Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 11:30
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

30 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le Qatar va passer une commande ferme pour 24 avions de combat Rafale, un contrat d'un montant de 6,3 milliards d'euros, ont annoncé jeudi les autorités françaises.

 

Le président français François Hollande se rendra à Doha le 4 mai afin d'assister à la signature des contrats, selon la présidence française.

 

Le président Hollande s'est entretenu hier (mercredi) avec Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, émir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale, a indiqué la présidence française dans un communiqué, saluant ce nouveau succès à l'exportation après l'Egypte et l'Inde.

 

Selon le constructeur Dassault, l'accord prévoit 12 autres avions en option.

 

L'accord final pour ce contrat a été donné par l'émir du Qatar au ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'une visite à Doha le 21 avril, a-t-on indiqué au ministère de la Défense.

 

Il s'agissait du dixième déplacement discret effectué par ce responsable dans ce pays depuis 2012, selon la même source.

 

Ce contrat avec le Qatar sera depuis le début de l'année le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée le 10 avril, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février.

 

L'accord avec le Qatar s'ajoute aux contrats déjà engrangés cette année qui s'annonce exceptionnelle pour l'export d'armement francais avec plus de 15 milliards d'euros, s'est félicité le ministère français de la Défense. Une centaine de mécaniciens du Qatar seront formés en France dans le cadre du contrat, a-t-il précisé.

 

Deux autres acquéreurs étrangers potentiels au moins sont sur les rangs pour l'avion Rafale: les Emirats arabes unis, pour le remplacement à terme de 60 Mirage 2000-9, et la Malaisie qui doit encore lancer un appel d'offres pour l'acquisition de 16 appareils.

 

Construit en collaboration par Dassault, qui supervise 60% de la valeur de l'avion, l'électronicien Thales (22%) et le motoriste Snecma (groupe Safran, 18%) qui fournit le moteur M-88 de nouvelle génération, le Rafale est destiné à être l'avion de combat français jusqu'en 2040.

 

L'appareil avait essuyé six échecs à l'export depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:50
Member States adopt Code of Conduct on REACH

 

Brussels - 28 April, 2015 by European Defence Agency

 

To further harmonise national practices, a voluntary Code of Conduct (CoC) on REACH Defence Exemptions was adopted last month by EDA Member States, as well as an associated technical Framework for Applying for a Defence Exemption from a Requirement of REACH. The Code of Conduct is now open for subscription to EDA participating Member States as well as third states having an Administrative Arrangement with the Agency.

 

The REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals) regulation was adopted by the European Union in 2006 to improve the protection of human health and the environment from the risks that can be posed by chemicals, while enhancing the competitiveness of the EU chemicals industry. The Code of Conduct on REACH defence exemptions adopted last month sets as a common goal that Member States will fully support the objectives of REACH and provide for the highest safety and traceability standards possible when granting REACH defence exemptions. 

In parallel, Member States agree to establish on a voluntary basis suitable measures to acknowledge other Member States' exemption decisions in accordance with national law, as well as to make information on national procedures publicly available. The technical Framework aims to standardise, as far as reasonably practicable, national defence exemption procedures and provide an agreed set of minimum standards in order to guarantee a safety equivalent with the REACH requirements.

 

Harmonised approach

A harmonised approach towards national REACH defence exemptions will level the playing field for European defence industries by reducing their administrative burden and related costs. It will support the creation of an open and transparent European Defence Equipment Market and a capable European Defence Technological and Industrial Base, providing Armed Forces with the right defence equipment to meet their operational requirements.

 

 

More information

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 08:55
[Teaser] Le ministère de la Défense au salon du Bourget 2015


30 avr. 2015 par Ministère de la Défense

 

En attendant l'ouverture des portes du Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, du 15 au 21 juin 2015, regardez la présentation des équipements du ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 07:55
Le général Alain Bouquin quitte l’armée

 

28 avril 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Décision qui sera effective le 30 juin prochain. Ensuite, Alain Bouquin intégrera le groupe Thales comme conseiller Terre.

Général de corps d’armée, inspecteur de l’armée de terre depuis 2013, cet homme réservé est profondément attaché à la Légion étrangère qu’il commanda (COMLE de 2009 à 2011) et, en particulier, au 2ème régiment étranger de parachutistes (2ème REP) dont il fut le chef de corps au début du siècle (2000-2002).

Lorsqu’il dirigeait les « képis blancs » le général Bouquin avait eu à gérer quelques faits divers, un environnement médiatique "sensible" sans paraitre toujours soutenu par la hiérarchie de l’armée de terre de l’époque. Alain Bouquin avait alors négocié en diplomate et contribué à sortir de cette période de crispation. Son nom avait été cité l’été dernier comme possible n°2 de l’armée de terre (major général). Mais c’est l’un de ses camarades de la promotion Général Rollet à Saint-Cyr (dont Alain Bouquin sortit major), Bertrand Houitte de La Chesnais qui fut finalement choisi.

Le général de corps d’armée Alain Bouquin fera ses adieux aux armes, le 2 juin, aux Invalides, deux ans avant la limite d’âge.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:55
14-18 : les usines en guerre

Usines André Citroën du quai de Javel dans le XVe à Paris. Finition et peinture des obus de 75 mm dans le grand atelier d’usinage et de montage de Chaix. Oct 1915. Photo Citroën Héritage

 

28/04/2015 Par Jean-François Preveraud - industrie-techno.com

 

Le rôle de l’industrie fut prépondérant dans le Premier conflit mondial. C’est en partie grâce à la mobilisation de la production, qui adopta des méthodes de travail novatrice, que les Alliés réussirent à faire la différence. Retour sur un aspect du Conflit souvent oublié.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:50
F1 technology adapted to CV90


28 avr. 2015 by BAE Systems

 

In a world first, tracked military vehicles are being upgraded with technology adapted from Formula One to improve handling and speed across the battlefield.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:45
Denel finishes acquisition of BAE Systems Land Systems South Africa

 

29 April 2015 by defenceWeb

 

State-owned defence conglomerate Denel has now acquired Land Systems South Africa (LSSA) from BAE Systems, with BAE yesterday announcing the sale of its 75% stake in LSSA.

 

Denel took over the majority ownership stake for R641 million ($53 million) in cash. The complete acquisition cost Denel R855 million, as it also bought the remaining 25% stake from BAE Systems’ partner DGD Technologies.

 

Speaking to defenceWeb last week, Denel Group CEO Riaz Saloojee said that with the acquisition of LSSA, the whole landward mobility capability of the South African National Defence Force will once again be invested in the state. LSSA, Denel Land Systems, Mechem and LMT will be under one roof.

 

Regarding the future of LSSA, Saloojee said Denel plans to grow the division to produce more vehicle capacity than there is at present. LSSA will be focused on the international market, particularly in areas like the Middle East and Africa.

 

“This proposed divestiture will further focus our portfolio on our core capabilities and strong franchise positions in tracked, combat, and amphibious vehicles and weapon systems which represent markets where we possess strong franchise positions and discriminating capabilities,” said Erwin Bieber, president of BAE Systems’ Platforms and Services sector, when the deal was initially announced. “We also recognise that the LSSA employees have made a significant contribution to BAE Systems over the last 10 years, and we believe that transitioning ownership to Denel will better position the LSSA business to achieve its full potential working with a strong South African company.”

 

BAE Systems and Denel signed an agreement to proceed with the sale in August last year, which was anticipated to conclude during the fourth quarter after receiving regulatory and other approvals.

 

LSSA has comprised three business segments employing approximately 500 people. The LSSA business specialises in the design and manufacture of military tactical-wheeled vehicles, mechanical driveline products, precision-machined components and gears, fire directing systems, and remote weapon launching platforms, subsystems and products.

 

LSSA already works with Denel, supplying commander and gunner sights for the Badger 8x8 infantry fighting vehicle being developed by Denel Land Systems for the South African Army.

 

The deal comes as BAE sells off various divisions, such as its Safariland protective clothing and body armour business for $124 million, commercial armoured vehicle activities for $10 million and a small unmanned aerial vehicle business.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 14:55
photo SIAE

photo SIAE


source SIAE

A deux mois du Salon, la totalité des 130 000m² de surface d'exposition a été réservée.
2 200 exposants représentant 47 pays à travers le monde seront présents pour vous rencontrer, vous présenter leur savoir-faire et conclure des accords professionnels.
De nombreux aéronefs français et étrangers sont attendus en exposition statique ou en présentation en vol, avec notamment le retour des avions militaires américains au Bourget.

Cette 51ème édition promet d'être riche en nouveautés et découvertes. Un fort accent est mis sur le développement durable avec notamment l'exposition CORAC qui présentera les avancées et les projets de l'industrie aéronautique et spatial en matière de R&D relatif au développement durable.

La liste des Exposants détaillée est déjà en ligne sur le site Internet du Salon ainsi que la liste des Nouveautés, régulièrement mise à jour des nouvelles innovations déclarées par nos exposants. Le plan du Salon ainsi que la liste des événements et celle des aéronefs seront prochainement disponibles.

 

Plus d'informations

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 13:55
FREMM Aquitaine et Provence à proximité de Toulon photo Stéphane Dzioba - Marine nationale

FREMM Aquitaine et Provence à proximité de Toulon photo Stéphane Dzioba - Marine nationale

 

29/04/2015 LeMarin.fr

 

Le président de la République, François Hollande, a annoncé ce mercredi 29 avril que le ministère de la Défense disposera de l’ensemble des crédits prévus en 2015, soit 31,4 milliards d’euros, malgré l’absence de recettes exceptionnelles. C’est la fin des sociétés de projet, dont l’une devait être créée dès cet été en vue de l’acquisition de trois frégates Fremm qui auraient ensuite été louées à la Marine.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28 avril 2015 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Pourquoi ne pas profiter de la présence des avions de transport sur les théâtres d’opération pour en faire des combattants efficaces ? Même si elle n’est pas nouvelle, l’idée reste séduisante et Sagem pousse à la roue pour l’appliquer sur les C-130 de l’armée de l’Air…

 

Lire l’article

La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 10:55
Station au sol Comcept présentée lors du salon Eurosatory. photo Airbus DS

Station au sol Comcept présentée lors du salon Eurosatory. photo Airbus DS

 

29 April 2015 army-technology.com

 

The French Defence Procurement Agency (DGA) has taken delivery of the COMplément de Capacités en Elongation, Projection et Théâtre (COMCEPT) system from Airbus Defence and Space.

 

In 2012, the DGA commissioned the company and Actia Telecom for development of the COMCEPT ground system and network, which is scheduled to be used by the French Defence Ministry to complement the Syracuse satellite system with very high-speed and all-internet protocol (IP) data transmission capabilities provided by the Ka frequency band.

 

The 17-year contract covers the supply of COMCEPT network systems including two docking stations, two redundant mission centres and fixed and deployable terminals, facilitating the exchange of data, videos and telephone communications using all-IP technology.

 

Scheduled to be used for operation of the Franco-Italian Athena-Fidus satellite, the ground segment will also be compatible with future commercial satellites operating in the Ka-band frequency, to help supplement the satellite's capabilities.

 

Comprising 20 high data rate (HDR) stations in mobile shelters with 2.4m antennas providing bandwidth up to 10 Mbit/s, the delivery of first tranche of COMCEPT system also marks the beginning of the in-service support phase, which is scheduled to run for 15 years.

 

Airbus Defence and Space communications, intelligence and security (CIS) business line operations and engineering head Eric Souleres said: "With COMCEPT, the French Army joins the United States and the United Arab Emirates in a very select group of armed forces with satellite-based military Ka-band networks."

 

Actia Telecom and Airbus Defence and Space are scheduled to deliver more than 250 metropolitan theatre terminal (TMT) stations with 1m antennas in fixed or mobile containers and 50 small-size terminal (SDT) stations with 0.7m antennas that can be transported in suitcases, later this year.

 

As the prime contractor for COMCEPT, Airbus leads system engineering and validation, the delivery of the network equipment for two docking stations, the two mission centres and the associated in-service support.

 

Actia is responsible for tasks related to the engineering, integration and operational maintenance of the users' ground stations.

 

The contract also offers the possibility for procurement of additional fixed and deployable ground stations that could be used both in France and in theatres of operations.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 07:50
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin


20 avr. 2015 by Lockheed Martin

 

The British Army’s Warrior armoured vehicle demonstrated its firepower and fighting capability during successful firing trials in Scotland. The new turret and cannon, which has been designed and installed by engineers at Lockheed Martin UK's Ampthill site were tested during trials at Kirkcudbright ranges.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 07:50
projet DART-450 photo Diamond Aircraft

projet DART-450 photo Diamond Aircraft

 

23 avril 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le programme de l’avion monoturbine DA50-JP7 en cours de développement par le constructeur autrichien Diamond Aircraft pourrait déboucher sur un avion biplace d’entrainement militaire et de reconnaissance.

 

Le constructeur autrichien d’aviation générale exposait à Aero 2015, son DA50-JP7, un gros monoturbopropulseur équipé d’une turbine ukrainienne Motor Sich de 465 ch développée conjointement avec Ivchenko Progress. Dévoilé en 2013 à Aero, il a effectué son premier vol le 19 janvier 2015 et il est venu en vol de Wiener Neustadt. Les performances au décollage et en montée de ce 7 places sont impressionnantes. Le taux de montée annoncé est de 2.500 ft/mn et la vitesse de croisière de 200 kts. Il pourrait être certifié avant fin 2016.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 06:55
OPEX Apr 2015 photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air

OPEX Apr 2015 photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air

 

29/04/2015 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

Les armées durement sollicitées en Afrique et au Moyen-Orient, espèrent qu'un effort important sera porté sur le financement de la maintenance et la modernisation de leurs équipements ainsi que sur l'achat de matériels neufs.



Les armées attendent les arbitrages de François Hollande. Budget, effectifs, nouveaux équipements… La révision de la Loi de programmation militaire (2014-2019) leur donnera-t-elle les moyens de remplir leur mission en opérations extérieures (OPEX), sur le territoire national (opération Sentinelle) mais aussi sur la Toile, lieu de la nouvelle cyberguerre? Le ministère de la Défense a besoin de 3 à 9 milliards supplémentaires, selon les évaluations.

La France dépense peu ou prou 10 milliards par an (11,3 milliards en 2014) pour équiper ses armées. Ce budget représente un petit tiers des crédits militaires annuels (31,4 milliards en 2014 et en 2015). Ainsi que des contrats pour les industriels de la défense, qui doivent souvent jongler avec des glissements de calendrier de livraison. L'engagement intensif des armées en Afrique et au Moyen-Orient ainsi que sur le territoire national depuis les attentats de janvier 2015 à Paris, a changé la donne.

En matière d'équipement, il y a urgence. Sur le terrain, les matériels s'usent de façon prématurée, ce qui renchérit les coûts de maintenance, dont les crédits ne suffisent plus malgré un effort acté dans la LPM (+3,4 % par an, à 20,6 milliards en six ans). À cela s'ajoutent les efforts à réaliser dans quatre domaines prioritaires définis par Jean-Yves Le Drian: la cyberdéfense, le renseignement aérien et spatial, l'équipement des forces spéciales et un plan hélicoptères pour doper les capacités d'aérocombat.

 

Quatre priorités: renseignements, forces spéciales, cyberdéfense, hélicoptères

Pour compliquer l'équation, il manque 2,2 milliards sur la seule année 2015 au budget de la Défense, en raison de l'absence de recettes exceptionnelles. Pour pallier ce manque, Jean-Yves Le Drian prône la création de deux sociétés de projet publiques, permettant aux armées de louer des Airbus A 400M (4) et des frégates (3) plutôt que de les acheter. Un projet qui ne fait pas l'unanimité à l'Assemblée nationale et qui fait l'objet d'un bras de fer avec Bercy, opposé à ces sociétés de leasing.

L'armée de l'air attend au moins 3 Airbus A 400M et espère disposer dès cette année de la capacité de largage aéroporté (hommes et matériels). Airbus DS mène actuellement des tests en vol pour valider cette capacité. Le constructeur a engagé des discussions avec la DGA. Il doit confirmer le calendrier de livraisons de l'A 400M mi-2015 Si Airbus DS ne tient pas ses engagements, la LPM révisée pourrait prendre des mesures correctives et acter l'achat d'avions américains (C130 J Hercule).

En matière de renseignement, le ministre de la défense a déjà lancé mi-mars, le programme Ceres (commandes de 3 satellites d'écoute électromagnétique). Et il prévoit de commander un 3e satellite espion Musis cette année. Dans le renseignement aérien, Jean-Yves Le Drian vise l'entrée en service d'un troisième drone de surveillance (MALE) Reaper américain en 2015 et deux commandes supplémentaires. Il prévoit aussi de notifier des études d'ici à la fin de l'année, pour préparer un futur drone MALE européen, dans la perspective d'une mise en service en 2025.

 

Développement de nouveaux blindés

Au chapitre des hélicoptères, il s'agit d'accélérer le plan de modernisation de l'Alat (aviation légère de l'armée de Terre). En 2015, elle doit recevoir 4 NH 90 Caiman (transport), 5 Tigre (engins d'attaque) et 7 Cougar rénovés. Des livraisons revues à la baisse (division par deux pour le NH 90 par exemple) après négociation avec la DGA. La LPM révisée reviendra-t-elle sur ces baisses de livraison?

De son côté, l'armée de terre espère que son programme (Scorpion) de modernisation, connaîtra un coup d'accélérateur. Depuis décembre 2014, deux contrats ont été notifiés. Le premier, de 790 millions d'euros, permet à Nexter, Thales et Renault Trucs Defense, d'enclencher le développement de deux nouveaux blindés: le VBMR pour succéder au VAB, le véhicule à tout faire des fantassins, et l'EBRC (reconnaissance et combat) qui succédera aux AMX-10 RC. Le second, de 300 millions d'euros, a lancé le plan de rénovation en profondeur de 200 chars d'assaut Leclerc.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:55
Condor photo DAE

Condor photo DAE

 

24 avril 2015 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Dépassée la livraison de colis par DHL avec des drones ! Avec le projet Condor, la PME française Demonfort Airborne Engineering propose aujourd’hui le transport de parachutistes. Un engin à priori réservé aux forces spéciales…

 

Ancien parachutiste d’essais de la marine, Thierry Demonfort est massif et direct, avec le sommet du crâne lisse comme le fuselage d’un P-51. En 2013, il a fondé la société DAE (Demonfort Airborne Engineering) avec une idée en tête : innover au profit des forces spéciales. Avec le Condor, drone cargo aérolargable qui semble tout droit sorti d’un James Bond, nul doute que la mission soit remplie…

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

25 avril 2015 par Aerobuzz.fr

 

Les gardes-côtes du Japon ont sélectionné le Falcon 2000 MSA (Maritime Surveillance Aircraft) proposé par Dassault Aviation pour renforcer leurs moyens aériens de surveillance maritime. Ce biréacteur conçu sur la base du Falcon 2000 LXS (autonomie 4.000 nautiques), peut accomplir un large spectre de missions incluant la surveillance maritime, la lutte contre la piraterie et le narcotrafic, le contrôle des pêches, la police, la recherche et sauvetage, le renseignement et la reconnaissance.

 

Le Japon exploite des Falcon pour les missions de surveillance maritime et de recherche et sauvetage autour de l’archipel japonais depuis 1989. Le programme Falcon 2000 MSA réunit également L-3 Platform Integration et Thales. Dassault Aviation fournira également des moyens complets d’aide à la maintenance.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 16:20
Les drones du cluster AETOS au salon AUVSI 2015


23.04.2015 par Aerobuzz.fr
 

Une délégation d’entreprises aquitaines du cluster Services et Systèmes de drones AETOS [1] au salon AUVSI 2015 (4-7 mai 2015, Atlanta - USA) qui constitue le premier salon au monde du drone. Au sein de cette délégation, trois constructeurs de drones, Xamen technologies, Fly-n-Sense et R&Drone, exposeront sur le pavillon français leurs solutions industrielles de haute technologie. Il y aura également des fournisseurs d’équipements et de service dont Mugen (interaction Homme Système) et le CESA Drones, le centre d’essais et de services dédié à la réalisation de tests et d’essais en vol de drones et de charges utiles dans des conditions optimales de sécurité. La France est en pointe sur le secteur des drones.

 

[1Le cluster Aetos, fondé par Thales et le Conseil régional d’Aquitaine, regroupe une quarantaine d’acteurs des services et systèmes de drones (PME, laboratoires de recherche, établissements d’enseignement supérieur…). Par ses actions, il soutient le développement de cette filière au niveau régional et participe également à des initiatives nationales ou européennes.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 15:55
MRTT Phénix : l'avion multirôle

 

21/04/2015 Sources : Armées d'aujourd'hui - DICoD

 

Fin 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé la commande de 12 Airbus A330 MRTT (Multi Role Tankern Transport). Baptisé "Phénix", cet appareil pourra assurer des missions de ravitaillement en vol, de transport de personnel et de fret, de relais de renseignement et d'évacuation sanitaire. Cette flotte viendra remplacer les aéronefs actuellement utilisés. Premier exemplaire attendu en 2018.

 

Cliquez sur l'image pour agrandir.

 

Partager cet article
Repost0
28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:50
BAE Systems Munitions Solutions


20 avr. 2015 by BAE Systems

 

An overview of our Munitions business

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:56
SOFINS, l’innovation au service des forces spéciales

 

24/04/2015 Ministère de la Défense

 

Rendez-vous de la communauté de défense des forces spéciales et étrangères avec les entreprises et le secteur de la recherche, le « Special operations forces innovation network seminar » (SOFINS) s’est tenu du 14 au 16 Avril 2015 sur le camp de Souge en Gironde.

 

Conçu par le Commandement des opérations spéciales (COS) sous le haut patronage du ministère de la Défense et en partenariat avec la Délégation générale de l’armement (DGA), Sofins permet de créer un contact direct entre les forces spéciales et les entreprises, pour répondre au mieux aux besoins particuliers des unités sur le terrain. Retour en images sur cet  événement devenu incontournable.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
Le Caracal (H225M – photo Airbus HC) a remporté la compétition en Pologne face à ses concurrents américain et italien

Le Caracal (H225M – photo Airbus HC) a remporté la compétition en Pologne face à ses concurrents américain et italien

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le constructeur de Marignane a remporté une compétition estimée entre 2 et 2,3 milliards d'euros en Pologne. Elle porte sur la livraison de 50 appareils de transports multirôles de type Caracal (H725) à Varsovie.

 

C'est une très grande performance commerciale réalisée par Airbus Helicopters. Selon une information du journal polonais "Gazeta Wyborcza", que "La Tribune" a confirmé selon des sources proches du dossier, le constructeur de Marignane a remporté l'appel d'offres pour une commande de 50 hélicoptères de transport multirôles passée par la Pologne. Les autorités polonaises ont retenu le Caracal (H225M) d'Airbus Helicopters dans le cadre d'un contrat estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros. Une annonce devrait être faite cet après-midi.

 

Pour livrer à la Pologne 50 hélicoptères militaires (contre 70 initialement), ils étaient trois en lice. L'américain Sikorsky, l'italo-Britannique AgustaWestland et l'européen Airbus Helicopters, avaient répondu à un appel d'offres de Varsovie pour un contrat estimé trois milliards de dollars (2,5 milliards d'euros), avait annoncé fin décembre le ministère de la Défense polonais.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
système SAMP/T - photo DGA

système SAMP/T - photo DGA

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une bonne nouvelle en cache une mauvaise. Si Varsovie a choisi les Caracal d'Airbus Helicopters (2 milliards d'euros), la Pologne a toutefois sélectionné Raytheon pour sa défense antimissile (4 milliards) au détriment de MBDA et Thales. Clairement, Varsovie a confié à Washington la commande la plus stratégique pour sa défense.

 

C'est officiel cette fois-ci. La Pologne a choisi pour de nouveaux "tests" les Caracal, les hélicoptères multirôles d'Airbus Helicopters, dans le cadre d'un appel d'offres estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros (50 appareils au lieu des 70 fixés par l'appel d'offre), a annoncé mardi le président polonais Bronislaw Komorowski. Une façon originale d'indiquer que le constructeur de Marignane est entré en négociations exclusives avec Varsovie. Et surtout de préciser élégamment que le Caracal a remporté la compétition face aux deux autres hélicoptères en compétition jusqu'ici, le S-70i de l'américain Sikorsky et l'AW149 de l'italo-britannique AgustaWestland.

"Le gouvernement a pris la décision politique de retenir pour tests l'appareil de la société Airbus", a déclaré à la presse Bronislaw Komorowski, à l'issue d'une rencontre avec la Première ministre polonaise, Ewa Kopacz.

Si Airbus Helicopters parvenait in fine à gagner un tel appel d'offre, ce serait la première fois que la Pologne passe une commande significative dans le domaine de l'armement à la France. Historique... Entre 2009 et 2013, la Pologne a par exemple commandé royalement à la France pour un total de 53,6 millions d'euros de matériels militaires. C'est peu et cela dure depuis de très nombreuses années.

La signature du contrat pourrait intervenir "en septembre" et les premiers hélicoptères devraient être livrés "à partir de 2017", a-t-on expliqué de source proche du ministère de la Défense, qui a estimé que la quantité d'hélicoptères pourrait être revue à la hausse. Enfin, Paris a démenti que la décision de Varsovie en faveur des hélicoptères français étaient liée à une promesse française de ne pas livrer les deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie.

 

Les États-Unis choisis pour la défense antimissile

Paris n'a pas toutefois réalisé le grand chelem en perdant en parallèle une compétition dans la défense aérienne (Air defence). Peu d'observateurs estimaient d'ailleurs possible une victoire total de Paris sur Washington. Le président polonais Bronislaw Komorowski a donc annoncé que la Pologne ouvrirait des négociations avec les États-Unis qui visaient également à l'image de la France le grand chelem, pour finaliser l'appel d'offres des missiles."Les États-Unis visaient le grand chelem, ils ont mis une pression politique majeure au cours des derniers mois sur la Pologne", explique-t-on de source proche du ministre de la Défense.

Varsovie, qui avait accéléré cet automne le processus de sélection du fournisseur de son nouveau système de défense antimissile en raison des tensions liées à la situation en Ukraine, s'est donc employé à réaliser un équilibre transatlantique dans un contexte de montée des tensions avec la Russie. La Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, s'est peu à peu rapprochée du reste de l'Europe ces dernières années. Surtout depuis que Barack Obama a réduit le bouclier de défense anti-missiles en Europe de l'Est. Depuis la fin de la Guerre froide, Varsovie entretenait auparavant des liens de défense et de sécurité étroits avec Washington.

 

La très belle offre de MBDA/Thales que Varsovie a refusé

Le ministère de la Défense polonais a précisé pour sa part que Varsovie avait approuvé sa recommandation de passer une commande de missiles Patriot de l'américain Raytheon au détriment d'un consortium tricolore formé par le missilier européen MBDA et Thales (système SAMP/T). Soit un possible contrat de l'ordre de 4 milliards d'euros, ce qui serait le plus gros marché public de l'histoire militaire de la Pologne. Surtout la Pologne a encore choisi les États-Unis, qui a réinvesti l'Europe de l'est avec la crise ukrainienne, pour le contrat le plus stratégique, sa défense antimissile.

"MBDA et Thales avaient une très belle offre qui était en cohérence avec les savoir-faire des deux groupes, regrette-t-on dans l'entourage du ministre. Nous avons le sentiment que cette offre a été sérieusement considérée par la Pologne. Mais il faut savoir d'où vient la Pologne, qui ne peut pas effacer comme cela en deux ans sa relation avec les États-Unis". Une très belle offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise. Bon élève, Eurosam a collé au plus près des demandes de la Pologne.

Ainsi, le GIE proposait le système SAMP/T, un système européen déjà opérationnel dans les pays de l'OTAN, donc compatible avec l'Alliance atlantique. Le SAMP/T bénéficie des dernières technologies, dont la capacité ATBM. En Turquie, faut-il rappeler qu'il est arrivé en deuxième position derrière le système chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) mais devant les américains Lockheed Martin/Raytheon (PAC-3). D'ailleurs, ce sont les Polonais eux-mêmes qui avaient demandé à Eurosam de concourir alors que le GIE n'avait pas été invité à participer en 2013 au dialogue technique.

 

Une offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise

Contrairement à Raytheon, qui a fait le minimum, MBDA et Thales proposaient un partenariat de haut niveau à la Pologne via un transfert de technologies (ToT) très élevé qui concerne aussi bien le missile que les fonctions Commande et Contrôle, les radars, les lanceurs et les communications (développement, production, intégration, tests, maintenance, formation...). Ce qui aurait pu induire des milliers d'emplois à la clé pour Varsovie selon le degré du ToT négocié. Ils proposaient aussi un partenariat sur le long terme avec l'industrie polonaise, notamment la possibilité de rejoindre la feuille de route Aster grâce à la modernisation du système (Aster B1NT).

Concrètement si Eurosam avait gagné le contrat, les industriels français auraient signé des partenariats avec les groupes polonais Bumar PIT Radwar, Mesko et HSW filiales de la holding Polska Grupa Zbrojeniowa (PGZ). Des déclarations d'intention (Letter of Intent) avaient déjà été signées. Thales a déjà une coopération étroite avec Radmor sur les postes de radio PR4G fabriqués en Pologne, ou encore la technologie IFF qui fait l'objet d'une coopération entre Thales et Radwar.

Enfin, les deux partenaires au sein d'Eurosam donnaient, contrairement aux Américains, la maîtrise totale du système. Soit une indépendance opérationnelle de l'armée polonaise. Au-delà, la France proposait un partenariat stratégique avec un choix d'un système européen pour participer à la construction de l'Europe de la défense et ne pas reposer uniquement sur les États-Unis. Raté...

 

Airbus Helicopters remporte la mise

"Nous nous préparons maintenant pour les prochaines étapes de l'appel d'offres, a réagi Airbus Helicopters dans un communiqué. Nous coopérerons étroitement avec les forces armées polonaises, pendant la période des essais, afin de répondre à toutes questions et demandes et démontrer ainsi que le Caracal satisfait à l'ensemble des critères de l'appel d'offres et des besoins opérationnels". Dans le camp français, on s'attend à des recours des deux rivaux. "La procédure a été respectée", a-t-on expliqué.

Mais on explique dans l'entourage du ministre de la Défense, que le choix de Varsovie est "difficilement réversible" même si Airbus Helicopters "n'a pas encore gagné". Pourquoi un tel optimisme? Parce qu'au ministère, on estime que l'annonce a été faite par le président polonais, c'est donc "un peu plus qu'une étape technique", veut-on croire. D'autant que le Caracal a convaincu les Polonais, a-t-on insisté : "ils achètent un matériel dans la perspective d'un engagement militaire. Ils l'ont déjà vu fonctionner, sur le terrain et en exercice".

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

 

23/04/2015 Michel Cabirol et Fabrice Gliszczynski – laTribune.fr

 

Assurer la meilleure transition possible entre le moteur CFM56 et le Leap, décider des prochains investissements et rationaliser les activités de sécurité. Voici les trois objectifs du nouveau directeur général de Safran.

 

C'est le grand jour pour Philippe Petitcolin et Ross Mcinnes, qui vont enfin prendre les rênes de Safran près de cinq mois après avoir été choisi par les administrateurs du groupe aéronautique et de défense. Ils vont être nommés, respectivement directeur général et président du conseil d'administration, à l'issue de l'assemblée générale et d'un conseil d'administration qui se tiennent ce jeudi. Jusqu'ici PDG de Morpho, Philippe Petitcolin, qui connait Safran dans ses moindres recoins  -  il a notamment dirigé l'équipementier Labinal, le motoriste Snecma et les activités de défense et sécurité - va piloter un groupe en pleine forme.

Philippe Petitcolin, qui a lancé sa campagne début 2014 pour prendre la tête de Safran, a eu tout le temps pour réfléchir pour savoir où il voulait mener le groupe durant son mandat. Il se place logiquement dans les pas de son prédécesseur Jean-Paul Herteman qui avait su apaiser notamment un groupe tourmenté et meurtri par une fusion difficile entre Snecma et Sagem et surtout avait fait de Safran, une success-story. "Les fondamentaux de Safran sont extrêmement solides, il faut continuer de développer le groupe à partir ce qui existe", explique-t-il à "La Tribune". Ce qui ne veut pas dire qu'il va figer Safran. Il a d'ailleurs précisé qu'il avait en tête "trois objectifs" pour apporter sa pierre à l'édifice à la montée en cadence de Safran.

 

Le Leap, un programme clé pour Safran

Le premier de ces objectifs est clé pour Safran. Il est clairement opérationnel avec l'arrivée du moteur Leap qui succèdera au mythique CFM56, lequel a permis à Snecma (en coopération avec General Electric dans CFM International, la coentreprise qu'ils ont créée il y a plus de 40 ans) de dominer le marché des moteurs civils des avions court et moyen-courriers de type A320 et B737, qui pèse près de 70% du marché aéronautique mondial. "C'est le grand enjeu de Safran même s'il y a en a d'autres", confirme-t-il. Notamment tout ce qui tourne autour de l'avion électrique.

Sélectionné par Airbus et Boeing pour la remotorisation de leur best-seller (A320 Neo en 2016, après la mise en service fin 2015 de l'appareil équipé de moteurs Pratt& Whitney, et B737 Max en 2017) mais aussi par le groupe chinois Comac pour son futur moyen-courrier C919, prévu en 2018, le Leap est appelé à durer une quinzaine d'années en attendant le successeur de l'A320 et du B737, dont la mise en service est prévue à l'horizon 2030. "On part pour 15 ans", souligne Philippe Petitcolin.

Le Leap est déjà un succès commercial. Fin 2014, près de 8.500 exemplaires de ce moteur avaient été commandés. Reste à tenir les performances promises (15% de réduction de la consommation de carburant) et tenir les cadences de production prévues par Airbus et Boeing. "Le Leap n'a pas de retard. Nous sommes sur le trait à la fois en termes de développement, c'est-à-dire au niveau des performances, et en termes de préparation de la production", assure-t-il.

 

Quels seront les investissements de Safran?

Safran a de l'argent dans les caisses. Le groupe disposait au 31 décembre 2014 d'un montant de trésorerie et équivalents de trésorerie de 1,63 milliard d'euros ainsi que de facilités de crédit confirmées et non tirées de 2,55 milliards. Un joli trésor de guerre qui devrait permettre au nouveau directeur général d'investir s'il arrive à convaincre le conseil et son président. "Dans quel domaine progresser? Où investit-on ? Dans l'aéronautique civile ou pas ? Que fait-on dans la défense ?", s'interroge Philippe Petitcolin. Bref, sans dévoiler ses priorités en matière d'investissements, il compte imprimer sa marque dans la stratégie de Safran.

"Pour acheter, il faut être deux. Si une opération fait du sens je les proposerai au conseil d'administration. Je ne pars pas avec une idée préconçue. L'industrie n'est pas stabilisée dans les secteurs de l'aéronautique, de la défense et de la sécurité. Nous essaierons de renforcer le groupe. S'il y a des choses à faire, nous les ferons".

Peut-être dans la défense. Car selon lui "il y aura à terme une nouvelle consolidation dans l'industrie de la défense, surtout si les budgets américains restent en l'état ou continuent de baisser. Les Américains étant de plus en plus présents à l'international, cela oblige les autres entreprises à se consolider et à améliorer leur offre". En tout cas, il n'y a aucune urgence pour Safran à vendre quoi que ce soit, estime-t-il. Et les activités optronique qui sous la pression du ministère de la Défense devaient se consolider avec celles de Thales? "On pourrait faire mieux", admet le nouveau directeur général.

"En 2011, Safran ne gagnait pratiquement rien dans la défense. Aujourd'hui la rentabilité est du même ordre que nos principaux concurrents. Nous avons renouvelé notre gamme de produits et j'ai aujourd'hui de bons produits avec une rentabilité correcte. Nous pouvons participer à la consolidation du secteur de la défense mais nous ne sommes pas pressés et surtout nous n'avons pas d'obligations car nous n'avons pas de pression".

 

Un tri dans les activités de sécurité?

Les activités de sécurité devraient faire l'objet d'une opération de rationalisation. "Safran a acheté beaucoup d'entreprises dans la sécurité, dont certaines ne sont pas autant synergiques que nous l'avions espéré, estime le nouveau directeur général. Nous avons par exemple 50 à 60 filiales dans le monde". Ainsi, la détection d'explosifs, qui n'est plus semble-t-il une activité essentielle pour Safran, pourrait être un actif à céder.

Une chose est sure, la biométrie va rester un des cœurs de métier de Safran dans la sécurité. Et le nouveau directeur général a une idée en tête pour développer cette activité, via Morpho, une filiale de Safran spécialisée dans le domaine des systèmes d'identification et de détection et acteur majeur dans les documents électroniques. "La biométrie est peut-être la seule solution pour sécuriser le monde numérique. Si nous arrivons à montrer que la biométrie apporte un plus, il y a un bon coup à jouer pour une entreprise comme Morpho", estime Philippe Petitcolin, qui est prêt à acheter de l'expertise dans ce domaine en ciblant des acquisitions de start-up. "Nous avons devant nous un travail de 12 à 24 mois", estime-t-il.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
Méga-contrat en Pologne : les trois clés du succès d'Airbus Helicopters

Défense l'armée polonaise a véritablement découvert les qualités de l'EC725 présenté par Airbus Helicopters à Kielce en 2012 (photo Armée de l'Air)

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La machine - le Caracal -, l'offre industrielle et les hommes ont été les trois facteurs déterminants du succès d'Airbus Helicopters en Pologne. Le constructeur de Marignane est présélectionné pour un contrat de l'ordre de 2 à 2,3 milliards d'euros pour la vente de 50 appareils.

 

Airbus Helicopters a remporté "le contrat de la décennie en Europe" dans le domaine des hélicoptères. C'est comme cela qu'en interne on désignait cette campagne majeure pour le constructeur de Marignane, qui a longtemps été considéré comme un simple outsider face à ses deux rivaux, l'américain Sikorsky et l'italien AgustaWestland, déjà très bien implantés industriellement en Pologne. Avec son partenaire le motoriste Turbomeca (Safran), Airbus Helicopters se sont d'ailleurs beaucoup engagés sur le plan industriel pour séduire la Pologne.

Avec succès finalement, le constructeur franco-allemand ayant été présélectionné pour entrer en négociations exclusives avec Varsovie. La signature du contrat est attendue en septembre tandis que les premières livraisons du Caracal sont prévues à partir de 2017.

 

Une compétition très, très dure

Que la compétition fut longue et extrêmement difficile pour les équipes d'Airbus Helicopters face à des concurrents prêts à tout, y compris à des opérations de piratage informatique. En outre, la saga de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie a compliqué les chances d'Airbus Helicopters à l'automne 2014 et a miné le moral des équipes engagées dans cette campagne.

Le gouvernement polonais a également hésité sur les volumes qu'il souhaitait offrir à son armée, désireuse d'acquérir des hélicoptères de transport. Au bout du bout, il a finalement opté pour l'acquisition de 50 hélicoptères de transport (contre 70 appareils dans l'appel d'offre) pour un montant estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros. Trois compétiteurs - l'italien AgustaWestland (AW149), Airbus Helicopters (Caracal ou H225M) et l'américain Sikorsky (S-70) - se sont rapidement positionnés.

 

Comment Airbus Helicopters a gagné

Deux personnes, bien aidées par toutes les équipes d'Airbus Helicopters et d'Airbus Group mobilisées par cette campagne majeure pour l'avenir de l'entreprise, incarnent cette grande performance commerciale. Notamment les deux principales chevilles ouvrières de la campagne en Pologne, Olivier Michalon, patron des ventes Europe d'Airbus Helicopters, et son adjoint Mickaël Péru. Le vice-président exécutif en charge des ventes et des services au niveau mondial Dominique Maudet, a également beaucoup mouillé sa chemise pour la réussite du constructeur franco-allemand. Trois anciens de la maison qui ont su garder le cap et la tête froide malgré les montagnes russes par lesquelles ils sont passés pendant trois ans. Enfin, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, qui a rencontré depuis son arrivée à l'Hôtel de Brienne en 2012 au moins quinze fois son homologue polonais, Tomasz Siemoniak, ainsi que François Hollande se sont également beaucoup dépensé comme à leur habitude pour faire aboutir l'offre française.

Après avoir pris du retard à l'allumage en Pologne en 2012, en raison du manque de fair-play d'AgustaWestland, le constructeur franco-allemand a mis les gaz pour rattraper ses concurrents partis plus vite et surtout déjà bien installés en Pologne. Airbus Helicopters a proposé dans son offre que la Pologne devienne l'un de ses piliers pays au même titre que la France et l'Allemagne. Ainsi, le PDG d'Airbus Helicopters Guillaume Faury a joué à fonds la carte européenne et a démontré que cet appel d'offres peut déboucher sur des partenariats plus globaux.

"Nous sommes convaincus de la capacité d'Airbus Group de proposer des produits mais aussi d'offrir l'opportunité pour l'industrie polonaise de prendre part à un rôle plus important, de participer à l'avenir à des programmes d'envergure, que ce soit des programmes militaires ou civils, que le groupe Airbus lance et développe par nature", avait expliqué son PDG, Guillaume Faury, lors du salon de Farnborough en juillet 2014.

En outre, l'armée polonaise a véritablement découvert les qualités du H225M présenté par Airbus Helicopters à Kielce en 2012. Elle s'est montrée très intéressée par cet appareil, qui correspond bien à ses besoins opérationnels et qui a fait ses preuves au combat (combat proven) en Afghanistan, en Libye et au Mali même si dans ce pays du Sahel, les turbines ont souffert. Mais en règle général, H225M s'est très bien comporté sur tous ces théâtres d'opération. Mieux en tout cas que les deux autres appareils en compétition.

 

Des projets d'usine en Pologne

Dans le cadre de cette campagne stratégique, le constructeur basé à Marignane a signé en 2013 un accord industriel avec le polonais WZL 1. Cette entreprise basée à Lodz et spécialisée dans la maintenance aéronautique assemblera le Caracal si le constructeur franco-allemand gagne la compétition. En outre, le groupe Airbus a ouvert en février un centre de recherche et de développement à Lodz, en Pologne. "Nous sommes maintenant à Lodz parce que nous avons trouvé ici de très bons ingénieurs, un très bon environnement pour des investissements", avait expliqué Guillaume Faury.

De son côté, le motoriste et partenaire d'Airbus Helicopters dans cet appel d'offre, Turbomeca, installera aussi une chaîne d'assemblage pour les turbines du H225M. Safran a déjà pour sa part une usine implantée à Sedziszow Malopolski dans le sud-est de la Pologne (Hispano-Suiza) et qui emploie plus de 500 personnes. Elle produit des pignons et des carters pour les transmissions de puissance et fait le montage. Elle produit des composants pour moteurs d'avions, d'hélicoptères et de nacelles.

 

Ce que proposait la concurrence

AgustaWestland et Sikorsky avaient également des accords industriels avec des groupes polonais s'ils remportent la compétition. Le groupe italien a racheté en 2010 l'usine de PZL à Swidnik (sud), qui produit des hélicoptères Sokol utilisés dans les opérations de sauvetage, la lutte contre les incendies et le transport, notamment militaire. Ils sont vendus en Pologne, en République tchèque et en Corée du Sud.

Sikorsky Aircraft produit, quant à lui, dans son usine de Mielec (sud) sa nouvelle version de l'hélicoptère Black Hawk, S70i, destinée à l'exportation.

 

Une extraballe

Pour AgustaWestland et Sikorsky, une seconde chance d'offre à eux. Le ministère polonais de la Défense polonais a lancé en juillet 2014 un programme d'achat d'hélicoptères (entre 20 et 30), estimé à près d'un milliard d'euros. L'appel d'offre pourrait être formellement lancé "d'ici à la fin de 2015", explique-t-on de source proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Il pourrait donc équilibrer leur choix, comme au Qatar (hélicoptères de transport pour la France, d'attaque pour les États-Unis). Le lancement de cette opération a été avancé de quelques années à la suite de la crise en Ukraine.

Airbus Helicopters concourt avec le Tigre contre l'Apache de l'américain Boeing et l'AW-129 Mangusta d'AgustaWestland. Les constructeurs intéressés avaient jusqu'au 1er août pour manifester leur volonté de participer à une étude du marché. Une demande d'informations (RFI) sera lancée mi-octobre et un appel d'offre (RFP) est attendu en 2015.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:25
C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

C'est le 64e lancement d'affilée réussi pour Ariane 5. (photo CNES)

 

27/04/2015 latribune.fr

 

Dimanche 26 avril, à 17 heures (heure de Kourou). Arianespace a remporté un nouveau succès depuis la base de lancement du Centre Spatial Guyannais.

Après deux reports consécutifs, la société a annoncé le lancement réussi d'une fusée Ariane 5. Elle a permis de placer le satellite commercial norvégien THOR 7 et le satellite militaire franco-italien Sicral sur une orbite de transfert géostationnaire (une position intermédiaire avant d'être placé en orbite géostationnaire).

 

64e succès d'affilée pour Ariane 5

Ce premier lancement de l'année est également le 64e d'affilée pour le lanceur lourd Ariane 5.

Deux fois fois le lancement a été repoussé. Le 15 avril, un équipement de connexion de l'étage supérieur de la fusée qui faisait défaut a dû être remplacé. Le 24 avril, c'était un équipement du conditionnement du lanceur posait problème.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories