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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:55
10 décembre : colloque annuel du CDSE « Nouvelles menaces, nouvelles réponses »

source Association des entreprises partenaires de la Défense

 

Le 9ème colloque annuel du Club des Directeurs de Sécurité d’Entreprises (CDSE) se déroulera le jeudi 10 décembre 2015 à l’OCDE à Paris et portera sur le thème « Nouvelles menaces, nouvelles réponses ».

 

L’Association des entreprises partenaires de la Défense est heureuse de contribuer une fois encore à la promotion d’un tel événement qui intéresse de très nombreuses entreprises.

 

Au programme notamment :

  • Les entreprises peuvent-elle se préparer aux guerres de demain ?
  • Menaces d’aujourd’hui et de demain. Comment les entreprises peuvent-elles se protéger ?
  • Nouveaux regards sur les métiers de la sécurité.
  • Dans un monde globalisé où les menaces sont de plus en plus polymorphes, quel est et quel devra être le profil des praticiens de la sécurité en 2020 ?
  • Témoignage : Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale : nouvelles formes de crise gérées par les forces de l’ordre.
  • La sécurité en 2020 : comment conjuguer nouvelles technologies et sécurité (drones, imprimantes 3D…).

 

En savoir plus : LIEN

Pour télécharger le bulletin d’inscription : LIEN

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 12:55
Credits Ulstein

Credits Ulstein

 

28.10.2015 par Le Fauteuil de Colbert

 

L'audition du Chef d'Etat-Major de la Marine nationale (CEMM), l'amiral Rogel, devant la commission de la Défense et des forces armées de l'Assemblée nationale est l'occasion de faire le point sur le programme BATSIMAR (BATiment de Surveillance et d'Intervention MARitime). 

 

A priori, il ne ressort que très peu d'informations. Il n'aurait pas été question d'un avancement du calendrier de ce programme de 2024 à 2022. Le député Gilbert Le Bris utilisait encore la date de 2024 et l'amiral Rogel n'emploie pas un autre calendrier.

 

Toutefois, le Chef d'État-Major de la Marine (CEMM) ne cache pas la situation très difficile traversée par les moyens de l'Action de l'État en Mer. Et respecter l'actuel calendrier (Horizon Marine 2025), avec une entrée en service des deux premiers BATSIMAR en 2024, n'est pas une situation acceptable. "Si nous attendions 2024, nous serions en « rupture globale temporaire de capacité », car tous les patrouilleurs outre-mer vont s’éteindre les uns après les autres."

 

 

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 13:50
Britain, France extend joint research program funding

 

Oct. 22, 2015 By Richard Tomkins (UPI)

 

PARIS  -- Britain and France are extending their funding for cooperative research into missile technologies under development.

 

The funding is for the Materials & Components for Missiles Innovation Technology Partnership, or MCM ITP, between the countries and industry partners, such as European missile-maker MBDA.

 

The program is to help the countries weapons capability, strengthen their technological bases. It presently manages research of more than 121 technologies and the new funding will allow the addition of more.

 

"We are glad to witness the UK and French governments' commitment extended over the next two years," said Mark Owen, the head of the MCM ITP Program. "The call for new project proposals is now open on the MCM ITP website and will close 30 November 2015. This gives the opportunity for UK/FR organizations to access this funding, with any projects that are approved starting in September 2016."

 

The annual budget of the organization is more than $14.1 million a year in combined government and industry contributions.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 13:20
CH-53K is a monster machine - photo Sikorsky

CH-53K is a monster machine - photo Sikorsky

 

October 27, 2015 by David Axe - warisboring.com

 

The first prototype of the CH-53K transport helicopter that Sikorsky is building for the U.S. Marine Corps took off on its debut flight at the company’s facility in Florida on Oct. 27. Sikorsky is building 200 CH-53Ks at a total cost of up to $23 billion to replace the Marines’ depleted force of around 150 CH-53E transports, which do the heavy aerial lifting for the Marines’ combat battalions. The triple-engine, seven-blade CH-53K will be, by far, the West’s most powerful helicopter, able to haul 18 tons of external cargo 110 miles — twice as much as the CH-53E can carry.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 12:35
Park demande que la durée de développement de l’avion de chasse sud-coréen soit respectée

 

SEOUL, 27 oct. (Yonhap)

 

La présidente Park Geun-hye a demandé ce mardi à l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA) de s’assurer que le chasseur sud-coréen soit développé dans les délais prévus, a fait savoir la DAPA.

 

Le président de la DAPA Chang Myoung-jin a indiqué que la présidente a fait cette recommandation après qu’il lui a présenté le projet de développement des avions de chasse, doté d’un budget de 18.000 milliards de wons (15,9 milliards de dollars). Ces avions devraient être fabriqués d’ici 2025.

 

Les Etats-Unis ont récemment refusé le transfert de quatre technologies sur les 25 que le constructeur Lockheed Martin avait initialement proposées à la Corée du Sud. Ce transfert de technologie était une condition de l’achat par Séoul de 40 avions de chasse F-35 Lightning II.

 

Le conseiller à la sécurité nationale Kim Kwan-jin a affirmé la semaine dernière que la Corée du Sud est capable de développer les quatre technologies manquantes, à savoir un radar à balayage électronique actif, un système infrarouge de détection et de poursuite, un pod de ciblage optique et un brouilleur de fréquences radio.

 

La DAPA et le fabriquant de matériel de défense local LIG Nex 1 comptent mettre au point le radar à balayage électronique actif d’ici 2021. Une source de la DAPA a fait savoir que l’organisation cherchera l’assistance d’Israël, de la Grande-Bretagne et de la Suède lors du développement du radar.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 12:20
SNC finishing development on pilot vision system

 

SPARKS, Nev. (October 23, 2015) - by Sierra Nevada Corporation

 

Sierra Nevada Corporation (SNC) has been awarded a task order for the next phase of development for its Degraded Visual Environment Pilotage System (DVEPS). The indefinite-delivery/indefinite-quantity (IDIQ) contract with the United States Special Operations Command Technology Applications Contracting Office was initially awarded in 2013 to increase the safety of military aircrews worldwide.

SNC’s DVE Pilotage System will allow pilots to safely operate in degraded visual environments such as brownout, smoke, sand, snow, rain and fog conditions through the use of a multi-sensor, see-through imaging system that provides real-time, high-resolution fused imagery of the terrain and obstacles. This multi-aircraft, game-changing technology will increase aircrew situational awareness of obstacles throughout all phases of flight including people, power lines, ditches, mountains, rocks and other obstacles, reducing loss of life and equipment.

SNC was competitively selected for the third phase task order following a successful airborne test of its DVEPS program at the Yuma Proving Grounds in Arizona in June 2015. This airborne test demonstrated SNC’s ability to fuse multi-sensor data into real-time, high-fidelity imagery during operations in DVE conditions. The final contract phase includes Integrated System Development/Demonstration, Low-Rate Production and Qualification testing. The effort will begin in fiscal year 2016 with Developmental Flight Testing, leading to a Milestone C decision followed by Low-Rate Initial Production to support Qualification and Operational Testing.

“It is a great honor to have been selected for the third phase of this important life-saving and mission enabling program that will provide agile, flexible and economical technology to our country’s military.” said Greg Cox, corporate vice president for SNC’s Communication, Navigation and Surveillance/Air Traffic Management business area  “DVEPS combines unmatched performance in a reduced Size, Weight and Power (SWaP) envelope, creating a superior system that was unavailable at the start of the program. We look forward to finalizing this phase of the contract, leading to a Full-Rate Production decision in fiscal year 2017/2018.”

 

About Sierra Nevada Corporation
Sierra Nevada Corporation (SNC), headquartered in Sparks, Nevada, delivers technology and teams designed to connect and protect, through innovative solutions in aircraft, aerospace, electronics, cyber and avionics. With a track record of success spanning five decades, SNC has been honored as one of America’s fastest-growing private companies, “The Top Woman-owned Federal Contractor in the U.S.,” and among “The World’s Top 10 Most Innovative Companies in Space.” SNC operates under the leadership of President Eren Ozmen and CEO Fatih Ozmen, with a workforce of more than 3,000 personnel in 33 locations in 18 states and business divisions in England, Germany and Turkey.

For more information on SNC visit http://www.sncorp.com/ and follow us at Facebook/Sierra Nevada Corporation. Sierra Nevada Corporation and SNC are trademarks of Sierra Nevada Corporation.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 12:20
Le futur bombardier stratégique américain LRS-B de l’US Air Force pourrait ressembler au B2 de Northrop Grumman

Le futur bombardier stratégique américain LRS-B de l’US Air Force pourrait ressembler au B2 de Northrop Grumman

 

28.10.2015 par Aerobuzz.fr

 

L’US Air Force a annoncé le 27 octobre 2015 qu’elle avait choisi Northrop Grumman pour construire son futur bombardier stratégique à long rayon d’action (LRS-B ou Long-Range Strike Bomber). Elle n’a pas retenu la proposition du consortium Boeing / Lockheed Martin qui a maintenant 100 jours pour faire appel de cette décision. Le contrat d’un montant estimé à 80 milliards de dollar porte sur la fourniture d’une centaine d’appareils dont le prix final d’acquisition a été fixé à 564 millions de dollars pièces. Sur les 80 Md$, dans un premier temps, 21,4 sont destinés au développement, à l’outil de production et à une première série de 21 avions.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 12:20
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

27/10/2015 par George de Bonadona - Air & Cosmos

 

Le programme F-35 pourrait être malmené au Canada, allié pourtant indéfectible des Etats-Unis. Justin Trudeau, qui a été élu Premier ministre le 19 octobre, a fait la promesse que son pays se retirerait du programme F-35. Bien que le jeune fils de Pierre Elliott Trudeau n’ait pas encore pris ses fonctions, Washington a déjà manœuvré pour empêcher le Canada de quitter le couteux programme.  Car si Ottawa abandonne le programme de recherche et développement et l’achat des 65 appareils, Washington espère compenser cette perte par l’augmentation du prix d’achat unitaire de 1 million de dollars pour les autres pays acquéreurs. C’est ce qu’a déclaré le chef du programme F-35 au Pentagone, le Lieutenant Général Chris Bogdan de l’U.S. Air Force.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 12:20
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin


27 oct. 2015 by Lockheed Martin

 

The Perceptor Dual Sensor Gimbal is the smallest dual sensor gimbal on the market, featuring a lightweight electro-optic and infrared camera set that is capable of high precision 360-degree continuous panning and automated target tracking.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 11:55
L'armée de l'air française va-t-elle diposer de drones MALE armés?

L'armée de l'air française va-t-elle diposer de drones MALE armés?

 

27/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Interrogé par un député, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé que la "question restait posée" pour que la France se dote d'un drone MALE équipé d'un missile.


A l'image des drones américains, les Reaper français vont-ils être armés? Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été pour le coup très énigmatique. Mais sa réponse à une question du député Yves Fromion (Les Républicains) ouvre toutes les hypothèses. La France pourrait prochainement se doter d'un drone de surveillance et de reconnaissance MALE (Moyenne altitude, Longue Endurance) armé. Ce qui n'était pas cas jusqu'à présent. Au-delà d'un débat que la France devra avoir sur l'utilisation éventuelle de drones armés, il faudra demander l'autorisation des États-Unis, qui utilisent fréquemment cette arme contre des terroristes à l'étranger. Une utilisation qui provoque de nombreux dommages collatéraux.

Yves Fromion : Ne pourrait-on pas envisager d'armer certains des neuf drones d'observation supplémentaires qui doivent nous être livrés, ne serait-ce que pour acquérir une compétence qui sera utile lorsque le drone MALE européen sera mis en service ?

Jean-Yves Le Drian : La question reste posée. Je n'en dirai pas plus.

Pour quelles raisons la France se doterait de Reaper armés? Bien sûr pour des raisons opérationnelles mais aussi économiques. Car pour délivrer une charge dans le nord du Mali, comme l'a précisé Yves Fromion, "un avion doit effectuer deux heures de vol depuis N'Djamena". Ce qui ne serait pas le cas pour un Reaper armé, capable de lancer un missile tout de suite. La France va acquérir neuf Reaper supplémentaires pour atteindre l'objectif inscrit dans la loi de programmation militaire (LPM), a rappelé Jean-Yves Le Drian. Dans ce cadre, l'armée de l'air disposera de quatre systèmes commandant chacun trois vecteurs. Actuellement, l'armée de l'air dispose de trois Reaper, basés à Niamey au Niger.

 

Une question récurrente

Fin 2014, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon s'était interrogé lui aussi devant le Parlement. "Une question majeure demeure : le second système de drone MALE doit-il être armable ou non ? Il avait pourtant aussitôt refermer le débat : "N'ouvrons surtout pas le débat. L'important est de les obtenir vite. On verra le reste après !"

Le missilier européen MBDA a obtenu en mars 2014 son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du Reaper. Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.

 

Eurodrone, une volonté d'aboutir

Le ministre a également abordé le programme européen, qu'il baptise Eurodrone, qui sera amené à succéder au Reaper. "Il est actuellement en phase de définition. Les discussions sont en cours, mais nos amis allemands et italiens ont la volonté politique de voir ce dossier aboutir", a-t-il expliqué aux députés. Mais il n' a pas caché que "ce sera difficile : il faut éviter que la définition ne soit trop éclatée et que ne se reproduise le scénario de l'A400M, chacun ayant ses propres préconisations. Nous devons aboutir à un seul modèle d'eurodrone MALE". Les industriels Finmeccanica (Italie), Dassault et Airbus participent à ces discussions ainsi que trois pays, la France, l'Allemagne et l'Italie.

"C'est moi qui suis à l'initiative de ce projet, a expliqué Jean-Yves Le Drian, car il me paraissait indispensable d'avoir une maîtrise technologique dans ce domaine. Nos partenaires semblent me suivre, mais nous devons exercer une grande vigilance politique. En tout cas, mon homologue allemande est tout à fait favorable au développement de ce programme".

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 09:55
Radar passif embarqué à bord d'un aéronef de l'ONERA - photo Armée de l'Air

Radar passif embarqué à bord d'un aéronef de l'ONERA - photo Armée de l'Air

 

28/10/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 16 octobre 2015, le premier vol d’un radar passif aéroporté a eu lieu sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Ce vol fait suite aux premiers essais prometteurs au sol du système complet, qui se sont déroulés au printemps de la même année.

 

Depuis 2013, l'École de l'air mène des travaux de recherche de détection par radar passif appliquée à la troisième dimension. Ce projet, le premier de cet envergure mené sur le plan national, d’un niveau rarement atteint sur le plan mondial, réunit le centre de recherche de l'armée de l'air (CReA), l'office national d’études et de recherches spatiales (ONERA), et le laboratoire SONDRA - alliance entre l'ONERA et l'école Centrale-Supélec - autour de la thèse du commandant Clément, enseignant le traitement du signal et les télécommunications à l'École de l'air. Ce projet est encadré localement par le Dr Agnès Santori, enseignant-chercheur au CReA.

 

Cette technologie récente offre la capacité de détecter d'éventuelles menaces aériennes à basse altitude et à faible vitesse, tout en restant discret. La principale caractéristique de ce système radar tient au fait qu'il n’agit qu’en récepteur et utilise les émissions électromagnétiques déjà présentes dans l'environnement. Il s'agit en effet d'exploiter les échos créés par des émetteurs civils tels que ceux de la télévision numérique terrestre (TNT).

 

L'avion expérimental utilisé pour ces essais est le motoplaneur Busard de l'ONERA. Ce dernier a embarqué le système complet de réception spécialement développé pour le projet, capable notamment de s'intégrer à la nacelle de l'appareil.

 

D'une durée de 2 heures, ce premier vol s'est déroulé dans la zone de Salon-de-Provence – Orange – Aix-en-Provence afin de profiter des émetteurs de TNT de Marseille Grande Étoile et du Mont Ventoux. Ces essais ont permis de valider la partie électronique du système.

 

Une étape importante du projet vient ainsi d'être franchie. L’intégrité des données a été validée et leur exploitation par l’équipe du projet est en cours afin de poursuivre le développement des traitements adaptés à l'environnement aéroporté.

Radar passif embarqué à bord d'un aéronef de l'ONERA - photo Armée de l'Air

Radar passif embarqué à bord d'un aéronef de l'ONERA - photo Armée de l'Air

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 08:20
Long Range Discrimination Radar (LRDR)

Long Range Discrimination Radar (LRDR)

 

Moorestown, N.J., Oct. 26, 2015 – by Lockheed Martin

 

The Missile Defense Agency (MDA) awarded a team, led by Lockheed Martin (NYSE: LMT), a contract to develop, build and test the Long Range Discrimination Radar (LRDR). The radar system will support a layered ballistic missile defense strategy to protect the U.S. homeland from ballistic missile attacks.

The nine-year contract, with options, will have the potential contract value of approximately $784 million. Work on the contract will be primarily performed in New Jersey, Alaska, Alabama, Florida, and New York.

LRDR is a high-powered S-Band radar incorporating solid-state gallium nitride (GaN) components and will be capable of discriminating threats at extreme distances. LRDR is a key component of the MDA’s Ballistic Missile Defense System (BMDS) that will provide acquisition, tracking, and discrimination data to enable separate defense systems to lock on and engage ballistic missile threats, a capability that stems from Lockheed Martin’s decades of experience in creating ballistic missile defense systems for the U.S. and allied governments.

“The U.S. has a limited number of ground-based interceptors to detect threats, yet the number of potential missile threats - and countermeasures used to hide those threats - is growing,” said Carl Bannar, vice president of Lockheed Martin’s Integrated Warfare Systems and Sensors business. “Our offering meets the MDA’s vision for LRDR by pairing innovative radar discrimination capability with proven ballistic missile defense algorithms.”

This MDA selection builds upon the U.S. government’s long-term investment in S-Band radar, ground-based radar, and systems integration, as evident in such Lockheed Martin technologies as the Aegis Combat System, Space Fence, and Aegis Ashore. Since 2012, Lockheed Martin has offered solid state ground-based S-Band radar utilizing an Open GaN Foundry model that leverages relationships with strategic suppliers.

“Our mature, scalable, GaN-based S-Band technology was ideally suited for this high performance ballistic missile defense application,” Bannar said. “LRDR represents the latest evolution in ground-based radar and ballistic missile defense.”

When constructed, LRDR will consist of a solid-state, active electronically-scanned antenna, and the facility to house and operate this radar antenna. Lockheed Martin’s proposed LRDR system will be built on an aggressive timeline ready for operational testing in Clear Air Force Station, Alaska by 2020.

Lockheed Martin has developed a team of corporate partners to meet the challenges of the LRDR program, including deciBel research (Huntsville, AL), Amec Foster Wheeler (Alpharetta, GA), ASRC Federal (Barrow, AK), IERUS Technologies (Huntsville, AL), PENTA Research (Huntsville, AL), and Davidson Technologies (Huntsville, AL).

For additional information, visit our website:  www.lockheedmartin.com/lrdr

 

About Lockheed Martin
Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 112,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2014 were $45.6 billion.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

VBMR Griffon et EBMR Jaguar (Crédit Nexter/Renault Trucks Defense/Thales)

 

27/10 Anne Bauer, Les Echos

 

Depuis l’annonce du programme Scorpion, Nexter , Thales et Renault Trucks Defense s’organisent pour livrer au plus vite.

 

Il y a près d’un an, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, donnait le coup d’envoi au programme Scorpion de modernisation de l’armée de terre. Le but ? Remplacer des blindés de transport et de combat de 40 ans d’âge qui, malgré leur solidité, s’épuisent désormais à grande vitesse. Il s’agit surtout d’offrir aux groupements techniques interarmes, le plus petit groupement autonome de combat à terre, un système d’interconnexion digne du XXIe siècle. « Une entrée dans l’ère du numérique », s’enthousiasme Jean-Pascal Laporte, en charge du programme chez Thales. « Si ça marche en 2018, on sera bien en avance sur les Américains, qui tardent à mettre au point leur futur “combat systems” ».

Depuis le lancement de Scorpion, dont le coût est évalué à 8 milliards d’euros, peu de nouvelles ont filtré. « Nous sommes dans les temps et dans les budgets pour la sortie des prototypes en 2016, les tests en 2017 et les premières livraisons en 2018 des nouveaux blindés multirôles, les Griffon, et en 2020 des futurs blindés de reconnaissance et de combat, les Jaguar », assure Jean-François Pellarin, directeur des blindés multirôles chez Nexter. Après avoir dépensé 200 millions d’euros en frais d’études, le gouvernement a inscrit 950 millions pour aller au lancement de la production.

 

Problèmes de maintenance

A Satory, non loin du siège de Nexter, trois entreprises – Nexter, Thales, et Renault Truck Defense – se sont regroupées et mènent les dernières mises au point dans un bâtiment qui ne paie pas de mine. Ensemble, les ingénieurs des trois sociétés peaufinent un système global et structurant, quasi 100 % made in France. A l’instigation de la Direction générale de l’armement (DGA), les entreprises ont mis de côté leur rivalité pour mettre en commun leur savoir-faire et définir un nouveau système de combat collaboratif, où les militaires, qu’ils soient à pied, dans un blindé de transport ou de combat, connaissent en permanence les positions de leur groupement.

Un système qui oublie aussi les références à la guerre froide, même si le char Leclerc est maintenu et même rénové, pour s’adapter au combat de mouvement, y compris en milieu urbain. Un système qui prend aussi en compte dès son lancement deux dimensions essentielles des armées : la maintenance du matériel et la formation des soldats.

Alors que la moitié quasiment des blindés français sont hors service, le plus souvent pour des problèmes de maintenance, et que le coût d’entretien d’un blindé représente plusieurs fois son prix d’acquisition, la DGA a inscrit dans son contrat avec le trio d’industriels un objectif de disponibilité au kilomètre parcouru. Si le véhicule tourne moins que prévu, Nexter, Thales, et Renault subiront des pénalités. A l’inverse, ils auront des bonus. « Ce système, qui couvrira une quinzaine d’années, est une grande innovation contractuelle », souligne Jean-François Pellarin, même si les montants des bonus et malus sont encore âprement négociés avec la DGA.

Cette dernière a aussi exigé de faciliter la formation des soldats. Alors que les armées ont un très grand turnover, avec des besoins de formation de 100 jours par homme et par an en moyenne, il est demandé d’utiliser au maximum la simulation embarquée, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle pour entraîner les militaires dans des cabines embarquées plutôt que lors de coûteuses manœuvres sur le terrain. De 2018 à 2033, le groupement d’entreprises devra livrer 1.668 Griffon et 248 Jaguar. Chacun ayant défini ses points forts (Nexter sur les systèmes d’armes et les véhicules, Renault Trucks Defense sur les moteurs et les roues, Thales sur l’électronique), les trois entreprises sont engagées dans une course de vitesse, car plus vite les prototypes seront là, plus grandes seront les chances d’exporter. Une nécessité pour Nexter, dont le carnet de commandes connaît un passage à vide.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
Financière de Courcelles muscle son pôle Aéronautique-Défense

 

27/10/2015 par Financière de Courcelles

 

Financière de Courcelles annonce l’arrivée de Noël Forgeard en tant que partenaire associé. Il a pour objectif de développer, au sein de Financière de Courcelles, le conseil en M&A pour les entreprises du secteur « Aéronautique-Défense ».

 

Forte de l’expertise incomparable de Noël Forgeard, Financière de Courcelles ambitionne de se positionner comme leader des opérations dans le secteur « Aéronautique-Défense ». Noël Forgeard sera assisté dans sa mission par Philippe Doré et Florian Jover.

 

Après avoir été en charge des dossiers industriels aux Ministères des transports et de la Défense, Noël Forgeard débute une carrière industrielle dans le groupe Usinor-Sacilor en occupant la présidence de filiales du groupe de 1981 à 1986. Président d’Ascométal de 1984 à 1986, il conduit le rapprochement de la Compagnie française des aciers spéciaux avec la SAFE, l’aciérie d’Ugine Fos et les aciéries de Pompey, avant d’engager la réorganisation de l’ensemble. De 1986 à 1987, il devient conseiller pour les affaires industrielles auprès du Premier Ministre Jacques Chirac.

 

Entré chez Matra en 1987, il se voit confier le poste de président des activités Espace et Défense. En 1992, il devient directeur de branche puis codirecteur général de Lagardère où il participe à la création de deux leaders européens aujourd’hui intégrés dans EADS, Matra Marconi Space, devenu Astrium, et Matra BAe Dynamics dans le domaine des missiles tactiques.

 

En 1998, il rejoint le GIE Airbus Industrie en qualité d’administrateur gérant, amenant Airbus à parité avec Boeing en termes de parts de marché. Il concourt à la création de la société intégrée Airbus, filiale d’EADS et de BAE, mène le début de son intégration opérationnelle et en devient le premier président de 2001 à 2005. Elu Manager de l’année 2003 pour le secteur Aéronautique par Business Week, il aura porté la profitabilité de la société de 5% à 11,5% du chiffre d’affaires, avec un niveau record de commandes (300 Mds$). Nommé en juillet 2005 coprésident exécutif d’EADS qu’il quittera en 2006, il négocie l’achat par EADS de la participation de BAE dans le capital d’Airbus.

Début 2011, il rejoint la société de conseil Arjil, spécialisée en fusions-acquisitions en tant qu’associé senior où il dirige la pratique « Aerospace and Defence ». Il y mène à bien huit opérations.

 

Noël Forgeard exerce par ailleurs des mandats d’administrateur chez Schneider-Electric, où il est membre du comité d’audit et du comité stratégique, ainsi qu’au PMU.

 

Né en 1946, Noël Forgeard est diplômé de l`Ecole Polytechnique et Ingénieur des Mines.

 

Dominique Auburtin, Président Directeur Général de Financière de Courcelles, déclare : « L’arrivée de Noël Forgeard est pour nous un honneur et un atout incontestable pour le développement rapide de Financière de Courcelles dans le domaine de l’Aéronautique-Défense. Après le rapprochement réalisé entre Financière de Courcelles et Financière de l’Epervier permettant d’atteindre une taille critique, la venue de Noël Forgeard renforce notre dynamique de croissance dans le conseil en M&A.».

 

Bertrand de Saint Remy, Administrateur Directeur Général de Financière de Courcelles, déclare : « Nous nous réjouissons de cette association avec Noël Forgeard. Cet homme de terrain a géré et développé de grands ensembles industriels, acteur durant sa carrière de vastes restructurations européennes. Il incarne parfaitement les deux piliers sur lesquels Financière de Courcelles fonde son développement : son ouverture internationale, force historique de Financière de Courcelles, et sa compétence sectorielle ciblée.».

 

A propos de Financière de Courcelles :

 

Suite au rapprochement de Financière de Courcelles et de Financière de l’Epervier en février 2015, Financière de Courcelles (www.financieredecourcelles.fr) est un acteur majeur, indépendant, du conseil en fusions-acquisitions

 

qui dispose d’une solide expérience des opérations transfrontalières, de compétences sectorielles fortes (ex : Aéronautique, Automobile, Énergie-Transports ou encore Santé) et d’une couverture mondiale à travers le réseau Global M&A Partners (38 firmes réparties dans 50 pays) dont elle est membre fondateur, partenaire exclusif en France et en assure la présidence (www.globalma.com).

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:35
Airbus Helicopters va codévelopper et cofabriquer le futur hélicoptère léger d'attaque coréen (Crédits : Airbus Helicopters)

Airbus Helicopters va codévelopper et cofabriquer le futur hélicoptère léger d'attaque coréen (Crédits : Airbus Helicopters)

 

26/10/2015 Par Michel Cabirol, à Séoul – LaTribune.fr

 

Les industriels français ne partent pas favoris en Corée du Sud face à leurs rivaux américains et à l'émergence d'une industrie de l'armement sud-coréenne. Ils sont condamnés à faire des coups à l'image d'Airbus Helicopters.


Quand début novembre François Hollande atterrira le 3 novembre à Séoul pour l'année de la Corée en France, il ne sera pas trop embarrassé par les dossiers défense portés par les industriels de l'armement tricolores au pays du matin calme. Car la Corée du Sud reste encore très influencée par les Etats-Unis, notamment en matière de politique de défense. Et d'ailleurs Dassault Aviation en a payé le prix cher en 2002, Séoul rajoutant in extremis un critère politique pour faire triompher le F-15 face au Rafale, pourtant en tête à l'issue des évaluations techniques, financières et des offsets (compensations) réalisées par l'armée de l'air sud-coréenne.

Au salon aéronautique et de défense de Séoul (ADEX), qui a fermé ses portes dimanche, les Américains ont évidemment débarqué en force, emmenant même dans leur valise deux F-22 Raptor de Lockheed Martin, que les visiteurs ne pouvaient approcher à moins de 20 mètres. A moins de défier des Marines qui prenaient très à coeur leur job de cerbères... Ces fameux F-22 surprotégés ont pourtant été gênés lors de leurs démonstrations en vol par un voile de brume persistant en raison de la pollution, qui a enveloppé Séoul la semaine dernière. Bref, les industriels et l'armée américaine, qui ont exposé et/ou font voler tout ce que compte l'US Air Force dans ses rangs, ont fait tout ce qu'il fallait pour rappeler à leurs rivaux leur position hégémonique en Corée du Sud.

 

La montée en puissance de l'industrie coréenne

Vaincre la concurrence américaine n'assure plus un succès de fait. Car la montée en puissance de l'industrie sud-coréenne est aujourd'hui une réalité à laquelle va être de plus en plus confrontés les industriels occidentaux. Séoul a d'ailleurs déjà vendu son avion d'entrainement et de combat léger T-50 à quatre pays (Indonésie, Irak, Philippines et enfin Thaïlande). Le dernier rapport du cabinet d'experts IHS Janes, basé à Londres, présente également la Corée du Sud, qui a exporté pour 740 millions de dollars d'équipements en 2014, comme "l'étoile montante" des vendeurs d'armes en Asie.

Et ce n'est pas fini. Les Sud-Coréens veulent exporter les hélicoptères réalisés en partenariat avec Airbus Helicopters. C'est ce dernier qui a négocié des accords pour le Surion et est en train de le faire pour le programme LCH (Light Civil Helicopter) et LAH (Light Armed Helicopter). Si le Surion n'a pas jusqu'ici rencontré de succès à l'export, cela ne semble être qu'une question de temps... même s'il est étonnant que l'armée de l'air n'a pas profité d'ADEX pour le présenter aux délégations présentes.

En revanche, c'est déjà le cas pour MBDA qui se retrouve de plus en plus en compétition face à des missiles sud-coréens. En Colombie, Séoul a vendu dans le cadre d'un accord de gouvernement à gouvernement (G to G) des missiles antinavires dérivés du programme américain Harpoon de Boeing et embarqués sur des navires d'occasion sud-coréens. En revanche, la proposition sud-coréenne a été rapidement éliminée en Inde dans le cadre de l'appel d'offres sur des missiles antiaériens de courte portée Shorad (Short Range Air Defense).

 

Les Français condamnés à des coups d'éclat ?

Que peuvent donc espérer les industriels français dans un environnement aussi verrouillé par les Américains et face à la montée en puissance de l'industrie sud-coréenne? Elle peut jouer sur quelques-uns de leurs points forts. L'un des rares groupes à pouvoir contester les groupes américains, c'est Airbus Group avec Thales, qui a développé depuis plusieurs décennies un partenariat avec Samsung, racheté en avril dernier par Hanwha. En tout cas, le géant européen a réussi à devenir un fournisseur crédible auprès du ministère de la Défense sud-coréen, qui a récemment choisi les avions ravitailleurs A330 MRTT d'Airbus Defence and Space (quatre appareils) face à ceux de Boeing.

Surtout, Airbus Helicopters a réalisé par deux fois (2005 et 2015) "le casse du siècle" au nez et à la barbe des Américains en s'imposant comme le partenaire industriel de KAI (Korean Aerospace Industries) pour développer deux programmes majeurs pour l'armée sud-coréenne (l'hélicoptère de transport Surion, puis les versions civiles et militaires du LCH/LAH). François Hollande pourrait d'ailleurs visiter l'usine ultramoderne de KAI à Sacheon que les dirigeants d'Airbus Helicopters envient.

Enfin le constructeur de Marignane entraine derrière lui toute une série de fournisseurs, très intéressés de participer à ce programme en cours de développement, comme Turbomeca (groupe Safran), prêt à motoriser le LAH ainsi que le LCH avec la turbine Arriel, la PME Rafaut, présente à Adex et qui propose des pylônes pour accrocher les missiles du LAH, ou encore Nexter (canon de 20 mm). D'ailleurs, les industriels comptent sur un coup de pouce avec la visite de François Hollande en Corée du Sud. Notamment Turbomeca qui pourrait signer des accords à cette occasion.

 

Des opportunités dans l'espace et les missiles

Airbus Defence and Space (DS) nourrit de grandes ambitions dans l'espace. Il lorgne un projet de satellite radar (SAR) et surtout il pourrait proposer avec Thales un système de détection de départ de missiles balistiques à partir du programme spatial Spirale, un démonstrateur développé pour le compte du ministère de la Défense français. Les Sud-Coréens paraissent intéressés d'autant que les Américains semblent être hors de prix. Mais ils voudraient étendre le périmètre opérationnel de ce système à l'ensemble de la région alors que les Français ne proposent qu'une détection axée sur son voisin turbulent, la Corée du Nord.

Par ailleurs, Airbus DS attend le résultat d'une compétition dans les prochaines semaines portant sur un drone à voilure tournante positionné sur une frégate. Le groupe propose au ministère de la Défense sud-Coréen, qui a besoin de trois systèmes pour un montant d'une quinzaine de millions d'euros, le programme Tanan. Enfin, Séoul a exprimé une « marque d'intérêt » pour l'avion de transport A400M mais ce projet n'est pas encore inscrit dans les plans budgétaires du ministère de la Défense. A suivre ...

Pour sa part, le missilier MBDA, qui a vendu il y a une vingtaine d'année des Mistral, a bon espoir de vendre à nouveau en 2016 le missile de croisière allemand Taurus. Il lorgne un marché d'une centaine d'unités pour les mettre sous les ailes des F-15 sud-coréens. Et à plus long terme, il proposera le Meteor pour les F-35 de Séoul. En revanche, MBDA, qui souhaitait proposer son nouveau programme de missile antichar (Missile moyenne portée ou MMP) pour le mettre à bord du LAH, a dû baisser pavillon devant la volonté des Sud-Coréens de développer un programme national.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:30
LCS (photo Lockheed Martin)

LCS (photo Lockheed Martin)

 

25/10/2015 Par Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Les Etats-Unis vont vendre quatre frégates de type LCS (Lockheed Martin) à l'Arabie Saoudite pour un montant de 11,25 milliards de dollars.

 

Entre la France et les Etats-Unis, il n'y a pas photo en Arabie Saoudite. Quand Paris se bat depuis des mois et des mois pour vendre une trentaine de patrouilleurs pour 600 millions de dollars, Washington vise quant à lui des contrats de plus de 10 milliards de dollars. Car Ryad est prêt à acheter aux Etats-Unis quatre frégates dérivées du programme Littoral Combat Ship (LCS), des bâtiments de combat multi-missions (Multimission Surface Combatant), qui sont fabriqués par Lockheed Martin, ainsi que l'armement associé, pour un montant total de 11,25 milliards de dollars, dont 4,3 milliards pour le support. Et dire que les deux pays sont brouillés en raison de la politique arabe de Washington...

D'ailleurs le ministère de la Défense américain (DoD) est déterminé à approuver cette  vente FMS (Foreign Miliary Sales), une procédure de vente d'Etat à Etat. Cette vente va "améliorer la sécurité d'un partenaire régional stratégique, qui a été et reste une force importante de stabilité politique et de progrès économique au Proche-Orient", a précisé  l'Agence de défense, de sécurité et de coopération (DSCA). En guerre contre le Yémen soutenu par Téhéran, Ryad souhaite moderniser sa flotte au moment où les tensions s'accroissent très fortement dans la région, notamment dans le Golfe persique où les navires saoudiens sont confrontés aux bateaux iraniens à l'est du royaume.

 

De nombreux missiles à bord

La commande entre les deux alliés "brouillés" concernerait 532 missiles tactiques anti-aériens RIM-162 ESSM (Evolved Sea Sparrow Missiles) de Raytheon, dont 128 installés sur les quatre navires de guerre. En outre, les Multimission Surface Combatant (MMSC) seront dotés de 48 missiles anti-navires de type RGM-84 Harpoon Block II Missiles, de Boeing dont 32 installés et 16 destinés à des entraînements. Soit deux lanceurs par navire.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 16:55
32 « Caesar NG blindés » pour remplacer les AUF1 restant de l’armée de Terre?

32 « Caesar NG blindés » pour remplacer les AUF1 restant de l’armée de Terre?

 

27 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

L’armée de Terre semble avoir trouvé un remplaçant pour les derniers canons automoteurs AUF1, en service depuis plus de trente ans actuellement en cours de retrait, rapporte le blog spécialisé Opex360. Entendu le 13 octobre dernier en Commission de la défense dans le cadre de la loi de finances pour 2016, le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a en effet partiellement levé le voile sur une question évoquée par son prédécesseur dès octobre 2013 et depuis laissée en suspens.

 

Petit rappel.

Il était prévu, au travers de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019, que l’artillerie des forces terrestres françaises passe de 157 canons de 155 mm (77 CAESAR et  et 80 AUF1) à…77 CAESAR, les AUF1 devant disparaitre du tableau détaillant les « principaux équipements opérationnels » en 2019. Toute commande supplémentaire de CAESAR ayant été exclue, il semblait certain que l’armée de Terre soit, à l’horizon 2020, amputée de la moitié de ses canons.

Or, il y a dix jours, le général Bosser a très clairement fait état d’une solution pour le moins surprenante. Si « Nos 77 CAESAR et nos 13 LRU correspondent à notre besoin actuel, » a déclaré le CEMAT,  « 32 CAESAR « NG », blindés, sont toutefois prévus en remplacement des derniers AUF1 à l’horizon 2030, » ajoute-t-il.

On croyait impossible toute commande supplémentaire de CAESAR, le député Olivier Audibert Troin rappelant par ailleurs que « la soixantaine de canons CAESAR qui nous manquait en 2012 est depuis passée en pertes et profits » (selon le plan initial, 64 systèmes devaient normalement rejoindre les 77 exemplaires commandés en premier lieu), et pourtant…

 

Des CAESAR « NG » blindés?

Remplaçant désigné des vénérables AUF1, le CAESAR (ou « Canon Equipé d’un Système d’Artillerie ») est le fer de lance des forces d’artillerie françaises.  Il s’agit d’un système d’artillerie extrêmement mobile, qui compense les faibles capacités de projection des AUF1, même s’il n’en a pas la protection. Sur ce point, Nexter vient justement, durant le salon DSEI, de dévoiler un nouveau prototype de CAESAR offrant une protection accrue. Montée sur châssis Tatra T815, cette version 8×8 musclée présente une grande modularité permettant à l’utilisateur de bénéficier, entre autres, d’une protection de cabine de niveau 3 balistique avec blindage additionnel (contre 2 pour le CAESAR 6X6).

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:56
[INSIDERS] L’armée met les start-up au garde-à-vous…


23.10.2015 frenchweb.fr/insiders

 

Quand l’armée de l’Air s’ouvre aux start-up

 

La base aérienne 105 à Évreux va héberger cinq start-up pour une durée de quatre ans dans une pépinière sur le site, apprend-on sur OuestFrance. La pépinière «Smart’up» et «la base devien[nent] un site pilote, [qui] s’ouvre aux partenaires civils par le biais de l’innovation», précise Renaud Kempf, membre du service innovation et intelligence économique au sein de la CCI Normandie.

Au total, ce sont quinze start-up, des secteurs «de l’information et de la communication», qui ont été sélectionnées à l’occasion de la 9e édition des rencontres régionales de l’innovation. Parmi ces sociétés se trouve InfoProgis: «J’accompagne les entreprises dans leur transformation digitale. Je conçois leur système d’information, la gestion et l’accès dans l’entreprise en toute sécurité» explique Stéphane Roques, le fondateur.

Suite de l'article

Lancement de la pépinière SMART'UP Pour intégrer cet écosystème enthousiasmant en tant que start up ou partenaire, contactez Morgane LE GOFF, Responsable SMART UP, 02 32 38 81 14, morgane.legoff@normandie.cci.fr, www.eure.cci.fr

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:50
Suisse: baisse des exportations de matériel de guerre sur 9 mois en 2015

 

27.10.2015 Romandie.com (AWP)

 

Zurich (awp) - Les exportations de matériel de guerre suisse ont reculé sur les neuf premiers mois 2015, comparé à la même période il y a un an, a annoncé mardi l'Administration fédérale des douanes (AFD). Le recul a été particulièrement marqué pour l'Allemagne et les Etats-Unis, mais la Confédération a augmenté ses ventes vers l'Afrique du Sud et l'Inde notamment.

 

Les ventes à l'international de matériel de guerre par la Suisse ont baissé de 8,8% à 314 mio CHF entre janvier et septembre, a précisé l'AFD dans un communiqué.

 

Le repli a été particulièrement marqué pour le premier client d'armement helvétique. L'Allemagne a ainsi réduit ses achats de 28,1% à 84,5 mio CHF. Les ventes vers l'Indonésie ont quant à elles chuté de 19,2% à 43,1 mio, suivi par les Etats-Unis avec une baisse de 15,8% à 20,8 mio et l'Italie (-42,4% à 19,5 mio).

 

Les exportations vers le Royaume-Uni sont par contre restées quasiment stables à 18,3 mio CHF. La Roumanie est quant à elle venue s'ajouter comme nouveau client avec des achats de 12,7 mio.

 

Les pays émergents figurent parmi les bons clients de la Confédération. Les ventes vers l'Inde ont ainsi effectué un bond, passant de 0,3 mio CHF sur les neuf premiers mois 2014 à 26,1 mio sur la même période en 2015. Elles se sont également envolées vers le Brésil à 15,4 mio contre 3,3 mio précédemment et vers l'Afrique du Sud (13,1 mio contre 1,2 mio).

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:30
Photo DCNS

Photo DCNS

 

26.10.2015 Par François d'Orcival – Valeurs Actuelles

 

Diplomatie. Les Américains ont commis une erreur stratégique en condamnant l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi. Ils en paient le prix…

 

L’Élysée a donné l’information, Matignon le prix, le ministère de la Défense le calendrier : les deux BPC (bâtiments de projection et de commandement) que nous appelons Mistral et que les Russes avaient baptisés Sébastopol et Vladivostok vont donc être livrés à l’Égypte, en mars prochain, après entraînement de 400 marins égyptiens. Montant de la transaction : 950 millions d’euros (le dédommagement dû aux Russes pour la non-livraison des deux navires en raison de l’embargo aurait pu nous coûter 500 millions de plus). Mais qui va financer la commande égyptienne ? L’Arabie Saoudite ? Et si la vérité était bien plus percutante…

 

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 07:55
RPAS Europe Roadmap

RPAS Europe Roadmap

 

21 octobre 2015 Par Olivier James – Usine Nouvelle

 

Un rapport ministériel préconise de mieux encadrer l’utilisation des drones, aussi bien civils que professionnels, tout en veillant à ne pas freiner la dynamique industrielle de la filière.

 

Encadrer sans brider. C’est l’exercice d’équilibrisme que tente de respecter le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant du Premier ministre, dans un rapport rendu public mercredi 21 octobre. A la réglementation sur les drones civils en vigueur depuis 2012 (via deux arrêtés), jugée "lacunaire et parcellaire", le SGDSN préconise une batterie de mesures pour limiter les vols illégaux. "Nous avons veillé à protéger une filière économique dynamique et des usages en plein développement", commente-t-on au SGDSN. Une façon de rassurer les acteurs de la filière, dont le chiffre d’affaires atteindrait 50 millions d’euros en 2014 hors drones de loisirs, qui craignent un encadrement trop contraignant. Alors même que le jackpot annoncé n'est pas au rendez-vous.

Suite à la série de vols illégaux apparus dès le mois de septembre 2014, il était impossible pour les autorités de ne pas réagir. A ce jour, ont été répertoriés 79 vols illicites, dont 49 au-dessus d’installations nucléaires, neuf sur des sites militaires et six sur des installations industrielles. Le nombre croissant de ces engins, 200 000 aujourd’hui en France (dont 3000 professionnels), oblige les pouvoirs publics à réagir. Ces préconisations pourraient par la suite être mises en œuvre via une nouvelle réglementation, toujours attendue d’ici la fin de l’année, ou via une "loi drone" dont l’existence n’est pas encore actée.

Que propose ce rapport – destiné au Parlement – d’une soixantaine de pages, qui concerne les utilisateurs bien sûr, mais aussi les fabricants, opérateurs et vendeurs de drones civils ? L’obligation pour les fournisseurs d’informer, via une notice, les acquéreurs de drones, en lieu et place de ce que l’on peut trouver aujourd’hui sur le seul site de la direction générale de l'Aviation civile (DGAC). Une formation minimale sera aussi requise pour les non professionnels, à travers un tutoriel sur internet par exemple. Inutiles ces mesures pour qui veut contourner la loi ? Peut-être. "Mais en cas d’infraction, elles permettront de caractériser le délit", précise-t-on au SGDSN.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:50
Tir SAMP/T sur le site de DGA Essais de missiles à Biscarrosse

Tir SAMP/T sur le site de DGA Essais de missiles à Biscarrosse

 

16/10/2015 DGA

 

Dans le cadre de sa conférence multinationale annuelle sur la défense antimissile balistique, l’Agence américaine pour la défense antimissile (Missile Defense Agency), sur proposition du comité de programme international, a décerné le 6 octobre 2015 le « Technology Pioneer Award » aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMP/T.

 

Ce prix récompense le succès du tir effectué le 6 mars 2013 par un missile Aster 30 Block 1 contre une cible représentative d’un missile balistique tactique de type SCUD, en interconnexion avec la chaîne de commandement de l’OTAN.

 

Ce tir avait pour objectif de montrer que la capacité de défense antimissile balistique du SAMP/T et son interopérabilité avec l’OTAN via l’utilisation de la liaison 16 lui permettent de s’intégrer dans une opération interarmées et interalliés.

 

Le tir a été réalisé au centre DGA Essais de missiles de Biscarrosse, conjointement par le quatrième régiment d’artillerie de Mantoue (Italie) et le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Il a mobilisé des moyens importants de plusieurs centres de la DGA et de l’OTAN, ainsi qu’une frégate Aegis américaine.

 

Les principaux atouts du SAMP/T sont notamment la défense de zone sur 360° ainsi que sa capacité à traiter simultanément tout type de cibles aériennes conventionnelles et balistiques de courte portée. Développé et produit par Thales et MBDA à travers le consortium Eurosam, en coopération entre la France et l’Italie, le système SAMP/T est en service dans ces deux pays qui l’apportent comme contribution au programme OTAN de défense antimissile balistique.

06.10.2015 Le  Technology Pioneer Award remis aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMPT - DGACOMM - Paco Ben Amar

06.10.2015 Le Technology Pioneer Award remis aux équipes françaises et italiennes du système de défense aérienne élargie SAMPT - DGACOMM - Paco Ben Amar

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

18/10/2015 armée de Terre

 

L’armée de Terre fête cette année les cinquante ans de l’utilisation du drone. Un demi-siècle de pratique au cours duquel l’aéronef sans pilote a su se rendre incontournable. L’édition 2015 du forum du renseignement, organisé par l’École du renseignement de Saumur, était l’occasion pour les militaires de faire part de leur expérience sur l’utilisation de cette technologie en opération.

 

Destiné aux unités chargées du renseignement, le drone permet d’appuyer les forces terrestres en assurant des missions de surveillance, de reconnaissance ou de recueil d’information. Des caractéristiques soulignées par le lieutenant-colonel Daniel Chabbert, chef de corps du 61e régiment d’artillerie, pour qui « il n’est pas possible d’envisager une opération militaire sans drone compte tenu de l’apport de cette technologie dans les opérations actuelles ».

 

Dans le cadre de l’adaptation de ses équipements aux défis d’aujourd’hui, l’armée de Terre teste actuellement de nouveaux modèles de drones. C’est le cas par exemple du nano-drone. Tenant le creux d’une main, il sera capable de fournir au combattant une information immédiate sur son environnement proche. Le drone apparaît ainsi de plus en plus comme une capacité clé en termes de gain opérationnel et de diminution du risque.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

26/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Fin août, les prises de commandes des groupes de défense à l'exportation s'élevaient à environ 8,5 milliards d'euros. Déjà un record qui va aller encore en s’améliorant d'ici à la fin de l'année.


Quoi qu'il arrive, la France va battre un nouveau record dans le domaine des exportations d'armements en 2015. L'an dernier déjà, les prises de commandes des groupes français de défense avaient atteint 8,21 milliards d'euros, le meilleur résultat de ces vingt dernières années juste devant ceux réalisés en 2009 (8,16 milliards) et 1998 (8,18 milliards), selon les chiffres publiés dans les rapports au Parlement sur les exportations d'armement de la France. Même si le contrat tripartite Donas (Arabie Saoudite, Liban, France), signé en 2014, rencontre des difficultés d'exécution...

L'année 2005 "sera donc historique en termes d'exportations, même si tout cela reste encore conditionné par un certain nombre de négociations en cours avec différents pays du Moyen-Orient ou d'Asie", a souligné début octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense.

Le délégué général pour l'armement a précisé que "le montant des contrats entrés en vigueur fin août atteignait 4,4 milliards (hors contrats Rafale) et les prévisions de prises de commandes pour l'année 2015 seront probablement dépassées. Pour mémoire, l'objectif en 2015, hors Rafale, est fixé à 5,7 milliards d'euros". La revente des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, à l'Egypte, n'est pas comptabilisée dans les prises de commandes 2015.

 

Environ 8,5 milliards d'euros de ventes engrangées

En 2015, la France a remporté ses deux premiers contrats export Rafale. Le premier, qui est entré en vigueur, a été signé avec l'Égypte et porte sur 24 Rafale, avec les armements associés, pour un montant total de 5,2 milliards d'euros, ce montant incluant également la vente d'une frégate multimissions FREMM estimée à 1 milliard d'euros environ. On peut estimer que, fin août, la France avait déjà vendu 8,5 milliards d'euros d'armements environ, compte tenu que le contrat Rafale signé avec le Qatar pour 24 avions n'était pas encore entré en vigueur. Le montant de ce contrat est évalué à 6,3 milliards, dont un peu plus de 2 milliards d'euros environ pour l'armement.

Des chiffres un peu moins ambitieux que ceux annoncés en mai par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Si l'on ajoute les Rafale, les hélicoptères et les ventes dans les domaines naval et satellitaire, nous avons déjà engrangé plus de 15 milliards d'euros de commandes d'armement français cette année", avait-il indiqué dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), le 3 mai. Avec la mise en vigueur du contrat Rafale au Qatar, le total approchera la barre des 15 milliards d'euros. Quelques contrats significatifs pourraient être mis en vigueur d'ici à la fin de l'année comme ceux des 24 hélicoptères Caracal (H225M), et six appareils en option, au Koweït (1 milliard d'euros) et des patrouilleurs rapides en Arabie Saoudite (600 millions d'euros)

 

Des emplois "made in France"

Lors de cette interview, Jean-Yves Le Drian avait rappelé que les exportations d'armements représentaient "pour la France près de 30.000 emplois nouveaux sur plusieurs années pour ce secteur industriel". Selon une étude d'impact réalisée en 2014, les exportations d'armement ont permis de réduire le déficit commercial de la France de l'ordre de 5 % à 8 % sur la période 2008-2013, de maintenir les emplois de la défense en France à travers environ 27.500 emplois directs et indirects (de rang 1) associés aux 3,81 milliards d'euros de matériels livrés en 2013.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Vendredi 16 octobre, le contre-amiral Damlaincourt, adjoint à Brest de l’amiral commandant la force d’Action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Bariller comme commandant de l’équipage A du bâtiment multi-missions D’Entrecasteaux. Cette cérémonie marquait également la première levée des couleurs sur cette unité. Construit à Concarneau par les chantiers Piriou, le D’Entrecasteaux ainsi que ses trois prochains sister ships ont vocation à assurer les missions de souveraineté outre-mer. Le bâtiment, armé par 2 équipages composés chacun de 23 marins, doit rejoindre Brest d’ici la fin de l’année pour y effectuer une période d’essais. Le bâtiment regagnera enfin, courant 2016, Nouméa, son port d’attache.

 

Les B2M sont dotés de deux équipages de 23 membres  qui  se relaieront à bord tous les 4 mois. Le second se consacrera à des tâches organiques, des phases d’entraînement à quai ou de permission. Il pourra également servir de renfort au premier équipage lors de maintenance et sera stationné dans le port d’attache du B2M.

 

Le Bougainville doit, quant à lui, arriver à Papeete au 4ème trimestre 2016, le Champlain à La Réunion au 1er trimestre 2017 et le 4èmeB2M –dont le nom n’est pas encore défini- aux Antilles à l’été 2017.

 

Bâtiments modernes et polyvalents,  les 4 B2M ont vocation à assurer des missions de souveraineté outre-mer (protection ZEE, projection, soutien logistique, sauvegarde et assistance), en remplaçant partiellement les bâtiments de transport léger (BATRAL).

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