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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:35
Inde/accidents: la Marine emploie des ouvriers sous-qualifiés

NEW DELHI, 20 août - RIA Novosti

 

La Marine indienne emploie des ouvriers sous-qualifiés au port militaire de Mumbai (Bombay), où le sous-marin militaire Sindhurakshak a sombré le 14 août faisant 18 morts, a rapporté mardi le journal India Today se référant à une source au sein de l'administration du port.

 

"Pourquoi tous ces incidents arrivent-ils? Je ne doute pas qu'ils s'expliquent par le fait que des ouvriers mal qualifiés ont accès à des armes sophistiquées, à des systèmes de navigation, etc. Cela présente un danger pour la sécurité de nos navires", a indiqué un ancien responsable des chantiers navals de Mumbai, SK Gorhe, commentant la deuxième grande perte de la Marine indienne en trois ans.

 

Le sous-marin INS Sindhurakshak a coulé dans le port de Bombay dans la nuit du 13 au 14 août 2013, suite à trois explosions et un incendie à son bord. Dix-huit membres d'équipage se trouvaient à bord du submersible. Les corps de sept sous-mariniers ont été retrouvés. D'après le journal Mumbai Mirror, les explosions à bord du sous-marin seraient dues à un court-circuit provoqué par une erreur humaine lors du chargement de missiles.

 

Le 30 janvier 2011, la frégate indienne Vindhyagiri a coulé dans le port de Bombay suite à une collision avec le porte-conteneurs chypriote MV Nordlake, qui avait provoqué un incendie. Tous les occupants du Vindhyagiri ont pu être évacués.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
CGS Barracuda - source defimedia.info

CGS Barracuda - source defimedia.info

19 August 2013 defenceWeb

 

The island nation of Mauritius will take delivery of a new offshore patrol vessel next year, and use it for fighting piracy, illegal fishing and drug trafficking. It was launched at an Indian shipyard earlier this month.

 

The vessel, named CGS Barracuda, was launched in Kolkata, India, on August 2 by Garden Reach Shipbuilders and Engineers (GRSE). Dignitaries present included K O Fong Weng-Pooran, senior chief executive in the Mauritian prime minister’s office and Mauritian High Commissioner Arye Kumar Juggessar.

 

Barracuda was ordered on March 4, 2011, at a cost of some $60 million and had its keel laid on April 23, 2013. Jane’s Defence Weekly reports GRSE Managing Director Rear Admiral (retd) A K Verma as saying that the shipyard is expected to delivery the OPV to Mauritius in September next year.

 

Barracuda displaces 1 300 tonnes and has a length of 74.1 metres and a draft of 3.5 metres. Range is approximately 5 000 nautical miles at her maximum speed of 20 knots. She is powered by two MTU 16V 4000 M53 diesel engines rated at 1 840 kW, each driving two controllable pitch propellers through ZF Marine gearboxes.

 

Barracuda will patrol Mauritius’s vast exclusive economic zone (EEZ), which covers 1.9 million square kilometres. Its main tasks will be combating piracy, smuggling, illegal fishing and drug trafficking but the vessel will also participate in search and rescue exercises, control pollution and transport cargo.

 

India and Mauritius have enjoyed good political, economic and military relations. Indian navy vessels often patrol Mauritian waters and India has provided military hardware to the country, such as an HAL Dhruv light utility helicopter in 2009 and a coastal surveillance radar system. Installation of this radar network will start next month. Last year, India donated two Do 228 maritime surveillance aircraft to Mauritius.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:35
EADS éliminé dans la course au méga contrat sud-coréen d'avions de combat

Les appareils ayant franchi toutes les étapes de la sélection étaient les F-15 Silent Eagle (photo) de Boeing, selon une source citée par la presse sud-coréenne..

 

18/08/2013 latribune.fr

 

Selon la presse sud-coréenne, le groupe aéronautique européen a été écarté de l'appel d'offre d'un contrat d'achat de 60 avions de combat par Séoul d'un montant de 7,3 milliards de dollars. Seuls restaient en lice EADS et Boeing. Les autorités ont pointé un le non respect de certaines critères pour justifier la mise à l'écart.

 

Le groupe aéronautique européen EADS, qui présentait son modèle d'avion Eurofighter, a été éliminé de l'appel d'offres lancé par la Corée du Sud pour un gros contrat d'avions de combat, d'une valeur de 7,3 milliards de dollars, faute d'avoir répondu à certains critères, rapporte dimanche la presse sud-coréenne.

 

"Un problème est apparu dans la proposition d'un des deux derniers concurrents en lice", a déclaré à l'agence de presse Yonhap une source anonyme au Bureau des programmes d'acquisition de défense. "Il n'a pas été jugé bon que ce groupe" reste en lice.

 

Une aubaine pour Boeing, qui reste seul candidat

 

Un porte-parole du Bureau n'était pas joignable dans l'immédiat. L'autre concurrent finaliste est l'américain Boeing. Le contrat porte sur la fourniture de 60 avions de combat. Séoul veut acheter 45 avions à un siège et 15 à deux sièges, mais EADS ne proposait que six appareils à deux sièges, des avions très couteux, a ajouté Yonhap.

 

Le groupe aurait également établi un budget en livres sterling et non en dollars américains, comme réclamé par Séoul, selon l'agence de presse.

 

L'américain Lockheed Martin s'était retiré

 

Le Bureau des programmes d'acquisition de défense va maintenant présenter la proposition du finaliste aux hauts responsables militaires, pour un dernier examen, a indiqué la source du Bureau, ajoutant que les appareils ayant franchi toutes les étapes de la sélection étaient les F-15 Silent Eagle de Boeing.

F-X III fighter contest F-35 Eurofighter F-15 SE photo FG

F-X III fighter contest F-35 Eurofighter F-15 SE photo FG

Il y a quelques semaines encore restaient en lice, outre EADS et Boeing, un autre groupe américain, Lockheed Martin. Mais ce dernier se serait retiré.

 

Les contrats d'équipement militaire sud-coréens sont la plupart du temps remportés par des firmes américains, reflétant ainsi les liens entre Washington et son allié Séoul.

 

Mais Séoul a semblé ces derniers mois élargir la liste de ses fournisseurs. En janvier, le pays a ainsi préféré l'anglo-italien AgustaWestland à l'américain Sikorsky pour la livraison de six hélicoptères à la Marine sud-coréenne, un contrat de 567 millions USD.

 

La Corée du Sud a acquis 60 F-15 de Boeing depuis 2002.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 14:11
EADS dément avoir été écarté de la course au contrat sud-coréen d'achats d'avions

18/08/2013 latribune.fr

 

Le groupe aéronautique européen dément avoir été écarté de l'appel d'offre d'un contrat portant sur l'achat de 60 avions de combat par Séoul d'un montant de 7,3 milliards de dollars, comme le rapporte la presse sud-coréenne. Dans un tel cas, seul Boeing resterait en lice.

 

 Le géant européen de l'aéronautique EADS a démenti dimanche être écarté de l'appel d'offres concernant l'achat de 60 avions de combat par Séoul d'un montant de 7,3 milliards de dollars, balayant "des rumeurs médiatiques" sud-coréennes.

 

"C'est une rumeur médiatique que nous ne pouvons pas confirmer. EADS n'est pas exclu du processus" d'appel d'offres, a réagi un porte-parole du groupe européen interrogé par l'AFP.

 

La presse sud-coréenne rapportait dimanche qu'EADS a été éliminé de l'appel d'offres lancé par la Corée du Sud faute d'avoir répondu à certains critères.

 

EADS, qui fait partie du consortium fabriquant les avions de combat Eurofighter aux côtés du britannique BAE Systems et l'italien Finmeccanica) resterait ainsi en lice aux côtés de son concurrent américain Boeing.

 

Suite de l'article

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 11:40
EADS : la Russie se désengage

 

 

19 Aout 2013 Benjamin Quénelle ,Correspondant à Moscou - Les Echos n° 21502 page 13

 

Malgré 5 % du capital, Moscou n'a eu aucune influence. La coopération industrielle est restée en plan.

 

Six ans après avoir acquis 5 % d'EADS, Moscou a commencé à se désengager du groupe aéronautique européen, pour des raisons politiques et économiques. La banque VEB, bras financier de l'Etat russe, a entamé la vente par étapes de cette participation, indique aujourd'hui le quotidien russe « Vedomosti ». L'argent récolté ira dans les caisses de Soukhoï, dont l'avion régional SuperJet 100, entré en service en 2011 et symbole du renouveau de l'aéronautique russe, a du mal à décoller.

 

« Lors de l'achat en 2007, les Russes espéraient que cette participation leur ouvre les portes de la gouvernance. Ils se sont résignés », confie à Moscou une source proche d'EADS, en passe de se rebaptiser Airbus Group. Par ailleurs, cette participation financière n'a pas débouché sur de réelles dynamiques industrielles. Dans un A320 sur trois, il y a certes des composants russes. Mais des projets de coopération plus vastes, comme pour l'A350, n'ont pas abouti.

 

Toujours selon « Vedomosti », la banque VEB aurait cédé 2,14 % d'EADS le 25 juillet dernier. Le solde a peut-être déjà été écoulé. Payée 995 millions d'euros, selon l'AFP, cette participation était valorisée le double au cours de clôture de jeudi soir.

 

Soukhoï à la peine

 

A défaut d'avoir pu initier une coopération bilatérale structurante, Moscou aura au moins fait une bonne affaire financièrement. De quoi financer Soukhoï, le constructeur de l'avion régional SuperJet, qui traverse de nouvelles zones de turbulences financières. L'entreprise, au bord du défaut de paiement, selon la presse économique moscovite, négocierait avec ses créanciers une restructuration de sa dette. Elle est aussi en quête d'un nouveau soutien public pour son avion moyen-courrier de 75 ou 100 passagers, projet-phare de la politique industrielle du Kremlin.

 

Ce nouvel avion, qui devait relancer l'industrie civile russe, est toujours à la peine. Il est produit par Soukhoï en partenariat avec l'italien Alenia Aeronautica (à hauteur de 25 %), avec la coopération technique d'une trentaine d'entreprises occidentales (les français Thales pour l'électronique et Snecma pour le moteur, l'allemand Liebherr pour le système de contrôle à bord, Boeing pour le consulting...). L'Agence européenne de sécurité aérienne l'a certifié, ouvrant la voie à sa commercialisation en Europe. Mais le crash lors d'un vol de démonstration en Indonésie, les problèmes techniques et les annulation d'achat ont depuis terni son lancement.

 

Soukhoï, qui vient de livrer des exemplaires à la compagnie mexicaine Interjet, prévoit de produire 26 Superjet cette année contre 12 l'an dernier. Mais cette production à grande échelle nécessite de nouveaux fonds pour que l'avionneur renforce son capital, et facilite le financement des ventes d'appareils.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:55
Premier tir de développement du MdCN à la DGA (crédit DGA Essais de missiles)

Premier tir de développement du MdCN à la DGA (crédit DGA Essais de missiles)

01/08/2013 Economie et technologie

 

La direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le premier tir de qualification du missile de croisière naval (MDCN), le 1er juillet 2013. Ce tir, effectué sur le site de Biscarrosse (Landes) du centre DGA Essais de missiles, est représentatif d’un tir à partir d’une frégate.

 

Le thème de tir retenu était particulièrement exigeant puisque, outre les objectifs de portée, il a contribué à valider les performances de navigation autonome et de guidage terminal par reconnaissance infrarouge. Cette réussite est le fruit d’un travail intense et coordonné de nombreux acteurs étatiques (les centres d’expertise et d’essais de la DGA, le service de la qualité de la DGA et la Marine Nationale notamment) et industriels (MBDA France).

 

Le MDCN équipera à terme les frégates multi-missions (FREMM) et les sous-marins Barracuda.

 

Doté d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres, le MdCN est destiné à frapper des objectifs situés dans la profondeur du territoire adverse. Il est complémentaire du missile de croisière aéroporté Scalp dont il est dérivé. Embarqué sur des bâtiments de combat positionnés, de façon prolongée, à distance de sécurité dans les eaux internationales, ostensiblement (frégates) ou discrètement (sous-marins), le MdCN est adapté à des missions de destruction d’infrastructures de haute valeur stratégique.

 

La DGA a notifié le marché MDCN à la société MBDA fin 2006.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:45
FIDES sera une occasion pour la diffusion des services et des solutions technologiques

17/08/13 portalangop.co.ao

 

Luanda - Le ministre de la Défense Nationale, Cândido Pereira Van-Dunem, a affirmé vendredi, à Luanda, que la réalisation de la Foire Internationale de l'Industrie de la Défense et Sécurité (FIDES) dans le pays serait une opportunité pour la diffusion de nouveaux produits, services et des solutions technologiques dans le vaste univers de ces technologies.

 

Le ministre a fait cette référence lorsqu'il intervenait à l'acte de lancement formel de la première édition de la Foire Internationale de l'Industrie de Défense et Sécurité qui se tiendra dans la capitale du 10 au 13 novembre de cette année.

 

Selon le gouvernant, l'occasion sera également une excellente plate-forme pour la création et l'affermissement des liens commerciaux et économiques avec d'autres pays qui participent à l'événement.

 

"C'est notre souhait que la création de l'industrie de défense et sécurité appropriée déclenche des actions conduisant à la création et au développement d'une base technologique, indispensable à des niveaux élevés de production et de qualité des biens et services qui pourraient contribuer à répondre aux besoins des Forces Armées Angolaises (FAA), ainsi qu'à élever la qualité de vie de notre population et d'autres avantages inhérents.

 

Cândido Pereira Van-Dunem a fait remarquer qu'avec de tels événements, "il s'ouvre des grandes possibilités pour le peuple angolais, la classe intellectuelle, académique et les entreprises nationale à participer à l'effort national de construction solide des FAA, les actualisant et de les configurant dans les modèles les plus scientifiques et technologiques l'heure actuelle.

 

Ainsi, a-t-il ajouté: "si les efforts de la société civile jusqu'ici a été de nature fondamentalement humaine, nous voulons avec ces initiatives, lancer notre défi, permettant que les Angolais contribuent à l'effort de création scientifique, technologique et de revenu économique et financier dans le secteur de la défense nationale".

 

"Nous voulons créer une nouvelle conscience dans le domaine de la défense et sécurité, une nouvelle conscience entrepreneuriale dans le même secteur, considérée comme essentielle à la souveraineté de notre liberté et intégrité territoriale", a conclu Cândido Van-Dunem.

 

L'événement qui est organisé par le ministère de la Défense Nationale et les Forces Armées Angolaises(FAA), compte sur le partenariat de la Foire Internationale de Luanda (FIL) et d'autres partenaires sociaux.

 

Lors de la foire qui se réalisera dans les inslattations de la FIL, à Luanda, sous le thème "Paix, sécurité et développement", connaîtra la participation de 27 pays, avec 100 exposants sur une surface de 9.000 mètres carrés.

 

Ont témoigné l'acte le président du conseil d'administration de la Foire Internationale de Luanda, José Matos Cardoso, les membres du corps diplomatique accrédités dans les pays, des généraux et officiers supérieurs du ministère de la Défense nationale et des FAA.

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 12:55
Défense : les cinq paris de la loi de programmation militaire

 

02/08/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, présente ce vendredi en Conseil des ministres le projet de loi de programmation militaire, qui fixe le cadre budgétaire des armées jusqu'en 2019. Une loi qui s'efforce de concilier les ambitions de la France dans la défense et l'obligation de redresser les comptes publics.
 

Après des mois d'un combat âpre, le ministère de la Défense a finalement remporté son duel face à Bercy. Peu avant le 14 juillet, Bercy appuyé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, favorable à un bugdet de la Défense minimaliste, était revenu à la charge en demandant 750 millions d'économies supplémentaires aux armées. C'est le président de la République lui même, dans son rôle d'arbitre, qui a sifflé la fin de la partie. Lors du 14 juillet, François Hollande a "sanctuarisé" le budget de la défense à 31,4 milliards d'euros. La veille, il avait assuré devant la communauté militaire réunie à l'Hôtel de Brienne que la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019  "reposera sur un principe, le maintien de l'effort financier important de la Nation avec la reconduction du budget de la défense à hauteur de 31,4 milliards d'euros, c'est-à-dire au niveau où il se situe cette année". 

Avec 190 milliards d'euros courants (179,2 milliards en euros constant), dont 6,1 milliards de recettes extra-budgétaires, engagés entre 2014 et 2019, "la France se donne les moyens de mettre en oeuvre un modèle d'armées adapté aux évolutions de notre environnement stratégique (à l'image de la cyberdéfense, ndlr) des quinze prochaines années, autour des trois missions fondamentales que sont la protection de la France et des Français, la dissuasion nucléaire et l'intervention extérieure", assure le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Un somme qui correspond à 11,3 % environ du budget de l'Etat pour les trois premières années avec une légère évolution à la hausse au-delà. S'élevant à 29,6 milliards d'euros courants en 2014, la ressource budgétaire sera stabilisée en valeur entre 2014 et 2015 puis en volume dès 2016. À partir de 2018, elle suivra une progression de 1 % en volume.

 

Près de 34.000 suppressions d'emplois, le pari des économies

En dépit d'un budget relativement préservé, ce projet de loi demande encore un nouvel effort aux armées. La LPM prévoit 23.500 nouvelles suppressions de postes dans les armées, déjà secouées par de multiples réformes depuis 2008. "On ne veut pas faire de suppressions de poste aveugle, elles doivent être fondées sur une analyse fonctionnelle", explique-t-on au sein du ministère. Mais d'ores et déjà, la diminution sur le périmètre d'ensemble du ministère sera de l'ordre de 5.800 postes d'officiers.

En outre, un tiers de la nouvelle compression d'effectifs (8.000 postes) portera sur les forces de combat et les deux tiers restant porteront sur le soutien, les structures organiques, les états-majors, l'environnement et l'administration du ministère. En 2014, 7.880 soldats devront quitter les rangs des armées, puis 7.500 en 2015, 7.400 en 2016 et en 2017 et enfin 3.500 en 2018. Six régiments seront supprimés. Le ministère annoncera fin septembre quels seront les régiments sacrifiés. "C'est un effort considérable, estime-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Mais nous avons réussi à limiter le mouvement" des dernières années. Car ces nouvelles suppressions de postes s'ajoutent aux 54.000 déjà décidées en 2009 par la majorité précédente (dont 10.175 restent encore à réaliser).

Les 34.000 départs programmés permettront d'économiser 4,4 milliards d'euros sur la masse salariale qui pèse actuellement entre 10,5 et 11 milliards d'euros par an. Mais les économies de masse salariale n'ont pas été au rendez-vous lors des suppressions de postes déjà réalisées sous la majorité précédente. Le ministère de la Défense attendait de la réduction de 23.000 emplois une économie de 1,1 milliard d'euros sur la période 2009-2011... mais la masse salariale a finalement augmenté de 1 milliard. Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, on précise que "nous aurions dépensé 4,4 milliards d'euros de plus sur la période 2014-2019 si nous n'avions pas procédé à ces suppressions de postes". En 11 ans et deux LPM (2008-2019), les armées auront perdu 82.000 personnels civils et militaires. En 2019, le ministère vise "une cible de 240.279 personnels civils et militaires". Jamais les effectifs d'un ministère n'auront subi un tel dégraissage.

 

 

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

26 Rafale seulement livrés entre 2014-2019, le pari de l'export

Le vrai pari pour Jean-Yves Le Drian : l'exportation du Rafale. Non pas qu'un contrat soit inaccessible. Mais quand sera-t-il signé pour libérer des marges de manoeuvre pour le budget de la défense ? Bien sûr tout le monde pense à l'Inde, qui pourrait achever les négociations avec Dassault Aviation à la fin de l'année. L' Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 après un appel d'offres portant sur 126 appareils et une option de 63 avions supplémentaires. Pourquoi pas aussi le Qatar...

Bref, le projet de la LPM fait un sacré pari en inscrivant la livraison de seulement 26 Rafale sur la période de six ans. Le ministère peut-il réduire le nombre de livraisons de l'avion de combat fixé à 11 appareils par an, soit autour de 1 milliard par an ? A priori, non sauf à s'exposer à des pénalités très lourdes. "Le contrat stipule la livraison annuelle de onze Rafale, avait rappelé l'automne dernier le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. C'est la cadence minimale fixée au regard de la continuité industrielle et de la capacité des fournisseurs de Dassault à produire les équipements nécessaires".

A priori, la LPM assure la livraison de 11 Rafale en 2014 et 2015. Après, c'est le pari de l'export qu'avait déjà fait la précédente majorité. Avec le succès que l'on sait. "On a besoin de ces exportations, c'est une ardente obligation, explique-t-on au sein du ministère. Une fois le contrat indien signé, les cartes seront rebattues". Mais pas tout de suite. Car le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a récemment estimé que les premiers Rafale pourraient être livrés à l'Inde trois ans après la signature du contrat. Soit fin 2016, début 2017 si le contrat est signé fin 2013. Il a toutefois souligné que ces Rafale ne pourraient pas être prélevés directement sur les chaînes françaises car les appareils doivent être adaptés aux conditions indiennes dès la première unité. « Il y a quelques demandes indiennes différentes », a-t-il expliqué. Enfin, si ces prévisions n'étaient pas au rendez-vous, le ministère prévoit fin 2015 un rendez-vous pour la réactualiser si nécessaire.

À la fin de la LPM, tous les avions permettront le tir du missile nucléaire ASMPA, d'armements air-air (canon, missiles Mica EM et IR, missile air-air longue distance METEOR), d'armements air-sol (missile de croisière SCALP, bombes de précision AASM et GBU, et canon), d'armements air-mer (missile EXOCET), et l'emport de la nacelle de reconnaissance de nouvelle génération (RECO NG) et d'un pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG).

 

6,1 milliards d'euros de ressources exceptionnelles, le pari des "REX"

6,1 milliards en euros courants ou 5,9 milliards en euros constants de recettes exceptionnelles, les fameuses REX. C'est ce que le ministère doit trouver sur la période 2014-2019 pour compléter son budget (31,4 milliards d'euros) : 1,77 milliard en 2013 et en 2014, 1,25 milliard en 2016, 910 millions en 2017, 280 millions en 2018 et 150 millions en 2019. Un pari largement dans les cordes de Jean-Yves Le Drian, qui s'est battu pour les avoir. Et surtout, les REX seront au rendez-vous de 2014, via le programme d'investissement pour l'avenir (PIA), qui complètera le budget à hauteur de 1,5 milliard d'euros, grâce à des cessions de participations dans des groupes détenus tout ou partie par l'Etat. C'est un peu plus compliqué en revanche pour 2015.

Pour réussir son pari, le ministère dispose donc de cinq pistes solides : les cessions immobilières du ministère qui sont entièrement reversées à la défense (estimation de 600 millions d'euros) ; le programme d'investissement pour l'avenir (PIA), qui viendra à la rescousse du budget 2014 pour un montant de 1,5 milliard d'euros via la vente de participations de l'Etat ; la vente de nouvelles fréquences de 790 Megahertz dont 100 % du produit de la vente sera reversé au ministère ; les redevances annuelles versées par les opérateurs au titre des fréquences déjà vendues (environ 200 millions) ; et enfin des cessions additionnelles de participations de l'Etat "si les quatre autres pistes ne réussissent pas à boucler les objectifs des REX", assure-t-on dans l'entourage du ministre.

Enfin, d'autres ressources exceptionnelles pourront être mobilisées si le produit ou le séquencement des ressources exceptionnelles prévues est insuffisant. "Il y a un engagement politique", assure-t-on dans l'entourage du ministre. Mais pour l'heure, on ne souhaite pas dévoiler quelles pourraient être ces nouvelles REX. Par ailleurs, Jean-Yves Le Drian pourra bénéficier jusqu'à 900 millions d'euros supplémentaires si le produit des ressources exceptionnelles est supérieur aux prévisions. "Cela nous permettrait de nous protéger contre les aléas de la LPM", précise-t-on au sein du ministère. 

 

 

Défense : les cinq paris de la loi de programmation militaire

102,7 milliards pour les programmes d'armement, le pari de la préservation de l'industrie de défense

C'était l'un de paris du Livre blanc de la défense, un pari peu évident au début de la réflexion stratégique mais il s'est révélé au fur et à mesure de la prise de conscience de l'importance de cette industrie, "une composante essentielle de l'autonomie stratégique" de la France, rappelle-t-on au sein du ministère. Il est aujourd'hui mis en musique par une première LPM. Dans ce cadre, assure-t-on au ministère, "le maintien de l'industrie de défense française aux premiers rangs mondiaux sera assuré par un effort financier important, s'élevant à 102,7 milliards deuros courants sur la période 2014-2019, soit une dotation annuelle moyenne de plus de 17 milliards d'euros courants", dont 5,4 milliards environ pour les grands programmes.

En 2014, le montant s'élevera à 16,4 milliards, pour atteindre à la fin de la LPM 18,2 milliards. Ce niveau de dépense annuelle permettra notamment d'assurer la poursuite des programmes en cours même si les livraisons des matériels seront un peu plus étalées. "Tous les contrats signés en 2009 sont rediscutés, explique-t-on au sein du ministère. Ils sont 30 % à 40 % au-dessus de nos possibilités budgétaires actuelles".  

Mais, assure-t-on au sein du ministère, "tous les principaux secteurs de compétences de notre industrie de défense seront donc préservés : aéronautique/drones de combat ; missiles ; aéronautique de transport ; hélicoptères ; sous-marins ; navires armés de surface ; armement terrestre ; renseignement/surveillance ; communications/réseaux.Outre les 26 Rafale livrés sur la période 2014-2019, Airbus a pour objectif de livrer deux avions tanker MRTT sur une cible de 12, 13 avions de transport militaire A400M (soit 15 au total avec les deux livrés en 2013), 16 hélicoptères d'attaque Tigre au standard HAD, 42 hélicoptères de transport NH90 (29 TTH à l'armée de terre et 13 NFH à la Marine.

Le missilier MBDA de son côté, devra livrer 450 exemplaires du nouveau programme MMP (+ 175 postes de tir), le successeur du best-seller Milan. L'industrie d'armements terrestre devra quant à elle assurer la livraison du successeur du VAB avec le nouveau programme véhicules blindés multi-rôles VBMR (92 exemplaires sur une cible de 2.080 véhicules). Enfin, DCNS livrera un sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda et cinq frégates multmissions FREMM. Enfin, la France recevra 12 drones de surveillance MALE MQ-9 Reaper sur la LPM et 14 drones tactiques Watchkeeper livrés par Thales. 

Enfin, le ministère consacrera une somme pour les études amont (Recherche & technologies) de 730 millions d'euros par an en moyenne à la entre 2014-2019. "Le maintien d'un effort substantiel de recherche et technologie constitue un objectif majeur de la LPM", estime le ministère. Les crédits destinés aux études amonts sont en hausse par rapport à la période précédente.

 

Le pari de la crédibilité de la France à l'international

Les nouveaux efforts exigés mettent-ils en péril la cohérence de l'outil militaire de la France ? En d'autres termes, est-ce un déclassement stratégique ? Ce sujet est sensible au ministère de la Défense, qui est très susceptible sur les commentaires sur un possible déclassement. Clairement, le ministère affirme que ce n'est pas le cas. Il est en tout cas quesûr si les armées doivent faire de nouveaux efforts à l'avenir, le modèle pour lequel s'est battu Jean-Yves Le Drian explosera. "La France est allée aussi loin qu'elle le pouvait en matière de réductions de moyens tout en conservant son modèle", estime un observateur. Mais clairement cette LPM ne peut pas subir de nouvelles ponctions budgétaires, ce que Bercy ne manquera pas d'essayer.

Avec 31,4 milliards d'euros par an, la direction générale pour l'armement (DGA) sait donner de la charge à l'ensemble des industriels et préserver l'avenir. En-dessous de 30 milliards, ce n'est plus le cas. Pour l'Hotel de Brienne, la LPM préserve "un modèle équilibré". "Devant des menaces qui ne faiblissent pas, notre autonomie stratégique est ainsi confortée", assure Jean-Yves Le Drian.

"Dans un contexte marqué par une crise financière aigüe, un environnement stratégique incertain et la nécessité de la modernisation de nos équipements, la France a fait le choix de maintenir, grâce aux ressources ainsi définies, un niveau d'ambition élevé sur la scène internationale, tout en garantissant la protection de sa population, explique le projet de loi. La programmation militaire permettra à la France - qui demeurera ainsi l'un des rares pays à pouvoir le faire - d'assumer simultanément les trois missions fondamentales que sont la protection du territoire et de la population, la dissuasion nucléaire, appuyée sur deux composantes distinctes et complémentaires, et l'intervention sur des théâtres extérieurs, soit en mission de gestion de crise, soit en mission de guerre. Les armées françaises disposeront de la capacité d'entrer en premier sur ces théâtres, dans les trois milieux terrestre, naval et aérien, et de prévoir, planifier et conduire de tels engagements".

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:50
Securing the future of European defence

Faced with growing global volatility, strategic shifts, daunting fiscal realities and declining defence capabilities, Europeans must rethink the political, operational and economic facets of their security and defence commitments.

 

The Communication ‘Towards a more competitive and efficient defence and security sector’, adopted by the European Commission on 24 July, provides an important contribution ahead of the European Council meeting in December which will discuss concrete proposals to bolster the Common Security and Defence Policy.

 

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:40
Severodvinsk (projet 885)

Severodvinsk (projet 885)

MOSCOU, 26 juillet - RIA Novosti

 

Un sous-marin nucléaire dernier cri de projet 885M (Iassen M), capable de "mieux entendre" l'adversaire grâce à un équipement acoustique sophistiqué sera mis en chantier vendredi, a déclaré à RIA Novosti un porte-parole du chantier naval  russe Sevmach.

Le sous-marin de quatrième génération recevra le nom de Novossibirsk.

Les sous-marins nucléaires polyvalents de  projets Iassen et Iassen M sont dotés de systèmes de missiles Onyx et Kalibr ainsi que par un système de torpilles.

Le sous-marin nucléaire amiral de cette série, le Severodvinsk (projet 885), a été mis à l'eau  en 2010 et devra équiper cette année la Marine russe. Le deuxième sous-marin de ce type, le Kazan (projet 885 M), est en train d'être construit.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:35
India, France to discuss Rs 80K cr worth defence deals

Jul 25, 2013 brahmand.com

 

NEW DELHI (PTI): Deals expected to be worth over Rs 80,000 crore including supply of 126 Rafale combat aircraft are likely to be high on agenda of French Defence Minister Jaen Yves Le Drian during his three-day visit to India from Friday.

 

India and France have been busy in negotiating the 126 combat aircraft deal for which the French combat aircraft was selected last year defeating its five other European and American rivals and over Rs 30,000 crore Maitri surface-to-air missile projects.

 

During the visit of the French Minister, the two sides are expected to discuss the two deals in his meetings with Defence Minister A K Antony and other senior military leadership along with ways of strengthening bilateral ties, Ministry officials said here.

 

The militaries of the two countries have close ties and hold regular exercises with each other. The Indian Army will be visiting a French military base in September for a company-level exercise, they said.

 

The French Minister will also visit the Gwalior-based Maharajpur airbase, which is home to the French origin Mirage 2000 aircraft.

 

The Rafale aircraft deal, which is expected to be worth over Rs 50,000 crore, has been moving at its natural pace and had seen hiccups when the French side asked the Defence Ministry to define the role of HAL.

 

The deal is not expected to be finalised before the end of this year, officials said.

 

India, France to discuss Rs 80K cr worth defence deals

In the recent times, France has been awarded several key tenders by India including the supply of six Scorpene submarines to the Navy and the multi-billion dollar 126 combat aircraft deal.

 

The contract worth over Rs 11,000 crore for upgrading the fleet of Mirage 2000 aircraft was also awarded to French firm Dassault Aviation.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:35
Trials of Arjun Mark-II main-battle tanks to be completed this year

Jul 25, 2013 Rajat Pandit, TNN

 

NEW DELHI: The advanced version of the homegrown main-battle tank, Arjun, is all set to complete its protracted trials this year, which will include firing the Israeli-origin laser guided LAHAT missiles from its main gun.

 

This Mark-II version of the Arjun has "89 upgrades or improvements'' over the earlier 124 Mark-I tanks inducted by the Army. "The trials began in June 2012 at the Mahajan field firing ranges in Rajasthan. Phase-II of the trials, which basically revolve around the armaments, kicked off in May-June this year,'' said an official on Thursday.

 

Another round of the LAHAT missile firing will take place in the first week of August. "The remaining trials will begin in the third week of August at Pokhran. If the trials are fully successful, the production order for 118 Arjun Mark-II tanks will be placed,'' he said.

 

While the Army has inducted 124 Mark-I Arjuns, the force and other agencies had suggested the 89 improvements for the Mark-II version. These included the capability to fire missiles from the main gun, advanced laser warning and control systems, and explosive reactive armour plates for better self-protection of the tanks.

 

With the long delay in the indigenous Arjun project, which was sanctioned as far back as in 1974, the Army has progressively inducted around 800 of the planned 1,657 T-90S Russian-origin tanks till now.

 

The T-90S tanks, which are replacing the older T-55 and T-72 tanks, are going to be the main battle-tanks of the Army for the foreseeable future. DRDO, however, wants Army to order a minimum of 500 Arjuns to stabilise production lines and pave the way for the development of a "futuristic'' MBT. "The Arjun Mark-II, a crucial indigenous effort, will have better firepower, mobility and survivability over the earlier version,'' said another official.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:35
Philippines: Defense chief says purchase of 8 Sokol choppers from Poland is last

26 July 2013 By Dona Z. Pazzibugan- Pacific Sentinel

 

MANILA, Philippines—”Of what use is a combat helicopter if you cannot use its machine gun?” President Aquino asked in his State of the Nation Address on Monday.

 

On Tuesday, Defense Secretary Voltaire Gazmin said the purchase of eight Sokol helicopters from Poland would be the last by the Department of National Defense (DND) since they could not be used in combat, after all.

 

“I understand helicopters because I’m a combat officer. The first thing I noticed was, why do you have to remove the machine gun before you can get inside it? The entrance is too narrow, it’s all wrong,” said Gazmin, a former Army Special Forces commander.

 

The P2.8-billion deal with Augusta PZL Swidnik of Italy and Poland for eight Sokol helicopters had been signed, sealed and delivered when he assumed office in July 2010, Gazmin said.

 

“We just had to make the payment,” he said.

 

The eight Sokol (Falcon in Polish) helicopters were delivered in two batches in 2012.

 

Read the full story at Inquirer News

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:20
NGC to Supply Steering Gear Systems for Arleigh Burke Class Destroyers

Jul 25, 2013 ASDNews Source : Northrop Grumman

 

Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) has been awarded contracts totaling $14.4 million by prime contractors General Dynamics Bath Iron Works (NYSE:GD) and Huntington Ingalls Industries (NYSE:HII) to supply the steering gear system for three new DDG 51 Class Arleigh Burke destroyers.

 

The steering gear system is vital for the control and maneuverability of the ship and is directly linked to the integrated bridge, as well as the navigation and inertial navigation systems that Northrop Grumman is supplying under separate contracts for the DDG 51 Class destroyers.

 

Northrop Grumman has been the sole provider of the steering gear system for the DDG 51 Class since production began during the 1980s. This contract award brings the program's total to 69 steering systems.

 

"These latest awards for the DDG 51 Class steering gear system demonstrates Northrop Grumman's continued excellence in delivering quality mission-critical systems for U.S. Navy ships and submarines," said Bill Hannon, vice president of Northrop Grumman's Maritime Systems business unit. "Our expertise in producing steering, integrated bridge, inertial navigation, machinery controls and other systems makes Northrop Grumman a world leader in shipboard navigation, sensors and ship controls."

 

The work will be performed chiefly in Charlottesville and the steering systems will be installed on the DDGs at the Bath Iron Works shipyard in Maine and the Huntington Ingalls shipyard in Mississippi before the destroyers are delivered to the Navy. Equipment deliveries are expected to begin in the first quarter of 2015 and continue into the third quarter of 2017.

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:20
Natick develops holster for M320 grenade launcher

Jul 25, 2013 ASDNews Source : US Army

 

When the M320 40 mm grenade launcher began replacing the M203 in 2009, it put a new and more lethal weapon into the hands of the Soldier.

 

There was one question, however. How would he or she best carry it?

 

An equipment specialist with Product Manager Soldier Clothing and Individual Equipment, or PM SCIE, is trying to answer that question. Darren Bean has been working at the Natick Soldier Systems Center since November 2012 on the M320GL Holster Soldier Enhancement Program, or SEP.

 

The detachable M320, named one of the Army's top 10 inventions of 2009, comes equipped with a sling to carry it when not mounted to the M4 carbine or M16 rifle, according to Bean.

 

"It was a one-point sling, so (the weapon) was kind of bouncing around," Bean said. "If you went down to the ground, you were dragging it through the dirt. Most people felt that protection was needed at some level because they were just getting dragged in the dirt and pounded on."

 

Some Soldiers began looking for a better solution than the sling for the M320, which weighs seven pounds with the butt stock.

 

"They decided they wanted to be able to put it in a holster rather than just shove it in their ruck sack," Bean said.

 

The SEP allowed the purchase of enough holsters to equip a brigade combat team. He said the "buy-try-decide" concept allows the Army to test the functionality of equipment without spending a lot of time on research and development.

 

Bean found three commercial vendors who make M320 holsters, so PM SCIE acquired 167 of each.

 

"They're of varying design," Bean said. "All three of them were very different from each other."

 

One model includes pockets for grenades but is bulky. Another is more streamlined but offers less protection for the weapon. The third is a cross between the other two.

 

Bean put the holsters in the hands of a dozen Soldiers from the 75th Ranger Regiment at Fort Benning, Ga., who went through a set of standardized tests in mid May. The Soldiers filled out surveys after the testing.

 

The testing was to make sure it was realistic to go forward, Bean said.

 

"Now we can actually test them with an entire brigade," he added.

 

Each one of the holsters has had small issues, according to Bean.

 

"None of them have performed necessarily any better than the other ones," Bean said. "They all have some small things that need to be tweaked."

 

Soldiers of the 10th Mountain Division (Light Infantry) from Fort Drum, N.Y., the 86th Infantry Brigade Combat Team of the Vermont National Guard, and Soldiers in Afghanistan are currently evaluating the holsters. The Consumer Research Team at the Natick Soldier Research, Development and Engineering Center will collect data. PM SCIE officials will then make a recommendation to the Maneuver Center of Excellence at Fort Benning by the beginning of fiscal year 2014.

 

"The need is there, for sure," Bean said. "I think the end state of this will be that they will say, 'Yes, we need a grenade launcher holster for this when we use it in the stand-alone mode.'"

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:55
photo ECPAD

photo ECPAD

26/07 LesEchos (Reuters)

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé jeudi soir en Inde pour une visite de deux jours destinée à "approfondir le dialogue stratégique" entre Paris et New Delhi, a annoncé vendredi le ministère.

 

Le ministre a prévu de rencontrer à cette occasion les industriels français du secteur de la défense et de s'entretenir avec son homologue indien Arackaparambil Kurian Antony avant de se rendre samedi sur la base aérienne de Gwâlior.

 

Cette visite survient cinq mois après celle de François Hollande qui avait constaté des progrès dans les négociations sur la vente de 126 avions de combat de Dassault Aviation à l'armée de l'air indienne.

 

L'Inde a présélectionné le Rafale en janvier 2012 au terme d'un appel d'offres très disputé pour une commande évaluée à quelque 15 milliards de dollars portant sur 126 avions et 63 options potentielles, et discute depuis avec le groupe français des termes du contrat.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:55
photo DCNS

photo DCNS

July 26th, 2013 By DCNS  - defencetalk.com

 

The French Navy’s Fleet Support Service (SSF) signed off on the completion of the intermediate refit of nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle after six months’ work by DCNS. From hull to combat system, without forgetting compliance tests to the latest environmental standards, communications suite modernization or the refurbishment of the accommodation and recreation areas, the project involved some 950 people and 1 million person-hours’ work.

 

Maintenance and modernization

 

In addition to scheduled maintenance, the refit was used to undertake significant modernization. The work was performed in the Vauban drydock at the Toulon naval base. The ship was given a complete facelift that included the repainting of a total area of 26,000 square meters and the complete refurbishment of one of the main galleys. Other modernization work included the replacement of the stabilization computer.

 

The propulsion system and other shipboard systems and equipment were inspected, overhauled and tested to ensure optimal performance in operation. Some 35 kilometers of cabling was also installed with a view to the later installation of a state-of-the-art IP network.

 

CVN Charles de Gaulle underwent a thorough overhaul performed by teams assembled by DCNS and its partners, supported day-to-day by the ship’s crew.

 

Major contracting challenge, noteworthy team success

 

“Scheduled refits are essential to return a ship to ‘as new’ condition. This six-month period of intense contract maintenance and modernization is over. Other teams will now resume shore-based day-to-day monitoring of the ship’s systems and equipment,” said Franck Bouffety, the Group’s Charles de Gaulle program manager.

 

With over 1,000 tasks in progress each week, the Vauban drydock was very busy indeed. Despite the huge number of jobs to be performed, everything was completed on time. DCNS completed the 6,000 maintenance and modernisation ‘line tasks’ specified for this scheduled refit. In addition to the ship’s crew, all available staff based at the Toulon naval base were mobilized for the extended pit stop. Virtually every DCNS center contributed in one way or another. In all, the Group assigned almost 500 employees to the project.

 

Technical data for intermediate refit:

 

    Number of people involved: 950

    DCNS employees: 250

    subcontractor employees: 200

    crew: 500

    number of subcontractors: 60

    person-hours worked: 1 million

    tasks in progress each week: 1,000

    number of line tasks: 6,000

    preparatory work for next refit: 20%

    area painted: 26,000 sq.m

    cabling installed: 35 km

    Engine room tasks:

    pipes cleaned and inspected: 25,000

    new pipes installed: 6,000

 

CVN Charles de Gaulle at a glance

 

    Commissioned: 18 May 2001 (12 years’ active service)

    Crew: ≈ 2,000 men & women (women ≈ 15%)

    Displacement, full load: ≈ 42,000 tonnes

    Length overall: 261.50 m

    Beam: 64.36 m

    Height: 75 m (equivalent to a 20-storey building)

    Average daily distance travelled: 1,000 km

    Total distance travelled: 1 million km (≈ 23 circumnavigations)

    Recent operations: Libya (Operation Harmattan), Afghanistan.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:50
EADS regroupe ses activités défense et va se rebaptiser Airbus

26 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS (France) - Le groupe européen EADS se prépare à regrouper ses activités défense et à prendre le nom de sa principale filiale Airbus, ont indiqué jeudi des sources proches du dossier.

 

Selon un schéma qui doit être soumis la semaine prochaine au conseil d'administration, le groupe, actuellement formé de quatre divisions, n'en aurait plus que trois.

 

L'actuelle division défense Cassidian fusionnera avec la division espace Astrium et avec Airbus Military, filiale de l'avionneur qui produit les appareils de transport militaire, au sein d'une seule et même entité, Airbus Defence.

 

Le groupe profitera lui-même de cette opération de regroupement pour abandonner son nom historique d'EADS au profit de celui d'Airbus. L'avionneur deviendra Airbus Civil Aircraft et le fabricant d'hélicoptères Eurocopter sera rebaptisé Airbus Helicopters.

 

Selon la lettre d'information spécialisée AeroDefenseNews, la direction d'Airbus Defence serait confiée au patron de Cassidian Bernhard Gerwert. Il serait secondé par Christian Scherer, qui possède les nationalités française et allemande.

 

Ce qui est sûr c'est que cette entité ne peut pas être confiée à un Français, a souligné une des sources proches du dossier, deux Français, Fabrice Brégier et Guillaume Faury, dirigeant déjà les deux autres divisions.

 

Un porte-parole du groupe européen s'est refusé à tout commentaire sur les décisions que pourrait prendre le conseil d'administration. Celui-ci doit approuver les résultats semestriels avant leur publication mercredi.

 

EADS est né en 2000 d'une fusion d'actifs industriels français, allemands et espagnols. Son chiffre d'affaires est dominé par les résultats de l'avionneur.

 

Le groupe avait tenté l'année dernière de fusionner avec le fabricant d'armes britannique BAE Systems pour rééquilibrer activités civiles et militaires mais le projet a échoué en octobre devant l'opposition de l'Allemagne.

 

Depuis, le directeur exécutif Tom Enders a lancé une revue de la stratégie du groupe, dont il discute avec le nouveau conseil d'administration qui a pris ses fonctions le 2 avril.

 

Le groupe réalise plus du quart de son chiffre d'affaires dans la défense (12 milliards d'euros sur 56,5 milliards en 2012), avec les satellites et les missiles d'Astrium, les hélicoptères militaires, les avions de transport militaires, les radars de Cassidian et le chasseur Eurofighter, qu'il co-produit avec BAE et l'italien Finmeccanica.

 

Tom Enders caresse depuis longtemps le projet de rebaptiser le groupe du nom d'Airbus, marque mondialement connue, et la décision doit être approuvée par le conseil d'administration la semaine prochaine.

 

Eurocopter, basé à Marignane (bien Marignane), conservera la production des hélicoptères militaires, un même modèle étant souvent décliné en version commerciale et de défense.

 

D'après le Financial Times, cette restructuration s'accompagnera de pertes d'emplois dans le groupe et les syndicats devraient être consultés à l'automne.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 08:40
BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

26.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Impressionnante photo prise par Bernard Biger (STX France) deux morceaux du premier BPC russe, le Vladivostok, avant leur "jumboïsation" qui doit démarrer ce vendredi et qui devrait durer trois semaines. La poupe fabriquée à Saint-Petersbourg a rallié saint-Nazaire, mercredi, après 3 200 km de navigation. Alignement puis soudure: l'opération est délicate.

 

Le BPC achevé devrait être mis à l'eau en octobre 2013 et partir pour la Russie pour être équipé.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 07:20
The 74m long tethered aerostat of the joint land attack cruise missile defence elevated sensor system. Photo Army.Mil.

The 74m long tethered aerostat of the joint land attack cruise missile defence elevated sensor system. Photo Army.Mil.

25 July 2013 army-technology.com

 

 

The Raytheon-built joint land attack cruise missile defence elevated sensor (JLENS) system has successfully completed the US Army's early user testing (EUT), at an undisclosed location.

 

The six-week-long EUT evaluated the JLENS' ability to operate in a multitude of complex scenarios, simulated an operational environment.

 

In addition, the system demonstrated its long endurance through a 20 day continuous operation during testing, which paves the way for operational evaluation at Aberdeen Proving Ground in Maryland, US.

 

US Army JLENS product manager Dean Barten said the EUT completion confirmed JLENS' maturity and its readiness to be deployed according to soldier's requirements.

 

"With EUT under our belts, we are well on our way to deploying the system to Aberdeen Proving Ground for an operational evaluation, and ultimately, putting JLENS in the hands of the soldier," Barten said.

 

Raytheon Integrated Defense Systems business Global Integrated Sensors vice-president Dave Gulla said the completion follows a series of JLENS achievements, including detection of a ballistic-missile surrogate and enabling the intercept of cruise missile targets with the patriot and standard missile six.

 

"JLENS is essential to national security because it provides a proven capability against threats that no other system in the world offers," Gulla added.

 

Equipped with a powerful integrated radar system, JLENS is an affordable elevated, persistent over-the-horizon sensor system designed to detect, track and engage a broad range of distantly located threats in the battlefield.

 

The system primarily helps combatant commanders defeat a variety of threats including hostile cruise missiles, low-flying manned and unmanned aircraft, as well as moving surface vehicles, such as swarming boats, mobile missile launchers, automobiles and tanks.

 

Featuring two tethered, 74m aerostats that are networked to mobile mooring stations, and a communications and processing group, the system provides 24/7 surveillance coverage for 30 days, in addition to enabling ascent phase detection of tactical ballistic missiles and large-calibre rockets.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 07:20
Hydra submersible mothership. Image Source DARPA

Hydra submersible mothership. Image Source DARPA

July 25, 2013 by Dave Majumdar – FG

 

Washington DC - The US Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) is hoping to develop a new unmanned submersible carrier vehicle called Hydra that would be able to launch small unmanned aircraft from underwater. The design would also be able to act as a carrier vehicle for releasing unmanned surface and underwater vehicles.

 

"Hydra will integrate existing and emerging technologies in new ways to create an alternate means of delivering a variety of payloads close to the point of use," a DARPA document reads. "Technologies are intended to be adaptable to multiple delivery options, including airborne, surface and subsurface."

 

DARPA hopes to develop this unmanned underwater carrier vessel in three distinct phases. Initially, it hopes to define concepts, develop component capabilities and reduce subsystem risks by awarding one or possibly more developmental contracts for each of five technology areas. Subsequent phases will involve the completion of development, field testing of various components, and the integration of those components into a full system. Operational demonstrations would then be conducted, the agency says.

 

The technical areas include developing a modular enclosure to house unmanned vehicles, plus air vehicle and underwater payloads. Other areas include supporting technologies and an overall concept of operations for the entire system.

 

"DARPA will seek innovative proposals under this area to develop concepts of operation or conduct architecture studies related to the overall Hydra system," the agency says. "Examples include the development of innovative concepts for Hydra deployment and retrieval using subsurface craft and tactical air transport aircraft; identification of preferred command, control and communications architectures which most seamlessly integrate into existing battle management systems," and more.

 

As part of the project, DARPA will seek concepts for housing an air vehicle component. "The air vehicle payload is envisioned to consist of individually encapsulated air vehicles within a module that fits into the standard Hydra modular enclosure," DARPA says. "The air vehicle payload relies on the Hydra modular enclosure to provide a stable undersea platform, communications while submerged, and buoyancy."

 

The preliminary concept of operation for the encapsulated unmanned aircraft would see it ejected from the module, then floating to the surface to lift off into the air. The aircraft would have to fly out to a minimum specified range and conduct one or more classified mission types, the agency says. It is unclear exactly how DARPA wants the air vehicle to be recovered, but it says it hopes to "leverage" an existing aircraft for the project.

 

 

DARPA is also seeking concepts for an unmanned underwater vehicle as part of the Hydra effort. Some of the technologies for that part of the project would involve novel battery recharging technologies. The agency will hold a Hydra proposer's day on 5 August ahead of a planned broad agency announcement for the project. The registration deadline is 29 July.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 07:20
SAIC Terrex amphibious vehicle. photo SAIC.

SAIC Terrex amphibious vehicle. photo SAIC.

22 July 2013 naval-technology.com

 

Science Applications International Corporation (SAIC) has successfully completed evaluations of the Terrex-wheeled armoured amphibious vehicle, as part of the US Marine Corps (USMC) Marine Personnel Carrier's (MPC) programme of continued systems demonstration and studies contract.

 

The Terrex 8x8 vehicle has undergone a series of water performance demonstrations in various sea conditions for two weeks in Camp Pendleton, California, and validated human factors and stowage capacity.

 

SAIC Navy and Marine Corps Group senior vice-president Tom Watson said: "Terrex completed all required surf transit and ocean swim maneuverability tests at its fully-loaded combat weight, while facing challenging conditions."

 

Through successful stowage of the gear and supplies, the ST Kinetics-manufactured Terrex vehicle also demonstrated its significant load capacity, which will be needed for three days of marines operations.

 

The human factors evaluation demonstrated the spacious interior and enabled rapid tactical and emergency egress, while the quick-release hatch design validated its ease of operation and rapid egress during the timed demonstration.

 

Designed to provide enhanced mobility and protection for the USMC, the Terrex network-centric, survivable vehicle features an advanced design that bridges the medium-armour ground vehicle gap while complementing the USMC's assault amphibious vehicle and the future amphibious combat vehicle.

 

Prior to the trials, the vehicle had been modified to expand its manoeuvrability space of infantry battalions for military operations across land, littoral, and inland water environments by SAIC-led team, comprising of ST Kinetics and Armatec Survivability for the USMC MPC programme.

 

The ballistic and mine blast tests, which began in May 2013 at the Nevada Automotive Test Center (NATC), are being conducted by SAIC in conjunction with USMC, the US Army and Nevada Automotive Test Center (NATC) personnel and are due for completion in July 2013.

 

The USMC is expected to provide a final report of the trials in September 2013.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 22:00
EADS regroupe ses activités défense et va se rebaptiser Airbus

25/07/2013 boursorama.com (AFP)

 

Le groupe européen EADS se prépare à regrouper ses activités défense et à prendre le nom de sa principale filiale Airbus, ont indiqué jeudi des sources proches du dossier.

 

Selon un schéma qui doit être soumis la semaine prochaine au conseil d'administration, le groupe, actuellement formé de quatre divisions, n'en aurait plus que trois.

 

L'actuelle division défense Cassidian fusionnera avec la division espace Astrium et avec Airbus Military, filiale de l'avionneur qui produit les appareils de transport militaire, au sein d'une seule et même entité, Airbus Defence.

 

Le groupe profitera lui-même de cette opération de regroupement pour abandonner son nom historique d'EADS au profit de celui d'Airbus. L'avionneur deviendra Airbus Civil Aircraft et le fabricant d'hélicoptères Eurocopter sera rebaptisé Airbus Helicopters.

 

Selon la lettre d'information spécialisée AeroDefenseNews, la direction d'Airbus Defence serait confiée au patron de Cassidian, Bernhard Gerwert. Il serait secondé par Christian Scherer, qui possède les nationalités française et allemande.

 

"Ce qui est sûr, c'est que cette entité ne peut pas être confiée à un Français", a souligné une des sources proches du dossier , deux Français, Fabrice Brégier et Guillaume Faury, dirigeant déjà les deux autres divisions.

 

Un porte-parole du groupe européen s'est refusé à tout commentaire sur les décisions que pourrait prendre le conseil d'administration. Celui-ci doit approuver les résultats semestriels avant leur publication mercredi.

 

EADS est né en 2000 d'une fusion d'actifs industriels français, allemands et espagnols. Son chiffre d'affaires est dominé par les résultats de l'avionneur.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 20:50
La France salue l'intérêt de l'UE pour les industries de défense

2013-07-25 xinhua

 

Le ministère français des Affaires étrangères a salué jeudi la publication d'un document se penchant sur les industries européennes de défense, la veille, par la Commission européenne, organe exécutif de l'Union européenne ( UE) basé à Bruxelles.

 

"La France se félicite de la communication diffusée hier par la Commission, 'Vers un secteur de la défense et de la sécurité plus compétitif et efficace'", a déclaré le porte-parole du Quai d' Orsay, Philippe Lalliot.

 

"Il s'agit d'une contribution substantielle à la réflexion sur le renforcement de la base industrielle et technologique de défense - qui constitue une nécessité pour assurer la crédibilité de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC)", a-t-il estimé.

 

"(..) Nous relevons d'ores et déjà parmi les nombreux aspects positifs (du document) la volonté de la Commission de participer à cet objectif, notamment par la mobilisation des PME et le soutien aux programmes de recherche et de développement, particulièrement lorsqu'ils ont un caractère dual, militaire et civilo-militaire", a souligné le haut diplomate français. 

 

"Le document s'inscrit dans la perspective du conseil européen de décembre (2013), consacré à la politique de sécurité et de défense commune (PSDC)", a ajouté M. Lalliot.

 

"Cette échéance sera l'occasion pour les chefs d'État ou de gouvernement (des 28 pays membres de l'UE) de fixer des orientations ambitieuses et concrètes dans trois domaines : les opérations, les capacités et le développement de l'industrie européenne de défense", a-t-il conclu.

 

La volonté de regrouper l'industrie de défense européenne devrait, selon plusieurs Etats membres, dont la France, bénéficier à l'UE, à la fois militairement et économiquement.

 

Le continent européen abrite en effet plusieurs fleurons très réputés dans ce domaine à l'échelle internationale, tels que les groupes Thalès, Safran, EADS ou encore Dassault Aviation.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 16:40
la poupe du premier porte-hélicoptères russe arrive en France - Photo DCNS

la poupe du premier porte-hélicoptères russe arrive en France - Photo DCNS

PARIS, 24 juillet - RIA Novosti

 

La poupe du premier porte-hélicoptère de classe Mistral destiné à la Marine russe, le Vladivostok, est arrivée mardi à Saint-Nazaire, en France, a appris l'agence RIA Novosti auprès du service de presse du groupe français de construction navale DCNS.

 

Assemblée par l'Usine de la Baltique, la poupe du premier BPC a été expédiée le 7 juillet depuis la ville russe de Saint-Pétersbourg conformément au contrat de construction. En France, le navire de guerre sera mis au point. 

 

Yves Destefanis, directeur du programme BPC russes chez DCNS, avait antérieurement déclaré que le BPC achevé devrait être mis à l'eau en octobre 2013 et partirait pour la Russie pour être équipé d'armements.

 

La cérémonie de mise en cale sèche du premier des deux Mistral commandés par la Russie s'est tenue aux chantiers navals de Saint-Nazaire, en France, le 1er février dernier. La Russie assure 20% des travaux de construction de son premier BPC et 40% des travaux pour le second Mistral. Un responsable du Groupe unifié de construction navale russe (OSK) a annoncé en février que la Russie avait déjà produit les 30 premiers petits blocs de la poupe du BPC, qui seront envoyés en France.

 

D'une longueur maximale de 210 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC Mistral est capable de porter 16 hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. Son pont d'envol permet la mise en œuvre simultanée de 6 hélicoptères. Sa distance franchissable est de 20.000 milles nautiques. Le navire peut embarquer, outre ses 160 hommes d'équipage, un commando de 450 hommes. 

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