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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 18:55
Tigre HAD (Hélicoptère d’Appui et de Destruction)

Tigre HAD (Hélicoptère d’Appui et de Destruction)

 

9 juin, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Dans moins d’une semaine s’ouvrira le salon du Bourget. Vitrine du savoir-faire de l’industrie aéronautique française, « le Bourget » fait également la part belle au matériel aérien en usage dans l’armée de terre. Parfait symbole de la symbiose entre air et sol au sein des forces françaises, l’ALAT sera particulièrement mise en vedette durant cette 51e édition du salon du Bourget.

 

Parmi de nombreux autres systèmes, le stand du Ministère de la Défense (Extérieur – C3A) hébergera un hélicoptère de combat Tigre dans sa version HAD (Hélicoptère d’Appui et de Destruction). Il sera pour l’occasion présenté en tandem avec une roquette à précision submétrique (RPSM), fabriquée par une filiale de Thales, TDA Armements SAS. Selon les rumeurs, une demi-douzaine de nouveaux Tigre devrait rejoindre les rangs de l’ALAT au travers la révision de Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Le Tigre HAD est le second standard de l’hélicoptère de l’armée de Terre après le désormais bien connu Tigre HAP (appui protection). En plus du canon de 30 mm et des roquettes de 68 mm du Tigre HAP, la version appui-destruction dispose également de missiles air-sol AGM-114 HELLFIRE.

 

NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) Caïman

NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) Caïman

Un NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) Caïman sera également de la partie, à la fois en statique sur le pavillon du constructeur NHIndustries (Extérieur – C2) et, surtout, en démonstration aérienne. Livré le 22 décembre 2011 au GAMSTAT, ce Caïman n’est autre que le premier appareil livré à l’armée française. Basé à Valence, le GAMSTAT (Groupement Aéromobilité de la Section Technique de l’Armée de Terre) est le centre d’évaluation technique et tactique des matériels et des aéronefs de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT). Comme stipulé au sein de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019, les hélicoptères « Puma seront progressivement remplacés par 68 hélicoptères NH 90 TTH, dont 38 seront livrés avant 2019 ».  L’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) devrait néanmoins activer une tranche supplémentaire de 6 NH90 TTH Caïman, officialisée dans le cadre de la révision de la LPM, présentée par Jean-Yves le Drian en Conseil des ministres le 20 mai 2015, et qui devrait porter le nombre de Caïman prévus à 74.

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 18:55
photo DCNS

photo DCNS

 

06.12.2015  by DCNS

 

On June 12th in Brest, DCNS delivered the FREMM multi-mission frigate Provence to the French Navy, as stipulated in the contract. This frigate is the second of the series ordered by OCCAR* on behalf of the DGA (French armament procurement agency).

 

Delivery of the FREMM multi-mission frigate Provence is the result of a design and construction process managed by DCNS in close cooperation with the French Navy, DGA and OCCAR teams.

All DCNS sites, its partners and subcontractors took part to this technological and industrial success to ensure compliance with the industrial milestones, in particular the launching in September 2013 and the first sea outing in September 2014.

The delivery of the second series to the French Navy took place just a few weeks after the first successful firing in Europe of a naval cruise missile from the first-of-class, the FREMM Aquitaine.

The sale of a frigate to the Royal Moroccan Navy and the Egyptian Navy, as well as the announcement of the launch of the intermediate-size frigates programme, boost DCNS ambitions for international development thanks to a broader offer of first of rank surface ships.

The delivery of the FREMM Provence represents an opportunity to applaud the industrial and technological prowess of DCNS and its subcontractors. It underlines our ability to produce first of rank combat ships that meet our client navies needs, such as those of Morocco and Egypt,” stated Anne Bianchi, Director of FREMM programmes. “Today, we are proud to deliver this second ship to the French Navy.”

 

SETIS®, one of the most effective sea-proven combat systems on the market

The delivery of the FREMM Provence marks the culmination in the ramping up of SETIS®, the latest-generation combat system developed by DCNS. The ship is now equipped with a cutting-edge solution that is perfectly integrated on board. Indeed, the successful firing of the naval cruise missile on May 19th 2015 from the FREMM Aquitaine is a demonstration of the anti-land warfare capabilities directed at targets located deep in enemy territory. Added to the anti-submarine, anti-surface and anti-air warfare capabilities, the FREMM has now reached its full technological capabilities.

“DCNS has successfully accomplished this essential step for the FREMM SETIS® combat system. We are proud to have contributed to the successful firing of a cruise missile from a surface ship, a first in Europe. This result is a demonstration of DCNS expertise in the area of the design and integration of combat systems,” stressed Anne Bianchi.

 

Four FREMM at different stages of construction at DCNS Lorient Shipyard

For DCNS, the FREMM programme currently involves the construction of ten frigates, eight of them for the French Navy. Six of these are to be delivered by 2019 and the remaining two frigates, equipped with extended anti-aircraft capabilities, will be delivered before 2022. Two other were sold for export clients: the Royal Moroccan Navy and the Egyptian Navy.

The delivery of the FREMM Provence takes place at a time when the FREMM programme is powering ahead on the DCNS site in Lorient. To date, three FREMM frigates are under construction and one is being prepared before being delivered:

  • The FREMM Aquitaine, first in series, delivered in 2012.
  • The FREMM Mohammed VI, for the Royal Moroccan Navy, delivered in 2014.
  • The FREMM Provence, delivered today, 12 June 2015.
  • The FREMM intended for the Egyptian Navy, formerly the FREMM Normandie, will be delivered in summer 2015.
  • The FREMM Languedoc will make its first sea outing in autumn 2015.
  • The FREMM Auvergne is currently in the final stages of construction and will be launched in September 2015.
  • The FREMM Bretagne is currently being assembled.

 

Technical characteristics of the FREMMs

The FREMM multi-mission frigate is one of the most technologically advanced and competitive ships on the market. Its versatility and manoeuvrability meet the operational requirements of numerous navies around the world. Equipped with high-tech sensors and weapons, integrated with the SETIS® latest-generation combat system developed by DCNS, the frigate can counter all types of threats, whether air, surface, submarine or land-based.

The heavily armed FREMM is equipped with the most effective weapons systems and equipment, such as the Herakles multifunction radar, the Aster and Exocet MM 40 missiles, or the MU 90 torpedoes. It is innovative and offers unequalled levels of interoperability and availability. This combat ship is capable of meeting the expectations of numerous navies.

  • Total length: 142 metres
  • Width: 20 metres
  • Displacement: 6,000 tonnes
  • Maximum speed: 27 knots
  • Operation: 108 persons (including helicopter detachment)
  • Accommodation capacity: 145 men and women
  • Range: 6,000 nautical miles at 15 knots

*OCCAR: Organisation for Joint Armament is an international organisation whose core-business is the through life management of cooperative defence equipment programmes for its Member States. Amongst other services, it performs the project management for the multi-mission frigates intended for France and Italy.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 18:50
L’A400M en vol au salon du Bourget

 

11.06.2015 par Aerobuzz.fr

Airbus Defence and Space confirme que l’A400M évoluera en vol pendant le salon du Bourget. Le quadrimoteur effectuera la même présentation que celle qu’il donne depuis 2010 dans tous les salons aéronautiques. L’appareil qui viendra au Bourget est le MSN6. Il volera tous les jours du lundi 15 au vendredi 19 juin. Il sera piloté par Nacho Lombo et Tony Flynn. Pour Airbus, ces présentations en vol sont un moyen d’affirmer sa confiance dans l’A400M après l’accident de Séville.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:58
Photo JL. Brunet - Armée de l'air

Photo JL. Brunet - Armée de l'air

 

11 juin 2015 MINDEF Fr


Rafale : A coherent and continuously evolving air-combat system

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 16:50
Le ministre de la Défense belge veut tripler le budget de la Défense belge d’ici 2030

 

11 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Quel bel exemple de voeux pieux que celui du ministre belge de la Défense Steven Vandeput. Ce dernier a récemment fait état de son souhait de voir le budget de la Défense belge tripler d’ici 15 ans, pouvait-on lire ces derniers jours dans la presse belge.

En 2015, la Belgique devrait dépenser 2,45 milliards d’euros pour sa défense ; soit moins d’un douzième du budget français alors que la Belgique a un PIB par habitant supérieur à celui de la France (période 2010-2014, source FMI). Ce montant pourrait être appeler à diminuer durant la seconde moitié de cette décennie pour atteindre 2,1 milliards d’euros en 2019, si le plan de réduction du déficit budgétaire est maintenu sous sa forme actuelle. La Belgique est déjà un des plus mauvais élèves de l’OTAN, alors qu’elle en est un des pays fondateurs et, paradoxalement, un de ses plus ardents défenseurs. La Belgique dépense dans les alentours de 1% de son PIB à sa défense, moitié moins que ce qu’elle devrait. D’accord que peu de pays atteignent ce pourcentage (même si de plus en plus de membres tendent à l’atteindre), mais pour un pays aussi « riche » (le treizième pays de l’OTAN et le neuvième de l’UE, selon le critère de la population ; le douzième pays de l’OTAN et le neuvième de l’UE, selon le critère du PIB, principal indicateur économique en valeur absolue), c’est un peu honteux.

 

Sur le plan des dépenses en équipements majeurs, le tableau est encore plus sombre. En 2014, la Belgique était le 4ème pays qui dépense le moins pour son matériel (en pourcentage des dépenses de défense totales), juste après la Bulgarie, la Slovénie et l’Albanie… (Sources: Rapport annuel 2014 du secrétaire général de l’OTAN)

 

L’annonce du ministre de la Défense belge a donc de quoi surprendre. Ce dernier prépare actuellement un plan stratégique pour la prochaine décennie, plan qu’il souhaite présenter avant la fin du mois de juin. Il espère qu’au terme de celui-ci, le budget de la Défense belge sera remonté à 6,3 milliards.

Tous les Leopard 1A5 de l’armée belge ont été sortis de service

 

La Belgique aurait en effet bien besoin de cet argent. Si le matériel de la Composante Terre a recu une attention particulière ces dernières années avec le remplacement de tous les véhicules hérités de la guerre froide (remplacement des chars Leopard et des VCI AIFV par des Piranha III, remplacement des M-113 par des Dingo II, remplacement des jeeps Iltis par des LMV) et que d’importants programmes, lancés il y a de nombreuses années, au profit de la Forces aérienne, commencent à aboutir (les NH-90 commandés sont en service, les A-400M devraient commencer à arriver à partir de 2018), des programmes encore plus importants pointent le bout de leur nez.

Plusieurs centaines de Piranha IIIC ont été acquis en différentes versions

 

En effet, la flotte de F-16 belge approche tout doucement des 40 ans de service et son remplacement fait débat. Les concurrents pressentis sont:

– le F-35, qui part favori vu le choix de plusieurs pays de l’OTAN pour cet appareil, qui est également le chouchou des pilotes belges.

– le F/A-18

– L’Eurofighter Typhoon qui, selon certains généraux de la Force aérienne belge, n’aurait aucune chance,

– le Gripen, qui pourrait jouer sa carte d’avion léger (ce qu’était déjà le F-16 lors de son entrée en service)

– et notre Rafale national, qui, renforcé par ses récents succès à l’export, semble être un sérieux concurrent du F-35.

Les F-16 belges sont sur tous les fronts ces dernières années (Afghanistan, Libye, Irak,…)

 

Quel que soit l’appareil choisi, l’impact sur le budget de la Défense sera colossal. Vu le climat budgétaire qui règne en ce moment au plat pays, il y a fort à parier que certains partis voudront limiter au maximum les dépenses. Certaines personnalités politiques ont même remis en question l’acquisition pure et simple de nouveaux appareils de combat.

 

Le deuxième programme qu’a évoqué le ministre belge est celui du remplacement des frégates. La composante navale belge a acquis, en 2005 et 2008, deux frégates néerlendaises de seconde main. Elle les a depuis modernisées mais ces navires, qui approchent les 30 ans de service, devront à terme être remplacés. Ces derniers mois, Heinrich Brauss, le secrétaire général adjoint pour la politique de défense et de planification de l’Alliance, a conseillé à la Belgique de se débarasser de ses frégates pour se concentrer sur le remplacement des F-16. On peut le comprendre. Les F-16 belges sont parmi les plus modernes au monde et disposent d’un taux de disponnibilité incomparable par rapport aux autres armées de l’OTAN équipées de ce chasseur. Les frégates belges, comparées à leurs homologues des marines de l’OTAN sont à la traîne. Les remplacer par des navires plus modernes, même par des frégates de seconde main (ne rêvont pas de frégates neuves), coûterait très cher à la Belgique, alors qu’elle a déjà ses chasseurs à remplacer.

Une des deux frégates belges modernisée

 

Pour mener à bien ses programmes, le ministre estime avoir besoin d’entre 10 et 12 milliards d’euros, soit l’équivalent de 5 à 6 années du budget annuel actuel de la Défense belge ou de plusieurs dizaines d’années du budget « équipement » actuel. Il est clair que de tels programmes ne seront possibles que si des budgets exceptionnels sont débloqués.

 

Les hommes politiques belges feraient bien de réfléchir à la place qu’ils souhaient pour la Belgique au sein de l’OTAN et de songer à ce qu’il se passe actuellement à seulement quelques milliers de kilomètres à l’est. Le monde n’est pas encore un petit coin tranquille. Si l’OTAN a apporté la sécurité à la Belgique, cette dernière ne doit pas oublier que l’OTAN n’est jamais que l’addition des moyens de ses membres et que l’Alliance ne sera puissante que tant que les pays membres se donneront les moyens.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 16:50
Ouverture de l'exercice GRISING RISE - photo EMA

Ouverture de l'exercice GRISING RISE - photo EMA


11.06.2015 par Jean Esparbès, étudiant à Sciences Po Lille et qui réalise actuellement un stage à La Voix du Nord et au blog Défense globale.
 

Les 25 et 26 juin aura lieu un conseil européen consacré à la politique étrangère et à la défense. Il y sera question de la relance de la défense européenne. La position d’au moins un pays est connue à l’avance. Le Royaume-Uni fait preuve d’une constance à toute épreuve dans sa politique de défense : l’Union Européenne n’a pas à s’immiscer dans ce domaine. Cette conception est cohérente avec l’ensemble de la politique européenne du Royaume-Uni, qui conteste toute extension des prérogatives de la Commission empiétant sur la souveraineté des Etats membres. Avec l'OTAN et en bilatéral, c'est différent avec une véritable " entente cordiale " avec la France.

 

En matière de défense, seules les relations bilatérales et/ou dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ont droit de cité. La clé de voûte de sa politique reste la « relation spéciale » avec les Etats-Unis, fondée par Churchill : « Chaque fois qu’il nous faudra choisir entre l’Europe et le grand large, nous choisirons toujours le grand large. »

 

Une politique foncièrement atlantiste

La doctrine du Royaume-Uni n’a pas changé, en décembre 2013, dans la bouche du Premier ministre conservateur, David Cameron : « Nous voyons l’OTAN comme le fondement de notre défense collective. Toute action de l’UE devrait lui être complémentaire, mais en aucun cas la dupliquer. »

La seule intégration des forces armées du royaume se situe dans le cadre du commandement militaire intégré de l’OTAN, dont il est un membre fondateur. Le lien stratégique avec les Etats-Unis se traduit aujourd’hui dans les domaines de la dissuasion nucléaire et du renseignement. Le Royaume-Uni est un membre des Five Eyes (avec les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande), dont les agences coopèrent plus qu'étroitement.

Pour le Royaume-Uni, le rôle international de l’Union européenne doit se réduire à l’humanitaire ou au développement. L’Agence européenne de défense voit son budget gelé « grâce » à cet activisme britannique. Afin de conserver son influence, Londres présente toujours des candidats compétents au Service européen d’action extérieure et aux missions de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC).

 

Le poids des coopérations bilatérales

Toutes les coopérations, qui ne se font pas dans le cadre de l’OTAN, relèvent du domaine bilatéral. L’heure est même à l’ « entente cordiale » avec la France, depuis les accords de Lancaster House de 2010.

Leurs cultures stratégiques sont proches (héritages coloniaux, aucune appréhension dans l’usage de la force). Les deux disposent d’un poids équivalent avec des budgets conséquents (respectivement 34 milliards de livres sterling et 31,4 milliards d’euros en 2014), des sièges de membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, la quasi-totalité des moyens militaires (terre, air, mer), une solide base industrielle et technologique.

Deux traités constituent la base de cette coopération renforcée. Ils portent sur les infrastructures de simulation de test nucléaire et sur la coopération en matière de défense et de sécurité. Un sommet annuel entre le président français et le Premier ministre britannique liste les progrès de l’année écoulée et annonce les grandes orientations à venir. Au niveau des programmes, le groupe de travail de haut niveau réunit tous les deux mois le Directeur général de l’armement, son homologue britannique et des représentants des groupes industriels.

Ces liens se traduisent par un partenariat dans les domaines de la guerre des mines avec en mars la signature du contrat Maritime Mine Counter Measures (brique du programme Système de Lutte Anti Mines Futur), d’un démonstrateur commun entre Dassault et BAE pour les drones de combat (Future Combat Air System) et du missile anti-navire Léger. Des échecs illustrent également cette relation : l’abandon d’un groupe aéronaval intégré en mai 2012 après le choix britannique du F-35B.

Malgré tout, il ressort une « amélioration de la connaissance mutuelle des armées » d’après Alice Pannier (Le « Minilatéralisme » : une nouvelle forme de coopération de défense, in Politique étrangère, Printemps 2015).

 

Le CJEF bientôt sur les rails ?

La coopération est enfin opérationnelle avec la Combined Joint Expeditionary Force (CJEF). Celle-ci est supposée être déclarée opérationnelle pour des combats de haute intensité en 2016. La prochaine étape est l’exercice interarmées Griffin Rise (depuis le 3 juin et jusqu’au 17) sur les bases de Creil, Lyon et à bord du HMS Ocean. Regroupant 1 200 personnels, il doit valider l’aptitude d’un état-major conjoint à commander une opération.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:55
L’Etat mandate l’ONERA comme pilote de la nouvelle filière aéronautique Carnot

 

10.06.2015 par ONERA

 

La nouvelle filière aéronautique dénommée « AirCar» (Air Carnot) et pilotée par l’ONERA comprend dix instituts Carnot. L’objectif de ce consortium multidisciplinaire et complémentaire sera de comprendre finement les besoins des PME et ETI de la filière aéronautique afin de booster leur capacité d’innovation et répondre ainsi au mieux aux besoins industriels.

 

AirCar s’est donnée pour objectif de contribuer à renforcer par la R&D et l’innovation, la position concurrentielle des PME-ETI de la filière aéronautique. Pour se faire, l’Etat financera la filière AirCar pendant six ans à hauteur de 10,5 millions d’euros dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir.

 

La stratégie d’AirCar repose entre autres sur :

- Une action collective et renforcée des Instituts Carnot (IC) du consortium pour répondre très finement aux besoins des PME aéronautiques,

- L’identification de quatre domaines prioritaires de valorisation:

Les matériaux (métalliques et composites) et procédés hautes performances,

Les systèmes et composants pour l’avion électrique,

Les innovations dans les sous-systèmes (capteurs autonomes...),

Les nouvelles applications et nouveaux usages (drones civils...).

- Une gouvernance associant les acteurs de la filière comme le GIFAS, les pôles de compétitivité, les clusters régionaux et les Instituts de Recherche Technologique ...,

- La création de quatre postes de chargés de développement « filière Carnot aéronautique »

 

L’ONERA est l’organisme de recherche dédié à la filière aéronautique. Créé en 1946 par l'Etat avec notamment pour mission de développer et d'orienter les recherches dans le domaine aérospatial, l’ONERA est impliqué dans la R&D qui a irrigué tous les grands programmes aéronautiques et spatiaux français, civils et militaires. Avec près de 60% d’activités contractuelles, l’ONERA met son expertise et ses technologies au service de l’industrie. Sa vocation est d’anticiper les ruptures technologiques du domaine aéronautique grâce à son approche système (connaissance complète de l’écosystème avion). C’est cette expertise spécifique que l’IC ONERA souhaite partager avec tous les IC du consortium et en faire bénéficier les PME-ETI.

 

Pour constituer AirCar, l’IC ONERA fédère autour de lui un consortium cohérent de neuf IC permettant une véritable complémentarité de compétences scientifiques et technologiques, ainsi qu’un maillage géographique fin des bassins d’emploi de la filière aéronautique : ARTS, CETIM, M.I.N.E.S, I@L, IFPEN TN, CNRS/LAAS, MICA, CEA-Leti, ESP.

 

En termes d’objectifs quantitatifs à l’horizon 2020, AirCar devrait générer10 millions d’euros par an d’activité avec des PME-ETI de la filière, avec un réseau de 1000 contacts actifs et les 200 équipements recensés.

 

La filière aéronautique : un pôle d’excellence au niveau français et européen (chiffres 2014)

- 1er secteur exportateur : 50,7  Md€ de CA dont 33,1 Md€ à l’export (+6 % par rapport à 2013)

-  1er solde excédentaire de la balance commerciale française commercial  français : 23,6  Md€

- Des équipementiers et des PME de la « supply chain » française qui réalisent 16,5 Md€ de CA (+6 %

par rapport à 2013)

- Filière employant plus de 180  000 personnes en effectif direct et plus de 140 000 en effectif indirec

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

source Association des Cadres Bretons (ACB)

 

L'ACB a le plaisir de vous inviter à la conférence (entrée libre) : 

 

Cyber sécurité/défense :un leadership breton

Mardi 23 juin 2015 à partir de 19H

Maison de la Bretagne 8 rue de l'arrivée 75015 Paris

 

Avec: 

- Gwendal Rouilllard, député du Morbihan, membre de la Commission de la défense

- Loïg Chesnais-Girard, vice-président de la Région Bretagne en charge de l'économie et maire de Liffré (35)

- Paul-André Pincemin, chef du projet "Pôle d'excellence cyber" au Ministère de la Défense 

 
Le 7 février 2014, Jean-Yves LE DRIAN, Ministre de la Défense, a présenté un ensemble de 50 mesures et 6 grands axes au sein d’un Pacte Défense Cyber dans lequel la Bretagne joue un rôle majeur. L’Association des Cadres Bretons vous convie à rencontrer et débattre avec les décideurs et les acteurs de la cyber sécurité/défense, un secteur économique d'avenir pour la Bretagne


La conférence sera suivie d'un cocktail.

INSCRIPTION GRATUITE MAIS INDISPENSABLE SUR CE LIEN : 
https://www.weezevent.com/conference-cyber-securite-defense

photo invest-in-bretagne.org

photo invest-in-bretagne.org

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 17:50
photo Armée de Terre.

photo Armée de Terre.

 

10 juin 2015 par  Pascal Coutance -electroniques.biz/

 

Manuel Valls devrait autoriser aujourd'hui même la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes dans Arianespace.

 

Selon notre confrère Les Echos, le premier ministre Manuel Valls devrait donner ce jour son feu vert pour la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes (Centre national d’études spatial) dans Arianespace. Suite à cette transaction qui devrait rapporter entre 100 et 200 millions d’euros à l'Etat, toujours selon Les Echos, la société Airbus Safran Launchers (ASL) qui avait été créée il y a un an pour regrouper les activités des deux groupes dans le domaine des lanceurs spatiaux en prévision du rachat des parts du Cnes, détiendra 75% d’Arianespace, à en croire le journal économique.

 

Si la transaction s’opère comme prévu, tout l’enjeu sera pour Airbus et Safran de mettre sur orbite le projet Ariane 6, un lanceur qui succèdera à Ariane 5 dès 2020 (si le calendrier est respecté) et qui sera surtout moins cher que son prédécesseur, notamment parce qu’il sera 100% réutilisable. L’objectif étant pour l’Europe de conserver son indépendance en matière de lancement de satellites face à la concurrence acharnée de l’américain SpaceX, entre autres…

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:55
navire patrouilleur et logistique polaire (PLV) crédits Marine Assistance 2015

navire patrouilleur et logistique polaire (PLV) crédits Marine Assistance 2015

 

10.06.2015 TAAF.fr
 

Les TAAF ont signé ce mardi 9 juin 2015 avec le chantier Piriou (Concarneau) le contrat de construction d’un futur navire patrouilleur et logistique polaire (PLV). Fruit d’un partenariat inédit et exemplaire entre entre les ministères des Outre-mer, de la Défense et de la Recherche, ce navire succèdera à compter de 2017 au mythique "Astrolabe" (navire ravitailleur de la base Dumont d’Urville) et à "l’Albatros", patrouilleur austral des Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI).
D’un coût de 50 millions d’euros, ce bâtiment partagera son temps entre une mission civile de ravitaillement des bases françaises sur le continent Antarctique (120 j/an) et une mission militaire de surveillance des ZEE françaises de l’Océan indien (245 j/an),

Madame le préfet des TAAF Cécile Pozzo di Borgo et Pascal Piriou, Président-Directeur Général du constructeur naval Piriou, ont signé ce 9 juin à l’antenne parisienne des TAAF le contrat de commande du nouveau navire, en présence des divers partenaires engagés sur le projet :

  • l’Institut polaire français Paul-Emile Victor, co-affréteur du navire, gestionnaire de la base antarctique Dumont d’Urville et de la station franco-italienne Concordia ;
  • la Marine nationale, qui armera et équipera le navire ;
  • l’Agence Française de Développement, qui consent le prêt nécessaire aux TAAF, ces dernières restant propriétaires du navire.

Par communiqué de presse, la ministre des Outre-mer, madame George Pau-Langevin, a fait part de sa satisfaction devant la réalisation de ce projet de grande envergure. Le PLV (Polar Logistic Vessel) mesurera 72 m de long pour 16 m de large. Il pourra accueillir à son bord jusqu’à 60 personnes, transporter 1 200 tonnes de fret et sera doté d’un hélicoptère.

li sera livré à la Marine nationale, à Brest, en juin 2017, pour une entrée en service dès l’été austral 2017-2018.

Dans son communiqué, la ministre des Outre-mer a salué également l’engagement de l’Albatros dans la zone sud de l’Océan indien depuis 1984. Ce dernier a notamment effectué 82 missions dans les TAAF.

 

Pour en savoir plus :
Communiqué du ministère visible ici
Site web de l’entreprise Piriou ici

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:55
 Bouclier de Minerve : comprendre l'industrie de défense aujourd'hui


source EMSST

L’Enseignement Militaire Supérieur Scientifique et Technique (EMSST), acteur incontournable de la formation délivrée aux officiers du cours armement, a fait évoluer « l’Atlas des industries de l’armement » qui avait vu le jour en 2011. Fort de son expérience et de la richesse des échanges menés avec leurs interlocuteurs privilégiés que sont les professeurs, les industriels de l’armement et tous les acteurs associés, l’EMSST a abouti à une nouvelle version : « le Bouclier de Minerve ».


Cette nouvelle version comprend une approche contextuelle (qui lui offre un cadre normatif, tant au niveau économique, qu’historique ou juridique) et une approche par composantes (lecture par types de matériels regroupés au sein de fonctions opérationnelles).


Le Bouclier de Minerve est avant tout un outil pédagogique au profit des stagiaires du cours armement de l’EMSST. Outre le socle de connaissances indispensables à leur futur métier, il s’est enrichi de manière collaborative, année après année, par la création de nouvelles fiches et l’actualisation des données.

Cliquer sur le lien http://www.armement.ead-minerve.fr/ pour ouvrir la ressource.
 

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 12:20
Une nouvelle commande de F-35

 

08/06/2015  par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

Le département de la défense américain a annoncé l'attribution à Lockheed Martin d'un contrat de plus de 920M$ pour la production de 94 F-35.

 

Ce contrat prévoit la commande de 44 F-35A (Version conventionnelle) pour l'US Air Force, 14 F-35B (Version à décollage court et atterrissage vertical) pour les Marines et de 2 F-35C (Version embarquée) pour l'US Navy.

 

L'Italie réceptionnera deux F-35A et autant de F-35B. La Grande Bretagne bénéficiera également de deux F-35B. Ce contrat prévoit la fourniture de 8 F-35A à l'Australie, 2 pour la Turquie, 6 pour la Norvège et 16 autres appareils pour d'autres clients non dévoilés.

 

Le Pentagone ne précise pas à quel lot LRIP (Production de pré série) ces appareils appartiendront. Fin 2014 il était prévu qu'un total de 57 F-35 soient commandés au titre de l'année fiscale 2015 et 97 appareils au titre de l'année fiscale 2016.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 16:35
VBCI 40 CTAS - IDEX 2015 photo FOB

VBCI 40 CTAS - IDEX 2015 photo FOB


09.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Restons en Australie après mon post de ce matin.

Après le retrait de Boeing et Iveco du programme Land 400 pour équiper l'armée de terre australienne, c'est au tour du duo Raytheon-Nexter d'annoncer qu'il ne prendra part à la compétition. Nexter entendait proposer son VBCI associé à la tourelle T40 dans le cadre du Land Combat Vehicle System (pour en savoir plus sur ce programme, lire ici).

Quatre offres devraient être confirmées d'ici au 6 août, à savoir celles de:
- BAE Systems et Patria
- Elbit Systems et ST Kinetics
- General Dynamics Land Systems et Thales Australia
- Rheinmetall et Northrop Grumman

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:57
photo Airbus HC / Anthony Pecchi.

photo Airbus HC / Anthony Pecchi.

Le Caracal d'Airbus Helicopters a fait l'objet d'un transfert de technologies vers le Brésil. Le constructeur pourrait également en faire en Pologne et au Mexique (Crédits : Airbus Helicopters/Anthony Pecchi)

 

09/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les industriels de la défense français sont obligés de prendre le pari des transferts de technologies pour remporter des contrats à l’export. La France est-elle armée pour remporter une course poursuite sans fin?

 

A prendre ou à laisser. Pour les industriels de la défense français, il n'y a qu'une règle qui compte finalement en matière de transfert de technologies (ToT) : "Take it or leave it". Car les ToT ne sont déjà plus une option pour l'industrie française mais une réelle nécessité pour le gain de contrats à l'export, expliquent-ils. "Il ne faut pas être bloqué par les transferts de technologies et il ne faut pas non plus en avoir peur. Il s'agit simplement de respecter le client et ses demandes", explique un industriel interrogé. Concevoir et organiser des coopérations industrielles, via des ToT, permet aux industriels français de jouer de temps en temps à armes égales ou presque avec la puissance de feu des États-Unis et de la Russie, deux des principaux concurrents de la France sur le marché mondial de l'armement.

Surtout un contrat majeur tel que Prosub (sous-marins Scorpène et sous-marins nucléaires) signé au Brésil en 2009 verrouille sur le plan diplomatique ce grand pays émergent pendant 30 ans environ dans ce qu'il a de plus stratégique et intime : sa défense. Ce que confirme le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian : la France a avec le Brésil "un partenariat récent fort, qui s'est traduit par des engagements sur des matériels militaires navals, notamment les sous-marins (...) C'est sur le fondement de ces relations de confiance que d'autres perspectives pourront s'ouvrir". C'est d'ailleurs souvent sur la base de ces relations étroites que pourront se bâtir de nouveaux succès importants à l'export. Cela a déjà été le cas dans le passé avec de nombreux réussites françaises grâce à des transferts de technologies.

DCNS a notamment remporté de belles commandes cruciales grâce à des ToT : outre le Brésil, le chantier naval a signé des contrats emblématiques en Inde (Scorpène), Malaisie (Scorpène), Égypte (corvettes Gowind)... Il n'est pas le seul non plus à être agile dans ce domaine, à l'image de Thales au Brésil (satellite de télécoms civiles et militaires) et d'Airbus Helicopters en Australie (NH90 et Tigre), au Brésil (EC725) et, plus récemment, en Pologne (Caracal) où le constructeur de Marignane a été choisi pour négocier un contrat.

 

Des industriels décomplexés

Décomplexés, les industriels français le sont complètement. "Il ne faut pas craindre cette évolution car nous, Français, sommes particulièrement agiles dans ce domaine", avait expliqué dès décembre 2012, Luc Vigneron, l'ancien PDG de Thales. Non seulement les industriels français ont déjà une longue expérience en matière de ToT mais ils sont même prêts à le faire plus massivement comme le suggère le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, un brin provocateur lors de son audition à l'Assemblée nationale en septembre 2013 : "Si, demain, j'ai l'autorisation de la DGA (direction générale de l'armement, ndlr) de fabriquer tout en Inde, y compris les appareils destinés à l'armée française, je le ferai : je n'ai pas d'états d'âme".

Mais comme le rappelle très souvent le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, "la France a la chance de disposer d'une industrie de défense à la pointe de la technologie qui sait travailler mais aussi exporter dans le domaine conventionnel. Ce secteur fournit de plus des emplois qui, en principe, ne sont pas délocalisables". Comme les demandes d'exportations de matériels, les ToT passent par la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG). En outre, les avis favorables de la CIEEMG peuvent être assortis de conditions, ainsi que l'exigence d'une clause de non-réexportation (CNR) et de certificat d'utilisation finale (CUF). La décision prise par le Premier ministre après avis de la CIEEMG est ensuite notifiée aux douanes (DGDDI) qui délivrent, en cas d'acceptation, la licence.

 

Les risques des transferts de technologie

"Il n'est pas impossible que les offsets (compensations industrielles) et autres transferts de technologie accordés par le passé, par des entreprises occidentales, afin de remporter des contrats d'armement dans ces pays, aient abouti à engendrer ces nouvelles concurrences ou du moins à les renforcer en leur permettant d'accroître leurs niveaux de performance technologique et commerciale. Un tel constat milite pour une vigilance accrue en la matière", écrivent pourtant les députés Nathalie Chabanne (PS) et Yves Foulon (UMP) dans un rapport sur le dispositif de soutien aux exportations d'armement. "Il est nécessaire de maîtriser davantage les offsets et notamment les transferts de technologie", estime Yves Foulon.

Les transferts de technologies comportent bien un risque. Le plus bel exemple en est le développement du sous-marin S-80 par le chantier espagnol Navantia en coopération avec les groupes américains Raytheon et Lockheed Martin pour la partie systèmes d'armes. Le S-80 a été développé par le chantier espagnol qu'à la faveur des transferts de technologies initiés par le programme Scorpène mené en partenariat avec DCNS. Un sous-marin qui croise aujourd'hui dans les mêmes eaux commerciales que le Scorpène. Pour les deux députés, "il convient d'inscrire la stratégie de notre BITD (base industrielle et technologique de défense, ndlr) et de l'État dans une vision de long terme sous la forme de partenariats industriels mutuellement avantageux pour le client comme pour le vendeur, plutôt que d'adopter une vision strictement commerciale de court terme - l'obtention du marché".

 

Une machine de guerre ?

Laurent Collet-Billon n'est pas loin de penser que les transferts de technologies pourraient être une redoutable machine de guerre contre l'industrie française. "Cela signifie que nous créons nos propres concurrents à une échéance de dix, quinze ou vingt ans, avec des taux horaires en vigueur dans ces pays beaucoup moins élevés", avait-il expliqué en octobre 2011. Mais le délégué général pour l'armement avait dans le même temps estimé que "la seule façon de ne pas se créer des concurrents redoutables c'est d'investir dans l'innovation. Cela a un coût. Cela étant, soit on accepte des transferts de technologies, soit on se retire du marché". C'est d'ailleurs pour cela que la DGA a de longue date encouragé le missilier MBDA et Airbus Helicopters à investir en Pologne afin de remporter les campagnes lancées par Varsovie. Avec succès jusqu'ici pour Airbus Helicopters.

En décembre 2012, l'ancien PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne rappelait que "les transferts de technologies concernent pratiquement tous les domaines, sans restrictions, car l'évolution de ces technologies nous permettra de conserver une avance - pour autant, bien entendu, que nous ayons pu maintenir nos compétences". La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 a fixé en moyenne un effort de 730 millions d'euros par an en matière de recherches et technologies (R&T) à travers les ressources consacrées aux études amont. Bien mais pas suffisant avait alors souligné Charles Edelstenne : "les crédits d'études figurant au budget 2012 présenté par le ministre sont de 750 millions d'euros, ce qui n'est pas mal par rapport au budget précédent, mais ces crédits sont inférieurs de 50 % à ce qu'ils représentaient en 1995".

C'est l'ancien PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, qui a résumé le mieux lors d'une audition à l'Assemblée nationale en septembre 2013 l'état d'esprit des industriels français : "Soyons clairs sur les inquiétudes que peuvent susciter les transferts de technologies : c'est un faux dilemme. Les partenariats locaux sont aujourd'hui une condition nécessaire du succès. En établissant ces coopérations, avec toute la prudence nécessaire, nous servons l'emploi en France. Un contrat d'export majeur peut représenter plusieurs milliers d'emplois sur plusieurs années dans notre pays, pour Thales et ses sous-traitants".

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:56
51ème édition du Salon du Bourget


09/06/2015  DICoD

 

Du lundi 15 au dimanche 21 juin se tient la 51ème édition du Salon du Bourget. De nombreuses innovations seront présentes sur le stand du ministère de la Défense comme sur ceux des nombreuses entreprises, grandes et petites, présentes lors de ce Salon international de l’aéronautique et de l’espace.

 

Lundi 15 juin s’ouvre le 51ème Salon du Bourget. Pendant une semaine, le stand du ministère de la Défense sera un emplacement phare où seront présentées de nouvelles technologies, telles que le bras articulé BULLE, le logiciel de modélisation 3D de préparation de mission 3DC2, ou les nouveaux matériels optroniques – associant la vision à des systèmes électroniques – des forces spéciales. Un Mirage 2000 servant aux essais menés par la DGA et disposant de matériel de test, un Rafale et deux hélicoptères, un Tigre et un NH90, seront exposés. Mais l'une des démonstrations les plus attendues est celle du Drone de combat du futur.

De nombreux nouveaux produits seront mis en lumière sur les autres stands du Salon, allant du drone à voilure tournante au testeur automatique pour câblage, en passant un système cabine de filtration d’air pour jets d’affaires. Une occasion pour les PME, TPME et start-ups de présenter les innovations qu’elles produisent et mettent en avant.

Du côté des aéronefs, les derniers Falcon seront bien évidemment présents, aux côtés de l’A380 d’Airbus, ainsi que des modèles 407GX et 429WLG des hélicoptères Bell. La Patrouille de France fera également une démonstration de son programme 2015.

Cette année, l’accent est volontairement mis sur la jeunesse. L’« Avion des métiers », présenté pour la première fois en 2013, occupe une partie du Salon et vise à faire découvrir aux jeunes une quinzaine de métiers de l’industrie aéronautique. Son but est simple : renforcer l’attractivité de ces professions auprès des jeunes, de leurs parents et de leurs professeurs. Un Forum Emploi-Formation, animé par le GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), est organisé dans le Hall Concorde, de manière à faire se rencontrer les entreprises et le jeune public, ainsi qu’à informer les jeunes sur les formations spécifiques aux métiers de l’aéronautique. Près de 70 exposants seront présents lors des journées grand public.

Mais les plus jeunes ne sont pas oubliés, grâce au Rocketery Challenge. Il s’agit d’un concours international où des équipes de jeunes de 12 à 18 ans s’affrontent dans des tirs de mini-fusées à 230 mètres d’altitude. Cette compétition ludique est organisée par le GIFAS, qui s’appuie sur l’association Planète Sciences.

Grâce à l’application mobile BourgetDéfense créée spécialement pour l’occasion, vous pourrez consulter les fiches de tous les matériels présents sur le stand du ministère de la Défense, ainsi que des vidéos et des photos inédites, ou encore l’actualité du stand en direct.

 

Informations pratiques

Le salon ouvre ses porte de 08h30 à 18h00

  • Du lundi au jeudi pour les professionnels
  • Du vendredi au dimanche pour le grand public

Tarif : de 11 à 18€ pour le grand public / gratuit pour les enfants de moins de 7 ans

Accès :

  • Station « Le Bourget » sur le RER B
  • Station « Fort d’Aubervilliers » sur la ligne 7, puis bus 152 jusqu’à « Michelet – Parc des expositions »
  • Station « Porte de la Chapelle » sur la ligne 12, puis bus 350 jusqu’à « Michelet – Parc des expositions »
  • En voiture : sortie Le Bourget / Parc des Expositions
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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 12:50
Full speed ahead for the River Class OPV programme



8 juin 2015 by BAE Systems

 

As the first steel is cut for HMS Medway, take a look back at the progress across the River Class Batch 2 Offshore Patrol Vessel programme

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 11:58
La DGA lance une étude sur la mise en oeuvre des dromes d'intervention


08.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La DGA va faire conduire une étude technico-opérationnelle relative à la mise en oeuvre réduite de dromes d'intervention à partir de navires de guerre (Dromor). L'appel à candidatures est à lire ici.

Selon l'avis du 5 juin, "une drome est une petite embarcation maritime située à bord d'un bâtiment (Frégate par exemple) caractérisée par sa vocation opérationnelle : envoyer le plus rapidement possible une équipe de 6 à 12 militaires visiter un navire voisin, effectuer un raid vers la terre ou la mer, transférer des personnels entre navires coopératifs, récupérer des hommes à la mer. Ces opérations prennent en compte la vitesse et le cap du navire qui met à l'eau, la présence de remous, l'état de la mer, la vitesse du vent, la vitesse et le cap du navire visité, l'impératif de sécurité des occupants de la drome."

L'étude, d'une durée de douze mois, "a pour objectif de proposer des modifications à effectuer sur les navires de la Marine Nationale afin d'améliorer la rapidité de mise en oeuvre d'une drome à la mer. Les solutions devront être optimisées et standardisées par rapport à l'existant dans des conditions de sécurité satisfaisantes. La mise en oeuvre comprend notamment : la préparation du dispositif de déploiement puis son rangement, la mise à la mer de la drome avec son personnel et le matériel complet, la récupération de la drome puis son rangement."

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 11:55
[Teaser] Le ministère de la Défense présent au Salon du Bourget 2015


8 juin 2015 par Ministère de la Défense

 

En attendant l'ouverture des portes du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, du 15 au 21 juin 2015, regardez la présentation des équipements du ministère de la Défense.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 11:55
Premières missions de surveillance de gazoduc par drone en France

 

05.06.2015 par Aerobuzz.fr

 

En partenariat avec GRTgaz, Air Marine vient de réaliser les premières missions de surveillance de gazoduc (mai 2015), dans le Sud de Brive sur un terrain vallonné. Elles ont permis de confirmer l’intérêt de cette technologie alternative dans des zones difficiles d’accès et fortement boisées. Elles complètent le dispositif de surveillance existant : centre de surveillance à distance, inspections terrestres et survols aériens, notamment avec un bimoteur léger Tecnam. Selon Air Marine, les drones permettent d’avoir une meilleure vision des installations.

 

Depuis la mise en place de la nouvelle législation sur les drones en 2012, il s’agit du premier programme de surveillance de ce type. Air Marine est l’un des rares opérateurs français de drones à maîtriser les vols à longues distances hors-vue. Pour chaque mission, deux pilotes interviennent sur le terrain en vue de gérer la navigation du drone et l’analyse des données.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
Jumboïsation des coques des FLOTLOG et PA2/PA3 ?


06.06.2015 par Fauteuil de Colbert
 

La flotte programmée dessinée à grands traits nous montrait la succession des programmes de renouvellement de la Marine nationale pour sortir les flottes des deux premiers tiers du XXIe siècle. Nous nous laissons aller à une hypothèse pour sortir les porte-avions français de deux hypothèses peu agréables. La première (2020-2025) est l'éventuelle commande orpheline d'un deuxième navire qui aurait peu en commun avec son devancier. La deuxième (2030-2040) est celle, toujours hypothétique, d'une commande couplée de deux unités pour remplacer et compléter le Charles de Gaulle. Il y a la possibilité de marier deux programmes sur la base d'une même coque : FLOTLOG et PA2/PA3.

 

Le programme FLOTLOG prépare la succession des Pétroliers-Ravitailleurs (PR, Durance et Meuse) et Bâtiments de Commandement et de Ravitaillement (Marne, Var et Somme) de classe Durance. L'actualisation de la loi de programmation militaire, actuellement présentée au Parlement, voit le calendrier de ce programme s'accélérer. La "première sera commandée en fin de période." (p. 72) pour une livraison initialement espérée, avant actualisation, à 2022. Supposons que les unités suivantes seront livrées tous les 18 mois car les Chantiers de l'Atlantique affirmaient pouvoir lancer la coque du deuxième porte-avions sous ce délai.

 

L'éventuelle succession du porte-avions et le retour à une permanence aéronavale est plus que jamais une ambition nécessaire, tant pour la diplomatie de la  France que pour ses capacités de dissuasion conventionnelle. À l'orée de l'année 2030, le nombre de groupes aéronavals (à la manière des Carrier Strike Group de l'US Navy) sera plus proliférant que jamais en terme de nombre d'acteurs. Si nous devions inclure dans cette projection les porte-aéronefs et les porte-avions alors celle-ci pourrait laisser apparaître au moins ces pays : Inde (4), Chine (4), Japon (4), Corée du Sud (3), Royaume-Uni (2), Russie (1 ou 2), Australie (2), Brésil (1), Italie (1), Espagne (1), et États-Unis (19 ou 20). À cette aune, il n'est encore connu ou expérimenté aucun outil capable de rendre obsolète un groupe aéronaval comme pièce maîtresse dans la maîtrise des milieux aéromaritimes. 

 

La servitude financière pourrait alors, dans le cadre d'un budget constant en volume et/ou en valeur de rapprocher des programmes qui peuvent apparaître comme aux antipodes en termes d'exigences opérationnelles. Concernant les caractéristiques de leurs coques, ce sont les seules unités d'un tonnage voisin des 30 000 tonnes qui pourraient être commandées en France. 

 

Leurs missions les distinguent. Un navire logistique repose sur une allure de marche plutôt homogène quand celle du porte-avions exige de l'endurance pour aller d'un théâtre à l'autre et une propulsion capable de soutenir les différentes manœuvres demandées par les opérations du groupe aérien embarqué. Aussi, le cloisonnement du pont plat est serré, les redondances des systèmes multiples quand la tendance générale est à l'utilisation des normes de la marine marchande pour

 

Cette jumboïsation des coques paraît alors peu pertinentes. Deux évolutions peuvent amener à reconsidérer le panorama. Premièrement, la formidable prolifération de la menace sous-marine, dont celle des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire, amène à reconsidérer le navire logistique comme un navire de guerre à part entière. Ce qui implique une propulsion devant lui permettre de dérober dans certaines zones où la menace ne pourra pas être totalement éliminée. La guerre des Malouines (2 avril - 14 juin 1982) renouvelait cette exigence. Les avaries du Charles de Gaulle démontrait aussi les limites d'un système propulsif inspiré de celui des frégates par rapport à sa mobilité différenciée. 

 

Il est tout à fait imaginable d'avoir un même flotteur pour deux utilisations finalisations différentes de leurs superstructures, particulièrement dans le cas où les futurs ponts plats seraient à propulsion classique. 

 

Reste à programmer ces trois et deux coques sur une même période pour faire tourner à plein le potentiel industriel de St Nazaire. Il serait bien difficile de retarder les navires logistiques alors qu'ils viennent d'être avancés en raison du besoin urgent de les renouveler. Par contre, avancer les deux porte-avions est une autre affaire. En débutant par les coques des navires logistiques, le calendrier nous emmène au plus tard en 2025 (en supposant 18 mois par navire après la première unité livrée en 2022). Et encore, l'optimisation des capacités industrielles amènent plutôt à supposer une réduction du temps nécessaire à la construction des coques plutôt qu'une durée stabilisée.

 

Il existerait plusieurs options :

  • La première est de décaler le programme FLOTLOG et de louer des navires civils pour réaliser la soudure. La situation serait peu satisfaisante. 

  • La deuxième est de s'attacher à une commande pour une marine étrangère, non-désireuse de faire construire toutes les coques de sa commande dans ses propres chantiers, afin de gagner du temps. Le Brésil et la Russie étaient des prospects pour un programme de porte-avions pour le premier, un programme de navires logistiques pour le deuxième. 

  • La troisième serait de construire la coque des deux porte-avions au plus tard possible après 2025. 

  • La quatrième serait de commander simplement les deux porte-avions et les trois navires logistiques pendant la même loi de programmation militaire afin de profiter des économies espérées.

Le programme FLOTLOG est évalué à hauteur de 2000 millions d'euros pour 4 navires. La coque du projet de deuxième porte-avions représenterait un tiers du coût total du navire, soit 900 millions d'euros. La définition des caractéristiques du PA2 permettrait d'économiser sur des capacités devenues trop redondantes dans la Flotte (comme les installations de commandement ou de défense aérienne à moyenne portée). Jumboïser les coques des FLOTLOG et des PA2 est une voie, encore inexplorée pour gagner sur le coût de ces trois navires et deux coques (3300 millions d'euros).

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo DCNS

photo DCNS

 

06.06.2015 par Pierre CAVRET - entreprises.ouest-france.fr

 

La réactualisation de la loi de programmation militaire donne un peu d'air au constructeur naval militaire.

 

Engagé dans un plan d'économies de 100 millions d'euros, pour retrouver l'équilibre financier fin 2015, et avant l'annonce fin juillet d'un plan stratégique sur trois ans, DCNS a rempli son carnet de commandes grâce la réactualisation de la Loi de programmation militaire (LPM).

La confirmation d'une nouvelle feuille de route pour les Fremm de la Marine nationale, avec l'avancement de près de deux ans du programme de frégate de taille intermédiaire (FTI), assure au groupe de construction naval militaire une visibilité bienvenue.

C'est tout bon pour le moral des troupes bretonnes. Les six Fremm anti-sous-marines, en plus de l'Aquitaine déjà livrée et de la Provence, et cinq frégates intermédiaires seront construites à Lorient.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
300 000th Ni-Cd battery Aircraft photo Saft

300 000th Ni-Cd battery Aircraft photo Saft

 

Paris, le 5 juin 2015 - Saft

 

Saft, leader mondial de la conception et fabrication de batteries haute technologie pour l’industrie et les applications aérospatiales, a livré sa 300 000ème batterie pour l’aviation à base de nickel en juin 2015. Le premier programme aéronautique de Saft remonte à 1932, lorsque la célèbre compagnie Aéropostale a plébiscité des batteries capables d’assurer le démarrage rapide des moteurs de ses avions. Plus de 80 ans plus tard, les batteries Saft se trouvent à bord des deux tiers de la flotte mondiale d’avions commerciaux et militaires. Un avion ainsi équipé décolle toutes les deux secondes quelque part dans le monde. Saft propose plus de 400 modèles de batteries spécialement développées pour plus d’une centaine d’avions militaires, autant d’hélicoptères et jusqu’à 200 types d’avions gros-porteurs, de transport régional et d’affaires différents. C’est le cas des Boeing 747, Airbus A320, F-16, Mirage et Rafale, pour n’en citer que quelques-uns.

 

A bord d’un aéronef, la batterie assure deux fonctions critiques. Tout d’abord, elle sert à démarrer le groupe auxiliaire de puissance (APU) ou à faciliter la mise en route du ou des moteurs. Ensuite, elle fournit l’énergie au réseau en cas de panne du système électrique pendant le vol. En général, la batterie doit fournir cette alimentation de secours pendant 30 minutes au minimum et jusqu’à 120 minutes. Du fait que la batterie est un composant de bord vital, Saft travaille en étroite coopération avec quasiment tous les avionneurs et fabricants d’équipements d’origine (OEM) du monde pour créer des systèmes totalement conformes à toutes les normes aéronautiques internationales de sécurité, environnement et qualité. Les batteries Saft sont conçues pour fonctionner en conjonction avec les autres systèmes électriques de bord, afin de pouvoir délivrer l’énergie requise dans les conditions les plus extrêmes, notamment lors de fréquents démarrages moteur et recours à l’alimentation de secours.

 

Soucieux d’assurer un niveau de qualité constant, quel que soit le lieu d’achat des batteries, Saft dispose de sites de production de classe mondiale en France et aux Etats-Unis. Au fil des années, les progrès industriels et logistiques ont permis au Groupe de dépasser systématiquement les attentes de délai de livraison et de qualité du secteur de l’aviation. De plus, 300 000 batteries en service constituent une précieuse source d’informations, qui démontrent le degré exceptionnel de longévité et de fiabilité de la technologie Saft sur le terrain. Saft fournit certes les batteries, mais aussi tous les services associés : une assistance technique et un support produit, un réseau de distribution mondial incluant des services AOG (Aircraft on Ground) et un dispositif mondial de recyclage des batteries.

 

Saft possède une longue tradition d’innovation au service du marché. Dans les années 2000, l’entreprise a lancé les batteries au nickel ULM® (Ultra Low Maintenance), qui permettent d’allonger sensiblement la durée de vie et les délais entre opérations de maintenance, tout en réduisant le coût total de possession. Plus récemment, les batteries Li-ion ont fait leur apparition pour certaines applications et équipent déjà plus d’une centaine d’aéronefs, avec à la clé une réduction considérable du poids et du coût. Dans l’optique de satisfaire des demandes d’énergie et de puissance chaque jour plus importantes en faveur des aéronefs « plus électriques » et « tout électriques » de demain, Saft s’est fixé une feuille de route ambitieuse pour développer des systèmes de batteries qui lui permettront de rester encore longtemps le numéro un mondial de la discipline.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
Acsiel, le GFIE et le Simtec ne feront bientôt plus qu’un

 

05 juin 2015 par  Pascal Coutance - electroniques.biz

 

Les présidents de ces trois syndicats professionnels de l’électronique ont annoncé hier, lors de la conférence annuelle de l’initiative APIE (Agir pour l’industrie électronique), le regroupement de ces trois entités.

 

Hier [4 juin], lors de la conférence annuelle de l’initiative APIE (Agir pour l’industrie électronique), les présidents d’Acsiel (Alliance des composants et systèmes pour l’industrie électronique), du GFIE (Groupement des fournisseurs de l’industrie électronique) et du Simtec (Syndicat de l'instrumentation de mesure, du test et de la conversion d'énergie dans le domaine de l'électronique) ont annoncé que ces trois organisations allaient se regrouper pour former une seule entité professionnelle qui sera lancée le 1er janvier 2016. Ce nouveau syndicat baptisé « Alliance Electronique » conservera l’acronyme Acsiel.

 

Ce nouveau syndicat comptera alors quelque 160 adhérents qui représenteront un effectif global d’environ 120 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. Bien évidemment, il continuera à faire partie de la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication).

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:50
La baie propulsive réutilisable « Adeline » crédits: Airbus DS

La baie propulsive réutilisable « Adeline » crédits: Airbus DS

 

07 juin 2015 par Hassan Meddah – UsineNouvelle.com

 

Depuis 2010, le maître d’œuvre d'Ariane travaille sur des concepts de lanceurs réutilisables. Contrairement à SpaceX, Airbus imagine récupérer les deux étages principaux de la fusée. L'enjeu: baisser les coûts d'exploitation d'Ariane de l'ordre 30%.

 

Airbus cachait bien son jeu...dans un garage. Aux Mureaux dans les Yvelines, une poignée d'ingénieurs d'Airbus travaillent dans un hangar isolé, loin des installations où sont assemblés les éléments de l'étage principal d'Ariane 5. Et ce depuis 5 ans, dans le plus grand secret du reste des équipes afin d’éviter toute fuite. Leur mission: préparer un lanceur réutilisable dans le but de faire baisser drastiquement les coûts d'exploitation d'Arianespace.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:50
Barracuda - Advanced camouflage

 

5 juin 2015 by Saab

Signature Management is the advanced art of detection avoidance and includes measures that adjust the signature in applicable parts of the electromagnetic spectrum. Utilized properly, Saab´s Advanced Camouflage Systems can safeguard vehicles, fixed installations and personnel from the ever-increasing sensor threat and deny enemies superiority by forcing them to detect you well within your range of fire.

Find out more: http://saab.com/land/signature-manage...

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