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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 15:55
Credits Areva ELTA

Credits Areva ELTA

 

03/06/2015 latribune.fr

 

Deux grands scénarios sont actuellement sur la table : la reprise totale ou partielle de l'activité réacteurs d'Areva par EDF ou la création d'une coentreprise avec l'électricien pour les seules activités ingénierie du groupe. La décision définitive est attendue pour juillet.

 

La réunion de travail des membres du gouvernement concernés par le dossier Areva révélée mercredi 3 mars au matin par la presse a bien eu lieu. Elle a rassemblé à l'Elysée, à l'issue du Conseil des ministres, autour du président de la République François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls et les ministres de l'Economie Emmanuel Macron, de l'Energie, Ségolène Royal, des Finances, Michel Sapin, et des Affaires Etrangères, Laurent Fabius. Mais il ne s'est agi que d'une réunion d'étape concernant le rapprochement entre l'ex-fleuron du nucléaire et EDF.

 

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 15:55
Furtivité, le camouflage haute technologie (JDef)


2 juin 2015 Journal de la Défense (#JDef)

 

Systèmes de vision nocturne, par infrarouge ou de détection radar… la haute technologie est au cœur des opérations militaires modernes. Qu’elles opèrent au sol, sur l’eau ou en l’air, nos armées utilisent tous les jours ces moyens pour détecter et tromper l’adversaire. C’est ce camouflage moderne que l’on appelle la furtivité.

Ce mois-ci, le Journal de la Défense (#JDef) vous emmène au cœur de ces systèmes innovants, à la rencontre de ces spécialistes de la dissimulation.

Grille de diffusion sur la chaîne LCP-An

-mercredi 3 juin à 21 :14

-jeudi 4 juin à 00 : 59

-lundi 29 juin à 16 : 04

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 15:50
Airbus : le programme A400M est-il en danger ?

Les clients de l'A400M s'apprêtent à annoncer des réductions massives de commandes, selon le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon

 

03/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Réduction massive des commandes, absence d'autoprotection, parachutage par les portes latérales à revoir, logiciels du FADEC déficients, crash, retards de livraison... L'A400M pose beaucoup de problèmes, selon le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, et le chef de l'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier. En pose-t-il beaucoup trop?


 

Décidément le programme A400M est maudit. Depuis son lancement en 2001, cet appareil de transport militaire semble poursuivi par une malédiction. C'est le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, qui est apparu, lors de son audition à la commission de la défense de l'Assemblée nationale, inquiet pour ce programme, y compris pour son avenir. Car selon lui, "on peut s'interroger sur l'attitude des pays parties prenantes du programme, sachant qu'un certain nombre d'entre eux envisagent d'ores et déjà de diminuer massivement leurs commandes. Au mois de juillet prochain, M. Enders (PDG d'Airbus Group, ndlr) rencontrera le ministre de la Défense : il sera question du nombre d'avions susceptibles d'être livrés à la France en 2015".

Dans ce nouveau contexte, pour Laurent Collet-Billon, "plusieurs questions se posent. La première est de savoir comment garantir que l'évolution de la production, de la part d'Airbus, ne conduise pas à des régressions".

S'agissant du crash d'un appareil début mai, Laurent Collet-Billon a rappelé que trois des quatre moteurs de l'appareil sont tombés en panne. Selon lui, "les causes de l'accident pourraient être à chercher dans une modification mal conçue du FADEC - Full authority digital engine control - et, probablement, dans une erreur de production". Airbus Group a émis une recommandation technique sur la vérification des moteurs. L'appareil, qui s'est crashé, avait "un FADEC du même type que celui développé en Malaisie et en Turquie, donc différent de celui des six avions français, lesquels ont accumulé plus de 10.000 heures de vol : on peut donc dire qu'ils sont sûrs".

 

Les boites noires exploitées

Mardi soir, Airbus Defence and Space a envoyé une AIT (Accident Information Transmission) mettant à jour le contenu de l'AOT (Alert Operator Transmission) diffusée le 19 mai dernier à l'ensemble des opérateurs de l'A400M. Selon le communiqué publié ce mercredi, "l'AIT informe que les données du DFDR (l'enregistreur des paramètres de vol) et du CVR (l'enregistreur des conversations de bord) ont été correctement exploitées et que les premières analyses ont été conduites par la CITAAM (Comisión para la Investigación Técnica de Accidentes de Aeronaves Militares), avec les conseils techniques des équipes d'Airbus Defence and Space envoyées en soutien".

La CITAAM confirme que les moteurs 1, 2 et 3 ont subi un gel de la puissance après le décollage et n'ont pas répondu aux tentatives entreprises par l'équipage pour contrôler normalement la puissance, tandis que le quatrième moteur a répondu normalement aux demandes de l'équipage. "Quand les pilotes ont placé la manette des gaz sur « flight idle » (ralenti) pour réduire la puissance, celle-ci a effectivement été réduite mais elle est ensuite restée en ralenti sur les trois moteurs affectés durant le reste du vol, en dépit des tentatives de l'équipage pour récupérer de la puissance", a expliqué Airbus Defence and Space. Cette perte de puissance est cohérente avec le fait que les trois moteurs en question étaient concernés par les problèmes identifiés par l'AOT du 19 mai.

Les premières analyses ont montré que les autres systèmes de l'avion ont fonctionné normalement et qu'il n'y a pas eu d'autre anomalie identifiée durant le vol. En conséquence, Airbus Defence and Space n'ajoute pas d'autres recommandations à celles figurant dans l'AOT du 19 mai.

 

Le DGA recense de nombreux autres déboires de l'A400M

L'avancement des différents développements en cours concerne les capacités tactiques de l'avion : extraction de charges lourdes par la rampe arrière, parachutage par les deux portes latérales et, "fonction essentielle aujourd'hui absente", autoprotection de l'avion - "en particulier contre les missiles de courte portée à guidage infrarouge", a expliqué Laurent Collet-Billon. Selon lui, "l'extraction des charges lourdes ne posera pas de problème particulier mais le doute est de mise sur le parachutage simultané par les deux portes". Et de rappeler que "l'histoire, sur ce point, se répète puisque le C-17 avait connu le même problème - lequel avait été réglé par un changement de parachute : la solution est sans doute à chercher de ce côté, une fois encore".

Laurent Collet-Billon est en revanche plus inquiet sur le développement de l'autoprotection. Tout comme le chef d'état- major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, qui a rappelé que sa "principale priorité" était "désormais l'arrivée des capacités tactiques, en particulier d'autoprotection, qui était prévue pour 2015, mais qui a pris du retard". Le général Mercier  peut être inquiet surtout après l'audition du Délégué général. "Je n'ai pas beaucoup de nouvelles s'agissant de l'autoprotection, a souligné ce dernier, ce qui n'est évidemment pas bon signe. Airbus a fait entrer en lice plusieurs entreprises sur le développement de cette capacité ; nous souhaitons donc avoir des précisions quant à ses perspectives d'intégration".

Enfin, s'agissant du ravitaillement en vol des hélicoptères, "les dernières nouvelles ne sont guère positives non plus", a-t-il expliqué. Des informations qui pourraient plomber le moral du général Mercier sur l'exécution de ses missions de transport tactique. D'autant qu'il est lui aussi insatisfait des livraisons des A400M qui "arrivent, mais pas au rythme que nous souhaiterions". Une inquiétude également partagée le 20 mai dernier à l'Assemblée nationale par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian : "je ne suis pas certain que nous recevrons bien les quatre appareils qui doivent nous être livrés en 2015. Or nous en avons besoin pour nos opérations extérieures".

 

A quoi servent les A400M?

"L'A400M représente déjà un atout pour nos missions logistiques", a assuré le général Mercier. Ces avions effectueront toutes leurs missions depuis la base aérienne d'Orléans, qui est "un système de combat à part entière, y compris pour les opérations extérieures". "Les possibilités de l'A400M quant à l'acheminement des matériels lourds sur des pistes sommairement préparées, par exemple, sont tout à fait significatives", a rappelé de son côté Laurent Collet-Billon, qui "continue d'être un farouche partisan de l'A400M".

"L'intérêt pour cet avion est au demeurant manifeste, non seulement de la part de la Malaisie, mais aussi des pays du Moyen-Orient, indépendamment des questions posées sur l'accident", a notamment assuré le patron de la DGA.

Le chef d'état-major souhaite également moderniser les capacités de l'armée de l'air. Dans ce cadre, l'escadron Touraine, premier escadron de transport équipé d'A400M Atlas, "continue à recevoir des appareils. Il dispose aujourd'hui de six avions, le septième devant arriver d'ici deux ou trois semaines"., a précisé le général Mercier. Cette modernisation permet, en parallèle, de simplifier le réseau des bases de transport. En 2016, l'armée de l'air ne disposera plus que de deux grands pôles de transport : le pôle A400M et opérations spéciales à Orléans et le pôle cargo léger et moyen à Évreux, où elle va transférer les CASA actuellement basés à Creil. Ce regroupement de spécialistes de la maintenance aéronautique au sein d'un escadron de soutien unique sur la base d'Évreux optimisera des compétences qui se raréfient.

 

Pourquoi l'achat de C-130?

Pourquoi la France veut-elle acheter des avions de transport tactiques C-130 d'occasion fabriqué par l'américain Lockheed Martin ? "Le vieillissement de la flotte d'avions de transport tactiques, en particulier les Transall et les C-130, est une préoccupation sensible, alors même que l'A400M rencontre les difficultés que l'on connaît. Cela conduit à envisager l'acquisition de C-130, a priori d'occasion, dont certains permettraient le ravitaillement en vol des hélicoptères", a expliqué le Délégué général pour l'armement. Par ailleurs, certains des C-130 seront équipés de missiles pour les besoins des forces spéciales.

"Compte tenu du renforcement de nos forces spéciales, et du fort taux d'utilisation de nos aéronefs, nous devrons peut-être nous doter très vite de moyens de transport tactique autres, en plus des A400M déjà commandés. Nécessité fera loi", a précisé aux député le ministre de la Défense.

Le ministère avait expliqué en mai qu'il étudiait la mise à disposition (acquisition ou location) d'une capacité de quatre appareils supplémentaires de transport, les C130, dont deux équipés pour pouvoir ravitailler en vol les hélicoptères. Pour Laurent Collet-Billon, "cette fonction est importante en Afrique, dans la mesure où la méthode actuelle de ravitaillement, au sol, sur des terrains sablonneux, est agressive pour les moteurs". Ce que confirme le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, qui parle de "surintensité" pour ce type de matériels dans la bande saharo-sahélienne.

"Elle correspond à une usure prématurée des matériels, à une surconsommation de munition, etc. Par exemple, les hélicoptères et les moteurs des C130 utilisés dans la bande saharo-sahélienne vieillissent prématurément à cause du sable", a-t-il expliqué aux députés de la commission de la défense.

 

Renouvellement de la flotte de C-130

Avec les nouveaux aléas de l'A400M, de nouvelles réflexions pourraient amener le ministère de la Défense à anticiper le renouvellement de la flotte de C-130 prévu après 2020. La France dispose déjà d'une flotte de quatorze appareils, notamment utilisés par les forces spéciales et les services et tous acquis d'occasion. Mais cette flotte n'est pas toute neuve. "S'y intéresser dès aujourd'hui est donc une anticipation davantage qu'une rupture stratégique, a expliqué Laurent Collet-Billon. La réflexion en ce domaine sera menée d'ici à la fin de l'année".

"Je suis aussi très attentivement la modernisation des C130, a pour sa part indiqué aux députés le général Mercier. Celle-ci est double. Elle est d'une part d'ordre réglementaire: il faut donner à ces avions anciens la possibilité de s'inscrire dans la circulation aérienne générale, compte tenu des nouvelles normes. Elle est, d'autre part, opérationnelle : ces appareils doivent continuer à répondre aux besoins des forces spéciales dans les meilleures conditions".

Laurent Collet-Billon a également rappelé aux députés que "l'A400M dispose de capacités tactiques, mais il ne constitue pas, à proprement parler, un avion tactique au sens où l'étaient le Transall ou même les C-130 - avions préférés des forces spéciales et des services -, compte tenu notamment de son volume et de son envergure". C'est pour cela qu'il avait déjà suggéré l'acquisition de C-130 "capables de ravitaillements en vol, en l'occurrence quatre C-130J neufs, pour un prix de l'ordre de 800 millions d'euros qui, bien que très critiqué, correspondait aux prix communiqués à la faveur de contacts sur place, aux États-Unis - étant entendu que le projet n'a jamais été officiellement formalisé".

"Si le contrat est si onéreux, c'est non seulement parce que le C-130J est la dernière version produite par Lockheed Martin, mais aussi parce que ses moteurs, son avionique et son pilotage sont différents - le nombre de pilotes est réduit à deux -, d'où la nécessité d'acheter des services d'instruction des personnels, des simulateurs et de la logistique supplémentaire", a expliqué le Délégué général pour l'armement.

Le prix de l'A400M avoisine les 130 millions d'euros, mais ce chiffre monte à 150 millions si l'on y ajoute la part afférente au développement. Un C-130, lui, coûte quelque 90 millions de dollars, selon Laurent Collet-Billon.

 

Où acheter des avions d'occasion?

L'achat d'A400M d'occasion ne semble pas aussi facile que cela. Selon Laurent Collet-Billon, les États-Unis ne sont "guère vendeurs de C-130 d'occasion, pour la bonne raison qu'ils les utilisent". "S'agissant des appareils que nous souhaitons armer, il ne s'agit pas tant de Gunship, au demeurant, que d'appareils équipés de missiles Griffin sous pylônes, tels que ceux utilisés par les forces spéciales américaines. Les Marines disposent effectivement d'appareils de ravitaillement en vol des hélicoptères, mais ils ne sont pas prêteurs..", a-t-il regretté.

"Si les États-Unis ne sont ni prêteurs ni vendeurs en ce domaine, c'est sans doute parce qu'ils n'ont aucune idée du futur programme d'avion de transport : ne restent sur la ligne de production, selon mes informations, que quatre C-17 à queue blanche ; les C-130J, eux, sont déjà réservés".

La France envisage l'acquisition de C-130H "de bonne qualité, dotés, si possible, d'une avionique et de moteurs similaires à ceux de nos propres avions remis à niveau". Le ministère de la Défense ferait appel à une entreprise comme Marshall afin d'installer des systèmes de ravitaillement à bord sous forme de kits.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 12:35
Défense Le Rafale atterrira-t-il en Inde d'ici à la fin de l'année? - photo Armée de l'Air

Défense Le Rafale atterrira-t-il en Inde d'ici à la fin de l'année? - photo Armée de l'Air

 

02/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG de Dassault Aviation vise un quatrième contrat Rafale d'ici à la fin de l'année. Eric Trappier assure que l'Inde pourrait commander de nouveaux Rafale après la signature du premier contrat (36 appareils).


 

"On ne va pas s'arrêter à deux ou trois contrats Rafale. Les astres étant plutôt bien alignés maintenant, on va essayer de pousser l'avantage pour avoir un quatrième contrat (...) avant la fin de l'année", a lancé ce mardi le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Après ceux décrochés en Égypte et au Qatar pour un total de 48 avions de combat, un quatrième contrat qui pourrait être signé au Moyen Orient, vraisemblablement aux Émirats Arabes Unis (EAU). "D'autres pays ont manifesté leur intérêt pour le Rafale. Nous y travaillons. Signer d'autres contrats en 2015? Oui, c'est possible", avait-il déjà déclaré début mai au "Figaro" dans une interview.

 

L'Inde ne va pas s'arrêter à 36 Rafale, selon le PDG de Dassault

Déjà faudrait-il qu'il signe un contrat avec New Delhi d'ici à la fin de l'année... En Inde (36 Rafale), la commande pourrait être signée à la fin de l'été. Il resterait deux à trois mois de négociations mais certains observateurs misent plus surement pour début 2016. En tout état de cause, les négociations sur l'achat par l'Inde de 36 avions de combat Rafale seront probablement suivies de discussions sur un deuxième contrat, a assuré Eric Trappier. "On verra la deuxième étape quand ces 36 seront signés, comment on abordera la suite des événements", a-t-il expliqué en marge de la présentation du nouvel avion d'affaires Falcon 5X aux clients et prospects, à Mérignac (Gironde).

« Je ne suis pas déçu de passer de 126 à 36, mais plutôt content de passer de 18 à 36 fabriqués en France », a-t-il assuré.

"Les besoins de l'armée de l'air indienne, on le sait, dépassent, et de loin, le nombre des 36", a expliqué le PDG de Dassault Aviation, répondant à des propos prêtés au ministre indien de la Défense, selon lesquels New Delhi n'a pas l'intention d'acheter plus que 36 Rafale en raison du coût jugé élevé de ces appareils. Le ministre indien, Manohar Parrikar, est "en pleines négociations", a commenté Eric Trappier. Il a précisé que la suite des discussions, qu'il espère voir déboucher rapidement, devrait comprendre une fabrication en partie en Inde, cette fois avec un choix des sous-traitants par Dassault.

 

Des besoins immenses

Dassault discute avec l'Inde depuis début avril d'un contrat portant sur 36 Rafale construits en France, qui remplace une commande de 126 Rafale, qui était en négociations depuis janvier 2012 et qui a achoppé sur des divergences concernant les garanties des appareils (108) qui devaient être construits en Inde. Un contrat qui illustrait parfaitement la stratégie de New Delhi d'indianiser son industrie de défense avec le slogan "Make In India" le thème majeur" de la dernière édition du salon Aero India, qui s'est tenue en février.

New Delhi doit remplacer une partie de sa flotte d'avions de combat, aujourd'hui obsolète, notamment ses vieux Mig 21, un avion à la fois rudimentaire et performant mais qui date de la guerre froide (le plus produit au monde 11.000). Les premiers MiG-21 sont entrés en service dans l'armée de l'air indienne en mars 1963. Puis, ils ont été fabriqués en Inde sous licence entre 1977 et 1984 et 125 d'entre eux ont été modernisés en 2000. Entre 2003 et 2013, l'armée de l'air indienne (Indian Air Force), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21. C'est en grande partie pour cela que l'Inde a lancé en 2009 un appel d'offre baptisé MMRCA (126 avions de combat + une tranche optionnelle de 64 à 74 avions) pour renouveler une partie de sa flotte de combat.

Pour protéger ce pays immense, New Delhi doit donc renforcer ses systèmes de défense face à son vieil ennemi de toujours, le Pakistan, et surtout face à la montée en puissance militaire de la Chine, considérée comme une menace à moyen-long terme (notamment à la frontière nord où les Chinois les avait déjà attaqués en 1960).

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:55
Icarius Aerotechnics conserve la maintenance des PC-6 de l’ALAT

Implanté sur l’aérodrome de Gap-Tallard, Icarius Aerotechnics est l’un des spécialistes mondiaux du PC-6 de Pilatus photo Icarius Aerotechnics

 

2 juin 2015 par Aerobuzz.fr

 

Icarius Aerotechnics vient de se voir confier l’exclusivité des interventions sur les Pilatus PC-6 de l’ALAT jusqu’en 2022. L’atelier est détenteur depuis 2002 du marché de Maintien en condition opérationnelle des ces appareils. A ce titre, ses personnels sont intervenus sur tous les sites français et étrangers constituant des points de stationnement, comme au Mali. En 2013, Icarius a décroché son agrément FRA145-011. En 2014, il a également réalisé la révision générale de deux DHC6 Twin Otter de l’armée de l’air.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:50
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation


03.06.2015 par Aerobuzz.fr

 

Pour Eric Trappier, PDG de Dassault, la décision de l’Inde de commander 36 Rafale au lieu de 126 n’est pas un lot de consolation.
 

« 36 Rafale fabriqués en France, cela me va ! Si ce contrat peut se signer vite, ce sera très satisfaisant  », a déclaré Eric Trappier, en marge du roll out du Falcon 5X, le 2 juin 2015 à Mérignac. Le PDG de Dassault Aviation commentait les propos tenus le week-end dernier par le ministre de la Défense indien. Celui affirmait que l’Inde renonce au contrat initial de 126 Rafale dont 108 auraient été assemblés en Inde.

Pour Trappier, cette annonce qui devrait garantir 36 appareils fabriqués en France, contre 18 initialement, ne ferme pas nécessairement la porte à un deuxième contrat complémentaire. Le PDG de Dassault explique que l’Inde a voulu répondre à un besoin urgent de renouvellement de son parc d’avions de combat. Face à cette nécessité, le premier ministre indien a fait passer au second plan le programme « make in India ».

Eric Trappier espère que l’Inde officialisera sa commande de 36 Rafale dans les deux à trois mois à venir, même si il sait que c’est l’administration indienne qui impose son calendrier. Par ailleurs, il se veut confiant en affirmant que ce premier contrat aura une suite pour répondre aux besoins de renouvellement du parc obsolète d’avions de chasse. Elle devrait offrir au constructeur français une plus grande marge de manœuvre en ce qui concerne le choix de ses sous-traitants. Encore faudra-t-il que l’Inde opte pour le Rafale et pas pour un de ses concurrents européen ou américains comme le laissait entendre le ministre indien de la Défense.

Les commandes de l’Egypte, du Qatar et prochainement celle de l’Inde, gonfle la conviction du PDG de Dassault qui n’hésite pas à déclarer qu’il « ne va pas s’arrêter à trois contrats Rafale  ». Il se dit confiant pour un quatrième avant la fin de l’année. Il dit aussi vouloir garder les pieds sur Terre et rappelle que les deux premiers contrats n’auront pas d’incidence à court terme sur le chiffre d’affaires du groupe puisqu’il se substituent aux livraisons françaises.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 11:50
Airbus Helicopters assurera le soutien des H145M de la Bundeswehr

Pour les sept ans à venir, la Bundeswehr a confié à Airbus Helicopters la mission d’assurer un niveau optimum de disponibilité, de fiabilité et d’aptitude au vol aux 15 hélicoptères H145M (anciennement EC645 T2). Photo Ch. Abarr  - Airbus Helicopters

 

02.06.2015 par Aerobuzz.fr

 

Les Forces armées allemandes (Bundeswehr) et Airbus Helicopters ont signé un contrat de services global concernant les nouveaux hélicoptères H145M, dont l’entrée en service au sein de l’armée de l’Air allemande est prévue dans le courant de cette année.

 

D’une durée de sept ans, cet accord global de services et d’assistance en coopération permettra d’assurer un niveau optimum de disponibilité, de fiabilité et d’aptitude au vol aux 15 hélicoptères H145M (anciennement EC645 T2) que comptera la flotte allemande. Ces appareils seront principalement exploités lors de missions accomplies avec les Forces d’intervention spéciales KSK (Kommando Spezialkräfte).

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 07:20
CQ-10B - photo GATR

CQ-10B - photo GATR

 

May 24, 2015: Strategy Page

 

U.S. SOCOM (Special Operations Command) has ordered a new version of the CQ-10 cargo delivery UAVs. This model (CQ-10B) operates like a helicopter while the original CA-10A used a parafoil. Also called the SnowGoose (it was developed by a Canadian firm) this UAV doesn't have wings and was designed to deliver cargo. The CQ-10A is launched from the back of a moving hummer, which has to speed down at least 300 meters of straight road (or flat ground) for the parafoil to deploy and lift the CA-10A into the air. The UAV lands by coming in low to a specific GPS location and cutting its motor off. CQ-10A can also be dropped from a cargo aircraft with a rear door. The CQ-10B operates like a helicopter.

 

The CQ-10A is a further development of the Sherpa cargo parachute system (that used GPS and mechanical controls to guide the direction of the descending parafoil for pinpoint landings). It took four years to develop the unpowered Sherpa system into a powered one that flies to designated GPS coordinates, drops cargo and returns. The CQ-10 can receive new GPS coordinates while in flight. The U.S. Army paid for much of the SnowGoose development, especially features that enable the UAV to perform recon, as well as supply, missions.

 

The CA-10A took that technology one step farther. Using a parafoil (a parachute that can be controlled in such a way that the user can gain altitude and travel over long distances), and a "cargo container" that contains a small propeller and engine, a unique type of UAV has been created. The SnowGoose is basically rectangular box (on skids) with a 115 horsepower engine, fuel supply, parafoil controls, and six cargo compartments (carrying up to 45 kg/100 pounds each). The CA-10A ejects the cargo containers when it is low and within 30 meters (100 feet) of the GPS coordinates it was programmed with. The CQ-10B can land for unloading.

 

Since 2005 SOCOM has bought at least 75 CQ-10As (at about $500,000 each) for use in Afghanistan, Iraq, and elsewhere. The CQ-10A has a range of 300 kilometers and a top speed of 61 kilometers an hour. The B version has a range of 600 kilometers and a top speed of 120 kilometers an hour. The CQ-10B costs $650,000 each and nearly $300 an hour to operate. The CQ-10B is seen as very useful for disaster relief operations and is being offered to organizations that handle emergency relief.

 

The SnowGoose can stay in the air for up to 20 hours, is guided by onboard GPS and mechanical flight controls operated by a special microcomputer. The Special Forces are using them for things like delivering supplies, or dropping psychological warfare leaflets. The UAV is particularly good for delivering supplies to long range patrols, units that need their stuff delivered discretely at night. The SnowGoose does this more effectively than a manned helicopter or a parachute drop.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 18:35
WZ-10 Attack Helicopter

WZ-10 Attack Helicopter

 

May 25, 2015: Strategy Page

 

Pakistan has apparently received the first three of twenty Chinese WZ-10 helicopter gunships. Pictures of two of them together have appeared. These first three were announced as a gift and were quickly delivered so Pakistan could try them out. This appears to have led to an order for 17 more. Or not, as the WZ-10 sale has been kept quiet. If Pakistan does buy 17 more WZ-10s it would be the first export customer. The sale is apparently a done deal as Pakistan is to receive two more WZ-10s by the end of the year.

 

China has been developing the 7 ton WZ-10 helicopter gunship since the 1990s. After 14 years of development there were several prototypes and a lot of unresolved problems. Attempts to buy or steal helicopter gunship technology from Russia and South Africa failed. In 2010 some of the prototypes were sent to Chinese Army aviation units for field testing. While not a failure, there were problems and at one point the WZ-10 was in danger of being abandoned. The Chinese persevered and fixed most of the defects by 2012 and put WZ-10 into production. The WZ-10 is armed with an autocannon (23mm to 30mm) and has four hard points that can carry 16 HJ10 laser guided missiles (similar to Hellfire) or even more unguided rockets.

 

Meanwhile China also put the smaller (4.5 ton) WZ-19 armed scout helicopter into production, partly as a backup if the WZ-10 failed. China wanted something more like the American AH-64 Apache and the WZ-10 was equipped to operate like the AH-64 or earlier AH-1 (which Pakistan has been using for a long time). The WZ-19 has been spotted in the air since 2010 and by 2012 was seen painted in military colors, meaning it was out of development and in service. The WZ-19 was earlier known as the Z-9W. The WZ-19 is yet another Chinese helicopter based on the Eurocopter Dauphin (which has been built under license in China since the 1990s. The WZ-19 is a 4.5 ton, two seat armed helicopter. It can carry a 23mm autocannon and up to a ton of munitions (missiles, usually). Cruising speed is 245 kilometers an hour and range is 700 kilometers. The WZ-19 is basically an upgraded Z-9W.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 16:50
La Roumanie reçoit ses derniers PVP mais pense à l’avenir

 

2 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Du 18 au 21 mai, Panhard Général Défense a reçu une délégation du Ministère de la Défense Roumain qui venait réceptionner le dernier lot de 6 PVP destinés à l’Armée roumaine. Le ministère de la Défense roumain a acquis en 2012 16 véhicules, et cette visite avait pour but la réception du dernier lot de 6 PVP.

 

La version LAORV spécifique à l’armée Roumaine apporte de nombreux nouveaux développements. Outre sa protection balistique niveau 2 STANAG, il est équipé d’une protection anti-mine niveau 2A STANAG. L’utilisation opérationnelle du véhicule est possible dans des zones climatiques de -32°C à +50°C. Les véhicules étant ensuite équipés par la société Roumaine CSR pour remplir des missions de contrôle de zones et périmètres, ils sont prêts à s’inscrire dans une projection internationale sous l’égide des Nations Unies ou de l’OTAN. Les PVP roumains sont armés de mitrailleuses 7,62mm Cugir Mitraliera md.66 qui sont la version roumaine de la PKM russe.

 

La Roumanie est le 4ème client du PVP après évidemment la France (plus de 1200 véhicules en service depuis 2008), le Chili (15 véhicules), le Togo (6 véhicules).

 

La force terrestre roumaine a encore un long chemin à faire. Devenue membre de l’OTAN en 2004, son armée est encore en grande partie celle d’un pays du pacte de Varsovie. Ses chars de combat sont des T-55 améliorés localement, ses VCI sont des BMP-1 construits sous-license (modernisés toutefois avec l’adjonction d’une tourelle israélienne OWS-25R emportant un canon de 25mm et deux missiles antichars Spike ou AT-3), ses véhicules à roues des BTR-60, 70 et 80, des BRDM-2… Son matériel moderne est celui qu’elle a acheté, loué ou reçu pour son déploiement en Afghanistan, à savoir une trentaine de Piranha IIIC, des HMMWV et des MRAP. Plusieurs VAMTAC espagnols (pour ses Forces Spéciales) et une trentaine d’automoteurs anti-aériens Guepard ont également été achetés par Bucarest.

 

En première ligne face à la situation explosive en Ukraine, la Roumanie a décidé de prendre des mesures en augmentant son budget militaire de 1,4% de son PIB en 2014 à 1,7% en 2015. Pour ce faire, Bucarest a du négocier avec l’Union européenne et le FMI afin de modifier le planning de réduction de son déficit budgétaire. Certains prédisent que la Roumanie atteindra les 2% du PIB prévu par l’OTAN en 2017. Elle aura bien besoin de cet argent pour moderniser son armée qui en a bien besoin.

Les PVP sont armées d’une mitrailleuse de 7,62mm PKM (d’origine roumaine)

Les PVP sont armées d’une mitrailleuse de 7,62mm PKM (d’origine roumaine)

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 16:20
photo GATR

photo GATR

 

May 21, 2015: Strategy Page

 

U.S. SOCOM (Special Operations Command) has sponsored work on lighter and more powerful portable satellite dishes for decades. What SOCOM operators need the most are back packable gear that can send video, especially during a stakeout (a common activity for Special Forces operators) of a target for missile armed warplanes or UAVs overhead. The latest breakthrough is GATR, a 26.3 kg (58 pound) 1.2 meter (47 inch) satellite dish in an inflatable sphere. This gear can upload 2 mbps (one million bits per second, about 100,000 bytes per second) and download 5 mbps. This is the lightest back packable dish with that kind of bandwidth. SOCOM has bought nearly a hundred of these so far. Most of the time SOCOM operators can get by with lighter satellite communications, with much lower bandwidth.

 

For example in 2012 SOCOM bought $170 million of new satellite communications gear with a max download speed of 1 mbps. What was most important about this gear was that it was portable (via hummer or backpack) and provided Special Forces operators with high speed satellite communications using 60 cm (24 inch) satellite dishes. Special Forces operators need these communications tool for when they are out in the hills, out beyond cell phones and most wireless forms of communication. Satellite phones have been used for over a decade but these devices have limited data capacity (about 25,000 bits per second).

 

Typical portable systems like this weigh less than 15 kg (33 pounds) and can be carried in two suitcases or in a backpack. This gear can operate off battery power and are rugged enough to survive water, sand, extreme temperatures, and other hard knocks. These systems allow a Special Forces team to access multiple live video feeds, as well as downloading complex maps and other images. All this is heavily encrypted to make eavesdropping very difficult. Set up time is less than ten minutes and the small dish will automatically locate and lock onto the desired satellite. This equipment has been available for over two decades but they have become smaller, cheaper, faster, more rugged, and reliable every year. Most importantly, they do not require a communications specialist to set up or operate. SOCOM has several thousand of these portable systems.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 12:55
Rafale, hélicoptères, C-130, frégates, c'est aussi le temps de l'actualisation pour les équipements militaires


01.06.2015 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord
 

L'actualisation de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 passe à l'examen de l'Assemblée nationale cette semaine. Un sursaut financier qui semble d'emblée salvateur. Mardi 26 mai, Laurent Collet-Billon, le délégué général à l'armement, était entendu en Commission de Défense. L'idéal pour faire un point sur les équipements (où l'on reparlera des C-130 Hercules), les calendriers et autres reports de charges... 

 

Programmes Scorpion, ravitalleurs MRTT, missiles M51.3, satellites de renseignement électro-magnétique CERES, quatrième sous-marin Barracuda, le programme 146 a globalement tenu la route depuis le début de la LPM. Il note un décalage sur la commande du deuxième système de drones Reaper (trois engins, deux cockpits). Mais les succès 2015 du Rafale à l'exportation soulagent largement l'exécution de la Loi de programmation militaire.

Selon le DGA, même le fardeau des reports de charges auraient tendance à se réduire (2,3 milliards d'euros fin 2013, fin 2014 et légère amélioration en 2015 grâce à 250 millions d'euros du Plan d'investissement d'avenir PIA).

Des étalements de commandes et de livraisons sont toutefois négociés par la direction des programmes et mis en œuvre, notamment pour le système d'équipement du fantassin FELIN, mais aussi pour l'A400M, les hélicoptères NH90 et Tigre, le Rafale, les frégates multi-missions et les sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda. Avec 18 % d'augmentation des commandes à l'exportation en 2014 (8,2 milliards, dont 50 % pour l'Arabie saoudite, y compris le contrat DONAS pour l'armée libanaise), les industriels conservent la santé. Et 2015 (grâce au Rafale) devraient se révéler exceptionnelle.

 

L'actualisation des équipements

L'actualisation de la LPM permettra l'achat d'équipements nouveaux pour 1,5 milliard et un effort sur l'entretien programmé des matériels de 500 millions entre 2016 et 2019. La moitié de ces deux milliards provient de crédits budgétaires supplémentaires.

On n'entend plus le DGA s'arc-bouter sur la création des sociétés de projet qu'il jugeait indispensable au financement. Le vent politique et budgétaire a tourné. On le subodorait dès février... Comme la disparition des recettes exceptionnelles au profit de solides crédits budgétaires.

 

- Marine. La vente d'une FREMM à l'Egypte entraîne la livraison d'une nouvelle en 2019. Le nombre final est de 8 FREMM au lieu de 11 et du lancement du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI, première livraison des cinq commandées en 2023). Un tonnage de 4 000 tonnes correspondrait mieux au marché export que la FREMM de 6 000... Quatre BSAH (bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers) et quatre B2M (bâtiments multi-missions) seront commandés contre deux et trois prévus.

 

- ALAT. La priorité hélicoptères ne se dément pas : 7 Tigre supplémentaires et 6 NH90 terrestres sont commandés.

 

- Air. Le vieillissement des Lockheed C-130 Hercules et certaines difficultés de l'A400M vont entraîner l'achat de quatre nouveaux C130 (commandes en 2016), a priori, d'occasion (la version H, la version J étant trop chère). Avec pour certains le ravitaillement en vol des hélicoptères (le souci majeur de l'A400M). D'autres C-130 seront équipés de missiles pour les besoins des forces spéciales... Enfin, les difficultés du parachutage par portes latérales sur l'A400M pourraient tout bonnement entraîner un changement de parachute (comme sur les C17 en leur temps).

Les ventes à l'export du Rafale vont modifier les livraisons à l'armée de l'air. Elle en recevra finalement vingt-six.

 

- Autres achats supplémentaires. 25 pods de désignation laser pour les Rafale, régénération des véhicules blindés légers (VBL).

Conclusion en guise d'avertissement prudent : " La décision de redéployer ces crédits ne laisse aucune marge en cas de reprise de la progression des indices économiques : à défaut d’obtenir dans ce cas un abondement des crédits du programme 146, il faudrait inévitablement redéfinir une partie du contenu physique de la LPM. "

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 12:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

02/06/2015  Le Point.fr (AFP)

 

Le système de régulation des turboréacteurs "aurait dû être testé auparavant, en simulateur, afin de vérifier que tout fonctionnait", affirme El Confidencial.

 

De nombreux protocoles ont été ignorés lors de l'assemblage final de l'avion de transport militaire A400M qui s'est écrasé le 9 mai près de Séville, faisant quatre morts, pour rattraper les retards de livraison, affirme mardi le site économique espagnol El Confidencial. Le FADEC (Full Authority Digital Engine Control), système de régulation des turboréacteurs, "aurait dû être testé auparavant, en simulateur, afin de vérifier que tout fonctionnait", assure ce média en ligne en citant des "sources du secteur aéronautique".

"De nombreux protocoles ont été ignorés. Si l'appareil avait fait le rodage des moteurs à haute vitesse au sol avant le premier vol, les moteurs se seraient bloqués" avant les essais en vol, selon les mêmes sources. "Et tout est dû à l'urgence", ajoutent-elles. Airbus était en effet critiqué par ses clients pour les retards dans la livraison de l'A400M. Le directeur de la stratégie d'Airbus Group, Marwan Lahoud, cité jeudi par le quotidien allemand Handelsblatt, avait reconnu "un sérieux problème de qualité dans l'assemblage final" de l'A400M.

 

"Combinaison de facteurs"

Le PDG d'Airbus, filiale aéronautique civile d'Airbus Group, avait estimé samedi qu'il y avait eu "soit une faiblesse dans les procédures de test des avions avant la mise en vol, car il s'agissait du premier vol d'un avion de série, soit un problème qui provenait de la mise en oeuvre de ces procédures". "Tant que la commission d'enquête technique des accidents des aéronefs militaires n'a pas communiqué, il est trop tôt pour déterminer les causes de l'accident", a déclaré mardi une porte-parole du groupe interrogée sur les informations du site El Confidencial.

"Comme pour tout accident, il y aura probablement une combinaison de facteurs et non une cause unique", a-t-elle ajouté. L'appareil sorti de la chaîne d'assemblage des A400M à Séville, dans le sud de l'Espagne, s'est écrasé le 9 mai peu après le décollage, à la suite apparemment d'une panne des moteurs. Quatre des membres d'équipage ont été tués, deux autres grièvement blessés.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:50
FREMM Carlo Bergamini (F 590)

FREMM Carlo Bergamini (F 590)

 

01.06.2015 Le Fauteuil de Colbert

 

Libre à nous de consulter l'allocution prononcée par le ministre de la Défense à Lann-Bihoué le 29 mai 2015 pour présenter le volet maritime de l'actualisation de la loi de programmation militaire. Par rapport au document d'informations présentant le projet de lois, ou encore les commentaires relatifs à l'allocation orale, il y a des choses à lire.
Laissons de côté la prochaine "livraison" de la Provence (qui succède au cuirassé Provence (1915-1949) à la batterie principale constituée de cinq tourelles doubles de 340) pour nous concentrer sur le sort des FREDA. 

 

Dans une autre base de la Marine nationale, l'arsenal de Toulon, le même ministre déclinait en juin 2013 le volet naval du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013.  Il était confirmé le "le développement de la FREMM, dont celles à capacité étendue pour la défense aérienne" puisque la Marine se dit incapable de tenir la protection aérienne de la Flotte à moins de quatre unité dédiées à cette tâche.

Il fallait prendre le ministre au mot car en 2015, les ambitions pour la FREDA se précisent. Outre les six FREMM à livrer pour la Marine d'ici à 2019, ce sont d'ici 2022 "deux autres FREMM anti sous-marines seront livrées. Ces dernières auront une capacité de défense anti-aérienne renforcée, par rapport aux premières FREMM." 

 

Il ne s'agit pas d'une frégate spécialisée dans la défense aérienne mais bien de deux frégates de classe Aquitaine aux capacités de défense aérienne étendues, comme c'était annoncé en 2013. C'est-à-dire que la capacité de lutte anti-sous-marine sera portée au minimum exigé en 1997, soit 8 bateaux, tandis que la protection aérienne de la flotte atteindra elle-aussi son format incompressible de 4 bateaux. 

 

Sauf que là où le bât blesse, c'est que cette décision entérine un format dissymétrique entre deux Forbin qui sont voués à la défense aérienne du groupe aéronaval, bien que disposant de capacités ASM secondaires, et deux Aquitaine aux capacités anti-aériennes plus légères pour accompagner, par exemple, le groupe amphibie. Le décalage technologique existant dans la défense aérienne de la Flotte depuis 1967, et l'entrée en service du Suffren, est pérennisé.

 

A priori, nous nous dirigeons pour le plus probable sur la non-intégration du SeaFire 500, le premier radar à faces planes français destiné à la Marine nationale. Le nombre de silos à missiles ne serait pas augmenter mais demeurerait bloqué à 32 cellules (contre 48 pour les Horizon avec un potentiel d'évolution vers 64). 

 

Ce qui peut surprendre puisque dans cette perspective, nous ne sommes dans la démarche de mise sur cale de deux FREDA. Mais plutôt dans celle de la "croiseurisation" des Aquitaine, c'est-à-dire à leur donner des capacités de lutte égales dans tous les milieux. Et cela était potentiellement applicable à toutes les autres frégates. De sorte que, après les Aquitaine Flight I, nous allons avoir les Aquitaine Flight II

 

La démarche initiale de l'Italie reprend les études des superstructures des Horizon pour les greffer sur les Carlo Bergamini, la variante italienne des FREMM. Rome équipera toutes ses FREMM d'Aster 30, et non seulement d'Aster 15. Qui plus est, le radar Empar, haut sur l'eau et presque sans masque, doit avoir une certaine portée. Question défense aérienne de la Marine militare, l'Italie aura 10 FREMM et 2 Horizon qui emporteront toutes des Aster 30. Il y a là nombre et polyvalence, ce qui permet d'attribuer une fonction à chacune des frégates accompagnant un groupe naval. 

 

Dans le schéma qui semble se dessiner à partir d'informations trop rares, la croiseurisation des Aquitaine serait actée mais limitée à deux unités. Par rapport à l'expérience italienne, il ne serait pas inintéressant de se demander si concevoir des superstructures porteuses d'un radar à faces planes pour les FREDA ne serait pas un gain de temps et d'argent en faveur des FTI, dont la première unité est espérée trois ans après la première FREDA ? Cela éviterait de développer, éventuellement, une version augmentée du radar Herakles.

 

Dans cet ordre d'idée, la croiseurisation des FREMM aurait vocation à s'étendre progressivement à toute la classe lors de refonte au tiers de vie des frégates. La mise en réseau des bateaux porteurs de senseurs et de vecteurs de défense aérienne permettrait par le nombre (2 Forbin et 10 Aquitaine) de corriger la légèreté des caractéristiques individuelles tout en étendant la portée de la bulle. Pourquoi ne pas greffer un sonar remorqué sur les frégates Forbin ? La mise en réseau des sonars est aussi un chantiers des prochaines années. Les cinq FTI (avec lesquelles la France repassera devant la flotte italienne) ne manqueraient pas, à partir de 2023, de venir renforcer une flotte de surface homogénéisée et apporter de nouvelles solutions pour moderniser les plateformes. La bataille de Tsushima (27 et 28 mai 1905) démontrait l'intérêt tactique de divisions navales homogènes.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:30
IDEF 2015 - SITTA


28/05/2015 par SITTA

 

La 12ème édition du salon IDEF s’est déroulée du 5 au 8 mai 2015 à Istanbul, dans l’enceinte du centre des expositions TUYAP. Cet événement, riche en nouveautés, pour la plupart issues de l’industrie d’armement turque, accueillait de très nombreux visiteurs de différentes nationalités. Il faut notamment noter les premières participations de la Chine, de l’Indonésie, de la Biélorussie ou encore de la Jordanie. Ceux-ci ont profité de l’événement pour mettre en avant les capacités de leur industrie de défense. Mais au final ce salon a mis en valeur le dynamisme des entreprises turques comme Aselsan, FNSS ou Ottokar.

 

KAPLAN 20 (FNSS - Turquie)

Le VCI chenillé polyvalent KAPLAN 20 est propulsé par un moteur diesel qui possède un rapport poids/puissance de 25 chevaux par tonne. Il est couplé à une boite de vitesse automatique qui lui permet de rouler à près de 70 km/h pour une autonomie de plus de 650 kilomètres. L'engin possède des chenilles en matière synthétique qui permettent de réduire la masse de l'engin sans diminuer les performances. Selon les missions, le nombre de personnel embarqué variera de neuf à onze, équipage de trois personnels compris. L'engin est amphibie et ses propulseurs se situent de chaque côté à l’arrière du véhicule.

KAPLAN 20

La tourelle électrique stabilisée est télé-opérée. La configuration présentée lors du salon possède un canon automatique de 30 mm et une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm.

Le chef d'engin dispose d'un viseur panoramique d’observation et de tir. Il inclut une voie thermique, une voie « jour », un télémètre laser et une conduite de tir. Il est indépendant de la tourelle et fonctionne sur 360°. Le tireur dispose pour le tir d'un bloc optronique stabilisé comprenant les mêmes éléments que la lunette du chef d’engin.

La protection de l'engin est assurée par un blindage modulaire, un système de protection dynamique, des lance-pots fumigènes, un système d'extinction automatique du feu, un système de détection et de protection NRBC, et des sièges anti-blast. Sa signature thermique est réduite. Enfin il est pourvu du nouveau système d’identification ami-ennemi produit par le groupe turc ASELSAN.

 

TULPAR S (OTOKAR - Turquie)

Le TULPAR S est la version du TULPARoptimisée pour les opérations amphibies et les franchissements de cours d'eau.

Ce VBCI chenillé est équipé d’un moteur développant 280 kW, qui permet de suivre sans difficulté les chars de bataille en tout terrain. Sa vitesse maximale est de 70 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres. La version « combat d’infanterie » transporte trois membres d’équipages et sept fantassins. Lors du salon, le TULPAR S était présenté dans sa version « antichar ». Il était équipé une tourelle télé-opérée AT-MLS équipée de quatre missiles russes KORNET-E et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm développée par la firme ASELSAN.  Des lance-pots fumigènes sont montés sur le châssis.

TULPAR S

Comme le KAPLAN 20, le TULPAR S est pourvu de chenilles en matière synthétique qui permettent, entre autres, de réduire sa masse à 15 tonnes. Afin de faciliter la manœuvre de l’engin, le pilote dispose de caméras à l’avant et à l’arrière. Les dimensions du véhicule sont de 5,7 mètres de long pour 2,9 mètres de large et une hauteur de caisse de 2 mètres.

En équipement standard, l’engin est doté d’une protection NRBC, d’un système d’extinction du feu, d’un système de navigation par satellite, d’un écran de contrôle visibilité pour le pilote, d’un système automatisé de tension des chenilles, de sièges anti-blast et d’un équipement de C3I.

Le TULPAR-S est prévu en plusieurs versions parmi lesquelles : transport de troupe, combat d’infanterie, antichar, soutien, maintenance/dépannage et Ambulance.

 

PARS 4x4 (FNSS - Turquie)

La firme turque FNSS présentait pour la première fois le dernier né de la famille PARSen version 4x4.

PARS 4x4 (Turquie)

Cet engin a été conçu pour être très mobile avec un ratio poids/puissance de 30 chevaux par tonne. Son moteur diesel lui permet d’atteindre les 120 km/h pour une autonomie de 700 kilomètres. Il peut gravir des pentes de 70% et franchir un devers de 40%. L’engin est pourvu d’un système CTIS qui lui permet une meilleure mobilité en tout terrain.  Une faible signature radar et infrarouge (avec une hauteur de 1,9 m) et une capacité amphibie complètent les caractéristiques du véhicule.

L’équipage est composé de cinq hommes. Le PARS 4x4 permet d’assurer une large gamme de missions selon sa configuration : véhicule de reconnaissance, commandement, surveillance du champ de bataille, porteur d’arme collective ou antichar, etc.

Ce blindé est amphibie sans préparation grâce aux deux hydrojets placés à l'arrière. Sa vitesse sur l’eau est d’environ 5km/h. Il peut traverser des cours d’eau ou servir pour des opérations de débarquement.

Le PARS 4x4 est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130 et sous élingues par hélicoptère CH 47 CHINOOK.

 

VURAN (BMC - Turquie)

En pleine renaissance, la firme turque BMCa présenté en avant-première le véhicule blindé VURAN. 60 exemplaires ont déjà été commandés par les forces spéciales du ministère de l’intérieur turc.

Vuran (Turquie)

Ce blindé monocoque équipé d’un châssis en « V » est optimisé pour protéger l’équipage en cas d’attaque EEI ou de mine antichar. Il est destiné à assurer une large gamme de missions : reconnaissance, commandement ou encore transport de matériel.  

Le VURAN est propulsé par un moteur CUMMINS turbo diesel de six cylindres, et son autonomie sur route est de 600 km. Il est couplé à une boite de vitesse de six rapports. Le véhicule peut franchir des coupures d’eau de 80 cm et gravir une pente de 30°. Il dispose également de suspensions indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques télescopiques, d’un système de freinage ABS, d’une direction assistée hydraulique et de pneus 395/85R20 qui permettent de rouler sur route comme en tout terrain. Le VURAN transporte jusqu’à neuf personnes.

L’engin présenté lors du salon était équipé d’une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse  de calibre 12,7 x 99 mm pour assurer son autodéfense.

 

PMC (ROKETSAN - Turquie)

La firme ROKETSAN présentait pour la première fois la Pedestral Mounted CIRIT(PMC). Il s’agit d’une application sol-sol développée autour de la roquette air-sol à guidage terminal laser CIRIT.

PMC (Turquie)

La roquette CIRIT est connue pour sa capacité de frappe d’une précision élevée et pour son coût faible par rapport à ses concurrentes. Son architecture longiligne permet de l’intégrer sur un grand nombre de plateformes. Initialement prévue pour être l’armement principal des hélicoptères d'attaque TA 129, la CIRIT a déjà été installée sur d’autres versions d’hélicoptères, mais aussi sur des avions de patrouille de frontière, des drones, des plates-formes navales, des plates-formes terrestres fixes et mobiles.

La tourelle télé-opérée (RCWS) du système CIRIT était montée pour l’occasion sur un châssis chenillé FNSS ACV 19. Elle peut également être installée sur d’autres véhicules possédant une charge utile de 600 kg. La tourelle est composée de deux paniers de quatre roquettes. Le système est stabilisé sur deux axes, ce qui permet de tirer en roulant. Elle fonctionne sur un axe de rotation de 360°. Le système est complété par un mat optronique télescopique EOStournant également sur 360°. Ce bloc optronique permet d’observer et de tirer de jour comme de nuit et d’assurer un suivi automatique de la cible à l’aide d’un laser autonome compatible avec le STANAG 3733. L’engin est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130.

Pod de tir CIRIT (Turquie)

 

AT MLS (ASELSAN - Turquie)

La firme Aselsan présentait pour la première fois sa tourelle AT MLS, montée sur le véhicule chenillé TULPAR-S à l’occasion du salon.

L’AT MLS (AntiTank Missile Launching System)est de type télé-opérée. Elle était armée de quatre missiles KORNET-E, mais elle peut également être pourvue d’autres types de missiles comme les HELLFIRE et JAVELIN américains ou comme l’OMTAS turc produit par ROKETSAN. La tourelle est également munie d’une arme d’autoprotection allant de la mitrailleuse du type GMPG (modèle choisi lors de la présentation) au canon de 25 mm.

AT MLS (Turquie)

Le poids réduit de cette tourelle permet de l’installer sur une grande variété d’engins et de moderniser à moindres frais des véhicules plus anciens. La tourelle AT MLS est stabilisée sur deux axes, permettant ainsi le tir en mouvement avec une rotation de 360°.

 

Le fusil XTR 12 (UTAS - Turquie)

La firme turque UTAS proposait son nouveau fusil en calibre 12 XTR 12. Cette compagnie avait présenté le modèle UTAS 15 lors du salon IDEF 2011.

Cette nouvelle arme utilise la partie « basse » du fusil AR 15. Cela facilite la prise en main par les utilisateurs habituels d'armes comme le M16ou le HK 416. La crosse est rétractable et peut être réglée en fonction de la taille du tireur et de son équipement.

XTR 12 (Turquie)

Cette arme semi-automatique fonctionne par emprunt des gaz avec un verrouillage rotatif de la culasse. Le canon de 475 mm de long est pourvu d'un cache-flammes réduisant la signature visuelle lors du tir. D’une longueur de 1045 mm crosse déployée, l'arme descend à 965 mm quand celle-ci est rentrée. Sa masse est de 3,6 kg.

Le puit de chargeur accepte les magasins pouvant contenir 2 ,5 ou 7 cartouches. L'arme se démonte facilement en moins de 30 secondes et sans outil. Le fût de l’arme est de type quadri-rails, ce qui permet le montage d'accessoires divers tels un pointeur laser ou une lampe tactique.

Le système de visée original est constitué d'une hausse et d'un guidon ; l'arme possède un rail PICATINNYtout le long du fût et du boitier, qui permet le montage de systèmes de visée optique de type AIMPOINT ou EOTech.

 

GLOCK 43 (Glock – Autriche)

Après avoir dévoilé le GLOCK 42en 2014 et afin de satisfaire les utilisateurs, le groupe autrichien présentait le pistolet GLOCK 43. Il reprend une architecture identique à celle de la version « 42 », et diffère uniquement par son chambrage pour la  cartouche 9 x 19 mm.

GLOCK 43 (Autriche)

Le pistolet mesure 159 mm, pour 86 mm de canon, et pèse moins de 509 grammes. Son chargeur à pile unique réduit l’épaisseur de la poignée pistolet à 26 mm ainsi que la glissière (voir image comparant les GLOCK 43 et GLOCK 26).

Comparatif entre les GLOCK 26 etGLOCK 43 (Autriche)

Le chargeur de l’arme ne contient que six cartouches, ce qui pourrait sembler peu. L’arme conserve les dernières modifications liées à la 4èmegénération des GLOCK, mais a perdu le rail de fixation pour accessoire. Les organes de visée sont dotés de tritium. Compte tenu de l’intérêt que suscitent les armes de la marque autrichienne, il apparait logique que de nombreuses entreprises développent rapidement des accessoires dédiés à cette version.

 

HTGL 0003 (HATSAN - Turquie)

La firme turque HATSAN, habituellement spécialisée dans les armes de calibre 12, présentait pour la première fois le lance-grenades multiple à barillet HTGL 0003. Ce lance-grenades possède un barillet de six grenades.

L'arme est équipée d’une crosse rétractable avec appui-joue réglable en hauteur (selon l’emploi d’une visée mécanique ou optique). Cette crosse peut être démontée lors d’utilisation en espace confiné. Le HTGL 0003 dispose d'une poignée pistolet et d'une poignée antérieure pour une meilleure prise en main.

HTGL 0003 (Turquie)

Le système de visée est constitué d'une hausse rabattable et d'un guidon. Le canon est doté d’un rail PICATINNYqui permet le montage de systèmes de visée « point rouge ». Le chargement et le déchargement du barillet s’effectuent en appuyant sur le verrou placé derrière le barillet. Le barillet bascule alors vers l'avant et donne ainsi accès aux logements des munitions. Ce type d'arme (à barillet) permet de délivrer très rapidement un grand nombre de munitions à létalité réduite ou létale.

 

M3000 R (STOEGER-Turquie)

La firme turque STOEGER présentait de nombreuses armes dont le fusil de calibre 12 M3000 R. Destinée essentiellement aux forces de police, cette arme de conception classique fonctionne par emprunt des gaz. Elle utilise la large gamme de munitions de calibre 12, telle l’AM 403 PSR produite par le groupe brésilienCONDOR.

Sa crosse pleine fixe en matière synthétique est pourvue d’une couche en caoutchouc alvéolée qui permet de réduire l’effet du recul, et ainsi d’améliorer les conditions de tir. Un rail PICATINNY surélevé est fixé sur le dessus du canon, après la boite de culasse, pour le montage de systèmes de visée optique point rouge (AIMPOINT par exemple). Le magasin tubulaire est placé parallèlement sous le canon et peut contenir deux ou quatre cartouches. Le canon de 610 mm peut être équipé d’un cache-flammes ou d’un compensateur de relèvement. L’arme sans accessoire pèse 3,5 kilogrammes.

STOEGER M 3000 R (Turquie)

 

ATA ARMS Neo Tactical 2 (STOEGER-Turquie)

Le nouveau fusil semi-automatique ATA ARMS Neo Tactical 2 fonctionne par emprunt des gaz. Il possède une crosse pleine fixe avec poignée pistolet intégrée. La crosse est pourvue d’une plaque de couche en caoutchouc afin de limiter les effets du recul. Le fut en matière synthétique englobe le magasin tubulaire placé parallèlement sous le canon. Un bouchon à l’extrémité du magasin permet d’ajouter une extension afin d’augmenter la capacité en munitions.

Le système de visée est constitué d’une hausse montée sur rail PICATINNY et d’un guidon surélevé protégé par des oreilles de protection. Le rail PICATINNY permet de monter un système de visée de type point rouge. Le canon de 470 mm est pourvu d’un cache-flamme limitant la signature visuelle lors du tir.

Compte tenu de la variété des munitions de calibre 12 disponibles sur le marché, l’arme peut être utilisée par la police (maintien de l’ordre, opérations en zone urbaine, destruction de moteurs de véhicules, etc.) ou par une force militaire (combat en zone urbaine, combat en jungle, surveillance de zones sensibles, etc.).

 

CONDOR GL 120 CS et  AM 403 PSR (CONDOR - Brésil)

La firme brésilienne CONDOR, spécialisée dans les munitions à létalité réduite, présentait de nombreuses nouveautés dont :

la grenade GL 120 CS de type lacrymogène dispose d'un bouchon allumeur dont le retard est très court (0,5 à 3,5 s) afin d’empêcher le renvoi de la grenade sur le lanceur. Cette munition offre l'avantage de ne pas bruler permettant notamment de l'utiliser dans une maison sans déclencher d’incendie.

GL 120 CS (Brésil)

la cartouche de calibre 12 AM 403 PSR permet d’arrêter un personnel à très courte portée. Cette munition est très précise jusqu’à 20 mètres. Sa hauteur est de 64 mm et elle pèse moins de 20 grammes.

AM 403 PSR

 

Arsenal GLV-REFJ et  RLV-3RB (Arsenal Jsc 2000 - Bulgarie)

La firme bulgare présentait de nombreuses nouveautés pour cette édition 2015 parmi lesquelles deux nouvelles grenades :

-       la grenade antipersonelle bondissante GLV-HEFJ

Cette munition est destinée à traiter des personnels en terrain découvert ou dans des tranchées.Cette grenade à la particularité de rebondir à l'impact comme le VOG 25 P, elleexplose entre 0,5 mètre et 2,5 mètres, elle a un rayon létale de 9 mètres. C’est une grenade de 40 x 46 mm basse vélocité avec une charge à fragmentation. La grenade a une sécurité de bouche de 10 mètres et intègre une autodestruction à temps comprise entre 14 et 19 secondes.  La portée maximum est de 400 mètres, cette grenade mesure 115 mm de haut pour un poids de 267 grammes, elle est compatible avec tous les lance-grenades normalisés OTAN comme un M 203 ou le Milkor MGL.

Arsenal GLV-HEFJ

-       la grenade à létalité réduite RLV-3RB

Cette grenade est destiné aux operations de maintien de l'ordre pour les forces de l'ordre ou aux opérations de maintien de la paix pour les forces armées.

la charge de la grenade est constitué de trois projectiles en caoutchouc destinnés à disperser un groupes d'individus. La portée pratique est de 30 mètres et la portée maximale est de 90 mètres.Cette grenade mesure 103 mm de haut pour un poids de 225 grammes.

Arsenal RLV-3RB

 

Munitions à létalité réduite (DAEKWANG Chemical Co - Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DAEKWANG présentait de nombreuses munitions parmi lesquelles :

- la grenade de 40 mm lacrymogène à basse vélocité DK 40 U, d’une portée pratique de 100 mètres mesure 102 mm et pèse 133 grammes. Le conteneur qui contient le lacrymogène se déclenche 2 à 3 secondes après le tir. Il délivre le gaz lacrymogène pendant une période allant de 15 à 25 secondes. Ce type de munition est utilisé contre des forcenés ou pour disperser un groupe de manifestants.

DK 40 U

- la grenade de 40 mm à basse vélocité DK 40 R 60 contient plus de 60 billes de chevrotines en caoutchouc. Elle mesure 127 mm pour une masse de 110 grammes. Elle projette une gerbe de billes d’un diamètre de 12 mm à près de 50 mètres. Cette munition sera employée pour disperser un groupe de manifestants violents sans les blesser.

DK 40 R 60

 

KVITNYK-E (UKROBORONPROM-Ukraine)

La munition d'artillerie à guidage terminal KVITNYK-Eest disponible en 152 ou 155 mm. Elle est guidée sur l'objectif via un système de désignation laser. Durant la phase finale du vol, le bloc laser placé à l’avant de la munition se cale sur la tache laser émise par un pointeur déporté, calcule les corrections à effectuer, et pilote la munition grâce à des gouvernes situées à l’avant du projectile. Ce type de munition guidée permet de limiter la quantité de munitions consommées mais aussi les dommages collatéraux.

KVITNYK-E

Le KVITNYK-E mesure 1 250 mm et pèse 50 kg. La charge explosive pèse huit kilos. Cette munition sera employée en priorité contre les véhicules blindés légers à mobilité réduite, les pièces d'artillerie, les postes de commandements, les postes de transmissions, les ponts ou encore les fortifications.

 

MOSKITO-TI (VECTRONIX-Suisse)

La firme VECTRONIX présentait le MOSKITO-TI. Ce bloc optronique monoculaire portatif permet de surveiller et de recueillir nombres d’informations. Il intègre trois voies (« jour » de grossissement X6, à basse luminosité et thermique), un télémètre laser Eyesafequi permet une prise de mesure allant de 10 à 10 000 mètres, un pointeur laser IR Eyesafe, un compas magnétique et en option un système de positionnement GPS, GLONASS, ou GALILEO selon le client.

MOSKITO TI

Son encombrement est réduit (dimensions de 130x170x880 mm) et il pèse moins de 1,33 kg. Il est alimenté par quatre piles de type CR 123, permettant une autonomie de six heures. Ce système à l’ergonomie travaillée permet une bonne prise en main et une mise en œuvre facilitée.

 

ENGEREK 4C 640 (TRANSVARO-Turquie)

ENGEREK 4 C 640 est une lunette de visée thermique pour arme d’épaule. Elle permet le tir de jour comme de nuit, mais également à travers la fumée.

La lunette fonctionne dans la bande spectrale des 8-14 µm. Elle possède un capteur de 640x480 pixels pour un champ de 16° et un grossissement de 1. L’alimentation assurée par deux piles AA offre une autonomie de quatre heures. Pour faciliter la prise de visée, l’optique est couplée à un pointeur laser IR d’une longueur d’onde de 650 nm.

Cette lunette thermique non refroidie compacte (142x70x83 mm) pèse moins de 453 grammes. L’optique est étanche jusqu’à un mètre de profondeur et la température de fonctionnement est de -45°c à +55°c.

ENGEREK 4C 640

 

MEERKAT LFA (INSTRO PRECISION - Grande Bretagne)

La firme britannique INSTRO PRECISION, reconnue pour la qualité de ses produits utilisés par de nombreuses armées, présentait le MEERKAT LFA, support trépied ultra léger.

Cette base est équipée de pieds indépendamment réglables en longueur. Sa configuration permet au LFA de travailler au plus près du sol réduisant ainsi au maximum la hauteur de la lunette de l’observateur, ce qui le protège des vues.

Le MEERKAT LFA pèse seulement 890 grammes et peut supporter un système de visée optique de plus de cinq kilogrammes. En position haute il mesure 709 mm et 167 mm en position basse. En position de transport, l’encombrement est de 103x106x500 mm.

Ce système intéresse dès à présent de nombreuses unités et notamment des entités américaines.

MEERKAT LFA

 

FRR (SCOTT Safety - Grande-Bretagne)

La compagnie britannique SCOTT Safety, spécialisée dans les équipements NRBC, présentait le nouveau masque à gaz FRR (First Responder Respirator).

L’apparition de cet équipement fait suite à la demande du ministère britannique de la défense qui souhaitait un masque performant et surtout simple d’utilisation. Le FRR est une évolution du GSR déjà adopté par de nombreux pays.

Le masque emploie des filtres NRBC à vocation civile et militaire. Il est disponible en cinq tailles. La conception modulaire du système permet de simplifier sa maintenance. Le FRR est doté d’une canule qui permet de s’hydrater. La face interne du masque possède une première partie à double joint qui améliore le confort et augmente la protection. Les valves jumelles montées en série permettent d’assurer une inspiration hautement purifiée avec une faible résistance du flux d’air. Le système de « masque dans un masque » a été breveté et permet une protection inégalée tout en contrôlant les effets de sudation.

Le masque peut être couplé à une interface d'amplification vocale de communication radio, une bouteille d’air auxiliaire et il peut recevoir des filtres optiques (IR, UV, etc.).

FRR

 

XQ 06 "FI" (KARTAL SavunnaTeknolojileri - Turquie)

La firme turque présentait pour la première fois le drone UAS XQ 06 « FI ». Ce système est de type « Hunter-Killer ».

Ce système permet à une équipe réduite d’effectuer un tir de précision à longue distance en l’absence de soutien d'artillerie ou d’appui aérien. Il est notamment capable de détruire un Pick-up à près de douze kilomètres.

XQ 06 « FI »

Ce système économique possède aussi l’avantage de posséder une signature sonore réduite. Le XQ 06 « FI »est conditionné dans un conteneur qui sert de tube de lancement, ce qui réduit son encombrement au transport.

Le système en vol pèse moins de 3,5 kilogrammes. Son envergure est de 150 centimètres et sa vitesse est comprise entre 75 et 112,5 km/h. Son altitude maximale est de 4 600 mètres et son autonomie est de 15 minutes. Il peut transporter jusqu’à 500 grammes d'explosif. L'acquisition de la cible s’effectue au moyen d’une caméra embarquée.

 

MRTP 45 (YOUNCA ONUK - Turquie)

La firme turque Younca Onuk spécialisée dans la construction de bâtiments de surface de type Fast Patrol et Fast Attack Craft présentait le MRTP 45.

Les bâtiments de type MRTP ont été conçus pour maximiser l'autonomie, le poids de l'équipement embarqué, la vitesse, la modularité, les capacités en mer, la fiabilité et une maintenance aisée. Dans le même temps, les études avaient pour but de réduire les coûts, les dimensions, le nombre de personnels embarqués et la signature radar du bâtiment.

Le MRTP 45 est la plus grande unité présentée par l'entreprise, avec une longueur de 48 mètres pour une masse de 270 tonnes. Selon la version, il est propulsé par trois moteurs diesels de 4300 kW ou par deux moteurs diesels de 1939 kW et de deux turbines à gaz de 7621 kW. La vitesse maximale est de 60 nœuds soit environ 111 km/h. Son autonomie est donnée pour 2 000 miles nautiques soit environ 3 700 kilomètres.

Le bâtiment sera configuré à la demande du client. La maquette présentée était armée d'une tourelle « stealth » de 57 mm à la proue, de tourelles télé-opérées STAMP sur les côtés, d'un lanceur de missiles anti-navires HARPOONBLOCK 2, de lanceurs de missiles anti-aériens IGLA et d'un lanceur RAMà la poupe.

MRTP 45

 

Torpille anti-torpille TORK (ASELSAN - Turquie)

La torpille anti-torpille TORK conçue par la compagnie turque ASELSAN était présentée pour la première fois.

Cette munition est destinée au missions de contre mesure et de destruction contre les torpilles lancées depuis les sous-marins, les bâtiments de surface ou les avions de patrouille maritime. Elle se distingue des torpilles de combat par sa manœuvrabilité et sa vitesse.

TORK

Elle peut être installée sur des bâtiments de surface et possède un système de guidage actif. La munition à vocation Hard-killmesure plus de 2 mètres, pour un diamètre de 200 mm et une masse de 200 kilogrammes.

Bien qu’il ne soit pas encore en service, ce nouveau produit démontre le dynamisme de la firme turque ASELSAN.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Les drones : vers plus de furtivité

 

01/06/2015 Economie et technologie

 

Un drone est un appareil sans pilote, autonome programmé pour une mission ou télécommandé à distance. C’est à la fois l’aéronef et la station au sol qui permettent de le diriger. Sa fonction première, c’est de voir, de prolonger le regard, d’augmenter la distance de vue.

 

Il existe deux sortes de drones : les drones de moyenne ou haute altitude, avec longue autonomie, pour le renseignement ; ou bien des drones tactiques, plus petits, avec peu d’autonomie mais discrets, pour surveiller le champ de bataille et aider le soldat sur le terrain.

 

Avec l’arrivée du démonstrateur de drone de combat Neuron, la connaissance sur la furtivité a considérablement été améliorée. Pour atteindre ces performances, les ingénieurs ont notamment travaillé sur les matériaux et sur sa forme.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
Le Leopard 2A7 présenté à Eurosatory 2010

Le Leopard 2A7 présenté à Eurosatory 2010

 

1 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Le ministère allemand de la Défense a récemment annoncé ses intentions concernant le futur char de combat allemand. Lors d’une intervention devant le parlement allemand, la ministre a annoncé que les « technologies et concepts allaient être évaluées entre 2015 et 2018 conjointement avec l’industrie allemande ». La raison avancée, tout à fait légitime, de ces études est l’âge avancé du Léopard 2 qui, lancé en 1979, approche des 40 ans de service. La résurgence de la menace à l’Est, conjointement avec les avancées de l’industrie de défense russe, semble être également une raison valable.

 

Le Leopard 2 devrait commencer à sortir de service à partir de 2030, après 50 ans de bons et loyaux service. Sur les 2000 chars que la Bundeswehr a reçus durant la guerre froide, il n’en reste que près de 240 en service actif. Le mois passé, la ministre allemande de la Défense a envisagé de remettre en service une centaine de chars qui étaient jusque-là en réserve. Un livre blanc est actuellement en cours de rédaction. Sa publication nous en dira plus sur les plans allemands en matière de défense.

 

Pour revenir au projet de Leopard 3, les médias allemands avancent que le rapprochement entre la société allemande KMW (Krauss-Maffei Wegmann) et le français Nexter ferait un solide candidat pour le développement de ce futur char. Nexter et KMW ont probablement plus d’expérience que quiconque sur le continent européen.

Pour rappel, un éventuel rapprochement franco-allemand est, pour l’instant, soumis en France au vote final de la loi Macron pour la croissance et l’activité, prévue dans le courant de juillet ou à la  rentrée parlementaire. La dernière phase du mariage entre les deux groupes sera alors enclenchée.

 

En attendant que le projet de nouveau char franco-allemand se concrétise, les deux pays ne se croisent pas les bras. La France a récemment lancé le programme de rénovation du char Leclerc qui doit conduire à la livraison de 200 « Leclerc Rénovés » à partir de 2020, ce qui devrait leur permettre de durer jusqu’en 2040. Du côté allemand, les Leopard ont été élevé au standard 2A6 à partir de 2001. Une première tranche de 20 Leopard 2A7 a également été commandée et livrée à partir de décembre 2014. Mais leur remplacement doit débuter à partir de 2030, soit au moins 10 ans plus tôt que celui des Leclerc. Le calendrier allemand est donc plus serré que celui des Français. Espérons que ce décalage de timing ne soit pas préjudiciable lors des négociations futures et que cette occasion opérationnelle et industrielle ne soit pas manquée, comme cela a déjà eu lieu par le passé…

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:35
Rafale MMRCA photo Livefist

Rafale MMRCA photo Livefist

 

01 juin 2015 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le ministre indien de la Défense a indiqué ce dimanche 31 mai que l'Inde n'achètera pas de Rafale supplémentaires, l'avion de Dassault Aviation étant "beaucoup trop cher". Des déclarations qui éloignent l'hypothèse d'une acquistion par l'armée indienne d'un total de 126 Rafale évoquée depuis 2012.

Après l'achat de 36 Rafale signé lors de la visite du premier ministre indien Narendra Modi mi-avri en France, un contrat estimé à plus de 5 milliards d'euros, l'Inde ne devrait finalement pas "craquer" pour de nouveaux exemplaires de l'avion de chasse de Dasault Aviation.

"Nous n'en achèterons pas d'autres, (...) seulement les 36", a indiqué ce dimanche 31 mai le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, à l'agence de presse indienne PRI, jugeant l'avion de chasse français "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de la firme Dassault se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, a-t-il ajouté.

Pour illustrer son propos, le ministre joue la carte de la métaphore automobile : "j'aimerais moi aussi avoir une BMW et une Mercedes, mais je ne les ai pas. Premièrement je ne peux pas me le permettre, et deuxièmement je n'en ai pas besoin", a-t-il déclaré. Concernant l'achat des 36 Rafale, Manohar Parrikar a indiqué qu'un comité franco-indien chargé de définir les détails de ce contrat devrait achever son travail d'ici deux ou trois mois.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 16:20
Premier vol du Sikorsky S-97 Raider

Avec une vitesse de 240 kt, Sikorsky vise les clients militaires... et civils. Avec ses deux rotors contrarotatifs et son hélice propulsive, ce combiné incarne une nouvelle génération d’hélicoptères. - photo Sikorsky

 

31.05.2015 par Aerobuzz.fr
 

Le Sikorsky S-97 Raider a débuté ses essais en vol. Successeur du démonstrateur X2, ce combiné possède deux rotors contrarotatifs et une hélice propulsive – mais pas de moignons d’ailes. Le constructeur américain vise d’abord des applications militaires mais n’exclut pas un usage civil.

Le premier vol a eu lieu à West Palm Beach, en Floride, a annoncé Sikorsky le 22 mai. Il a duré environ une heure, au cours de laquelle le pilote Bill Fell et son copilote Kevin Bredenbeck ont testé le vol stationnaire et les basses vitesses. Les évaluations à venir vont porter sur les performances liées à des missions de reconnaissance armée, d’attaque et d’opérations spéciales.

 

Suite de l'article

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 22:50
Pour le patron d'Airbus, le crash de l'A400M ne remet pas en cause sa conception

Des défauts de procédure de contrôle pourraient avoir causé le crash de l'A400M en Espagne, selon le patron d'Airbus, Fabrice Brégier. photo Airbus Military

 

30/05/2015 latribune.fr

 

Fabrice Brégier, le PDG d'Airbus estime que la faille à l'origine de l'accident d'un A400M début mai en Espagne est à chercher au niveau des procédures de test.

 

Pas d'erreur dans la conception de l'A400M. C'est ce que 'affirme le patron de la filiale aéronautique civile d'Airbus Group. "La conception de l'avion n'est pas à remettre en cause", a affirmé Fabrice Brégier lors d'une émission organisée par FranceInter, ITélé et les Echos ce samedi. Il était invité à donner son opinion sur les causes possibles de l'accident survenu le 9 mai à Séville qui a causé la mort de 4 personnes et fait 2 blessés graves.

 

Procédures de tests

Deux jours plus tôt, Marwan Lahoud, le directeur de la stratégie chez Airbus Group, a admis dans le quotidien allemand Handelsblatt qu'un problème au niveau de la production finale a pu provoquer un crash. "Il n'y a pas de défaut structurel" a-t-il néanmoins nuancé. Il serait question d'un problème dans l'installation du logiciel de contrôle des moteurs.

Réagissant à ces informations, Fabrice Brégier a indiqué:

"Ensuite, il y a eu, effectivement, soit une faiblesse dans les procédures de test des avions avant la mise en vol, car il s'agissait du premier vol d'un avion de série, soit un problème qui provenait de la mise en oeuvre de ces procédures".

 

"On tire l'ensemble des conséquences d'un tel accident"

Si la responsabilité du programme A400M donc d'une enquête sur les causes de l'accident échoit à la branche défense d'Airbus Group, le dirigeant de la branche civile à souligné:

Au niveau du groupe, on tire à chaque fois l'ensemble des conséquences d'un tel accident, ou même d'un incident".

Fabrice Brégier, qui s'exprimait quelques jours avant l'ouverture du salon du Bourget, a assuré: "on n'a pas eu, à Toulouse, de problème au cours des 20 dernières années."

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 16:40
La Russie renforce sa flotte de Tu-160

 

30 mai 2015 par Info-Aviation

 

Le ministère russe de la Défense compte acheter près de 50 nouveaux bombardiers lanceurs de missiles Tu-160, surnommés « Cygne blanc », ce qui permettra de tripler la flotte russe de bombardiers stratégiques.

 

Le Tu-160 est un bombardier nucléaire qui peut replier ses ailes rappelant celles d’un cygne et fondre sur ses cibles à grande vitesse.

 

C’est aussi un avion supersonique doté d’ailes à géométrie variable et l’avion de combat le plus lourd au monde.

 

A l’heure actuelle, l’armée russe compte une quinzaine d’appareils de ce genre. La plupart d’entre eux subissent une modernisation annoncée en 2012. La Russie développe également un bombardier stratégique de cinquième génération, le PAK DA, qui doit effectuer son premier vol en 2019 et équiper les forces aériennes en 2023-2025.

 

Récemment, le commandant en chef de l’Armée de l’air russe Viktor Bondarev a déclaré que décision avait été prise de relancer la production des bombardiers Tu-160, une initiative qui fait suite à la demande du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou d’étudier les possibilités des entreprises russes dans ce domaine.

 

L’avion Tu-160 était produit de 1984 à 1992. Pendant les années de production 34 appareils, dont 19 appartiennent aujourd’hui à l’Ukraine, ont été mis en service.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:55
Aéronautique. Les entreprises de Midi-Pyrénées en ordre de bataille pour le Bourget

 

28 mai 2015 par Audrey Sommazi- ToulÉco

 

>  Pour la cinquante-et-unième édition du salon du Bourget, qui aura lieu du 15 au 21 juin, quatre-vingts entreprises régionales vont présenter leur savoir-faire auprès de clients potentiels sous pavillon du pôle Aerospace Valley.

 

Arnaud Setien, fondateur et dirigeant de Skyconseil, jeune entreprise dédiée aux métiers de l’ingénierie dans l’aéronautique et le spatial, en est à son second salon du Bourget. Sa première participation en 2013 s’était soldée par un gain de « crédibilité et de visibilité », sans toutefois « un retour fondamental » pour l’activité de cette entreprise. Comprendre : peu ou pas de nouveaux clients.

 

Pourtant, le patron renouvellera l’expérience sous la bannière du pôle de compétitivité Aerospace Valley Midi-Pyrénées et Aquitaine du 15 au 21 juin. « J’y vois deux intérêts. Le premier reste la visibilité. Le second est d’ordre financier, sachant qu’un stand au Bourget coute 10.000 euros. Avec la délégation et l’aide de la Région, il me coute 2500 euros ».

 

Un argument financier que partage Arnaud Le Maout, président du bureau d’études d’Airborne, spécialisé dans la conception et le développement de drones de défense. « Une start-up n’a pas les moyens de supporter un tel coût. Nous profitons aussi de la communication de la délégation », assure-t-il, précisant que le salon sera l’occasion de dévoiler aux clients mondiaux, ainsi qu’à la presse, le prototype civil et militaire Drop’n Drone. Orange et Airbus sont déjà intéressés par ce concept à voilure fixe, capable de supporter l’aérolargage depuis un avion ou un hélicoptère.

 

La plus grande délégation

Pas moins de quatre-vingts entreprises de Midi-Pyrénées, et quarante autres de la région Aquitaine, profiteront des 1450 m² de stand mis à leur disposition par le pavillon commun du pôle de compétitivité Aerospace Valley, soutenu financièrement par les deux conseils régionaux. « Cette délégation sera la plus grande », se félicite Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. Des petits-déjeuners thématiques sur l’usine du futur par exemple, et des conférences rythmeront ces cinq jours de rendez-vous d’affaires.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:50
Vente de 50 Caracal : Airbus Helicopters a passé une nouvelle étape en Pologne

Les négociations avec Airbus Helicopters pourraient débuter en juin et durer 90 jours (photo Airbus HC)

 

27/05/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'appareil H225M Caracal du constructeur de Marignane a passé avec succès les essais en vol en Pologne, en vue de conclure un contrat d'acquisition de 50 exemplaires de cet appareil fabriqués localement.

 

 

C'est encore une bonne nouvelle pour Airbus Helicopters. L'appareil H225M Caracal du constructeur de Marignane a passé avec succès les essais en vol en Pologne, en vue de conclure un contrat d'acquisition de 50 exemplaires de cet appareil, a indiqué ce mercredi l'armée polonaise. "Je peux annoncer aujourd'hui avec certitude que cet hélicoptère a rempli toutes les exigences des forces armées, en conformité avec l'offre d'Airbus", a déclaré à la presse sur la base aérienne de Powidz, le général Miroslaw Rozanski, du ministère de la Défense.

Désormais, le dossier passe au ministère de l'Économie pour des négociations avec Airbus Helicopters d'un programme d'investissement et de transfert de technologies et, une fois cet accord acquis, au ministère de la Défense qui va "négocier les précisions à apporter au contrat final", a-t-il précisé. "Nous sommes à mi-chemin" sur ce dossier, a estimé le général Rozanski. Les négociations avec Airbus Helicopters pourraient débuter en juin et durer 90 jours, a-t-il indiqué.

 

Airbus Helicopters sélectionné

Varsovie avait annoncé fin avril avoir choisi l'offre d'Airbus pour des essais en vol, ce qui déjà laissait augurer une signature d'un contrat définitif, estimé par la presse polonaise à 13 milliards de zlotys (3,2 milliards d'euros). La Pologne a préféré l'offre d'Airbus Helicopters à celles de l'américain Sikorsky et du groupe italo-britannique AgustaWestland. Après la conclusion du contrat, les premiers appareils, encore montés en France, devraient arriver en Pologne en 2017, tandis que ceux assemblés en Pologne les suivraient en 2018, avait précisé par la suite le PDG d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury.

Selon Guillaume Faury, Airbus Helicopters souhaite faire de la Pologne son "cinquième pilier" en Europe, après la France, l'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne. La commande attendue de 50 hélicoptères Caracal devrait déboucher sur la création de 1.250 emplois directs et 2.000 indirects en Pologne, a-t-il indiqué. Il a déclaré que son groupe, qui emploie actuellement 900 personnes en Pologne, installerait une chaîne de montage de Caracal à Lodz (centre), où Airbus Group avait déjà ouvert récemment un centre de recherche.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:50
Et si l'Europe de la Défense passait par des décisions très pragmatiques

Le Tigre est le résultat d'une coopération européenne entre l'Allemagne, la France et l'Espagne - (Tiger HAD - EC665 photo Airbus HC)

 

28/05/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour construire l’Europe de la Défense, pourquoi ne pas être simplement pragmatique en réalisant une harmonisation des besoins capacitaires des principales armées européennes et des calendriers?

 

Une simple harmonisation des besoins capacitaires et des calendriers de mise en service des équipements militaires des armées européennes serait déjà un petit pas vers le grand objectif d'une Europe de la défense, dont il faut le rappeler aucun pays européen ne veut, à l'exception notoire de la France. A défaut d'une mobilisation au niveau politique, l'Europe de la défense pourrait paradoxalement prendre un peu de consistance grâce aux contraintes budgétaires qui pèsent sur la plupart des budgets militaires des pays de l'Union européenne, qui avaient pourtant pris l'engagement au sommet de l'Otan à Newport de consacrer 2% du PIB aux dépenses de défense.

"Si les difficultés budgétaires des États font peser des contraintes lourdes sur leurs budgets militaires, elles ont toutefois pour effet de les inciter plus que jamais à mutualiser leurs efforts au niveau européen, expliquait la députée PS de Gironde Marie Récalde dans un rapport consacré à la relance de l'Europe de la défense. La crise pourrait ainsi être le catalyseur de la construction d'une véritable Europe de la défense". Mais jusqu'ici, cette vision très pragmatique de l'Europe de la défense ne s'est pas vraiment réalisée. Ou à la marge. Les budgets de l'Agence européenne de la défense (AED) et de l'Occar, un organisme intergouvernemental qui gère certains programmes européens (A400M, Tigre, frégates FREMM...), n'ont pas été augmentés de façon significative.

 

Comment faire ?

L'Europe dispose déjà de deux "outils institutionnels solides", comme le souligne le directeur de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), Camille Grand, pour renforcer les coopérations capacitaires, et donc à même de mieux utiliser l'argent public qui fait aujourd'hui défaut aux armées. Pour Marie Récalde, l'AED est la mieux placée pour "coordonner et établir les priorités des besoins futurs en matière de capacités civiles et militaires". Un exercice de priorisation, qui permettrait de garantir "la cohérence capacitaire des États de l'Union tout en étant légitime et pragmatique", selon la députée de Gironde. En outre, l'AED devrait être capable de développer des équipements avec une communalité très poussée pour les armées membres, ce qui limiterait les spécifications coûteuses exigées par chacune d'elles.

Cette démarche pourrait être également un facteur de la consolidation des industries de défense. Il existe par exemple en Europe six grands chantiers européens capables de fabriquer des sous-marins et/ou de très grands bâtiments de surface : le britannique BAE Systems, le néerlandais Damen, le français DCNS, l'italien Fincantieri, l'espagnol Navantia et l'allemand TKMS. Voire le suédois Kockums, qui a repris sa liberté après avoir été contrôlé par TKMS. Trop, beaucoup trop. Pour autant, a contrario MBDA réunit déjà quasiment toute l'industrie missilière européenne.

 

Vers un char franco-allemand

Enfin, dans l'armement terrestre, le processus de rapprochement entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), qui devrait aller sans aucun doute à son terme, est également un nouveau pas vers la consolidation du secteur... et de l'harmonisation des besoins capacitaires. Comme l'a expliqué en début d'année à la commission de la défense de l'Assemblée nationale, le PDG de KMW, Frank Haun, "dans cinq ans, nous aurons avancé dans le processus de développement d'un nouveau char lourd - qu'il s'appelle Léopard 3 ou Léoclerc, peu importe : il sera développé en commun, et pourra commencer à équiper nos forces à l'horizon 2025-2030 pour remplacer les chars Leclerc et Léopard 2".

S'il se concrétisait, ce programme aurait une forte valeur symbolique dans l'harmonisation des besoins capacitaires entre l'Allemagne et la France. Ce qui serait déjà un pas de géant pour une Europe de la défense, dont le moteur a été longtemps la coopération entre Berlin et Paris. Une relation qui s'est étiolée avec le temps alors même que les deux capitales ont créé un géant de l'aéronautique et de la défense, Airbus Group (ex-EADS). Enfin, la volonté récemment exprimée de fabriquer à trois pays (Allemagne, France et Italie) un drone MALE de troisième génération "Made in Europe", si elle se confirme, sera également un bon test pour aller vers cette Europe de la défense pragmatique.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:35
La France prête à accompagner le Vietnam dans la modernisation de son armée

 

27/05/2015 Vietnam +

 

L'ingénieur général de 1re classe de l'armement Jacques Cousquer, chargé de la sous-direction Asie-Pacifique à la direction du développement international de la Direction générale de l'armement (France), a souligné que son pays était toujours prête à accompagner le Vietnam dans le processus de modernisation de son armée.

 

Reçu le 26 mai à Hanoi par le général de division Vo Van Tuan, chef-d'état major général adjoint de l'Armée populaire du Vietnam, Jacques Cousquer a déclaré que de nombreuses entreprises françaises du secteur de la défense souhaitaient coopérer avec des agences du ministère vietnamien de la Défense.

 

Le général de division Vo Van Tuan a insisté sur les avancées des relations vietnamo-françaises dans la défense, dont l'industrie de la défense. Il a également affirmé que le ministère vietnamien de la Défense favoriserait et soutiendrait la promotion de la coopération dans ce domaine avec la France. -VNA

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