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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 07:35
Japan’s new military space force to protect satellites from debris

Switzerland's CleanSpace One satellite would clean up space debris by grabbing old satellites orbiting the earth. Photo EPFL.

 

4 August 2014 aerospace-technology.com

 

Japan is planning to build a new military space force involving personnel from the Air Self-Defence Force to shield satellites against dangerous debris orbiting Earth.

 

This latest move comes after both nations agreed to augment their efforts to deploy satellites for debris monitoring and marine surveillance missions during space development cooperation meetings held in Washington this May.

 

According to Kyodo News, the new Japanese space force will launch in 2019 and will share its information with the US military as part of the joint proposal to reinforce collaboration in space, the so-called 'fourth battlefield'.

 

In collaboration with the science ministry and the Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA), the unit is expected to use radar and telescope facilities in Okayama Prefecture in the Chugoku region for its observatory operations.

 

The equipment will be provided by the Defence Ministry, Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology, as well as by JAXA.

 

Several thousands of pieces of debris from abandoned satellites, spent rocket stages and bits of broken spacecraft are revolving around the planet, threatening to collide with active communications and reconnaissance satellites.

 

As part of the efforts to avoid such collions, the European Space Agency has deployed the first orbital debris test radar, which gives early warnings and assists satellite operators in manoeuvring to avoid debris.

 

Swiss Space Center scientists at École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) are also working on a new $11m CleanSpace One janitor satellite that will clear space debris by grabbing old satellites orbiting the earth.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 12:35
 Defense of Japan (Annual White Paper 2014)

 

source Japan MoD

CONTENTS

 
Digest
 
Part I: Security Environment Surrounding Japan

 

Chapter 1 Defense Policies of Countries


Chapter 2 Issues in the International Community
 
Part II: Japan's Security and Defense Policy
 
Chapter 1 The Basic Concepts of Japan's Security and Defense Policy
Chapter 2 Organizations Responsible for Japan's Security and Defense
Chapter 3 National Security Strategy
Chapter 4 New National Defense Program Guidelines
Chapter 5 Building a Dynamic Joint Defense Force
 
Part III: Initiatives of Defense of Japan
 
Chapter 1 Initiatives to Protect the Lives and Property of the People and Secure the Territorial Land, Water and Airspace
Chapter 2 Strengthening of the Japan-U.S. Alliance
Chapter 3 Active Promotion of Security Cooperation
 
Part IV: Bases to Demonstrate Defense Capabilities
 
Chapter 1 Measures on Defense Equipment, such as the Three Principles on Transfer of Defense Equipment and Technology
Chapter 2 Relationship between the Japanese People and the Ministry of Defense and the SDF
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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 11:35
La Chine critique le livre blanc sur la défense publié par le Japon

 

2014-08-06 xinhua

 

La Chine a critiqué mardi le dernier livre blanc sur la défense publié par le Japon, accusant le pays d'utiliser la soi-disant menace chinoise comme excuse pour accroître son développement militaire.

 

Le gouvernement japonais a approuvé mardi un livre blanc sur la défense pour 2014. Le document explique que le Japon doit renforcer sa capacité de défense afin de faire face à un environnement de sécurité de plus en plus rigoureux dans son voisinage, précisant que les menaces venaient de la République populaire démocratique de Corée, de la Chine et de la Russie.

 

Le document exprime une vive préoccupation concernant le développement militaire de la Chine, l'établissement de la zone d'identification de défense aérienne en mer de Chine orientale, les "rencontres anormalement rapprochées" entre les avions militaires japonais et chinois ainsi que les activités de la partie chinoise en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale.

 

Fermant les yeux sur les faits, le Japon procède à des accusations sans fondement et insiste délibérément sur la menace chinoise, selon un communiqué de presse du ministère chinois de la Défense nationale.

 

"Tout cela constitue une excuse permettant au Japon d'ajuster ses politiques militaires et de sécurité et de renforcer son développement militaire", déclare le ministère tout exprimant sa "forte opposition".

 

"Nous évaluons actuellement les détails du livre blanc et ferons part de nos réactions complémentaires en temps voulu", a-t-il ajouté.

 

Le livre blanc propose que le Japon joue un rôle dominant dans la coopération internationale et régionale en matière de défense, ce qui, d'après des analystes, illustre l'ambition de l'administration Abe de faire du Japon une puissance militaire dans la région.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 19:35
Communiqué conjoint du ministre de la Défense français et du ministre de la Défense du Japon, à l’occasion de la visite de Jean-Yves Le Drian

 

29/07/2014 Ministère de la Défense

 

Communiqué du ministre de la Défense français et du ministre de la Défense du japon, à l'occasion de la visite de Jean-Yves Le Drian au Japon.

 

A l’invitation de M. Itsunori ONODERA, ministre de la défense du Japon, M. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la défense de la République française, a effectué une visite au Japon du 28 au 29 juillet 2014. Cette visite s’inscrit dans la continuité des nombreuses rencontres de haut niveau entre nos deux pays depuis la visite d’Etat du président de la République française au Japon en juin 2013, qui fut suivie par la rencontre entre les ministres des affaires étrangères et de la défense de nos deux pays en janvier 2014 puis celle de M. Shinzo ABE, Premier ministre du Japon en France en mai dernier. Les questions de sécurité internationale, de coopération et d’échanges de défense ont constitué un élément majeur de chacune de ces rencontres et la présente visite de M. LE DRIAN illustre une nouvelle fois le partenariat d’exception qu’ont engagé nos deux pays.

 

Les deux ministres ont évoqué les grands sujets internationaux d’intérêt commun, notamment la situation régionale en Asie-Pacifique, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, ainsi que les actions de coopération opérationnelle que nos deux pays envisagent de conduire notamment en Afrique ou dans la région du  Pacifique.

 

M. ONODERA a présenté le processus conduit récemment par le gouvernement japonais et la décision du Cabinet de revoir la législation nationale en matière de sécurité. M. LE DRIAN a salué la détermination et les efforts du gouvernement japonais pour contribuer de façon plus active à la paix et à la stabilité internationale, ce qui permettra d’accroître les opportunités de coopération entre les deux pays.

 

Les deux ministres ont constaté avec satisfaction les progrès de notre relation dans le domaine des équipements de défense, illustrés notamment par la participation de l’industrie japonaise de défense au salon Eurosatory en juin dernier et par l’engagement des discussions en vue de la conclusion d’un accord sur la coopération en matière d’équipements et de technologies de défense. Cet accord devrait permettre une gestion appropriée du transfert d’équipements de défense, dans le cadre de projets concrets de coopération, notamment en matière de systèmes de drones, identifiés comme sujets d’intérêts communs par le comité sur la coopération en matière d’équipements de défense entre le Japon et la France, mis en place en janvier 2014.

 

Compte tenu des progrès réalisés ces dernières années entre les deux pays en matière de coopération et d’échanges de défense, les deux ministres ont également signé une déclaration d’intention relative à la coopération et aux échanges de défense. Illustration des progrès de cette coopération bilatérale, les deux ministres se sont félicités de la publication d’une brochure commune sur la politique des ressources humaines du ministère de la défense japonaise et du ministère de la défense française qui est le fruit d’une coopération exemplaire des directions des ressources humaines des deux ministères.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 12:35
Defence Secretary Michael Fallon

Defence Secretary Michael Fallon

 

 

18 July 2014 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

Michael Fallon welcomes Japanese announcement on collective self-defence.

 

Following the recent decision by the Japanese government to adopt a right of collective self-defence, Defence Secretary Michael Fallon says he looks forward to the more active role Japan will play in supporting international peace and security.

In a statement he said:

The proposed reforms would allow Japan to make a greater contribution to international peace and security, including through the UN Charter right to collective self-defence. We welcome this.

The personnel of the Japanese Self-Defence Forces are among the most professional in the world. They have a strong track record of commitment to peacekeeping and disaster relief operations, often performed in challenging circumstances, and will be able now to contribute even more in these areas.

These reforms are a natural progression in Japan’s efforts to take on more responsibility for maintaining international peace and security, and for helping to ensure the global commons remain open and accessible.

Co-operation between the UK Ministry of Defence and armed forces and the Japanese Self-Defence Forces is good and continues to strengthen. We look forward to co-operating in a wider range of areas in the future, and to Japan’s participation at the upcoming NATO Summit as a valued partner of the alliance.

As these reforms progress, it is important that Japan communicates these changes clearly to its neighbours to avoid misunderstandings.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:35
Photo: Cabinet Public Relations Office

Photo: Cabinet Public Relations Office

 

BEIJING, 8 juillet (Xinhua)

 

La Chine espère que le nouvel accord en matière de défense entre le Japon et l'Australie ne cible aucune partie tierce, a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei.

 

M. Hong a indiqué lors d'une conférence de presse quotidienne que la coopération entre les deux pays devait apporter des contributions positives à la paix et à la stabilité régionales.

 

Selon Kyodo News, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et son homologue australien Tony Abbott ont signé mardi des accords bilatéraux pour promouvoir la coopération dans les domaines des équipements, des technologies et des échanges liés à la défense.

 

Note RP Defense : source Ministry of Foreign Affairs of Japan

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:35
Il y a bientôt vingt ans : retour sur une attaque chimique dramatique au Japon

 

08.07.2014 NRBC-E

 

L’attaque NRBCe a fait 11 morts et 5 500 blessés. Qu’a-t-on appris en terme de signes cliniques, d’analyses de laboratoire et de traitement des patients hospitalisés ?

Le 20 mars 1995, les terroristes de la secte Aum ont libéré du gaz sarin sur 3 lignes du métro convergeant vers Kasumigaseki. Le gaz avait été placé dans des boîtes à repas que les partisans ont percé à l’aide de parapluies, juste avant de quitter les rames.

La plupart des patients ont été hospitalisés au St. Luke’s International Hospital proche de l’une des stations atteintes. Il reçut 641 patients le premier jour et 349 la semaine qui suivit.

Le gaz sarin est un organophosphoré classé dans les produits neurotoxiques. Il peut être absorbé au niveau cutané et, lorsqu’il est vaporisé, il atteint principalement les yeux et l’appareil respiratoire, ce qui fut le cas lors de cette attaque NRBCe.

Les victimes ont été classées en catégories selon la gravité des signes cliniques : critique, gravité modérée, gravité légère.

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:35
Le Japon autorise son armée à participer à des opérations extérieures

 

 1 juillet 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Le gouvernement japonais a pris mardi la décision historique d’autoriser les forces armées nippones à participer à des opérations militaires extérieures afin d’aider des alliés, une première depuis l’instauration en 1947 d’une Constitution pacifiste.

 

En fin de journée, le nationaliste et conservateur Premier ministre Shinzo Abe a annoncé cette décision en conférence de presse en déclarant que «quelles que soient les circonstances, je protégerai la vie et l’existence en paix des Japonais».

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:35
Le Japon revient dans la course aux ventes d’armes

 

 

16.06.2014 -  Par Dominique Gallois LE MONDE

 

Nouvelle illustration du déplacement des marchés de défense. Pour la première fois, le Japon, la Colombie, l’Argentine, Hongkong et l’Irak participent à Eurosatory, le plus grand salon mondial de l’armement terrestre qui se tient à Paris-Nord Villepinte (Seine-Saint-Denis) tous les deux ans. Du lundi 16 au vendredi 20 juin, plus de 1 500 entreprises venant de 57 pays – un record pour cette manifestation professionnelle – présenteront leurs équipements de défense et de sécurité.

 

« En 2012, le salon avait été marqué par une présence massive des Américains, à la recherche de débouchés à l’exportation pour compenser la baisse du budget de défense de leur pays. Cette année l’un des faits notables est le retour du Japon sur le marché international », explique Christian Mons, le président du Groupement des industries françaises de défense terrestre et aéroterrestre (GICAT), organisateur de cette manifestation.

 

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 12:35
Evolutions prochaines du marché des microsatellites japonais

Lancement effectué en février 2014 de deux nanosatellites (Cubesats 3U) à partir du rack spécialement installé dans le sas du module JEM/Kibo, manipulé à l'extérieur de la Station grâce au bras robotisé du module japonais
Crédits : JAXA/NASA

 

9/05/2014 BE Japon 689 

 

Deux annonces successives d'acteurs majeurs du spatial nippon laissent entrevoir d'importants changements dans le marché des microsatellites au Japon. Tout d'abord IHI Aerospace, par l'intermédiaire de sa filiale Meisei Denki (Meisei Electric Co.), a confirmé fin avril sa volonté d'entrer sur le marché des microsatellites d'observation de la Terre (voir BE Japon numéro 669). La JAXA vient également d'annoncer que les lancements en charge auxiliaire de microsatellites de 10 cm à 50 cm de côté, qu'elle effectuait jusqu'à présent gratuitement et exclusivement pour des acteurs académiques japonais ou via des partenariats spécifiques seraient dorénavant ouverts contre rémunération aux acteurs privés.

 

Le Japon est un pays très actif dans le domaine de l'ingénierie spatiale, particulièrement dans la conception de micro et nano satellites. Il possède en effet un nombre important de laboratoires universitaires spécialisés dans la recherche et le développement pour le spatial pour qui les microsatellites constituent à la fois un champ de recherche technologique (conception et exploitation des satellites) et scientifique (compréhension et utilisation des données recueillies). Ils y voient aussi un moyen efficace de former des étudiants aux disciplines du spatial. L'organisation de ces laboratoires via des réseaux nationaux tels que l'UNISEC permet, notamment via des colloques organisés régulièrement (voir BE Japon numéro 671), de donner une visibilité à la thématique et d'obtenir des fonds de recherche spécifiques.

 

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 07:35
Thales place le Bushmaster au Japon

Un Bushmaster hollandais en opération en Afghanistan

 

7 avril, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Bon d’accord, la bateau qui apportera les véhicules blindés au pays du soleil levant sera moins chargé que ceux qui en ramènent des Toyota et autre Nissan… Thales Australia, qui a la responsabilité de la fabrication du véhicule, annonce la vente de seulement… quatre véhicules qui seront mis en œuvre par l’armée de terre japonaise (Japan Ground Self-Defence Force). Cette vente n’en constitue pas moins un beau succès pour pour la filiale australienne du groupe Thales, le Bushmaster ayant semble-t-il été opposé au M-ATV d’Oshkosh dans cette compétition. Les blindés, qui seront tous en version transporte de troupe, seront livrés fin 2014. Que vont pouvoir faire les Japonais de ces véhicules et s’agit simplement d’un échelon précurseur avant une vente plus large ? Le communiqué de presse de Thales rappelle que le Bushmaster « lors des déploiements sur les théâtres afghans et irakiens (…) a démontré toute son efficacité à la fois en milieu urbain mais aussi dans les régions plus montagneuse. Il est ainsi parfaitement adapté aux différents environnement géographiques du Japon ». Faut il donc croire comme le laisse entendre ces deux phrases que les Bushmaster seront utilisés sur le  territoire national japonais, où le bush est maigre et le niveau de menace

 

sensiblement moins élevé qu’en Irak ou en Afghanistan (sauf à considérer les soubresauts de la Terre). Ou bien ces véhicules seront-ils plutôt associés aux interventions extérieures des JGSDF ? Rappelons que depuis 2004, rompant avec sa traditionnelle politique de non-intervention  depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Tokyo a déployé à travers le monde plusieurs contingents dans des opérations de maintien de la paix. Le premier contingent avait d’ailleurs été envoyé en… Irak

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 17:35
Japan's New Export Rules Broaden Global Role

 

 

Apr. 5, 2014 By PAUL KALLENDER-UMEZU – Defense News

 

Defense Export Rule Change Could Balance China Threat

 

TOKYO — Japan’s recent decision to set up a regulatory system to export arms should boost Tokyo’s future role in global weapons consortiums and potentially help balance against the threat of China, analysts say.

 

An April 1 decision by the Cabinet of Prime Minister Shinzo Abe approved principles that continue to prohibit Japan from exporting arms to countries involved in conflict and that violate UN resolutions. But they also create a screening mechanism to allow weapons makers to sell arms if they contribute to international cooperation and security interests, and to alliance partners who agree not to resell them to third nations without Japan’s approval.

 

Under the new rules, the ministries of Defense, Foreign Affairs, and Economy, Trade and Industry will screen applications for sales, with the National Security Council making the final decision. The council was set up in December to speed decision-making on defense policy.

 

The new rules codify export relaxations first announced in 2011 under previous Prime Minister Yoshihiko Noda, but with two critical changes, said Satoshi Tsuzukibashi, director of the Defense Production Committee (the Japan Business Federation), Japan’s most powerful industrial and business lobby.

 

New guidelines mandate “strict examination” of all export cases, but with a “flexible” approach that contains a caveat allowing quicker decisions in cases of emergency, for example a contingency on the Korean Peninsula.

 

A second critical change relaxes the 2011 stipulation that every potential sale to a third country be written into any initial development, co-production or licensing deal in advance. Now, applications for sales to third countries will be considered on a case-by-case basis.

 

“This is an important first step forward, as it means, for example, we can export parts for the F-35, which we couldn’t and which Noda didn’t understand, and build in the principle of the ability to export to a range of countries in future deals. We can now negotiate with more countries in good faith. It means we now have a system that opens new doors,” Tsuzukibashi said.

 

An ability to cooperate on programs will be critical because countries are leaning on cost sharing as defense spending in many places falls, said Phil Finnegan, an analyst with the Teal Group.

 

“Cooperation, that is a direction that the industry is going,” Finnegan said. “Japan is now moving in that direction as well.”

 

But Finnegan said opportunity for economic gain through military equipment sales is likely years down the road because of the high manufacturing costs Japanese companies face.

 

“Nothing is going to change quickly; maybe in the long run, they can play a role in the international market,” he said. “It’s a very insular industry, and by its nature, it’s going to be expensive.”

 

Japan’s actions have become a hotly debated regional issue, with both South Korea and China signaling concern that the rule changes show Japan is on the path to remilitarization, and calling for “transparency.”

 

Jun Okumura, a visiting scholar at the Meiji Institute for Global Affairs, said the new regulations represent a significant change for Japan, not because Japan is remilitarizing but because the decision draws Japan closer to the US and to other global partners, a worrying development for China.

 

“Yes, Abe is chipping away at the postwar pacifist regime, and the question is how far Abe wants to change Japan. But he won’t go ‘all out’ ” and remilitarize, Okumura said. “The point is, he is aware of the repercussions for the Japan-US alliance, and anything that reinforces that alliance is a negative for China as they extend a more aggressive policy of projecting their military power.”

 

Critics offer both prosaic and deeper concerns that they avoid mentioning publicly, said Narushige Michishita, director of the Security and International Studies Program at the National Graduate Institute for Policy Studies.

 

“China and South Korea are proactive in selling their weapons overseas, and in a way, they are concerned about Japan becoming a competitor,” he said.

 

Michishita said Japan wants to play a more active role in maintaining Asia’s balance of power, so the changes will build a “win-win-win” situation not only for the US, but for Japan’s increasingly important partnerships with Australia, South Korea and India. This extends to emerging Southeast Asian countries, particularly the Philippines and Vietnam, all of whom are increasingly concerned about China, he said.

 

“If it’s possible to sell arms to the US [that South Korea might not want to buy from us], Australia, India and partners in Southeast Asia, our targets include the Philippines and Vietnam; it’s a great step forward. By providing arms to these countries we can make money, we can balance China, and strengthen and institutionalize our partnerships and empower these countries. It’s a win-win-win situation,” Michishita said.

 

Since Japan’s defense industrial base accounts for less than 1 percent of the country’s industrial output, and its defense products often cost multiples of the prices of US gear, it may be some time before the Mitsubishi conglomerate’s three diamonds are emblazoned on radar kits globally.

 

“Japanese weapons are not battle tested, and problems with Sumitomo Heavy Industries machine guns were covered up for many, many years, so we don’t know if potential buyers can trust Japanese systems,” Michishita said.

 

Nonetheless, Japan has a smorgasbord of specific, component level and small systems technologies, wrapped in a huge swath of dual-use technology that it can bring to future partnerships.

 

Just recently, for example, Japan politely walked away from attempts by Turkey to buy Type 10 (TK-X) lightweight main battle tanks, which one analyst said contained capabilities that emerging countries are eager to obtain. Other technologies include the Type 99 155mm self-propelled howitzer, specialized armor, and sensor and radar technologies.

 

They also extend to aero and marine engine technologies, including Soryu-class diesel-electric submarines fitted with air-independent propulsion systems, which are sought after by Australia in particular, Michishita said.

 

“Japan’s defense budget is due to grow an extra 2 percent annually over the next five years, but while that is small in real terms, this growth will be augmented when and if Japanese companies engage in [international] consortiums in the joint development of next- or next-next generation weapons,” Okumura said.

 

There also is great potential in Japan’s dual-use capabilities, he said, which range from electronics and sensors to information technology products to advanced materials and carbon and composite technologies. These include excellence in partially or highly integrated technologies like those found in Mitsubishi Heavy Industries’ advanced MRJ commercial passenger jet.

 

“The good news is [that] in parallel with this progress in terms of arms sales, the Japanese government has made a decision to promote dual-use science and technology,” Michishita said.

 

“Certainly, in a best-case scenario, as we’ll be able to purchase more, unit costs will go down and we might be able to exercise some kind of influence on international security while we can ease our fiscal difficulties,” he said. “But by also engaging in international joint research and procurement, we can boost our competitiveness, and make and procure better weapons systems at lower prices.”

 

But Paul Giarra, president of Global Strategies & Transformation, warned that the change won’t necessarily tie Japan to feeding the US, and it could, in fact, help Japan emerge as a competitor.

 

“This is a most important development. Whatever the government manages will be consequential, but developments will not work out in a straight line,” Giarra said.

 

“Also, many appear to think that somehow this will give priority to American interests, but I disagree. American defense technology and industrial interests will have to compete with other global alternatives from which Japan will choose. This will be an uncomfortable competition for some,” he said.

 

Tsuzukibashi said such concerns would take a long time to materialize, although such a scenario is possible.

 

“There is this image of the Zero-sen [fighter plane], but that was a long time ago during World War II,” he said. “Japan’s defense base is not that strong, we don’t have the size, and [in] the technology to compete with companies such as Lockheed Martin or BAE, we are no threat.”■

 

Zachary Fryer-Biggs contributed to this report.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 19:35
Mitsubishi F-2

Mitsubishi F-2

 

4 avril Par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS, et Yann ROZEC, diplomé d’IRIS Sup’

 

Le Japon a adopté mardi 1er avril de nouveaux principes concernant les exportations d’armes. La situation économique difficile du Japon et l’arrivée au pouvoir du conservateur Shinzo Abe avaient créé un contexte favorable à un éventuel assouplissement des règles encadrant sévèrement les exportations depuis cinquante ans. Désormais, le Japon pourra vendre des armes, y compris à l’ONU, afin de contribuer à la sécurité de ses intérêts et participer à des coopérations internationales (1). Les restrictions sont dorénavant réduites uniquement aux pays en guerre et ou sous embargo des Nations Unies.



Edictés en 1967, trois principes régissaient les exportations japonaises : aucune vente ne peut être destinée aux pays du bloc communiste, aux pays sous embargo du Conseil de Sécurité de l’ONU et aux pays en guerre(2). En 1976, le Collateral Policy Guideline déclare que le gouvernement du Japon « ne promouvra pas les exportations d’armes, quelle que soit la destination » (3). Dans les faits, il s’agissait d’une interdiction complète des exportations. Très contraignantes, ces règles ont été peu à peu remises en question.
 

A partir de 1983, le Japon a cependant accepté de livrer de la technologie de défense aux États-Unis seulement. La coopération industrielle et les possibilités d’exportation vers les USA ont été envisagées notamment dans le cadre de l’avion de combat FSX et aussi dans le cadre du programme d’Initiative de défense stratégique (IDS plus connu sous le nom de "Guerre des étoiles") avec la coopération pour la défense antimissiles.
 

20 ans plus tard, en 2004, la suppression de ces principes a été envisagée, notamment par le directeur de l’Agence de Défense S. Ishiba, mais finalement, seule une exception générale avait été accordée au profit des Etats-Unis (4). Le point 7 de la Politique japonaise en termes de contrôle des exportations d’armes incluait les exportations de technologies dans les restrictions, si bien que les transferts de technologies ne pouvaient être destinés qu’aux seuls Etats-Unis (5). Le développement conjoint du missile antimissile SM-3 avec les Etats-Unis a marqué un premier pas en ce sens puisqu’une dérogation est négociée pour une vente export vers des pays alliés (6). En 2011, le précédent Premier ministre japonais, M. Yoshihiko Noda, s’abritant derrière le contexte de lutte contre le terrorisme, a assoupli une première fois ces règles. « La principale caractéristique de ces nouveaux standards était d’autoriser l’exportation dans les cas impliquant les opérations de maintien de la paix et les efforts de coopérations internationales ainsi que les cas de développement et de production internationaux de systèmes d’armes » (7). Cette atténuation permet la vente de dix patrouilleurs aux Philippines dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la piraterie.(8)

Ces nouvelles lignes directrices en matières d’exportations d’armes sont un pas de plus vers une normalisation du Japon, telle que souhaitée par le Premier ministre Shinzo Abe.
 

Perspectives offertes

Ce dernier est désireux d’étendre les liens de la défense japonais au-delà des États-Unis à d’autres pays asiatiques. Le Japon fournit déjà la Garde côtière des Philippines avec des navires de patrouille et négocie la vente à l’Inde d’avions amphibies de recherches et de sauvetage US-2, construits par le conglomérat industriel ShinMaywa.
 

Ce nouvel assouplissement des conditions d’exportation devrait donc offrir de nouvelles opportunités pour l’industrie de défense japonaise et les alliés de Tokyo.
 

Désormais, le Japon pourrait par exemple autoriser ses poids lourds de l’industrie de défense Mitsubishi Heavy Industries, Kawasaki Heavy Industries ou IHI à livrer des équipements militaires à des gouvernements luttant contre la piraterie maritime ou à équiper des armées de nations amies d’Asie du Sud-Est. Outre les Philippines, il pourrait ainsi être question de l’Indonésie, du Vietnam ou d’autres pays riverains de la mer de Chine méridionale qui s’inquiètent, comme le Japon, des ambitions maritimes grandissantes de la Chine. Tokyo pourrait notamment leur vendre des navires d’occasion.
 

Les nouvelles règles vont permettre le développement et la production d’armes en partenariat avec les Etats-Unis et des pays européens, ainsi que l’exportation d’équipements militaires à des fins pacifiques et humanitaires, comme dans le cas de missions de maintien de la paix de l’ONU.
Le Japon produit déjà un grand nombre de ses armes sous licence de sociétés de défense des États-Unis et il développe en commun avec ceux-ci la dernière version du missile antimissile SM-3 mais il a peu de systèmes intégrés domestiques. Aussi des sociétés de défense japonaises voient des opportunités dans des développements en commun avec des entreprises étrangères ou pour fournir des composants.
 

Le gouvernement de M. Abe a fait valoir que les restrictions doivent être assouplies pour permettre au Japon de participer à des projets de développement d’armes de nouvelle génération, qui sont complexes, coûteux et internationaux. Un exemple souvent cité est le F-35 Joint Strike Fighter, développé par les États-Unis en partenariat avec huit autres pays, que le gouvernement de M. Abe a d’ailleurs ajouté à une liste d’exceptions à l’interdiction d’exportation d’armes qui a été publiée l’an dernier. Tokyo en a acheté une quarantaine d’exemplaires.
 

Des exportations très encadrées

Les projets de coopération devraient se multiplier. Toutefois, des contraintes demeurent. Une procédure encadre les exportations et la coopération. Dans le nouveau régime, les ministères de la défense, des affaires étrangères et du commerce effectueront normalement les contrôles. Le Conseil de sécurité nationale (NSC), un organisme lancé en décembre 2013 pour accélérer la prise de décision en matière de défense et de politique étrangère, décidera d’autoriser les exportations lorsque les transactions sont considérées comme importantes et nécessitent de la prudence. Le gouvernement publiera aussi des rapports annuels sur les équipements approuvés pour l’exportation par les ministères mentionnés et dévoilera certaines informations sur les affaires traitées par le NSC.
 

Par ailleurs, Tokyo précise toutefois qu’il ne vendra pas d’armes létales comme des tanks ou des avions de chasse. Le gouvernement Abe n’aura donc pas les mains totalement libres. Selon un récent sondage réalisé en février par l’agence de presse Kyodo, près de 67 % des Japonais seraient opposés à des exportations d’armes. Il y aura un travail de conviction et de persuasion à mener s’il veut aller encore plus loin.

Hormis son opinion publique, celle de son grand voisin, la Chine, importe. Pékin s’inquiète, a déclaré mardi 1er avril 2014 Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois. « Nous espérons que la partie japonaise pourra tirer des leçons de l’histoire et prêter attention aux inquiétudes de ses voisins asiatiques quant à la sécurité », a-t-il souligné. Du côté de la Corée du Sud, c’est le maximum de « transparence » qui est jugé indispensable dans la mise en œuvre des nouvelles lignes directrices.
 

Au total, si le Japon doit tenir compte de son opinion et de celles de certains de ses voisins, « les nouvelles conditions permettront au Japon de développer conjointement des armes avec ses alliés et de donne à son industrie de défense accès à de nouveaux marchés et de la technologie de pointe », souligne à juste titre la BBC. C’est d’ailleurs avec Londres et les entreprises du Royaume-Uni que sont envisagées des coopérations en matière d’industrie de défense.
 

La visite début avril 2012 du Premier ministre britannique David Cameron, qui a rencontré à Tokyo son homologue Yoshihiko Noda, a ouvert la voie à une coopération industrielle sur certains projets d’armement. Un cadre de coopération en matière d’équipement de défense signé entre les deux nations en juillet 2013 le confirme. La première collaboration attendue concerne la protection chimique, bactériologique, radiologique et nucléaire. Plus largement, certains experts estiment que cet accord pourrait ouvrir la voie à des exportations d’armement plus conséquentes.
 

La France, qui a marqué à plusieurs reprises son intérêt stratégique pour l’Asie, envisage aussi une coopération en matière de défense. Elle a d’ailleurs été discutée lors de la visite du président François Hollande au Japon en juin 2013. La visite attendue de Shinzo Abe en mai en France pourrait être l’occasion d’annoncer des coopérations dans différents domaines (hélicoptères, propulsion sous-marine et drones sous-marins notamment).
 

(1) « New arms exports principles, guidelines are adopted by Abe cabinet », Japan Times, 1er avril 2014.
(2) Site du ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(3) Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA
(4)Guibourg DELAMOTTE, La politique de défense du Japon, Presses universitaires Françaises, Paris, 2010, p. 255.
(5) Site du Ministère des Affaires Etrangères du Japon, Japan’s Policies on the control of Arms exports, MOFA.
(6)John GREVATT, « Japan moves closer to standart missile 3 export accord », Jane’s Defense Weekly, 27 mai 2011.
(7) « Noda administration bids farewell to arms export ban », The Asahi Shimbun, 28 décembre 2011
(8) « Japan grants PH soft loan for 10 patrol boats », Manila Standard Today, 14 février 2013.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:35
A Kawasaki XC-2 military transport aircraft escorted by a Kawasaki T-4.

A Kawasaki XC-2 military transport aircraft escorted by a Kawasaki T-4.

 

 

02/04 Yann Rousseau, Correspondant à Tokyo - Les Echos.fr

 

Depuis les années 1960, les ventes des géants japonais du secteur devaient se limiter au marché national.

 

Début 1980, trois agents du KGB, se faisant passer pour des hommes d'affaires, approchèrent le bureau moscovite d'une maison de négoce japonaise. Ils cherchaient une machine capable d'usiner des turbines plus performantes pour une centrale électrique de Leningrad. Ils furent mis en relation avec la société Toshiba Machine. Et, un an plus tard, une commande d'un montant de plus de 4 millions de dollars était célébrée. Mais, en avril 1987, les Etats-Unis découvrirent que l'URSS utilisait l'engin pour fabriquer des hélices à propulsion « silencieuse » pour ses sous-marins nucléaires que Washington s'efforçait depuis des années de traquer.

 

Vertement réprimandé par son allié, Tokyo promit plus de vigilance pour faire respecter le strict embargo sur les exportations d'armes et de technologies sensibles que le pays, se proclamant pacifiste depuis 1945, s'était de lui-même imposé dans les années 1960. Et très peu de ventes d'équipements militaires furent ensuite tentées. Hier, le gouvernement de Shinzo Abe a annoncé qu'il allait, pour la première fois, assouplir ces principes d'interdiction et autoriser, sous contrôle, des ventes de matériel de défense à des nations ne représentant pas de menace pour la paix et la sécurité mondiale. « C'est l'un des plus grands changements de ces dernières décennies », résume Atsushi Tago, un professeur de relations internationales à l'université de Kobe.

 

Casser les coûts

 

Cet assouplissement, qui était réclamé par les grands industriels du secteur, va permettre de casser les coûts de développement des nouveaux équipements. Les groupes tels que Mitsubishi Heavy Industries, Kawasaki Heavy Industries ou IHI ne pouvaient jusqu'ici viser que le marché domestique de défense, estimé à seulement 1.500 milliards de yens (10,5 milliards d'euros) par an. « Désormais, ils pourront espérer produire de plus grandes séries avec des contrats ou des partenariats à l'étranger », explique Atsushi Tago, qui rappelle que les grands projets de défense se font désormais en association entre plusieurs nations. En accédant à ces projets internationaux et en s'autorisant à vendre des équipements aux pays amis de la région, notamment en Asie du Sud-Est, le Japon veut aussi doper son aura régionale et se présenter en puissance de résistance crédible face à la très rugueuse poussée d'influence de la Chine dans la zone. Dès hier soir, les autorités de Pékin n'ont pas manqué de se déclarer préoccupées par ce revirement japonais.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:35
Japan lifts own blanket arms export ban

 

 

April 2nd, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

Japan on Tuesday lifted a self-imposed ban on weapons exports, introducing new rules covering the arms trade in a move supporters say will boost Tokyo’s global role, but which unnerved China.

 

The cabinet of Prime Minister Shinzo Abe approved a new plan that replaces the 1967 blanket ban, Chief Cabinet Secretary Yoshihide Suga told reporters.

 

Under the policy, arms sales are banned to conflict-plagued countries or nations that could undermine international peace and security, the sales must contribute to international peace and boost officially pacifist Japan’s security.

 

“Under the new principles, we have made the procedure for transfer of defence equipment more transparent. That will contribute to peace and international cooperation from the standpoint of proactive pacifism,” Suga said.

 

“And we will participate in joint development and production of defence equipment,” he said.

 

Japan’s post-World War II constitution, imposed by the US-led occupiers, banned the country from waging war.

 

That pacifism was embraced by the population at large and two decades later a weapons export ban was introduced.

 

Supporters hope the relaxation in the policy will boost home-grown arms manufacturers at a time of simmering regional tensions including a territorial row with China and fears over an unpredictable North Korea.

 

The new rules could allow Tokyo to supply weaponry to nations that sit along important sea lanes to help them fight piracy — an important strategic consideration for resource-poor Japan.

 

Japanese arms could potentially be shipped to Indonesia as well as nations around the South China Sea — through which fossil fuels pass — such as the Philippines, which has a territorial dispute with Beijing.

 

Japan already supplies equipment to the Philippines’ coastguard, an organization that is increasingly on the front line in the row with Beijing.

 

Any move to bolster that support with more outright weapon supplies could irk China, which regularly accuses Abe of trying to re-militarize his country.

 

On Tuesday, Chinese foreign ministry spokesman Hong Lei said Beijing was paying close attention to the relaxation of Tokyo’s arms ban.

 

“The policy changes of Japan in military and security areas concern the security environment and strategic stability of the whole region,” he said at a regular press briefing in Beijing.

 

“Due to historical reasons, Japan’s security policies are always closely followed by regional countries and the international community.”

 

China and Japan are at loggerheads over the ownership of a string of islands in the East China Sea, while Beijing is also in dispute with several nations over territory in the South China Sea, which it claims almost in its entirety.

 

The Tokyo-Beijing diplomatic relationship has long been marred by Japan’s expansionist romp across Asia in the first half of the 20th century.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:35
Japan Lifts Own Blanket Arms Export Ban

 

Apr. 1, 2014 Defense News (AFP)

 

TOKYO — Japan on Tuesday lifted a self-imposed ban on weapons exports, introducing new rules covering the arms trade in a move supporters say will boost Tokyo's global role, but which unnerved China.

The cabinet of Prime Minister Shinzo Abe approved a new plan that replaces the 1967 blanket ban, Chief Cabinet Secretary Yoshihide Suga told reporters.

Under the policy, arms sales are banned to conflict-plagued countries or nations that could undermine international peace and security, the sales must contribute to international peace and boost officially pacifist Japan's security.

"Under the new principles, we have made the procedure for transfer of defense equipment more transparent. That will contribute to peace and international cooperation from the standpoint of proactive pacifism," Suga said.

"And we will participate in joint development and production of defense equipment," he said.

Japan's post-World War II constitution, imposed by the US-led occupiers, banned the country from waging war.

That pacifism was embraced by the population at large and two decades later a weapons export ban was introduced.

Supporters hope the relaxation in the policy will boost home-grown arms manufacturers at a time of simmering regional tensions including a territorial row with China and fears over an unpredictable North Korea.

The new rules could allow Tokyo to supply weaponry to nations that sit along important sea lanes to help them fight piracy — an important strategic consideration for resource-poor Japan.

Japanese arms could potentially be shipped to Indonesia as well as nations around the South China Sea — through which fossil fuels pass — such as the Philippines, which has a territorial dispute with Beijing.

Japan already supplies equipment to the Philippines' coastguard, an organization that is increasingly on the front line in the row with Beijing.

Any move to bolster that support with more outright weapon supplies could irk China, which regularly accuses Abe of trying to re-militarize his country.

On Tuesday, Chinese foreign ministry spokesman Hong Lei said Beijing was paying close attention to the relaxation of Tokyo's arms ban.

"The policy changes of Japan in military and security areas concern the security environment and strategic stability of the whole region," he said at a regular press briefing in Beijing.

"Due to historical reasons, Japan's security policies are always closely followed by regional countries and the international community."

China and Japan are at loggerheads over the ownership of a string of islands in the East China Sea, while Beijing is also in dispute with several nations over territory in the South China Sea, which it claims almost in its entirety.

The Tokyo-Beijing diplomatic relationship has long been marred by Japan's expansionist romp across Asia in the first half of the 20th century.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 13:35
Les ventes d'armement soutenues par les tensions en Asie

 

18-03-2014 par RFI

 

Les importations mondiales d'armement sont en hausse de 14% sur la période 2009-2013. L'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) a publié ses chiffres ce lundi. Resultats : les pays du Golfe sont toujours de gros consommateurs d'armement (+23% entre 2004 et 2013) , mais c'est en Asie que l'on constate les hausses les plus significatives. Une course aux armement qui pourrait attiser les tensions régionales.
 

Des frégates pour l'Indonésie, des sous-marins pour la Malaisie, des avions de combat pour Singapour. Depuis le début des années 2000, l'Asie du Sud a considérablement augmenté ses commandes d'armement.

« Sur la dernière décennie, +62% d'achats ont été enregistrés sur la zone Asie du Sud-Est, explique Bruno Hallendof, chercheur au Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (Grip) de Bruxelles. Des antagonismes historiques, entre le Cambodge et la Thaïlande, entre la Thaïlande et la Birmanie, entre Singapour et la Malaisie qui continuent d'avoir quelques petits accros, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en eau de Singapour... Tout cela ajoute un élément de volatilité dans une situation stratégique déjà tendue. »

Une hausse des dépenses nourrie par des tensions régionales mais aussi par le développement des transferts d'armement sud-sud, comme entre la Corée du Sud et l'Indonésie autour d'un contrat de sous-marins et d'avions de combats fabriqué par Séoul.

« Nous assistons également à une modernisation des arsenaux des pays de la région, notamment en Inde qui tente de moderniser fortement ses capacités industrielles d'armement, remarque Lucie Béraud Sudreau, chercheuse associée au Sipri. Environ 40% des exportations russes se font vers l'Inde avec notamment la livraison d'un porte-avions qui était attendu depuis un certain nombre d'années. »

 

Le géant chinois

Côté exportation, c'est la grand voisin du nord, la Chine, qui titre son épingle du jeu. De plus en plus présente sur les marchés internationaux, elle devient le quatrième exportateur mondial selon le Sipri et est parvenue à bien s'implanter en Afrique.

« Ce qui est intéressant avec l'Afrique, c'est qu'il y a un positionnement qui consiste aussi à essayer de vendre des armes contre une rétribution en termes d'accès à des ressources énergétiques », explique Emmanuel Puig, chercheur à Asia Center et enseignant à Science Po Paris. Selon le SIPRI la Chine détient aujourd'hui 6% du marché mondial de l'armement... devant la France et le Royaume-Uni. En 2014, Pékin consacrera prés de 96 milliards d'euros à sa défense.

« Le développement des technologies militaires chinoises leur a également permis de s'implanter sur des marchés où ils n'étaient pas présents, remarque Lucie Béraud Sudreau. L'Algérie est un exemple récent. Pékin se retrouve ainsi parfois en compétition directe avec des industriels américains, comme en Turquie, où les pays de l'Otan font fortement pression sur leur partenaire. »

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:35
Les ventes d'armement soutenues par les tensions en Asie

 

18-03-2014 par RFI

 

Les importations mondiales d'armement sont en hausse de 14% sur la période 2009-2013. L'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) a publié ses chiffres ce lundi. Resultats : les pays du Golfe sont toujours de gros consommateurs d'armement (+23% entre 2004 et 2013) , mais c'est en Asie que l'on constate les hausses les plus significatives. Une course aux armement qui pourrait attiser les tensions régionales.
 

Des frégates pour l'Indonésie, des sous-marins pour la Malaisie, des avions de combat pour Singapour. Depuis le début des années 2000, l'Asie du Sud a considérablement augmenté ses commandes d'armement.

« Sur la dernière décennie, +62% d'achats ont été enregistrés sur la zone Asie du Sud-Est, explique Bruno Hallendof, chercheur au Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (Grip) de Bruxelles. Des antagonismes historiques, entre le Cambodge et la Thaïlande, entre la Thaïlande et la Birmanie, entre Singapour et la Malaisie qui continuent d'avoir quelques petits accros, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en eau de Singapour... Tout cela ajoute un élément de volatilité dans une situation stratégique déjà tendue. »

Une hausse des dépenses nourrie par des tensions régionales mais aussi par le développement des transferts d'armement sud-sud, comme entre la Corée du Sud et l'Indonésie autour d'un contrat de sous-marins et d'avions de combats fabriqué par Séoul.

« Nous assistons également à une modernisation des arsenaux des pays de la région, notamment en Inde qui tente de moderniser fortement ses capacités industrielles d'armement, remarque Lucie Béraud Sudreau, chercheuse associée au Sipri. Environ 40% des exportations russes se font vers l'Inde avec notamment la livraison d'un porte-avions qui était attendu depuis un certain nombre d'années. »

 

Le géant chinois

Côté exportation, c'est la grand voisin du nord, la Chine, qui titre son épingle du jeu. De plus en plus présente sur les marchés internationaux, elle devient le quatrième exportateur mondial selon le Sipri et est parvenue à bien s'implanter en Afrique.

« Ce qui est intéressant avec l'Afrique, c'est qu'il y a un positionnement qui consiste aussi à essayer de vendre des armes contre une rétribution en termes d'accès à des ressources énergétiques », explique Emmanuel Puig, chercheur à Asia Center et enseignant à Science Po Paris. Selon le SIPRI la Chine détient aujourd'hui 6% du marché mondial de l'armement... devant la France et le Royaume-Uni. En 2014, Pékin consacrera prés de 96 milliards d'euros à sa défense.

« Le développement des technologies militaires chinoises leur a également permis de s'implanter sur des marchés où ils n'étaient pas présents, remarque Lucie Béraud Sudreau. L'Algérie est un exemple récent. Pékin se retrouve ainsi parfois en compétition directe avec des industriels américains, comme en Turquie, où les pays de l'Otan font fortement pression sur leur partenaire. »

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 08:35
US-2 amphibious  aircraft

US-2 amphibious aircraft

 

MOSCOU, 14 mars - RIA Novosti

 

Le gouvernement japonais a préparé un projet de loi pour autoriser le pays à exporter des armes. L'initiative est appuyée par les lobbyistes de grandes compagnies comme Mitsubishi Heavy Industries et Kawasaki Heavy Industries, qui souhaitent entrer sur le prometteur marché asiatique, écrit vendredi le quotidien RBC Daily.

La concurrence japonaise ne représente aucune menace particulière pour la Russie, bien que cette dernière puisse perdre les contrats pour la livraison d'avions amphibie en Inde selon les analystes.

Le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe pourrait convenir des nouvelles règles pour les exportations d’armes d'ici fin mars. En 1967, Tokyo avait adopté ses fameux "trois principes", interdisant au pays d'exporter des armes dans les pays du bloc communiste, dans les pays frappés par les sanctions de l'Onu et les Etats impliqués dans des conflits internationaux. Cependant, dans le cadre de la lutte contre son propre militarisme, le pays avait complètement renoncé aux exportations d'armes en 1976. Selon Bloomberg, qui a mis la main sur le brouillon du projet de loi, les exportations d'armes vers les pays impliqués dans des conflits internationaux continueront d’être interdites.

Selon un sondage, 67% des Japonais s'opposent à la levée de cette interdiction. Cependant, Shinzo Abe est prêt à sacrifier l'image pacifiste du Japon dans un contexte où la puissance militaire chinoise se renforce – le budget chinois de la défense a atteint 139 milliards de dollars l'an dernier. Selon l'IHS, le Japon a dépensé pour sa défense 56,8 milliards de dollars en 2013, à la cinquième place derrière les USA, la Chine, la Russie et le Royaume-Uni.

Les principaux fournisseurs du ministère de la Défense - Mitsubishi Heavy Industries et Kawasaki Heavy Industries – prônent depuis longtemps l'assouplissement de la règlementation. Mitsubishi fabrique des navires, des sous-marins, des chars, des avions et des missiles, tandis que Kawasaki construit des avions de patrouille, des hélicoptères et des moteurs à réaction. Ils voudraient entrer sur le marché asiatique. En 2013, les dépenses des pays de l'Asie-Pacifique pour la défense se sont élevées à 369 milliards de dollars (24% de l'indice mondial). D'ici 2020 cet indice pourrait augmenter jusqu'à 28%, prédit l'IHS.

Le potentiel des exportations japonaises sera toutefois limité en raison du coût élevé de la marchandise.

Les experts s’entendent sur le fait que le Japon n'est pas un concurrent direct de la Russie. "La Russie est orientée sur le segment tarifaire moyen, par conséquent le Japon sera plutôt en concurrence avec des fournisseurs coûteux comme les USA ou la France", estime Rouslan Poukhov, directeur du Centre d'analyse stratégique et technologique. Cependant, les intérêts des pays se croiseront dans certains pays d'Asie, notamment en Inde. "Une véritable lutte pourrait éclater pour le marché indien. Il représente aujourd'hui 38% des exportations russes. Mais les USA, la France et le Royaume-Uni sont tout de même des concurrents plus sérieux pour la Russie", remarque l'analyste du Sipri Simon Vezerman.

Les Philippines, le Vietnam et l'Indonésie seraient également un marché d'écoulement potentiel. "Le Japon possède un grand nombre d'armements d'occasion, y compris des navires de patrouille. L'Indonésie préférerait probablement acheter un navire d'occasion de grande classe bon marché, plutôt qu'un navire russe neuf de classe moyenne", conclut Rouslan Poukhov.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:35
CEMA : rencontre avec le CEMA japonais

 

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Le 3 mars 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a rencontré son homologue, le général d’armée aérienne Shigeru Iwasaki en visite officielle en France.

 

Dans le prolongement de la rencontre des ministres de la défense français et japonais réalisée en janvier dernier, les deux CEMA se sont retrouvés pour une séance de travail centrée sur la coopération militaire bilatérale, en particulier dans la zone Sud de l’Océan Pacifique où les forces armées françaises sont stationnées en Nouvelle Calédonie et en Polynésie française, peuvent interagir avec les forces japonaises.

 

Ces 2 forces participent d’ailleurs déjà à des exercices et des entraînements communs à l’occasion des manœuvres telles que Croix du Sud ou Pacific Partnership.

 

Le général de Villiers et le général Iwasaki ont également réaffirmé leur volonté d’approfondir la coopération dans le domaine de la lutte contre la piraterie en océan Indien. Cette réflexion était portée par l’actualité puisque le 18 janvier dernier, cinq pirates présumés avaient été interceptés dans le golfe d’Aden par l’équipage du TCD Siroco, navire amiral de la force Atalante, appuyés par une frégate et un avion de patrouille maritime japonais.

 

De telles rencontres entre CEMA offrent régulièrement l’occasion aux plus hautes autorités militaires d’échanger leurs visions stratégiques des enjeux portant sur des zones particulières d’intérêt.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:35
Dépenses militaires de la Chine: une préoccupation pour le Japon

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - L'augmentation de plus de 12% des dépenses militaires annoncée mercredi par la Chine pour 2014 préoccupe le Japon, a réagi le secrétaire général du gouvernement japonais.

 

La transparence, ou plutôt l'absence de transparence, de la politique de défense et des capacités militaires de la Chine est devenue un motif de préoccupation pour la communauté internationale, dont le Japon, a déclaré Yoshihide Suga lors d'un point de presse.

 

La Chine a annoncé mercredi qu'elle allait augmenter de 12,2% son budget militaire en 2014, alors que Pékin est impliqué dans de vifs différends territoriaux avec plusieurs de ses voisins.

 

Les dépenses militaires du pays atteindront cette année 808,23 milliards de yuans (95,9 milliards d'euros), a indiqué le ministère chinois des Finances dans un rapport préparé pour une session de l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement de Chine.

 

Le gouvernement (nippon) prend note (de cette augmentation) et nous continuerons à surveiller l'évolution, des dépenses militaires chinoises, a poursuivi M. Suga.

 

Les experts occidentaux se disent toutefois convaincus que les dépenses militaires réelles de Pékin dépassent très largement les montants annoncés. Le Pentagone a ainsi estimé que la Chine avait dépensé en 2012 pour sa défense entre 135 et 215 milliards de dollars (98 et 156 milliards d'euros).

 

Nous continuerons, en coopération avec d'autres pays concernés, à demander à la Chine d'accroître la transparence de sa politique de défense, a ajouté le porte-parole du gouvernement japonais.

 

En visite à Pékin le 14 février dernier, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait justement exigé de la Chine davantage de transparence en matière de défense, après les tensions causées par l'instauration unilatérale par Pékin d'une zone d'identification de la défense aérienne (ADIZ) en mer de Chine orientale.

 

M. Suga en a profité mercredi pour répéter que le Japon n'avait aucune intention militariste, comme l'en accuse régulièrement Pékin, et qu'au contraire le Japon marche sur le chemin de la liberté, la paix et la démocratie depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.

 

Les relations entre la Chine et le Japon sont exécrables depuis septembre 2012 en raison d'un différend territorial en mer de Chine orientale mais aussi de polémiques liées à l'Histoire du vingtième siècle.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:35
Le Japon préoccupé par la hausse des dépenses militaires chinoises

 

TOKYO, 5 mars – RIA Novosti

 

Le Japon est préoccupé par la hausse rapide des dépenses militaires chinoises et l'absence de transparence entourant le budget de défense de ce pays, a déclaré mercredi à Tokyo lors d'une conférence de presse le secrétaire général du gouvernement nippon, Yoshihide Suga.

"La politique de défense et les capacité militaires de la Chine manquent de transparence. C'est un motif d'inquiétude pour la communauté internationale, notamment pour notre pays. Avec d'autres pays et la communauté internationale, nous allons entreprendre des efforts pour rehausser la transparence de la politique de défense chinoise", a indiqué le responsable.

En 2014, le budget militaire chinois augmentera de 12,2% sur un an, à 808,2 milliards de yuans, soit environ 132 milliards de dollars, selon le projet de budget 2014 présenté mercredi. Les dépenses de Pékin dans le domaine de la défense ont connu en 2013 une hausse de 10,7% sur un an, à 720,2 milliards de yuans (117,7 milliards de dollars).

Selon les données du Pentagone, ces données pourraient être 1,2 à 2 fois supérieures, le budget ne prenant pas en compte les dépenses en équipements produits hors de Chine.

Au cours des 20 dernières années, le budget militaire chinois a augmenté de plus de 10% par an.

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 13:35
Japan’s new approach to national security

 

Briefs - No2 - 17 January 2014 Elena Atanassova-Cornelis

 

December 2013 marked an important turning point in Japan’s evolving security and defence policies. While the debate about Japan’s so-called security ‘normalisation’ has been going on now for more than a decade, by releasing three national security-related documents the conservative government led by Shinzo Abe since 2012 has dissipated any doubts that may still linger regarding the ‘why, what and how’ of Japan’s national security.

In December 2013 the Abe administration adopted the first ever National Security Strategy (NSS) of Japan – together with the country’s new national security doctrine, namely the National Defence Programme Guidelines (NDPG), as well as the Mid-Term Defence Programme for 2014-2019. The last two documents replace the 2010 NDPG and the Mid-Term Defence Programme adopted by the previous, centre-left government of the Democratic Party of Japan (DPJ). Centred on a policy of ‘proactive contribution to peace’, the NSS sets out the main guidelines for Japan’s national security for the next decade, including for the areas of sea, outer space and energy. It also seeks to promote, both domestically and internationally, a better understanding of the country’s strategic objectives and responses.

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:35
photo DCNS

photo DCNS

La livraison à la Chine de grilles d’appontage par le français DCNS a provoqué des tensions entre Tokyo et Paris

 

07/01 Par Claude Fouquet - Les Echos.fr

 

Les ministres français et japonais des affaires étrangères se retrouvent à Paris jeudi. Ils vont tenter d’apaiser les tensions qui existent entre les deux pays depuis la livraison à la Chine de matériel sécuritaire français pouvant aussi être utilisé à des fins militaires.

 

C’était l’un des dossiers qui avait pesé lors de la visite de François Hollande au Japon en juin 2013 . Il devrait être l’un des principaux points abordés jeudi à Paris lors d’une rencontre « 2+2 »des ministres français et japonais des affaires étrangères et de la Défense : compte tenu de l’embargo européen sur la vente d’armes à la Chine, était-il légitime pour une entreprise française de vendre à Pékin du matériel sécuritaire destiné à une utilisation civile mais pouvant être aussi utilisé à des fins militaires ?

Selon plusieurs sources citées ce lundi par l’agence de presse Kyodo, Paris et Tokyo devraient s’entendre sur la création d’un cadre formel de consultations sur les questions d’exportation de ce type de matériel sécuritaire à potentiel militaire. Lors de cette réunion qui réunira côté français Laurent Fabius et Jean-Yves le Drian et côté japonais leurs homologues respectifs, Fumio Kishida et Itsunori Onodera.

Tokyo s’inquiète d’une utilisation militaire du matériel livré par Paris

A l’origine de cette polémique qui agite Tokyo depuis plusieurs mois la livraison au printemps dernier de grilles d’appontage pour hélicoptères à Pékin par le constructeur français DCNS. L’entreprise qui est l’un des leaders mondiaux de l’équipement naval de défense a en effet livré ce matériel à la Zhōngguó Hǎijiǎn (la Surveillance maritime chinoise), une agence civile, sous tutelle du ministère de la Sécurité publique.

Rien d’illégal donc puisqu’il s’agit de matériel civil vendu à une structure civile. Mais s’inquiète Tokyo, ce matériel qui permet aux hélicoptères de mieux s’arrimer aux navires, ont été installées sur les ponts d’atterrissage des patrouilleurs chinois qui multiplient les provocations contre la marine japonaise près des Senkaku, des îlots de la mer de Chine orientale contrôlés par Tokyo mais revendiqués par Pékin. Une question d’autant plus sensible que la situation est loin de s’arranger.

Les ministres japonais et français devraient également confirmer la mise en place d’un autre cadre de consultation au niveau opérationnel visant au développement commun de matériel de défense. Et discuteront également des catégories de matériels qui pourrait être développés conjointement et des règles d’exportation vers des pays tiers qui pourraient être appliquées.

 

Chine : un embargo décidé après Tian’anmen

 

L’embargo sur les livraisons d’armes à destination de la Chine visait à sanctionner le régime chinois après le drame de Tian’anmen, le 4 juin 1989. Il a été adopté suite à une déclaration du Conseil européen le 27 juin de la même année.
Depuis pékin tente de le faire lever. Si les pays européens ne sont toujours pas d’accord pour le faire par contre certains, dont la france, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie ou encore l’Espagne, ne seraient pas contre une révision de celui-ci.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:35
Le Japon réoriente sa défense sur la Chine et la Corée du Nord

 

07.01.2014 Vassili Kachine - La Voix de la Russie

 

Le programme de défense nationale pour la période d’après 2014 publié par le gouvernement japonais a suscité une réaction négative de la Chine. Pékin y voit la renaissance du militarisme japonais. Une telle réaction est tout à fait naturelle car aux termes de ce programme, le Japon rompt définitivement avec l'héritage de la guerre froide, époque à laquelle l'URSS (la Russie) était un adversaire important. Le nouveau programme est entièrement concentré sur les menaces nouvelles : la Chine et la Corée du Nord.

 

A en juger d'après les documents publiés par les Japonais, le pays se propose de procéder à une importante réduction des principales armes de l'armée de terre. Si actuellement, les forces d'auto-défense nippones disposent de 600 chars et de 700 systèmes d'artillerie, il est prévu de réduire le nombre d'armes lourdes à 300 chars et 300 pièces d'artillerie. Compte tenu des dimensions du Japon, on peut reconnaître que les effectifs des unités de l'armée de terre dotées d'armes lourdes seront réduits au minimum absolu indispensable dans l'hypothèse d'une nécessité urgente. Par contre, les Japonais vont augmenter le nombre d'unités d'intervention rapide équipées d'armes légères.

 

Le Japon augmentera le nombre de sous-marins de 16 à 22, de destroyers dotés du système anti-missile américain AEGIS de 6 à 8 et celui des chasseurs de 260 à 280. Les unités de missiles sol-air de l'armée de terre seront réarmées. Le Japon est également disposé à accroître notablement les capacités de contrôle de l'espace aérien grâce à des avions supplémentaires de détection et de commandement aéroporté. Les Japonais sont capables d'obtenir une augmentation rapide du potentiel militaire grâce à l'accès aux produits de l'industrie de défense américaine et à leurs propres possibilités financières et techniques.

 

Le nouveau programme de défense met l’accent sur la nécessité de créer un potentiel pour mener une contre-offensive sur les îles Senkaku si elles sont occupées par un Etat étranger. Pour ce faire, des navires de débarquement spéciaux seront achetés. En outre, une attention sera accordée aux performances de l'infrastructure militaire japonaise face à une éventuelle attaque balistique. Il a été indiqué que le Japon envisagerait non seulement des mesures complémentaires dans le domaine de la défense anti-missile, mais aussi la mise en place de son propre potentiel de dissuasion et de représailles.

 

Cela peut signifier que le Japon optera pour la voie de la Corée du Sud et de Taïwan et développera ses propres missiles de croisière, peut-être sur la base de ses missiles antinavires. La Chine devra alors renforcer la défense anti-aérienne et anti-missile de son infrastructure militaire sur les côtes de la mer de Chine orientale. Bien que les projets de réarmement mis au point par le Japon puissent créer des difficultés pour la Chine dans la zone de la mer de Chine orientale, l'ampleur de la modernisation militaire des deux pays reste incomparable. La Chine est en mesure de porter le nombre de ses missiles de croisière et de leurs vecteurs (navires et avions) à une quantité suffisante pour porter une frappe non-nucléaire momentanée d'une force destructrice immense contre le Japon. Dès à présent les aéroglisseurs Zoubr achetés à l'Ukraine augmentent sensiblement les capacités des troupes chinoises dans la lutte pour les îles éloignées.

 

Dans le même temps, aucune des parties ne se fixe pour objectif un conflit armé. La Chine vise à obliger le Japon à reconnaître l'existence d'un différend territorial, à engager les négociations et, à terme, à prendre en considération les intérêts de la sécurité de la Chine. Le Japon tente de limiter la croissance de l'influence chinoise dans la région en s'appuyant sur son alliance avec les Etats-Unis. Les deux parties ont besoin d'armements nouveaux. En premier lieu pour étendre les possibilités de manœuvre politique lors de la solution des problèmes territoriaux. T

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