak et la Syrie pour faire face à la menace posée par les combattants jihadistes, a rapporté le président Recep Tayyip Erdogan cité mardi par la presse.

 

Les forces armées turques (TSK) travaillent (sur des plans). Ils nous les communiqueront et nous prendrons une décision le cas échéant, a déclaré M. Erdogan aux journalistes qui l'accompagnaient lors de son retour lundi soir en avion du Qatar, où il a effectué une visite officielle.

 

Interrogé par l'AFP, une source gouvernementale turque a confirmé ce projet.

 

L'état-major est en train de mener des inspections pour déterminer si une zone-tampon pourrait être mise en place mais rien n'est encore concrétisé, a-t-elle indiqué, précisant qu'elle ne serait motivée que par des motifs strictement humanitaires.

 

Notre principale préoccupation, c'est l'arrivée d'une nouvelle vague importante de réfugiés. Nous accueillons déjà près de 1,5 million de Syriens et nous pourrons pas en absorber une nouvelle vague de cette ampleur, a-t-elle plaidé.

 

Membre de l'Otan, la Turquie a publiquement annoncé qu'elle ne participerait pas aux opérations militaires souhaitées par les Etats-Unis contre les combattants de l'Etat islamique (EI) et a également interdit l'utilisation de sa base aérienne d'Incirlik (sud) pour la conduite de telles actions.

 

Ankara a justifié la semaine dernière ce refus au secrétaire d'Etat américain John Kerry par la nécessité de ne pas compromettre la sécurité de ses 49 ressortissants enlevés en juin par l'EI au consulat de Turquie à Mossoul (Irak) et toujours retenus en otage.

 

Nos mains sont liées à cause de nos citoyens retenus en Irak, a récemment admis le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz.

 

M. Erdogan a indiqué lundi aux journalistes qui l'accompagnaient au Qatar que des contacts étaient toujours en cours pour obtenir la libération des otages.

 

Nos services de renseignements travaillent depuis trois mois pour ça, a-t-il dit, ajoutant que son pays apporterait tout le soutien humanitaire nécessaire à la coalition en cours de constitution contre l'Etat islamique.

 

Ankara est critiqué par ses alliés occidentaux pour avoir fourni aux militants radicaux, y compris ceux de l'EI, armes et équipements dans les villes proches de la frontière avec la Syrie. La Turquie, qui a toujours nié cette assistance, espérait ainsi accélérer la chute du régime du président syrien Bachar al-Assad.

 

La Turquie est également critiquée pour ne pas suffisamment réprimer le flot de jihadistes qui passent par son territoire pour gagner l'Irak et la Syrie.

 

Notre pays combat toutes les activités terroristes dans la région parce que nous avons nous-mêmes souffert du terrorisme, a répété lundi soir M. Erdogan, en faisant allusion aux activités des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
photo MinDef FR

photo MinDef FR

 

16-09-2014 Par Alexandre Buccianti correspondant au Caire -  RFI

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a effectué une visite de deux jours en Egypte au cours de laquelle il s’est longuement entretenu avec son homologue égyptien le général Sedki Sobhi. Mardi, Jean-Yves Le Drian a été reçu par le président Abdel Fattah al-Sissi. C’est la première visite d’un ministre français de la Défense en Egypte depuis la chute de l’ex-président Moubarak.

 

La visite de Jean-Yves Le Drian n’aura pas permis de lever les réserves égyptiennes sur la coalition internationale contre le mouvement de l’Etat islamique. Principale cause de défiance égyptienne, la position de la coalition sur la Syrie qui considère le régime Assad et l’Etat islamique comme des mouvements terroristes d’égale importance.

 

Le Drian a par contre trouvé des oreilles plus réceptives sur le chaos en Libye considéré par Paris et Le Caire comme une menace directe à leur sécurité. Le ministre français a souhaité que l’ONU parvienne à élaborer une feuille de route pour restaurer l’ordre en Libye.

 

Le Caire comme Paris reconnaissent le gouvernement réfugié à Tobrouk comme seul pouvoir légal. Pour ce qui est des relations bilatérales, Le Drian a souligné la confiance et la coopération qui règnent entre les deux parties sur les questions d’armement. L’Egypte a récemment commandé quatre corvettes à la France pour une valeur de 900 millions d’euros. Le Caire a aussi acheté des blindés légers Renault pour la police et l’armée.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
ISIL source war news updates

ISIL source war news updates

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Dubai (Emirats arabes unis) - Les branches maghrébine (Aqmi) et yéménite (Aqpa) d'Al-Qaïda ont appelé les jihadistes en Irak et en Syrie à s'unir contre la coalition hostile au groupe de l'Etat islamique (EI), dans un communiqué commun mis en ligne mardi.

 

Dans ce communiqué sans précédent, les deux groupes exhortent leurs frères moujahidines en Irak et au Levant à cesser de s'entretuer et à s'unir contre la campagne de l'Amérique et de sa coalition diabolique qui nous guette tous.

 

Faites de votre rejet de la mécréance un facteur d'unité, ajoutent les deux organisations à l'adresse des groupes jihadistes traversés par des divergences entre le groupe de l'EI et le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaida.

 

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa - fusion des branches saoudienne et yéménite de l'organisation) sont restés fidèles au chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri, qui est très critique du groupe de l'EI.

 

Cet appel s'adresse aussi à l'opposition syrienne modérée qui cherche à renverser le président Bachar al-Assad et est soutenue par les Etats-Unis et leurs alliés arabes.

 

Aqmi et Aqpa invitent ainsi, dans leur communiqué, tous ceux qui ont pris les armes contre le tyran Bachar et ses milices à ne pas se laisser berner par l'Amérique, et à ne pas devenir leurs pions.

 

Les deux branches sollicitent également le tribus sunnites d'Irak et de Syrie pour qu'ils n'oublient les crimes des Etats-Unis (...) et qu'ils ne fassent pas partie de la coalition.

 

Les Etats-Unis, qui ont déjà mené plusieurs raids aériens contre les jihadistes du groupe EI en Irak, tentent de bâtir une large coalition impliquant des pays arabes pour anéantir ces jihadistes qui occupent de larges pans des territoires irakien et syrien.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:30
L'EI abat un avion militaire syrien au-dessus de Raqa

 

16 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les jihadistes de l'Etat islamique ont abattu mardi un avion militaire syrien au dessus de Raqa, leur bastion en Syrie, selon une ONG.

 

Les combattants de l'EI ont tiré sur un avion militaire syrien qui s'est écrasé. Il s'agit du premier appareil abattu depuis le début des raids du régime contre eux en juillet et depuis l'instauration du califat fin juin, a indiqué à l'AFP l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Selon son directeur Rami Abdel Rahmane, l'appareil s'est écrasé sur une maison de Raqa, causant des morts et des blessés.

 

Des comptes jihadistes sur Twitter ont félicité les lions de l'Etat islamique. Allah Akbar, Merci à Dieu, c'est confirmé qu'un avion militaire a été abattu au dessus de la ville de Raqa, écrit l'un d'eux. Un autre compte montre la photo de la carcasse calcinée qui est, selon l'EI, celle de l'avion.

 

Cette opération intervient au moment où les Etats-Unis ont annoncé qu'ils pourraient frapper des positions de jihadistes en Syrie dans le cadre de leur nouvelle stratégie visant à la destruction de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:30
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (video)


16 sept. 2014  FORCESFRANCAISES

 

Le 15 septembre 2014, premier vol de reconnaissance aérienne au dessus de l'Irak par une patrouille d'avions Rafale au décollage de la base aérienne 104 D'Al Dhafra (Emirats Arabes Unis).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Le 10 septembre 2014, la Force Commander Reserve (FCR) a mené ses patrouilles quotidiennes, en coordination avec les Forces Armées Libanaises (FAL), dans les secteurs Est et Ouest de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL).

 

Dans le cadre de l’opération Daman au Sud-Liban, la FCR effectue des missions d’observation et de reconnaissance quotidiennes avec les FAL, dans l’ensemble de la zone d’opération de la FINUL.

 

Chaque jour, les militaires français réalisent plusieurs patrouilles communes avec leurs homologues libanais. En véhicule, elles consistent notamment en la surveillance de la ligne bleue (Blue Line Patrols - BLP) et comprennent, le long de l’itinéraire, des phases d’observations aléatoires. La nuit, les militaires français tiennent des postes d’observations temporaires ou Night Observation point (NOP). D’autres patrouilles plus spécifiques comme les Counter Rocket Launching Operation (CRLO) permettent de renforcer le contrôle de zone en effectuant, lors de la progression, la vérification d’anciennes ou de potentielles zones de lancement de roquettes dans l’aire d’opération de la FINUL. Les soldats français et libanais réalisent également des patrouilles à pied qui mettent l’accent sur les villages et l’interaction avec la population locale.

 

Les militaires de l’opération Daman mandatXXI, mènent aussi des missions de reconnaissance et d’observation sans la présence des FAL (Area Domination Patrols - ADP) permettant ainsi l’accroissement de la présence de l’ONU et donc de la sécurité dans la zone d’opérations.

 

Forte de près de 850 hommes et femmes, la FCR est directement placée sous les ordres du général Luciano Portolano commandant la FINUL. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la force et est stationnée à Dayr Kifa, à 43 kilomètres au nord-est de Naqoura. Elle est en mesure d’intervenir sur court préavis dans toute la zone d’opération de la FINUL pour faire appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Réserve d’intervention opérationnelle, elle travaille en collaboration et coordination étroites avec les forces armées libanaises.

Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
La Turquie est prête à partager avec l’Azerbaïdjan les technologies les plus importantes dans l'industrie de défense

 

15 Septembre 2014 Rachad Suleymanov – APA

 

Bakou.. La Turquie est prête à partager avec l’Azerbaïdjan les technologies les plus importantes dans l'industrie de défense, a confié Ismail Demir, secrétaire d'Etat aux industries de défense (SSM),  à l’APA.

 

Selon Demir, l’Azerbaïdjan a été en mesure de réaliser des projets importants dans l'industrie de défense, au sein d'une courte période de temps : « Les entreprises turques de l'industrie de défense apportent également leur soutien dans ce domaine.

 

ASELSAN, ROKETSAN, MKE et d'autres entreprises turques sont impliquées dans les projets qui sont y réalisés. Dans les réunions tenues au sein de l’ADEX 2014, nous avons discuté de divers aspects de la coopération » dit-il.

 

« Il existe deux domaines de coopération dans l'industrie de défense entre deux pays. Premier – la vente directe des compagnies turques, deuxième - la mise en œuvre de projets conjoints. Nous croyons que notre activité sera élargie dans la seconde direction. Les entreprises turques seront en mesure de contribuer au développement de l'industrie de la défense de l’Azerbaïdjan fraternel » a-t-il conclu.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
Israël: Netanyahu veut fortement augmenter le budget de la Défense

 

15/09/2014 lorientlejour.com

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé lundi à "augmenter de façon significative" le budget de la Défense, déjà le premier poste de dépenses du gouvernement, après la récente guerre dans la bande de Gaza.

 

"Il n'y a aucun dirigeant responsable qui, face aux menaces qui se multiplient autour de nous, ne permette pas et n'exige pas une augmentation significative du budget de la Défense pour faire face à la réalité et aux défis de sécurité dans notre environnement", a-t-il indiqué dans un communiqué.

M. Netanyahu n'a pas donné de chiffres précis mais a réclamé une augmentation "de plusieurs milliards" de shekels.

 

Une épreuve de force a débuté ces derniers jours entre le Premier ministre et le ministre des Finances Yaïr Lapid, un rival politique qui se dit prêt à une hausse du budget militaire très inférieure à celle réclamée par l'armée.

Selon les médias, le Trésor veut limiter la hausse à 690 millions de dollars tandis que l'armée réclame plus de trois milliards de dollars pour couvrir les dépenses engagées durant la guerre à Gaza (8 juillet - 26 août), ainsi qu'un supplément pour le développement et l'acquisition de nouvelles armes.

 

Le budget de la Défense devrait atteindre cette année 18 milliards de dollars en comptant trois milliards d'aide militaire américaine annuelle. Ce budget est le plus important du gouvernement, loin devant l'Education par exemple, et représente près de 6% du Produit intérieur brut israélien.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
À Paris, les alliés déclarent la guerre à l'État islamique

INFOGRAPHIE - Une trentaine de nations se sont engagées à soutenir l'Irak par tous les moyens, y compris militaires, contre les islamistes.

 

15/09/2014 Par Isabelle Lasserre - leFigaro.fr

 

Réunie à Paris à l'initiative de la France, à l'avant-garde européenne de la mobilisation politique contre les djihadistes, la conférence internationale sur l'Irak s'est engagée dans sa déclaration finale à fournir une «aide militaire appropriée» aux autorités de Badgad pour les aider à lutter contre Daech, l'acronyme arabe de l'État islamique en Irak et au Levant.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

45 Fijian peacekeepers from the UN Disengagement Observer Force (UNDOF) in Golan 11 sept 2014 - UN Photo Gernot Maier

 

16-09-2014 Par RFI

 

L’ONU annonce le retrait de plusieurs positions des casques bleus sur le plateau du Golan, face à l’avancée des rebelles syriens sur ce territoire. Une décision qui intervient après plusieurs incidents entre la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (Fnuod) et des combattants liés à al-Qaïda.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:58
photo MinDef FR

photo MinDef FR

 

16/09/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

En voyage aux Émirats arabes unis et en Égypte, le ministre de la Défense n'a qu'un seul pays en tête : la Libye, où les djihadistes prolifèrent.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a assisté lundi matin aux "premiers" (à tout le moins, telle est la version officielle) décollages de Rafale pour des vols de reconnaissance au-dessus de l'Irak, afin de les médiatiser avant l'ouverture de la conférence de Paris au ministère des Affaires étrangères. Ces décollages de la base d'al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, n'ont pas de signification opérationnelle particulière mais leur annonce peu après 7 heures a permis une opération de communication politique et diplomatique supplémentaire.

L'état-major des armées a pour sa part détaillé l'opération en fin de journée. La France dispose à al-Dhafra de six Rafale, d'un avion ravitailleur Boeing C-135 et d'un avion de reconnaissance Atlantique de la marine nationale. Le dispositif demeure donc des plus modestes. C'est d'ailleurs celui qui est présent en permanence aux Émirats en vertu des accords avec ce pays. Aucun renfort n'a été mis en place à ce jour.

 

Spirale de la défaite

La visite de Le Drian aux Émirats arabes unis, puis au Caire lundi soir, n'est pas seulement consacrée au problème de l'État islamique et du terrorisme sur le territoire syro-irakien. En réalité, le ministre de la Défense est actuellement très préoccupé par un autre problème : celui de la Libye. Il l'avait évoqué la semaine dernière dans un discours remarqué. On insiste dans son entourage sur la nécessité de bloquer le développement d'un sanctuaire djihadiste au sud de la Libye, déjà installé mais encore embryonnaire : "du Waziristan (ouest du Pakistan) au golfe de Guinée, les djihadistes forment une série de taches sur la carte. Ils échangent et se parlent. Des spécialistes en explosifs naviguent d'une zone à l'autre. Nous n'en sommes pas là encore, mais notre rôle est de les réduire, de les isoler les uns des autres, de nous renforcer sur leurs points faibles et de les faire entrer dans la spirale de la défaite. C'est bien pour cela que nous nous intéressons à la Libye !" À ce jour, ce pays qui a sombré dans l'anarchie est utilisé par les djihadistes comme base arrière, pour se consolider après les opérations au Niger, au Mali ou encore en Algérie.

 

Demande d'assistance

À deux reprises entre le 18 et le 25 août derniers, un événement considérable s'est produit : sans en avoir informé leurs alliés occidentaux, et notamment pas les Américains, les armées de l'air des Émirats et de l'Égypte ont conjointement lancé des raids secrets contre la Libye.

Les services de renseignements américains et français, pour ne citer qu'eux, n'ont pas manqué une miette de ces épisodes. Ils ont notamment assisté avec un certain étonnement au décollage des appareils des Émirats, à leurs ravitaillements en vol et au succès de leurs missions. À Paris, on se dit convaincu que ces deux pays seraient disposés à prêter main forte à la France pour sécuriser le sud de la Libye, qui inquiète tous ses voisins. Voyageur inlassable dans cette partie du monde, le ministre de la Défense a insisté auprès du chef de l'État François Hollande sur l'attention qu'il faut porter aux alertes lancées par les autorités frontalières de la Libye et singulièrement celles du Tchad, de la Tunisie et de l'Algérie. Il devait s'entretenir précisément de cette situation lundi soir avec le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'État égyptien.

Charles de Gaulle expliquait dans Mémoires de guerre à propos de son départ pour l'armée du Levant en 1929 : "Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées simples." Il ajoutait : "Je savais qu'au milieu de facteurs enchevêtrés une partie essentielle s'y jouait. Il fallait donc en être." Depuis 85 ans, les choses ont-elles changé ? De ce point de vue, pas vraiment !

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Opération Enduring Freedom : Le Courbet quitte la CTF 152 après un mois de patrouille dans le golfe

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Le 13 septembre, en franchissant le détroit d’Ormuz vers le golfe d’Oman, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a quitté la Combined Task Force 152, volet maritime de l’opération Enduring Freedom de lutte contre le terrorisme dans le golfe arabo-persique, après presque un mois passé dans cette zone stratégique.

 

« Approach and Assist »

 

La mission principale de la CTF 152 consiste à lutter contre les trafics susceptibles d’être liés au terrorisme dans le golfe arabo-persique. A cet effet, de nombreuses approches de boutres sont réalisées chaque jour afin de recueillir du renseignement utile dans le cadre de cette lutte. Ce type d’opérations, appelé « Approach and Assit », amène également à porter assistance aux bateaux présents sur zone quand ils en expriment le besoin.

 

Ainsi, le 6 septembre dernier, un marin pakistanais a été secouru au large des côtes saoudiennes par l’équipe médicale du Courbet. L’équipe de visite était venue à la rencontre d’un boutre pour recueillir du renseignement, et lui proposer son soutien. Arrivé à bord, le capitaine de l’embarcation a indiqué qu’un des membres d’équipage s’était entaillé le mollet le matin même. Le médecin du bord a rejoint l’infirmier déjà sur place puis a soigné la blessure du patient.

 

Coopération maritime

 

Au cours de sa patrouille dans le golfe, le Courbet a également mené plusieurs actions de coopération avec les marines des pays riverains. Une journée de plongées ous-marine et des manœuvres ont par exemple été réalisées en coopération avec les marines koweïtienneset saoudienne . Un exercice de lutte anti-navire utilisant des moyens aéronautiques ainsi qu’un exercice de défense aérienne contre Rafales français et Mirages émiratis ont été réalisés le 12 septembre en coopération avec la marine des EAU.

 

Un exercice de plus grande envergure s’est déroulé le 1erseptembre. Le Courbet a opéré avec cinq bâtiments américains, dont le porte-avions G. W. H. Bush, afin d’entretenir la dynamique de coalition, de savoir-faire de haut niveau et confirmer l’interopérabilité de nos moyens.

 

Prévention, Connaissance et Anticipation

 

Le déploiement de la frégate s’inscrit également dans le cadre d’une présence française permanente dans l’océan Indien. Le Courbet est en mesure de répondre à toutes les sollicitations nationales sous faible préavis en cas de crise. Il s’agit de conforter la place que la France entend maintenir dans cette région du monde. D’autre part, la frégate participe à la fonction stratégique de connaissance et d’anticipation par le recueil de renseignement d’intérêt maritime ou relatif aux crises locales. Ce renseignement permet de bénéficier d’une appréciation autonome et complète des événements en cours.

 

Engagé depuis le 4 août dans l’opération Enduring Freedom, le Courbet assure désormais la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Les abords de Bagdad touchés par une frappe américaine

Les États-Unis ont lancé leur campagne de frappe aérienne contre l'État islamique en Irak au mois d'août. - photo US Navy

 

16/09/2014 Le Point.fr

 

Dans leur lutte contre l'État islamique en Irak, les États-Unis ont pour la première fois frappé une position djihadiste près de la capitale.

 

Un mois après avoir lancé leur campagne aérienne contre l'État islamique en Irak, les forces américaines ont pour la première fois mené une frappe aérienne contre une position djihadiste près de Bagdad. Cette frappe aérienne a eu lieu lundi au sud-ouest de la capitale irakienne, selon le Centcom, le commandement de l'armée américaine chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale, qui a précisé qu'elle avait vocation à soutenir l'armée irakienne "dans son offensive contre les terroristes de l'État islamique". De cette position djihadiste visée par le bombardement américain "partaient des tirs vers les soldats irakiens", a expliqué l'armée américaine. Une autre frappe a eu lieu au nord de l'Irak, près de Sinjar, et a détruit six véhicules de l'EI, a encore indiqué le Centcom ajoutant que ces deux raids ont eu lieu "au cours des dernières 24 heures". Depuis le 8 août, les forces américaines ont conduit un total de 162 raids aériens contre les extrémistes ultra-radicaux sunnites dans le nord de l'Irak.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:30
Opération Enduring Freedom : Le Courbet à Abu Dhabi

 

15 Septembre 2014 Marine Nationale

 

Du 7 au 12 septembre 2014, la frégate FLF Courbet a fait escale dans la base navale française d’Abu Dhabi aux Émirats Arabes Unis.

 

Il s’agissait de la plus longue escale du bâtiment depuis son départ de Toulon, le 25 juillet dernier. Durant les jours de mer qui ont précédé son arrivée aux Émirats Arabes Unis, le Courbet a mené plusieurs actions de coopération avec des marines amies opérant dans la région (américaine, koweitienne et saoudienne), et intégré la Combined Task Force 152. Cette intégration l’a amené à effectuer de nombreuses approches sur des boutres afin de récolter des renseignements sur la zone.

 

Un entraînement avec la Marine et l’armée de l’Air émirienne a été organisé à l’appareillage. Il a permis de confirmer l’interopérabilité de nos forces.

 

Engagé depuis le 4 août dans l’opération Enduring Freedom, le Courbet assure désormais la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme en mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en mer d’Arabie et dans le golfe d’Oman.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 06:30
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Ce matin, le 15 septembre 2014, deux avions Rafale de l’armée de l’Air ont décollé de la base aérienne française 104 d’Al Dhafra, aux Emirats arabes unis, pour effectuer un vol de reconnaissance au-dessus de l’Irak.

 

Pour cette mission d’ISR (Intelligence Surveillance and Reconnaissance), les Rafales étaient chacun équipés d’un pod RECO NG. Situé sous l’appareil, cet instrument permet le recueil d’images numériques à haute et basse altitudes, la prise de vue à grande vitesse de jour comme de nuit et la surveillance vidéo.

 

Réalisée sous le contrôle tactique du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), cette mission a été effectuée en étroite coordination avec les autorités irakiennes et nos alliés présents dans la région.

 

Les 13 septembre, un renfort en capacités de renseignement avait été acheminé aux EAU par avion A400M sur décision du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées. Une quarantaine de militaires et du matériel de renseignement ont ainsi été projetés depuis la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. Le lendemain, dimanche 14 septembre, un avion ravitailleur C135 ralliait la base française d’Al Dhafra depuis la base aérienne 125 d’Istres.

 

En visite aux Emirats arabes unis après son déplacement en Irak aux côtés du Président de la République et du ministre des Affaires étrangères, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est adressé aux militaires français de la base d’Al Dhafra peu de temps avant le départ des Rafale. Il a rappelé la détermination de la France au moment où s’ouvre à Paris une conférence internationale sur l’Irak.

 

Le vol d’ISR réalisé aujourd’hui est le premier vol français de ce type effectué au-dessus de l’Irak. Des missions similaires pourraient être effectuées dans les jours à venir. Il s’agit pour les armées françaises d’acquérir du renseignement sur le groupe terroriste Daesh et renforcer notre capacité d’appréciation autonome de la situation.

 

Les forces françaises aux Emirats arabes unis (FFEAU) participent au dispositif des forces de présence des armées françaises. Elles sont constituées d’un état-major de niveau opératif, de la base navale d’Abu Dhabi, de la base aérienne 104 d’Al Dhafra et de la 13e DBLE. Les FFEAU assurent une présence permanente aux EAU dans le cadre des accords de défense et animent les relations bilatérales de défense de la France avec ses partenaires régionaux. Elles ont également pour mission de soutenir les moyens militaires déployés dans le golfe arabo-persique et le nord de l’océan Indien, et de permettre l’entrainement et l’aguerrissement des forces en milieu urbain et désertique.

Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (actualisé)
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:30
Egyptian Air Force- Mirage 2000

Egyptian Air Force- Mirage 2000

 

Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

L'Egypte souhaite diversifier ses approvisionnements en armements. Après avoir acheté quatre corvettes de DCNS, Le Caire pourrait en commander deux autres et moderniser ses Mirage 2000. Le ministre de la Défense se déplace aux Emirats Arabes Unis ce lundi et mardi il ira en Egypte.

 

Sous le signe politique. Le déplacement du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce lundi aux Emirats Arabes Unis (EAU), puis mardi en Egypte, permettra à la France d'évoquer notamment les questions régionales, Irak et Libye. Aux Emirats, Jean-Yves Le Drian reviendra avec ses interlocuteurs sur la coopération de défense privilégiée entre les deux pays, et échangera sur les questions régionales et les crises en Irak et en Libye. Au Caire, le ministre s'y rendra afin d'aborder avec les autorités égyptiennes la coopération bilatérale dans le domaine de la défense. Ils évoqueront également les questions régionales et notamment les crises en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient.

Au-delà des dossiers géopolitiques, Paris et Le Caire poursuivront les discussions sur les  projets d'équipements et de modernisation de certains matériels de l'armée égyptienne. L'Egypte, qui avait eu une longue tradition d'acquisition d'armements français, souhaite à nouveau ne pas dépendre que des Etats-Unis, de la Russie, voire de la Chine en matière d'achats de matériels militaire. "Il y a une volonté de coopération entre la France et l'Egypte", explique un industriel. Le Caire a d'ailleurs surpris en juin tous les observateurs en s'offrant quatre corvettes françaises de 2.400 tonnes de la famille Gowind fabriquées par DCNS (1 milliard d'euros) financées par un pays du Golfe. Le groupe naval, qui a déjà reçu un acompte d'environ 100 millions d'euros, a vendu ces corvettes équipées de son système de combat, le Setis, et elles pourraient être armées de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA.

 

Deux autres corvettes pour le Caire ?

Selon des sources concordantes, l'Egypte pourrait commander deux autres corvettes, qui étaient en option et qui seraient construites à Lorient, très rapidement pour un montant de 500 millions d'euros. Une signature serait attendue d'ici à la fin de l'année, voire dès octobre, indiquent des sources proches du dossier. Ce qui n'est pas exclu tant la négociation pour les quatre premières corvettes a été finalement très rapide, environ six mois.

Par ailleurs, DCNS continue de négocier un lot de torpilles (150 à 200 millions d'euros) pour armer les quatre premières corvettes. Tout comme MBDA, qui a vendu ses installations de tir (50 millions d'euros environ), propose un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros d'Exocet et de VL-Mica

 

Modernisation des Mirage 2000 égyptiens en vue ?

Une autre bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolore même si cela reste à concrétiser. A la fin de l'été, le dossier de la modernisation des Mirage 2000 égyptiens (16 appareils), qui était très compliqué, expliquait-on au début de l'été à La Tribune, s'est finalement débloqué, selon des sources concordantes. Après de longues discussions avec les Égyptiens, Thales proposerait une modernisation de type Inde. Ce contrat permettait à New Delhi de moderniser, via Dassault Aviation et le groupe d'électronique, leurs 51 Mirage 2000 avec une nouvelle avionique, des équipements de guerre électronique (contre-mesures.) et un radar plus puissant pour un montant de 1,4 milliard d'euros. En Egypte, la facture s'élèverait à 900 millions d'euros, voire au-dessus du milliard, selon les différentes sources.

De son côté, MBDA propose un lot de missiles air-air Mica pour armer les Mirage 2000 égyptiens. Ce que le missilier européen avait déjà fait en Inde (493 missiles Mica IR/EM pour 959 millions d'euros). Par ailleurs, MBDA propose au Caire des solutions en vue de rééquiper l'armée égyptienne dans le domaine de la défense aérienne (Air defence) de courte et moyenne portée. Tout comme l'Arabie Saoudite, l'Egypte dispose actuellement de missiles Crotale (Thales). Un dossier qui pourrait être très, très explosifs entre les deux groupes.

 

Discussions sereines autour du Rafale avec Abu Dhabi

Et le Rafale aux Emirats Arabes Unis ? Les discussions entre les deux pays qui se poursuivent à un rythme de sénateurs, ont à nouveau frémi à la fin de cet été. Sans plus. Abu Dhabi, qui dispose de Mirage 2000-9 très performants, n'est pas vraiment pressé pour remplacer ces appareils, les seuls d'ailleurs à avoir participé avec le soutien de Dassault aux récents raids aériens réussis de l'armée de l'air émiratie en Libye, contrairement aux F-16 américains (le Congrès devait donner son accord). A Paris, industriels et gouvernement en ont aujourd'hui bien conscience. D'où des discussions très sereines dans un climat aujourd'hui apaisé entre Abu Dhabi et Paris, loin du tumulte imposé il y a plus deux ans par Nicolas Sarkozy qui avait fini par froisser Abu Dhabi. L'avionneur s'attend à être sollicité par Abu Dhabi pour optimiser son offre.

Jean-Yves Le Drian qui cultive avec le prince héritier d'Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, qui est également commandant-en chef adjoint des forces armées des EAU, des relations privilégiées, devrait en profiter pour le remercier de la signature du contrat Falcon Eye. Le ministre s'est beaucoup battu pour ce contrat de satellites espions, qui doit encore être mis en vigueur. Fin juillet, Airbus Space Systems (maître d'oeuvre) et Thales Alenia Space ont signé à Londres un nouveau contrat avec les Emirats Arabes Unis (EAU) portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 14:30
Irak: première mission de reconnaissance aérienne

Décollage de deux avions Rafale depuis la base aérienne 104, stationnée à Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis.

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

Ce matin, le 15 septembre 2014, deux avions Rafale de l’armée de l’Air ont décollé de la base aérienne française 104 d’Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis, pour effectuer une mission de reconnaissance au-dessus de l’Irak.

 

Réalisée sous le contrôle tactique du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien (ALINDIEN), cette mission est effectuée en étroite coordination avec les autorités irakiennes et nos alliés présents dans la région.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:30
Lutte contre EI: vols de reconnaissance militaire français vers l'Irak

Jean-Yves Le Drian est arrivé ce matin sur la base d'al-Dhafra aux Emirats arabes unis où sont basés des Rafales français susceptibles d'intervenir dans une opération aérienne de la coalition sur l'Irak. - photo MinDefFR

 

15-09-2014 à 09:30 Par RFI

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian est arrivé ce lundi matin aux Émirats arabes unis. Il se rendra ensuite en Egypte : une visite axée sur la situation en Irak et en Libye et qui s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la coalition internationale pour lutter contre l’organisation terroriste Etat islamique et sécuriser l’Irak. Des vols de reconnaissance sur l'Irak sont organisés dès ce lundi a déclaré le ministre sur la base d'al-Dharfa où sont stationnés des Rafales français.

 

Des avions et militaires français sont stationnés dans le Golfe, notamment aux Emirats arabes unis, sur la base d'al-Dhafra, où est arrivé le ministre de la Défense ce lundi matin. « Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités » des Emirats, a déclaré le ministre. Notre correspondante Nathalie Gillet confirme que les avions ont décollé ce matin.

 

Une base d'une importance capitale pour la France dans la région

 

« La base d’Al Dhafra, où je suis allé plusieurs fois, est une base gigantesque » explique le général Gaviard, ancien chef des opérations des armées.

 

« Les Emiriens sont entraînés et s’entraînent régulièrement avec les Français sur la base d’al-Dhafra, c’est dix fois ou même un peu plus, la taille des bases occidentales. On y trouve de nombreux d’escadrons émiriens, trois escadrons de Mirage 2000-9 et trois escadrons de F-16 Block 60, c'est-à-dire les avions pratiquement les plus sophistiqués que l’on peut trouver dans le monde occidental. On y trouve aussi les escadrons américains, en particulier les U2 qui sont des avions espions, on y trouve aussi un Air Warfare Center, ce centre technique qui permet de se préparer et s’entraîner au combat. »

 

Une opération multinationale et pas une «opération de croisés»

 

« Les Emiriens connaissent parfaitement la manière de travailler des forces occidentales, c’est ce qu’on appelle l’interopérabilité. Il y a un véritable accord stratégique qui, en particulier, a été renforcé sous la précédente présidence. Parce que au-delà de la base d’Al Dhafra et des six Rafales, on a aussi une division de la Légion étrangère qui était située à Djibouti et a migré sur les Emirats, et puis on a aussi une petite base navale. C’est donc un véritable partenariat stratégique avec les Emirats. »

 

Les Emiriens connaissent parfaitement la manière de travailler des forces occidentales, et sont « prêts à le faire, reste à avoir le feu vert politique pour pouvoir agir ensemble » ajoute le général Gaviard.

 

« Il faut effectivement que les forces occidentales soient accompagnées par des forces du Moyen-Orient pour que l’opération ne soit pas considérée comme une opération de croisés mais bien une opération multinationale. La visite de Jean-Yves Le Drian aux Emirats est bien là aussi pour poser cette question politique » conclut le général Gaviard.

 

Rappelons que les Etats-Unis mènent déjà des frappes aériennes en Irak depuis le début du mois d'août et que les pays de la coalition internationale contre l'EI dont les contours doivent être précisés ce lundi matin à la conférence de Paris n'ont pas l'intention d'envoyer des troupes au sol mais qu'ils vont soutenir les forces locales et notamment les Peshmergas kurdes du Nord de l'Irak, l'armée irakienne et les rebelles modérés syriens. Pour ce qui de la question très sensible d'éventuelles frappes sur la Syrie, le régime de Damas s'y oppose formellement.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:30
Cameron déterminé à des nouvelles mesures non spécifiées contre l'EI

 

14 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Londres - Le Premier ministre britannique David Cameron a affirmé dimanche sa détermination à prendre toutes nouvelles mesures nécessaires contre les jihadistes de l'État islamique (EI) responsables du meurtre du travailleur humanitaire David Haines.

 

Le visage grave, le chef du gouvernement qui venait de présider une réunion interministérielle de crise n'a pas précisé dans son allocation relayée par les chaînes d'information en continu la nature des nouvelles mesures envisagées.

 

Il s'est notamment gardé de lever les incertitudes concernant l'association éventuelle de son pays aux frappes aériennes américaines en Irak et en Syrie.

 

Nous traquerons les responsables et les traînerons en justice, quel que soit le temps nécessaire. Les Etats-Unis mènent une action militaire directe. Nous les soutenons. Des (avions) Tornados britanniques et des appareils de reconnaissance ont apporté leur concours. Mais il n'est pas question de déployer des forces combattantes au sol, a ajouté M. Cameron.

 

Ce ne sont pas des musulmans mais des monstres, a dit M. Cameron. Pas à pas, nous devons repousser, démanteler et finalement détruire l'Etat Islamique et ce qu'il représente, a-t-il martelé.

 

Nous agirons de manière calme, résolue, mais avec une détermination inflexible. Nous n'agirons pas isolément, nous travaillerons en proximité avec nos alliés, pas seulement aux Etats-Unis et en Europe, mais aussi dans la région, a-t-il poursuivi.

 

Son gouvernement a envoyé des signaux discordants la semaine dernière. Le ministre des affaires étrangères Philip Hammond a ainsi fermé la porte à toutes frappes militaires conjointes avec les Américains, avant d'être démenti par le 10 Downing street, qui a au contraire annoncé ne rien exclure.

 

La réunion de crise (Cobra) convoquée en milieu de matinée s'est déroulée en présence de hauts responsables militaires et des services de renseignement.

 

La réaction de Londres est d'autant plus vive qu'un second otage britannique est menacé de mort par l'EI dans sa vidéo sur la décapitation de David Haines, qualifié de héros britannique par M. Cameron.

 

Dans l'enregistrement de 2 minutes 27 secondes, intitulé Un message aux alliés de l'Amérique, le bourreau au visage masqué reproche au chef du gouvernement britannique d'avoir rejoint les États-Unis, qui mènent des frappes aériennes contre l'EI.

 

Vous êtes volontairement entrés dans une coalition avec les États-Unis contre l'État islamique, comme votre prédécesseur Tony Blair l'a fait avant vous, suivant une tendance parmi nos Premiers ministres britanniques qui ne peuvent pas trouver le courage de dire non aux Américains, dit-il.

 

L'inconnu à l'accent britannique pourrait être le même homme que celui apparaissant dans les vidéos des exécutions de deux journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, selon les experts.

 

Londres a annoncé cette semaine l'envoi pour 2 millions d'euros de mitrailleuses lourdes et de munitions aux forces kurdes d'Irak pour lutter contre les jihadistes. Avant cette annonce, le Royaume-Uni avait envoyé de l'aide humanitaire et des armes provenant de pays tiers en Irak.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:30
TALON LGR - photo Raytheon

TALON LGR - photo Raytheon

 

TUCSON, Ariz., Sept. 15, 2014 /PRNewswire

 

TALON will provide increased precision in the battlespace

 

Under a $117 million contract awarded to Raytheon Company (NYSE: RTN), Raytheon Missile Systems has begun production of the TALON Laser Guided Rocket. In 2013, the Armed Forces General Headquarters of the United Arab Emirates awarded Tawazun a contract to procure the TALON Laser Guided Rocket.

 

"Full rate production of the TALON LGR is a significant milestone for Raytheon and the program," said Darryl Kreitman, Raytheon TALON program director. "UAE defense manufacturing industry participated in development of this revolutionary system and the end user can now benefit from this laser guided precision capability." 

 

Under the contract, Raytheon will maintain full integration of the TALON system into the UAE Armed Forces to include logistics, training and warranty support. Raytheon is also exploring options to integrate TALON onto NIMR armored vehicles which are now serving in different units of the UAE Armed Forces.

 

Earlier this year, the U.S. Army awarded TALON Air Worthiness Certification on the Apache attack helicopter.  During TALON's development and test program, Raytheon completed more than 35 TALON firings from the AH-64D Apache, resulting in a solution that is ready for international direct commercial sales customers today.

 

About TALON

The TALON LGR is a low-cost, digital semi-active laser guidance and control kit co-developed with the United Arab Emirates. The TALON guidance section fits directly to the front of the legacy 2.75-inch Hydra-70 unguided rocket.  TALON's architecture and ease of employment make it a low-cost, highly-precise weapon for missions in urban environments, as well as counter insurgency and swarming boat defense missions.  TALON is fully compatible with existing airborne and ground laser designators.

 

About Tawazun

Borne out of the long-established Tawazun Economic Council, Tawazun was created in 2007 to develop ventures through industrial partnerships and strategic investments that add value to the UAE's industrial manufacturing sector across a number of areas: defense & aerospace, automotive, munitions, metals and technology. Tawazun has established itself as an active industrial investor both locally and internationally by partnering with a hand-picked selection of world-class market leaders to build skills, expertise, products and systems in the UAE. Its investment strategy is designed to drive change within the marketplace, while its aim is to inspire emerging companies by providing strong and consistent support to aid their future expansion.

 

About Raytheon

Raytheon Company, with 2013 sales of $24 billion and 63,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, security and civil markets throughout the world. With a history of innovation spanning 92 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration and other capabilities in the areas of sensing; effects; and command, control, communications and intelligence systems, as well as cyber security and a broad range of mission support services. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass. For more about Raytheon, visit us at www.raytheon.com and follow us on Twitter @Raytheon.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:30
Rafale équipé de son pod Reco-NG (système de reconnaissance de nouvelle génération) lors de l'opération Harmattan. photo ECPAD 2011

Rafale équipé de son pod Reco-NG (système de reconnaissance de nouvelle génération) lors de l'opération Harmattan. photo ECPAD 2011

 

15 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Al-Dhafra (Emirats arabes unis) - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite aux Emirats arabes unis, a annoncé que les premiers vols de reconnaissance militaire en Irak auraient lieu lundi alors que Washington et ses alliés se mobilisent contre l'Etat islamique (EI).

 

Dès ce matin, les premiers vols de reconnaissance auront lieu avec l'accord et des autorités irakiennes et des autorités émiraties, a dit le ministre sur la base d'Al-Dhafra où étaient rassemblés quelque 200 militaires dont des pilotes d'avion de combat Rafale.

 

Ce déplacement, a déclaré M. Le Drian, intervient dans un contexte d' une exceptionnelle gravité. Il a rappelé la visite en Irak vendredi du président François Hollande qui a annoncé la disposition de la France à contribuer politiquement et militairement à trouver une issue à la crise à la demande des autorités de Bagdad.

 

Soyez donc prêts à intervenir, a dit le ministre français aux militaires positionnés sur cette base située à 30 km au sud-ouest d'Abou Dhabi.

 

La France se tient prête en ces moments décisifs pour sa sécurité car c'est bien aussi la sécurité de la France que menace Daesh, ce pseudo Etat islamique, a encore dit M. Le Drian.

 

photo MinDef FR

photo MinDef FR

Le Falcon transportant M. Le Drian a atterri à l'aube sur cette base où sont stationnés des militaires français, ainsi que six avions de combat Rafale, un avion ravitailleur Boeing C-135 et un avion de reconnaissance Atlantique de la marine française.

 

Quelque 750 militaires français sont déployés aux Emirats arabes unis.

 

M. Le Drian doit rencontrer le prince héritier, Cheikh Mohammed ben Zayed al Nahyane, pour expliquer notamment le rôle que joue la France au sein de la coalition antijihadiste.

 

Les entretiens doivent porter non seulement sur l'Irak mais aussi sur la Libye. M. Le Drian doit ensuite se rendre en Egypte.

 

Sa visite dans les deux pays intervient au moment où les représentants d'une vingtaine de pays se réunissent à Paris pour définir le rôle de chacun dans la coalition internationale voulue par Washington pour combattre les jihadistes de l'EI, qui ont exécuté un nouvel otage.

 

La décapitation d'un Britannique, revendiquée samedi par ce groupe, a renforcé la détermination de la communauté internationale à éradiquer ces jihadistes, qui contrôlent de vastes territoires en Irak et en Syrie, en formant une vaste coalition.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 11:35
Armement : MBDA pourrait perdre très gros en Inde

Le programme SRSAM développé en partie par le missilier MBDA pourrait être annulé en Inde (Crédits : MBDA)

 

12/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Un contrat de 1,8 milliard d'euros en Inde pourrait échapper au missilier européen et à son partenaire Thales. Faute de financement, New Delhi pourrait annuler le programme SRSAM, un missile sol-air. En revanche, MBDA revient en cour en Turquie.

 

 

Ce serait une grosse tuile pour MBDA et son partenaire Thales en Inde. Selon plusieurs sources concordantes industrielles et étatiques, le nouveau gouvernement indien pourrait annuler le programme SRSAM (Short Range Surface to Air Missile) faute de trouver un financement. Ce missile sol-air de nouvelle génération devait être co-développé avec la DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited. Le missilier européen était associé ainsi que son fournisseur, Thales, à ce programme.

"Nous sommes inquiets pour ce projet", explique-t-on aujourd'hui à Paris à La Tribune. Quant aux industriels, ils confirment à demi-mot qu'il règne une certaine confusion en Inde sur ce dossier. D'autant que les Israéliens tentent le tout pour le tout pour faire annuler ce contrat dans ce pays qui reste un de leur meilleur client export.

Pour autant, les autorités françaises poursuivent leurs actions en Inde. "Tant que le programme n'est pas annulé officiellement, nous nous battrons", indique-t-on à Paris. Deux réunions de haut niveau ont ainsi eu lieu lors des deux dernières semaines, selon nos informations. En parallèle, MBDA poursuit également ses actions auprès de la DRDO notamment. Le missilier rappelle que le besoin opérationnel reste évident et les autorités ont conscience des atouts majeurs que représente son offre, qui donne la part belle à l'industrie locale avec un transfert de technologies important.

Vers une annulation ?

Le projet est estimé à 4,5 milliards d'euros (6 milliards de dollars), dont 1,8 milliard d'euros devait revenir à MBDA, qui attend depuis des années ce très beau contrat. En tant que sous-traitant, Thales aurait gonflé son carnet de commandes d'environ 400 millions d'euros. Les deux groupes négocient ce contrat depuis près de dix ans. Depuis décembre 2011, les négociations sont même terminées. En février 2013 à l'issue de la visite de François Hollande, un communiqué de l'ancien Premier ministre indien, Dr Manmohan Singh's avait par ailleurs annoncé avoir conclu avec les industriels les négociations sur le missile SRSAM.

Pour quelles raisons l'Inde pourrait-elle annuler le SRSAM ? Initialement conçu par l'armée de Terre, de l'air et la Marine, ce système ne devait in fine équiper que la seule marine. L'armée de terre et de l'air ont quitté le programme et se sont dirigés vers d'autres programmes... et des budgets concurrents. Notamment le missile Akash développé par la DRDO pour le compte de l'armée de terre et de l'air. Un programme qui a été testé dix fois  par les deux armées depuis le début de l'année. "Les tests ont été conduits dans des configurations d'engagement et de cibles différentes", avait expliqué début août le ministère de la Défense indien.

Retour en grâce en Turquie

La Turquie, qui a fin août prolongé les négociations jusqu'à la fin 2014, mène des discussions avec la France pour l'achat d'un système antimissile (programme T-Loramids) après les difficultés rencontrées dans les négociations avec une société chinoise placée sur liste noire par les États-Unis, a annoncé le président turc cité par la presse dimanche. "Certains désaccords sont survenus avec la Chine sur la question de la fabrication conjointe et du savoir-faire pour le système antimissile", avait déclaré le président Recep Tayyip Erdogan en marge du sommet de l'Otan aux Pays de Galle, selon la télévision privée NTV.

"Malgré cela, les discussions se poursuivent, mais la France, deuxième sur la liste (ndlr: des fournisseurs éventuels) nous a fait une nouvelle offre" et "actuellement nous menons des discussions avec la France", a précisé le chef de l'Etat. Plus précisément avec le GI Eurosam composé de MBDA et Thales. Les deux industriels tricolores, qui étaient arrivés devant le Patriot américain, proposent le système SAMP/T, armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé des radars Arabel et/ou GM400 (Thales). Pour ce contrat, "la production conjointe est importante pour nous", a expliqué le président turc.

Ankara discutait exclusivement avec Pékin

En septembre 2013, la Turquie avait retenu la compagnie chinoise China Precision Machinery Export-Import Corporation (CPMIEC) pour la livraison de missiles sol-air de longue portée, provoquant la préoccupation de Washington. CPMIEC, qui fabrique le système antimissile HQ-9, est la cible de sanctions américaines pour avoir vendu des armes et de la technologie liée aux missiles à l'Iran et à la Syrie. L'initiative turque avait également irrité les alliés d'Ankara au sein de l'Otan, pour qui les systèmes d'armes des membres de l'Alliance doivent être compatibles entre eux.

CPMIEC avait été retenue au détriment des américains Raytheon et Lockheed Martin, du russe Rosoboronexport et du consortium franco-italien Eurosam (MBDA et Thales) pour ce contrat estimé entre 3 et 4 milliards d'euros. Ankara aurait dû normalement confirmer sa décision à l'été 2014.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
L'EI compte de 20'000 à 31'500 combattants en Irak et Syrie (CIA)

 

12.09.2014 Romandie.com (ats )

 

L'Etat islamique (EI) compte "entre 20'000 et 31'500" combattants dans ses rangs en Syrie et en Irak, selon la nouvelle estimation de l'agence américaine du renseignement (CIA). L'évaluation précédente de la CIA évoquait le chiffre de 10'000 insurgés ultraradicaux.

 

L'agence attribue cette hausse à "un recrutement plus vigoureux depuis le mois de juin, après des victoires sur le terrain et la proclamation du califat, une activité plus intense dans les combats et de nouvelles sources de renseignements", a expliqué Ryan Trapani, un porte-parole de l'agence.

 

L'Etat islamique a proclamé un "califat" à la fin juin avec à sa tête son leader, l'Irakien Abou Bakr al-Baghdadi. Ce "califat" s'étend sur de larges zones d'Irak et de Syrie conquises par ses combattants.

 

Le président Barack Obama a promis d'"éradiquer" l'Etat islamique en s'attaquant à lui en Irak, mais aussi en Syrie, où l'EI se bat contre le régime de Bachar al-Assad et d'autres groupes rebelles.

 

Les Etats-Unis ont obtenu jeudi le soutien de dix pays arabes à la campagne lancée par le président américain, mais le régime syrien, appuyé par la Russie, a mis en garde Washington contre le lancement de frappes sur son territoire sans son accord.

 

Hollande en Irak

Le président français François Hollande est arrivé vendredi à Bagdad où il entend témoigner du soutien de la France au nouveau gouvernement irakien. Il doit aussi préparer avec son homologue irakien Fouad Massoum une stratégie de lutte contre l'EI.

 

L'avion transportant le chef de l'Etat français, qui est accompagné de ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, s'est posé à Bagdad en début de matinée. Il transporte 15 tonnes d'aide humanitaire devant être livrées à Erbil, dans le nord de l'Irak, ou il se rendra plus tard dans la journée. Cette aide est composée notamment de tentes et de matériel sanitaire.

 

François Hollande entend par cette visite en Irak apporter en premier lieu un soutien politique au nouveau gouvernement du Premier ministre chiite Haïdar al-Abadi adoubé par le parlement irakien lundi dernier.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
Frappes contre l'EI: il y aura bien des troupes au sol

Le porte-avions américain USS Carl Vinson a appareillé depuis son port d'attache de San Diego (Californie) à destination du Moyen-Orient. (DoD photo by Glenn Fawcett)

 

11-09-2014 à 23:37 Par Olivier Fourt - RFI

 

Barack Obama a dévoilé sa stratégie militaire pour lutter en Irak contre l'organisation Etat islamique. Les frappes aériennes vont s'intensifier, et le Pentagone va envoyer de nouveaux conseillers. Des troupes aux sol, certes, mais le stricte nécessaire afin de mener à bien une guerre qui ne dit pas son nom. On est bien loin des quelque 145 000 hommes déployés durant la guerre de 2003 en Irak. Les troupes au sol devraient avant tout servir à coordonner et guider les frappes.

 

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
Les Etats-Unis rallient 10 pays arabes contre les jihadistes, la Syrie met en garde

 

11 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Jeddah (Arabie saoudite) - Les Etats-Unis ont obtenu jeudi de dix pays arabes leur l'engagement, y compris éventuellement militaire, dans l'offensive annoncée par le président Barack Obama pour éradiquer les jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.

 

Le régime syrien, appuyé par la Russie, a toutefois mis en garde Washington contre d'éventuelles frappes sur son territoire sans son accord.

 

Après la déclaration solennelle de M. Obama à la Maison Blanche mercredi soir, son chef de la diplomatie John Kerry a réussi lors d'une réunion à Jeddah (Arabie saoudite) à convaincre ses homologues arabes, dont le poids lourd saoudien.

 

Washington, les pays du Golfe, l'Egypte, l'Irak, le Liban et la Jordanie ont déclaré leur engagement partagé à se tenir unis contre la menace que pose pour la région et le monde le terrorisme, y compris le soi-disant EI, selon un communiqué commun, au terme de sept heures de tractations.

 

Ce soutien ferme des pays arabes inclut leur accord à se joindre, le cas échéant, à une campagne militaire coordonnée, précise le communiqué sans entrer dans les détails.

 

Toutefois, a souligné M. Kerry devant la presse à Jeddah, aucun pays ne parle de placer des troupes au sol et nous ne pensons pas qu'il y en ait besoin. A la télévision ABC, il a été encore plus clair: Pas de troupes combattantes américaines au sol, point à la ligne.

 

Il aussi affirmé sur les chaînes CNN et CBS que les Etats-Unis n'étaient pas en guerre contre l'Etat islamique, mais conduisaient une très importante opération anti-terroriste.

 

Le chef de la diplomatie américaine poursuivra sa tournée vendredi à Ankara puis au Caire samedi pour rencontrer le chef de la Ligue arabe.

 

Dans son allocution, le président Obama avait martelé l'objectif de son plan d'action: Nous affaiblirons, et, à terme, détruirons l'EI. Pour y parvenir, je n'hésiterai pas à agir contre l'EI en Syrie, comme en Irak, avait-il annoncé.

 

- 1.600 Américains en Irak -

 

Des avions américains pourraient donc effectuer des raids contre des bastions de l'EI en Syrie, en plus des quelque 150 frappes conduites depuis le 8 août en Irak. Ces raids se sont avérés déterminants dans la reprise par les troupes irakiennes de positions tenues par les jihadistes.

 

Aux yeux de diplomates américains, l'Arabie saoudite doit être l'élément clé de la coalition par sa taille, son poids économique et sa portée religieuse avec les sunnites.

 

Après l'appel téléphonique de Barack Obama mercredi au roi Abdallah d'Arabie, M. Kerry a eu un entretien avec lui jeudi soir. Ils sont tombés d'accord pour renforcer l'aide à l'opposition syrienne modérée. Les Saoudiens pourraient former et entraîner des rebelles syriens, qui combattent à la fois le régime de Bachar al-Assad et l'EI.

 

Les Etats-Unis entendent aussi renforcer (leurs) bases dans le Golfe et accroître les vols de surveillance avant d'éventuelles frappes en Syrie, selon un responsable du département d'Etat. Le Pentagone va commencer à baser une partie de ses avions à Erbil, au Kurdistan irakien.

 

La stratégie Obama a été bien accueillie par l'opposition syrienne modérée, qui devrait bénéficier des moyens militaires qu'elle réclame depuis longtemps. Mais le Congrès américain a prévenu qu'il n'y aurait pas de vote sur cette aide avant la semaine prochaine.

 

Bagdad a aussi salué l'annonce par M. Obama de l'envoi de 475 conseillers militaires supplémentaires en appui aux forces kurdes et fédérales irakiennes en termes d'équipements, de formation et de renseignements. Cet effort portera à environ 1.600 le nombre de militaires américains en Irak.

 

L'engagement des Etats-Unis contre l'Etat islamique est un tournant pour le président Obama, élu fin 2008 sur sa volonté de tourner la page d'une décennie de guerres en Irak et en Afghanistan.

 

- Hollande en Irak vendredi -

 

Sans surprise, Moscou, allié de Damas, a jugé que des frappes en Syrie sans l'aval de l'ONU constitueraient une violation grossière du droit international. Le régime de Bachar al-Assad a également prévenu Washington que toute action sans l'accord du gouvernement serait considérée comme une attaque contre la Syrie.

 

Présente à Jeddah, la Turquie a confirmé qu'elle ne prendrait pas part aux opérations armées, se concentrant entièrement sur les opérations humanitaires.

 

En Europe, l'Allemagne a exclu de participer à des frappes en Syrie. On ne nous l'a pas demandé et nous ne le ferons pas, a dit son chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier.

 

Le Premier ministre britannique David Cameron a en revanche dit ne rien exclure, son chef de la diplomatie ayant cependant affirmé que Londres ne participerait pas à des opérations en Syrie.

 

De son côté, le président français François Hollande exposera sa position au cours d'une visite en Irak vendredi. Son chef de la diplomatie Laurent Fabius a indiqué que la France participerait si nécessaire à une action militaire aérienne en Irak.

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