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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:20
Le ministre Canadien de l'Industrie, James Moore, participe au CANSEC

 

Le 28 mai 2015 - Ottawa - Industrie Canada

 

Le ministre de l'Industrie James Moore a pris la parole aujourd'hui à CANSEC, le plus grand salon professionnel de la défense du Canada, où il a souligné comment les politiques d'approvisionnement en matière de défense du gouvernement renforcent la compétitivité des entreprises canadiennes de la défense et de la sécurité, tout en créant des emplois et en profitant à toute la chaîne d'approvisionnement

 

Le ministre Moore a discuté des mesures prises par le gouvernement pour maintenir le succès des industries de la défense et de la sécurité. Ces mesures comprennent les changements apportés à la Politique des retombées industrielles et technologiques qui aideront à attirer des investissements anticipés des entrepreneurs principaux dans des sociétés canadiennes, particulièrement des petites et moyennes entreprises, tout en réduisant les formalités administratives et en accroissant la transparence et la reddition de comptes à l'égard de la Politique.

 

Le ministre Moore a aussi réitéré l'engagement du gouvernement de continuer à travailler avec l'industrie à créer des emplois de grande qualité et à faire croître l'économie canadienne.

 

Les faits en bref

    Les acquisitions dans le domaine militaire jouent un rôle prépondérant dans l'économie canadienne. Le secteur canadien de la défense compte plus de 650 entreprises, emploie plus de 65 000 travailleurs à temps plein de façon directe et indirecte, et génère 9,4 milliards de dollars en revenus.

    Des changements sont apportés aux dispositions de mise en réserve et de mise en commun de la Politique des retombées industrielles et technologiques, ainsi qu'au cadre d'investissement de la Politique, qui applique un multiplicateur aux investissements réalisés par les entrepreneurs principaux dans de petites et moyennes entreprises canadiennes. Par ailleurs, des changements administratifs, comme l'instauration de formulaires électroniques et l'établissement d'une norme de service de six mois pour accorder des crédits aux entreprises canadiennes qui réalisent des investissements, permettront de réduire le fardeau administratif des entrepreneurs du domaine de la défense.

    La Politique des retombées industrielles et technologiques encourage les entreprises à s'établir ou à accroître leur présence au Canada, renforce les chaînes d'approvisionnement canadiennes et rehausse les capacités industrielles au Canada.

    La Politique des retombées industrielles et technologiques s'applique aux principaux approvisionnements de défense, de sécurité et de la Garde côtière annoncés après le 5 février 2014.

    Les objectifs de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense sont de fournir le bon équipement aux Forces armées canadiennes et à la Garde côtière canadienne en temps opportun, de mettre à profit les achats de matériel et de services de défense pour créer des emplois et favoriser la croissance économique au Canada, et de simplifier le processus d'approvisionnement en matière de défense.

 

Le ministre de l'Industrie, James Moore a déclaré : « Notre gouvernement s'efforce d'établir les conditions nécessaires pour renforcer la compétitivité des industries canadiennes de la défense et de la sécurité. Grâce aux améliorations annoncées aujourd'hui à la Politique des retombées industrielles et technologiques, les approvisionnements en matière de défense procureront un plus grand nombre d'avantages économiques. Ces modifications sont de bons exemples de la façon dont nous travaillons main dans la main avec l'industrie à créer des emplois et de la croissance économique pour les Canadiens. »

 

Le président et chef de la direction de l'Association des industries aérospatiales du Canada, Jim Quick, a déclaré : « Les changements annoncés aujourd'hui entraîneront des investissements dans les entreprises canadiennes et permettront aux petites et moyennes entreprises de décrocher plus facilement des contrats au titre de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense et de la Politique des retombées industrielles et technologiques. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour notre industrie, et cela démontre une fois de plus à quel point une consultation étroite entre le gouvernement et l'industrie est essentielle pour faire en sorte que les entreprises canadiennes et les emplois au pays profitent des approvisionnements en matière de défense. Nous félicitons le gouvernement pour le leadership dont il a fait preuve dans le cadre de ce dossier important, et nous nous réjouissons à la perspective de continuer à travailler avec lui pour renforcer les capacités du Canada dans les domaines de la défense et de l'aérospatiale. »

 

La présidente de l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité, Christyn Cianfarani Produits connexes, a déclaré : « Les améliorations apportées à la Politique des retombées industrielles et technologiques devraient réduire le fardeau administratif des entreprises et permettre aux petites et moyennes entreprises canadiennes de saisir un plus grand nombre de possibilités d'affaires. Ces changements, qui ont été élaborés en consultation avec certains de nos membres, mettent à profit la forte relation de collaboration qui a uni l'industrie de la défense à Industrie Canada au moment de l'élaboration de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense. »

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

 

29 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Malgré le récent échec du VBCI au Danemark, Nexter continue son combat pour placer ses produits à l’export. Si jusqu’ici le CAESAR s’est plutôt bien vendu, le VBCI n’a pas encore rencontré de succès à l’export. Des négociations restent ouvertes aux Emirats Arabes Unis pour la nouvelle version de 32 tonnes, selon certaines sources, les forces émiriennes souhaiteraient y adapter une tourelle de BMP-3. En attendant, Nexter compte bien conquérir de nouveaux marchés avec son TITUS.

 

Développé par Nexter sur un châssis 6×6 de l’entreprise tchèque TATRA, le TITUS est un véhicule blindé de transport de troupes déclinable en de nombreuses versions. L’objectif du projet est de proposer un véhicule à un prix optimisé, dans le but de pouvoir atteindre un maximum de marchés, notamment au Moyen-Orient.

 

La semaine dernière, Nexter présentait donc simultanément un TITUS en République Tchèque à l’occasion du salon IDET et un autre au Gabon pour le salon Shield Africa.

 

A Brno, Nexter et Tatra ont officialisé leur accord stipulant que TATRA sera responsable et maître d’œuvre de la production du TITUS en cas de vente aux forces armées tchèques et slovaques, avec le soutien de Nexter Systems. D’après certains responsables de TATRA, le TITUS intéresse au Moyen-Orient, notamment en Arabie Saoudite, qui est déjà grande cliente de camions TATRA.

 

On a pu apercevoir un second TITUS au Gabon à l’occasion de ShieldAfrica, salon itinérant en Afrique et dont la maitrise d’œuvre à récemment été confiée au COGES (les organisateurs, entre autre, d’Eurosatory, rien que ça). Un salon qui se déroule dans un contexte particulièrement conflictuel, l’Afrique étant secouée par la crise au Sahel, la lutte contre Boko Haram sans oublier toutes les opérations de maintien de la paix. Face à ces menaces, les soldats tchadiens et nigérians entre autre utilisent de simples pick-up, aussi mobiles que vulnérables. Avec un prix très compétitif, le TITUS semble être une bonne alternative pour les pays qui souhaitent une meilleure protection pour leurs soldats…

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
Les attentats font les affaires du Sherpa

Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), le 9 janvier. Le Sherpa «échelle» de Renault Trucks Défense comporte une rampe d’accès permettant de projeter un groupe d’assaut dans un Airbus A380 en cas de prise d’otages. Son utilisation par le GIGN face aux frères Kouachi a été remarquée. Photo Gendarmerie

 

29 Mai 2015 Jean-Marc Ducos – LeParisien.fr

 

Ce véhicule fabriqué par Renault Trucks Defense, utilisé par le GIGN lors des attentats en janvier, voit ses ventes dopées.

 

C'est une conséquence inattendue de l'assaut du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) le 9 janvier face aux frères Kouachi retranchés dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Les gendarmes ont utilisé ce jour-là leur tout nouvel engin tactique, le Sherpa « échelle » fabriqué par Renault Trucks Defense (RTD) en collaboration avec le GIGN.

 

Un véhicule blindé, sorte de Hummer à la française, spécialement conçu avec les techniciens du GIGN pour monter à bord d'un Airbus A 380 en cas de prise d'otages avec une rampe d'accès permettant de projeter un groupe d'assaut dans l'avion.

 

Ces images des gendarmes d'élite positionnés sur le Sherpa pour délivrer l'otage caché à l'étage ont fait le tour du monde. « Cela contribuera inévitablement à élever le niveau des ventes. Mais ce n'est pas notre genre de faire de la publicité. L'effet Dammartin nous fait du bien et cela contribue à la bonne réputation de cette famille de véhicules », avoue un porte-parole de Renault Trucks Defense, branche du groupe Renault Trucks qui appartient à Volvo. Si le groupe concède bien avoir vendu des « Sherpa avec échelle d'assaut à l'émirat du Qatar, mais aussi à d'autres pays au Moyen-Orient et en Amérique du Sud qui ne peuvent être cités », les ventes des autres versions dites Scout, Wagon et transport de troupes ne se portent pas mal.

 

Suite de l’article

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:50
Crash de l'A400M : Airbus reconnait "un sérieux problème de qualité"

Un A400M s'est écrasé le 9 mai dernier près de Séville tuant 4 personnes. L'ensemble de la flotte en circulation dans le monde a été immobilisée. - photo Airbus DS

 

28/05/2015 latribune.fr 

 

Marwan Lahoud, directeur de la stratégie chez Airbus, admet qu'un problème, au niveau de la production finale, a pu conduire à l'accident qui a tué 4 personnes le 9 mai. "Il n'y a pas de défaut structurel" a-t-il néanmoins nuancé.

 

L'analyse des boîtes noires de l'avion militaire A400M, qui s'est écrasé le 9 mai en Espagne, faisant 4 morts, confirme "un sérieux problème dans l'assemblage final", a déclaré un haut responsable d'Airbus au journal allemand Handelsblatt à paraître vendredi.

 

Les boîtes noires ont parlé

"Les boîtes noires le confirment. Il n'y pas de défaut structurel, mais nous avons un sérieux problème de qualité dans l'assemblage final", affirme Marwan Lahoud, directeur de la stratégie du groupe aéronautique européen, après avoir eu connaissance pour la première fois des analyses des boîtes noires de l'appareil.

"Nous avons pris connaissance pour la première fois hier (mercredi) des résultats, ils confirment nos analyses internes", a précisé M. Lahoud au quotidien des affaires allemand.

 

De nouveaux contrôles recommandés

Le 19 mai, Airbus avait déjà ordonné à ses clients une inspection de leurs A400M en leur adressant une note d'alerte pour leur demander de contrôler le système de gestion électronique des moteurs.

Cette note demandait "aux exploitants d'effectuer des contrôles spécifiques et réguliers de l'ECU (l'unité de contrôle électronique, ndlr) sur chaque moteur de l'avion avant le vol et d'effectuer des contrôles supplémentaires après un éventuel remplacement de moteur ou de l'ECU".

Un avion de transport militaire Airbus A400M Atlas (vol CASA423) s'était écrasé samedi 9 mai près de Séville, dans le sud de l'Espagne. Cet accident a fait 4 vitcimes et deux personnes ont été gravement blessées. Il s'agissait d'un vol d'essai de cet avion militaire. Aussitôt après cet accident, plusieurs pays dont la Turquie, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont décidé d'immobiliser leur flotte d'Airbus A400M.

 

Nombreux déboires

L'appareil a connu de nombreux déboires depuis le lancement du programme en 2003 à la demande des armées européennes: retards de fabrication et à la livraison, dépassement de coût de 6,2 milliards d'euros (30% du budget) et querelles entre les clients et le constructeur qui avait même menacé de jeter l'éponge.
Équipé de quatre turbopropulseurs, l'A400M est capable d'assurer le transport de troupes, de parachutistes et matériel, y compris des blindés et des hélicoptères, sur de longues distances et à grande vitesse tout en atterrissant sur des terrains sommaires. Il peut transporter jusqu'à 37 tonnes sur 3.300 km.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 09:30
Elbit étend ses activités “cyber”

 

29/05/2015 Par Isabelle Puderbeutel

 

Désireuse d'étendre ses activités dans le domaine porteur du "cyber", l'entreprise israélienne de défense Elbit a racheté les activités de renseignements et de défense numériques de la société Nice.

 

La société Elbit Systems a annoncé qu'elle avait conclu un accord avec la firme Nice portant sur l'acquisition des activités "cyber" de cette entreprise pour la somme de 157,9 millions de dollars. Cette transaction devrait servir les objectifs de ces deux grands groupes israéliens, le premier souhaitant étoffer ses activités dans le domaine cybernétique et le second recentrer les siennes autour d'autres moteurs de croissance.

 

Une somme de 117,9 millions de dollars devrait être versée à la société Nice au troisième trimestre de 2015, lorsque l'accord sera finalisé. Les 40 millions restants seront payés à une date ultérieure en fonction des performances futures de la division acquise.

 

La société Elbit a récemment créé une nouvelle filiale dénommée Cyberbit pour réunir au sein d'une même structure toutes les activités d'Elbit en matière de renseignement et de défense "cyber". C'est en fait la société Cyberbit qui se portera acquéreur des activités de renseignement et de défense numériques de Nice et intégrera son personnel. Après la fusion, Cyberbit emploiera quelque 400 personnes. L'objectif est de faire de cette entreprise l'un des leaders mondiaux dans le domaine du "cyber".

 

Elbit et Nice sont deux importantes sociétés de high-tech, cotées l'une et l'autres à la Bourse de Tel-Aviv et au Nasdaq. La valeur d'Elbit est estimée à 3,26 milliards de dollars et celle de Nice à 3,95 milliards de dollars.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

photo DCNS

 

29.05.2015 par DCNS

 

Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, a annoncé le 29 mai 2015 à Lorient, à l’occasion de la discussion parlementaire portant sur l’actualisation de la loi de programmation militaire 2014-2019, la poursuite de la modernisation des moyens de la Marine nationale. Le lancement immédiat du programme de frégates de taille intermédiaire (FTI), l’accélération du programme FREMM, la modernisation des frégates de premier rang ou encore le renouvellement des bâtiments de soutien permettront à DCNS de soutenir l’emploi de la base industrielle navale en France, de renforcer son avance technologique et d’accélérer son développement à l’international.

 

Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS, déclare : « Nous nous réjouissons de la confiance du Ministère de la Défense pour assurer le renouvellement, l’entretien et la modernisation des moyens de la Marine nationale. L’actualisation de la Loi de Programmation Militaire va permettre à DCNS de continuer à développer sa gamme de navires et de services et accélérer son développement international. Avec le lancement du programme FTI, nous proposerons un produit qui répond au besoin de la Marine Nationale et qui répondra à une demande internationale en croissance pour des frégates de premier rang et d’environ 4000 tonnes »

 

L’actualisation de la Loi de Programmation Militaire contribue à consolider DCNS dans ses bassins d’activité. Le lancement de la FTI va donner 10 ans de visibilité industrielle au bassin d’emploi de Lorient. La nouvelle frégate de DCNS et les succès déjà remportés récemment en Egypte et en Malaisie assurent l’avenir du site lorientais de DCNS et de ses sous-traitants locaux. Ils permettront à ses bureaux d’étude de développer les solutions du futur. Au-delà, l’ensemble de nos sites bénéficie de cette charge, en particulier Bagneux et Toulon pour les systèmes d’information, Ruelle et Nantes-Indret pour les équipements.

 

Les frégates de taille intermédiaire, dont la première unité sera livrée dès 2023, ont vocation à remplacer numériquement les frégates de type La Fayette mises en service entre 1996 et 2001. Elles viendront compléter le programme de frégates multimissions FREMM dont la réalisation est actuellement en cours sur le site DCNS de Lorient. Les six premières doivent être livrées avant 2019. Ainsi, suite à la vente d’une Fremm à l’Egypte, DCNS accélère la cadence de production pour respecter intégralement les engagements pris pour la Marine Nationale dans la Loi de Programmation Militaire. Par ailleurs, la modernisation des frégates La Fayette et le lancement de la quatrième unité du programme B2M pour l’Outre-Mer bénéficieront aux bassins d’emploi régionaux de la filière navale, en particulier en Bretagne.

 

La nouvelle frégate, développée et réalisée par DCNS, sera un navire de combat de premier rang. Cette frégate présentera les atouts d’une solution modulaire, robuste, simple à l’usage et dotée d’une capacité opérationnelle inégalée sur le marché. Adaptée aux besoins de la Marine nationale et des marines de nombreux pays, la nouvelle frégate DCNS bénéficiera des solutions technologiques les plus avancées et notamment d’un radar à panneaux plans.

 

Fort de la réussite inédite en Europe du tir de missile de croisière naval (MdCN) à bord de la FREMM Aquitaine le 19 mai 2015, DCNS propose à ses clients des navires de référence tant dans la conception, la construction que dans l’intégration de systèmes innovants.

 

Sur le marché des frégates, DCNS compte actuellement parmi ses clients la Marine royale du Maroc avec la livraison de la FREMM Mohammed VI et la Marine égyptienne avec la commande d’une FREMM et de quatre corvettes Gowind. Par ailleurs, DCNS réalise six corvettes Gowind pour la Marine malaisienne.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:55
LPM : "1,5 milliard d’euros servira à l’acquisition de matériels militaires dont nos troupes ont besoin en urgence"

 

29 mai 2015 Propos recueillis par Hassan MEDDAH - Usinenouvelle.com

 

Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale, répond aux questions de L’Usine Nouvelle concernant  le projet de loi actualisant la loi de programmation militaire pour les années 2015-2019. La commission s'est réunie le 27 mai au soir et a validé le projet de loi à une très large majorité. Objectif principal pour la députée :  mettre un terme à la déflation des effectifs. 

 

L'Usine Nouvelle - Quel a été le résultat du vote de la commission de défense concernant l’examen de l’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) ?

 

Patricia Adam - La commission a validé hier soir (le mercredi 27 mai, ndlr) le projet de loi à une très large majorité, puisque nous n’avons compté que trois abstentions (sur 70 membres, NDLR). Sur le plan budgétaire, 3,8 milliards d’euros supplémentaires seront ainsi affectés à nos armées d’ici 2019. 5 milliards d’euros de crédits budgétaires se substitueront aux ressources exceptionnelles prévues initialement par la LPM.

Le plus important était de mettre un terme à la déflation des effectifs qui n’était plus tenable, notamment depuis la mise en place en janvier de l’opération Sentinelle qui mobilise près de 10 000 militaires pour la protection du territoire national. Ainsi 18 750 postes seront préservés sur les 33 700 suppressions initialement prévues. L’armée de terre en sera le premier bénéficiaire : les effectifs de la force opérationnelle terrestre passeront de 66 000 à 77 000 d’ici la fin de la LPM. La loi sera adoptée au début du mois de juillet.

 

A quoi serviront précisément ces 3,8 milliards d’euros supplémentaires pour la défense?

Une première partie, à hauteur de 2.8 milliards d’euros, contribuera à faire face à l’augmentation des dépenses de fonctionnement liées aux non réductions des effectifs. Par ailleurs, environ 1,5 milliard d’euros, dont 1 milliard grâce à l’évolution favorable de l’inflation et du prix du pétrole depuis la promulgation de la LPM, servira à l’acquisition de matériels militaires dont nos troupes ont besoin en urgence : des hélicoptères Tigre, des ravitailleurs, des avions de transports, des jumelles de vision nocturne… Enfin un effort de 500 millions d’euros est consacré à la maintenance des équipements en opérations extérieures.

 

Quel sera l’impact de cette LPM actualisée sur les industriels de la défense ?

Cet exercice est guidé par un impératif absolu, celui de répondre rapidement aux besoins opérationnels des armées. Son objectif consiste également à ne pas déséquilibrer le plan de charge des industriels. D’autant plus que les industriels ont enregistré des succès remarquables à l’export, notamment depuis la signature des premiers contrats Rafale avec l’Egypte et le Qatar.La LPM aura pour effet de renforcer nos capacités d’exportation. La commande de nouvelles frégates à DCNS a été pensée dans ce sens. En plus des 8 frégates multimissions Fremm, la France disposera aussi à l’avenir de frégates dites de taille intermédiaires. DCNS proposera désormais un nouveau bâtiment de défense de moindre tonnage et moins sophistiqué, correspondant mieux aux besoins de la plupart des marines étrangères.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:55
Volet Marine du projet de loi d'actualisation de la LPM, Lann-Bihoué le 29 mai 2015

 

29/05/2015 M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense

 

Allocution du ministre de la Défense sur le volet Marine du projet de loi d'actualisation de la LPM, Lann-Bihoué le 29 mai 2015

 

Allocution aux personnels de la Marine nationale

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames et Messieurs les élus,

Amiral,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames et Messieurs les officiers, officiers-mariniers, quartiers-maîtres et matelots,

Mesdames et Messieurs,

 

Je ne surprendrai personne en disant que j’ai toujours un grand plaisir à venir sur cette base de Lann-Bihoué, parce que c’est pour moi le synonyme d’un retour au pays natal, celui de Lorient, où j’ai fait ma vie et où je continue de vivre, lorsque mes activités de ministre me laissent un peu de répit.

 

Mais aujourd’hui, je suis d’autant plus heureux d’être ici, avec vous, que je rends visite à la Marine nationale.

 

Plus que jamais, dans un environnement stratégique qui s’est fortement dégradé, notre Marine prend la figure d’un navire au milieu des avis de tempêtes.

 

Les périls sont là, comment le nier ? D’un côté, nous devons affronter une menace terroriste, qui a pris une ampleur inédite et grave, sur de nombreux théâtres, au plus loin comme au plus près. Dans le même temps, la crise ukrainienne a ravivé le spectre des menaces de la force, c’est-à-dire de conflits interétatiques sur le continent européen lui-même. Les récentes démonstrations de puissance de forces navales étrangères (russe, chinoise) jusqu’à nos approches maritimes sont là pour nous le rappeler. Ce sont aussi les actes illicites de plus en plus fréquents en mer, ici trafics d’êtres humains, migrants, armes, drogues, là menaces sur les flux et apparition de zones de non-droit. Chacun en conviendra, la mer est aujourd’hui le lieu d’expression d’une violence de plus en plus forte, ce que nous ne saurions tolérer.

 

Il y a donc aujourd’hui une conjonction de crises et de menaces graves, soudaines et sans aucun doute durables à la fois.

 

Les marins le savent bien, la mer croisée est la plus dangereuse… A n’en pas douter, cette navigation est difficile, mais elle permet aussi d’éprouver la valeur des hommes et des femmes qui composent un équipage, comme l’excellence du navire sur lequel ils peuvent compter pour cette mission.

 

De fait, dans ce contexte dégradé, la Marine connaît un déploiement quasi-permanent sur cinq zones maritimes, alors qu’une à deux seulement étaient prévues par le livre blanc. C’est aujourd’hui l’Atlantique nord, la Mer noire, la Méditerranée, l’Océan indien et le golfe de Guinée. J’y ajoute le golfe arabo-persique, avec le retour il y a quelques jours du porte-avions et de son escorte au terme d’un engagement remarqué dans l’opération Chammal en Irak.

 

Dans le même temps, elle poursuit ses missions permanentes, sur toutes les mers du globe, qu’il s’agisse de garantir notre stratégie de dissuasion ou bien de protéger nos intérêts en contribuant notamment à l’action de l’Etat en mer.

 

La Marine est ainsi un acteur essentiel de notre posture de protection, que le Président de la République vient encore de renforcer. Elle a en effet la charge de protéger nos approches en métropole et outremer, par nos moyens navals, aéronavals et le dispositif sémaphorique. Elle contribue également à cette posture sur terre, en garantissant la protection de nombreux sites stratégiques de la Défense, notamment ceux liés à la dissuasion, avec les fusiliers marins. Ce sont, ainsi, aujourd’hui, près de 3 200 marins qui sont affectés à cette mission « Protection » en métropole.

 

Le livre blanc de 2013 et la loi de programmation militaire, votée la même année, avaient déjà pris acte de ces enjeux, en exprimant le besoin – et surtout en le rendant possible – d’une Marine moderne sur l’ensemble du spectre de ses missions.

 

Je pense ici aux travaux d’élaboration du successeur des actuels sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Je pense également à la mise en service opérationnel des frégates multi-missions (FREMM) et des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) Barracuda, les deux étant équipés du missile de croisière naval (MdCN).

 

Je veux d’ailleurs saluer, ici, le récent tir, qui est le premier en Europe depuis une plateforme navale, du MdCN, réalisé depuis la FREMM Aquitaine. Cette réussite est celle de la Marine et de nos industriels, qui confirment une fois de plus leur excellence, au service de notre défense et notre économie.

 

Parmi les mesures fortes portées par la LPM au profit de la Marine, je pense également à la rénovation de la composante de patrouille maritime, dont je viens d’apprécier une fois de plus la qualité. Je mesure en particulier sa plus-value dans les opérations aéroterrestres en cours.

 

Je pense encore à la rénovation à mi-vie du porte-avions Charles de Gaulle, à l’adaptation de ses Rafales aux nouveaux standards, ou encore au lancement d’une force de guerre des mines de nouvelle génération, basée sur l’emploi des drones.

 

Voilà en quelques mots les principaux chantiers capacitaires que nous avons envisagés, et pour certains d’ores et déjà engagés, dans le cadre de la LPM votée en 2013. Cette dynamique va bien sûr se poursuivre, et elle va se trouver encore renforcée par le projet de loi portant actualisation de la loi de programmation militaire, que je défends en ce moment même au Parlement.

 

Cette démarche d’actualisation était prévue par la LPM elle-même. Mais le contexte international, que j’ai rappelé, qui nous confronte à des menaces nouvelles, inédites par leur gravité, et met sous tension notre système de force, a incité le Président de la République à accélérer le calendrier de l’actualisation et à décider d’un effort supplémentaire pour notre Défense, à la hauteur des enjeux auxquels nous faisons face.

 

Cette actualisation vise à garantir à nos forces armées la capacité de faire face dans la durée à l’ensemble de leurs engagements opérationnels, et cela sur le territoire national comme à l’extérieur de nos frontières, dans les espaces maritimes en particulier.

 

Dans cette perspective, le chef de l’Etat, chef des armées, a décidé un effort particulier pour la composante de surface, qui constitue donc un axe majeur de l’actualisation de la LPM. Cette actualisation, plus largement, permet d’améliorer la cohérence d’ensemble des programmes actuels et futurs, en matière d’objectifs, de calendrier, d’organisation industrielle. Ce sont ces mesures sur lesquelles je voudrais revenir maintenant.

 

Je veux citer en premier lieu la FREMM, bâtiment qui vient de réaliser avec succès, je l’ai dit, le premier tir du missile MdCN. Cela nous donne une capacité de frappe de précision au cœur des territoires hostiles, capacité pré-positionnée et discrète, depuis n’importe quelle zone maritime. Cette capacité est unique en Europe.

 

La FREMM Provence, deuxième du nom pour la Marine Nationale après l’Aquitaine, doit être livrée dans les jours qui viennent. Ce bâtiment a déjà remporté l’adhésion de clients export avec le Maroc et maintenant l’Egypte. Il démontre ainsi sa pertinence pour répondre aux besoins de différentes Marines. Pour répondre favorablement à la demande exprimée par l’Egypte, et être en mesure de procéder à une livraison avant l’été, il a fallu prélever une FREMM sur la production en cours. Je tiens à dire aujourd’hui que la qualité et les performances de la FREMM , ainsi que la réactivité de l’équipe France, dans ses différentes composantes, nous ont permis de relever ce défi.

 

Ce prélèvement sera compensé et je maintiens la livraison à la Marine Nationale de 6 FREMM anti sous-marines, d’ici fin 2019, selon le plan fixé par la LPM. La production des frégates devra donc être accélérée. Par la suite, d’ici 2022, deux autres FREMM anti sous-marines seront livrées. Ces dernières auront une capacité de défense anti-aérienne renforcée, par rapport aux premières FREMM. Enfin, elles seront suivies, dès 2023, par la livraison des 5 frégates de taille intermédiaire (FTI) prévues.

 

En effet, pour prendre en compte le réaménagement des livraisons des FREMM que je viens d’évoquer, j’ai décidé d’avancer le programme FTI  de près de deux ans. Le lancement de ce programme permettra donc une première livraison dès 2023, dans la continuité de la production des FREMM à Lorient.

 

Cette feuille de route « Frégates » s’appuie également, pour finir, sur des travaux de rénovation et de modernisation  des frégates de type La Fayette, afin de garantir le format de 15 frégates de premier rang dans l’attente de la livraison des frégates FTI.

 

Je voudrais insister ici sur cette décision prise au sujet des frégates de taille intermédiaire. Au-delà de l’enjeu majeur pour notre Marine, il s’agit bien aussi d’un choix de politique industrielle.

 

L’analyse de la DGA, menée ces derniers mois en collaboration avec DCNS et son partenaire Thalès, a en effet démontré le besoin d’un renforcement d’une offre française à l’export, qui soit complémentaire du produit FREMM. L’enjeu est aussi de pouvoir nous différencier au plan technologique, d’ici dix ans, d’une concurrence mondiale concentrée sur le créneau des frégates de taille intermédiaire, avec le lancement de projets similaires en Espagne, Italie, et Allemagne notamment.

 

Dans cette double perspective, opérationnelle et industrielle, le lancement anticipé du programme de la frégate de taille intermédiaire va permettre tout à la fois de respecter le format fixé par le Livre blanc, de donner à DCNS et à l’ensemble des sous-traitants une visibilité significative dans leurs plans de charge (tant en ingénierie qu’en production), et enfin de doter la FREMM d’un produit complémentaire permettant à DCNS d’élargir sa compétitivité à l’export.

 

Au-delà de ce paquet Frégates, dont chacun mesure ici l’importance, je veux également souligner deux autres décisions prises dans le cadre de l’actualisation de la LPM au profit des équipements de la Marine.

 

Pour renforcer notre capacité à faire respecter notre souveraineté dans le Sud de l’Océan Indien, il est prévu de porter de 3 à 4 le nombre de Bâtiments Multi-Missions, les B2M. Les premiers exemplaires sont en cours de fabrication par les chantiers de Piriou et DCNS. J’ai eu l’occasion de visiter le chantier Piriou de Concarneau en février dernier, et j’espérais déjà pouvoir être en mesure de baptiser un 4ème B2M. Je suis heureux de le confirmer aujourd’hui.

 

Enfin, les capacités de soutien et d’assistance hauturiers militaires vont être également renforcées, par l’acquisition de deux bâtiments de servitude BSAH supplémentaires, pour compléter les deux initialement prévus. Ces quatre bâtiments, dont les deux premiers devraient être livrés dès 2017, interviendront en soutien de l’action de nos moyens navals dans la surveillance de nos approches maritimes métropolitaines. Si j’en crois la presse, l’attribution de ce marché pourrait intervenir prochainement, et je me félicite de cette bonne nouvelle !

 

Ainsi, fort de cette politique industrielle renforcée, je ne peux qu’appeler de mes vœux la poursuite de la dynamique vertueuse de la filière française navale de surface, qui a remporté récemment des succès mérités. Les commandes nationales, pour les FREMM à Lorient, les B2M, mais aussi les contrats à l’exportation remportés auprès de la Malaisie et de l’Egypte, soulignent une fois de plus le dynamisme et la capacité d’innovation de la région Bretagne, et plus particulièrement des chantiers DCNS et Piriou, que je veux féliciter.

 

Au-delà des équipements, l’actualisation de la LPM représente un défi majeur sur le plan des ressources humaines pour toutes les armées, et notamment pour la Marine. Cette actualisation permettra ainsi de renforcer ses effectifs, pour qu’elle soit pleinement en mesure de relever ces différents défis. J’ai pour objectif de créer 800 postes, dont plusieurs centaines de fusiliers marins pour renforcer la protection de nos sites sensibles, ainsi que notre capacité à exploiter de l’information dans le cadre de la protection et de la sûreté des approches littorales. En outre, la création de près de 250 postes est visée au profit notamment de l’accompagnement de nos partenaires, je pense en particulier aux succès de nos frégates et de nos patrouilleurs construits par les chantiers français.

 

L’actualisation de la loi de programmation militaire renouvelle donc la forte ambition que nous formons pour notre Marine, porte une série de dispositions majeures en ce sens.

 

Le plan « Horizon Marine 2025 » va dans le même sens. L’amiral Rogel m’a présenté ce plan stratégique et je l’ai approuvé parce qu’il indique un chemin ambitieux et adapté aux enjeux auxquels notre Marine va être confrontée. C’est une démarche qui inscrit dans le temps long l’ambition d’une Marine opérationnelle, à vocation mondiale, qui se modernise, et adapte son organisation pour agir en permanence et sur toutes les mers dès que son action est requise. Une Marine, aussi, qui s’appuie sur des hommes et des femmes exceptionnels, sur des équipages performants et combatifs comme j’ai pu le constater lors de toutes mes visites, en mer ou à terre. Je veux aussi saluer, ici, les acteurs du soutien, comme ceux que j’ai rencontré récemment à Toulon pour la gestion de la solde des marins : ce sont leurs grandes qualités qui m’ont conduit à désigner la Marine pour effectuer en premier la bascule sur le nouveau logiciel Source solde.

 

J’ai ouvert mon propos avec une image, celle d’un navire engagé dans une navigation difficile, exigeante, passionnante, qui sait compter sur la qualité de son équipage, fort aussi du cap qui a été tracé, pour rallier l’objectif. Derrière cette image, il y a un message, et je voudrais conclure par-là : dans un contexte de tensions stratégiques, de menaces directes pour notre sécurité collective, j’ai pleine confiance dans notre Marine pour relever les défis qui l’attendent aujourd’hui. Ministre de la Défense, je me tiens plus que jamais à vos côtés dans cette aventure partagée.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:50
Pandur II tchèque déployés en Afghanistan

Pandur II tchèque déployés en Afghanistan

 

29 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Au début du mois de mai, le gouvernement tchèque a approuvé une liste de 11 appels d’offre que le ministère de la Défense va pouvoir lancer en 2015 pour un total de plusieurs centaines de millions d’euros.

 

Tout d’abord, la Tchéquie espère acheter une vingtaine de Pandur II supplémentaires pour compléter sa flotte qui en compte déjà plus de 100. Ensuite, pour rester dans le domaine des véhicules blindés, une quarantaine de véhicules blindés à roues sur châssis Tatra devraient également être achetée à l’horizon 2019. L’appel d’offre lancé devrait voir s’affronter le Titus de Nexter/Tatra et le Vega, développé par l’entreprise tchèque SVOS, également sur châssis Tatra.

 

La République tchèque prévoit également d’acquérir 10 systèmes mobiles de radar 3D pour remplacer ceux dont elle dispose et qui datent de l’ère soviétique. Dans ce but, BAE Systems présentait, lors du dernier salon IDET, son Commander SL, déjà en service dans la Royal Air Force. À cette occasion, les équipements de contrôle du radar étaient installés dans un shelter conçu par l’entreprise slovaque Vyvoj Martin. L’alliance ThalesRaytheonSystems était également présente sur le salon. Les pays du groupe de Visegrad (V4 : République tchèque, Slovaquie, Hongrie et Pologne) envisageaient un temps d’acheter un système radar commun, mais ces pays ont été incapables de se mettre d’accord sur un seul système. Ils devraient donc acheter individuellement leurs systèmes tout en gardant des spécifications communes. Un nouvel appel d’offre pour d’autres radars (destinés à des aéroports) devrait également être lancé prochainement.

 

Pour ce qui est de l’aérien, des offres pour l’entretien respectif des 2 A-319 et de la dizaine d’hélicoptères Sokol ainsi que pour la réparation de 6 biturbopropulseurs d’origine tchèque L-410 devraient voir le jour en 2015.

 

De manière plus générale, les militaires tchèques désirent également acheter des munitions (probablement pour une commande pluriannuelle).

 

Enfin, selon un journal tchèque, un appel d’offre pour des hélicoptères, qui avait pendant un temps été considéré par les militaires, a finalement été reporté. La flotte d’hélicoptères tchèque est relativement jeune, avec 17 Mi-35 Hind E acquis il y a une dizaine d’années et une vingtaine de machines de la famille Mi-8/Mi-17 (dont 16 Mi-171Sh acquis également il y a une décennie). Les W-3 Sokol sont en revanche plus anciens vu qu’ils ont été reçus dans le milieu des années 90.

 

Lors du salon IDET, on a également pu voir un CV-90 et un ASCOD sur deux stands différents. La Tchéquie, et d’autres pays de l’ancien bloc de l’est, sont en voie de remplacer leur flotte de BMP-1/BMP-2 et par de nouvelles plateformes. En République tchèque, qui a déjà opté pour un VCI 8×8, le Pandur II, le remplacement des BMP-2 devraient se faire, soit avec de nouveaux Pandur II (au risque de ne plus compter que sur une flotte de VCI à roues), soit avec de nouveaux véhicules chenillés (La firme tchèque Excalibur Army a d’ailleurs un accord avec General Dynamics Europe Land System qui produit l’ASCOD). En revanche, d’autres pays, comme la Slovaquie,  songent à remplacer leurs parcs de blindés et n’ont pas encore fait le choix de la roue ou de la chenille.

 

Voilà autant de marchés que la France devrait tenter d’arracher !! Déjà bien positionné avec le TITUS, même si les bénéfices ne lui reviendraient, il y a surement de quoi interesser d’autres grandes sociétés : Thales, Airbus, Nexter, Nexter munitions, …

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:50
Le Sherpa FS de Renault Trucks Defense lors du SOFINS 2015

Le Sherpa FS de Renault Trucks Defense lors du SOFINS 2015

 

29 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Suite à l’actualisation de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019, les Forces Spéciales peuvent voir l’avenir sous un jour meilleur vu l’importance croissante qui leur est accordée, particulièrement sur le plan matériel et opérationnel.

 

Ainsi, si le renforcement des effectifs du COS même reste identique à ce qui avait été annoncé précédemment, à savoir 1000 hommes supplémentaires, un groupement d’appui aux opérations spéciales (GAOS) sera mis en place au sein de l’armée de Terre. Ce groupement ne serait pas une unité constituée mais plutôt une réserve d’opérateurs, spécialistes dans leur domaine, auxquels les forces spéciales pourraient faire appel en cas de besoin (les GCM et les GCP pourraient être de bons candidats).

 

Sur le plan matériel, un programme d’acquisition rapide de 25 véhicules poids lourd forces spéciales (PLFS)  devrait être lancé en anticipation du programme véhicules forces spéciales, qui devraient être lancé en 2015 (VLFS/PLFS). Le but du programme PLFS est de remplacer les vénérables VLRA. Plusieurs véhicules peuvent concourir pour ce programme, notamment le Sherpa FS de Renault Truck Defense et le VLRA 2 Commando d’ACMAT, qui ont tous deux été présentés lors du dernier salon SOFINS. De nouvelles jumelles de vision nocturnes à hautes performances vont également être acquises.

 

Sur le plan aérien, le nouveau texte de loi parle de l’armement de 2 C-130H sans plus de détail. L’armement de C-130 pourrait prendre différentes formes. Beaucoup avancent la possibilité de monter des missiles Griffin. L’AGM 176 Griffin a été développé par l’entreprise américaine Raytheon dans le but d’offrir une munition qui allie précision et puissance de destruction réduite dans le but de diminuer les dommages collatéraux. Le Griffin est tiré depuis un lanceur multiple tirant depuis la soute via la rampe arrière.

 

Les Américains ont une grande expérience du gunship. D’abord de bons vieux C-47 Dakota équipés de miniguns de 7,62mm (AC-47 Spooky), jusqu’aux AC-130H équipés d’un canon de 105mm, d’un Bofors de 40 mm et d’un minigun de 25mm. Plus récemment, les Américains se sont tournés vers une solution qui combine un canon automatique de 30 mm et des munitions de précision, portées sous les ailes (missiles Hellfire, Small Diameter Bombs) et dans la soute (missiles Griffin ou munitions guidées Viper Strike). Les AC-130 dernières générations sont de véritables systèmes d’armes dotés d’une vaste gamme de munition.

 

Armer deux C-130H français d’une telle arme serait assurément offrir une puissance de feu appréciable pour les Forces Spéciales, permettant, par exemple, aux C-130 du Poitou de fournir, en plus d’un soutien ISR, une capacité d’appui-feu, sans devoir faire appel aux appareils de l’armée de l’Air. Le texte de la LPM actualisée ne précise pas quel type d’armement serait adapté sur les C-130.

 

Une autre solution envisageable, et qui a le mérite d’être française, est celle du SSA-1101 Gerfaut du bureau d’étude AA/ROK qui est un système d’appui-feu qui permet à un C-130 d’emporter 4 AASM sur un pylône externe. Si cette idée est intéressante, et permet effectivement de se passer des Rafales ou des Mirages pour le largage de bombes, elle offre moins de flexibilité que les munitions plus légères. De plus, si se passer des chasseurs-bombardiers peut sembler séduisant, cela signifie également se passer du canon interne des appareils, qui offre un pallier supplémentaire dans l’usage de la force tout en étant amplement suffisant pour certains types de cible (surtout quand on compare le prix d’une rafale d’obus de 30mm avec le prix d’un AASM).

 

Une autre solution dont personne ne parle pourrait venir d’Italie. Oto-Melara a récemment présenté pour la première fois sa plateforme gunship palettisée. Ce système consiste en un canon multitube Vulcan de 20mm (un GAU-12/22 de 25mm est également adaptable) monté avec tous ses systèmes de contrôle de tir et de visé sur une palette militaire standard 88’x108’. Cette palettisation permet à des avions adaptés aux transports de telles palettes (C-130, C-160, C-27J) de se transformer en gunship et ce sans modification de l’appareil (l’arme tirant depuis une des portes latérales de l’appareil). Il ne faut que quelques minutes pour installer cette plateforme dans l’appareil. Le ministère de la Défense italien a sélectionné ce système pour les besoins de ces propres Forces Spéciales. La solution d’Oto-Melara comporte suffisamment d’avantage que pour avoir le mérite qu’on s’y intéresse.

 

La meilleure solution, qu’elle comporte des Griffin, des AASM, une plateforme canon, une combinaison de ces armes ou encore d’autres que l’on a pas abordées ici, sera celle que les Forces Spéciales choisiront. Ce sont eux qui savent le mieux ce qui est le plus adapté à leurs besoins. Malgré l’importance qui leur est donnée dans l’actualisation de la LPM, ils ne pourront certainement pas obtenir tous les outils qu’ils jugent nécessaire, mais à eux de définir leur liste de priorités, et à nos politiques de prendre la peine de les prendre en compte.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:56
Nexter : Placez l'innovation au cœur de votre métier

27.05.2015 par Nexter Group

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:50
L’Europe est-elle capable de lancer un drone MALE "Made in Europe" ?

Jusqu'ici aucun des programmes lancés en matière de drones MALE n'a passé le cap de l'industrialisation : EuroMale, Talarion, Advanced UAV, Mantis/Telemos, Voltigeur. Une vue d'artiste du projet de drone européen, baptisé Male 2020 (Moyennne altitude longue endurance) (Crédits : Dassault Aviation)

 

26/05/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Face aux drones MALE américain et israélien, l’Europe se lance enfin dans la course. L'Allemagne, la France et l'Italie ont récemment décidé de lancer des études pour un système de troisième génération. Pour autant, le gâchis européen jusqu'ici en matière de drone MALE incite encore à la prudence. Ce sera l'un des thèmes abordés le 12 juin lors du Paris Air Forum organisé par La Tribune et sur lequel débattront le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier et le directeur général adjoint de Thales, Pierre-Eric Pommellet.

 

Peut-il y avoir une place sur le marché pour un programme de drone MALE européen face aux actuels systèmes en service, le Reaper américain et le Heron TP israélien, qui raflent la plupart des appels d'offre, et surtout leur successeur de troisième génération ? A la seule condition de consolider une volonté politique européenne commune, notamment en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie et en Pologne pour l'achat d'un système développé et fabriqué par un consortium d'industriels du Vieux-Continent. C'est déjà pratiquement le cas, Berlin, Paris et Rome ont récemment annoncé vouloir lancer une étude de définition afin de préparer la phase de développement d'une drone MALE européen.

 

Un succès après une succession d'échecs?

Une fois la décision politique acquise - ce qui n'était pas un mince défi pour Jean-Yves Le Drian qui s'est beaucoup investi -, encore faut-il harmoniser ensuite le besoin capacitaire ainsi que le calendrier de mise en service d'un drone MALE dans les trois armées européennes. Surtout, le pari sera de confirmer ces bonnes intentions car jusqu'ici, aucun des programmes lancés en matière de drones MALE n'a passé le cap de l'industrialisation (EuroMale, Talarion, Advanced UAV, Mantis/Telemos, Voltigeur...) .

Et si aujourd'hui il y a bien un drone MALE européen, qui domine le marché européen, c'est un système "Made in USA". Le Reaper de l'américain General Atomics équipe déjà les armées française, britannique et italienne. Les Pays-bas et l'Allemagne sont également proches d'un achat de systèmes américains. Bref, c'est un grand chelem pour le Reaper, qui surpasse de loin l'avion de combat F-35 de Lockheed Martin, pourtant sélectionné par de nombreux pays du Vieux-Continent.

 

Une annonce officielle au salon du Bourget?

Bref, c'était loin d'être gagné - cela ne l'est toujours pas pour autant - mais le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, qui a toujours voulu y croire en dépit de l'ampleur du défi, a passé un premier col de montagne. "Notre effort en matière de drones de surveillance et d'ISR (Intelligence, Surveillance & Reconnaissance, ndlr) devrait être accentué, avec notamment, dès cette année, le lancement des études relatives au futur drone européen, que la France envisage à l'horizon 2025 avec l'Allemagne et l'Italie", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse en mars. Cette volonté politique s'est transformée en intention commune entre l'Allemagne, l'Italie et la France de lancer une étude de faisabilité.

Quand une décision définitive sera-t-elle prise? En principe en juin, à l'occasion du salon aéronautique du Bourget, qui ouvre ses portes le 15 juin, les trois pays pourraient officiellement confier un contrat de 60 millions d'euros au total (20 millions par pays) aux industriels pour une première étude de faisabilité, via l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement). Le coût de développement du futur drone de reconnaissance de type MALE est estimé à environ un milliard d'euros.

 

Combien de drones MALE en Europe?

Le ministère de la Défense français évalue le marché à 30 ou 40 système de drones MALE en Europe. Quels pays ? Outre la France, l'Italie et le Royaume-Uni, qui utilisent déjà des Reaper, l'Allemagne, la Pologne et les Pays-Bas pourraient très rapidement s'équiper de ce type de drones. Un marché qui intéresse fortement les industriels européens... même s'il est limité. Surtout sur le plan industriel, un programme de ce type est relativement modeste pour pouvoir accepter de nombreux partenaires.

"C'est la seule condition pour lancer un programme européen, note pourtant un observateur du secteur de la défense. Les Allemands, les Italiens et bien d'autres pays n'achèteront jamais un drone MALE de fabrication française". Et pourtant, la France, à travers son expertise tricolore chez Dassault Aviation, Thales, Safran, voire chez Airbus Group France, pourrait développer seule un tel programme.

 

Une coopération industrielle européenne

Du coup, Airbus Group, Dassault Aviation et Alenia Aermacchi ont proposé en mai 2014 une approche commune pour développer le drone européen de prochaine génération. Ils ont d'ailleurs remis leur proposition à la France, l'Allemagne et l'Italie. "Après avoir appelé au développement d'un tel système lors du dernier salon aéronautique du Bourget en 2013, les trois entreprises aéronautiques européennes les plus compétentes en la matière sont aujourd'hui d'accord sur les modalités pratiques d'une telle approche commune", avait-elle expliqué dans un communiqué commun.

Pas sûr pour autant que Dassault Aviation ait apprécié en mars dernier le "deal" entre Berlin et Paris : à la France, les satellites d'observation, à l'Allemagne, les drones MALE. Une affaire à suivre et qui ne sera pas un long fleuve tranquille... Surtout si Jean-Yves Le Drian quitte la barre du ministère de la Défense.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

27 mai 2015 Armée de Terre

 

Le 14e Forum Entreprise-Défense s’est déroulé à Versailles, les 20 et 21 mai. Cette manifestation, à travers laquelle l’armée de Terre est partie prenante de ses matériels, est une occasion privilégiée pour les PME de présenter et promouvoir leur technologie et leur savoir-faire.


Créé en 1989, cet événement met en relations les acheteurs de la Défense et le monde de l’entreprise. Organisé conjointement par la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) et la chambre de commerce et d’industrie de la région Ile-de-France, il s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable des acheteurs du secteur.


Découvrez le FED 2015, où était présent le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:55
L’atelier projetable BATLIFT au FED 2015 - photo FOB

L’atelier projetable BATLIFT au FED 2015 - photo FOB

 

26 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Durant la dernière édition du Forum des Entreprises de la Défense (FED), Nexter a présenté pour la première fois grandeur nature un prototype de son atelier de maintenance projetable et opérationnel BATLIFT. Cette solution innovante doit permettre aux armées de disposer à tout moment et sur n’importe quel théâtre d’opération de tout l’équipement nécessaire à l’entretien ou à la réparation des véhicules.

 

Le BATLIFT devrait permettre aux maintenanciers d’effectuer leur travail dans des conditions plus adaptées. À l’heure actuelle, il arrive que certains travaux de maintenance doivent  être effectués à ciel ouvert ou dans des bâtiments en dur qui ne sont pas particulièrement adaptés. Désormais, Nexter propose une alternative : le BATLIFT permet d’opérer travailler dans des conditions de sécurité, d’isolement et de discrétion qui sont appréciées lors des travaux de réparation ou de remise à niveau des véhicules.

 

L’architecture du BATLIFT repose sur plusieurs éléments principaux : une structure gonflable ou rigide, un pont roulant posé sur conteneurs (capable, par exemple, de réaliser des opérations de pose ou de dépose de moteur). Deux autres containers peuvent être adaptés soit en ateliers soit en zones de services. Ces différents éléments combinés permettent d’offrir un système facilement déployable au plus près des zones d’opérations et capable de remplir toutes les missions de maintenance. Le BATLIFT peut être opérationnel en 24 heures. Déployer un tel moyen au plus près des forces permet de raccourcir les délais inhérents à un retour dans un atelier situé dans une base arrière. Le plus gros du travail peut alors être effectué sur place, augmentant de fait la disponibilité opérationnelle des systèmes. D’une capacité de levage de 10 tonnes, le pont est adapté aux travaux lourds sur n’importe quel type de véhicule.

 

Tout le système est aisément transportable car il tient entièrement dans quatre containers standards. Il est donc facilement projetable sur tous les théâtres d’opération.

 

Nexter propose ce système aux forces armées françaises ainsi qu’à l’export. Le BATLIFT est modulable en fonction des besoins des différentes armées mais, dans tous les cas, la simplicité du système permet une production et une livraison rapide (de l’ordre de deux à trois mois).

 

Vu l’usure qui frappe le matériel déployé, particulièrement dans des zones éprouvantes comme le Sahel, et l’âge avancé des principaux véhicules employés, les travaux de maintenance sont plus que nécessaires pour permettre aux soldats de continuer à remplir leur mission dans les meilleures conditions.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:40
Les médias étrangers ont salué le nouveau char russe T-14 « Armata »

Le nouveau char russe T-14 a dépassé le Léopard 2 allemand et l’Abrams américain par sa technologie (plateforme chenillée, tourelle plate, capsule blindée d’équipage, canons mitrailleurs télécommandés, station radar de guidage des obus, nouveau type d’acier et de céramique du blindage)

 

27 avril, 2015 Aleksandar Le Comte - Les réflexions d'Arès

 

La première apparition officielle du nouveau char russe T-14 « Armata » en public se produira le 9 mai 2015, lors de la parade militaire de Moscou commémorant le Jour de la Victoire. Les médias étrangers ne cessent d’aborder ce thème depuis des mois. Le magazine illustré allemand Stern a même publié un article le 31 Mars 2015 intitulé « Une nouvelle arme-miracle de Poutine ».

 

 

En cette matière, les Allemands ont décidé de rassembler toutes les informations à caractère secret concernant ce char. Outre l’unique vidéo provenant de Nizhny Tagil, de nombreuses vidéos-animations amateurs faites par informatique sur l’aspect supposé de ce char que les Allemands ont qualifiée de « Wunderwaffe ». Les conclusions et les notations vont bon train, et il faut le noter que la création ex-nihilo d’un nouveau modèle de char de combat de base est une grande rareté pour la plupart des armées du monde. Le « Leopard-2 » est le char principal de la Bundeswehr — créé il y a plus de 35 ans, le M1 « Abrams » américain n’est pas plus jeune. Parmi les modèles existants de véhicules de combat occidentaux, il y a toujours des refit ou un certain nombre d’améliorations, mais la conception de base ancienne.

 

Une attention particulière des articles est accordée au canon de 120-mm, qui d’après les rumeurs, surpassera l’un des meilleurs armements de char au monde – à savoir, l’arme du char allemand Leopard-2. Les médias allemands méticuleux n’ont pas non plus ignoré la tourelle plate inhabitée T-14 « Armata ».

 

La plus grande différence fondamentale caractérisant ce nouveau char est qu’aucun des membres de son équipage ne sera placé dans la tourelle et, par conséquent, ne sera pas exposé à un risque accru. Selon divers témoignages, les deux ou trois membres de l’équipage seront protégés dans une capsule spéciale située dans la partie avant de la machine. L’équipage sera mieux protégé que dans tous les autres chars au monde (Source : Stern)

 

L’éloge du char russe ne se termine pas là, puisque les observateurs américains ont également fait l’éloge du nouveau char, de sa mobilité, et de la plateforme technique de son système de chenille, blindage ultramoderne à base d’acier et de céramique.

 

« Imaginez que vous êtes responsable de la flotte d’une brigade de chars, et que vous avez des châssis chenillés différents, alors, vous devez garder en réserve une quantité suffisante de pièces de rechange, puis enseigner aux personnels l’assemblage de toutes les pièces sur chaque châssis différent. Or, il est beaucoup plus facile de prévoir le succès d’une réparation et sa mise en œuvre lorsque vous n’avez plus qu’à vous soucier que d’un seul type de châssis », a commenté l’expert américain sur la technologie russe Charles Bartlay sur ce même portail.

 

 Rappelons que divers autres modèles de matériel militaire sont à l’étude pour la plate-forme T-14 « Armata », telle que la pièce d’artillerie automotrice 2S35 « Coalition-SV », ainsi que le futur véhicule de combat d’infanterie russe T-15.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 11:25
Le Mexique pourrait acheter 50 H225M (Crédits : Eurocopter Lorette Fabre)

Le Mexique pourrait acheter 50 H225M (Crédits : Eurocopter Lorette Fabre)

 

27/05/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le Mexique pourrait commander 50 H225M (SuperPuma) qui seraient assemblés localement. Une signature est attendue à l'occasion du 14 juillet, jour de fête nationale où le Mexique est invité d'honneur.


 

Selon des sources concordantes, le Mexique pourrait très vite acheter à Airbus Helicopters 50 H225M (ex-EC725). Si le contrat évalué à 2 milliards d'euros environ est suffisamment mûr, une signature est attendue en présence des deux présidents - François Hollande et Enrique Peña Nieto - à l'occasion du 14 juillet, jour de la fête nationale où le Mexique est invité d'honneur cette année. Des militaires mexicains défileront à cette occasion sur les Champs-Élysées.

Si cette commande se confirmait, ce serait une troisième bonne nouvelle à l'exportation pour le constructeur de Marignane après les contrats majeurs en Corée du Sud et en Pologne et peut-être avant le Qatar"En 2015, les commandes vont être une priorité, avait reconnu en janvier lors de la présentation des résultats le PDG d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury. Nous voulons réaliser plus de commandes que de livraisons en 2015". Le pari est en train d'être gagné par l'hélicoptériste européen.

 

Des hélicoptères assemblés au Mexique

Initialement, Airbus Helicopters négociait depuis plusieurs mois avec Mexico une nouvelle commande de six à douze H225M supplémentaires en complément des 15 exemplaires déjà commandés. Mais les discussions se sont accélérées il y a deux mois environ et ont pris une nouvelle tournure. Ce n'est plus une douzaine d'appareils que souhaite le Mexique mais une cinquantaine de H225M, qui serait assemblés localement. Tout comme au Brésil, Airbus Helicopters a fait une proposition en ce sens.

Le constructeur de Marignane avait inauguré en février 2013 à Queretaro en présence du président mexicain Enrique Peña Nieto une usine qui fabrique des composants métalliques de haute technologie pour structures d'aéronefs. Implantée dans le complexe industriel Aerotech voisin de l'aéroport intercontinental de Queretaro, ce site d'une superficie de 12.000 mètres carrés, est le seul site de production des poutres de queue des hélicoptères AS350 Ecureuil. Il héberge par ailleurs un centre de maintenance de 1.000 mètres carrés. Spécialisé dans les appareils de la famille Ecureuil, ce centre servira les opérateurs du célèbre hélicoptère léger d'Airbus Helicopters dans toute la région.

 

Des frégates et/ou des corvettes en discussion

Outre les hélicoptères, la France et le Mexique discutent d'une coopération navale, qui pourrait inclure la vente de bâtiments fabriqués par DCNS. Pour autant, ce dossier est beaucoup moins mûr que celui des H225M. "Le dossier avance bien", explique-t-on à La Tribune. Selon des sources concordantes, le Mexique s'intéresse aux frégates multi-missions (FREMM) et/ou à des corvettes Gowind de 2.500 tonnes. Les besoins de la marine mexicaine restent encore à affiner. D'autant qu'elle est très partagée entre les partisans qui souhaitent poursuivre une relation de proximité avec les États-Unis, qui lui vend des bâtiments d'occasion pas toujours adaptés à ses besoins, et ceux qui veulent s'offrir des navires en France.

Les échanges commerciaux entre la France et le Mexique sont en hausse constante depuis plusieurs années (4,2 milliards d'euros en 2014), avec une balance commerciale excédentaire. De nombreux projets ont été lancés dans des secteurs stratégiques comme l'aéronautique et les transports au moment de la visite de François Hollande au Mexique le 10 et 11 avril 2014.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 17:55
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

21/05/15 .lesechos.fr (Reuters)

 

PARIS, 21 mai - Krauss-Maffei Wegmann (KMW) espère signer le rapprochement avec le français Nexter autour du 14 juillet, a déclaré jeudi le PDG du constructeur allemand de blindés, qui cherche à s'allier au fabricant du char Leclerc.

 

KMW et Nexter ont annoncé en juillet 2014 des négociations exclusives pour un rapprochement qui ferait de leur coentreprise le leader de l'armement terrestre européen en termes de chiffre d'affaires.

 

"Notre objectif est de signer au mois de juillet et je pense qu'on y arrivera", a dit Frank Haun, patron de KMW, connu pour le char Leopard, lors d'une conférence sur la défense organisée par Les Echos.

 

"Cela serait vraiment bien de signer le 14 juillet et de descendre les Champs-Elysées en Leopard et en Leclerc, tous les deux", a-t-il ajouté, faisant référence au PDG de Nexter Philippe Burtin.

 

Le projet de rapprochement, dénommé "Kant", en discussion depuis février 2006 avant son officialisation l'été dernier, est né de la nécessité de mieux harmoniser les blindés des différents pays européens, dont les caractéristiques différentes compliquent les interventions communes, comme en Afghanistan, a souligné Frank Haun.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 11:50
Satellite Communication Solutions by Thales


19 mai 2015 by Thales

 

Thales delivers military satellite communication systems to armies all around the world. With a comprehensive portfolio of land, naval and air terminals together with its fully secured “System 21” modem solution, Thales is able to meet the most stringent requirements in terms of sovereignty, security, integration, quality of services.
Discover Thales’ know how in the integration of state of the art satcom solutions for high data rate on-the-move communication systems for all types of platforms.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:55
Le 51e salon aéronautique du Bourget 2015 ? The place to be..

Le GIFAS attend, pour la 51e édition du salon aéronautique du Bourget, 2.260 exposants

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21/05/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le plus grand salon au monde attend du 15 au 21 juin 320.000 visiteurs, dont 140.000 professionnels, venus de 181 pays.

 

La 51e édition du Salon aéronautique du Bourget (SIAE), qui se tiendra du 15 au 21 juin prochain, sera l'endroit où il faut être pour les professionnels de l'aéronautique civile et militaire et les passionnés. Très clairement, "the place to be". C'est déjà le salon aéronautique le plus important au monde. En 2013, il avait réuni 2.215 exposants et 139.000 visiteurs professionnels représentant plus de 200.000 visites. Loin devant ses rivaux : Farnborough en Grande-Bretagne (2014) avec 1.506 exposants, ILA Berlin (2014) avec 1.203 exposants, Dubaï et Singapour avec environ 1.000 exposants. Enfin, le SIAE a assuré que 90% des visiteurs se sont déclarés satisfaits en 2013, dont 30% très satisfaits.

 

Nouveau record d'exposants

L'organisateur du SIAE, le Gifas, qui représente l'industrie aéronautique en France, attend cette année 2.260 exposants, soit 5 % de plus qu'en 2013, ce qui constituera un record pour Le Bourget. Près de la moitié seront étrangers et 47 pays seront représentés lors de ce salon. Quelques 320.000 visiteurs (dont 140.000 professionnels) venus de 181 pays, sont attendus au total cette année, "comme en 2013", la précédente édition (315.000), a précisé jeudi le président du GIFAS Marwan Lahoud. Selon lui, cette édition "confirme que le salon du Bourget est le premier salon mondial de l'aéronautique et de l'espace" en dépit de l'absence de nouveau programme aéronautique cette année. L'édition 2015 "s'annonce comme un bon cru", a assuré Marwan Lahoud.

 

Les démonstrations en vol toujours très attendues

Parmi les attractions les plus courues, les démonstrations en vol d'une vingtaine d'avions  civils et militaires. En 2015, le nouveau long-courrier d'Airbus, l'A350, sera la principale vedette du programme, avec l'avion à propulsion électrique, l'Airbus e-fan. Parmi les nouveautés à Paris, l'avion de transport ukrainien Antonov 178, le Bombardier CSeries 300 concurrent des familles A320 et B737 et, enfin, l'avion de combat pakistanais JF-17. Bien sûr, le Rafale, fort de ses deux succès à l'export, zébrera le ciel du Bourget. Les avions russes et américains resteront soit sur le tarmac, soit à la maison.

 

L'environnement, thème principal du salon

A quelques mois de la conférence COP21 sur les changements climatiques organisée à l'automne à Paris, le salon aéronautique du Bourget ne pouvait que mettre l'accent sur l'environnement. A cette occasion, une réunion sur le climat, baptisée "COP21 vu du ciel"  présentera le 18 juin "tout ce que fait la filière en faveur du climat, à la fois sur nos produits (...), mais aussi l'importance des objets spatiaux, en particulier les satellites" en termes de surveillance du climat, a expliqué Marwan Lahoud.

Les ministres de l'Écologie, Ségolène Royal, et des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'exprimeront durant cette journée lors de débats avec les industriels. L'objet de cette réunion ministérielle "sera de tracer la feuille de route pour les années qui viennent et de lancer un certain nombre de programmes". Un peu plus tôt dans la matinée, se déroulera une réunion du Conseil pour la recherche aéronautique et civile (Corac), dont 80% des efforts de recherche vont "dans le sens d'un meilleur contrôle des impacts sur le climat".

 

Et le match des commandes entre Airbus et Boeing

"Je pense qu'il y aura un nombre significatif de commandes commerciales Airbus et Boeing", a promis Marwan Lahoud. Airbus table sur un "nombre significatif" de commandes au prochain salon du Bourget, a estimé le directeur de la stratégie d'Airbus Group.

En 2013, Boeing avait poussé Airbus dans ses derniers retranchements au salon aéronautique du Bourget. En valeur des prises de commandes fermes obtenues à l'occasion de la cinquantième édition du salon du Bourget, l'avionneur de Seattle s'était finalement incliné de très peu : Boeing avait obtenu 302 commandes fermes, dont 52 long-courriers, pour un total de 38 milliards de dollars au prix catalogue tandis qu'Airbus avait enregistré plusieurs contrats pour un total de 241 appareils, dont 71 long-courriers, pour un montant de 39,3 milliards de dollars. En y ajoutant, les intentions d'achat, Airbus avait également dominé Boeing (68,7 milliards de dollars contre 66,29 milliards).

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:45
AEEI acquires 25% of Saab Grintek Defence

 

20 May 2015 by defenceWeb

 

African Equity Empowerment Investments Limited (former Sekunjalo Investment Ltd) has acquired 25% of Saab Grintek Defence for R120 million, and will dispose of its 5% shareholding in parent company Saab South Africa for R20 million.

 

AEEI Newco, set up specifically for the transaction and 60% owned by AEEI, will acquire the stake in Saab Grintek Defence (SGD). It will retain at least 51% black ownership status as long as it is a shareholder in SGD.

 

The effective date of the acquisition will be no later than 26 June this year, according to a Johannesburg Stock Exchange (JSE) notice.

 

“We are proud to have AEEI as a strategic partner and we see this agreement as further strengthening our commitment to the industrial growth and prosperity of South Africa at the same time supporting our endeavours to supply security solutions in Africa,” said Leif Karlsson, Acting CEO of Saab Grintek Defence.

 

CEO of AEEI, Khalid Abdulla said, “It has always been part of the company’s growth strategy to become an empowerment partner of choice to multinationals due to our credibility, expertise and credentials built up over the years. We are exceptionally proud to have increased our stake within the Saab Group through SGD.

 

“This additional acquisition is an important breakthrough for both AEEI and Saab for its growth plans within South Africa, Africa and abroad by adding value, creating jobs, alleviating poverty and finding solutions in the global market.”

 

“We are confident that our investment in Saab will open many more doors for opportunities across the continent, the globe and especially BRICS, with the prospect of further exploring AEEI and Saab’s capabilities in the technology sectors and in new markets,” said Abdulla.

 

Saab Grintek Defence specialises in areas that include electronic warfare systems, sensor technology, command and control, training systems, avionics, security and support solutions. As the export market represents almost 75% of the South African company’s total turnover, Saab Grintek Defence was awarded the Best Exporter Award by the SA Premier Business Awards in 2013 and 2014.

 

One of SGD’s main sources of turnover is the Integrated Defensive Aids Suite (IDAS), which has done well in India, where it is being fitted onto the Air Force and Army’s Dhruv Advanced Light Helicopters. SGD also developed and are producing the LEDS self-protection system for land vehicles.

 

SGD in March announced R940 million in follow-on orders from India for Integrated Defensive Aids Suites (IDAS) for the Indian Army and Air Force’s Dhruv helicopters. Deliveries will take place between 2015 and 2018. The most recent orders are by far the largest from HAL, the helicopter’s manufacturer, as the company speeds up production.

 

SGD is tasked with producing some of the microwave components for the antennas and electronic warfare components of the Gripen fighter jet for the international market and is currently assembling these parts for the current generation Gripen at its facilities in Centurion outside Pretoria. As one of Saab’s microwave production houses, this provides a lot of business for Saab Grintek Defence and accounts for around 8% of sales.

 

The company today has turnover in excess of a billion rand a year and employs 700-800 people. 80-90% of this revenue is from foreign orders.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:45
Denel Mechem producing Casspir cargo truck

 

19 May 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

A new addition to Denel Land Systems division Mechem’s vehicle lineup is the ‘Blesbok’ cargo truck version of the Casspir mine-resistant vehicle, which is in production for Angola.

 

Three of these logistics variants have been ordered by Angola, which is soon due to take delivery after testing at the Gerotek grounds outside Pretoria. In 2013 Angola ordered 45 Casspir New Generation 2000B vehicles comprising 30 armoured personnel carriers, four fire support vehicles (able to carry two 23 mm cannons or a recoilless rifle), two command vehicles, two recovery vehicles, two ambulances, three logistics vehicles, a water tanker and a diesel tanker.

 

Mechem General Manager Ashley Williams told defenceWeb that the Casspir has been doing very well, with sales of the new generation Casspir 2000 to Angola and Burundi. Mechem is now waiting on a possible sale to Chad, which could buy a mixed fleet of ambulances and armoured personnel carriers.

 

Last year Mechem delivered three Casspir ambulances to the United Nations in Mali. Williams said this was an emergency procurement. The wide body ambulance has the same dimensions as the Rinkhals armoured ambulance and can accommodate four lying and two sitting patients plus two medics. The vehicle is fully equipped to treat any operational casualty. Older generation Casspir ambulances were much more confined and could only accommodate two stretchers, one sitting patient and a medic.

 

The new generation NG2000 Casspirs feature more powerful engines and better manufacturing techniques than their predecessors and can withstand a 21 kg TNG blast under a wheel and a 14 kg blast under the hull.

 

As part of Mechem’s core business is mine detection it is working on a prototype of a new ground penetrating radar that will be fitted to the Casspir. Williams said the main purpose would be for de-mining, rather than route clearance, and as such the new system would not be competing with DCD Protected Mobility’s Husky system.

 

Mechem also offers armoured truck cabs. Although Benin was supposed to be the launch customer for the armoured trucks, no sale was forthcoming.

 

Although not as actively marketed as the Casspir, Mechem is able to supply the ballistically protected Uniscout vehicle with either a Unimog or Tata drivetrain. This vehicle was developed as a joint project with N4 Trucks using the old South African Police Service (SAPS) Scout vehicle body and fitted with a Unimog engine. Mechem presently uses one in Mogadishu.

 

Another N4/Mechem project resulted in the KF 46 armoured personnel carrier, which is still marketed by N4. Mechem dropped the vehicle in favour of the New Generation Casspir, as the latest model has better blast protection.

 

One of the more unusual vehicles Mechem uses on its demining projects is the Tapir MPV, a mine and ballistically protected vehicle which was built on a MAN drivetrain. It was developed in the early 1990s for a Special Forces project and intended to be a weapons platform and built such that one can basically bolt on and off any weapon fitted on a container type platform. The project was canned after 1994 and only 14 vehicles were built, with ten sold to the UN for demining purposes while the remaining four being used by Mechem, mainly in Mozambique.

 

The company also has four armoured/mine-protected graders its uses on its own demining projects. They are fitted with armoured cabs and rippers in front to expose sub-surface objects up to a depth of 400 mm

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
Le système acoustique de modélisation sous-marine SPARTA de Way Maritime (Way Maritime)

Le système acoustique de modélisation sous-marine SPARTA de Way Maritime (Way Maritime)

 

20 mai 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca

 

La société Lockheed Martin Canada a annoncé qu’elle allait accorder un financement de recherche et développement en matière de technologie acoustique sous-marine à la Maritime Way Scientific Inc basée à Ottawa.

 

Le financement permettra de soutenir le développement continu du système acoustique de modélisation sous marine et de développer les technologies d’aide à la décision tactique de Maritime Way, explique Lockheed Martin dans son communiqué de presse .

 

Ces technologies sont utilisées pour caractériser la façon dont le son se propage dans l’eau pour créer un avantage tactique.

 

Pour le moment, aucuns détails sur le montant du financement de la recherche n’a encore été communiqué par la compagnie.

 

La technologie de Way Maritime, appelé SPARTA (Sonar Performance Acoustic Research Tactical Analysis) a pour objectif de fournir une meilleure compréhension de l’environnement sous-marin.

 

Ces nouvelles technologies permettraient notamment de mieux appréhender l’environnement sonore sous-marin, d’aider à définir l’emplacement des sonars et des capteurs ou encore de fournir aux militaires des informations sur les menaces ennemies afin de les localiser, selon Lockheed Martin.

 

« Les flottes navales d’aujourd’hui doivent être conçues pour intégrer un large éventail de capacités pour pouvoir  fonctionner efficacement dans des théâtres d’opérations multidimensionnels « , a déclaré Martin Taillefer, président et directeur général de Way Maritime.

 

«La sécurité, la survie et le processus de guerre sous-marine est directement influencée par l’environnement opérationnel. Sans une compréhension claire de l’environnement, la vulnérabilité de toute unité est considérablement augmentée».

 

Le vice-président et directeur général de Lockheed Martin Canada système&formation , Rosemary Chapdelaine espère ainsi répondre à «un besoin reconnu d’améliorer, d’établir et de maintenir ces technologies innovantes pour la guerre sous-marine».

 

«Ce projet représente un investissement continu dans les technologies de gestion de combat navals pour répondre aux besoins du Canada et des marines alliées à travers le monde.»

 

Maritime Way dispose d’une équipe d’experts reconnus en matière de théorie et de modélisation acoustiques qui se sont spécialisés dans les applications militaires de l’acoustique maritime, la modélisation et l’ingénierie des systèmes de sonar d’’analyse tactique.

 

Rappelons que Maritime Way scientifique Ltd est engagé dans la fourniture de conseil et de services scientifiques à un certain nombre de clients couvrant l’industrie maritime, la recherche maritime et le développement, de la pêche, de la défense et des institutions universitaires.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
La Marine royale canadienne sur eBay pour trouver des pièces pour ses navires

Le NCSM Preserver ravitaillant la frégate américaine USS Ingraham en mer d'Arabie en novembre 2001 dans le cadre de l'opération Apollo, la participation militaire canadienne dans la campagne internationale contre le terrorisme (Photo: caporal Brian Walsh, CombatCam)

 

18 mai 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La honte! La Marine royale canadienne a dû fouiller sur Internet, notamment sur le site eBay, pour trouver les matériaux nécessaires pour réparer l’un de ses navires de ravitaillement, le NSCM Preserver, rapporte aujourd’hui la Presse Canadienne, s’appuyant sur des documents internes qu’elle dit avoir obtenus.

 

Ces tentatives désepérés se sont faites, toujours selon l’agence de presse, alors que les techniciens de la Marine tentaient de maintenir en vie le vieux ravitailleur, âgé à l’époque de 45 ans, dont plusieurs parties étaient abîmées «au-delà des limites acceptables» par la corrosion et qui a fini par être retiré du service en septembre 2014.

La Marine royale canadienne avait prévu remplacer les navires beaucoup plus tôt, mais le gouvernement Harper avait reculé sur sa décision en 2008, car les soumissions étaient à ses yeux beaucoup trop onéreuses.

Les employés de la Marine ont alors dû se mettre à chercher des matériaux sur Internet parce que leur manufacturier habituel ne les fabriquait plus depuis longtemps. Certains ont alors dû être achetés sur le site d’enchères eBay.

Le ministère de la Défense nationale avait indiqué l’année dernière que le NCSM Preserver et le NCSM Protecteur – qui ont été les proies d’incendies – allaient être retirés du service avant même que de nouveaux bateaux soient prêts à les remplacer.

Le NCSM Protecteur a été décommissioné récemment lors d’une cérémonie à la Base des Forces canadiennes Esquimalt (BFC Esquimalt) après 46 ans de bons et loyaux services et une cérémonie semblable devrait être annoncée prochainement pour le Preserver.

Le hic, c’est que, même avec le nouveau programme, il faudra attendre encore huit ans pour que les nouveaux bateaux destinés à les remplacer soient fonctionnels.

La Presse Canadienne fait aussi état d’autres documents fournis par le Parti libéral du Canada, qui annonce que le retrait prochain des NCSM Iroquois créera un vide encore plus grand dans la flotte de navires militaires canadiens.

Le député libéral et ancien officier de la marine Marc Garneau croit que la situation navale est désastreuse, le manque de ressources rendant dorénavant les navires canadiens dépendant de la flotte des pays étrangers.

Lauren Armstrong, La porte-parole du ministre de la Défense Jason Kenney a assuré pour sa que la Marine serait apte à accomplir toutes ses opérations au pays et à l’extérieur.

Mais, en octobre 2014, l’évaluation des forces navales menée par le Chef – Service d’examen, révélait que la MRC traverse actuellement la période de modernisation et de renouvellement la plus intense et la plus complète de son histoire en temps de paix.

Et, malgré la modernisation des frégates Halifax qui va bon train, la Marine royale canadienne éprouve des difficultés à satisfaire certaines de ses exigences relatives à l’état de préparation alors qu’elle est au défi de maintenir ses opérations avec plusieurs navires en moins et qu’elle traverse un phase intense de renouvellement.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:50
2015 EDA-Egmont PhD prize awarded

 

Brussels - 20 May, 2015 European Defence Agency

 

The European Defence Agency and the Egmont Institute are proud to announce that the 2015 EDA-Egmont PhD prize has been awarded to Mr. Andrea Gilli for his research work on armaments cooperation.

 

The EDA-Egmont PhD prize was created in 2013 to stimulate research in the field of European defence, security and strategy. The prize rewards research work undertaken as part of a PhD thesis carried out at a recognised academic institution.

The 2015 was awarded to Andrea Gilli, Post-doctoral Fellow, Center for Security Studies, Metropolitan University Prague, for his thesis entitled “Unipolarity, Technological Change and Arms Manufacturing: Industrial Alliances in the European Defense Industry”.

Tackling the issue of armaments cooperation, which is not just highly political but also very technical, takes daring on the part of a young PhD candidate – Andrea Gilli has succeeded brilliantly”, Prof Sven Biscop of Egmont, Jury Chair, underlines. “His dissertation is most enlightening and very readable, for academics and practitioners alike. Unlike many dissertations about European topics, Gilli does not attempt to bring a good news show. Instead he demonstrates why armaments cooperation is most difficult where intuitively one would expect it to be most evident. From that dour lesson, policy implications can be drawn and a way for the future charted. A well-earned doctorate, to which the jury unanimously added the 2nd EDA-Egmont Prize”.

Eight thesis were submitted for the EDA-Egmont Prize. The award jury, chaired by Prof Sven Biscop, was composed of Mr. Jorge Domecq, EDA Chief Executive; General Patrick de Rousiers, EU Military Committee Chairman; Dr Antonio Missiroli, EUISS Director; Prof Jolyon Howorth, University of Bath / Yale University; Dr Hilmar Linnenkamp, Adviser SWP; and Prof Richard Whitman, University of Kent.

The EDA-Egmont PhD prize is meant to boost innovative research in the field of European defence and security”, EDA Chief Executive Jorge Domecq stresses. “This year’s winner will not only be awarded a €2000 grant but will also have the opportunity to share his views with high-level executives during the upcoming EDA Annual Conference on 16 November, effectively bridging the gap between research and European policy-making mechanisms”, he adds.

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
Epsilon - photo Armée de l'Air

Epsilon - photo Armée de l'Air

 

15.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Et on reparle d'externalisation! Cette fois, c'est dans le cadre d'une réponse ministérielle à une question écrite de François Cornut-Gentille. L'élu UMP demandait à Jean-Yves Le Drian de préciser les projets d'externalisation en cours d'évaluation au sein du ministère de la défense.

Voici la réponse publiée le 5 mai au JO:
 

 

"Conformément aux orientations fixées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale paru en 2013 et par la loi de programmation militaire pour les années 2014 à 2019, le ministère de la défense est engagé dans un processus de modernisation tendant à maintenir l'effort de défense tout en recherchant une meilleure efficacité à moindre coût et une meilleure répartition de ses moyens.
Dans cette perspective, le recours à l'externalisation consiste à confier à un ou des opérateurs externes, en partie ou en totalité, une fonction, une activité ou un service assuré jusqu'alors en interne, en responsabilisant ce ou ces opérateurs sur des objectifs de qualité de service et de coût.
Dans ce cadre, une mission de l'ingénierie financière, des contrats de partenariat et des contrats complexes, relevant de la direction des affaires financières du ministère, est chargée de mener les études de faisabilité économique et juridique et de réaliser les évaluations économiques préalables aux projets d'externalisation.
Les résultats de ces travaux conditionnent le lancement effectif de chaque projet. La mission apporte en outre une expertise juridique et financière aux équipes de projet lors des phases de passation de contrats. Une activité, pour être externalisée, doit répondre à quatre exigences cumulées fondamentales :
- ne pas affecter la capacité des armées à réaliser leurs missions opérationnelles ;
- permettre dans la durée des gains économiques et budgétaires significatifs pour l'État et le ministère, évalués à l'aide d'une méthode rigoureuse, prenant en compte les coûts complets des scenarii étudiés (régie, régie rationalisée optimisée ou externalisation) ;
- préserver les intérêts des personnels, notamment au travers des conditions de reclassement ;
- ne pas conduire à la création de positions dominantes chez les fournisseurs et préserver les possibilités d'accès des petites et moyennes entreprises à la commande publique.
Ces évaluations approfondies permettent d'effectuer une étude comparative entre trois opportunités de gestion : la gestion en place (en régie) ; la régie rationalisée optimisée qui se traduit par l'application de mesures de mutualisation et de rationalisation réduisant d'autant les coûts de fonctionnement en régie ; et l'externalisation. Ce dispositif vise à la plus grande rigueur en consolidant les décisions de lancement sur une base fiable. A ce titre, sont présentés non seulement les coûts annuels récurrents associés à chacun des trois modes de gestion, mais également les coûts complets intégrant les dépenses associées au pilotage des ressources humaines qui accompagne une rationalisation en régie ou une externalisation, ou encore les dispositifs fiscaux (effet de la TVA, des redevances sur les autorisations d'occupation temporaire...).
Dans ce contexte, les opérations d'externalisation suivantes sont actuellement à l'étude ou dans une phase de renouvellement :
- la mise en oeuvre de l'entraînement différencié et de la formation modernisée des équipages de chasse de l'armée de l'air. Ce projet constituera une évolution importante du contrat déjà conclu avec Cassidian pour le soutien de la flotte d'Epsilon de la base aérienne de Cognac ;
- l'optimisation de l'organisation de l'activité du maintien en condition opérationnelle, au titre de laquelle il est envisagé de susciter la création d'une filière industrielle spécialisée dans la gestion de la fin de vie et le démantèlement des matériels aéronautiques retirés du service. Ce projet, dénommé « Cap 2016 », est conduit par la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la défense ;
- le marché relatif à l'externalisation d'un éventail de services de soutien sur la base de défense de Creil (transport des personnes, restauration, blanchisserie, entretien, maintenance bureautique, etc.) attribué en 2011 au groupement Veolia/DCNS arrivera à terme en août 2015, avec la fin de la première tranche conditionnelle. Dans ce contexte, le soutien multiservice est en cours de redéfinition et fera l'objet d'un nouveau marché à compter du mois d'août prochain ; - le marché d'infrastructure et de service portant sur les fonctions Restauration - Hôtellerie - Loisirs au sein de deux bases de défense expérimentales, envisagé sous la forme d'un partenariat publicprivé. L'analyse préliminaire, menée par la mission de l'ingénierie financière, des contrats de partenariat et des contrats complexes dans le cadre de cette étude est en cours de finalisation."

 

La question datait du 19 février 2013; il a donc fallu 27 mois avant que les éléments de réponse soient communiqués. Puisque la patience et la persévérance sont des qualités dont la nature a doté François Cornut-Gentille, je lui suggère de reposer une question écrite (sans trop attendre quand même) et de demander un état des lieux de toutes les externalisations du Mindef, passées, en cours et à venir. L'inventaire, s'il est complet, sera beaucoup plus significatif que le contenu de la réponse écrite ci-dessus. On y trouvera des externalisations dans le domaine du soutien, de la formation, du transport, de la logistique en opex, et même du renseignement.

On se rendra compte que, souvent, l'externalisation n'"affecte pas la capacité des armées à réaliser leurs missions opérationnelles" mais qu'elle permet tout simplement à ces mêmes armées de parvenir à réaliser ces mêmes missions opérationnelles.

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