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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:20
UH-72A Lakota  photo James Darcy  Airbus Helicopters Inc.

UH-72A Lakota photo James Darcy Airbus Helicopters Inc.

 

13 novembre, 2015 Nathan Gain - FOB

 

Douze nouveaux hélicoptères Lakota viendront, à partir d’août 2017, renforcer les 50 UH-72A déjà stationnés à Fort Rucker, et destinés à former la pierre angulaire du futur programme d’entraînement des pilotes , dont le lancement est prévu pour début 2016. À terme, l’armée américaine envisage d’acquérir un total de 187 UH-72A en version d’entraînement afin de remplacer les TH-67 fabriqués par Bell Helicopter et en service depuis plus de vingt ans. Un contrat évalué à 61 millions d’euros et une bonne nouvelle pour Airbus, dont l’implantation américaine peut maintenant envisager sereinement la consolidation de sa ligne de production au-delà de 2017.

 

« Maintes et maintes fois, l’UH-72A s’est avéré être la solution la plus rentable pour répondre à la grande variété des besoins de l’armée américaine et de nos alliés, » s’est félicité Allan McArtor, directeur général d’Airbus Group Inc. « L’exécution sans faille du programme Lakota par l’armée [américaine] a prouvé que, malgré l’environnement difficile dans lequel se trouve tout programme d’acquisition, il existe des success stories aussi bien pour le contribuable que pour le combattant, » a-t-il ajouté en marge de l’annonce du contrat.

 

Le Lakota (dont le nom, à l’instar des Chinook, Apache & co, est inspiré d’une tribu indienne), n’est rien de moins que le cousin militarisé et américain du EC145 en service dans la Gendarmerie nationale et la Sécurité civile française, dotées respectivement de 15 et 35 appareils.

 

Sélectionné en 2006 dans le cadre du programme « Light Utility Helicopter » (LUH), l’UH-72A est destiné à accomplir un large spectre de missions pour l’armée américaine et la garde nationale, à savoir l’entraînement des pilotes, des missions SAR, d’évacuation médicale, de surveillance des frontières, de C2 (command & control), de transport VIP et, en toute logique, de logistique au sens large. Près de 338 Lakota sont déjà sortis des chaînes d’assemblage d’Airbus HC situées à Columbus (Mississippi) pour être livrés aux forces armées américaines, sur les 423 commandés à ce jour par le Département de la Défense américain.

 

Conçu pour répondre aux besoins spécifiques de l’US Army, l’UH-72A est capable d’atteindre une vitesse de 269 km/h grâce à ses deux moteurs Turbomeca ARRIEL 1E2. Ses pales en matériau composite diminuent les vibrations et le bruit tout en augmentant l’aérodynamisme, donc les performances opérationnelles. Doté d’un design modulaire, cet hélicoptère multirôle est capable d’emporter jusqu’à six soldats en plus de l’équipage, ou deux brancards dans sa configuration MEDEVAC. Le Lakota est également équipé de la suite avionique Meghas produite par la Thales.

 

Preuve supplémentaire du succès de ce modèle, l’armée américaine envisage désormais, au-delà des commandes additionnelles, l’introduction d’une version « B » modernisée basée sur l’EC145 T2. Avec, logiquement, d’éventuelles commandes supplémentaires pour la filiale américaine du géant des voilures tournantes.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:30
En Israël, 4ème Congrès AUVSI

 

13.11.2015 IsraêlValley (IsraPresse)

 

Des centaines de personnes ont participé récemment au 4e Congrès international des véhicules sans pilote AUVSI-UVID, qui a ouvert ses portes au Salon des expositions à Tel Aviv. Le congrès est organisé par Israel Defense et l’organisation AUVSI Israel.

 

Le gouverneur de l’État du Mississippi, Phil Bryant, qui participait à l’évènement, a souligné l’importance du domaine des véhicules sans pilote et de la coopération internationale sur ce plan. M. Bryant a évoqué les accomplissements de son État dans le domaine, rappelant que le Mississippi est l’un des leaders du secteur aérospatial et des véhicules sans pilote.

 

Le Mississippi compte en effet 120 sociétés aérospatiales, dont une grande partie coopère avec des sociétés israéliennes. Des pièces destinées au montage des drones israéliens sont du reste construites dans cet État. Le gouverneur Bryant a également vanté les réussites d’Israël, qui est l’un des leaders de ce marché depuis les années 1970.

 

Plusieurs sociétés ont présenté leurs produits, notamment les Industries aérospatiales israéliennes (IAI). Le président d’IAI, Rafi Maor, a de son côté évoqué les défis que présente le domaine des véhicules sans pilote.

 

Le président du Congrès, Dr David Harari, lui-même un ancien directeur des Industries aérospatiales, a rappelé qu’au départ les drones étaient réservés à un usage militaire et que ces dernières années, les véhicules sans pilote prennent de plus en plus de poids sur le marché civil, au point de bientôt être davantage utilisés à des fins non militaires.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 15:50
photo Luftwaffe

photo Luftwaffe

 

13.11.2015 Romandie.com (AWP)

 

Berlin (awp/afp) - L'Allemagne réclame à Airbus des dédommagements à hauteur de 13 millions d'euros pour compenser le retard dans la livraison de ses deux premiers avions de transport militaire A400M, affirme vendredi le site internet du magazine "Der Spiegel".

 

"Selon des informations de Spiegel Online, la secrétaire d'Etat à l'Armement Katrin Suder a négocié que l'armée allemande reçoive 13 millions d'euros comme compensation pour le retard de la livraison de deux A400M cette année", écrit le site internet.

 

Principal acheteur de l'appareil, l'Allemagne a commandé au total 53 A 400M, une commande ferme réduite en 2010 face aux retards et aux problèmes rencontrés par ce programme d'Airbus.

 

Pour l'heure, un seul appareil est en cours d'essai. "Au lieu de plusieurs, l'Armée de l'Air ne recevra encore cette année qu'un autre ou maximum deux autres A400M", affirme Spiegel Online.

 

L'Airbus A400M, dont les vols ont été un temps interrompus après le crash d'un appareil à Séville (Espagne), faisant quatre morts en mai, est un avion polyvalent, capable d'assurer le transport de troupes, parachutistes et matériel sur de longues distances et à grande vitesse tout en atterrissant sur des terrains sommaires.

 

Contacté par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'était pas joignable vendredi en début d'après-midi.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
Radar STAR NG photo Thales

Radar STAR NG photo Thales

 

12 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le 15 juin dernier, Thales lançait en grande pompe une nouvelle solution de radar pour le moins innovante et économique, offrant des capacités duales civiles et militaires et renforcée par l’introduction de technologies inédites sur une plateforme civile.

 

Le STAR NG est en effet basé sur un constat : en matière de contrôle aérien, il existe d’importantes similitudes, une communalité très forte entre les mondes civil et militaires. Dés lors, pourquoi imaginer des radars spécifiquement militaires lorsqu’on peut se baser sur des systèmes civils existant ? Parce que poser la question, c’est déjà y répondre, Thales a matérialisé cette réponse il y a trois ans en dotant l’aéroport de Kandahar, à vocation jusqu’alors essentiellement militaire, de systèmes radars civils, de surveillance et de C2 (Command & Control). À peine né, le concept STAR NG participait déjà activement à la réouverture de l’Afghanistan au trafic aérien civil.

 

C’était là toute la philosophie de Thales que de venir greffer des capacités militaires sur un système civil existant, à savoir le radar primaire en bande S STAR 2000 (déjà en utilisation sur plus de 120 sites différents de par le monde). Au-delà des cette dualité civil/militaire, STAR NG est également doté de nouvelles technologies conçues pour permettre aux contrôleurs aériens de répondre plus efficacement à la complexification de l’environnement aérien.

 

Bénéficiant des dernières technologies, ce radar permet désormais aux opérateurs civils et militaires de relever efficacement les nouveaux défis apparus dans le domaine de l’ATM. STAR NG permet par exemple d’atténuer les effets parasites provoqués par les fermes d’éoliennes. De quoi rendre le sourire à l’industrie de l’énergie verte, « plus de 50% des projets d’installation d’éoliennes étant bloqués pour des raisons de gestion de l’espace aérien, » précise Philippe Avezou, Militay ATM Business Development Manager pour Thales. Grâce aux nouvelles technologies créées par Thales, le STAR NG a été en mesure d’assurer un taux de détection de 89% lors de tests réalisés en extérieur au cœur d’une ferme d’éoliennes.

 

STAR NG permet également de remédier aux contraintes imposées par le développement de la 4G. Et ce ne sont que deux des nouvelles technologies proposées aux utilisateurs civils et militaires par Thales. De fait, le radar STAR NG permet maintenant de calculer l’altimétrie sans utiliser de radar secondaire. De même, Thales habilite désormais les opérateurs civils à détecter les cibles à déplacement rapide ou lent. En terme de capacité purement militaire, le STAR NG est pourvu d’une fonction d’antibrouillage. Le STAR NG est en effet équipé d’un système d’évasion de fréquence, lui permettant de balayer le spectre pour récupérer la fréquence la moins brouillée (ou « last jamming frequency »).  Enfin, détail non négligeable, Thales a grandement amélioré la protection des différents flux d’information.

 

En tant que radar d’approche terminale, le STAR NG est en mesure de détecter un vaste spectre d’objets aériens dans un rayon de 100 nautiques (donc plus de 180 km). L’ergonomie du système a également été repensée, le STAR NG étant 40% plus compact (4 racks au lieu des 7 nécessaires auparavant), et 20% plus économe en énergie.

 

Loin d’être anecdotique, l’exemple de l’aéroport de Kandahar n’est en fait que la partie immergée d’une success-story en devenir. Fort de cette première expérience, le STAR NG est devenu en octobre 2014 l’une des pierres angulaires du programme britannique « Marshall ». Appelé à transformer la gestion du trafic aérien en zone terminale dans tous les aérodromes militaires du Royaume-Uni, « Marshall » a été confié l’année passée à la co-entreprise AQUILA, unissant la société semi-publique NATS (National Air Traffic Services) et le leader mondial des systèmes de gestion du trafic aérien. Ce contrat, d’un montant total de 1.9 milliards d’euros et signé pour une durée de 22 ans, prévoit notamment une enveloppe de 507 millions d’euros destinée à l’acquisition de radars de surveillance avancés. Au travers du programme « Marshall », Thales est donc appelé à fournir 20 radars STAR NG au ministère de la Défense britannique d’ici 2017, après une phase de test prévue pour début 2016 sur le site d’essai de Rouen. ­­En tout, ce sont plus d’une centaine de sites, dont 60 aérodromes, qui profiteront du savoir-faire de Thales en matière d’ATM dans les années à venir.

 

Près de cinq mois après avoir dévoilé le STAR NG, l’optimisme prime chez Thales, alors que « de nombreux pays ont montré leur intérêt suite à l’exemple du ministère de la Défense britannique », se félicite Philippe Avezou.  Kandahar, Marshall, … autant de succès qui devraient en effet permettre à Thales d’imposer « son » STAR NG comme le successeur désigné du STAR 2000, et de se tourner résolument vers un autre projet majeur :  le programme OneSKY, avatar australien du programme « Marshall ».

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:20
UH-72A Lakota - photo Airbus HC

UH-72A Lakota - photo Airbus HC

 

12 novembre 2015 Aerobuzz.fr

 

L’US Army vient de transformer ses options d’achat portant sur 12 UH-72A Lakota en commandes fermes. Airbus Helicopters a déjà livré près de 350 exemplaires de ce modèle assemblé à Columbus (USA). Les livraisons débuteront en août 2017. Les appareils seront configurés pour la formation de début.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
L’ISAD (Institut Supérieur de l’Armement et de la Défense) fête ses 40 ans

 

12.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

L’Institut Supérieur de l’Armement et de la Défense (ISAD) célèbrera, le mardi 17 novembre, à l'Ecole militaire, son quarantième anniversaire en remettant leurs diplômes aux étudiants de la quarantième promotion du Master Professionnel "Défense et Dynamiques Industrielles".

A cette occasion, l'ISAD organise un colloque (lire le programme ici). Ce colloque se tiendra de 14h à 18h, au 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris. Les inscriptions sont obligatoires.

 

Retour sur l'ISAD. L’initiative du professeur Jacques Robert qui fut en 1974 à l’origine de ce premier centre de recherche universitaire consacré aux questions de défense était audacieuse, surtout quand on se remémore l’atmosphère antimilitariste qui sévissait à l’époque dans les universités françaises.

Il fut très vite imité à Grenoble avec la création du CEDSI sous l’impulsion des professeurs Guilhaudis et Fontanel, puis du centre droit de la défense sous la direction du professeur Pirotte à Lille 2, sans oublier bien sûr le master Défense de Paris 1 créé par Pierre Dabezies et Jean Klein.

Comme le résume Jean-Jacques Roche, l'actuel patron de l'ISAD, "l’existence de ces centres a permis de développer une filière de recherche académique qui a formé quasiment tous les spécialistes français du domaine, alors qu’il semble toujours impensable en France d’envisager la création d’une discipline qui s’apparenterait au war studies anglo-saxonnes – l’Association française de science politique vient une nouvelle fois de refuser la semaine dernière la création d’un groupe thématique sur les questions de sécurité nationale".

Le pari était également osé eu égard à la volonté de positionner les universités de sciences sociales sur le créneau des industries de la défense du fait de la culture d’ingénieur qui prévaut dans ce secteur.

Le Master "Défense et Dynamiques Industrielles" qui a succédé au DESS d’origine est néanmoins devenu le sas privilégié d’accès aux fonctions juridiques et commerciales, ainsi qu’aux métiers de la communication et aux missions relevant des départements des affaires publiques des grandes et des moins grandes entreprises françaises du secteur.

Grâce à l’alternance mais également du fait du développement de la formation continue qui permet d’accueillir aussi bien des stagiaires étrangers de l’école de guerre que des ingénieurs abandonnant la phase "projet" de leur carrière pour aborder la phase "management", le Master DDI est ainsi parvenu à mettre en oeuvre une stratégie de "niche" qui permet aux industriels de recruter les jeunes professionnels dont ils ont besoin, tout en offrant à ses diplômés une insertion dans le monde du travail en rapport avec leur formation.

Pour toute information : www.isad-40ans.fr

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
Frégate Type La Fayette Aconit - photo Beaudoin Marine nationale

Frégate Type La Fayette Aconit - photo Beaudoin Marine nationale

 

12.11.2015 par Le Fauteuil de Colbert

 

Le coût global d'un navire de combat est pensé dans une démarche écologique, de sa conception à sa déconstruction. Mais aussi dans un souci de rationalisation financière en raison de la pression budgétaire. Les coûts de construction sont abaissés par le recours aux normes marine marchande pour une partie de la Flotte (frégates de troisième rang, navires de l'AEM, amphibie). Le volume des équipages a été divisé par deux ou trois. L'entretien des bateaux voit l'industriel de référence, DCNS, être mis en concurrence avec d'autres entreprises. Reste le poste énergie qui n'a pas encore connu de rupture. 

 

La première action, d'ores et déjà entreprise par le Service de Soutien de la Flotte (SSF), est une expérimentation (5 ans) lancée sur l'utilisation de peinture à base de silicone. La FLF Aconit est la première à recevoir un tel revêtement pour sa carène lors de son Arrêt Technique Majeur (ATM - 2010). En effet, la carène tend à accueillir faune et flore marine au fur et mesure de la croisière du bâtiment, augmentant d'autant la résistance à l'avancement.

L'objectif, outre les aspects environnementaux, est de vérifier si "cette peinture permettrait d'optimiser la consommation en carburant et peut-être de la diminuer" avant de généraliser à l'ensemble de la flotte.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
KC-130J photo Lockheed Martin

KC-130J photo Lockheed Martin

 

12.11.2015 Le Monde.fr

 

Le groupe européen Airbus prend un coup, sur le plan commercial, avec l’achat par la France, son pays d’origine, de plusieurs appareils concurrents. Les Etats-Unis ont validé la vente à la France de quatre avions de la société américaine Lockheed Martin, pour 606 millions d’euros, a annoncé l’Agence américaine de coopération militaire (DSCA). Il s’agit de deux avions de transport C-130J, modèle proche de l’A400M d’Airbus, et deux avions ravitailleurs KC-130J. Mais alors que le C-130J est entré en service dans les années 1950 et est devenu un produit standard vendu à beaucoup d’armées dans le monde, l’A400M d’Airbus a connu plusieurs déboires techniques et subit de surcroît les conséquences de l’accident mortel d’un de ses avions à Séville en mai, lors d’un vol d’essai.

 

Les avions américains présentent également l’avantage de permettre le parachutage et le ravitaillement aérien. Chaque appareil sera équipé de moteurs AE-2100D du groupe britannique Rolls-Royce, et la France va acheter quatre moteurs de rechange ainsi que d’autres matériels, comme des radars ou des radios.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:55
La technologie "Dermosquelette" de B-Temia a déjà été activement testée par les forces spéciales américaines et canadiennes (Crédit: Revision Military Inc)

La technologie "Dermosquelette" de B-Temia a déjà été activement testée par les forces spéciales américaines et canadiennes (Crédit: Revision Military Inc)

 

10 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Sagem rêverait-il de mécatronique ?  Ce spécialiste français de l’électronique et de l’optronique de défense a annoncé hier la signature d’un partenariat technologique et commercial avec la société québécoise B-Temia dans un domaine civilo-militaire pour le moins…futuriste, à savoir les exosquelettes.

 

« B-Temia est fière de s’associer à Sagem pour l’évolution et l’industrialisation de son produit « DermosquelettiqueTM ». Ce partenariat confirme l’avance technologique de notre société, sa valeur commerciale et la crédibilité de nos travaux en réponse au besoin croissant de mobilité humaine dans l’industrie et la défense » a déclaré Stéphane Bédard, Président de B-Temia.

 

Selon les termes de cet accord, Sagem et B-Temia mettront leur savoir en commun pour développer et commercialiser des exosquelettes dernier-cri. Dans ce but, chaque entité apportera son expérience : Sagem pour l’intégration d’équipements complexes et ses innovations en terme d’actionneurs et de stabilisateurs, B-Temia en matière de robotique humaine et d’intelligence artificielle. La jeune société canadienne se basera pour cela sur sa technologie « Dermosquelette », déjà largement utilisée dans le domaine médical. Une technologie par ailleurs créée à l’origine à des fins militaires, comme le rappelle Stéphane Bédard : « Le soldat porte entre 100 et 150 livres de surpoids sur le dos. Ce qui entraîne souvent des blessures. Les armées à travers le monde cherchent des solutions à ce problème-là qui est majeur. »

 

Le produit imaginé par B-Temia est un appareil robotisé avec des moteurs, des senseurs et un logiciel d’intelligence artificielle. Au moyen d’une série de senseurs, l’ordinateur de cette « prothèse » anticipe les mouvements de la personne. Assistant de façon motorisée les mouvements du fantassin, la biorobotique  vise à réduire l’effort métabolique et à protéger contre les blessures musculosquelettiques. Ce système permettrait de maintenir les capacités de combat des soldats, d’améliorer leur mobilité sur le terrain et d’augmenter l’efficacité de ces derniers en mission. Le modèle actuel est capable de soutenir un soldat déployé en situation opérationnelle durant une période de 6 heures.

 

« Notre coopération avec B-Temia permettra de soutenir les nouveaux travaux de R&D dans le domaine des exosquelettes. Pour Sagem, il s’agit d’une activité prometteuse dans les applications industrielles et militaires. Cette coopération met particulièrement en avant la dynamique d’innovation que Sagem veut déployer dans l’exploitation de technologies duales avec des startups ou des grands groupes, » a quant à lui déclaré Martin Sion, Président de Sagem.

 

À terme, le duo Sagem-B-Temia pourrait intégrer le cercle très restreint des entreprises s’étant déjà attaqué à cette technologie avant-gardiste, tels qu’ECA Dynamics (ECA Group), ou encore Lockheed Martin et son système FORTIS. Et pourquoi pas, rêver à l’intégration d’un exosquelette pour le successeur du FELIN ?

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:40
Des télés russes montrent par erreur le projet secret d'une torpille nucléaire

 

12.11.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

En filmant un reportage très officiel et plutôt banal sur une réunion d'un comité militaire de la marine russe à Sotchi, en présence de Vladimir Poutine, deux chaînes, NTV et Pervy Kanal, se sont mises en grande difficulté. A un moment du film, les images dévoilent un projet secret de torpilles à charge nucléaire, nommé Status-6... Oups, Vladimir Vladimirovitch, on a fait une petite gaffe !

Suite de l'article et video

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:20
C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

 

12.12.2015  Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

Le Département d'Etat américain vient d'approuver la vente possible à la France de quatre avions C-130 Hercules de Lockheed-Martin, deux cargos et deux ravitailleurs, et leurs équipements et supports logistiques associés. Le coût de la transaction est estimé à 650 millions de dollars par l'Agence américaine de coopération de défense et de sécurité...

Voici un achat en urgence qui rappelle que l'A400M connaît des sérieux problèmes dans ses standards plus évolués, notamment en ravitaillement des hélicoptères et en largage (par la porte latérale). La prochaine commande française concerne deux C-130J et deux ravitailleurs KC-130J (355 millions de dollars, 331 millions d'euros pour les quatre avions). Parmi les équipements associés, on relève notamment six appareils de contre-mesures électroniques, six d'alerte missiles, six radars d'alerte et des terminaux de communication vocale sécurisée.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:55
Le Cameleon C, récemment testé avec succès par la STAT (Crédit: ECA Group)

Le Cameleon C, récemment testé avec succès par la STAT (Crédit: ECA Group)

 

9 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le portfolio des systèmes de lutte NRBC de l’armée de Terre pourrait bientôt s’agrandir avec l’introduction du Cameleon C d’ECA Group. Ce robot léger d’intervention NRBC vient en effet de réussir une batterie de tests conduite par la Section Technique de l’Armée de Terre (STAT).

 

Annoncée ce 5 novembre par ECA, cette série de tests a mis en œuvre la version NRBC du Cameleon C, équipée avec un senseur chimique AP4C en usage dans l’armée française et un module de collecte d’échantillons.

 

Le Cameleon C a premièrement confirmé ses bonnes performances en terme de mobilité. Les techniciens de la STAT ont en outre souligné les bonnes capacités de franchissement du drone, capable de franchir jusqu’à 25 cm de vide et de grimper une pente inclinée à 45°. La progression du drone est également facilitée par ses deux caméras à haute résolution jour/nuit.

 

« En ce qui concerne les charges utiles, l’intégration de l’AP4C et du module collecteur d’échantillons sont un succès et garantie l’accomplissement de la mission dans le cadre de la lutte NRBC. L’intégration des modules sur la plateforme est en effet très facile et rapide, grâce au système de hot-plug ; un atout majeur en cas d’urgence, » a pour sa part déclaré ECA Group en marge des essais de la STAT.

 

Doté d’une autonomie de 4h et d’une vitesse maximale de 6km/h, le Cameleon C est capable d’opérer dans un rayon de 350 m et ce, dans des conditions climatiques extrêmes (de -20°c à + 55°c). Ses trois interfaces disponibles pour l’intégration de capteurs NRBC, son collecteur d’échantillons gazeux et liquides, ainsi que la possibilité d’effectuer mesures et analyses en temps réel sont autant d’atouts relevés par la STAT.

 

Bref, évaluation réussie pour le Cameleon C, qui devrait maintenant accroître considérablement les ressources des unités de lutte NRBC de l’armée française.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:50
MBDA a signé en 2015 un contrat en Egypte pour équiper les Rafale (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

MBDA a signé en 2015 un contrat en Egypte pour équiper les Rafale (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

12/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier européen va à nouveau battre en 2015 son record de prises de commandes à l'export. Soit une estimation de l'ordre de 3,5 à 4 milliards d'euros. Au total, le montant des commandes pourrait approcher 5 milliards d'euros.

 

Pour la troisième année consécutive, le missilier MBDA va battre en 2015 son record de prises de commandes à l'export. Selon des sources concordantes, la filiale d'Airbus Group (37,5%), de BAE Systems (37,5%) et de l'italien Finmeccanica (25%) pourrait engranger entre 3,5 et 4 milliards d'euros de commandes cette année (contre 2,5 milliards en 2014 et 2,2 milliards en 2013) si le contrat Rafale au Qatar est mis en vigueur d'ici à la fin de cette année.

Ce très fort volume de commandes à l'export doit évidemment beaucoup à la vente du Rafale à l'Egypte et au Qatar. En Egypte, le missilier a engrangé un contrat estimé à 1,1 milliard d'euros avec l'armement des 24 Rafale et d'une frégate multimissions FREMM. Au Qatar, le pactole va s'élever à 2 milliards d'euros pour l'armement des 24 Rafale une fois le contrat mis en vigueur. MBDA a également signé cette année plusieurs contrats plus modestes à l'exportation.

 

Des commandes domestiques en demi-teinte

Au total, les commandes du missilier devraient largement dépasser en 2015 plus de 4 milliards d'euros (4,1 milliards en 2014, 4 milliards en 2013) avec les commandes des pays dits domestiques (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie). MBDA a signé en septembre une commande de 300 millions de livres (412 millions d'euros) avec le ministère de la Défense britannique (MoD) pour la fourniture de missiles britanniques air-air de courte portée ASRAAM (Advanced Short-Range Air-to-Air Missile) à la Royal Air Force (RAF).

En France, le missilier attend toujours la commande portant sur le programme d'évolution de l'Aster 30 Block 1, l'Aster 30 Block 1 NT (autour de 300 millions d'euros). Ce programme prévoit un traitement des obsolescences des munitions combiné à une amélioration de performances face aux missiles balistiques de théâtre. Une décision pourrait être prise d'ici à la fin de l'année.

 

Un carnet de commandes regonflé

L'année 2015 va permettre à nouveau de gonfler le carnet de commandes de MBDA, qui avait 12,6 milliards d'euros fin 2014 (10,8 milliards en 2013 et 9,8 milliards en 2012) grâce à un book-to-bill (ratio entre prises de commande et chiffre d'affaires), qui sera encore supérieur à 1,5. Il était de 1,6 en moyenne en 2013 et 2014. Depuis 2009, le carnet de commandes déclinait. Il était même passé en 2012 pour la première fois depuis la création de MBDA en 2001 sous la barre symbolique des 10 milliards d'euros (9,8 milliards). En 2009, le carnet s'élevait à 12 milliards, déjà en net retrait par rapport à 2003 (14,8 milliards).

Dans ce contexte commercial très positif, le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a notamment annoncé le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016.

 

Vers une très bonne année commerciale en 2016

 MBDA devrait encore réussir en 2016 une très belle année commerciale. Plusieurs campagnes majeures devraient arriver à maturité pour le missilier, dont celles du Rafale en Inde (36 appareils), aux Emirats Arabes Unis (60), voire en Malaisie (18). MBDA pourrait également signer l'an prochain des contrats pour l'armement du Typhoon au Koweït (28 avions de combat) et du Gripen NG au Brésil (36 appareils). En outre, le missilier a bon espoir de vendre à nouveau en 2016 le missile de croisière allemand Taurus. Il lorgne un marché d'une centaine d'unités pour les mettre sous les ailes des F-15 sud-coréens. Et à plus long terme, il proposera le Meteor pour les F-35 de Séoul.

Dans le naval, MBDA pourrait notamment signer l'armement des quatre corvettes en Egypte. Ces navires pourraient être armés de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA. Le missilier européen a déjà signé un premier contrat portant sur les installations de tir avec l'armée égyptienne (50 millions d'euros environ) et devrait proposer un lot de missiles évalué autour de 300 millions d'euros. Le missilier pourrait également armer les deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) égyptiens, de la classe Mistral, avec des missiles anti-aérien léger Mistral de conception "tire et oublie".

 

2016, une année défense aérienne?

Plusieurs campagnes de longue haleine dans le domaine de la défense aérienne pourraient enfin déboucher en 2016. Notamment en Pologne (courte portée, projet Narew), en Turquie (MSAM, ex-programme T-Loramids) et en Suisse (BODLUV 2020). En Turquie, le consortium Eurosam (MBDA/Thales), qui propose le système SAMP/T, discute avec Ankara sur une commande d'un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence) accompagné d'un transfert de technologies (3 à 4 milliards d'euros). En Pologne, MBDA mise sur le VL Mica. Enfin, en Suisse, le missilier européen (Camm-ER) est en compétition face à Diehl (missile Iris-T) pour les missiles (250 millions d'euros). Une commande est attendue fin 2016.

Sur le plan domestique, MBDA pourrait également signer une méga-commande (3 à 4 milliards d'euros pour 8 à 10 systèmes) en Allemagne, qui a choisi en juin le système de défense antiaérienne MEADS, que le missilier développe en coopération avec l'américain Lockheed Martin

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:35
Successful Delivery of the 75th PC-7 MkII to the Indian AF

 

Nov 11, 2015 ASDNews Source : Pilatus Aircraft Ltd

 

The successful handover of the 75th Pilatus PC-7 MkII Training Aircraft to the Indian Air Force (IAF) at the Air Force Academy in Dundigal marks the final aircraft delivery milestone under the contract between Pilatus and the Government of India’s Ministry of Defence which was signed on the 24th of May 2012. The introduction of the PC-7 MkII Training System has enabled the IAF to revolutionise their basic pilot training capability.

 

The arrival of the first of 75 Pilatus PC-7 MkII trainer aircraft in February 2013 signified the beginning of a new era for pilot training in the IAF.

 

Commenting on the delivery of the 75th aircraft with its “commemorative livery”, Jim Roche VP Government Aviation & Deputy CEO of Pilatus says:

 

“We are extremely pleased to have completed delivery of all PC-7 MkII trainer aircraft well ahead of the original IAF schedule requirement. Delivering and supporting the IAF’s Basic Flight Training requirements has been a remarkable experience and we remain fully committed to supporting the fleet’s in-service operations with equal efficiency and competence.”

 

The PC-7 MkII trainer aircraft has achieved some outstanding performance benchmarks at Dundigal. Since the first delivery in February 2013, the PC-7 MkII fleet has flown more than 40,000 hours and accumulated well over 80,000 landings.

 

The PC-7 MkII has enabled the IAF to increase the basic training syllabus in terms of flight hours by 220 percent compared to previous operations and also increase the solo content from 1 to 14 sorties. The PC-7 MkII Training System has successfully proven its effectiveness and validates the decision by the IAF to operate the most advanced Basic Flight Training aircraft in the world – the PC-7 MkII.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:25
KC-390 photo Embraer

KC-390 photo Embraer

 

Nov 11, 2015 ASDNews Source : Rockwell Collins

 

Rockwell Collins has been selected by Embraer to provide the Cargo Handling and Aerial Delivery Control System (CHADCS) for the Brazilian Air Force’s KC-390 program. “The CHADCS selection is a significant increase to our KC-390 content and is an example of both continuing to leverage our advanced Pro Line Fusion capabilities in expanded ways and also of innovating to address new opportunities,” said Alan Prowse, vice president and managing director, Americas, for Rockwell Collins. “The win exemplifies the continued trust that Embraer has in Rockwell Collins based on our performance on the KC-390 to date.”

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:55
L’unité Fatigue et vigilance de l’IRBA possède un savoir-faire reconnu dans la réalisation d’études cliniques dans le domaine de  la fatigue et de la vigilance. Ici, les sujets d’une étude réalisent des tests cognitifs. Image d’archives ECPAD

L’unité Fatigue et vigilance de l’IRBA possède un savoir-faire reconnu dans la réalisation d’études cliniques dans le domaine de  la fatigue et de la vigilance. Ici, les sujets d’une étude réalisent des tests cognitifs. Image d’archives ECPAD

 

10/11/2015 DCSSA

 

La start-up de biotechnologie lyonnaise Theranexus a annoncé le lancement, en collaboration avec le service de santé des armées, de la phase clinique de son traitement des troubles de l’éveil.

 

En dépit de l’administration des meilleurs traitements actuels, les patients atteints de narcolepsie et d’apnée du sommeil souffrent de somnolence résiduelle. THN10, programme de traitement mis au point par la société Theranexus, est destiné à apporter à ces patients une solution plus efficace pour le maintien de l’éveil et de leurs performances cognitives, attention et mémoire.

 

L’étude clinique sur le THN10 est réalisée à l’Hôpital d’instruction des armées Percy (Clamart - 92). Elle est coordonnée par l’unité Fatigue et Vigilance de l’Institut de recherche biomédicale des armées, dirigée par Mounir Chennaoui. La pharmacie centrale des armées apporte son soutien pour la fabrication et la libération des médicaments expérimentaux. 

 

Vingt volontaires sains privés de sommeil sont enrôlés dans cette phase II de l’étude d’efficacité, conduite par le médecin en chef Fabien Sauvet, spécialiste du sommeil à l’IRBA. La phase I de sécurité a montré que la combinaison des deux molécules élaborée par Theranexus ne présente aucun problème de tolérance ni de sécurité cardiovasculaire par rapport au traitement de référence.

 

« Nous nous réjouissons que le développement clinique de ce produit progresse conformément au calendrier établi avec des résultats attendus au 1er semestre 2016. A ce sujet, le soutien de la Direction générale de l’Armement et le savoir-faire de l’IRBA, reconnue pour sa capacité à réaliser des études cliniques dans les domaines de la fatigue et de la vigilance, ont été décisifs pour attendre ce nouveau jalon », explique Franck Mouthon, président de Theranexus.

  

En France, 10 000 personnes souffrent de narcolepsie. L’apnée du sommeil touche 4 % de la population.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:55
Le SNA Saphir quitte Brest - photo Marine nationale

Le SNA Saphir quitte Brest - photo Marine nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 10 novembre 2015, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Saphir a quitté le port de Brest après avoir passé plus d’un mois au bassin, le temps d’une indisponibilité pour entretien (IE), période qui s’est déroulée avec succès.

 

Le Saphir était entré le 5 octobre dernier dans la forme de radoub n° 8 de la base navale de Brest, un bassin plus habitué aux indisponibilités pour entretien et réparation (IPER) des SNLE. Pendant plus d’un mois, le SNA a bénéficié des nombreux savoir-faire concentrés à Brest. Cette IE, dont la maîtrise d’ouvrage était assurée par le service du soutien de la flotte (SSF), a en effet vu collaborer sous la maîtrise d’œuvre de DCNS différents industriels implantés sur le territoire brestois.

 

Au total, ce sont plus de 200 personnes qui ont travaillé sur le chantier, en comptant une centaine d’industriels, une vingtaine du SSF et du service logistique de la Marine (SLM) et les 75 sous-mariniers de l’équipage bleu du Saphir.

 

Cette période d’entretien et de contrôle des installations et des systèmes s’inscrit dans le cycle d’entretien de chaque navire. Cette indisponibilité avait pour objectif de redonner tout son potentiel au sous-marin pour un prochain cycle opérationnel qui s’annonce intense.

 

Ces opérations sont habituellement menées par DCNS à Toulon au sein du chantier dédié à l’entretien courant des SNA, mais l’activité des bassins de la base navale toulonnaise ne permettait pas cette fois d’y accueillir le Saphir.

 

Pendant plus d’un mois, divers services de la Marine et industriels ont travaillé sur l’IE du Saphir - Marine nationale

Pendant plus d’un mois, divers services de la Marine et industriels ont travaillé sur l’IE du Saphir - Marine nationale

Le Saphir, 2ème SNA des 6 que compte la classe Rubis. Redoutables chasseurs de sous-marins, les 6 SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien des SNLE comme à la protection d’une force aéronavale de projection. Ils font peser une « menace permanente » grâce à leur capacité à rallier rapidement un théâtre d’opérations et à y rester longtemps, discrètement ou, si nécessaire, plus ostensiblement. Sur toutes ces zones d’opérations, les SNA peuvent recueillir du renseignement, mener des opérations spéciales, et enfin, s’il le faut, délivrer des armes : torpilles, missiles antinavires et bientôt missile de croisière.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:45
An A-Darter missile and Badger armoured vehicle

An A-Darter missile and Badger armoured vehicle

 

10 November 2015 by defenceWeb

 

The Public Enterprises Minister has given Denel a clean bill of health and the announcement of major multi-million Rand contracts adds further credibility but at least some suppliers of goods and services maintain they have not been paid.

 

According to one supplier, his company’s account with the State-owned defence industry conglomerate is currently 90 days in arrears.

 

“We also have no commitment as to when the outstanding amount of more than R10 million will be paid,” the disgruntled contractor said, adding there are “at least 20 other suppliers to Denel Dynamics” who find themselves in similar positions.

 

Last month Public Enterprises Minister Lynne Brown said, in reply to a Parliamentary question, that the acquisition of BAE Systems Land Systems South Africa had not exhausted Denel’s cash reserves.

 

Natasha Mazzone, opposition Democratic Alliance (DA) party shadow public enterprises minister, who first asked questions about Denel’s liquidity, said: “It appears the extent of the problem is greater than what has been reported and I have written to Minister Brown requesting her to urgently appear before the Parliamentary Public Enterprises Committee to respond to the Denel crisis”.

 

Among the other 20 companies who still await payment for goods and services are some that have incurred penalties on export contracts.

 

The newest addition to the Denel stable, now renamed Denel Vehicle Systems (DVS), this week confirmed a R900 million plus contract with NIMR in the United Arab Emirates for the development and supply of N35 (formerly RG35) mine protected vehicles.

 

The contract, according to a Denel statement, is one of the largest received by the now DVS and previously BAE Land Systems Land Systems South Africa in recent years and will provide work for two of the company’s major divisions for the next 24 months.

 

“It is one of several contracts awarded to DVS since it became part of Denel earlier this year and further confirms Denel’s leadership role in landward mobility and mine protected vehicles,” Zwelakhe Ntshepe, Denel Group Executive Business Development, said.

 

Other contracts Denel landward defence has recently concluded include 24 RG-31 mobile mortar platform (MMP) vehicles, assembly of driveline components for NIMR, maintenance and supply of spares for combat and military support vehicles and for components in the new Transnet electric locomotives.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:35
Vietnam-Brésil : De nombreux potentiels de coopération dans la défense

Le général de corps d'armée Nguyên Chi Vinh (droite), vice-ministre vietnamien de la Défense, et l'ambassadeur brésilien Marco Brandao, le 11 novembre à Hanoi. Photo : Hông Pha/VNA/CVN

 

12/11/2015 Le Courrier du Vietnam

 

Le général de corps d'armée Nguyên Chi Vinh, vice-ministre vietnamien de la Défense, a reçu le 11 novembre à Hanoi l'ambassadeur brésilien Marco Brandao.

 

Les deux parties ont estimé que les relations entre les deux pays, notamment dans la défense, n’avaient cessé de se développer avec la multiplication d'échanges de délégations de tous échelons, le partage d'expériences et l'entraide en matière d’opérations des forces de maintien de la paix de l'ONU, d'industrie de la défense...

 

Nguyên Chi Vinh et Marco Brandao ont affirmé que la prochaine visite au Vietnam de la présidente brésilienne Dilma Rousseff était une bonne opportunité pour les deux ministères de la Défense de signer un Protocole d'accord sur la coopération bilatérale en la matière.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Philippe Burtin (Nexter), Bernhard Gerwert (Airbus DS), Frank Haun (KMW) at German French business forum (10 Nov)- photo LB

Philippe Burtin (Nexter), Bernhard Gerwert (Airbus DS), Frank Haun (KMW) at German French business forum (10 Nov)- photo LB

 

10.11.2015 Romandie.com (AWP)

 

Berlin (awp/afp) - Le mariage des entreprises de défense française Nexter et allemande Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se fera comme prévu avant la fin de l'année, a promis le patron de Nexter mardi.

 

"Tout va bien, nous avançons, nous nous rapprochons de la date du closing qui, comme nous l'avons annoncé, sera avant la fin de l'année", a assuré lors d'une conférence à Berlin le patron de Nexter, Philippe Burtin.

 

Le groupe public français et son concurrent allemand, fabricant privé des chars Leopard, ont annoncé à l'été 2014 leur intention de s'unir, sans pour autant fusionner.

 

Derrière cette opération il y a "un raisonnement d'entreprise", a expliqué M. Burtin, "un raisonnement d'industriels". "C'est nouveau en Europe", selon lui, dans un secteur de la défense très régulé et où les impulsions de consolidation ont souvent tendance à venir des pouvoirs publics.

 

L'opération se fait "sans que les gouvernements ne nous aient assigné un programme", a renchéri sur le même podium le patron de KMW, Frank Haun, et "aucune partie ne s'empare de l'autre". "Nous sommes comme deux marchands de légumes" qui mutualisent leurs stocks, a-t-il ajouté.

 

KMW et Nexter n'ont pour le moment aucun produit commun - et d'ailleurs beaucoup d'observateurs pariaient depuis longtemps plutôt sur une union de KMW avec un autre allemand, Rheinmetall, avec qui il coopère sur les chars Puma. Mais "nous allons créer une roadmap (feuille de route, NDLR) pour avoir rapidement des produits en commun", a assuré M. Burtin.

 

Le nouvel ensemble aura un chiffre d'affaires cumulé d'environ 2 milliards d'euros (1,05 milliard pour Nexter et 747 millions pour KMW en 2014), et quelque 6.000 salariés.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

11/11 Thibaut Madelin et Dominique Seux - lesechos.fr

 

La menace du terrorisme renforce les projets d’armement franco-allemands, dont le rapprochement de Nexter et KMW.

 

Philippe Burtin en est convaincu. « Nous sommes face à une seule et même menace, qui est le terrorisme », a déclaré mardi le PDG de Nexter au forum économique franco-allemand organisé par « Les Echos » et « Handelsblatt » à Berlin. « Aucune nation, ni la France, ni l’Allemagne, n’est en mesure de surmonter seule cette menace », a ajouté Frank Haun, le patron du groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW). Leur analyse les conforte dans leur projet de rapprochement. Ensemble, Nexter et KMW veulent créer le numéro deux européen de la défense avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et plus de 6.000 salariés. Après la signature de leur alliance, ils attendent d’ici à la fin de l’année les dernières autorisations, y compris celle du ministère allemand de l’Economie, sensible aux exportations d’armes. Sur le principe, le gouvernement allemand soutient l’opération, qui s’inscrit dans la continuité de la stratégie de sécurité et de défense européenne. « Une armée européenne : c’est cela le vrai but », a jugé Hans-Peter Bartels, médiateur parlementaire auprès des armées. Idem sur l’armement. « Nous avons besoin d’une réduction des programmes » nationaux, a-t-il ajouté.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
 HSI32 interceptor photo CMN

HSI32 interceptor photo CMN

 

10 November 2015 by defenceWeb

 

A group of Mozambican sailors has completed training on the new HSI32 interceptors the country is receiving from France.

 

French shipyard Constructions Mecaniques de Normandie (CMN), which is building the vessels at its facilities in Cherbourg, completed the training of 34 Mozambican sailors on Friday, after six weeks of theoretical and practical training.

 

Over the course of two weeks, the sailors made a dozen voyages, with the final trips being under complete Mozambican crew control. After their training, the Mozambican soldiers were awarded diplomas at a ceremony, Mer et Marine reports.

 

With the completion of personnel training, the first three HSI32 vessels will be delivered to Mozambique by early next year. They will be transported to Africa via a cargo ship. Deliveries are expected to begin in December.

 

On September 5, 2013, the Mozambican government signed a 200 million euro deal with CMN to build the three Ocean Eagle 43s, three HSI32 interceptors and 24 fishing vessels over a two year period. In January Mozambique ordered another three interceptors, which will be delivered from December 2015 at a rate of one every two months. The first Ocean Eagle was launched on January 22 this year and the first HSI32 was launched at CMN’s facility in Cherbourg on 18 March.

 

The HSI 32s have a length of 32.2 metres and a width of 6.4 metres. Crew complement is 12. The type is made from aluminium for light weight and agility. Sensor options can include a surveillance radar, electro-optical sensors and a satellite link for transferring images and other data.

 

The HSI32 interceptors are able to reach speeds of up to 43 knots and can undertake patrols for three days, with a range of 800 nautical miles at 12 knots or 580 nautical miles at 33 knots. Weapon options include a remotely operated 20 mm cannon and two 12.7 mm machineguns. A 4.8 metre RHIB can be launched from the back of the boat. Crew complement is 12. These vessels are ideal for anti-piracy, anti-terrorism and anti-smuggling missions.

 

The Ocean Eagle 43 patrol vessel features an innovative trimaran design ideal for shallow waters. The model has a top speed of 30 knots and a range of 3 000 miles at 20 knots or 5 000 miles at 12 knots. Crew complement is seven, but another eight people can be accommodated aboard. A small helipad can accommodate unmanned aerial vehicles (UAVs) like the Schiebel Camcopter while a seven metre rigid-hulled inflatable boat (RHIB) can be launched from a ramp at the back of the vessel. Weapons options include a 20 or 30 mm cannon above the bridge and two 12.7 mm machineguns at the stern.

 

The new vessels ordered from France will provide a major boost to Mozambique’s navy, especially in light of recent offshore oil and natural gas finds. At present the country’s small navy comprises a single Conejera class patrol craft (Pebane) donated by Spain, a couple of Namacurra class harbour patrol boats donated by South Africa and around ten small patrol craft, including RHIBs.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:30
Riyad achèterait pour 10 mds USD d'armes russes

 

11.11.2015 sputniknews.com

 

La Russie pourrait notamment livrer à l'Arabie saoudite des systèmes de missiles tactiques Iskander (code Otan: SS-26 Stone).

 

Plusieurs contrats pour la livraison d'armes russes à Riyad sont en cours de préparation en vue d'une possible visite du roi saoudien Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud en Russie, rapporte le journal russe Vedomosti.

 

Auparavant, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a annoncé aux journalistes que la visite du monarque saoudien en Russie était en train d'être préparée par des diplomates des deux pays.

 

Selon le quotidien Vedomosti, qui cite des sources au sein du holding russe de hautes technologies Rostec et de l'agence d'exportation d'armements Rosoboronexport, le roi pourrait se rendre en Russie fin novembre.

 

Par le passé, le directeur général du Rosoboronexport Anatoli Issaїkine a déclaré que son agence considérait les pays du golfe Persique en tant qu'éventuels partenaires dans le domaine de la coopération militaro-technique.

 

Iskander est un système russe de missiles balistiques courte portée ou moyenne portée de nouvelle génération. Pour le moment, les systèmes Iskander n'ont jamais été vendus à l'étranger.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:25
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

 

- Il s’agit du 69e lancement consécutif réussi pour Ariane 5
- Le lanceur a placé deux satellites en orbite, dont ARABSAT-6B (BADR-7), le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015

 

Ariane 5 a été lancée avec succès depuis Kourou, en Guyane, pour la 69e fois consécutive, plaçant en orbite ARABSAT-6B (BADR-7), un satellite réalisé par Airbus Defence and Space avec Thales Alenia Space pour le compte d’Arabsat, l’organisation arabe des satellites de communication.

« ARABSAT-6B est le troisième des cinq satellites de télécommunications construits par Airbus Defence and Space prévus au lancement en 2015 », a déclaré François Auque, Directeur général de Space Systems. « Ce 69e lancement consécutif réussi est également la preuve que nos équipes européennes disposent de compétences exceptionnelles et que nous pouvons nous appuyer sur notre expérience pour mettre en place l’organisation industrielle des futurs lanceurs européens ».

Une fois les opérations de lancement et de mise à poste (Launch and Early Orbit Phase – LEOP) effectuées sous la responsabilité d’Airbus Defence and Space, ARABSAT-6B prendra le nom de BADR-7 et rejoindra la flotte des satellites opérés par Arabsat. Il sera alors placé en orbite géostationnaire sur la position 26° Est et fournira des services de télécommunications et de télédiffusion haut débit pendant au moins 15 ans.

Airbus Defence and Space, qui détient 50 % des parts d’Airbus Safran Launchers, est le principal partenaire industriel du programme Ariane 5, l’un des programmes spatiaux les plus vastes et les plus ambitieux au monde. Le réseau industriel regroupe plus de 550 entreprises basées dans douze pays européens. Grâce à l’expertise développée et aux investissements réalisés par l’entreprise depuis plus de 10 ans, Ariane 5 est devenu le lanceur commercial le plus fiable du marché mondial et a pu augmenter sa capacité d’emport de près de deux tonnes en orbite géostationnaire. Véritable fer de lance du savoir-faire européen, le lanceur Ariane 5 est spécifiquement conçu pour injecter des charges utiles lourdes en orbite.


Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de plus de 38 000 employés.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 22:30
Les Emirats arabes unis prêts acheter Rafale

Les Emirats arabes unis prêts acheter Rafale

 

11/11 Les Echos (Reuters)

 

Selon des sources du secteur de la défense, les Emirats souhaitent acquérir 60 avions de chasse.

 

Les négociations au sujet de l'achat d'avions Rafale par les Emirats arabes unis sont entrées dans leur phase finale, a déclaré mercredi à Reuters le chef de l'armée de l'air de ce pays du Golfe. Selon des sources du secteur de la défense, les Emirats souhaitent acquérir 60 avions de chasse et ils examinent avec attention la possibilité d'acheter ces appareils à Dassault Aviation, après s'être intéressés dans un premier temps à l'Eurofighter.

 

"Je pense que nous sommes dans la dernière phase des négociations", a dit le général Ibrahim Nasser al Alaoui, commandant des forces aériennes des Emirats, interrogé sur la perspective d'un accord pour acheter des Rafale à Dassault.

 

Il a néanmoins souligné qu'aucune décision définitive n'avait été prise. Il n'a pas été possible dans l'immédiat de joindre Dassault Aviation. Le ministère français de la Défense a refusé de s'exprimer sur le sujet.

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