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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 18:45
Hurkus turboprop trainer made by TAI

Hurkus turboprop trainer made by TAI

 

 

14 January 2014 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Libyan Prime Minister Ali Zeidan said his country may soon acquire the T-129 attack helicopter and Hurkus turboprop trainer from Turkish Aerospace Industries (TAI) as the two countries expand defence ties.

 

According to reports from Turkey, an unnamed government official said Zeidan toured the TAI production facilities on January 3 and was briefed on the possible sale of the two aircraft. The official said TAI is optimistic that Libyan official and the company will start discussions regarding a possible sale, which could be an entry point into for Turkey into the Libyan weapons market.

 

“We are hopeful about a powerful entry. The Libyans are keen to explore possibilities of cooperation. Libya could be a promising market soon, especially in view of the fact that political relations are excellent,” the official said. Turkey has been developing the T-129A helicopter in partnership with British-Italian aircraft manufacturer AugustaWestland.

 

So far, the initial T-129A has been used for flight testing while the full specification T-129B is still under development. However, the Turkish company is required to seek US permission to export the US-made LHTEC CTS800-4N engine which powers the T-129 before concluding any sales agreement with Libya.

 

Zeidan also expressed interest in acquiring the indigenously developed Hurkus-C basic trainer and close air support aircraft. Powered by a 1 600 horsepower engine, the aircraft has a maximum speed of 574 kilometres per hour.

 

It can fly up to an altitude of 10 577 metres and has an average lifespan of 35 years (or 10 500 flight hours). According to a serial production agreement reached between TAI and the Turkish government on December 26 last year, the company will produce an initial 15 Hurkus-B aircraft which will be equipped for basic pilot training, instrument flying, navigation training and weapons and formation training.

 

Addressing Turkish media during a joint press conference with Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan in Istanbul, Zeidan said the two countries have reached ‘preliminary consensus’ on the purchase of 20 000 military uniforms and 20 000 assorted weapons. He also expressed interest in buying Turkish-made patrol boats for the Libyan coastguard. IHS Janes reports that Libya is interested in the purchase of Arma and Cobra armoured vehicle’s from Turkey’s Otokar.

 

Libya is still struggling with insecurity problems and is attempting to bolster the military following the fall of Muammar Gaddafi in October 2011 after nine months of civil war.

 

Since then, the country has descended into chaos with various post-revolutionary militias, some of whom are alleged to be aligned to Al Qaeda, operating throughout the country.

 

Turkey is also part of a group of nations which include the US, UK, France, Italy and some Gulf Arab states which are actively training the Libyan Army and providing various forms of assistance which include weapons and logistical supplies. Approximately 1 000 Libyan soldiers were trained in Turkey last year, according to IHS Janes, and another 2 000 will be trained as well.

 

A total of 15 000 Libyan troops will be trained over the next five years. Turkey, Italy and Britain have pledged to train 8 000 soldiers and police.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:30
photo Airbus Group

photo Airbus Group

Les Italiens d'Alenia Aermacchi (groupe Finmeccanica) auraient obtenu la signature d'une Letter of Intent pour la vente de 28 Typhoon au Koweït

 

16/01/2014 Michel Cabirol – latribune.fr

 

Alenia Aermacchi, responsable de la campagne du Typhoon avec BAE Systems, aurait signé une Letter of intent (LoI) avec le Koweït pour la vente de 28 avions de combat, dont quatre en option.

 

Le Typhoon serait en pole position au Koweït. Selon plusieurs sources concordantes, le consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) aurait signé une LoI (Letter of intent) avec cet émirat de la péninsule arabique. Plus exactement, Alenia Aermacchi (groupe Finmeccanica) aurait obtenu quelques jours avant l'annonce de la sélection du Gripen au Brésil la signature de ce document, qui n'est pas engageant à ce stade des négociations. La campagne de promotion est assurée par le tandem BAE Systems et Alenia Aermacchi. 

La compétition oppose Boeing avec le F/A-18E/F Super Hornet, Eurofighter avec le Typhoon et Dassault Aviation avec le Rafale F3 pour la fourniture de 28 avions de combat bimoteurs, dont quatre en option. Une sélection du Typhoon serait une surprise tant le Koweït est sous influence américaine depuis la première guerre du Golfe. L'armée américaine dispose de 12 bases dans l'émirat, qui dispose déjà de F/A-18C/D Hornet (32 F/A-18C et 8 F/A-18D) de Boeing. Le Koweït souhaite compléter sa flotte avec un second appareil. 

 

Un appareil déjà acheté par l'Arabie Saoudite et Oman

En dépit de son échec cuisant aux Emirats Arabes Unis (EAU), le consortium Eurofighter a engrangé de beaux succès au Moyen-Orient. Il a vendu en septembre 2007 à l'Arabie Saoudite 72 Typhoon "Tranche 2" (58 monoplaces et 14 biplaces) pour équiper son armée de l'air, la RSAF. La signature avait été toutefois retardée en raison de l'enquête anti-corruption conduite par le SFO (Serious Fraud Office) britannique sur les conditions de passation des contrats "Al Yamamah" dans les années 80 et 90. Mais le SFO a brutalement arrêté fin 2006 son enquête après l'intervention directe de Tony Blair, alors Premier ministre, qui explique que l'enquête pourrait nuire à la sécurité nationale. 

Le consortium a également accroché en décembre 2012 un second contrat à Oman où il était en négociations exclusives depuis janvier 2012 dans le cadre d'un contrat de gré à gré. Le contrat porte sur la fourniture "à partir de 2017" de 12 Typhoon et de huit avions d'entraînement Hawk à la Royal Air Force d'Oman. Une commande d'environ 3 milliards d'euros. Enfin, Eurofighter est également en très bonne position pour remporter un nouveau succès à Bahrein, qui a exprimé "un intérêt pour le Typhoon", avait déclaré en août dernier un porte-parole de BAE Systems. "Le gouvernement britannique a entamé des discussions à un stade très préliminaire. BAE Systems soutient le gouvernement britannique dans ces négociations", avait-il précisé. Enfin, le Typhoon est en compétition contre Rafale au Qatar (une première tranche de 36 avions de combat, puis 36 autres). 

 

Et le Rafale au Koweït ? 

C'est en juin 2009 que l'on commence à parler du Rafale au Koweït à l'occasion d'un passage rapide dans cet émirat de Nicolas Sarkozy. L'achat éventuel de ces appareils fait l'objet de "discussions très approfondies" et "assez avancées", avait souligné l'ancien président. "On s'est mis comme échéance la fin de l'année"

Puis, en octobre 2009, le ministre koweïtien de la Défense et vice-Premier ministre avait indiqué lors d'une visite à Paris que son pays serait "fier" d'avoir du Rafale dans ses armées. "Nous espérons voir une offre (française) bientôt à ce sujet", avait-il expliqué, précisant qu'elle "sera étudiée très sérieusement et de façon très claire par l'armée de l'air koweïtienne". Dans l'entourage du ministre de la Défense d'alors Hervé Morin, on évoquait alors 36 appareils.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:30
La Russie active dans le processus d'élimination des produits chimiques de Syrie

 

 

2014-01-14 xinhua

 

Les navires de guerre russes participent activement à l'élimination des armes chimiques de Syrie, a rapporté mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Actuellement, la Russie, en collaboration avec la communauté internationale, mène une phase d'embarquement et de transport naval sécuritaires des armes chimiques syriennes", a indiqué M. Choïgou lors d'une téléconférence au Centre de situation du ministère de la Défense.

 

Les navires de la marine russe déployés en mer Méditerranée, incluant le croiseur porte-missiles Pierre le Grand, assurent la sécurité des navires norvégiens et danois transportant des composantes d'armes vers leur site de destruction, à partir du port syrien de Latakia.

 

Le premier lot de matériel a été expédié le 7 décembre, entamant une phase cruciale d'un programme de désarmement soutenu par la communauté internationale.

 

Plus tôt en décembre, la Russie a offert à Damas 75 véhicules et autre équipement pour aider au transport et à l'élimination des armes chimiques.

 

Selon un échéancier approuvé par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, les substances chimiques les plus toxiques doivent être sorties du pays avant le 30 juin.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 23:30
Syrie : une guerre par procuration entre l'Iran et l'Arabie saoudite

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La guerre syrienne par procuration ne cesse de s'accroître. D'un côté, l'Iran et le Hezbollah en soutien du régime, de l'autre, l'Arabie saoudite, sponsor du Front islamique contre Bachar el-Assad.

 

Le conflit a commencé au printemps 2011 par des manifestations pacifiques, sévèrement réprimées par l'armée, avant de se militariser et de devenir un affrontement régional entre l'Iran, parrain des chiites, et l'Arabie saoudite, protectrice des sunnites et ennemi juré de Bachar el-Assad. Conséquences: sur le terrain, la marge de manœuvre des rebelles est en grande partie liée à leurs donneurs d'ordres, qui disposent des leviers financiers (argent) et logistiques (armes) pour les contraindre de suivre leur stratégie.

 

Ces derniers mois, la nature des attaques s'est sensiblement modifiée. Aux escarmouches répétées des insurgés contre l'armée ont succédé de plus larges batailles, notamment dans la Ghouta, cette région agricole autour de Damas. Le régime syrien est convaincu que ces affrontements de plus grande ampleur sont planifiés par des services de renseignement étrangers, conduits par ceux de l'Arabie saoudite et du prince Bandar Ben Sultan, leur chef, qui a fait de la chute de Bachar el-Assad une question personnelle.

 

«C'est vrai que les Saoudiens, depuis un certain recul du Qatar, ont pris le relais», affirme Louaï Hussein, un opposant toléré par le régime. Ryad a été notamment à l'origine du Front islamique, dont la principale brigade - l'Armée de l'Islam - est dirigée par un de ses alliés, Zahran Alloush, l'homme fort de la région de Douma près de Damas, auquel ses parrains saoudiens ont récemment livré des missiles d'une portée de 60 km. Deux offensives rebelles témoignent de cette guerre par procuration. Celle lancée tout d'abord mi-novembre dans la Ghouta orientale, grâce à l'arrivée de plusieurs milliers d'insurgés formés en Jordanie, qui a ébranlé l'armée. «Les terroristes ont défoncé nos quatre premières lignes de défense», reconnaît un haut gradé syrien. Les loyalistes ont mis plusieurs jours pour récupérer, grâce aux renforts du Hezbollah, le terrain perdu. Certains affirment qu'il s'agissait en fait de l'attaque massive qui devait accompagner les frappes américano-françaises, reportées fin août après le règlement de la crise sur les armes chimiques employées par le régime contre ses adversaires.

 

Acteurs multiples

 

L'autre offensive, qui ne doit rien au hasard, est celle qui oppose actuellement rebelles salafistes et djihadistes, dans le nord frontalier de la Turquie. «Elle a été décidée fin novembre lors d'une réunion des services secrets saoudiens et turcs», révèle au Figaro une source diplomatique onusienne au Liban. S'en est suivie quelques jours plus tard la prise du QG de l'Armée syrienne libre pour marginaliser un partenaire gênant. Et une campagne médiatique de délégitimation de l'État islamique en Irak et au Levant, accusé d'être «une marionnette» entre les mains d'Assad. Elle a enfin coïncidé avec l'offensive d'al-Qaida à Faloudja et Ramadi en Irak contre les forces loyales au premier ministre chiite Nouri al-Maliki dans l'espoir que les djihadistes ne puissent pas tenir deux fronts à la fois.

 

En Syrie, «le prince saoudien Bandar veut montrer aux Occidentaux qu'il peut vaincre à la fois al-Qaida qui leur fait peur et le régime d'Assad», affirme un diplomate arabe à Beyrouth. Mais dans cette sale guerre aux acteurs multiples qui en compliquent le règlement, Ryad doit encore compter avec son turbulent voisin le Qatar, qui n'a pas renoncé à jouer sa propre partition. «Quand le Qatar n'arrive pas à faire élire ses hommes dans les instances de l'opposition, nous affirme depuis Istanbul un opposant, les émissaires de Doha essaient de se venger en livrant des armes aux groupes (islamistes, NDLR) qui nous sont hostiles. Nous essayons actuellement de les calmer», dit-il avant d'ajouter que «leur ministre des Affaires étrangères, Khaled al-Attiyah, nous a promis quelque chose».

 

Kerry et Lavrov tentent de déminer la route de Genève 2

 

Les États-Unis et la Russie ont évoqué lundi l'ouverture de «corridors humanitaires», des trêves «localisées» ou encore des échanges de prisonniers comme autant de mesures susceptibles d'établir la confiance entre le gouvernement syrien et la rébellion. Ces idées ont été mentionnées lors d'une conférence de presse à Paris par le secrétaire d'État américain, John Kerry, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, alors qu'approche la conférence dite de «Genève 2», qui devrait avoir lieu le 22 janvier à Montreux, sur les bords du lac Léman.

 

Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain d'une réunion des «Amis de la Syrie» dans la capitale française. L'émissaire des Nations unies sur la Syrie, Lakhdar Brahimi, était également présent.

 

Sergueï Lavrov a indiqué que le gouvernement du président Bachar el-Assad pourrait accepter l'ouverture de «corridors humanitaires» pour venir en aide à la population civile en Syrie, notamment dans la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas, où 160.000 habitants sont piégés par les combats selon les Nations unies.

 

D'après John Kerry, les rebelles soutenus par Washington - qui sont loin de représenter toutes les factions engagées sur le terrain contre Damas - ont accepté de respecter un cessez-le-feu si le gouvernement s'engage à appliquer une trêve partielle.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 22:30
Le nouveau visage de la rébellion syrienne

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot Envoyé spécial à Damas - , Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Dominée par les salafistes, l'insurrection souffre de l'absence de représentation politique.

 

Moins djihadiste, moins modéré, mais plus salafiste. Le nouveau visage de la rébellion anti-Bachar el-Assad prend forme. En coulisses, il est façonné par l'Arabie saoudite, qui parraine le Front islamique, la nouvelle force dominante de cette insurrection, en remplacement des combattants modérés de l'Armée syrienne libre (ASL), défaits. Mais cette coalition d'une douzaine de brigades fondamentalistes devra relever de nombreux défis avant d'emporter le soutien des Occidentaux et vaincre les djihadistes avec lesquels une guerre à l'issue incertaine a été déclarée, il y a dix jours dans le nord et l'est de la Syrie.

 

Forts d'environ 60.000 hommes, les rebelles du Front islamique ont certes marqué des points dans la région d'Idlib et d'Alep face aux 10.000 à 15.000 djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), lié à al-Qaida. Mais ces derniers, aguerris après des années de guerre sainte en Irak, en Tchétchénie ou en Afghanistan, viennent de reprendre le gros du terrain perdu dans leur bastion de Raqqa, et dans d'autres villes à la frontière turque. Les «fous de Dieu» n'hésitent pas à lancer leurs voitures piégées, non plus contre les pro-Assad, mais contre leurs anciens frères d'armes. Ces luttes intestines ont fait plus de 700 morts en une semaine: 250 chez les djihadistes, 300 chez les autres insurgés et des dizaines de civils. Ce bilan lourd profite au pouvoir, qui la plupart du temps, observe ses ennemis s'entre-tuer.

 

Après s'être emparés le 6 décembre - soit deux semaines après sa création - du quartier général de l'ASL et de ses stocks d'armes à Atmeh près de la frontière turque, les dirigeants du Front islamique cherchent désormais à édulcorer leur charte fondatrice pour ne plus effrayer les Occidentaux. «Pas de démocratie, un islam dur régi par la charia, c'était le langage d'al-Qaida», constate un intermédiaire en contact avec ces leaders salafistes. Le régime jubilait en disant: «Regardez ce qui attend la Syrie!»

 

Conscient de cette erreur, le Front œuvre désormais à la rédaction d'une nouvelle «feuille de route». «La communauté internationale nous a mal compris. On va vous expliquer ce qu'on veut en éliminant certains éléments de notre charte», plaident ses dirigeants, qui reconnaissent avoir sollicité «des experts d'un pays ami», sans doute saoudiens.

 

Les chefs se méfient des donneurs d'ordres

 

Amer mais réaliste, l'ambassadeur américain Robert Ford, en charge du dossier Syrie au Département d'État, cherche désespérément à nouer un contact avec les groupes armés salafistes. Ce qu'ils ont refusé jusqu'à maintenant. «Ils ne veulent pas de la conférence de Genève», explique un diplomate européen. Pour qu'une transition négociée du pouvoir puisse être lancée à partir du 22 janvier en Suisse, les États-Unis ont besoin de nouveaux interlocuteurs ayant une réelle influence sur des rebelles capables de faire respecter un cessez-le-feu. «Les Américains s'emploient à convaincre les Saoudiens qui livrent armes et argent au Front de les faire rentrer dans le jeu politique», ajoute cette source.

 

Mais les différentes brigades fondamentalistes - Armée de l'Islam, Ahrar al-Cham, Soqour al-Cham, Liwa al-Tawhid - ne sont pas forcément d'accord entre elles. «N'oubliez pas une caractéristique importante du conflit: l'indépendance des groupes armés, relève Mokhtar Lamani, représentant de l'ONU à Damas. Les chefs se méfient des donneurs d'ordres. Certains ont en effet beaucoup souffert lorsqu'au début, le Qatar les a affamés, sous prétexte qu'ils refusaient de jouer son jeu.»

 

L'issue de cette bataille interne à la rébellion dépend en grande partie d'une troisième composante, le puissant Front al-Nosra, représentant officiel d'al-Qaida en Syrie, dont les 15.000 combattants hésitent souvent entre leur serment djihadiste, de solides amitiés locales et une certaine respectabilité à acquérir avec le Front islamique. Depuis sa création, ses brigades ont la plupart du temps coopéré avec al-Nosra pour attaquer l'armée régulière, comme lors de l'offensive contre Adra près de Damas que les loyalistes assiègent depuis plusieurs semaines.

 

Théoriquement, al-Nosra et son écrasante majorité de rebelles syriens sont plus proches du Front islamique que des djihadistes étrangers qui kidnappent, exécutent aveuglément et soumettent la population à la plus obscurantiste des versions de l'islam. «Mais c'est oublier que c'est l'EIIL qui a financé au début al-Nosra», rappelle Mokhtar Lamani, qui voit dans le regain de vigueur des djihadistes le signe qu'ils bénéficient toujours d'appuis importants chez leur ex-allié.

 

«Al-Nosra, c'est al-Qaida qui s'adapte, prévient le diplomate onusien, il a la même stratégie finale que l'État islamique mais avec une touche un peu plus fine pour y parvenir». En parallèle à son allégeance à Ayman al-Zawahiri, le chef d'al-Qaida, au printemps, al-Nosra a renforcé l'Armée de l'Islam, la plus importante brigade salafiste de ce qui allait devenir des mois plus tard le Front islamique. Objectif: que cette vitrine lui épargne les conséquences de l'inscription sur la liste noire américaine. La ruse trompera-t-elle les Occidentaux, réticents à alimenter en armes un magma en fusion quasi perpétuelle?

 

Recomposition dans le sang

 

Cette recomposition dans le sang est rendue encore plus complexe par le double jeu de certains parrains de la révolution, avides de récupérer le reliquat de combattants de l'ASL pour peser politiquement. «L'Armée libre reçoit toujours de l'argent du Golfe, soutient un observateur à Damas, cela veut dire que le Qatar et probablement l'Arabie saoudite continuent de payer avec l'objectif d'attirer ses membres vers le Front islamique.»

 

Mais une fois encore sur le terrain, c'est un autre son de cloche. Les relations entre le haut commandement de l'ASL et le Front islamique sont exécrables. «Nous avons 60 % à 70 % de la totalité des combattants (120.000 environ), c'est à vous de nous rejoindre, pas à nous», ont martelé les chefs salafistes aux cadres de l'ASL pendant une semaine de négociations houleuses le mois dernier à Istanbul. Ayant le sentiment d'être abandonnés, certains rebelles modérés, inquiets de la dérive djihadiste, déposent les armes et se rendent au gouvernement. Ils sont encore peu nombreux. D'autres songent à partir, comme en atteste le nombre croissant de demandes de départ déposées par des combattants auprès du Haut Commissariat aux réfugiés à Damas, selon une source interne à l'ONU.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 21:30
French Air Force A400M

French Air Force A400M

 

Jan. 13, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — The first Turkish A400M built by the multinational Airbus Military consortium arrived in Turkey in December and has been undergoing acceptance tests, procurement officials here said.

 

Turkey plans to receive a batch of 10 aircraft in the next two to three years. Turkish officials say the A400M will cost Ankara $1.5 billion, and the same amount would go to the country’s local industry in work share.

 

A procurement official familiar with the program said there have been a couple of “minor problems” with the first aircraft and the acceptance tests have not yet been completed. “These are not major difficulties and we hope the tests would be completed soon,” the official said.

 

The aircraft arrived at the 221st Air Fleet in Kayseri in central Turkey.

 

Turkish Aerospace Industries (TAI) is manufacturing the main fuselage for all 174 A400Ms to be produced as part of this international program. Turkey, a 5.5 percent shareholder of the program, hopes business for local companies will increase as more aircraft are produced for export markets.

 

Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain, Turkey and Britain joined in the program that, together with export customer Malaysia, has garnered 174 orders.

 

Among the other significant A400M operators, Britain is scheduled to get its first aircraft next year and German deliveries will follow in 2015.

 

Earlier, the A400M venture overcame serious technical problems, delivery delays and budget overruns that almost saw Airbus and the partner nations scrap the program. But since then, the tone has changed.

 

The aircraft was conceived in the 1980s to meet a looming shortfall in military transport capacity among the seven European NATO nations. The A400M competes with the Lockheed Martin C-130 Hercules turboprop and the larger Boeing C-17 cargo jet.

 

The turboprop aircraft has a payload capability of up to 37 tons or 116 paratroopers, and can also serve as an air-to-air tanker for fast jets and other aircraft.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:30
Israël Enseigne des Méthodes de Lutte contre le Terrorisme

 

Jan 13 Yael Barak ( Kfar Hanassie) – Israel Valley

 

1 SECURITE. La conférence Cybertech, qui se tiendra du 27 au 29 janvier 2014 en Israël, réunira les pointures de la cybersécurité parmi lesquels les firmes Kaspersky ou Symantec. Régulièrement victime d’attaques informatiques Israel est en pointe sur le sujet.

 

L’évènement sera inauguré par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Face à la multiplication des attaques contre ses systèmes informatiques, provenant de sympathisants ou d’Etats hostiles, Israël a renforcé sa cyberprotection, au point de devenir “le leader mondial” sur le sujet.

Parmi la centaine d’entreprises invitées figurent notamment IBM, RCM, Cisco Systems, Symantech ou encore Kaspersky Lab. De nombreuses startups, comme Adallom et AORATO viendront également présenter leurs dernières innovations. (Source : Raphael Weil pour Silicon Wadi)

 

2. EXPORT. Beaucoup de spécialistes du monde du renseignement technologique viennent en Israel. Par la force des choses l’enseignement du contre-terrorisme s’exporte. En matière de contre-terrorisme Israël a acquis une expertise certaine et les connaissances accumulées dans ce domaine ont été largement recherchées après les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Le pays a en effet une longue expérience dans ce domaine, ayant dû l’affronter dès les premières heures de son existence.

 

Lorsque des mesures arrivent à bloquer certaines attaques, les terroristes inventent en effet de nouveaux moyens d’infliger des dommages à leurs cibles. Israël a donc appris au fil des ans à affronter cette menace permanente et à développer des techniques pour y faire face. Cependant, l’expérience historique a démontré qu’il s’agissait d’un phénomène tenace et que, contrairement aux guerres, la victoire totale est rare.

 

3, INSTITUT. Les Israéliens sont devenus des experts en la matière et ont ouvert des instituts dans lesquels ils enseignent désormais cette discipline.

 

L’Interdisciplinary Center d’Herzliya est l’une des références en la matière et attire chaque année des milliers d’étudiants, israéliens, étrangers ou nouveaux immigrants, désireux d’assimiler ses techniques.

 

L’université abrite en son sein l’Institut international de Contre-Terrorisme et fait intervenir de nombreuses personnalités ayant participé, ou participant encore, aux opérations les plus délicates.

 

Fondé en 1996, l’Institut est une académie universitaire de premier plan en matière d’enseignement des méthodes de lutte contre le terrorisme dans le monde, tout en facilitant la coopération internationale. Il s’agit d’un « think-tank » indépendant qui fournit une expertise du terrorisme, du contre-terrorisme, de la sécurité intérieure, une évaluation de la vulnérabilité et des risques, ainsi qu’une analyse des politiques de Défense.

 

Les Etats-Unis sont les premiers à requérir l’enseignement d’Israël dans ce domaine. Les deux pays sont en effet les cibles privilégiées des islamistes extrémistes et les leçons acquises par les Israéliens sont utilisées par les Américains dans leur campagne contre les terroristes. Dans le même temps, ils sont exposés à des défis sécuritaires différents : tandis que la survie d’Israël est en jeu dans la lutte contre les terroristes, son impact n’a pas les mêmes dimensions aux Etats-Unis.

 

L’Institut International du Contre-terrorisme s’emploie à mobiliser et à exporter ses connaissances dans un maximum de pays. Il organise tous les mois des séminaires et des conférences dans le monde entier afin de sensibiliser les dirigeants et les experts nationaux à la question du terrorisme. Des membres de l’Institut se sont par exemple rendus en Espagne l’an dernier pour un séminaire international au cours duquel ils ont partagé leurs acquis sur la question du terrorisme islamiste en Méditerranée.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:30
Syrie: les combats entre rebelles et islamistes font 500 morts en une semaine

 

MOSCOU, 10 janvier - RIA Novosti

 

Les affrontements entre la rébellion et les islamistes liés à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda ont fait près de 500 victimes en une semaine en Syrie, rapporte l'Observatoire  syrien des droits de l'homme basé à Londres (OSDH) sur son site internet.

 

482 personnes, dont 85 civils, 240 repentants de l'opposition armée et 157 membres du groupe islamiste Etat islamique en Irak et au Levant ont été tuées en une semaine de combats, a fait savoir Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

 

L'ONG avait antérieurement annoncé que les troupes gouvernementales syriennes avaient assassiné 45 rebelles armés qui tentaient de fuir les quartiers assiégés de Homs (ouest de la Syrie).

 

L'agence nationale SANA parle de son côté de 37 rebelles tués dans des affrontements avec les troupes gouvernementales.

 

La Syrie est secouée depuis mars 2011 par un conflit opposant les forces fidèles au régime de Bachar el-Assad aux insurgés, dont le bilan s'élève à plus de 100.000 morts.

 

L'Armée syrienne libre (ASL), branche militaire de l'opposition syrienne anti-Assad, est considérée comme une force modérée qui mène un dialogue avec une série de pays occidentaux et arabes. Cependant, plusieurs groupes extrémistes affiliés à Al-Qaïda, dont l'Etat islamique en Irak et au Levant et le Front Al-Nosra, sont également présents sur le sol syrien.

 

La confrontation au sein des insurgés luttant contre le pourvoir de Damas s'est accentuée ces derniers jours. Les médias font régulièrement état de combats d'envergure secouant différentes régions du pays.  Des chefs extrémistes ont exhorté mardi leurs combattants à "anéantir" les rebelles syriens. 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:30
Les satellites français, les composants américains et les soupçons des Émirats arabes unis

 

09/01 Par François Chignac - euronews.com

 

La NSA et son programme tentaculaire de surveillance Prism vont-ils faire capoter un important contrat de défense signé en juillet dernier entre la France et les Émirats arabes unis (EAU) ? Un site américain spécialisé n’affirme rien d’autre.

 

DefenseNews avance que les émiratis ont décelé une part “obscure” au sein de deux satellites français d’observation qui doivent être livrés aux Émirats arabes unis en 2018. Ils contiendraient des “mouchards”. En d’autres termes, des composants d’origine américaine dotés de porte-dérobées informatiques – backdoor – permettant d’intercepter les communications entre les satellites et la station de réception au sol. De quoi compromettre la sécurité des transmissions et conforter les révélations “orwelliennes” d’Edouard Snowden.

 

L’information est distillée par un haut responsable émirati. Sous couvert d’anonymat, il affirme au site américain que la découverte a été signalée en septembre et qu’il aurait été demandé à la France de changer ces composants. “Si ce problème n’est pas résolu, nous sommes prêts à annuler tout le contrat” ajoute-t-il.

 

Des révélations qui interviennent un peu moins de six mois après un succès personnel du ministre français de la Défense. Le 22 juillet, Jean-Yves Le Drian ramenait des Émirats arabes unis un contrat de 700 millions d’euros portant sur la livraison des deux satellites d’observation construits par Airbus Defence and Space (ex EADS Astrium) et Thales Alenia Space (TAS). Signature que Paris se targuait d’avoir soufflé à l’américain Lockheed-Martin, réputé coriace en la matière. Pour ce faire, le ministre français de la Défense s‘était rendu à plusieurs reprises aux Émirats et n’avait pas lâché l’affaire, malgré la perspective d’un échec à la mi-juillet. Signature, enfin, qui mettait un terme à cinq années de contrats moins ambitieux sur le marché des ventes d’armement de la France aux Émirats arabes unis.

 

Mais ces révélations en étonnent plus d’un. La source de DefenseNews affirme que les Émirats arabes unis se sont tournés vers des entreprises russes et chinoises après avoir découvert le pot aux roses. Leurs satellites sont moins chers, certes, mais n’offrent aucune garantie supplémentaire en matière de sécurité. Par ailleurs, Moscou et Pékin entretiennent de bonnes relations avec l’Iran ce qui est loin d‘être le cas d’Abu Dhabi.

 

Les américains seraient-ils donc à la maneouvre pour faire capoter le contrat connu sous le nom de Falcon Eye ? On voit mal leur intérêt. Les backdoors existent dans bon nombre d‘équipements livrés à l‘étranger. Ils permettent de rendre inopérant un matériel si l’acquéreur se retourne contre le vendeur. Dans le cas des satellites, ils seraient utilisés pour empêcher certaines fonctions d’observation bien plus que pour les détourner. Pourquoi une agence de renseignement américaine voudrait intercepter des images obtenues via un satellite d’observation étranger ? Le Pentagone est déjà bien pourvu en la matière. Par ailleurs, les Émirats arabes unis sont de bons clients de l’industrie américaine de l’armement. Les composants américains sont déjà légions dans le ciel des Émirats. Et si les Américains souhaitent vraiment savoir quelles sont les zones qui intéressent les EAU, l’information est peut-être simple à obtenir d’un pays allié comme les Émirats arabes unis.

 

Reste l’hypothèse commerciale. Le contrat Falcon Eye était initialement d’un montant supérieur. En juillet dernier, les industriels français ont revu leurs prix à la baisse. Sous quelles conditions ? Et quels accords d’offsets – échange industriels, investissements et productions sur place – ont-ils été consentis ?

 

Il se murmure que les étranges informations de DefenseNews pourraient relever de l’intoxication. En vue, peut-être, de renégocier les termes de l’accord.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:30
Le groupe islamiste qui terrorise le Moyen-Orient

 

9 janvier 2014 Arnaud Focraud (avec M.B.) - leJDD.fr

 

DÉCRYPTAGE - Créé il y a moins d'un an, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) est devenu un acteur central des conflits irakien et syrien. Zoom sur une organisation islamiste "hors de contrôle" qui détiendrait en otage les quatre journalistes français enlevés dans la région.

 

L'EIIL, une trajectoire différente en Syrie et en Irak

L'organisation djihadiste sunnite est depuis plusieurs semaines au premier plan de deux conflits très différents. Une présence qu'elle veut conforme à son ambition : celle, comme l'indique son nom, d'instaurer un Etat islamique en Irak et au Levant, région qui inclut le Proche-Orient et en particulier la Syrie et le Liban. L'EIIL a d'ailleurs revendiqué pour la première fois un attentat suicide à Beyrouth, commis le 2 janvier dans le fief du Hezbollah chiite. Mais la création de cet émirat transnational "peut surtout paraître utopique", explique au JDD.fr Dominique Thomas, spécialiste des mouvements djihadistes à l'EHESS. "Cet objectif reste flou, il s'agit davantage d'une organisation d'opposition armée qu'un groupe ayant un véritable projet politique".

L'EIIL ne connaît pas le même sort en Irak et en Syrie. Dans son berceau historique de la région d'Al-Anbar, à l'ouest de l'Irak, l'organisation a pris le contrôle le week-end dernier de la ville de Falloujah, à 60km de la capitale Bagdad, après plusieurs jours de combats et le retrait de l'armée. Elle possède également plusieurs quartiers de la localité de Ramadi, haut lieu de la contestation sunnite au régime du chiite Nouri al-Maliki.

Dans le pays voisin, en revanche, la mouvance a subi ces derniers jours des revers à Alep et Raqa, son fief. Non pas face au régime de Bachar el-Assad, qu'elle souhaite renverser, mais contre des rebelles, qui ont lancé en fin de semaine dernière une vaste offensive contre elle. Les tensions au sein de la rébellion syrienne sont anciennes. Mais, pense Dominique Thomas, "cette coalition très hétéroclite trouve un intérêt commun à lutter contre l'EIIL", qui a gagné en puissance en Syrie et demeure "hors de contrôle". "Certains groupes subissent peut-être des pressions de la part de pays étrangers qui ont intérêt à écraser l'EIIL pour contrôler davantage l'insurrection", explique-t-il.

 

D’où vient cette organisation?

L'Etat islamique en Irak et au Levant n'est apparu dans sa forme actuelle qu'en avril 2013. Il s'agit en fait de l'héritière de l'Etat islamique en Irak (ISI), qui combattait depuis plusieurs années les forces américaines présentes sur le sol irakien. Mais l'organisation dirigée depuis 2010 par Abou Bakr al-Bagdadi s'est exportée sur le front syrien. "Elle s'est attribuée en 2012 la paternité du Front Al-Nosra, le groupe islamiste qui combat le régime syrien, en lançant une OPA contre lui. Mais Al-Nosra s'est autonomisé et a marqué cette dissociation en prêtant allégeance à Al-Qaïda", décrypte Dominique Thomas.

Hégémonique et ultra violent, l'EIIL s'est rapidement mis à dos les autres groupes rebelles. Avec 5.000 à 7.000 combattants, selon les estimations, son efficacité face aux forces loyales pourrait toutefois encore jouer en sa faveur. Selon l'islamologue Romain Caillet, de l'Institut français du Proche-Orient, le groupe "dispose d'un moyen de pression : le retrait de 750 de ses combattants des lignes de front face au régime syrien dans la région d'Alep". En effet, "une guerre intestine avec l'EIIL ajoutée à une offensive des forces loyalistes au régime d'Assad sur Alep serait une catastrophe pour les rebelles", explique ce spécialiste du salafisme, contacté par l'AFP.

 

Quel lien avec Al-Qaïda?

Que ce soit en Syrie ou en Irak, la stratégie de l'EIIL entre en divergence avec les intérêts d'Al-Qaïda, même si les deux groupes partagent une même idéologie djihadiste sunnite. "On présente le mouvement comme affilié à Al-Qaïda, ce qui est faux", affirme Dominique Thomas. En Syrie, Al-Nosra reste l'organe officiel de la mouvance terroriste et il a adopté une attitude neutre dans le conflit qui oppose l'EIIL aux mouvements rebelles en proposant, en vain, un cessez-le-feu. En Irak, l'organisation avait prêté allégeance en 2004 à Oussama Ben Laden mais la création de l'Etat islamique, deux ans plus tard, a marqué une rupture entre la direction irakienne et Al-Qaïda.

Selon Dominique Thomas, c'est pourtant cette différence de stratégie qui constitue la principale limite de son extension. "L'EIIL risque, du fait de cette opposition, d'être marginalisé et de tomber en isolement." Ses récents succès en Irak ne masquent pas des risques sur le plus long terme. Michael Knights, expert au Washington Institute for Near East Policy, expliquait en début de semaine à l'AFP que "la forte croissante de l'EIIL pourrait aussi nuire à l'organisation, parce que les batailles ouvertes dans des zones urbaines sont un point fort du gouvernement". Pour Dominique Thomas, l'organisation sait "faire des coups" mais n'est pas réputée pour "contrôler des espaces territoriaux", qui plus lorsqu'elle peine à s'ancrer au sein de la population. "Ce type d'action se termine en général très mal pour ces organisations. Tenir des villes nécessite beaucoup de ressources logistiques et humaines, et les armées gardent de toute façon la suprématie aérienne."

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
L’Allemagne se joint aux efforts de destruction de l'armement chimique syrien

 

09.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Deux jours après l'évacuation tardive du premier chargement d'armes chimiques syriennes par un navire danois, l'Allemagne a annoncé jeudi 9 novembre que des résidus allaient être détruit sur son territoire. C'est « à la demande de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques [OIAC] » que le gouvernement fédéral a pris sa décision, estimant « que l'Allemagne était prête à contribuer de manière substantielle », ont affirmé les ministères allemands des affaires étrangères et de la défense, dans un communiqué commun.

 

« L'Allemagne dispose d'une technologie sûre et d'une longue expérience dans le domaine de la destruction de résidus d'armes chimiques. Il est judicieux que nous mettions ce savoir-faire à la disposition de la communauté internationale et qu'ainsi nous puissions contribuer de manière significative au processus de paix [en Syrie] », a expliqué la ministre de la défense, Ursula von der Leyen, citée dans le communiqué.

 

La mise en œuvre pratique de cette destruction sera prise en charge par la Société fédérale pour le traitement des armes et résidus d'armement chimiques (GEKA), sise à Munster, dans le nord de l'Allemagne, précise le document.

 

UN PROCESSUS DE DÉSARMEMENT COMPLEXE

 

Le processus de déconstruction de l'arsenal chimique syrien résulte d'un accord russo-américain, approuvé par l'ONU, qui a permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie. Washington tient en effet le régime de Bachar Al-Assad pour responsable des attaques chimiques du 21 août.

 

Jusqu'ici l'accord prévoyait que deux cargos, escortés par les navires militaires norvégien et danois, chargent les agents chimiques au port syrien de Lattaquié, les acheminant ensuite vers un port italien. La destruction des agents chimiques les plus dangereux devaient être réalisée dans les eaux internationales sur un navire spécialisé de la marine américaine, le MV Cape-Ray. Des sociétés privées devaient se charger des agents chimiques moins dangereux, la totalité de l'arsenal chimique syrien devant être détruite d'ici le 30 juin.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:30
Cubic Awarded USD 25M Contract for Air Combat Training Equipment

 

 

Jan 8, 2014 ASDNews Source : Cubic Corporation

 

Cubic Defense Systems, a subsidiary of Cubic Corporation (NYSE: CUB) announced today it has been awarded a contract worth $25 million from the U.S. Air Force for its P5 Combat Training System (P5CTS) to meet international requirements, including delivery to several Middle East allies as part of F-15 and F-16 foreign military sales contracts.

 

“This large contract combines various FMS requirements to provide the lowest possible cost to our customers in a tight budgetary environment,” said Dave Schmitz, president of Cubic Defense Systems. “This contract extends the breadth of P5 sales in the Middle East and should yield long-term operations and maintenance opportunities.”

 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:30
EIIL: contre-offensive des djihadistes en Syrie et poursuite des combats en Irak

 

9 janvier 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Chassés par leurs anciens alliés islamistes de la ville d’Alep, les combattants de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) passent à l’offensive dans plusieurs provinces du nord de la Syrie pendant que se poursuivent d’intenses combats en Irak, où le groupe djihadistes a plus de succès et l’appui d’une partie de la population.

 

Excédée par les abus commis par l’EIIL et par ses ambitions hégémoniques, une coalition regroupant en grande majorité des islamistes a déclaré la guerre au groupe djihadiste il a une semaine.

 

Délogés d’Alep et perdannt du terrain à Raqa, l’EIIL a fait exploser mercredi soir dans une contre-offensive plusieurs voitures piégées contre des postes de contrôle rebelles.

 

Au moins neuf personnes ont péri dans un attentat de l’EIIL contre un barrage rebelle à al-Bab, dans la province d’Alep, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), un organisme indépendant s’appuyant sur un vaste réseu de travailleurs et militants sur le terrain.

 

D’autres attaques se sont produites dans la même province et une dans celle de Deir Ezzor, plus à l’est, tandis que des combats ont fait rage dans les provinces de Raqa, Idleb et d’Alep, dont la plus grande partie échappe au contrôle du régime.

 

Toujours selon l’OSDH, Dans la province d’Alep, l’EIIL a dépêché des renforts de Deir Ezzor (est) pour appuyer ses combattants », selon l’OSDH.

 

À Raqa, seule capitale provinciale échappant au régime et fief de l’EIIL, les rebelles ont pris le contrôle de l’ancien siège des services de renseignement politiques du régime, une position stratégique tenue auparavant par l’EIIL et se trouvent à 400 mètres du quartier général du groupe djihadistes, rapporte l’OSDH.

 

Une explosion d’une voiture piégée a aussi tué au moins 18 personnes jeudi dans un village tenu par le régime dans la province de Hama (centre).

 

Pendant ce temps, en Irak, d’intenses combats ont opposé jeudi les forces de sécurité irakiennes à des insurgés dans la province sunnite d’Al-Anbar, dans l’ouest du pays, où les violences ont poussé des milliers de familles à la fuite ces derniers jours.

 

Des violences ont également frappé la capitale, où un attentat suicide visant des recrues de l’armée a fait 23 morts et 30 blessés, selon des sources médicales.

 

Depuis ce matin, de violents combats opposent l’armée soutenue par des chars aux djihadistes dans la région d’Al-Boulali. a annoncé jeudi à l’AFP un officier de police.

 

Des chars et des hélicoptères ont détruit une école et plusieurs maisons depuis lesquelles des insurgés tiraient et les combats ont cessé.

 

Al-Boulali est située entre Fallouja, contrôlée depuis quelques jours par l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda) et des tribus hostiles au gouvernement, et Ramadi, dont plusieurs quartiers sont entre les mains des djihadistes.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:30
Syrie: les rebelles attaquent des stocks d'armes chimiques

 

MOSCOU, 9 janvier - RIA Novosti

 

Le gouvernement syrien a informé le Comité exécutif de l'OIAC de deux attaques lancées par des rebelles contre des entrepôts refermant des composants d'armes chimiques, a annoncé jeudi la chaîne de télévision iranienne Al-Alam, citant une source au sein des milieux diplomatiques européens.

 

Selon la chaîne, lors d'une réunion tenue mercredi à La Haye, le représentant syrien à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Bassam al-Sabah, a fait état des attaques perpétrées contre des entrepôts dans la région de Homs et en banlieue de Damas. Cependant, a-t-il ajouté, les autorités syriennes ont repoussé les assaillants. M. al-Sabah n'a fourni aucune précision quant à la date des attaques et à l'identité de leurs auteurs.

 

Selon l'interlocuteur de la chaîne de télévision, "si les terroristes avaient réalisé leur projet, cela aurait été une catastrophe".

 

Fin 2013, le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé que le 21 décembre, un entrepôt renfermant des composants d'armes chimiques avait été attaqué par des terroristes et que cette attaque avait été repoussée par les troupes gouvernementales syriennes. Le ministère a également fait savoir qu'une autre attaque avait été perpétrée en banlieue de Damas par des combattants du Front al-Nosra. Les terroristes ont tenté de pénétrer sur le territoire du site à bord de véhicules blindés chargés d'une quantité importante d'explosifs. Les militaires ont réussi à faire exploser l'un de ces véhicules près des portes de l'entrepôt. La détonation a fait quatre morts et 28 blessés.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:30
United Arab Emirates (UAE) - Blanket Order Training

 

Jan 8, 2014 ASDNews Source : Defense Security Cooperation Agency (DSCA)

 

The Defense Security Cooperation Agency notified Congress today of a possible Foreign Military Sale to the United Arab Emirates (UAE) for blanket order training and associated training and logistical support for an estimated cost of $150 million.

 

The Government of the United Arab Emirates has requested a possible sale for follow on United States Marine Corps blanket order training, training support, and other related elements of program support for the United Arab Emirates Presidential Guard Command. The estimated cost is $150 million.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country that has been and continues to be an important force for political stability and economic progress in the Middle East. The UAE continues host-nation support of vital U.S. forces stationed at Al Dhafra Air Base and plays a vital role in supporting U.S. regional interests.

 

The proposed sale will provide the continuation of U.S. Marine Corps training of the UAE’s Presidential Guard for counterterrorism, counter-piracy, critical infrastructure protection, and national defense. The training also provides engagement opportunities through military exercises, training, and common equipment. The Presidential Guard currently uses these skills alongside U.S. forces, particularly in Afghanistan.

 

The proposed sale of this training will not alter the basic military balance in the region.

 

There will be no principal contractors associated with this proposed sale. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale will not require the permanent assignment of any U.S. Government or contractor representatives to the UAE. Training teams will travel to the country on a temporary basis.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:30
Syrie : les premiers containers de produits chimiques ont quitté Lattaquié

 

08.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Un vaisseau danois, le Ark Futura, a quitté mardi 7 janvier le port de Lattaquié en Syrie. A son bord, une douzaine de containers de produits chimiques considérés par la mission de l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques)-Nations Unies comme prioritaires car les plus toxiques.

 

C'est le premier chargement dans le démantèlement de l'arsenal chimique syrien... Il est à destination d'un navire américain spécialement équipé (photo US Navy) pour détruire les produits en mer.

 

Quatre navires (danois et norvégiens) doivent transporter progressivement les 290 tonnes d'armes chimiques et les plus de 1 000 tonnes d'agents chimiques déclarés par le régime de Damas (oui, la sensation est étrange de devoir se fier à Bachar Al-Assad mais il faut bien commencer).

 

Pour ce premier " voyage ", les produits chimiques de " priority one " ont été prélevés de deux sites (sur 23), transporté par des camions blindés russes et chargé à bord du vaisseau danois dans le port de Lattaquié. Les Etats-Unis ont livré au port syrien du matériel de transport et de décontamination. La Chine a fourni dix ambulances et des caméras de surveillance et la Finlande une équipe de réaction rapide en cas d'accident. « C'est une étape importante de commencer le transport de ces matières dans le cadre du plan », a déclaré le directeur général de l'OIAC, Mehmet Üzümcü.

 

Tout a été minutieusement préparé et même mis en scène en concordance avec la résolution 2 118 du Conseil de sécurité et les décisions du conseil de l'OIAC qui stipule que tout le programme d'armemement chimique doit être détruit d'ici le 30 juin 2014.

 

Le premier chargement, escorté par des navires russes, chinois, norvégien et danois, doit être transféré sur un bateau américain. Le roulier MV Cape Ray a été spécialement équipé (structures de destruction par hydrolise), dans son port de Norfolk en Virginie, pour détruire des armes chimiques en mer. Il doit appareiller d'Italie pour détruire les armes dans les eaux internationales.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:30
IMI’s new RAZOR CORE Cartridge. Image: IMI

IMI’s new RAZOR CORE Cartridge. Image: IMI

 

January 8, 2014 by Tamir Eshel - defense-update.com

 

Israel Military Industries (IMI) has announced the release of a new 5.56mm cartridge dubbed ‘Razor Core’, optimized for higher performance. According Israel to Shmilovitz, IMI Vice President and Managing Director of IMI’s Yitzhak small-caliber ammunition division, the new cartridge is designed to achieve higher accuracy, effective stopping power at extended range of up to 600 meters.

 

Shmilovitz said this performance level makes the Razor Core attractive for special operations. “The Razor Core provides outstanding performance, while remaining at a very competitive price” Shmilovitz commented the new cartridge is already in production, and has been combat proven with an undisclosed customer. According to IMI the Razor Core cartridge is designed for military and law enforcement applications but, its accuracy and affordability make it suitable for commercial and sport shooting as well.

 

IMI’s small caliber ammunition division is recognized by the Israel Ministry of Defense as the prime supplier of small-caliber ammunition to the Israel Defense Forces (IDF). The division manufactures a complete range of ammunition, from 5.56mm to 0.5″ (12.7mm), including a wide range of armor-piercing, sniping and training ammunition. IMI’s 5.56mm BALL NATO and 9mm BALL NATO cartridges are both NATO qualified.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:30
Israël teste le système anti-missile Arrow 3 pendant la visite de Kerry

 

03 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

JERUSALEM - Israël a procédé vendredi avec succès à un deuxième test de son système Arrow 3, mis au point avec les Etats-Unis pour intercepter les missiles balistiques, a indiqué un porte-parole du ministère de la Défense.

 

Cet essai a eu lieu en pleine visite du secrétaire d'Etat américain John Kerry en Israël et dans les Territoires palestiniens, où il s'efforce de faire avancer le processus de paix.

 

Un deuxième test en vol de l'intercepteur Arrow 3 a été mené avec succès (...) au-dessus de la mer Méditerranée le matin, a précisé le ministère dans un communiqué. Il a effectué une trajectoire extra-atmosphérique dans l'espace, conformément aux plans.

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a revu M. Kerry vendredi après une première série d'entretiens jeudi, a salué la réussite de l'essai du système Arrow 3, fruit de la coopération israélo-américaine.

 

De son côté, le sénateur républicain John McCain, en visite en Israël et proche de la droite au pouvoir, a qualifié le test de succès historique.

 

M. McCain a estimé que ce système défensif atteste amplement (...) du meilleur de la technologie israélienne et américaine.

 

Arrow 3 (Hetz en hébreu), testé une première fois en février 2013, comporte un radar qui détecte les missiles, puis transmet les informations à un centre de contrôle, lequel déclenche le lancement d'un missile après avoir analysé et calculé la trajectoire de celui à intercepter.

 

Il est en partie financé par les Etats-Unis, avec notamment la participation de l'avionneur Boeing.

 

Le lancement du projet Arrow remonte à 1988, dans le cadre du programme antibalistique américain connu sous le nom de Star Wars. Il a été accéléré après le bombardement du territoire israélien par des missiles Scud irakiens durant la première guerre du Golfe, en 1991.

 

Israël accuse en outre l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, et craint qu'il équipe ses missiles balistiques de têtes nucléaires, ce que dément Téhéran.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
Turkey Sees Promise in Libyan Market

 

Jan. 7, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — Turkey’s procurement officials are hoping to penetrate into the emerging Libyan arms market, especially with aerial platforms Turkish Aerospace Industries (TAI) is developing.

 

“We are hopeful about a powerful entry,” one senior procurement official said. “The Libyans are keen to explore possibilities of cooperation.”

 

Libyan Prime Minister Ali Zeidan visited TAI production facilities on Jan. 3, the company announced. It said that he was briefed on the possible sale of the T-129 ATAK attack and tactical reconnaissance helicopter and the Hurkus basic trainer aircraft.

 

A TAI official said the company hoped to launch talks on potential sales of both platforms to Libya.

 

“Libya could be a promising market soon,” he said. “Especially in view of the fact that political relations are excellent.”

 

TAI has been developing the T-129 in partnership with the Italian-British AgustaWestland. Earlier, TAI launched talks on potential sales to Pakistan, Jordan and Azerbaijan.

 

The initial T-129A is being used for flight testing while the full specification T-129B is still under development. For any sales deal, however, Turkey must obtain US permission to export the LHTEC CTS800-4N engine powering the T-129.

 

The TAI official also said that Libya, which is still trying to improve its Air Force after a revolution toppled former leader Moammar Gadhafi, could be a potential buyer for the Hurkus trainer.

 

The Turkish government Dec. 26 signed a contract for the serial production of two versions of the Hurkus, an indigenous trainer aircraft developed by TAI. TAI has said the Hurkus-A, an analog cockpit-base model, made its maiden flight Aug. 23. It has flown a total of 800 hours in 15 sorties since then.

 

The contract involves the production of 15 Hurkus-Bs, an advanced version with improved avionics. Turkey’s military electronics specialist, Aselsan, will be tasked to produce military avionics for the aircraft.

 

TAI also said the contract involves conceptual design work for the Hurkus-C, an armed aircraft with aerial support, reconnaissance and surveillance roles.

 

The two-seat Hurkus will have a maximum lifespan of 10,500 flight hours, or about 35 years. The turboprop has a single 1,600-horsepower engine and can fly at a height of 10,577 meters at a maximum speed of 574 kilometers per hour.

 

The Hurkus will be equipped for day and night flying, as well as for basic pilot training, instrument flying, navigation training, and weapons and formation training. It will have good visibility from both cockpits, with a 50-degree down-view angle from the rear cockpit, ejection seats, an on-board oxygen generation system, an environmental control system, an anti-G system, and shock-absorbing landing gear for training missions.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Syrie: l'EIIL appelle à anéantir les autres rebelles

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - L'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) a appelé à anéantir les rebelles contre lesquels ce groupe lié à Al-Qaïda se bat depuis plusieurs jours dans le nord de la Syrie, selon un message audio mis en ligne mardi sur des sites jihadistes.

 

Il a par ailleurs menacé de mort les membres de la coalition de l'opposition syrienne, estimant qu'ils étaient une cible légitime.

 

S'adressant aux combattants de l'EIIL, son porte-parole, cheikh Abou Mohammed al-Adnani, a lancé: Anéantissez-les (les rebelles) et (...) soyez certains de la victoire de Dieu.

 

Parlant ensuite aux rebelles, il a affirmé: Aucun de vous ne survivra, et nous ferons de vous un exemple pour tous ceux qui pensent suivre le même chemin.

 

Cette déclaration intervient alors que depuis vendredi, rebelles et combattants de la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie, le Front Al-Nosra, sont engagés dans des affrontements meurtriers contre les jihadistes de l'EIIL.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ces combats ont fait au moins 274 morts: 129 rebelles et membres d'Al-Nosra, 99 jihadistes de l'EIIL, un groupe originaire d'Irak, et 46 civils.

 

Le chef du Front Al-Nosra, Abou Mohammad al-Jolani, a appelé mardi à un cessez-le feu dans ces affrontements, pour se concentrer sur la lutte contre le régime de Bachar al-Assad.

 

L'EIIL a aussi mis en garde les membres de l'opposition.

 

L'EIIL estime que la coalition et le Conseil national (syrien, une des composantes de la coalition, ndlr), l'état-major et le conseil militaire (...) lui ont déclaré la guerre, a indiqué Abou Mohammed al-Adnani.

 

Chaque membre de cette entité est une cible légitime pour nous, à moins qu'il ne déclare publiquement son refus de (...) combattre les moujahidine, a-t-il ajouté.

 

Soyez conscients, soldats de l'EIIL, que nous avons réservé un prix à quiconque coupe la tête de l'un d'eux et celle de leurs commandants, alors tuez-les où que vous les trouviez, a-t-il dit.

 

La coalition de l'opposition dénonce régulièrement les actions de l'EIIL, accusé d'une série d'exactions, notamment des enlèvements et meurtres de civils et de rebelles rivaux.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

DUBAI, United Arab Emirates, Jan. 7 (UPI)

 

French President Francois Hollande is pushing hard to restore Paris' once-thriving defense links with the Persian Gulf monarchies, especially the major military power Saudi Arabia and the United Arab Emirates, with the aim of securing major arms deals.

 

He concluded a two-day visit to Riyadh Dec. 31 designed to restore France's diplomatic clout in the strategic, oil-rich region clearly exploiting Saudi Arabia's growing differences with the long-dominant Americans over their refusal to help topple Syrian President Bashar Assad, and the Obama administration's new strategic objective of a rapprochement with Iran, the kingdom's bitter rival for leadership of the region and the Muslim world.

 

And so far, Hollande's plan seems to be working: Witness the Dec. 29 announcement that Riyadh has pledged $3 billion to buy weapons from France to strengthen Lebanon's military against Hezbollah, the powerful Iranian-backed movement that's helping Assad, a key Iranian ally, hold onto power against Saudi-backed Syrian rebels.

 

That should be a major shot in the arm for France's defense industry, which has had a lean time in terms of arms deals in recent months.

 

Dassault Aviation, one of France's major defense contractors, has a lot riding on its efforts to sell 60 Rafale multi-role combat jets to the Emirates, a contract worth upwards of $10 billion.

 

Dassault has lost out in several big combat fighter contests in recent years, including a $4.5 billion 36-jet deal with Brazil, and is desperate to secure the gulf contract that would be Rafale's first confirmed export sale.

 

In 2012, Rafale was tipped as the winner in an Indian competition for 126 combat aircraft worth more than $120 billion, but disagreement with New Delhi over the cost of building 108 of them in India has left the whole deal hanging, with no sign of an early resolution.

 

If the Emirate contract fizzles, Dassault will have to seriously cut back the Rafale production line amid French defense budget reductions.

 

France slashed its Rafale order in mid-2013, from 11 per year to 26 over six years, and now the assembly line will be threatened if Dassault can't make a big Rafale export sale in the gulf.

 

"Rafale relies on the French government for its survival, but Paris can no longer afford to shoulder the $2.02 billion-$2.7 billion annual cost of keeping up production," observed British defense analyst Carola Hoyos.

 

"Ending Rafale's production ... would maim France's military aerospace industry and undermine the diplomatic and military influence it gains from being one of the few countries able to rely entirely on its own equipment."

 

In December, the Emirates dropped the Eurofighter Typhoon, built by a European consortium headed by Britain's BAE Systems, boosting Rafale's prospects. But Dassault, which has been negotiating with the Emiratis for years, could still lose to Boeing's F/A-18.

 

"France will pursue its efforts to increase its defense market share in the gulf despite the commercial tensions this will create with its U.S. and U.K. allies," observed Oxford Analytica.

 

"Defense ties should become stronger as France responds to further requests for security assistance from the gulf states. Yet its quest for renewed diplomatic influence in the region cannot be pursued alone, and will require U.S. and U.K. support."

 

Restoring defense and trade ties with the gulf has been one of Hollande's priorities since his May 2012 election.

 

"Hollande's new team was eager to turn the page after the Sarkozy presidency's inconclusive partnership with Qatar and distant relations with the Saudis and the Emiratis," Oxford Analytica noted.

 

"Defense Minister Jean-Yves Le Drian has invested considerable time and energy to fulfill that objective, resulting in a major improvement in ties."

 

Indeed, Le Drian has visited Saudi Arabia, the Emirates and gas-rich Qatar, which seeks 72 new strike jets and could become a Rafale customer, no less than 13 times since mid-2012. Hollande's visit to Riyadh was his second in a year.

 

In the 1980s France supplied Saudi Arabia with several frigates and other warships under the Sawari naval program and these now need to be replaced. Paris hopes to secure the contract, worth around $13.8 billion, for six advanced frigates and 5-6 submarines.

 

France is also hoping to secure a $2.72 billion contract to upgrade the kingdom's air defense system, known as the Mark 3 Program.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Israel moves closer to anti-missile shield with Arrow 3 test

 

TEL AVIV, Israel, Jan. 6 (UPI)

 

Israel's latest test-firing of its high-altitude Arrow 3 anti-ballistic missile system marks a major step toward the Jewish state's plan to build a multilayer missile defense shield against everything from Iranian intermediate-range ballistic weapons to home-made rockets built by Palestinian militants.

 

The Arrow, under development by state-run Israel Aerospace Industries and the Boeing Co. of the United States, will be Israel's primary defense against ballistic missiles when it's declared operational. That's currently expected to be some time in 2015.

 

The system's upgraded missile underwent its second flight test Friday over the eastern Mediterranean although it did not involve an interception, officials reported.

 

The test took place at the Palmahim air force base on the coast south of Tel Aviv. The two-stage Arrow reached its operational altitude outside Earth's atmosphere where it is designed to shoot down ballistic missiles high enough to disintegrate chemical, biological or nuclear warheads.

 

Yair Ramati, head of the Israel Missile Defense Organization, said the test, which was attended by U.S. officials, involved the solid-fuel exo-atmosphere interceptor jettisoning its booster rocket.

 

"The kill vehicle continued to fly in space and conducted various maneuvers ... for a couple of minutes" using thrust vectors, Ramati reported.

 

The interceptors do not carry explosives, but destroy their targets by ramming them at closing speeds of thousands of feet per second and vaporizing them.

 

The Arrow 3 system will constitute the topmost tier of the planned Homa -- Hebrew for The Wall -- defense shield and will be dedicated to intercepting ballistic missiles held by Iran, the embattled Syrian regime of President Bashar Assad, and, increasingly, Hezbollah in Lebanon.

 

U.S. officials are reported to believe Hezbollah, which is backed Tehran and Damascus, is smuggling the components of advanced missile systems into Lebanon from Syria where the systems were delivered by Russia in the last two years to build up their arsenal of long-range weapons capable of hitting anywhere in Israel.

 

Shipments already in Lebanon are believed to include several supersonic P-800 Yakhont anti-ship missiles. Seventy-two of these weapons were delivered to Syria in 2012-13.

 

The Yakhont, considered the most advanced missile of its type in the world, "represents a new type of threat," Vice Adm. Eliezer Maron, Israel's former navy commander, warned Sunday, since defense systems to counter such missiles are subsonic.

 

He said Israel has defenses in place against the sea-skimming Yakhont, but gave no details. The Israelis say their offshore natural gas fields likely would be a prime target for the Yakhont.

 

The 33-month-old civil war in Syria has raised questions about Assad's control over his military's Russian Scud B and C ballistic missiles. Israel estimates the regime, which is decommissioning its chemical weapons, has used about half of its several dozen Scuds against rebel forces.

 

Arrow 3, which underwent its first flight test Feb. 25, 2012, is the latest variant of the system IAI, flagship of Israel's defense industry, which has been developing it with the Americans since 1988 at a cost well in excess of $1 billion.

 

Arrow 1 was first deployed in 2000. Arrow 2, with at least two batteries operational, will back up Arrow 3 at lower altitudes when the new variant becomes operational, picking off any ballistic missiles that get through the first line of defense in space.

 

The next tier down in the missile shield is the David's Sling system defense under development by Rafael Advanced Defense Systems and the U.S. Raytheon Co. to counter medium-range missiles and rockets.

 

The bottom layer is Rafael's upgraded Iron Dome system, primarily designed to intercept short-range rockets.

 

It was deployed in early 2012 and the Israeli military boasts it has destroyed 84.6 percent of the targets it engaged in clashes with Palestinian militants.

 

That claim has been questioned by some Israeli missile experts, who say it has been highly inflated to boost the morale of Israelis who have been repeatedly warned they face the prospects of sustained weeks-long missile bombardment by their adversaries if a new war breaks out.

 

This has fueled concerns the multi-tier defense system might not be able to cope with a major missile attack on all fronts, which single-interception trials cannot simulate.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
Syrie: 34 mercenaires étrangers éliminés par des rebelles

 

 

MOSCOU, 7 janvier - RIA Novosti

 

L'opposition syrienne armée a éliminé 34 islamistes radicaux, tous mercenaires étrangères affiliés à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, dans le nord-est de la Syrie, rapporte l'agence Reuters se référant à l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé à Londres (OSDH).

 

Sans préciser la nationalité des extrémistes éliminés, la source précise que la majorité des islamistes étaient des membres du mouvement de  l'Etat islamique en Irak et au Levant. 

 

La confrontation entre l'opposition anti-Assad et des islamistes sévissant sur le sol syrien s'est accentuée au cours de ces derniers jours. Les médias font régulièrement état de combats d'envergure secouant différentes régions du pays. 

 

Depuis mars 2011, la Syrie est secouée par un conflit armé entre les forces gouvernementales et l'opposition armée. D'après les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 100.000 morts. 

 

L'Armée syrienne libre (ASL), branche militaire de l'opposition syrienne, est considérée comme une force modérée qui mène un dialogue avec une série de pays occidentaux et arabes. Cependant, plusieurs groupes extrémistes affiliés à Al-Qaïda, dont l'Etat islamique en Irak et au Levant et le Front Al-Nosra, sont également présents sur le sol syrien.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
Irak: frappe aérienne sur Ramadi, 25 insurgés tués

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

KIRKOUK (Irak) - L'armée de l'air irakienne a mené mardi une frappe sur Ramadi, tuant 25 insurgés dans cette ville dont certains secteurs sont contrôlés par des combattants liés à Al-Qaïda, a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense.

 

Les forces aériennes irakiennes ont repéré plusieurs véhicules chargés d'armement lourd sur une place de Ramadi, à 100 km à l'ouest de Bagdad, et les ont visés avec des missiles, tuant 25 insurgés et détruisant des armes, a déclaré le porte-parole Mohamad al-Askari.

 

Dans la nuit, les forces gouvernementales ont tenté de reprendre des quartiers contrôlés par les combattants d'Al-Qaïda, mais sans succès.

 

Les combats ont débuté à 23H00 (20H00 GMT) et se sont terminés à 06H00. Les forces de sécurité n'ont pas réussi à pénétrer dans ces zones dont l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) a toujours le contrôle, avait déclaré dans la matinée un capitaine de police à Ramadi.

 

Ces combats ont fait 4 morts et 14 blessés parmi les civils, a déclaré à l'AFP le Dr Ahmed Abdel Salam, médecin à l'hôpital de Ramadi qui ne disposait pas de bilan pour l'armée ou les jihadistes.

 

Ces derniers jours, des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda) ont pris le contrôle de quartiers de Ramadi et de la totalité de Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad.

 

Depuis dimanche, de hauts responsables irakiens annonçaient des préparatifs en vue d'un assaut contre Fallouja, mais le ministère de la Défense a assuré mardi que cette attaque n'aurait pas lieu dans l'immédiat afin d'épargner les civils et a appelé les habitants à chasser les insurgés.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
Accord nucléaire: rencontre jeudi et vendredi entre l'Iran et l'UE

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

TEHERAN - Le négociateur en chef iranien rencontrera jeudi et vendredi à Genève une responsable de l'Union européenne pour discuter de la date d'application de l'accord nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances, ont indiqué mardi les médias iraniens.

 

Les experts de l'Iran et des pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont proposé en début d'année la date du 20 janvier pour appliquer l'accord de Genève sur un gel du programme nucléaire iranien pendant six mois. Cette date devait être approuvée par les responsables politiques des deux parties.

 

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué mardi à l'agence officielle Irna qu'il s'entretiendrait avec Helga Schmid, l'adjointe de la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton qui négocie au nom des grandes puissances, pour discuter de l'application de l'accord de Genève, signé le 24 novembre.

 

Les discussions doivent durer deux jours, a-t-il ajouté.

 

A l'issue de la réunion d'experts le 2 janvier, un responsable iranien avait souligné que deux ou trois questions de nature politique devaient encore être réglées avant de mettre l'accord en application.

 

L'accord de Genève prévoit entre autres qu'il n'y aura pas de nouvelles sanctions contre l'Iran durant une période intérimaire de six mois pendant laquelle Téhéran a accepté de geler le développement de ses activités nucléaires sensibles.

 

L'objectif est de trouver un accord définitif avec l'Iran, soupçonné, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil.

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