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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 06:20
photo Airbus HC

photo Airbus HC

 

Par - Le Monde.fr |

 

Pour une fois, au Salon du Bourget, c’est le bruit des hélices des hélicoptères qui couvre celui des moteurs d’avions. L’américain Sikorsky a lancé un mouvement de restructuration du secteur. Le numéro un des hélicoptères militaires est à vendre. Son propriétaire, le groupe United Technologies Corporation (UTC), qui contrôle également le motoriste Pratt & Whitney, en demande environ 8 milliards de dollars (7 milliards d'euros). Plusieurs candidats seraient sur les rangs pour le racheter, dont les deux américains, Bell et Lockheed Martin, et le français Airbus Helicopters. Guillaume Faury, PDG de la filiale hélicoptères d’Airbus, a admis « regarder attentivement le dossier ».

Toutefois, chez Airbus on admet ne se fait guère d’illusion : « Il paraît très peu vraisemblable que les autorités américaines laissent passer sous contrôle européen l’un des premiers fournisseurs du Pentagone. » En outre, les 8 milliards de dollars demandés pour Sikorsky pourraient représenter une trop grosse somme pour l’entreprise.

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 12:57
Aéronautique : Rafaut ouvre son capital à ACE Management

Rafaut réalise essentiellement des équipements d'interface pour l'emport et le tir des armements pour les avions de combat, dont le Rafale, et les hélicoptères - photo Rafaut

 

18/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La société de gestions de portefeuille spécialisée dans l'aéronautique et la défense ACE Management prend une participation de 30% dans la PME de la région parisienne Rafaut.


 

C'est une très bonne nouvelle pour Rafaut et la filière aéronautique militaire. Dirigé par Serge Rafaut depuis 1960, cette PME familiale de mécanique aéronautique ouvre son capital au fonds ACE Management, qui va prendre via Aerofund III 30% du capital de l'équipementier civil et militaire.

Cette opération de type "owner buy-out", un dispositif financier qui facilite la transition managériale, va permettre à cette PME de la région parisienne, qui réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 30 millions d'euros, d'accompagner son développement, lié à l'exportation du Rafale et à la hausse programmée des cadences de production dans l'aéronautique civile. Surtout elle va faciliter la transmission managériale prévue de longue date par Serge Rafaut, Bruno Berthet étant confirmé dans ses fonctions de PDG.

 

Une PME de haute technologie de la région parisienne

Rafaut, une PME de la région parisienne (Villeneuve-la-Garenne), qui a également un site de production à Salbris (Loir-et-Cher) - soit environ 115 salariés - réalise essentiellement des équipements d'interface pour l'emport et le tir des armements pour les avions de combat et les hélicoptères.

Elle fabrique également des commandes de vol et des équipements mécaniques spéciaux pour des avions civils et des hélicoptères. Pour ACE Management, qui gère plus de 450 millions d'euros de capitaux, cette opération permet de pérenniser et de consolider une PME sur la filière aéronautique et de défense.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:20
H160 - photo Airbus HC

H160 - photo Airbus HC

 

16 juin 2015 Par Olivier James - Usinenouvelle.com


Les rumeurs de rapprochement entre Airbus Helicopters et Sikorsky vont bon train au salon aéronautique du Bourget. Un scénario qui reste très hypothétique.

Le marché des hélicoptères s'agite ! Lundi 15 juin, le conglomérat industriel américain United Technologies (UTC) a fait connaître son désir de se séparer de sa filiale de fabrication d'hélicoptères Sikorsky aux profits en fortes baisses. De quoi faire dire le lendemain même à Guillaume Faury, le pdg d’Airbus Helicopters qu’il "surveillait de près" cette opération. En moins de 24 heures, le salon du Bourget donne à voir un marché des hélicoptères en pleine reconfiguration.

C’est que ce marché est à la peine depuis quelques années. Entre la diminution des budgets militaires dans nombre de pays et la baisse de régime du secteur gazier et pétrolier, grand client d’hélicoptères civils, la filière fait grise mine. Quant au prometteur marché chinois, il reste bien trop encadré pour vraiment offrir des débouchés commerciaux massifs.

 

Un rapprochement d’égal à égal
Dans ce contexte, le rapprochement entre deux acteurs importants aurait du sens sur le papier et participerait à la consolidation de la filière. Mais Airbus Helicopters (filiale d’Airbus Group) compte-t-il vraiment racheter Sikorsky, dont le prix s’élèverait à environ 8 milliards de dollars ? Impossible avec les propos sibyllins de Guillaume Faury d’en conclure quoi que ce soit. "C’est une importante évolution, nous  regardons ce que fait UTC" , a affirmé le pdg d’Airbus Helicopters. Et de rajouter : "we keep an eye" (on regarde de près, en Français).

Sur le papier, le rapprochement aurait belle allure. Les chiffres d’affaires des deux groupes sont très proches : Sikorsky affiche 6,7 milliards d’euros de vente, contre 6,5 milliards pour Airbus Helicopters. Quant aux complémentarités industrielles, elles pourraient être au rendez-vous : la majeure partie des ventes de Sikorsky proviennent du militaire (70%), alors qu’Airbus Helicopters est le numéro un mondial des hélicoptères civils (même si son chiffre d’affaires est réparti à 50/50 sur les deux segments).

 

Un rapprochement impossible ?
"Ils auraient tout intérêt à racheter Sikorsky pour empêcher un autre concurrent de le faire", estime une source anonyme dans le secteur des hélicoptères. Parmi les concurrents les plus sérieux, Textron et Lockheed Martin. Mais ce scénario a ses limites. Sikorsky produit en effet le Black Hawk (best-seller de l’armée américaine) et le Marine One, l’hélicoptère utilisé par le président des Etats-Unis. Laisserait-on un européen produire ces appareils ?

"Il me semble peu probable qu’une société américaine dont de nombreux contrats sont liés au Département de la Défense des Etats-Unis passe sous contrôle européen", souligne une source proche du dossier. Impossible, alors, ce rapprochement ? Le système de base de données du FBI est bien fourni par une société française. Son nom : Safran.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 17:56
[Salon du Bourget] JT "Direct Défense", mercredi 17 juin 2015

17 juin 2015 Ministère de la Défense

En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

15/06/2015 Par Massi Begous – LeFigaro.fr

 

TRIBUNE - Massi Begous, partner au sein de la « practice » aéronautique et défense du cabinet Roland Berger, explique pourquoi, après des années sans commandes à l'exportation, la filière française d'aviation de combat, avec à sa pointe le Rafale, multiplie les succès.

 

Alors que le Rafale était considéré depuis 15 ans comme un échec commercial, le début de l'année 2015 a été marquée par des annonces spectaculaires concernant l'exportation de ce programme. La surprise est d'abord venue d'Égypte avec l'acquisition de 24 avions, alors que les forces armées de ce pays sont largement équipées et financées par les États-Unis. L'évolution spectaculaire du contrat indien a ensuite pris tout le monde de court, avec l'annonce de négociations portant sur une vente directe de 36 avions fabriqués en France. Enfin, début mai, le contrat signé avec le Qatar pour la fourniture de 24 avions, couronne ce qui restera probablement comme le semestre le plus faste de l'industrie de défense française.

 

Le désengagement américain

 

C'est avant tout parce que les pays du Moyen-Orient ont des doutes sur la pérennité du soutien américain, qu'ils se sont tournés vers la France ; celle-ci, au contraire, est engagée militairement contre les djihadistes au Mali et en Irak, et son intransigeance sur le nucléaire iranien et sur la Syrie ont été saluées de Rabat à Riyad. Ces contrats, ne sont d'ailleurs que les éléments les plus spectaculaires d'accords qui concernent également une frégate, des missiles, et des blindés français (pour le Liban). Il faut donc les comprendre, à la fois comme une marque de confiance des pays de la région envers la France, mais aussi comme un signal fort, envoyé aux États-Unis.

 

Diplomatie et industrie

 

Tout contrat portant sur du matériel aussi sophistiqué que le Rafale, nécessite au préalable, la signature d'accords de partenariat stratégique. Or ces accords ne sont crédibles que s'il existe dans le pays fournisseur, une filière industrielle complète et indépendante au plan technologique. La France réunit ces deux conditions, et sa filière industrielle, parfaitement indépendante des technologies américaines, couvre les avions, les moteurs, les systèmes de mission, les capteurs et les armements. Aucun autre pays européen ou asiatique ne dispose d'un tel atout.

 

Un avion taillé pour un environnement incertain

 

Le succès du Rafale tient également à sa capacité d'engagement dans des conflits de nature très variée (Lybie, Afghanistan, Mali…). En effet, c'est est un avion multimissions: il permet donc, la mise en œuvre d'armements très divers par une même plateforme rapidement reconfigurable. Grâce à la filière industrielle structurée autour de Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA, la France peut proposer à ses partenaires une couverture complète de leurs besoins opérationnels. Cette capacité est d'autant plus cruciale qu'ils sont confrontés à des engagements militaires multiples et protéiformes, dans un contexte instable et incertain.

 

Ainsi, cet avion qu'un ministre de la Défense qualifiait encore récemment d'invendable car trop cher et trop sophistiqué, s'avère parfaitement adapté à l'environnement imprévisible de ce début de XXIe siècle au Moyen-Orient, dans la péninsule indienne, et demain en Asie.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

15 juin 2015 par Pierre-Marie Gros, France Bleu Gironde

 

Le Rafale, dont le succès à l'export dope le carnet de commandes de Dassault, est l'une des vedettes du Salon du Bourget, qui s'ouvre pour une semaine. En Gironde, les sous-traitants de l'avionneur projettent d'embaucher d'acheter de nouvelles machines pour faire face à la demande.

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev -  Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

17.06.2015 sputniknews.com

 

La compagnie française est disposée à proposer ses technologies les plus avancées à l'industrie navale russe.

 

Le leader mondial des logiciels de création 3D Dassault Systèmes est prêt à coopérer avec la Russie dans la construction de navires similaires aux BPC Mistral, a annoncé le vice-président du groupe Michel Tellier.

 

Dassault Systèmes compte parmi ses clients des compagnies comme Boeing, Airbus, Dassault Aviation (constructeur des chasseurs Rafale) ainsi que le groupe russe Soukhoї. La société coopère également avec le chantier naval français DCNS qui a construit deux porte-hélicoptères classe Mistral commandés par Moscou à la France.

 

"En conformité avec nos engagements internationaux et dans l'objectif de poursuivre le travail accompli au cours de nos dix années de partenariat, nous sommes prêts à proposer nos technologies les plus avancées à l'industrie navale russe", a déclaré M.Tellier dans une interview accordée à RIA Novosti (propos retraduits du russe).

 

Le constructeur naval français DNCS/STX a signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Russie.

 

La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu à l'automne 2014, mais elle a été suspendue par le président François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne.

 

En mai 2015, les médias russes ont rapporté que la France envisageait de proposer à Moscou environ 785 millions d'euros à titre de dédommagement pour la rupture du contrat sur les Mistral. Cette somme ne sera payée à la partie russe qu’en échange d’une lettre autorisant la cession des porte-hélicoptères à un pays tiers.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:20
CH-53K Super Stallion photo Sikorsky Aircraft

CH-53K Super Stallion photo Sikorsky Aircraft

Aéronautique Cette séparation va permettre aussi bien à UTC qu'à Sikorsky "de mieux se concentrer sur leur cœur de métier", a commenté le nouveau PDG du groupe Gregory Hayes, cité dans le communiqué.

 

15/06/2015 latribune.fr

 

La filiale d'UTC est considérée comme un des grands rivaux d'Airbus Helicopters dans le domaine militaire. Selon le Wall Street Journal, plusieurs entreprises ont été contactées, dont Boeing, Airbus et Lockheed Martin pour reprendre cette activité. Airbus surveille également de près une possible mise en vente.

 

Le conglomérat industriel américain United Technologies (UTC) a annoncé lundi 15 juin que, sous réserve de l'approbation finale de son conseil d'administration, il allait se séparer de sa filiale de fabrication d'hélicoptères Sikorsky. L'entreprise fabrique aussi les ascenseurs Otis et les moteurs d'avions Pratt and Whitney.

Le groupe industriel américain a précisé avoir décidé de se séparer de cette activité de 8 milliards de dollars (environ 7,13 milliards d'euros) après avoir passé en revue les différentes options qui se présentaient (vente ou création d'une filiale indépendante).

Cette séparation va permettre aussi bien à UTC qu'à Sikorsky "de mieux se concentrer sur leur cœur de métier", a commenté le nouveau PDG du groupe, Gregory Hayes, cité dans le communiqué.

 

Boeing, Airbus et Lockheed Martin contactés

Cette nouvelle n'est pas une surprise: après le départ abrupt de son PDG en novembre 2014, UTC avait lancé un examen stratégique de ses activités. Greg Hayes avait laissé entendre, mi-mars, que le groupe s'orienterait davantage vers une scission de la filiale, considérée comme un des grands rivaux d'Airbus Helicopters dans le domaine militaire.

Selon le Wall Street Journal, plusieurs entreprises ont été contactées dont Boeing, Airbus et Lockheed Martin pour reprendre cette activité. Airbus surveille également de près une possible mise en vente, a déclaré la semaine dernière Allan McArtor, président exécutif d'Airbus Group Inc., la branche américaine de l'avionneur européen.

 

Suppression de 1.400 postes et recul des ventes

Le président de Sikorsky, Bob Leduc, a déclaré, lors d'une journée investisseurs, que l'entreprise comptait gonfler son chiffre d'affaires à 10 milliards de dollars au moins d'ici à 2025, en prenant en compte les 49 milliards de dollars que doit lui rapporter son carnet de commandes.

L'entreprise a par ailleurs annoncé, début juin, la suppression de 1.400 emplois sur 12 mois et la réorganisation de certains sites en raison d'une forte baisse de la demande dans les secteurs du pétrole et du gaz et d'un recul des ventes à l'international.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:20
Scorpion Jet photo Textron AirLand

Scorpion Jet photo Textron AirLand

 

June 17, 2015 thalesgroup.com

 

International Paris Airshow, 17 June, 2015 – Thales and Textron AirLand announced today at the International Paris Air Show 2015, that they have successfully jointly integrated Thales’ I-Master radar on to Textron AirLand’s Scorpion Jet(tm). The addition of the radar into the Scorpion’s mission system compliments the Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) sensor suite which already includes a high end EO/IR capability.

 

Having integrated the multi-mode radar into Scorpion within just two weeks, the first flight trials took place in late May. Combined with an EO/IR camera, I-Master adds long range, wide area surveillance and target tracking. Both payloads are operated simultaneously by a single operator.

 

    “Thales is very pleased to have worked with Textron Airland to integrate the Thales I-Master radar onto the Scorpion jet. As a market leader, we are continuously striving to improve our offerings. This joint exercise shows how flexible the radar is and how easily it can be integrated onto a platform. The combination of I-Master and the Scorpion jet demonstrates a powerful ‘surveillance and strike’ capability.” said Eddie Awang, Thales’s Vice President in charge of Intelligence, Surveillance & Reconnaissance business

 

Textron AirLand’s Scorpion was introduced in 2013 and has completed more than 400 hours of flight testing with an exceptionally high mission availability score.  Scorpion is a highly affordable, multi-mission aircraft offering diverse capabilities including intelligence, surveillance and reconnaissance, humanitarian assistance, disaster relief, advanced training and precision strike.

 

Aircraft features include twin-engine power, two-seat operation, large internal payload capacity, high-definition ISR cameras, wing-mounted weapons stations, and modern avionics within an all-composite structure.  With the ability to get to an escalating situation quickly – yet manoeuvring at much lower speeds, Scorpion brings the ability to see and exploit perishable intelligence and strike fleeting targets, bringing tactical advantage to demanding situations.

 

The Thales I-Master radar is a compact, lightweight, all-weather tactical surveillance radar, providing world-leading Ground Moving Target Indication (GMTI), Synthetic Aperture Radar (SAR) performance and Maritime Moving Target Indication (MMTI) mode. I-MASTER provides high fidelity imagery for locating and classifying both moving and stationary targets at long stand-off ranges over land and sea.

 

The choice of modes in a single sensor, together with its small form factor and high-performance capability, makes I-Master ideally suited for a range of air surveillance missions such as maritime security, border protection, disaster/humanitarian relief and counter narcotics.

 

The Scorpion jet, fitted with I-Master, can be seen from June 15-18 at the International Paris Air Show, Textron Pavilion A-2, during the show hours from 8:30 a.m. to 6 p.m. daily.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:20
DARPA Robotics Challenge Final Event Compilation


16 juin 2015 by DARPA

 

2015 DARPA Robotics Challenge Final Event Compilation video. See a fun video compiled from the whole event.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:20
Sniper Advanced Targeting Pod -  Lockheed Martin

 

16 juin 2015 by Lockheed Martin

 

Sniper Advanced Targeting Pod (ATP) is the most widely deployed targeting system for fixed-wing aircraft in use by U.S. forces and is also the targeting system of choice for many international allies across multiple platforms. Sniper ATP provides pilots high-resolution imagery for precision targeting and non-traditional intelligence, surveillance and reconnaissance missions. It detects, identifies, automatically tracks and laser-designates small tactical targets at long ranges and supports employment of laser- and GPS-guided weapons against multiple fixed and moving targets. To learn more, visit www.lockheedmartin.com/sniper

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:20
Flight Ready: Spike 2015 Blk II Programmed Round Shot


16 juin 2015 by NAVAIRSYSCOM

 

Watch as Naval Air Warfare Center Weapons Division (NAWCWD) performs a live-fire demonstration of Spike missile with newly attached folding fins that were developed in-house. The design concept comes from years of work to develop a lightweight, portable missile that could deploy from a shoulder-launch configuration. The test, which took place April 27, 2015, in China Lake, California, analyzed and evaluated the trajectory of the two missiles.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:55
 Paris Air Show Day 2 highlights - Airbus HC


17 juin 2015 by Airbus HC

 

The second day of the Paris Air Show saw many official visits, including the French Chief of Defence, and signings with Vietnam and Argentina. Watch the highlights.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:55
photo Thales

photo Thales


16 juin 2015 by Thales

 

The Rafale during the Paris Air Show.
Thales supplies most of the electronic systems on board the Rafale omnirole fighter.
The high performance Thales’ sensors are fully integrated to provide a full omnirole capability in all operational scenarios.
With an architecture designed for full scalability, Thales electronics keeps the Rafale at the cutting edge.

Thanks to the collaboration between Dassault and Thales, the Rafale is simply the best fighter available.

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:50
Airbus DS va produire 900 satellites pour connecter le monde à Internet

 

16/06/2015 vipress.net

 

A l’occasion du salon du Bourget, Airbus Defence and Space, numéro deux mondial de l’industrie spatiale, a dévoilé avoir été sélectionné par OneWeb en tant que partenaire industriel pour la conception et la fabrication de sa flotte de plus de 900 microsatellites, pesant chacun moins de 150 kilos. Le lancement de la constellation est prévu début 2018 en orbite basse pour offrir un accès internet bon marché à l’ensemble des habitants de la planète.

 

La conception et la fabrication des dix premiers satellites sera conduite sur le site d’Airbus Defence and Space à Toulouse, tandis que la production de série sera mise en place dans une usine dédiée aux Etats Unis.

 

Le montant du contrat n’a pas été dévoilé, mais, selon le quotidien Les Echos, ce marché pourrait représenter 1,4 milliards de dollars.

 

Une étude américaine que vient de publier NSR estime qu’au cours de la prochaine décennie le marché des nano et microsatellites (moins de 100 kg, selon la terminologie de NSR) pourrait représenter plus de 2500 unités. D’ici à 2024, ce marché devrait représenter plus de 4,7 milliards de dollars pour la production de ces microsatellites et 1,2 milliard pour les services de lancement associés. L’étude « Nano and Microsatellite Markets » cible des applications dans l’observation de la Terre, la science, le positionnement, etc.

 

« Ce partenariat ouvre un nouveau chapitre de l’histoire spatiale. Etre sélectionné par One Web pour produire plusieurs petits satellites par jour a été une source d’inspiration pour le développement de modes de conceptions innovants et de processus de productions d‘applications spatiales de haute performance, à très grande échelle et à des coûts extrêmement compétitifs », s’est félicité François Auque, Directeur général de Space Systems.

 

« En combinant innovation, techniques de production à grande échelle de son A350 et expérience des systèmes spatiaux ultra-fiables et performants, Airbus va nous permettre de développer le système OneWeb en un temps record pour fournir des liaisons internet fiables à nos clients », a déclaré Brian Holz, Directeur des systèmes spatiaux de OneWeb.

 

Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 13 milliards d’euros avec un effectif de plus de 38 000 employés.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:50
Military Satellite Communication : a sovereign and indispensable system

 

16 juin 2015 by Thales

 

Thales connects all the armed forces to maximize efficiency and operational superiority.
We provide the autonomy to decide, configure and control, covering all the theatres of operation.

Milsatcom / Flexible and resilient: the indispensable tool of the armed forces.

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:50
EDA magazine: Aerospace special issue


source European Defence Agency
 

The latest issue of European Defence Matters, the official magazine of the European Defence Agency, is now available. Timed to coincide with the 51st edition of the International Paris Air Show, it focuses on European military aerospace issues.

 

This eighth issue of European Defence Matters covers a wide variety of aerospace-related topics ranging from air-to-air refuelling, satellite communications, implementation of the Single European Sky or remotely piloted aircraft systems. It includes interviews with EDA experts and key players in the area such as Général Denis Mercier, French air force Chief of Staff, or Fernando Alonso, Head of military aircraft with Airbus Defence & Space.

In addition to our European aerospace feature story, this issue also includes an exclusive opinion piece from High Representative and Head of the Agency Federica Mogherini, who shares her thoughts on the future of European defence. 

 
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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 08:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

16/06/2015 par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le processus de rapprochement entre les deux groupes français et allemand dans l'armement terrestre - Nexter et Krauss-Maffei Wegmann - est très avancé. La signature de l'opération est attendue le 13 juillet.

 

Après une année de négociations, le processus de rapprochement à 50-50 entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), deux groupes français et allemand spécialisés dans la fabrication d'armements terrestres (chars, véhicules blindés, artillerie, munitions...) est désormais très proche de son épilogue. Selon plusieurs sources concordantes, la France vise une signature le 13 juillet, voire le 14 juillet. Ce qui serait une date très symbolique pour un tel rapprochement. "La date est tenable, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques semaines encore", explique-t-on à la Tribune. "Nous y tenons beaucoup", précise une autre source proche du dossier interrogée.

 

Pas de soulte versée

Pour cette opération de rapprochement -  baptisée Kant pour "Krauss-Maffei Wegmann And Nexter Together", ça sent bon, très bon même... D'autant que les négociations se sont accélérés ces dernières semaines durant lesquelles le dossier a bien avancé. Notamment l'équilibre exigé entre Paris et les actionnaires familiaux de KMW  - le 50-50, qui est une condition suspensive à l'accord - est respecté grâce l'ingéniosité des banquiers d'affaires. Ainsi, ni KMW, ni Nexter ne verseront une soulte.

L'État français avait été tenté en début d'année de demander aux 27 actionnaires familiaux de KMW (100%) de verser une soulte de 500 millions afin de respecter le principe intangible de co-contrôle entre l'Etat français et de la famille Bode de la future holding, qui chapeautera Nexter Systems et KMW.

 

Ingénierie financière

Comme attendu, les négociateurs ont fait preuve d'imagination pour respecter la valeur des deux entreprises tout en évitant le versement d'une soulte, qui aurait pu être in fine le point bloquant de l'opération. L'État français, qui détient 100% de Nexter, s'est notamment un dividende plus important que prévu. C'est également le cas pour KMW mais à un degré moindre. En revanche, compte tenu de la valeur d'entreprise supérieure de Nexter à celle de KMW, l'État français a sorti de l'opération les crédits d'impôts que devait obtenir Nexter à l'avenir.

Bref de l'ingénierie financière subtile comme les banquiers d'affaires savent le faire. Pour autant, l'écart entre les deux valeurs d'entreprise s'est resserré ces dernières semaines en raison des succès à l'exportation de KMW. A tel point que Paris a accéléré le processus de rapprochement pour éviter de payer une soulte aux actionnaires du groupe allemand, indique-t-on à La Tribune..

 

Un leader européen

Une fois le rapprochement acté, les deux sociétés vont créer un leader européen dans le domaine de l'armement terrestre avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 1,7 milliard d'euros (795 millions pour KMW et 787 millions pour Nexter en 2013). Devant Rheinmetall (1,5 milliard en 2013) mais derrière BAE Systems (3,5 milliards pour l'ensemble de ses activités y compris nord-américaines) et surtout le leader mondial, l'américain General Dynamics (6,1 milliards). "Nexter Systems et KMW, ensemble, seront plus forts, et deviendront même le premier acteur au niveau européen, le quatrième au niveau mondial", avait assuré en juillet 2014 le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 16:30
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

16/6/2015 by Airbus DS

 

The Ministry of Interior of Saudi Arabia has purchased in open competition, and after carrying out a complete evaluation, four C295W aircraft to enhance its capabilities. The C295W has been chosen based on its demonstrated excellent operational capabilities in hot and severe conditions and its proven affordable maintenance and operational costs.

 

“We are very proud that the C295W is joining the Airbus A330 MRTT Multi-Role Tanker Transport and CN235 transports previously ordered by Saudi Arabia. We greatly appreciate the confidence shown in the C295W by a nation with long expertise in operating military aircraft in desert conditions”, said Antonio Rodríguez Barberán, Head of Commercial for Military Aircraft.

 

Together with the previous orders received from Algeria, Egypt, Jordan and Oman, this new order from Saudi Arabia cements the C295’s position as the market-leading medium transport and patrol aircraft in the Middle East and North Africa region.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 07:55
DCNS dévoile une version améliorée de son sous-marin classique Scorpène 2000

 

8 juin 2015 Portail des Sous-Marins

 

Lors d’un salon naval à Rotterdam, DCNS a dévoilé une version améliorée de son sous-marin classique Scorpène 2000.

Xavier Mesnet, directeur marketing pour les sous-marins, a expliqué que cette nouvelle version du Scorpène 2000 montre comment DCNS intègre les dernières technologies (comme des piles à combustible de 2è génération, le déploiement et la récupération de drône, la bouée multifonction Vipère...) ainsi que les exigences du client sur ses projets.

Le nouveau Scorpène 2000 présente un kiosque et un arrière modifié. Selon Marie Nicod, architecte naval de DCNS, la seule partie qui n’ait pas été modifiée est l’avant. Grâce à sa largeur, le kiosque peut accueillir jusqu’à 8 mâts. Le sous-marin est équipé de barres de plongée en croix de St-André pour une meilleure manœuvrabilité, ainsi que de stators à pales fixes : ils réduisent les pertes provoquées par l’hélice et augmentent ses performances.

DCNS peut adapter les Scorpène 2000 aux spécifications du client, y compris sa taille et ses formes. Cette version du Scorpène 2000 peut employer tous les types d’armes : torpilles, missiles anti-navires et anti-aériens, missiles de croisière, drones et nageurs de combat.

 

Le Scorpène 2000 pour l’Australie ?

La principale force du Scorpène 2000 par rapport à ses concurrents, est qu’il dépasse leurs capacités en terme de vitesse, d’autonomie et d’armement. Selon DCNS, d’importantes innovations donnent au sous-marin des performances réellement remarquables : une vitesse de 14 nœuds en transit, une autonomie de 3 mois ou 18.000 nautiques.

La vitesse de transit est 40% plus élevée que celle de ses concurrents. Plus vite un sous-marin peut rejoindre sa zone d’opérations, plus longtemps il peut y rester.

Autre facteur important pour le client potentiel : la possibilité d’intégrer des systèmes et des armements qui ne sont pas fournis par DCNS. Depuis l’Agosta 90B vendu au Pakistan, les sous-marins de DCNS ont une architecture ouverte. L’installation de systèmes de combat et d’armes conçus par d’autres fournisseurs ne présente aucune difficulté technique.

 

Référence : Navy Recognition (Etats-Unis)

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 11:56
JT « Direct défense » : le salon du Bourget comme si vous y étiez !


12/06/2015 L.Perier  - DICoD

 

À l’occasion du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget qui se tiendra du 15 au 21 juin 2015, découvrez les dernières innovations  et les entreprises du secteur de la défense grâce à un tout nouveau journal télévisé : le JT « Direct Défense ».

 

La 51e édition du Salon du Bourget ouvre ses portes lundi 15 juin. Cette année, le ministère de la Défense, en collaboration avec l’armée de Terre, la Marine nationale, l’armée de l’Air et la Direction générale de l’armement (DGA), propose un journal télévisé quotidien d’une vingtaine de minutes sur tous les événements du salon : innovation du jour, invités, démonstrations en vol, visites officielles, équipements…

 

Pour le découvrir, rendez-vous dès lundi 15 juin à partir de 17h sur le site internet du ministère de la Défense www.defense.gouv.fr

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 07:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ? - IRSEM


11/06/2015 par IRSEM

 

Sous format « livre électronique », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches

stratégiques principales

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

 

Etudes de l'IRSEM 2014

 

Etude de l'IRSEM n°36 - 2014

La stratégie américaine en Afrique

Sous la direction de Maya KANDEL

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°35 - 2014

Approche globale et union européenne :
Le cas de la corne de l'Afrique

Sous la direction du Général de division (2S) Maurice de LANGLOIS

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°34 - 2014

Opinion publique et armées à l’épreuve de la guerre en Afghanistan

Barbara JANKOWSKI

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°33 - 2014

La puissance russe au Moyen-Orient :
Retour ou déclin inéluctable ?
Clément THERME

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°32 - 2014

Les stratégies du smart power américain :
Redéfinir le leadership dans un monde post-américain

Sous la direction de
Maya KANDEL et Maud QUESSARD-SALVAING

Synthèse (Fr)
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°31 - 2014

L'action extérieure de l'Europe à l'épreuve de l'Egypte et de la Corne de l'Afrique

Dr. Chantal LAVALLEE

 

Étude de l'IRSEM n°30-2014
Accès aux espaces communs et grandes stratégies :
vers un nouveau jeu mondial

 

Etudes IRSEM n°30-2014 (En)
Access to the global commons and grand strategies :
a shift in global interplay

 Frédéric RAMEL

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 11:50
Medium Extended Air Defense System ( photo MEADS International)

Medium Extended Air Defense System ( photo MEADS International)


10.06.2015  Lockheed Martin
 

The German Federal Ministry of Defence has chosen the Medium Extended Air Defense System (MEADS) as the basis for Taktisches Luftverteidigungssystem (TLVS), a next-generation network-based tactical air and missile defense system. It will replace Patriot air defense systems initially fielded in the 1980s.

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT) will share in development of Germany’s TLVS with its MEADS International partner MBDA Deutschland.

“Lockheed Martin is fully committed to the success of TLVS,” said Rick Edwards, president of Lockheed Martin Missiles and Fire Control. “It reflects our continuing commitment to international partnerships and ongoing support for the German government’s leadership role in European missile defense.”

MEADS has been developed through MEADS International, a cooperative venture between MBDA and Lockheed Martin. The TLVS program ensures seamless continuation of this successful development partnership. Lockheed Martin companies in Dallas, Texas; Huntsville, Alabama; Orlando, Florida; and Syracuse, New York, are expected to support the German program.

“With this decision in favour of MEADS, Germany has opted for a powerful, state-of-the-art, long term ground-based air and missile defence system sufficient to meet the threats both of today and of the future,” said Thomas Homberg, managing director of MBDA Deutschland. “It is now our shared responsibility, together with the armed forces, to provide a solid basis for the introduction of the system.”

In 2013, at White Sands Missile Range, New Mexico, MEADS became the first air and missile defense system to demonstrate a dual intercept of targets attacking simultaneously from opposite directions. MEADS is designed to significantly reduce operation and support costs by covering a larger area with less manpower and equipment, and less demand on airlift. Once in theater, MEADS elements emplace more quickly and can be repositioned without shutting the system down.

“We are honored that MEADS will provide the foundation for Germany’s next-generation air and missile defense system,” said Mike Trotsky, vice president of air and missile defense at Lockheed Martin Missiles and Fire Control. “Only MEADS has demonstrated the advanced network capabilities and 360-degree defense that are now essential requirements for air and missile defense systems.”

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 18:55
Tigre HAD (Hélicoptère d’Appui et de Destruction)

Tigre HAD (Hélicoptère d’Appui et de Destruction)

 

9 juin, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Dans moins d’une semaine s’ouvrira le salon du Bourget. Vitrine du savoir-faire de l’industrie aéronautique française, « le Bourget » fait également la part belle au matériel aérien en usage dans l’armée de terre. Parfait symbole de la symbiose entre air et sol au sein des forces françaises, l’ALAT sera particulièrement mise en vedette durant cette 51e édition du salon du Bourget.

 

Parmi de nombreux autres systèmes, le stand du Ministère de la Défense (Extérieur – C3A) hébergera un hélicoptère de combat Tigre dans sa version HAD (Hélicoptère d’Appui et de Destruction). Il sera pour l’occasion présenté en tandem avec une roquette à précision submétrique (RPSM), fabriquée par une filiale de Thales, TDA Armements SAS. Selon les rumeurs, une demi-douzaine de nouveaux Tigre devrait rejoindre les rangs de l’ALAT au travers la révision de Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Le Tigre HAD est le second standard de l’hélicoptère de l’armée de Terre après le désormais bien connu Tigre HAP (appui protection). En plus du canon de 30 mm et des roquettes de 68 mm du Tigre HAP, la version appui-destruction dispose également de missiles air-sol AGM-114 HELLFIRE.

 

NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) Caïman

NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) Caïman

Un NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) Caïman sera également de la partie, à la fois en statique sur le pavillon du constructeur NHIndustries (Extérieur – C2) et, surtout, en démonstration aérienne. Livré le 22 décembre 2011 au GAMSTAT, ce Caïman n’est autre que le premier appareil livré à l’armée française. Basé à Valence, le GAMSTAT (Groupement Aéromobilité de la Section Technique de l’Armée de Terre) est le centre d’évaluation technique et tactique des matériels et des aéronefs de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT). Comme stipulé au sein de la Loi de Programmation Militaire 2014-2019, les hélicoptères « Puma seront progressivement remplacés par 68 hélicoptères NH 90 TTH, dont 38 seront livrés avant 2019 ».  L’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) devrait néanmoins activer une tranche supplémentaire de 6 NH90 TTH Caïman, officialisée dans le cadre de la révision de la LPM, présentée par Jean-Yves le Drian en Conseil des ministres le 20 mai 2015, et qui devrait porter le nombre de Caïman prévus à 74.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 16:50
Le ministre de la Défense belge veut tripler le budget de la Défense belge d’ici 2030

 

11 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Quel bel exemple de voeux pieux que celui du ministre belge de la Défense Steven Vandeput. Ce dernier a récemment fait état de son souhait de voir le budget de la Défense belge tripler d’ici 15 ans, pouvait-on lire ces derniers jours dans la presse belge.

En 2015, la Belgique devrait dépenser 2,45 milliards d’euros pour sa défense ; soit moins d’un douzième du budget français alors que la Belgique a un PIB par habitant supérieur à celui de la France (période 2010-2014, source FMI). Ce montant pourrait être appeler à diminuer durant la seconde moitié de cette décennie pour atteindre 2,1 milliards d’euros en 2019, si le plan de réduction du déficit budgétaire est maintenu sous sa forme actuelle. La Belgique est déjà un des plus mauvais élèves de l’OTAN, alors qu’elle en est un des pays fondateurs et, paradoxalement, un de ses plus ardents défenseurs. La Belgique dépense dans les alentours de 1% de son PIB à sa défense, moitié moins que ce qu’elle devrait. D’accord que peu de pays atteignent ce pourcentage (même si de plus en plus de membres tendent à l’atteindre), mais pour un pays aussi « riche » (le treizième pays de l’OTAN et le neuvième de l’UE, selon le critère de la population ; le douzième pays de l’OTAN et le neuvième de l’UE, selon le critère du PIB, principal indicateur économique en valeur absolue), c’est un peu honteux.

 

Sur le plan des dépenses en équipements majeurs, le tableau est encore plus sombre. En 2014, la Belgique était le 4ème pays qui dépense le moins pour son matériel (en pourcentage des dépenses de défense totales), juste après la Bulgarie, la Slovénie et l’Albanie… (Sources: Rapport annuel 2014 du secrétaire général de l’OTAN)

 

L’annonce du ministre de la Défense belge a donc de quoi surprendre. Ce dernier prépare actuellement un plan stratégique pour la prochaine décennie, plan qu’il souhaite présenter avant la fin du mois de juin. Il espère qu’au terme de celui-ci, le budget de la Défense belge sera remonté à 6,3 milliards.

Tous les Leopard 1A5 de l’armée belge ont été sortis de service

 

La Belgique aurait en effet bien besoin de cet argent. Si le matériel de la Composante Terre a recu une attention particulière ces dernières années avec le remplacement de tous les véhicules hérités de la guerre froide (remplacement des chars Leopard et des VCI AIFV par des Piranha III, remplacement des M-113 par des Dingo II, remplacement des jeeps Iltis par des LMV) et que d’importants programmes, lancés il y a de nombreuses années, au profit de la Forces aérienne, commencent à aboutir (les NH-90 commandés sont en service, les A-400M devraient commencer à arriver à partir de 2018), des programmes encore plus importants pointent le bout de leur nez.

Plusieurs centaines de Piranha IIIC ont été acquis en différentes versions

 

En effet, la flotte de F-16 belge approche tout doucement des 40 ans de service et son remplacement fait débat. Les concurrents pressentis sont:

– le F-35, qui part favori vu le choix de plusieurs pays de l’OTAN pour cet appareil, qui est également le chouchou des pilotes belges.

– le F/A-18

– L’Eurofighter Typhoon qui, selon certains généraux de la Force aérienne belge, n’aurait aucune chance,

– le Gripen, qui pourrait jouer sa carte d’avion léger (ce qu’était déjà le F-16 lors de son entrée en service)

– et notre Rafale national, qui, renforcé par ses récents succès à l’export, semble être un sérieux concurrent du F-35.

Les F-16 belges sont sur tous les fronts ces dernières années (Afghanistan, Libye, Irak,…)

 

Quel que soit l’appareil choisi, l’impact sur le budget de la Défense sera colossal. Vu le climat budgétaire qui règne en ce moment au plat pays, il y a fort à parier que certains partis voudront limiter au maximum les dépenses. Certaines personnalités politiques ont même remis en question l’acquisition pure et simple de nouveaux appareils de combat.

 

Le deuxième programme qu’a évoqué le ministre belge est celui du remplacement des frégates. La composante navale belge a acquis, en 2005 et 2008, deux frégates néerlendaises de seconde main. Elle les a depuis modernisées mais ces navires, qui approchent les 30 ans de service, devront à terme être remplacés. Ces derniers mois, Heinrich Brauss, le secrétaire général adjoint pour la politique de défense et de planification de l’Alliance, a conseillé à la Belgique de se débarasser de ses frégates pour se concentrer sur le remplacement des F-16. On peut le comprendre. Les F-16 belges sont parmi les plus modernes au monde et disposent d’un taux de disponnibilité incomparable par rapport aux autres armées de l’OTAN équipées de ce chasseur. Les frégates belges, comparées à leurs homologues des marines de l’OTAN sont à la traîne. Les remplacer par des navires plus modernes, même par des frégates de seconde main (ne rêvont pas de frégates neuves), coûterait très cher à la Belgique, alors qu’elle a déjà ses chasseurs à remplacer.

Une des deux frégates belges modernisée

 

Pour mener à bien ses programmes, le ministre estime avoir besoin d’entre 10 et 12 milliards d’euros, soit l’équivalent de 5 à 6 années du budget annuel actuel de la Défense belge ou de plusieurs dizaines d’années du budget « équipement » actuel. Il est clair que de tels programmes ne seront possibles que si des budgets exceptionnels sont débloqués.

 

Les hommes politiques belges feraient bien de réfléchir à la place qu’ils souhaient pour la Belgique au sein de l’OTAN et de songer à ce qu’il se passe actuellement à seulement quelques milliers de kilomètres à l’est. Le monde n’est pas encore un petit coin tranquille. Si l’OTAN a apporté la sécurité à la Belgique, cette dernière ne doit pas oublier que l’OTAN n’est jamais que l’addition des moyens de ses membres et que l’Alliance ne sera puissante que tant que les pays membres se donneront les moyens.

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