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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:35
Deux Rafales de l'armée de l'air ont fait le déplacement au salon LIMA 2015 photo G Belan

Deux Rafales de l'armée de l'air ont fait le déplacement au salon LIMA 2015 photo G Belan

 

17/03/2015 à 07h29, par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

La 13ème édition du Langkawi International Maritime And Aerospace (LIMA) Exhibition ouvre ses portes aujourd'hui mardi 17 mars jusqu'à vendredi. Le salon aérien régional a malheureusement commencé sur un drame : deux avions KT-1B (de fabrication coréenne) appartenant au Jupiter Aerobatic Team indonésien se sont percutés en plein vol d'entrainement avant l'ouverture du salon. Les pilotes, qui ont eu le temps de s’éjecter, ont été hospitalisés et seraient hors de danger.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 11:50
Solar Impulse 2 a amorcé son survol de l'Inde

 

18.03.2015 Romandie.com (ats)

 

L'avion solaire Solar Impulse 2 a décollé mercredi d'Ahmedabad pour la ville sainte Varanasi (Bénarès), poursuivant dans le ciel indien son tour du monde sans carburant. De petits problèmes d'ordre migratoire ont retardé le départ, au grand dam de Bertrand Piccard.

Une fois réglées ces formalités de dernière minute avec les autorités indiennes, l'avion a décollé à 07h18 locales (02h48 heure suisse), indique l'organisation de Solar Impulse dans un communiqué. Le pilote André Borschberg était aux commandes.

Bertrand Piccard s'est plaint mercredi des lenteurs de la bureaucratie indienne. Le pilote a expliqué à la presse que le décollage de l'appareil d'Ahmedabad, dans l'Etat occidental de Gujarat, avait été retardé à cause de formalités administratives.

"Le retard est dû à l'administration, aux papiers, aux tampons", a-t-il déclaré. "Je ne suis pas là pour accuser qui que ce soit. Je dit juste qu'au cours des cinq derniers jours, on a essayé de réunir les tampons nécessaires et que tous les jours, on nous disait 'demain'". "Cela fait cinq jours qu'on essaye d'avoir les tampons et il nous en manque encore", a encore ajouté Bertrand Piccard.

 

Quinze heures de vol

La troisième étape du voyage de l'avion solaire, un vol de plus de 1000 kilomètres au-dessus de l'Inde, devrait durer une quinzaine d'heures. Après un arrêt de neuf heures à Varanasi, où l'atterrissage de Bertrand Piccard est attendu pour 22h38 (18h08 heure suisse), l'appareil devrait repartir jeudi pour Mandalay, en Birmanie, avant de continuer sa course vers la Chine.

Le brouillard avait empêché Solar Impulse de décoller d'Ahmedabad mardi comme prévu. L'appareil révolutionnaire devait même initialement repartir dimanche, mais en avait déjà été empêché par le mauvais temps.

En réalisant un tour du monde en douze étapes, les deux Suisses Bertrand Piccard et André Borschberg veulent démontrer que les technologies propres et les énergies renouvelables permettent d'accomplir des exploits considérés jusqu'ici comme "impossibles".

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
Crédits : MBDA

Crédits : MBDA

 

16/03/2015 France 3 Centre

 

L'industrie de l'armement se porte bien. Le groupe de défense MBDA a annoncé aujourd'hui plus de 4 milliards euros de commande, pour l'année 2014. Une bonne nouvelle pour l'emploi en région Centre-Val de Loire.

 

En 2013, MBDA avait déjà battu tous les records : 4 milliards d'euros de commande, dont plus de la moitié réalisées à l'export (2,2 milliards d'euros). L'année 2014 a été tout aussi réussie pour le missilier, avec 4,1 milliards d'euros de commande collectée, dont plus de 2 milliards d'euros à l'export. Le groupe affiche 12,6 milliards d'euros de commandes cumulées fin 2014, contre 10,8 milliards fin 2013.

 

Bonne nouvelle pour l'emploi

 

Ouverture de marchés vers l'Arabie Saoudite, vente des Rafale à l'Egypte (et donc des missiles qui vont avec), si le groupe de défense a souffert en 2014 de la sanctuarisation des dépenses militaires décidée par le chef de l'Etat, en 2013, la situation du groupe devrait s'améliorer en 2015, avec un rebond de son activité.

200 postes auraient dû être supprimés fin 2015, conséquence du gel des dépenses militaires, avait prévu MBDA. Entreprise de dimension européenne, filiale d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica, MBDA emploie 1.500 personnes sur les sites de Bourges et du Subdray, dans le Cher, et Selles-Saint-Denis, dans le Loir-et-Cher.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
ANL missile - credits : MBDA

ANL missile - credits : MBDA

 

16/03/2015 Vincent Lamigeon – Challenges.fr



Un chiffre d’affaires en berne, mais des prises de commandes record. MBDA, le missilier européen codétenu par Airbus Group,  BAE et Finmeccanica, a présenté ce lundi 16 mars des résultats 2014 contrastés, mais encourageants. Le point négatif, c’est évidemment le chiffre d’affaires : à 2,4 milliards d’euros, il baisse de 14% par rapport à 2013, du fait de la contraction des budgets de défense européens. « Un point bas qui était prévu, et totalement conforme à nos objectifs, assure Antoine Bouvier, PDG du groupe. Le chiffre d'affaires devrait connaître une remontée significative dès 2015 sous l'effet des prises de commandes exceptionnelles enregistrées ces deux dernières années. »

 

Car, et c’est le point positif, MBDA a réussi deux superbes années en termes commerciaux, avec 4,1 milliards d’euros de contrats décrochés en 2014, dont 2,5 milliards à l’export, avec des succès en Inde (missiles air-air ASRAAM sur les antiques Jaguar, Exocet pour le Brésil, et le contrat de missiles Meteor pour les Eurofighter saoudiens, révélé par la Tribune début février). Le carnet de commandes atteint désormais 12,6 milliards d’euros, soit quatre ans de production. Et 2015 a commencé très fort avec la commande de Rafale et de frégates FREMM en Egypte, dont la part MBDA dépasse le milliard d’euros.

 

Le champion européen des missiles, un des trois géants mondiaux du secteur avec les américains Raytheon et Lockheed Martin, est donc en passe de réussir son pari : compenser la baisse des commandes des clients traditionnels (France et Royaume-Uni, notamment) grâce à l’export. « Pour la première fois, la part de notre carnet de commandes hors d’Europe dépasse celle des clients européens », souligne Antoine Bouvier. MBDA estime être à peu près à égalité sur les missiles tactiques avec ses deux rivaux américains, avec une part de marché de 20 à 25%. Et des compétitions majeures sont encore à gagner : système de défense aérienne en Pologne, en Turquie, contrat indien de missiles sol-air SRSAM…

 

L’autre pari du groupe était tout aussi osé : accepter, notamment en France, une baisse des livraisons sur les équipements actuels, pour privilégier les lancements de nouveaux programmes. Là encore, la recette semble efficace : douloureuse au départ (350 millions d’euros de crédits de paiements encaissés en France en 2014, contre 500 millions en 2013), elle a permis de lancer le successeur du Milan, le missile antichar MMP (missile moyenne portée), le missile franco-britannique ANL (anti-navire léger) ou encore le nouvel Aster Block 1NT, un programme franco-italien.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:50
Aerospace and defense outlook for 2015

 

March 17, 2015 source deloitte.com


Growth for commercial aerospace; defense decline continues

According to our 2015 Global aerospace and defense industry outlook, the industry is likely to grow around 3 percent. This increase is due to the continued strength of the commercial aerospace sector from rising passenger travel demand and production of next generation fuel-efficient aircraft.

Commercial aerospace
Based on information in the Outlook, the commercial aerospace sector is expected to set new records for aircraft production in 2015 with revenue growth close to 8 percent. The accelerated replacement cycle of obsolete aircraft with next generation fuel-efficient aircraft, and growing passenger travel demand, especially in the Middle East and the Asia-Pacific region, are key drivers behind this trend.

Defense
Over the next few years, the defense sector will likely be challenged in two major ways: how to grow profitably in a declining market and what actions are necessary to cut costs in order to maintain acceptable financial performance. Many defense companies are addressing these challenges by branching out into adjacent markets, focusing on foreign military sales, and investing in next generation product development.
 

2015 Global Aerospace & Defense Outlook Download the report

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:30
A new Aselsan plant will produce radar and electronic warfare gear.(Photo: Aselsan)

A new Aselsan plant will produce radar and electronic warfare gear.(Photo: Aselsan)

 

 

March 17, 2015 By Burak Ege Bekdil – Defense News

 

ANKARA — Turkish defense electronics specialist Aselsan, the country's biggest defense company, on Monday inaugurated a $157 million plant in Golbasi near Ankara.

 

The plant will specialize in radars and electronic warfare (EW) suites for land, air, naval, space and unmanned platforms, the company said.

 

The new plant, first planned in 2012, will feature integration and test fields and specialize in module designing and production for radar and EW systems.

 

The inauguration ceremony was attended by Turkish President Recep Tayyip Erdogan, Prime Minister Ahmet Davutoglu, Defense Minister Ismet Yilmaz and chief of the General Staff Gen. Necdet Ozel.

 

Speaking at the ceremony, Yilmaz said that a particular speciality of Aselsan's new production facility will be to produce "modules which are one of the fundamental parts of radar and electronic warfare systems whose procurement from foreign sources depend on strict restrictions."

 

Hasan Canbolat, Aselsan's board chairman, said the plant marks the fact that Turkey is one of the few countries that does not rely on foreign technology in radars and EW suites.

 

He said that Aselsan alone accounted for 34 percent of the research and development activity across Turkey's defense industry. Aselsan has invested in five plants in and outside Turkey over the past three years.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:20
F-35 Lightning II Program Quality Assurance and Corrective Action Evaluation

 

Mar 14, 2015 defense-aerospace.com/

(Source: DoD Inspector General; issued Mar 13, 2015)



Objective
We inspected the F-35 Lightning II Program (F-35 Program) at Lockheed Martin, Fort Worth, Texas, for conformity to the contractually required Aerospace Standard (AS)9100, “Quality Management Systems – Requirements for Aviation, Space and Defense Organizations.”

We also evaluated corrective actions taken in response to nonconformities, findings, and recommendations identified in DoD Inspector General (IG) Report No. DODIG-2013-140, “Quality Assurance Assessment of the F-35 Lightning II Program,” September 30, 2013, to determine whether the actions taken were appropriate.

Findings
The F-35 Program generally conformed to requirements and showed improvement in quality management system performance since our previous evaluation; however, challenges still remain, as evidenced by 57 nonconformities to the AS9100 standard and 4 opportunities for improvement. The Joint Program Office (JPO) did not:

A. ensure the program made sufficient progress toward full compliance with Public Law 108-136, “National Defense Authorization Act for fiscal year 2004,” Section 802, “Quality control in procurement of aviation Critical Safety Items (CSIs) and related services,” and the Joint Service CSI Instruction (SECNAVINST 4140.2), “Management of Aviation Critical Safety Items,”

B. ensure that all system level requirements and capabilities were realized and verified,

C. create an independent quality assurance organization, establish its roles and responsibilities, and ensure it was adequately staffed to perform effective oversight for the F-35 Program,

D. ensure that Lockheed Martin was taking necessary steps to reduce the assembly defect rate in order to meet the full rate production goals,

F. ensure that Lockheed Martin’s software quality management processes were performed sufficiently to prevent software defects, and G. ensure that Lockheed Martin flows down all contractual requirements to its subcontractors, evaluates deliverables for contract compliance, and allows minor non-conformances to be approved only by the proper authority.

In addition, the Defense Contract Management Agency (DCMA) did not:

E. escalate unresolved Corrective Action Requests (CARs) to the next higher level as appropriate and required by its policy, for effective resolution.
 

Recommendations

We recommend that the Joint Program Office:

A.1. ensure that the F-35 CSI Program is compliant with Public Law 108-136, Section 802, “Quality control in procurement of aviation CSIs and related services,” and the Joint Service CSI Instruction, “Management of Aviation Critical Safety Items”;

A.2. conduct periodic CSI Program evaluations of Lockheed Martin and its suppliers to ensure compliance with public law and the Joint Service CSI Instruction;

B.1. clearly define contractual criteria for the acceptance of all future and fielded aircraft to ensure that aircraft capabilities are verified;

B.2 ensure that all 21 system-level requirements that may not be met, in addition to the risks associated with the failure to meet these requirements, are documented, tracked, and mitigated using the established risk management process;

C. realign the quality assurance organization to report directly to the Program Executive Officer, define the organization’s roles and responsibilities, and staff the organization appropriately;

D.1. ensure that Lockheed Martin implements quality improvement initiatives to reduce the assembly defect rate to meet full rate production goals;

D.2. coordinate with DCMA to implement an effective root cause analysis and corrective action process in order to reduce assembly defect rate;

F. work with Lockheed Martin to ensure software quality management systems are improved; metrics should be reported on a periodic basis (for example, monthly) to evaluate process improvement; and

G.1. ensure that all minor non-conformances are evaluated and approved only by DCMA.

 

We recommend that the DCMA:

E.1. review all unresolved CARs and escalate those that meet the criteria established in DCMA policies and instructions,

E.2. assess all CARs that were not properly elevated and assess any impact on the product, and

G.2. ensure that Lockheed Martin flows down the appropriate technical requirements to its subcontractors and receives and evaluates contract deliverables within the required time frames.

 

Management Comments and Our Response

On January 20, 2015, JPO and DCMA provided comments on our findings and recommendations. The Joint Program Office agreed with six recommendations and partially agreed with three recommendations.

JPO partially agreed with the recommendation to track 21 system-level requirements, which it acknowledged will not be met. However, JPO does not consider the 21 system-level requirements as risks and did not agree to track them in its formal risk management process. We disagree with this approach because a final determination of performance has not been made and failure to track the risks in the formal risk management process prevents an identification of the plans necessary for closure.

JPO partially agreed with the recommendation to work with DCMA to implement an effective root cause analysis and corrective action process to reduce assembly defects to meet full-rate production goals. However, JPO stated that no additional changes to corrective action processes were necessary. We disagree with JPO’s response because additional quality initiatives are required to meet full?rate production goals and DCMA’s involvement is necessary to ensure objectives are met. Our recommendation was for JPO to take actions to identify and correct the cause of the program’s inability to reduce defect rates to support full-rate production.

JPO also partially agreed with our recommendation to ensure all minor non-conformances are evaluated and approved only by DCMA. The actions that JPO is planning to meet the intent of the recommendation.

DCMA agreed with all three of our recommendations. The actions that DCMA is planning to take meet the intent of the recommendations.


Click here for the full report (88 PDF pages), on the DoD IG website.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 20:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

17 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L'accord de coopération militaire de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni permet au fabricant de missiles MBDA d'entamer la rationalisation de son outil industriel de part et d'autre de la Manche. Grâce à ses exportations en 2014, il affiche un carnet de commandes à 12,6 milliards d'euros, soit l'équivalent de quatre années d'activité.

 

Antoine Bouvier, PDG de MBDA, préfère voir le verre à moitié plein. A l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires 2014, la filiale détenue par Finmeccanica (25%), Airbus Goup (37,5%) et le britannique BAE Systems (37,5%) a enregistré 4,1 milliards d'euros de prises de commandes, en légère hausse par rapport à l'année précédente. De quoi gonfler son carnet de commandes à 12,6 milliards, soit l'équivalent de plus de quatre années d'activités.

Toutefois l'exercice a été marqué par une baisse de chiffre d'affaires de près de 15% à 2,4 milliards d'euros. "C'est un point bas. Cela reflète les coupes budgétaires dans la défense en Europe et des retards sur les prises de commandes à l'export", explique le dirigeant. En France, le groupe a en effet perdu plus que quelques plumes avec la loi de programmation militaire. "En 2014, MBDA a eu 350 millions de crédits de paiement de la part de la France contre 500 millions en 2013", souligne le PDG. Il a alors fallu faire des choix et l’industriel a privilégié ses bureaux d’études plutôt que ses usines. MBDA a donc orienté les crédits de la DGA (direction générale pour l’armement) pour étoffer sa gamme de produits avec les développements de nouveaux missiles dans les domaines du combat terrestre (MMP), des antinavires légers (ANL) tirés depuis des hélicoptères et de croisière navale (MdCN). En échange, il a accepté une diminution significative de commandes de l'Etat français.

 

Faire jeu égal avec Raytheon et Lockheed Martin

Mais au-delà des chiffres, MBDA a consolidé sa dimension européenne. Longtemps, l'absence d'une Europe de la défense a été un handicap pour l'entreprise face à ses grands concurrents américains. "L'industrie de défense en Europe est la seule industrie pour laquelle un groupe européen ou des groupes nationaux ne peuvent pas optimiser leur base industrielle entre les différents pays [où ils sont présents, ndlr]. Chaque pays veut, légitimement, maintenir sur son territoire national l'ensemble des capacités technologiques pour être capable de définir des nouveaux produits. (…) Cette spécificité est un handicap majeur par rapport à nos grands concurrents américains. Ni Raytheon, ni Lockheed Martin n'ont cette contrainte sur le territoire américain", explique Antoine Bouvier. Il devenait donc de plus en plus difficile pour son groupe de faire jeu égal avec ces deux concurrents, chacun des trois détenant aujourd’hui entre 20 et 25% du marché mondial accessible des missiles.

 

Finmeccanica conditionne sa participation

Toutefois la situation évolue favorablement depuis la signature en 2010 du traité de coopération de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni. Conscients qu'ils n'ont plus les moyens de développer chacun de leur côté toute la gamme de missiles, les deux partenaires se partagent les compétences clés évitant une duplication inutile et coûteuse. Sur les douze compétences technologiques identifiées par les Etats et les industriels, quatre ont déjà été partagées. La France développe les compétences en matière de bancs de test et de systèmes embarqués, le Royaume-Uni celles en matière de transmissions de données et d'actuateurs (actionneurs des gouvernes des missiles). Chaque pays est ainsi dépendant de son partenaire. "En 2015, à Bourges, MBDA a un banc de test opérationnel sur le programme 100% britannique Brimstone tandis que notre site anglais de Lostock [dans les environs de Manchester, ndlr] vient de produire le premier actuateur pour le missile 100% français MMP", se félicite Antoine Bouvier.

Toutefois le PDG de MBDA doit également faire avec d'autres contraintes liées cette fois-ci à son actionnariat européen. Finmeccanica a menacé de vendre sa participation si l'Italie ne lançait pas de nouveaux programmes de missiles. De quoi aiguiser l'appétit d'Airbus Group en embuscade pour la racheter tandis que l'actionnaire britannique BAE Systems reste flegmatique. L'Europe de la défense n'est décidément pas un long fleuve tranquille.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 20:50
Fer de lance des blindés de Nexter, le VBCI attend toujours son premier client export. - photo EMA

Fer de lance des blindés de Nexter, le VBCI attend toujours son premier client export. - photo EMA

 

17/03 Alain Ruello / Chef de service adjoint - LesEchos.fr

 

Engagés dans un projet de regroupement à parité, les champions français et allemand de l’armement terrestre clôturent leurs « due diligences » dans deux semaines.

 

Ce n’est pas une blague. C’est bien le 1ier avril que se tiendra la réunion de clôture des procédures d’examen approfondi des comptes (« due diligence » en anglais) de Nexter et de Krauss-Maffei Wegmann (KMW), a-t-on appris de source proche. Engagés dans un projet de regroupement à parité, chacun des deux industriels de l’armement terrestre donnera alors sa vision de la valorisation de l’autre, ce qui pourrait faire ressortir un éventuel écart.

 

Baptisé (de manière très subtile) « Kant » pour « Krauss-Maffei Wegmann And Nexter Together », le projet prévoit que les champions français et allemands du blindé soient regroupés dans une holding commune, dont le capital sera partagé à parité par l’Etat français et la famille Bode Wegmann. Ce co-contrôle doit durer cinq ans, avant d’enclencher une véritable fusion. Dans les cartons, les deux industriels imaginent de construire ensemble le futur char lourd européen .

 

Les deux entreprises ont une taille comparable. En 2014, Nexter a réalisé un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros, en progression de 33 % (25 % hors croissance externe), dont plus de la moitié provient de l’international. Le carnet de commandes fermes représente plus de deux ans d’activité. De son côté, KMW affiche 750 millions environ de revenus et a engrangé plus d’un milliard de commandes. Quand le Français peut compter sur un plan de charge national fourni avec le grand programme Scorpion , son concurrent allemand, lui, fait des étincelles à l’international où il est mieux implanté.

 

Le 1er avril prochain, on saura donc combien Nexter et KMW valent chacun. Si les conclusions des banquiers conseils sont adoptées par les deux parties et qu’elles font ressortir un écart de valorisation important, il faudra bien trouver une solution puisque la remise en cause de la parité de détention du capital est exclue a priori.

 

Si cet éventuel écart joue en défaveur de Nexter, l’APE pourra faire un chèque pour le compte de l’Etat. Si c’est KMW qui vaut moins que son concurrent français, on imagine mal que la famille Bode Wegmann fasse de même car ses moyens sont forcément limités. La solution, pour lui éviter de payer la soulte, pourrait prendre la forme d’un régime différencié de dividendes.

 

Période d’exclusivité repoussée jusqu’à l’été

 

Quand ils ont démarré leurs négociations en juillet dernier, les deux parties avaient convenu d’une période d’exclusivité de neuf mois, ce qui les amenaient jusqu’au 2 avril pour conclure. Cette date va devoir être prolongée car, du côté français, il faudra attendre la promulgation de la loi Macron pour que Nexter soit privatisé, ce qui devrait être le cas au début de l’été normalement. « C’est le seul point dur du calendrier », confirme-t-on aux « Echos ». Un temps virulentes outre-Rhin, les critiques du projet se sont tues.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:55
Un aperçu du dispositif BlueDome. photo Sagem

Un aperçu du dispositif BlueDome. photo Sagem

 

13/03/15 Le Vif.be

 

À l'occasion du salon Euromaritime, Sagem, filiale du groupe Safran, a présenté une solution innovante pour lutter contre la piraterie maritime. Sous le doux nom de BlueDome se cache une arme, qui, bien que non létale, n'en est pas moins redoutable.

 

D'après un rapport publié en janvier 2014 par le Bureau Maritime International, 264 actes de piraterie en mer auraient été recensés en 2013. Si ce chiffre dénote une nette baisse par rapport aux statistiques des années précédentes, il reste malgré tout élevé. D'où l'ambition de créer un système de protection des navires civils qui soit efficace.

 

Les solutions actuelles, trop coûteuses

Des initiatives sur ce plan ont déjà vu le jour, mais elles restent coûteuses. Certains privilégient l'embarquement à bord de gardes armés, d'autres se contentent d'une protection rapprochée organisée par des marines militaires. La meilleure solution jusqu'à présent, serait encore d'éviter les zones dites "à risque", comme le détroit de Malacca, et le sud de la Mer Rouge. Ou d'accélérer pour y passer le plus vite possible, quitte à multiplier les surconsommations de combustible.

En janvier 2012, Sagem décide alors de s'allier avec d'autres industriels opérateurs civils et militaires français, pour développer le projet baptisé à l'époque "Auto-protection". La même année, l'initiative reçoit des financements à hauteur de 12,6 millions d'euros.

 

Un système complet

Pendant des années, le consortium planche sur l'élaboration d'un système qui soit le plus complet possible et multiplie les essais. Jusqu'à la présentation le mois dernier de BlueDome. Imaginée sous forme de couches successives, BlueDome se veut être une protection sur tous les fronts. Cela commence par la détection à longue distance des embarcations suspectes et l'analyse de leur comportement. Viennent ensuite les moyens de dissuasion, comme les canons acoustiques ou les projecteurs lumineux. S'ils s'avèrent insuffisants, des mesures anti-abordages sont alors déployées, parmi lesquels des fumigènes et des canons à eau d'une forte puissance. Si les pirates parviennent à franchir tous ces obstacles, et qu'ils s'emparent du navire, les marins pourront alors se réfugier dans la "safe room" : une pièce équipée de portes blindées étanches conçues pour résister à des tirs de kalachnikov.

 

BlueDome, à la pointe de la technologie

Durant tout ce processus, tout est fait pour faciliter la tâche à l'équipage. BlueDome se charge d'analyser les données à l'aide de ses multiples capteurs et agit en fonction. Le capitaine du navire n'a plus qu'à superviser les opérations depuis une tablette numérique. Celles-ci peuvent même être menées depuis l'extérieur du navire, dans les cas extrêmes.

Si cette solution reprend à son compte des méthodes déjà utilisées dans la protection des navires, elle n'en est pas moins innovante. D'abord, parce qu'il s'agit du premier système à intégrer toutes les étapes d'une protection anti-pirate. Aussi, le groupe Auto-Protection se démarque par l'intégration de nouveaux outils, à la pointe de la technologie. Parmi eux, le Vigy Observer. Cette tourelle panoramique compacte mise à disponibilité des garde-côte. Grâce à ses nombreux capteurs, ses caméras infrarouges et son télémètre laser, elle devrait permettre aux autorités de mieux prévenir les attaques pirates, mais aussi, d'y mettre fin plus facilement.

Avis aux amateurs, la commercialisation du BlueDome sera lancée courant 2015. En juin, une expérimentation en conditions réelles devrait être organisée à Brest, en France, sur le VN Partisan. Destiné à la formation et à l'entraînement, ce navire-plastron sera le premier à tenter d'esquiver les pirates à la force du BlueDome...

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:40
BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

 

16.03.2015 sputniknews.com

 

Le second porte-hélicoptères de classe Mistral destiné à la Russie prendra le large lundi après-midi.

 

Le Sébastopol, second porte-hélicoptères de classe Mistral construit par la France pour la Russie, effectuera des essais en mer de lundi à vendredi, a annoncé lundi une source informée.

 

Selon la source, le navire prendra le large lundi après-midi, la haute mer est prévue pour 13h30 heure locale.

 

Un représentant des chantiers navals français STX a antérieurement annoncé à RIA Novosti qu'il n'y aura pas de représentants russes à bord du Sébastopol. D'après lui, il faudra organiser de nouveaux essais en cas d'arrivée d'un équipage russe à Saint-Nazaire.

 

Le premier navire de classe Mistral destiné à Moscou, le Vladivostok, a effectué ses essais en mer avec un équipage russe à bord en octobre dernier.

 

La Russie et le constructeur naval français DNCS/STX ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de guerre de classe Mistral en 2011. La livraison du Vladivostok, initialement prévue en novembre 2014, est toujours suspendue par le président français François Hollande sur fond de crise en Ukraine. Le navire est en attente au port de Saint-Nazaire. Les Etats-Unis sont hostiles à la remise des deux navires à Moscou et ont proposé aux chantiers STX de construire un paquebot géant, dont le coût dépasse celui du contrat sur les navires pour la Russie. Moscou envisage de réclamer à la France une indemnité pour le non-respect du contrat.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:55
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet - photo Thierry Hameau (O-F)

 

Saint-Nazaire, 16 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le navire "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, a quitté lundi le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour sa première sortie en mer, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Le bâtiment militaire avait quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti peu après 13H00 après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs, sans marins russes à bord.

 

Cette première sortie en mer du "Sébastopol", dont le programme n'a pas été précisé, a été suivie des yeux par des dizaines de curieux.

 

Le navire devrait regagner le port de Saint-Nazaire vendredi, selon une source proche du dossier. D'autres essais techniques sont programmés en avril.

 

Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015, alors que le premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", toujours stationné à Saint-Nazaire, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014.

 

Paris avait annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine. La France a depuis dit à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".

 

La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros. Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 16:30
Credits : IISS

Credits : IISS

 

17 mars 2015 Romandie.com(AFP)

 

Téhéran - L'Iran et les Etats-Unis ont trouvé un accord sur 90% des questions techniques dans leurs négociations bilatérales sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, a affirmé mardi un responsable iranien présent à Lausanne (Suisse).

 

Nous sommes parvenus à un accord sur 90% des questions techniques lors des discussions avec le secrétaire américain à l'Energie Ernest Moniz, a affirmé Ali Akbar Salehi, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, cité par le site internet de la télévision d'Etat.

 

Nous avons des divergences sur une seule question majeure, que nous allons tenter de combler lors d'une nouvelle réunion prévue mardi soir à laquelle doivent participer les chefs de diplomatie iranien Mohammad Javad Zarif et américain John Kerry, a ajouté M. Salehi, sans préciser la nature du contentieux.

 

Ses déclarations contrastent avec celles, plus mesurées, d'un haut responsable américain selon qui il restait mardi matin des sujets difficiles dans les discussions.

 

Après une première journée de négociations tous azimuts lundi -- entre Américains et Iraniens à Lausanne et entre Téhéran et les Européens à Bruxelles -- MM. Kerry et Zarif se sont revus pendant deux heures mardi dans un palace de la ville suisse, accompagnés d'Ernest Moniz et d'Ali Akbar Salehi.

 

Mais depuis lundi soir, les parties expriment plus ou moins clairement leur scepticisme sur les chances de conclure un accord dans les jours qui viennent.

 

Après 12 ans de tensions entre l'Iran et les Occidentaux et 18 mois de pourparlers intenses, la République islamique et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France, et Allemagne) se sont donné jusqu'au 31 mars pour sceller un règlement politique qui garantirait que l'Iran n'aura jamais la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

17/03/2015 Christian Vignes - ladepeche.fr

 

Le contrat de vente de 24 Rafale à l'Égypte n'a pas fait plaisir qu'au gouvernement. Des industriels locaux sont directement concernés, comme Ségneré et Daher-Socata.

 

Il y a quelques semaines - cocorico ! - le gouvernement français annonçait la vente de 24 Rafale à l'Égypte. Enfin, le «meilleur avion de combat du monde» trouvait un débouché commercial en dehors de l'Hexagone, ce à quoi on ne s'attendait plus. Mieux, d'autres contrats, avec l'Inde et certains pays du Golfe, seraient en bonne voie, comme si le deal égyptien avait eu le don de débloquer le carnet de commandes. Bref, un succès pour l'avionneur Dassault, qui pourra avoir des retombées locales. Oui, parce qu'en matière aéronautique, les constructeurs s'appuient sur un réseau de sous-traitants, et justement, il y a en Bigorre des industriels capables de fournir des pièces pour ce fleuron, n'ayons pas peur des mots, de l'aviation française. Comme Ségneré SA, à Adé, où le boss, Jean-Michel Ségneré, se réjouit. «Ce contrat est une excellente nouvelle. Bien sûr que nous travaillons pour Dassault, et plus précisément sur des pièces du Rafale. Mais les 24 qui seront livrés à l'Égypte vont être assemblés, dans l'usine Dassault de Mérignac, avec le stock de pièces existant. Donc, pour le moment, ça n'augmente pas notre charge. Mais si les autres contrats aboutissent, alors là, oui, on aura de la charge. C'est vraiment une excellente nouvelle.»

 

Du côté de Daher-Socata, à Louey, c'est la même satisfaction qui s'affiche. «Bien sûr que nous sommes contents», assure Vincent Chanron, directeur de la communication du groupe, «d'abord parce que c'est un succès qui rejaillit sur toute l'industrie aéronautique française, et parce que nous sommes sous-traitants de Dassault, c'est même l'un de nos partenaires forts. Mais pas pour le Rafale, nous produisons des éléments uniquement pour ses appareils d'aviation d'affaires, comme les Falcon 5, 7 et 8X. Cela dit, nous avons dans le groupe Daher un vrai savoir-faire en matière de logistique et de mise en place de chaînes d'assemblage, ce dont Dassault aura besoin pour produire ces Rafale. C'est un peu indirect, mais quand même, nous serons partie prenante. Et bien sûr, nous espérons tous que d'autres contrats suivront…»

 

Autre entreprise bigourdane qui travaille sur le programme Rafale, la SFIB, à Bénac, dont la directrice, Carine Fauré, se félicite de ce contrat. Et de ceux à venir. «Oui, nous produisons des pièces pour le Rafale, et ce contrat va conforter notre plan de charge. Et bien sûr, on espère que les contrats qui sont en négociation vont aboutir.»

 

Bref, que du bon, en matière économique d'une part, mais aussi en termes d'image, nos entreprises spécialisées dans l'aéronautique sont performantes, puisqu'elles participent à la construction du «meilleur avion de combat du monde»…

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:55
Missiles : les trois défis de MBDA pour 2015

MBDA attend beaucoup des campagnes export du Rafale pour sécuriser son plan de charges. (photo Dassault Aviation)

 

17/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit des fondamentaux financiers et économiques solides, MBDA doit lever toute une série de défis pour sécuriser complètement son activité au-delà de 2017.


 

Le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, peut être un patron heureux. Tous les clignotants du missilier européen sont au vert ou presque. Les prises de commandes (4,1 milliards d'euros, contre 4 milliards en 2013), dont celles à l'exportation (2,5 milliards, contre 2,2 milliards en 2013), ont battu de nouveaux records, tandis que la marge opérationnelle est proche des 10%. Seule petite contrariété mais qui était anticipée par la direction de MBDA, le chiffre d'affaires est en forte baisse (14%), glissant de 2,8 milliards d'euros à 2,4 milliards en raison de la contraction des budgets de défense en Europe, notamment en France et Grande-Bretagne.

Pas de panique pour autant, Antoine Bouvier a prévenu que "le chiffre d'affaires en 2015 se rapprocherait de 3 milliards d'euros" (contre 2,8 milliards en 2013 et 3 milliards en 2012). Une remontée logique puisque MBDA a engrangé ces deux dernières années 8 milliards d'euros de prises de commandes. Ce qui gonfle son carnet à 12,6 milliards à fin 2014 (10,8 milliards en 2013 et 9,8 milliards en 2012) grâce à un book-to-bill (ratio entre prises de commande et chiffre d'affaires) de 1,6 en moyenne sur 2013 et 2014. Pour autant, MBDA a du pain sur la planche pour glisser vers un avenir radieux. Et donc pas mal de défis à relever.

 

1/ Le défi permanent de l'exportation

L'exportation reste un défi permanent pour une entreprise 100 % défense comme MBDA. D'autant que le missilier doit faire face ces dernières années à une violente contraction des budget de défense en Europe. Dans l'esprit d'Antoine Bouvier, l'export doit donc prendre le relais et assurer "une dynamique de croissance importante". Il a gagné ce pari en 2013 et en 2014. Et devrait récidiver en 2015. Notamment grâce aux deux contrats signés en février en Égypte pour équiper les 24 Rafale (Mica, Scalp) et FREMM (Aster 15, Exocet) pour un montant de 1,1 milliard d'euros (dont 800 millions pour le contrat Rafale) et à celui en en cours de finalisation pour les corvettes Gowind (entre 300 et 400 millions). "Les contrats Egypte arrivent au bon moment en raison de l'incertitude sur la charge qui pesait en 2016 et 2017", a admis Antoine Bouvier. MBDA obtient en propre 40 % du montant du contrat et le solde est pour la filière (60%).

Le PDG de MBDA compte sur un deuxième grand contrat pour sécuriser complètement son plan de charge. Il a le choix entre les campagnes Rafale les plus prometteuses à plus ou moins court terme (Qatar et Inde) et celles sur la défense aérienne (Pologne, Turquie et Inde). Pour autant, ce sont toutes des campagnes difficiles et loin d'être gagnées en 2015. Soit pour des raisons de glissement de calendrier (Rafale Inde et Qatar, Air Defence en Pologne et Turquie), soit en raison de la perte du contrat (Pologne), ou soit en raison de l'arrêt du programme (Air Defence en Inde). Sur le SR-SAM, qui est une "déception" en 2014,  "notre objectif est de relancer cette campagne en 2015 sur la base du Make In india et de comprendre si ce programme a toujours des bases solides ou de réorienter  nos activités en Inde", a expliqué Antoine Bouvier.

En dehors des grands contrats, MBDA devraient comme chaque année obtenir des plus petits contrats (entre 50 et 200 millions d'euros) comme cela été le cas en 2014 avec le contrat Exocet au Brésil (130 millions d'euros) pour armer les hélicoptères de la marine. Par exemple, MBDA a une trentaine de campagnes plus ou moins actives en Inde.

 

2/ Le défi des programmes domestiques

Après avoir signé les contrats de développement du MMP (Missile moyenne portée), puis des missiles FASGW(H)/ANL (Future Anti Surface Guided Weapon (Heavy)/Anti Navire Léger), MBDA attend encore de la part de la direction générale de l'armement (DGA) la notification du contrat de développement de la modernisation de l'Aster 30, l'Aster 30 block 1NT dans le cadre d'une coopération franco-italienne. Une signature qui devait intervenir en fin d'année et qui a été depuis repoussée de semaine en semaine. Cette incertitude pourrait être liée à l'obtention ou pas du contrat Air Defence en Pologne (Wisla). En tout cas, on reconnait chez MBDA des discussions sur le lancement de ce programme. Dans sa nouvelle évolution, l'Aster 30 verra sa capacité d'interception augmentée pour traiter des missiles d'une portée allant jusqu'à 1.500 km.

C'est aussi le cas pour la modernisation du missile nucléaire ASMPA (air-sol moyenne portée amélioré). Conformément au discours de François Hollande sur la dissuasion nucléaire à istres, MBDA a obtenu de la part de la DGA des programmes d'études amont (PEA) sur la vitesse, "un élément déterminant" pour ce type de missile, la furtivité et les trajectoires de vol en vue de  développer le successeur du missile de la composante nucléaire aéroporté à l'horizon 2050. "C'est un programme qui tire la technologie pour l'ensemble de la filière missilière française", a rappelé Antoine Bouvier. En Grande-Bretagne, MBDA vise la modernisation du missile air-air ASRAAM et des études de faisabilité du programme Spear 3 pour équiper le F-35 d'une bombe planante.

Des contrats attendus par MBDA, qui a d'ailleurs consenti d'importantes réductions de charges de production en contrepartie de la notification de contrats de développement des futurs programmes de missiles. Notamment en France où MBDA a encaissé une baisse de 30 % sur les deux dernières lois de programmation militaire (LPM). Par exemple, MBDA n'a reçu en 2014 que 350 millions d'euros de crédits de paiement de la DGA. Aussi, il serait juste que la France se décide enfin pour la modernisation de l'Aster 30. En outre, en Grande-Bretagne, les experts s'attendent à de nouvelles coupes dans le budget du ministère de la Défense.

 

3/ Le défi de consolider la filière missilière italienne

Depuis l'arrivée du nouvel administrateur délégué et directeur général de Finmeccanica Mauro Moretti, MBDA Italie est entrée dans une période d'incertitude. Aussi bien sur le plan de la charge que sur le volet capitalistique. "Nous attendons du gouvernement italien la consolidation des budgets missiles en Italie, a reconnu Antoine Bouvier. Nous avons besoin d'avoir une visibilité sur le pipeline à venir. Et précisément nous avons besoin de savoir si les hypothèses de travail sont toujours les mêmes". Entre autre, la filiale italienne du missilier européen attend la notification de la modernisation de l'Aster 30. Pour autant, l'Italie cherche à faire des économies dans son budget de la défense, selon de bons observateurs de la filière défense italienne.

Ce qui pourrait pousser Finmeccanica à vendre les 25% qu'il détient dans MBDA. Des expressions d'intérêt, dont Airbus Group, ont déjà été adressées à Mauro Moretti, qui terrifie son entourage. Le président exécutif d'Airbus Group Tom Enders a déclaré fin février qu'il comptait discuter cette année avec Finmeccanica, notamment concernant MBDA, qui a pour actionnaires, outre le groupe italien, Airbus Group (37,5%), le britannique BAE Systems (37,5%). Le groupe italien semble être entré dans une période compliquée. D'autant qu'il y a une volonté de la part de Mauro Moretti de mettre au pas les grands barons de Finmeccanica, notamment dans les filiales.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:55
Les IRT créent l’association French Institutes of Technology

 

Mars 16, 2015 electronique-eci.com

 

Les IRT créent l’association French Institutes of Technology Créés il y a trois ans, les huit Instituts de Recherche Technologique (IRT) ont gagné leur premier pari, celui d'être déjà des outils d'excellence pleinement opérationnels et des acteurs agiles du renouveau industriel français comme de la révolution de l'économie, de la société et des usages. Aujourd’hui, ils vont plus loin en créant l’association French Institutes of Technology.

 

Les 300 partenaires industriels et académiques des IRT travaillent au sein de plus de 120 projets qui permettent d'aller plus vite et plus loin pour produire des connaissances, des procédés, des briques technologiques ou des solutions prêtes à l'emploi. Un seul enjeu, innover pour créer de la valeur pour les industriels, grands groupes comme ETI, PME et Start-up qui sont membres, partenaires ou clients, avec le concours des acteurs académiques et le support de l'Etat, des collectivités territoriales.

 

Les huit IRT partagent également l'ambition commune d'être le fer de lance de la Recherche Technologique française au niveau international, tout en irriguant l'ensemble des écosystèmes locaux de Recherche et d'Innovation français. Dès leur création, ils se sont régulièrement réunis pour partager leurs bonnes pratiques et trouver des solutions très souvent collectives aux questions posées.

 

Désormais, ces IRT s’étendent en créant l'Association des IRT "French Institutes of Technology" (FIT) avec quatre objectifs :

- renforcer l'attractivité, et promouvoir le modèle des IRT, dans leur diversité structurelle et organisationnelle, tant sur un plan national qu'international.

- être l'interlocuteur de la Commission Européenne pour que les IRT trouvent toute leur place au sein des différents programmes de Recherche et d'Innovation et notamment les programmes H2020.

- promouvoir les échanges entre ses membres et la coordination de leurs actions pour optimiser leur efficacité de fonctionnement, leur développement et leur pérennisation.

- développer la cohérence entre les différents objets du Programme «Investissements d'Avenir», notamment en renforçant les liens entre les mondes académiques et industriels. Cette cohérence pourra également s'illustrer entre les IRT par l'identification d'axes communs thématiques de coopération scientifique.

 

"La création de cette association va dans le bon sens. Elle donne davantage de visibilité en Europe et à l'international à la recherche technologique de notre pays. L'association sera un interlocuteur précieux pour le CGI dans la préparation du PIA 3," se réjouit Louis Schweitzer, Commissaire Général à l'Investissement.

 

French Institutes of Technology a élu ce jour Vincent Marcatté, Président de b<>com, comme Président de l’association, et Gilbert Casamatta, Président de l'IRT Saint Exupéry, comme Vice-Président. Ils bénéficieront de la contribution active de l'ensemble des autres Présidents des IRT et du soutien d'un Comité Opérationnel composé des Directeurs Généraux au sein duquel ont été élus Stéphane Cassereau, Jules Verne, Secrétaire Général, et Pascale Boissel, Bioaster, Trésorière.

 

Pour Vincent Marcatté : "La création de French Institutes of Technology va nous permettre d'inscrire les IRT de manière visible et durable dans le paysage national et international et de faciliter notre développement en harmonie avec les autres acteurs de la Recherche et de l'Innovation. Je remercie au nom de l'ensemble des IRT tout particulièrement le Commissariat Général à l'Investissement qui a encouragé la création de notre Association et tous ceux qui depuis le début soutiennent notre action."

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:35
H-155 Dauphin - photo Airbus HC

H-155 Dauphin - photo Airbus HC

Ce contrat est évalué, selon Reuters, à trois milliards de dollars (2,8 milliards d'euros), dont 1,4 milliard d'euros pour Airbus Helicopters

 

16/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Helicopters a annoncé lundi avoir signé un contrat pour le développement et la fabrication en Corée du Sud d'un nouveau programme de plus de 300 hélicoptères légers militaires et civils.


 

Sacré Norbert Ducrot.... Dix ans après avoir réussi le "casse du siècle" en Corée du Sud pour le compte d'Airbus Helicopters au nez et à la barbe des hélicoptéristes américains, ce vendeur hors-pair récidive à nouveau. Le vice-président du constructeur de Marignane pour l'Asie du Nord (Chine, Corée du Sud et Japon) a signé un accord avec l'industriel coréen KAI (Korean Aerospace Industries) en vue de développer et fabriquer cette fois plus de 300 appareils civils et d'attaque de la classe des 5 tonnes destinés à l'armée coréenne et au marché civil. KAI doit encore de son côté signer le contrat final avec le gouvernement dans les prochaines semaines.

"Ce contrat exceptionnel par son ampleur porte sur le développement et la fabrication de 214 hélicoptères militaires d'attaques et une centaine d'appareils civils destinés au marché civil et parapublic coréen", a expliqué à l'AFP Norbert Ducrot. Et ce n'est pas rien car il a mis hors jeu ou presque les Américains, qui sont pourtant chez eux à Séoul avec 50.000 GI stationnés en Corée du Sud. Il justifie une nouvelle fois son surnom, Norbertcopter....

 

1,4 milliard d'euros pour Airbus Helicopters

Du lourd, du très lourd pour Airbus Helicopters. Car ce contrat est évalué, selon Reuters, à 3 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros), dont 1,4 milliard d'euros pour le constructeur de Marignane. "C'est un accord d'autant plus structurant qu'il prévoit un volet exportations", a fait valoir Norbert Ducrot. Airbus estime le potentiel de vente mondiale du LCH et LAH a au moins de 600 appareils, "ce qui peut représenter pour Airbus Helicopters un revenu de plusieurs milliards d'euros dans les 20 prochaines années, si l'on ajoute les opérations de support et de maintenance".

L'appareil civil, le LCH (Light Civil Helicopter), sera développé sur la base de l'EC155 B1, toute dernière version du Dauphin, qui inclut les versions militaire (Panther) et parapublique, et servira de base pour le développement par KAI d'un dérivé militaire léger, le LAH (Light Armed Helicopter). Des hélicoptères qui devraient être motorisés par Turbomeca (Arriel), selon nos informations. Les premières livraisons du LCH (15 millions de dollars par appareils) et du LAH (20 millions) sont prévues respectivement en 2020 et 2022. Ces appareils doivent remplacer une partie de la flotte vieillissante des McDonnell Douglas 500MD et AH-1S Cobra, en service depuis des décennies, ont indiqué des responsables de KAI.

 

Le nouveau souffle du Dauphin

"Grâce à cette nouvelle coopération, nous pensons pouvoir doubler le chiffre de vente du Dauphin dans les 20 prochaines années", a précisé Norbert Ducrot. Quelque 1.100 appareils Dauphin ont été livrés dans le monde depuis ses débuts en 1975. Il va enfin donner un nouveau souffle au programme Dauphin, dont le successeur le H160 doit entrer en service en 2018. "Nous engageons notre plein support dans l'assurance que les programmes LCH et LAH seront achevés à l'heure, au coût et aux spécifications" prévus contractuellement, a expliqué le PDG d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury.

Airbus Helicopters s'engage à un transfert de savoir-faire technique, comme il l'a déjà réalisé sur le Surion à partir de 2005, pour aider la Corée du Sud à développer de nouveaux appareils surplace. "Les programmes LCH et LAH seront développés à partir de notre coopération avec KAI sur le Surion, qui est devenue une référence dans le cadre d'un partenariat réussi. En continuant notre relation, nous allons réduire significativement les risques pour ces deux nouveaux programmes en développement, en respectant toutes les exigences des missions", a précisé Guillaume Faury.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:50
EC175 Winter Campaign - photo Airbus HC

EC175 Winter Campaign - photo Airbus HC


17 mars 2015 Airbus Helicopters

 

40 degrees below zero

Last year, Airbus Helicopters performed cold tests to certify its aircraft for operation in freezing temperatures.

Relive the event and follow a team as they go as low as minus 40 degrees Celsius.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:25
photo FAA - Marine Nationale

photo FAA - Marine Nationale

 

16 03 2015 par FAA

 

Mercredi 11 mars 2015, le bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville a retrouvé son élément naturel, l’eau salée de la mer des Antilles lors de sa remise à flot.

 

Pendant près de trois mois, l’équipage du Dumont d’Urville, en lien avec un maître d’œuvre industriel et les moyens militaires de soutien, a réalisé plus de 800 lignes de travaux au bassin de Radoub. Le passage au sec du bâtiment aura notamment permis d’effectuer des travaux sur les machines, de réfection de la plate-forme hélicoptère et des locaux vie de l’équipage.

 

A présent accosté à la base navale de Fort-de-France, le Dumont entame une période d’essais à quai avant de reprendre la mer pour une ultime phase de vérification et valider ensuite la fin de cet arrêt technique majeur. Le Dumont entamera alors une période d’entrainements à la mer pour permettre à l’équipage de reprendre ses marques et être prêt à remplir parfaitement toutes les missions qui leurs seront ordonnées.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:20
Boeing Updates NATO AWACS with 21st Century Flight Deck, Avionics

 

Mar 12, 2015 ASDNews Source : The Boeing Company

 

    Improving capability, efficiency, situational awareness for operators

 

Boeing [NYSE: BA] recently completed the first flight of a NATO Airborne Warning and Control System (AWACS) aircraft with modern flight deck and avionics systems that replace 1970s-era analog systems.

During the two-hour flight on Dec. 31 testers evaluated five full-color glass displays with customizable engine, navigation and radar data. The systems performed better than expected and the program will now enter an extensive flight test qualification phase. Fourteen NATO AWACS in total will receive the flight deck modernization, delivery of the first upgraded aircraft is scheduled for January 2016.

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:55
AS532 Cougar rénové photo Thierry Rostang Airbus HC

AS532 Cougar rénové photo Thierry Rostang Airbus HC

 

13 mars Aerobuzz.fr

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné, ce vendredi 13 mars, deux AS532 Cougar rénovés, au profit de l’armée de Terre française. Trois et cinq AS532 Cougar rénovés ont été respectivement livrés en 2013 et en 2014. Sept appareils seront livrés cette année.

 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:55
Leclerc - CERES (photo Armée de Terre / CNES)

Leclerc - CERES (photo Armée de Terre / CNES)

 

13 mars 2015 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Avec trois satellites pour des missions de renseignements d’origine électromagnétique dont la réalisation a été confiée à Airbus Defence et à Thales, et 200 chars Leclerc rénovés dont le marché a été attribué à Nexter, ces trois industriels de la défense vont bénéficier globalement de 780 millions d’euros de contrats.

 

La direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier deux contrats aux industriels de la défense, l'un pour la première phase de réalisation du système Ceres (satellites pour des missions de renseignements) à Airbus Defence and Space et à son co-traitant Thales, l'autre pour la rénovation du char Leclerc dont va bénéficier Nexter.

 

Le système spatial Ceres de recueil de renseignement électromagnétique permettra à la France de collecter, à l’horizon 2020, sans contrainte juridique de survol et en tout temps, du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface. Le budget couvrant la réalisation et la mise en orbite de Ceres est de l’ordre de 450 M€.

 

La maîtrise d’ouvrage du programme Ceres est assurée par la DGA. Le Cnes (Centre national d'études spatiales) agit en tant que maître d’ouvrage délégué.

 

La DGA vient par ailleurs de notifier à la société Nexter Systems le marché de rénovation du char Leclerc. Cette commande constitue la troisième opération lancée par le ministère de la Défense dans le cadre du programme Scorpion destiné à moderniser les forces de contact de l’armée de terre.

 

D’un montant d’environ 330 M€, le contrat prévoit la livraison à partir de 2020 de 200 chars Leclerc rénovés et de 18 dépanneurs de char DCL rénovés.

 

Grâce au développement d’interfaces spécifiques pour le nouveau système de radio tactique Contact et le système d’information et de commandement Scorpion (SICS), le char Leclerc rénové pourra collaborer efficacement en réseau avec toutes les composantes des futurs GTIA (groupes tactiques interarmes) « Scorpion ».

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:35
Airbus Helicopters signe un gros contrat avec la Corée du Sud

Le contrat stipule la fabrication de 214 hélicoptères militaires d'attaques et d'une centaine d'appareils civils destinés au marché civil. Le contrat stipule la fabrication de 214 hélicoptères militaires d'attaques et d'une centaine d'appareils civils destinés au marché civil.

 

16/03/2015 Le Point.fr

 

L'industriel français a conclu un accord de développement de 1,5 milliard d'euros "sur 20 ans" avec le sud-coréen Korea Aerospace Industries (KAI).

 

Airbus Helicopters a signé lundi à Séoul un contrat de 1,5 milliard d'euros avec le sud-coréen Korea Aerospace Industries (KAI). L'accord porte sur le développement et la fabrication de plus de 300 hélicoptères civils et militaires, a annoncé un responsable du groupe européen.

"Ce contrat exceptionnel par son ampleur porte sur le développement et la fabrication de 214 hélicoptères militaires d'attaques et d'une centaine d'appareils civils destinés au marché civil et parapublic coréen comme la sécurité publique, le secours et sauvetage, la surveillance des lignes électriques, etc.", a déclaré Norbert Ducrot, vice-président d'Airbus Helicopters en Asie du Nord.

"Ce contrat de développement et de production représente 1,5 milliard d'euros pour Airbus Helicopters sur vingt ans", a-t-il précisé. L'appel d'offres avait été lancé en juin 2014. La filiale d'Airbus Group, numéro un mondial des hélicoptères civils, était opposée à l'italo-britannique Agusta Westland et son AW 169 ainsi qu'à l'américain Bell Helicopters et son Bell 430. L'appareil civil appelé LCH (Light Civil Helicopter) sera développé sur la base de l'EC155 B1 (toute dernière version du Dauphin) et ne nécessitera pas de nouvelle certification.

 

"Gagnant-gagnant"

Le LCH servira également de base pour le développement par KAI d'un dérivé militaire léger, le LAH (Light Armed Helicopter), qui sera qualifié par l'armée de terre coréenne. Les premières livraisons du LCH et entrées en service du LAH sont prévues respectivement en 2021 et en 2022. Le LAH, appareil de cinq tonnes, sera équipé d'une tourelle canon placée à l'avant de l'appareil comme ses homologues de la catégorie supérieure Tigre et Apache. "C'est un accord d'autant plus structurant qu'il prévoit un volet exportations", a commenté Norbert Ducrot.

Airbus estime le potentiel de vente mondiale du LCH et LAH a au moins 600 appareils, "ce qui peut représenter pour Airbus Helicopters un revenu de plusieurs milliards d'euros dans les 20 prochaines années, si l'on ajoute les opérations de support et de maintenance". Ce partenariat est "réellement gagnant-gagnant", souligne le responsable, puisqu'il permet à KAI de développer son industrie aéronautique et à Airbus d'augmenter significativement ses parts de marché mondiales sur le segment des hélicoptères de moyen tonnage.

 

"Flotte militaire importante"

"Nous avons déjà vendu plus de 1 000 hélicoptères de la famille Dauphin dans le monde et, grâce à cette nouvelle coopération, nous pensons pouvoir doubler ce chiffre dans les 20 prochaines années", a-t-il également expliqué. Avec ce contrat, Airbus Helicopters va conforter sa présence en Corée du Sud, pays encore considéré comme la chasse gardée des États-Unis. Il intervient près de 10 ans après celui portant sur 240 appareils de transport militaire, déjà remporté avec KAI. Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) avait déjà été préféré à Bell et AgustaWestland.

En Corée du Sud, le marché civil des hélicoptères, assez restreint pour des raisons historiques, est amené à se développer. Le pays "dispose en revanche d'une flotte militaire importante de plus de 700 hélicoptères majoritairement constituée de plateformes américaines vieillissantes" qu'il faut renouveler, ce qui offre de belles opportunités pour des groupes comme Airbus.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:35
Les ministres de la Défense de l’ASEAN réunis en Malaisie

 

15/03/2015 Vietnam +

 

Le ministre de la Défense Phùng Quang Thanh s’est rendu en Malaisie pour la 9e conférence des ministres de la Défense de l'ASEAN (ADMM-9).

 

A la tête d’une haute délégation de l'Armée populaire du Vietnam, le général Phung Quang Thanh participera à cet événément qui aura lieu les 15 et 16 mars à Langkawi, dans l'État de Kadah, au Nord-Ouest de la Malaisie.

 

C'est une bonne opportunité pour le Vietnam de manifester sa participation active, dynamique et responsable dans les domaines de coopération dans le cadre de l'ADMM, ainsi que de continuer à mettre en œuvre de ses initiatives en matière de défense au sein de l’ASEAN.

 

À cette occasion, la délégation vietnamienne participera aussi au vernissage du salon international de l’aéronautique et de la navigation maritime de Langkawi 2015 en vue d’impulser la coopération entre le Vietnam et la Malaisie.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 12:35
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

10/3/2015 Airbus DS

 

Aircraft is first to be delivered to export customer.

 

Airbus Defence and Space has formally delivered the first of four Airbus A400M military transport ordered by the Royal Malaysian Air Force. The handover also marks the first delivery of an A400M to an export customer outside the original launch nations.

 

The aircraft was accepted at the A400M Final Assembly Line in Seville, Spain on 9 March by Chief of Malaysian Defence Force General Tan Sri Dr. Zulkifeli, witnessed by Datuk Nozirah, Deputy Secretary General of Ministry of Finance, and Dato Dr. Rothiah, Deputy Secretary General of Ministry of Defence, who signed the Transfer ot Title on behalf of the Ministry of Defence. Chief of RMAF, General Dato' Sri Roslan Bin Saad, said: “The A400M will give the RMAF the most advanced heavy transport capability in the region and enable us to undertake an extraordinary range of military and humanitarian operations.”

 

Bernhard Gerwert, CEO Airbus Defence and Space, said: “We are extremely proud to deliver the first A400M to our first export customer - Malaysia. These aircraft will transform Malaysia’s air mobility force thanks to the A400M´s unique combination of strategic and tactical capabilities. Today sends a clear message that the A400M is not just a specialised aircraft designed and developed for Europe’s air forces, but is truly the new reference in tactical and strategic transport market globally – fulfilling both roles in a single machine.”

 

After arrival in Malaysia, the A400M will star in the LIMA airshow at Langkawi, 17-21 March.

 

Check out the First Engine run, First Taxi, Painting and First Flight of the aircraft for the Malaysian Air Force.
 

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