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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:50
MiG-21 Bulgarian Air Force photo US DoD

MiG-21 Bulgarian Air Force photo US DoD

 

05/06/2015 par Justine BOQUET – Air  & Cosmos

 

Fin mai, le ministère de la Défense bulgare a annoncé qu'un appel d'offres allait être lancé d'ici fin juin en vue de l'acquisition de nouveaux avions de combat. La Bulgarie, à travers cette future acquisition, vise à remplacer ses MiG-21 dans un premier temps puis ses Mig-29.

 

La volonté bulgare de remplacer sa flotte de MiG existe depuis 2012. Le projet avait été repoussé par manque de moyens financiers. Aujourd'hui encore la Bulgarie ne peut consacrer qu'une somme limitée. 400 millions de dollars ont été débloqués pour l'achat de 8 avions d'occasion. Ce premier lot devra être complété. Le pays table sur l'acquisition d'une à deux séries supplémentaires, de préférence neufs. L'objectif final est de composer une flotte d'environ 20 nouveaux appareils.

 

Suite de l’article

Bulgarian MiG-29 with pair of R-27R (AA-10 Alamo) missiles Photo Krasimir Grozev

Bulgarian MiG-29 with pair of R-27R (AA-10 Alamo) missiles Photo Krasimir Grozev

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:20
DARPA Robotics Challenge Finals 2015


5 juin 2015 by DARPA

 

The DARPA Robotics Challenge Finals take place June 5-6 at the Fairplex in Pomona, Calif. DARPA will stream produced footage of the event throughout the day. Video will be sent on an approximately two-minute delay to avoid influencing team performance.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:35
La charpente avant du Suffren, quatrième série de sous-marins nucléaires construits en France - photo DCNS

La charpente avant du Suffren, quatrième série de sous-marins nucléaires construits en France - photo DCNS

 

05/06/2015 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

La marine australienne veut moderniser sa flotte de sous-marins de classe Collins pour 34,4 milliards d'euros.

 

«La campagne australienne est lancée.» Hervé Guillou, PDG de DCNS, le constructeur de frégates, sous-marins et porte-avions, ne cache pas son enthousiasme lorsqu'il parle des enjeux du contrat du siècle dans le naval de défense. Ils sont de taille en volume et en valeur. Afin de moderniser sa flotte de sous-marins conventionnels de classe Collins, l'Australie prévoit l'acquisition de douze bâtiments pour un montant de 50 milliards de dollars australiens, soit 34,4 milliards d'euros. Canberra a rendu publique, vendredi 5 juin, la constitution de la commission d'experts consultative qui supervisera «le processus d'évaluation compétitive» des offres. À l'issue d'une première sélection, l'Australie a notifié un premier contrat qui permet à DCNS de participer à ce processus. Il devrait durer six mois. À cette échéance, l'Australie désignera le nom du vainqueur et entrera en négociations exclusives.

 

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 16:50
A400M : reprise des vols en vue en Espagne

Défense "Nous avons prévu une réunion lundi avec Airbus DS pour poser une série de questions qui nous permettront de donner un certificat de vol avec toutes les garanties"; a annoncé le ministre de la Défense espagnol, Pedro Morenes. - photo Airbus DS

 

06/06/2015 latribune.fr

 

L'Espagne pourrait décider de reprendre les vols de l'Airbus A400M après une réunion lundi avec les responsables d'Airbus destinée à discuter des raisons du crash du mois dernier.

 

L'Espagne pourrait décider de reprendre les vols de l'Airbus A400M après une réunion lundi avec les responsables d'Airbus destinée à discuter des raisons du crash du mois dernier, a  indiqué samedi le ministre espagnol de la Défense, Pedro Morenes. "Nous avons prévu une réunion lundi avec la société (Airbus DS) pour poser une série de questions qui nous permettront de donner un certificat de vol avec toutes les garanties", a expliqué le ministre au journal "El Pais".

"Si les réponses sont positives, les vols d'essais des prototypes qui ont été suspendus pourront reprendre et ensuite nous autoriserons le reste des vols", a-t-il ajouté. Un exemplaire de l'appareil de transport militaire A400M, destiné à la Turquie, s'est écrasé à Séville (Sud de l'Espagne) le 9 mai, faisant quatre morts et deux blessés graves.

 

Une faiblesse dans les procédures de test

Selon Airbus DS, la division défense et espace d'Airbus Group, "les moteurs 1, 2 et 3 de l'appareil ont subi un gel de la puissance après le décollage et n'ont pas répondu aux tentatives entreprises par l'équipage pour contrôler normalement la puissance""Le quatrième moteur a répondu normalement" en revanche, a expliqué Airbus DS.

Interrogé sur cet accident, le patron de la branche aviation civile d'Airbus, Fabrice Brégier, a reconnu samedi dernier qu'"il y a eu, effectivement, soit une faiblesse dans les procédures de test des avions avant la mise en vol, car il s'agissait du premier vol d'un avion de série, soit un problème qui provenait de la mise en oeuvre de ces procédures".

 

Problème de qualité

La veille, le directeur de la stratégie d'Airbus Group, Marwan Lahoud, avait estimé selon le journal allemand "Handelsblatt" qu'"il n'y pas de défaut structurel, mais nous avons un sérieux problème de qualité dans l'assemblage final". L'Espagne a suspendu les vols d'essai de l'A400M après l'accident, de même que l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Turquie et la Malaisie.

La France a de son côté maintenu les vols de cet appareil dont le premier exemplaire a été livré en 2013. Un total de 174 A400M ont été commandés.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:55
Séminaire Environnement pour les senseurs électromagnétiques (EM) et optroniques (OP)

 

05.06.2015 - ONERA

 

A l’occasion du Salon du Bourget 2015, l’ONERA organise le lundi 15 juin de 9H30 à 12H30 un séminaire sur la modélisation de l’environnement pour les capteurs électromagnétiques et optroniques.

 

Ce séminaire a pour objectifs:

  • de faire le point sur l’avancée de l’utilisation de la simulation dans le cycle de vie des senseurs EM et OP pour la défense,

  • d’illustrer quelques exemples de démarches industrielles de mise en œuvre de la simulation dans le cycle de vie des senseurs,

  • de contribuer à l’identification des besoins en connaissance de l’environnement EM et OP (fouillis de mer, de nuages, de sols naturels ou anthropogéniques, propagation atmosphérique, sources naturelles ou artificielles…).

 

Inscription gratuite par e-mail à  veronique.bentadj @ onera.fr

Salon du Bourget Lundi 15 Juin 2015 – 9H30 Hall Concorde (salle de conférence).

 

Programme

9H30

Accueil - café

10H00-10H15

Introduction (P. Bezombes, DGA) et Franck Lefèvre (ONERA)

10H15-10H40

Besoins et enjeux de la DGA en matière de connaissance de l’environnement pour les senseurs EM et OP (Y.Hurtaud, M.M Le Hyaric, A. Le Goff, DGA)

10H40-11H00

L'emploi de la simulation dans la conception et le développement de senseurs électromagnétiques embarqués (J.F. Laneyrie, TSA)

11H00-11H20

Simulation de l’environnement appliquée aux chaines optroniques de missiles (J.M. Fèvre, MBDA)

11H20-11H40

Modèle physique et simulation pour le développement des senseurs optroniques
 (G. Berginc, MBDA)

11H40-12H00

Titre à venir (J.M. Ferrier, TR6)

12H00-12H20

Outils et données météo pour l’évaluation des senseurs  (C. Périard, Météo France, L. Labarre, ONERA)

12H20-12H30

Conclusions

 

Inscription gratuite par e-mail à  veronique.bentadj @ onera.fr

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:55
Kaméléon voit la nuit en couleur

 

05/06/2015 DGA

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre, a remis le 2 juin 2015 le 42e prix « Ingénieur Général Chanson ». Ce prix est décerné chaque année par l’association de l’armement terrestre (AAT). Il récompense des travaux permettant des progrès importants dans le domaine de l’armement terrestre. Cette année ce sont les travaux menés par Damien Letexier et Geoffroy Deltel, de la société Photonis, sur la caméra couleur à très bas niveau de lumière CMOS Kameleon qui sont à l’honneur. Elle permet de voir en couleur dans une obscurité quasi-totale.

 

Avant, pour filmer de jour et de nuit il fallait deux caméras. En 2011, Photonis invente une caméra avec de nouveaux capteurs permettant d’obtenir des images des scènes le jour et la nuit jusqu’à la pleine lune. Cependant cette caméra se limitait à une vision nocturne monochrome. Pour voir en couleur la nuit, Photonis a mis au point Kaméléon.

 

Développée grâce au programme de financement Rapid (régime d’appui à l’innovation duale) de la direction générale de l’armement (DGA), la caméra Kaméléon présente un intérêt technologique manifeste pour de nombreuses applications. Parmi celles-ci : la surveillance urbaine, l’aide à la conduite de véhicules blindés de nuit, l’intégration dans le casque des pilotes d’hélicoptères civils et militaires, la surveillance des voies de circulation ou l’extension de l’utilisation des drones de surveillance la nuit.

L’AAT regroupe des membres de la communauté des armements terrestres appartenant ou ayant appartenu à la DGA, aux armées, à l'industrie ou à la recherche.

 

Photonis est une ETI (Entreprise de taille intermédiaire) française créée en 1937 et spécialisée en optronique dans le domaine du visible. Forte de 1000 personnes réparties sur 3 continents dont 550 basées à Brive en Corrèze (qui constitue le site principal de la société), Photonis focalise son développement sur la Recherche et Technologie ainsi que l’Innovation. Les technologies duales développées par Photonis trouvent leurs applications dans la Vision Nocturne au service des Forces et la photo-détection de pointe.

 

Ses technologies sont utilisées à bord du télescope Hubble, de la mission Maven Scout pour la découverte de la planète MARS, de la mission Rosetta lors de la rencontre avec la comète 67P, dans l’accélérateur de particules du CERN ou encore dans le Laser Méga Joule (Photonis conçoit et fabrique « l’appareil photo » du LMJ mais il fonctionne à la vitesse de la femto-seconde 10 (puissance -15 secondes). 45% de tous les spectromètres de masse fabriqués au monde sont basés sur un détecteur Photonis.

 

Enfin les technologies développées par Photonis permettent des découvertes scientifiques et médicales donnant lieu à de nombreuses publications et dépôts de brevet chaque année. Photonis représente 15% de l’export de la filière optronique française. Faisant de la société, le troisième plus gros exportateur fabricant de composants optroniques.

 

Le dispositif Rapid finance les projets spontanés d’innovation duale portés par des PME ou des entreprises intermédiaires indépendantes de moins de 2 000 salariés. Il soutient des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique, présentant des applications militaires mais aussi des retombées pour les marchés civils.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:50
L'OTAN a commandé cinq Global Hawk. photo Northrop Grumman

L'OTAN a commandé cinq Global Hawk. photo Northrop Grumman

 

05/06/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

Northrop Grumman a présenté le 4 juin 2015 le premier drone HALE (Haute Altitude Longue Endurance) Global Hawk destiné à l'OTAN, baptisé "NATO Alliance Ground Surveillance (AGS) aircraft".

 

La commande du Global Hawk avait été décidée en 2012 lors du sommet de l'OTAN. A Chicago, les pays de l'alliance avaient alors signé le contrat d'acquisition de cinq drones  "stratégiques” RQ-4 Global Hawk Block 40.

 

Northrop Grumman annonce que le système a été développé en collaboration avec des industriels européens dont Airbus Defence and Space, Selex ES et Kongsberg. Au total, les industriels de 15 pays (Sur les 28 de l'OTAN) ont été impliqués dans le programme AGS. Les 28 pays de l'alliance participeront ensuite au soutien du système sur le long terme. L'achat des drones et des équipements associés, ainsi que la formation du personnel, représentent un coût de plus d'un milliard d'euros, selon l'Otan. Les coûts de fonctionnement de l'AGS au cours des vingt prochaines années seront supérieurs à 2 md€. La France ne participe pas au programme d'acquisition.

 

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:55
Frégates : le bingo de DCNS

La Marine nationale disposera de 15 frégates de premier rang, dont huit FREMM (ici sur la photo) (Crédits : DCNS)

 

05/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la réactualisation de la loi de programmation militaire, DCNS, avec son partenaire Thales, est le grand gagnant. Le groupe naval va développer le programme de frégates de taille intermédiaire, dont le premier bâtiment est attendu en 2023 au lieu de 2025.

 

Bingo pour DCNS, un peu moins pour la Marine ! L'exportation en Égypte d'une frégate multmissions FREMM, initialement destinée à la Marine nationale, et la réactualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) permettent au groupe naval, et à un degré moindre à Thales, de remplir leur carnet de commandes sans coup férir. Une heureuse surprise donc pour le groupe naval. Cette décision permet aussi au ministre de la Défense de respecter le format des frégates fixé par le Livre blanc.

Ainsi, le 20 mai dernier à l'Assemblée nationale, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé une nouvelle feuille de route pour les frégates de la Marine nationale avec l'avancement de près de deux ans du programme de frégate de taille intermédiaire (FTI) dans la continuité de la production des FREMM à Lorient. Deux ans de gagné avec un horizon politique et budgétaire compliqué, c'est inespéré pour DCNS. "Au-delà de l'enjeu majeur pour notre Marine, il s'agit bien aussi d'un choix de politique industrielle", a d'ailleurs estimé le 29 mai dernier Jean-Yves Le Drian lors d'un déplacement sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué.

"Nous avons de même accéléré les études de la frégate intermédiaire, dite FTI, pour que la première livraison puisse intervenir en 2023 au lieu de 2025, avait expliqué le ministre de la Défense devant les députés de la commission de la défense. Ainsi, la livraison de la frégate à l'Égypte, qui pouvait apparaître comme une pénalisation de la marine nationale, et l'est en effet à court terme, aboutira de fait à une accélération de l'ensemble du processus".

 

Une accélération du calendrier pour DCNS

La feuille de route entraine pour DCNS et ses partenaires industriels une accélération des cadences de livraison des FREMM et du développement des FTI. Un problème de riches en quelque sorte. Car le prélèvement de la FREMM Normandie "sera compensé", a assuré le 29 mai Jean-Yves Le Drian en déplacement sur la base aéronautique navale bretonne de Lann-Bihoué. Et de préciser "je maintiens la livraison à la Marine nationale de six FREMM anti sous-marines, d'ici à fin 2019, selon le plan fixé par la LPM". Le chef d'état-major de la Marine a rappelé pour sa part que "dans la lutte anti sous-marine, le contrat opérationnel prévoit en effet une capacité de huit bâtiments, aujourd'hui temporairement réduite de trois".

"S'agissant des contrats passés avec l'Égypte, la deuxième FREMM qui n'avait pas été recettée par l'État fin décembre, est restée la propriété de DCNS, a rappelé le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet Billon, auditionné à l'Assemblée nationale le 26 mai. L'acompte versé à l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr) constitue par ailleurs un avoir qui servira à financer la frégate attendue dès 2019. D'aucuns souhaiteraient voir cette somme réinjectée dans le budget, mais elle constitue une économie, qui a donc vocation à être consommée instantanément".

Ensuite, d'ici à 2022, deux autres frégates FREMM anti sous-marines devront être livrées. Ces dernières disposeront d'une "capacité de défense anti-aérienne renforcée, par rapport aux premières. Elles seront suivies, dès 2023, par la livraison des cinq frégates de taille intermédiaire prévues". Selon Laurent Collet Billon, "la contractualisation avec DCNS et Thales sur les phases préliminaires débutera à la fin de l'année". Selon nos informations, DCNS et Thales s'inscrivent dans une verticalisation industrielle pour ce programme en partant dans une démarche d'ingénierie en plateau intégré, voire même en moyens d'ingénierie interopérables et intégrés. Cette nouvelle feuille de route s'appuie également sur des travaux de rénovation et de modernisation des frégates de type La Fayette afin de garantir le format de 15 frégates de premier rang dans l'attente de la livraison des FTI.

Le programme FTI "permettra d'atteindre en 2029 le format de 15 frégates de premier rang de nouvelle génération. D'ici là, il sera tenu grâce à l'ajout de sonars sur des frégates légères pour pallier ainsi nos lacunes en matière de lutte anti sous-marine", a expliqué le 27 mai à l'Assemblée nationale le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel. "Nous sommes loin en tout cas des 23 bâtiments dont le besoin était évoqué il y a quelques années", a pour sa part regretté le député Philippe Vitel. Au final, le programme FREMM est finalement passé à son origine de 17 frégates pour la Marine nationale à seulement huit aujourd'hui.

 

Pourquoi lancer le programme FTI

"La réduction du nombre de FREMM à huit permet de dégager des crédits nécessaires au développement du programme FTI", a assuré Laurent-Collet. L'idée de la frégate de taille intermédiaire - une frégate de 4.000 tonnes - a été lancée il y a deux-trois ans en raison de la difficulté par les industriels et la France à exporter la FREMM, qui s'est pourtant vendue au Maroc, puis en Égypte. D'ailleurs, l'Arabie Saoudite semble également intéressé par un tel bâtiment de guerre. Toutefois la FTI "correspond en réalité au tonnage en vigueur sur les marchés à l'exportation", a précisé Laurent Collet-Billon aux députés.

Le tonnage de la FTI est d'ailleurs analogue à celui des frégates vendues à Singapour il y a quelques années. Et le délégué général pour l'armement de préciser que les "frégates de 6.000 tonnes (comme les FREMM, ndlr), hautement technologiques et requérant des personnels très qualifiés, comme les FREMM, se vendraient mal".

"L'analyse de la DGA, menée ces derniers mois en collaboration avec DCNS et son partenaire Thales, a démontré le besoin d'un renforcement d'une offre française à l'export, qui soit complémentaire du produit FREMM, a expliqué le ministre le 29 mai. L'enjeu est aussi de pouvoir nous différencier au plan technologique, d'ici à dix ans, d'une concurrence mondiale concentrée sur le créneau des frégates de taille intermédiaire, avec le lancement de projets similaires en Espagne, Italie, et Allemagne notamment".

Des perspectives à l'export donc. Mais pas seulement. Ce programme donne aussi un bol d'air aux bureaux d'études de DCNS et de Thales. Le lancement de la FTI donne au groupe naval et à l'ensemble des sous-traitants "une visibilité significative dans leurs plans de charge (tant en ingénierie qu'en production)", a expliqué le ministre. Ce qu'a confirmé le délégué général : "cette opération présente un intérêt évident pour alimenter les bureaux d'études, qui autrement seraient restés à sec. La perspective est donc vertueuse au regard du maintien des capacités industrielles comme militaires, les frégates FTI étant d'un haut niveau". La FTI sécurise à la fois la production à Lorient et les bureaux d'études de DCNS et de Thales dans le domaine naval.

 

La Marine pénalisée sur le plan opérationnel

La livraison de la frégate Normandie aux Égyptiens a créé un retard d'équipement au sein de la Marine dans le cadre du programme FREMM, qui ne sera résorbé qu'en 2023. Et du coup, les capacités opérationnelles de la Marine, qui va recevoir sa deuxième FREMM (Provence) dans les jours qui viennent, sont diminuées jusqu'à cette date en raison de ce succès à l'export. "La vente de la Normandie a occasionné un retard d'environ un an dans l'arrivée des nouveaux bateaux, créant le besoin de combler des trous en maintenant en activité des bâtiments très anciens", a confirmé l'amiral Bernard Rogel.

Pour tenir coûte que coûte le contrat opérationnel, a-t-il expliqué, "il est donc nécessaire de prolonger d'un an la durée de vie de trois frégates F70 d'ancienne génération (Jean de Vienne, Montcalm et Primauguet, ndlr), avec leur équipage, plus nombreux que celui d'une FREMM". "Cela représente une charge de 212 équivalents temps plein (ETP) pour la période 2016-2019, effectifs auxquels s'ajoutent trente-cinq marins", qui vont contribuer à la formation des marins égyptiens, a détaillé le 21 mai dernier devant les députés de la commission de la défense chef de l'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.

"Ces marins sont prélevés sur le vivier encore très réduit de spécialistes FREMM de la marine, ceux-là même qui doivent assurer la montée en puissance du programme FREMM. Bien qu'ils puissent paraître dérisoires, ces chiffres sont donc non négligeables", a pour sa part estimé l'amiral Rogel.

 

Des moyens au plus juste en matière de défense aérienne

La Marine dispose de quatre frégates de défense aérienne. "Ce qui constitue le minimum", a fait observer l'amiral Rogel. Deux d'entre elles, Forbin et Chevalier Paul, qui appartiennent à la classe Horizon, font partie "des meilleurs bâtiments de ce type au monde". "Deux autres frégates, Jean Bart et Cassard, devront être remplacées en 2021-2022, car leurs missiles ne seront plus fabriqués à partir de cette date", a-t-il expliqué. Elles devraient être remplacées par deux FREMM à vocation de défense aérienne.

"Aujourd'hui, dès que la marine fait mouvement, en particulier dès qu'elle se rapproche de la terre, elle est exposée à la menace aérienne et missiles, a précisé le chef d'état-major de la Marine. Notre métier nous amène à proximité des côtes, dans des passages resserrés, au large de la Syrie, du Yémen ou de la Libye, sous la menace de missiles qui peuvent venir tant de l'air que de la terre. Sans la défense anti-aérienne, vitale, nous sommes donc exposés à des risques.

Revenant sur les FTI, le programme est "d'une solution alternative, demandée par le Livre blanc, qui a exigé la différenciation entre les FREMM et les frégates dites de taille intermédiaire, de la classe quatre mille tonnes, que nous avons l'ambition de doter de capacités de lutte anti-sous-marine, tels des sonars remorqués comme les VDS (Variable Depth Sonar)". Et de préciser que les FTI "ne pourvoient pas au remplacement des frégates de type La Fayette (FLF). Il s'agit plutôt de développer un nouveau type de bâtiment pour arriver au chiffre total de quinze frégates de premier rang tel qu'il est prévu par le Livre Blanc".

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:45
Le Maroc, 6ème client de la France pour l’armement

En janvier 2014, le Maroc a notamment reçu une frégate de la France, la FREMM Mohammed VI, plus gros bâtiment de combat de la Marine royale marocaine. Coût: 470 millions d’euros.

 

05/06/2015 Par Ziad Alami - le360.ma

 

La France a cumulé environ 4 milliards d’euros de commandes du Maroc sur les quatre dernières années. Des commandes portant sur les armes et technologies de défense.

 

Les Forces armées royales (FAR) sont un bon client de l’industrie française de Défense. «La France a, en effet, enregistré 4 milliards d’euros de prises de commande par Rabat sur la période allant de 2010 à la première moitié de 2014», dévoile Al Massae, dans son édition de ce vendredi 5 juin.

 

Se référant au rapport 2015 du ministère français de la Défense, destiné au Parlement, Al Massae indique que le Maroc demeure en pole position des pays importateurs d’armes françaises, arrivant à la 6ème place après l’Arabie Saoudite (12 milliards de dollars), l’Inde et le Brésil (6 milliards d’euros).

 

«Si le Maroc a précédemment rejeté une offre de vente de chasseurs français de type Rafale, il n’en demeure pas moins que ses acquisitions en armes françaises ont atteint des records » comparativement à d’autres pays arabes tels l’Algérie et la Tunisie, relève le quotidien.

 

En janvier 2014, le Maroc a notamment reçu une frégate de la France, la FREMM Mohammed VI, plus gros bâtiment de combat de la Marine royale marocaine, qui a coûté pas moins de 470 millions d’euros.

 

Sur la même période (2010-premier semestre de 2014), pas moins de 251 commandes d’armes présentées par le Maroc ont été acceptées par la France, contre 238 passées par l’Algérie, ce qui donne au royaume une supériorité absolue sur tout le continent africain, relève encore Al Massae, qui ajoute que l’armée marocaine reste un client stratégique pour l’industrie française de Défense. 

 

6ème client mondial pour les armes françaises, le Maroc a cependant tenu à diversifier ses sources d’armement. Selon les données de l’Institut Sipri pour la période 2009-2013, les importations du Maroc se sont réparties sur 35% pour les Etats-Unis, 30% pour la France, 18% pour les Pays-Bas et 11% pour la Chine.

 

Parmi les contrats majeurs du Maroc ces dernières années, outre celui passé avec la FREMM française, fleuron de la Marine royale, celui portant sur l’achat par Rabat de 24 chasseurs US de type F16 auprès de Lockheed Martin. Les Forces royales air (FRA) font partie des rares au monde (10 au total) à disposer de chasseurs aussi sophistiqués que les F16 américains, ce qui a valu au Maroc une supériorité aérienne incontestée sur tout le continent africain, voire au-delà. Les F16 marocains ont fait leurs preuves dans la guerre anti-Daech en Irak et en Syrie, ainsi qu'au Yémen contre les rebelles houtis et les forces du président déchu Ali Abdallah Saleh.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 11:55
Une caméra pour voir la nuit en couleur

 

05/06/2015 Armée de Terre - Economie et technologie

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a remis le 2 juin 2015 le 42e prix « Ingénieur Général Chanson », décerné chaque année par l’Association de l’Armement Terrestre (AAT), à messieurs Damien Letexier et Geoffroy Deltel de la société Photonis pour leurs travaux sur la « Caméra couleur à très bas niveau de lumière CMOS Kamelon ».

 

Ce prix est attribué à des travaux ayant fait progresser le domaine de l’armement terrestre. Les lauréats peuvent être des ingénieurs de la Direction générale de l’armement (DGA), des officiers des armées, des ingénieurs de l’industrie ou des personnes des laboratoires de recherche.

« Aujourd’hui, l’armée de Terre est elle-même en pleine innovation avec son modèle Au Contact »,  a déclaré le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser. « Résolument tournés vers l’avenir, nous faisons le choix de construire ‘demain’ et non de reconstruire ‘hier’. Il nous est donc parfaitement naturel de faire aujourd’hui honneur à deux scientifiques qui ont pris le parti d’inventer ‘demain’. »

 

photo Photonis

photo Photonis

La caméra CMOS Kamelon permet de voir en couleur dans une obscurité quasi-totale. Avant, pour filmer de jour et de nuit, il fallait deux caméras. En 2011, PHOTONIS invente une caméra avec de nouveaux capteurs permettant d’obtenir des images le jour et la nuit jusqu’à la pleine lune. Cependant, cette caméra se limitait à une vision nocturne monochrome. Pour voir en couleur la nuit, PHOTONIS a mis au point Kaméléon. Développée grâce au programme de financement RAPID de la DGA, la caméra Kaméléon présente un intérêt technologique manifeste pour de nombreuses applications. Parmi celles-ci : la surveillance urbaine, l’aide à la conduite de véhicules blindés de nuit, l’intégration dans le casque des pilotes d’hélicoptères civils et militaires, la surveillance des voies de circulation ou l’extension de l’utilisation des drones de surveillance la nuit.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 11:40
Mil MI-26T2

Mil MI-26T2

 

June 4, 2015: Strategy Page

 

 In May 2015 Russian announced that production of an upgraded Mi-26 (Halo) transport helicopter has started. In 2011 the new model, the Mi-26T2, made its first flight and Russia began looking for export customers. In 2014 Algeria agreed to buy six of them. Earlier the Russian Air Force ordered 22 Mi-26T2s and paid to have twenty older Mi-26s upgraded to the Mi-26T2 standard. In 2010 China agreed to build the Mi-26 under license but that project is stalled.

 

The original 49 ton Mi-26 entered service in 1983 and production continued into the 1990s, with 322 built for military and commercial customers. This model could haul 20 tons 550 kilometers or 15 tons for 900 kilometers. The Mi-26 can also carry up to 60 troops or 30 stretchers. The Mi-26T2 weighs 56 tons and has about 25 percent better performance than the original Mi-26 as well as being more reliable.

 

The Mi-26 is similar to the American CH-53E and the Mi-26T2 is more like CH-53K. The CH-53 is a contemporary of the original Mi-26 and used mainly by the U.S. Navy and Marine Corps. The new CH-53K is 16 percent heavier (at 42.3 tons) than the current CH-53E and able to carry nearly twice as much (13.5 tons). The CH-53K will be much easier to maintain and cost about half as much per flight hour to operate. Thus, the CH-53 can haul cargo at half the cost but at half the speed. Russia has similar goals with the Mi-26 and Mi-26T2.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 18:55
2014: une bonne année pour l'export défense

La France, dès début 2015, a signé plusieurs contrats pour la vente de Rafale. photo Ministère de la Défense

 

03/06/2015 par Justine BOQUET – Air & Cosmos

 

Début juin est paru le rapport au Parlement 2015 sur les exportations d'armement en France. 2014 fût une très bonne année. Ainsi comme l'a déclaré Jean-Yves Le Drian « avec 8,2 milliards d'euros, les prises de commandes de l'industrie françaises progressent de 18% par rapport à 2013 ».

 

En effet, au regard de l'évolution des prises de commandes françaises depuis 2005, on remarque une hausse continue depuis 2012. Le résultat 2014 « est le meilleur jamais enregistré par ce secteur », avec une forte augmentation de la part des contrats supérieurs à 200 millions d'euros.

 

Avec 5 735 millions d'euros de commandes passées, la région proche et moyen-orient représente le plus gros client de la France en 2014. Il faut dire que l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Qatar ont vu leurs acquisitions explosées depuis 2013. Ils sont respectivement le 1er, 4ème et 15ème client export de la France sur la période 2005-2014.

 

Toutefois le commerce intra-européen est toujours autant florissant, l'UE ayant passée – l'année dernière – pour plus de 300 millions d'euros de commandes à la France. Le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Allemagne sont, quant à eux, les 8è, 17è et 19è principaux clients de la France sur la même période.

 

Enfin le continent asiatique représente un potentiel de vente intéressant, avec 981,2 millions d'euros de commandes passées. On retrouve parmi les clients majeurs de Paris l'Inde (n°2), la Malaisie (n°7), Singapour (n°9), l'Indonésie (n°11), la Corée du Sud (n°14), le Pakistan (n°16) et la Chine (n°18).

 

Le Brésil, les Etats-Unis, le Maroc, la Russie, l'Egypte, l'Australie et le Mexique ont eux aussi été des acheteurs importants pour l'Hexagone sur la période 2005-2014.

 

Plus récemment, entre 2010 et 2014, l'Arabie Saoudite s'est positionnée comme étant LE client majeur de la France avec 12 milliards d'euros de commande. Elle est suivie par l'Inde et le Brésil (6 milliards), les Emirats Arabes Unis (4 milliards), les Etats-Unis et le Maroc (3 milliards) et enfin le Royaume-Uni, la Malaisie, Singapour et la Russie (2 milliards).

 

Malgré ces résultats plus que satisfaisants, la France ne parvient pas à se démarquer du conglomérat européen. Les parts de marché pour l'exportation d'armement entre 2010-2014 sont majoritairement détenues par les Etats-Unis avec 48,2%. La France se perd donc dans l'UE, qui représente 28,2% des parts de marché.

 

Les contrats récemment conclus devraient permettre à Paris de maintenir ce cap voir même de progresser davantage. Ainsi, en février 2015, la France a signé avec l'Egypte pour la livraison de 24 Rafale. En mai, c'est le Qatar qui a passé commande, et ce pour le même nombre d'appareils.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 18:50
Why do we spend so much? The British defence industry is to blame (photo Think Defence)

Why do we spend so much? The British defence industry is to blame (photo Think Defence)

 

01 Jun 2015 By Lewis Page * - The Telegraph

 

The defence review is a chance to stop wasting money on tanks, frigates and pilots - and break the dominance of BAE Systems

 

It’s Strategic Defence and Security Review (SDSR) time again, in which we follow the new custom of making all defence policy shortly after an election without debate – thereby humanely relieving ministers of any need to justify their actions.

Things are dire in the Armed Forces. The RAF is down to embarrassingly few operational bombers and has no submarine-hunting planes at all. The Army is yet again stripping itself of soldiers. The Navy is shortly to receive aircraft carriers, but they can carry only vertical-lift jets. We used to have some of those, but we got rid of them in the last SDSR. We will have to buy the F-35B Joint Strike Fighter instead, which is new, complicated and cripplingly expensive.

So our defences are rickety: yet there’s no prospect of any big spending increases. Indeed, George Osborne has asked for further cuts to be made. Nor is there any prospect now of the MoD managing to avoid replacing Trident – much as it would corporately like to.

So that’s it then: Britain’s just a third-class power. And yet our defence budget is the fifth biggest in the world. It’s around the same as that of France, and France has a proper aircraft carrier – complete with planes. France also has hundreds of operational strike jets, not scores; it has maritime-patrol planes; its army may soon have twice as many soldiers as ours.

 

 

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* Lewis Page is a former Royal Navy officer and author of 'Lions, Donkeys and Dinosaurs: Waste and Blundering in the Military’

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 17:55
L'industrie française de l'armement vise toujours plus loin

 

3 juin 2015 par Jérôme Jadot - .franceinfo.fr

 

Le ministère de la Défense a publié les chiffres des exportations d'armes françaises, en forte hausse en 2014. Une augmentation de 18% pour des ventes s'élevant à plus de huit milliards d'euros, portée par des contrats à plusieurs centaines de millions d'euros.

 

C'est un incontestable bol d'air pour la balance commerciale française. Dans un rapport publié mercredi, le ministère de la Défense se réjouit de la bonne santé des exportations françaises d'armes, en hausse de 18% en 2014. "La meilleure performance à l'export depuis 15 ans", précise le texte.

 

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:55
photo SIA Lab

photo SIA Lab

 

Source SIA Lab

 

Le 29 mai 2015, la dix-neuvième session de démonstrations s’est déroulée au SIA Lab, sur le thème « La santé connectée au service des armées »,  en présence d’une vingtaine de représentants du ministère de la Défense.

Les opérations militaires se déroulent dans un cadre de plus en plus numérisé et les processus de santé doivent s’intégrer harmonieusement dans les processus développés en interarmées ou par les armées pilotes du soutien.

Il s’agit, dans ce cadre, de présenter en complément du programme ISSAN, des outils permettant de satisfaire le besoin opérationnel.

 

Trois solutions ont été présentées lors de cette session :

- La société INTERACTION HEALTHCARE a présenté une solution de simulation numérique en santé.  Son application permet d’organiser des sessions de formation autour d’un cas clinique. www.interaction-healthcare.com

- La société AMA a présenté XPERTEYE, une solution de formation et de télé-assistance à partir de lunettes connectées. Cet outil permet au médecin de guider à distance, et par visioconférence, un infirmier portant secours à un blessé sur le terrain. www.advancedmedicalapplication.com

- La société SWID a présenté une suite de solutions logicielles : S-Frag, TMDB et S-Grity, permettant la protection et le marquage des données issues des dossiers médicaux numérisés. SWID peut également garantir l’intégrité des sources de données médicales. www.swid.fr

 

Les présentations actives en direct ont couvert les aspects techniques et opérationnels de chaque solution, suivies de sessions de questions-réponses avec la salle.
Un atelier de réflexion à huis clos a conclu la session et les participants étatiques ont pu échanger sur les avantages et possibilités qu’ils entrevoyaient pour ces quatre solutions, dans le cadre de leurs activités.

La prochaine session de démonstrations, qui se tiendra le jeudi 25 juin, aura pour thème « La cybersécurité ».
Participation réservée aux représentants du ministère de la Défense et uniquement sur invitation.

 

Pour tout renseignement, contactez le SIA Lab et retrouvez les dernières actualités sur notre site internet www.sia-lab.fr.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:20
CAE remporte un contrat d’un quart de milliard de dollars de l’Armée américaine

 

4 juin 2015 45eNord.ca

 

CAE USA, la filiale américaine de l,entreprise montréalaise CAE, remporte un contrat de la part de l’U.S. Army pour fournir l’entraînement complet des pilotes d’appareils à voilure fixe. La valeur prévue du programme, y compris les options,est d’environ 200 millions $US [249,54 Millions $ CAN] au cours des huit prochaines années. Nous reproduisons ici dans son intégralité le communiqué de l’entreprise.

 

CAE a annoncé aujourd’hui que CAE USA a remporté un contrat de la part de l’United States Army pour fournir la formation initiale et périodique complète de plus de 600 pilotes d’appareils à voilure fixe de l’U.S. Army et de l’U.S. Air Force chaque année.

 

Selon les modalités du contrat, qui a été octroyé comme un contrat à prix fixe ferme de plus de 29 millions $US pour la période de base et six années en option jusqu’au 30 septembre 2023, CAE USA fournira des services d’entraînement clé en main dans un nouveau centre de formation appartenant et exploité par CAE qui sera construit à l’aéroport régional Dothan en Alabama, à proximité du centre d’excellence aéronautique de l’U.S. Army (USAACE) à Fort Rucker.

 

La valeur totale du contrat échelonné sur les huit prochaines années devrait être d’environ 200 millions $US ½249,54 Millions $ CAN].

 

Le programme d’entraînement sur appareils à voilure fixe de l’U.S. Army est responsable de fournir tout l’entraînement nécessaire aux pilotes chevronnés sur appareils à voilure tournante de l’U.S. Army qui effectuent une transition vers la flotte composée de plus de 350 appareils à voilure fixe de l’U.S. Army.

 

L’U.S. Army et CAE mettront également en œuvre un nouveau programme d’entraînement initial sur appareils à voilure fixe (IEFW) afin que les nouveaux élèves-pilotes recrutés par l’U.S Army puissent amorcer leur cheminement de carrière vers les appareils à voilure fixe plus tôt. Le programme d’entraînement sur appareils à voilure fixe de l’U.S. Army sert également à effectuer l’entraînement périodique officiel des pilotes d’avions C-12/RC-12 King Air, ainsi que l’entraînement annuel des pilotes C-12 King Air de l’U.S. Air Force.

 

«Nous sommes honorés et fiers d’avoir été sélectionnés par l’U.S. Army comme son partenaire de choix en matière d’intégration des systèmes de formation pour l’entraînement sur appareils à voilure fixe», a déclaré Gene Colabatistto, président de groupe, Défense et sécurité à CAE. «Nous réunirons l’entraînement virtuel, constructif et sur appareil en fournissant à l’U.S. Army un programme d’entraînement moderne et flexible qui fera en sorte que les pilotes d’appareils à voilure fixe de l’U.S. Army auront accès à un entraînement sécuritaire et de qualité supérieure. Voilà un autre excellent exemple d’utilisation par CAE de son savoir-faire en intégration des systèmes de formation pour fournir une solution complète d’entraînement clé en main.»

 

CAE commencera la construction immédiatement d’un nouveau centre de formation à l’aéroport régional Dothan équipé de salles de classe à la fine pointe de la technologie; d’un environnement d’apprentissage intégré de systèmes d’entraînement et d’autres installations modernes. CAE tire parti des conceptions existantes et construit actuellement une série de dispositifs d’entraînement, y compris deux simulateurs de vol (FFS) C-12 King Air de Série CAE 7000XR et deux dispositifs intégrés d’entraînement aux procédures (IPT) reconfigurables CAE Simfinity C-12 King Air.

 

e plus, CAE développera deux autres FFS de Série CAE 7000XR, considérés comme les FFS principaux, qui seront dotés de la conception révolutionnaire de postes de pilotage interchangeables (RORO) de CAE qui permet l’utilisation dans le simulateur de postes de pilotage représentant divers modèles d’appareils. CAE développera quatre postes de pilotage RORO représentant diverses configurations de l’avion C-12 King Air utilisé par l’U.S. Army et l’U.S. Air Force. Lorsque deux des postes de pilotage sont installés dans le simulateur de vol principal, les deux autres peuvent être connectés à une station d’accueil et être utilisés comme des dispositifs d’entraînement au vol équivalant au niveau 6.

 

Le programme d’entraînement complet sur appareils à voilure fixe de l’U.S Army inclura également l’entraînement sur appareil fourni par CAE. La transition des pilotes d’appareils à voilure tournante de l’U.S. Army et l’entraînement initial des élèves-pilotes d’appareils à voilure fixe de l’U.S. Army nécessiteront l’utilisation de six nouveaux avions Grob G120TP qui seront achetés par CAE. De plus, CAE concevra et construira deux dispositifs d’entraînement en vol Grob G120 TP et une série de dispositifs d’entraînement sur ordinateur et de didacticiels pour appuyer le programme d’entraînement. Une flotte de 10 avions C-12U King Air appartenant et entretenus par l’U.S. Army sera également exploitée par les instructeurs de CAE pour fournir l’entraînement en vol sur l’avion C-12 King Air.

 

«Le programme d’entraînement sur appareils à voilure fixe de l’U.S. Army que nous développons sera un programme de renommée mondiale qui crée un juste équilibre entre l’instruction en classe et l’entraînement en vol», a déclaré Ray Duquette, président et directeur général de CAE USA. « Nous tirerons parti de nos plus récentes capacités d’entraînement, comme la formation sur la récupération en cas de perte de contrôle et les systèmes de briefing/débriefing CAE Flightscape, pour fournir un entraînement fondé sur des scénarios propres aux exigences de l’U.S. Army relativement aux appareils à voilure fixe. Cela nous permettra également d’élargir notre offre en matière de fourniture de programmes complets de formation initiale militaire que d’autres organismes gouvernementaux américains et d’autres forces armées internationales pourront utiliser.»

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:56
Remise du rapport au Parlement sur les exportations d’armement

Ce rapport, qui prolonge la démarche de transparence engagée en 2012 par le Gouvernement, facilite la lisibilité et la compréhension des exportations d’armements effectuées par la France.

 

04/06/2015 Domenico Morano  - DICoD

 

Le rapport au Parlement sur les exportations d’armement a été remis aux députés et aux sénateurs lundi 1er juin.

 

Le rapport au Parlement 2015 sur les exportations d’armement a été remis lundi 1er juin aux députés et aux sénateurs. Ce rapport, qui prolonge la démarche de transparence engagée en 2012 par le Gouvernement, facilite la lisibilité et la compréhension des exportations d’armement effectuées par la France.

 

En dépit de l’accentuation de la concurrence au niveau internationale, les exportations françaises marquent une progression de près de 18 % des prises de commandes par rapport à 2013, représentant 8,2 milliards d’euros pour l’année 2014. Cette réussite est le fruit de l’implication complète des services de l’État et du ministère de la Défense aux côtés de tous les acteurs industriels réunis au sein de l’équipe France.  Les exportations d’armement constituent une garantie essentielle de l’autonomie de la France en maintenant la capacité du pays à répondre aux futurs besoins d’équipements de ses armées.

 

Les excellents résultats 2014 contribuent à la préservation de la base industrielle et technologique de Défense (BITD) tout en apportant une contribution décisive au commerce extérieur du pays. Les exportations françaises confortent un maillage à travers tout le territoire, concourant à son développement économique et industriel. Elles concernent ainsi directement un cinquième de l’ensemble des emplois de l’industrie de Défense (environ 37 000 emplois) et 669 entreprises françaises, dont plus de la moitié sont des PME.

 

Le rapport dresse également un bilan de la réforme du contrôle des exportations entrepris depuis un an. Cette réforme a permis de renforcer l’outil français de contrôle en favorisant un examen encore plus approfondi des demandes d’autorisation d’exportation. Il facilite également l’accès de toutes les entreprises au processus de contrôle. Ainsi, en 2014, les vingt-deux agents assermentés du ministère de la Défense ont effectué un contrôle sur place et sur pièce de trente-sept sociétés.

 

Sur le plan international, la France soutient également de nombreuses initiatives en matière de maîtrises des armements. Cet appui s’est notamment traduit en 2014 par la ratification du Traité sur le commerce des armes (TCA), premier grand traité dans le domaine du désarmement et de la maîtrise des armements adopté depuis 1996. Ce traité vise à prévenir efficacement les conséquences dramatiques du commerce illicite ou non régulé des armes sur les populations civiles. Il contribuera à l’avenir au renforcement de la paix et de la sécurité internationales, la France ayant réaffirmé sa disponibilité à coopérer avec tous les États qui lui en feront la demande pour les assister dans la mise en œuvre du TCA.

 

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:55
Credits Areva ELTA

Credits Areva ELTA

 

04 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - L'Etat s'est déclaré favorable à une reprise par EDF de la majorité de l'activité réacteurs d'Areva afin de pérenniser la filière nucléaire française, a affirmé jeudi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, qui a réitéré qu'il n'y aurait pas de licenciement sec.

 

Cette décision de l'Etat a pour objectif de donner une stabilité, une pérennité à la filière nucléaire qui est une filière d'avenir en France comme à l'international, a affirmé le ministre sur France Info, niant qu'il s'agisse d'un démantèlement d'Areva.

 

Il faut que le camp français travaille ensemble à l'international, a ajouté M. Macron, qui a rappelé qu'Areva et EDF avaient trop souvent, par le passé, joué l'une contre l'autre, aussi bien à l'international que sur notre propre sol.

 

Il a souligné que la décision du gouvernement était stratégique, mais qu'elle était soumise à la condition qu'il y ait un vrai pacte industriel entre EDF et Areva, qui disposent désormais d'un mois pour parvenir à un accord.

 

On se donne un mois pour que ce pacte puisse être signé entre EDF et Areva, a-t-il insisté.

 

Le ministre a rappelé que l'Etat avait exigé avant même l'annonce de mercredi qu'il ne devait pas y avoir de licenciement sec et insisté sur la préservation de tous les sites de production.

 

La priorité ce n'est pas quelque plan social que ce soit, mais la négociation stratégique, industrielle et commerciale, a-t-il assuré.

 

L'Etat a tranché mercredi en faveur d'une reprise par EDF de la majorité de l'activité réacteurs d'Areva tout en s'engageant à renflouer le groupe, signant la fin du modèle intégré prôné depuis la création du spécialiste du nucléaire en 2001.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:50
photo EATC

photo EATC

 

02 juin 2015 Par Anne-Katell Mousset - Usinenouvelle.com

 

Le journal économique espagnol El Confidencial a obtenu de nouvelles informations sur le crash de l’avion de transport militaire A400M à Séville le 9 mai dernier.  "Une chaîne d’échecs de l’Allemagne à Séville", écrit le journal qui évoque "une série d’erreurs techniques et humaines dans le processus de contrôle qualité" de cet avion. Airbus avait déjà reconnu la semaine dernière un problème lors de l'étape d'assemblage final de l'avion. 

 

Des protocoles "sautés" sur le site de seville 

Le FADEC (Full Authority Digital Engine Control), ce système informatique particulièrement complexe de contrôle du moteur, n’aurait ainsi pas été vérifié en simulateur avant le vol d’essai, ont expliqué des sources du secteur aéronautique au journal. Lors de l’assemblage final, "beaucoup de protocoles de vérification ont été 'sautés'. Si un rodage des moteurs à haute vitesse au sol avait été fait, ils se seraient arrêtés avant le décollage", ont relaté ces sources.

Une "précipitation" des équipes qui s’explique, selon le journal espagnol, par un retard de "2700 heures" accumulées en amont, sur le site de fabrication allemand.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 11:20
PD-100 Black Hornet photo ProxDynamics

PD-100 Black Hornet photo ProxDynamics

Des mini-drones serviront dorénavant d'éclaireurs aux blindés sur les champs de bataille (ProxDynamics)

 

3 juin 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Kongsberg Gallium, une entreprise de localisation géospatiale et de logiciels de visualisation d’Ottawa, a annoncé récemment la sortie d’une nouvelle version de son Système de commandement intégré (ICS) de véhicule qui permet désormais aux commandants de véhicules blindés d’explorer et de voir champ de bataille à l’aide de mini drones.

 

Le système de commandement intégré est un système logiciel utilisé au sein de l’OTAN qui relie tous les capteurs et les systèmes dans un véhicule blindé de combat en utilisant le standard ouvert de Service de distribution des données (DDS).

 

La plate-forme de ICS fournit aux commandants de véhicules sur le champ de bataille un portrait de la situation, des menaces immédiates, et de l’emplacement du véhicule, et fournit un moyen de contrôler et d’interagir avec tous les capteurs et les systèmes sur le véhicule.

 

Récemment, Kongsberg Gallium a intégré au système le drone PD-100 Black Hornet de la société norvégienne la ProxDynamics. Dans un scénario digne d’un film de science fiction, le système utilise de minuscules drones volants qui peuvent tenir dans dans la poche de l’uniforme de combat d’un soldat et rapidement et facilement déployés sur le champ de bataille

 

PD-100 Black Hornet photo ProxDynamics

PD-100 Black Hornet photo ProxDynamics

Les données vidéo et de position des drones sont transmises directement sur l’écran ICS dans le véhicule.

 

L’intégration du PD-100 de ProxDynamics comme éclaireur permet aux commandants de véhicules de débusquer les menaces potentielles, les embuscades ou les obstacles sans risquer le véhicule et l’équipage.

 

Kongsberg Gallium et ProxDynamics ont d’ailleurs fait la démonstration de cette technologie au salon de la défense CANSEC à Ottawa les 27 et 28 mai.

 

Le système pourra être déployé dans des véhicules de combat de l’OTAN dès 2016.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

3 juin 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Trois des quatre moteurs de l’avion de transport militaire A400M qui s’est écrasé à Séville (sud de l’Espagne) début mai, faisant 4 morts et 2 blessés graves, ont connu des problèmes de puissance au décollage, a annoncé Airbus Defence and Space, en citant les premières analyses de la commission d’enquête espagnole.

 

« Les moteurs 1, 2 et 3 ont subi un gel de la puissance après le décollage et n’ont pas répondu aux tentatives entreprises par l’équipage pour contrôler normalement la puissance tandis que le quatrième moteur a répondu normalement aux demandes de l’équipage », a indiqué le groupe dans un communiqué.

 

Airbus DS ajoute que les autres systèmes de l’avion ont fonctionné normalement et qu’il n’y a pas eu d’autre anomalie identifiée durant le vol.

 

Ces éléments coïncident avec les problèmes identifiés par l’avionneur le 19 mai dans une note d’alerte diffusée aux opérateurs de l’appareil.

 

« Quand les pilotes ont placé la manette des gaz sur +flight idle+ (ralenti, NDLR) pour réduire la puissance, celle-ci a effectivement été réduite mais elle est ensuite restée en ralenti sur les trois moteurs affectés durant le reste du vol, en dépit des tentatives de l’équipage pour récupérer de la puissance », poursuit l’avionneur.

 

Ces éléments sont basés sur l’exploitation des boîtes noires de l’appareil.

 

Le 19 mai, Airbus avait déjà ordonné à ses clients une inspection de leurs appareils A400M, leur adressant une note d’alerte pour leur demander de contrôler le système de gestion électronique des moteurs.

 

Dans son communiqué, Airbus DS souligne que ces éléments n’ajoutent pas d’autres recommandations à celles figurant dans l’alerte opérationnelle du 19 mai.

 

L’avion effectuait un vol d’essai avant sa livraison à la Turquie prévue pour juillet.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
A Pathfinder UGV

A Pathfinder UGV

 

01 June 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

B-Cat Military has finished development testing of its one hundred per cent South African designed and built Pathfinder unmanned ground vehicle (UGV), which is being offered to the South African National Defence Force (SANDF).

 

The civil version of the B-Cat has been around for a number of years and started out as an unmanned mining vehicle for exploring blasting areas. Roughly two years ago B-Cat Military began development of a version for defence and security applications, which is available for a variety of missions such as anti-poaching, reconnaissance, perimeter surveillance, riot control intelligence gathering, forward deployment etc.

 

The company’s Pieter le Roux told defenceWeb that development has concluded and the vehicle is ready for production. The Pathfinder recently test-fired its 12.7 mm Rogue remote control weapons cluster supplied by Reutech, and was demonstrated to the SANDF, which has expressed a lot of interest in the type. The SANDF has bought into the remote controlled and unmanned idea, according to le Roux.

 

Le Roux said the vehicle would initially be marketed locally, targeting entities like the police (which could use it as a non-lethal crowd control tool), security services and the military before moving into the rest of Africa, as the Pathfinder is “an African machine for the African theatre of war.”

 

B-Cat Military said the Pathfinder is designed to operate in complex urban environments. “The Pathfinder UGV operates in close support to dismounted soldiers to also provide a forward fire suppression platform with an added additional payload carrying capacity. Some of the possible payloads include ammunition, chemical, biological, radiological and nuclear (CBRN) detection, intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR), weapons, supplies, medical equipment etc.”

 

For base protection duties, the Pathfinder could be used to investigate intruder alarms, function as a mobile remotely operated radar and night vision or thermal imaging platform and could engage intruders with weapons.

 

In the support role, B-Cat Military said that the Pathfinder can be used by dismounted infantry sections to detect and destroy improvised explosive devices (IEDs), function as an ambush early warning system, gather intelligence, provide missile/small arms fire protection and provide communications support.

 

The Pathfinder can be fitted with limited mine protection and mine detection technology.

 

One of the envisioned roles for the Pathfinder is medical evacuation of injured soldiers out of combat zones, the replenishment of medical supplies to forward lines and protection for injured and medical personnel.

 

The six wheeled Pathfinder can be remotely operated at distances of between 400 metres and seven kilometres, terrain and communications systems dependant. The vehicle weights 800 kg without equipment and can carry a 300 kg payload. It is 1.7 metres long, 1.1 metres wide and .8 metres high. Its battery allows for ten hours of operation, but the battery pack can be switched out for continuous operation.

 

Le Roux explained to defenceWeb that the Pathfinder can be made bigger or smaller depending on customer requirements and is very flexible in terms of payload, use, size and weight. For instance, it could be used for firefighting or carry stretchers and have customer equipment integrated onto it.

 

The vehicle was displayed at the Africa Aerospace and Defence (AAD) exhibition in September last year with a mast-mounted Reutech radar and day sights, but can be fitted with other sights and equipment. Reutech said it is quite unique on the continent and had generated a lot of interest during AAD 2014. Le Roux said the niche market the Pathfinder is serving could be “quite substantial.”

 

B-Cat Military offers the Pathfinder with a control station and battery packs or can supply it with a transport vehicle, such as a Toyota Land Cruiser or Mercedes Sprinter. This would be fitted with a control station, recharging point and quick offload tray. The Pathfinder can also be aircraft deployed.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:35
Armor: Argo In China

source military-today.com

 

May 28, 2015: Strategy Page

 

Chinese airborne and light infantry units are being equipped with a Chinese made amphibious ATV (All Terrain Vehicle). This is an 8x8 vehicle apparently based on the Canadian Argo design, which has been around since the 1960s and has been regularly upgraded, refined, improved and extensively used all over the world. The Chinese ATV can carry six people (including the driver), weighs 1.7 tons and has a max payload of about a ton. If used amphibiously the ATV can only carry about a third of a ton. Max road speed is 60 kilometers an hour. The ATV is 3.9 meters (12.7 feet) long and 1.8 meters (5.9 feet) wide. The Chinese military has several thousand of these vehicles, many (if not most) of them with non-combat units.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:55
TALIOS - photo Thales Group

TALIOS - photo Thales Group

 

3 juin 2015 by Thales Group

 

Designed entirely around operational feedback from users, TALIOS is the latest addition to the Thales family. TALIOS is the first optronic pod to cover the entire critical decision chain from intelligence gathering to weapon delivery.

Capabilities range from deep strike with long-range missiles and bombs to air-to-air target identification and close air support, and include the rapidly emerging requirement of Non-Traditional Information, Surveillance and Reconnaissance (NTISR).

Key features

- Latest generation of high-resolution sensors and high-precision line-of-sight stabilization
- Wide-angle vision providing critical contextual information and making the pod a key component of the pilot’s visual environment throughout the mission.
- Open architecture and a high level of functional integration


All functions will be standard for both French and international customers. With its open architecture, the TALIOS pod is conceived as a ‘plug & fight’ system for integration on all existing and future fighters.

Further information

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS


03.06.2015 par Aerobuzz.fr


Hier soir, Airbus Defence and Space a envoyé une AIT (Accident Information Transmission) mettant à jour le contenu de l’AOT (Alert Operator Transmission) diffusée le 19 mai dernier à l’ensemble des opérateurs de l’A400M. L’AIT informe que les données du DFDR (l’enregistreur des paramètres de vol) et du CVR (l’enregistreur des conversations de bord) ont été correctement exploitées et que les premières analyses ont été conduites par la CITAAM (Comisión para la Investigación Técnica de Accidentes de Aeronaves Militares), avec les conseils techniques des équipes d’Airbus Defence and Space envoyées en soutien.

 

La CITAAM confirme que les moteurs 1, 2 et 3 de l’A400M qui s’est écrasé le 9 mai 2015 près de Séville, ont subi un gel de la puissance après le décollage et n’ont pas répondu aux tentatives entreprises par l’équipage pour contrôler normalement la puissance, tandis que le quatrième moteur a répondu normalement aux demandes de l’équipage. Quand les pilotes ont placé la manette des gaz sur « flight idle » (ralenti) pour réduire la puissance, celle-ci a effectivement été réduite mais elle est ensuite restée en ralenti sur les trois moteurs affectés durant le reste du vol, en dépit des tentatives de l’équipage pour récupérer de la puissance. Cette perte de puissance est cohérente avec le fait que les trois moteurs en question étaient concernés par les problèmes identifiés par l’AOT du 19 mai.

 

Les premières analyses ont montré que les autres systèmes de l’avion ont fonctionné normalement et qu’il n’y a pas eu d’autre anomalie identifiée durant le vol. En conséquence, Airbus Defence and Space n’ajoute pas d’autres recommandations à celles figurant dans l’AOT du 19 mai.

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