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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:50
photo European Parliament

photo European Parliament


08.06.2015 Fondation Robert Schuman

Responsabilité traditionnellement exclusive des Etats, la Défense de la plupart des pays européens est organisée depuis la Seconde Guerre mondiale au sein d'alliances multinationales : de l'OTAN pour la défense collective de leurs intérêts vitaux (territoires et populations) avec le renfort des Etats-Unis et du Canada et de l'Union européenne où ils développent des intérêts communs depuis 60 ans. Mais s'ils ont pu utiliser jusqu'ici ces organisations comme multiplicateurs de puissance, tout en conservant à leur niveau le développement et l'usage des moyens et capacités opérationnelles, le nouveau contexte sécuritaire remet en cause cette situation confortable selon une étude publiée en partenariat avec Eurodéfense-France.

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:30
Israël / Ministère de la Défense : succès du Dôme de fer amélioré

 

juil 02, 2015 Israpresse

 

Une série de tests ont été effectués ces derniers jours sur une nouvelle version améliorée du système de défense anti-missile Dôme de Fer.

 

Le ministère de la Défense a annoncé que cette série de tests avait pour but d’accroître les capacités opérationnelles du système et d’améliorer ses résultats dans le cadre de différentes menaces.

 

Le système anti-missile a en effet déjà été déployé depuis un mois dans le centre du pays, pour contrer une éventuelle escalade des attaques de roquettes faites depuis la bande de Gaza.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 11:20
Un F-16 en vol avec un F-35. (Archives/Lockheed Martin)

Un F-16 en vol avec un F-35. (Archives/Lockheed Martin)

 

par - 45eNord.ca

 

Un rapport d’un pilote de F-35 de Lockheed Martin qui a fuité sur Internet démontrerait que l’avion de cinquième génération serait dépassé… par l’avion qu’il est supposé remplacé!

 

Le rapport est basé sur une mission de vol qui a eu lieu le 14 janvier dernier à la base d’Edwards, en Californie.

La première observation dans le rapport est que «la caractéristique la plus notable du F-35A (le modèle que souhaite acheter le Canada) dans un engagement visuel, était son manque d’énergie lors de manœuvres. Le pilote note également que le F-35A dispose d’une aile plus petite que le F-15E, un poids semblable, mais 15.000 livres de moins en poussée.

Le F-35 a une limite d’angle d’attaque plus élevé que le F-16, ce qui devrait normalement être un avantage, mais une combinaison de facteurs, incluant un taux de tangage et une énergie lors de manœuvres inférieurs, ce qui le rend moins utile. Il a fallu également trop de temps pour que le F-35 atteigne un angle élevé d’attaque.

Dans ce rapport (voir à la fin de l’article), l’énergie lors de manœuvres est inférieure, le taux de tangage est limité et la qualité de vol n’est «pas intuitive ou favorable» dans une partie importante du combat aérien, ce qui a permis au F-16 de prendre l’avantage tactique. Un autre inconvénient est que le grand casque et la conception de la canopée de l’appareil limitent la vue arrière du pilote.

Dans un cas, tant la logique anti-patinage et le taux tangage lent signifient que le F-35 ne pouvait pas échapper à une attaque armée par le F-16. «Aucune défense armé n’a été possible», indique le rapport. Lors d’une manœuvre d’évasion standard, l’appareil s’est enlisé par la vitesse de tangage, de sorte que «le résultat était une manœuvre qui était facile à suivre».

 

 

Dans les faits, aucun des 17 engagements du F-35A contre sa cible du jour n’aura été concluant et le pilote n’aura pu à aucun moment se mettre en position d’avantage pour engager ses munitions.

Visiblement piqués au vif, Lockheed Martin et le Bureau du programme JSF confirment que le document est authentique, mais disent que «l’interprétation des résultats des scénarios pourrait être trompeuse». Selon le major-général Jeffrey Harrigian, directeur du bureau de l’intégration du F-35 de l’US Air Force, il est «trop tôt» pour juger de la manœuvrabilité du F-35. Plusieurs observateurs s’étonnent cependant que, pour un appareil en développement depuis 1996, la manœuvrabilité ne soit pas déjà un problème réglé!

Bien que le F-35 est conçu principalement pour des attaques de type air-sol plutôt que air-air, les pilotes de Lockheed Martin et de l’US Air Force indiquent qu’il y a encore une certaine marge de manœuvre pour une maniabilité supplémentaire.

Dans un communiqué, Lockheed Martin précise que le F-35 ayant réalisé les essais n’était pas encore équipé de toutes les technologies qui lui auraient permis de prendre le dessus sur son adversaire. Il n’était pas équipé de tous les senseurs, ni de son revêtement spécial qui, en condition opérationnelle l’aurait rendu virtuellement invisible aux radars, ni encore des munitions et du viseur de casque qui aurait permis au pilote de désigner et de tirer sur sa cible sans manœuvrer l’avion.

Ne parlons même pas de la soute du F-35 qui ne permet d’emporter que quatre missiles air-air – deux s’il s’agit de missiles air-sol.

Pour Lockheed cependant, «il y a eu de nombreuses occasions où une formation de quatre F-35 ont engagé une formation de quatre F-16 dans des scénarios de combat simulés et les F-35 ont remporté chacune de ces rencontres en raison de leurs capteurs, des armes et de la technologie furtive».

Si c’est juste une question de capteurs, d’armes et de revêtement spécial…

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
Netherlands orders Bushmaster armored vehicles

 

SYDNEY, July 1 By Richard Tomkins (UPI)

 

The Netherlands' Ministry of Defense has ordered a dozen Bushmaster armored vehicles for delivery next year from Thales Australia.

 

The Bushmasters will be in the troop carrier variant and fitted with additional composite armor, Remote Weapon Stations, and Thales' SOTAS intercom system.

 

"The Bushmaster has proven itself on operations with the Dutch military in Afghanistan, and is a vital component of their Light Brigade," said Thales Australia Chief Executive Officer Chris Jenkins. "This export order shows their continuing confidence in the Bushmaster, its ability to protect troops in theater and save lives.

 

"It's also a tribute to the unique skills and in-depth expertise we have at our Bushmaster production facility in Bendigo, Victoria. Generating exports like this is good for us, good for our many local suppliers, and good for the economy as well."

 

The Bushmaster is a wheeled armored vehicle with a curb weight of more than 27,000 pounds. It has an operational range of 497 miles and has a speed of about 61 miles per hour.

 

The Netherlands previously procured 86 Bushmasters.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:30
Credits Rada Electronic Industries

Credits Rada Electronic Industries

 

NETANYA, Israel, July 1 By Richard Tomkins (UPI)

 

Israel's RADA Electronic Industries has announced it is to produce a tactical air surveillance radar system for an unidentified European defense contractor.

 

The value of the contract and the number of Multi-mission Hemispheric Radars to be supplied were not disclosed but RADA said the order would be fulfilled by the end of this year.

 

RADA's Multi-mission Hemispheric Radar, or MHR, is an S-band, software-defined, pulse-Doppler, active electronically scanned array radar with advanced signal processing. It detects and tracks multiple aerial targets -- fighters and transports to small unmanned aerial vehicles.

 

"We are very pleased with this order. While the order is not large, it comes from a new customer and we believe it confirms our global presence in this growing market," sais RADA Chief Executive Officer Zvi Alon. "The European market is demonstrating increased interest in our radars and inertial navigation systems and is gradually becoming one of our major markets."

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 07:50
photo defensa.gob.es

photo defensa.gob.es

 

29 juin 2015 techniques-ingenieur.fr (AFP)

 

Le gouvernement espagnol veut pousser son industrie de défense, fragmentée, vers la consolidation afin qu'elle pèse plus lourd en Europe, annonce lundi le ministre de la Défense Pedro Morenes.

 

"Nous allons réorganiser le secteur, comme l'ont fait les Britanniques, les Français et les Italiens, avec nos spécificités, déclare le ministre dans une interview au journal El Pais. Nous ne pouvons pas obliger les entreprises prisées à fusionner, mais nous pouvons encourager les associations à travers les programmes que nous lançons".

 

"Le but est de pouvoir mettre sur la table, quand on parle de politique européenne commune (de défense), une industrie de poids, afin de pouvoir siéger au conseil d'administration et ne pas rester de simples sous-traitants", ajoute M. Morenes.

 

D'après El Pais, le ministre veut s'appuyer sur deux programmes de recherche et développement pour encourager les coopérations.

 

L'un de ces programmes, de 174 millions d'euros, porte sur le développement d'une nouvelle frégate F-110, avec une co-entreprise du groupe d'électronique et de communications Indra et de l'armateur public Navantia pour l'électronique et les systèmes de combat.

 

L'autre, de 89,3 millions, porte sur le développement d'un nouveau véhicule blindé sur roues par Santa Barbara General Dynamics, filiale de l'américain General Dynamics, à partir d'une plateforme italienne (Iveco-Oto Melara), française (Nexter), finlandaise (Patria) ou allemande.

 

L'Espagne a fortement réduit ses dépenses militaires en raison de la crise économique de 2008.

 

L'industrie espagnole de défense a facturé 4,8 milliards d'euros en 2014, d'après l'association espagnole des industries de défense, de l'aéronautique et de l'espace (TEDAE).

 

A titre de comparaison, l'industrie française de défense, la seconde en Europe derrière la Britannique, a réalisé 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires la même année, d'après le ministère de la Défense.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 07:45
Parts sought for Samil trucks

 

01 July 2015 by defenceWeb

 

Vehicle maintenance of particularly the SA Army’s older Samil trucks has been in the hands of Cuban diesel mechanics for at least three months and if Armscor tenders are anything to go by they are making inroads into the backlog.

 

No less than four tenders issued by Armscor this month are for parts to be used on Samils. They are driveline sub-assemblies (ESPV/2015/68), air brake components (ESPV/2015/65), electrical components (ESPV/2015/66) and clutch and pressure plates (ESPV/2015/67). The tenders close on July 14 with the exception of the one for sub-assemblies which closes a day later.

 

Samil trucks were locally manufactured during the arms embargo using Magirus Deutz chassis and engines with the final units built in 1998. They are set to be replaced by new vehicles to be acquired in terms of projects Sepula and Vistula, both of which have been “deferred” according to SA Army Chief, Lieutenant General Vusi Masondo.

 

There are currently just on a hundred Cuban technicians working on the Samil vehicles at bases including Potchefstroom, Pretoria and Bloemfontein. They are in South Africa on a 12 month contract to refurbish vehicles and assist the SANDF in building capacity in this particular skill, Department of Defence head of communications Siphiwe Dlamini, said in March.

 

“The SANDF has had numerous problems with vehicles. They get fixed but two to three weeks down the line they are stuck on the road.

 

“The Cubans are here to assist us fix the vehicles and create capacity in the defence force so we can do the fixing and maintenance ourselves,” he said during a media visit to Potchefstroom in March.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 17:30
photo Airbus HC

photo Airbus HC

 

01 July 2015 by defenceWeb

 

Egypt is reportedly seeking to acquire a single NH90 multimission helicopter for its new FREMM frigate, which was transferred by DCNS to the Egyptian flag on 23 June.

 

Navy Recognition, quoting several Middle Eastern news outlets, reports that Egypt is about to procure an NH90 for the multi-mission frigate Tahya Misr (originally the French Navy vessel Normandie). Apparently follow-on orders are expected since Egypt has four Gowind corvettes on order from DCNS.

 

The helicopter Egypt would get would be the NH90 NFH (NATO Frigate Helicopter), a type already in service with the French Navy and which has flown off the Normandie when it was still scheduled to enter French service.

 

NH Industries said the NFH features a redundant fly by wire system, a full composite corrosion free airframe, two powerful engines, a fully integrated weapon system as well as a wide cabin that is easily reconfigurable. Its main missions include Anti Submarine Warfare (ASW), Anti Surface Warfare (ASuW), Search and Rescue, maritime surveillance and control, transport, vertical replenishment, casualty evacuation (casevac), special operations including counter terrorism and anti-piracy.

 

French Navy NH90s are equipped with the Flash Sonics sonar system from Thales Underwater Systems, which combines the Flash active dipping sonar with the TMS 2000 sonobuoy processing system. Other French equipment includes ESM sensor, chaff and flare system, electro optic suite, Thales multimode 360 degree naval radar and MU90 torpedoes.

 

The Egyptian Navy presently flies ten SH-2G(E) Super Seasprite helicopters.

 

So far 241 NH90s (NFHs and Tactical Transport Helicopters) have been delivered and these have accumulated 83 000 flight hours. Customers include Australia, Belgium, Finland, France, Germany, Greece, Italy, New Zealand, Norway, Oman, Portugal, Spain, Sweden and The Netherlands. Qatar has signed a letter of intent for 12 NH90 TTHs and 10 NH90 NFHs.

 

The Tahya Misr is currently being used to work up the crew, and is to be commissioned in late July. It will arrive in Egypt in time for the celebration marking the expansion of the Suez Canal on 6 August. The frigate has an aft helicopter hangar and deck able to accommodate medium helicopters like the NH90, EH101 and Cougar.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 16:30
Quai d'Orsay/Défense : le match qui inquiète les industriels

Les ministères des Affaires étrangères et de la Défense se livrent une compétition en Arabie Saoudite pour gagner des contrats - photo Elysée

 

30/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les relations entre les ministères de la Défense et des Affaires étrangères se sont nettement refroidies, voire altérées au fil des négociations sur certains dossiers concernant l'armement à l'exportation, notamment en Arabie Saoudite. Une discordance au niveau de l'Etat qui inquiète les industriels de l'armement.

 

Jusqu'ici, la France avait réalisé un sans-faute à l'exportation dans la défense. Tous les rouages de l'Etat - du haut jusqu'en bas - jouaient plutôt bien leur partition tout en restant chacun dans leurs prérogatives respectives depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée. Mais, ces derniers mois, plus précisément ces dernières semaines, les relations entre les ministères de la Défense et des Affaires étrangères se sont nettement refroidies, voire altérées au fil des négociations sur certains dossiers armement à l'exportation, notamment en Arabie Saoudite. "C'est devenu un foutoir", déplore un industriel furax.

L'Arabie Saoudite reste un pays où la France a de très grandes ambitions commerciales dans les domaines civil et militaire. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius l'a d'ailleurs rappelé à de très nombreuses reprises. Il avait notamment précisé début mai lors d'une visite à Ryad que les discussions entre les deux pays portaient sur "20 projets représentant plusieurs dizaines de milliards d'euros s'ils sont menés intégralement à bien". Des projets qui tombent dans son escarcelle puisque Laurent Fabius a récupéré dans son portefeuille le développement international depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon en avril 2014. Ce qui lui permet de marquer à la culotte Jean-Yves Le Drian, dont l'image positive aux yeux des Français est très étroitement associée à ses nombreux succès à l'exportation. "Il n'y a pas de sujet", indique-t-on toutefois au sein du ministère de la Défense.

 

Inquiétudes des industriels de l'armement

Toutefois, le cabinet de l'Hôtel de Brienne supporte de plus en plus mal les incursions du Quai d'Orsay dans le domaine de l'armement, essentiellement en Arabie Saoudite, voire au Liban. Au ministère de la Défense, on est très critique vis-à-vis de ces annonces trop hâtives. Bref, les deux ministères se livrent en coulisse un match, qui jusqu'ici est resté à fleurets mouchetés, pour gagner de grands contrats de défense afin de bénéficier des retombées médiatiques qui vont avec au moment de la signature. Dans ce contexte de compétition entre les deux cabinets, Laurent Fabius a fait des pieds et des mains pour conserver Anne-Claire Legendre, sa précieuse conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient au ministère, pourtant pressentie pour partir à l'Elysée. Elle est considérée par beaucoup comme une excellente diplomate.

Les couteaux ne sont pas encore véritablement sortis, mais cette compétition inquiète déjà beaucoup les industriels du secteur de l'armement, selon plusieurs sources concordantes interrogées. Ces derniers précisent que "de nombreux contrats d'armement ont été initiés en Arabie Saoudite par Jean-Yves Le Drian". Notamment Donas, le contrat d'aide à l'armée libanaise de 3 milliards de dollars qui a été signé entre l'Arabie Saoudite, qui finance ce projet, et la France, ainsi que le contrat LEX (ou Life Extension Sawari 1), premier grand contrat signé en août 2013 par Jean-Yves Le Drian (1,1 milliard d'euros). Des succès qui ont notamment reposé sur la relation bilatérale entre Jean-Yves Le Drian et ses interlocuteurs saoudiens. Les industriels ont beau jeu de rappeler dans ces conditions que le ministère de la Défense "connait mieux les dossier" défense que le Quai d'Orsay.

 

Le Drian sur la touche en Arabie Saoudite?

Surtout la désunion au sein de l'Etat français pourrait faire le jeu des Etats-Unis, qui mettent actuellement une "grosse pression" sur l'Arabie Saoudite, estime-t-on parmi les industriels de l'armement tricolores. D'autant qu'une visite de Jean-Yves Le Drian à Ryad vient d'être annulée par l'un des hommes forts du royaume, le ministre de la Défense saoudien, le prince Mohamed Bin Salman Bin Abdul Aziz Al Saoud, également vice-prince héritier, selon plusieurs sources concordantes. "Si Jean-Yves Le Drian avait été son interlocuteur privilégié, le ministre de la Défense saoudien n'aurait peut-être pas annulé cette rencontre", estime un industriel.

Jean-Yves Le Drian devait notamment évoquer en Arabie Saoudite la modernisation des frégates Sawari 1 (contrat LEX), un programme qui ne se déroule pas aussi bien que souhaité par Ryad, avec son homologue saoudien, en charge de ce dossier. Ce programme important pourrait influer sur les négociations sur Sawari 3, qui porte sur l'achat de frégates multimissions (FREMM) et/ou des frégates de taille intermédiaire (FTI). Cette annulation a beaucoup irrité l'Hôtel de Brienne et n'est pas de nature non plus à rassurer les groupes de défense très à l'affût de tous les petits et grands signes de leurs clients. A fortiori quand le pays en question est l'Arabie saoudite, premier client des industriels de l'armement français. Entre 2010 et 2014, le royaume wahhabite a commandé pour près de 8 milliards d'euros de matériels militaires, dont 3,6 milliards en 2014...

 

Fabius a repris la main

Le vice-prince héritier, qui était à Paris la semaine dernière où il a co-présidé le 24 juin la première réunion de la commission conjointe de suivi franco-saoudienne au Quai d'Orsay avec Laurent Fabius, en a toutefois profité pour rencontrer également Jean-Yves Le Drian. Mais, comme le note un industriel, le ministère de la Défense a été, à cette occasion, "spectateur" de cette initiative franco-saoudienne. Ainsi, le prince Mohamed Bin Salman Bin Abdul Aziz Al Saoud et Laurent Fabius, ont annoncé un contrat de 500 millions d'euros pour l'achat à Airbus Helicopters de 23 appareils H145 pour le ministère de l'Intérieur saoudien.

Laurent Fabius avait également rappelé la vente, annoncée le 15 juin lors du salon du Bourget, de 30 Airbus A 320 et de 20 Airbus A330 à la compagnie aérienne Saudi Airlines, pour un montant total de 8 milliards de dollars (7,1 milliards d'euros). En outre, il a précisé qu'un accord avait été signé "pour lancer l'étude de faisabilité sur deux réacteurs EPR, qui s'inscrit dans le cadre de l'ambitieux programme énergétique de l'Arabie saoudite". Une reprise en main qui n'en est pas une, juge enfin un industriel qui travaille aussi bien dans la défense que dans le civil. Le ministère des Affaires étrangères a toujours eu la main sur les dossiers, estimant que ce n'est "pas illogique" compte tenu de la nature des dossiers civils (transport, énergie).

Le rapprochement franco-saoudien, initié avec l'arrivée au pouvoir en 2012 de François Hollande, qui a effectué une visite à Ryad début mai, a été favorisé par les tensions entre Ryad et son grand allié américain au sujet du régime syrien de Bachar al-Assad, que Washington a renoncé à frapper en 2013, et surtout à propos de l'Iran, avec qui les Etats-Unis veulent conclure un accord sur le nucléaire.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 12:56
photo Aqui.fr

photo Aqui.fr


25.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Le ministère de l'Intérieur vient de lancer un appel d'offres pour la "fournitures de micro-drones au profit de la Gendarmerie Nationale, maintien en condition opérationnelle des micro-drones acquis et formation pour la fonction de télé-pilote". Cet appel d'offres est à consulter ici.

L'avis précise que "chaque micro-drone est un système d'aéronef sans pilote de type quadri-rotor à décollage vertical, de taille réduite et compacte, facilement transportable et très discret. Chaque système est équipé d'un vecteur aérien, d'une station de réception et de visualisation sol et d'un moyen de transport et de stockage. Les spécificités techniques propre à chaque lot sont précisées au cahier des charges techniques particulières (Cctp)."

Combien de drones:
- 4 (max: 6) micro-drones haut de gamme (vitesse, autonomie) ou durci de type VTOL, avec zoom d'au moins X10, pour le lot 1
- 19 (jusqu'à 30) micro-drones grand public pour le lot 2.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:55
photo CEAM

photo CEAM


30 juin 2015 par CEAM

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 11:50
Sferion – Pioneering Flight Demonstration in Bueckeburg July 2015


1 juil. 2015 by Airbus DS

 

Search and Rescue (SAR) teams and Special Operation Forces flying helicopters face a number of safety challenges because they have to fly at low altitudes and also in Degraded Visual Environments (DVE), such as brown-out, white-out, and zero-light conditions. This makes normal flight impossible.

The usage of Airbus Defence and Space developed Sferion system shows how today’s technologies can improve the helicopter pilots’ safety and help solve their problem of DVE. Where human eyesight alone is not enough, powerful software can process and combine information from sensors, databases and data links and present it in visual format.

More information on Sferion: http://bit.ly/1Nwlcoe

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
Partenariat Saint Cyr-Paris II : Deux élèves-officiers distingués

 

30/06/2015 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Pour la 4e  année consécutive, deux élèves-officiers de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr ont été accueillis à l’Université Panthéon-Assas (Paris II) pour y suivre le quatrième semestre de leur formation qui en compte six.

 

Les élèves-officiers Bouquin et Le Floc'h ont suivi des cours et séminaires proposés dans le cadre du Master 1 « Gouvernance économique internationale » et des Master 2 « Défense et Dynamiques Industrielles », « Sécurité et Défense  » ou « Commerce et Management International ». Ils ont ainsi complété leur formation académique en suivant des enseignements de « droit de la défense », « méthodologie décisionnelle en situation de crise », « libertés fondamentales, déontologie et droit pénal de la sécurité et de la défense », ou encore « environnement économique international » pour n'en citer que quelques-uns.

 

Cette scolarité externalisée s'est achevée par la soutenance de leurs mémoires le 11 juin 2015. Le jury, composé du Professeur Olivier Gohin (directeur des mémoires, Directeur du M2 « Sécurité et Défense »), du Professeur Lecaillon (chargé de mission auprès du président de l'Université pour les relations avec les Ecoles militaires et les industries de défense, directeur du M2 « Commerce et Management International ») et de Mme Traversac (Maître de conférences à l'Université Panthéon-Assas, Chercheur-associé au Centre de Recherche des Ecoles de Coëtquidan), a salué la qualité de leurs travaux portant cette année sur « la doctrine de la dissuasion nucléaire française » (V. Bouquin) et sur « les associations professionnelles dans les forces armées » (T. Le Floc'h).

 

A l'issue de ce semestre, et au regard de l'ensemble de leurs bons résultats, le certificat « Gouvernance, Géostratégie et Défense » de l'Université leur a été délivré.

 

Ces deux élèves-officiers ont su tirer profit de la chance qui leur a été donnée d'intégrer une grande université française pour se confronter ainsi, aux côtés d'étudiants civils, à l'exigence scientifique et méthodologique de l'Université. Parallèlement, ils contribuent à la meilleure connaissance et au rayonnement de leur Ecole et ainsi, à leur niveau, à l'affermissement du lien armée-nation.

 

Rappelons que cette formation s'inscrit dans le cadre d'un partenariat plus vaste entre l'Université Paris II et les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, partenariat qui permettra, début juillet, à des étudiants de quatre masters de Paris II d'y faire un stage de Leadership .

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:55
photo Dassault

photo Dassault


30.06.2015 Frédéric Brillet - capital.fr
 

En Afghanistan, au Yémen et au Mali, les drones ont fait la preuve de leur utilité. Bien moins chers que les avions de combat, ils égaleront probablement un jour leurs performances.

 

Et de cinq ! En janvier dernier, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé qu'il allait commander aux Etats-Unis trois drones Reaper supplémentaires. L’armée française en opération en Afrique contre les djihadistes ne peut plus se passer de ces appareils. Non seulement les Reaper volent plus vite et plus longtemps que les drones Harfang dérivés des Heron israéliens qui équipaient jusque-là nos troupes, mais ils disposent de caméras à la résolution plus performante et affichent un coût inférieur à l'heure de vol ; de plus, ils nécessitent moins de maintenance et sont plus fiables : trois mois après sa mise en service, en janvier 2014, l'un de nos Reaper a repéré dans la région de l'Adrar (dans le nord-est du Mali) dix terroristes d'alqaida au Maghreb islamique (AQMI) qui manipulaient des lance-roquettes. Dépêchés sur place peu après, des Mirage 2000 et des hélicoptères Tigre se sont chargés de les éliminer.

Une preuve de plus, s'il en était besoin, du rôle irremplaçable des drones dans les guerres modernes. Initialement voués à faire de la reconnaissance, ils sont de plus en plus utilisés pour désigner des cibles aux avions, voire les détruire directement. Et ils ne renâclent jamais devant les missions qu'on surnomme 3D, c'est-à-dire «dirty, dangerous or dull» («sales, dangereuses ou barbantes»). Aucun pilote de chasse ne peut ainsi voler quarante-deux heures d'affilée comme le fait le Reaper, dont les équipages se relaient au sol jour et nuit en attendant qu'une cible apparaisse. Les drones sont une arme de prédilection pour les «conflits de basse intensité», qui mettent aux prises une armée régulière et des adversaires évanescents multipliant les escarmouches avant de se fondre dans la population. En outre, les considérations économiques jouent en leur faveur. Un Reaper revient au ministère de la Défense trois fois moins cher qu'un Rafale, et son entretien et sa formation sont très bon marché. Les drones ont aussi un avantage politique, car en Occident, l'opinion publique supporte difficilement les pertes de soldats au combat.

 

Le débat sur la «moralité» des tirs de drones se poursuit

En effet, ces engins peuvent s'approcher de l'ennemi sans risquer la vie du pilote. Quant aux victimes civiles collatérales, elles représentent, selon l'organisation The Bureau of Investigative Journalism, de 15 à 25 % des cibles touchées en Afghanistan et au Pakistan de 2004 à 2015. Rien ne prouve que les pilotes, qui envoient des missiles depuis des avions volant beaucoup plus vite, sont plus précis dans leurs tirs. Le débat sur la «moralité» des tirs de drones n'en continue pas moins d'agiter les experts militaires et de mobiliser les intellectuels. Dans son essai «Théorie du drone» (publié par La Fabrique Editions), le philosophe Grégoire Chamayou s'insurge ainsi contre l'emploi par l'armée américaine de drones armés qui transforment la guerre en chasse à l'homme permanente, suscitant l'hostilité des populations, qui redoutent d'être victimes de frappes.

Pour ces raisons, les Français se sont jusqu'ici refusés à armer leurs Reaper. Mais leur position pourrait s'infléchir, car le missilier européen MBDA, filiale commune à Airbus, à BAE Systems et à Finmeccanica, a obtenu l'homologation qui lui permet d'effectuer des tirs de missiles Brimstone à partir du Reaper. A en croire son fabricant, le Brimstone peut «réduire les dommages collatéraux dans un environnement complexe». Or quoi de plus complexe que les conflits africains qui opposent l'armée française et des djihadistes ?

L’emploi des drones pose aussi la question de la dépendance de la France et de l'Europe vis-à-vis des industriels américains et israéliens, qui dominent ce marché. Cette dépendance constitue le plus grand loupé de l'Europe de la défense depuis vingt ans. Après la chute du mur de Berlin, les gouvernements ont en effet rogné les budgets militaires et tergiversé pour élaborer un cahier des charges favorisant l'émergence d'une filière européenne de drones. Pour leur part, les entreprises présentes dans l'aéronautique militaire ont été longtemps incapables de s'entendre pour monter des projets et se partager d'éventuels contrats. Enfin, certains membres des états-majors ont tardé à comprendre l'intérêt opérationnel des drones.

D'où un énorme retard qu'il faut tenter de combler, en définissant des priorités sur un marché divisé en segments plus ou moins encombrés. Le plus connu, celui des drones MALE (Moyenne altitude longue endurance), dont le Reaper est un des produits stars, est verrouillé par l'américain General Atomics et Israel Aerospace Industries (IAI). La France a, de son côté, accumulé les revers. En 2012, EADS a abandonné son projet de drone MALE Talarion, faute de soutien financier. Et l'achat du Harfang, dérivé du modèle israélien Heron, a été calamiteux pour nos finances publiques. Il a fallu dépenser 440 millions d'euros, au lieu des 100 prévus, pour l'adapter au cahier des charges de l'armée de l'air, selon Daniel Reiner, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au Sénat. Dépassés avant l'heure, les Harfang ont été ensuite remplacés par les Reaper. Cette nouvelle acquisition a «un peu traumatisé» Eric Trappier, le P-DG de Dassault Aviation, qui espère qu'il s'agit d'une solution provisoire. Il a déclaré en mars 2015 vouloir convaincre, avec ses partenaires Airbus et Finmeccanica, la France, l'Italie et l'Allemagne d'investir dans un successeur du Reaper.

 

Le X-37B américain a volé dans l'espace durant 22 mois

Quant aux drones tactiques, à l'autonomie et à la portée moindres, ils font l'objet d'une vraie foire d'empoigne en Europe. Entre le Watchkeeper conçu par Thales UK et l'israélien Elbit, le Patroller de Safran et le Shadow M2 proposé par Airbus Group et l'américain Textron, les armées du Vieux Continent ont l'embarras du choix. Mais leurs budgets ne pourront pas satisfaire tout le monde, et certains de ces programmes risquent donc de disparaître.

Enfin, sur le segment des drones HALE (Haute altitude longue endurance) qui servent à l'espionnage, les Etats-Unis sont maîtres du jeu avec le Global Hawk de Northrop Grumman, et surtout le X-37B. Propulsé en partie par énergie solaire, il est revenu en octobre 2014 d'une mission de presque deux ans dans l'espace. Pouvant servir de future navette, ce drone spatial de Boeing devrait aussi neutraliser des satellites hostiles et déployer de nouvelles générations de satellites espions pour surveiller les théâtres d'opérations.

Reste l'avenir lointain. Les Européens ont une carte à jouer dans les futurs drones de combat, dont la vitesse et la puissance de feu s'approcheront de celles des jets. Parmi les projets en cours, le nEUROn, dont Dassault Aviation est maître d'œuvre, a réalisé 100 vols d'essai et impressionne même les Américains. Il continuera à être développé dans le cadre du projet franco-britannique «Future Combat Air System», doté d'un budget de 250 millions d'euros, et dont Dassault Aviation et BAE Systems sont les chefs de file. Son rival américain, le X-47B de Northrop Grumman, atteint Mach 1 et sera opérationnel vers 2023. Conçus pour voler avec des avions, ces drones serviront notamment à assurer les premières frappes sur les défenses ennemies au sol. A terme, on pourrait voir des combats aériens entre drones. Ce jour-là, les pilotes de la «Chair Force» («l'armée de la chaise») regardés avec condescendance par les pilotes d'avions de combat, deviendront eux aussi des Chevaliers du ciel.

Les différents types de drones militaires :

 

La surveillance et l’attaque

- Mission : Capables d'identifier des cibles et de les éliminer en tirant des missiles, les drones de surveillance et d'attaque peuvent parcourir jusqu'à 1 800 kilomètres.

- Modèles : Le Reaper de General Atomics (ci-dessus), qui succède au Predator, et le Heron israélien sont les plus connus.

 

Le combat

photo Christophe Patenaire - Armée de l'air

- Mission : Ces drones à l'étude en Europe et aux Etats-Unis dépasseront 1 000 km/h et rempliront des missions aujourd'hui réservées aux avions de combat.

- Modèles : Les démonstrateurs de drones de combat furtif nEUROn de Dassault (ci-dessus) et X-47B de Northrop Grumman préfigurent les modèles qui apparaîtront après 2020.

 

L'espionnage

- Mission : Les drones HALE (Haute altitude longue endurance) surveillent l'ennemi. Ils peuvent parcourir plus de 20 000 kilomètres à 18 000 mètres d'altitude.

- Modèles : Le Global Hawk de Northrop Grumman (ci-dessus), dont l'envergure atteint 40 mètres, a volé de la Californie à l'Australie.

 

Cet article est issu du magazine Capital Hors série de mai- juin 2015, actuellement en kiosque et disponible sur abonnement en cliquant    ici    .


 
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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:35
 Philippine Air Force to operate ultra-modern MRFs


30.06.2015 ptvnews.ph
 

The Philippine Air Force (PAF) will be joining the ranks of nations operating ultra-modern multi-role fighters (MRFs) by 2021.

This was highlighted by "Flight Plan 2028," a document released by the PAF early this June.

This is the Air Force's strategic acquisition and tactical plan.

Under Flight Plan 2028, the PAF intends to acquire and commission 12 MRFs by 2021 to augment the then existing fleet of South Koren-made F/A-50 jet fighters.

An MRF is a combat aircraft which is capable of conducting strike, surveillance and air-to-air superiority missions.

An example of an MRF is the McDonnell Douglas F-18 "Hornet" strike fighter which is being operated by the US and its allies.

By 2028, as stated in "Flight Plans 2028," the PAF will be able to build up its capability to detect, identify, intercept and neutralize incursions from "Area Readiness 3 to Area Readiness 1."

"Area Readiness 3" refers to 51 to 74 percent of Philippine territory while "Area Readiness 1" means 100 percent of the country's territory which is estimated to be 40,000 square nautical miles.

The PAF will do it once its modern radar systems, long-range patrol aircraft (LRPAs), airborne early warning and control system (AEWCS), surface-attack aircraft (SAA) , light interim fighter trainers (LIFTs), multi-role fighters (MRFs) and missile defense systems (MDS) get online by 2028.

Detection capability will be provided by modern radar systems, and the LRPAs, identification of the threat will be done by the AEWCS, while interception capabilities will given by the SAA, LIFTs, and MRFs.

While neutralization will be done by the MDS should intruding aircraft intrude over land.

PAF spokesperson Col. Enrico Canaya said that this is the breakthrough goal of the Air Force.

The decision to made public "Flight Plan is aimed at informing the public of efforts to modernize the PAF and make it more relevant.

"And by 2022, (the PAF) will (have) already build up its capability to detect, identify, intercept and neutralize incursions in the PADIZ and the West Philippine Sea from 'Area Readiness 4' to 'Area Readiness 3'," Flight Plan 2028 stressed.

PADIZ is short for the "Philippine Air Defense Identification Zone and Area Readiness" which was established in 1953.

It covers the entire Luzon region, parts of Visayas, and locations north of Palawan.

"Area Readiness 4" refers to 50 percent of known Philippine territory while "Area Readiness 3" means 51 to 74 percent of Philippine territories (including PADIZ and the West Philippine Sea).

 

And by 2022, the PAF hopes to have in service 24 SAA and LIFTs, four LRPAs, six ADSRS (air-defense system radar systems) platforms, six ground based air defense systems, two AEWCS units, 12 MRFs, one C2C center, four electronic countermeasure aircraft, one AA (airborne aircraft) refueler, and four medium-to-heavy lift helicopters. (PNA)

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:30
photo Tsahal

photo Tsahal

 

29.06.2015 par E.L. – Israpresse

 

La société israélienne d’armement Rafael a annoncé lundi avoir remporté l’appel d’offres pour construire l’unité de cyber-défense de Tsahal, pour plusieurs dizaines de millions de shekels.

 

Le chef de projet, le général de brigade (réserve) Ariel Caro,  a expliqué que l’unité sera créée en partenariat avec des leaders mondiaux tels que IBM, Cisco et EMC.

 

L’unité sera en mesure de fournir « une analyse vaste et en profondeur des cyberattaques en temps réel contre les organismes gouvernementaux et les organisations civiles », a déclaré l’ancien officier du renseignement.

 

Mi-juin, le chef d’état major, Gadi Eizenkot, a annoncé que Tsahal allait se doter d’une unité de cyber-défense au cours des deux prochaines années.

 

Fin avril, l’ancien chef des services de renseignements et député du Camp sioniste, Amos Yadlin, a affirmé qu’à la lumière des risques de cyber-guerre, un pays ne peut plus se contenter de défendre ses intérêts stratégiques contre des attaques ennemies, mais doit aussi se préparer à lancer des cyber-attaques contre ses ennemis pour protéger son cyber-environnement.

 

Les résultats financiers de Rafael se sont élevés à 90 millions de dollars en 2014. Au cours de cette même, la compagnie d’armement a battu des records en matière de nouvelles commandes avec 10,5 milliards de shekels contre 6,5 milliards en 2013.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:30
Exportations : Ryad, Abu Dhabi et Le Caire sur le podium France de 2014

L'Egypte a commandé à DCNS quatre corvettes Gowind de 2.500 tonnes pour environ 1 milliard d'euros  - photo DCNS

 

01/07/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Egypte. Voici les trois premiers clients de l'industrie d'armement française en 2014 qui ont représenté plus de 60% des exportations d'armements tricolores (5,3 milliards d'euros sur 8,2 milliards).

 

Arabie Saoudite (3,63 milliard d'euros), Émirats Arabes Unis (937,2 millions) et Égypte  (838,4 millions). Voici les trois meilleurs clients des industriels de l'armement français en 2014. L'an dernier, ils ont cumulé à eux trois 65% des exportations d'équipements militaires français (soit 5,39 milliards) sur un total de 8,21 milliards d'euros de prises de commandes en 2014, qui ont bondi de 18 % par rapport à 2013 (6,87 milliards d'euros). A elle seule, l'Arabie Saoudite, qui a gardé l'an dernier haut la main le titre de meilleur client de la France dans le domaine de l'armement, a commandé pour près de la moitié des ventes d'armes françaises en 2014.

"Ce résultat constitue la meilleure performance à l'export de l'industrie française de défense depuis quinze ans", avait relevé le rapport du ministère de la Défense au Parlement 2015 sur les exportations d'armement de 2014 de la France, publié début juin. Ce bilan va être explosé en 2015, une année durant laquelle les ventes d'armes de la France vont dépasser les 15 milliards d'euros grâce notamment aux deux contrats exports du Rafale en Egypte, puis au Qatar.

Le bilan des exportations de 2014 est un peu un retour aux années fastes des années 80, une période durant laquelle le Moyen et le Proche-Orient commandaient de très nombreux équipements à la France. Des contrats qui se sont au fil du temps raréfiés à la fin des années 90 et dans les années 2000. Ce qui a obligé les industriels français à diversifier leurs débouchés à l'exportation, notamment en Asie. L'an dernier, les commandes du Moyen et Proche-Orient ont atteint 5,73 milliards d'euros (69,7% des exportations). Outre les trois pays sur le podium en 2014, le Qatar fait également partie des dix meilleurs clients de la France avec 220,3 millions de matériels commandés à la France. "La France retire les dividendes de sa politique arabe", résume un industriel.

 

12 pays ont commandé plus de 100 millions d'armes à la France

Outre les trois premiers clients de la France en 2014, neuf autres pays ont acheté du matériels français pour plus de 100 millions d'euros : Indonésie (258,9 millions), Inde (224,7 millions), Qatar (220,3 millions), Mexique (174,4 millions), Pérou (153,8 millions), Brésil (143,8 millions), Singapour (116,4 millions), États-Unis (114,2 millions), Russie (101,7 millions). Soit des clients plutôt habituels de l'industrie française. Pour autant, ce sont trois pays de moins qu'en 2013, année où quinze d'entre eux avaient dépassé la barre symbolique des 100 millions d'euros de commandes.

Quatrième client de la France en 2014 comme en 2013, l'Indonésie, un pays sur lequel la France a décidé d'investir, reste en revanche à des montants élevés depuis le début des années 2010 : 480,1 millions en 2013, 151,7 millions en 2012, 96,3 millions en 2011 et 5,9 millions en 2010. Traditionnel client de la France depuis les années 2000 en Asie, la Malaisie n'a en revanche commandé en 2014 "que" 80,3 millions d'euros d'armements aux industriels tricolores. Soit le montant le plus faible de ces cinq dernières années pour ce pays qui apprécie habituellement les équipements français : 108,9 millions en 2013, 461 millions en 2012, 268,9 millions en 2011 et 360,4 millions en 2010.

A noter enfin que les exportations vers la Chine de matériels duals (utilisation civile et militaire) ont été en baisse en 2014 par rapport aux années précédentes (70,1 millions contre 107,8 millions en 2013, 114,3 millions en 2012, 93,7 millions en 2011, 109,8 millions en 2010).

 

Des pays "one shot"?

En 2014, des pays ont disparu ou presque des clients de la France. Notamment le Maroc, la belle surprise du classement des pays clients de la France qui figurait sur la troisième marche du podium de 2013 (584,9 millions). Après avoir commandé deux satellites d'observation de type Pléiades en deux phases (1 + 1), dont le montant s'élèverait à un peu plus de 500 millions d'euros, lancement compris, le Maroc est revenu à un flux de commandes plus classique (47,6 millions en 2014). Soit des montants à peu près similaires atteints en 2010 et 2011.

En revanche, deux pays, qui étaient de nouveaux clients de la France en 2013, ont à nouveau disparu complètement des radars des industriels français avec zéro commande en 2014 : la Bolivie (161 millions en 2013 pour l'achat de six hélicoptères Super Puma) et l'Ouzbékistan (208 millions pour l'acquisition de 10 Fennec et 6 Cougar). Pour la Bolivie, Thales a des chances de conclure en septembre, octobre un contrat d'environ 200 millions d'euros avec La Paz portant sur l'acquisition d'un système de contrôle et de surveillance aérien civil et militaire (ATM) équipé de dix radars.

 

Trois méga-contrats au Proche et Moyen-Orient

Pour atteindre de tels montants en 2014, la France a signé trois méga-contrats en Arabie Saoudite, aux Émirats Arabes Unis (EAU) et, enfin, en Égypte. Même si les industriels concernés par Donas n'ont pas entré en vigueur dans leurs comptes de 2014, le ministère de la Défense a comptabilisé l'année dernière ce contrat d'aide à l'armée libanaise de 3 milliards de dollars (soit environ 2,6 milliards d'euros), qui a été financé par l'Arabie Saoudite. Sur le milliard restant, une partie (auto-directeurs de Thales notamment) provient du contrat des missiles air-air britanniques Meteor qui vont équiper les Eurofighter saoudiens (plus de 1 milliard d'euros).

Pour les EAU, la France a réussi à signer définitivement en 2014 le contrat Falcon Eye, deux satellites espions fabriqués par Airbus Space Systems et Thales Alenia Space. Un contrat évalué à 700 millions d'euros (50-50 entre les deux industriels). En Égypte, DCNS a vendu quatre corvettes Gowind à la marine égyptienne pour près d'un milliard d'euros au total. En Indonésie, MBDA a placé un lot de missile surface-air Mistral et Airbus Helicopters a vendu des Panther tandis que Thales a vendu des systèmes de communications. Au Qatar, le groupe électronique a gagné un contrat d'environ 200 millions d'euros portant sur la fourniture d'un système sol de communications militaires pour échanger des données à haut débit et de manière protégée par satellite aux forces armées qataries.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 07:20
L'US Army met au niveau EMARSS FVM 13 de ses avions-espions


28.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Quand il est temps de mettre un peu de cohérence dans les moyens ISR et les programmes.

Dans un post du 5 septembre dernier, j'avais fait part du projet de l'US Army de moderniser 14 de ses plate-formes ISR (lire ici) et de donner un peu de cohérence à trois programmes distincts.

L3 Communications a été retenu pour cette opération qui permettra de porter des appareils au standard EMARSS-FVM (Enhanced Medium Altitude Reconnaissance and Surveillance System Follow-On Variant Modifications).

En mars, L3C avait déjà été retenu pour effectuer la rénovation d'un appareil du programme Liberty Project:
 

"L3 Communications Corp., Mission Integration Division, Greenville, Texas, was awarded a $31,831,162 fixed-price-incentive contract forthe modification of one government-owned Quick Reaction Capability Liberty Project aircraft to an Enhanced Medium Altitude Reconnaissance and Surveillance System - Multi-Intelligence (EMARSS-M) aircraft. Work will be performed in Grenville, Texas, with an estimated completion date of Sept. 30, 2016. One bid was solicited with one received. Fiscal 2014 other procurement funds in the amount of $7,650,257 are being obligated at the time of the award. Army Contracting Command Redstone Arsenal, Alabama, is the contracting activity (W58RGZ-15-C-0038)."

L'US Army a retenu la même société pour poursuivre les travaux sur 13 autres avions de type King Air 350. Voir l'avis ici.

Les 13 avions concernés dépendent de trois programmes ISR distincts (mais quasiment à la même finalité) pour traquer et identifier des cibles (comme des poseurs d'IED):
- Liberty Project (LPA)
- Constant Hawk-Afghanistan (CH-A)
- Tactical Operations-Light Detection and Ranging (TACOP-LiDAR)

Les King Air du Liberty Project deviendront des avions EMARSS-M (pour Multi Intelligence) et ceux des deux autres programmes seront des EMARRS-G (pour Geo Intelligence). Les travaux auront lieu en 3 phases portant sur 7 puis 4 et 2 avions.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 19:50
State of Play of the Implementation of EDA's Pooling and Sharing Initiatives and its Impact on the European Defence Industry


19.06.2015 source SEDE
 

This study examines the state of 'Pooling and Sharing' (P&S) at EU and Member State (MS) level. Instead of the demanded change in mindset, we witness another episode in the traditional struggle to make classic defence cooperation work. The marginal results of P&S are not yet adequate to the size of problems. The cooperation initiative misses definitions of success, useful models of cooperation and a permanent monitoring of opportunities and capabilities. MS make progress at a snail’s pace: many projects kicked off in the first phase of P&S are still in their early stages and thus do not deliver capabilities. At the same time, Member States paralyse efforts of the EDA. NATO has not performed much better. This underlines that the core of the problem remains the sovereignty question within Member States. The developments have to be seen against the simultaneous evolution of the European defence landscape: budgets and capabilities have been cut further. Member States have lost time and money but most importantly, they have also lost many options to safeguard capabilities through pooling or sharing. The European Parliament should encourage first, a new politico-military flagship project around which defence can be organised, second, an efficiency perspective towards spending and procuring capabilities; third, the discussion on the future of sovereignty in defence; and fourth, a European Defence Review that offers a sober assessment of the current and future European defence landscape, including the opportunities for cooperation. This would enable a public debate on Europe with or without defence.

 

Executive Summary

 

The disastrous impact of the fiscal crisis on the EU Member States’ (MS) defence capabilities and the unwillingness of the US to continue paying for European defence has forced EU capitals to rethink the way they generate and maintain these capabilities. The recently expanding and intensifying arch of crisis around Europe adds many more tasks to the EUs Security and Defence policy. The impression that more defence money will be available in the future should be balanced against the continued strain on public and thus defence budgets. Time is running out. By now, Europe has already lost about 20% of its capabilities since 2008. At the same time, it still pays enormous sums for redundancies, national wish lists and wrongly organised multinational procurement. Therefore, the risk of further shrinking military, industrial and technological capabilities in defence remains.

Pooling and Sharing shall provide the solution: as there is no more money available, neither now nor in the future, boosting efficiency remains the only option to keep and possibly rebuild capabilities. The increased efficiency shall result from MS sharing systematically: they should provide a capability that is missing in other MS, like airlift, or conduct tasks other MS are not able to undertake, like air policing. To pool a capability would mean that contributions by several MS are coordinated to make them available on a more constant basis or in greater numbers compared to individual, uncoordinated contributions, as it is done through the European Air Transport Command (EATC).

Since 2010, the EU has made P&S its official approach to defence cooperation. However, turning P&S into the default mode of defence cooperation implies significant changes: MS would have to move from an ad-hoc and bottom-up approach to a more systematic and top-down one. In essence, what is demanded from national politicians and decision makers is nothing less than a shift in mind-set: the acceptance that sovereignty is no longer based on the autonomy to decide but on the capability to act.

Since the 2010 decision, many activities evolved, not only on the national but also on the European level, as the Council has tasked EDA and the HR/VP to support the work on P&S in its military and political dimensions. This raises the question to what extent change has taken place, meaning whether P&S is on track and has started delivering the results that MS have declared they want to achieve.

The emerging defence cooperation framework shows some distinct characteristics: in EU level strategic documents EU MS show a mix of realism, illusions and activism: while the assessment of the situation is realistic and improving, the MS systematically overstate their current or earlier contributions, thereby creating illusions on the magnitude of their engagement. However, they do not tackle the vicious cycle of rhetorical sovereignty and de facto dependency.

The activities within the multilateral political cooperation frameworks among MS neither point to a change of mind-set taking place, nor have they delivered significant improvement of capabilities so far. The old logic of cooperation is blocking most multilateral frameworks from going beyond renewing the rhetoric on cooperation. The multilateral cooperation often consists of several bilateral cooperation arrangements. While bilaterals perform better, they cannot suffice when huge efforts need to be made in terms of investment (UAVs) or capabilities (strategic airlift). With the exception of the Ghent- Initiative, none of the frameworks is explicitly linked to the EU.

At the beginning of 2015, 393 military projects exist, most of them in the area of training and education, least in transport. However, a winning formula for P&S can hardly be deduced from them because they all work along the classic logic of cooperation. Variables like regional proximity and pre-existing political cooperation seem to enable cooperation. Also, most likely cooperation areas are difficult to retrieve from the data, because what is potentially subject to P&S is still defined nationally.

Multilateral operations pose a rich but mostly neglected source for lessons learned and successful cooperation. Ad-hoc Pooling and Sharing comprise examples in critical areas like CSAR and quick reaction forces – key is a strong framework nation.

EDA’s role has been cut back from an innovator to a facilitator: While EDA has kicked off the P&S debate, MS have marginalised the agency, instead of using its full mandate. The 59 projects EDA is or has been involved in are too small to influence the general mind-set or the structural determinants of the defence sector. With a few exceptions such as Air-to-Air Refuelling (AAR) or Medical Support, these projects rather tackle technical and regulatory issues, instead of concrete Pooling and Sharing of capabilities and large-scale projects. While the four flagship projects EU MS have agreed upon during the 2013 Defence Council make some headway, EDA handles only elements of these. The Capability Development Plan (CDP), even after its reset in 2014, does not interest MS very much because the CDP is found not to focus on their capability needs or not to reflect the relevant level of ambition.

NATO’s defence cooperation framework 'Smart Defence' (SD) shows similarities to the EU-one, especially regarding the problems to motivate MS to engage in cooperation. Important differences are that SD explicitly aims at specialisation and thus addresses the sovereignty issue directly, though with similar success to the EU’s. NATO has the mandate to facilitate and manage, but not to fundamentally shape or lead capability development and procurement. The NDPP (NATO Defence Planning Process) is perceived by many as a mature and influential defence-planning tool. However, in reality the NDPP has adapted to the conditions defined at national levels, i.e. nationally defined requirements, defence plans and procedures. It does not really guide capability development. NATO has nonetheless learned to use the NATO Summits to push NDPP priorities forward.

P&S can have a significant impact on the industrial dimension of efficiency in three ways: Pooling of demand, pooling of research and development activities (R&D), and specialisation by sharing industrial infrastructure. However, neither has the Defence Council 2013 aimed to push industrial P&S beyond the two flagship projects AAR and UAV, nor have EDA activities led to serious success. The impact of missing P&S is very obvious: Companies further cut their European business branches by selling key technologies to non-European companies and shift their production focus towards new markets.

 

Conclusion: Instead of a mind-set change, we see another episode in the traditional struggle to make classic defence cooperation work. There is a significant gap between the cooperation rhetoric of governments’ joint declarations within the EU and what they deliver. The marginal results of P&S are not yet an adequate response to the size of problems. The cooperation framework misses definitions for success and a permanent monitoring of opportunities and capabilities. MS make progress at a snail’space. At the same time, they paralyse joint defence planning in EDA. While the mis-achievement of the EU is most probably triggered by the dire political-institutional context of the CSDP and CFSP, NATO has not performed much better. This underlines that the core of the problem remains the sovereignty question within MS. Other blocking factors are bureaucratic politics, policy makers who are only interested in short term output, and resources that are widely tied into existing projects for the next years. The developments have to be seen against the parallel evolution of the European defence landscape: budgets and capabilities have been cut further, MS have lost time and money but most importantly they have lost the option to safeguard capabilities through pooling or sharing; an option that will not return very soon.

 

Recommendations: As there is a growing need for a more effective and efficient defence in Europe, the EU should engage in the underlying problems, instead of only scratching their surface: The European Parliament can play a crucial role in this. It can encourage a new politico-military flagship project around which defence can be organised: fusing the EU-Battlegroups into the Framework Nation Concept. An efficiency perspective towards spending and procuring capabilities can arrive from using output measures. The discussion on the future of sovereignty in defence can be kicked off by asking whether European governments want to be autonomous or capable. A European Defence Review offers a sober assessment of the current and future European defence landscape, including the opportunities for cooperation. This would enable a public debate on the European defence that we can have, i.e. grounded in realities rather than pipedreams.

 

Download State of Play of the Implementation of EDA's Pooling and Sharing Initiatives and its Impact on the European Defence Industry

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Exercice JUNAX 2015

 

30/06/2015 DCSSA - Service de santé des armées

 

Le 16 juin, l’ESA a organisé, en partenariat avec l’antenne du centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle (CESimMO) de Lyon, un exercice de prise en charge et d’évacuation de blessés, pour les élèves ayant validé le 2e cycle d’études médicales et instruits de la 1ère partie du Brevet de médecine de l’avant.

 

Dans un contexte local d’attentats et de guérilla, en OPEX, la tête d’une patrouille est accrochée par un tir de roquette, suivi de tirs d’armes légères. L’équipe médicale accompagnant le groupe doit extraire, sous le feu, un blessé incapable de se mettre à l’abri ainsi que 3 autres blessés. Dans un nid de blessés, leur état est évalué, catégorisé et les soins organisés et entamés. Le blessé le plus grave est évacué vers le VAB, resté au point de repli, sur un brancard tactique. Arrivé au poste médical, son état s’est aggravé. Les soins durent 20 minutes avant l’évacuation médicale. Les élèves révisent le SAFE MARCHE RYAN, méthode de prise en charge pratique des blessés de guerre.

 

L’initiation aux gestes d’urgence par la mise en œuvre des différents niveaux de sauvetage au combat, le travail en équipe, l’utilisation du matériel santé en dotation en OPEX, la sensibilisation des aux médias audio-visuel et à la langue anglaise sont les objectifs pédagogiques de cet exercice.

 

Des simulateurs de patients, les mannequins SimMan, ont été utilisés pour renforcer la réalité de l’exercice.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:55
photo CESA Drones

photo CESA Drones

 

25 juin 2015 par Aerobuzz.fr

 

Apave Aeroservices et CESA Drones (Centre d’Essais et de Services sur les systèmes autonomes) ont décidé de créer Qualidrones. Cette qualification est présentée comme un moyen de permettre :

 

- aux exploitants de démontrer
 leur niveau d’intégration (sécurité, réglementaire, protection des droits privés, 
assurances ou encore qualité de service) et d’accéder par cette reconnaissance à 
de nouveaux marchés

- aux clients de favoriser la sélection des exploitants en se
reposant sur une qualification établie par des experts du domaine en toute
indépendance

- aux assureurs de mieux évaluer les risques liés à l’exploitation
de drones pour proposer des primes d’assurance RC adaptées

- aux 
pouvoirs publics de faciliter l’exploitation des dossiers de demande
d’autorisation, de réduire les délais d’instruction et de référencer et de qualifier les exploitants.

 

Le référentiel modulaire de Qualidrones définit 4 niveaux de qualification en fonction du cadre et type d’exploitation visé par les opérateurs et des risques associés.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:55
Les premiers essais avec l'embarcation ECUME en 2013 - crédit Marine nationale / A. Monot

Les premiers essais avec l'embarcation ECUME en 2013 - crédit Marine nationale / A. Monot

 

25.06.2015 Fusiliers marins et commandos marine

 

Le 15 juin 2015, les ECUME (Embarcation commando à usage-multiple et embarquable) N°9 et 10 sont arrivées sur la base des fusiliers marins et des commandos à Lorient. Ce mouvement conclut la première partie de la commande correspondant à 10 ECUME, passée par la Marine pour sa composante forces spéciales, les commandos marine. 5 ECUME supplémentaires seront livrées à la FORFUSCO dans les mois à venir.
A peine arrivées sur la base, les 2 nouvelles ECUME passent une série de tests et d’essais qui vont durer plusieurs semaines avant leur réception formelle par la DGA et leur adoption par la Marine.

Actuellement, la Marine dispose de 8 ECUME admises au service actif. Les 5 premières l’avaient été en avril juste avant leur déploiement au SOFINS, le salon des forces spéciales qui s’est tenu à Souge et Arcachon du 14 au 16 avril.

L’ECUME constitue un renouvellement et un bond capacitaire important pour la composante des commandos marine qui opèrent aujourd’hui sur les ETRACO (embarcations très rapides commandos) depuis 20 ans, dans le cadre des opérations de lutte contre la piraterie, de libération d’otage et de lutte contre les narcotrafics. Elles seront mises en œuvre à Lorient par la base des fusiliers marins et des commandos (BASEFUSCO) et le commando Hubert à Toulon.

 

Suite reportage photos

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:35
A330 MRTT photo Airbus DS

A330 MRTT photo Airbus DS

 

30 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Séoul - Airbus Defence and Space a remporté un contrat de 1,33 milliard de dollars US (1,19 milliard d'euros) avec la Corée du Sud pour l'achat de quatre avions A330 MRTT, a annoncé mardi le ministère sud-coréen de la Défense.

 

Selon les termes de ce contrat, Airbus livrera ces appareils de transport et de ravitaillement d'ici à 2019, a précisé dans un communiqué l'agence d'acquisition des matériels militaires dépendant du ministère de la Défense.

 

L'A330 était en concurrence avec le KC-46A de l'avionneur américain Boeing, a-t-il ajouté.

 

La France a acquis 12 MRTT (Multi-Role TankerTransport), des appareils conçus sur la base des long-courriers A330-200, maillon clé dans le déploiement de bombardiers stratégiques et plus généralement dans les missions aéroportées de longue distance.

 

Les forces armées sud-coréennes, et en particulier l'armée de l'Air, se fournissent traditionnellement auprès des constructeurs américains, expression de la longue alliance militaire entre Séoul et Washington depuis la guerre de Corée.

 

Les groupes européens, Airbus en tête, ont cependant décroché d'importants contrats ces dernières années.

 

Dernier en date, celui signé en mars par Airbus Helicopters avec Korea Aerospace Industries pour le développement et la fabrication de plus de 300 appareils civils et militaires, qui rapportera au constructeur européen 1,5 milliard d'euros sur 20 ans.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 11:35
Solar Impulse poursuit sans accroc son vol transpacifique entre le Japon et Hawaï

photo Solar Impulse

 

30 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tokyo - L'avion Solar Impulse 2 continuait de voler calmement au-dessus du Pacifique mardi soir (heure de Tokyo), près de 40 heures après son décollage du Japon en direction de Hawaï, selon les informations données par les organisateurs de ce défi.

 

Mardi à 17H30 heure du Japon (08H30 GMT), l'appareil se trouvait au-dessus de l'océan à une altitude de 6.250 mètres, survolant une épaisse couche de nuages, selon les images diffusées en ligne.

 

Un tiers du trajet jusqu'à Hawaï a déjà été effectué.

 

Les feux sont au vert: tout semble se dérouler comme prévu, ont assuré sur internet les organisateurs.

 

Le pilote, André Borschberg, a conversé à plusieurs reprises amicalement avec les ingénieurs du centre de contrôle situé à Monaco.

 

C'est un moment fabuleux, le vol se passe très bien, assurait-il mardi matin depuis son cockpit.

 

A la fin de la journée, il avait parcouru 2.730 kilomètres depuis son départ de Nagoya (centre du Japon) dans la nuit de dimanche à lundi.

 

Sa traversée aérienne d'une traite en solitaire, sur une distance de 7.900 kilomètres jusqu'à Hawaï, doit durer environ 120 heures, soit 5 jours et 5 nuits.

 

André Borschberg est complètement dans le défi océanique, ont expliqué les organisateurs.

 

Il a commencé de descendre (ce qu'il doit faire tous les soirs), ont tweeté les organisateurs en fin d'après-midi.

 

Le pilote a quant à lui juré ne pas s'ennuyer du tout, ajoutant cependant les conditions sont difficiles à 20.000 pieds au-dessus du Pacifique

 

Plusieurs moments critiques auront lieu avant l'arrivée à Hawaï, a prévenu un des responsables de la communication de Solar Impulse dans une vidéo.

 

Le pilote est soumis à des température qui varient de quelque -20° degrés Celsius à +30 degrés Celsius.

 

C'est le genre de moments dont je rêvais, voir cet avion voler aussi longtemps sans brûler de carburant, s'est réjoui sur internet Bertrand Piccard, concepteur du projet et second pilote en alternance.

 

Je n'ai pas de douche, mais nous avons assez de moyens pour rendre la vie possible plusieurs jours dans ce cockpit et dans ces conditions, indiquait André Borschberg.

 

Les équipes au sol supervisent le comportement de l'avion lorsque le pilote se repose par périodes de 20 minutes.

 

Il avait la possibilité de se reposer durant 290 minutes, mais n'a en tout dormi que pendant 170 minutes, ont précisé les organisateurs.

 

Il utilise des techniques de yoga et de méditation pour se détendre.

 

Solar Impulse 2, dont les ailes sont couvertes de cellules photovoltaïques, avait été bloqué près d'un mois au Japon par de mauvaises conditions climatiques. Il a fini par trouver une fenêtre de temps favorable pour décoller lundi avant l'aube et se lancer à l'assaut du Pacifique.

 

L'avion, qui avait aussi dû patienter auparavant un mois en Chine, était parti le 9 mars d'Abou Dhabi pour un tour du monde de 35.000 kilomètres destiné à promouvoir l'usage des énergies renouvelables, en particulier l'énergie solaire.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 07:35
photo DCNS

photo DCNS

 

29.06.2015 par Mer & Marine

 

Navfco, la branche navale de Défense Conseil International, assurera à compter du 1er septembre la formation des équipages des futurs sous-marins indiens du type Scorpene. Le premier des six bâtiments commandés par la marine indienne est en achèvement au chantier Mazagon Dock Limited de Mumbai, où sa mise à l’eau est prévue à la fin de l’été. C’est avec MDL que DCI a signé le contrat de formation. D’une durée de 22 mois, il concerne 100 Indiens, soit deux équipages de 36 marins allant armer les deux premiers Scorpene, une réserve et quelques futurs instructeurs qui transmettront le savoir-faire acquis aux équipages des Scorpene suivants.

 

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