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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:20
PCU Zumwalt is Christened; Navy Accepts Delivery of PCU America

14 avr. 2014 US Navy

 

Headlines for Monday, April 14, 2014: PCU Zumwalt is Christened; Navy Accepts Delivery of PCU America

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 18:56
Armées : la France maintient ses dépenses militaires malgré la crise

 

14/04/2014 Par Antoine Daccord –RTL.fr (AFP)

 

Les dépenses militaires mondiales en 2013 sont en baisse, Etats-Unis en tête. Pas la France, dont les dépenses restent néanmoins inférieures à 2008.

 

Les dépenses militaires ont diminué en 2013, tirées à la baisse par la réduction des budgets des armées occidentales et en particulier américaine, a annoncé lundi 14 avril le Sipri, un centre de recherche suédois. Principale exception, la France, qui se distingue car elle a, "malgré sa croissance économique faible, largement maintenu ses dépenses militaires pendant la crise économique mondiale, avec des dépenses en 2013 inférieures de seulement 4% à celles de 2008", a noté le Sipri.

En 2012, dans le monde, ces dépenses avaient, pour la première fois depuis 1998, baissé, de 0,4%, mais le recul s'est accéléré, atteignant 1,9%, selon les calculs de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Toutefois, "l'augmentation des dépenses militaires dans les pays émergents et en développement se poursuit sans relâche", a souligné dans un communiqué le directeur de recherche sur les budgets militaires, Sam Perlo-Freeman. "Même si dans certains cas elle est la conséquence naturelle de la croissance économique ou une réponse à des besoins de sécurité réels, dans d'autres cas elle représente une dilapidation des revenus tirés des ressources naturelles, (est) le fait de régimes autocratiques, ou (de) l'apparition de courses régionales à l'armement".

Le monde a dépensé 1.750 milliards de dollars (plus de 1.250 milliards d'euros) pour ses armées en 2013, relève le Sipri. L'évolution en pourcentage de ces dépenses tient compte de l'inflation. Les États-Unis, pays qui a le plus gros budget consacré à la défense, l'ont abaissé de 7,8%, avec la fin des opérations en Irak, le début du retrait d'Afghanistan, et les coupes automatiques dans les dépenses adoptées par le Congrès en 2011. Les trois suivants (Chine, Russie et Arabie saoudite) font en revanche partie des 23 pays qui ont plus que doublé leur budget depuis 2004.

 

1.750 milliards de dollars au total en 2013

 

Pékin a dépensé 7,4% de plus en 2013, et les différends territoriaux avec la Chine ont incité certains de ses voisins à accroître les crédits accordés aux militaires. "Les inquiétudes du Japon quant à la puissance militaire croissante de la Chine, s'ajoutant à la politique nationaliste du gouvernement nippon, ont amené Tokyo à mettre fin à la baisse de longue date et progressive de ses dépenses militaires", a expliqué Perlo-Freeman.

En Asie également, l'Afghanistan a connu la plus forte hausse, 77%, dans la perspective du retrait de la plupart des soldats étrangers de son territoire fin 2014. Au Moyen-Orient, les budgets se sont accrus de 4% en 2013. Cette estimation reste sujette à caution, aucun chiffre n'étant disponible pour les Émirats arabes unis, l'Iran, le Qatar et la Syrie.

"Et même là où elles sont disponibles les données ne couvrent peut-être pas toutes les dépenses militaires", d'après Perlo-Freeman. L'Arabie Saoudite a dépassé en 2013 aussi bien la France (tombée à la 5e place) que le Royaume-Uni (6e). Le Sipri a expliqué le bond de 14% de ses dépenses par les tensions avec l'Iran et les craintes de révolte. En Afrique, les dépenses ont augmenté de 8,3%, dopées par les revenus pétroliers de pays comme l'Algérie et l'Angola.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:55
Les robots sous-marins ont aussi leur Wi-fi

 

14/04/2014 DGA

 

L’entreprise Subsea Tech a développé* un nouveau modèle de robot doté d’un système de communication laser comparable au Wi-fi terrestre. Baptisé « Lamparo », ce projet fait aujourd’hui la fierté de la PME marseillaise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots sous-marins. Interview de son président, Yves Chardard.

 

Vous avez mis au point un système de Wifi sous-marin, de quoi s’agit-il ?

Ce projet consiste à développer un système de communication sous-marine par voie optique. L’idée, c’est de remplacer l’actuelle technologie sans fil acoustique par un système laser. Nous l’appelons Wi-fi sous-marin car il a plusieurs points communs avec le Wi-fi terrestre que tout le monde connaît. Il permet de transmettre une très grande quantité d’informations, et ce, à la vitesse de la lumière, le tout à quelques dizaines voire centaines de mètres de distance.

 

En quoi est-il révolutionnaire ?

À titre de comparaison, c’est à peu près la même révolution que lorsque l’on est passé du téléphone classique au sans-fil ! Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de communication sous-marin sans fil à si haut débit. Le projet Lamparo va nous donner la possibilité de passer de grandes quantités d’informations sans l’inconvénient d’un câble et avec des performances en débit bien plus élevées que par acoustique ! Il va permettre de franchir de nouvelles barrières en termes de portée optique sous-marine et de débit pour atteindre les performances équivalentes à celle du Wifi terrestre. La transmission en un temps record de données de type vidéo ou sonar pourra se faire depuis notre petit robot sous-marin vers la surface sur un navire ou vers les plateformes pétrolières dans le civil par exemple. Les communications sont également possibles entre plusieurs robots sous-marins.

 

Quel est le rôle de la DGA dans ce projet ?

La DGA est financeur à travers le dispositif Rapid pour les innovations duales, mais pas seulement. Elle a aussi un rôle précieux de suivi et de conseil, puisqu’elle intervient dans les revues techniques pour réorienter si besoin les avancées du projet.

 

À quelle étape en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avons commencé les premiers essais il y a deux ans, en eau claire, en Méditerranée avec des lasers rouges, les plus conventionnels. Depuis, nous sommes passés à d’autres longueurs d’ondes, notamment des lasers bleus qui permettent d’avoir une portée plus importante et enfin des lasers avec une fréquence adaptée pour communiquer dans les milieux « turbides », c’est-à-dire avec une visibilité plus restreinte. Pour cela, nous avons fait des essais en bassin et en milieu naturel en Bretagne car les eaux y sont moins claires qu’en Méditerranée. Aujourd’hui, nous sommes en phase finale du projet Lamparo. Ce Wi-fi sous-marin devrait d’ailleurs être commercialisable à l’horizon 2015. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque nous envisageons déjà d’améliorer ses performances !

 

* avec ses partenaires Oxxius et III-V Lab ainsi que ses sous-traitants LCFIO, Eiscom et Thales

 

Lamparo en chiffres

- 70 cm de long, 26 cm de large et 22,4 cm de hauteur ;

- un poids de 9 kilos ;

- un débit d’informations entre 10 et 50 méga bits par seconde ;

- une vitesse de circulation de l’information de 300 000 km par seconde, soit la vitesse de la lumière (contre 1 500 m par seconde par voie acoustique sous-marine).

- Une portée déjà supérieure à 35 m mais en constante amélioration

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:50
Premières commandes pour le « Soldato del Futuro » italien

 

 

14 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

La société de défense italienne Selex ES (groupe Finmeccanica) vient d’être notifiée de deux contrats distincts dans le cadre du programme « Soldato del Futuro », version italienne du système Felin français. Le premier porte sur la fourniture d’un premier lot de 2726 radios individuels Software Defined Radio (SDR) SWave et le second sur celle d’un nombre équivalent de viseurs nocturnes TM-NVG (Tactical Mobility-Night Vision Goggle). La valeur totale des deux contrats s’élève à 60 millions d’euros.

 

Le système « Soldato del Futuro » italien a été lancé fin des années 90.  Tout comme son jumeau français, son objectif est d’accroître l’efficacité opérationnelle du combattant en améliorant ses capacités en termes de létalité, de protection, de communication, de mobilité et d’autonomie. Selex ES (groupe Finmeccanica) est le maître d’œuvre de cet ambitieux programme.

 

Trois versions sont prévues: une pour le fusilier, l’autre pour le grenadier et une dernière pour le chef de groupe. D’architecture ouverte, l’ensemble des soldats d’un groupe de combat sera équipé des mêmes systèmes, avec des fonctions supplémentaires pour le chef de groupe et le grenadier.

 

Le programme s’étale sur trois phases: la première a abouti au développement d’un démonstrateur technologique, la seconde a vu la réalisation de trois prototypes, qui ont été testés par l’Ecole d’Infanterie de Cesano et de l’USD (Unità Esperimentale per la Digitalizzazione), une unité expérimentale spécifiquement constituée pour ce programme au sein du 31ème régiment blindé de la Brigade Pinerolo. Ces deux étapes validées, Rome va bientôt pouvoir passer à la troisième, à savoir la livraison des premiers 92 systèmes de présérie en configuration « Fanteria 2010 ». Cela devrait être chose faite entre la fin de cette année et le début 2015. Les contrats qui viennent d’être passés prouvent que le programme est maintenant mature et que les livraisons sont planifiées.

 

Tout comme le système Felin français, l’architecture de cette future tenue du combattant moderne est un véritable système d’arme élaborée, qui fait passer le soldat à une autre dimension en termes de capacités. Le « Soldato del Futuro » bénéficie de capacités de communication avancées permettant le partage des informations des différents capteurs. Une capacité rendue possible grâce au système UNC  (Unità Nodo Comunicazioni), qui fait du fantassin un des nodules de ce réseau. Le Sodato del Futuro est équipé d’un système WPC  (Weareable Personal Computer), soit un ordinateur à peine plus grand qu’un paquet de cigarettes, équipé d’un écran de 4 pouces de type touch screen. Le WPC est relié à un clavier de commande, contenu dans une des poches de la veste de combat, qui permet d’insérer les données dans le système. A l’instar d’autres composants, le WPC est équipé d’un dispositif de transmission de type bluetooth, qui crée autour du fantassin un petit réseau local, appelé PAN (Personal Area Network), à l’intérieur duquel sont échangées les informations.

 

La transmission des données est assurée par une radio individuelle IPR (Individual Pocket Radio), dotée d’une portée de 1 300 m. Le système radio est constitué d’un casque, avec écouteurs et micro incorporés, qui intègre un senseur physiologique. Ce senseur permet de surveiller l’état physique du fantassin, notamment ses battements cardiaques.

 

La vision jour/nuit est assurée par une caméra TV à haute définition et à haute sensibilité, placée latéralement sur le casque, à laquelle est associé un viseur monoculaire  HMD (Helmet Mounted Display), le tout pesant moins de 500 g. Le chef de groupe dispose, lui, de jumelles multifonction UAB  (Unità Acquisizione Bersagli), permettant l’observation jour/nuit tout temps, la désignation des cibles et la transmission des données.

 

Chaque tenue comprend également un GPS ainsi que des batteries, nécessaires pour le fonctionnement du système, avec une autonomie affichée entre 24 et 72 heures (rechargeables à bord des véhicule blindés Freccia de l’Infanterie).

 

L’arme du “Soldato Futuro” est le nouveau fusil d’assaut en 5,56 mm OTAN Beretta ARX-160. Fonctionnant par emprunt de gaz, avec verrouillage rotatif de la culasse, l’arme pèse 3 kg environ en version standard, pour une longueur totale de 1 000 mm. Il est équipé, comme pour le Famas félinisé d’une capacité de tir déporté.

 

Les premiers systèmes complets de ce « Soldato Futuro »  seront livrés aux unités appartenant aux BMD (Brigade légère blindées digitalisées) sur VBM Freccia, qui seront articulées sur des sections de combat de 40 éléments, subdivisés en groupes de huit fantassins ;  alors qu’au sein des unités mécanisées sur VCI chenillés Dardo  l’articulation se fera sur des groupes de 6 éléments et des sections de 32 fantassins.

Premières commandes pour le « Soldato del Futuro » italien
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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
Tir d'essai d'un missile de croisière naval (MdCN) © DGA

Tir d'essai d'un missile de croisière naval (MdCN) © DGA

 

14/04/2014 par Guillaume Steuer - Air & Cosmos

 

Nouveau succès pour le missile de croisière naval (MdCN), développé par MBDA pour équiper la Marine nationale : la Direction générale de l'armement a annoncé le 10 avril avoir mené à bien le deuxième tir de qualification de l'engin, le 8 avril dernier, depuis son site de Biscarrosse. Cet essai, représentatif d'un tir depuis une frégate, visait à démontrer des capacités complémentaires par rapport au précédent tir de qualification qui avait eu lieu le 1er juillet 2013. En l'occurrence, il a permis de valider le bon comportement du missile dans une phase de "vol en haute altitude", d'après la DGA.

 

Attendue courant 2014, la qualification complète de cette nouvelle munition (anciennement connue sous l'appellation Scalp Naval) devrait encore nécessiter un tir supplémentaire. Celui-ci devrait être mené dans une configuration "sous-marine", puisque le MdCN est appelé à équiper non seulement les frégates Fremm, mais aussi les futurs sous-marins nucléaires d'attaque de classe "Barracuda".

 

Une première capacité opérationnelle est attendue dès la fin 2014 sur la Fremm "Normandie", deuxième bâtiment de ce type livré à la Marine nationale. La mise en service opérationnel sur sous-marin est désormais attendue "à l'horizon 2018", selon la DGA. Un premier lot de missiles en configuration "Fremm" devrait être réceptionné en juillet 2014, selon le ministère de la Défense.

 

Le programme MdCN n'a pas échappé aux coupes sombres décidées dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019 : au final, seuls 150 missiles seront commandés pour équiper les forces françaises, alors qu'il en était initialement prévu 250, puis 200. De quoi s'interroger sur la rentabilité globale d'un programme qui, à l'origine, tablait sur quelques perspectives à l'export, notamment en Arabie Saoudite et en Grèce, qui semblent désormais hors d'atteinte.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
ODISSEUS® : le nouveau logiciel d’aide à la navigation de DCNS dédié aux sous-marins

 

21/03/2014 DCNS Group

 

Si le marché dispose aujourd’hui de plusieurs logiciels de cartographie numérique pour les bâtiments de surface, rares sont les produits dédiés aux sous-marins. Fort de ce constat, DCNS s’est engagé dans le développement d’un outil doté de fonctionnalités uniques, prenant en compte une troisième dimension : l’immersion.

 

Toutes les fonctionnalités de sécurité nautique sont au rendez-vous

 

ODISSEUS® (Onboard Display & Information System for SubmarinE Underwater Safety) va permettre aux équipages des sous-marins d’intégrer l’environnement tactique à la situation nautique et d’être alertés sur les dangers en milieu immergé (échouement ou collision avec les navires détectés). Le logiciel permettra également d’optimiser la précision de positionnement du navire.

 

ODISSEUS® est intégré au système de combat

 

Grâce à ses interfaces avec le système de combat, ODISSEUS® met à la disposition des marins l’ensemble des données indispensables à la sécurité nautique de leurs missions. Ces informations sont affichées en superposition d’un fond cartographique à jour : routes planifiées, pistes environnantes, vidéo radar, visées des mâts optroniques et même l’image en temps réel issue du sonar d’évitement de mines.

 

Un logiciel disponible partout dans le sous-marin

 

A produit innovant, liberté d’utilisation optimale. ODISSEUS® met fin aux barrières d’exploitation sur un seul poste en un seul lieu. Sa disponibilité est démultipliée : depuis le poste de central de navigation opérations jusqu’au carré des officiers.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:50
Global Defence Technology: Issue 38
 
14 April 2014 naval-technology.com

In this issue: How the British soldier’s kit evolved during operations Iraq and Afghanistan, the world’s nuclear arsenal, breakthroughs in networked simulation training for pilots, naval power shifts in the Asia Pacific region and more

Security concerns for the Sochi Winter Olympics in Russia were even higher than those for London in 2012. We review what security measures were put in place and whether they can be considered a success and ask whether the event will help bring long-term stability and tourism to the region.

We also examine the nuclear arsenal owned by key nations around the world, take a look at the booming biometrics market and review technological innovation in soldier kit that came out of urgent operational requirements during the conflicts in Iraq and Afghanistan.

Moreover, we investigate emerging threats against military satellites and the most effective measures to protect such vital networks, take a look at new breakthroughs in networked simulation training for pilots and explore recent shifts of power and the drives behind increased naval procurement activity in the Asia Pacific region.

Click here to read the latest issue.

 

In this issue

 

A Triumph over Terror?
Despite a background of terrorist attacks and safety concerns in the run-up to the opening ceremony, the Sochi Winter Olympics passed without incidents. Berenice Baker reviews the security measures that were put in place.
Click here to read the full article.

 

Power Shift: The World's Nuclear Arsenal
Significant progress has been made in nuclear disarmament, with the US/Russia New START treaty achieving its milestone goals. But as not all nuclear weapons states are signatories to the nuclear non-proliferation treaty and North Korea continues testing, Berenice Baker asks, is the world a safer place?
Click here to read the full article.

 

Booming Biometrics
Recent conflicts and peacekeeping missions have driven the adoption of biometric systems by armed forces. Berenice Baker takes a look at the evolution of sophisticated biometric technology.
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Evolution of the British Soldier
The British Army was dangerously ill-equipped for Iraq and Afghanistan, but a number of urgent operational requirements have achieved significant equipment upgrades. Grant Turnbull reviews how a decade of war has transformed the British soldier's kit.
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Space Wars
With today's militaries relying heavily on satellites, Grant Turnbull asks how the US is addressing growing concerns over space debris and anti-satellite weapons.
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The Digital Battlefield
Soldiers, sailors and airmen could soon be rehearsing realistic battles online across a network of simulators. Grant Turnbull explores the latest technologies from Northrop Grumman and BAE Systems that are making this virtual dream a reality.
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Sea Change
Territorial disputes in the South and East China Seas and an impetus to defend strategic access points have led to increased investment in advanced vessels. Berenice Baker examines the main drivers behind naval policy in the region.
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Super Carriers
Aircraft carriers are a key asset to any naval force, having proven their worth as floating air bases since World War II. We take a look at the world's ten biggest carriers by displacement.
Click here to read the full article.

 

Next issue preview

In February, the British Army was drafted in to stem the tide of flooding that left parts of the UK inaccessible. We take a look at the role of the armed forces in helping out national emergencies, and the skills and equipment they bring on board that aren't otherwise available. We also explore a new generation of smart weapons, review Turkey's ambitious domestic equipment manufacturing projects and investigate the controversy surrounding Switzerland's plans to buy 22 Gripen fighter jets from Sweden.

Moreover, we find out how Europe's two revolutionary unmanned combat aircraft, the Taranis and the nEURon, compare in terms of capability, catch up with the latest developments in NATO's Ballistic Missile Defence roll-out and examine the future of BAE Systems' Scottish shipyards.

 

Digital magazine FAQ

Global Defence Technology is available on the iPad and as a free desktop version*. You can download our app or read the latest issue here.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:50
ThyssenKrupp veut céder à Saab ses chantiers navals suédois

 

14/04/14  LesEchos(Reuters)

 

STOCKHOLM - ThyssenKrupp a annoncé lundi la signature d'une lettre d'intention en vue de la vente de ses chantiers navals suédois au groupe de défense Saab .

 

Après un différend commercial, le gouvernement suédois a exclu cette année de passer de nouvelles commandes de sous-marins au groupe allemand, préférant se tourner vers Saab pour sa stratégie future.

 

Saab a indiqué que le rachat de ThyssenKrupp Marine Systems lui permettrait de développer ses activités navales et aiderait la Suède à atteindre ses objectifs en matière de conception, de production et d'entretien de ses sous-marins et bâtiments de guerre.

 

ThyssenKrupp Marine emploie environ un millier de personnes en Suède, principalement à Malmö et Karlskrona dans le sud du pays. La filiale a réalisé un chiffre d'affaires de 1,9 milliard de couronnes (210 millions d'euros) lors de l'exercice fiscal 2011/2012, selon ses comptes annuels publiés en Suède.

 

Saab est détenu à 30% par la firme d'investissement suédoise Investor. (Mia Shanley, Véronique Tison pour le service français)

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
Un drone réalisé à Oran grâce au partenariat université-industrie

 

 

10-04-2014 letempsdz.com -Sciences

 

Un drone à usage environnemental a vu le jour à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (USTO-MB) qui signe sa première réalisation dans ce domaine en partenariat avec le secteur industriel, a indiqué jeudi le responsable du laboratoire compétent de cet établissement d'enseignement supérieur.

 

Porté par une thèse de recherche en post-graduation, ce prototype "made in Algeria" matérialise "la première opération de partenariat avec le secteur économique", a précisé à l'APS le Professeur Bachir Imine, directeur du Laboratoire d'aéronautique et systèmes propulsifs (LASP) de l'USTO-MB.

 

Des appareils de même type ont été déjà produits au niveau de ce laboratoire de recherche créé en 2009, mais le nouveau modèle est "le premier à marquer la contribution de l'USTO-MB au titre de la coopération avec l'industrie aéronautique algérienne", a fait valoir le Pr Imine.

 

Le drone en question a pour vocation essentielle "le vol de reconnaissance pour diverses missions à caractère environnemental", a-t-il expliqué, citant, entre autres applications, la surveillance des forêts (prévention d'incendies), le contrôle de la pêche et les prévisions météorologiques.

 

Grâce aux images transmises par le biais d'une caméra embarquée, cet appareil fournira des informations utiles à la gestion des secteurs cités et d'autres encore comme la régulation du trafic routier et les mesures cartographiques. Ce nouveau prototype qui peut être catapulté à la main du fait de sa légèreté (3 kg) et de sa petite envergure (1,40 m), se distingue également par

ses spécificités techniques lui permettant de voler jusqu'à 400 m d'altitude avec une durée d'autonomie estimée à une heure.

 

En outre, une nouvelle impulsion est escomptée au plan de la recherche à la faveur de la prochaine acquisition, par ce même Laboratoire, d'un équipement de pointe appelé "soufflerie", qui consiste en un canal d'essai permettant d'expérimenter l'effet du vent sur l'appareil.

 

Cette dotation soutenue par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) offrira "une meilleure précision des résultats expérimentaux", a souligné le Pr Imine.  Par ailleurs, une équipe de chercheurs de ce laboratoire effectuera un séjour académique en mai prochain à la faculté de l'aérospatiale de l'Université nationale technique de l'Ukraine, au titre d'une convention signée en ce sens en novembre dernier à l'USTO-MB.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:35
L’Azerbaïdjan démontre ses armes et munitions en Malaisie

 

14 Avril 2014 Rachad Suleymanov – APA

 

Kuala Lumpur -  La 14e édition du salon de défense asiatique DSA a ouvert ses portes lundi 14 avril à Kuala Lumpur (Malaisie).

 

Selon l’envoyé spécial de l’APA sur place, le Ministère de l'Industrie de Défense (MID) de l’Azerbaïdjan est représenté par un stand séparé au salon où participent plus de 1000 entreprises et organisations de 50 pays.

 

L’événement se tient sous le haut patronage du ministre malaisien de la Défense et des Transports Hishammuddin Hussein. 27 mille visiteurs ont confirmé leur participation à l'exposition.

 

La délégation azerbaïdjanaise dirigée par le ministre de l'Industrie de Défense Yaver Jamalov a assisté au Salon. L’ambassadeur d’Azerbaïdjan en Malaisie Galey Allahverdiyev a visité également le salon.

 

L'Azerbaïdjan présente 132 types de produits comme les armes « Istiglal-T », « Mubariz », « Yalgouzag », la mitrailleuse offensive universelle de calibre 7,62 mm qui a été élaborée par les spécialistes azerbaïdjanais, les pistolets « Zefer », « Zefer-K », « Imam », les maquettes des drones, les munitions, les masques à gaz et etc.

 

Dans le cadre de l’événement, Y. Jamalov a rencontré le chef de la police nationale de la Turquie, Mehmet Kiliçlar. Il devrait se réunir également avec son homologue malaisien.

 

Voir - PHOTOS

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:55
Innovation : la boussole épicritique : le guidage tactile (3/12)

 

11/04/2014 DGA

 

Faire passer des messages simples ou élaborés sans les yeux, la bouche ou les mains, c’est possible grâce à la boussole épicritique. Ce système, composé de cellules vibrantes disposées sur une ceinture, est piloté à distance par une simple application Android sur smartphone.

 

Avancer, reculer, stop ! Toutes les informations sont transmises sur la peau. Astucieux et surtout universel… Si le principe a été inventé en 1986 par Jean-Claude Germain (PDG de Caylar) puis embarqué à bord d’une navette spatiale en 1988 pour des tests avec Jean-Loup Chrétien, la commercialisation n’a jamais semblé aussi proche. En effet, la boussole épicritique pourrait bien faire l’objet dans les prochains mois d’une procédure Rapid entre la DGA et cette PME implantée dans l’Essonne.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Le 4X4 blindé Aravis fait face à 79 concurents dans le monde. (crédit photo Yves Debay, Nexter)

Le 4X4 blindé Aravis fait face à 79 concurents dans le monde. (crédit photo Yves Debay, Nexter)

 

 

01/03/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Détenu à 100% par l'État, le fabricant français de matériels militaires terrestres monte en puissance à l'exportation.

 

C'est une révolution discrète mais cruciale. En quelques années, Nexter (l'ex-Giat Industrie) a inversé le balancier entre la commande nationale et l'exportation. Les contrats export ont représenté 75% des 862 millions d'euros des nouvelles affaires signées en 2012. Le groupe vient d'ailleurs d'annoncer la signature d'une commande de 37 canons autotractés Caesar en Indonésie pour une valeur de 115 millions d'euros.

 

Une percée à l'international qui est d'autant plus belle que la concurrence est devenue redoutable. 80 fabricants de véhicules blindés légers - comme le gros 4X4 armé Aravis de Nexter -, dont 12 occidentaux se battent sur ce segment de marché. On compte 27 acteurs dont 12 européens et américains sur celui des munitions, 35 dont 29 dans les BRICS sur celui des blindés moyens... mais seulement 14 spécialistes des chars de bataille dont 5 en Europe et en Amérique du Nord.

 

Un contrat d'artillerie géant en Inde

 

«Dans un monde de plus en plus incertain, les opportunités sont nombreuses et Nexter a des atouts pour les transformer en réussite», estime Philippe Burtin, PDG du groupe détenu à 100% par l'Etat. Et d'abord une gamme de produits renouvelés et enrichis que l'on retrouve en compétition sur tous les grands appels d'offres dans le monde.

 

Le VBCI, le véhicule blindé de combat d'une valeur catalogue de 4 millions d'euros, est en short list au Canada qui veut acheter 138 engins. «Ni Boxer, ni Patria ne sont là. Nous avons comme rival l'américain General Dynamics et son véhicule à roues Piranha», note Philippe Burtin. Ottawa devrait choisir son fournisseur cette année, les armées canadiennes piaffant d'impatience depuis 2009, année de la remise des premières offres, de moderniser leur parc.

 

Au Danemark, Nexter et son rival américain s'affrontent également à l'issue des premières sélections pour un contrat de 250 blindés. Mais ils doivent aussi faire face à trois autres groupes porteurs d'offres pour des engins à chenilles. L'arbitrage des Danois est attendu en 2014.

 

Le VBCI est aussi en lice aux Emirats Arabes Unis pour une commande géante de 700 exemplaires. A la clef, un partenariat industriel assorti d'un transfert de technologie: Abu Dhabi veut développer sa propre industrie d'armements terrestres. L'engin blindé interesse également le Qatar et le Koweit.

 

En Inde, «le grand marché de l'artillerie pour les dix ans à venir», Nexter est seul en lice avec Trajan, son canon tracté de 155 mm, face au groupe industriel Israélien Elbit. L'enjeu? Un énorme contrat pour 1 400 canons.

 

34 VBCI engagés au Mali

 

Après l'Afghanistan, Nexter profite à plein de l'engagement de l'armée française au Mali pour démontrer les capacités de ses matériels. «34 VBCI, 2 canons Caesar et 30 AMX 10RC dont nous assurons la maintenance, sont en opération au Mali», confirme Philippe Burtin.

 

Cette accélération à l'international permettra à Nexter de contrebalancer la baisse attendue des commandes d'équipements destinés à l'armée de terre qui risque, selon plusieurs experts, d'être la grande perdante des arbitrages du gouvernement dans le cadre de la future loi de programmation militaire.

 

Pour l'heure, le contrat de 630 VBCI pour l'armée française n'est pas encore achevé. «Les dernières livraisons sont prévues en 2015 et le VBCI sera prolongé avec un véhicule de tonnage supérieur (32 tonnes) dont le contrat a déjà été notifié», souligne le PDG de Nexter. Il rappelle que le contrat VBCI pour l'armée française représente 30% de la charge de travail des usines françaises du groupe.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Air France Industrie transfère à Roissy la maintenance des AWACS français

L’Armée de l’Air possède 4 Boeing E3F Awacs de Guet Aérien. Deux d’entre-eux devront subir prochainement une grande visite sur le nouveau site de maintenance d’Air France Industrie.  photo Armée de l'Air

 

10 avril 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

La maintenance des Boeing E3F AWACS de l’Armée de l’Air française, assurée par AFI KLM E&M sur l’aéroport de Paris-Le Bourget jusqu’à ce jour, change de site. Pour la première fois, l’un des 4 appareils en service vient d’arriver au hangar H4 de l’Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour suivre un chantier de grande visite, à mi parcours de son utilisation opérationnelle.

Exit les installations de maintenance du bâtiment Saint Exupéry sur l’Aéroport de Paris le Bourget. La nef du hangar H4 de Charles de Gaulle vient d’être entièrement réaménagée et tous les services vont progressivement être regroupés pour accueillir l’ensemble des fonctions de support au plus près de l’avion de guet aérien : (bureaux, back-office, logistique, assistance technique et configuration des modifications).

Ces infrastructures industrielles modernes qui doivent, à terme, apporter une qualité de service améliorée s’inscrivent dans une démarche plus vaste. En effet, la modernisation et le regroupement à CDG des activités industrielles du nord de Paris font partie du plan Transform 2015, qui vise à renforcer la performance opérationnelle et l’efficacité économique d’ AFI KLM E&M.  [1]

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Le premier AWACS modifié salué par les pompiers de l’aéroport du Bourget avant son décollage. (février 2014) photo AFI KLM E&M / Guillaume Grandin

"Nous avons décidé de transférer cette activité vers Roissy afin de moderniser notre outil industriel et d’assurer la maintenance de cet appareil dans des installations entièrement rénovées" précise Anne Brachet, directrice générale d’Air France Industries. L’objectif de ce déplacement de l’activité, dont l’investissement s’élève à plus de 5 millions d’Euros, est aussi d’offrir encore plus de réactivité et de qualité à la Direction générale de l’Armement (DGA) et à la SIMMAD [2], qui pilotent respectivement les modernisations et le soutien des AWACS au profit l’Armée de l’Air. « Les investissements que nous avons consacrés à de nouvelles infrastructures pour cette flotte sur le site de Roissy-Charles de Gaulle démontrent clairement notre volonté de répondre aux attentes du Ministère de la Défense, et d’être à la hauteur de la confiance qui nous est accordée ». ajoute Anne Brachet.

 

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Le premier AWACS de l’Armée de l’Air, arrivé à Charles de Gaulle attend sa place dans le H4, spécialelement aménagé pour le recevoir. photo K. Plumel

Fort de ces nouveaux atouts, le groupe entend bien démontrer ainsi toute sa valeur ajoutée pour l’Awacs en particulier et pour les flottes militaires en général. Les opérations de maintenance des Awacs mobilisent à ce jour plus de 200 personnes chez Air France Industries.

 

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Un long chantier débute pour cet AWACS de l’Armée de l’Air.  photo AFI-KLM

 

[1] Air France Industries KLM Engineering & Maintenance : Émanation de la générale industrielle d’Air France, Air France Industries (ou AFI) est la marque commerciale de la branche de la compagnie, responsable de la maintenance et de la réparation des avions. La maintenance aéronautique est le troisième métier du groupe Air France-KLM. En complément des services dispensés aux flottes du groupe, cette activité réalise plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires avec des clients externes.

[2] Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques militaires, la SIMMAD a pour mission d’assurer la meilleure disponibilité des aéronefs du ministère de la défense et d’en maîtriser les coûts.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Du Livre Blanc à la LPM : Quelles conséquences pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

09.04.2014 Cédric LOUIS et Maxime PERACAULA - Membres du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN

 

Du Livre Blanc à la Loi de Programmation Militaire : Quelles conséquences
pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

Cet article vous est proposé par le Comité de Défense économique comme veille pour le secteur de l’industrie de la défense. Les lois de programmation militaire successives chamboule ce secteur industrielle porteur d’emplois et retrace la stratégie historique de la France sur le théâtre mondial. N’hésitez pas à réagir en nous contactant à l’adresse : defense-economique@anaj-ihedn.org

 

Depuis les années 80, les politiques français misent sur une relance de la demande par la dépense publique. Ce qui accroît le déficit public. Or lorsque ce dernier devient trop important, on se rabat sur l’impôt. Aujourd’hui la dette atteint près de 100% du PIB et la croissance ne permet plus de faire face aux intérêts. Les engagements financiers de la France atteignent 2 fois le budget de la Défense, soit près de 60 milliards d’euros. Dans ce contexte, il a été décidé dès 2012 de rédiger un nouveau Livre Blanc, devant donner lieu à une loi de programmation militaire (LPM). L’objectif : adapter l’outil militaire et son industrie aux enjeux de la prochaine décennie. Nous allons nous interroger sur les conséquences industrielles de cette nouvelle réflexion stratégique.

 

Mise en perspective du dernier Livre Blanc et de la future Loi de Programmation Militaire (LPM)

Depuis la professionnalisation des armées de 1996, une succession de réformes ont rendu instable le format de nos armées. Les deux livres-blanc de 2008 et 2013 remettent à plat l’analyse stratégique militaire. Les réponses aux menaces restent identiques, mais c’est le format des forces armées qui est touché, avec une réduction systématique des matériels, effectifs et budgets lors des transcriptions en loi de finance pluriannuelles LPM.

EVOLUTION EN 20 ANS

1994

2008

2013

Forces projetables

120 000 à 130 000 hommes

30 000 à 50 000 hommes

15 000 hommes

Forces aériennes projetables

Plus de 200 avions de combat

90 avions de combat

45 avions de combat

 

Il est à noter qu’un programme de recherche dans une filière industrielle militaire se travaille sur plusieurs décennies et qu’il nécessite une stabilité budgétaire pour sécuriser les commandes et ainsi stabiliser le coût de production. D’autre part, le livre blanc fixe un contrat opérationnel qui détermine les effectifs et moyens lors d’un engagement dans une situation opérationnelle prédéfinie. Ainsi, si l’objectif donné aux armées pour un besoin sur un théâtre d’opération est de 15 000 hommes et 100 camions, le jour J, vous n’aurez que cette intervention possible. Cela s’appelle la Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP). Objectif : optimiser au maximum, ce qui entraine un travail en flux tendu dans un domaine où les choses ne peuvent fonctionner durablement comme tel.

Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.
Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.

Cette fragilité politique concernant l’effort de défense vient frapper de plein fouet un pan industriel et technologique de la France. Et ce pan industriel, autant civil que militaire regroupe pour la partie militaire pas moins de 4 000 entreprises, plus de 165 000 emplois dont 20 000 hautement qualifiés, plus de 15 Mds d’euros de chiffre d’affaire dont 25 à 40 % sont des exportations. Les domaines concernés vont de l’aéronautique, la robotique, le spatial, les télécommunications à l’informatique, le cryptage, le transport. Le Livre Blanc de 2008 chiffrait ce lien civilo-militaire : « La France et l’Europe doivent favoriser les synergies entre la recherche civile et la recherche de défense et de sécurité. En effet, 60 % de la recherche financée par la Défense ont des retombées dans le secteur civil, contre 20 % seulement en sens inverse ». D’après Christian Mons, président du GICAT, la perte d’un milliard du budget d’investissement au ministère de la défense représente une perte de 10 000 emplois directs, et autant d’indirects. On sait également que pour 1€ investi par la France dans ses équipements de Défense, le retour d’après le GICAT est de 1,30€ à 1,70€ à termes pour les recettes de l’Etat.

 

Le Livre Blanc et la LPM sont-ils déjà caducs ?

Rappelons tout d’abord que la lenteur du vote de la loi de cadrage budgétaire pluriannuel issue du livre blanc de 2013 entraine un report de commandes d’environ 300 millions d’euros. D’autre part, d’ici à 2019, il va manquer chaque année 2 milliards d’euros à la DGA pour payer toutes ses factures. Au moindre gel de crédit, la Direction basculerait en cessation de paiements. Même si la DGA a l’habitude de jongler avec sa trésorerie, c’est la première fois qu’une loi de programmation militaire va démarrer avec un tel niveau de report de charges.

A ces contraintes de report, nous ajoutons deux habitudes inquiétantes pointés par de nombreux rapports parlementaires. La première est  le recours à des recettes exceptionnelles difficilement maitrisables, et la seconde l’ajustement des gels de crédits par l’investissement, au titre de la réserve interministérielle. Les marges de manœuvre pour la mise en place d’une nouvelle LPM semblent bien réduites.

 

Repenser l’interaction armée/industrie en cercle vertueux pour la croissance et l’emploi

Dans un contexte de défis majeurs pour la France (relance de la croissance, baisse des déficits) il serait important de reconsidérer l’option, à contre-courant, d’augmentation du budget de la Défense. Celle-ci aurait un impact fort, dès lors que les investissements publics seraient ciblés et stratégiques. Ces derniers seraient concentrés dans des zones d’avenir moins rentables ou certaines technologies innovantes et chères, déchargeant les groupes industriels qui pourraient se concentrer sur l’amélioration de leurs exportations (baisse des prix et augmentation des cadences de production) et ainsi l’augmentation des emplois. Il en résulterait une baisse des contributions et soutien à l’emploi pour ce secteur.

N’oublions pas également que le système d’investissements publics dans l’industrie de la défense constitue un puissant outil de politique industrielle. En effet, la plupart des entreprises du secteur de la défense sont aujourd’hui privées. Ce qui signifie que le gouvernement ne peut légitimement pas intervenir dans les politiques d’innovation de celles-ci sauf s’il investit lui-même dans la recherche via des partenariats de développement, d’investissement comprenant un co-financement, via appel d’offre pour le respect les règles de la concurrence. Ces investissements dans la R&D permettent au pays de garder un certain contrôle sur ses technologies qui peuvent s’avérer déterminantes et sensibles.

 

En guise de conclusion…

Dans « Pilote de Guerre », Saint Exupéry s’interroge sur les raisons qui ont amené le pays au bord du gouffre. « Ce ne sont point les matériaux qui sont en cause, mais l’Horloger. […] Et les hommes ont tout sauvé. » Il faut redonner confiance en l’homme pour qu’il puisse exploiter ses qualités d’innovateur et de producteur en donnant un souffle aux entreprises, à commencer par celles du secteur militaire, à la pointe des technologies et au carrefour de si nombreux emplois en France.

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:20
CH-53K ground test vehicle at Sikorsky's facility near West Palm Beach, Florida. Sikorsky.

CH-53K ground test vehicle at Sikorsky's facility near West Palm Beach, Florida. Sikorsky.

 

 

9 Apr 2014 by Jon Hemmerdinger - FG

 

Washington DC - Sikorsky has attached main rotor blades to its CH-53K ground test vehicle (GTV) and will soon attach the tail rotor blades, according to officials from the company and the US Marine Corps.

 

The programme is on track to turn the rotors using the aircraft's GE38-1B turboshaft engines – the so-called "shakedown light-off" tests — by the end of the month, says Michael Torok, Sikorsky’s vice president of the programme.

 

Torok made his comments during a press briefing at the Navy League's Sea-Air-Space Exposition near Washington, DC, on 9 April.

 

He adds that development is progressing well on the heavy-lift helicopter, with first flight still scheduled for sometime near the end of this year.

 

The aircraft that will be making the first flight is nearly completed, though the company must still conduct tests of the main gear box, says Torok.

 

USMC Col Robert Pridgen, CH-53K programme manager, says Sikorsky and the military are seeking foreign customers, with potential customers including Germany and Israel, and he predicts interest will further materialise following first flight and as the company moves to production.

 

Officials say they have also received interest from international partners in the Asia Pacific region.

 

"Build it and they will come," Pridgen says.

 

The company has been testing the CH-53K’s seven main all-composite rotor blades and its four tail rotor blades at its headquarters in Stratford, Connecticut.

 

In December 2013, Sikorsky first powered up the GTV’s auxiliary power unit in Florida as part of the “bare-head light-off” tests of the engines and rotor without blades.

 

The GTV’s three main engines were started in January.

 

Despite similarities to the CH-53E Super Stallion, the CH-53K's three turbines can crank out 7,500shp each, compared with the 4,380shp GE T64 powerplants on the legacy platform.

 

The main and rail rotors have more surface area than the E-model, and a newly designed gearbox will allow the CH-53K to carry an external load of more than 12,200kg (26,900lb) over a mission radius of 110nm (204km).

 

That is triple the capacity of the E-model, according to Sikorsky.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:20
Scorpion completes first 50 hours of flight testing

 

Apr 10, 2013 by Richard Tomkins (UPI)

 

Wichita, Kan - A new light attack and intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft under development by Textron AirLand LLC has completed 50 hours of flight testing.

 

The jet-powered Scorpion is 43.6 feet long, has a maximum speed of 513 miles per hour and a service ceiling of 45,000 feet. It was first flown last December.

 

Flight testing so far has gathered data about Scorpion's performance at different speeds and altitudes and the responsiveness of its avionics, flight controls and landing system.

 

"The aircraft systems have performed well within the expected parameters, with very few issues," said Scorpion's chief engineer, Dale Tutt. "This is a significant benefit of using mature, non-developmental systems: In addition to reducing the overall development time of the prototype aircraft, the systems have proven to be very reliable."

 

Textron AirLand said Scorpion testing this year encompasses 300-400 test hours, which will require about 150 flights. Included will be international flights.

 

Textron AirLand is a joint venture between Textron Inc. and AirLand Enterprises LLC.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 06:20
Une étude qui permettra à l’Armée canadienne de prendre du «recul» avant l’achat d’armes

Un membre des Forces armées canadiennes effectuant un tir lors des essais dans le cadre d'une étude menée par RDDC sur l'impact, tant psychologique que physique, du recul d'armes sur les soldats (Marc Légaré/RDDC)

 

11 avril 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Armée canadienne mène une étude sur les effets physiques et psychologiques du recul d’armes afin d’optimiser l’entraînement et augmenter ainsi les chances de survie des soldats sur le champ de bataille.

 

Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), en collaboration avec des industries canadiennes et des militaires de l’armée canadienne, étudie présentement les impacts physiques et psychologiques du recul d’armes sur les soldats ainsi que sur la précision du tir, nous apprend ce mois-ci le site de l’Armée canadienne.

«Afin d’optimiser l’entraînement et augmenter les chances de survie de nos soldats sur le champ de bataille, il est crucial de mieux comprendre comment fonctionne l’équipement du soldat et quel est son impact sur la performance de ce dernier», affirme Guy Vézina, un des responsable de la recherche cité dans l’article de l’Armée canadienne.

Le recul est ce mouvement de l’arme vers l’arrière lors de sa mise à feu. Le recul ressenti se définit par l’impact provoqué par ce mouvement sur le tireur et peut varier en fonction de certains facteurs tels la posture et la taille du soldat, la technique utilisée et la perception, souligne-t-on dans le texte.

La force du recul est un phénomène bien connu, mais son impact tant physique que psychologique sur le tireur et sur le mouvement du baril demeure méconnu.

L’arme (simulateur) qui a été utilisée dans l’étude du recul du canon, avec les fils de capteurs installés sur l’arme qui ont été utilisés lors des essais (RDDC)

 

Le programme dirigé par RDDC étudie donc le phénomène avec l’aide des soldats ayant participé à des essais au cours de l’automne 2013.

Lors de ces essais, les militaires ont expérimenté à tour de rôle un simulateur de recul d’armes légères. Le simulateur utilisé était un fusil de calibre 12 instrumenté de la marque Remington 870 et modifié pour effectuer des tests en fonction de vitesses de munitions variées et d’armes de poids différents simulant des reculs d’armes semblables à ceux utilisés présentement par les FAC.

Les données récoltées sur la force et l’accélération ainsi que des vidéos à haute vitesse sur les mouvements des tireurs permettront ainsi aux scientifiques de mieux comprendre ce phénomène.

«L’information récoltée par ce type de recherche aidera grandement les Forces armées canadiennes avec ses projets d’acquisition d’armes en fournissant des informations critiques sur lesquelles nous pourrons appuyer nos décisions», affirme pour sa part le lieutenant-colonel Serge Lapointe, Directeur – Besoins en ressources terrestres 5 (DBRT-5), Systèmes du soldat, cité lui aussi dans l’article.

Cette étude permettra donc à l’Armée de prendre du…«recul» avant de procéder à d’autres achats d’armes.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 05:55
Thales underwater warfare systems

9 avr. 2014 Thales underwater warfare systems

 

Building on 50 years of experience in undersea warfare, Thales is now a global leader in underwater systems and the world's top exporter of sonars and related systems for navies and air forces.

Thales designs and delivers acoustic and communication systems and subsystems for anti-submarine warfare and anti-mine warfare.
The solutions and related services are suitable for all types of platforms: submarines, surface ships, helicopters, maritime patrol aircrafts and unmanned naval systems.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:50
Paveway IV precision-guided bomb (Raytheon)

Paveway IV precision-guided bomb (Raytheon)

 

HARLOW, England, April 11, 2014 /PRNewswire

 

Raytheon Company received a contract from an international customer for Paveway™ IV precision guided bombs valued at more than $200m. As part of the sale Raytheon will deliver hundreds of the advanced munitions, which are regarded as the 'weapon of choice' for the Royal Air Force. The contract represents the first sale of Paveway™ IV outside the U.K. 

"This contract is an export boost to the U.K. It will help support hundreds of manufacturing and engineering jobs at Raytheon's facilities and in the supply chain across the U.K.," said Richard Daniel, Chief Executive, Raytheon UK.  "Developed in Harlow, with the advanced guidance system produced in Glenrothes, Paveway IV has delivered considerable operational capability to the U.K. and allied forces in numerous military operations."

 

About Paveway

The Paveway™ family of laser-guided and GPS and laser-guided bombs has revolutionized tactical air-to-ground warfare by converting "dumb" bombs into precision-guided munitions. Bombs equipped with Paveway™ kits have been put to the test and proved themselves, time and again, as the weapon of choice by 43 customers. Paveway™ laser-guided bomb kits comprised more than half the air-to-ground precision-guided weapons used in Operation Iraqi Freedom, Enduring Freedom and Unified Protector.

 

About Raytheon UK

Raytheon UK is a subsidiary of Raytheon Company. It is a prime contractor and major supplier to the UK Ministry of Defence and has developed strong capabilities in mission systems integration in defence, national security and commercial markets. Raytheon UK also designs, develops and manufactures a range of high-technology electronic systems and software at facilities in Harlow, Glenrothes, Uxbridge, Waddington and Broughton.

 

About Raytheon

Raytheon Company, with 2013 sales of $24 billion and 63,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, security and civil markets throughout the world. With a history of innovation spanning 92 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration and other capabilities in the areas of sensing; effects; and command, control, communications and intelligence systems; as well as cyber security and a broad range of mission support services. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass. For more about Raytheon, visit us at www.raytheon.com and follow us on Twitter @Raytheon.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:30
Turkey to develop thermobaric warhead

 

 

Apr 10 2014 trdefence.com

 

A recently leaked classified document involving a top (former) procurement agency official has revealed that Turkey has started development on a new type of weapon that utilizes thermobaric concepts. Authorities were not immediately available for comment to confirm or deny the new information..

 

The leaked document indicates that a specialized wing of Turkey’s Scientific and Technological Research Council, dubbed SAGE, has been charged by the country’s defence ministry with prototyping and testing of the new weapon following a high level defence committee meeting in 2013. Current status of the project is unknown, but the fact that the news surfaced while Russia accused Ukraine of illegally selling its missile technology to Turkey and a number of other countries has raised eyebrows.

 

Turkey is known for keeping its more advanced weapon systems classified for many years.

 

A thermobaric weapon is a type of explosive that utilizes oxygen from the surrounding air to generate an intense, high-temperature explosion, and in practice the blast wave such a weapon produces is typically significantly longer in duration than a conventional condensed explosive. The specific weapon Turkey is working on is presumed to be a fuel-air bomb, one of the most well-known types of thermobaric warheads..

 

These cause considerably more destruction than other similar explosives when used in lower altitudes or inside confined environments such as tunnels, caves, and bunkers.

 

The new thermobaric warhead is likely to be aircraft deliverable, but it is also expected that Turkey will make them an option on its growing inventory of surface-to-surface missile systems.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Immersion totale dans cette salle de réalité virtuelle où sont traqués les bugs de conception des navires armés.

Immersion totale dans cette salle de réalité virtuelle où sont traqués les bugs de conception des navires armés.

 

10 avril 2014 Par Patrick Déniel - Usine Digitale

 

 

Adepte de la réalité virtuelle, DCNS pousse le concept dans son programme des frégates FREMM et teste la réalité augmentée en production.

 

Sur l’écran courbe de la salle de réalité virtuelle, le visiteur – chaussé de lunettes 3D – plonge au cœur de la frégate Fremm Aquitaine, premier exemplaire livré par DCNS à la Marine nationale fin 2012. Plage arrière, poste central d’opérations, passerelle de commandement… "Tous les espaces sont passés au crible avec le client, jusqu’à l’emplacement des prises électriques", explique Yann Bouju, le responsable à Lorient des activités de réalité virtuelle et augmentée. Un département qui compte une dizaine de salariés pour l’ensemble du groupe.

 

"Depuis 1997, DCNS conçoit et fabrique ses navires avec des maquettes numériques et de la visualisation 3D. Les tests ont commencé avec le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, précise Yann Bouju. Les Fremm et les Barracuda sont les programmes où nous avons poussé la logique le plus avant." Les maquettes numériques sont directement intégrées à Etrave, un système PLM (pour "product life management") mis au point en interne pour les besoins spécifiques de l’entreprise : un navire de guerre ou un sous-marin sont complexes à fabriquer avec un nombre de composants qui dépasse le million. En amont de la construction, la maquette numérique permet de vérifier la faisabilité et sert aux études préliminaires avec le client. "Nous travaillons en amont sur la définition et l’ergonomie des postes de travail, précise Yann Bouju. La morphologie d’un marin malaisien n’a rien à voir avec celle d’un marin français. Nous devons adapter les postes." Lors des études détaillées, la réalité virtuelle permet de "dérisquer" bien des bugs. Par exemple, impossible sur la frégate Aquitaine de vérifier de visu, depuis la passerelle de commande, le flanc arrière du navire où ont lieu des opérations importantes comme la mise à l’eau de Zodiac pour intervention. "Nous avons alors ajouté un aileron sur le côté de la passerelle", explique Yann Bouju.

 

Une excellente rentabilité

 

À côté de la première salle de réalité virtuelle, une seconde salle, dite de "tracking", est dédiée à des réunions de travail plus appliqué : une fois équipé de lunettes surmontées de drôles de petites antennes et armé d’une sorte de joystick, on peut manipuler la maquette numérique dans tous les sens. Cherbourg et Toulon sont équipés de salles identiques. "Nous avons aussi un 'cave' depuis un an et demi à Cherbourg, avec trois écrans permettant une plus grande immersion", explique Yann Bouju. Cette salle est à proximité du montage des sous-marins nucléaires Barracuda. "Les équipes de montage vont y vérifier le matin la faisabilité des opérations de la journée", poursuit-il. L’investissement est important, mais DCNS ne communique aucun chiffre. Tout juste saura-t-on que sa rentabilité est excellente, notamment grâce aux économies sur les reprises en chantier.

 

DCNS teste également des dispositifs de réalité augmentée sur la sixième Fremm en construction. Sur un quai, un tronçon de navire. Dans la future buanderie, Brendan Le Gallo, analyste métiers, transporte une valise baptisée Rapace. À l’intérieur, un rétroprojecteur couplé à une caméra, tous deux reliés à un ordinateur portable. Celui-ci charge la maquette numérique et projette dans la pièce le plan de la buanderie afin de regarder si les pièces soudées sur les cloisons sont au bon endroit. La plupart le sont. L’une d’entre elles est décalée de quelques centimètres. "Lors de l’inspection du chantier, le responsable de la production décidera s’il faut la déplacer ou si on peut la laisser en l’état. Si c’est le cas, l’idéal serait de pouvoir modifier ensuite la maquette virtuelle", explique l’analyste métiers. Ce sera peut-être l’une des prochaines étapes. Après celle de convaincre les chefs d’équipe que l’outil fait gagner du temps. "C’est le même mouvement que nous avons opéré quand nous sommes passés de la table à dessin à la CAO", se souvient Yann Bouju. Une petite révolution.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Achats de matières et de services : Thales se dote de l’outil Ivalua Buyer

 

10 avril 2014 par  Didier Girault - electroniques.biz

 

Ivalua Buyer est un outil d’achats collaboratif. Son utilisation devrait permettre une meilleure coopération entre les 1350 acheteurs du groupe ainsi qu'une optimisation des achats de celui-ci.

 

Les achats de Thales représentent 5,7 milliards d’euros par an. Ils sont réalisés par quelque 1350 professionnels. Et, dans le cadre d'un plan d’optimisation des achats lancé en 2010, les responsables de cette activité chez Thales viennent de choisir la solution d’achats Ivalua Buyer.

 

Grâce à cet outil logiciel, Thales compte mieux faire coopérer ses différents acheteurs disséminés partout dans le monde. « Nous souhaitions un outil nous permettant de développer une approche collaborative à l’intérieur de la communauté achats afin d’apporter le meilleur niveau de services à nos clients » annonce ainsi Renaud Larramendy, directeur des outils, process et méthodes achats chez Thales.

 

Dans la pratique, Thales a retenu pour son Ivalua Buyer, les modules fonctionnels suivants : SRM (Supplier Relationship Management) ou Référentiel fournisseurs – avec la gestion des coordonnées, des informations concernant les fournisseurs et les activités avec ceux-ci, des documents légaux et des risques - ; Tableau de bord des achats ; Evaluation de la performance achats (incluant l’élaboration de plans de progrès en liaison avec les fournisseurs, ainsi que la gestion des litiges) ; et E-sourcing (pour l’aide à la constitution des dossiers achats ainsi qu'à la sélection des fournisseurs).

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:40
Ukraine: le groupe de DCA russe Almaz-Anteï prêt à relocaliser sa production

 

MOSCOU, 10 avril - RIA Novosti

 

Le premier producteur de missiles sol-air russe Almaz-Anteï, qui a placé des commandes en Ukraine, est prêt à transférer sa production en Russie, a déclaré jeudi à Moscou Oleg Botchkarev, vice-président de la commission pour l'industrie de défense russe auprès du gouvernement.

 

Le consortium public russe "Almaz-Anteï pourra transférer sa production entièrement en Russie malgré certaines difficultés. Nous sommes prêts à le faire, si l'Ukraine arrête de produire certains éléments de nos produits", a indiqué M.Botchkarev devant les journalistes.

 

"L'essentiel sera alors de préserver les biens intellectuels de la Russie", a-t-il ajouté.

 

Fondé en 2002, le consortium public russe Almaz-Anteï conçoit, produit et modernise des armes de défense antiaérienne (missiles sol-air S-300, Anteï, Bouk, Tor et missiles mer-air), des radars militaires et civils, des systèmes de télécommunications, ainsi que des équipements pour le secteur énergétique et les transports.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:40
Ukroboronservice to boost Ukraine defences with BTR-80 upgrade

 

 

10 April 2014 army-technology.com

 

Ukraine's state enterprise Ukroboronservice is upgrading five BTR-80 armoured personnel carriers (APCs) at its own expense, in a bid to strengthen the country's defences.

 

Ukroboronservice director Sergey Mykytyuk said the company will upgrade four BTR-80 units and one similar vehicle, and then transfer them to the Ukrainian Army.

 

"Being under the difficult conditions for the state we, as special exporters, will contribute as much as possible to [the] army's rearmament and defence-industry development," Mykytyuk said.

 

Carried out by Kyiv Armoured Plant specialists, the work on the first four units is scheduled to be completed within two months, while more time is required for the overhaul of the fifth.

 

Decisions regarding the usage of the vehicles are expected to be made by the management of military structures, according to the company.

 

Manufactured by the Arzamas machinery construction plant of Nizhny Novgorod, Russia, the BTR-80 8x8 APC is designed for troop transport, close-fire support, reconnaissance, and combat support and patrol missions.

 

It is currently used by units that are incorporated with the Ukrainian Land Forces and Naval Infantry of Naval Forces.

 

Ukraine is currently battling a pro-Russian uprising in the eastern part of the country, including in the cities of Donetsk, Luhansk and Kharkiv, where activists have seized government buildings and called for a referendum on secession from the country.

 

Having already lost the Crimean peninsula to Russia last month, the country has vowed to resolve the crisis, either through talks or by force, in the next two days.

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