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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 12:30
Black Cube (Israël), cabinet israélien d'intelligence économique, à Paris.

 

06.11.2015 IsraelValley Desk

 

L’un des expert israélien de l’intelligence économique offensive s’installe en France. Selon le site Intelligence on line : “Black Cube s’installe à Paris. Peu de temps après Arcanum Global, le discret cabinet israélien d’intelligence économique Black Cube s’est doté d’une antenne à Paris”.

 

 

ISRAELVALLEY PLUS. Selon le magazine israélien Globes:  "Black Cube is a registered trademark (in Israel, the UK, and the US), which is owned by BC Strategy Ltd., which was founded in 2011 by Dan Zorella and his partner Yanus, who are both in their 30s. The main shareholder in the company is Zorella, a veteran of IDF Military Intelligence, whom an associate calls a “brilliant guy with a quick grasp and sharp analytical ability.”

Yanus’s affidavit states that Black Cube “is based on a select group of veterans of the Israeli intelligence community, legal and financial experts.” The company has more than 50 investigators, including lawyers, economists, and financial experts, with extensive professional experience and who speak several languages.

Black Cube’s main business is litigation support, where it brings to legal hearings intelligence which helps its clients and aid in tracing assets, evidence collection, analysis of conflicts of interest, and knowledge of the legal systems in other countries.

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 07:20
Comment les Etats-Unis espionnent en France... légalement

 

05/08/2015 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Les États-Unis utilisent le droit comme une arme pour espionner les entreprises étrangères, estime le député PS, Jean-Jacques Urvoas. Aujourd'hui, c'est au tour du Crédit Agricole d'être dans les mailles du filet de la justice américaine.

 

BNP Paris, Alstom... et maintenant Crédit Agricole. Des litiges qui permettent Washington d'espionner légalement de grands groupes français et étrangers, "un espionnage paré des vertus de la légalité", comme l'explique dans son rapport sur le renseignement le député Jean-Jacques Urvoas. Pour le député PS du Finistère, la ficelle est un peu grosse. "La législation américaine, notamment en raison de son caractère extraterritorial, apporte une illustration particulièrement éloquente de cette ambivalence par le biais de la procédure de discovery ainsi que l'existence du deal of justice", explique-t-il dans son rapport publié en décembre 2014.

"La procédure de discovery repose sur un principe fondamental de la common law selon lequel les parties dirigent l'instruction en lieu et place du juge, précise Jean-Jacques Urvoas. Dans cette configuration, le plaignant adresse des demandes de pièces au défendeur afin de cibler son action en justice. Le juge intervient alors uniquement pour valider le refus de communication ou, dans le cas contraire, prononcer des sanctions très lourdes lorsqu'il estime le refus infondé. Or, les demandes s'avèrent bien souvent extraordinairement vastes (d'où leur surnom de fishing expeditions ou parties de pêche) et peuvent procéder d'une volonté de profiter de cette procédure pour se livrer légalement à de l'espionnage économique".

En vertu de ce cadre législatif, les États-Unis s'arrogent le droit d'enquêter sur des agissements à l'étranger lorsqu'une entreprise est cotée sur une place boursière américaine. Jusqu'en 2004, Alstom était coté à Wall Street. S'agissant de BNP Paribas et de Crédit Agricole, ce sont des litiges portant sur des paiements en dollars impliquant des pays faisant l'objet de programmes américains de sanctions (Cuba, Iran, Libye, Soudan, Syrie...). Les États-Unis utilisent ainsi le droit comme une arme "d'une redoutable efficacité, qu'il soit détourné afin par exemple de voler des savoir-faire (notamment à l'occasion de contentieux déclenchés à cette fin) ou qu'il soit au contraire pensé comme un puissant instrument de prédation", assure le député PS du Finistère.

 

De lourdes amendes pour inciter à coopérer

Dans la plupart des cas de figure, les contentieux débouchent fréquemment sur des transactions dans le cadre de la pratique du "deal of justice", qui découle aussi directement du caractère extraterritorial de la législation états-unienne, notamment dans sa dimension anticorruption. Elle s'appuie principalement sur le Foreign Corrupt Act de 1977 et sur les lois de sanctions économiques contre des pays. Dans les faits, une entreprise se voit incriminée par le Department of Justice (DoJ) pour infraction à la loi états-unienne. Ce qui permet à l'administration d'agiter le spectre de lourdes amendes et de condamnations pénales pour les membres dirigeants de l'entreprise.

"Pour autant, en dépit de la lourdeur des fautes reprochées, elle propose opportunément une transaction avec les autorités administratives compétentes", explique Jean-Jacques Urvoas. L'entreprise doit alors reconnaître sa culpabilité et négocie le montant de l'amende infligée. En contrepartie, le DoJ renonce aux poursuites pour une période de trois ans, période pendant laquelle l'entreprise doit faire preuve d'un comportement exemplaire.

 

Un cheval de Troie imparable

"Pour prouver sa bonne foi, et là réside le principal problème", l'entreprise "doit accepter la mise en place d'un moniteur en son sein, moniteur qu'elle choisit mais dont la désignation définitive est soumise à l'approbation des États-Unis", souligne le député du Finistère. Ce moniteur a accès à l'intégralité des informations de l'entreprise afin de rédiger un rapport annuel extrêmement détaillé. Une aubaine pour les services de renseignement américain pour connaitre tous les marchés et les transactions d'une entreprise étrangère et de ses clients.

"Grâce au "Foreign intelligence surveillance act", les services de renseignement américains peuvent solliciter toute information nécessaire, y compris les rapports de monitorat. De telle sorte que la communauté du renseignement états-unienne, fort impliquée dans la vie économique du pays (à titre d'exemple, la CIA a créé et gère le fonds d'investissement IN-Q-Tel), dispose potentiellement d'informations concurrentielles précieuses", résume Jean-Jacques Urvoas.

Comment se prémunir contre ces ingérences légales? Pour le député du Finistère, "il est devenu impératif de disposer d'une législation nationale protégeant le secret des affaires conformément aux préconisations de l'article 39 du traité ADPIC issu de la convention de Marrakech de 1994 qui a institué l'Organisation mondiale du commerce".

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:55
Séminaire de sensibilisation à l’Intelligence économique à l’IPAG de Paris

 

23.02.2015 Marc CAZABAT, Responsable du comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN

 

L’IPAG de Paris (CEDOCA), en partenariat avec l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à son séminaire de formation aux enjeux de l’intelligence économique, animé par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (D.G.S.I)

 

Jeudi 19 mars 2015 - 9h30 à 12h30

IPAG de Paris – CEDOCA

122 rue de Vaugirard – 75006 PARIS

 

Avec la participation de deux intervenants de la Direction centrale de la Sécurité Intérieure (DGSI)

 

Programme :

1. Sécurité économique active : maîtrise informatique, adversaires et menaces, méthodes de protection et de contre-attaque.

2. Sécurité informatique : systèmes d’informations, cyber-menaces, utilisation des clés USB, Wi-Fi, protection des données personnelles.

 

Important : Séminaire réservé exclusivement aux étudiants. Une carte d’étudiant ou une pièce d’identité sera indispensable pour accéder à la salle.

 

Inscription obligatoire à : pierre-louis.laupies@u-paris2.fr

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:55
Intelligence économique : un "cyberpréfet" pour lutter contre des "cybermenaces"

 

04/06/2014 Boursorama

 

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé mercredi le lancement de "plans d'action" en matière d'intelligence économique et la nomination prochaine d'un "cyberpréfet".

 

Le ministre, qui ouvrait les travaux des 6e Rencontres parlementaires de la Sécurité nationale à Paris, a insisté sur l'action de la place Beauvau "dans l'animation du réseau territorial de l'intelligence économique" notamment sous l'autorité des préfets de région, spécialement formés à cet égard selon lui.

 

Il a aussi insisté sur l'action des services de police, de gendarmerie et de renseignement sous son autorité, évoquant notamment la nouvelle Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dont la "cyberdéfense compte parmi les priorités" avec la lutte contre le terrorisme.

 

"Des menaces contre nos entreprises sont multiples", a dit Bernard Cazeneuve évoquant les "cyberattaques" dont sont victimes plus d'un tiers des sociétés françaises de moins de 250 salariés, selon des estimations qu'il a reprises à son compte.

 

Suite de l’article

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 15:55
9ème Gala de l'Intelligence économique


 

L'AEGE organise le 9ème Gala de l'Intelligence économique, en partenariat avec l’Ecole de Guerre Economique et le Portail de l'IE, le 26 juin 2014 à la Rotonde de l'Ecole Militaire à Paris.

 

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant :

INSCRIPTION

 

Vous pouvez télécharger le dossier de partenariat en suivant le lien ci-dessous.

Téléchargement

9ème Gala de l'Intelligence économique
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:56
La D2IE publie 22 fiches pratiques de sécurité économique

 

18/04/14 par Portail de l'IE
 

La Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2IE) est une administration interministérielle rattachée au Premier ministre. Son rôle est de sensibiliser tous les acteurs à l'importance de l'IE, et d’être un centre d’alerte, d’impulsion et d’accompagnement au service des intérêts économiques et de la compétitivité de la France.

 

Dans le cadre de cette mission, la D2IE a publié le 8 avril 2014 22 fiches pratiques traitant de sécurité économique au quotidien. Elles sont téléchargeables soit dans leur totalité, soit une par une, sur son site. Elles s'adressent à tous les professionnels et à toutes les entreprises de toutes sortes pour mettre en application des principes simples de sécurité au quotidien.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:55
Colloque « Comment promouvoir l’intelligence économique ? »

 

by ANAJ-IHEDN

 

Le Comité Défense économique de l’ANAJ-IHEDN est heureux de vous inviter à son colloque annuel sur l’Intelligence économique :

 

Comment promouvoir l’intelligence économique ?
Regards croisés autour des acteurs
_____

 

Discours d’ouverture
• Alain JUILLET, Président de l’Académie de l’Intelligence économique

 

Table-ronde des Institutionnels
• Philippe LOREC, Conseiller spécial de la Déléguée de la D2IE
• Rémy PAUTRAT, Préfet à initiatives régionales pour l’IE, ex-Conseiller Sécurité du Premier Ministre
• Jean-Michel JARRY, Coordinateur ministériel à l’IE – Ministère de l’Économie et des Finances

 

L’intelligence stratégique et influence au service de l’entreprise
• Dominique LAMOUREUX, Vice-Président Ethics et Corporate Responsability – THALES

 

Table-ronde des Grandes entreprises 
• Philippe REVARDEL, Vice-Président Group Competitive Intelligence – SANOFI
• Olivier DARRASON, Président de la Compagnie Européenne d’intelligence Stratégique – CEIS
• Beatrice RIVALIER, Syndicat français de l’IE (Synfie)

 

PERSPECTIVES
• Renaud PROUVEUR, Fondateur de Spallian
_____

Vendredi 18 avril 2014
08h00 à 12h30

Amphithéâtre Des Vallières
École militaire
_____

 

Ce colloque a pour objectif de nous éclairer sur les spécificités des acteurs du secteur de l’Intelligence économique. Il permettra de mieux appréhender les champs d’action et les interconnexions entre ces divers acteurs. Ce sera également l’occasion de mettre en lumière les perspectives et les outils de la démarche de l’intelligence économique. Enfin, puisque c’est bien la raison de l’existence de l’IE, ce colloque souhaite aborder les thèmes de l’influence et de la concurrence, de la compétitivité et de l’éthique en entreprise face aux compétiteurs internationaux.

Le Comité de Défense économique a tours à tours travaillé à l’élaboration de dossiers autour de l’intelligence économique par pays, créé des partenariats d’événements autour de l’intelligence économique, permis de rencontrer des responsables de l’Intelligence économique de Grandes entreprises par « Les Rencontres de l’IE ». C’est donc tout naturellement que ce comité a souhaité créer un espace d’échange régulier permettant aux acteurs du secteur de faire un point sur les perspectives et les réalisations des français dans ce domaine.

Marc Cazabat
Responsable du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN
60e session, Lyon 2008
defense-economique@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org

 

Bérengère de Lamothe (77e session, Paris 2013) et Bénédicte Bretonnière (Master II – 2008)
Membres du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN
www.anaj-ihedn.org

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 20:55
source IsraelValley

source IsraelValley

 

13/03/14 par Olivier de Maison Rouge - portail-ie.fr

 

En matière d’intelligence économique (IE), l’heure est actuellement aux anniversaires, à savoir les 20 ans du Rapport MARTRE et les 10 bougies du Rapport CARAYON ; il est toutefois à regretter dans ce concert de louanges que l’intelligence juridique et stratégique peine encore à faire valoir ses galons.

Or, à étudier de plus près les initiatives et résultats obtenus en la matière, on peut néanmoins dresser le bilan suivant qui comprend quelques motifs de réjouissance.

Nous en recensons volontairement 10 pour satisfaire aux exigences des commémorations :

  • 5 livres ont été publiés en l’espace de 10 ans sur l’intelligence juridique en général et le secret des affaires en particulier ;
  • La rédaction du rapport de l’Avocat général Claude MATHON sur le secret des affaires, en avril 2009 ;
  • L’installation, en 2010, d’une commission « secret » très active au sein du Groupe français de l’Association Internationale pour la Protection de la Propriété Intellectuelle (AIPPI) ;
  • Les deux colloques organisés à l’Assemblée Nationale par Bernard CARAYON, député du Tarn, et la Fondation Prometheus, qui se sont tenus respectivement le 18 octobre 2010 (sur le thème de « la protection des informations à caractère économique - enjeux et perspectives ») et le 7 mars 2011 (sur le thème de « secret des affaires - faire converger la défense de l’emploi et de l’outil de travail ») ;
  • L’adoption de la loi LOPPSI II qui avait bien maladroitement tenté de créer un statut règlementaire pour les acteurs de l’IE, invalidé par le Conseil constitutionnel (DC 2011-625 du 10 mars 2011) ;
  • Les jugements du tribunal correctionnel de CLERMONT-FERRAND du 21 juin 2010 et 26 septembre 2011 (affaires Michelin et Rose), sanctionnant les détournements et le vol de données immatérielles (secrets d’affaires) ;
  • La proposition de loi de Bernard CARAYON, député du Tarn, visant à sanctionner la violation des secrets d’affaires, ayant donné lieu à un vote en première lecture à l’Assemblée Nationale, le 23 janvier 2012 ;
  • La parution régulière, depuis mars 2012, du Bulletin du droit des Secrets d’Affaires (BSA), publié par l’Institut International d’Intelligence Economique et Stratégique ;
  • La signature de la convention conclue le 18 avril 2012, entre le Conseil National des Barreaux (CNB) et l’Ordre des Avocats de Paris, d’une part, et la Délégation Interministérielle à l’Intelligence Economique (D2IE), d’autre part, affirmant que le droit est une composante essentielle de l’IE ;
  • Le colloque qui s’est tenu le 13 juin 2013, à la Cour de cassation, organisé sous la férule de l’Avocat général Claude MATHON et intitulé « de l’intelligence économique à l’intelligence juridique - la nécessaire protection du secret des affaires », destiné à faire date dans l’histoire de l’intelligence économique.

Il n’en demeure pas moins qu’en dépit de ces succès relatifs lesquels auront largement contribué à sa reconnaissance par les acteurs de l’IE – mais aussi des échecs patents, qu’il a bien fallu nommer cependant – la matière est encore mal embrassée par les praticiens du droit.

C’est pourquoi, il convient d’en préciser les qualités et conditions déterminantes, pour concourir désormais à sa légitime affirmation. 

 

Manifeste pour l’intelligence juridique et stratégique 

Chaque juriste et acteur du droit se doit de parfaitement intégrer que le droit n'est pas une fin en soi, tout au plus est-ce un moyen, un outil de performance et de compétitivité décliné au profit des décideurs économiques. Dans cet esprit, le juriste se voit intimer la mission, pour se distinguer des autres, d’apporter une valeur ajoutée pour son client/employeur.

Précisément, alors que tous les juristes reçoivent peu ou prou la même formation (LMD + éventuellement business School), la nouvelle génération de juristes doit désormais faire preuve d’une grande capacité à savoir anticiper les évènements, à prétendre collecter l’information pertinente et à intégrer un spectre d'analyse beaucoup plus large, inévitablement multidimensionnel, où in fine le droit n'est qu'une dimension parmi d'autres et le tout doit pouvoir coaguler astucieusement.

Quand on évoque l’expression de « spectre multidimensionnel », cela signifie qu’il appartient au praticien du droit de savoir acquérir en tout ou partie les « armes de la guerre économique, et en connaître le champ de bataille » dans tous ses aspects : influence, enjeux contemporains, géopolitique, géostratégie, soft et hard power, compliance, soft et hard law ... Il doit connaître et intégrer les nouveaux paradigmes de l’économie mondialisée.

Dans cet ensemble, le droit demeure une dimension certes essentielle, mais il prend place dans le cadre d'une stratégie mise en œuvre au profit d'un client, dans un contexte identifié, et pour parvenir à un résultat déterminé, précisé en amont.

D'aucuns verront sans doute dans cet effort d'ingénierie et de stratégie juridiques une démarche machiavélique (au sens où Machiavel l'a décrit dans son ouvrage Le Prince), mais toutefois licite et offrant davantage de sécurité à son commanditaire.

 

Quels besoins pour l’entreprise ? 

Pour l'heure, les entreprises de type TPE et PME découvrent seulement, pour certaines d’entre elles, l'intelligence économique sous ses différentes formes (veille / influence / sensibilisation et protection de l'information stratégique).

Ce sont seulement les grandes entreprises de taille internationale qui en ont compris et intégré les rouages et les ressorts. Et pourtant les PME, tout aussi exposées, sont en proie à davantage de difficultés économiques actuelles, ne leur permettant pas de disposer des moyens pour mettre en place une telle réflexion de fond.

Ce faisant, le droit se propose de mobiliser au profit de l’entreprise une réflexion juridique adéquate pour se protéger utilement contre les atteintes et les actes de malveillance et plus généralement pour maîtriser les risques juridiques contemporains liés aux marchés et à son environnement commercial et industriel.

L’objectif recherché étant de sécuriser et de faire valoir les droits incorporels et immatériels dont l’entreprise peut se prévaloir, l’intelligence juridique aborde donc de manière transversale tous les aspects liés à la structure même de l’organisation de l’entreprise et de ses activités. De nature pragmatique, la notion recourt à « une démarche organisée, au service du management stratégique de l’entreprise, visant à améliorer sa compétitivité par la collecte, le traitement d’informations et la diffusion de connaissances utiles à la maîtrise de son environnement. »[1] 

 

Quel secteur économique se trouve concerné ?

Il faut tout d'abord se référer à l'espace. Ainsi, toutes les entreprises exposées à l'international et aux marchés à l'étranger doivent avoir cette démarche de sécurité-protection et de valorisation de l'information stratégique.

Elles doivent analyser les rouages politiques du pays dans lequel elles s'implantent pour connaître la législation applicable et éviter de se voir évincée en se voyant accusée d'enfreindre des règles locales qui semblent pourtant évidentes en Europe.

En terme d'influence, par exemple, il est aisé pour une entreprise locale, de disqualifier une société étrangère en l'accusant d'enfreindre la loi du pays d'accueil.

Autre dimension : les entreprise innovantes ou disposant de droits de propriété intellectuelles doivent être pertinentes dans ce domaine. En dépit de ces monopoles techniques et/ou technologiques, la contrefaçon est un fléau, anéantissant plusieurs années de coûts de R&D qui ne peuvent pas porter leurs fruits en raison d'une concurrence déloyale et parfois asymétrique (le moins-disant technologique étant parfois, pour des raisons de coûts, mis en avant au détriment de l'industriel innovant).

Mais plus largement, l’entreprise doit au préalable valoriser en interne ses ressources propres et identifier ses talents et ses avantages concurrentiels. Cet audit doit aboutir ensuite à une démarche organisée pour mieux cerner les failles et assurer sa domination sur le marché considéré en combinant de manière pragmatique et efficiente les volets défensif et offensif de son savoir-faire.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Partenariat ONERA avec la start-up COEXEL

 

20.12.2013 - Intelligence économique

 

Coexel, start-up dans le domaine de l'intelligence économique bénéficiera pendant deux ans des compétences de l'Onera dans le domaine du traitement de l'information.

 

Ce projet de partenariat, véritable tremplin technologique pour la start-up, permettra l'expérimentation et le développement d'applications innovantes duales défense / civil.

 

Basés sur des techniques d'intelligence artificielle et d'analyse sémantique, les travaux doteront entre autres l'outil de veille mytwip - produit phare de Coexel - de puissantes fonctionnalités pour le suivi, l'explication et la détection de ruptures sur les marchés des technologies.

 

Les partenaires bénéficient du dispositif de financement Rapid (régime d'appui pour les innovations duales) destiné à soutenir les projets d'innovation stratégique des PME et des ETI. Ce dispositif est mis en œuvre par la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et la Direction générale de l'armement (DGA).

 

« Ce projet accélère la maturation et la validation des technologies Onera pour les applications de business intelligence. Il démontre la capacité de nos équipes à répondre aux enjeux actuels du traitement de l'information, en collaborant avec des entreprises à la pointe dans leur domaine » déclare Jean-Denis Muller, directeur du département Traitement de l'information et modélisation à l’Onera.

 

Pour Vincent Boisard, Président de Coexel,  « Ce projet va permettre de développer et d’optimiser des algorithmes avancés, puis de les tester auprès d’une large communauté d’utilisateurs spécialisés dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique et du spatial. Il va permettre de valoriser la solution de veille mytwip pour répondre aux problématiques de Business Intelligence sur internet. »

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:54
DéfIS, la nouvelle revue du département Sécurité économique de l'INHESJ



 

DéfIS est la nouvelle revue trimestrielle du Département sécurité économique de l'INHESJ (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice). Elle donne la parole à des experts, des acteurs privés et publics, des invités qui s’expriment sur les enjeux de sûreté des entreprises et d’intelligence économique considérés comme stratégiques.

 

Le premier numéro de DéfIS (48 pages) explore, sans surprise, la problématique prioritaire de la cybersécurité.

Au sommaire:
- un entretien avec Claude Revel, la déléguée interministérielle à l'intelligence économique,
- une contribution d'Axelle Lemaire, la député PS pour l'Europe du Nord sur les enjeux du cybermonde,
- une contribution de l'avocat Etienne Drouard sur "la nationalité d'un prestataire peut-elle faire la différence,",
- et des textes de Nicolas Arpagian, d'Anne Souvira etc

 

Téléchargeable en ligne sur le site de l’INHESJ, cette revue trimestrielle est également diffusée auprès de ses abonnés.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:55
Rencontre avec le Directeur de l’Intelligence économique du groupe Total

28.09.2013  ANAJ-IHEDEN
 

Le Comité « Défense économique » de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence :

« Les rencontres de l’I.E. »

Jean-Michel SALVADORI
Directeur de l’Intelligence Economique du groupe TOTAL

Mercredi 16 octobre 2013
19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallieres
Ecole militaire

« Les rencontres de l’IE » du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN proposent un environnement propice à la rencontre des principaux acteurs de l’IE, du privé comme du public, des grands groupes industriels comme des représentants de TPE et de PME, autour de l’actualité du secteur, de thèmes de fonds comme des besoins du secteur. L’objectif pour les participants est de mieux comprendre les différents univers de l’IE et d’appréhender les préoccupations du secteur et les orientations déjà empruntées.

 

Notre intervenant, Jean-michel Salvadori va dans un premier temps définir certaines notions de l’Intelligence Economique au sens où l’entend le Groupe TOTAL. Il développera ensuite des éléments du contexte macroéconomique et concurrentiel mondial dans lequel évolue une compagnie comme TOTAL. La troisième partie sera consacrée à l’organisation et la pratique de la discipline IE. Des réflexions tirées de l’expérience du groupe concluront la présentation et laisseront voix aux questions des participants.

 

Jean-Michel Salvadori est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Il entre dans le Groupe TOTAL en 1981, où, après avoir occupé diverses fonctions dans le domaine de l’Exploration-Production en France et au Cameroun, il est nommé successivement Directeur des Opérations de Total ABK en Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, Directeur «Business Development» de Total Oil Marine à Londres puis Aberdeen, Chargé d’affaires Amont à la Direction Stratégie Planification du Groupe à Paris, puis en 1998 Directeur Algérie et Afrique de l’Ouest.


Après la fusion des Groupes Total-Fina et Elf, il est nommé en  2000 Directeur Caspienne et Asie Centrale puis, en 2006, Directeur Afrique Subsaharienne au sein de la Direction Générale Exploration Production de Total.


Depuis l’automne 2009, il occupe la fonction de Directeur de l’Intelligence Economique du Groupe Total, au sein de la Direction de la Stratégie et de l’Intelligence Economique elle-même directement rattachée au Président Directeur Général.

 

Informations : defense-economique@anaj-ihedn.org

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 17:55
Séminaire Intelligence économique « Gestion de crise »

10.09.2013 IHEDN

 

L’IHEDN organise les 8 et 9 octobre prochains une formation thématique Intelligence économique sur l’organisation de la gestion de crise. L’objectif est d’acquérir une culture de crise par l’étude de méthodes d’organisation et d’outils pour faire face à une crise (mise en place de procédures opérationnelles - cellule de crise, travail en équipe, amélioration du processus de décision, etc.).

 

Pour plus d’informations : http://www.ihedn.fr/?q=content/seminaire-thematique-intelligence-economique

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 09:55
L'influence, le noble art de l'intelligence économique  : une analyse d'Alain Juillet et Bruno Racouchot

Juin 2013 par Bruno Racouchot - Communication & Influence N° 45

 

La revue Communication & Organisation (Presses universitaires de Bordeaux) consacre son 42ème numéro au thème : La communication, dimension oubliée de l'intelligence économique. Avec Alain Juillet, ancien Haut responsable à l'intelligence économique, nous y cosignons un article portant sur le rôle-clé de l'influence. Car l’intelligence économique et la communication sont deux univers qui, en France, se connaissent mal. Un constat d’autant plus paradoxal qu’à l'origine, la competitive intelligence a pour objet non seulement la recherche et la sécurisation de l’information, mais aussi sa diffusion en interne et en externe, auprès de cibles dûment identifiées.

Cette communication peut se faire ouvertement ou sur un mode plus subtil et transverse, via les stratégies d’influence. Sans coercition, l’influence vise à modifier le paradigme de pensée de la cible, à modifier ses fondamentaux, par la raison ou la séduction. Pour rayonner et influer sur ceux qui nous observent, il faut avoir une identité puissante et assumée, savoir qui l’on est et où l’on va. Ce qui implique de savoir questionner et donner du sens. En s’imposant tout à la fois comme faculté de création - via le questionnement ontologique - et faculté d’action pure dans la guerre économique, l’influence peut légitimement apparaître comme le "noble art" de l’intelligence économique.

 

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