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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:25
Russia has proposed joint development of the T-50 to Brazil

15.10.2013 Rostec

 

The two sides are expected to discuss the creation of advanced aviation technology

 

The Russian delegation has invited Brazil to participate in the joint development of its fifth-generation T-50 (PAK FA).

 

During negotiations, the parties will discuss military and technical cooperation, according to reports of RIA Novosti based on information from representatives of the delegation.

 

Led by minister of defense Sergei Shoigu, the Russian delegation will visit Peru and Brazil from October 14-17. The delegation also includes Alexander Fomin, head of the Federal Service for Military-Technological Cooperation, and Anatolii Isaikin, head of Rosoboronexport.

 

Brazil has still not yet selected the winner of the bidding competition for 36 fighter aircraft for its air force. The estimated amount of the contract is $4 billion.

 

“We are prepared to propose to our partners at the negotiations in Brazil not only the purchase of modern, ready-made models of aircraft such as the Su-35, but also the opportunity to develop in tandem future aircraft models such as the T-50,” said a representative of the delegation.

 

The Brazilians have three aircrafts: the French RAFAL, the Boeing F/A-18E/F Super Hornet, and the SAAB JAS-39. The Su-35 is not included in this list, which is why Russia has proposed the purchase of ready-made fighter jets in addition to the opportunity to co-produce the new, advanced aircraft systems.

 

The fifth-generation T-50 fighter has a top speed of more than 2,500 km/h, as well as artificial intelligence–the plane is able to perform complex operations without the aid of the pilot. The T-50 also has automatic target recognition, and special transceiver electronics are designed to inform the pilot of potential threats.

 

Key elements of the T-50 design have been produced at Rostec plants. Designers at the United Engine Corporation developed the propulsion system. Specialists of RT-Khimkompozit made the cockpit canopy and trim.

 

The company Radio-Electronic Technologies designed the avionics and other electronic equipment to meet the requirements of a fifth-generation aircraft.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:20
L’avion de combat « low cost » : mythe ou réalité ?

 

14 octobre 2013 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

Ce n’est pas la première fois qu’un avionneur américain tente de forcer la main du Pentagone. Avant Textron et son Scorpion, il y a eu Northrop et son Tigershark, avec la même ambition de proposer aux militaires américains un avion à bas coûts.


 

Dans quelques semaines, le biplace Scorpio effectuera son premier vol, un biréacteur tactique et d’entraînement avancé né d’une initiative du groupe Textron, associé à la startup AirLand Enterprises. Malheureusement, les responsables du programme ne révèlent ni le montant de leur investissement, ni le prix « fly away » de l’appareil. Mais ils laissent entendre que le Scorpio sera à l’origine d’une petite révolution sur le marché des avions de combat, le prix de revient à l’heure de vol annoncé étant de 3 000 dollars seulement. Une affirmation qu’il est bien entendu impossible de vérifier.

 

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Textron et Airland sauront-ils convaincre le Pentagone de l’intérêt du Scorpion ? - Textron

Le Pentagone n’a pas été sollicité, le but de l’opération étant d’anticiper ses besoins à venir et de répondre en parallèle aux attentes du marché à l’exportation. On pense notamment à la succession du Northrop T-38 Talon qui devrait être retiré du service à partir de 2023, arrivé à bout de potentiel.

Contrairement à ce qu’affirment certains commentateurs américains, sur le plan des grands principes, le Scorpio compte un certain nombre de précédents lointains. Ainsi, Northrop a jadis proposé à l’USAF au tout début des années quatre-vingts un avion de combat léger, le Tigershark, audacieusement baptisé F-20, une vraie-fausse appellation militaire. Mais le Pentagone ne s’était pas laissé convaincre et les armées de l’air étrangères n’avaient pas été au-delà d’un intérêt poli. L’expérience prouvait, en effet, qu’un matériel militaire ne peut être exporté sans bénéficier au préalable de commandes nationales.

Aujourd’hui, en des temps de disette budgétaire, un avion low cost est évidemment susceptible de retenir davantage l’attention que dans le passé. D’autant plus que les militaires ont constamment cherché l’efficacité opérationnelle en incitant leurs fournisseurs à innover. Ainsi, en 1973, le Pentagone avait envisagé la formule dite du « hi-lo mix » (high-low mix) qui aurait conduit à aligner tout à la fois des avions de combat très performants, à l’image du F-15, en même temps que des appareils plus simples, plus légers et nettement moins coûteux, réservé aux missions les moins sophistiquées.

 

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Le Scorpion de Textron en cours d’assemblage final - Textron

 

C’est ce raisonnement qui avait conduit au Lightweight Fighter (« LWF »), programme dit de démonstration technologique conduit jusqu’au vol de prototypes. Il s’agissait de low cost, à une époque où l’expression n’était pas encore inventée. Un appel d’offres avait suscité un grand intérêt et deux propositions avaient été retenues, celles de General Dynamics et Northrop. Ainsi étaient nés les YF-16 et YF-17.

Très vite, General Dynamics avait imaginé d’aller bien au-delà des limites du contrat de développement qui lui avait été attribué et envisagé de produire son avion en série, pour des clients étrangers, l’USAF n’ayant pas exprimé d’intérêt opérationnel direct. A partir de ce moment, le dossier a évolué dans la précipitation, dans la mesure où quatre pays européens, Pays-Bas, Belgique, Danemark et Norvège, avaient décidé en 1974 de choisir un même type d’avion de combat et d’en commander conjointement non moins de 348 exemplaires. General Dynamics et Pratt & Whitney déployèrent alors des efforts considérables, soutenus par les autorités de Washington, leur objectif prioritaire étant de contrer Dassault, accessoirement Saab. Le premier proposait le Mirage F1E remotorisé avec un Snecma M53, le second le Viggen. Le F-16 l’emporta de haute lutte et, dans une certaine mesure, le hi-lo mix devint une réalité.

 

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Le Scorpion de Textron, un projet à suivre…  Textron

 

C’est cet exploit que Textron rêve de rééditer, avec son partenaire AirLand et le motoriste Honeywell. Un pari audacieux qui, de toute évidence, dérange la « fighter mafia  », expression quelque peu méprisante qu’utilise volontiers Scott Donnelly, directeur général de Textron, bien conscient de déranger l’ordre établi du complexe militaro-industriel américain. Il s’agit, en effet, de mettre sur le marché un avion au prix « accessible », une initiative en principe bienvenue au moment où les budgets militaires sont mis à mal. Reste à savoir si le Scorpio sera considéré comme une proposition crédible.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:55
Sagem présente son Patroller à l’armée de terre

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

 

14.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

L’industriel français Sagem (groupe Safran), a présenté pour la première fois officiellement son drone Patroller à l’armée de terre la semaine dernière. Le Patroller a notamment été présenté aux spécialistes de la guerre électronique, à l’occasion du 9ème Forum du renseignement de l’armée de terre, organisé cette année à Saumur.

Le drone que Sagem souhaite proposer face au Watchkeeper pour succéder au SDTI (Système de drone tactique intérimaire) a réalisé cet été (juillet/août) 16 vols complémentaires d’essais, en configuration multi-capteurs. Cette campagne de vols fait suite à celle menée en juin dernier (relire l’article de FOB ici). Sagem se félicite des résultats obtenus lors de cette dernière campagne. Ces vols, qui ont été organisés en région parisienne, visaient à valider les performances de l’aéronef muni de son pod de guerre électronique. La charge utile COMINT (COMmunications INTelligence) de Thales et la boule optronique Euroflir 410 (Sagem) combinées, en temps réel depuis la station sol, ont montré de « très bons résultats », notamment pour l’aspect guerre électronique. Les relevés de radio-goniométrie ont révélé une précision élevée sur les émetteurs militaires et civils en plastron, selon l’industriel français. Ainsi qu’une  « sensibilité nominale » à propos de la comptabilité radio-goniométrie avec l’ensemble des équipements radios et électroniques de bords. C’est donc une configuration multi-capteurs dérisquée que propose aujourd’hui Sagem à l’armée de terre, avec un pod guerre électronique calibré pour offrir la précision compatible avec les missions militaires.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 12:55
Les grands chantiers de la base navale de Toulon

Le prochain passage du porte-avions « Charles-de-Gaulle » en bassin, prévu pour 2016, doit entraîner de lourds travaux de mise aux normes dans la base navale.

 

14 octobre 2013 varmatin.com

 

L’arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade et le grand carénage du Charles-de-Gaulle concentrent l’essentiel des travaux prévus dans le port militaire pour les trois ans à venir

 

Il est un quartier de Toulon où des millions sont engagés chaque année pour des travaux de toute sorte. Une ville dans la ville où les quelque 20 000 travailleurs quotidiens ne se plaignent guère, pourtant, des nuisances liées aux chantiers. Cet endroit, c'est la base navale. Et à la tête de ces travaux colossaux, on trouve l'Établissement(1)du service infrastructure de la Défense (Esid).

 

L'Iper du « Charles » déjà en préparation

 

À l'arsenal comme ailleurs au pied du Faron, les casques antibruit et les chaussures de sécurité sont donc légion en cette période de rentrée. Malgré la baisse des crédits affectés la Défense ? « Nous sommes relativement préservés », confesse Jean-Pierre Cordier, directeur de l'Esid de Toulon. « Ces derniers temps, notre chiffre d'affaires est même en augmentation. »

 

Jusqu'à se retrouver « dopé » à hauteur de 130 à 150 millions d'euros par an, investis dans le lifting permanent des installations de la Marine nationale. Soit une augmentation de 30 à 50 % par rapport aux années précédentes. Nul miracle là-dessous : dans le plus grand port militaire de France, trois opérations d'envergure ont été engagées, qui confortent encore Toulon - si besoin était - dans sa position dominante de port de projection de forces.

 

Les deux premières missions pour l'Esid consistent à préparer l'arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade, qu'ils soient frégates multimissions (six exemplaires, de 2015 à 2025) ou sous-marins nucléaires Barracuda (six exemplaires, de 2017 à 2025). Leur technologie particulière et leurs dimensions impressionnantes vont obliger les services des ex-Travaux maritimes à mettre les petits plats dans les grands (lire en page suivante), en adaptant infrastructures portuaires et connexes.

 

Un plus pour l'économie locale

 

La troisième opération doit préparer le prochain arrêt technique majeur du porte-avions « Charles-de-Gaulle » (2016) en donnant un coup de jeune aux équipements des bassins Vauban. Tous ces chantiers sont également liés par une réfection généralisée du réseau électrique.

 

Ces travaux ne sont pas une mince affaire. Mais ne sont pas non plus les seuls à occuper Jean-Pierre Cordier. L'ingénieur explique ainsi que sont également lancées ou prévues des opérations concernant le soutien de l'homme : construction ou remise à niveau des casernements, centre de restauration et centre médical des armées. Un troisième point d'alimentation électrique pour l'arsenal doit également voir le jour, ainsi, qu'entre autres, le démantèlement et le remplacement de bateaux-portes et de ras d'accostage. Bref, largement de quoi occuper les ingénieurs et techniciens de l'Esid et de ses sous-traitants et de donner, au passage, un solide coup de fouet à l'économie locale.

 

 

 

1. Ex-Travaux maritimes, l'Établissement du service infrastructures de la Défense de Toulon s'occupe de gérer (investissements, aménagement, entretien…) le patrimoine immobilier de la base de Défense de Toulon, dont le périmètre s'étend de Hyères à Saint-Mandrier.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 11:55
FREMM : Chronique d’un incroyable gâchis

14/10/2013 Mer et marine

 

Pour la première fois, la semaine dernière, le ministre français de la Défense a ouvertement envisagé la possibilité d'un abandon des trois dernières frégates multi-missions (FREMM) destinées à la Marine nationale. En lieu et place, ces bâtiments pourraient être remplacés par des frégates de taille intermédiaire (FTI), prévues initialement pour succéder aux La Fayette. Pour l'heure, Jean-Yves Le Drian n'a pas tranché, renvoyant la décision à la fin de l'année 2016. Mais, d'ores et déjà, on peut estimer que les esprits sont préparés à cette éventualité, qui pour être honnête ne surprend personne. Toutefois, si depuis plusieurs mois il n’y a plus grand monde pour croire à la construction des FREMM 9 à 11, cette nouvelle amputation probable du programme laisse quand même un profond sentiment de gâchis. 

 

 

La FREMM Aquitaine (© MICHEL FLOCH)

La FREMM Aquitaine (© MICHEL FLOCH)

 

 

Un programme étalé et probablement amputé

 

 

Concrètement, la série FREMM, qui comprend toujours officiellement 11 unités, risque bien de s’achever avec le huitième exemplaire, cela pour deux raisons. D’abord, la date de 2016 correspond à la fameuse clause de revoyure intégrée dans le projet de loi de programmation militaire examiné actuellement par le parlement. En clair, il s’agira de vérifier, dans trois ans, si les moyens financiers de l’Etat sont bien en adéquation avec les investissements prévus pour les différents programmes d’armement inscrits sur la période de la LPM (2014 – 2019). Alors que les huit premières FREMM ont été commandées en novembre 2005, les trois suivantes furent notifiées en octobre 2009. Un avenant est néanmoins en cours de négociation afin de transformer la commande ferme de 2009 en une simple option, assortie d’un étalement du rythme de production des FREMM précédentes. Ainsi, au lieu de 8 frégates livrées d’ici 2019, seules 6 seront opérationnelles à cette date. Par ailleurs, l’avenant au contrat va comporter le remplacement des frégates 7 et 8, qui devaient être des sisterships des 6 premières unités, par des bâtiments dotés de capacités de défense aérienne renforcées. Il s’agit des fameuses « FREDA », qui remplaceront les frégates antiaériennes Cassard et Jean Bart et devaient être initialement réalisées en toute fin de programme, c'est-à-dire en 10ème et 11ème positions. En étant avancées dans la première tranche du contrat (tout en demeurant livrables au début des années 2020 compte tenu de l’étalement du programme), ces frégates sont pour ainsi dire « sanctuarisées », répondant au souhait de la Marine nationale de disposer au minimum de quatre bâtiments de défense aérienne. Mais cela augure mal de la tranche optionnelle, qui fait désormais office de « bonus », au cas où les comptes publics se redresseraient suffisamment dans les trois prochaines années.

 

 

La frégate Forbin, du type Horizon (© MICHEL FLOCH)

La frégate Forbin, du type Horizon (© MICHEL FLOCH)

 

 

L’imbroglio des frégates de premier rang

 

 

En dehors du fait que l’on peut en douter, une autre raison pousse à l’abandon des trois dernières FREMM. Il s’agit des nouvelles frégates de taille intermédiaire (FTI), dont le ministre a lui-même annoncé l’existence lors de sa visite à Toulon en juin dernier. Ce projet, que même les marins ont du mal à définir, porte sur des bâtiments de 3000 à 4000 tonnes (contre 6000 tonnes pour les FREMM). Au départ, il visait à remplacer les cinq frégates du type La Fayette (3600 tonnes en charge), mises en service entre 1996 et 2001 et qui doivent faire l’objet d’une rénovation sommaire (ajout d’un sonar notamment) à la fin de la décennie. Mais les choses commencent à se complexifier avec l’évolution du format des frégates dites de « premier rang », c'est-à-dire les plateformes les plus armées, celles normalement destinées au combat de haute intensité.

 

Jusqu’en 2008, les La Fayette, ou FLF, étaient appelées « frégates légères » et donc rangées dans la catégorie des frégates de « second rang » en raison de leur gabarit moyen et leur armement relativement modeste. Mais suite au précédent Livre Blanc, elles ont été reclassées pompeusement frégates de premier rang. Cela, pour répondre aux « ambitions » fixées il y a cinq ans. Le Livre Blanc, et derrière lui la LPM de l’époque qui en était sa traduction, avaient étalé et amputé une première fois le programme FREMM, alors passé de 17 à seulement 11 unités, tout en réduisant le format des frégates de premier rang à 18 bâtiments. Une cible qu’il n’était pas possible d’atteindre avec un nombre limité de FREMM. Pour y parvenir, les FLF sont donc venues grossir les effectifs, s’ajoutant aux deux frégates de défense aérienne Forbin et Chevalier Paul du type Horizon (mises en service en 2010 et 2011), aux deux frégates antiaériennes du type Cassard (F70 AA) aux deux frégates anti-sous-marines du type Tourville (F67) et aux sept frégates anti-sous-marines du type Georges Leygues (F70 ASM). On notera d’ailleurs que, cinq ans plus tard, les deux Tourville et le Georges Leygues ont été désarmés, seule l’Aquitaine, tête de série du programme FREMM, ayant été livrée. Cela signifie que la flotte française aligne à ce jour 16 frégates de premier rang.

 

 

La frégate Jean Bart, du type F70 AA (© MARINE NATIONALE)

La frégate Jean Bart, du type F70 AA (© MARINE NATIONALE)

 

 

Le nouveau Livre Blanc, élaboré cette année, réduit pour sa part à 15 le nombre de frégates de premier rang dont la marine doit disposer à l’horizon 2025. Ce qui, avec 11 FREMM et deux Horizon, ne laisse plus de place pour les cinq FLF, que l’on appelle à nouveau « frégates légères ». Comme il serait bien entendu ridicule de lancer un nouveau programme comprenant seulement deux unités, sauf à y intégrer le remplacement des six frégates de surveillance du type Floréal (mais la marine envisage plutôt, dans ce cas, des patrouilleurs hauturiers), l’idée fait donc son chemin d’abandonner les trois dernières FREMM pour les remplacer par des FTI, portant ainsi cette série à cinq unités. Une sorte de « minimum syndical » pour que le projet soit industriellement et économiquement viable.  On peut au demeurant se demander pourquoi la France n’a pas, tout simplement, choisi de construire deux FREMM supplémentaires. C’eut été non seulement plus logique, mais sans doute moins coûteux, comme on le verra plus loin.

 

Toujours est-il que les FTI seront considérées comme des frégates de premier rang, bien que nettement plus légères que les FREMM et Horizon, pour lesquelles la marine, jamais avare de nouvelles appellations, a trouvé une nouvelle qualification, celle de « frégates lourdes », pour les différencier des frégates plus légères, comme les FLF et FTI.

 

 

Frégate du type La Fayette (© MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Frégate du type La Fayette (© MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

 

 

D'éventuels contrats à l’export et du travail pour l'ingénierie

 

 

En fait, le principal avantage des FTI consiste à donner du travail à l’ingénierie de DCNS, qui en manquera probablement si aucun projet nouveau ne voit le jour dans les prochaines années. En lançant plus rapidement le programme des frégates de taille intermédiaire, c'est-à-dire vers 2016/2017 (dans le projet de LPM, la notification des études est prévue en fin de période), la charge des bureaux d’études de Lorient, et derrière elle le maintien des compétences, pourraient être assurés. C'est l’un des grands arguments du ministère de la Défense.

 

Ce dernier met également en avant un intérêt pour l’export. En dehors de la France, la FTI serait en effet proposée à l’international, permettant à DCNS de disposer, dans son catalogue, d’un nouveau produit (éprouvé à la mer et « labellisé » par la Marine nationale) situé entre la corvette du type Gowind Combat et la FREMM.

 

 

Corvette du type Gowind Combat (© DCNS)

Corvette du type Gowind Combat (© DCNS)

 

 

Une salve injuste de critiques

 

 

Ces justifications en faveur de la FTI tombent au moment où la frégate multi-missions commence, opportunément, à faire l’objet de critiques sur son manque de succès hors de l’Hexagone. Il est vrai que, depuis le lancement du programme, en 2005, seul le Maroc en a commandé un exemplaire, qui sera livré le mois prochain par DCNS. On entend donc dire ici et là que la FREMM est un bateau trop complexe et donc trop coûteux, qui ne serait finalement pas adapté à l’export. Sous-entendu, les industriels français feraient mieux, le prochain coup, de concevoir un bâtiment plus simple, donc moins cher et, forcément, plus facile à vendre. CQFD. Sauf que ce raisonnement ne tient pas la route, ni d'un point de vue opérationnel, ni d'un point de vue commercial. Au-delà du fait que l’industrie construit ce qu’on lui demande, sur la base des spécifications exigées par son client, en l'occurrence l'Etat, la FREMM n’est pas trop complexe. C’est une frégate de premier rang, conçue pour les combats de haute intensité, avec un potentiel d’évolution important pour tenir compte de l’émergence de nouvelles menaces et des développements technologiques attendus dans les 30 ans à venir. Ce n’est pas un vague bateau civil peint en gris et chichement équipé de quelques canons, qui peut certes impressionner des trafiquants ou des pêcheurs, mais n’a aucune valeur en cas de conflit sérieux.  

 

 

La FREMM Aquitaine (© DCNS)

La FREMM Aquitaine (© DCNS)

 

 

Une bête de guerre polyvalente et optimisée

 

 

La FREMM est faite pour donner des coups tout en les évitant et, si ce n’est pas le cas, être capable de les encaisser. De plus, cette frégate réussit le tour de force d’être l’une des plus polyvalentes - si ce n’est la plus polyvalente - au monde, répondant ainsi à la grande tendance du marché, axé sur des plateformes de plus en plus versatiles. Aucun autre bâtiment n’est capable de mettre en œuvre des missiles de croisière, une défense surface-air de premier ordre (Aster 15 et Aster 30), un hélicoptère aussi performant que le NH90 et un sonar remorqué de pointe comme le Captas 4. Le tout pour un prix dans la moyenne de la concurrence internationale, jouant dans la même catégorie technologique mais n’ayant pas toutes les capacités de la frégate française. Dans le même temps, DCNS a conçu un bâtiment nécessitant une maintenance bien moins lourde que celle de ses aînés, tout en automatisant au maximum la plateforme pour parvenir à réduire l’équipage sous la barre des 100 marins. Du jamais vu sur un bateau militaire de ce type, dont le résultat est une diminution significative du coût d’exploitation. Et quand bien même on pourrait arguer que la FREMM est trop équipée, rien n’empêche un client potentiel de faire l’impasse sur tel ou tel matériel.

 

Quant à la taille de la plateforme, 142 mètres pour un déplacement de 6000 tonnes à pleine charge, cela fait de la FREMM un « beau bébé », mais ce n’est pas non plus un mastodonte. Bien moins grosse que les destroyers américains (9000 tonnes), elle est à peine plus lourde que la future frégate britannique du type 26 (5400 tonnes), équivalente à la F100 espagnole (6000 tonnes) et plus légère que la FREMM italienne et la nouvelle F125 allemande (7000 tonnes). On rappellera de plus que, dans la construction navale, ce n’est pas volume ni le poids qui coûtent cher, ce sont bel et bien les équipements.

 

 

Future frégate allemande du type 125 (© TKMS)

Future frégate allemande du type 125 (© TKMS)

 

 

Le syndrome Rafale

 

 

La vérité, c’est que peu de marines ont les moyens de s’offrir des frégates de premier rang et que, sur ce marché de niche, la concurrence est évidemment sévère, mêlant des contraintes économiques et techniques à des questions politiques. Une situation renvoyant directement à celle du Rafale, qui attend depuis longtemps son premier contrat à l’export. Que n’a-t-on entendu dire sur l’appareil de Dassault qui, après avoir essuyé tant de critiques, va sans doute être porté aux nues après la probable commande géante de l’Inde, suivie peut-être par d’autres ?

 

Le problème est le même avec la FREMM, qui peut très bien créer la surprise dans un certain nombre de pays susceptibles de l’acheter. Surtout que le premier exemplaire, l’Aquitaine, va prochainement entrer en service, permettant à ce design de prouver son efficacité en opérations et ainsi de convaincre des clients potentiels. Ce n’est donc certainement pas le moment, alors que l’industrie navale française dispose d’un produit exceptionnel, d’aller expliquer à la terre entière que, tout compte fait, la France préfère investir dans un autre bateau, dont l’intérêt est en plus contestable.

 

 

La FM 400, dévoilée par DCNS en 2008 (© DCNS)

La FM 400, dévoilée par DCNS en 2008 (© DCNS)

 

 

La FTI sans grand intérêt ?

 

 

Il faut, en effet, bien comprendre que développer un nouveau modèle moins imposant et plus basique ne fera pas exploser les ventes de frégates françaises à l’international. D’abord, comme on l’a dit, le prix de la tôle joue un rôle minime dans le budget final. Ensuite, les clients voudront des équipements. Au minimum des missiles antinavire, un système de défense aérienne, un hélicoptère, une grosse pièce d’artillerie, des torpilles, le tout avec les senseurs associés, dont pourquoi pas un sonar remorqué. En somme, la dotation standard d’une FREMM. Il est d’ailleurs intéressant de noter que DCNS a déjà développé une frégate de taille intermédiaire, la FM400. Ce modèle de 4000 tonnes, lancé en 2008, était destiné à succéder aux La Fayette, différentes versions étant proposées suivant les besoins des marines (unités plus axées sur la défense aérienne, la lutte anti-sous-marine ou l’action vers la terre). Sauf que, trois ans plus tard, le groupe naval a mis la FM400 en sommeil, après s’être rendu compte auprès des prospects que l’intérêt pour un tel bâtiment n’était pas avéré. En effet, compte tenu du niveau d’équipements demandé, le prix de la FM400 était finalement très proche de celui de la FREMM, ne justifiant donc pas l’achat d’un bâtiment plus petit et aux capacités inférieures. Sans compter que la présence de la FM400 compliquait le discours commercial de DCNS.  

 

 

Frégate de surveillance du type Floréal (© MARINE NATIONALE)

Frégate de surveillance du type Floréal (© MARINE NATIONALE)

 

 

Le danger du nivellement technologique vers le bas

 

 

En fait, la seule manière de réduire significativement le prix est de jouer sur les caractéristiques militaires de la plateforme, c'est-à-dire concevoir un bateau plus simple et moins protégé, en clair se rapprocher d’une construction civile pour développer une frégate « bas de gamme ». Le concept serait valable pour remplacer les frégates de surveillance du type Floréal, déjà réalisées aux normes civiles et qui seront désarmées au cours de la prochaine décennie. Mais il ne correspond en aucun cas ce que doit être une frégate de premier rang. L'approche visant à réduire significativement les coûts peut aussi s'obtenir en proposant des performances moindres et un recours limité aux automatismes, ce qui signifie un prix inférieur à l’achat mais par exemple plus de marins, donc des frais de personnel plus élevés en exploitation. 

Seul problème, outre le fait que revenir sur l’automatisation au moment où l’on souhaite réduire les effectifs est une curieuse démarche, la valeur ajoutée de l’industrie française tient essentiellement dans l’avance technologique qu'elle propose. C’est un facteur crucial de différenciation par rapport aux pays à bas coût de production. Si cette plus-value n’est pas au rendez-vous, DCNS peut difficilement être compétitif, surtout face à des chantiers asiatiques, qui savent au demeurant de mieux en mieux intégrer les équipements occidentaux. Espérer gagner des parts de marché en nivelant les produits vers le bas est donc, semble-t-il, un pari assez risqué, puisqu’il expose encore plus à la concurrence. Sauf bien entendu à vouloir seulement réaliser les études en France et faire construire les bateaux dans des pays à la main d’œuvre bon marché. Mais, même dans ce cas, ce n’est pas gagné.   

 

 

La FREMM marocaine Mohammed VI (© DCNS)

La FREMM marocaine Mohammed VI (© DCNS)

 

 

FREMM : Un programme qui était pourtant parfait

 

 

On peut, enfin, achever cette réflexion en revenant sur le prix des FREMM, qui commence à être montré du doigt. Oui, ces frégates sont aujourd’hui plus chères que ce qui était annoncé lors du lancement du programme en 2005 (7 milliards d’euros pour 17 frégates). Mais à qui la faute ? A l’Etat, et d’abord à l’ancienne majorité, qui a décapité un superbe projet basé sur une très forte productivité. Celle-ci était conditionnée par une grande série (17 frégates) et une cadence de livraison particulièrement élevée (une tous les 7 mois), permettant à DCNS (qui a investi pour l’occasion des dizaines de millions d’euros dans la modernisation de son outil industriel lorientais) et ses sous-traitants d’optimiser au maximum les achats et la production. Au moment où le programme a été mis sur les rails, il s’agissait de remplacer non seulement les frégates d’ancienne génération, mais aussi les avisos, avec pour objectif de construire une flotte homogène offrant des gains importants en termes d’exploitation, de formation, de maintenance et de gestion des pièces détachées, de l’armement et des équipements. En supprimant six FREMM en 2008, l’Etat a obéré les gains de productivité escomptés et, mécaniquement, renchéri le coût du programme puisque l’effet de série est bien moindre. Sans même parler des pénalités prévues dans le contrat en cas d’annulation ou d’étalement, DCNS et ses fournisseurs ont été obligés de revoir la facture à la hausse, ce qui doit aussi avoir des répercussions sur les tarifs proposés à l’export, puisque l’amortissement du projet est moindre sur sa base nationale. Selon le chef d’Etat-major de la marine, auditionné au Sénat le 17 septembre, « l'ordre de grandeur est qu'en passant de 17 à 11, nous renchérissons le coût de la commande d'environ deux FREMM ».

 

 

La Normandie, seconde unité française du type FREMM (© DCNS)

La Normandie, seconde unité française du type FREMM (© DCNS)

 

 

Moins bien pour plus cher…

 

 

Sous couvert d’économies budgétaires, qui n’en sont aucunement à terme, la nouvelle LPM en rajoute donc une couche en étalant encore le programme, l’écart entre deux livraisons risquant d’atteindre 14 mois, soit le double de la cadence d’origine. Avec à la clé de nouveaux surcoûts. Et l’on s’achemine droit vers la suppression de trois frégates supplémentaires, décision qui, si elle se confirme, ne sera évidemment pas neutre financièrement. De plus, comme si la situation n’était déjà pas assez ubuesque, il faudra financer les études et la construction des FTI pour, finalement, compenser la baisse des commandes de FREMM, qui auraient pourtant, au passage, pu remplacer les La Fayette. Puis, dans la foulée, il sera nécessaire de développer un nouveau patrouilleur hauturier pour prendre la relève des avisos, alors que ceux-ci devaient initialement voir leur succession assurée par les FREMM. Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que, pendant ce temps, il faut prolonger des bâtiments à bout de souffle, soumis à cause de leur grand âge à des pannes plus fréquentes, des frais d’entretien qui augmentent et des capacités réduites en raison des avaries.

 

Au final, la France va réussir une nouvelle fois ce tour de force dont elle a le secret : payer plus pour avoir moins, et moins bien. Une gestion consternante que les magistrats de la Cour des comptes apprécieront sans doute, un jour, à sa juste valeur…

 

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:55
Thales: nouveau Président de ThalesRaytheonSystems France

 

11/10/2013 Cercle Finance

 

A compter du 1er octobre 2013, Jérôme Bendell est nommé Président de ThalesRaytheonSystems SAS, entité française de la société commune de Thales et Raytheon.

 

Il succède à Philippe Duhamel, nommé Président directeur général de ThalesRaytheonSystems en juillet dernier.

 

Jérôme Bendell rejoint Thales en 2009 au poste de directeur des activités systèmes de communications navales.

 

Il a contribué notamment au développement de l'activité au Brésil, en Russie et au Moyen-Orient ainsi qu'au succès de projets navals clés tels que les frégates Horizon et les frégates Multi-Missions (FREMM) en France et en Italie ou le porte-avion Queen Elizabeth Class au Royaume-Uni.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 11:40
AK-12 Kalashnikov rifle

AK-12 Kalashnikov rifle

11.10.2013 Rostec

 

Le Consortium « Kalachnikov » peut créer une production conjointe d’armes à feu avec des partenaires étrangers, a indiqué le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine.

 

«Nous sommes contents du fait que les pourparlers aient commencé aujourd’hui pour la création de possibles productions conjointes, y compris avec «Kalachnikov», pour la pénétration du marché russe en croissance», - a noté Dmitri Rogozine à l’ouverture de la Xème exposition internationale «Arme et chasse – 2013 , indique «Interfax».

 

Le vice-premier ministre a rappelé que l’ouverture du Consortium «Kalachnikov» a coïncidé avec le Jour de l’armurier en Russie. Rogozine a souligné que la création du Consortium aidera à regrouper le potentiel scientifique – technique et de construction dans le secteur.

 

La création d’entreprises de ce type, selon Dmitri Rogozine, est une bonne initiative. «Nous encouragerons la création d’entreprises privées et conjointes», - a noté le vice-premier ministre.  Des leaders du secteur de différents pays du monde, intéressés par le marché russe en croissance des armes à feu, sont présents à l'exposition.

 

Le vice-premier ministre a également indiqué aux journalistes que la question sur l’adoption dans l’armement de la mitraillette АК-12 sera résolue après la passation de l’expertise à l’Institut central de recherche scientifique de construction de machine de précision (TSNII TOTCHMACH) qui fait partie de Rostec.

 

«Nous avons un établissement spécialisé qui s’occupe de l’analyse objective des armes – il s’agit de TSNII TOTCHMACH. Il a été créé là-bas la base nécessaire pour qu’ils puissent prendre une décision objective. Nous attendons une réaction d’eux, après quoi le Ministère de la défense prendra sa décision finale sur l’adoption de la mitraillette (АК-12) dans l’armement», - a indiqué Rogozine.

 

Il a également rappelé qu’actuellement la concurrence de l’АК-12 est constituée par la mitraillette АЕК-971 qui est fabriquée par l’entreprise de Kovrov «Usine de Degtyarev». la mitraillette de Kovrov doit entrer dans la composition de l’équipement de combat « Ratnik ». Selon Rogozine, la concurrence de ce type augmentera puisque c’est une condition normale du développement du marché.

 

L’exposition «Arme et chasse – 2013» est la dixième en tout. Comme l’a noté l’adjoint du président, l’exposition au Gostiny dvor est devenue traditionnelle, quand tout le monde peut venir voir les nouvelles élaborations et réussites nationales de la réflexion des ingénieurs et chercheurs.

 

L’idée de réaliser la plus importante exposition d’armes à feu «Arms and Hunting–2013» appartient à l’Association internationale des utilisateurs, des fabricants et des vendeurs d’Armes (MAPIPO) sous l’égide de laquelle et en coopération étroite avec les plus grandes sociétés d’armes russes elle a lieu depuis le début. Les principales sociétés-fabricants et distributeurs mondiaux d’armes de chasse et sportives participent à l’exposition.

 

Le Consortium «Kalachnikov» est un groupement des plus importantes entreprises d’état du secteur des armes à feu de Russie faisant partie de Rostec. Le Consortium est formé sur la base des entreprises d’armement d’Ijevsk du Groupement de recherche et de production «Ijmach » et de la SA de type ouvert «Usine mécanique d’Ijevsk». Il comprendra dans le futur l’usine de construction mécanique de Viatsko-Polianski «Molot», le Bureau d’études de ligne automatique L.N. Kochkine (Klimovsk) et l’Institut technique de recherches scientifiques «Progress» (Ijevsk).

 

TSNII TOTCHMACH fait partie de la Corporation d’état Rostec. L’entreprise a été créée en  1944. L’organisation s’occupe de l’élaboration et de la fabrication d’armes à feu et de leurs munitions, de la fabrication de l’équipement des militaires, de la sortie de systèmes d’artillerie, d’appareils optiques électroniques, de munitions de sport et de chasse, ainsi que de simulateurs d’armes à feu.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:55
Sofradir et l’Onera signent un Partenariat de Recherche et Innovation

10.10.2013 - ONERA

Objectif : concevoir les nouvelles générations de détecteurs infra-rouges et déboucher sur des produits ayant des performances accrues en termes de détection et de fonctionnalités.

 

Cet accord vise à développer les technologies d’imagerie thermique de demain. En définissant et en développant ensemble les nouvelles générations de détecteurs, l’Onera et Sofradir pourront plus rapidement proposer aux fabricants de systèmes optroniques des produits à usage multifonctionnel. Sans optique externe ou avec une optique simplifiée, ces futurs produits seront plus compacts, avec des performances accrues, et dotés de nouvelles capacités de détection (imagerie haute-résolution, hyperspectrale, 3D).

 

Le Partenariat de Recherche et Innovation (PRI) est un nouveau mode de coopération proposé par l’Onera aux industriels (grands groupes, ETI ou PME). Formalisé début 2013, il permet grâce à un engagement contractuel sur une durée de 3 à 5 ans en cohérence avec les enjeux de la recherche de valoriser les travaux amont réalisés par l’Onera et d’accélérer leur transfert vers l’industrie. « Cet accord témoigne de l’intérêt de l’industrie pour les recherches menées par l’Onera. De plus, cet engagement sur une longue durée ouvre la voie à la promotion d’avancées technologiques majeures», explique Thierry Michal, Directeur Technique Général de l’Onera et Président par intérim.

 

Voir le Communiqué de presse ONERA - Sofradir complet

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 12:55
Sofradir, Onera to seek new thermal imaging tech

Sofradir is teaming with France's Onera research organization to seek innovations in thermal imaging technology.

 

Oct. 8, 2013 - By ANDREW CHUTER  - Defense News

 

LONDON — Sofradir has tied up a five-year partnership deal with France’s state-owned Onera research organization to develop new thermal imaging technologies.

 

The deal, known as a partner research innovation (PRI) agreement, will see the two concerns develop thermal imaging technologies for next-generation infrared detectors.

 

A key part of the arrangement is aimed at accelerating the transfer of know-how from the state-owned aerospace and defense research organization into the marketplace through the link with Sofradir, a technology company based in Chatenay-Malabry, France.

 

The two sides have collaborated previously, but this is the first time they have signed a PRI agreement, a new type of French public-private contract that enables Onera to transfer technology and expertise to industry.

 

In a statement, the partners said their combined strengths in aerospace and defense research and industrial expertise will “facilitate the paradigm shift necessary for innovation uptake in thermal imaging.”

 

Potential innovations likely to be pursued include more compact multipurpose thermal imaging products with simplified or no external optics, as well as new thermal capabilities, such as high-resolution and hyperspectral imagery.

 

Philippe Bensussan, the chairmen and CEO of Sofradir, said the collaboration would “break down the technological barriers in infrared by exploring new possibilities in optical integration and other techniques. ... We have high expectation about what these advantages will bring to our customers who design optronics systems for defense, space and commercial applications.”

 

Sofradir is jointly owned by France’s Thales and Sagem groups. Last year, it reinforced its position as Europe’s leading infrared detector supplier when it announced the takeover of the infrared businesses of its two shareholders.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 12:50
Saab Receives Order for Carl-gustaf Components

Oct 9, 2013 ASDNews Source : Saab AB

 

Defence and security company Saab has signed a contract on deliveries of components for the Carl-Gustaf man-portable weapon system.

 

The order has a total value of SEK 434 million and comprises components for ammunition to the latest version of the Carl-Gustaf system, a modern ground support weapon system. The contract also includes an option for additional orders with a total value of SEK 114 million.

 

“Carl-Gustaf is a world leading system and a key component of armed forces throughout the world. With each new model the demand for the system increases in many strategic markets. The Carl-Gustaf system has been sold to over 40 countries,” says Görgen Johansson, Head of Saab’s business area Dynamics.

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:30
First BAE Khareef Corvette To Omani Navy

BAE Khareef Corvette  - Al Shamikh photo BAE Systems

 

09/10/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

The Royal Navy of Oman has received its first Khareef-class corvette from contractor BAE Systems Surface Ships. Named Al Shamikh, it's the lead ship of three such vessels being built within the Project Khareef programme.

 

Al Shamikh was first launched in July 2009 and entered sea trials the following year. The two other Khareef-class corvettes, Al Rahmani and Al Rasikh, were launched in July 2010 and June 2011 respectively.

 

Al Shamikh's inauguration into the Royal Navy of Oman took place during a ceremony, in the presence of the British Ambassador to Oman and various defence officials including Sayyid Badr bin Saud al Busaidi - the nation's Minister Responsible for Defence Affairs.

 

"Today we celebrate the arrival of Al Shamikh into the waters of the sultanate, the first ship of Project Khareef, which would contribute to the strengthening of military capabilities and capacities of the Sultan's Armed Forces (SAF) which enjoys the Royal care and attention of His Majesty Sultan Qaboos bin Said, the Supreme Commander of the Armed Forces", he was quoted as having said in BAE Systems' Omani corvette delivery press release.

 

Khareef-class Corvettes

 

The Khareef-class corvette construction programme has been taking place at BAE Systems Surface Ships' shipyard, located at Portsmouth Naval Base. Each is 325 feet long and displaces 2,660 tonnes of water.

 

Power is supplied by a pair of MTU diesel engines, giving a maximum speed of 28 knots, while their maximum range is 4,500 nautical miles and their endurance, 21 days.

 

The Al Shamikh, Al Rahmani and Al Rasikh can each accommodate a single medium-sized helicopter on their decks and are armed with a single 76mm Oto Melara cannon, a pair of 30mm MSI DS30M 30mm cannons and eight MM-40 Block III Exocet surface-to-surface missiles.

 

Omani Navy Corvettes

 

The new Omani navy corvettes will be tasked with numerous roles including designated sea-zone protection, long-endurance surveillance patrols, search and rescue, humanitarian aid and special operations.

 

The three corvettes all represent part of the Royal Navy of Oman's future procurement policy. Ultimately, they'll be joined in service by a new research vessel and four Al-Ofouq-class patrol vessels.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:30
Egypte: Washington cesse de livrer des hélicoptères et des missiles

 

WASHINGTON, 10 octobre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ne livreront plus à l'Egypte d'hélicoptères Apache, de missiles et de pièces détachées pour chars, a déclaré mercredi soir un porte-parole du département d'Etat américain.

 

Auparavant, Washington a suspendu la livraison d'un lot de chasseurs F-16 au Caire.

 

Suite au renversement en juillet dernier du président égyptien Mohamed Morsi, Washington a annoncé son intention de "reconsidérer" l'octroi de l'aide militaire US au Caire, dont le volume s'élevait à environ 1,3 milliards de dollars par an.

 

Mercredi 9 octobre, le département d'Etat a annoncé que les Etats-Unis continueraient de coopérer avec l'Egypte dans la protection de ses frontières, la lutte antiterroriste et la non-prolifération, ainsi que dans le maintien de la sécurité dans le Sinaï. Dans le même temps, Washington a décidé de geler la fourniture de matériels militaires lourds ainsi que son assistance financière au gouvernement égyptien.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:35
MU90 Torpedo Enters Royal Australian Navy Service

 

Oct 9, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

The MU90 lightweight torpedo has entered active service with the Royal Australian Navy, having achieved Operational Release Status after a recent final test firing.

 

The entry into service has been achieved as a result of close collaboration between the Djimindi Alliance (comprising the Defence Materiel Organisation, Thales Australia and EuroTorp), the Royal Australian Navy and its RAN Test Evaluation Analysis Authority, and the Defence Science and Technology Organisation.

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 16:45
The Denel Umkhonoto surface to air missile

The Denel Umkhonoto surface to air missile

 

 

09 October 2013 by defenceWeb

 

Denel has successfully tested the land-based version of its Umkhonto surface-to-air (SAM) missile at the Denel Overberg Test Range, where the weapon destroyed targets at a range of 20 km.

 

The live fire exercises, carried out between October 1 and 3, were the first with the land-based version of Denel Dynamics’ naval Umkhonto SAM. Denel said that observers from nine countries joined officials from the Ministry of Defence, Armscor and the SANDF to witness the firing.

 

During the demonstration three missiles successfully destroyed low-cost aerial target systems (LOCATS – provided by the South African Army), two at 15 km range and one at 20 km. The targets were launched from Denel’s range at the southern tip of Africa and flew out to sea before turning inshore on an elliptical track. The successful ground-based firing tests proved that the range of the Umkhonto has now been extended to 20 km while the physical dimensions of the missile remain unchanged, Denel said.

 

The targets were engaged by the Umkhonto missiles in their lock-on-after-launch mode. The Reutech Radar Systems new RSR-320 dual-band 3D radar provided mid-course guidance updates to get the missiles within range of their infrared seekers.

 

The Umkhonto SAM system was developed by Denel Dynamics for the SA Navy’s Meko A200 class frigates, and is in service in both Block 1 and Block 2 versions. The Block 2, with a range of 15 km, is also used by the Finnish Navy aboard its Hamina class corvettes and Hämeenmaa class mine layers. The Block 2 variant features a 3 km greater range and a seeker aimed at processing cluttered environments, especially in look-down mode. The Umkhonto has reportedly been selected by Algeria for use on its Meko frigates.

 

Denel said the newly-developed ground-based launcher now provides an alternative that can also be used by the SA Army for Phase 2 of its Ground-based Air Defence System (GBADS) – a project that is also managed by Denel, the company said. The RSR-320 radar could also be used for GBADS Phase 2.

 

The RSR-320 radar was developed from the 2D Thutlwa ESR 220 radar, currently in service with the South African Army, and designed as a missile guidance radar, according to IHS Janes.

 

Riaz Saloojee, the Group Chief Executive Officer of Denel said the successful testing of the recently modified Umkhonto missile demonstrated the company’s global leadership in the development and manufacturing of guided weapons. This was the first time an integrated air defence system developed entirely in South Africa was demonstrated.

 

“Our local defence industry can develop products that are comparable and better than what is available in the rest of the world,” said Saloojee. “This contributes to the strategic capabilities of the SANDF and strengthens the high-technology proficiencies of the defence sector.”

 

Denel Dynamics is developing a longer range Umkhonto variant with a range exceeding 20 km, as well as a radar-guided version.

 

In collaboration with Brazilian partners Denel is also developing and testing its new generation air-to-air missile, the A-Darter.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:50
News Digest October 2013 - EU Defence Agency

09.10.2013 European Defence Agency

Latest news

 

First Collective Air-to-Air Refuelling Clearance Trial First Collective Air-to-Air Refuelling Clearance Trial
 

The European Defence Agency, Italy and the Movement Coordination Centre Europe (MCCE) jointly organise the first collective European Air-to-Air Refuelling (AAR) clearance trial on the Italian KC767. Starting on 5 September, aircraft from France (Mirage 2000, Rafale) and Sweden (Gripen) participate in the campaign to obtain technical and operatio...

 

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Military Airworthiness Conference 2013Military Airworthiness Conference 2013
 

The Military Airworthiness Conference 2013 took place on 25-26 September in Aix-en-Provence, France. This was the 5th conference arranged under the auspices of the Military Airworthiness Authorities (MAWA) Forum and built upon the success of previous EDA Military Airworthiness Conferences and workshops that had been organised in the Czech Republ...

 

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Call for Submissions: EDA-Egmont PhD PrizeCall for Submissions: EDA-Egmont PhD Prize
 

The European Defence Agency (EDA) in partnership with Egmont Institute has the pleasure of inviting the best and the brightest of European academic scholars to submit their candidacy for the EDA-Egmont PhD Prize in Defence, Security and Strategy. If you have been awarded a PhD in the last academic year or beginning of current academic year (1 Se...

 

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Naval Challenges in the ArcticNaval Challenges in the Arctic
 

The European Defence Agency, together with the Permanent Representation of Finland to the European Union today hosted a conference on the "Naval Challenges in the Arctic Region" highlighting the conclusions of a long term analysis conducted by the Wise Pen Team International. Pilvi-Sisko Vierros-Villeneuve, Ambassador and Permanent Representativ...

 

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EU US Defence Data 2011

EU US Defence Data 2011
 

EDA has compared the 2011 defence expenditure of its participating Member States with that of the United States for the same year. The data show that the US spent €503 billion on defence in 2011 compared to €193 billion spent in the EU: around 2,5 times more. In 2011, the governments of the 26 EDA pMS spent a total of €193 billio...

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 16:50
SEDE examines amendments to European Defence Industrial Base report
08-10-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will discuss the amendments to the draft report on the European Defence Technological and Industrial Base by Rapporteur Michael Gahler, EPP.
 
When : 14 October 2013, 17:00-18:30

Further information
meeting documents
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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:20
Game changers: disruptive technology and US defence strategy

The X-51 hypersonic test vehicle beneath a B-52

 

07 October 2013 by ADIT - defenceWeb

 

This month, the Center for a New American Security (CNAS) released a report focusing on the attractive although elusive concept of game changing technologies. The report is part of a larger project called NeXTech, led by the U.S Department of Defense’s (DoD) Rapid Reaction Technology Office.

 

The project has consisted of interviews with leading experts on leading edge technologies, as well as in war games involving the US Army War College, the US Naval Postgraduate School and the US Naval Academy. The simulations involved people from the US DoD as well as foreign militaries and civilians.

 

In this report, Ben FitzGerald and Shawn Brimley point out several key issues concerning disruptive technologies. To begin with, let’s have a look at the author’s definition of a “disruptive” or “game changing” technology. According to them, it is “a technology or a set of technologies applied to a relevant problem in a manner that radically alters the symmetry of military power between competitors. The use of this technology immediately outdates the policies, doctrines and organization of all actors.”

 

As we understand it, it is a shift from the prevailing paradigm. Such development gives headaches to strategist and military officers. The pace of technological innovations appears to have increased with the emergence of semiconductors. In this area, the “Moore’s law” states that the number of transistors on integrated circuits doubles every two years. The authors note that “if Moore’s Law hold true the way it has for the past 40 years, it presents immense complexity. For instance, between the current review of the US defense strategy and the moment when the Quadrennial Defense Report will be published, we will see a doubling of the technological power and complexity of our processing chips, computer and all that is powered with them.” In that respect, let’s just notice that the DARPA regularly awards contracts as part of the Technology Advanced Research Network (STARnet), a “nationwide network of multi-university research centers “focused on discovering solutions to the intractable problems that are forecast to lie in the future of integrated circuit progress and to lay the foundations for microsystems innovations once the improvements associated with Moore's Law are exhausted” (sic).

 

A good example of disruptive technology was the proliferation of unmanned vehicles, ten years ago. With time they became “random” with 8,000 unmanned aerial vehicles and 12,000 unmanned ground vehicle present in the US armed forces.

 

However, CNAS’ experts insist on the fact that technological dominance “is a strategic choice.” During the cold war, it underlines that “the choice to optimize investments in fewer, better platforms eventually generated game changing capabilities.” The author warns that since the collapse of the Soviet Union, such strategic choice is now “a matter of presumption.” Without any serious rivals, the unmatched technological edge and military superiority is now perceived as being in the nature of the US armed forces.

 

Over the past decades, many countries have “emerged” as military technology players, including China. Globalization is also a factor in the proliferation of advanced technologies. The NeXTech project identified several technologies that could be game changers.

 

Additive manufacturing (AM), which is an industrial way of production consisting of creating items layer by layer using lasers, is one of them. AM dramatically cuts the time between prototyping and serial production. It is also more flexible, since production lines can be adapted more rapidly.

 

The second type of disruptive technologies is autonomous systems. According to the report, it could be used in a broader range of military operation as well as intelligence activities. Directed energy weapons are also envisioned as revolutionary. These consist of weapon systems based on millimetre waves, high power microwaves, lasers, and electromagnetic pulses. The main advantage of lasers is that there is no flight time between the shot and the target since the beam basically travels at the speed of light. Some serious limits exist though: bad weather (or humidity) considerably diminish the use of such technology, and it requires a considerable source of energy. It could be a powerful defensive tool against missiles.

 

The cyberspace was not forgotten since “as with most fame changing tech, cyber technology has blurred previously well understood boundaries, exposed vulnerabilities and created new threats and industry.” The last game changer could be HPM, an acronym standing for Human Performance Modification. It consists of using drugs, techniques, machines or genes to enhance or degrade human performance. Concrete applications could be improving IQs or developing natural night vision. It is to be noted that several technological fields, which appeared to many A&D sector analysts as “disruptive” are not mentioned in the CNAS report. Indeed, no mention is made of anti-satellite (ASAT) weapons, or about the possible implications of Boeing’s X-37 unmanned reusable spacecraft. In addition to those weapons of “outer space,” it appears that hypersonic missiles or aircraft would have deserved to be included in the report.

 

Those technological gaps will face various challenges: the decreasing level of R&D spending, the resistance of the military to new, unproven, revolutionary technologies. To be certain that the US will keep its No.1 seat, the authors recommend that the Secretary of Defense issues an annual report on the state of defense R&D coupled with temporary or permanent subcommittees of the Senate and House Armed Services Committees tasked with overseeing the defense R&D spending. To conclude they insist, once again, one the fact that “America’s privileged position in military technology is not an inherent right.”

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:55
Renault Trucks Défense hybride le VAB

07.10.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

La DGA et Renault Trucks Défense communiquent aujourd’hui (seulement !) sur un Plan d’Etude Amont lancé en 2012 pour le développement d’un VAB hybride dont le moteur thermique classique est augmenté d’un moteur électrique. Comme pour les autres PEA, il s’agit de procéder à des développements exploratoires et de valider des options techniques. En ligne de mire de ce programme, le développement d’une solution de motorisation innovante qui pourrait trouver une application sur les futurs EBRC et VMBR de l’armée française.

 

RTD met en avant trois atouts majeurs pour un véhicule tactique à propulsion hybride. Le premier est la fourniture d’électricité, moteur thermique arrêté, pour les systèmes embarqués. Un point essentiel sur fond de numérisation des armées, avec des besoins croissants en énergie pour les systèmes de communication, d’observation et autres brouilleurs, ainsi que pour  les fantassins débarqués. Deuxième application, la marche silencieuse : avec sa motorisation électrique, un véhicule hybride sera capable de rouler en silence sur quelques kilomètres. Un atout essentiel pour les missions de reconnaissance et dont RTD verrait une application idéale sur le futur EBRC. Troisième caractéristique mise en avant pour la propulsion hybride, la possibilité de « boost » : l’utilisation de la puissance électrique, en même temps que la puissance thermique, apportera instantanément une centaine de chevaux supplémentaire au véhicule qui pourrait en avoir besoin pour sortir d’un mauvais pas (embuscade, terrain difficile…)

 

Pour ce développement, RTD s’est servi d’une technologie civile déjà mise en œuvre sur des bus et des camions du groupe Volvo auquel appartient la marque. L’intégration de la propulsion hybride est pour l’instant testée sur VAB statique, avec un moteur électrique positionné au plus près du moteur thermique, au centre du véhicule. Mais RTD annonce qu’un VAB Mk3 6×6 baptisé « Electer » roulera avec cet équipement avant la fin de l’année et sera sans doute présenté à Eurosatory 2014.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 07:20
Le chômage technique gagne l'industrie de la défense aux Etats-Unis

07.10.2013 Le Monde.fr (AFP)
 

Environ 3 000 salariés américains du géant de l'aérospatiale Lockheed Martin, principal fournisseur d'armement des Etats-Unis (il produit notamment l'avion de chasse F-35), devaient être mis en congés sans solde à compter de lundi 7 octobre.

Cette mesure témoigne des premiers effets sur le secteur privé, et tout particulièrement sur le secteur de la défense, très dépendant de l'administration, du blocage budgétaire, qui affecte depuis plus d'une semaine les Etats-Unis - le "shutdown".

Si les élus de la Chambre des représentants américains ont voté, samedi 5 octobre, à l'unanimité pour permettre aux 400 000 employés civils du Pentagone en congé sans solde d'être payés rétroactivement, l'absence d'accord au Congrès sur le budget perturbe en effet considérablement les contrats militaires. Avant tout parce qu'elles ne peuvent pas continuer de fabriquer du matériel sans les inspections - obligatoires - du ministère. Or, le bureau des audits est fermé depuis le début du "shutdown".

L'association des industries aérospatiales et l'association nationale des industries de défense, deux lobbys de l'armement, ont d'ailleurs adressé, dès jeudi 3 octobre, une lettre au ministre de la défense Chuck Hagel, soulignant que "l'inquiétude la plus immédiate est l'absence d'inspecteurs de l'agence de gestion des contrats de défense"

 

"IMPACT SUR LES LIGNES DE CRÉDIT"

Et si un certain nombre d'entreprises disposent de fonds pour les contrats déjà approuvés, la suspension du travail des services financiers et comptables de la défense, qui supervisent les versements de certains contrats d'armement, pourrait rapidement se faire ressentir, font également valoir les deux associations. "L'impact sur les lignes de crédit des PME [concernées] sera significatif à très court terme", avertissent-elles.

Lockheed Martin, qui a précisé sur son site internet que le nombre des salariés mis en congés sans solde est "susceptible d'augmenter si le blocage se poursuivait", n'est pas le seul à avoir pris des mesures conservatoires.

La directrice générale du géant britannique BAE Systems, Linda Hudson, a elle aussi prévenu, le 3 octobre, que 1 000 salariés américains travaillant sur des missions de renseignement et de sûreté étaient "dispensés de venir travailler" à cause du "shutdown". Cet événement "dissipe notre énergie, a regretté la dirigeante. A chaque jour qui passe, l'impact potentiel s'accroît pour tous nos employés, alors que les progrès au Congrès demeurent insaisissables."

L'avionneur Boeing a pour sa part indiqué, le 4 octobre, qu'il se préparait à "des mises en congés limitées d'employés dans certains domaines" de ses activités de défense, sans avancer de chiffre.

 

RÉINTÉGRATION

Par contre, Sikorsky, filiale du conglomérat américain United Technologies et fabricant de l'hélicoptère militaire BlackHawk, a annulé, dimanche 6 octobre, son projet de mettre 2 000 nouveaux salariés en congés forcés (3 000 personnes sont déjà obligées de rester chez elles).

La direction de l'entreprise a souligné les "efforts de ceux qui, dans l'administration et au Congrès, ont facilité le rappel des fonctionnaires mis en congé". "Nous sommes soulagés que les licenciements temporaires et autres perturbations aient été évitées. Nous nous focalisons à présent sur le retour à une production à pleins niveaux", a commenté le porte-parole.

A la suite du vote de la Chambre des représentants, samedi, Chuck Hagel a pu annoncer la réintégration de "la plupart des employés civils" du Pentagone, sans préciser quelles catégories de personnels sont concernées.

Cette annonce soulagera tout de même les Etats où sont concentrées les usines d'où sortent avions, chars et matériel militaire en tout genre, tout particulièrement la Floride et le Texas. Environ 10 % des employés d'usine aux Etats-Unis travaillent dans le secteur de la défense.

 

Lire aussi : "Quel sera le coût du blocage budgétaire américain ?"

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:55
Industrie(s) de défense : enjeux de marché, défis statistiques - 16 octobre 2013

source frstrategie.org

La Fondation pour la Recherche Stratégique et l'Université Panthéon-Assas
organisent une demi-journée d'étude :
 

Industrie(s) de défense : enjeux de marché, défis statistiques


qui se tiendra à Paris le 16 octobre 2013, de 9h00 à 12h30.
 

Structurée autour de deux table-rondes, 1-Entre concurrence et coopération : un marché défense en recomposition et 2-L'industrie de défense à l'épreuve de l'analyse économique et statistique, cette demi-journée d'étude entend appréhender les perspectives d'évolution du marché de défense (ambitions des Etats producteurs d'armement, stratégies industrielles, nouveaux modes de coopération), ainsi que les difficultés à mesurer l'impact économique de l'industrie de défense.

 

mercredi 16 octobre 2013, de 09h00 à 12h30
à la Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique, Paris 7ème (comment s'y rendre)
Inscription : contacter Marylène Pion (m.pion@frstrategie.org)

 

Programme de la demi-journée

 

8h30
Accueil des participants
 
9h00
Industrie de défense et Conseil européen de décembre 2013 : vers un changement de paradigme ?
HELENE MASSON, Maître de recherche, Pôle Défense&Industries, FRS
 
9h15
Entre concurrence et coopération : un marché de défense en recomposition

PRESIDENCE : JEAN BELIN, Maître de conférences en sciences économiques, Gretha, Université Bordeaux IV

Atouts et contraintes de l'industrie de défense russe sur le marché mondial de l'armement ISABELLE FACON, Maître de recherche, FRS

Les limites de l'industrie de défense de la République populaire de Chine VALERIE NIQUET, Maître de recherche, FRS

Brazil’s ambitions to strengthen its defense industry : present situation and opportunities for international cooperation PROFESSEUR EDUARDO SIQUEIRA BRICK, Universidade Federal Fluminense (UFFDEFESA)

Vers une européanisation de l'industrie de défense polonaise ? KRYSZTOF SOLOCH, Chercheur associé, FRS
 
10h45
Pause café
11h00
L'industrie de défense à l'épreuve de l'analyse économique et statistique

PRESIDENCE : MARIANNE GUILLE, Maître de conférences en sciences économiques, LEMMA, Université Panthéon-Assas

L'impact économique de l'industrie de l'armement, une estimation difficile JEAN BELIN, Maître de conférences en sciences économiques, Gretha, Université Bordeaux IV

The Economic Impact of Defence Industries: Knowns and Unknowns KEITH HARTLEY, Emeritus Professor of Economics, University of York

L'industrie de la défense et ses nouveaux défis en matière d'incitations, de production et de divulgation des connaissances NATHALIE LAZARIC, Directrice de recherche au CNRS-GREDEG, Université de Nice Sophia Antipolis
 
12h30
Conclusion
CLAUDE CARCENAC, Sous-directeur de la stratégie industrielle et de l'intelligence économique, DGA
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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 12:30
Israël commande 3 nouveaux patrouilleurs Super Dvora

5 octobre 2013, Portail des Sous-Marins

 

La marine israélienne recevra trois nouveaux patrouilleurs rapides Super Dvora, utilisés pour des patrouilles quotidiennes et des missions de contre-terrorisme le long de la côte. C’est ce que vient d’annoncer Israel Aerospace Industries à JSSNews jeudi soir. Selon Joseph Weiss, Président d’IAI, lors d’un entretien avec JSSNews, « l’engagement de la marine israélienne est parmi les plus importants au monde. Il en va de la sécurité réelle d’Israël. »

 

Référence : JSS News (Israël)

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 22:40
BPC Vladivostok - sept-2013-source-lddef

BPC Vladivostok - sept-2013-source-lddef

MOSCOU, 4 octobre - RIA Novosti

 

Le Vladivostok, premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral produit pour la Russie, sera remis à la Marine russe le 1er novembre 2014, a annoncé vendredi à Moscou un représentant de l'industrie de défense russe.

 

"Le navire sera équipé et passera des essais en mer pendant un an, puis il sera remis à la Marine le 1er novembre 2014", a indiqué le responsable.

 

La mise à l'eau du BPC Vladivostok aura lieu le 15 octobre prochain à Saint-Nazaire, en France, selon la société française STX France, constructeur du navire. Le navire se rendra ensuite à Saint-Pétersbourg pour compléter son armement aux chantiers navals du Nord.

 

Le groupe français DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe. STX France intervient en tant que sous-traitant du contrat signé par DCNS. La Russie assure 20% des travaux de construction de son premier BPC et 40% des travaux pour le second Mistral. Deux autres navires de type Mistral seront construits en Russie.

 

Le second bâtiment de la série, le futur BPC Sevastopol a été mis sur cale le 18 juin dernier chez STX France, avec près de six mois d'avance sur le planning.

 

D'une longueur maximale de 210 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC Mistral est capable de porter 16 hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. Son pont d'envol permet la mise en œuvre simultanée de 6 hélicoptères. Sa distance franchissable est de 20.000 milles nautiques. Le navire peut embarquer, outre ses 160 hommes d'équipage, un commando de 450 hommes.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 10:55
Renault Trucks Defense VAB 4x4 armoured vehicle personnel carrier - photo Armée de Terre

Renault Trucks Defense VAB 4x4 armoured vehicle personnel carrier - photo Armée de Terre

October 3, 2013 armyrecognition.com

 

The French defence procurement agency DGA awarded Renault Trucks Defense a design study contract (PEA) to develop a hybrid propulsion demonstrator in 2012. On completion of this study, in the last quarter of 2014, Renault Trucks Defense will present a VAB armoured personnel carrier equipped with this thermal and electric propulsion system – an electric machine linked to a combustion engine.

 

The applications for hybrid propulsion are very promising and involve several vehicle operating modes. In the field of mobility, hybrid propulsion can serve as a booster, providing around 100 hp of extra power.

 

Hybrid propulsion also offers an energy reserve that will be very useful for command or observation vehicles which are often required to conduct long endurance missions and to supply power to various on- and off-board systems (observation equipment, information and command system, etc.).

 

Hybrid propulsion ensures that these functions can be performed without the need to maintain the combustion engine in operation.

 

Renault Trucks Defense: With one hundred years of experience, Renault Trucks Defense is derived from Berliet and Renault. Renault Trucks Defense is specialized in the armoured vehicle. Renault Trucks Defense is a division of Renault Trucks, a brand within the Volvo Group. Renault Trucks Defense is [one of] the major supplier to the French army with an internationally recognized knowhow (more than 30 000 military vehicles in operation worldwide).

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 16:55
Thales : nouveau contrat de 600 millions d'euros pour la radio tactique Contact

 

04/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé le lancement de la seconde phase de développement du programme de radio tactique Contact. Montant du contrat : 600 millions d'euros.

 

Actuellement, Thales est commercialement au top. Depuis le début du printemps, il engrange de très nombreux contrats au dessus de 100 millions d'euros. Ce qui va certainement satisfaire le PDG du groupe d'électronique, Jean-Bernard Lévy, qui avait regretté lors de la présentation des résultats 2012 le peu de contrats au-dessus de 100 millions parmi les prises de commandes. Ce vendredi, lors d'une visite à Brest à l'occasion des 50 ans du site industriel de Thales, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, outre le contrat de modernisation des Atlantique 2, a également annoncé le lancement de la seconde phase de développement du programme de radio tactique Contact.

La première tranche des travaux de développement du programme Contact représentait un montant de 263 millions d'euros. La deuxième tranche s'élève, selon nos informations, à 600 millions d'euros.  Au total, Contact, qui avait été piloté à l'époque par Patrice Caine, aujourd'hui numéro deux de Thales, pourrait s'élever jusqu'à 3,5 milliards d'euros si la cible initiale retenue est maintenue. "Les travaux notifiés permettront la poursuite du développement et la livraison des premiers équipements à compter de 2018", a précisé le ministère.

En cumulé, le ministre aura lancé ce vendredi pour 1 milliard d'euros de commandes, qui profiteront notamment à Thales et  Dassault Aviation.

 

Un atout pour l'export

"Programme à haute valeur technologique qui utilise la nouvelle technologie radio-logicielle", Contact est destiné à équiper les armées de postes de radio de nouvelle génération en remplacement des postes existants, en particulier les PR4G (plus de 150.000 postes radio dans de 40 pays). Le ministre s'est dit "convaincu du potentiel à l'export de ces radios Contact". Ce qu'a récemment confirmé le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, aux députés de la commission de défense de l'Assemblée nationale : "le programme Contact lancé mi-2012 sera le centre nerveux et le support technologique de la numérisation du champ de bataille. Il assurera une avance technologique sur la radio logicielle qui permettra à Thales de maintenir sa place de leader européen dans le domaine des radiocommunications tactiques, avec un fort potentiel d'exportation - près de 40 pays".

Dans son communiqué publié en juin 2012, Thales expliquait déjà qu'avec Contact il confirmait "son positionnement de leader mondial dans le domaine des radiocommunications militaires et peut espérer répliquer le succès à l'export déjà rencontré par le PR4G". Ce programme de radios de nouvelle génération sera principalement développé en région parisienne et à Cholet. La fabrication des équipements sera intégralement réalisée sur les sites de Cholet et de Brive.

 

Contact au sein des trois armées

Les radios logicielles et formes d'onde permettront de répondre aux nouveaux besoins à très forte plus-value opérationnelle exprimés par les forces armées en matière de numérisation du champ de bataille, de montée en puissance des applications de type C4I, de besoin d'échange d'images et de vidéos, … au sein d'opérations multinationales, expliquait Thales.

Les futurs postes de radio Contact seront intégrés dans les trois armées (Air-Terre-Mer) afin d'offrir à l'ensemble des forces terrestres, aériennes et navales engagées sur un théâtre d'opération "des capacités opérationnelles améliorées en terme de débit, de sécurité et d'interopérabilité".

Ils seront également interopérables avec les systèmes de communication d'autres nations et faciliteront ainsi la circulation de l'information entre alliés lors des opérations internationales en coalition. Enfin, ces futurs postes seront interopérables avec la forme d'onde PR4G assurant ainsi une interopérabilité ascendante avec les postes PR4G aujourd'hui en service.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 12:55
Thales veut grossir de 10 milliards d'euros en dix ans

03/10 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

C'est l'un des objectifs chiffrés du plan stratégique Ambition 10 dévoilé en interne.

 

Dans dix ans, Thales pèsera 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires de plus. C'est l'un des objectifs du plan stratégique Ambition 10 que Jean-Bernard Lévy, le PDG du groupe de défense et d'aéronautique, a dévoilé la semaine dernière devant plusieurs centaines de cadres réunis en séminaire à Paris, près de Montparnasse.

 

Pour parvenir à gonfler ses revenus à hauteur de 24 milliards d'euros, Thales mise évidemment sur les pays émergents. Sans surprise, puisque c'est en Inde, au Brésil ou encore en Asie du Sud-Est, que les budgets militaires ou de sécurité présentent les meilleures perspectives, malgré la volatilité de leurs devises locales.

 

Regrettant sitôt sa prise de fonction en fin d'année dernière le retard pris par le groupe dans ces pays, Jean-Bernard Lévy en a fait une priorité absolue. D'autant qu'il doit compenser une situation difficile dans les pays dits mâtures. Résultat : Ambition 10 vise une croissance moyenne annuelle de 10 % dans les premiers, contre 4 % dans les seconds.

 

L'autre donnée chiffrée confirmée, c'est le taux de marge d'exploitation visé de 10 %, contre 6,5 % aujourd'hui. Avec, visiblement, l'intention de ne pas attendre dix ans pour y parvenir. « Le plus tôt sera le mieux », décrypte un cadre, tout en se demandant si le grand export dans les pays émergents rimera avec amélioration de la rentabilité.

Une approche « bottom up »

 

Jean-Bernard Lévy y a sûrement pensé puisque, comme tout plan stratégique qui se respecte, Ambition 10 comprend un volet d'amélioration de la performance baptisé « Ambition boost ». Mais là, pas de détail chiffré : l'approche se veut « bottom up ». En clair, les pistes d'économies doivent venir du terrain, dans un souci réitéré de favoriser l'adhésion des troupes et donc de trancher avec la gestion de son prédécesseur. Même s'ils saluent le retour d'un dialogue social digne de ce nom, les syndicats attendent avec hâte le prochain comité de groupe européen pour en savoir plus.

 

En attendant, le volontarisme du PDG de Thales a fait mouche après les années de serrage de boulons. « Le discours de conquête permanente a plu, même s'il n'a pas oublié qu'il faut livrer les contrats à l'heure », estime un autre cadre. Jean-Bernard Lévy a par ailleurs annoncé la création d'un poste de responsable marketing groupe. Contacté, Thales n'a pas souhaité faire de commentaire.

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