Overblog Tous les blogs Top blogs Entreprises & Marques Tous les blogs Entreprises & Marques
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 21:30
Nucléaire: Israël réclame le démantèlement complet du programme iranien

TEL AVIV, 1er octobre - RIA Novosti

 

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé mardi à démanteler complètement le programme nucléaire iranien, lors de la 68e session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

"Peut-on écarter cette menace par la voie diplomatique? La seule solution diplomatique efficace serait de démanteler le programme nucléaire iranien", a déclaré M.Netanyahu.

"Certains d'entre vous n'accepteront pas que l'Iran dispose d'un potentiel nucléaire latent… Un pays capable d'enrichir de l'uranium à 3,5%, pourra aussi bien l'enrichir à 90%. Si un pays maîtrise un cycle nucléaire complet, il est en mesure de fabriquer des armes nucléaires", a ajouté le premier ministre israélien.

Il a appelé à maintenir les sanctions imposées à Téhéran alors même qu'il mène des négociations avec l'Occident et à les durcir si l'Iran refusait de démanteler son programme nucléaire. "Il ne faut pas accepter des ententes partielles. Il faut lever les sanctions après le démontage complet du programme nucléaire", a noté M.Netanyahu.

Selon lui, la question sera close seulement si l'Iran arrête d'enrichir de l'uranium, retire l'uranium enrichi de son territoire, ferme son site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordow, près de Qom, et renonce à la production de plutonium.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 20:30
Syrie: détruire les armes chimiques en un an frôle l'impossible (expert)

MOSCOU, 1er octobre - RIA Novosti

 

L'expert canadien Scott Cairns, membre de l'équipe avancée de l'OIAC en Syrie, estime qu'il est pratiquement impossible de démanteler l'ensemble des arsenaux chimiques syriens en quelques mois, voire en un an, a annoncé mardi la compagnie de radio et de télévision canadienne CBC.

 

"Le faire dans une atmosphère favorable, dans un pays en paix, relève d'une tâche extrêmement ambitieuse. Mais le faire en quelques mois, voire en un an dans un pays en guerre, cela frôle l'impossible", a dit M. Cairns.

 

Selon la CBC, les autorités officielles estiment qu'il faut commencer par suspendre la production d'armes chimiques et détruire les équipements ad hoc.

 

Le 27 septembre, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a approuvé le plan de démantèlement des arsenaux chimiques en Syrie. Aux termes de ce plan, les inspections doivent débuter le 1er octobre au plus tard. Dans les 30 jours à compter du 27 septembre, les experts doivent achever l'inspection de tous les lieux indiqués par les autorités syriennes et visiter dans les plus brefs délais les autres sites qui pourraient être signalés par les pays membres de l'OIAC. Il est prévu de détruire avant fin novembre 2013 les équipements destinés à la production d'armes chimiques et de démanteler les stocks de ces armes au cours du premier semestre de 2014.

 

L'équipe d'experts avancée comprenant une trentaine de personnes est arrivée mardi en Syrie.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:30
Syrie : les inspecteurs arrivent pour détruire les armes chimiques

01/10/2013 Le Point.fr

 

L'équipe chargée de faire appliquer la résolution de l'ONU sur le désarmement va débuter une opération historique en plein conflit dans le pays.

 

Les inspecteurs chargés de détruire l'arsenal chimique de la Syrie arrivent mardi à Damas pour débuter une opération historique, consistant à se débarrasser en plein conflit d'un stock estimé à un millier de tonnes de ces armes interdites. L'équipe de 20 inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), débarquée au Liban lundi, est chargée de faire appliquer la résolution de l'ONU encadrant la destruction de l'arsenal chimique syrien. Il s'agit de l'une des opérations de désarmement les plus ambitieuses et les plus dangereuses jamais tentées. De telles opérations ont déjà été entreprises en Irak et en Libye mais jamais en pleine guerre - or la Syrie s'enfonce chaque jour dans un conflit qui a fait plus de 110 000 morts en trente mois.

 

Selon des experts, le pays possèderait plus de 1 000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde et du sarin, répartis dans 45 sites environ. Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé à une chaîne italienne qu'il se conformerait à la résolution de l'ONU, adoptée vendredi de haute lutte et qui constitue une percée diplomatique majeure depuis le début du conflit en mars 2011. Mais de nouvelles tensions risquent d'apparaître entre Russes et Occidentaux avec le début d'examen lundi à l'ONU d'un projet de déclaration demandant à Damas de faciliter l'accès à la population pour les agences humanitaires onusiennes.

 

Un délai extrêmement court

 

Les inspecteurs de l'OIAC arrivent au lendemain du départ des experts de l'ONU enquêtant sur les sites de possibles attaques chimiques. L'équipe de l'ONU, dirigée par Aake Sellström, a terminé son enquête sur sept sites près de Damas et dans le nord de la Syrie, où le régime comme l'opposition ont dénoncé des attaques chimiques. Ils doivent remettre leur rapport fin octobre. Ces six experts ont déjà établi que du gaz sarin avait été utilisé à une grande échelle lors de l'attaque du 21 août près de Damas qui a provoqué l'indignation à travers le monde et poussé plusieurs pays, États-Unis en tête, à envisager une action militaire punitive.

 

L'équipe de l'OIAC a, quant à elle, passé la nuit à Beyrouth et devait ensuite prendre la route pour Damas. "Pour le moment, nous n'avons aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien", a déclaré un responsable de l'OIAC. Les autorités syriennes ont fourni le 19 septembre une liste des sites de production et de stockage des armes chimiques devant être inspectés dans les 30 jours, dans le cadre d'un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici mi-2014. Le délai semble extrêmement court - à titre d'exemple, 10 ans après l'annonce par Tripoli de sa volonté de se débarrasser de son arsenal chimique, la Libye n'a toujours pas fini le processus.

 

Assad promet de respecter la résolution de l'ONU

 

Interrogé par la chaîne italienne Rai News 24 sur la résolution de l'ONU, Assad a pourtant assuré : "Bien sûr, nous allons la respecter." Cette résolution appelle aussi à la tenue "le plus tôt possible" d'une conférence internationale à Genève pour amorcer une solution politique, mais son format reste encore à définir. Assad a dénié tout rôle à l'Europe : "La plupart des pays européens n'ont pas la capacité de jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne possèdent pas les atouts pour réussir dans ce rôle." Offusqué, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a assuré avoir obtenu que la Chine, la France et le Royaume-Uni soient associés à l'initiative russo-américaine. La liste des participants syriens pose aussi question. Le chef de l'opposition Ahmad Jarba a dit samedi que la Coalition nationale syrienne était disposée à envoyer une délégation. Mais pour Assad, "on ne peut pas parler avec des organisations liées à al-Qaida (ni) négocier avec des gens qui demandent une intervention militaire en Syrie", en allusion à la Coalition.

 

Le Conseil de sécurité devait débattre lundi d'un projet de "déclaration de la présidence" proposé par le Luxembourg et l'Australie. Il prévoit d'autoriser les convois d'aide en provenance de pays voisins à franchir la frontière. Selon des diplomates, la Russie risque de s'y opposer car l'aide parviendrait alors directement à des zones tenues par l'opposition. Évoquant à Genève la catastrophe humanitaire en Syrie, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés s'est alarmé lundi de la déstabilisation à long terme des pays voisins de la Syrie, submergés par plus de deux millions de réfugiés, le "plus grand déplacement de population dans le monde" depuis 30 ans.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:30
US Concerned by Turkey’s Choice of Chinese Missile

Sept. 30, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Reuters; published Sept. 28, 2013)

 

U.S. Concerned About Turkey's Choice of Chinese Missile System (excerpt)



The United States said on Saturday it had expressed serious concerns to Turkey over its decision to co-produce a long-range air and missile defense system with a Chinese firm under U.S. sanctions.

Turkey, a member of the NATO military alliance, announced this week that it had chosen the FD-2000 missile defense system from China Precision Machinery Import and Export Corp, or CPMIEC, over rival systems from Russian, U.S. and European firms.

CPMIEC is under U.S. sanctions for violations of the Iran, North Korea and Syria Nonproliferation Act.

"We have conveyed our serious concerns about the Turkish government's contract discussions with a U.S.-sanctioned company for a missile defense system that will not be inter-operable with NATO systems or collective defense capabilities," a State Department spokeswoman said.

"Our discussions on this issue will continue." (end of excerpt)


Click here for the full story, on the Reuters website.


(EDITOR’S NOTE: Sources in Turkey say that the reasons for choosing the Chinese missile over its competitors include its reportedly 25% lower acquisition cost and much lower running costs; the possibility of incorporating Turkish systems and subsystems; and the fear that US-supplied missiles might be incapacitated if used against Israeli missiles.)

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 17:40
Proche-Orient sans ADM: Moscou veut une conférence internationale

MOSCOU, 30 septembre - RIA Novosti

 

La Russie compte convoquer une conférence internationale sur la création d'une zone exempte d'armes de destruction massive (ADM) au Proche-Orient, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview au quotidien Kommersant.

 

"Nous chercherons à obtenir la tenue de cette conférence. Dans le contexte actuel, il est important de rendre universel le régime de non-possession d'armes de destruction massive dans cette région explosive", a expliqué le chef de la diplomatie russe. 

 

M.Lavrov a rappelé que lors de sa récente rencontre à Genève avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry, il avait proposé de préciser dans le projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Syrie que "le règlement du problème des armes chimiques syriennes devrait constituer un pas important vers la mise en place au Proche-Orient d'une zone exempte de toute arme de destruction massive et de ses vecteurs". 

 

Le ministre a souligné que la décision de tenir la conférence en question avait été prise en 2010. "Le forum était prévu pour l'année passée, mais rien n'a bougé depuis", a-t-il indiqué.

 

Le 14 septembre, les chefs de la diplomatie russe et américaine se sont mis d'accord à Genève sur les modalités de mise sous contrôle international des armes chimiques syriennes et de leur destruction à la mi-2014.    

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 13:30
Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/armes chimiques: l'OIAC adopte un plan de désarmement

MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti

 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté un plan de désarmement chimique de la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi à La Haye, aux Pays-Bas.

 

"Le Conseil exécutif de l'OIAC a pris une décision historique de détruire les armes chimiques syriennes", a annoncé OIAC dans un communiqué.

 

"La décision est adoptée et entre en vigueur immédiatement", a déclaré le porte-parole de l'OIAC, Michael Luhan, devant les journalistes.

 

Le Conseil a adopté un programme de démantèlement de toutes les armes chimiques syriennes d'ici la mi-2014. Des inspecteurs de l'OIAC arriveront en Syrie le 1er octobre 2013. Ils disposeront de 30 jours pour visiter toutes les installations déclarées la semaine dernière par la Syrie, qui devra leur fournir un accès "immédiat et sans entrave" à tous ces sites. Un non-respect de ces obligations entraînerait une réunion de l'OIAC dans les 24 heures.

 

Cette décision de l'OIAC a permis au Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter vendredi soir une résolution sur la destruction de l'arsenal chimique syrien.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

27/09/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Turkey has selected China's CPMIEC firm to co-manufacture its long-range ground-based air defence system, thereby eliminating Russian, European and US companies from a $4 billion co-development contract.

 

Turkey's air defence system choice was made public on 26 September by the country's Defense Minister, Ismet Yilmaz, who at the same time confirmed the termination of a ship-building contract through which six new corvettes would have been delivered to the Turkish Navy.

 

Right now, Turkey doesn't have an extended-range missile defence system in operation but, via its NATO membership, does have Patriot systems deployed there.

 

CPMIEC's winning offering is the HQ-9 system. It was up against the Patriot (offered by Lockheed Martin and Raytheon), the S-300 (Rosoboronexport) and the SAMP/T Aster 30 (Eurosam).

 

Turkish Air Defence Contract

 

Responding to the Turkish air defence contract choice, Raytheon seemed to express disappointment. "NATO has long supported the system, deploying Patriots in five aligned countries and, in 2012, providing a requested Patriot deployment to Turkey", said representative Mike Doble. "Given this strong performance, we hope to have an opportunity to debrief and learn more about this decision."

 

About six months ago, CPMIEC had sanctions imposed on it by the United Nations in connection with Iran, North Korea and Syria Nonproliferation Act violations. It is not known precisely what these violations involved but this wasn't the first time the firm had found itself in that situation.

 

HQ-9 Missile System

 

The HQ-9 missile defence system has been in production since the 1980s. The missile itself boasts an inertial guidance system, has a horizontal range of up to 200 kilometres and travels at Mach 4.2. It is launched by a Taian TAS5380 8×8 TEL (transporter erector launcher) vehicle.

 

In 2012, China was the world's fifth-largest arms exporter with a five per cent market share, according to SIPRI (the Stockholm International Peace Research Institute). The lion's share of its arms exports involved sales to Pakistan, SIPRI stated.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
La Marine israélienne va recevoir de nouveaux navires patrouilleurs

30.09.2013 ( Xinhua )

 

La société Israël Aerospace Industries (IAI), propriété de l'Etat, a emporté un contrat pour fournir à la Marine israélienne trois navires patrouilleurs rapides de prochaine génération, a indiqué dimanche la société dans une déclaration.

 

IAI, le plus important fournisseur de la défense israélienne, a expliqué que le Super Dvora III, doté d'un équipage de 12 personnes, développé et fabriqué par sa division Ramta, disposait d'un système de propulsion avancé qui permet des manoeuvres rapides et précises, de capacités de défense et d'attaque, et d'une autonomie de croisière de 1000 miles nautiques, selon la déclaration.

 

Les détails sur le montant du contrat et la date de livraison n'ont pas été révélés.

 

La Marine israélienne déploie à l'heure actuelle quatre Super Dvora dans des patrouilles de sécurité de routine le long des côtes du pays et des frontières maritimes avec le Liban et la bande de Gaza, dans le cadre d'opérations anti-terrorisme et anti-infiltration. Ces navires ont également pour mission de prévenir la contrebande ou toute autre activité illégale mettant en danger des avoirs stratégiques, tels que les gisements de gaz naturel découverts récemment, a indiqué IAI.

 

L'entreprise a décrit le vaisseau de quatrième génération inclus dans le contrat comme "un des plus avancés au monde" dans la catégorie d'attaque rapide du fait de sa vitesse exceptionnelle, sa robustesse et détection avancée, sa navigation, ses communications, ses missiles de défense et ses mesures pour des tirs de précision, expliquant qu'il est adapté pour avoir la supériorité en cas de combat rapproché.

 

La division Ramta de IAI, dont le quartier général est situé dans la ville de Beersheba, au milieu du désert, a déjà vendu plus de 120 Super Dvora des générations précédentes aux différentes Marines du monde entier.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

30/09/2013 Par Arielle Thedrel - LeFigaro.fr

 

Les premiers experts internationaux en armes chimiques sont attendus mardi à Damas. La guerre civile qui fait rage et les délais impartis par la résolution de l'Onu rendent leur mission aussi difficile que périlleuse.

 

 

Un premier contingent d'une vingtaine d'experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) est attendu mardi matin à Damas pour commencer à démanteler l'arsenal chimique de la Syrie. Leur mission s'annonce aussi compliquée que périlleuse. Dimanche, Bachar el-Assad a déclaré qu'il se conformerait à la résolution des Nations unies adoptée vendredi dernier à l'unanimité après d'âpres négociations russo-américaines. Le président syrien a assuré que «bien évidemment», son pays assurera l'aide et la protection des experts de l'OIAC. Leur sécurité dans un pays en guerre constitue en effet un défi de taille. Pour Dina Esfandiary, chercheur à l'Institut international pour les études stratégiques de Londres, «les inspecteurs feront des cibles parfaites. Quiconque voudra saboter l'opération, et je suis sûre que beaucoup voudront le faire, pourra les prendre en joue».

 

Damas a remis le 21 septembre dernier l'inventaire de son arsenal à l'OIAC. Mais ses experts devront travailler d'arrache-pied pour tenir des délais jugés impossibles. La résolution de l'ONU fait en effet obligation à Bachar el-Assad de détruire la totalité de ses stocks avant la mi-2014. Selon certains spécialistes, ce délai suffira à peine pour inventorier les armes chimiques et les sortir de Syrie. De telles opérations ont déjà été entreprises en Irak et en Libye, mais jamais en pleine guerre. Pour éliminer les produits toxiques stockés dans tout le pays, il faudra près de deux cents inspecteurs. Or, l'OIAC n'en a pas assez. Moscou et Pékin ont proposé leurs services. Les Etats-Unis, l'Allemagne et d'autres pays ont aussi offert leur aide technique ou financière -l'addition devrait s'élever à un milliard de dollars-. L'Italie a mis à disposition des appareils militaires C-130 pour transporter depuis les Pays-Bas, siège de l'OIAC, jusqu'en Syrie les experts et leur matériel.

 

Les spécialistes sceptiques

 

La priorité des inspecteurs de l'OIAC sera de rendre les sites de production inutilisables. Dans un premier temps, les experts devraient recourir à des «méthodes expéditives» pour s'assurer que les sites ne sont plus opérationnels. Des méthodes plus propres et durables seront ensuite mises en place. Selon le porte-parole de l'OIAC, ces méthodes expéditives consisteraient à «détruire quelque chose avec une masse», à «rouler dessus avec un tank» ou à «utiliser des explosifs». Bon nombre de spécialistes se disent cependant sceptiques. Selon eux, les obus ou roquettes chimiques déjà prêtes à l'emploi devront être détruites sur place dans un incinérateur spécial et il semble impossible d'organiser de telles installations en Syrie. En Irak, les experts creusaient parfois des trous dans le sol en plein désert, versaient de l'essence et actionnaient un détonateur pour brûler les produits chimiques. Mais il est hors de question de procéder ainsi en Syrie. Pour Hamish de Bretton-Gordon, un ancien officier des forces de l'Onu nucléaires britannique, «l'idéal serait que les Syriens livrent les armes chimiques à la frontière où l'Onu et les grandes puissances en prendraient livraison».

 

L'arsenal chimique syrien, qui aurait été créé pour contrebalancer le programme nucléaire d'Israël, est considéré comme l'un des plus importants au Moyen-Orient. Le programme chimique syrien a débuté dans les années 1970 avec l'aide de l'Egypte, puis de l'ex-URSS. Selon l'organisation Nuclear Threat Initiative, la Russie dans les années 1990, puis l'Iran depuis 2005 lui ont également fourni un soutien.

 

La Syrie possèderait plus de 1000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde. Le reste de l'arsenal serait composé d'éléments chimiques liquides, stockés sous forme binaire, c'est à dire sous la forme de deux produits chimiques appelés précurseurs, qui sont mélangés juste avant l'emploi. Les services de renseignement français indiquent qu' outre les stocks d'ypérite (gaz moutarde) et de gaz sarin, les Syriens ont travaillé sur l'ypérite à l'azote, un agent vésicant (qui attaque la peau) de première génération, ainsi qu'un neurotoxique organophosphoré dont la toxicité est supérieure à celle du sarin.

 

Le 26 septembre dernier, un rapport américano-russe confidentiel présenté à la Maison-Blanche et cité par le Washington Post, a cependant affirmé que l'arsenal syrien est en grande partie «inutilisable» en l'état et pourrait par conséquent être détruit plus rapidement que prévu.

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 19:30
Armes chimiques en Syrie: nouvelles inspections de l'ONU

29.09.2013JDD

Les experts de l'ONU enquêtant en Syrie dans des sites où des attaques chimiques auraient été perpétrées, ont quitté dimanche leur hôtel pour une nouvelle mission. Les experts, arrivés mercredi dans la capitale syrienne pour leur deuxième visite en deux mois afin de déterminer si des armes chimiques ont été utilisées, sont partis à bord de quatre véhicules de l'ONU vers une destination non précisée.

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 17:30

29 sept. 2013  defenseupdate

 

Iran has uneiled a reverse-engineered version of the Insitu Scan-Eagle operated in support of the US Navy, and captured by the Iranian authorities. The drone displayed officially for the first time this week, uses the fuselage of the Scan-Eagle, with clipped wings, twin boom similar to the new RQ-21A intertor and inverted V-tail, similar to the one used on the RQ-7 Shadow.

Read the Full story at Defense-Update.com: http://defense-update.com/20130928_ir...

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:30
Liban : relève DAMAN en cours

27/09/2013 Sources : EMA

 

Le 25 septembre 2013, les premiers militaires relevés de l’opération DAMAN, nom de la participation française à la Force intérimaire des nations Unies au Liban (FINUL), ont quitté le sol libanais. Ils sont relevés par les militaires du mandat XX arrivés la veille par voie maritime militaire

 

La relève nombre pour nombre des militaires de l’opération DAMAN est en cours. Les unités « montantes » ont été débarquées du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre pour rejoindre l’emprise de Dayr Kifa. Elles ont été remplacées à bord par les unités « descendantes », qui rentreront en France dans les prochains jours.

 

Débutée à l’aube, les manœuvres de transbordement, à la mer et sur la côte, se sont poursuivies jusqu’en fin de matinée. Trois rotations à partir d’un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et de deux chalands de transport de matériel (CTM), ont permis de transporter hommes et paquetages depuis le BPC resté au large de la côte.

 

Grâce à une météo clémente et à une organisation précise des mouvements de débarquement et d’embarquement, cette première partie de la relève s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Des militaires autrichiens et Sri-lankais de la FINUL ont appuyé la manœuvre logistique en assurant la sécurité et l’acheminement des détachements entre le port et Dayr Kifa.

 

Enfin, une section des forces armées libanaises (FAL) et du personnel du service de l’immigration présents sur place ont assuré la gestion et la fluidité des formalités administratives d’entrée et de sortie du territoire libanais.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL. Les militaires français de l’opération DAMAN agissent particulièrement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR) qui confère au « force commander » une capacité de dissuasion, de réaction et de coercition. Robuste, souple et réactive, la FCR constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Liban : relève DAMAN en cours
Liban : relève DAMAN en cours
Liban : relève DAMAN en cours
Partager cet article
Repost0
29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:30
Israel challenged by Iran charm offensive: analysts

September 27th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

As Iran’s new president reaches out to the West with a message of moderation, Israel’s hawkish approach on Tehran’s nuclear program looks likely to come under pressure, experts say.

 

President Hassan Rouhani on Tuesday emphasized the peaceful nature of the Islamic republic’s atomic program, telling the UN General Assembly that “nuclear weapons… have no place in Iran’s security and defence doctrine.”

 

Israel scrambled to denounce the speech, with Prime Minister Benjamin Netanyahu calling it “cynical” and “full of hypocrisy”.

 

“This is exactly Iran’s strategy — to talk and play for time in order to advance its ability to achieve nuclear weapons. Rouhani knows this well,” charged Netanyahu.

 

But Rouhani’s diplomatic overtures, which stand in stark contrast to the belligerent statements so commonly heard from his predecessor Mahmoud Ahmadinejad, are proving to be quite a challenge to the Israeli premier.

 

“For the past eight years, Israel’s efforts to convince the world… to tackle Iran’s nuclear designs head on relied on… adamant, Holocaust-denying Ahmadinejad,” commentator Chemi Shalevan wrote in Haaretz newspaper.

 

“Ahmadinejad… served as Israel’s number one talking point, its strategic propaganda asset, a poster boy who self-explained Tehran’s sinister designs.”

 

Rouhani’s message is a “real diplomatic challenge for Israel,” Professor Uzi Rabi, an Iran specialist at Tel Aviv University, told AFP.

 

“The last time Netanyahu was at the United Nations, it was much easier for Israel to argue on Iran,” he said.

 

Last year, Netanyahu stood before the UN General Assembly and drew a red line on a cartoonish depiction of a bomb, saying the international community must act to prevent Iran from using its nuclear program to build a weapon, a charge accepted by the West but denied by Tehran.

 

This year, when he addresses the UN General Assembly on October 1, the Israeli leader will seek to play down the differences between Rouhani and his predecessor, the top-selling Yediot Aharonot daily said.

 

“Netanyahu will say that, like Ahmadinejad, Rouhani also adheres to the goal of destroying the State of Israel and attacking the entire Western world.”

 

Rabi agreed: “Israel is trying to make sure everyone is keenly aware that the Iranian charm offensive is just tactics – it doesn’t mean there’s real change.”

 

Israel’s concerns over a thaw were further stoked on Monday when officials said US Secretary of State John Kerry would hold his first nuclear talks with Iran’s Foreign Minister Mohammad Javad Zarif at a landmark meeting at the UN headquarters on September 26.

 

“Netanyahu… is not going to be in the negotiations room so he’s trying to remind the US of the reality that there’s not been evidence of change,” Dr Emily Landau of Tel Aviv University’s Institute for National Security Studies told AFP.

 

Israel fears the meeting could undermine its efforts to put further pressure on Iran, according to Dr Raz Zimmt, a research fellow at Tel Aviv University’s Iranian studies centre.

 

“Israel’s government and prime minister are facing difficulties convincing the international community to treat Iran the same way it has treated it before,” Zimmt told AFP.

 

“In the West, they see Rouhani as totally different from Ahmadinejad. They’re right, but… Rouhani hasn’t come up with a concrete proposal on how to resolve the nuclear issue.

 

Washington has been “working behind the scenes to allay Israeli concerns and has said that the Iranian president will be judged by his actions,” Israel’s Maariv newspaper said on Sunday.

 

But Rouhani’s “charm offensive,” together with developments in the wider Middle East region, may trump Israel’s protestations, analysts warned.

 

“Both the US and Iranian administrations have decided there’s a window of opportunity to talk,” Zimmt said.

 

Holocaust is ‘reprehensible’

 

In a radical about-turn from his Holocaust-denying predecessor’s rhetoric, Rouhani, in an interview with CNN aired on Tuesday, condemned the Nazi genocide as a “reprehensible” crime.

 

“I’m not sure the US can help it. Rouhani is the star of the UN,” Rabi said.

 

“The Iranians could come up with an interim suspension of uranium enrichment, but in the long term Iran is going to prevail when it comes to its nuclear plan,” he predicted.

 

And with much of the Middle East in crisis, Iran knows Washington may need its help in other areas, such as Syria.

 

“This is why they’re coming up with a new initiative” to talk with the West, Rabi told AFP, saying Iran was “capitalizing on the Syria saga.”

 

In a bitingly sarcastic tweet, the Israeli embassy in Washington, has derided Iran’s new president as an expert salesman who is bullish on nuclear proliferation.

 

The tweet poses the question of what Rouhani’s LinkedIn page might look like.

 

The spoof of his LinkedIn page has him describing himself as “a career politician, expert public relations professional, leading international salesman and longtime advocate of nuclear proliferation.”

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:30
DCA pour la Turquie: la Chine remporte un appel d'offres de 4 Mds EUR

MOSCOU, 27 septembre - RIA Novosti

 

Les constructeurs russes, américains et européens ont été devancés par le groupe chinois CPMIEC qui a remporté un appel d'offres pour la livraison de missiles sol-air longue portée lancé par la Turquie, annonce vendredi le quotidien Hurriyet Daily News.

 

En 2009, la Turquie a lancé un appel d'offres de quatre milliards de dollars pour la livraison de missiles sol-air. Quatre constructeurs y ont pris part, dont le groupe américain Raytheon & Lockheed Martin, le franco-italien EuroSam, le chinois CPMIEC et le russe Rosoboronexport.

 

Lors de cet appel d'offres, Rosoboronexport a proposé son système de missiles sol-air S-300. La Turquie lui a proposé d'acquérir des S-400, mais Moscou a décliné cette proposition.

 

Le quotidien turc indique qu'en février dernier, les autorités américaines ont imposé des sanctions à l'encontre de CPIEC, accusé de livrer des armes à l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 22:30
Nucléaire: négociations Six-Iran jeudi à New York (Moscou)

NIJNI TAGUIL (Oural), 26 septembre - RIA Novosti

 

Des négociations entre les ministres des Affaires étrangères des six médiateurs sur le programme nucléaire iranien (USA, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne) et l'Iran auront lieu jeudi à New York, a annoncé jeudi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

"Les chefs de diplomatie du groupe des Six auront jeudi à New York des négociations préliminaires avec une nouvelle équipe de négociateurs iraniens conduite par le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif", a déclaré M.Riabkov devant les journalistes.

 

Et de préciser que le principal round de négociations du groupe sur le dossier iranien était prévu en octobre.

 

Les Six mènent des négociations avec Téhéran afin de dissiper la préoccupation de la communauté internationale quant à la nature du programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis, Israël et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:30
Disarming Syria

24 September 2013 Jean Pascal Zanders Briefs - No33

 

Since the chemical weapons (CW) attacks on the Ghouta district just outside Damascus on 21 August, political developments have taken several unexpected twists leading Syria to become the 190th party to the Chemical Weapons Convention (CWC). Russia and the United States reached agreement on a framework for the dismantlement of Syria’s chemical warfare capacity, in which the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) as well as the United Nations will play central roles.

 

Western threats of military force although they undeniably contributed to Syria’s acceptance of the deal – have receded for the time being. And while the deferral of international justice regarding the Ghouta strikes will frustrate many parties, the emphasis on disarmament may actually open up the prospect of a negotiated end to the conflict.

 

Download document

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Défense aérienne : la Turquie met KO Américains et Européens

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

 

26/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pourtant membre de l'OTAN, la Turquie a choisi un groupe chinois, CPMIEC, pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique pour Ankara. Un contrat évalué à 4 milliards de dollars. C'est une énorme gifle pour les américains Raytheon et Lockheed Martin ainsi que les français MBDA et Thales.

 

C'est une énorme surprise... et un choix totalement incompréhensible au regard des alliances internationales. La Chine a remporté jeudi un appel d'offres de 4 milliards de dollars lancé par la Turquie portant sur l'acquisition de systèmes de missiles anti-aériens et de missiles de longue portée. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) a "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC de la République populaire de Chine pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

 

C'est aussi un énorme claque pour le consortium américain formé par Raytheon et Lockheed Martin mais aussi pour le groupe franco-italien Eurosam (MBDA et Thales) et à un degré moindre le russe Rosoboronexport. Cela risque de tanguer les jours prochains entre Ankara et Washington. Pourquoi un tel choix ? Selon le magazine "Defence News", les Chinois auraient proposé à Ankara trois milliards de dollars, un prix défiant toute concurrence pour un contrat estimé pourtant à 4 milliards de dollars

 

La Turquie pays membre de l'OTAN

 

Pourtant, en janvier, l'Otan avait commencé à déployer des missiles sol-air Patriot pour protéger la Turquie d'un éventuel débordement du conflit syrien. Les batteries de missiles Patriot, destinées à assurer la défense du territoire turc contre les avions et les missiles à courte portée, ont été fournies par les Etats-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas.

 

Thales et MBDA espéraient beaucoup en Turquie. D'autant qu'il existait de nombreux contacts à haut niveau entre les deux pays. François Hollande avait d'ailleurs récemment rencontré son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, pour lui proposer une visite d'Etat.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie / Onu: le projet de résolution prévoit un possible recours à la force

MOSCOU, 27 septembre - RIA Novosti

 

Le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie admet la possibilité d'appliquer des mesures sous chapitre VII de la Charte des Nations unies en cas de recours à des armes chimiques ou de leur transfert non autorisé par une des parties en conflit. 

 

"En cas de non-respect de la présente résolution, notamment le transfert non autorisé d'armes chimiques ou toute utilisation d'armes chimiques par quiconque en Syrie, le Conseil décide d'imposer des mesures sous chapitre VII de la Charte des Nations unies", dit le document, dont le texte a été rendu public par l'agence Reuters. 

 

Le projet de résolution en question n'autorise donc pas l'application automatique des mesures sous chapitre VII, qui prévoit la possibilité d'un recours à la force en cas de menaces contre la paix. 

 

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait antérieurement annoncé qu'en vertu de ce projet de résolution, tous les cas de violations commises par une des parties en conflit seraient portés devant le Conseil de sécurité. Ce dernier "agira sous chapitre VII  proportionnellement à la gravité des transgressions à condition qu'elles soient prouvées à 100%".

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
US, Russia Finalize Syria Resolution – Lavrov

UNITED NATIONS, September 26 (RIA Novosti)

 

Russia and the United States have agreed on a UN Security Council resolution that will not allow military action to enforce Syria’s compliance with a US-Russian plan to eliminate Syria’s chemical weapons, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Thursday.

 

The draft resolution to be submitted to other Security Council members “does not envision any actions based on Chapter 7 of the UN Charter,” which allows for military action to restore peace and security, Lavrov said following a meeting with US Secretary of State John Kerry.

 

Washington has insisted that the threat of military force is crucial to ensuring that the government of Syrian President Bashar Assad abides by the terms of the US-Russia plan to secure and destroy Syria’s chemical stockpiles, while Russia has said military intervention is unacceptable.

 

Lavrov added that the resolution finalized by Russia and the United States is in “strict” compliance with the US-Russian plan, which was hammered out between the two sides in Geneva earlier this month.

 

Kerry confirmed later on Thursday that an agreement with Russia has been reached, saying the international community “can now move forward and give life hopefully to the removal and destruction of chemical weapons from Syria."

 

A full meeting of the 15-member council was called for 08.00 pm in New York Thursday (04:00 Moscow time on Friday) to discuss the draft resolution, according to the UN press service.

 

Washington and Moscow have also finalized a draft resolution on placing Syria’s chemical weapons stockpile under international control for eventual destruction, Lavrov said. That resolution is being submitted to the Organization for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) in the Hague for consideration, he said.

 

The administration of US President Barack Obama has accused Assad’s government of responsibility for an Aug. 21 chemical weapons attack outside Damascus that Washington claims left more than 1,400 dead.

 

Russian officials, including President Vladimir Putin, have repeatedly suggested in recent weeks that they have evidence showing the attack was likely carried out by Syrian rebels seeking to frame Assad in order to secure outside military intervention against government forces.

 

Updates with US confirmation and time of the UNSC meeting to discuss the draft resolution.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/résolution: le Conseil de sécurité pourrait voter le 27 septembre

NEW YORK (Nations unies), 27 septembre - RIA Novosti

 

Le Conseil de sécurité de l'Onu pourrait se prononcer sur le projet de résolution prévoyant la destruction d'armes chimiques syriennes vendredi 27 septembre, a fait savoir aux journalistes le délégué permanent russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine.

"Nous espérons que le Conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques prendra sa décision dans un délai de 24 heures. En ce cas (…), nous pourrons voter vendredi à 20h00 heure de New York", a expliqué le diplomate.

Le 14 septembre, les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont mis d'accord à Genève sur les modalités de mise sous contrôle international des armes chimiques syriennes et de leur destruction d'ici le milieu de 2014.

L'initiative de placer sous contrôle international les arsenaux non conventionnels appartenant au régime d'Assad a été avancée le 9 septembre par Moscou dans le but de prévenir une intervention militaire étrangère en Syrie. Damas a immédiatement donné son feu vert.

Le 14 septembre, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a reçu l'engagement du gouvernement syrien de rejoindre la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques. Le 14 octobre prochain, la Syrie deviendra le 190e membre de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:30
Nucléaire: Téhéran entend conclure un accord d'ici un an

NEW YORK, 27 septembre - RIA Novosti

 

L'Iran espère conclure d'ici un an un accord avec les six négociateurs internationaux sur son dossier nucléaire, a annoncé jeudi soir le ministre iranien des Affaires étrangères Djavad Zarif.

"Je pensais que c'était beaucoup trop ambitieux, presque naïf, mais j'ai vu que certains de mes collègues étaient encore plus ambitieux et souhaitaient avancer encore plus vite (vers un accord)", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne à l'issue de la rencontre avec les ministres des Affaires étrangères des Six médiateurs sur le programme nucléaire iranien (USA, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne).

Les Six mènent des négociations avec Téhéran afin de dissiper la préoccupation de la communauté internationale quant à la nature du programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis, Israël et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 20:30

26.09.2013 Le Monde.fr

La rébellion syrienne, loin d'être unie, est une mosaïque de brigades aux idéologies bien différentes. Les explications de Benjamin Barthe, journaliste au "Monde" chargé du Proche-Orient.

Images : Benjamin Barthe, Flavie Holzinger, Jules Grandin, Delphine Papin, Francesca Fattori, Jean-Guillaume Santi

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 20:30
Syria-rebels-source-globservateur

Syria-rebels-source-globservateur

26.09.2013 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La défection d'une douzaine de groupes armés mécontents de l'Armée syrienne libre rend encore plus délicate la fourniture d'armes aux insurgés, comme le souhaite notamment la France.

C'est une très mauvaise nouvelle pour les parrains occidentaux de l'opposition modérée à Bachar el-Assad. Une douzaine de groupes rebelles, jusque-là affiliés ou proches de l'Armée syrienne libre (ASL), vecteur d'influence des Européens et des Américains sur le terrain, ont décidé de rompre avec celle-ci pour former une alliance avec le Front al-Nosra, lié à al-Qaida. Ces défections en série accentuent la perte d'influence des insurgés réputés modérés au profit des radicaux islamistes, hostiles à tout règlement négocié du conflit qui ensanglante la Syrie depuis trente mois.

Parmi ces groupes figurent de puissantes katibas comme la faction salafiste Arar el-Sham, Liwa el-Tawid, proche des Frères musulmans, et Liwa el-islam, liée à l'Arabie saoudite. Bien implantés notamment au nord de la Syrie, ces trois groupes totalisent au moins 40.000 hommes sur les 150.000 que compterait l'ensemble de l'insurrection.

«La charia comme la seule source de législation»

La Coalition nationale syrienne (CNS), le bras politique de l'opposition soutenue par les Occidentaux, «ne nous représente pas et nous ne la reconnaissons pas», soulignent les treize groupes dans un communiqué. Ils appellent à faire de la charia, la loi islamique, «la seule source de législation».

En vidant le courant modéré de l'insurrection, cette défection est un très mauvais coup porté à l'Armée syrienne libre et à son patron, le général Sélim Idriss, qui a écourté un séjour outre-Atlantique pour rentrer précipitamment dans les zones dites libérées du nord de la Syrie. Ses conséquences sont immédiates. D'abord sur la question de l'armement des rebelles, idée relancée récemment par François Hollande qui insiste pour «un contrôle renforcé» des fournitures d'armes aux opposants à Bachar el-Assad. Mais comment faire lorsqu'une partie de ces modérés, qui ne représentaient déjà que 15 à 20% des rebelles, passent du côté des radicaux islamistes?

De nombreux insurgés ont perdu espoir

Ce durcissement est également la conséquence du renoncement américain à engager des frappes punitives contre le pouvoir d'el-Assad, que la composante modérée de la rébellion attendait avec impatience pour enfin gagner du terrain face à ses rivaux djihadistes.

Mais, depuis, de nombreux insurgés ont perdu espoir, tandis que les factions djihadistes en ont profité pour renforcer leurs positions, en éliminant des chefs de groupes qui refusaient de passer sous leur contrôle.

Ces défections sonnent enfin le glas d'un gouvernement transitoire que la CNS et certains de ses soutiens occidentaux - la France en particulier - souhaitaient installer dans les régions nord de la Syrie, où le régime a perdu le contrôle d'une grande partie du territoire. Elles pourraient précipiter un éclatement d'une Coalition, à laquelle les rebelles reprochent de se tenir trop loin de la réalité du terrain.

 

«Un avertissement à la communauté internationale»

«Les Français et d'autres ont continué de croire le général Idriss quand il leur assurait avoir sous ses ordres 85% des rebelles, constate un observateur indépendant à Damas. Ils se sont fait avoir. Ils avaient demandé au général Idriss de réclamer des commandants des conseils révolutionnaires de publier des communiqués dans lesquels ils répondaient à son commandement. Les chefs rebelles ont dit: ok, on prend l'argent et les armes. Mais ensuite sur le terrain, les chefs rebelles continuent de rejeter les ordres des cadres de l'ASL à l'extérieur.»

«C'est une sonnette d'alarme et un avertissement à la communauté internationale», a réagi Louaï Moqdad, un responsable de l'ASL.

Dans ces conditions, tout cessez-le-feu résultant d'une conférence internationale sur la Syrie risquerait de ne pas être respecté par la mouvance radicale salafiste et djihadiste, qui représente environ la moitié des rebelles, selon l'ONU sur place en Syrie et l'institut de recherche britannique Jane's.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:30
IRI President Rouhani

IRI President Rouhani

26/09/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU et de l’Allemagne rencontrent jeudi à New York leur homologue de Téhéran, pour une réunion sans précédent sur le nucléaire iranien, abordée cependant avec prudence par tous.

 

C’est la première fois que le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’entretiendra – en présence des autres ministres – avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

 

M. Zarif a souligné jeudi que son pays était même ouvert à des rencontres au plus haut niveau avec les Etats-Unis.

 

«Une rencontre n’est ni un objectif en soi, ni un interdit. Cela aurait pu être un bon début [...] Le président Rohani n’avait pas de problème sur le principe» d’une rencontre avec son homologue américain Barack Obama, qui n’a finalement pas eu lieu à New York, a dit M. Zarif, cité jeudi par l’agence officielle Irna.

 

La rencontre avec M. Kerry sur le programme nucléaire controversé de Téhéran suscite de grands espoirs en raison du ton conciliant adopté ces derniers jours par le nouveau président iranien Hassan Rohani.

 

 

Il s’agira d’une «discussion courte», a cependant précisé Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne qui mène les négociations pour le 5+1 (Etats-Unis, France, Allemagne, Russie, Chine, Royaume-Uni) avec l’Iran. Elle a indiqué qu’elle retrouverait ensuite M. Zarif à Genève en octobre, pour la première série de négociations depuis l’arrivée de M. Rohani au pouvoir en juin.

 

Selon des diplomates occidentaux, cette rencontre dans l’après-midi, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, permettra aux ministres des 5+1 de rappeler qu’il y a «une offre sur la table», issue de la dernière réunion d’Almaty, au Kazakhstan, en avril, restée sans suite à ce jour, et de préciser que toute offre iranienne sera « soigneusement » examinée.

 

Pour l’instant «il n’y a pas la moindre ouverture», ont cependant souligné ces sources. Mais «s’il y a la moindre opportunité, on la saisira».

 

Les grandes puissances occidentales soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran dément. Les discussions bloquent depuis dix ans.

 

«Nous avons une occasion historique pour régler la question nucléaire, mais les pays du groupe 5+1 doivent ajuster leur attitude pour mieux correspondre à la nouvelle approche iranienne», a pour sa part écrit le ministre iranien des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

 

Sur sa page Facebook, M. Zarif a cependant mis en garde contre un excès d’optimisme quant aux résultats de cette première rencontre.

 

«On ne peut pas s’attendre à régler les problèmes qui se sont accumulés, en une ou plusieurs rencontres», a-t-il écrit.

 

«Une question de mois, pas d’années»

 

A la tribune de l’ONU mardi, MM. Obama et Rohani ont tous deux affiché leur volonté de donner une chance à la diplomatie sur ce dossier nucléaire. Mais une rencontre qui faisait l’objet d’intenses spéculations n’a pas eu lieu, preuve de la méfiance enracinée entre les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

 

«Les blocages pourraient s’avérer trop difficiles à surmonter [...] Mais je suis convaincu qu’il faut essayer la voie diplomatique», a déclaré M. Obama, tout en demandant des «actes transparents et vérifiables».

 

M. Rohani qui ces derniers jours a mené une véritable opération de charme, notamment auprès des médias américains, a lui aussi évoqué une possible évolution des relations entre les deux pays, en affirmant que l’Iran n’était «pas une menace», ni pour le monde ni pour la région.

 

Mais il a redit que la république islamique entendait utiliser l’énergie nucléaire, «à des fins exclusivement pacifiques». Et il a une nouvelle fois dénoncé les sanctions dont son pays fait l’objet.

 

M. Rohani s’est également entretenu mardi avec le président français François Hollande, qui a jugé cette rencontre «très utile».

 

Mercredi, le président iranien s’est déclaré résolu à avancer rapidement sur le dossier nucléaire, évoquant un calendrier de «trois mois». Six mois seraient «encore bons», mais cela devrait être une question de »mois, pas d’années», a-t-il dit au Washington Post.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories