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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:30
Bond des exportations françaises d'armement vers le Golfe en 2013

 

29/01/2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Les exportations françaises d'armement vers les pays du Golfe ont bondi en 2013, une tendance qui s'inscrit dans la stratégie diplomatique de la France qui tente de tirer profit du retrait relatif des Etats-Unis de la région.

 

Les exportations françaises vers le monde entier se sont élevées à 6,3 milliards d'euros de prises de commande en 2013, en hausse de 31% par rapport à 2012 (4,8 milliards), a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Défense.

 

La France se maintient ainsi dans le peloton de tête des pays exportateurs, derrière le trio Etats-Unis, Russie et Grande-Bretagne, et devant l'Allemagne et Israël.

 

"Le point assez notable de 2013, c'est le retour de la France au Moyen-Orient", indique-t-on au ministère. "Il y un certain nombre de contrats qui ont été conclus avec des pays avec lesquels la relation commerciale avait significativement diminué ces dernières années, comme l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis."

 

Résultat, le Moyen-Orient représente 40% du total des prises de commandes de 2013, devant l'Asie du Sud-Est (16%), l'Afrique du Nord (11%) et l'Amérique du Sud (9%).

 

Avec 1,8 milliard d'euros de commandes, l'Arabie saoudite se hisse au rang de premier client des exportations françaises en 2013, devant Singapour.

 

En 2012, c'était l'Inde qui était devenue le premier partenaire commercial de la France dans le domaine des armements, devant l'Arabie saoudite. En 2011, Ryad n'arrivait qu'en quatrième position devant les Emirats arabes unis.

 

Au ministère, on explique le retour de l'armement français dans la région par l'offensive diplomatique lancée par Jean-Yves Le Drian depuis 2012 : six déplacements aux Emirats, quatre en Arabie saoudite, six au Qatar, sans compter les entretiens.

 

HUIT CONTRATS MAJEURS

 

En visite à Ryad début octobre, le ministre de la Défense obtenait ainsi la confirmation de plusieurs grands contrats d'armement, dont le contrat Lex pour la rénovation de ses frégates et pétroliers ravitailleurs Sawari pour un montant supérieur à 500 millions d'euros.

 

Mais le chemin est encore long. François Hollande a pu s'en rendre compte fin décembre lorsqu'il a quitté l'Arabie saoudite sans être parvenu à conclure le contrat MK3 pour la livraison du système de défense anti-aérien français de l'équipementier Thales, évalué à plusieurs milliards d'euros.

 

Le contrat Lex fait partie des huit contrats majeurs, c'est-à-dire supérieurs à 200 millions d'euros, conclus en 2013, contre seulement trois en 2012. Figurent également des commandes de satellites de communication prises au Brésil pour un montant de 300 millions d'euros, "un certain nombre" d'hélicoptères en Ouzbékistan et de plusieurs contrats à Singapour.

 

Le socle des contrats inférieurs à 200 millions d'euros, qui constituent la partie stable du marché français, est quant à lui en hausse de 7%.

 

Parmi les secteurs les plus porteurs, les missiles continuent de faire la course en tête. Les principaux exportateurs français MBDA et Thales sont dans un mouchoir de poche avec 1,5 milliard chacun de prises de commandes et entrée en vigueur de contrats en 2013.

 

Concernant la part dédiée aux satellites, d'observation comme de télécoms, elle a pratiquement été multipliée par quatre en montant par rapport à 2012 et représente un huitième des 6,3 milliards d'euros, selon le ministère.

 

Les chiffres provisoires, fournis par le ministère lundi, seront consolidés au mois de mai. (Edité par Yves Clarisse)

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:30
Photo Assaf Shilo - Israel Sun

Photo Assaf Shilo - Israel Sun

 

31.01.2014 Romain Guillot - journal-aviation.com

 

Le système de protection antimissile israélien C-MUSIC est discrètement entré en service fin janvier sur un Boeing 737-800 de la compagnie El Al. Produit par l’industriel israélien Elbit, le système avait été installé sur l’appareil en juin, mais n’avait pas été activé.

 

C-MUSIC (Commercial Multi-Spectral Infrared Countermeasure) comprend un détecteur couplé à une tourelle DIRCM (Directional Infrared Counter Measures) qui aveugle les têtes chercheuses des missiles de type MANPADS, le tout logé dans un carénage ventral. Le système pèse 160 kg.

 

Le système C-MUSIC a été choisi par le gouvernement israélien pour protéger l’intégralité de la flotte d’avions commerciaux du pays suite à la tentative d’attentat survenu sur un Boeing 757-300 de la compagnie Arkia en 2002 à Mombasa (Kenya). Deux missiles air-sol de type SA-7 avaient, fort heureusement, raté de peu l’appareil quelques secondes après son décollage. Tous les appareils de plus de 100 places opérés par les compagnies israéliennes El Al, Arkia et Israir seront ainsi équipés.

 

La division Elop d’Elbit commercialise également depuis quelques mois un système similaire baptisé Mini-MUSIC et destiné à la protection des hélicoptères.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:30
Livraisons d'armes en Syrie: risque d'alimenter le terrorisme (Moscou)

 

BRUXELLES, 29 janvier - RIA Novosti

 

La reprise des livraisons d'armes et de munitions en Syrie crée le risque de les voir tomber de nouveau entre les mains des terroristes, a déclaré mardi à Bruxelles le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

"Nous parlons avec nos partenaires américains de la nécessité de prévenir toute démarche susceptible d'intensifier davantage l'activité terroriste en Syrie. L'Etat islamique en Irak et au Levant ne se fixe pas pour objectif unique de s'emparer du pouvoir en Syrie, son but est de créer un khalifat dans toute la région (Proche-Orient, ndlr).  La reprise des livraisons d'armes létales et non létales dans cette région augmente le risque existant de la dissémination de ces armes entre de mauvaises mains", a indiqué le ministre russe aux journalistes.

 

Se référant à des sources au sein du gouvernement américain, les médias ont annoncé que Washington avait relancé la livraison de munitions non létales aux rebelles syriens. D'après la source, il s'agit principalement de matériel de communication. La source souligne que ces envois sont destinés exclusivement aux groupes non armés, mais n'écarte pas une éventuelle reprise de livraisons d'équipement aux autres groupes.

 

D'après l'agence Reuters, contrôlées par l'Armée syrienne libre (ASL, branche armée de l'opposition anti-Assad), les livraisons en question se font via la Turquie. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont suspendu la livraison de munitions militaires non létales aux rebelles syriens début décembre dernier, suite à une série d'attaques lancées par des extrémistes contre des bases et des entrepôts de l'ASL.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 18:30
La Syrie sans doute capable de produire des armes biologiques

 

29 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le régime syrien, dont le stock d'armes chimiques est en cours de démantèlement, est sans doute capable de mener une production limitée d'armes biologiques, a déclaré mercredi le directeur du renseignement américain (DNI) James Clapper.

 

Nous pensons que des éléments du programme d'armes biologiques syriennes ont passé le stade de la recherche et du développement, et que la Syrie est sans doute capable de mener une production limitée, a estimé M. Clapper dans son témoignage écrit aux sénateurs de la commission du Renseignement.

 

C'est la première fois qu'un haut responsable américain évoque ouvertement la menace potentielle posée par les armes biologiques du régime de Bachar al-Assad.

 

La communauté internationale s'est à ce stade cantonnée à faire pression sur le régime pour qu'il se débarrasse de son stock d'armes chimiques. Ces armes, utilisées à plusieurs reprises depuis le début du conflit, doivent être détruites d'ici le 30 juin.

 

Les 16 agences de renseignement américaines, que chapeaute le DNI, considèrent que Damas n'a pas réussi à militariser des agents biologiques, c'est-à-dire à les stocker dans des bombes ou des missiles qui assureraient leur dispersion en explosant.

 

Mais la Syrie possèdent des armes conventionnelles qui pourraient être modifiées pour répandre des agents biologiques, a mis en garde M. Clapper, qui n'a pas précisé la quantité d'armes biologiques ou le type d'agents que Damas est soupçonné de posséder.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:30
AH-64E Apache helicopter - photo US Army

AH-64E Apache helicopter - photo US Army

 

27 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Le Pentagone a notifié lundi le Congrès américain d’un projet de vente à l’Irak de 24 hélicoptères d’attaque Apache pour 4,8 milliards de dollars, a annoncé l’agence chargée des ventes d’armes à l’étranger.

 

Bagdad réclamait depuis des mois que Washington lui fournisse ces équipements mais de nombreux élus américains s’y opposaient, craignant que le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki ne s’en serve contre des groupes autres que ceux liés à Al-Qaïda. Le Congrès dispose de 15 jours pour soulever d’éventuelles objections, faute de quoi le contrat sera conclu.

Le projet de contrat porte sur 24 hélicoptères avec leurs équipements et pièces détachées. Il comporte également la vente de 480 missiles Hellfire, une arme antichar qui peut être tirée depuis des hélicoptères ou des avions.

 

 

«Cette proposition de vente soutient les intérêts stratégiques des États-Unis en fournissant à l’Irak des moyens essentiels pour se protéger contre les menaces terroristes et conventionnelles et améliorer la protection des infrastructures pétrolières clés», justifie dans un communiqué l’agence de coopération de défense et de sécurité (DSCA), chargée des ventes d’armes à l’étranger.

Nouri al-Maliki, un chiite critiqué pour son manque d’ouverture vers les autres composantes de la société irakienne, est confronté à la perte de contrôle d’une partie de la province à majorité sunnite d’al-Anbar, frontalière de la Syrie. Des combattants de l‘État islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda) se sont notamment emparés fin décembre de la ville de Fallouja, à 60 km à l’ouest de Bagdad.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:30
Lockheed Martin ouvre un centre de recherche à Beer-Sheva

 

28 janvier 2014 Israel Actu

 

La compagnie américaine d’aéronautique, de défense, de sécurité et de technologie de pointe Lockheed Martin, qui fabrique les des avions de chasse israéliens  F-16, F-15 et F-35, a annoncé l’ouverture d’un centre de recherche et de développement en Israël, en partenariat avec la compagnie américaine EMC.

 

Aucune annonce n’a été faite quant au nombre de nouveaux emplois que ce centre créera.

 

Le nouveau centre sera construit dans le nouveau parc industriel de Beer-sheva, et se concentrera sur ​​des solutions de cyberdéfense.

 

Les deux sociétés ont annoncé qu’elles voulaient élaborer des plans pour le cloud computing et les grandes analyses de données dans le domaine de la cybercriminalité. Le porte-parole a déclaré que le parc à Beer-Sheva fournira une infrastructure idéale pour les deux entreprises afin de coopérer avec des chercheurs industriels, l’université Ben-Gourion et des start-ups.

 

EMC dispose de deux centres de recherche et développement, l’un à Herzliya et un autre à Beersheva. Avec plus de 700 employés , ses activités de recherche se concentreront sur ​​les nouvelles technologies, afin de relever les défis et opportunités dans le monde de la technologie de l’information.

 

La présence de Lockheed Martin en Israël a été confinée à la sécurité aérienne. Avec le nouveau centre, il est prévu d’élargir son domaine d’activités.

 

Lockheed Martin est une entreprise de sécurité et d’aérospatiale mondiale qui emploie environ 115.000 personnes dans le monde et s’engage principalement dans la recherche, la conception, le développement, la fabrication, l’intégration et le maintien des systèmes de technologie de pointe, des produits et des services. Ses ventes 2013 s’évaluaient à 45,4 milliards de dollars.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:30
Les services de renseignement des pays arabes : entre pouvoir et facteurs de changement

 

24 janvier 2014 parTristan Bazin - ANAJ-IHEDN

 

Un vent démocratique souffle plus ou moins fort à travers le monde arabe depuis 2011 contribuant à une rupture historique pour cette région. Cependant, comme le rappelle Flavien Bourrat[1], le monde arabe reste un ensemble aux réalités sociales, économiques et militaires très hétérogènes. Sur le plan strictement militaire, nous avons à faire à des acteurs largement inégaux d’un pays à l’autre, en passant de l’exception libanaise à la renaissance irakienne, par l’évolution des piliers militaires en Algérie, en Egypte, en Syrie, ou par la construction d’un acteur de type original en Tunisie, l’équation prend des allures différentes en fonctions des inconnues propres aux préoccupations des États (revendication de puissance, problématique interconfessionnelle, sauvegarde du régime…).

 

En 2011, le refus de l’armée tunisienne d’appuyer une police au demeurant mieux traitée qu’elle dans le pays, celui de l’armée égyptienne d’appliquer les consignes les plus extrêmes d’un Hosni Moubarak en fin de règne et qui essayait de lui imposer auparavant une succession dynastique, précipitèrent les départs des deux raïs. En revanche, dans une Syrie marquée par des équilibres confessionnels et communautaires plus complexes, la confusion entre la nature alaouite du pouvoir baasiste et celle d’une partie des forces de sécurité, expliquent à l’inverse que le destin de ces dernières soit lié à celui du régime. Le conflit syrien confirme un peu plus chaque jour, le rôle majeur joué par les services de renseignement des états arabes au nom de la sécurité intérieure, de la stabilité régionale et des ambitions régionales de ces états qui se font et/ou se déferont en partie sur ce terrain.

 

Par ailleurs, si certaines armées souhaitent jouer un rôle politique majeur, comme le cas égyptien peut nous le laisser croire au sortir du récent référendum, sauront-elles convaincre d’établir un partage clair et institutionnalisé des prérogatives avec
les forces politiques sorties des urnes (dont le retour probable des frères musulmans au Caire[2]) ou imposeront elles un contrat ambigu ou chacun temporise en attendant des temps meilleurs, et surveille l’autre à travers un pacte tacite ? Les réponses à de telles questions auront un impact majeur aussi bien sur la construction interne de l’Etat à venir que sur ses relations extérieures futures avec l’occident. Des relations qui en retour agiront sur l’opinion publique arabe. D’ailleurs, prenant acte du renversement des rapports de forces dans de nombreux pays arabes, les services  de renseignements occidentaux ont continué de coopérer et de s’appuyer sur certains services  de renseignement en Irak ou au Liban afin de lutter contre le nouvel ennemi désigné, l’EIIL, et intercepter les djihadistes notamment français et européens actifs au sein de ces organisations terroristes. Depuis plusieurs années, sans que cela ne soit néanmoins admis publiquement, l’État hébreu n’est plus l’ennemi mobilisateur. La menace représentée par le terrorisme islamiste pour la sécurité intérieure l’a relayé loin derrière comme combat existentiel des services.

 

Parallèlement, nous assistons au redécoupage de nouvelles frontières géopolitiques qui s’étendent aujourd’hui de la frontière sahélo-sahélienne jusqu’aux rivages du golfe Persique, succédant aux anciennes frontières du monde arabe scindées en trois grands sous-ensembles que sont l’Afrique du Nord, le Proche-Orient et la péninsule Arabique[3]. Cette dernière sous-région, conservatrice  et centrée sur ses privilèges et sur ses gisements d’hydrocarbures, conserve et conservera parmi ses priorités, le maintien à distance de l’Iran, mais aussi de l’Irak, la préservation de son système pétro-monarchique et surtout la gestion de l’épineux dossier yéménite qui n’en a pas fini d’inquiéter les monarques du Golfe. Incarnant les préoccupations du CCG[4], l’Arabie saoudite participe largement au remodelage de son environnement arabe, mettant un point d’honneur  à influencer le changement né des printemps arabes[5]. Le prince Bandar qui dirige depuis 2012 les services de renseignement saoudiens s’active ainsi en coulisse pour redessiner les alliances régionales et anticiper les conséquences géostratégiques du rapprochement américano-iranien.

 

Cela nous amène à nous poser un certain nombre de questions : qui sont les acteurs militaires aux différents niveaux de leur hiérarchie, comment sont fabriquées leurs élites, quelles relations entretiennent-elles avec le reste de la société, avec le système politique, avec leur interlocuteurs extérieurs ? En résumé, sonder les « états d’âme » de ces états et ainsi faire échos à l’auteur britannique John le Carré, qui précisait récemment lors de la sortie de son dernier opus Une vérité si délicate, que « l’âme d’une nation se révèle à travers ses services secrets »[6]. Alors même que la question de leurs rapports à la démocratie se pose en termes nouveaux dans les pays occidentaux, quelle sera la place occupée par les services de renseignement de ces états arabes dans la transition politique à plus long terme ?

 

Cette conférence nous offre l’occasion de mettre en contexte et en perspectives ces évolutions à l’aune du printemps arabe, du drame syrien et des nouveaux rapports de forces à l’œuvre dans le Golfe.

 

                                               Tristan BAZIN
Auditeur-jeune de la 78ème session IHEDN – Brest 2013
Membre du comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN

 

Pour plus d’informations sur le comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN : moyen-orient@anaj-ihedn.org

 

[1] Flavien Bourat est responsable de programmes à l’IRSEM au sein du domaine Sécurités régionales comparées su la région Afrique du Nord et Moyen-Orient

[2] L’Orient XXI info, “l’Egypte en quête d’elle-même”

3 Commissariat général à la stratégie et à la prospective,  31ème Rendez-vous de la Mondialisation – Le monde arabe dans la mondialisation, Paris, 21 septembre 2013, http://www.strategie.gouv.fr/blog/2013/09/31eme-rendez-vous-de-la-mondialisation-le-monde-arabe-dans-la-mondialisation/ et http://cgsp.itislive.com/cgsp-30629

[4] Conseil de Coopération du Golfe

[5] Le Monde, “le grand jeu de l’Arabie saoudite pour étouffer les printemps arabes”, mardi 14 Janvier 2014

[6] Le Nouvel Observateur, Interview de John le Carré dans le numéro du 21/10/2013.

- See more at: http://www.anaj-ihedn.org/les-services-de-renseignement-des-pays-arabes-entre-pouvoir-et-facteurs-de-changement/#sthash.HjTYnJ1C.dpuf
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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 08:30
UAE requests US for equipment in support of a direct commercial sale of F-16 aircraft

A UAE Air Force's F-16 Block 60 aircraft taking off from Naval Air Station Joint Reserve Base Fort Worth in the US. Photo David Raykovitz

 

28 January 2014 airforce-technology.com

 

The US Defense Security Cooperation Agency (DSCA) has notified Congress of a potential foreign military sale (FMS) of equipment in support of a direct commercial sale of F-16 Block 61 Fighting Falcon aircraft and associated equipment to UAE.

 

Under the estimated $270m sale, the UAE has requested for the supply of equipment in support of its commercial purchase of 30 F-16 Block 61 aircraft and also the upgrade of its existing F-16 Block 60 fleet.

 

Major defence equipment includes 40 20mm M61A guns, 40 embedded GPS inertial navigation systems, alongside identification friend-or-foe (IFF) equipment, joint mission planning system, night vision devices, cartridge activated device/propellant activated devices and weapons integration.

 

The package also includes spare and repair parts, tools and test equipment, personnel training and training equipment, international engine management programme-component improvement programme, repair and return, aerial refuelling support, technical and logistics support services, as well as other related elements of logistics and programme support.

 

Expected to improve the UAE's capability to meet existing and future regional threats, the potential sale also contributes to the foreign policy and national security of the US by improving the security of a friendly country that continues to serve as an important force for political stability and economic progress in the Middle East.

 

The UAE continues host-nation support of vital US forces stationed at Al Dhafra Air Base, and has proven to be a valued partner and an active participant in overseas contingency missions.

 

The sale of additional F-16 fighters to the UAE is consistent with US foreign policy and national security objectives.

 

Lockheed Martin Aeronautics will serve as prime contractor for the FMS programme.

 

Powered by a single Pratt & Whitney F-100-GE-129 turbofan engine, the F-16 was initially designed as an air superiority day fighter, but later evolved into a successful all-weather multirole aircraft for accurate delivery of ordnance during non-visual bombing conditions.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:30
Liban : dans la peau d’une analyste de la section d’environnement opérationnel

 

28/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 25 septembre 2013, le lieutenant Christine est en mission au Liban, au sein de la Force Commander Reserve (FCR). Elle occupe le poste d’analyste de la section d’environnement opérationnel (SEO) à Dayr Kifa. En France, elle est contrôleur de gestion et responsable qualité au sein de l’établissement du Service National de Lyon.

 

Aujourd’hui civile de la Défense et réserviste, le lieutenant Christine a débuté sa carrière en 1988 au 7ebataillon des chasseurs alpins (7e BCA) à Bourg-Saint-Maurice. Elle a ensuite effectué un séjour de trois ans en Guyane à Saint-Jean-du-Maroni avant de rejoindre le 21e régiment d’infanterie (21e RI) à Canjuers en 1993. Par la suite elle a occupé le poste de chancelier lors de ses différentes mutations. Après presque 18 ans de service, elle s’est reconvertie en tant que personnel civil de la Défense tout en s’engageant dans la réserve opérationnelle : « Cet engagement m’a été proposé par le chancelier du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes en 2005, après ma mise en position de retraite. Il souhaitait un renfort chancellerie pour la gestion des réservistes du régiment. Je me suis laissée tenter par l’aventure et ne le regrette pas aujourd’hui, bien au contraire ».

 

Contrôleur de gestion et responsable qualité au sein de l’établissement du Service National de Lyon, elle est en mission au Liban depuis le mois de septembre 2013 comme analyste à la section d’environnement opérationnel (SEO). Son rôle consiste à connaître précisément l’environnement dans lequel évoluent les militaires de la Force Commander Reserve. Avant son départ, elle a été formée spécialement pour le théâtre libanais, mais la connaissance du terrain s’acquière essentiellement par le biais des informations collectées par les patrouilles de la FCR auxquelles elle participe également : « Outre le fait de dresser une cartographie des acteurs à connaître dans la zone d’opérations, je me dois également de cerner les ressentis, les perceptions, les attitudes et les comportements des différents groupes et individus. Ce travail participe à la meilleure insertion possible de la FCR dans son environnement ».

 

Formée à l’analyse au Centre Interarmées des Actions sur l’Environnement (CIAE) de Lyon, le lieutenant Christine a pu être désignée par son organisme de rattachement pour partir en mission extérieure (OPEX) au Liban parce que son employeur a accepté de la laisser partir. Pour elle cette première expérience en OPEX en tant que réserviste et analyste est « un formidable laboratoire d’apprentissage ».

Liban : dans la peau d’une analyste de la section d’environnement opérationnel
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:30
Liban : Visite officielle du CEMA

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Du 19 au 21 janvier 2014, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), a effectué une visite officielle au Liban au cours de laquelle il a rencontré plusieurs personnalités libanaises dont le président de la République, M. Michel Sleiman. Il s’est également rendu dans la zone d’opérations de la Forces Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) pour y rencontrer les militaires français de la Force.

 

Le 20 janvier, l’amiral Guillaud a été reçu par M. Michel Sleiman, président de la République libanaise, par M. Fayez Ghosn, ministre de la Défense et par le général Jean Kahwagi, commandant en chef de l’armée libanaise. Au cours de ces différents entretiens il a pu réaffirmer l’importance de la coopération militaire entre la France et le Liban et évoquer avec ses interlocuteurs libanais les enjeux de sécurité auxquels fait face la région.

 

Accueilli par le général Jean-Jacques Toutous, chef d’état-major de la FINUL, il s’est ensuite rendu à Naqoura où il s’est entretenu avec le Force Commander, le Major General Paolo Serra.

 

Le CEMA a achevé sa visite à Dayr Kifa où il s’est adressé aux militaires français qui arment la Force Commander Reserve (FCR) et à une délégation d’officiers insérés au sein de l’état-major de la FINUL. Il leur a indiqué que c’est auprès de soldats en opérations, au Liban pour l’occasion, qu’il a souhaité débuter sa tournée d’adieux car les opérations sont la raison d’être du ministère de la Défense. « Depuis 2006 la Liban n’a jamais connu de période paix aussi longue. La situation à laquelle vous devez faire face impose de la souplesse et du professionnalisme, ce dont les soldats français disposent à foison ». Il a terminé son allocution en témoignant de sa considération pour le travail accompli par le contingent français de la FINUL et sa fierté d’avoir commandé des armées qui s’imposent sur le terrain.

 

Placés sous les ordres du commandant de la FINUL, les éléments français de la FINUL agissent dans le cadre de la résolution 1701 de l’ONU sur l’ensemble de la zone comprise entre le fleuve Litani et la « Blue Line », au Sud Liban. Ils mènent leurs actions en coopération étroite avec les Forces Armées Libanaises (FAL).

Liban : Visite officielle du CEMA
Liban : Visite officielle du CEMALiban : Visite officielle du CEMA
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:30
Missile antimissile : François Hollande porte les espoirs de MBDA et Thales en Turquie

En Turquie, MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales)

 

26/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Chef de l'Etat en visite officielle en Turquie à partir de lundi va défendre l'offre franco-italienne de MBDA et Thales pour la vente d'un système de défense aérienne de longue portée. .

 

En voyage officiel de deux jours à partir de lundi en Turquie, François Hollande va tenter de relancer la proposition franco-italienne (MBDA France, MBDA Italie et Thales) dans le cadre du programme T-Loramids, un système de défense aérienne de longue portée (missile anti-missile) pour le moment promis aux Chinois. Le président français, qui sera notamment accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, rencontrera deux fois son homologue Abdullah Gül lundi à Ankara et mardi à Istanbul et aura également un tête-à-tête lundi avec le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.

 

Pourtant l'affaire apparaît mal engagée. A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de missiles anti-aériens. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

 

Des Chinois mieux-disants

 

Pourquoi les Turcs ont-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également. De leurs côtés, le GIE Eurosam (MBDA et Thales) et les américains Lockheed Martin/Raytheon avaient fait des propositions d'environ 4 milliards de dollars. Mais si Ankara disqualifiait finalement CPMIEC, cela pourrait profiter à Eurosam,arrivé derrière le groupe chinois mais devant les américains. MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales). Ils ont également depuis le choix d'Ankara retravaillé leur dossier industriel avec des transferts de technologies tandis que Paris et Rome ont redoublé d'efforts pour faire évoluer la décision d'Ankara.

 

Qu'est-ce qui pourrait faire dérailler le processus entre les Turcs et les Chinois ? Les Etats-Unis, furieux de la décision turque. Washington a beaucoup pesé sur Ankara en menaçant les entreprises turques d'un point de vue financier. Sans compter les pressions diplomatiques sur les Turcs. Car les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au coeur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et ne peuvent pas être installées sur un système chinois.

 

Un cheval de Troie chinois ?

 

Cette offre chinoise n'est pas non plus innocente. Pékin cherche à affaiblir l'OTAN et son offre serait un véritable cheval de Troie qui pénétrerait les systèmes de l'Alliance. Beaucoup d'observateurs assurent que l'OTAN serait directement menacée dans ses fondements via l'article 5 qui veut que les pays de l'OTAN soient solidaires en cas d'attaque d'un des membres. Mais si une zone est protégée par un système chinois, aucun avion OTAN ne pourra la survoler car il sera hors de question de donner les codes amis/ennemis (IFF) aux Chinois.

 

Enfin, CPMIEC est sous le coup de sanctions américaines pour ne pas avoir respecté le "Nonproliferation Act" avec l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord."Nous avons transmis au gouvernement turc nos sérieuses préoccupations au sujet des pourparlers qu'il mène avec une société sanctionnée par les Etats-Unis pour un système de défense antimissile qui ne sera pas compatible avec les systèmes de l'OTAN", avait déclaré en octobre une porte-parole du département de la Défense.

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 13:30
Israël : La Cyberdéfense, nouveau front de guerre de Tsahal

 

24.01.2014 Athénaïs SZLEPER
 

Dans le monde actuel, les Etats font face à la suspicion de leurs voisins et aux attaques cachés d’autres acteurs étatiques ou non-étatiques. Le cyberespace devient un lieu parfait pour se battre car il n’est encore soumis à aucune loi, ne laisse pas de traces et évite donc une réaction mondiale.

 

Pour Israël, le cyberespace est devenu un danger aussi prégnant que ses frontières ou son ciel. Les attaques arrivent chaque jour bien plus nombreuses sur internet que sur le territoire. C’est pourquoi, bien des pays ont créé leurs brigades de cyberguerre ou de cyberdéfense, Israël en a fait de même et possède aujourd’hui une des “meilleures équipes” dans ce domaine, malgré quelques piratages de données personnelles…

Il peut s’agir d’attaques comme celle venant de Tunisie et de Gaza où 13.000 comptes Facebook israéliens ont été piratés, le 11 novembre 2013, pour dénoncer l’occupation israélienne. Cependant d’autres attaques portent sur les comptes bancaires israéliens, ainsi on peut prendre l’exemple de l’attaque d’un saoudien, Omar, début janvier 2012. Les autorités israéliennes parlaient de 14 000 identités bancaires, le Hacker quant à lui en dénombrait près de 400 000. Comme les autres attaques, celle-ci avait comme but affiché d’ “affecter Israël financièrement et socialement.”

Contrairement à l’évolution de la situation sur le terrain, le temps et l’espace ne font pas sens dans la réalité d’Internet. Le danger peut autant venir d’un pirate isolé que d’un groupe plus important. Les attaques ont de nombreuses sources, qu’il s’agisse évidemment des pays voisins, des anti-sionistes à travers le monde ou même dernièrement de la Chine et l’an dernier des Anonymous.

 

 

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
Israel-Khazakhstan Ink Cooperation Accord

Kazakh Defense Minister Adilbek Dzhaksbekov and Israeli Defense Minister Moshe Ya'alon sign an agreement promoting defense trade and cooperation. (Israel Ministry of Defense)

 

Jan. 20, 2014 By BARBARA OPALL-ROME – Defense News

 

TEL AVIV — Defense ministers from Israel and Khazakhstan inked a security cooperation accord Jan. 20 formalizing military and defense industrial ties between the two nations.

 

The bilateral agreement, signed in Tel Aviv by Israeli Defense Minister Moshe Ya’alon and his Kazakh counterpart, Adilbek Dzhaksbekov, provides a general “umbrella” for cultivating defense trade and future cooperation between the two governments, an Israeli defense official here said.

 

Since Israel and Kazakhstan established diplomatic ties in 1992, the two countries have signed multiple cooperation accords involving telecommunications, science and technology, and other dual-use sectors.

 

The Jan. 20 accord formalizes more than a decade of Israeli arms sales to the largely Sunni Muslim, Central Asian republic. Corruption charges stemming from the 2004 sale of Israeli artillery systems forced Kazakh President Nursultan Nazarabayev, in June 2009, to sack the nation’s defense minister and other senior government officials.

 

Soltam Systems, the Israeli prime contractor at the time, has since been acquired by Elbit Systems and executives and agents implicated in the Kazakh scandal are no longer representing the company, industry sources here said.

 

“We appreciate Khazakhstan, a country with a desire to strengthen cooperation with us,” said Ya’alon.

 

Ya’alon did not publicly address specific areas for expanded cooperation, but Israeli government and industry officials cited unmanned systems, border security, command-and-control capabilities and satellite communications as leading sectors of interest to Astana.

 

This week’s visit marks Dzhaksbekov’s first trip to Israel. The Kazakh defense minister and members of his delegation will spend the next two days meeting with senior executives of leading Israeli defense firms and program officials.

 

“Israel is known worldwide for its capabilities,” Dzhaksbekov said. “I hope this visit will mark a milestone for strengthened defense cooperation between our countries.”

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
Mystère autour de camions chargés d'armes interceptés dans le sud de la Turquie

 

20 janvier 2014 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

Une nouvelle cargaison d’armes destinée à des groupes rebelles syriens a été interceptée dans le sud de la Turquie ce dimanche 19 janvier, suscitant une nouvelle crise entre magistrats et représentants de l’Etat. Car leur chargement n’a pu être inspecté et les camions ont pu reprendre leur route, ajoutant au mystère qui entoure le soutien apporté par le gouvernement turc aux combattants syriens, un soutien qui pourrait aller à des groupes islamistes radicaux. Les journalistes qui tentaient de prendre des images des véhicules suspects se sont vus confisquer leur matériel et ont été relâchés après une brève garde à vue. Et puis, gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui semble s’accélérer.

 

C’est en deux mois la troisième fois que des semi-remorques en route vers la Syrie sont arrêtés avec des armes à leur bord. Et comme le 1er janvier 2014, la fouille ordonnée par un procureur, et menée par près de 300 gendarmes, a dû être abandonnée sur ordre du gouverneur de la province d’Adana. La raison : il s’agit d’une « mission de routine des services secrets », dont la voiture accompagnait le convoi.

Des armes mélangées à du matériel médical

La présence de ces agents empêche effectivement, selon la loi, toute inspection tant que le Premier ministre ne donne pas personnellement son feu vert. On ne saura donc jamais précisément quelles armes se trouvaient dans les six containers, mélangés à du matériel médical ; mais selon les premières constatations des gendarmes, il y avait des explosifs repérés par les chiens de détection, et apparemment aussi des lance-roquettes, des obus de mortier et toutes sortes de munitions.

 

Un procureur trop curieux

Mais rien de tout cela ne sera consigné dans la moindre main courante, pas plus que les destinataires de la cargaison. « C’est la politique de l’Etat, elle n’a pas à être exposée au public », a commenté l’ancien ministre et porte-parole du parti de gouvernement Hüseyin Çelik, ajoutant que c’est « le droit de la Turquie d’aider le peuple syrien dont son tyran a tué déjà au moins 200 000 personnes ». Et selon lui, le procureur a outrepassé ses prérogatives en tentant d’en savoir plus.
 


Gros plan sur ces Européens qui partent combattre en Syrie. Un phénomène qui s’accélère ?

L'afflux de jihadistes français vers la Syrie inquiète les autorités françaises. Le ministre français de l’Intérieur dit même y voir, « le plus grand danger de ces prochaines années ». Manuel Valls a recensé près de 700 jeunes plus ou moins impliqués dans le conflit en Syrie. Près de 250 Français y combattent, une centaine sont en transit en Turquie pour s'y rendre, 150 cherchent à y aller, 76 en sont revenus et 21 y sont morts. Enfin une douzaine de mineurs sont partis ou sont en transit pour rejoindre la Syrie.

Des familles à la recherche de leurs enfants

En Turquie, la presse se fait de plus en plus souvent l’écho de ces histoires de jihadistes européens qui transitent par la Turquie, surtout depuis l’été dernier. Il semble clair que l’accélération de ce phénomène est liée à la montée en puissance de l’Emirat islamique d’Irak et du Levant, ce groupe lié à al-Qaïda qui depuis l’année dernière a, petit à petit installé son autorité sur presque toutes les zones contrôlées par la rébellion, au nord du pays, donc à la frontière avec la Turquie. Ce groupe, extrêmement violent est connu pour être très largement constitué de combattants étrangers, il y a des arabes de diverses origines, des Libyens ou des Tunisiens par exemple, mais aussi des musulmans du Caucase ou du Pakistan, et donc, beaucoup d’Européens, d’origine maghrébine ou des convertis. La presse locale a beaucoup parlé en novembre dernier d’une famille allemande venue chercher leur fils de 16 ans, prénommé Pero, qui a été enlevé « à un groupe jihadiste dans un camp dont quasiment tous les hôtes étaient germanophones¨», a-t-il raconté. Ce week-end encore une mère de famille belge est venue en Turquie pour tenter de retrouver son fils mineur enrôlé dans une brigade islamiste.

Peu de collaboration de la part de la Turquie

Mais ces quelques histoires ne sont que la partie visible de l’iceberg. Les autorités turques, n'apportent aucune réponse aux proches. Les familles contactent plutôt des personnes, par exemple des journalistes, parfois pour essayer de remonter les filières menant aux factions combattantes et à leurs enfants. Elles ne sollicitent guère la police turque, ou alors après que le jeune soit revenu en Turquie. Mais les services de renseignements européens, eux, demandent régulièrement à leurs homologues turcs des détails sur le séjour de leurs ressortissants au parcours suspect, sans grand succès jusque-là. Si les jeunes jihadistes n’ont pas enfreint la loi sur les conditions d’entrée ou de séjour en Turquie, ou s’ils n’ont participé de manière avérée à des actes répréhensibles au sein de groupes considérés comme terroristes, les Turcs s’en désintéressent tout simplement. Il faut croire que les services de sécurité turcs manquent de preuves du danger que ces jihadistes représentent en Europe pour mieux collaborer avec les services de renseignement occidentaux. Peut-être que la prise de conscience va s’accélérer après l’avertissement du ministre français de l’Intérieur. 

 

Les jihadistes Turcs

Mais les Turcs sont aussi suffisamment préoccupés par leurs propre sécurité, les infiltrations de rebelles en Turquie, les trafics d’armes, les jihadistes de Turquie. A ce sujet, la discrétion des autorités sur le nombre de jihadistes turques à combattre en Syrie traduit la gêne d’Ankara. Récemment la centrale nationale de renseignements turque évoquait le chiffre de 500 jihadistes turcs en Syrie, dont près de la moitié seraient déjà morts. C’est probablement un chiffre en deçà de la réalité, mais il y a un tabou sur ce sujet dans l’opinion publique qui est très divisée sur ce conflit. Certains secteurs de la société sont pro-rebelles mais d’autres défendent le régime de Bachar el-Assad ; et puis tout le monde a peur, peur que le conflit ne fasse tâche d’huile, alors on parle très peu de ces jihadistes.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:30
L'Iran progresse vers l'arme nucléaire malgré l'accord de Genève

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que l'accord de Genève sur le nucléaire iranien, entré en vigueur lundi, n'empêcherait pas Téhéran d'accéder à l'arme atomique.

 

L'accord entré en vigueur aujourd'hui n'empêche pas l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, a-t-il déclaré lors d'un discours à la Knesset (Parlement), réunie en séance extraordinaire en l'honneur du Premier ministre canadien Stephen Harper, en visite en Israël et dans les Territoires palestiniens.

 

Comparant les ambitions nucléaires militaires prêtées à l'Iran à un train roulant à toute vitesse, M. Netanyahu a exigé de la communauté internationale qu'elle fasse dérailler ce train.

 

La communauté internationale doit empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire, a-t-il insisté, invoquant la menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans la région.

 

M. Harper a indiqué pour sa part que le Canada maintiendrait ses sanctions, contrairement aux Etats-Unis et à l'Union européenne (UE), qui ont suspendu lundi certaines des leurs, en réponse immédiate au gel par l'Iran d'une partie de ses activités nucléaires.

 

Le Canada évaluera le succès de cette approche non pas sur les mots mais sur l'application et la vérification des actions promises, a-t-il dit dans un discours devant la Knesset, au sujet des clauses de l'accord de Genève.

 

Nous espérons vraiment qu'il soit possible d'obtenir que le gouvernement iranien renonce à s'engager sur la voie sans retour de la fabrication des armes nucléaires. Mais pour le moment, le Canada maintient intégralement en vigueur les sanctions que nous avons imposées, a-t-il déclaré, confirmant une position annoncée juste après l'accord de Genève en novembre.

 

M. Harper avait auparavant annoncé un soutien financier accru du Canada en 2014 à l'Autorité palestinienne, lors d'une rencontre avec le président Mahmoud Abbas lundi à Ramallah, en Cisjordanie.

 

Le Premier ministre canadien est arrivé dimanche, accompagné d'une importante délégation de ministres, parlementaires et chefs d'entreprise, pour une visite de quatre jours en Israël et dans les Territoires palestiniens.

 

Sous M. Harper, le Canada est devenu l'un des pays les plus favorables à Israël au sein de la communauté internationale. Il est l'un des très rares pays à avoir voté contre l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU le 29 novembre 2012 (138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions).

 

Mardi, il rencontrera le président israélien Shimon Peres et se rendra à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem. Il se verra également décerner mercredi un doctorat honoris causa de l'Université de Tel-Aviv.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:30
Terrorisme: des policiers russes suivront un stage en Israël

 

JERUSALEM, 20 janvier - RIA Novosti

 

Des policiers russes se rendront en Israël pour suivre une formation en matière de sécurité dans les transports, a annoncé lundi aux journalistes le ministre russe de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev en visite à Jérusalem.

 

Un groupe d'officiers russes chargés d'assurer la sécurité dans les transports se rendra prochainement en Israël pour suivre un stage en matière de sécurité dans les aéroports. Leurs collègues israéliens leur apprendront notamment les méthodes de "profiling" qui permettent de repérer dans une foule de passagers des personnes suspectes d'après leur comportement.

 

Le ministre russe de l'Intérieur est arrivé lundi à Jérusalem pour s'entretenir avec les responsables de l'Etat hébreu et se familiariser avec le travail des policiers israéliens.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:30
For Dubai Firm, Logistics Doesn't End With Afghanistan Withdrawal

Moving On: Move One sees opportunities in East Africa and Central Asia as the US withdraws from Afghanistan.

 

Jan. 20, 2014 - By AWAD MUSTAFA  - Defense news

 

DUBAI — Over the past year, NATO forces have begun withdrawing from Afghanistan and Iraq while both countries are still battling al-Qaida and the Taliban.

 

The withdrawal efforts have created a steady business for logistics firms. But it would be a mistake to assume that business is drying up.

 

United Arab Emirates-based Move One Logistics said opportunities exist beyond the Afghanistan withdrawal.

 

“We are looking potentially in mining and natural resources where there is a lot of new cargo and mining equipment being imported by foreign companies,” said Gregory Forgrave, produce manager for government services at Move One. “We have been there [in Afghanistan] since 2001, and we are not looking at leaving any time soon. Also in Central Asia, it is somewhere we have been established even longer than Afghanistan, and we will be helping out in the US demobilization out of Uzbekistan and Kyrgyzstan.”

 

CEO Curt Clements said Move One sees its business now going from one or two markets to 40.

 

“The French now are getting involved and they could uplift their troops into Mali, for example, and would need a US uplift,” he said. “So to support that, the US may need intelligence bases, logistics bases. I don’t think the US military ever significantly gets smaller, they just shift around.”

 

Move One, which describes itself as the “final mile guys,” recently became the first international logistics company to register in East Africa.

 

“We see a lot of potential there, and we have a local partner in Ethiopia who will help us provide the service to our customers,” Clements said.

 

The company operates in hostile areasby partnering with the locals.

 

“We focus on what we do best and let the local guys handle their business because it’s their market,” Clements said. “We are going to rent your warehouse, we are going to hire your security, because we don’t get into their business and this makes it easier for us and them to operate more efficiently.”

 

However, the job comes with risks.

 

“We have had upset local authorities who in the same country beat our truck drivers because they thought they were smuggling uniforms while they were personal effects,” Clements said.

 

Forgrave said another troubling situation involved an urgent shipment of meals, ready-to-eat (MREs) from the US to Afghanistan to be distributed to US forces heading to southern Afghanistan to cut the poppy plants.

 

“The shipment arrived at Bagram air base and the MREs were distributed and the customer was very happy. But three days later, we received a notification that the supplier had made a mistake and not added cookies ... and we had to arrange a whole new charter of a planeload of cookies to be flown in and redistributed with the meals,” he said. “Stranger things have happened.”

 

Clements started supporting the US military and NATO when he delivered minesweepers to Sarajevo airport following the peace accord in Bosnia-Herzegovina.

 

The company initially started operations in Russia as the customs broker and the heavyweight agent for logistics firm DHL, he said.

 

“In 1995, we set up in Hungary with the US military, and we supported their operations all over the Balkans.”

 

After 9/11, operations moved to Central Asia ahead of the Afghan invasion.

 

“We became the first international logistics company to operate in liberated Afghanistan and had the first trucks across the newly opened Peace Bridge between Afghanistan and Uzbekistan,” he said.

 

The company, now 22 years old, moved its headquarters from Hungary to Dubai in 2008. “Dubai is at the crossroads of our markets, and it gives us an opportunity to be able to regularly meet our clients,” he said.

 

Because of its operations and locations, the firm has been dubbed by the local press as the “kings of chaos.”

 

“Just before the new millennium when the Y2K scare was going around, we used to get 100-page faxes from our customers asking what our Y2K preparedness is. And one of our managers finally just told them, ‘every day is Y2K for Move One,’ ” Clements said.

 

“Every day we don’t have fuel, we don’t have electricity, our communications don’t work, and the banking doesn’t work in the areas that we’re operating in; there is no predictability.”

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
Israeli Westwind maritime patrol fleet to fly on

 

 

Jan.20, 2014 By Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - The Israeli navy will continue to rely on a mix of manned and unmanned systems for maritime patrol missions .

 

Two years ago the Israeli air force, together with the navy, decided to prolong the service life of their jointly-operated Israel Aerospace Industries Westwind 1124 maritime patrol aircraft. The business jet-based type is equipped with advanced sensors, mostly produced by IAI's Elta Systems subsidiary, including a maritime search radar.

 

Recently, the services decided to extend the Westwind's use further, by performing fuselage and wing treatment work and upgrading its sensors.

 

Over the last few years the Israeli military has used IAI Heron unmanned air systems in parallel with its manned maritime patrol aircraft, with the intention of replacing the capabilities provide by the latter, aged type. However, an Elta source says that while the Heron is capable of performing many such missions, the long-endurance design lacks the speed needed to perform some other tasks.

 

According to the company source, the Westwind fleet will be kept flying until a suitable manned substitute has been identified. Potential options include the Gulfstream G550 – a model previously adapted by Elta for use in the airborne early warning and control system and ground surveillance applications, and the Bombardier Q400.

 

The Israeli air force has an active fleet of three maritime patrol-adapted Westwinds. These were manufactured between 1971 and 1975, according to Flightglobal's Ascend Online Fleets database.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
14 firmes privées (dont 2 de France) sur les rangs pour détruire 500 t de produits chimiques syriens


20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense


L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avait lancé un appel aux entreprises privées susceptibles de détruire le stock de produits chimiques de la Syrie. Cliquer ici pour lire mon post du 28 novembre dernier.

L'OIAC a diffusé ce lundi la liste de 14 entreprises qui ont répondu à cet appel d'offres. Voici cette liste telle que transmise par l'OIAC:
1 Airbus Defense & Space France
2 Augean PLC UK
3 China National Chemical Corporation China
4 Vector – N LLC Russia
5 Dottikon AG Switzerland
6 EkoKem OY AB Finland
7 InnoSepra USA
8 Pan Gulf Industrial Systems Saudi Arabia
9 Paragon Waste Solutions USA
10 Séché-Environment Group France
11 SITA Iberica Spain
12 TM Deer Park Services USA
13 Veolia Environmental Services USA
14 (Temporary Association) Verein,Veolia, Remondis, and Indaver UK, Germany, Belgium

Deux entreprises françaises donc : Séché Environnement et Airbus Defense & Space (qui regroupe Airbus Military, Astrium et Cassidian). Et deux filiales étrangères de Veolia.

Le résultat de l'appel d'offres sera communiqué au début du mois de février.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

 

20/01/2014 Sources : EMA

 

Le 18 janvier 2014, le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, navire amiral de la force navale européenne Atalante, a intercepté un boutre indien piraté à la sortie du Golfe d’Aden, à une quarantaine de nautiques (75 km) des côtés omanaises. A son bord, l’équipe de visite a procédé à l’arrestation de 5 présumés pirates qui retenaient 11 membres d’équipages d’origine indienne.

 

Dans la nuit du vendredi 17 janvier 2014, l’état-major de la force navale européenne Atalante, embarqué à bord du TCD Sirocoa été alerté par le biais du réseau international d’échange d’informations maritimes de l’attaque du pétrolier Nave Atropos battant pavillon des îles Mashall.

 

En fin de soirée, au moins un skiff s’est approché du pétrolier en ouvrant le feu. L’équipe de protection embarquée a immédiatement riposté, obligeant les pirates à s’éloigner du navire de commerce et à cesser leur attaque. L’incident, relayé à l’ensemble des navires et moyens militaires présents sur zone, a initié une coordination internationale réactive, assurée par l’état-major de la force Atalante.

 

L’ensemble des informations recueillies et leur mise à jour régulière, notamment grâce au concours de moyens aériens japonais à proximité de la zone d’attaque, a permis de localiser et de pister un boutre  suspecté d’avoir servi de base arrière aux assaillants.

 

Le Siroco se situant à environ 200 nautiques (moins de 400 km) de ce boutre se lance à sa poursuite afin de l’intercepter. Un avion de patrouille maritime japonais P3-C Orion et l’hélicoptère embarqué du Siroco ont pisté durant la nuit le boutre avant qu’il ne soit intercepté par le TCD le 18 janvier, en fin de matinée.

 

Ce n’est qu’à quelques nautiques du boutre que les éléments d’identification se précisent. Les moyens d’intervention partis à la rencontre  de la « piste » confirment visuellement l’identité  du boutre comme étant le Shane Hind, celui recherché depuis l’attaque.

 

L’équipe de visite, appuyée par l’hélicoptère Alouette III du Siroco, a rejoint en embarcation rapide le Shane Hind,boutre battant pavillon indien. A l’approche des militaires français, une partie des personnes à bord du boutre ont jeté à la mer certains objets.

 

Lors de l’investigation du bord, l’équipe de visite identifie 11 hommes d’équipage d’origine indienne,  retenus par cinq présumés pirates qui se sont rendus rapidement aux forces françaises.

 

Ils sont vraisemblablement liés à la tentative d’attaque de la veille, qu’ils auraient conduit avec ce boutre indien en « base arrière », attaqué plusieurs jours auparavant alors qu’il naviguait bien plus au sud au large de la côte est de Somalie.

 

Les 5 présumés pirates ont été pris en charge par l’équipage du Siroco conformément aux règles juridiques. Ils ont en particulier subi un examen médical et ont pu se restaurer en attendant la procédure de recueil de preuves devant permettre la poursuite des présumés pirates devant un tribunal.

 

A l’issue de cette action, le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant la force navale Atalante, s’est félicité de cette action. « Cette issue heureuse montre que l’excellente coopération de la force Atalante avec tous les acteurs de la lutte contre la piraterie au niveau international est une réalité et que grâce à celle-ci, aucune impunité n’existe dans la zone d’opération».

 

Le  Siroco a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique depuis le 6 décembre 2013 avec à son bord l’Etat-major de la Force sous commandement du contre-amiral Hervé Bléjean. Il s’agit du troisième commandement français de la force navale Atalante depuis sa création en décembre 2008.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Piraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’AdenPiraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’AdenPiraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’Aden
Piraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’Aden
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 20:30
UAE Introduces Mandatory Military Service

 

Jan. 19, 2014 By AWAD MUSTAFA – Defense News

 

DUBAI — The UAE became the second nation in the Gulf Cooperation Council on Sunday to introduce a mandatory military services for men.

 

The military service will include men between the ages of 18 to 30 for a minimum nine-month period according to UAE vice president and prime minister, Sheikh Mohammed Bin Rashid Al-Maktoum.

 

Furthermore, President Sheikh Khalifa Bin Zayed Al-Nahyan ordered a bill for the establishment of a new national defense and reserve force.

 

Sheikh Mohammed stated on his Twitter account that the new law will require all males who have finished secondary school or are between the ages of 18 to 30 to undergo military training, while females may opt out.

 

“The new law aims to put together a new national defence, in order to protect the homeland and its borders and its resources and gains,” Bin Rashid tweeted.

 

UAE nationals who have finished secondary school will be required to serve nine months, while those without a diploma will serve for two years, the new law stipulates. The National Defense and Reserve Force (NDRF) will be made up of those who have completed their national service and military personnel who have retired from service in the armed forces.

 

“Protecting the nation and preserving its independence and sovereignty is a sacred national duty. The new law will apply to everyone,” the vice president added.

 

The move signifies greater concerns of GCC states in regards to an array of threats, said Matthew Hedges, an analyst at the Institute for Near East and Gulf Military Analysis. “The creation of mandatory service in the UAE armed forces will create a large national force ready to change the balance of war when the situation arises,” he said.

 

“The UAE will join a number of states with national conscription and reservist forces and as experience has shown, it is often the introduction of reservists that can alter the balance of war in a favorable way.”

 

The recent announcement will also help promote virtuous behavior and encourage national pride through shared experiences, Hedges added.

 

“This will further help empower Emiratis to be more competitive in the job market where, through national service, they can be taught skills and educated to a higher level regardless of social background.”

 

The announcement will help foster greater national unity and raise the security awareness of the Emirati population, placing greater responsibility on the UAE population to combat any threat faced to the nation, Hedges said.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 12:30
Veolia va détruire des produits chimiques syriens

16.01.2014 JDD
 

L'info. Ce sera un groupe français. Veolia Environnement a été retenu par le gouvernement britannique pour détruire 150 tonnes de produits chimiques dans un incinérateur au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le groupe français.

 

Des produits chimiques industriels. Le géant de la gestion des déchets et de l'eau précise dans un communiqué qu'il ne s'agit pas directement d'armes chimiques mais de "précurseurs B", des produits chimiques industriels. Ceux-ci ne peuvent servir à des armes neurotoxiques qu'après avoir été mélangés à d'autres produits, des "précurseurs A". Le Royaume-Uni s'était engagé le 20 décembre dernier à détruire 150 tonnes de produits ainsi qu'à dépêcher un navire pour contribuer au désarmement chimique de la Syrie.

 

Produits chimiques couramment utilisés. "Le lot de produits chimiques "précurseurs B" sera traité, dans le respect des règles de sécurité en vigueur, à l'usine d'incinération Veolia de Ellesmere Port", près de Liverpool dans le nord-ouest de l'Angleterre, écrit le groupe. "Les "précurseurs B" sont des produits chimiques couramment utilisés dans l'industrie pharmaceutique, notamment au Royaume-Uni, et sont de même nature que les matériaux industriels standards traités en toute sécurité et de manière régulière à Ellesmere Port", souligne Veolia. Malgré son objet hautement symbolique et diplomatique, le contrat ne devrait pas être d'un montant économiquement significatif, dans cette usine qui incinère 100.000 tonnes de déchets par an.

"Les produits chimiques seront traités en conformité avec les exigences rigoureuses du permis environnemental strict de l'usine", assure Veolia. Ce contrat entre dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant le désarmement chimique de la Syrie. Les armes chimiques syriennes elles-mêmes doivent être détruites à bord du MV Cape Ray, un navire américain spécialement équipé pour leur destruction. L'Italie a choisi jeudi le port de Gioia Tauro, en Calabre, pour assurer le transfert de l'arsenal chimique syrien.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:30
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 janvier 2014, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a conduit un exercice bilatéral avec les forces armées du Qatar, baptisé « Ocean Falcon ».

 

 Partenaire majeur dans la région, le Qatar fait partie des pays avec lesquels la France entretient une coopération militaire suivie et régulière destinée à renforcer la compréhension mutuelle et l’interopérabilité des deux armées. Cette coopération passe notamment par le conseil, l’expertise et le partage d’expérience. C’est dans ce cadre que l’exercice Ocean Falcon a eu lieu.

 

A cette occasion, l’ensemble des moyens déployés dans le cadre de la mission Bois Belleau ont été engagés : le porte-avions Charle de Gaulle, la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, le pétrolier ravitailleur (PR) Meuse, les chasseurs Rafale Marine et Super Etendard Modernisés,les avions de guet aérien avancé embarqués Hawkeye,les hélicoptères Dauphin et Caracal et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Le Qatar a mis en œuvre des Mirage 2000-5 et des Alpha Jet pour la composante aérienne et un patrouilleur pour la composante navale.

 

Malgré une météo peu favorable, ce premier exercice entre le groupe aéronaval français et les forces aériennes et navales du Qatar s’est déroulé à la satisfaction des deux parties. Des entraînements au tir, des simulations d’attaque au sol, de combat aérien, d’attaque et de défense de forces navales se sont multipliés au sein d’un large espace aérien et maritime, pour un bilan riche en enseignements,comme le souligne le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473 : « cette période d’interactions, courte mais intense, avait pour but de développer notre capacité à assurer conjointement la sécurité dans la région et la défense de nos intérêts. Au final, il s’agit d’une démonstration claire de l’efficacité de notre coopération, basée sur la confiance mutuelle et la volonté de progresser ensemble. »

 

Un VIP day,marqué par la venue à bord du porte-avions Charles de Gaulle de l’adjoint au chef d’état-major de l’armée de l’air qatarien,est venu clôturer cet exercice qui aura été une incontestable réussite.

Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
Mission Bois Belleau : exercice franco-qatari « Ocean Falcon »
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:30
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi

 

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 12janvier 2014, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle  a effectué une relâche opérationnelle auxEmirats Arabes Unis, à Abou Dabi.

 

Au cours de cette période, le porte-avions a accueilli à son bord le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, Cheikh Abdallah Bin Zayed Al Nahyan.

 

Cette escale faisait suite à l’entraînement bilatéral Ocean Falcon avec les forces armées du Qatar mené du 5 au 7 janvier 2014.

 

Dans le cadre de sa mission opérationnelle « Bois Belleau », le groupe aéronaval participe à la sécurité et à la stabilité de la région du Golfe arabo-persique, en permettant d’entretenir la coopération bilatérale avec les pays de la zone. Ainsi, ayant franchi le détroit d’Ormuz début janvier, il opère dans l’ensemble de la zone accompagné de moyens complémentaires tels que les bâtiments de surface, les aéronefs du groupe aérien embarqué et l’Atlantique 2. Grâce à l’action de la frégate Forbin, il contribue également à la coordination de la défense aérienne de toute la région, en lien avec le CAOC (Combined Air Operations Center) de la base aérienne américaine régionale, située au Qatar.

 

A l’issue des derniers mouvements logistiques, les navires du groupe aéronaval ont quitté les quais émiriens le 12 janvier 2014 au matin afin de reprendre les activités opérationnelles dans la zone avec le groupe aéronaval américain du porte-avions Harry S. Truman.

Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu DhabiMission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
Mission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu DhabiMission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu DhabiMission Bois Belleau : relâche opérationnelle à Abu Dhabi
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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:50
Syrie: les armes chimiques transbordées dans un port italien (ministre)

 

 

ROME, 16 janvier - RIA Novosti

 

Les armes chimiques syriennes seront acheminées vers le port italien de Gioia Tauro, en Calabre, pour être transbordées sur le navire américain Cape Ray en vue de leur destruction, a déclaré jeudi le ministre italien des Transports Maurizio Lupi lors d'un discours devant un groupe de députés et de sénateurs.

 

Le transbordement sera effectué dans le strict respect des mesures de sécurité et prendra 48 heures tout au plus.  Selon le ministre, les conteneurs renfermant les substances chimiques "ne toucheront pas le sol italien". L'opération est prévue fin janvier ou début février lorsque le Cap Ray entrera en Méditerranée.

 

Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Rome que les arsenaux chimiques syriens ne seraient pas détruits avant juin en raison de problèmes sécuritaires et logistiques.

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