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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:50
La constellation Galileo reprend son envol

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo (credits Arianespace)

 

28/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Avec la mise en orbite des satellites de la constellation Galileo 7 et 8, Arianespace a repris avec succès le déploiement d'un projet très emblématique pour l'indépendance de l'Europe.

 

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo. Arianespace a réussi à mettre dans la nuit de vendredi à samedi en orbite avec succès les satellites 7 et 8 de la constellation pour le compte de la Commission européenne, qui finance à 100% Galileo, dans le cadre d'un contrat avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). C'est le lanceur russe Soyuz, qui a effectué le lancement, son onzième depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG). "Ce lancement marque la reprise du déploiement de la constellation Galileo", s'est réjoui le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, cité dans le communiqué de l'ESA.

Avec la poursuite du déploiement de ce projet très emblématique pour l'Europe, Arianespace a rempli sa mission de garantir à l'Europe un accès indépendant à l'espace. "Le succès de ce soir marque une étape importante dans la quête d'autonomie de l'Europe en matière de navigation par satellites", a confirmé son PDG, Stéphane Israël. Selon le Centre national d'études spatiales (CNES), cette constellation doit assurer à terme une précision et une fiabilité bien supérieure à celle des autres systèmes de navigation par satellite.

 

Un lancement sous pression

Arianespace avait la pression à la suite de l'échec de lancement des satellites 5 et 6 de la constellation. Car trois des quatre satellites IOV sont hors service et le quatrième est toujours en veille. En outre, à la suite du vol VS09 (Soyuz) en août dernier, les satellites ont été injectés sur une orbite plus basse que celle qui était visée. Arianespace a dû nommer une commission d'enquête indépendante et a mis en place un plan d'actions sur la base de ses recommandations.

Cette démarche a permis le retour en vol réussi de Soyuz au CSG dès décembre 2014 avec le lancement VS10 (Vega en décembre). Le succès de Soyuz (VS11) s'inscrit dans la continuité de ce plan d'actions. Avec VS12, le prochain lancement Soyuz pour la constellation Galileo est actuellement fixé en septembre 2015. Selon l'ESA, "quatre autres satellites Galileo actuellement à l'essai ou en fin d'intégration doivent encore être lancés dans le courant de 2015". L'Europe espère que dès la fin 2016, Galileo aura 14 satellites en orbite et qu'il pourra rendre ses premiers services aux utilisateurs. L'objectif de la Commission européenne est que la constellation Galileo soit totalement opérationnelle en 2020. Galileo doit à terme compter 30 satellites.

 

Galileo, un système plus précis et plus fiable

Les deux satellites, chacun d'une masse de 730 kg, feront partie d'une constellation de 26 satellites. Leurs signaux seront compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite. "L'un des atouts majeurs de Galileo sera sa précision, voisine du mètre, avant que des systèmes de traitement supplémentaires n'affinent encore ce signal", a expliqué le CNES dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

À l'issue de ce lancement, le président du CNES et coordonnateur interministériel pour les programmes européens de navigation par satellite, Jean-Yves Le Gall, a estimé que ce succès "va continuer et s'amplifier puisque nous venons de qualifier Ariane 5 pour lancer les futurs satellites Galileo, ce qui va nous permettre de déployer la constellation plus rapidement et plus sûrement""Nous avons franchi une étape supplémentaire pour doter l'Europe d'un système mondial de navigation par satellite", a souligné pour sa part dans un communiqué la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska.

 

Galileo, un projet européen emblématique

Première infrastructure commune produite et financée par l'Union européenne avec l'ESA pour maître d'oeuvre, Galileo intègre les technologies les plus innovantes développées par l'Europe au bénéfice de ses citoyens. Le programme Galileo permettra ainsi à l'Europe de disposer de son propre système de navigation par satellites, dont les applications seront multiples. Placé sous contrôle civil, il offrira un service de localisation garanti et de haute précision, indépendant des autres dispositifs existants. Galileo disposera de cinq services de couverture mondiale destinés à des usages distincts : grand public, commercial, sauvegarde de la vie, public réglementé, recherche et sauvetage. Les premiers services seront disponibles dès 2016.

Les satellites Galileo de la série FOC (Full Operational Capacity) sont construits en Europe, sous la maîtrise d'œuvre d'OHB System (Brème), la charge utile de chaque satellite étant fournie par SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd, UK - filiale d'Airbus Defence and Space. Le programme Galileo a déjà coûté environ cinq milliards d'euros. Pour la période 2014-2020, l'Europe a prévu de dépenser sept milliards d'euros.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:35
Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Grâce au programme de modernisation des Mirage 2000 indiens, Dassault Aviation et ses partenaires démontrent à New Delhi qu'ils transfèrent la technologie à l'industrie aéronautique indienne.


 

Pour Dassault Aviation et ses partenaires Thales et Safran, la livraison mercredi à Istres - en présence de l'ambassadeur indien en France, Arun K. Singh -, de deux Mirage 2000 modernisés au standard I/TI (ex-Mirage 2000 A/C 1 et 2) à l'Inde dans les délais, ne peut qu'être bénéfique pour la conclusion du contrat Rafale avec New Delhi. En tout cas, si cette opération n'est pas décisive pour faire gagner le Rafale en Inde, elle ne pourra pas non plus nuire à cette vente tant la bonne coopération entre les industriels français et le groupe indien de référence dans le domaine de l'aéronautique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sur la modernisation des 51 Mirage 2000H, a permis à ce programme de se dérouler dans les délais prévus.

 

Un programme de modernisation mené à bien

Évidemment, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait tout cela en tête lors de la cérémonie de remise des deux appareils à l'armée de l'air indienne. "Le Rafale est le pas suivant logique", a-t-il expliqué dans son discours. Et de préciser que moins de quatre ans après la signature du contrat en juillet 2011 après plus de dix ans de discussions (1,4 milliard d'euros hors armement, dont 1 milliard pour Thales), l'armée de l'air indienne (IAF) a accepté les deux Mirage 2000 modernisés, qui étaient arrivés à Istres en décembre 2011.

Le Mirage 2000 biplace modernisé a volé comme prévu le 5 octobre 2013 et le monoplace fin 2013 au terme d'une période de deux ans consacrée au développement du kit équipements de Thales, comprenant le radar, des systèmes de guerre électronique et le calculateur de mission. Technologiquement ambitieuse car basée sur l'intégration d'équipements et systèmes de dernière génération, la première phase du programme a été conduite avec succès en France, conformément au calendrier initialement défini.

Bref, Dassault Aviation et ses partenaires ont mené jusqu'ici à bien ce "programme ambitieux" et ont démontré qu'ils avaient rempli l'ensemble de leurs engagements, y compris en termes de calendrier, et sans dérapage de coûts. Pour Eric Trappier, "répondre aux demandes des clients en termes de calendrier et de performance est un grand succès".

Le Mirage 2000, Un bon exemple du "Make in India"

Ce programme de modernisation permet également de répondre à la volonté de New Delhi d'obtenir des  transferts de technologies au profit de son industrie aéronautique indienne. Le Premier ministre indien Narendra Modi promeut depuis plusieurs mois sur tous les tons la stratégie du "Make in India" (fabriqué en Inde, ndlr), son leitmotiv sur le plan économique avec ses partenaires étrangers. Même s'il ne joue pas toujours le jeu. Le contrat prévoit que la modernisation des appareils suivants les deux premiers sera effectuée à Bangalore, en Inde, sous la responsabilité de HAL, le partenaire indien de Dassault Aviation dans le cadre du contrat Rafale également. Une opération qui est sous la responsabilité de HAL.

"Partenaires privilégiés des forces armées indiennes, nous avons développé une solide supply chain qui a largement contribué à assurer la réussite du programme de modernisation du Mirage 2000. Et nous sommes bien sûr prêts à poursuivre et renforcer ce travail d'équipe", a expliqué pour sa part le directeur général adjoint systèmes de mission de défense de Thales, Pierre-Eric Pommellet, qui a estimé que le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) a "déjà une infrastructure sur place". Ce qui a permis à Dassault Aviation et à ses partenaires de renforcer des partenariats et de découvrir de nouvelles sociétés privées en Inde, qui "montent en puissance", selon Eric Trappier. Notamment Axis, Avio, Centum, Rangsons, Samtel...

Un programme qui servira au Rafale

Bien que largement moins complexe que le contrat Rafale, le programme de modernisation des Mirage 2000H indien permet de démontrer aux autorités indiennes que le système mis en place par Dassault Aviation et ses partenaires fonctionne bien et répond à leurs attentes. Le contrat Rafale prévoit la fabrication de 18 appareils en France puis de 108 avions sous licence sur place, et implique des transferts de technologie en Inde. Pour les industriels, cela signifiait l'identification de partenaires indiens pour établir la chaine d'approvisionnement, ce qui a été précisément fait avec le contrat Mirage 2000.

"Nous savons transférer des savoir-faire en Inde, a fait valoir Eric Trappier lors d'une conférence de presse. Et le programme de modernisation est une belle preuve d'un transfert de technologies réussi". Concrètement, a précisé Pierre-Eric Pommellet, "un grand nombre de sous-ensemble sont fabriqué en Inde". Et d'ajouter que Dassault Aviation, Thales et Safran avait "permis à la supply chain française de se projeter en Inde afin de découvrir des partenaires indiens et de créer des entreprises communes". Ce qui est le cas pour un certain nombre d'entre elles.

Des équipes de Dassault Aviation et de Thales sont en Inde depuis mai 2014 pour aider HAL à moderniser les troisième et quatrième Mirage 2000 à Bangalore, qui devraient être livrés à l'IAF dans le courant du second semestre 2015, selon Dassault Aviation. HAL devra toutefois être "à terme autonome", a rappelé le PDG de l'avionneur. "Capable de recevoir ces technologies", selon lui, Le groupe public indien connait déjà bien le Mirage 2000, il effectue le support des appareils de l'IAF et a déjà réalisé une grande visite du Mirage 2000, a rappelé Eric Trappier. "L'Inde progresse", a-t-il fait observer.

Dans ce contexte, le contrat de modernisation du Mirage 2000 "pave le chemin pour un défi bien plus grand, le programme Rafale en Inde". La vente du Rafale sera l'occasion d'élargir encore un peu plus le réseau de partenaires indiens pour mener à bien le programme. Toute la supply chain a d'ailleurs en poche des protocoles d'accord pour la création d'entreprises communes en vue de transférer les licences et les technologies du Rafale si New Delhi signe enfin le contrat.

 

Et le Rafale?

Eric Trappier s'est réjouit que le Rafale réponde aux demandes de l'aviation militaire indienne et que les difficultés autour de la responsabilité industrielle des appareils fabriqués en Inde étaient réglés. "Vous pouvez imaginer ma satisfaction d'entendre de la part du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne qu'il veut un avion éprouvé au combat, le Rafale", a-t-il expliqué. "Et de la part du patron de HAL que nous avions un accord sur le partage des responsabilités". Il a rappelé que Dassault Aviation avait accepté qu'un seul contrat couvre l'ensemble des aspects afin d'apporter les garanties nécessaires aux yeux du ministère indien de la Défense.

Le contrat est à présent "finalisé à 95%", a-t-il précisé, en indiquant que le travail actuel avec le ministère indien consiste à passer en revue l'ensemble des milliers de pages du contrat. "Je voudrais que l'on puisse aller vite (mais) c'est un énorme contrat. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que nous prenions du temps maintenant (...) plutôt que d'avoir des problèmes plus tard", a-t-il expliqué. Dassault Aviation est en négociation exclusive avec New Delhi depuis janvier 2012 avec l'Inde pour la vente des 126 Rafale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:50
Battlegroup C4I: leading vehicle C4I system integration



30 mars 2015 Thales Group

 

Military operations are now network-centric, and land forces need superior information and communications capabilities to respond to new threats and to work with joint and allied forces efficiently. Thales delivers interoperable systems that are designed for this purpose, giving land forces operational superiority.
We offer vehicle system integrator solutions no matter what the platform or the type of mission to be fulfilled, from stand-alone platform to multiplatform. We provide a common vehicle electronic architecture adjusted for all variants, offering operational supremacy to end-user and industrial and programmatic benefits to customer.

More on Open Information and Communication systems


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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:50
credits Recreate - ZHAW

credits Recreate - ZHAW

 

30.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Faire le plein des avions de ligne en vol, peu après le décollage, permettrait d'économiser jusqu'à 20% de carburant, affirme un groupe de recherche avec participation zurichoise. Les conditions de sécurité et de navigabilité actuelles ne seraient pas affectées.

Le réservoir plein au décollage est un gros handicap, a indiqué dans un communiqué la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW). Les réserves de kérosène représentent en effet un tiers du poids total. Ravitailler l'avion lorsqu'il a atteint 10'000 mètres, son altitude de croisière, paraît donc sensé.

Cette procédure n'est utilisée que dans l'aviation militaire. Dans le cadre du projet RECREATE (Research for a CRuiser Enabled Air Transport Environment), des chercheurs de la ZHAW, associés à neuf institutions de cinq pays européens, ont étudié pendant trois ans la faisabilité d'un tel concept pour le trafic civil.

Des avions ravitailleurs emportant de quoi faire le plein de trois à cinq avions de ligne tourneraient en boucle à des endroits bien précis.

 

Stations-service volantes

Selon Leonardo Manfriani, responsable du projet à la ZHAW, ces stations-service volantes devront être d'une part suffisamment loin des zones habitées, d'autre part à proximité immédiate des principaux couloirs aériens. Par exemple au large du Canada, au sud du Groenland, pour les vols transatlantiques, indique-t-il, cité dans le communiqué.

Selon les calculs des chercheurs, l'économie de carburant possible est de 20%. L'étude montre que les exigences actuelles de navigabilité et de sécurité peuvent être remplies. Avec de surcroît un supplément de confort: des vols intercontinentaux sans escale deviendraient également possibles pour des avions plus petits.

En outre, cela réduirait les émissions sonores autour des aéroports: plus l'avion est lourd au décollage, plus le bruit est important, note Leonardo Manfriani.

Le projet est techniquement faisable, selon les chercheurs. Des pilotes ont testé sur simulateur le ravitaillement en vol, qui devrait être entièrement informatisé.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:55
Vue satellite du viaduc de Millau

Vue satellite du viaduc de Millau

 

27/03/2015 DGA

 

La DGA vient de notifier au groupement Airbus DS - IGN le marché Géosocle de production de données géographiques de référence. Celui-ci permettra de mettre à jour et enrichir le patrimoine de données géographiques de défense pendant 6 ans.

 

Les productions Géosocle s’appuient sur les images des satellites SPOT6/7 et Pléiades. Elles contiennent un socle d’images de référence permettant d’assurer une localisation précise et cohérente de toutes les données géographiques (ce socle s’appuie sur un existant de 80 millions de km2, soit 53 % des terres émergées), des produits géographiques de type ortho-images* de résolution 1,50m et 0,50m sur les zones d’intérêt défense (flux considérable de 6 millions de km2 par an) et des modèles numériques de terrain, pour compléter ou améliorer ponctuellement le patrimoine existant.

 

Les zones de production sont définies au fur et à mesure par l’état-major en fonction du besoin des forces. Ces données permettent aux forces de gagner d’une part en précision de localisation et en résolution d’ortho-images. Pour rappel, une ortho-image est une image plaquée au sol, qui prend en compte la sphéricité du globe, et géo-référencée.

 

* produit géographique de type ortho-image : image photographique aérienne ou prise par un satellite de la surface terrestre, rectifiée géométriquement et faisant l’objet d’une correction radiométrique

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 18:56
Credits Thales

Credits Thales

Le programme MMCM est une étape clé de la transformation des capacités en guerre des mines de demain et l’utilisation opérationnelle des drones (Crédits : Thales)

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme franco-britannique MMCM permettra le développement d’une nouvelle capacité industrielle clé en matière de détection sous-marine et robotique. Thales et BAE Systems vont développer un prototype de drone destiné à la détection et à la neutralisation des mines marines et dispositifs explosifs improvisés sous-marins.


 

La France et la Grande-Bretagne ont lancé vendredi dans le cadre du traité de Lancaster House un programme innovant de guerre contre les mines navales, Maritime Mine Counter Measures (MMCM). Il permet aux deux pays "d'initier conjointement le développement d'une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine", a expliqué le ministère de la Défense français dans un communiqué. C'est encore une nouvelle utilisation de drones qui permettront de détecter et de neutraliser des mines navales.

"Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d'une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences", a expliqué le secrétaire d'État britannique, Philip Dunne.

Ce contrat est attribué à Thales et BAE Systems, avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il est le résultat d'un dialogue compétitif conduit par l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement), qui a récemment recruté un Britannique dans ses équipes. Initié en 2012 dans le cadre de Lancaster House, le programme MMCM comporte trois étapes dont la première porte sur la phase de conception. Les prochaines étapes, en option, portent sur la fourniture et l'expérimentation des capacités de guerre des mines française SLAM-F (Système de Lutte Anti-Mines du Futur) et britannique MHC (Minecountermeasures and Hydrography Capability)

 

Deux prototypes de drones d'ici à 2019

Le contrat annoncé vendredi porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d'un système de drones navals, de surface et sous-marins, d'ici à 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d'un "bateau mère" ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l'homme en dehors de la zone de danger.

"Le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l'avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d'innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d'avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine", a souligné le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon

 

Comment fonctionnent-ils?

Chaque système est constitué d'un drone de surface (USV Unmanned Surface Vehicle) équipé de moyens de navigation autonomes, de sonar de détection et d'évitement d'obstacles, de moyens d'identification et de neutralisation utilisant des véhicules téléguidés (ROV Remote Operated Vehicles), d'un sonar tracté (T-SAS Towed Synthetic Aperture Sonar), et de drones sous-marins autonomes (AUV - Autonomous Underwater Vehicles), a expliqué Thales dans un communiqué publié vendredi.

Géo-localisés, ces drones utilisent, a précisé le groupe d'électronique, "la toute dernière génération de sonar à ouverture synthétique SAMDIS doté d'une capacité multi-aspect permettant une meilleure classification". Autonomes dans la conduite de leur mission, les drones sont opérables via des liaisons de communication haut-débit, depuis un bateau mère ou bien depuis la terre à proximité des côtes. Ces systèmes répondent aux exigences opérationnelles des deux nations et comportent des innovations à la pointe de la technologie : sonars imageurs multi-vues de très haute résolution, outils d'analyse de reconnaissance et de classification automatique aux performances inégalées.

Thales possède une grande expertise en matière de guerre des mines en équipant plus de la moitié de la flotte mondiale de chasseurs de mines. Nous sommes fiers de contribuer à ce programme structurant en apportant à la France et au Royaume-Uni une capacité clé pour la sécurisation des accès maritimes et la projection des forces amphibies", a fait valoir le PDG de Thales, Patrice Caine.

 

Un projet franco-britannique à 50-50

Ce projet franco-britannique à 50-50 s'appuie sur une équipe intégrée recrutée chez Thales et BAE Systems. Les tissus industriels français et britannique sont également largement sollicités pour la fourniture du système MMCM : les britanniques ASV pour la fourniture du véhicule de surface et Wood & Douglas pour les communications, le français ECA pour la fourniture des véhicules sous-marins, et enfin, le suédois SAAB pour le véhicule téléguidé.

D'autre part, Thales réalise la solution intégrée du centre opération (Portable Operation Center - POC) intégrant des logiciels de mission et de commande & contrôle C2 de Thales et de BAE Systems. Le groupe britannique fournira quant à lui le système de gestion de mission, traitant notamment des informations et des commandes du véhicule téléguidé, et des moyens de visualisation virtuelle et d'expérimentation.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:50
Galileo  - Soyuz Flight VS11 - photo Arianespace

Galileo - Soyuz Flight VS11 - photo Arianespace

 

Mar 27, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

Authorization has been given for tomorrow’s Arianespace Soyuz launch from French Guiana, providing the “green light” for this medium-lift mission that will further expand Europe’s Galileo global navigation satellite system.

 

The approval was granted today after the regular pre-launch review for Arianespace flights – which confirmed the readiness of Soyuz and its payload of two Galileo Full Operational Capability (FOC) spacecraft, the launch site and associated infrastructure at the Spaceport, as well as the network of downrange tracking stations.

 

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:35
L'avion HB-SiB de Si2 dans le hangar mobile

L'avion HB-SiB de Si2 dans le hangar mobile

 

26/03/2015 Armée de l'air

 

Lancé le 9 mars 2015,Solar impulse 2, le premier tour du monde en avion solaire, a fait une escale technique en Inde. Puis direction la Birmanie pour une nouvelle étape. Récit avec Charly et Axel, les deux élèves de l’École de l’air intégrés au projet.

 

Mercredi 18 mars au matin, l’avion HB-SiB de Solar impulse 2 a quitté l’aéroport d’Ahmedabad. Au sein de l’Advance team, nous étions présents pour l’atterrissage de l’appareil à Varanasi. L’avion s’est posé sans encombres vers 21h. Après avoir effectué chacun un tour de garde, nous avons préparé le décollage pour rejoindre la Birmanie.

 

Après avoir embarqués dans la matinée du jeudi dans l'avion de soutien, nous avons eu la chance, au cours de notre vol, de rattraper Bertrand Piccard, pilote de l’HB-SiB, et de pouvoir l'apercevoir évoluer au-dessus du territoire indien.

 

Arrivée à 16h heure locale en Birmanie, la Ground Teams'est immédiatement attelée au déploiement logistique du hangar mobile pour abriter l’avion. L'opération de montage a été longue, difficile et délicate.

 

Alors que la majorité de l’équipe a pu finalement se reposer, nous avons assuré un nouveau tour de garde pour veiller sur l’avion, finir de ranger et de mettre en place le hangar. Dans l’attente de conditions météo plus favorables, l’équipe est stationnée à Mandalay en Birmanie.

 

La prochaine escale nous mènera à Chongqing, en Chine, avec une équipe réduite, pour une escale technique, avant de rejoindre Nanjing, la prochaine étape !

Veille de nuit sur le tarmac pour la ground team de Si2

Veille de nuit sur le tarmac pour la ground team de Si2

Charly et Axel participent au démontage du hangar mobile

Charly et Axel participent au démontage du hangar mobile

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:30
Deux T-129 Atak volant en formation photo Turkish Aerospace Industries

Deux T-129 Atak volant en formation photo Turkish Aerospace Industries

 

26/03/2015 par Justine BOQUET – Air & Cosmos

 

La Turquie a débuté des négociations avec l’Italie à propos d'un partenariat qui devrait participer à gagner une certaine indépendance sur ses capacités industrielles militaires.

 

Lundi soir, le sous secrétaire du ministère de la défense turc – Ismail Demir – alors en visite au consulat italien, a annoncé avoir entamé des négociations avec son homologue italien dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense.

 

Avec un budget de plus de 13 milliards de dollars consacré à la défense cette année, la Turquie souhaite s’appuyer davantage sur son marché intérieur à l’avenir. Ankara a d’ailleurs insisté sur ce point à propos des discussions entamé avec l'Italie. Il s’agit bel et bien de négociations de coopération et non de négociations commerciales. Comme Demir l’a rappelé « nous sommes habituées à travailler ensemble », ce que prouve la réalisation du T129 ATAK (hélicoptère turc dérivé du modèle italien A129).

 

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 07:55
Credits : Areva

Credits : Areva

 

27 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le géant de l'énergie EDF n'exclut pas de prendre une participation majoritaire dans l'activité réacteurs du groupe nucléaire Areva qui serait ainsi recentré sur ses activités combustibles indiquent jeudi les quotidiens Les Echos et Le Figaro.

 

Selon ces journaux, EDF pourrait prendre une participation dans une large partie des activités d'Areva, à savoir le périmètre de l'ex-Framatome.

 

Le quotidien Les Echos précise que les choses sont loin d'être faites ne serait ce que parce qu'il faut l'aval du gouvernement, même si le ministre de l'économie Emmanuel Macron serait favorable à une telle intégration verticale, selon le journal.

 

Le Figaro indique quant à lui que le gouvernement attend les propositions des deux groupes la semaine prochaine.

 

Par ailleurs, l'opinion d'Areva sur le dossier ne serait pas encore arrêtée selon les Echos pour qui d'autres scénarios existent comme un rapprochement entre les deux groupes limitée à l'ingénierie des réacteurs, ce qui aurait la préférence d'Areva actuellement en grande difficulté financière.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Note RP Defense : La BU Propulsion et Réacteurs de Recherche d'Areva s'occupe de la conception, de la mise en service, et de l'assistance à l'exploitation des réacteurs nucléaires de propulsion navale équipant la flotte française en service.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 17:20
M1272 Buffalo A2 vehicle photo US Army

M1272 Buffalo A2 vehicle photo US Army

 

25.03.2015 Sergyi Way army-guide.com

 

The U.S. Army TACOM Lifecycle Management Command awarded General Dynamics Land Systems a $22.7 million contract for updates and revisions to all logistic requirements and data in support of the Buffalo A2 M1272 vehicle. General Dynamics Land Systems is a business unit of General Dynamics.

 

The Buffalo A2 is a heavily armored truck specifically designed to protect its occupants from mines and improvised explosive devices. The Buffalo is a recognized leader in the global mine-protected route-clearance vehicle class, with approximately 238 Buffalo A2 vehicles delivered to U.S. units throughout the world.

 

Work will be performed by existing employees in Sterling Heights, Michigan, with an estimated completion date of March 2018.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 16:55
Airbus Group ne détient plus que 24,6% de Dassault Aviation

 

26/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après la cession d'une partie de sa participation dans Dassault Aviation, Airbus Group ne possède plus que 24,61% (contre 42,11% précédemment) du capital de l'avionneur. Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) détient 55,55% du capital et 58,75% des droits de vote

 

Airbus Group a réalisé mercredi un placement privé portant sur 1.612.407 actions de la société Dassault Aviation, représentant 17,5% du capital. Conformément aux accords signés avec Airbus Group et à l'autorisation conférée par ses actionnaires lors de son assemblée générale du 28 janvier 2015, Dassault Aviation a acquis, dans le cadre de ce placement, 460.687 actions représentant 5% de son capital au prix de 980 euros par action pour un montant total de 451 millions d'euros. Le prix maximum d'achat des actions avait été fixé par l'Assemblée Générale des actionnaires du 28 janvier 2015 à 1.200 euros par action. C'est donc un bon prix de rachat pour Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD).

Le solde, soit 1.151.720 actions, représentant 12,5% de son capital, a été souscrit par des investisseurs institutionnels à un prix de 1.030 euros par action. "Cette opération fructueuse est un pas de plus dans la mise en œuvre de la stratégie et la revue de portefeuille du groupe, a estimé mercredi le directeur général délégué à la stratégie et au marketing d'Airbus Group, Marwan Lahoud. La forte demande exprimée par les investisseurs montre clairement la qualité sous-jacente des activités de Dassault Aviation, dont le capital flottant aura été sensiblement augmenté grâce à cette opération". La cotation du cours de l'action Dassault Aviation a repris ce jeudi à 9 heures.

 

Nouvelle répartition du capital de Dassault Aviation

Après l'opération de cession d'Airbus Group, GIMD détient 55,55% du capital et 58,75% des droits de vote. Pour sa part, Airbus Group ne possède plus que 24,61% (contre 42,11% précédemment) du capital de l'avionneur et 26,03% (contre 42,30%) des droits de vote. Enfin, le flottant a été augmenté à 14,40% (contre 1,90%). Enfin, Dassault Aviation détient en propre 5,44% de son capital (contre 0,44%). Pour autant, cette nouvelle répartition devrait évoluer, Dassault Aviation devrait annuler tout ou partie des actions achetée "afin d'accroître la rentabilité des fonds propres et le résultat par actions".

Dans ce cadre, Dassault Aviation, dont c'était l'un des objectifs recherchés, "se félicite" dans un communiqué "du succès de ce placement et de l'élargissement concomitant de son flottant à l'occasion de cette opération" et "remercie les nouveaux investisseurs de la confiance qu'ils placent dans la société". En 2014, le chiffre d'affaires s'est élevé à 3,68 milliards d'euros et compte compte près de 11.600 salariés.

Le 28 novembre dernier, Airbus Group avait cédé à Dassault Aviation une participation de 8% dans Dassault Aviation dans le cadre d'une cession de bloc de gré à gré hors marché. L'annulation d'environ 9% par Dassault Aviation de ses actions auto-détenues avait ramené la participation d'Airbus Group à environ 42%.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:56
2ème Édition pour SOFINS, le salon des forces spéciales

 

23 mars, 2015 par Pierre Brassart (FOB)

 

Après une première édition couronnée de succès en 2013, le camp de Souge, à deux pas de Bordeaux, nouvelle implantation du 13e Régiment de Dragons Parachutiste (un des trois régiments composant la Brigade des Forces Spéciales Terre), accueille à nouveaux le SOFINS, le Special Operations Forces Innovation Network Seminar. Ce salon, unique en Europe, est un lieu privilégié de rencontre entre les membres de la communauté des Forces Spéciales, les industriels (autant les grandes entreprises que les PME) et le monde de la recherche. Durant 3 jours, du 14 au 16 avril, conférences, démonstrations live, workshops se succèderont.

 

Le but de ce séminaire est de permettre à ces différents mondes de se rencontrer, d’échanger, de collaborer afin que chacun bénéficie de ce que l’autre à apporter, tant comme besoin que comme solution.

 

35 délégations étrangères (européennes et internationales) homologues des forces spéciales, étaient présentes lors de la 1ère édition du SOFINS. Il y a fort à parier qu’elles seront encore nombreuses cette année. Ce rayonnement permet de tirer des enseignements des expériences étrangères et d’élargir les champs d’application des technologies.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:55
photo ISAE-SUPAERO

photo ISAE-SUPAERO

 

Toulouse, le 24 mars 2015 ONERA.fr

 

Le président - directeur général de l’ONERA, Bruno Sainjon et le directeur général de l’ISAE-SUPAERO, Olivier Lesbre ont décidé de renforcer leur coopération en signant ce 24 mars 2015 à Toulouse une convention de partenariat scientifique créant ainsi deux équipes de recherche communes (ERC).

 

Etablis sur la base de périmètres scientifiques bien définis et d’intérêt durable, ces ERC vont permettre de développer des axes de recherche dans des domaines de pointe de l’aéronautique et du spatial en mutualisant les compétences, les équipes et les moyens de l’ISAE-SUPAERO et de l’ONERA.

 

La première ERC se concentrera sur la « Modélisation pour l’Ingénierie des Systèmes » (MOIS). L’évolution de la complexité des systèmes aéronautiques couplée à leur criticité nécessite d’inscrire leur conception dans un cadre formel facilitant leur certificabilité et permettant d’optimiser leurs performances et leur coût tout en garantissant leurs propriétés fonctionnelles et non fonctionnelles. En associant des expertises scientifiques de l’ISAE et de l’ONERA, dans les domaines de l’ingénierie des systèmes complexes, l’ERC MOIS possède un potentiel de recherche et développement unique au plan national.

 

La seconde ERC «Commande des Systèmes et Dynamique du Vol» se focalisera sur la recherche et les méthodes de conception de nouvelles architectures pour les véhicules aéronautiques et spatiaux ainsi que de moyens d'intervention dans l'espace. Les enjeux scientifiques et techniques se situent notamment dans les domaines de la conception des structures, de la propulsion et de la commande des interfaces homme-système. L'objectif de cet ERC est d'accélérer la recherche dans ces différents domaines ainsi que de structurer les moyens de recherche expérimentaux communs pour accroître l'efficacité et de visibilité de cette recherche.

 

Un comité de recherche ISAE-SUPAERO – ONERA sera mis en place cette année afin de piloter le programme de travail de ces deux ERC et pour étudier la mise en place de nouvelles ERC sur d’autres thématiques porteuses et d’intérêt mutuel. En signant cette convention, l’ISAE-SUPAERO et l’ONERA confortent leur complémentarité dans des domaines scientifiques de pointe et renforcent mutuellement leur position d’acteurs structurants de la recherche aérospatiale internationale.

 

A propos de l’ONERA

Créé en 1946, l’ONERA est le centre français de la R&T aéronautique et spatiale qui rassemble plus de 2000 personnes dont 13 % de doctorants. Sous la tutelle du Ministère de la Défense, l’ONERA est un institut Carnot depuis 2007 qui met ses compétences pluridisciplinaires au service de l’étude des systèmes complexes du domaine aérospatial. Ses travaux amont (bas TRL) permettront à l’industrie française et européenne d’être toujours plus compétitive dans les décennies à venir. Avec un ensemble de moyens expérimentaux et de souffleries stratégiques pour la défense et l’industrie, l’ONERA met ses compétences et son expertise au service des agences de programmes et de l’industrie (grands groupes, ETI et PME). Son modèle économique repose sur environ 50 % d’activités contractuelles. Force d’innovation, d’expertise et de prospective, l’ONERA contribue aux plus grands succès du domaine aéronautique et spatial : Ariane 5, gammes Airbus et Eurocopter, Rafale, Falcon 7X, le radar de veille spatiale Graves, le Very Large Telescope.

 

A propos de l’ISAE-SUPAERO

Leader mondial de l’enseignement supérieur et de recherche dans le domaine aérospatial, l’ISAE-SUPAERO offre une gamme complète et unique de formations de très haut niveau : les formations ingénieur SUPAERO et par apprentissage CNAM-ISAE, 5 Masters recherche, 15 Mastères Spécialisés, 3 masters of science, 6 écoles doctorales. L’ISAE-SUPAERO développe une politique de recherche très largement tournées vers les besoins futurs des industries aérospatiales ou de haute technologie. Cette proximité avec le monde industriel se caractérise également par le développement d’une politique de chaires d’enseignement et de recherche dans des domaines stratégiques et par la participation aux enseignements de très nombreux professionnels qui présentent aux étudiants les dernières innovations technologiques ainsi que les meilleures pratiques industrielles. Sur le plan international, l’ISAE-SUPAERO coopère avec les meilleures universités européennes (Cranfield, TU Delft, KTH Stockholm, ETSIA Madrid, TU Munich, Pise) et nord-américaines (MIT, Caltech, Stanford, Berkeley...). En 2015, l’ISAE-SUPAERO rassemble 95 enseignants et chercheurs, 1800 professeurs vacataires issus du monde professionnel, 1600 étudiants en formation initiale dont 28% d’étrangers et s’appuie sur un réseau de plus de 17000 anciens diplômés.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

24 mars 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le 26 février dernier, le Neuron a réalisé son centième vol dans le ciel de Provence, clôturant ainsi la première phase de ses essais dynamiques. Dans un communiqué, la DGA et Dassault se sont bien évidemment félicités des résultats obtenus. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

 

On se souvient que le Neuron a volé pour la première fois de puis la base aérienne d’Istres le 1er décembre 2012. L’appareil représente une réponse européenne à un défi américain, qui est de mettre en vol d’ici quelques années des avions de combat sans pilote (alias UCAV, pour Unmanned Combat Air Vehicle). Il n’est pas certain que ce soit une bonne idée, une fois de plus la technique précédant le besoin, mais dans le doute, les Européens ont décidé de ne pas s’abstenir et se sont mis à courir derrière le lièvre yankee. Pourquoi pas…

 

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:45
Kedougou OPV

Kedougou OPV

 

25 March 2015 by defenceWeb

 

The Senegalese Navy will soon take delivery of the 45 metre long offshore patrol vessel (OPV) Kedougou, which has completed sea trials in France.

 

The vessel’s 22 crewmembers have been training in Lorient since the beginning of this month reports Mer et Marine, and are preparing for delivery to Dakar before the end of the week. Once delivered to Senegal the ship will be armed with a 20 mm gun and two 12.7 mm machineguns.

 

Senegal ordered the OPV from Raidco Marine, which subcontracted construction to the STX Lorient shipyard, which launched the vessel in October last year.

 

The Kedougou is 45.6 metres long, 8.4 metres wide and crewed by 17, with the option of accommodating four to eight passengers such as special forces personnel, but the vessel can be used for missions such as search and rescue, fisheries enforcement, pollution prevention, anti-piracy and anti-trafficking.

 

The vessel has a steel hull and aluminium superstructure. It is powered by two Cummins diesel engines developing 1 940 kW giving a speed of 20 knots. Endurance is ten days with a range of 2 000 nautical miles. It is able to launch two small boats.

 

The new vessel is part of Senegal’s plan to renew its naval fleet and allow the maritime arm of service to carry out missions such as fisheries inspection, fighting drug trafficking and piracy.

 

As part of its expansion process, Senegal’s Navy in the third quarter of 2013 took delivery of the Ferlo, a Raidco RPB 33 offshore patrol vessel. The 33 metre long vessel can accommodate a crew of 17 and travel 1 500 miles at 15 knots for an endurance of one week at sea, although top speed is over 40 knots. Armament includes a 20 mm cannon and two 12.7 mm machineguns and a boat can be launched from its stern.

 

Senegal recently ordered a 58 metre offshore patrol vessel from France’s OCEA, with the OPV 190 Mk II to be delivered to Senegal’s navy in late 2016. The OPV 190 is a 58 m (190 foot) long, 9.4 metre wide vessel made from aluminium for less corrosion and lighter weight. Its shallow draft (2.3 metres) allows operation close to the shore. It has a crew of 30 but can take 24 passengers on board. Range is between 4 and 5 000 km at 12 knots, while maximum speed is 30 knots. Endurance is three weeks.

 

For the offshore patrol vessel role the ship can be equipped with sensors and weapons such as machineguns and cannons as well as two 7.5 metre speedboats, lowered into the water via davits. Various options are available for different missions, such as a holding cell, water cannons etc.

 

In the last couple of years Senegal has ordered hardware for its air, land and sea forces, including three Super Tucano trainer/light combat aircraft from Brazil, five RAM-2000 armoured vehicles, a single AgustaWestland AW139 helicopter and 39 Puma M26 armoured vehicles, according to the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:40
BMD-4M

BMD-4M

 

24.03.2015 sputniknews.com

 

Les troupes aéroportées russes recevront prochainement un véhicule blindé combinant les caractéristiques d'un module de combat et d'un appareil de type hélicoptère, écrit mardi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

Le lancement de ce projet a été annoncé par le commandant des troupes aéroportées (VDV) Vladimir Chamanov. Une compagnie de recherche composée de quatre sections sera formée à la base de l'école aéroportée de Riazan pour concevoir un "véhicule de combat d'infanterie volant". Les meilleurs élèves diplômés des écoles techniques spécialisées y seront appelés sur la base du volontariat. Ils travailleront en coopération avec les spécialistes de l'Université technique Baumann de Moscou, de l'Institut d'aviation de Moscou, de l'Université technique automobile et routière de Moscou et de l'Université d'État Lomonossov de Moscou.

 

Entre temps, les nouveaux véhicules blindés de transport de troupe Rakouchka (coquille) et les véhicules blindés de combat d'infanterie BMD-4M seront présentés pour la première fois au grand public lors du défilé sur la Place Rouge à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique.

 

Les essais du nouveau VBCI avec le module de combat Bakhtcha se sont achevés en décembre 2014. En mars 2015 déjà, la division aéroportée de Toula a reçu les premiers VBCI modernisés. Plus de soixante véhicules supplémentaires devraient être construits d'ici la fin de l'année. Au sujet du renforcement de la puissance de feu, Vladimir Chamanov a annoncé: "Il existe une étroite coopération avec les entreprises de l'armement, notamment de Toula et d'Ijevsk, pour améliorer le poids volumique de l'armement avec de nouveaux équipements optiques et thermiques de fabrication russe". Des travaux actifs sont également en cours pour créer un nouveau module de combat sur roues.

 

Des unités spéciales ont été créées au sein des garnisons de troupes aéroportées (VDV) pour réagir rapidement aux menaces inattendues. Les officiers et les soldats sont prêts à se rendre en 24 heures partout en Russie et même en dehors pour y remplir leur mission.

 

Des bataillons de reconnaissance ont également été formés dans cinq unités aéroportées, précise Vladimir Chamanov. L'un d'eux est une force spéciale dotée de parachutes guidés Arbalet-2. On y trouve essentiellement des militaires professionnels. Le VDV prévoit pour eux certains privilèges, dont des primes. Et pour que les contractuels passent davantage de temps avec leurs familles, ils travaillent désormais cinq jours par semaine.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:35
L’Inde pourrait confier la construction de ses prochains sous-marins à des chantiers navals privés

 

24 mars 2015. Portail des Sous-Marins

 

Si le ministère indien de la défense suit les recommandations d’un comité d’experts, seuls des chantiers privés pourront participer à un appel d’offres pour construire 6 sous-marins classiques à propulsion anaérobie.

 

L’appel d’offres pour un montant de 10,9 milliards € sera envoyé aux chantiers Pipavav Defence and Offshore Engineering et Larsen & Toubro, indique une source du ministère.

 

Le comité de la marine indienne, dirigé par le vice-amiral A.V. Subhedar, contrôleur de l’achat et de la construction des navires, a aussi évalué les chantiers publics Hindustan Shipyard et Mazagon Docks. Il a présenté ses conclusions préliminaires au ministère ce mois-ci.

 

Le comité devrait remettre ses recommandations définitives le mois prochain. Les observations faites par les membres du comité ne peuvent être facilement ignorées par le ministère, explique la source, parce que la marine veut un calendrier précis et contraignant pour la livraison des sous-marins.

 

Les membres du comité ont expliqué que, même si les chantiers publics ont les capacités et l’expertise nécessaires pour la construction des sous-marins, ils ne devraient pas être retenus pour le prochain appel d’offres du “Projet 75”. Les chantiers publics ont déjà un carnet de commande plein et ils ne respectent pas les calendriers de livraison. Par exemple, la livraison des sous-marins Scorpène construits par Mazagon Docks a déjà plus de 4 ans de retard.

 

En comparaison, Pipavav et L&T ont les capacités et l’expertise nécessaires, et ils peuvent livrer rapidement, ont indiqué les membres du comité lors de leur présentation.

 

Bien que Pipavav Defence n’ait aucune expérience dans la construction de sous-marins, il a conclu des accords de technologie avec DCNS. De son côté, L&T a participé à la construction du sous-marin nucléaire Arihant.

 

Référence : Defense News (Etats-Unis)

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 16:40
T-14 Armata tank Photo Alexander Smirnov / YouTube

T-14 Armata tank Photo Alexander Smirnov / YouTube

 

24.03.2015 sputniknews.com

 

The first photos of Russia’s top-secret tank have appeared on the Internet. Moreover, the all-new T-14 Armata tank were captured as they were being transported by rail to a range outside Moscow ahead of the May 9 Victory Day parade on Red Square.

 

Even though the tanks were partially camouflaged to hide their silhouette and size, the seven-track design was clearly visible.

 

The tanks apparently feature a new generation 125mm extended-length smoothbore gun.

 

Also taking part in the May 9 parade in Moscow will be advanced Kurganets 25 and Bumerang tracked armored vehicles, Taifun-U armored cars, Coalitsia-SV self-propelled artillery pieces and Kornet-D missile complexes.

 

After five years of development, the Uralvagonzavod Research and Production Corporation finalized manufacture of the first batch of Armata tanks and heavy personnel carriers. They have been included in Russia’s 2015 defense order.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 13:55
Char Leclerc - photo MinDefFR

Char Leclerc - photo MinDefFR

 

253.03.2015 Journal de l'Economie

 

Après des débuts difficiles, 2014 s’est imposée comme une des meilleures années du numéro un français de l’armement terrestre. Et Nexter Systems entend bien poursuivre sur le chemin du succès, en particulier à l'export. Avec plusieurs nouveautés en rayons et des résultats plus qu’encourageants, à la fois sur les théâtres d’opérations et dans les diverses compétitions commerciales dans lesquelles l’entreprise affronte la concurrence, Nexter Systems entame 2015 sous les meilleurs auspices.

 

C'est une tendance générale pour l’industrie de l’armement hexagonale : après une année 2014 déjà record, 2015 est attendue comme devant être encore meilleure, en termes d’exportations. Si la France a en effet vendu pour 8,06 milliards d’armement sur l’année 2014, 2015 démarre très fort avec le contrat surprise égyptien. Si Dassault espère en plus finaliser un des plus gros contrats de tous les temps en Inde, DCNS a également quelques cartes à jouer  : des Scorpènes en Pologne à l’entretien de la flotte d’Arabie Saoudite, en passant par la remise à plat du programme des sous-marins australiens, après le désastre de la classe Collins (avec toutefois les Japonais en embuscade). Pour Nexter, la tendance est également à l’optimisme : 1,2 milliards d’euros de contrats ont été signés en 2014 (dont 56 % à l’international), avec un carnet de commandes qui atteint les 5 milliards. Tous les espoirs sont permis pour 2015.

Un « contexte » favorable…

Si la France est très performante depuis 2013 dans les ventes d’armements, c’est parce que cela correspond à une période d’engagements intenses de l’armée française sur des théâtres d’opérations nombreux et dans des conflits de haute intensité. Après les excellents retours d’expérience sur l’Aravis en Afghanistan (déployés au sein des détachements d’ouverture d’itinéraires piégés, les DOIP), ce fut au tour du CAESAR et du VBCI d’impressionner, en Afghanistan mais aussi au Mali et en RCA, par leur performances techniques et par leur capacité à rejoindre une zone de combat distante de 2500 km en moins d’une semaine. Pas vraiment timide dans l’exécution de la manœuvre au Mali en 2013, l’armée française a mis ses matériels à rude épreuve, et a attesté en situation de combat de la qualité de ceux-ci, dans une enveloppe budgétaire conforme aux estimations. Malgré le surcoût généré par toute OPEX nouvelle, l’usage intensif du VBCI a permis en effet de confirmer ses coûts de MCO et d’emploi en conditions éprouvantes. Une question que les opérationnels peuvent penser accessoire, mais qui n’est pas sans conséquence sur les choix de matériels, loin de là. Les VBCI ont là encore tenu toutes leurs promesses.

Les opérations extérieures menées par l’armée française constituent  « une vitrine assez exceptionnelle pour montrer la qualité de armements français », résume un responsable de la DGA. Pourtant le passage de 2013 et 2014 ne s’est pas fait dans la bonne humeur dans l’industrie de défense terrestre.

 

… mais une année 2014 qui commençait mal

C’était à la toute fin de 2013, le 19 décembre précisément : le Canada annonçait officiellement l’abandon  du Close Combat Vehicles project ou projet CCV, lancé en 2009, au grand dam de Nexter qui y avait investi fortement dans la candidature du VBCI. Une surprise qui n’en était pas vraiment une, compte tenu d’un pays historiquement inféodé au complexe militaro-industriel de son imposant voisin. La rumeur  donnait pourtant le VBCI gagnant des divers tests de l’appel d’offre.

Le VBCI n’aura pas plus de chance lors du contrat pour le Liban . Démarrées fin 2013 pour un contrat finalement signé en novembre 2014, les discussions entre la France, le Liban et l’Arabie Saoudite (financier de l’opération) écartent le VBCI au dernier moment de « la liste de courses », alors que le véhicule répond à un véritable besoin de l’armée libanaise. Mais Nexter devrait fournir tout de même une petite trentaine de canons CAESAR , pièce d’artillerie haute performance montée sur un camion blindé, et gros succès de Nexter par ailleurs à l’exportation.
 

Canons Caesar photo Armée de Terre

Canons Caesar photo Armée de Terre

L’année des grandes manœuvres

Comme tous les deux ans, 2014 a été malgré cela l’occasion pour Nexter d’exposer sa gamme et de dévoiler les nouveautés lors du salon Eurosatory. Ce fut aussi le moment choisi pour annonce la signature d’un partenariat avec Avibras  pour la fourniture de canons CAESAR au Brésil. Particulièrement mis en avant cette année, le blindé Titus, déjà présenté à DSEi en 2013, a été décliné depuis en de nombreuses versions spécialisées. Positionné sur le bas de l’échelle budgétaire, la conception du Titus repose sur le savoir-faire de Nexter en matière de blindés de tonnage moyen-lourd, et il pourrait séduire nombre de pays à la recherche du meilleur rapport qualité prix possible. Il pourra aussi à l’avenir capitaliser sur le succès à l’export de l’Aravis (notamment en Arabie Saoudite  et au Gabon ).

Mais les jours qui ont suivi le salon ont surtout été l’occasion d’annoncer un événement de première importance pour la BITD européenne : le rapprochement programmé  entre Krauss Maffei Wegmann et Nexter, sous l’acronyme KANT (Krauss Maffei Wegmann And Nexter Together). Entre recomposition attendue du secteur de l’armement terrestre et rationalisation espérée, le projet est porteur de beaucoup d’espoirs du côté des industriels comme des opérationnels. A terme, malgré des difficultés qui ne sont pas encore aplanies, notamment en termes de montage financier ou de politique export, des projets communs devraient pouvoir voir le jour, en particulier dans le domaine des chars lourds . Autre forme de rapprochement en forme d’apothéose fin 2014 : la signature du contrat Scorpion  pour la fabrication des engins EBRC Jaguar et VBMR Griffon, entre l’Etat français et un consortium composé de Nexter, Thalès et Renault Trucks Defense. Bien qu’attendu de longue date, la situation des finances de la défense française entretenait certains doutes sur cette signature. C’est maintenant chose faite pour le plus grand soulagement de l’ensemble de l’industrie de défense hexagonale.

 

Titus - credits Nexter Systems

Titus - credits Nexter Systems

 

2015, une année d’optimisme

Outre le début du programme Scorpion et la satisfaction d’accompagner les contrats Rafale (Nexter fournit les canons DEFA 30M 791B de 30mm embarqués), 2015 sera aussi et surtout, une année décisive pour le VBCI, devenu le produit phare de Nexter (même si la partie mobilité a été réalisée par Renault Trucks Defense). Après l’abandon du Canada, le VBCI reste en lice aux Emirats Arabes Unis, et surtout au Danemark, où la Defence Acquisition and Logistics Organization (DALO), équivalent danois de la DGA, doit se prononcer dans les prochains mois sur le remplaçant de M113 à bout de souffle. Performant,  polyvalent, modulable, et surtout Combat-proven au Mali, en RCA comme en Afghanistan, le VBCI représente probablement la solution la moins risquée, à la fois sur le plan technico-opérationnel mais aussi sur le volet financier. Nexter compte également sur les partenariats industriels conclus avec des entreprises danoises, comme avec Hydrema , pour asseoir la qualité de son offre. Quels que soient les résultats de ces appels d’offre, l’année 2015 se présente tout de même comme un futur grand cru, entre succès espérés du VBCI et lancement de la conception-production des véhicules du programme Scorpion, pour des premières livraisons en 2018.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 13:50
Dassault Aviation : Airbus se désengage, le titre suspendu en Bourse

 

25/03 lesechos.fr

 

Airbus Group, qui avait déjà cédé 8 % du capital de Dassault Aviation, va céder un nouveau bloc de 15%. Le constructeur du Rafale a demandé à Euronext la suspension de la cotation de son titre en Bourse.

 

Dassault Aviation disparaît momentanément des radars boursiers. Le constructeur du Rafale a en effet annoncé mercredi avoir demandé à l’opérateur Euronext de suspendre la cotation de son titre en Bourse après qu’Airbus Group a rendu publique son intention de céder un nouveau bloc des actions qu’il détient.

 

Dans un communiqué diffusé mercredi, la maison-mère d’Airbus, qui avait déjà cédé 8% àdu capital de Dassault Aviation ... à Dassault Aviation en novembre , a en effet annoncé qu’elle prévoyait de céder un nouveau bloc de 1,38 million d’actions, soit 15% du capital de la société environ. « Suite à l’annonce faite par Airbus Group (...) et au vu de la taille relativement importante du nombre d’actions offertes compte tenu de son flottant actuel et de la liquidité des actions, Dassault Aviation a demandé à Euronext Paris la suspension immédiate de la cotation de son cours de bourse afin de faciliter le bon déroulement du placement », précise la société dans un communiqué. Elle ajoute se réjouir de l’opportunité que lui offre l’opération d’élargir son flottant.

Une participation évaluée à 1,7 milliard d’euros.

 

Le prix de cession sera déterminé à l’issue du processus de construction d’un livre d’ordres qui sera clos jeudi au plus tard. Sur la base du cours de l’action Dassault mardi soir (1.240 euros), la participation cédée par Airbus vaut 1,7 milliard d’euros. Ce dernier, qui prévoit d’utiliser l’argent encaissé pour ses « besoins généraux », précise qu’il a reçu des manifestations d’intérêt pour l’ensemble des actions offertes au prix de 980 euros.

 

A l’issue de l’opération, le constructeur de l’A320 détiendra toujours 27% du capital de Dassault Aviation. Il s’est engagé à conserver ces titres pendant une période minimale de 180 jours. Airbus restera le deuxième actionnaire de Dassault Aviation, derrière la famille Dassault qui détient environ 55% du capital. « L’Etat français a accepté de renoncer à ses droits au titre du pacte d’actionnaires conclu avec Airbus Group, prévoyant notamment un droit de première offre à son profit sur les actions à céder dans le cadre du placement », précise un communiqué.

 

Dassault Aviation se portera acquéreur d’environ 0,46 million d’actions au prix maximum unitaire de 980 euros (contre 1.240 euros à la clôture mardi), soit environ 33% du placement et 5% de son capital -il n’en détenait que 0,44% jusqu’ici (fin 2014). Pour le reste du placement, Airbus cible des investisseurs institutionnels. Une option de surallocation pouvant aller jusqu’à 10% des actions effectivement placées auprès des investisseurs institutionnels est prévue

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:30
 IDEX 2015 - article SITTA


13/03/2015 par SITTA

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Le salon IDEX 2015 s’est déroulé du 22 au 26 février 2015 au centre d’exposition d’Abu Dhabi. A cette occasion, 55 pays présentaient leurs nouveautés. Cette année encore, il faut noter la présence forte de sociétés émiriennes, dont l’une présentait notamment le nouveau véhicule de combat d’infanterie ENIGMA. De même, une flotte encore plus large d’engins était proposée par le groupe émiro-canadien STREIT GROUP. L’industrie française était également largement représentée avec notamment les firmes RTD, NEXTER,  PHOTONIS, SAGEM ou encore DASSAULT.

 

Blindé 8x8 ENIGMA (Emirates Defense Technologies- Emirats Arabes Unis)

Le véhicule de combat d’infanterie 8x8 ENIGMA était présenté pour la première fois. Cet engin de type AMFV (Armored Modular Fighting Vehicle) était équipé pour l’occasion de la tourelle de 100 mm du BMP 3 russe. Le châssis 8x8 est propulsé par un moteur CARTERPILLAR de 700 chevaux permettant d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie d’environ 400 kilomètres. La protection balistique est de niveau IV A et la protection aux mines de niveau IV B.

ENIGMA (EAU)

L’équipage est composé de trois hommes (un pilote et deux personnels en tourelle) et le blindé peut transporter huit soldats en caisse. Une porte arrière hydraulique de grande taille et une caméra arrière permettant au pilote de faciliter les manœuvres complètent les accessoires. Les sièges sont pourvus de ceintures cinq points et le compartiment arrière dispose d’épiscopes et de tapes de toit.

ENIGMA (EAU)

La plateforme ENIGMA, considérée comme un ensemble multi-rôle, pourrait à terme être équipée de la nouvelle tourelle de 57 mm AU-220 M de la firme russe UralVagonZavod.Un accord avec celle-ci aurait déjà été passé.

L’armée émirienne est également intéressée par le montage d’un canon originellement tracté M 777 sur le châssis ENIGMA ou encore de la tourelle de 35 mm OERLIKON.

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Véhicule 6x6 HAFEET TRT (NIMR– Emirats Arabes Unis)

La firme NIMR présentait comme à chaque édition un grand nombre de véhicules. Cette fois, c’est le nouveau véhicule HAFEET TRT qui était à l’honneur.

Ce véhicule sur châssis 6x6 de type HAFEET 640 A dispose d’une double cabine blindée et d’une tourelle télé-opérée placée en partie arrière. L’engin mesure 6,9 mètres de long et 2,3 mètres de large et pèse près de 15 tonnes (avec la tourelle télé-opérée équipée). Il peut rouler jusqu’à 100 km/h et son autonomie est de 600 kilomètres.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle télé-opérée est armée d’un canon de 30 x 165 mm à double alimentation, avec 400 coups prêts à emploi et 800 coups en réserve. En coaxiale, la tourelle dispose d’une mitrailleuse de type PKTen 7,62 x 54 mm avec 1 000 cartouches prêtes a l’emploi et 2 000 coups en réserve complète l’armement. Enfin, des lance-pots fumigènes ont été ajoutés.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle stabilisée peut tourner sur 360° avec un débattement en site de -15° à + 65°. Les zones interdites sont indexées et contrôlées automatiquement, plaçant dans ce cas la tourelle en interdiction de tir. Elle peut fonctionner en mode auto-tracking.

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Blindé 6x6 VAB Mark 3 (RENAULT TRUCKS Defense – France)

La firme française RENAULT TRUCKS Defense, présentait de nombreux engins dont le VAB Mark 3. Le blindé est propulsé par un moteur RENAULTà 6 cylindres développant 340 chevaux. Sa vitesse maximale est de 110 km/h pour une autonomie de près de 900 kilomètres. L’engin est aérotransportable, notamment dans l’A 400 M ou l’HERCULES C130.

VAB Mark 3 (France)

Cet engin particulièrement mobile est disponible dans de nombreuses versions : transport de troupes, véhicule de combat d’infanterie, véhicule de commandement, ambulance, mortier ou encore antichar.

Mis en oeuvre par deux membres d’équipage, il transporte jusqu’à 10 soldats équipés. De nombreuses solutions destinées à absorber le blast équipent le VAB. La protection balistique est supérieure au niveau IV (STANAG 4569).

VAB Mark 3 (France)

En ce qui concerne l’armement, les équipements sont multiples et varient de la mitrailleuse simple montée sur circulaire à la tourelle télé-opérée. Enfin il peut être pourvu de nombreux équipements en options à la demande des utilisateurs.

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VBCI 40 CTAS (NEXTER-France)

NEXTER présentait pour la première fois la tourelle 40 CTAS, montée pour l’occasion sur le blindé 8x8 VBCI. L’ensemble comprend un canon de 40 mm, tirant notamment des obus flèches, et quatre missiles antichars sur rampe. Le canon de 40 mm CTA est développé en coopération avec la firme britannique BAE SYSTEMS. Il emploie une large gamme de munitions et est en mesure de prendre en compte des cibles jusqu’à 2 500 m avec les obus flèches et jusqu’à 4 000 m en défense anti-aérienne. Cette tourelle, montée sur un blindé efficace, très mobile et bien protégé, apporte une puissance de feu très importante et rend le concept particulièrement attractif.

VBCI 40 CTAS (France)

Le châssis 8x8 permet au véhicule une très grande mobilité quelque soit le terrain, il est propulsé par un moteur de 600 CV couplé avec une boite automatique (7 en marche avant + 2 en marche arrière). Sa vitesse maximum est de 100 km/h et il dispose d’une autonomie de 750 kilomètres. Le véhicule possède un niveau de protection balistique de niveau V (STANAG 4569) et d’un niveau de protection contre les mines de niveau IV (STANAG 4569). Un kit de protection contre les munitions de type RPG peut être ajouté en fonction de la menace. Le pilote dispose de système de conduite jour et nuit. L’équipage dispose d’un système de surveillance périmétrique.

Blindé léger LTV (KIA- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne KIA présentait son nouveau véhicule 4x4 LTV (Light Tactical Vehicle). Prévu pour être polyvalent, il sera en mesure de remplir une grande variété de missions : transport de personnels, patrouille, commandement, missions sanitaires et logistiques. Ce blindé léger peut également être équipé d’armement collectif de type mortier ou canon léger.

KIA LTV (Corée du Sud)

La version de base est propulsée par un moteur diesel de 225 chevaux. Sa vitesse maximale est de 130 km/h pour une autonomie de 600 kilomètres. Il est équipé de suspensions indépendantes couplées à un système de freinage ABS. Le LTV est pourvu de pneus de type Run-flat et d’un système de climatisation. La version ARV (Armored Reconnaissance Vehicle) transporte huit soldats. Plusieurs tapes de tir sont placées sur les flancs.

KIA LTV (Corée du Sud)

Une arme collective (mitrailleuse ou lance-grenades automatique) peut être montée sur le toit du véhicule.

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Tourelle AU-220M (URALVAGONZAVOD-Russie)

La firme russe UralVagonZavod présentait pour la première fois la tourelle AU-220M.  Relativement légère et d’un encombrement réduit, elle peut être montée sur une large gamme de véhicules blindés.

La tourelle, stabilisée sur les deux axes, est armée d’un canon de 57 mm, avec une capacité de 200 obus. Les capacités de tir sont de 12 000 mètres en horizontal et jusqu'à 8 000 mètres verticalement avec un débattement en site de -5° à +75°. La cadence de tir élevée est de 120 coups par minute. Plusieurs versions de munitions permettent d’engager un grand nombre de cibles. Il faut notamment souligner l’existence d’une munition « flèche » capable de perforer plus de 250 mm d’acier à plus de 1 500 m. de même, le constructeur a fait mention de munitions guidées à l’étude qui devraient avantageusement compléter la gamme. Enfin une mitrailleuse PKTM de calibre 7,62 x 54 mm est montée sur le côté droit de la tourelle.

AU 220 M (Russie)

Son équipement électronique très complet permet d’obtenir un maximum de précision lors de l’acquisition et du tir. Il intègre une caméra jour TV, une lunette thermique et un télémètre laser. Un capteur météorologique est monté sur le toit. Pour la partie protection, sa faible hauteur (1300 mm) et le niveau de sa protection balistique générale (niveau 3 au STANAG 4569 en général et niveau 5 au STANAG 4569 sur l’arc frontal), associées à la présence de détecteurs lasers et de lance pots fumigènes en font un matériel très performant.

AU 220 M (Russie)

Un accord a déjà été validé entre UVZ et le groupe émirien EDT pour l’intégration de la tourelle AU-220M sur le blindé 8x8 ENIGMA.

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Blindé 8x8 MATADOR (Streit Group – Emirats Arabes Unis)

La firme Streit Group présentait le MATADOR, premier véhicule blindé 8x8 produit par la firme. Sa conception allie puissance, mobilité, et surtout protection.

MATADOR (EAU)

Cet engin aux dimensions imposantes (8,93 x 2,714 x 2,81 mètres) est propulsé par un moteur VOLVO de 12,1 litres de cylindrée qui développe 420 chevaux à 1 800 tr/min. Il est mis en œuvre par deux membres d’équipage et transporte jusqu’à 14 soldats équipés. Des sièges suspendus permettent de mieux résister au blast.  La caisse est équipée de tapes de toit. La  porte arrière hydraulique est dotée d’une ouverture étroite permettant le chargement de petits volumes. Le poste de pilotage est équipé d’une caméra « avant » et « arrière » pour l’aide à la manœuvre. L’engin peut recevoir une arme collective sur circulaire ou une tourelle télé-opérée. Des lance-pots fumigènes en option permettent un déplacement sous couvert. Le blindage du véhicule est de niveau IV au standard OTAN (STANAG 4569).

MATADOR (EAU)

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Véhicule léger DAGOR (POLARIS-Etats-Unis)

La firme américaine POLARIS présentait le 4x4 DAGOR. Cet engin 4x4 est destiné en priorité aux unités parachutistes ou héliportées, aux forces spéciales ou aux unités d’infanterie légère.

Ce petit véhicule est propulsé par un moteur turbo diesel qui permet d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie de 805 kilomètres. Les points forts de cet engin résident dans sa silhouette basse, sa capacité d’emport (9 personnels équipés ou charge utile de près d’1,5 tonne), son entretien facile et sa faible masse (2 tonnes environ).

DAGOR (États-Unis)

Il peut être équipé de plusieurs supports d’arme collective. Une circulaire pour mitrailleuse lourde ou pour lance-grenades automatique complète le tout. Un véhicule DAGOR peut être transporté en soute dans l’hélicoptère CH 53 et deux dans le CH 47 sans aucune modification. L’engin peut également être transporté sous élingues par des hélicoptères. Un treuil peut être monté à l’avant du véhicule.

DAGOR (États-Unis)

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Laser de puissance HEL EFFECTOR WHEEL XX (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme RHEINMETALL présentait plusieurs modèles de laser de puissance, l’un d’entre eux était monté sur le véhicule blindé BOXER.

La firme allemande est particulièrement avancée dans le développement de systèmes Mobile HEL (High Energy Laser). Le programme a débuté avec la présentation d’un laser de 5 kW en 2010, puis le système est passé à 10 kW en 2011 et à 50 kW en 2012 ; en 2013, le système avait une puissance stabilisée de 30 kW.

Les systèmes HEL produits par RHEINMETALL existent en trois versions :

-        le HEL EFFECTOR TRACK V d’une puissance de 1 kW est monté sur châssis chenillé M 113.Sa portée pratique est de 70 mètres.

-        le HEL EFFECTOR CONTAINER L d’une puissance de 20 kW est monté sur un châssis 8x8 TATRA. Il neutralise ou détruit les optiques jusqu'à 2 000 mètres.

-        le HEL EFFECTOR WHEEL XX d’une puissance de 10 kW détruit des cibles jusqu'à 1 500 mètres, notamment des optiques, des munitions non explosées ou des drones aériens.

A la lecture des résultats sur une période certes relativement courte, la firme allemande annonce être en mesure de produire des armes laser capable de détruire des véhicules dans un avenir proche.

 

Blindé 6x6 PARS 6x6 CBRN ( FNSS-Turquie)

La firme turque FNSS présentait le PARS 6x6 CBRN en version de reconnaissance NRBC. La mise en place de tels moyens NRBC dans un engin blindé comme le PARS permet d’opérer sous protection.

L’équipage comprend un pilote, un chef d’engin et deux opérateurs. L’engin a été équipé de nombreux modules de détection, d’analyse et d’identification.

PARS CBRN (Turquie)

Le véhicule est pourvu notamment d’un détecteur laser monté sur le toit, capable de détecter des produits chimiques jusqu'à 5 000 mètres, ainsi que d’une station météorologique également sur le toit. A l’arrière du blindé, deux capteurs récupèrent des échantillons de la surface du sol mais aussi en profondeur à fins d’analyse immédiate. Le véhicule est également équipé à l’arrière d’un système de balisage pour délimiter les zones dangereuses en indiquant le type de menace. Un détecteur radiologique et deux senseurs de détection et d’identification des menaces biologiques et chimiques sont montés sur le coté de l’engin.

PARS CBRN (Turquie)

L’autoprotection du véhicule est assurée par une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse M2 HB. Un moteur de 482 chevaux, amène le blindé à près de 100 km/h et 8 km/h dans l’eau. Le blindé pèse 20 tonnes, et mesure près de 7 mètres de long pour une hauteur de 2,5 mètres. Il est aérotransportable sans aménagement spécifique.

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Tourelle télé-opérée ATEED (MIC Soudan – Soudan)

La firme soudanaise MIC Soudan présentait pour la première fois la tourelle télé-opérée ATEED.

Celle-ci est armée avec une mitrailleuse lourde KHAWAD chambrée pour la munition de calibre 12,7 x 108 mm. Elle est en mesure de prendre en compte des cibles terrestres à près de 1 500 mètres et des objectifs aériens jusqu’à 1 600 mètres.

ATEED (Soudan)

Le bloc optronique placé au-dessus de la mitrailleuse est composé d’une voie jour, d’une lunette thermique et d’un télémètre laser. La lunette thermique est disponible en deux variantes (la TBIR 90 ou la SAFIR 244) de production soudanaise aux dires du constructeur. La longueur d’onde du télémètre est de 1 057 nm.  Il porte à près de 10 000 mètres avec une précision de +/- 5 mètres.

ATEED (Soudan)

Le débattement en site est de -30° à +60° avec une vitesse de débattement de 60°/s et un débattement en azimut de 360° avec une vitesse de rotation de 60°/s. Celle-ci est destinée à être montée sur un support fixe pour assurer la défense de zone sensible, ou sur un véhicule. Le module de stabilisation de la tourelle sur deux axes est en option.

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Camion tactique 8x8 MZKT 6002 (VOLAT– Biélorussie)

La firme biélorusse, reconnue pour la qualité de ses productions, présentait deux engins dont le camion tactique 8x8 MZKT 6002. La version exposée est destinée au transport de fret, mais son châssis peut également servir de plate-forme pour des systèmes de surveillance ou de défense aérienne, voire des matériels de génie (par exemple poseur de pont).

MZKT 6002 (Biélorussie)

Le MZKT 6002 pèse 34 tonnes avec une charge utile de 16,5 tonnes. Le véhicule reçoit une nouvelle cabine avancée à deux personnels. Il est propulsé par un moteur diesel CATERPILLAR 6 cylindres développant 540 chevaux à 21 000 tours par minute. Il peut atteindre 110 km/h pour une autonomie de 1 000 kilomètres. Ses suspensions indépendantes et une garde au sol de 420 mm permettent une agilité importante en tout terrain. Le MZKT 6002 peut être équipé d’un treuil, d’un système d’air conditionné, d’une circulaire pour le montage d’arme collective. D’autres options s’offrent à ce véhicule, dont des pneus de type run-flat, une centralisation de la pression des pneus ou une cabine blindée. Le MZKT 6002 est aérotransportable notamment en HERCULE C 130, en A 400 M. La firme biélorusse vend ses productions à de nombreux pays, y compris à la Russie.

MZKT 6002 (Biélorussie)

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Lance-roquettes multiple CHUN MU (DOOSAN DST- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DOOSAN DST présentait pour la première fois le nouveau lance-roquettes multiple CHUN-MU.Ce système est destiné à effectuer des frappes d’artillerie de grande puissance.

Le CHUN-MU est basé sur une plateforme 8x8 lui assurant une grande mobilité, même en tout terrain. Le véhicule est équipé de suspensions indépendantes, d’un contrôle de pression des pneus centralisé (CTIS) et de pneus run-flat. La cabine blindée est équipé d’un système de protection NRBC.

CHUN MU (Corée du Sud)

Le module de tir à motorisation hydraulique comprend deux racks de munitions. Son électronique embarquée lui permet de tirer un panel important de munitions, des roquettes comme des missiles. Le système de tir comprend une console de tir, une unité de contrôle des munitions, un système de motorisation du lanceur (en site et en azimut) et un système de navigation. Un camion de ravitaillement sur châssis identique transporte quatre racks de munitions et dispose d’un bras hydraulique qui permet un rechargement rapide.

Munition du CHUN MU (Corée du sud)

Le système peut tirer des munitions de calibres divers : 130 mm, 230 mm et 239 mm. Il peut également employer les roquettes américaines de 227 mm. Les portées de tir vont de 80 km pour la munition de 130 mm à 160 km pour la version en 230 mm.

58 lanceurs ont été commandés par les forces armées sud-coréennes dans le cadre du remplacement des anciens systèmes K 136.

 

COBRA 2 (OTTOKAR-Turquie)

Le constructeur turc OTTOKAR présentait le nouveau véhicule tactique blindé 4x4, COBRA 2 en version navalisée. Cet engin a été développé à partir d'une plate-forme modulaire améliorée par rapport au COBRA 1. L’équipage est au maximum de 10 hommes. Il mesure 5,60 m de long pour 2,50 m de large et 2,20 m de haut pour une masse à vide de 12 tonnes. Motorisé par un moteur diesel CUMMINS6ISBE 285 turbo de 6,7 litres pour 281 chevaux, il roule à près de 110 km/h sur route pour une autonomie de 700 km. Il peut également recevoir un moteur diesel CUMMINS ISB6.7EX360 turbo de 6,7 litres qui développe 360 chevaux. Sa boite de vitesse comprend six rapports et une marche arrière. Il est aussi doté d'une boite de transfert à blocage de différentiel et de suspensions indépendantes. Le véhicule est équipé en série d’une caméra arrière, d’une lunette thermique à l’avant, de l’air conditionné, d’une cellule de gonflage centralisé des pneus ou encore de sièges suspendus.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

La version présentée, en plus de sa forme coque de bateau particulière était équipée d’un kit de navigation comprenant deux hélices à l’arrière du véhicule, une pompe de renflement et un échangeur thermique. Le véhicule est en version trois portes mais il existe une version quatre portes. Une multitude d'options est proposée avec notamment un kit de surpression NRBC, un lance-grenades ou encore un système de navigation. Plusieurs tourelles et plateformes peuvent être installées sur le véhicule, comme la tourelle téléopéré présentée lors du salon.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

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Système mortier COBRA (RUAG – Suisse)

La firme suisse RUAG présentait le nouveau mortier COBRA. Ce système de 120 mm est à chargement automatique. Il peut être monté sur tous types d’engins chenillés ou à roues.  Son tube de 120 mm mesure de 1,6 ou 2 mètres. Ce système tire des munitions à près de 9 kilomètres. Il pèse 1,35 tonne, système de rechargement compris.

COBRA (Suisse)

L’architecture du système COBRA permet aux servants d’être protégés des éclats du champ de bataille. De même son fonctionnement empêche d’avoir une double alimentation quelles que soient les conditions d’utilisation. Enfin, le système COBRA dispose d’interfaces spécifiques pouvant être connectées à un système BMCS (Battle Management Combat Systems).

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Lance-roquettes multiple AR 3 (NORINCO - Chine)

La compagnie chinoise NORINCO présentait le lance-roquettes multiple AR 3. Cet engin est principalement dédié à la destruction de cibles stratégiques comme des bases aériennes et antiaériennes, des postes de commandement ou des zones logistiques.

Basé sur un châssis tout terrain 8x8 propulsé, l’ensemble se meut grâce à un moteur de 500 chevaux permettant d’atteindre 60 km/h pour une autonomie de 650 kilomètres. L’équipage se compose de trois personnes. Il pèse près de 44 tonnes pour une longueur de 12 mètres.

NORINCO AR 3 (Chine)

Le système AR 3 peut tirer des munitions de 300 mm jusqu’à 130 km selon la version et de 370 mm jusqu’à 220 km avec un ECP (Ecart Circulaire Probable) de 50 mètres. L’AR 3 transporte deux pods de cinq roquettes de 300 mm ou deux pods de quatre roquettes de 370 mm.

La préparation au tir s’effectue en 5 minutes depuis le compartiment de l’équipage. Une batterie d’AR 3 comporte, en plus des lanceurs, des véhicules de rechargement, un véhicule de commandement et un véhicule météorologique.

NORINCO AR 3 (Chine)

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Automoteur KHALIFA 1 (MIC SOUDAN– Soudan)

La firme soudanaise MIC SOUDAN présentait pour la première fois son canon automoteur KHALIFA 1. Basé sur un châssis 6x6 KAMAZ 43118 avec cabine blindée, l’ensemble en ordre de route mesure près de 9 mètres de long pour 3,5 mètres de haut. Cinq hommes composent l’équipage.

Le châssis reçoit un canon initialement tracté de 122 mm D 30. 45 obus sont stockés dans des containers des deux côtés du canon. Le déploiement du système et le dégagement s’effectuent en moins de 90 secondes. Afin d’assurer une meilleure stabilité lors du tir, la plaque de base est dotée de deux vérins stabilisateurs hydrauliques.

KHALIFA 1 (Soudan)

L’élévation maximale du tube est de +70° et le débattement est de 40° de chaque côté de l’axe du tracteur. La cadence de tir est de huit obus par minute. La portée maximale de tir est de 17 kilomètres.

La présence importante de canons 122 D 30 dans le monde faciliterait l’intégration sur ce châssis et l’instruction des servants.

KHALIFA 1 (Soudan)

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Fusil d’assaut CAR 816 (CARACAL– Emirats Arabes Unis)

La firme émirienne CARACAL présentait le CAR 816, dernière évolution du CAR 814. La principale modification réside dans le système d’emprunt des gaz à court piston qui permet une meilleure fiabilité. Le CAR 816 est disponible en quatre versions avec des longueurs de canons différentes : la version PDW, la version CQB, la version Carbineet la version Infantry Rifle.

CAR 816 (EAU)

La version CAR 816 CARBINE mesure 880 mm de long pour une masse de 3,6 kg. L’arme est alimentée par boitier chargeur de 30 cartouches. Elle dispose d’un sélecteur de tir à trois positions. Le système d’emprunt des gaz à piston court est doté de trois positions : normale, conditions extrêmes et modérateur de son. Les options habituelles montées sur les armes de type CAR restent identiques, et les accessoires sont interchangeables.

CAR 816 (EAU)

La firme CARACAL a annoncé l’achat par les forces armées émiriennes de 80 000 fusils CAR 816. L’entreprise présentait également en avant première deux prototypes en calibres 7,62 x 39 mm et 7,62 x 51 mm.

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Fusil d’assaut VHS 2 (HS PRODUKT-Croatie)

La firme croate présentait de nombreuses armes dont le fusil VHS 2.

Le fusil bullpup VHS 2 est chambré pour le calibre 5,56 x 45 mm. L’entreprise s’est appuyée sur les retours d’expériences de l’armée croate sur le fusil VHS 1 pour apporter les modifications nécessaires. Les évolutions importantes résident sur la mise en place de commandes ambidextres (levier d’armement, sélecteur de tir, verrou de chargeur et arrêtoir de culasse), d’une éjection ambidextre (la modification du sens de l’éjection ne prend que quelques minutes), d’un puits de chargeur compatible OTAN. L’arme est d’ailleurs livrée avec des chargeurs en matières synthétiques transparentes.

VHS 2 (Croatie)

L’arme est disponible avec deux longueurs de canon (410 et 500 mm). La version avec un canon de 500 mm permet le tir de grenades à fusil et celle avec un canon de 410 mm peut être couplée avec un lance-grenades de type UBGL (Under Barrel Grenade Launcher). La firme a même produit un lance-grenades VHS BG spécifique à cette arme.

VHS 2 K (Croatie)

L’arme de série est pourvue d’une hausse et d’un guidon rabattable. Le fut de l’arme est pourvu de trois rails de fixation PICATINNY pour le montage des accessoires.

Celui-ci fait partie des cinq fusils sélectionnés pour le remplacement du fusil de l’armée française.

 

Fusil d’assaut LWRC SIX 8 PDW (LWRC – Etats-Unis)

La firme LWRC, connue pour la qualité de sa production, présentait le LWRC SIX 8 PDW (Personal Defense Weapon)destiné à être utilisé pour des missions de protection immédiate en raison de son faible encombrement.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

Le LWRC SIX 8 PDW, chambré pour la munition 6,8 x 43 mm (6,8 REMINGTON) dispose d’une crosse compacte rétractable à deux positions. Elle est dotée d’une poignée pistolet de type MAGPULL K Grip pour une meilleure prise en main. Le mécanisme de détente est de type LWRCI Enhanced Fire Control Group. Le fut de l’arme de type Modular Railskins (enveloppe) permet d’intégrer des accessoires de type pointeur laser ou lampe tactique. Le canon court, forgé à froid et traité au nickel/bore, est pourvu d’un cache-flamme de type CHEFH (Compact High Efficiency Flash Hider) qui génère peu de lumière lors de tirs en rafale. Le système de visée est monté sur le rail PICATINNY sur le dessus de la boite de culasse.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

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Pistolet PT 24/7 Gen 2 Compact (Taurus-Brésil)

La firme brésilienne TAURUS présentait plusieurs armes dont le nouveau pistolet TAURUS PT 24/7 Gen 2 COMPACT de calibre 9 x 19 mm. Cette arme compacte (168 mm de long pour 765 grammes) de nouvelle génération est équipée d’une carcasse en polymère et d’un levier « sureté/désarmement » ambidextre. Plusieurs éléments sont également ambidextres comme l’arrêtoir de glissière et le verrou de chargeur. L’arcade de pontet de grande taille est rainurée sur la face avant pour un bon positionnement de la main faible. La glissière est pourvue d’un extracteur de grande taille.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

Le PT 24/7 GEN 2 COMPACT peut être transporté en toute sécurité avec une cartouche chambrée lorsque la sûreté mécanique est utilisée. Le fabricant a apporté nombres de détails pour le confort du tireur. L’arme dispose d’une sureté mécanique sur la queue de détente. Le système de visée mécanique possède des éléments au tritium pour le tir en basse visibilité. Le chargeur contient 17 cartouches.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

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Pistolet BERETTA APX 1 (BERETTA – Italie)

La firme BERETTA a présenté son nouveau pistolet APX 1. C’est une arme dotée d’un percuteur lancé.

BERETTA APX 1 (Italie)

Ce nouveau pistolet sera disponible en 9 x 19 mm, 40 S&W et 9 x 21 mm. L’arme dispose d’un châssis en acier inoxydable et la carcasse est en polymère renforcé. Le canon de 108 mm est forgé à froid. La distance entre l’axe du canon et le dessus de la carcasse est de 21 mm afin de réduire au maximum le relèvement lors du tir. Les pièces métalliques sont nitrurées (chauffage de pièce dans une atmosphère avec de l’ammoniaque). Ce traitement de surface donne aux pièces un excellent niveau de résistance aux frottements et à l’oxydation.

BERETTA APX 1 (Italie)

Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon réglable en dérive. Une version avec inserts au tritium est en option. La glissière dispose de rainures de préhension placées à l’avant et à l’arrière. Comme pour un nombre important de nouveaux pistolets, ce dernier a reçu plusieurs modifications pour le confort du tireur.

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Grenade SIL 810  (SIMML DIFESA– Italie)

La firme SIMMEL DIFESA, membre du groupe NEXTER, présentait la grenade de 40 mm à basse vélocité SIL 810. Cette munition de type HEDP-SD IM (High Explosive Dual Purpose -  SelfDestruction- InsensitiveMunition) est employée contre des blindés légers ou encore contre du personnel débarqué.

Le concept de cette munition est axé sur la sécurité. Pour cela, elle dispose d’une sureté de bouche n’armant la grenade qu’après une distance de 27 mètres, d’une autodestruction et d’un haut niveau d’insensibilité (entre V et VI au STANAG 4439). 

Cette munition peut être tirée à plus de 400 mètres par l’ensemble des lance-grenades à basse vélocité (40 x 46 mm). La grenade SIL 810 pèse 260 grammes. Elle perce plus de 80 mm d’acier et génère des éclats dans un rayon létal d’au moins 10 mètres.

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Grenades 7P58 et 7P54 (PRIBOR – Russie)

La célèbre firme PRIBOR, qui appartient depuis peu au groupe TECHMASH, spécialisé dans les munitions, présentait une large gamme de grenades de 40 mm sans étui (caseless) parmi lesquelles les 6 P 58 et 6 P 54.

La 6 P 58 est une grenade éclairante. Elle pèse 260 grammes pour une longueur de 120 mm. Cette munition dispose d’une composition éclairante montée sous parachute, qui permet d’illuminer un espace pendant 9 secondes avec une intensité de 300 000 candelas.

La 6 P 54 est une version explosive. Elle pèse 272 grammes pour une longueur de 122 mm. Son chargement de 110 grammes d’explosif représente une charge deux fois plus importante que celle d’une VOG 25 standard. Elle dispose d’une fusée à impact ultra-rapide et d’une autodestruction.

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Grenade 40 HV HE IM ABM (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme allemande présentait la grenade de 40 mm à haute vélocité (40 x 53 mm) HE IM ABM (High Explosive - Insensitive Munition - AirBurst Munition). Cette munition permet de détruire des cibles difficiles d’atteinte (personnel dans des tranchées, derrière des murs ou un obstacle). Pour employer cette grenade en mode AirBurst, il est nécessaire d’intégrer sur le lance-grenades une conduite de tir qui fournira les informations de distance notamment à la munition. Cependant elle peut être employée en mode dégradé par l’ensemble des lance-grenades automatiques et fonctionnera alors à l’impact. La transmission des informations n’est pas sensible au brouillage.

La grenade est équipée d’une autodestruction. Elle dispose d’un haut niveau d’insensibilité.

La grenade pèse 385 grammes. Sa vitesse initiale est de 240 m /s et sa portée est de 2 200 mètres. L’explosion génère une gerbe de 1 500 fragments.

 

(DYNAMIT NOBEL –Allemagne)

 

Système optique LOS

La firme allemande DYNAMIT NOBEL présentait le système de visée laser LOS (Laser Optique Sight) dédié aux lance-roquettes antichars RGW 90. Le système intègre une voie « jour », un télémètre laser et un calculateur balistique. Il pèse environ 1 kilogramme pour une longueur de 115 mm. En voie jour, le grossissement est de X 3 avec un champ de vision de 8°. Le télémètre laser porte à plus de 1 000 mètres pour une précision de +/- 1 mètre.

LOS (Allemagne)

 

Simulateur de tir RGW-90T

Le groupe allemand présentait également un système d’entrainement au tir monté sur une carcasse de RGW 90 dans laquelle est inséré un canon en 7,62 x 51 mm. L’arme fonctionne par réarmement manuel et dispose d’un chargement latéral. L’arme utilise une cartouche standard pour les cibles en bois ou en papier ou une munition de type Spotter sur des cibles « chars » : une composition chimique signale l’impact sur la cible.

RGW 90 T (Allemagne)

 

Optique STEINER ICS 6x40  (STEINER-Allemagne)

La firme STEINER présentait pour la première fois le système de visée ICS 6x40.

Cette lunette de visée « jour », de grossissement x 6, est couplée avec un télémètre laser et intègre un calculateur balistique. Les informations concernant la distance de la cible sont affichées en haut de la lunette. Le calculateur balistique intègre les différents éléments et illumine la correction de visée grâce à une diode.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

La carcasse de la lunette est en aluminium aviation. Elle peut être montée rapidement sur rails PICATINNY (MIL-STD 1913). Le télémètre laser Eyesafe fonctionne sur la longueur d’onde de 905 nm et porte à 800 mètres. L’ICS 6x40 pèse 790 grammes et mesure 199 mm de long. La lunette est alimentée par une pile A 123 d’une capacité de 5 000 mesures. Un petit rail PICATINNY fixé sur le dessus de la lunette permet de monter un point rouge pour les engagements à très courte distance. La séquence de prise en compte est très rapide et offre une précision supérieure au-delà des 400 mètres.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

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Accessoire WEAPON BRACKET (TOCI – Estonie)

Faisant suite aux retours d’expériences d’Afghanistan, la firme estonienne TOCI a développé un système de fixation rapide pour les armes d’infanterie dans les véhicules ou les bâtiments de marine. Ce système permet de verrouiller sans modification la majorité des armes qu’elles soient compactes ou plus volumineuses.

Ce dispositif ingénieux,développé en coopération avec les forces armées norvégiennes, est constitué de deux barres parallèles qui se fixent sur la paroi du véhicule.

Weapon Bracket (Estonie)

Une des extrémités comporte un cylindre protégé par une pièce en matière synthétique dans laquelle vient s’insérer le canon de l’arme. Il est possible d’adapter cette pièce en fonction du diamètre du cache-flamme. Une pince en deux éléments, également protégée par des pièces en matière synthétique, se situe à l’autre extrémité. Ce système permet de transporter une arme en toute sécurité.

Cet accessoire est déjà en service en Estonie et en évaluation au sein de nombreuses armées

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:30
NAVDEX 2015 - Article SITTA


24/03/2015 par SITTA

 

La 3ème édition du salon NAVDEX s’est tenue sur le site du Abhu Dhabi Exhibition Center (ADNEC) du 22 au 26 février 2015. Près de 100 industriels provenant de 23 pays étaient présents à cette occasion, ainsi qu’une dizaine de bâtiments dont le porte-avions américain USS Carl Vinson à quai au sein du port Zayed ou encore une nouvelle corvette émirienne de type Baynunah.

Parmi les industriels ayant fait le déplacement, les entreprises allemandes (TKMS, Atlas, Fassmer) et françaises (DCNS, MBDA, SAFRAN, AIRBUS) étaient présentes en nombre aux côtés des entreprises anglo-saxonnes, russes, chinoises et les très nombreuses entreprises locales. En complément des expositions statiques dans les stands des industriels répartis sur les sept halls d’exposition dédiés, de nombreuses démonstrations dynamiques ont été organisées le long du front de mer.

 

Parmi les matériels présentés, l’équipe du SITTA s’est notamment attardée sur les équipements suivants :

 

Batterie de défense côtière (CDCM) Marte Mk2 .

Siham Alkhaleej Technologyest une société émiratie (appartenant à Al Fatan) spécialisée dans les équipements de combat et ayant développé de nombreux partenariats avec des sociétés occidentales : l’italien GEM pour les radars, les français MBDA et Lacroix pour les missiles et les systèmes de contre-mesures, ou encore l’américain General Dynamics pour les systèmes d’autodéfense (CIWS). A l’occasion de NAVDEX, l’industriel présentait un système de batterie de défense côtière pouvant être équipé de missiles antinavires Marte Mk2ou du nouveau missile Marte Mk2 ER. Le système comprend une unité de Command & Control (C2) de type CBRS-100installée dans un container commercial de 20 pieds associée à des lanceurs équipés chacun de quatre missiles. Equipée d’un radar de surveillance en bande X (India) de dernière génération, l’unité C2 assure la surveillance et la protection du littoral. En cas de nécessité, les lanceurs équipés du Marte Mk2 sont en mesure de frapper tout bâtiment de surface jusqu’à une distance maximale de 35 kilomètres (pour le missile Marte Mk2) et 120 kilomètres (pour la version Marte Mk2 ER). Les équipements de la station CBRS-100lui permettent également de recevoir une désignation d’objectif transhorizon (DOTH) effectuée par une autre unité (bâtiment de surface, hélicoptère, etc.). Léger, peu encombrant et facilement transportable par camion, le système est déployable en une heure selon l’industriel. L’équipe du SITTA remercie M. Damiano Simeone pour son accueil chaleureux et ses nombreuses explications.

Siham Alkhaleej Technology

 

Catamaran anti-sous-marin .

Le constructeur émirati Al Fatan a créé sans aucun doute la surprise en présentant son nouveau projet de catamaran furtif destiné à la lutte anti-sous-marine (ASM). Mesurant 16 mètres de long par 4,5 mètres de large, le projet a été étudié en coopération avec les firmes italiennes WASS, Finmecanica et Oto Melara. La plateforme est équipée de deux torpilles ASM A-244S positionnées sur l’arrière et d’une mitrailleuse téléopérée Hitrole 12,7 millimètres afin d’assurer la défense rapprochée de l’unité. D’une grande stabilité grâce à sa conception, et puissamment motorisé, le catamaran d’Al Fatan dispose d’une excellente tenue à la mer y compris à vitesse élevée. Présenté en statique, comme en démonstration dynamique devant les nombreuses délégations officielles, l’unité aura marqué les esprits pour cette 3eédition de NAVDEX.

Al Fatan_Catamaran ASM

 

Missile anti-aérien à changement de milieu (soum-surf) IDAS.

Cette année, le constructeur allemand TKMS présentait de nouveau le projet de missile antiaérien à changement de milieu IDAS. Destiné prioritairement à protéger les sous-marins en immersion contre la menace des aéronefs de lutte anti-sous-marine, le système IDAS se compose de quatre missiles antiaériens logés dans une capsule de lancement destinée à être mise en œuvre depuis les tubes lance-torpilles de 533 millimètres. Filoguidé, équipé d’un autodirecteur IIR (Imaging Infrared Seeker) et disposant d’une portée maximale d’environ 20 kilomètres, le missile IDAS est en mesure par exemple de neutraliser un hélicoptère de lutte ASM avant même que le sous-marin ne soit détecté. Sa capacité Fire & Updateconférée par filoguidage, son autodirecteur IIR et une charge militaire de 20 kilogrammes autorisent également des frappes d’opportunité contre des objectifs de surface : radar de surveillance côtière, voire la neutralisation d’équipements ou de structures spécifiques sur un bâtiment de surface : aériens, conteneurs de missiles antinavires ou encore le bloc passerelle. Très facile et rapide à mettre en œuvre, la capsule de lancement peut être retirée du tube lance-torpille après un à trois tirs pour ensuite être réutilisée au besoin (chaque missile disposant de sa propre bobine de filoguidage et de son système d’éjection). Prochaine étape pour l’IDAS : un tir d’essai, contre une cible aérienne, prévue dans les 12 prochains mois selon l’industriel. Arme d’autodéfense redoutable, l’IDASest en passe d’offrir une nouvelle dimension aux opérations sous-marines. Une fois n’est pas coutume, l’équipe du SITTA remercie vivement l’équipe de TKMS pour le temps accordé à cet entretien !

TKMS

 

Drone à capacité anti-sous-marine United-40 Block 6.

En exclusivité pour NAVDEX 2015, ADCOM Systems présentait la dernière évolution de son drone (UAV de type MALE) United-40. Reprenant la même cellule que le Block 5 destiné aux opérations terrestres, le projet de Block 6 est quant à lui destiné aux opérations de lutte anti-sous-marine. Conçu en coopération avec l’industriel italien WASS, l’United-40 Block 6 peut emporter deux torpilles légères ASM de 324 millimètres ainsi qu’une trentaine de bouées acoustiques destinées à localiser les unités sous-marines en immersion.Son autonomie en vol (supérieure à 16 heures) et son importante capacité d’emport (supérieure à 1 tonne) lui confère - sur le papier pour l’instant - d’importantes capacités et une alternative intéressante aux aéronefs de lutte ASM traditionnels. En complément, ADCOM Systems travaille actuellement à l’élaboration d’une nouvelle version de l’United-40 : le Block 7, quant à lui destiné aux missions de guerre électronique.

ADCOM Systems

 

Bâtiments auxiliaires Al Quwaisat et projet de LST de 79,5 mètres.

Filiale émiratie de la société malaisienne Shin Yang, Deena Shipping présentait son savoir-faire dans le domaine de la construction des bâtiments auxiliaires (essentiellement remorqueurs et barges de transport) et des unités amphibies (type LST). Deena Shipping s’est démarquée récemment par la livraison de deux bâtiments auxiliaires à la marine des Emirats Arabes Unis (unités de classe Al Quwaisat). Mesurant 80 mètres et déplaçant 2 700 tonnes, équipées d’une plateforme hélicoptère sur l’arrière et d’une rampe d’accès pour véhicules sur l’avant, ces unités sont en mesure de transporter jusqu’à 130 hommes et une dizaine de chars de combat. Leur capacité d’emport en eau portable et carburant permet également à ces unités d’assurer au besoin des missions de ravitaillement.

En exclusivité pour NAVDEX, Deena Shipping présentait également son nouveau projet de bâtiment amphibie « Fast Landing Craft Support Vesel » : mesurant 79,5 mètres et disposant d’un design résolument moderne, cette unité est en mesure de transporter prêt de 500 tonnes de matériel sur une distance maximale de 3 000 nautiques à 10 nœuds.

Deena Shipping - Shin Yang

 

Nouvelle tourelle de 40 millimètres marine.

La nouvelle tourelle de 40 millimètres d’Oto Melara, équipée du canon 40/L70, a été conçue dans l’optique d’offrir une solution avantageuse aux petites unités de surface généralement limitée à un canon de 30 millimètres maximum compte tenu de l’encombrement et du poids du système d’armes. Légère (2 tonnes maximum, sans les munitions), cette nouvelle pièce d’artillerie offre une cadence de tir élevée (300 coups par minute) et la possibilité d’utiliser les nouvelles munitions de 30 millimètres disposant d’un détonateur programmable de type 4AP. Disposant d’un design furtif, la tourelle est construite en partie dans un alliage de fibre de carbone afin de limiter sa SER. Si l’exemplaire présenté sur le stand d’Oto Melara/Finmeccanica était encore une maquette à l’échelle 1, les premiers essais de cette nouvelle pièce d’artillerie sont attendus pour le courant de l’année 2015.

Oto Melara

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 12:20
AN-APG-78 Longbow Fire Control Radar - photo NG

AN-APG-78 Longbow Fire Control Radar - photo NG

 

FALLS CHURCH, Va. – March 23, 2015 – GLOBE NEWSWIRE

 

Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) will highlight a full range of solutions aimed at providing best-value enhancements and game-changing capabilities during the Army Aviation Association of America (AAAA) Mission Solutions Summit. The event will be held March 29-31 at the Gaylord Opryland Hotel & Convention Center in Nashville, Tennessee.

 

Northrop Grumman's booth 800 will spotlight tailored enhancements that help preserve command, control, communications, computers, intelligence, surveillance and reconnaissance (C4ISR) dominance, expand mission capabilities and create tomorrow's solutions for today's Army Aviation force.

 

Featured in the booth will be the company's digital helicopter cockpit and integrated avionics solutions. Derived from the U.S. Army's UH-60V Black Hawk program, the system offers an affordable, integrated suite of avionics equipment. The system's integrated architecture can be applied to many platforms and sustained through a single software package.

 

Among the multifunction/multiplatform solutions on display will be the Common Infrared Countermeasures (CIRCM) system, which is a lightweight and highly reliable laser-based countermeasure system that is designed to integrate and operate with legacy and emerging missile warning systems for rotary wing, tilt-rotor and small fixed-wing aircraft across the military services.

 

The company will also showcase the AN/APR-39D(V)2, a radar warning receiver and electronic warfare management system designed to maximize survivability by improving aircrew situational awareness via interactive management of all onboard sensors and countermeasures.

 

Additionally, Northrop Grumman will highlight its Passive Infrared Cueing Sensor (PICS), Advanced Threat Warner (ATW) and family of tactical radars including STARLite, VADER and Longbow. A number of Navigation Systems (including LN-200, LN-200A; LN-251; LISA 200; LN-100; LN-260; LN-270) will also be on display.

 

Information on the solutions showcased at the show is available online.

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 08:55
Altran choisit 5 start-ups de l'industrie connectée pour son accélérateur de business

 

23.03.2015 (Boursier.com)

 

Le 19 mars dernier, ont été sélectionnées par Altran France les cinq start-ups innovantes de moins de 5 ans, en phase de décollage avancé ou en développement, et en recherche d'opportunités business. Coachées par des experts Altran, les entreprises participeront à la co -construction de solutions technologiques innovantes au service de l'industrie connectée via l'accélérateur de business créé en ce début d'année.

 

En effet, c'est en tant que membre fondateur de l'Institut Open Innovation, qu'Altran France au côté de Centrale Supélec, Mazars et la Société générale lançait son accélérateur de start-ups avec un premier appel à candidature sur le thème des objets connectés au service de nos industries".

 

L'accompagnement d'Altran s'effectue sous deux aspects : un accès privilégié au marché (mentoring sur les métiers, exploration et expérimentation, co -développement potentiel) ainsi qu'une visibilité accrue grâce aux outils et aux réseaux d'Altran.

 

"En pleine mutation, l'écosystème industriel a besoin de nouvelles méthodes et processus d'innovation pour s'adapter aux enjeux de demain. Il faut désormais innover plus vite tout en plaçant l'utilisateur et usages au centre de ces reflexions. Accompagner et connecter ces start-ups à l'écosystème d'Altran nous permet de mieux appréhender les évolutions en développant des approches nouvelles au service de la création de valeur et de la performance de nos clients", souligne William Rozé, directeur général d'Altran France.

 

Les cinq start-ups sélectionnées :

 

Ad Scientiam, la vocation d'Ad Scientiam est de créer des outils pour faire bénéficier la recherche clinique des nouvelles possibilités offertes par le smartphone et les objets connectés.

 

Cityzen Sciences, conception, création et développement de textiles connectés.

 

Frecnsys, conçoit, fabrique et fournit des composants passifs pour les télécoms, des résonateurs et filtres de fréquence pour la défense et le spatial et des capteurs communicants pour les applications proffessionnelles et grand public.

 

MIP Robotics, conçoit, fabrique et vend des robots industriels adaptés à l'usage des PME, en particulier celles qui ont un travail répétitif à effectuer et qui n'ont pas encore l'idée qu'il puisse être robotisé.

 

Optiflows, création d'une plate-forme logicielle permettant de rendre interopérables tous les systèmes de l'entreprise et de les faire communiquer entre eux. Automates, systèmes internet, objets connectés, téléphonie, smartphone... Tous dialoguent, comme dans un réseau social, quel que soit leur âge.

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