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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 18:45
Italian Predator Flies Sortie in Gulf of Aden

 

Sept 11, 2014 defense-unmanned.com

(Source: EU Naval Force Somalia; issued Sept 10, 2014)

 

Italian Air Force Completes its First Remote Controlled Aircraft Sortie for Operation Atalanta

 

Italy has operated its Predator UAVs in Afghanistan, and is now preparing to deploy them to Djibouti in support of counter-piracy operations in the Gulf of Aden. (Italian AF photo)

 

On Tuesday 4 September the 32nd wing of the Italian Air Force, which operates the remote controlled aircraft known as Predator, completed their first tasking with the EU Naval Force.

 

The Italian Predator team, which is based in Djibouti, carried out a successful 11 hour check test flight and was able to highlight its effectiveness in carrying out long-range surveillance and reconnaissance patrols.

 

In the coming months the remote controlled aircraft will be used to monitor the seas off the coast of Somalia where pirates have been known to operate and give an early warning of a possible attack.

 

As is the case with EU Naval Force warships and Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft, the remote controlled aircraft can also be used to monitor the safety of World Food Programme vessels as they transit the Indian Ocean.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 18:30
UN Photo Gernot Maier

UN Photo Gernot Maier

 

11/09/2014 JDD

 

Des Fidjiens prisonniers en Syrie. Les 45 Casques Bleus fidjiens qui avaient été enlevés le 28 août par un groupe armé sur le plateau du Golan en Syrie ont tous été libérés sains et saufs, a confirmé jeudi l'ONU. Ils ont été remis à la Force de l'ONU chargée de superviser le cessez-le-feu sur le Golan entre Israël et la Syrie (Fnuod) et sont "en bonne forme", ont précisé les Nations unies dans un communiqué.

Relâchés jeudi. Une ONG syrienne avait annoncé précédemment que les Casques bleus avaient été relâchées par leurs ravisseurs membres du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda. "Ils ont été relâchés aujourd'hui par al-Nosra", avait déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Annonce vidéo. Al-Nosra avait annoncé dans une vidéo diffusée dans la nuit de mercredi à jeudi qu'il allait prochainement libérer ses otages. Les 45 Casques bleus ont été capturés le 28 août à la suite de combats entre l'armée syrienne et des groupes rebelles dont Al-Nosra, près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974 entre Israël et la Syrie.

Cafouillage. Al-Nosra a depuis formulé un certain nombre de conditions pour leur libération, dont celle de sortir de la liste noire des organisations terroristes établie par les Nations unies, selon l'armée fidjienne. Le gouvernement des Fidji avait annoncé mercredi la libération prochaine des Casques bleus avant de se rétracter quelques heures plus tard, évoquant un cafouillage.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:58
Le Bonus s’envole vers l’export

 

11 septembre, 2014 Guillaume Belan

 

Voici encore un petit bijou de technologie made in France. Armement anti-char performant, le Bonus avec ses 40 km de portée, tiré depuis un canon d’artillerie de 155mm, est bien plus qu’un simple obus, mais une munition antichar intelligente. Après sa phase de vol, Bonus effectue un balayage d’identification de cibles (guidage IR et discrimination au laser), puis déclenche deux charges à plusieurs centaines de mètres au dessus de leurs cibles qui, foncent à 2000 mètres par seconde pouvant percer jusqu’à 150 mm de blindage par le toit. Redoutable.

Développé entre le suédois Bofors et le français Nexter, le Bonus donne à l’artillerie une capacité de « fixer » des colonnes de chars ennemis dans la profondeur tout en évitant les dommages collatéraux, pour un coût réduit et quelques simples tirs de canons. Déjà plus de 7000 munitions ont été commandées entre la France et la Suède. La plupart des Bonus ont été livrés aux deux pays fabricants. « On est passé du stade de fournisseur de la France et de la Suède, à l’export, pour des ventes plus réduites » confie un responsable de Nexter, qui confirme que l’outil de production à été adapté en fonction. Déjà, un grand pays du Moyen Orient en aurait passé commande, ainsi que l’armée finlandaise en mars dernier.

La production export en cours concernerait plus d’un millier de munitions pour un plan de charge assuré de plusieurs années. De quoi voir venir se concrétiser un autre prospect, qui pourrait être la Pologne. Varsovie semble s’y intéresser pour ses canons Krab et Kyl, un moyen de dissuader toutes velléités russes… Déjà un tir de comptabilité a été réalisé en novembre 2012. Mais pour le Bonus, bien d’autres discussions sont en cours, comme en Europe, avec Italie et d’autres. En attendant Nexter planche sur les obsolescences des commandes française et suédoise et maintient ses compétences.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:30
UK arms delivery to Iraq


11 sept. 2014 defenceheadquarters

 

Weapons and ammunition provided by the UK to support Kurdish regional forces battling ISIL insurgents in Northern Iraq have arrived in Erbil, Iraq.

At the request of the Government of Iraq to provide urgent military support, the UK will supply heavy machine guns and nearly half a million rounds of ammunition. This will give the Kurdish Peshmerga additional firepower in order to help them defend the front line, protect civilians and push back ISIL advances.

The weapons and ammunition, flown in by an RAF C-130 Hercules transport plane, arrived in Iraq yesterday evening.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:30
U.S. Navy F/A-18 Hornets operate aboard USS George H.W. Bush in the Arabian Gulf


11 sept. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Sept. 10, 2014) U.S. Navy F/A-18 Hornets launch and land on the flight deck aboard the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77). The president has authorized U.S. Central Command to conduct military operations in support of humanitarian aid deliveries and targeted airstrikes in Iraq to protect U.S. personnel and interests, in response to activities conducted by Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) terrorists. (U.S. Navy video/Released)

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 12:30
le GAé sur le pont du PA CDG photo Christian Cavallo - Marine Nationale

le GAé sur le pont du PA CDG photo Christian Cavallo - Marine Nationale

 

11/09/2014 par Jean Guisnel - Défense ouverte / Point.fr

 

Les messages diffusés par l'exécutif français depuis plusieurs jours sont explicites : la France s'engagera aux côtés des États-Unis dans les frappes contre les djihadistes de l'État islamique, ce que confirmera le président de la République François Hollande lors de son déploiement en Irak, vendredi. Mercredi, le ministre des Affaires étrangères a implicitement évoqué cette participation française à des frappes en déclarant à l'Assemblée nationale : "La détermination des égorgeurs de Daesh (acronyme de l'État islamique en arabe) est forte, la nôtre doit l'être plus encore."

Son collègue de la Défense Jean-Yves le Drian a également préparé les esprits à cette intervention. Dans son discours de clôture de l'université d'été de la défense, mardi à Bordeaux, il a ainsi dressé un tableau très alarmant de la situation dans cette partie du monde : "En Irak et en Syrie en particulier, l'organisation terroriste Daesh, qui se prétend État islamique, atteint des degrés de maîtrise territoriale transfrontalière, d'organisation, de capacité financière et d'équipement encore jamais vus. Elle a déjà pris le monde à témoin d'actes barbares. Au quotidien, elle terrorise des populations entières. Elle déstabilise une région déjà très fragilisée et ambitionne de constituer un État terroriste dans le voisinage de l'Europe." Paris estime que la légitimité internationale est d'ores et déjà offerte par la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'ONU, en date du 15 août.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle en "pré-alerte"

En réalité, la participation de la France aux frappes américaines contre Daesh a été envisagée dès le début des opérations, durant la première quinzaine d'août. Nous pouvons révéler que le porte-avions Charles de Gaulle avait alors été mis en état de "pré-alerte" (un statut sans grande signification réelle puisqu'il s'agit d'un état quasi permanent du navire) et que l'envoi d'un certain nombre de chasseurs-bombardiers de l'armée de l'air avait été envisagé, soit à destination de la Turquie, soit des Émirats arabes unis. Une douzaine d'avions français auraient été dépêchés en urgence si les troupes du djihadiste Abou Bakr al-Baghdadi avaient directement menacé la capitale irakienne Bagdad, ce qui ne s'est finalement pas produit.

Le dispositif dont la France prépare actuellement le déploiement serait du même ordre. Pour autant, tous les cadres militaires consultés ces derniers jours en conviennent : utiles, voire indispensables, pour affaiblir l'organisation terroriste, les opérations aériennes ne seraient pas suffisantes. Ils n'en veulent pour preuve que la situation actuelle en Libye. Sauf que... il est hors de question pour Paris de dépêcher des troupes terrestres en Irak. La principale impossibilité est d'ordre politique. Certes, des forces spéciales s'y trouvent déjà avec du personnel de la DGSE, en nombre très limité, mais ces troupes n'agissent pas en tant que forces combattantes. Elles évaluent les besoins des Kurdes et leur enseignent l'usage des armes qui leur ont déjà été fournies (mitrailleuses de 12,7 mm et canons de 20 mm, missiles antichars Milan, notamment).

 

L'intendance ne suit pas

Mais quand bien même serait-il politiquement opportun de déployer des troupes françaises dans cette partie du monde - comme ce fut le cas en 1991 -, encore faudrait-il que le gouvernement dispose des moyens financiers pour le faire. Tel n'est pas le cas. Une intervention aérienne n'exige pas de moyens considérables. Un corps expéditionnaire, si... Et la réalité budgétaire est cruelle. Quatre cent cinquante millions d'euros ont été affectés aux opérations extérieures (OPEX) dans le budget 2014.

Mais la poursuite imprévue de l'opération Serval, devenue depuis Barkhane dans la BSS (bande sahélo-saharienne), et le lancement en fin d'année dernière de Sangaris en RCA ont fait exploser les compteurs. La défense ne veut pas dire où en est l'état des dépenses, mais la barre du milliard d'euros sera franchie. Qui va payer ? La défense, dit Bercy qui ne lâchera jamais l'affaire. Le Drian estime que ce surcoût doit être pris en charge par le budget de l'État, son ministère y contribuant à hauteur de sa part dans ce dernier, soit 20 %. Tout cela fera l'objet d'une discussion parlementaire chaude, dans les semaines qui viennent.

 

Et la Libye dans tout ça ?

Une chose est sûre : Jean-Yves Le Drian aura du mal à convaincre François Hollande et Manuel Valls de lui accorder des crédits pour les opérations qu'il souhaite voir l'armée française conduire aux parages de la Libye en pleine décomposition. Le sujet est sur la table, et chacun sait qu'une force de stabilisation dans ce pays exigerait des dizaines, voire des centaines, de milliers d'hommes en coûtant une fortune. Évoquant l'ensemble de ces situations inspirant aux militaires français les plus grandes inquiétudes, le ministre de la Défense a expliqué mardi : "Ces crises majeures nous concernent toutes. Ce qui se passe en Ukraine, en Syrie, en Irak, en Libye, au Sahel, au Nigeria, pour s'en tenir à ces fronts, met directement en jeu la sécurité des Français et celle des Européens. En cela, elles sont un test de notre capacité commune à répondre aux menaces qui pèsent sur nous."

Mais cette énumération est aussi un aveu. Déployées et appréciées, efficaces mais sans le sou, les armées françaises sont très proches de la limite de leurs capacités d'intervention. La solution ? Elle est budgétaire. On a compris qu'on atteint les limites de la discussion...

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 12:30
U.S. Navy F/A-18 Hornets return to GHWB


10 sept. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Sept. 10, 2014) F/A-18 Hornets land on the flight deck of the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77). George H.W. Bush is supporting maritime security operations and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility. (U.S. Navy video/Released)

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 10:55
Missiles : Berlin bloque un contrat de MBDA dans le Golfe

Le poste de tir du Milan ER, dernière génération du missile terrestre de MBDA, est fabriqué en Allemagne. Berlin peut donc bloquer son exportation. - MBDA

 

10/09 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Berlin, qui a engagé une politique plus restrictive en matière d’exportations d’armements, bloque un contrat de missile Milan de MBDA dans un pays du Golfe.

 

Les prises de position anti-exportations d’armements à Berlin commencent à se faire sentir en France. Ainsi, l’Allemagne bloque-t-elle depuis le début de l’année un contrat de missile de MBDA dans un pays du Golfe. Il s’agirait, selon nos informations, du Milan ER, dernière génération de cet armement terrestre mondialement vendu. Comme son poste de tir est conçu outre Rhin, sa vente nécessite une autorisation du gouvernement allemand, que ce dernier refuse de donner.

 

Suite de l'article

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 16:30
UK gifts arms and ammunition to Kurdish regional government

 

9 September 2014 Ministry of Defence

 

UK provides further support to Kurdish regional forces battling ISIL insurgents in northern Iraq.

 

At the request of the government of Iraq to provide urgent military support, the UK will supply heavy machine guns and nearly half-a-million rounds of ammunition. This will give the Kurdish Peshmerga forces additional firepower in order to help them defend the front line, protect civilians and push back ISIL advances.

Defence Secretary Michael Fallon said:

ISIL militants are guilty of shocking brutality. So I am pleased that we will supply weapons to the Kurdish forces who are at the front line of combating their violent extremism.

We have already provided body armour and other protective equipment as well as ammunition from our partners; these weapons will help the Kurdish forces in taking the fight to these barbaric terrorists.

The UK is committed to assisting the government of Iraq by alleviating the humanitarian suffering of those Iraqis targeted by ISIL terrorists; promoting an inclusive, sovereign and democratic Iraq that can push back on ISIL advances and restore stability and security across the country.

The RAF continues to transport military equipment and ammunition on behalf of other countries as well as providing UK non-lethal military equipment including body armour, helmets and ration packs. Today a flight flew into Erbil in northern Iraq carrying the latest support package.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:30
MDA and Israel test upgraded Arrow 2 interceptor missile system

The Arrow 2 anti-ballistic missile interceptor lifts off from the Point Mugu Sea Range, California, US. Photo US Navy.

 

10 September 2014 army-technology.com

 

The US Missile Defence Agency and the Israel Missile Defense Organization's directorate of defence research and development conducted a joint test of an upgraded Arrow 2 ballistic missile interception system over the Mediterranean Sea.

 

US Defense Department spokesman army colonel Steven Warren said: "An Arrow-2 missile was launched and performed its flight sequence as planned.

 

"The results are being analysed by programme engineers.

 

"The test results have no effect on the Israeli operational system capability to cope with the existing threats in the region."

 

A Sparrow missile was fired from the Mediterranean Sea at Israel during the test, which forms part of Israel's effort to develop a more advanced block of air defences against continually improving projectile threats used by its enemies.

 

A senior Israeli defence ministry official said: "The systems detected and tracked the missile, and at the correct time, fired an Arrow 2 interceptor.

 

"All of the stages were carried out. We are now going over visual intelligence, broadcast from the interceptor and the target missile, to determine what occurred in the end stage."

 

The improved version of the joint US-Israel Arrow Weapon System is intended to counter future threats and provide the system with an interceptor engagement capability.

 

Manufactured by Israel Aerospace Industries, the Arrow 2 serves as the second layer of Israel's multi-layered missile defence system and is designed to block incoming long-range enemy missiles.

 

In 2000, the system entered operational service with the Israeli Defence Forces and has occasionally been tested either in Israel or the US.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

9 September 2014 airforce-technology.com

 

The Turkish Government is reportedly negotiating the purchase of a long-range missile defence system from the French-Italian company Eurosam, following disagreements with China.

 

Turkey had selected China Precision Machinery Import and Export Corp's (CPMIEC) FD-2000 missile system for the long-range air and missile defence systems (LORAMIDS) contract in September 2013, rejecting proposals from Rosoboronexport, Raytheon and Eurosam.

 

Raytheon had offered its Patriot surface-to-air missile, while Rosoboronexport and Eurosam proposed their S-400 and Aster 30 sol-air moyenne portée terrestre (SAMP/T) missile systems, respectively.

 

Turkish president Recep Tayyip Erdogan confirmed to NTV: "Some disagreements have emerged with China on the issues of joint production and know-how during negotiations over the missile defence system.

 

"Talks are continuing despite that, but France, which is second on the list, has come up with a new offer.

 

"Right now we are holding ongoing talks with France. For us, joint production is very, very important."

 

Meanwhile, a senior official from the Turkish Prime Minister's Office was quoted by DefenseNews as saying that the technical negotiations with CPMIEC have been dragged into several problematic areas.

 

"This option now looks much less attractive than it did last year," the source said.

 

Under the terms of the $3.4bn contract, CPMIEC had offered to collaborate with Turkish prime and subcontractors to coproduce the system that comprises radar, launcher and intercept missiles and is expected to enable Turkey to counter both enemy aircraft and missiles.

 

However, Turkey later asked the competitors to 'reconsider' their bids in wake of strong pressure from the international community, including Nato and the US.

 

CPMIEC is under the US sanctions for violations of the Iran, North Korea and Syria Non-Proliferation Act since February 2013.

 

Earlier this year, Turkey's Western allies have warned that the country's entire defence cooperation with Western counterparts, including defence and non-defence companies, could be jeopardised, if it finalises the deal with the Chinese company, according to the news agency.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 11:30
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Le lundi 1er septembre 2014, la frégate furtive Courbet, actuellement engagée dans l’opération Enduring Freedom (OEF), a participé à un exercice conjoint avec l’US Navy dans le golfe arabo-persique.

 

Pendant cette journée, différents entraînements ont été menés afin de renforcer l’interopérabilité des deux marines. Des opérations d’escorte ainsi que de nombreux tests de réaction contre le harcèlement, voire l’attaque de FPB (Fast Patrol Boat), puis d’aéronefs ont permis à l’équipage de la frégate de maintenir son niveau opérationnel et sa capacité à opérer avec des navires américains.

 

Au cours de la journée, le commandant et une délégation du Courbet ont pu rencontrer les autorités du groupe aéronaval américain Carrier Strike Group 2 (CSG 2) à bord du porte-avions G.H.W. Bush.

 

Outre le porte-avions, quatre autres bâtiments de guerre américains ont participé aux différents entraînements : l’USS Arleigh Burke, l’USS Philippine Sea, l’USS Sirocco et l’USS Chinook.

 

L’action du Courbet s’inscrit dans la continuité de l’intégration de bâtiments français au sein d'un Carrier Strike Group. Elle participe au renforcement de l’interopérabilité entre navires français et américains, souvent engagés dans les mêmes opérations.

 

Ainsi, en avril dernier, la frégate Jean-Bart avait intégré le CSG 2 durant une dizaine de jours pour participer à sa défense anti-aérienne. Peu de temps auparavant, lors de la mission Bois-Belleau, le groupe aéronaval français constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle avait effectué des manœuvres conjointes avec le porte-avions américain USS Harry S. Truman et son groupe aéronaval dans le golfe arabo-persique.

 

Depuis le passage du détroit d’Ormuz, le Courbet a intégré la Combined Task Force152. Cette force navale constitue l’un des volets maritimes de l’opération Enduring Freedom (OEF) de lutte contre le terrorisme à laquelle le Courbet participe depuis plus d’un mois.

 

Engagé depuis le 4 août dans l’opération Enduring freedom, le Courbet assure la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie, le golfe d’Oman et le golfe Arabo-Persique.

Operation Enduring Freedom : Le Courbet s'entraîne avec le CSG 2 de l'US Navy
Operation Enduring Freedom : Le Courbet s'entraîne avec le CSG 2 de l'US Navy
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:30
Un million de dollars le pick up

Les Américains tiennent un comptabilité précise de leurs bombardements. Ici une marque de victoire sur un bulldozer (!) inscrite sur un F-16 de l’US Air Force.

 

3 septembre, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Etre le 8 et le 29 août dernier, après trois semaines de bombardement en Irak et une centaine de missions conduites contre les forces de l’Etat Islamique, les Américains ont détruit un total de 85 véhicules. Si l’on en croit la compilation faite des annonces du Pentagone, on trouverait dans ce total 19 Humvee, 43 « véhicules armés » (sans doute des pick up), un canon d’artillerie, un MRAP, un char etc.

 

Le tout pour un coût moyen de 7,5 millions de dollars par jour selon un porte parole du Pentagone. Ce chiffre est toutefois une moyenne prenant en compte les opérations d’assistance militaire qui durent depuis le mois de juin. Cette moyenne reflète donc mal l’engagement aérien existant depuis le 8 août, au lendemain de l’autorisation donnée par le président Obama de bombarder des objectifs en territoire irakien. Pour les deux tiers, ces bombardements ont eu lieu dans la région de Mossoul et de son barrage, dont le contrôle est essentiel à l’irrigation et à la fourniture d’électricité dans le pays.

 

Les chiffres donnés par le Pentagone font une fois de plus apparaître le coût direct disproportionné entre la mise en œuvre d’un porte-avions, d’avions de combat et de munitions sophistiquées, pour in fine compter des victoires remportées sur des pick-up coûtant dix fois moins que la bombe utilisée pour les détruire. La question n’est pas vraiment nouvelle : elle correspond bien aux contraintes nées des guerres dites « asymétriques » et aux limites de l’exercice consistant à combattre des mouvements révolutionnaires ou terroristes avec des bombes. Dans un conflit conventionnel, l’idée de détruire un char ou un avion de combat avec un missile est séduisante d’un point de vue économique : la munition coûte cent fois moins cher que sa cible. La proportion s’inverse dans les conflits que l’on connaît depuis la fin de la Guerre Froide, ce qui implique que le déroulement des opérations se juge également et plus que jamais d’un point de vue comptable. La seule façon de faire passer la pilule auprès des contribuables serait de présenter des résultats opérationnels à la hauteur des dépenses engagées, ce qui n’est jamais certain…

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

5th September 2014  – by europeangeostrategy.org


NATO rediscovers the threat of military invasion. During four decades, Europe lived in a situation wherein it could be overrun at all times by successive waves of Soviet armoured divisions. This situation ended in 1989 with the fall of the Berlin Wall. The big tank battle in the Fulda Gap was never fought and European countries quickly took their territorial integrity for granted. Now, twenty five years later, heavy armour once more concentrates on the eastern edges of the Central European Plain. The Ukrainian crisis and the Russian annexation of the Crimea rekindle the debate on collective defence. But what does collective defence mean in the 21st century? The answer to that question depends on the nature of the attack the collective defence is supposed to ward off. It is therefore important to understand recent Russian military operations and not mistake them for something they are not.

 

Opinions on the matter differ widely. On 24th March, General Breedlove – the commander of NATO troops in Europe – warned that ‘Russia had assembled a large force on Ukraine’s eastern border that could be planning to head for Moldova’s separatist Transnistria region, more than 300 miles away.’ In his opinion, there was sufficient force postured for such a sudden, deep armoured attack.

On 21st May, General Dempsey – the Chairman of the U.S. Joint Chiefs of Staff – presented a completely different reading of the situation. He described Russian operations as ‘proximate coercion and subversion’. In this approach, the Kremlin combines the threat of conventional military force with a subversive campaign by surrogates, proxies and biased media to stir up ethnic Russians who live in a contested area.

The differences between the two readings are important. In the scenario described by General Breedlove, the battlefield consists of the rolling hills of Southern Ukraine. In General Dempsey’s scenario, the battle space is the mind of the civilians who live in that area. The type of collective defence to counter the first scenario is completely opposite to the one to counter the second one. To defeat a sudden, deep armoured offensive, NATO needs capabilities similar to those in the Cold War: technologically advanced fighter aircraft, attack helicopters, tanks, armoured vehicles and artillery. Collective defence would look like a back-to-basics kind of AirLand Battle. To defeat proximate coercion and subversion, NATO needs a completely different array of capabilities. Collective defence would take the shape of a comprehensive approach on the ground that includes a military piece, but also requires law enforcement, socio-economic development, and strategic communication.

So which of the two scenarios is correct? Recent military history offers some clues to answer that question.

The end of the Cold War has yielded a couple of important lessons about the use of military force. The first one is that committing armoured forces to battle without securing air superiority first is a recipe for disaster. This reality became obvious to everyone after a 100 hour offensive called Desert Storm routed the Iraqi Armed Forces in 1991.

The second lesson is that an armed force that enjoys the support of the people cannot be dislodged from the area where these people live. Its validity manifested itself most clearly on May 24, 2000. On that day, Israel withdrew its forces from southern Lebanon, thus ending a long campaign that failed to defeat Al-Muqawama al-Islamiyya (The Islamic Resistance). Al-Muqawama al-Islamiyya is the armed wing of Hezbollah, an organization that enjoys overwhelming popular support among the local Shi’a population. Despite vastly superior military forces, Israel repeatedly proved unable to dislodge Hezbollah fighting units from their Shi’a popular support base.

The Russian campaign in Ukraine seems to take both lessons into account. During military operations leading up to the annexation of the Crimea, not a single tank crossed the border. By keeping its tanks on Russian territory, the Kremlin shielded them from aerial attack. But massing them near the Ukrainian border pressured Kiev to disperse its forces in a defensive posture. Meanwhile, Moscow assured itself of local popular support. Pro-Russian propaganda was supplemented with promises of economic development and social benefits. The Kremlin even allowed the people in the Crimea to apply for Russian citizenship. By offering passports to Crimean citizens, the Russian government not only gave them the opportunity to express their support in the clearest of ways, they also created a Russian minority on Ukrainian soil; a minority they claimed to have the responsibility to protect. Finally, an armed force believed, but not proven to be consisting of Russian military units established its presence on the peninsula.The Russian approach can be summarized in three verbs: bait, bark, bite. The approach combines offers of an appealing future within the Russian Federation (bait), a massive conventional threat at the borders (bark) and deniable armed aggression in the contested area (bite).

Russia used similar courses of action in the recent past. From 1989 until the present day, the Kremlin repeatedly facilitated the use of military power with the advantage of local popular support in Russian speaking enclaves. Shortly after the implosion of the Soviet Union, the Russian Federation established an armed presence in Transnistria, Abkhazia and South-Ossetia – regions that remain under their control until this present day. Moscow tightened its grip on the two latter regions after a short war against Georgia in 2008. On none of these occasions, Russia ventured further than the edges of its popular support base.

Recent history thus indicates that the scenario described by General Breedlove is highly unlikely. A sudden, deep armoured attack is fraught with risks and uncertainties while the alternative – proximate coercion and subversion – is less risky and combat proven. The good news is, this means that the threat of military invasion NATO faces is geographically confined. Russia can only apply this strategy in regions where the population is susceptible to Russian nationalist or Pan-Slavic rhetoric. The bad news is, the strategy may not activate the cornerstone of collective defence – Article V of the Washington Treaty. The article stipulates that the ‘Parties agree that an armed attack against one or more of them in Europe or North America shall be considered an attack against them all’ [Italics added]?

However, in the case of proximate coercion and subversion, the armed attack only occurs at the end of a long campaign of subversion during which proxies only revert to the deniable use of armed force. This means that the military assistance provided by Allies risks arriving too late because an armed force that enjoys the support of the people – once established – can no longer be dislodged. There is no defence-in-depth against this type of aggression. In proximate coercion and subversion, the establishment of an armed force in the contested area is not a prerequisite to victory. It is victory all by itself.

Collective defence in the 21st century therefore has to put a premium on prevention. Countering attempts to annex areas inhabited – for example – by large Russian speaking minorities requires measures to persuade these minorities not to support these attempts. These measures have to be integrated in a comprehensive approach executed by boots on the ground and whole-of-government capabilities. Most people associate the comprehensive approach with expeditionary peace support operations. However, the origins of the concept can be traced back to British policies and operations in Northern Ireland, so its relevance is by no means confined to far away places.

A comprehensive approach – that places the police, not the armed forces, in the van of the struggle and that seeks a solution based on minority rights, economic development and the rule of law – is applicable to any type of conflict that takes place in an area where the intervening troops do not enjoy the support of the local population. During the Cold War, it was safe to assume that the citizens of NATO-member states did not want to live under Soviet rule. Therefore, Article V operations did not need to contain a socio-economical and governmental component. That is no longer the case. As events in the Crimea illustrate, many people in a contested area may actually welcome annexation by a neighbouring country. In this situation, collective defence operations should convince the people in the contested area that annexation by the aggressor is not only impossible, but also undesirable.

In the comprehensive approach for collective defence, the military effort – by establishing favorable force ratios – provides the security and freedom of action the civilian effort needs to offer better political and economical prospects to the local population than those promised by the aggressor. This requires sufficient military presence in the area to dissuade, contain and eradicate spikes of violence. In this approach, armed forces protect rather than destroy and economic and governmental actors engage in rather than withdraw from the contested region. To bolster collective defence, NATO should prioritise capability development in these areas.

 

* Mr. Erik A. Claessen is a Belgian military officer working in the Strategy Department of the Belgian Joint Staff. He writes here in a personal capacity.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:30
L’économie israélienne : entre innovation et économie de guerre

 

source ANAJ-IHEDN

 

Zvi TAL, Ministre plénipotentiaire de l’Ambassade d’Israël en France

&

Daniel ROUACH, Professeur à l’ESCP Europe
Président de la chambre de commerce et d’industrie Israël - France


Mercredi 17 septembre 2014
19h30 à 21h00

Ecole Militaire
Amphithéâtre Louis



Informations  :  moyen-orient@anaj-ihedn.org


Dans un contexte régional tumultueux et une situation militaire explosive, l’Etat d’Israël incarne un modèle économique unique au Moyen-Orient et dans le monde. Fort d’un solide secteur bancaire et d’un faible taux d’endettement, il compte la plus grande part d’ingénieurs dans sa population active au monde, ainsi que le plus grand nombre de sociétés cotées au NASDAQ. Malgré l’opération militaire « Bordure protectrice » en cours depuis le 4 juillet dernier, les experts prédisent 3,3% de croissance à l’économie israélienne pour cette année et affichent leur optimisme sur les fondamentaux de l'économie.

Principal moteur de ce succès : l’innovation. Au sein de cet Etat dont la superficie ne dépasse pas celle de deux départements français, se trouve en effet le deuxième centre mondial pour les entreprises de hautes technologies, la « Silicon Wadi », nommée en référence au célèbre pôle californien. Néanmoins, cette apparente bonne santé économique est quotidiennement menacée par des conflits qui n’ont quasiment pas cessés depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948 et qui sont donc l’un des facteurs de fragilité de cette économie.

Quels sont les ressorts qui tirent l’économie israélienne vers le haut ? Comment l’Etat hébreu parvient-il à concilier créativité entrepreneuriale et économie de guerre ? Pourquoi Israël est-il souvent comparé à une « nation start-up » ?

Pour approfondir ces questions, le comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN a l’honneur de recevoir M. Zvi TAL, ministre plénipotentiaire de l'ambassade d'Israël en France et M. Daniel ROUACH, professeur à l’ESCP Europe et Président de la chambre de commerce et d’industrie Israël France.
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 07:50
New force will keep NATO nations safer


5 sept. 2014 NATO

 

Keeping NATO members and partners safe from possible Russian aggression and evolving threats in the Middle East and North Africa is the goal of a new rapidly deployable ‘spearhead’ force announced at the NATO Summit in Wales.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 20:30
Map of the Golan Heights as of 1989

Map of the Golan Heights as of 1989

 

07 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les combattants rebelles opposés au président Bachar al-Assad ont enregistré des progrès dans la province frontalière de Qouneitra, sur le plateau du Golan, où les combats ont fait samedi 43 morts, rapporte une ONG.

 

26 soldats et 17 rebelles ont trouvé la mort dans les combats de samedi, précise dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les combats font rage à Qouneitra sur le plateau du Golan, depuis fin août lorsque les combattants rebelles dont ceux du Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaïda, ont pris le passage de Qouneitra, entre la partie syrienne du Golan et la partie du plateau occupée par Israël.

 

Depuis, les rebelles ont pris des collines surplombant le passage de Qouneitra, ainsi que des villages proches de la partie occupée du Golan, après des affrontements qui ont tué un grand nombre de combattants des deux côtés, a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

 

Samedi, le régime a tenté de reprendre le village de Msahra, mais a échoué, lors de combats qui ont tué 26 membres des forces du régime et 17 rebelles et combattants d'al-Nosra, selon M. Abdel Rahmane.

 

A la faveur de ces combats, les rebelles ont réussi à prendre plusieurs autres collines.

 

Selon l'Observatoire, les combats autour de Qouneitra ont tué depuis fin août, 70 membres des forces loyales et des dizaines de rebelles.

 

Depuis plusieurs mois, les rebelles tentent de prendre le contrôle du sud de Damas, de la province de Deraa à la frontière jordanienne et de Qouneitra.

 

Par ailleurs, les avions militaires du régime ont mené de nouveaux raids contre les régions tenues par l'Etat islamique (EI) dans les provinces de Deir Ezzor (est) et de Raqqa (nord).

 

Le raid sur Raqqa a tué deux enfants, selon l'OSDH, alors que les raids ayant visé deux régions à Deir Ezzor ont coûté la vie à au moins 12 civils, dont sept membres d'une tribu qui avait combattu l'EI.

 

Ces attaques surviennent alors que le régime mène une offensive visant les positions de l'EI dans le nord et l'est de la Syrie. Mais les militants affirment que ces raids tuent le plus souvent autant de civils que de jihadistes.

 

A Damas, les rebelles ont tiré des obus sur la place des Abassides et d'autres zones de la capitale, selon l'OSDH et des militants.

 

Ces tirs surviennent alors que la bataille de Jobar se poursuit depuis trois semaines, les forces du régime tentant de prendre aux rebelles ce quartier stratégique de l'est de Damas.

 

Dimanche, les avions militaires ont mené dix raids contre les positions des rebelles dans l'est de Damas, selon l'ONG.

 

Selon l'ONU, plus de 191.000 personnes sont mortes depuis le début de la guerre en Syrie, commencée en mars 2011 par une contestation pacifique devenue insurrection armée à la suite de la répression menée par le régime. Elle a pris depuis une tournure encore plus complexe, les rebelles combattant désormais à la fois le régime et l'EI

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 20:30
Irak: les Etats-Unis étendent leurs raids

 

07.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Les avions de combat américains ont étendu pour la première fois à l'ouest de l'Irak leur zone de frappes contre les combattants de l'Etat islamique (EI). Le président Barack Obama s'apprête à révéler mercredi sa stratégie anti-jihadiste longtemps attendue.

Mettant ces frappes à profit, les forces irakiennes appuyées par des tribus sunnites ont lancé une vaste offensive contre les jihadistes de l'EI dans la région de Haditha, près d'un barrage vital sur l'Euphrate, dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar.

Les forces nationales ont par ailleurs réussi à reprendre aux jihadistes la ville de Barwana, à l'est de Haditha.

L'extension des frappes témoigne de la détermination des Etats-Unis à combattre l'EI, moins de trois ans après le départ des dernières troupes américaines du pays. Outre ces raids, Washington a envoyé des armes aux forces kurdes et plus de 800 conseillers militaires et soldats pour aider l'armée et défendre le personnel américain.

 

"Plan d'action" mercredi

 

Mais c'est surtout la décapitation par l'EI de deux journalistes américains enlevés en Syrie et la menace de tuer un otage britannique qui ont poussé la communauté internationale à agir plus rapidement.

M. Obama a annoncé qu'il présenterait mercredi son "plan d'action", martelant qu'il ne prévoyait pas l'envoi de troupes au sol. "Nous allons faire partie d'une coalition internationale en menant des frappes aériennes en soutien au travail sur le terrain par les troupes irakiennes et kurdes", a-t-il dit.

Dimanche, le patron de la Ligue arabe Nabil Al-Arabi a de son côté appelé, lors d'une réunion ministérielle de l'organisation au Caire, les Etats arabes à faire face "militairement et politiquement" à l'EI. Il a souligné la nécessité de prendre "des décisions courageuses".

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 16:50
La Bundeswehr n'a pas les moyens de ses ambitions

 

05/09/2014 Par David Philippot – LeFigaro.fr

 

Pour Henning Otte (CDU) «la crise en Crimée a rendu la situation géopolitique plus instable. Nous devons nous adapter aux nouvelles menaces et cela passe obligatoirement par une hausse du budget de la Défense».

 

L'Allemagne livre gilets pare-balles et grenades aux Kurdes, veut envoyer 150 hommes dans les pays Baltes et participe à 18 opérations extérieures, de l'Afghanistan aux côtes somaliennes, en passant par la Turquie. Mais la Bundeswehr peine à suivre le rythme de ces engagements et le gouvernement se déchire sur une hausse des dépenses militaires. Pour Henning Otte, spécialiste de ces questions à la CDU, «la crise en Crimée a rendu la situation géopolitique plus instable. Nous devons nous adapter aux nouvelles menaces et cela passe obligatoirement par une hausse du budget de la Défense». «Sept milliards d'euros par an d'investissements», calcule son collègue Florian Hahn (CSU). En pleine restructuration après l'arrêt de la conscription, la Bundeswehr est pourtant invitée à suivre le chemin inverse. De 32,8 milliards d'euros cette année, son budget est prévu à 32,1 en 2016. La première économie d'Europe, avec 1,3 % de son PIB pour la Défense, est bien loin de l'objectif de 2 % du PIB fixé par l'Otan. L'objectif d'Angela Merkel est un budget équilibré en 2015, «le premier depuis 45 ans». Comme le rapporte Der Spiegel, l'ex-ministre des Affaires étrangères Joschka Fischer a lâché ce commentaire: «Ça n'est pas avec un budget à l'équilibre qu'on va impressionner Poutine.» Toute demande de crédits supplémentaires est donc taboue.

 

«Dépenser mieux»

 

Pourtant, pour Berlin, «l'indifférence n'est plus une option», comme le soulignait en début d'année Ursula Von der Leyen. La ministre de la Défense voulait marquer la rupture avec la doctrine de neutralité du précédent gouvernement, symbolisée par le fiasco du veto allemand contre la guerre en Libye au Conseil de sécurité. Mais voilà, l'intendance ne suit pas. Un document de l'armée de l'air dresse un état des lieux catastrophique: sur les 109 Eurofighter de la Luftwaffe, seuls 8, épargnés par les pannes et le manque de pièces détachées, sont en état de voler. Sur 33 hélicoptères de transport NH90 et 56 avions Transall, seuls 5 hélicos et 21 avions sont opérationnels. Le Parti social-démocrate pousse aussi aux économies: «Il ne faut pas dépenser plus, mais dépenser mieux.» Un débat qui illustre la schizophrénie sur le sujet: 58 % des Allemands veulent plus d'engagements extérieurs, mais 58 % refusent le déploiement de soldats à l'Est ou la livraison d'armes aux Kurdes.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:30
Entretien du chef d’état-major de la Marine avec son homologue saoudien

 

04/09/2014 Sources : Marine nationale

 

À l’invitation du Prince Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier du Royaume d’Arabie Saoudite en visite officielle en France, le chef d’état-major de la Marine (CEMM), l’amiral Bernard Rogel, s’est rendu à un déjeuner de travail qui s’est tenu le mercredi 3 septembre à l’Hôtel Georges V à Paris.

 

Ce déjeuner suivait de quelques jours la réception par le CEMM de son homologue, le vice-amiral d’escadre Abdallah Al Sultan à l’hôtel de la Marine le lundi 1er septembre. Au cours de cet entretien à l’état-major de la Marine, première rencontre depuis les récentes prises de fonction du vice-amiral d’escadre Al Sultan en mai dernier, les deux CEMM ont notamment évoqué la qualité de la coopération navale entre les deux marines. Celle-ci se concrétise en particulier par la formation académique des officiers et par les échanges relatifs au maintien en condition opérationnelle des bâtiments de surface et des hélicoptères de la Marine royale saoudienne.

 

L’amiral Rogel et son hôte ont également abordé la coopération soutenue dans le domaine de l’entraînement des forces.

 

Depuis la signature d’un accord de coopération et d’assistance dans les années 80, les relations militaires entre la France et l’Arabie Saoudite n’ont cessé de se développer. Cette coopération vise aujourd’hui à renforcer les savoir-faire opérationnels communs et l’aptitude à mener des missions ensemble.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:30
L’émergence de l’État islamique déclenche un retournement géopolitique sans précédent

 

28 août 2014 par Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr

 

La brusque émergence de l’État islamique en Irak et au Levant, loin de se réduire, comme le voudraient certains commentateurs, à un simple épiphénomène, se présente comme un événement fondamental qui a d’ores et déjà entraîné un renversement géopolitique majeur.

 

LA LIQUIDATION du régime de Saddam Hussein par les États-Unis a entraîné un chaos interne à l’Irak qui a prioritairement bénéficié aux compagnies pétrolières chinoises. Ce sont elles qui ont raflé la mise du démantèlement de l’État irakien.

Devant cette déroute géopolitique, les États-Unis cherchent aujourd’hui à préserver les contrats signés au sud dans la partie chiite et au nord, dans le Kurdistan.

L’exploitation du gaz de schiste américain ne rend pas indispensable l’importation de gaz irakien. En revanche, il est important d’empêcher une mainmise totale de la Chine, devenue l’adversaire principale des États-Unis.

 

Un renversement complet

 

Pour ce faire, les États-Unis ont décidé de mettre fin à la progression de l’État islamique. Armer les Kurdes ou d’autres minorités irakiennes au détriment des islamistes sunnites se présente, à l’évidence, comme un renversement complet de politique.

En effet, le Kurdistan armé menace la Turquie, alliée traditionnelle de l’Amérique. D’autre part, il s’avère totalement illusoire de limiter l’avance djihadiste sans s’appuyer sur la Syrie de Bachar-el-Assad. Enfin, comment contenir l’essor islamiste sunnite sans le soutien de l’Iran ? Au cours des derniers mois, les États-Unis se sont ostensiblement rapprochés de l’Iran tout en prenant leurs distances par rapport à Israël.

Ce mouvement s’est aujourd’hui accéléré. Les États-Unis ménagent toutefois leur allié saoudien, terrorisé par la menace d’un État islamique pouvant le faire voler en éclats. Ils n’ont d’ailleurs pas émis de protestation à l'encontre des bombardements saoudiens en Libye, Etat destiné à devenir la métastase nord-africaine de l’EI.

 

Le choix du réalisme

 

Le choix par les États-Unis d’une politique réaliste au Moyen-Orient, qui est en train de prendre de court l’ensemble des chancelleries européennes, se traduit par un nouvel équilibre dont les éléments majeurs sont les suivants :

    ♦ La Turquie, menacée à l’Est par le Kurdistan armé est fragilisée en raison de son soutien aux islamistes syriens et libyens.

    ♦ Israël, qui a le plus grand mal à stabiliser la bande de Gaza, peut tenter de jouer l’alliance avec l’Égypte afin de se présenter comme un glacis empêchant la connexion entre le Califat Irakien et son émirat Libyen.

    ♦ L’antagonisme entre le Qatar et l’Arabie Saoudite est exacerbé.

    ♦ Enfin, de nouveaux rapports vont se nouer entre les puissances géoculturelles que sont l’Iran et la Russie, qui ont misé triomphalement sur une politique réaliste du temps long, et l'Amérique de l'après État-islamique.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 07:30
The Logistics Behind Emergency Aid Drops 1400


4 sept. 2014 British Forces News

 

The Logistics Behind Emergency Aid Drops 1400

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:30
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 30 août 2014, à Naqoura, au sud du Litani, la Force Commander Reserve (FCR) a planifié et conduit l’exercice Steel Storm, un exercice biannuel de tir conjoint avec les Forces Armées Libanaises (FAL) et les contingents de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL). Cet exercice a permis de parfaire l’entrainement au tir de l’ensemble des unités opérationnelles de la FCR, tout en renforçant la coopération entre la FINUL et les FAL.

 

Durant quatre jours, les blindés français (Véhicule blindé léger (VBL), Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), véhicule de l’avant blindé (VAB)) et libanais (M113), équipés de différentes armes de bord (mitrailleuses de calibres 7.62, 12.7 et 14.5 mm, canons de calibres 20, 23 et 25 mm et fusil PGM), se sont succédés sur le pas de tir de Naqoura.

 

200 militaires des contingents espagnol, italien, serbe, irlandais et finlandais de la FINUL, ont également participé à cet exercice.

 

Le samedi, en présence des hautes autorités militaires libanaises du secteur Sud-Litani et de la FINUL, une démonstration dynamique axée sur l’emploi des réserves est venue clôturer l’entrainement. Ce scénario mettait en scène 250 militaires et plus d’une vingtaine de véhicules.

 

Tout au long de la semaine, la marine libanaise a, quant à elle, prit en compte la sécurisation de la zone maritime en y interdisant l’accès, pendant que la Maritime Task Force (MTF) de la FINUL assurait la surveillance des zones aérienne et maritime.

 

Au total, plus de 700 militaires et une centaine de véhicules ont participé à cet exercice au cours duquel 60 000 cartouches de tous calibres ont été tirées sur des cibles flottantes disposées en mer.

 

Forte de près de 900 militaires, la FCR est stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres au sud de Beyrouth. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la FINUL, en mesure de se déployer sur court préavis, sur ordre direct du Force  Commander. Elle peut intervenir dans toute la zone d’opération de la FINUL, au profit des bataillons de casques bleus de 36 nationalités différentes, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:45
Défense : L'accord maroco-saoudien approuvé

 

02.09.2014 par infomediaire.ma

 

Le mémorandum d'entente entre les Royaumes du Maroc et d'Arabie Saoudite portant sur la coopération dans le domaine de la défense et de la protection civiles a été approuvé, lundi 1erseptembre 2014, par le conseil des ministres saoudien, apprend-on de source médiatique (ALM). Signé par les ministres de l'intérieur des 2 pays en mars 2013 à Ryad, cet accord porte sur la consolidation de la coopération bilatérale entre les 2 ministères dans le domaine de la défense et la protection civile, notamment, en matière de prévention des risques liés aux catastrophes naturelles et industrielles.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:30
Bordure Protectrice a coûté près de 2 milliards d'euros

 

03 Septembre 2014 i24news

 

Une nouvelle unité de l'armée devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre

 

Le coût direct de l'Opération militaire israélienne de 50 jours dans la bande de Gaza s'élève à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), a déclaré mardi le ministère israélien de la Défense Moshe Ya'alon.

"Les dépenses de l'opération Bordure protectrice (dépenses militaires, les dépenses directes) s'élèvent à plus de neuf milliards de shekels", a-t-il dit lors d'une conférence économique à Tel Aviv.

"Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d'entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer", a-t-il dit.

Mais, malgré l'envergure de l'opération, il a reconnu que les activistes de Gaza, visés par l'opération israélienne lancée le 8 juillet, disposaient encore d'un arsenal non négligeable.

"Les organisations terroristes dans la bande de Gaza: le Hamas, le Djihad islamique et d'autres groupes avaient 10.000 projectiles au début de l'opération Bordure protectrice. Aujourd'hui, ils en ont environ un cinquième, mais ça fait encore 2.000 projectiles", a-t-il dit.

Il a précisé que chaque interception de roquette palestinienne par le système de défense "Dôme de fer" coûtait 100.000 dollars (environ 76.000 euros).

Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la Défense épargné par les coupes budgétaires.

La guerre entre Israël et les groupes terroristes palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté palestinien, incluant les combattants et 71 côté israélien.

Des pourparlers doivent réunir dans un délai d'un mois les deux camps sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l'aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l'enclave.

 

Du personnel militaire supplémentaire

 

Le parquet militaire israélien sera étendu pour faire face à la bataille juridique après l’Opération à Gaza, rapporte le quotidien Haaretz.

Une nouvelle unité sera ainsi mise en place et devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre. La division des affaires opérationnelles du parquet recrutera également deux agents supplémentaires.

Le coût de ce personnel supplémentaire est estimé à 500.000 shekels par an soit environ 100.000 euros.

L’armée israélienne enquête actuellement sur des dizaines d’incidents survenus au cours des combats à Gaza en utilisant notamment des vidéos montrant le Hamas utiliser des civils palestiniens comme boucliers humains.

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